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Focusrite Plug-in Collective d’avril, avec Sound Radix

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Bonne surprise du Focusrite Plug-In Collective. Du 29 mars au 3 mai 2018, tout enregistrement d’un appareil Focusrite, fera bénéficier gratuitement du plug SurferEQ 2 Boogie et de 25% de réduction sur le SurferEQ 2 complet de Sound Radix.

Dans le cadre du Plug-In Collective, entendez par là la communauté entre Focusrite, vous et nombre de développeurs de plug-ins, vous avez la possibilité, une fois enregistré votre interface, de télécharger une version gratuite et totalement fonctionnelle de nombreux plugs.

Ce mois-ci, Sound Radix vous propose le SurferEQ 2 en version Boogie, un égaliseur paramétrique trois bandes, dont deux peuvent être commutées en mode shelf, tandis que la centrale peut être commutée en mode static ou surf. Le mode surf s’appuie sur la hauteur d’un instrument monophonique ou une source vocale et peut adapter en temps réel, les fréquences de ses bandes par rapport à la musique. En conservant l’équilibre harmonique naturel de la source sonore, il adapte le timbre de la source aux notes jouées.

Le SurferEQ 2 en mode complet avec ses 7 cellules.

Si cet égaliseur intelligent vous séduit, la version complète SurferEQ 2 est proposée durant la même période à -25%. Écoutez avec un bon casque la démo, c’est redoutable d’efficacité et d’une richesse créative presque dangereuse. ;0)

Vidéo d’introduction à Surfer EQ 2 ci-dessous :

D’autres informations sur le site Focusrite et sur le site Algam-Entreprises

GDTF, la Bibliothèque Universelle des projecteurs

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Une nouvelle étape de standardisation du contrôle des projecteurs vient d’être franchie. MALighting, Robe et VectorWorks, et se sont réunis face au constat suivant : Que ce soit les microprocesseurs des projecteurs asservis, le Setup des consoles ou les librairies virtuelles en 3D, tous ont besoin de contrôler les mêmes paramètres.
Or, jusqu’à présent, chacun gérait ces données de son côté, suivant les caractéristiques de chaque logiciel et de chaque projecteur. Il y a donc des fabricants d’automatiques avec leur propre gestion des projecteurs, incluant des informations spécifiques liées à leurs capteurs ou modes d’utilisation.

De gauche à droite Dr Biplab Sarkar P.d.g de VectorWorks, Josef Valchar P.d.g de Robe Lighting, et Gerhard Krude Directeur technique MA Lighting

Puis des marques de consoles avec pour chacune des librairies et des systèmes de classification des paramètres de programmation spécifiques, comprenant entre autres la gestion des couleurs et des gobos. Enfin les solutions de virtualisation qui doivent aussi prendre en compte les données physiques de chaque projecteur, son empreinte 3D et le rendu de ses différents effets.
Ces différentes entités ne communiquent entre elles que par la passerelle ô combien limitée du DMX, en laissant bon nombre d’informations de côté, ce qui oblige les utilisateurs à de constantes mises à jour avant de jongler entre les différentes librairies, bien souvent en rentrant des patchs manuellement, au risque de nombreuses erreurs.

Trois constructeurs, MALighting, Robe et VectorWorks, ont décidé d’unifier ces différentes gestions en créant un nouveau format universel appelé GDTF : General Device Type Format. Ce nouveau standard de l’industrie du spectacle permettra d’échanger nativement des librairies de projecteurs, mais aussi d’appareils scéniques tiers comme des lasers, de la pyrotechnie, des effets mécaniques ou autre, en utilisant un protocole identique.

Basé sur le langage XML, donc compréhensible par la majorité des utilisateurs, le GDTF comprendra la description de l’appareil, sa charte DMX, ses modes, sa construction volumétrique ainsi que d’autres données comme ses gobos ou ses palettes de couleurs. Les formats pour la partie 3D seront en 3DS et pour les images du PNG.
Cette librairie sera commune entre les projecteurs, les consoles et les logiciels de visualisation 3D. Cela permettra de transférer directement un patch entre un plan de feu VectorWorks Spotlight, le visualiseur 3D Vision et une console MALighting, ou de récupérer directement la librairie d’un projecteur Robe.

La GrandMA3, lors de sa sortie en avril, utilisera directement ce nouveau standard dans son Setup. La prochaine mise à jour Vectorwork Spotlight 2018 intégrera elle aussi ces librairies universelles dans son pack de projecteurs 3D. Il est fort probable que Carallon, le sous-traitant de création de librairies pour les GrandMA et les Hog, entre autres, se consacre déjà à modifier toutes leurs anciennes librairies. Le GDTF étant un protocole libre de droits et ouvert, tous les autres fabricants de consoles, de projecteurs ou de logiciels pourront l’intégrer facilement.
Dans le futur, pour encore plus de facilité, le GDTF sera lui-même encapsulé dans un fichier MVR (My Virtual Ring) qui comprendra à terme toute la construction 3D scénique d’un plan de feu. Ce type de fichier pourra alors s’échanger de façon universelle entre différents visualiseurs et consoles, tout comme le DWG est maintenant la référence en dessin 3D.

Masterclass RME/Audio-Technica le samedi 7 avril 2018 chez Home Studio

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RME vous donne une nouvelle fois rendez-vous pour sa masterclass au sein de la boutique HOME STUDIO, 39-41 rue Victor Massé – 75009 Paris, le samedi 7 avril 2018, en début d’après-midi.
Vous pourrez tester 3 configurations en live pour découvrir l’univers RME et myMix durant cette Masterclass gratuite d’une durée de 2h30 : configuration Home Studio, configuration Project Studio et configuration Studio Pro .
Bertrand Allaume, chef produit RME, mettra en avant 3 différents cas concrets de configurations pour découvrir toutes les solutions de la marque.

Au programme :

  1. Home-studio orienté EDM : Solutions RME autour d’Ableton Live / Native Machine.
  2. Project-studio orienté musicien : Solutions RME autour de Cubase Steinberg / Logic Pro X d’Apple.
  3. Studio avec Pro Tools : Solutions RME autour de ProTools Avid.

Matériel présenté :

  • RME : ARC USB, ADI-2 Pro, ADI-8 QS, Babyface Pro, Digiface USB, Fireface UFX+, Fireface 802, MADIface Pro, Micstasy, Octamic XTC
  • myMix : myMix Personal Monitor Mixer, IEX-16L-A, myMix Control

Retrouvez les détails de cette Masterclass sur le blog pour les musiciens et inscrivez vous en ligne ici

Meyer Sound CAL, champion de l’acoustique à Monaco

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Outre le somptueux Casino de Monte Carlo, la Principauté de Monaco abrite également une cathédrale remarquable datant de 1903 dont les voûtes élancées de la nef offrent un spectacle éblouissant, mais hélas créent aussi une acoustique très réverbérante.
Pour y remédier, les autorités responsables de l’église et du gouvernement ont ordonné la rénovation du système audio qui a abouti à l’installation d’un système Meyer Sound basé sur des enceintes colonnes à contrôle numérique de directivité verticale CAL™.

La diffusion principale devant l’autel avec les deux colonnes CAL 64 de part et d’autre.

La cathédrale joue un rôle essentiel dans la vie spirituelle et culturelle de la ville. En plus des cérémonies du calendrier lithurgique, elle accueille un programme diversifié d’événements musicaux, avec des orchestres symphoniques, des ensembles contemporains amplifiés, et la célèbre chorale de jeunes de Monaco : Les Petits Chanteurs de Monaco.
La mission confiée à Dominique Heymès, consultant acoustique et concepteur sonore, consistait à trouver la meilleure solution pour remplacer le système vieillissant à distribution 100 V qui ne permettait pas la gestion séparée des différentes zones, avec pour résultat une très mauvaise intelligibilité.
« Plusieurs possibilités s’offraient à moi », explique-t-il, « mais le CAL de Meyer Sound, que je considère comme révolutionnaire, s’est imposé comme le choix idéal. Cette impression a été confortée par des études et des mesures. J’ai toujours apprécié Meyer Sound pour ses produits très aboutis. Dans ce cas, la possibilité d’utiliser d’une manière systématique et méticuleuse les faisceaux à directivité contrôlée CAL s’est avérée déterminante. »

C’est José Chaves, de Best Audio, qui a spécifié le système qui est entièrement lié aux deux enceintes colonnes CAL 64 placées devant l’autel. Pour couvrir les zones isolées ou les places occultées par des piliers, il a ajouté des systèmes retardés comprenant un total de 25 enceintes Meyer Sound de la série IntelligentDC™ (modèles UPM-1XP, UPM-2XP, UP-4XP et MM-4XP).
De plus, deux subs compacts 750-LFC assurent l’extension dans le grave pour la musique contemporaine, et deux processeurs Galileo GALAXY assurent le pilotage et l’optimisation du système. Toutes les enceintes ont été peintes en usine pour s’accorder aux couleurs de la pierre de l’environnement.

Le système a été installé par « Accord Son Lumière » sous la direction de Jean Michel Mounier et Thierry Chambet. Marco de Fouquières de Dushow Paris s’est rendu à Monaco pour effectuer le réglage final du système. Heymès rapporte que les tests d’écoute des enceintes CAL se sont révélés parfaitement probants, et que ses conclusions sont partagées par les autres personnes qui ont participé aux évaluations. « Nous avons commencé par écouter des enregistrements de musique classique, et tout le monde a été enthousiasmé par la fidélité et la précision du son.
J’ai entendu des commentaires comme : Nous n’avons jamais entendu quelque chose comme ça avant ! Éblouissant ! Nous avons poursuivi avec des essais de parole en direct à partir de différents endroits, et j’ai vu tous les yeux s’illuminer d’une satisfaction totale. Ou tels que : C’est superbe. Tout est parfaitement intelligible partout dans la cathédrale. Nous avons terminé avec des tests de musique amplifiée (guitare, chant, basse et orgue) et les musiciens ont été abasourdis par la qualité et la précision du son ».

Au-delà de son expertise en son et acoustique, Dominique Heymès est largement reconnu comme un artiste multi-média, avec à son actif des réalisations notables en tant que musicien, compositeur, photographe, peintre et écrivain.
Bien que communément appelée cathédrale de Monaco, le nom officiel de l’église est Cathédrale Notre-Dame-Immaculée (Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception). Dans la région, beaucoup la connaissent aussi comme la cathédrale Saint-Nicolas, du nom de l’ancienne église qui a été démolie en 1874. La construction de la cathédrale actuelle, conçue par l’architecte Charles Lenormand, a commencé l’année suivante.

Plus d’infos sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio

Premier aperçu de la GrandMA3 en vidéo

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MALighting nous lâche de précieuses indications sur sa nouvelle gamme de console. Sur le site spécialement dédié à la GrandMA3 (lien ici), René Berhorst, chef produit MA Lighting, nous présente dans une vidéo assez protocolaire plusieurs fonctions clé du nouveau soft et nous décrit plus précisément l’ergonomie des consoles.
Pour la conception de cette série 3 l’accent a été mis d’une part sur la continuité avec la GrandMA2, à la fois physique et logicielle, mais aussi sur l’intuitivité et l’écoute des utilisateurs. Ainsi toutes les fonctions ont été repensées pour gagner en rapidité et ergonomie, et de nouvelles fonctions adaptées aux pupitreurs ont été imaginées.
Voici les huit minutes de cette vidéo, partagée depuis par de nombreux réseaux sociaux :

Ergonomie
Au niveau hardware, l’espace de programmation et de restitution s’enrichit de nombreux accès. Chacune des quinze tranches, trente sur la version full-size, accueille un fader rétro éclairé couleur, encadré de quatre boutons exécuteurs. Ces touches, comme celles de la partie programmation, sont plus fines et plus réactives, avec un « click » plus précis. Deux potentiomètres rotatifs complètent chaque module pour un accès direct à l’intensité et au paramètre de temps par exemple.

