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Jerad Garza intègre l’équipe commerciale d’Ayrton

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Jerad Garza

Ayrton a l’immense plaisir d’annoncer la nomination de Jerad Garza au sein de son équipe internationale de vente, que le nouveau venu va renforcer. Originaire du Texas, Jerad Garza est entré en activité comme technicien de spectacle chez Gemini LSV à Dallas. Durant les 17 ans qu’il y a passés, il a appris tous les aspects de la production de spectacles, avant d’accéder au poste de Directeur des ventes et Chef de projets.

Il a ensuite poursuivi sa carrière consacrée aux ventes européennes et internationales, d‘abord chez Solaris puis dernièrement chez High End Systems. Aujourd’hui, c’est à Ayrton que Garza apporte cette riche expérience technique et commerciale de niveau mondial. Le rôle de Garza, basé en Allemagne du Sud, sera de se consacrer au soutien des clients d’Ayrton à l’international, et de développer le réseau. Il aura en outre la responsabilité de la vente du matériel de démo et de surplus de stock dans le monde entier.

Jerad Garza : « Aujourd’hui, c’est avec enthousiasme que je rejoins l’équipe d’Ayrton. J’ai hâte de rencontrer nos partenaires et de contribuer à leur croissance et à leur succès. Ayrton est une marque qui a une excellente réputation et je suis impatient de jouer mon rôle en la soutenant ».
Michael Althaus, directeur commercial d’Ayrton : « Jerad comprend parfaitement les besoins du marché international, possède une connaissance technique exceptionnelle et est en harmonie avec les principes qui sont au cœur d’Ayrton. L’énergie et l’enthousiasme qu’il apporte à Ayrton et sa détermination à faire en sorte que nos clients reçoivent le meilleur service, signifie qu’il sera un excellent apport à l’équipe d’Ayrton. »

Contact Jerad Garza – Email : [email protected] – Telephone : +49(0)152 568 28625

D’autres informations sur le site Ayrton

 

Journées portes ouvertes Martin Audio a Hy Wycombe

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Martin Audio building

Martin Audio organise deux journées portes ouvertes à son siège de High Wycombe en septembre (les 19 et 20), en coïncidence avec les dates du salon Plasa (17 au 19), pendant lesquelles de nombreuses séances d’écoute auront lieu, notamment des nouvelles gammes présentées lors de Prolight+Sound (voir avec le lien SLU ici).

Pour Dom Harter, directeur général de Martin Audio :
« C’est une opportunité idéale pour les sociétés de location, les intégrateurs systèmes, les ingénieurs du son façade et retours, pour mieux appréhender nos derniers produits, à savoir les line array optimisées Wavefront Precision, les nouveaux amplificateurs iKON, le moniteur XE haute performance et la Série LE.
Nos gammes existantes les plus vendues, telles que les CDD, CDD-LIVE et BlacklineX feront également l’objet de démonstrations.  »
Martin Audio promet un long programme d’écoute dans une atmosphère détendue et la journée portes ouvertes comprendra également des visites de l’usine ainsi que des rafraîchissements.

Les lecteurs intéressés peuvent d’ores et déjà s’enregistrer sur le site de Martin Audio avec le lien ici

Martin Audio Ltd. – Century Point – Halifax Road – Cressex Business Park High Wycombe
Buckinghamshire HP12 3SL – Tel: +44 (0) 1494 535312 – Fax: +44 (0) 1494 438669

 

Victorien Cayzeele éclaire Soprano avec les Spikie et BMFL Blade

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Photo Jonathan Grimeaux

Le célèbre rappeur français Soprano a fait récemment une tournée avec un nouveau spectacle dont l’éclairage a été conçu par Victorien Cayzeele de All Access Design (AAD). Il a choisi des Spikie et des BMFL Blade de Robe, fournis par Dushow. Victorien souhaitait que l’éclairage paraisse net mais dynamique. Il devait aussi être optimisé pour les grandes hauteurs, et c’est une des raisons qui ont motivé le choix des BMFL Blade.
Il a également aimé l’idée d’associer le projecteur le plus puissant de Robe à l’un des plus petits modèles de la gamme. Le décor de Julien Mairesse ressemblait à une grande chaîne de montagnes (rappelant le titre de l’album 2016 de Soprano 2016 : « L’Everest ») qui recevait les médias de quatre vidéo projecteurs de grande puissance.

Photo Jonathan Grimeaux

Douze des vingt BMFL Blade étaient accrochés sur quatre tronçons de poutrelles au-dessus de la scène, dont deux étaient inclinées de manière à entourer la chaîne de montagnes. Six autres étaient placés sur le pont de face pour éclairer l’artiste et les chanteurs, les frères Zack et Diego. Les deux derniers BMFL étaient posés au sol sur les côtés de l’arrière de la scène, et fournissaient une puissante lumière croisée.
12 Spikie étaient accrochés sur une structure en forme triangulaire mobile au-dessus d’une scène B placée à 10 mètres devant la scène principale et accessible par une passerelle de 8 mètres de long. 16 autres Spikie placés autour du plateau de la scène B, produisaient d’excellents effets pour simuler une cage et projetaient des faisceaux dans le public ou retournaient vers la scène pour illuminer les montagnes. L’effet Flower a été également utilisé. Victorien voulait utiliser le Spikie depuis quelque temps. Il aime son faisceau et son mélange de couleurs.

Photo Jonathan Grimeaux

Victorien Cayzeele : « Nous voulions un projecteur compact multifonction et polyvalent qui soit aussi une nouveauté. L’utilisation d’une source LED de 60 W dans des sites comme des arénas présentait quelques risques au début, mais j’étais sûr que le Spikie était suffisamment puissant et lumineux pour y tenir sa place. C’est un grand plaisir également de travailler avec le BMFL car c’est simplement le produit le plus puissant actuellement sur le marché qui a autant de possibilités. »

Photo Jonathan Grimeaux

Pour la tournée de Soprano, Victorien travaille avec une équipe lumière et vidéo de 6 personnes. Sébastien Casaban, Nicolas Koscianski et Pierric Leblanc sont les trois techniciens lumière et Johanne Chauland et Lionel Mulet sont les techniciens vidéo. Il a programmé et exploité la console grandMA2 qui pilote à la fois l’éclairage et la vidéo. C’est Jordan Magnéé de All Access Design qui a spécialement créé le contenu vidéo en question.
D’autres informations sur le site Robe

 

France Inter a la fibre musicale avec Matthieu Leroy

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Suivez-nous au cœur de l’Olympia et découvrez une prestation faite d’innovation, justesse et efficacité dans les solutions mises en œuvre par Matthieu Leroy, chef opérateur du son au DPR de Radio France. Aucun gâchis, que du plaisir pour les oreilles d’auditeurs et de spectateurs qui n’imaginent même pas la somme de techniques et de techniciens nécessaires pour leur offrir 9 heures de direct.
L’idée initiale est d’exploiter l’Olympia pour accueillir des artistes, en lui ajoutant des capacités de direct pour relayer à l’antenne d’Inter leurs shows mais aussi leurs interviews dans une loge transformée en studio et parfois en dehors avec 3 HF. Comme si ça ne suffisait pas, une émission (Si tu écoutes, j’annule tout) est délocalisée dans le foyer de l’Olympia avec un équipement à démonter avant l’entrée du public.

Même déplacée de quelques mètres, l’Olympia garde tout son charme. Inter ne l’a pas oublié.

Qui dit Fête de la musique dit forcément accueil de 7 artistes ou groupes différents nécessitant des équipes rompues aux changements de plateau, mais aussi accueil de la régie face / retours de Lamomali et Matthieu Chédid qui, en pleine tournée, impose d’utiliser ses consoles. Vous l’avez compris, ça sent bon le vrai festoche. Les équipes de Radio France ont donc assuré plateau, réseau d’ordres, sonorisation face et retours et prise de son et direct depuis le car régie N°5 garé sur les quais de déchargement à cour de la scène. Les envois en IP et RNIS ont été assurés par ce même car.

