
Shaka Ponk, le très populaire groupe « Electro hard rock » débridé et énergique revient sur scène pour une tournée dans tout l’hexagone avec un design lumière d’Alexandre Bucher qui intègre le binôme RoboSpot / BMFL FollowSpot de Robe et deux nouveaux drones Elation, le Rayzor et le Dartz, petites sources à leds présentes en grand nombre.
Cette entrevue nous permet de remarquer le travail d’Alex Bucher l’éclairagiste des Shaka à l’origine du design lumière également pupitreur sur cette tournée. Nous sommes au Zénith de Lille où l’équipe et le groupe ont posé leurs flight cases pour leur résidence et la première date de la tournée.

Un premier coup d’œil à la scène révèle un plateau riche en décors et en détails ! Les sources lumière au sol cohabitent avec la végétation (réelle et artificielle), les pierres ou murs en ruines sont reproduits avec réalisme. On découvre des lyres wash intégrées à certains praticables ou dissimulées derrière des roches. Nous comprenons alors l’envergure technique de cette nouvelle tournée « made in Shaka ».

Nous rencontrons Alexandre Bucher, lors des répétitions à quelques jours de la grande première.
SLU : A quel moment arrives-tu dans la création ?
Alexandre Bucher : « Pour Shaka Ponk, les toutes premières discussions remontent à 2 ans quand nous avons entamé le « brainstorming » autour du décor, mais mon arrivée réelle dans la conception s’est faite au mois de mai 2017, lorsque le groupe a démarré ses premières répétitions avec les images créées par Jules et Paul Briand pour le show.
Nous avons commencé à décortiquer l’ossature du spectacle, la scénographie, la mise en scène en corrélation avec la vidéo, avant même de parler de technique lumière. Il nous fallait une base très solide à ce niveau car énormément d’éléments de mise en scène sont directement liés à la vidéo. J’ai dû ensuite créer ma lumière autour de cet univers alliant déco et vidéo.”
Interview de Paul et Jules Briand qui ont réalisé les images 2D et 3D du Show de Shaka Ponk
Interview d’Alex Bucher
SLU : Quelle est la place de la lumière par rapport à la vidéo ?
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Alexandre Bucher : “Pour ce show, nous fonctionnons toujours ensemble, j’essaie d’être toujours en accord avec la vidéo. La lumière apporte une vraie plus-value en termes de dynamique. Elle ajoute des directions, accentue des visuels diffusés sur les écrans, notamment les « pods » qui forment un élément central d’un point de vue lumière. Ces modules qui renferment les Rayzor Elation ont été dessinés dans un but d’intégration total avec la déco et la vidéo. Ils jouent à certains passages bien choisis et créent un dynamisme supplémentaire à l’ensemble pour en décupler l’impact visuel.

SLU : Ces fameux « pods » renferment un nombre conséquent de projecteurs, sont-ils pixel mappés avec la vidéo ?
Alexandre Bucher : Il n’y a pas de lien avec les média serveurs, ils sont matricés directement depuis ma console lumière.

SLU : Peux-tu nous en dire plus sur la création de cet élément scénique ?
Alexandre Bucher : A l’origine je cherchais une galette de leds sur lyre motorisée d’au moins 80 cm de diamètre, voire 1 mètre mais je n’ai jamais réussi à trouver cette source qui puisse combiner la taille, le faisceau et la mobilité pan/tilt. J’ai donc dessiné une carcasse pour y incorporer en nombre des projecteurs plus compacts.
Dushow, qui fournit l’éclairage de la tournée, m’a montré plusieurs machines dont le fameux Rayzor 360 Elation que j’ai adopté.

Il me fallait un projecteur qui puisse entre autres délivrer un faisceau à la manière d’un B-Eye avec une seule led allumée, disposant d’un zoom de grande amplitude.
Le gros avantage de ces machines c’est le pan/tilt continu ; il arrive que je les retourne complètement pour éclairer l’intérieur du pod, dégageant ainsi une autre ambiance à l’instar d’une très grosse lentille de projecteur.
La partie fabrication, fixation et mobilité de ces Pods a été confié à CMDS (qui a confectionné la déco), prenant en compte toutes mes contraintes techniques.
SLU : Les mouvements verticaux de ces pods sont-ils pilotés en DMX depuis la console lumière ?
Alexandre Bucher : La mobilité de ces pods est acquise via des moteurs asservis mais ils ne sont pas gérés en DMX. Ce n’était pas compatible pour diverses raisons, notamment au regard de la sécurité. Ces éléments sont dirigés par un opérateur dédié qui dispose de ses mémoires. A la fois lui et moi avons la même cue-list, et c’est moi qui commande ses actions via un système de témoins lumineux déclenché par mon pupitre.