Assignation de séquence
Playback

Toutes les restitutions sont entièrement paramétrables, non seulement sur les boutons et les faders, mais aussi suivant la rotation ou l’appui des potentiomètres et l’utilisation du fader en montée ou descente. Il est même possible d’affecter une séquence différente à chaque bouton, ce qui porterait le nombre d’exécuteurs a cent vingt sur une full-size !

Situés juste au-dessus, les écrans Letterbox délivrent automatiquement toutes les informations de ces exécuteurs, avec la possibilité d’affecter instantanément sur chaque bouton ou fader une séquence spécifique. Pour la programmation, cinq encodeurs doubles permettent d’organiser les fonctions de réglage à volonté, avec par exemple les PAN TILT, suivi du Focus, du Zoom et de l’Iris.

Les bandes d’écrans Letterbox au-dessus des boutons et faders.
Les 5 encodeurs doubles

Organisation
Pour la première fois MA Lighting proposera un ensemble de vues par défaut, avec un assemblage de fenêtres prêt à l’emploi. Bien entendu l’utilisateur pourra entièrement les paramétrer par la suite pour créer son propre espace de travail, et customiser entièrement son apparence.

Un assemblage de fenêtres prêt à l’emploi.

Au sein de cet espace de travail, différentes configurations pourront cohabiter avec pour chacune leurs séquences, leurs pages, leurs presets et leurs groupes, permettant au pupitreur de virtuellement changer de show à la volée. Cette fonction de DataPools est idéale pour les accueils en festival ou les consoles en résidence!

La fonction DataPool

La programmation est maintenant dynamique avec la possibilité d’intégrer des effets à plusieurs phases dans les presets ou les mémoires, aussi rapidement que l’on construit une cue-list. Les effets bénéficient aussi de nouveaux réglages, comme leur accélération et décélération, les répétitions et les ajustements des transitions.

Il est possible d’intégrer des effets à plusieurs phases dans les presets et mémoires.

Une vraie 3D est maintenant intégrée dans les vues, ainsi qu’un média serveur simplifié. On pourra aussi dessiner des symboles pour se retrouver plus facilement dans les presets.

La 3D
Des presets personnalisés

GDTF
Le GDTF est un nouveau concept de librairies universelles permettant d’échanger des informations nativement entre projecteurs, consoles et visualiseurs 3D. La gestion des projecteurs et leurs patchs sont non seulement détaillés à l’extrême, mais identiques et partageables nativement avec les fabricants d’automatiques (comme Robe) et les développeurs de logiciels de LAO comme VectorWorks / Spotlight. Vous découvrirez plus d’informations dans notre prochain article consacré au GDTF.

Hardware
Les full-size et Light ont été développées pour répondre aux demandes des shows les plus exigeants. Les versions « Control-Room » libèrent la vision de l’opérateur en supprimant les écrans tactiles haute résolution. Mais toute la connectique est prévue pour l’ajout de moniteurs tactiles déportés, configuration rencontrée souvent dans les théâtres et les opéras où la place en régie est comptée.

Les Compact XT et Standard répondent à une vraie demande des loueurs et des éclairagistes itinérants d’avoir la puissance d’une vraie console très facilement transportable. Enfin la OnPC a été remaniée et offre maintenant dix vrais faders motorisés et les cinq nouveaux encodeurs doubles. Tous les faders sont motorisés, y compris pour la GrandMA3 onPC, mais seules les versions full-size et Light possèdent les nouveaux guides couleurs paramétrables par l’utilisateur.
Pour toute la gamme, les châssis sont allégés, renforcés et enfin facilement transportables avec un système de double charnière à friction pour rabattre complètement les écrans.

Réseau
Chaque console est capable de se connecter au Net pour effectuer les mises à jour, recevoir une maintenance à distance ou encore télécharger les dernières librairies. Toujours via le réseau, la Web-remote se configure maintenant à volonté pour s’adapter au travail de chacun.
Tout comme les consoles, le protocole MA-Net passe au niveau 3. Cela lui permet d’étendre les capacités de calculs jusqu’à 250 000 paramètres, avec l’ajout de processeurs externe disponibles en trois tailles (GrandMA3 Processing Unit XL, L et M).

La Web-remote

Les possesseurs de Mac seront ravis, puisque le soft se décline maintenant en version Apple.
Cette version pourra être utilisée en préprogrammation, en backup et au sein d’un réseau de GrandMA3, mais ne pourra pas être utilisée en stand-alone avec une GrandMA3 onPC. Enfin, pour faciliter la transition, le soft de la GrandMA 2 tournera nativement sur les GrandMA3 full-size et Light.

Plus d’infos sur :

Prolight + Sound 2018 : L-Acoustics améliore encore Soundvision et Network Manager

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L-Acoustics va dévoiler à Prolight + Sound des nouvelles fonctionnalités dans son écosystème logiciel Soundvision et LA Network Manager et va lancer son processeur et station de mesure P1 AVB.

Soundvision
Premier à avoir lancé un logiciel de simulation en 3D temps reel, L-Acoustics propose deux nouvelles fonctions simplifiant considérablement le design et la mise en oeuvre d’un système ligne source : Autosplay et Autofilter. Inutile de rappeler ici l’importance d’une prise d’angle correcte.
Désormais il est possible de confier cette tâche à la fonction Autosplay en renseignant le SPL souhaité dans la salle. Une fois obtenus les angles, Autofilter va appliquer les meilleurs réglages aux DSP des contrôleurs afin de garantir la couverture la plus régulière sur l’ensemble de l’audience ciblée.

Une vue des fonctions Autosplay et Autofilter, la façon la plus simple d’optimiser mécaniquement et électriquement son système, ici le déploiement L-ISA Focus pour Odesza au Santa Barbara Bowl.

LA Network Manager
LA Network Manager gagne aussi deux nouvelles fonctions : Autoalign et Autoclimate. La première calcule automatiquement les temps de délai et la polarité pour des éléments complémentaires au système principal comme les subs ou les fills.
Un fois en mode live, Autoclimate acquiert les informations d’humidité et de température de l’air grâce aux senseurs du processeur P1 AVB et permet ainsi une compensation très simple de la réponse du système en fonction des conditions atmosphériques. Bien que ces nouveaux outils offrent une solution optimisée au design et au calage d’un système, il est toujours possible de garder la main sur ces fonctions à tout moment.

Autoclimate tel qu’il apparaît dans LA Network Manager du même projet au Santa Barba.ra Bowl

« Depuis toujours L-Acoustics a mis à la disposition de ses utilisateurs une technologie et des outils de premier plan » nous explique le Responsable du développement du marché nord-américain Jeff Rocha. « Ces évolutions offrent désormais une double réponse complète aux utilisateurs de nos systèmes, une solution automatique synonyme de qualité de résultat tout en permettant une gestion totalement manuelle. » Les mises à jour de Soundvision et LA Network Manager seront disponibles courant 2018.

Ce nouvel écosystème va être en démonstration durant le Prolight + Sound à Francfort 2018 dans la Kontrast Room, Hall 3. Vous pourrez retrouver le stand L-Acoustics au Hall 3.1 C11.
Les démos alterneront durant les 4 jours de salon entre ces nouveaux outils et L-ISA suivant le calendrier copié ci-dessous. N’hésitez pas à réserver votre place par le biais de ce lien

Pour plus d’infos, visitez le site L-Acoustics

Le gratin du son anglais à Abbey Road avec Yamaha

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Yamaha a réuni à Abbey Road le gratin du son anglais autour de son système Rivage PM.

Le 14 mars de cette année, une soixantaine de mixeurs, designers et dirigeants de prestataires son ont été conviés par Yamaha UK pour une journée de découverte et prise en main de la gamme Rivage PM dans le studio 2 du fameux complexe d’Abbey Road.

Rien de tel que de vrais musiciens pour écouter une console

Connu même par le grand public pour l’enregistrement des album légendaires des Beatles avec Sir George Martin, le Studio 2 d’Abbey Road a hébergé le Whos’ Who de l’industrie du rock et de la pop, sans oublier d’innombrables enregistrements de bandes originales de films et de morceaux classiques. C’est donc dans ces lieux chargés d’histoire de la musique que Yamaha a décidé de présenter l’ensemble de sa gamme de mixage numérique.

« Nous avons pensé que ce lieu très symbolique et acoustiquement irréprochable était parfait pour y accueillir dans les meilleures conditions tout ce que l’Angleterre compte de personnalités de l’audio pro » nous dit le Responsable de ventes pour le Royaume Uni de Yamaha Commercial Audio Alex Warren, épaulé pour cet événement par Chris Irvine. Après avoir accueilli l’ensemble des participants, Chris a laissé la parole à Mirek Stiles, un des cadres d’Abbey Road pour en savoir plus sur ces studios à la renommée mondiale.

C’est ensuite Rick Pope qui a ouvert les débats sur sa PM10, au travers d’un système M10 Nexo et des wedges 45N12, pour quelques titres joués en live par les musiciens de Jamiroquai, Derrick McKenzie à la batterie, Matt Johnson aux claviers, Paul Turner à la basse et Hazel Fernandez au chant.

Rick Pope aux manettes, Nexo à la face et aux retours.

Après ces quelques minutes de musique, Rick avec la complicité d’Andy Cooper, Manager et Ingé application Yamaha Pro, a répondu aux nombreuses questions des techniciens présents.

A gauche Andy Cooper et à droite Rick Pope en plein Q&A

Rappelons que Rick Pope a passé la plus grande partie de l’année 2017 en tournée avec Jamiroquai sur une PM10. Une des questions les plus récurrentes a été – combien de fois la console a planté – et sa réponse : « Jamais ».

Une fois épuisées les questions, les trois consoles déployées, deux PM10 et une PM7 toute neuve fournie par Subfrantic Production Services, ont été laissées dans les mains des participants avec l’aide de Tim Bamber, Christoph Haertwig, Hans Metger, Tom Rundle et Reece Stead de Yamaha pour mieux les découvrir.