Lamomali et Matthieu Chédid. Un très bel album, de très beaux artistes éclairés par Fatoumata Diawara et Toumani Diabaté. Une gouache malienne comme on les aime, qui déteint de bonheur !

La conception de cette opération extérieure a été confiée à Matthieu Leroy, chef opérateur du son au DPR. Il nous accueille à l’entrée des artistes après un somme de deux heures, récompense d’un montage et d’un déploiement réussi et sans anicroches. Si l’œil pétille moins que d’habitude, les idées sont malgré tout au rendez-vous. Il faut dire que le montage a commencé à deux heures du matin le 21 juin et qu’à 8 heures, ça jouait !

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SLU : Le dossier que tu nous as fourni regorge de bonnes idées. Combien de temps as-tu eu pour boucler ce dossier ?

Matthieu Leroy : Environ 4 semaines. On savait que la salle était réservée et l’événement prévu, mais le top départ technique a été assez tardif et les modifications constantes jusqu’à il y a deux jours. Radio-France tout comme moi n’assurons pas que cette mission, il a donc fallu s’organiser au mieux pour avoir les informations, les condenser et les communiquer en amont, tout en gérant d’autres opérations simultanément. J’ai réussi à disposer de deux outils indispensables pour aller vite et surtout bien, la boucle optique d’Agora et l’interphonie Overline que j’ai faite louer pour l’occasion après avoir bien défini son usage, sa nature et le nombre de postes. Idéalement cela aurait été mieux de travailler à la définition de cette opération un peu avant, car le jour de la Fête de la Musique, le matériel est assez dur à trouver (rires)

SLU : Cet effort sur l’interphonie est une nouveauté pour une radio il me semble…

Philippe Cabon aux manettes de la Lawo de la Régie 5, en charge avec Andréas Jaffré du mix musique pour l’antenne d’Inter.

Matthieu Leroy : Oui mais c’est indispensable. Nous sommes en conditions de direct avec plusieurs points qui doivent communiquer efficacement. Il n’était pas question de lésiner sur les moyens et en rester aux solutions habituelles et, dans ce cas encore plus, insuffisantes. Le réseau d’ordres a toujours été le parent pauvre de Radio France.
Les télévisions et leurs prestataires images installent ce même type d’interphonie filaire et HF, c’est même la première chose qui est déployée. Il n’y a pas de raison que nous n’agissions pas de la sorte. Il est loin le temps des talkie-walkie. Avoir un casque 15 heures sur la tête implique confort, qualité audio analogique, couverture et facilité d’emploi grâce aux 8 boutons ouvrant autant de directions. Pour le réseau d’ordres instantanés audio, j’ai donc choisi Overline avec leur solution Overwave sur ces critères.

SLU : Ton dossier technique est très complet et détaillé, c’est une nécessité vis-à-vis des équipes qui ont participé au montage et à sa mise en œuvre ?

Matthieu Leroy : Oui bien sûr, mais pas seulement. Je préfère détailler le plus possible l’ensemble car il ne sert à rien de mettre des gros moyens et de secourir lignes et machines si le maillon faible peut être un homme mal informé ou mal employé. Il y a des personnes de grande valeur à Radio France, je pense par exemple à Alexandre Martin qui a en charge les retours, Loïc Duros le plateau et bien d’autres, qu’ils me pardonnent de ne pas tous les citer, et avec qui, un projet bien ficelé, roule tout seul. Ce soir je n’aurai rien à faire et si tel est le cas, ça veut dire que j’aurai bien bossé. Ce dossier tente de trouver le juste équilibre entre la compréhension, la précision, les impératifs et l’autonomie décisionnelle des acteurs. L’idée est d’orienter fermement sans pour autant empêcher les personnes d’y apporter leurs bonnes idées.

Pass bien en vue, on démarre une grande balade qui va nous conduire entre salle et coulisses, régies direct et régie captation dans son superbe car, la Régie 5. Deux systèmes de transport longues distances se partagent les tâches, MediorNet de Riedel et Ghost d’Agora, la bonne surprise. Laissons la parole à Matthieu

Le Ghost placé dans la trappe arrière du Car Régie 5 de Radio France. Ca rentre, ça sort et…ça ne passe que par quelques fibres. Rappelons juste qu’à l’époque des boudins en cuivre, cette même trappe était bien plus grande et pleine !

Matthieu Leroy : « Ca fait très longtemps que je voulais essayer les Ghost d’Agora. Ce sont leurs créateurs bretons qui nous les ont prêtés. Trois racks à double alimentation qui forment un anneau redondant. On a sur cette opération 3 points mais sur d’autres, il y en a bien plus et d’autres encore peuvent se rajouter. Avec la boucle optique du Ghost cela devient facile.
L’énorme avantage est de véhiculer un ensemble de réseaux différents agrégés dans une seule fibre multimode ce qui simplifie, sécurise et accélère un déploiement comme le nôtre. On a du réseau audio, internet, Ethersound et je peux y passer aussi du Dante de l’AES67, du Cobranet, du DMX ou de l’Artnet.
Je sais que chez Agora ils travaillent sur le MADI et que la version Ghost π est capable de délivrer 195 W de puissance sur l’Ethernet en POE, le futur. C’est un peu le squelette de l’installation.

Le cœur de l’interphonie Overline avec les émetteurs, les récepteurs, les spliteurs, les chargeurs de batterie et la grille. Le tout placé dans les coulisses et surplombé par deux unités justement en train de faire le plein d’énergie.

SLU : Pourquoi de l’Ethersound ?

Matthieu Leroy : On s’en sert pour la Sy80 de la face et aussi pour l’interphonie qui est fournie par Overline. On n’a pas de grosse grille d’ordres à Radio France et j’ai fait le choix de louer le nécessaire pour être certain de bien communiquer sans trop compliquer l’interfaçage entre réseaux différents. De là le fait que tu voies par exemple dans ce car deux pupitres.

SLU : Comment véhicules-tu tes signaux et comment connectes-tu telle console vers telle autre ?

Matthieu Leroy : La base c’est le MediorNet de Riedel. J’ai voulu que comme dans un CDM il soit possible d’avoir la main sur les signaux, y compris vidéo. C’est pourquoi il y a un stage de cette Régie 5 connecté en MediorNet et situé en plein cœur des racks plateau. Grâce à cette localisation géographique, et aux connexions de ce stage, je peux ici absolument tout interconnecter.
C’est dans la partie arrière du car, où se trouvent aussi les encodeurs pour envoyer le signal antenne vers la Maison de la Radio, que toutes les interconnections sont possibles. On dispose aussi de mix secours au cas où l’une des consoles venait à tomber, la Lawo antenne ou l’Innovason de la façade.

SLU : La vidéo te sert à visualiser dans le car ce qui se passe sur scène ?

Matthieu Leroy : Oui mais pas uniquement. On alimente aussi des FaceBook live. On a un lien Internet dans le car où l’on délivre l’image encapsulée avec le son que l’on mixe pour l’antenne et le tout part chez notre administrateur réseau qui gère ça.

Les deux stages Lawo fonctionnent en Ravenna et sont transportés dans le MediorNet Compact Pro de Riedel. A gauche le split actif BSS des micros HF de présentation et d’autres lignes, et des spliteurs passifs pour la musique. Ce choix « vieillot » est assumé par Matthieu qui recherche avant tout la sécurité en sachant qu’il a une diffusion en direct à assurer. A quoi bon tout secourir et risquer la panne au niveau des sources…

SLU : Le mix final sort en linéaire ?

Le Merlin Plus de Tieline, le moyen de communiquer en RNIS et en IP avec le CDM de la Maison de la Radio en poussant le mix du car et en recevant en retour les ordres et le son antenne final. Et bien entendu, deux unités distinctes sont prévues afin de pallier à une panne.

Pascal Westrelin dit PiWee, chef de car : Non, on a un algorithme de haute qualité en 256 kb appelé Mix Plus mais il est aussi possible de passer en linéaire. On privilégie toujours la sécurité sur la qualité même si nous sommes connectés ici à l’Olympia en IP via une fibre. On peut encore changer avant le premier direct car le débit est excellent, on a un Giga !