SLU : Parle-nous du nouveau système de poursuite RoboSpot Robe. Pourquoi et comment l’as-tu intégré au show ?
Alexandre Bucher : Nous retrouvons deux de ces pupitres inclus dans mon kit, c’est un produit que j’ai pu expérimenter sur la tournée de Vianney. Pour Shaka Ponk je cherchais une poursuite avec le dimmer et les couleurs pilotables en DMX, répondant aux besoins d’un spectacle très précis au niveau des tops et du time code. Un poursuiteur averti s’en sortirait peut-être, mais la tâche aurait été compliquée de mon point de vue, ça n’aurait pas été réalisable dès la première représentation.
Nous avions déjà rencontré ce problème lors de la tournée précédente, où la conduite de la poursuite n’a pu être vraiment acquise qu’après la dixième ou quinzième représentation. Malgré l’automatisation du pilotage, il y a quand même une présence humaine derrière les actions du projecteur pour suivre les artistes et avoir la main sur certains paramètres. Le concept fonctionne vraiment bien, évidemment une petite phase d’adaptation est nécessaire pour les poursuiteurs mais le résultat correspond vraiment à mes attentes.”

Faisons un aparté à cette interview pour revenir sur le fonctionnement du RoboSpot : Il s’agit d’un pupitre de commande déporté dédié au BMFL, version FollowSpot, dépourvu de ses effets pour ne laisser que les fondamentaux, à savoir le dimmer (et strobe), les couleurs, l’iris, zoom/focus et évidemment les mouvements pan/tilt. Le pupitre RoboSpot nécessite donc un opérateur pour gérer les déplacements du BMFL auquel il est assigné.
Il dispose d’un guidon mobile équipé de poignées pour diriger la position du faisceau et modifier ses paramètres. L’ensemble est surmonté d’un écran dont l’image retransmise est captée par une caméra fixée sur la tête de la lyre. Le prototype ayant été présenté lors du Prolight+Sound 2017, c’est la première fois que nous voyons cette machine en action.
Alexandre Bucher : “Ce système n’a clairement pas le même toucher et la même approche qu’une poursuite classique, mais à la fin du premier filage, les opérateurs avaient déjà acquis un certain coup de main. L’intégration de cette machine au kit lumière est un atout indéniable. Les faisceaux des poursuites traditionnelles traversant la salle peuvent parfois être désagréables visuellement dans la fumée, ici ce n’est pas du tout le cas, les BMFL FollowSpot sont accrochés au pont de face. Je pilote, depuis ma console, toutes les fonctions, à l’exception du pan/tilt et de l’iris.

Les opérateurs ont donc le contrôle total des mouvements et du diamètre du faisceau. Ils disposent d’un grand master sur leur pupitre pour avoir la main en cas d’imprévu, par exemple des artistes qui sortent de scène à un moment où le dimmer est envoyé en DMX.
Parmi les améliorations souhaitables à mon avis, la présence d’une roue de gobos serait vraiment intéressante ainsi qu’un verrouillage du pupitre de commande utilisable lorsque l’opérateur n’est pas à son poste, car n’importe qui touchant le « guidon » fait obligatoirement bouger le projecteur.
Au niveau des presets de positions, la sauvegarde est possible mais vu que le manipulateur n’est pas motorisé et prioritaire sur les presets, il suffit de le toucher pour que la tête de la lyre se mette dans la position du pupitre. Peut-être qu’un guidon motorisé pourrait pallier ce problème ? Malgré ces quelques détails, le système s’avère très convaincant et redoutablement efficace!
SLU : Quel est l’avis des poursuiteurs sur le sujet ?
Alexandre Bucher : Sur cette tournée les techniciens affectés à la poursuite ont appréhendé rapidement le fonctionnement et le toucher du système et ne semblent pas frustrés de ne pas avoir la main sur la totalité du pilotage de l’appareil. Cependant, nous pouvons facilement imaginer que ça pourrait être le cas pour des poursuiteurs experts. Après il ne faut pas voir le problème sous cet angle, car ça peut être frustrant pour le technicien, mais l’innovation sert le show, ce qui est primordial. Nous sommes avant tout au service des artistes et du spectacle.