L’après-midi a été ponctué par quelques autres titres en live et une nouvelle session de prise en main jusqu’à 18h. Les jours qui ont suivi cette journée de découverte de la gamme Rivage PM, Yamaha UK a reçu des témoignages ne laissant aucun doute quant à sa réussite. On vous en poste quelques exemples :

« C’est très chouette d’avoir pu découvrir et essayer vos derniers produits lors de cette journée, cela a été très utile et sympa pour tous les participants. » Paul ‘Pab’ Boothroyd (FoH AC/DC, Paul McCartney)

« Une façon très intelligente de présenter votre système de mixage live, tellement plus vivant et intéressant que les habituels et tristes PPS. Bien joué Yamaha ! » Chris Wibberley (FoH – Imagination, Monitors – Eric Clapton, Ray Davies)
« D’abord merci pour cette journée à Abbey Road. La Rivage PM10 est belle et sonne bien, le workflow est logique et la M6000 t.c. émulée permet d’espérer de ne plus avoir besoin de se trimbaler la version en rack ! » Tom New (FoH Queen)

Le studio 2 bien studieux…

« Yamaha a tout organisé dans les règles de l’art. Abbey Road, des musiciens de Jamiroquai pour nous donner du son, Rick Pope pour le mixer sur PM10, une session de questions et réponses avec ce dernier en compagnie de tout le staff de Yamaha…C’est comme ça qu’il faut s’y prendre ! » Mike Lowe (Directeurr, Britannia Row Productions)
« Je pense que le système Rivage PM a un très gros potentiel et va être mon premier choix lors de futurs designs. Non seulement on retrouve la puissance et la fiabilité propres à la marque, mais il offre désormais assez de bus de sortie pour m’éviter de partir à la chasse de la DME en cas de grandes productions multivoies ! » Nick Sagar (Sound Designer, Tree of Codes, Peter Pan)

« Cette journée technique a été un succès pour d’innombrables raisons, l’orchestre de qualité, la possibilité de retrouver des collègues et échanger avec eux et surtout mieux connaître les produits grâce à l’expérience de ceux qui les pratiquent au quotidien. Et puis pizza et bière, ça marche à tous les coups ! » Andy Simmons (Directeur des ventes, Orbital Sound).
« J’ai particulièrement apprécié ce workshop Rivage à Abbey Road. J’ai pu essayer une belle console avec des fonctions très intéressantes. J’ai toujours aimé Yamaha dont les tables ne m’ont jamais planté ! Yamaha est revenu sur le devant de la scène avec les CL et maintenant les Rivage PM dont il est évident que j’aimerais me servir en concert au plus vite ! » Nikoma Bell (Monitors, Paul Weller)

A l’arrière de la scène improvisée, le drive et les amplis Nexo

« Nous sommes très reconnaissants à tous les participants pour la réussite de ce workshop » ajoute Alex Warren. « Rick Pope, les musiciens, le staff d’Abbey Road, les équipes de Subfrantic Productions, Yamaha et Nexo, ont tous travaillé dur pour que cette journée ait lieu dans de très bonnes conditions, je suis donc enchanté de recevoir tous ces témoignages positifs. »

D’autres informations sur le site Yamaha

Nouveautés ISE Adam Hall LD Systems CURV500 TS et Cameo ZENIT W600

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Gabriel Medrano nous présente le CURV500 TS, évolution du CURV500 avec les satellites doubles D SAT et le nouveau sub doté d’un 15 » en bass reflex.

Sous ses marques LD Systems (audio) et Cameo (lumière) le groupe Adam Hall a présenté lors de l’ISE deux nouveautés intéressantes, le système mini line array CURV500 TS et le projecteur wash ZENIT W600, ainsi qu’une large gamme d’accessoires et de finitions couleur (RAL) pour l’installation.

Le système de diffusion compact CURV500 TS vient compléter le CURV500 (voir ici le banc d’essai SLU) dans la gamme LD Systems.
Il s’agit d’une version mini line array à courbure fixe un peu plus puissante avec un sub 15″ bass reflex (au lieu d’un 10″) dans une déclinaison plus orientée touring mais dont les éléments (les satellites) peuvent également satisfaire les besoins de l’installation grâce au support mural CURV 500 WMBL et à l’amplificateur classe D 4 canaux dans 1U CURV500 iAMP.

Pour l’installation, les satellites CURV500 peuvent être montés en accroche avec le support mural CURV 500 WMBL. Dans ce cas, on fait appel à l’amplification CURV 500 iAMP (4 canaux classe D).

Ce dernier peut alimenter jusqu’à 6 satellites CURV500 (ou 2 CURV500 SAT+ 2 CURV500 D SAT) par canal ou un caisson de grave CURV500 ISUB (installation).

Le sub TS (15 » en bass reflex) intègre l’ensemble de l’amplification et du traitement de signal. Le Bluetooth a disparu sur cette version mais six presets sont directement accessibles en fonction du nombre de satellites utilisés.

Hormis le sub en 15″ Bass Reflex qui embarque toute l’électronique (amplis classe D 700 Wrms LF + 300 Wrms HF plus DSP), la nouveauté du système TS tient dans les nouveaux satellites CURV500 D SAT Duplex qui intègrent les éléments de deux satellites CURV500 « single », soit deux transducteurs médium 4″ et six tweeters à dôme de 1″ selon l’arrangement « WaveAheadR » de la marque, dans une enceinte en aluminium injecté à courbure constante d’impédance 8 ohms (16 ohms pour les simples). L’interconnexion des satellites reste identique et nécessite l’adapteur SmartLink en tête (installation) ou en base de ligne (touring avec le mât).

La gamme CURV500 de LD Systems se décline maintenant en couleur pour l’installation.

L’ensemble complet comprend deux satellites simples et deux « doubles » mais il est possible de réaliser différentes combinaisons selon la répartition de l’audience et l’ouverture verticale souhaitée (ainsi que le SPL max) pour une impédance résultante minimum de 2,66 ohms compatible avec le module d’amplification classe D dédié.
Selon le nombre de satellites de la ligne constituée, différents presets (1 à 6) sont accessibles sur le sub, sachant qu’un satellite double compte pour deux simples.

Quelques caractéristiques (système complet) :

  • Puissance RMS totale : 1000 W (700 W LF + 300 W HF)
  • SPL max continu : 125 dB (131 dB SPL crête)
  • Réponse en fréquence : 40 Hz à 20 kHz
  • Dispersion : 110° H x 34° V (10° V pour un satellite simple et 7° V pour un double D Sat)
  • Protections : Limiteur multibande (DSP), sur-intensité, surcharge thermique et courts-circuits
  • Masse totale : 48,2 kg (sub 35,5 kg, Sat simple 1,7 kg et Sat double 3,3kg)
  • Mât : Gravity de 2,2 m réglable entre caisson et Satellites
  • Alimentation : A découpage 100V- 240V AC (50-60 Hz).

En cliquant sur l’image ci-dessous, accès aux téléchargements de deux vidéos des offres installations de Adam Hall

L’autre nouveauté marquante de ce début d’année dans le groupe Adam Hall, cette fois en lumière sous sa marque Cameo, c’est le projecteur wash ZENIT W600 qui est exploitable en extérieur (IP65).

Le projecteur couleur wash Zenit W600 pour l’extérieur (IP65). Une version blanc 5600 K sera présentée à PL+S.
Cameo iDMX app

Le Zenith W600 comporte 40  leds 15 W RGBW Cree couplées à des collimateurs de 25° en natif qui assurent un mixage de couleurs uniforme en résolution 16 bits.
L’astucieux procédé de fixation magnétique SnapMag® de Cameo Light permet de remplacer les diffuseurs et cadres pour filtre des deux modèles très facilement en quelques secondes pour obtenir notamment différents angles de dispersion (45° et même 100°) et formes (ellipses 60° x 10°).

Outre les connexions de contrôle traditionnelles DMX et RDM, ces projecteurs disposent d’un module W-DMX™ de 2,4 GHz intégré pour l’envoi et la réception sans fil de commandes DMX. Une application générique de contrôle pour smartphone est d’ailleurs proposée par Cameo.

Et d’autres informations sur le site Adam hall

 

Inauguration des nouveaux locaux d’Ayrton

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Fabricant français de projecteur à leds, Ayrton a célébré comme un air de changement début mars, avec de nouveaux locaux et une gamme de produits en pleine expansion.

Le nouveau siège d’Ayrton à Villebon-sur-Yvette

Une journée de meeting des distributeurs a précédé l’inauguration officielle, qui a eu lieu le jeudi 8 mars 2018. Plus de 200 invités, concepteurs lumière, distributeurs, fournisseurs, prestataires, ont participé à l’inauguration avec visite des nouveaux locaux, cocktail dînatoire (divin) et une présentation en avant-première du show lumière conçu par Stéphane Migné qui sera dévoilé le mois prochain au Prolight+Sound.


Ayrton’s Grand Opening Celebration from Ayrton on Vimeo.

Le roi de l’innovation en matière d’éclairage à leds a donc quitté le Parc de l’Evénement pour installer son siège social au sud-ouest de Paris, à Villebon-sur-Yvette dans de nouveaux locaux indépendants de 1 350 m2.

Nous sommes accueillis par Chris Ferrante le Président d’Ayrton dans un hall très fonctionnel et habillé des photos des shows d’artistes de renommée mondiales, conçus par les plus célèbres éclairagistes de la planète inspirés par les MagicPanel, MagicBlade, MagicDot, Intellipix et autres OVNI.
Ils ont tracé la route d’Ayrton vers le succès ces 10 dernières années.
Chris nous fait visiter avec un enthousiasme communicatif les espaces de bureaux, très spacieux, tout comme les salles de réunion et l’entrepôt. Ayrton dispose aussi d’un laboratoire de test et développement et d’un espace SAV déjà au boulot malgré les bulles et les petits fours.

Ayrton fête ses nouveaux bureaux avec un dîner cocktail dans le hall

Mais le clou de ces locaux c’est le showroom de 220 m2, une vraie petite salle de spectacles avec scène et gradins où toute la gamme sera en démonstration permanente pour les distributeurs et les clients.
Nous y retrouvons l’équipe d’Axente qui distribue Ayrton en France autour de Jérôme Brehard et tout le gratin des prestataires et concepteurs lumières de l’hexagone : Léon, Stéphane, Xavier et Christian, Nicolas, Mikaël… venus trinquer à la santé et la réussite d’Ayrton avec Yvan Péard, Chris Ferrante et toute l’équipe déjà renforcée par 7 personnes depuis 2017.

Ayrton a choisi la cérémonie d’inauguration pour lancer officiellement Mistral TC. Il s’intègre à la nouvelle ligne de projecteurs spot et wash à leds d’Ayrton initiée par le Merak et le Ghibli, une nouvelle étape dans le développement de la société. Mistral TC est un spot à source LED blanche de 300 W riche en fonctionnalités et ultra-compact : il a le même format que le petit wash Merak.

Mistral TC utilise un tout nouveau module leds blanc, calibré à 7000K, avec un IRC supérieur à 90 et des scores TM30* extrêmement élevés, un flux annoncé de plus de 14 000 lumens et un zoom de 7° à 53° avec une homogénéité parfaite à tous les angles.
(*TM30 est un indice de rendu des couleurs développé par l’IES (Illuminating Engineering Society of North America), réputé plus adapté aux sources à LED.)
Le Mistral TC offre un mélange de couleurs CMY, un CTO variable et une roue de couleurs à six positions. La section des effets comprend sept gobos rotatifs indexables et neuf gobos fixes, une roue d’effets d’animation graphique, un iris à 15 lames, un prisme rotatif indexable à cinq facettes et un frost doux.
La chaleur est dissipée par le système de refroidissement à caloduc original d’Ayrton, avec un mode de ventilation silencieux pour les applications de studio et de théâtre. Puissant, rapide, précis, polyvalent et ergonomique, le Mistral TC revendique des performances sans aucun équivalent en termes de taille, de poids, de luminosité (14 000 lm) et de fonctionnalités sur le marché.