SLU : Comment vos trois présentateurs itinérants vont-ils s’entendre durant leur balade en direct dans l’Olympia jusqu’à 2 heures du mat ?

Au premier plan PiWee et derrière lui Fabien Gosset de l’équipe du direct dans le car Régie 5.

Matthieu Leroy : Dans des ears connectés à des récepteurs Shure dans lesquels on va envoyer le retour antenne et des ordres. On se sert pour cela d’une bonne vieille Yamaha DM1000 qui est dans le car régie et reçoit les signaux via du RockNet encapsulé dans le MediorNet et d’une mixette Sim Audio.
C’est une console qui, avec ses 48 entrées et ses nombreux départs, est devenue l’un des maillons essentiels de nos opérations extérieures. Ces DM1000 sont nos couteaux suisses à nous. Je pense que si tu demandes à des techniciens des extérieurs à Radio-France ce qu’ils emmèneraient sur une ile déserte, 80% te diront une DM1000, en oubliant qu’il n’y a pas courant sur une île déserte….

On reprend notre balade dans les coulisses de l’Olympia, croisant artistes, techniciens, attachés de presse et musiciens dans un ballet très serein et parfaitement réglé. On sent bien que le calme qui règne et les sourires qui sont échangés avec Matthieu sont la récompense d’une infrastructure aboutie, pensée, mise sur papier et parfaitement fonctionnelle. Une question logique mais très peu académique nous brûle les lèvres.

SLU : Tu as tiré une sorte de rocade multi formats avec les Ghost, pourquoi ne pas y passer aussi le MediorNet…

Matthieu Leroy : Le Ghost est conçu pour accueillir et transporter différents types de réseaux audio et DMX là où le MediorNet passe aussi de la vidéo à très haut débit avec un ensemble de fonctionnalités via un logiciel dédié donc il a besoin de son réseau indépendant. Séparer les flux apporte aussi plus de sécurité. Il ne faut pas oublier que des deux côtés, un certain nombre de fonctionnalités accessibles par logiciel est propre au hardware et ne peut pas être mélangé.

Alexandre Martin, chef opérateur du son, sonorisateur en charge des retours à l’Olympia. Comme le dit Matthieu, c’est le David Hallyday de la Maison de la Radio !

Ghost est aussi pratique pour sa simplicité de mise en œuvre très visuelle. On choisit ce que l’on veut véhiculer et si c’est par exemple du Dante, il affiche les quelques particularités propres à ce format et qu’on n’a pas forcément toujours en tête. Il suffit ensuite de choisir les points d’aboutissement, les prises de sortie en fait. Ghost passe du réseau audio et lumière, il ne passe pas de vidéo, de SDI ou d’audio pur analogique d’un point à un autre, ce que fait MediorNet.
Pour finir, derrière le MediorNet, il y a un chef de car, formé et compétent. Ce qui veut dire qu’il peut superviser ce réseau et modifier très rapidement la configuration de façon sécurisée. Prévoir c’est bien, mais réagir vite reste capital quand on travaille en direct sur des opérations uniques. Il y toujours des connexions de dernière minute. Le Ghost est plus simple d’accès, et se prend en main quasi instantanément. Hier par exemple, j’ai dû fournir un lien internet à la façade. Deux clics et c’était réglé avec Ghost. Normalement j’aurais dû tirer un câble.

La Sy80 des retours avec le PC du patch partagé (un système exclusif de Radio France inventé par Matthieu), le panel Overline et la consolette mixant le micro d’ordres commutable par pédale.

Cette flexibilité et ce potentiel d’ajout est primordial car entre ce qui est prévu et ce qu’on doit réaliser sur site, il y a toujours des différences qui se font infiniment plus facilement avec. Mais pour son premier déploiement à Radio France, j’ai préféré qu’il reste totalement autonome et qu’il ne soit pas modifié pendant le show. Il s’agit de connexions et de modes opératoires différents. Ce sont donc deux technologies très différentes qu’on n’utilise pas pour les mêmes raisons, mais qui se révèlent être complémentaires.

Dans le car de Radio France de gauche à droite, Olivier Leroux, Matthieu Leroy et Fabien Gosset. Olivier et Fabien font partie de l’équipe de direct.

SLU : MediorNet a donc la capacité de transporter du Ravenna.

Matthieu Leroy : Oui, mais aussi du RockNet pour la DM1000. Quand on y pense, avec moins de fils tirés, on a plus de possibilités et plus de sécurité grâce à la redondance prévue par le fabricant, ou grace à une seconde fibre qu’on laisse en attente. Au cas où.

Toujours vaillants, les stage des Sy80 de face et retours, des tables pas toutes jeunes mais offrant beaucoup de faders et parfaitement connues de tous. La redondance n’étant pas un vain mot à Radio France, une troisième console Innovason, une Grand Live est en attente dans les coulisses tout comme une DM1000 avec son stage. Et tous les éléments critiques sont ondulés, les réseaux quasiment tous doublés, les mix doublés en analogique avec possibilité de récupérer un mix auprès d’une autre console en cas de défaillance.

SLU : On résume le tout ?

Matthieu Leroy : Volontiers, à force d’avoir le nez dedans, j’en oublie l’éventuelle complexité. Le transport de l‘ensemble des flux passe par deux systèmes, le Ghost d’Agora et le MediorNet de Riedel. Le Ghost véhicule en Ethersound tout le réseau intercom Overline. Les signaux de la Sy80 de façade aussi en Ethersound remontent depuis le plateau.
Je m’en sers aussi pour un réseau IP local qui permet le patch partagé, une idée que l’on a eue avec Loïc Duros, et il y a un réseau internet pour un FaceBook live. MediorNet transporte le Ravenna de la Lawo, le RockNet pour la DM1000, de la vidéo pour alimenter les écrans de contrôle du car et pour « créer » le contenu du FaceBook live.

SLU : C’est court quand on y pense 6 heures pour déployer une telle installation..

Matthieu Leroy : On a pas mal de monde, des assistants techniques qui ont bénéficié du travail de conception et de préparation du matériel. La réussite d’une telle mission n’est dûe qu’à la préparation et à une bonne communication en amont. Par exemple, chaque touret de fibre porte un nom et ce dernier est répercuté aussi sur ses prises pour qu’à tout moment, on sache ce qui y transite.
Pour installer ces tourets, j’ai prévu des plans d’installation dédiés qui ont été communiqués et expliqués aux assistants techniques. Une fois sur place, nous n’avons normalement même plus besoin de nous parler, chacun connait son travail.

Le réseau d’ordre aux retours avec un panel Overline télécommandé au pied, pour que le technicien puisse facilement intervenir sans lever les mains de sa table et la mixette posée au-dessus pour mixer dans les ears le monitoring + ordres. Cette interphonie « externe » a pour fonction de soulager la console et les techniciens, de faire en sorte qu’à aucun moment une information n’aboutisse pas et rendre les éventuels problèmes faciles à corriger. Selon Matthieu, matricer les ordres dans la table est une solution valable en touring mais moins lors d’événements aussi prenants qu’un direct multi artistes et potentiellement multi techniciens. Il faut libérer les consoles et l’esprit des techniciens afin qu’ils ne s’occupent que d’artistique.

SLU : Quelle longueur les tourets ?

On ne peut pas vraiment dire que Loïc Duros, stage manager de son état, paraisse autrement que très heureux d’être là ! Remarquez son panel ceinture Overline aux 8 boutons bien repérés.

Matthieu Leroy : 600 mètres pour MediorNet et Ghost. Les Ghost sont en multimode et le MediorNet en monomode, mais il est possible d’avoir les Ghost aussi en monomode. La fibre des Ghost comporte deux brins et sur le MediorNet il y a 4 brins fibre ce qui est indispensable quand on véhicule de l’image de haute qualité qui est très consommatrice de débit.

SLU : Qui travaille sur le plateau pour les changements et en assistance du mixeur retours ?