SLU : Peux-tu nous faire un résumé du reste de ton kit lumière ? On voit par exemple des panneaux leds de quoi s’agit-il ?
Alexandre Bucher : Ce sont des stroboscopes StormLite de Starway. Je cherchais des strobes de couleur faisant également office de source pour un certain type d’éclairage, et c’est ce produit qui a le mieux répondu à mes attentes malgré un poids un peu élevé. Certaines autres machines proposant les mêmes fonctions n’étaient pas aussi performantes lors de la gradation des couleurs.
SLU : On voit aussi un peu partout sur scène une nouvelle petite source Elation…

Alexandre Bucher : C’est le Dartz. Il me fallait des petites sources au sol, plutôt de type beam, qui ne prennent pas de place sur le plateau et qui soient pêchues. Après plusieurs tests chez Dushow je suis tombé amoureux de cette source et de ses fonctions.
Quand on l’allume en faisceau serré, le rendu est sans équivalent avec les autres projecteurs led de ce type et de cette puissance actuellement, avec un spot net, la présence de gobos, deux prismes combinables (pour des effets vraiment chouettes) et le pan/tilt continus. L’inconvénient c’est l’absence de zoom, mais la défocalisation ouvre un peu le faisceau. Le frost est lui aussi appréciable pour éclairer les musiciens en bain de pieds sur certains tableaux.
SLU : Elation est un nouvel acteur sur ce type de prestations, as-tu rencontré des soucis depuis que tu utilises ces machines, par exemple au niveau de la calibration des couleurs ?
Alexandre Bucher : Non, nous n’avons pas eu ce type de soucis, la calibration des couleurs est plutôt bonne. Évidemment il y a quelques points qui mériteraient d’être améliorés mais qui ne sont pas graves. A la réception nous avons dû faire quelques changements de paramètres dans le menu de l’appareil car certains modes ne sont vraiment pas cohérents avec une utilisation professionnelle. Je pense par exemple au mode « veille » activé par défaut à la sortie d’usine avec pour résultat, au bout d’un quart d’heure d’inactivité, l’extinction des machines, ces dernières mettant une dizaine de secondes à revenir à leur état après avoir renvoyé une info DMX.

SLU : Et les Fresnel ?
Alexandre Bucher : Il s’agit de l’éclairage public, des Fresnel 2 kW (tungstène) trouvés chez Dushow, dans l’optique du décor « jungle » un peu cinématographique.

SLU : La déco est omniprésente sur scène, par quel moyen la mets-tu en valeur ?
Alexandre Bucher : Avec des Mac Aura XB. Une grosse partie y est dédiée, intégrée dans le décor et donc invisible du public. Ces machines font parfaitement le job.

SLU : Explique-nous l’implantation des pantographes dans ta scénographie
Alexandre Bucher : Ce sont clairement des éléments de décor qui apportent un plus à la mise en scène. Accrochés à chaque unité j’ai un B-Eye et un Stormlite. Le pantographe en lui-même est aussi éclairé par un PAR à leds. J’en suis très content, mais mon équipe un peu moins (rires) !
Ce sont des éléments qui nécessitent un lourd protocole de mise en place et de fonctionnement, mais une fois que ça tourne, il n’y a plus de soucis. De toute évidence ce n’est vraiment pas un produit de touring, mais plutôt axé studios TV. Dushow l’a détourné en y apportant quelques modifications dont un protocole de pilotage. En Europe on ne trouve pas de pantographe vraiment adapté aux tournées.
SLU : Comment éclaire-t-on Shaka Ponk, ont-ils des demandes particulières ?
Alexandre Bucher : Rien de vraiment trop spécial malgré un niveau d’exigence élevé. Nous utilisons beaucoup les latéraux, ainsi que les projecteurs en douche qui sont au final plus présents que la face qui elle se limite souvent à l’éclairage des deux chanteurs. Les moments où le public est vraiment éclairé sont plutôt rares afin de mettre en valeur des passages où un vrai échange s’opère entre l’audience et les artistes.