Le nom du Mistral TC suit la tendance de la nouvelle gamme de luminaires d’Ayrton a porter des noms de vent. Si Merak et Ghibli sont des noms de vents du désert nord-africain et de voitures de course hyper performantes, Mistral est un vent froid qui souffle en vallée du Rhône. « Ce n’est pas un hasard si l’on a baptisé ainsi les nouveaux appareils », a déclaré Michael Althaus, directeur des ventes mondiales.

« Les vents du changement soufflent sur Ayrton alors même que nous continuons à montrer la voie en matière de performance et de qualité avec nos projecteurs automatiques à leds. » « La réputation d’Ayrton s’est faite sur les concepts originaux d’Yvan Péard, le designer et fondateur d’Ayrton. Ils ont associé une réelle innovation et la meilleure qualité de fabrication lorsque les gammes de solutions créatives Magic™, Dream™ et IntelliPix™ sont sorties.
Ayrton s’est toujours enorgueilli de sa capacité à dominer le marché avec des produits innovants. Aujourd’hui, le génie d’Yvan se tourne vers une gamme inégalée de projecteurs spot et wash motorisés à leds sans compromis et se concentre sur la qualité et l’innovation sous les capots. Cette combinaison s’intègre magnifiquement dans les spots Ghibli et Mistral »

Glyn O’Donoghue, directeur général d’Ambersphere Solutions Ltd, le distributeur exclusif d’Ayrton au Royaume-Uni explique : « Le showroom est un cadre idéal pour faire la démonstration des appareils aux clients ». « Il y a plus de 200 projecteurs dans la plate-forme, et tous les produits Ayrton y sont présents. Ce sera un outil de grande valeur. Nous pourrons y amener nos clients, leur faire visiter le siège à Paris, leur montrer les produits dans un cadre « réel » et passer avec eux du temps de qualité. »

Erik Guertin, directeur des ventes internationales de Theatrixx Technologies, le distributeur canadien d’Ayrton, a été tout aussi impressionné : « Le spectacle de lumière d’Ayrton au Prolight + Sound est toujours quelque chose qu’il ne faut pas manquer. Le niveau de la programmation et la manière dont elle illustre ce que les projecteurs Ayrton sont capables de faire sont sans égal. Avec une installation du même gabarit accessible tout au long de l’année dans un showroom permanent, on n’a plus besoin d’attendre le prochain grand salon pour voir ou montrer les produits en action. C’est un outil fantastique. »

La nouvelle gamme d’Ayrton apporte des améliorations du rendement optique, un excellent rendu des couleurs, une grande polyvalence et un nouveau concept de compacité qui pousse la miniaturisation à ses limites. Les lignes industrielles élégantes tirent pleinement parti des dernières technologies et offrent une qualité de fabrication supérieure. Le résultat est une gamme d’outils d’éclairage professionnels très compétitifs qui complètent et dépassent les projecteurs de ces 15 dernières années.
« L’objectif d’Ayrton a changé, mais l’intégrité, la créativité et l’ingéniosité restent les mêmes », commente Chris Ferrante, le Président d’Ayrton. « C’était une bonne chose de fêter cela avec nos partenaires, nos distributeurs et nos clients lors de l’inauguration, et de mesurer leur enthousiasme à nous accompagner sur cette nouvelle route alors qu’Ayrton continue de montrer la voie dans la conception des luminaires à leds. »

Nouvelles coordonnées d’Ayrton – 2 Rue Vitruve – 91140 Villebon-sur-Yvette – France
Tel : +33 (0) 1 83 75 12 00 – Fax : +33 (0) 1 85 74 59 59

Elation reprend les pupitres lumière M-Series de Martin

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Elation Professional annonce l’acquisition de la gamme M-Series de pupitres lumière Harman Professional Denmark ApS (anciennement Martin Professional ApS). Cette acquisition basée sur les actifs est prévue pour être bouclée avant la fin du premier trimestre 2018.

Elle comprendra un contrat de licence limité dans le temps pour la distribution des produits actuels sous le nom « M-Series », ainsi que l’assistance technique et le SAV des pupitres Martin M-Series vendus précédemment. Elation a déjà mis en place le personnel compétant pour assurer la continuité du service et le développement de nouveaux produits. Cela permettra d’assurer une transition harmonieuse pour la clientèle des contrôleurs de la M-Series vendus par Harman Professional Solutions.

Toby Velazquez, président d’Elation Lighting Inc., déclare : « Nous sommes heureux de pouvoir fournir une gamme de pupitres lumière de niveau professionnel à notre clientèle dans le monde entier. En nous adjoignant la M-Series et son équipe de R & D, qui possède plus de 25 ans d’expérience dans le contrôle d’éclairage professionnel, nous sommes certains de pouvoir répondre aux demandes de pupitres puissants et ergonomiques.
Eric Loader, directeur mondial des ventes et du marketing chez Elation, a ajouté : « La gamme M-Series répond parfaitement aux besoins essentiels de nos clients et nous sommes ravis de la proposer. Les clients qui utilisent déjà ces produits tous les jours sont en attente de nouveautés et de produits qui s’appuieront sur le succès de cette gamme de pupitres. »

« Nous nous nous réjouissons que les utilisateurs de la série M puissent profiter du développement de nouvelles fonctionnalités tout en bénéficiant de la continuité du service d’Elation », a déclaré quant à lui David Glaubke, directeur des relations publiques chez Harman Professional Solutions.
« Chez Harman, nous avons choisi de nous concentrer sur le développement de nos principaux produits audio, d’éclairage, de vidéo et de contrôle AV. Pour l’entreprise, cela représente l’abandon de l’activité de contrôle lumière, mais cela signifie aussi un accroissement des investissements dans les projecteurs et la vidéo, où nous entrevoyons la possibilité de fournir plus d’innovations à nos clients.

D’autres informations sur le site Elation

Chauvet Maverick MK Pyxis, un Led beam/wash à effets volumétriques

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Marque américaine de matériel lumière, Chauvet est présent sur le marché DJ depuis bientôt 30 ans avec des produits remarqués comme sortant du lot pour leur fiabilité et leur robustesse. Depuis quelques années, Chauvet vise également le marché professionnel en proposant des projecteurs et des luminaires à leds bien conçus et destinés au monde du touring, de l’installation et de l’événementiel avec les gammes Maverick, Rogue et Ovation.

Cette tendance est clairement visible maintenant en France, depuis l’ouverture d’une filiale à proximité de Paris, animée par de nombreuses personnalités connues et reconnues dans le monde de la lumière pro depuis plus de 20 ans. Le dernier né, Maverick MK Pyxis est une petite machine originale et pleine de malice, proposant de générer une multitude d’effets impressifs et dynamiques, en reprenant certaines technologies de machines bien connues, mixées dans une réalisation compacte et versatile, destinée essentiellement à faire de l’effet volumétrique.

C’est quoi ce machin-là ?

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Il est plusieurs choses à la fois. Il est déjà un « beam » à leds, d’une puissance, quoique modeste, assez sympathique pour permettre de jolis effets, notamment utilisé en nombre. Il est aussi un wash équipé d’un zoom qui permet d’ouvrir de 7 à 45°. Il est également un projecteur à effets à secteurs multiples, qui peut prendre l’apparence d’un beam ou d’un wash, ou mélanger les deux (oui Madame), laissant à l’éclairagiste différentes possibilités.
Si on ajoute à ça qu’il s’agit d’une machine de moins de 15 kg, de taille très compacte (donc très facile à placer en grand nombre), et pourvue d’une motorisation continue sur les deux axes pan et tilt jusqu’à des vitesses très élevées, il n’est pas difficile d’imaginer qu’elle trouvera sa place pour des effets visuels spectaculaires et dynamiques. Mais pas que d’ailleurs…
Le projecteur s’articule techniquement autour de deux sources : une située au centre, un faisceau beam très serré, et un ensemble de 9 lentilles disposées en anneau autour du système central. Malgré son aspect “petite machine” le Pyxis est en réalité un projecteur assez complexe qui ne manque pas de ressources. Il peut être géré de façon simple en DMX, mais peut aussi s’intégrer dans un dispositif vidéo plus complexe qui va commander ses sources en pixel-mapping.

Optique et sources

La source du centre, est une led RGBW de 60 W couplée à un énorme collimateur de 130 mm de diamètre qui assure un faisceau fixe de 3°, un joli bâton beam très efficace. Les 9 sources de l’anneau extérieur, RGBW également, d’une puissance de 15 W, envoient leur flux chacune via à un guide de lumière à une optique rectangulaire de l’anneau. Cette couronne est motorisée pour assurer le zoom et permettre au faisceau de s’ouvrir ou de se refermer.

Le Collimateur de l’effet beam central.
Vue générale de l’engin

Et on en fait quoi de cette lumière ?

Comme nous l’avons dit plus haut, il faut voir dans cette machine plusieurs types d’effets possibles :

  • Le Beam (le centre)
  • Le wash (l’anneau)
  • L’effet de couronne dont les sources sont gérées individuellement
  • La combinaison des 3

Si le beam n’a pas la luminosité ultra-intense de certaines machines aiguisées à lampe à décharge capables d’anéantir le flux de n’importe quel spot de haut vol, il produit des effets tout de même bien pêchus et qui auront l’avantage de préserver un équilibre de lumière.
Ce faisceau beam est très sympa, dense et légèrement flou sur les bords, et sans être un exemple de régularité à différents niveaux, il fait bien son travail pour de l’effet volumétrique. Il sera très apprécié dès qu’une jolie quantité de ces petites bébêtes permettront de créer des « ballets » de faisceaux.

le Pyxis en mode beam « full color ».
Vue de la projection du beam.

L’effet « wash » assure de jolis nappages amples et colorés qui savent prendre place autour de ce beam, soit pour le seconder en créant un deuxième plan de lumière, soit en alternant l’un et l’autre de manière à créer un effet dynamique. Utilisé seul, c’est un joli wash très propre qui a simplement la particularité d’avoir une source creuse en son centre. Si on considère que l’effet « wash » prend réellement cet aspect quand on commence à ouvrir le zoom, on peut dire que le « trou noir » créé par l’absence de source au centre ne se fait sentir que sur un bon mètre cinquante. Passée cette distance, il s’agit d’un faisceau étale aux bords diffus identique à celui de n’importe quel projecteur wash.

L’anneau pour différentes ouvertures de zoom.

Lorsque les faisceaux de l’anneau sont concentrés (zoom fermé), le Pyxis produit un autre effet, assez proche du beam, mais d’aspect « creux » (toujours cet effet de « couronne »), et permettant de diffuser un cylindre de lumière.

L’anneau pour différentes teintes

On en arrive à l’effet « par secteurs » qui prend forme en contrôlant indépendamment les leds de l’anneau extérieur suivant les différents modes de fonctionnement de l’appareil.

Comment gérer ces effets ?

L’utilisation en mode « basic » est loin de cantonner l’engin à une « sous-exploitation ». Ce mode est simple et logique. Il est très facile en quelques instants de maîtriser les nombreux effets qu’il propose. Pas de méthode de fonctionnement tordue ou « d’astuce cachée ». Vous pouvez partir en presta avec une librairie sous le coude. Vous vous amuserez comme un gosse sans de prise de tête. Les autres modes permettent juste d’aller plus loin dans la gestion des leds, notamment avec la possibilité d’externaliser le mapping. Le projecteur devient alors une surface d’émission pilotable.

Effets colorés et combinaisons entre anneau et centre.