Matthieu Leroy : Que des gens de Radio France avec un certain nombre d’outils spécifiques que j’ai mis au point avec Loïc Duros et qui leur facilitent la vie en rendant les hommes indépendants des consoles. Idem pour le patch qui est actif et partagé là où c’est utile et peut être imprimé à la volée. Loïc peut aussi grâce à sa tablette écouter n’importe quel micro et modifier le patch en temps réel. En résumé le plateau galope !

SLU : La diffusion ce n’est toujours pas vous…

Matthieu Leroy : Non, toujours pas, nous disposons de tout sauf le gros bois et les amplis qu’on a sous-traités à MPM, comme les lumières. En revanche les wedges Adamson et leurs amplis sont à nous. La diffusion est constituée de têtes E12 et de sub E219 en montage cardioïde. Simple et efficace.

Des wedges Adamson M12 et M15 du parc de Radio France, dont les amplis Lab et surtout les processeurs XTA sont alimentés en AES, prêts à rejoindre les pieds de micro et faire du bruiiiit.
Les « side by Radio France »© Des SX18 Adamson tri-amplifiés en PLM.

Axel Brisard en visite pour le compte de Sennheiser dont il est le spécialiste des applications professionnelles.

SLU : Il y a aussi des liaisons D6000 Sennheiser..

Matthieu Leroy : Oui, pour tout ce qui est micro HF. Et nous avons ce soir avec nous Axel Brisard qui est le responsable studio de la marque allemande et qu’on connait bien car c’est un ex de la Maison ronde et Ibrahim Seliem, notre homme des HF maison, connu sous le nom de Mr connexions de l’extrême !

SLU : Tu as pas mal de consoles en spare, tu as donc ciblé les appareils potentiellement sujets aux pannes ?

Matthieu Leroy : Non, pas totalement. On a la possibilité de prendre du spare sur certaines références, moins sur d’autres comme la Lawo. On a une Grand Live Innovason en attente mais il y a infiniment peu de chances qu’on la déploie, c’est une console ancienne mais très fiable comme les Sy80. Cela n’est pas le cas de toutes les Innovason. La DM1000 est trop stratégique dans nos opérations extérieures pour ne pas en avoir une d’avance au cas où, mais là encore, les pannes sont rarissimes.


Alexandre James à gauche en compagnie de Matthieu Leroy. Il mixe les retours en compagnie d’Alexandre Martin.

SLU : Qu’as-tu en termes d’horloge pour tout cet ensemble ?

Matthieu Leroy : Une naturellement au car régie, une Tektronix 271 et une seconde à la façade, une Mutec. Comme les préamplis sont séparés, il n’y a aucun conflit possible. Les aficionados et les puristes vont s’offusquer mais on active le SRC. Je distribue de l’horloge à tout le monde et, je le sais, personne ou presque ne la prend, ni au système, ni les invités qui viennent avec leur console. Ils préfèrent ne courir aucun risque. De notre côté en revanche on aide des consoles un peu plus anciennes ou ne disposant pas d’une référence de très haute qualité comme la DM1000 avec des horloges de qualité.

SLU : Puisqu’on parle Yamaha, voilà la DM1000 de la façade.

Le rack à beaux joujoux du car N°5. Je ne vous ferai pas l’insulte de vous détailler les merveilles qui y sont boulonnées, mais regardez tout en bas, une horloge Tektronix SPG-271 fait la loi !

Matthieu Leroy : Super importante ! (sourire) Elle brasse beaucoup de sources et soulage d’une certaine manière la Sy80 qui ne gère que de la musique et rien d’autre. C’est donc elle qui reçoit son mix musique, celui de la Vi1 Soundcraft de Lamomali & Matthieu Chédid, les HF des présentateurs, les retours de l’antenne d’Inter, le mix secours du car, en gros c’est la gare de triage. C’est la DM1000 qui alimente le système et on brasse le plus possible de l’AES en 48/24, gardant l’analogique qu’elle reçoit aussi, pour le mode dégradé. Il y a une synchro avec la Sy80 pour ne pas avoir de SRC.

A droite de la Sy80, la gare de triage par Yamaha. A droite encore le drive du système Adamson calé aux petits oignons par MPM.

A gauche Tanguy Le Corno et à droite Benjamin Perru, tous deux en charge de mixer la façade à l’Olympia.

SLU : Le nombre d’effets externes trahit un peu l’âge de l’Innovason…

Matthieu Leroy : On a EQ, gate et compresseurs sur la Sy. Elle ne fait que mixer mais elle le fait bien. Le MixBox permet d’interfacer des effets et autres périphériques en numérique ou en analogique, on le configure comme on veut. On retrouve entre autres une M6000, les DPR901, un bon vieux tc 2290, un délai magnifique qu’il faut garder !

Encore un goodie typique de Radio France. Si un journaliste ou JRI veut du son pour sa caméra, il dispose sur ce distributeur d’un mix en stéréo et, comble du confort, ce sera celui du car régie qui arrive aussi à la façade et qui naturellement est plus équilibré que celui de la salle. Comme le rappelle Matthieu, souvent il ne reste que 20 secondes d’images pour relater ce type d’événements, autant que le son soit d’une qualité digne de notre travail !
Tout un petit monde caché sous la console façade dont un des racks Ghost qu’on devine en haut à droite.

SLU : Et pourquoi dans les shows Radio-France, ne faites-vous pas comme dans les festivals, en laissant les techniciens des artistes mixer façade et retours ?

Matthieu Leroy : On touche là un sujet qui nous tient à cœur ! A Radio-France, nous mixons les artistes nous-mêmes. Cela ne veut bien sûr pas dire que l’on ne veut pas des techniciens des artistes, ils connaissent évidemment mieux le son, la couleur et les spécificités de leurs artistes, et nous avons besoin d’eux, mais nous volons offrir un spectacle unique à entendre et/ou à voir qui respecte au mieux ces mêmes artistes. Nous accueillons toujours à bras ouverts les techniciens et leurs demandes particulières quand nous le pouvons, mais nous avons aussi des contraintes qui nous obligent à nous insérer dans un show radio qui parfois rentre en conflit avec ces mêmes demandes. Parfois, les micros ne sont pas les mêmes, le matériel non plus, les timings incompressibles… Tout l’art est donc de trouver les bons compromis.

Il y a aussi une notion de responsabilité du broadcast. Nous devons remplir des obligations dues à cela que seuls les techniciens de Radio-France peuvent assumer et devant lesquelles ils peuvent répondre en cas de problèmes. De plus, quand les mixeurs des artistes se positionnent en dehors de l’exploitation, mais comme un support auprès de nos techniciens, c’est toujours extrêmement enrichissant pour tout le monde, car pour une fois ils peuvent écouter librement sans les contraintes des manipulations. Il n’est pas rare, avec ceux qui jouent le jeu, d’entendre par la suite des mercis, et qui ensuite changent quelques-unes de leurs habitudes prises par manque de recul, car ils ont généralement toujours la tête dans le guidon.
Nos techniciens sont formés à cela, il y a même une formation interne chez nous qui s’appelle « line-check concert », mais on évite malgré tout d’arriver à ce genre d’extrémités et on tente d’avoir toujours le maximum de temps pour travailler sereinement. Pour finir, lorsque l’on fait un show comme celui-là avec 7 artistes différents, nous nous donnons un point d’honneur à offrir à notre public une cohérence de mixage, je veux dire par là que d’un artiste à l’autre, nous essayons de trouver une forme d’unicité dans les niveaux et les couleurs, sans non plus fermer la porte évidemment à leurs différences.

CONCLUSION

Quoi ajouter de plus. Quand la technique sait se mettre au service de tous et se faire oublier, quand on ne pense plus qu’à l’artistique et à l’obtention de la plus belle prestation scénique, quand l’interphonie rapproche tout le monde et fait qu’on n’a même plus besoin de se parler tellement on sait qu’on peut le faire du bout du doigt, tout le monde est gagnant.

Le plateau était beau, le spectacle de l’Olympia gratuit et ouvert à tous et l’ensemble sonnait à l’antenne avec cette dynamique et ce rendu respirable et respectueux que seul le service public a su préserver. Il va de soi que l’ensemble des personnes qui nous a parlé lors de ce reportage, n’a pas tari d’éloges sur le travail fait par Matthieu Leroy et sur la fierté de la Maison ronde d’être en mesure de disposer et maitriser d’outils aussi efficaces et puissants, un avis que nous partageons complètement.