SLU : Parle-nous du pilotage, comment contrôles-tu tout ce petit monde ?
Alexandre Bucher : Le show est time codé. Bien entendu certaines choses sont restituées en live, quand le groupe est plus libre au niveau du temps. Très honnêtement j’aurais aimé en mettre beaucoup moins sur le Time code, mais après d’une nuit de programmation avec Jeff qui encode avec moi, nous nous sommes rendu compte que trop d’éléments faisaient que ce n’était pas jouable, trop d’interactions avec l’écran et les mouvements du décor. J’aime la restitution live mais le show ne le permet simplement pas, ce serait trop égoïste de le faire en live et ça ne servirait pas le spectacle. Les artistes ont donc en permanence un métronome qui tourne, sur lequel une piste de Time code pilote tous les déclenchements du show.
SLU : Et la vidéo ?
Alexandre Bucher : Je me suis occupé de la vidéo jusqu’au début des pré-productions chez Dushow. J’avais installé un Modulo PI dans le studio pour diffuser les images sur un écran pendant les répétitions. J’ai fait l’encodage et le suivi jusqu’aux pré-prods quand l’équipe vidéo d’Alabama a repris le poste. Sur le média serveur (qui reçoit le time code des musiciens), j’ai la main en DMX pour régler les niveaux du mur à leds et quelques autres points techniques comme la commande de la grille entre les médias serveurs (main et spare).”

SLU : Peux-tu nous raconter ton parcours professionnel ?
Alexandre Bucher : Lorsque j’étais au collège, je passais beaucoup de temps dans un théâtre, et je me suis de plus en plus intéressé à la lumière ainsi qu’au son. L’éclairage n’était pas encore une évidence pour moi, parallèlement, j’ai commencé à travailler (ou plutôt bricoler) l’été dans une petite boîte de presta et j’ai trouvé ça vraiment sympa. C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’en faire mon métier.
Continuant mes études, un cursus plutôt classique, j’ai obtenu mon BAC scientifique, toujours avec l’idée de devenir éclairagiste. J’ai ensuite démarré une formation à l’IGTS Grenoble, en alternance chez Lagoona à Strasbourg. Hélas l’expérience à l’IGTS fut de courte durée (4 mois) car je m’ennuyais beaucoup, pas dans les matières en rapport avec le son et la lumière mais pendant l’enseignement du cursus général. Lagoona m’a proposé de m’engager en fixe. J’y suis resté 4 ans et j’ai beaucoup appris.

Par la suite je suis devenu intermittent pour diverses entreprises et 3 ans après j’ai rencontré Frédéric Fayard (« Aldo ») de Concept K où je suis resté pendant 4 ans. J’y ai rencontré Thomas Dechandon, et assez rapidement nous avons entrepris notre premier chantier qui était en fait l’avant-dernière tournée des Shaka Ponk (j’étais son assistant). Puis nous avons entrepris toutes les tournées ensemble en formant un binôme réellement complémentaire.
Il y a 2 ans j’ai quitté Concept K pour créer à 4 personnes 4eleven, une SAS où nous sommes donc tous associés.
C’est en mai 2017 qu’a débuté mon travail sur le design de cette nouvelle tournée de Shaka Ponk, il s’agit de mon deuxième design lumière, le premier était celui des Zéniths lors de la dernière tournée de Vianney. »
Nous retournons voir Alexandre au Zénith de Toulouse où nous avons le plaisir d’assister au show du groupe. Nous en profitons pour lui demander comment s’est passé ce début de tournée :
Alexandre Bucher : « Très bien dans l’ensemble, nous n’avons pas été confrontés à des soucis majeurs, il y a quelques éléments qui nécessitent un certain rodage comme les pantographes parfois un peu capricieux, mais globalement c’est très positif.”

Le concert
Les pods asservis sont l’élément central de la mise en lumière. Ils apparaissent et disparaissent à profusion. Même si nous avons déjà vu des luminaires motorisés de ce type par le passé, la concentration de machines ainsi que leurs possibilités, créent de nouveaux effets, notamment lorsque les sources sont retournées.
On observe une multitude de mouvements implicites, la déco s’éclaire de l’intérieur, le contraste futuriste de ces groupes de sources, l’ambiance de jungle et de ruines produit un fort impact, jusqu’à modifier le visuel scénique global lorsque les pods sont au plus bas. Les grappes de machines se retrouvent juste au-dessus des artistes et cassent l’impression de hauteur rendant la scène plus intimiste.