On peut utiliser le projecteur en « single-mode » comme une machine unique sous 4 modes : « Basic » (26 canaux), « Standard » (66 canaux) « Advanced » (113 canaux) et « Tour » (131 canaux). Chauvet propose aussi un « dual-mode » pour contrôler les fonctions basiques (dimmer, pan, tilt, etc.) avec un pupitre et déléguer la gestion des sources à un autre poste, soit un média serveur, soit une autre gestion DMX, soit directement Arkaos via Kling-net. Bref, vous pouvez être deux à piloter la machine.

Le mode basic

Le mode basic sur 26 canaux va nous permettre de décrire toutes les fonctions du Pyxis. Outre les habituels pan, tilt, cette machine se comporte comme « plusieurs en une ». Elle bénéficie de deux (en fait trois, virtuellement) couches de contrôle d’effets : 3 dimmers, 3 gestions de couleurs, 2 shutters. On peut gérer de façon indépendante le dimmer du centre, le dimmer de l’anneau, mais aussi un « background » qui permet de mélanger deux couches d’effets sur cet anneau lorsqu’on utilise le générateur d’effets interne de la machine.

Différents effets avec zoom et couleur

Ce générateur d’effets va donner vie à une collection d’animations des pixels, allant des chasers sur toute la circonférence, des demi-circonférences animées, en passant par des points qui clignotent de façon aléatoire. Il se gère sur 4 canaux (appelés « gobo » et « led macro » (program / speed / delay). En gros, vous sélectionnez le mode de fonctionnement avec le canal « gobo » et ensuite, avec les trois autres canaux, vous pilotez le choix du programme de macro, sa vitesse, et son « delay » qui est un dosage de l’effet et d’une couleur d’arrière-plan que vous pouvez choisir. Et zou, avec les multiples combinaisons de couleurs, de faisceaux et de mouvements il y a vraiment de quoi faire.

Gestion des couleurs

Si les couleurs de l’anneau sont très homogènes, que le faisceau soit serré ou large, on remarque que pour le faisceau « beam » central, les couleurs ont un peu de mal à se mélanger. Pour les teintes comme le jaune, l’orangé ou les roses, le faisceau est clairement bicolore par endroits. Sans être un réel souci sur une machine destinée à faire de l’effet, il faut le savoir et faire avec. C’est le prix à payer pour une source led RGBW puissante qui diffuse dans une optique de 3°.

Le mode beam avec différentes couleurs

On peut juste regretter qu’en mode « Basic », la gestion de couleur du beam se fasse en trichromie, et la gestion des deux couches de couleurs de l’anneau, « wash et effet », se fasse sur des canaux de macro qui donnent essentiellement des teintes saturées. L’inverse aurait été bien plus judicieux à mon sens.

Lumièrement parlant

Le dimmer est un exemple de régularité. 4 courbes sont sélectionnables depuis le menu. Le mode « Square » est finalement le plus lisse, depuis le début jusqu’à la fin de la course. En termes de luminosité, on a affaire une petite machine dont l’optique est bien conçue.
L’effet wash est surprenant et très joli, les couleurs sont saturées et franches, son zoom la rend vraiment très malléable et permet d’envisager des effets visuels inhabituels. C’est une machine qui va trouver un sens particulier lorsqu’elle sera utilisée en nombre, dans un design exploitant ses capacités d’effets pour faire de l’animation face au public.

Pan – Tilt

Pyxis a bien des attraits dont une motorisation très intéressante. Le pan et le tilt sont extrêmement vifs et permettent de réaliser des effets très dynamiques, des changements rapides avec très peu d’inertie. Ils sont également linéaires et limpides sur des déplacements lents. Grâce à un système de collecteurs, la tête peut tourner en continu à l’infini en pan et en tilt jusqu’à des vitesses très élevées. Ne manquez pas de jeter un coup d’œil à la vidéo montrant les différentes rotations. C’est parlant !

Mesures

Le derating

Commençons par le derating de la source centrale. Ses leds RGBW poussées à pleine puissance, il ne dépasse pas 1 % avant la stabilisation du flux, ce qui est vraiment excellent. Plus fort encore, quand nous passons à la mesure de la couronne wash, le derating est nul, aucune atténuation en cours de chauffe, ce qui est rarissime. La gestion thermique des composants est vraiment très bien étudiée.

Flux de la source centrale

L’éclairement au centre atteint 16250 lux ce qui est exceptionnel pour une source de 60 W. Le flux frôle 1000 lumens et nous mesurons un angle de 2,81° à I/2, là où se concentre le maximum d’énergie lumineuse, et 4,7° à I/10.

Flux de la couronne en wash, faisceau 20°

Lorsque l’on ouvre la couronne wash à notre angle de référence 20°, on obtient au centre 960 lux pour un flux total de 1165 lumens. La courbe de luminosité est bien régulière.

Flux de la couronne en wash, faisceau Large

Lorsqu’on ouvre le faisceau au maximum, le flux s’élève à 1610 lm, suffisant pour créer une ambiance colorée à proximité d’un décor ou d’un musicien avec un angle max de 44,8° et un éclairement au centre à 5 m de 267 lux. La courbe d’intensité lumineuse est là encore bien régulière.

Construction

La machine démontée

Le Pyxis est bien construit, sa taille est modeste mais trapue, il est facile à manipuler grâce à ses larges poignées et un blocage du pan et du tilt permet d’immobiliser la tête.

Les capots se retirent facilement, quelques vis suffisent à dévoiler le mécanisme interne de la tête. Accéder à la platine portant les sources est une opération qui nécessite un peu de temps, car il faudra retirer toute la partie optique montée devant, y compris les vis sans fin de la motorisation du zoom.

On peut ainsi accéder aux leds Osram intégrées sur une seule platine électronique qui régule leur alimentation et leur fonctionnement. Cette carte est en contact avec le système de refroidissement constitué d’un réseau de radiateurs et de deux ventilateurs.
On peut d’ailleurs noter à l’examen du derating quasi nul, et de la température du capot qui ne dépasse pas 20°, et que ce système fonctionne parfaitement.

Le zoom et les guides de lumière des leds de l’anneau.
La platine électronique et les sources led Osram de forte puissance.

Le socle comporte classiquement l’alimentation et la carte de gestion du menu. L’une des faces reçoit l’embase secteur avec recopie (on peut relier une petite douzaine de Pyxis sur une ligne de 16 ampères vu qu’il consomme environ 250 W), l’entrée sortie DMX en XLR3 et 5 doublées et deux connecteurs RJ-45 pour le raccordement au réseau ArtNet, sACN et Kling-net.
Le Pyxis peut fonctionner directement en Wireless et il est équipé d’une petite antenne qui lui permet de réceptionner son signal depuis l’émetteur Chauvet. Le dessous de l’appareil montre 4 encoches pour venir y fixer les deux oméga qui se verrouillent avec un système rapide de type « camlock ».

Le panneau de connecteurs. On distingue l’antenne du récepteur ici sortie.

Les bras comportent d’un côté l’électronique d’asservissement de la tête, et de l’autre la mécanique du tilt, avec son moteur, sa courroie, avec un galet tendeur pour assurer la bonne tension de cette dernière sur les poulies.

Le bras ouvert avec l’électronique de gestion pan/tilt
le bras avec la motorisation du tilt.

Le Menu

Le fonctionnement est simple et logique. Le menu est accessible via l’écran tactile et par 6 boutons qui peuvent prendre le relais en cas de défaillance de l’écran. C’est une bonne idée car parfois, à force de tournées et de prestations, les écrans tactiles peuvent devenir capricieux. Le menu donne accès évidemment à toutes les fonctions de configuration dont le « single-mode » pour piloter la machine comme un seul projecteur, ou le « dual-mode » pour utiliser le pixel-mapping de façon indépendante. On donnera donc dans ce cas une adresse pour le « projecteur asservi » et une autre pour la « zone de pixels », deux protocoles entrant physiquement dans la machine dans ce cas.

Le menu display tactile, et avec les boutons (au cas où…)

Quelques autres fonctions parfois pratiques sont disponibles, comme la possibilité de paramétrer l’amplitude du pan et du tilt, pour aligner le Pyxis au débattement d’autres projecteurs ainsi qu’un réglage électronique des offset pour caler (ou décaler légèrement) les points « zéro » des pan et tilt.
La fonction de calibration « color balance » est très importante de nos jours pour accorder la colorimétrie d’un parc de machines lorsqu’au fil des utilisations il se produit des dérives. Elle peut donc s’effectuer via le menu, couleur par couleur, pour chaque groupe de leds.

Autres fonctions maintenant classiques sur pas mal de projecteurs, les « presets », permettent de mémoriser dans chaque machine, différents états de configuration globale de l’engin, et de les rappeler à volonté, en fonction de certaines préférences d’utilisateurs. Vous pouvez donc mémoriser d’un coup les modes, les calibrations, les niveaux de ventilation, etc.… Et tout rappeler lorsque vous utilisez le matériel derrière un autre utilisateur qui en aura changé à sa convenance certains réglages. Chose sympathique, sur le Pyxis, vous pouvez non seulement rappeler ces presets, mais vous pouvez aussi les synchroniser sur un ensemble de machine linkées. Un gain de temps précieux en prépa. Bref, le menu du Pyxis se révèle complet et bien pratique.

Conclusion

Chauvet nous fait découvrir un produit hybride et original dans une petite lyre compacte et pleine de ressources, qui devrait séduire les prestataires désirant s’équiper de machines à effets dans l’air du temps et sortant de l’ordinaire. Ce combiné sympathique a aussi probablement de beaux jours devant lui, utilisé en nombre dans les clubs branchés pour de belles installations laissant loin derrière le tout-venant habituel. Les designers de ce domaine devraient, à mon avis, ne pas passer à côté du Pyxis.

And more information on Chauvet website

Tableau général

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Les Happy Hours Robe le 28 mars dans le sud de Paris

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Le prochain rendez-vous Robe, réservé aux professionnels de la lumière est programmé le mercredi 28 mars 2018, à partir de 18h30 dans les locaux de LC Formation au sud de Paris.
En 2018, Robe passe au format trimestriel avec un événement qui viendra saluer chaque changement de saison. Et pour la 1ère édition qui marque le début du printemps, les Happy Hours migrent exceptionnellement à Wissous dans les locaux de LC Formation.

Pour cette reprise, Robe place le RoboSpot à l’honneur ! Vous pourrez découvrir et manipuler ce nouveau système qui transforme le BMFL en poursuite et que l’on retrouve déjà sur les tournées d’Indochine, Shaka Ponk et Vianney. Robe Lighting France a réservé pour cette occasion un groupe de musiciens sonorisé par CODA Audio (le partenaire de Robe pour les Happy Hours) et un stand de Hot-dogs pour régaler les invités.


Éclairagistes, prestataires, techniciens, régisseurs, scénographes, directeurs photo, patrons et employés sont donc conviés à s’inscrire sur Robe Happy Hours pour réserver leur place.

  • Date : Mercredi 28 mars à partir de 18h30 et jusqu’à pas d’heure
  • Lieu : LC Formation, 10 avenue Lavoisier 91320 Wissous
  • Inscriptions : Sur Robe Happy Hours

Nouveauté ISE, Work Pro Arion 21A et SL218 SA

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On a découvert la marque espagnole Work Pro lors de l’ISE 2018. Bons composants, joli look, qualité de fabrication et prix très sage malgré un assemblage en Espagne. Nous avons donc choisi de vous présenter leur dernière tête et sub amplifiés et tout juste dévoilés.
La découverte de ces nouveaux produits a lieu sur le très grand stand d’Equipson la maison mère valencienne de Work Pro en compagnie de Juan José Vila, le directeur du marketing.