Un tout dernier mot. A l’heure où vous lisez ces lignes, Matthieu est sur le point de s’envoler vers d’autres projets loin de notre pays. Une respiration sans doute longue et certainement nécessaire à un esprit très, trop libre pour ne pas s’offrir des escapades. Bonne chance à lui, bonne pioche pour ceux qui croiseront son chemin et qui sait, à bientôt. Le monde est un village et la musique sa source ;0)

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Radial Engineering propose des boitiers DI Dante

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Parmi les nombreuses nouveautés Radial annoncées (notamment à PL+S) en début d’année, les boîtes de direct DiNET, 2 canaux DANTE, DAN-TX et DAN-RX, sont maintenant commercialisées. Il s’agit d’une solution simple, robuste et pratique, pour l’envoi ou la réception de deux canaux audio à partir de sources/récepteurs analogiques sur un réseau numérique compatible Dante en 24 bits / 96 kHz.
Le modèle transmetteur DAN-TX comprend des entrées symétriques ou asymétriques ligne ou haute impédance en jack 6,35 mm, RCA et jack 3,5 mm, qui permettent de connecter tout périphérique analogique sur un réseau Dante. Les options d’entrée offertes facilitent l’interconnexion avec un lecteur de CD / DVD, un smartphone, une tablette, un instrument ou une source audio professionnelle, comme un mélangeur ou une interface d’enregistrement.
Lorsqu’elle est utilisée avec des instruments mono tels qu’une guitare, la DI DAN-TX fournit une connexion externe pour un ampli de scène et comprend un contrôle de volume avec un gain de +/- 10 dB. En symétrique, des niveaux jusqu’à + 24 dBu sont acceptés sans distorsion et l’utilisateur peut insérer un filtre passe-haut (80 Hz à -12 dB/oct.) ou un atténuateur de 18 dB si nécessaire, via des commutateurs disposés sur un des flancs (idem pour passer en source haute impédance).

Toutes les sources audio analogiques sont acceptées par la DAN-TX.
Coté connexion Ethernet, les différents témoins LED témoignent du fonctionnement.

Le modèle DAN-RX est un récepteur Dante deux canaux avec sorties analogiques symétriques (impédance 150 ohms, niveau max de +14 dBu / 4 V). Les sorties XLR fournissent une connexion à une console de mixage, un amplificateur ou des enceintes amplifiées pour acheminer par exemple le mix stéréo FOH vers la scène, ou vers des salles distantes avec des systèmes de diffusion séparés. Une sortie casque 3,5 mm avec contrôle de niveau est incorporée pour le monitoring local des signaux. Le DAN-RX se connecte au réseau via un seul câble Ethernet, et une levée de masse (groundlift) est disponible sur les sorties pour éviter tout problème de boucle de masse.

Sur le modèle DAN-RX, un ampli casque permet le monitoring.
Notez la bride de maintien du câble d’alimentation au dessus de l’embase. Pratique!

Coté numérique, les deux modèles sont dotés de convertisseurs 24 bits / 96 kHz de qualité et de chips Ultimo d’Audinate (d’après Jay Porter que nous avions interviewé à Francfort) pour l’interfaçage réseau Dante. L’alimentation peut se faire avec un adaptateur mural 15 Vdc fourni aussi bien qu’en PoE (Power over Ethernet), les deux pouvant être en place simultanément sans problème, ce qui garantit une sécurité en cas de défaillance d’une des sources.
Comme pour tous les boîtiers de scène Radial, le coffret, à l’épreuve des pires outrages, est réalisé en tôle d’acier de 2 mm (gauge 14) recouvert d’une peinture époxy (four) et la garantie étendue à trois ans.

Quelques spécifications :

DAN-RX

  • Canaux : 2
  • Echantillonnage : 44,1 kHz ; 48 kHz ; 88,2 kHz, et 96 kHz, résolution 24 bits
  • Bruit de fond résiduel (idle) : – 108 dBu
  • Dynamique : > 100 dB
  • Diaphonie : < – 75 dB (pleine bande 20 Hz – 20 kHz)
  • Niveau : 8 dBu max @ – 6 dBFS
  • THD+N (pleine bande) : 0,007% @ – 6 dBFS
  • Impédance de sortie symétrique : 150 ohms
  • Consommation : 1,25 W

DAN-TX

  • Canaux : 2
  • Echantillonnage : 44,1 kHz ; 48 kHz ; 88,2 kHz, et 96 kHz, résolution 24 bits
  • Bruit de fond résiduel (idle) : – 108 dBu
  • Dynamique : > 103 dB
  • Diaphonie : < – 85 dB (pleine bande 20 Hz – 20 kHz)
  • EIN : – 98 dBu
  • THD+N (pleine bande) : 0,008% @ – 6 dBFS
  • IMD (intermodulation) : 0,0017 % @ – 10 dBFS
  • Impédance d’entrée symétrique ligne : 40 kohms
  • Impédance d’entrée asymétrique ligne : 20 kohms
  • Impédance d’entrée asymétrique instrument : 240 kohms
  • Pad : – 18 dB
  • HPF : 80 Hz, -12 dB/oct.
  • Consommation : 1,25 W

Jay Porter (chef produit Radial Engineering) sur son stand à PL+S nous a présenté quantité de nouveaux produits. on ne chôme pas chez Radial.

Lors de notre passage sur le stand Radial à Francfort, Jay Porter de Radial Engineering, outre les DiNET, nous avait présenté différentes nouveautés en cours d’introduction (nous y reviendrons) dont les splitters passifs à transformateur (Jensen, qui fait partie du groupe Radial).

Le Radial LX-2 est un splitter de ligne passif symétrique qui permet d’envoyer le même signal audio sans dégradation vers deux destinations différentes en les isolant totalement.

Entrées-sorties du splitter LX2. Le commutateur de mise en fonction du contrôle de niveau est en retrait pour éviter les fausses manips.

L’entrée du LX-2 s’effectue sur une prise combo XLR / TRS acceptant des signaux de niveau de ligne en symétrique ou asymétrique.
Le transformateur Jensen haut de gamme (JT-11-FLPC) intégré offre une excellente réponse en fréquence et en phase, de même qu’une très faible THD, afin de garantir une grande qualité audio. Un réglage de niveau d’entrée commutable est proposé pour atténuer les signaux d’entrée de très fort niveau.

Pour le splitter LX3, l’atténuation est fixe (12 dB) et chaque sortie dispose de sa levée de masse.

Sur le LX3, splitter de ligne passif trois voies, une sortie est la recopie directe du signal d’entrée et les deux autres sont totalement isolées via le transformateur. Au lieu d’un réglage de niveau, c’est un atténuateur fixe de 12 dB qui se charge de tempérer des niveaux d’entrée élevés.
Les deux modèles peuvent se monter dans un J-Rak (19 ») de Radial qui accepte jusqu’à 8 boîtiers au même format, dont les DiNET (panachables).


D’autres informations sur le site Radial et sur le site Algam Entreprises

 

Ayrton surprend avec son nouveau MagicPanel-FX

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Très esthétique et brillant dans tous ses registres, le MagicPanel-FX est un nouveau projecteur multifonction, multi-usage, doté de 25 lentilles carrées qui signent une nouvelle étape dans l’évolution de la famille MagicPanel.
Le voici mis en scène par Thomas Dechandon pour une démo fascinante de 52 unités.

AYRTON – MagicPanel-FX – 52 Unit Demo from Ayrton on Vimeo.

La face antérieure du MagicPanel-FX comprend une matrice de 5 x 5 nouvelles lentilles carrées associées à des leds RGBW de grande puissance, parfaitement isolées. L’ensemble offre de nouvelles possibilités de création d’effets graphiques 2D.
Avec sa fenêtre carrée a 65mm de côté, chacune des 25 lentilles présente une surface optique équivalente à celle d’une lentille ronde de 80 mm. Par conséquent, le MagicPanel-FX produit aussi des faisceaux extrêmement percutants capables de créer des effets de volume.

le nouveau MagicPanel™-FX avec ses optiques à fenêtres carrées.
le nouveau MagicPanel™-FX avec ses optiques à fenêtres carrées.