Parlons maintenant du contraste général de la lumière. La musique que nous distillent les Shaka, très énergique et où les artistes se donnent à fond, fait immédiatement monter la température en salle. Quelques tableaux sont travaillés sous une palette de teintes pastel, relativement froides et assez étendue, qui se traduit par du blanc, du vert et du cyan. Les CTB, souvent utilisés, collent parfaitement avec le décor et l’ambiance qu’ils dégagent rend l’atmosphère du concert très électrique. A l’inverse quelques passages chargés de rouge ou de Congo ponctuent et appuient un titre soit plus feutré soit encore plus énergique.
Nous retrouvons aussi ces teintes par moments sur des visuels moins saturés où elles apportent un contraste percutant. Nous comprenons le choix du time code pour ce spectacle. Les tableaux, même les plus simples visuellement, sont très découpés et ponctuent beaucoup d’éléments musicaux. Le rendu du Dartz Elation est vraiment intéressant, quand on sait que sa source lumière est un moteur de leds de seulement 50 W ! Les faisceaux sont précis et les effets un atout indéniable.

La démonstration en live du RoboSpot est tout à fait concluante, le groupe et particulièrement les chanteurs débordent d’énergie et n’hésitent pas à faire un bain de foule ou à chanter un titre au beau milieu des gradins. Il aurait été simplement impossible à une poursuite classique de suivre les artistes dans cette configuration. Nous pouvons imaginer que des projecteurs asservis du kit auraient pu être utilisés pour éclairer une position déterminée des chanteurs dans les tribunes, mais le RoboSpot permet de s’affranchir de ce genre de contrainte et offre aux artistes une liberté de mouvement totale.
Alex ne nous avait pas menti quand il nous décrivait les nombreuses interactions entre la vidéo, les artistes et la lumière. A plus d’une reprise, l’illusion opère. Des faisceaux virtuels apparaissent sur l’écran et sont modélisés, voire prolongés sur scène par de vraies sources, et ce genre d’effets apparaissant dans ce décor très travaillé, fonctionne à merveille.
Sur plus de deux heures de show, nous avons assisté à une vraie communion entre les artistes et leur public, qui durant tout le concert ont échangé leur énergie et leurs émotions, appuyés par une lumière bien dosée, percutante ou en retrait aux bons moments.
Les décors redoutablement efficaces, la scénographie globalement imposante nous transportent dans l’ambiance distillée par le groupe, sans excès ou superflu. L’objectif final n’est pas d’être dans la démonstration de force à gros coups de faisceaux ou d’effets mais bien de s’intégrer totalement dans « l’univers Shaka Ponk » sans pour autant leur voler la vedette.
Les plans de l’ensemble scénographique du MonkAdelic Tour

Les équipes du MonkAdelic Tour
REGIE :
Régisseur Géneral : Tristan Charleux
Régie Artistes : Mathilde Sirmel
Régisseur Plateau : Charles Exbrayat
BACKLINE :
Backliner : Pierre Balle
Backliner : Marc Vong
SON :
Sonorisateur Façade : Didier Théry
Sonorisateur Retour : Rémy Blanchet
Assistante Retour : Elsa Deftari
Technicien Système : Fabien Aubert
Technicien Système : Thomas Meynié
LUMIERE :
Designer : Alexandre Bucher (société 4eleven)
Pupitreur : Jean-François Bonnement
Régisseur Lumière : Patrice Giono
Chef d’équipe Lumière : Florian Jeannin
Bloqueur : Yannick Creff
Technicien Lumière : Nicolas Bedois
Technicien Lumière : Vincent Fransot
VIDEO :
Création d’images 2D et 3D : Jules et Paul Briand
Chef d’équipe Vidéo : Damien Lamblard
Technicien Vidéo : Hugues Lemaire
Technicien Vidéo : Marc Sertorius
DECO :
Technicien Déco : Patrice Dieu
Technicien Déco : Sylvain Violet
RIGG :
Chef d’équipe Rigg : Xavier Marchand
Rigger Asservis : Raphael Kessler
Rigger : Frédérique Wassmer
Rigger : Marc Mitsushima
Les prestataires :
Son diffusion : MPM
Son Régie: Dushow
Lumière : Dushow
Vidéo : Alabama
Structure : Seven
Fabrication déco : CMDS Factory et Ginger Prod
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