Juan José Vila, directeur du markéting et donc intarissable sur ses produits.

SLU : Combien de temps vous a-t-il fallu pour mettre au point votre nouvelle gamme Arion ?

Juan José Vila : Deux ans et demi, quasi trois ans mais désormais nous sommes en mesure de livrer.

SLU : Vous nous détaillez les deux produits ?

Juan José Vila : Tête comme sub sont amplifiés. La 21A est une tête line-array avec un double 10’’ Faital Pro et un moteur 1,75’’ à dôme en polymère PM-4 Beyma. Cette tête pèse seulement 27 kilos.
Le sub est un classique 2 x 18’’ si ce n’est qu’il est équipé de transducteurs Eighteen Sound. C’est le premier système line array espagnol à être entièrement commandé et surveillé en réseau.

Uniquement prévus pour être posés, les subs amplifiés SL218 SA ne pèsent que 96 Kg pour un SPL Max de 138 dB et une bande passante atteignant 30 Hz à -10 dB.

On ne se sert pas du RS45 mais bien d’un protocole propriétaire, l’Open Sound Control. Il est très sûr et rapide et nous l’employons sur l’ensemble de nos produits, y compris les consoles.
Un soft de contrôle et de gestion est livré avec les boîtes. On peut contrôler les températures internes, l’écrêtage, choisir des presets de couplage, créer des groupes, piloter les compresseurs et les limiteurs, le délai et insérer jusqu’à 8 points d’EQ paramétriques par boîte.

Une capture écran montrant l’ensemble de valeurs visualisables
Une vue de l’égaliseur et de ses 8 points d’EQ paramétriques

La face arrière protégée par une bavette. Chaque prise d’entrée audio, réseau comme secteur dispose de sa sortie pour ponter facilement les éléments. L’afficheur que l’on devine à gauche permet de paramétrer le DSP sans besoin de déployer de réseau.

SLU : Quels modules d’ampli employez vous ?

Juan José Vila : Du Pascal Audio. A mon avis ce sont les meilleurs du marché.
Dans la 21A nous disposons d’une puissance totale de 1 000 W.

Dans le sub SL 218 SA, nous avons adopté le module le plus puissant du fabricant danois qui développe 4 000 W en crête.
En revanche nous produisons à partir d’un DSP Analog Devices, notre propre carte de processing.


12 têtes 21A. Pour compléter le bas et disposer du contour nécessaire, il faut ajouter 6 Subs SL 218 SA

SLU : Le filtrage de la tête est en FIR ?

Juan José Vila : Non, pas sur ce produit.

SLU : Pour la simulation ?

Juan José Vila : Nous livrons Ease Focus avec le système.

SLU : L’entrée audio n’est qu’analogique ?

Juan José Vila : Oui, même si nous avons la licence Dante et que nous commençons à sortir des produits à cette norme.

Pour la 21A nous avons fait le choix de l’analogique comme de filtres standard car nous connaissons bien les produits face auxquels nous allons nous battre et, par exemple, ajouter des capacités Dante, ou même une entrée AES nous aurait fait perdre en compétitivité.

Deux polaires horizontales de la 21A montant un comportement très honorable de 5 kHz à 16 kHz, même si les courbes ne sont pas tout à fait superposables.
La réponse en fréquence on ne peut plus droite d’une tête où il manque clairement deux octaves complètes. L’apport en subs sera donc indispensable.

SLU : Une idée du prix pour une configuration type ?

Juan José Vila : Bien sûr. Pour 6 têtes par côté, soit 12 x 21A et 3 subs par côté soit 6 x SL 218 SA, on est en dessous de 30 000€. Notre but c’est d’être le plus compétitif possible malgré le fait qu’il s’agisse de notre premier line array actif.

D’autres informations pour prendre contact sur le site Equipson, pour les produits sur Workpro products et chez le distributeur Easy Com Audio

Soundscape, l’immersion allemande de d&b

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“More art, Less noise”, “Democracy for Listeners”.
Pas besoin de vous faire un dessin. Depuis quelques années d&b a mis les gaz sur le son de demain, celui qui n’oublie personne et séduit tout le monde.

Officiellement lancé à l’ISE de cette année et reproposé à Francfort avec force ateliers et écoutes, Soundscape n’est autre que l’immersion vue par les ingénieurs de d&b, la réponse ultime après l’Array Processing de gâter un auditoire, et la plus belle façon de renouveler le principe de diffusion, de mixage, voire de composition, et accessoirement aussi de vendre des boîtes !

Marcus Baümler à gauche et Ralf Zuleeg à droite. Ils sont à Soundscape ce que Werner Bayer et Matthias Christner sont à la série SL. Et on se marre autant !

Nous avons eu le plaisir de découvrir Soundscape en compagnie de Ralf Zuleeg, qui l’a pensé et mis au point, et de Marcus Baümler, qui en est le chef produit et un très fin connaisseur de cette technologie qui a pris 5 ans à être mise sur pied. L’interview et l’écoute se sont déroulées à Backnang au siège de d&b où une salle spécifique de démo et de travail de développement a été créée.

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Rapidement et pour ceux qui n’auraient pas encore côtoyé cette technologie, l’immersif est une nouvelle façon, non seulement de diffuser une œuvre dans un espace ouvert ou clos, mais aussi de la penser et surtout de la mixer. Le terme mixer pourrait d’ailleurs être remplacé par -composer sa diffusion spatiale et dynamique-, cette « composition » pouvant être une partie intégrante de la création et pas un simple gadget de dernière seconde. Le mixage ne disparaît pas pour autant, il faut toujours une captation, une mise en forme des signaux et un équilibrage entre eux, mais la ressemblance s’arrête là. Mixer en immersif offre d’infinies possibilités que ni la mono, efficace et cohérente, ni la stéréo, plus généreuse mais interférente, ne peuvent même approcher.

Markus et Ralph dans le Hall 14 qui leur est entièrement dédié et où réside une configuration à 360° de Soundscape.

Travailler du son en immersif, signifie raccorder à nouveau visuellement un son avec un instrument, sans perdre ni SPL ni impact, et éventuellement le suivre dans ses déplacements sur scène et même en dehors. Pour ceci faire, l’idée consiste à déployer un certain nombre d’enceintes à la verticale du plateau, voire à étirer au-delà de ce dernier pour l’élargir, et à éventuellement compléter ce dispositif dit à 180°, par des outfills.
Mais on peut tout aussi bien ajouter un ensemble de petites enceintes ceinturant le public pour diffuser à 360° un signal recréant une acoustique de salle ou des effets simples, ou enfin choisir des enceintes plus puissantes pour y faire vivre une partie plus importante du show. Par exemple un musicien qui partirait avec sa guitare dans le public. Le système principal à la face est enfin complété par des rappels sur le nez de scène pour déboucher les premiers rangs et garder l’image à la bonne hauteur, et par un ensemble de subs venant compléter le rendu dans le bas du spectre.

L’immersion de Ralf

Cette intro étant faite, retrouvons Ralf, pour mieux comprendre sa vision du son et sa réponse au problème qui tarabuste les fabricants d’enceintes comme les ingés son depuis des lustres.

Ralf Zuleeg. Aussi brillant par sa façon de rendre accessible un concept que d’en faire du son, et du bon.

Ralf Zuleeg : La stéréo me pose problème depuis toujours et c’est au début des années 2000 que la puissance de calcul ayant fait des pas de géant, j’ai décidé de chercher une solution. Comme vers 2010 je travaillais dans une petite salle de spectacle de Stuttgart bien équipée où venaient des artistes parfois de renom, je me suis livré à des expériences en multi voies.
C’est aussi dans cette salle où j’ai compris que plus que le système, la limite était le technicien. Plus il était compétent et formé, plus il s’enfermait dans une configuration qu’il maitrisait et entendait depuis toujours, perdu qu’il était face à ma configuration multivoies. J’ai donc eu l’idée un soir de mettre derrière la console mon stagiaire, un garçon compétent et naturellement pas encore imprégné par le passé. Et ça a marché. Il a mis en pratique ses idées dans le système, profitant des possibilités offertes par ce dernier.
Ce soir-là, je n’ai jamais vu autant de personnes quitter la salle le pouce levé. Je suis donc reparti chez d&b convaincu, et on a bossé quelques années pour peaufiner, structurer et industrialiser tout ça. Mais cette idée appartient à tout le monde et j’ai le sentiment de participer à une croisade afin d’aller au-delà de la vieille stéréo. Le public paie des fortunes pour un résultat insuffisant et de toute façon, comme le dit le dicton de la profession, « cela n’a aucun sens de jouer plus fort, et si on jouait différemment » ? Je suis à peu près convaincu que dans 5 ans, on ne parlera plus de systèmes de diffusion d’ancienne génération.

Ralf nous montrant, VP à l’appui, ce que donne l’amoncellement de sources sonores dans un seul fil. « Monsieur j’ai la pique de votre contrebasse dans la tête ! » On appelle aussi couramment cela un mix mono. Admirez les 5 lignes de Y12, les Y-Sub au sol, les T10 posés dessus et enfin et non visibles, les Y10P sur les côtés.

La logique de Ralf est implacable, sa démonstration l’est tout autant. Il nous propose un quatuor voix, contrebasse, guitare acoustique et trombone très bien enregistré. Bien entendu il commence en mono via la ligne centrale de sa diffusion et des subs en mono. C’est cohérent, droit et propre, mais comme le précise Ralf, on met tout sur un fil unique ce qui conduit à des interférences dès que des sons à fréquences égales se retrouvent en opposition de phase. Dans un monde à une seule dimension, ces annulations sont irréversibles et conduisent le mixeur à jouer du fader pour mettre nettement en avant les sources importantes, une à la fois, afin de leur donner par exemple du poids lors d’un chorus.

Un graphique Ease démontrant la portion d’audience en mesure de bien percevoir l’effet stéréo dans une salle. En blanc. A part le mixeur et les spécialistes qui savent et se placent pile sur l’axe central…

Ralf nous propose alors le même quatuor en stéréo en jouant avec les lignes 1 et 5 en lieu et place de la seule 3. Ouf, ça respire et le son gagne en naturel. La théorie de la mono qui abîme fréquentiellement est évident, il y a moins d’accidents, mais la zone idéale où la voix se recompose en un point central virtuel est minuscule. Dur…
Arrive enfin la délivrance, le système est basculé en mode immersif, employant simultanément 5 lignes de 5 Y12 en accroche et un arc de 7 Y-Sub chacun surmonté d’une T10. Le résultat sur ce même quatuor est splendide de naturel.
Chacune des 4 sources sonores trouve naturellement sa place dans l’espace dans une image large, logique et offrant un sentiment de profondeur et de détail qui nous pousse à fermer les yeux pour mieux l’apprivoiser. On est proche du rendu tel qu’il devrait être à savoir que chaque élément du quatuor est localisable sur scène et le son semble provenir de lui ou de son ampli. Encore plus fort, on a beau se déplacer du lointain vers le champ proche et de cour à jardin, la localisation de chaque source ne bouge pas. Les Y et les T collaborent en timbre (remarquable calage vue la différence d’âge entre les deux systèmes) mais surtout sont 100% contributifs.