Le nouveau système de zoom optique ne présente aucune pièce mobile visible de l’extérieur.
Il est constitué d’un système propriétaire avec une amplitude de zoom 15/1 qui procure des ouvertures de faisceaux de 3,5 ° à 52 ° pour créer des effets 3D, du pixel mapping et du wash.
Ce qui est fascinant avec le MagicPanel-FX, c’est l’aptitude de son zoom à projeter un faisceau solide qui apparaît initialement rond, mais qui devient progressivement carré au fur et à mesure qu’il se sépare en formant une étonnante mosaïque de couleurs. Lorsqu’il s’étend à l’infini, le champ uniforme de ce projecteur se projette comme s’il était totalement rond.

Le MagicPanel-FX bénéficie de la rotation pan et tilt continue et se contrôle en DMX-RDM, ArtNet™, sACN ou CRMX sans fil (module RDM TiMo de LumenRadio™ intégré).

Plus de détails :

 

Nexo et le STM accompagnent le festival Couleur Café

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Couleur Café, le plus grand festival belge de musique urbaine, a quitté la vaste halle Tour & Taxis située au cœur de la capitale européenne pour le parc du Heysel au pied de l’Atomium, devenant par la même un festival en plein air.
Côté son, on a fait confiance au prestataire historique Arto, et à Nexo qui, une fois encore, a fourni la diffusion aux trois scènes où se sont produits des artistes en provenance de différents horizons musicaux : Reggae, hip hop, world, soul, funk, latin, dub, club et musique électronique.

La Red Stage désormais nichée en pleine verdure

Couleur Café a longtemps proposé trois scènes avec, sur la principale appelée Red, des artistes tels que Patrice, Emir Kusturica, Toots and the Maytals ou Alpha Blondy pour des jauges allant jusqu’à 25 000 spectateurs, servies par des systèmes modulaires STM. L’édition 2017 du festival a dû s’adapter en taille à son nouveau site et surtout au risque terroriste. Le STM a prouvé une fois de plus que sa modularité n’est pas une légende.
La réduction en nombre de têtes et de subs s’est faite sans aucun compromis sur la qualité délivrée et sans besoin qu’Arto ne change de système. Le choix s’est porté sur 15 ensembles de M46 et B112 par côté, avec en complément et toujours accrochés, 4 S118 pour projeter le grave. 20 sub S118 en cardioïde au-devant de la scène ont complété le dispositif. Pour déboucher les premiers rangs et les « oubliés du 46 », des M28 ont été accrochés en bas de ligne ou posés sur le nez de scène. Enfin des lignes de 9 GEO S12 ont couvert les latéraux.
L’équipe d’Arto a été épaulée par le responsable du support Touring Val Gilbert. Il commente ainsi le choix d’accrocher et poser au sol le S118 : « Ce sub délivre de très hautes performances rendant suffisantes 4 unités par côté pour compléter la réponse dans le grave de la ligne au lointain. Les S118 posés au sol respectent un ratio de 1:1 et apportent la dimension physique et la pression nécessaire à certains types de musiques. »

La Red Stage et son système Nexo. Bien visibles au sol, 20 subs S118 en montage cardioïde. Si on ajoute les 8 en accroche, on arrive à un ratio important et nécessaire pour la variété de styles musicaux brassés par ce festival

La seconde scène, la Green qui a accueilli des artistes aussi variés que les Birdy Nam Nam, Niveau4 ou Lianne La Havas, a bénéficié d’un gauche droite bâti sur 12 têtes M28 épaulées par 6 renforts de grave B112 et 8 subs S18 par côté. Que ce soit sur la Red comme la Green, les deux scènes ont retrouvé le bon vieil Alpha pour les sides !
Analysant le ratio de têtes STM vis-à-vis des renforts de grave, Val Gilbert précise : « Nous n’avons pas déterminé de nombre précis entre M28 et B112 à cause des capacités de la M28 dans le bas du spectre. Cela dit, en cas de show nécessitant un grave très important comme avec Birdy Nam Nam, la présence des B112 s’avère essentielle et évite d’avoir recours à des subs en plus grand nombre. La troisième scène plus petite, la Blue, dispose de 9 enceintes GEO D par côté avec des CD18 pour l’infra.
Ingé système pour Arto, Christophe Loncour est désormais l’un des utilisateurs les plus experts sur STM en Europe. « Avec la délocalisation du festival et de nouvelles difficultés, il était important que le montage se déroule le plus rapidement possible. Le STM s’assemble, se lève et s’alimente très vite. Le calage est aussi très rapide mais encore mieux que ça, la prédiction du NS-1 et la réalité du terrain ont été exactement les mêmes en termes de couverture comme de réponse tonale.

D’autres informations sur le site Arto TV et sur le site Nexo

 

Claypaky domine la tournée d’Ed Sheeran avec l’Unico et le Mythos2

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Photo ©Ralph Larmann

Le Scenius Unico et le Mythos2 de Claypaky ont été retenus par le concepteur d’éclairages et de production Mark Cunniffe et le responsable des éclairages Matt Jones comme projecteurs principaux pour la tournée mondiale d’Ed Sheeran, en promotion de son nouvel album qui bat tous les records. Cunniffe travaille avec Ed depuis que l’artiste a commencé à faire des tournées en 2011, et a développé un étroit partenariat créatif qui a évolué au fur et à mesure que la musique de la star s’est répandue jusqu’à atteindre un succès international.

Photo ©Ralph Larmann

« Le tout premier kit que nous avons créé pour Ed était si petit qu’il tenait à l’arrière d’un camion », explique Cunniffe. « Depuis lors, les spectacles ont grandi à l’image de la carrière d’Ed. Pour cette tournée, nous voulions un spectacle qui pourrait passer d’une aréna à un stade, partout où cela serait possible. »
Cunniffe a conçu un décor en forme de gobelet, surnommé gentiment « le calice » par le concepteur. Celui-ci a travaillé en étroite collaboration avec le directeur de production Chris Marsh et Jeremy Lloyd de la société de production technique internationale, Wonder Works, pour finaliser l’élaboration du concept.

Photo ©Ralph Larmann

Le calice comprend cinq écrans vidéo courbes qui partent du niveau de la scène, montent le long d’un tronc central, s’évasent pour former un « plafond » animé en vidéo et en lumière puis se recourbent vers le haut pour constituer un rebord supérieur. La structure a été conçue par Tait Industries.
Entre chacun des écrans vidéo qui forment le plafond du calice se trouve une nacelle triangulaire contenant 10 Mythos2. Il y en a quatre au total. Chaque nacelle peut sortir et rentrer dans la structure grâce à un système Kinesys, qui a été recommandé par les experts du loueur britannique Light Control Rigging (LCR). LCR, la société de Mike Oates et Ryan Hopkins, a travaillé en collaboration avec l’américain SES pour fournir tous les projecteurs, le système de contrôle, les câbles et le personnel pendant toute la durée de la tournée mondiale.