L’audi à l’acoustique très soignée malgré une forme pas évidente et longiligne

C’est la première fois que j’entends des lip fills aussi utiles pour tirer l’image vers le bas, et en même temps complémentaires dans leur action. A 50 cm de la scène où à 20 mètres, la chanteuse est tout simplement au centre et à 2 mètres de haut. Collés à la scène, la sommation Y & T est une réalité qui évite que l’image sonore ne bascule dans les genoux avec les T placés assez bas.
Quand on s’éloigne dans l’axe, on ne perd pas les T au bénéfice des Y, l’image basculant en l’habituelle douche. L’image ne bouge pas. Quand on se déplace d’un côté à l’autre du plateau sans s’éloigner du nez de scène, la voix ne perd que très peu d’énergie et de précision sans jamais quitter le centre. L’effet de spatialisation et d’immersion est bluffant sans générer le moindre artefact ou accident temporel, filtre en peigne ou rotation de phase. Bien sûr le calage dans cette salle a été peaufiné à l’extrême, mais de toute évidence l’algorithme marche remarquablement bien.

DS100. Y’en a là-dedans..

La matrice DS100 ou plus prosaïquement le centre névralgique de Soundscape

Revenons à présent à un peu de technique. Soundscape repose sur un processeur, le DS100, qui est improprement appelé matrice. Certes il remplit aussi ce rôle, mais au-delà de brasser corriger, retarder et router des canaux audio rentrants et sortants en 64×64 au format Dante, il embarque une puissance considérable qui est exploitée pleinement avec les deux programmes optionnels ayant chacun une fonction précise, En-Scène et En-Space. Ces deux modules pilotent les fonctionnalités de la matrice en plus d’offrir des fonctions spécifiques qui peuvent s’additionner.

En-Scène

En-Scène sert à positionner des objets sonores virtuels où l’on veut, que ces derniers soient statiques ou en mouvement et qu’ils soient sur scène ou bien, en cas de fonctionnement en mode 360° et avec les enceintes nécessaires, partout dans la salle. En-Scène, et je reprends ici l’excellente définition qu’en fait Mathieu Delquignies en charge du support application et de la formation chez d&b France, est une sorte de panoramique vectoriel qui s’applique à toutes les enceintes constituant le système de diffusion.

En-Space

En-Space est un très, très puissant processeur capable de recréer par convolution en temps réel et sur les 64 sorties, une acoustique virtuelle et à la fois bien réelle puisque modélisée dans des salles de différentes tailles et couleurs. A cet effet ce module est livré avec 6 espaces acoustiques dans trois tailles différentes où la part belle est donnée aussi aux premières réflexions. Avec En-Space l’acoustique d’une salle de concert peut être reproduite très simplement dès lors que celle qui va l’accueillir a des caractéristiques nettement « inférieures » à celle émulée, par exemple son TR.

Comment marche En-Scene

Une configuration comportant un déploiement En-Scene à 360° et 4 Function groups ou groupes de fonction matérialisés par des couleurs.

Tout d’abord et suivant en cela la volonté du fabricant allemand de garder une suite logique dans l’exploitation de ses systèmes, Soundscape est intimement intégré à R1, le logiciel de télécommande de d&b, nous verrons après comment. Une fois créée la salle dans ArrayCalc en gardant l’option Soundscape et Audio Networking cochées, il faut définir les zones où les objets pourront être placés ou pourront se mouvoir, zones qui peuvent aller bien au-delà de la scène seule si vous optez pour un fonctionnement En-Scene à 360° et que vous ajoutez un ensemble d’enceintes en périphérie de la salle.

Bien entendu il est aussi possible de se limiter à une couverture plus traditionnelle en optant pour En-Scene à 180°. La définition de cette zone de station et mouvement des objets est importante puisqu’elle permettra de faire parler avec les coordonnées identiques à celles d’En-Scene, tout type d’application externe communiquant par OSC avec le DS100, on pense à un système de positionnement 3D en temps réel comme à un plug VST/AU dans une station de travail.

Le Functions groups ou groupes fonctionnels, sont des modes de fonctionnement, des sortes de rôles pré établis pour les ensembles de diffusion, qui disposent chacun d’un algorithme différent. Le graphique ci-dessous en montre 9 avec dans la case Mode leur fonction, et dans celle Remarques, la description de leur mode de fonctionnement.

Comme vous pouvez le voir, tous les cas de figure sont pris en compte avec, par exemple, deux types de subs. Le premier peut être défini comme étant le renfort de grave d’une ligne, localisable et est appelé Sub Group. Le second en revanche est un véritable sub en mono et est destiné à renforcer la dernière octave sans aucune localisation vu son placement et les fréquences en jeu. Il est appelé Sub Array.
Une fois effectué votre design, une estimation du SPL doit être effectuée individuellement pour chaque source sonore (individuelle ou ligne entière) afin d’en vérifier la pression max, ceci à cause de la nature même de Soundscape qui n’utilise qu’une partie des ressources disponibles. L’alignement du système doit aussi être effectué au travers de la matrice DS100 et pas en utilisant les ressources des amplis, ceci pour permettre d’exploiter pleinement le principe de spatialisation d’En-Space qui emploie à la fois l’amplitude et des délais, déduits entre la position de l’objet et celui de la source qui le diffuse.

Spatialisation

Cette spatialisation peut être choisie individuellement pour chaque objet : Off, Tight et Full.

    • En Off, n’est employée qu’une méthode de pondération de niveau, le délai étant celui réglé lors de l’alignement de la diffusion.
Une représentation de la façon dont marche l’algo OFF. Uniquement des variations de niveau.
    • En Tight, l’algorithme d’En-Space applique en plus de la pondération de niveau aussi un délai spécifique par objet mais minimisé, une solution idéale en présence de sources enregistrées et/ou électroniques et donc sans un positionnement spatial marqué sur scène.
Ici le délai est de la partie mais réduit.
  • En Full, la position par défaut, niveau et délai sont utilisés mais cette fois-ci le délai appliqué tient automatiquement compte du placement géographique de l’objet sur scène et applique par déduction un retard afin que la somme entre la source acoustique et celle amplifiée soit cohérente. Full offre donc une parfaite clarté puisque, où que l’on se trouve, la diffusion est en phase avec la source.
Niveau et délai où on tient compte de la distance entre la source et l’enceinte.

L’algorithme d’En-Scene prend en compte les effets psycho acoustiques et les effets des combinaisons acoustiques des sources pour calculer la fonction de transfert à appliquer à chaque sortie de la matrice DS100. Le maintien de la règle de précédence où la source entendue en premier permet la localisation, offre une localisation précise des objets, tandis que la distribution de l’énergie en fonction de la position permet de conserver un niveau de pression acoustique et une balance tonale uniforme.
Il est bien entendu indispensable que chaque enceinte ou groupes d’enceintes composant le « main » mais aussi le « frontfill » en jargon Soundscape, soit en mesure de couvrir très largement et très régulièrement l’ensemble de l’auditoire puisque le principe même d’immersion implique que les objets arrivent avec leur trajet, donc leur temps et leur niveau aux oreilles du public où qu’il se trouve et quelle que soit l’enceinte ou l’ensemble d’enceintes qui reproduisent cet objet.
Outre le choix de modèles ayant une dispersion très large et régulière, il en existe plusieurs dans le catalogue d&b, l’Array Processing peut être d’un grand secours en lissant et uniformisant la zone de couverture. Une dernière commande appelée Spread distribue le son d’un objet au-delà, d’un seul des 5 points d’émission du système principal. Cet élargissement ou diffusion en français des objets retire un peu de précision en termes de localisation mais apporte une fusion, par exemple, d’éléments comme les voix d’un chœur ou évite aux retours effets d’être trop facilement localisables.

Les Objets

Les objets sonores sont au nombre de 64, comme les entrées et les sorties de la matrice DS100, et peuvent librement prendre place, via un écran spécifique de R1 qui les commande, sur la Positioning view, une sorte de table de travail où l’on fixe sa spatialisation x-y.
Chaque objet peut donc être situé précisément à l’aplomb de son instrument ou groupe d’instruments à la fois sur le plan horizontal, comme sur celui vertical, vertical signifiant en profondeur, en avant près du nez de scène ou bien tout à l’arrière. Pour le moment Soundscape ne gère pas le plan Z qui correspond à la verticalité qui pourrait être, par exemple, un son qui tomberait du ciel, mais cette fonction est dans les tuyaux.

Le placement très aéré d’un orchestre de variété où même les différents fûts de la batterie sont individualisés. Le dernier clavier à gauche et le sax à droite sont écartés à fond les ballons.

Cette Positioning view peut être multipliée comme les snapshots d’une console afin, dans le cas d’un concert de variété, de pouvoir modifier la spatialisation en fonction des morceaux.
Et bien entendu les mouvements des objets peuvent être pilotés en OSC, y compris pour suivre de manière dynamique et inaudible en termes d’artefacts, le déplacement de la source visuelle du son.

A l’instant où l’on tape cet article, Soundscape est intégré dans QLab et les objets peuvent s’animer grâce à Stagetracker II et ce n’est vraisemblablement qu’un début.

En-Space

En-Space est l’autre moitié de Soundscape, celle qui en quelque sorte finit le boulot. Signalons tout de même que simuler les caractéristiques sonores une salle, nécessite que celle où l’on reproduit les caractéristiques stockées, soit plus mate et plus « courte » pour permettre de bien entendre cet effet d’enveloppement et de construction d’un rendu crédible. Six salles sont pour le moment modélisées, par couples moderne / classique. Deux petites de jauge 250 places avec des TR de moins de 2 sec. Deux moyennes de 600 places avec des TR de 2 sec, et enfin deux grandes de presque 2000 places assises avec des TR d’environ 2,5 sec.

Le palais de la culture et des congrès de Lucerne en Suisse avec sa réponse T40 moyenne et sur le graph du dessous, celle effectuée par chaque micro. Une salle ayant été modélisée par d&b et d’un rendu idéal pour un orgue avec une remontée idéale pour gonfler à l’hélium les gros tuyaux.

EnSpace utilise 144 réponses mesurées dans 64 positions qui correspondent peu ou prou à l’emplacement d’une configuration à 360°. Cela permet de reproduire au mieux les premières réflexions si importantes pour construire le ciment sonore qui, par exemple, unit le son des différentes composantes d’un orchestre classique.

Des salles avec des propriétés très précises et convenant particulièrement à l’obtention de belle ambiances très réalistes et naturelles. Lucerne seule se distingue par son TR généreux dans l’extrême grave.

Pour ça, En-Space peut générer jusqu’à 144 process simultanés de convolution en temps réel (le processeur DS100 ne demande que 1,6 msec) avec au bout, une répartition comme suit : 32 moteurs pour le main et les outfills, 18 moteurs pour les frontfills, 80 pour les surround et enfin 14 pour les ceiling.
Cette distribution de ressources est automatique de telle sorte à ce que chaque enceinte raccordée aux 64 sorties potentielles, reçoive ce qui correspond le mieux à sa place et à sa fonction.
Autant nous avons pu découvrir et apprécier En-Scene, En-Space n’a été proposé qu’assez brièvement, nous ne sommes donc pas en mesure de nous prononcer au-delà de cette présentation succincte, ceci étant dit, son potentiel est très vaste.

Rien ne vous empêche par exemple dans une salle où se produit un orchestre classique amplifié, d’insérer un orgue échantillonné ou un orgue transportable de petite taille, en lui donnant par la suite un gros volume et une spatialisation d’église. Bien entendu tous les concerts en plein air retrouveraient une salle virtuelle, je pense par exemple à un Violon sur le Sable même si le déploiement des compléments latéraux et arrière ne serait pas de tout repos vu la taille de la zone d’écoute.
Enfin il est imaginable de redonner leurs lettres de noblesse aux projections de concerts dans les salles de cinéma pour des retransmissions en direct d’opéras ou de concerts, mais cette fois en profitant de l’acoustique naturellement éteinte des salles obscures pour les transformer en salles de concert.

Plus qu’un long discours, un graphique qui dit tout sans trop dévoiler de secrets.

Conclusion

Il y a 25 ans le son a fait un pas de géant avec le DOSC qui a permis à quasiment toute une salle de disposer d’une pression et d‘un rendu spectralement équilibrés. Depuis… ne cherchez pas, il ne s’est pas passé grand-chose. Si on fait le parallèle avec les lumières, en 1992 les scans débarquaient en éclaireurs d’une armée qui aujourd’hui a envahi les scènes du monde entier.
C’est la fête aux motorisés, aux leds, aux gobos, aux couleurs. La vidéo est plus lumineuse et transparente que jamais, les ponts bougent dans tous les sens et les artifices explosent de mille paillettes. Il est temps que le son tire lui aussi son épingle du jeu et propose plus et mieux à un public qui va perdre cette année 3dBA et le boulet en dBC. Je pense qu’à Backnang comme à Marcoussis et bientôt partout ailleurs, le mot d’ordre est de parvenir à faire dire aux spectateurs : « j’ai été écouter un concert » en lieu et place de : « j’ai été voir un concert » et pour ça, l’immersif peut se révéler décisif.

Une répartition des objets pour un show à 360°. On a écouté, c’est bluffant.

Soundscape est un système qui marche. Des limitations techniques existent, 64 entrées c’est court et 48 kHz un peu désuet, mais cela semble plus être des verrous qui per définition finissent par sauter, que de vraies lacunes. L’interfaçage dans une console de mélange et l’élévation font défaut (et pourtant c’est prévu dans l’algorithme).
Il n’y a pas d’enceintes spécifiques à très large ouverture et les choix multiples et parfois complexes de ce système ouvert, ne vont pas dans le sens de la simplicité d’exploitation des produits de la marque.

Mais face à ces quelques restrictions, Soundscape brille par sa latence minime, la très grande puissance du DS100, un algorithme audio particulièrement abouti et discret, un mélange entre fills et système principal vraiment contributif, la qualité et la constance de la position des objets en tous points d’écoute et enfin la grande latitude de réglages facilitant l’obtention d’un résultat optimisé. N’oublions pas aussi la qualité de la série Y qui semble être le cheval de bataille de la marque allemande pour démarrer dans l’immersif et qui délivre un rendu en tout point excellent avec un aigu de toute beauté.

Marcus se moque de Ralf et la salle se marre : « tu nous jouerais pas une belle sérenade par hasard ;0) »

Vous aurez enfin remarqué que nous n’avons volontairement pas joué la carte de la comparaison entre Soundscape et L-ISA. La raison en est simple. Les deux systèmes marchent avec leurs différences et sont supportés par les deux plus grands fabricants d’enceintes pro, un gage de qualité et de sécurité dans le temps.
Il ne fait aucun doute que, malgré le respect et estime que se portent d&b et L-Acoustics, la guerre va faire rage, non pas pour imposer un standard unique, mais pour convaincre des productions, des artistes et des prestataires de franchir le pas de l’immersif avec leur marque. Il n’y aura donc pas de gagnant ou de perdant. Si l’immersif prend, ce sont tous les fabricants qui en sortiront gagnants et, in fine, tous les shows et tous les spectateurs. Il y a pire comme perspective.

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Prolight + Sound 2018 à Francfort du 10 au 13 Avril

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Prolight + Sound (du 10 au 13 avril 2018), salon international des technique du spectacle, de l’événementiel, des technologies de la communication de la production audiovisuelle en partenariat avec le Musikmesse (du 11 au 14 avril 2018) rassemblera les professionnels du monde entier.

Messe Frankfurt Exhibition GmbH / Jochen Günther

En 2017, ces deux évènement ont attiré près de 100 000 visiteurs venant de 144 pays au centre des expositions de la ville. Prolight + Sound en plus de renforcer son partenariat avec Musikmesse, mettra à l’honneur les technologies immersives via un panel de conférences et de démonstrations au sein du salon.

Messe Frankfurt Exhibition GmbH / Pietro Sutera

Ce Duo crée un espace commun pour concentrer ses forces sur le secteur audio, recording et DJ dans le Hall 4.1.
Ce segment de marché bénéficiera donc d’une nouvelle plateforme de présentation ayant une position plus centrale. Auparavant, les exposants de ce segment pouvaient avoir à être présents à la fois au Prolight + Sound et au Musikmesse. Avec ce nouveau concept organisé dans le Hall 4.1, les exposants pourront capter les visiteurs des deux salons via un unique stand. Le hall 4.1 sera ouvert tout au long du Musikmesse.

Les produits s’y trouvant ne s’adresseront pas seulement au utilisateurs professionnels du spectacle et des technologies médias, mais aussi aux musiciens, aux producteurs de musique et aux revendeurs d’appareils comme les microphones, les processeurs de signaux et d’effets, les câbles, les tables de mixage, les unités de contrôle, les outils de monitoring, les outils de production, les équipements DJ et les outils hardware et software d’enregistrement.

Les produits pour le live et les installations fixes seront exposés dans le Hall 3.1 comme les années précédentes. Également rattaché au Hall 4.1, la “Silent Stage” (scène silencieuse), lancée en 2017, présentera un concept innovant de “son propre” ainsi qu’un espace “Sound & Recording” accueillant des conférences sur le mixage et la production.

Prolight + Sound : Le rendez-vous des professionnels

Messe Frankfurt Exhibition GmbH / Pietro Sutera

Dans la section Est du centre des expositions, les acteurs présenteront leurs technologies avant gardistes pour le spectacle, les systèmes d’intégration et de création.
Ici, les visiteurs de toutes les disciplines de l’événementiel et des technologies médias pourront non seulement découvrir les nouveaux produits mais aussi trouver une inspiration et une expertise sur des sujets les touchants individuellement lors de programmes complémentaires.

Les conférences du Prolight + Sound aborderont la prise de son, les systèmes de sonorisation live, la conception lumière, etc. Les sujet, gagnant du terrain au Prolight + Sound, concernent les technologies médias et les systèmes d’intégration. Les tendances technologiques comme le réseau audio digital (AV over IP) et les technologies immersives seront présentées par des experts.

Les professionnels du son et de la lumière pourront ainsi voir de nouveaux produits en démonstration sur la scène du PRG/LEA au “Festhalle” et en extérieur à l’outdoor Live Sound Arena.

Photo Ludovic Monchat

Les technologies immersives

Prolight + Sound a par ailleurs décidé de mettre un coup de projecteur sur les nouvelles technologies de réalité virtuelle. A cette occasion, un forum des technologies immersives se tiendra le jeudi 12 avril est sera constitué de conférences autour de sujets tels que l’audio en 3D, la réalité virtuelle, la vidéo à 360° et l’holographie. De plus, plusieurs zones de démonstration permettront d’apprécier des écoutes immersives.

PLS Immersive / Pietro Sutera

Forum sur les technologies immersives

Ce nouveau programme de conférences a pour but de donner aux visiteurs l’opportunité de découvrir :

PLS Immersive
  • Comment moderniser leurs évènements grâce à des expériences immersives.
  • Comment gagner de l’argent aujourd’hui et dans le futur avec des contenus de réalité virtuelle.
  • Où ces solutions s’avèrent les plus appropriées en production.

Le choix des sujets abordés a été effectué en collaboration avec des professionnels du secteur tel que des producteurs de contenu, des spécialistes broadcast ainsi que des chargés de production et organisateurs d’événements.

  1. Le programme démarrera par un workshop sur la 3D audio animé par Lasse Nipkow, fondateur de Silent Work.
  2. Puis Jörn Nettingsmeier de l’association allemande des ingénieurs du son (Verband Deutscher Tonmeister) se penchera sur le potentiel de l’audio en 3D dans les théâtres.
  3. Michael Ochs de PRG Lab, passera en revue les tendances du secteur de l’événementiel allant de l’exposition interactive aux expériences spatiales immersives.
  4. Andrea Gause de Gerriets présentera les secteurs d’utilisation de la 3D et des techniques de projection d’hologrammes.
  5. Par ailleurs, deux conférences seront données par Mattias Hundt de Hessian Broadcasting (HR) sur la partie business des contenus de réalités virtuelles et du workflow de production d’un clip musical en 360° dans sa globalité.

Zone de démonstration autour du son 3D/immersif

En parallèle de ce programme de conférence, plusieurs exposants de Prolight + Sound feront leur propre démonstration.

d&b audiotechnik fera par exemple la démonstration de d&b Soundscape, une boîte à outils destinée aux expériences sonores. Avec des systèmes de diffusion d&b combinés à un système de traitement perfectionné, de mixage et d’émulation de salle, le fournisseur audio pro offre un nouveau monde de créativité sonore. Il y aura également des présentations sur le développement, la conception et les débouchés du d&b Soundscape ainsi que des workshop le mardi, mercredi et le jeudi.

Dans le Hall 3.1, Alcons Audio et Astro Spatial Audio organiseront conjointement une démonstration de son immersif. Les produits présentés incluront le premier haut-parleurs Alcons Pro-Audio à guide d’ondes breveté et un moteur Astro SARA II premium.

PLS Immersive

Les visiteurs pourront aussi faire l’expérience d’une installation son unique sous le Klangdome dans la zone d’exposition extérieure.
Equipé d’un système de diffusion DIY 3D à 31 haut-parleurs et d’un plancher vibrant, ce dôme géodésique constitue un lieu d’événement sonore intensif.
6 x 6 canaux d’amplification 100 W classe D sont utilisés dans le système Ambisonics 3D pour alimenter des hauts parleurs étanches de 8 ohm.

Mais également

  • Pour la 15e fois, Prolight + Sound présentera les “Sinus – System Integration Award”.
  • Le Hall 4.0 accueillera tous les utilisateurs broadcast dans le “Moving Picture Pavillon” où seront présentés des produits liés à la production vidéo live et au streaming ainsi que la chaîne de production “ready-to-play”.
  • Les produits et les séminaires liés à la scène et au théâtre seront résumés dans une brochure spéciale afin d’aider les chargés de production, techniciens et autres professionnels du spectacle vivant à se déplacer sur le salon.
  • Et, fidèle à la tradition lancée par Prolight + Sound, “l’Opus German Stage Award” récompensera les réalisations exceptionnelles dans le domaine de la scénographie et des technologies scéniques.

Messe Frankfurt Exhibition GmbH / Jochen Günther

Comme l’année passée, Prolight + Sound et Musikmesse auront lieu conjointement les mercredi, jeudi et vendredi, les tickets d’entrée permettant aux visiteurs d’accéder aux deux événements.

Plus d’information sur le site Prolight + Sound et sur le site Musikmesse