« Les nouveaux projecteurs de Clay Paky sont super », explique Oates. « Ils sont très fiables. Il nous fallait des projecteurs solides et durables, susceptibles d’être envoyés sans dommage partout dans le monde. La gamme Claypaky dispose d’un système de mélange de couleurs extraordinaire et d’une luminosité identique sur tous les projecteurs, ce qui contribue à donner l’impact nécessaire au spectacle. »

Photo ©Ralph Larmann
Photo ©Ralph Larmann
Photo ©Ralph Larmann
Photo ©Ralph Larmann
Photo ©Ralph Larmann

Cunniffe évoque aussi la taille des projecteurs Claypaky dans sa décision de les choisir, « Avec le Mythos2, je savais que je pourrais accrocher le projecteur latéralement », dit Cunniffe. « Il est relativement léger et peut se caser dans un coin. Je peux dissimuler 30 à 40 % du projecteur derrière la structure et on ne voit que l’ouverture et l’objectif. Il semble intégré à la production et non fixé dessus. »
Au sujet de la collaboration avec Cunniffe, Oates remarque : « Travailler avec Mark a été un plaisir total. C’est un véritable professionnel au sommet de son art. Sa vision et ses idées sont extraordinaires et il maîtrise si bien ce qu’il veut qu’il fait disparaître un peu du stress de la naissance de son design. LCR est une société très jeune, et pour nous, c’est une fabuleuse occasion de montrer notre savoir-faire. Nous adorons les défis et sans aucun doute, c’en était un ! En tant que jeune entreprise, ambitieuse et dynamique, travailler avec Mark et Claypaky, c’était un merveilleux départ pour nous. »

Photo ©Ralph Larmann

Outre les 128 Mythos2, LCR a fourni les 32 Scenius Unico. 16 sont cachés dans la structure principale, répartis en quatre groupes de quatre, et quatre autres sont placés de part et d’autre de la scène. « Quand les nacelles d’éclairage se rétractent, il y a quatre poutrelles droites au-dessus de la scène avec 24 des Scenius Unico qui éclairent au travers des trous », explique Cunniffe.
« Mais on ne peut pas voir la source, car elle est à 17 mètres de haut. Ce qu’on voit, ce sont les faisceaux lumineux. C’est un niveau d’éclairage secondaire qui n’est pas visible ». « Le Scenius Unico est une fantastique découpe de stade, car il est très lumineux et dispose d’un obturateur très sophistiqué » dit Cunniffe en discutant son choix des projecteurs Spot et Wash multifonctions de Claypaky.

Photo ©Ralph Larmann

Jones qui, en tant que directeur de l’éclairage de la tournée, est presque tous les jours au contact direct du matériel, ajoute : « Ce qui est utile avec le Scenius Unico, c’est qu’il nous offre une sortie dynamique, Il peut passer d’un large flux à un spot étroit.
Le système couteaux nous permet également d’élargir le faisceau tout en le réduisant dans le plan horizontal ».
Enfin, pour ne pas affaiblir le contenu vidéo de la production qui a été créée par Moment Factory, de Montréal, Shop, de Bristol, au Royaume-Uni, Jones et Cunniffe, voulaient des projecteurs capables de fournir une courbe de gradation progressive et fiable, sans aucun papillotement.

« Ed, ce n’est qu’une seule personne sur scène avec une guitare, alors ce qui se passe sur scène en termes de lumière et de vidéo est extrêmement important », ajoute Jones. « Si une courbe de gradateur était imparfaite, le public le remarquerait. La courbe de gradation du Mythos2 fait un excellent travail de régularité. Elle descend bien vers le bas, et elle fonctionne aussi très bien vers le haut. Globalement, ce fut un plaisir de travailler avec les projecteurs Claypaky, ils ont une excellente dynamique. »

Photo ©Ralph Larmann

Cunniffe précise : « Les gens de Claypaky m’on demandé de participer à la conception du Mythos et du Scenius Unico. J’ai travaillé en étroite collaboration avec Francesco Romagnoli, Paolo Dozzo et Marco Zucchinali. Ils ont écouté mes opinions et les ont intégrées dans la conception finale de leur produit. Je leur en serai éternellement reconnaissant ».
Actuellement, la tournée mondiale d’Ed Sheeran est en Amérique du Sud. Après avoir fait la tête d’affiche du Festival de Glastonbury 2017, la partie américaine de la tournée débutera le 29 juin à Kansas City. Divide, le troisième album studio de l’artiste, est N° 1 dans 14 pays.

D’autres informations sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

Powersoft s’approche d’un cap décisif

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Leader mondial de la technologie des amplificateurs légers à haut rendement énergétique, Powersoft est proche de franchir un cap sans précédent dans l’industrie. Le fabricant italien annonce qu’il dispose maintenant de près de 1 million de canaux de diffusion audio répartis dans le monde entier, et pour franchir cette étape, la société lance une campagne promotionnelle intitulée « One Million Channel ».

Avec un chiffre qui dépasse désormais les 995 000, la firme transalpine a fait le pari d’atteindre l’étape symbolique d’un million d’ici la fin septembre et compte sur ses revendeurs et distributeurs dans le monde entier pour l’aider à y parvenir avant la date limite.
Powersoft invite donc les utilisateurs du monde entier à visiter la page dédiée avec le lien ici, où ils peuvent passer commande et participer automatiquement à un tirage au sort qui leur donnera la possibilité de gagner la valeur totale de cette commande, quel qu’en soit le montant.

Chaque commande effectuée avant la fin septembre au travers de cette campagne sera transmise et imputée au distributeur concerné, et les utilisateurs seront automatiquement inscrits au concours qui leur donne la possibilité de gagner la valeur de leur commande.
Le gagnant sera désigné par un tirage au sort qui sera diffusé en ligne, immédiatement après la fin du mois, dès que l’objectif du million de canaux sera atteint.
Pour animer cette campagne, des outils de promotion spéciaux ont été créés, comme des bannières Web, des bannières de newsletter et des messages pour inviter les utilisateurs à se rendre sur la page dédiée.

Le directeur de la communication de Powersoft, Francesco Fanicchi déclare :
« L’idée que nous sommes sur le point d’atteindre un million de canaux d’amplification dans le monde entier est stupéfiante. Nous avons souhaité faire connaître cette remarquable réussite et en même temps donner quelque chose aux utilisateurs de Powersoft qui, dans le monde entier, nous font confiance quotidiennement dans leurs projets et nous ont aidés à atteindre cette étape improbable.
Nous sommes également extrêmement reconnaissants envers nos partenaires et distributeurs, qui ont joué un rôle essentiel en faisant de Powersoft la marque qu’elle est devenue aujourd’hui. En 2013, Powersoft avait annoncé avoir franchi l’étape de la livraison de 600 millions de watts de puissance audio dans le monde, et nous envisageons la perspective de franchir cette nouvelle limite avec humilité » conclut Fanicchi.

Plus d’informations sur le site powersoft

 

Des nouvelles consoles DiGiCo arrivent à Montreux

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Audio Rent Clair AG, un des plus gros prestataires suisses et base arrière de Clair Global pour l’Europe a ajouté à son parc deux DiGiCo SD5 et une SD12 plus quatre SD-Racks équipés de 224 préamplis 32 bits de la marque anglaise.

Jürg Hügin, fondateur et président de Audio Rent Clair à gauche et Toni Scherrer, PDG d’Audio Rent Clair

Audio Rent Clair est l’un des leaders suisses de la prestation technique et sert aussi de base européenne à Clair Global, le spécialiste du touring à l’échelle planétaire avec des clients aussi fidèles et mondialement connus que les Rolling Stones ou U2, mais aussi des multinationales de la santé comme Novartis ou de la finance comme la Bâloise.

Benoît Saillet ingénieur son FOH du Montreux Jazz Lab
Benoît Saillet ingénieur son FOH du Montreux Jazz Lab

Afin d’être en mesure de garantir à tous le meilleur service, Audio Rent Clair teste sans cesse toutes les nouveautés et explore les dernières tendances.
« Nous sommes heureux et fiers de voir autant de produits DiGiCo, dont les SD7, SD10, SD9 et SD8 dans le dépôt d’Audio Rent, » précise Hansjürg Meier de Tonspur AG, le distributeur DiGiCo pour la Suisse. « On est d’autant plus ravi qu’ils viennent de rentrer les SD5 et SD12 en parc. »
Les SD5 d’Audio Rent ont immédiatement pris la route en Europe sur les tournées d’Adam Lambert, Katy Perry, Kiss et Shinedown, sans oublier une dernière date de Katy Perry au festival de Glastonbury. Elles ont ensuite pris la route de Montreux où elles sont utilisées dans le cadre du festival de jazz éponyme, cette année et en 2018.

Les préamplis 32 bits de DiGiCo

« Disposer de nouvelles consoles DiGiCo va nous permettre de fournir à nos clients à la fois la meilleure réponse technologique et sonore, » ajoute Toni Scherrer, PDG d’Audio Rent Clair AG.
« Enfin je suis excessivement heureux d’offrir les préamplis micro DiGiCo disposant de convertisseurs 32 bits, la toute dernière génération disponible sur le marché. »
D’autres informations sur le site Digico et sur le site Audio Rent Clair

 

Neutrik introduit le coupleur CAT6A (10 Gb/s) NE8FFX6-W

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Le coupleur CAT6A NE8FFX6-W

Le nouvel adaptateur-coupleur (femelle-femelle) avec verrouillage bilatéral NE8FFX6-W de Neutrik permet d’abouter des câbles Ethernet CAT6A (et bien sûr CAT5E) avec un minimum de perturbations (pertes, rupture d’impédance ou autre diaphonie) et est compatible avec tous les connecteurs mâles format RJ45 même s’il est recommandé d’utiliser les EtherCon NE8MX6 car dans ce cas la conformité aux standards 10Gb (ISO / IEC 11801/TIA / EIA 568-C.2) est garantie et surtout le couplage opéré est étanche IP65.
Il offre une solution simple pour raccorder deux tourets de 50 m par exemple ou prolonger d’une dizaine ou une vingtaine de mètres une liaison 1Gb/s 1000Base-T (Dante, Ravenna ou autre) sans problème pour autant qu’on ne dépasse pas les 100 m en CAT5E.

Utilisé avec des connecteurs NE8MX6, le couplage opéré par le NE8MX6 est étanche IP65

Pour le 10G-Ethernet, avec un autre encodage symbole que le 1000Base-T, les quatre paires torsadées sont exploitées en full duplex avec une bande passante par paire requise de 500 MHz, ce qui nécessite au moins des câbles CAT6A (ou mieux CAT6a, classe Ea) sur des liaisons max de 100 m avec les connecteurs appropriés.
Il est clair qu’avec un équipement de lien CAT6A, les liaisons cuivre 1000 Base-T (250 MHz par paire) peuvent dépasser la barre fatidique des 100 m grâce aux améliorations en transmission et en immunité (différents types de couplage, diaphonie) réalisées.
Par ailleurs ce manchon de couplage se conforme aux futures normes PoE (il est garanti PoE+) IEEE 802.3bt (70 W/ 50 V), de transmission d’alimentation en fantôme sur le câble (sur les 4 paires), avec un courant de 1,5 A admissible par contact.

Quelques caractéristiques :

  • Résistance par contact (8) : 200 mohms
  • Tension de claquage diélectrique : >1,5 kVdc
  • résistance d’isolement : >500 Mohms
  • Courant admissible par contact : 1,5 A
  • Classe Power over Ethernet (PoE) : PoE+ (IEEE 802.3at)
  • transmission : conforme CAT6A (classe EA selon ISO/IEC/EN)
  • Endurance : > 1000 cycles d’insertion
  • matériau du corps : laiton chargé plomb (CuZn35Pb2) étamé avec revêtement caoutchouc (EPDM)
  • Gamme de température de fonctionnement : – 30 à + 80 C
  • Classe de protection : IP65 avec les connecteurs mâles NE8MX

 

Au revoir Régis, nous aiderons Céline et Fanny à veiller sur Tom

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Régis Vigneron est décédé le 10 juillet, après s’être battu comme un lion contre un crabe au cours des derniers mois. Il avait 55 ans. Il laisse une compagne Céline, une fille Fanny, un fils Elliot et Tom, un fiston formidable qui nécessite la présence permanente de sa maman. SLU fait un appel à votre générosité.

Eclairagiste connu, reconnu et adulé par tous ceux qui en croisant son chemin ont appris de lui, homme généreux et immensément talentueux, Régis Vigneron exerçait sa magie de la lumière à l’Opéra, sur des comédies musicales, au théâtre, pour les plus grands artistes de variété… La scène française perd un de ses plus grands éclairagistes.

Les témoignages d’amour inondent les réseaux sociaux en hommage à ses qualités professionnelles et humaines, nous en avons sélectionnés quelques-uns particulièrement beaux et touchants. https://www.facebook.com/regis.vigneron?fref=ts

Régis, te voilà parti vers d’autres lueurs, je suis effondré…. Tu as éclairé les scènes, les artistes, les formes et l’espace avec l’immense talent que tous te reconnaissent. Et, Homme-lumière, tu as aussi illuminé les cœurs et les chemins de tant de personnes.
Chaque fois que nous nous sommes croisés, nous avons peu parlé du métier car ta vraie passion était ta Famille et la Vie en général et ces moments resteront bien au chaud au fond de moi. Aussi aujourd’hui, je pense fort aux tiens qui t’étaient si précieux et que tu aimais tant. Quelqu’un comme toi ne disparait jamais car une part de toi restera en tout ceux qui ont croisé ta route.
Laurent Chapot

Ca y est, tu es parti…
Regis, toi qui dans l’ombre des plus grands artistes savais les mettre en lumière… Toi qui étais bien plus qu’un simple prof pour moi mais aussi une sorte de mentor !
Tu m’as tant appris tant humainement que professionnellement. Tu m’as donné a de nombreuses reprises des postes inespérés, me permettant ainsi de pouvoir enrichir mon cv et de vivre des expériences inoubliables….
Xavier Pasquier

Trop jeune, trop bon, trop drôle, généreux, talentueux…pour partir, si humain avec un cœur gros comme ça 💖 😢. Tu brilleras éternellement au plus profond de moi et ce soir, dans le ciel, on sait que ton étoile brillera de 1000 feux et que là où tu es, tu continueras à éclairer nos vies de millions de couleurs. Les 💯 taines de messages à ta mémoire soulignent l’être exceptionnel que tu étais !!!
De tout cœur avec Fanny, Tom, Céline, tous tes proches qui sont dans l’immense douleur. On a essayé ces derniers jours de te tenir la main du mieux que l’on a pu (même si ce n’était que virtuellement pour la plupart d’entre nous) c’était avec tout notre amour… RIP Regis 💫 🌞 🌟et 1000 Bravos 👏🏻 👏🏻 👏🏻L’Artiste !!!
Didier Clusel

A chaque fois que notre ciel mauricien nous montrera ses couleurs, tantôt bleu, tantôt orange, tantôt rouge… Je penserai à toi mon ami et je me dirais que c’est peut-être toi qui nous illumine du ciel a présent… Un grand merci pour tout ce que tu nous as apporté et pour ce que tu étais.. UN GRAND HOMME… chapeau bas l’Artiste.. A jamais dans nos cœurs
Bryan Lin

Y’aura toujours ton sourire caché derrière la lueur d’un projecteur qui nous éclaire…
On a de la chance d’avoir croisé ta route.
Frederic Renaudin

Mais le plus important reste à faire. Tom, un petit ange avec des ailes moins fortes qu’elles ne devraient, a besoin de garder sa maman le plus possible auprès de lui.
Tous quatre vont surmonter la terrible épreuve de la disparition de Régis, mais notre aide, votre aide va beaucoup les y aider.

Au delà de l’amour sincère (mais virtuel) des réseaux sociaux, on vous invite à faire toutes et tous, particuliers comme sociétés un don à l’association Courir pour Tom.
Ce sera la plus belle façon d’accompagner cette famille et l’aider dans la construction du futur de Tom.
Vous trouverez le RIB de l’association en bas de la page. Merci par avance pour votre générosité.


Un dernier hommage sera rendu à Régis jeudi 13 juillet 2017 .

La bénédiction comme le souhaitait Régis se fera au funérarium de Gray à 9 h juste avant la mis en bière. Suivra au crématorium d’Avanne à Besançon à 11H15 une cérémonie civile comme le souhaitait Régis, suivie de la crémation à 12h. Pour ceux qui le souhaitent les visites sont possible dès aujourd’hui au funérarium.
Pour ceux qui le désirent et selon les dernières volontés de Régis, des roses blanches uniquement, une tenue colorée mais pas de noir. Chacun sera libre de s’exprimer s’il le souhaite.

  • Adresse funérarium : Pompe funèbre hinger – ZA Gray Sud – 70100 Gray
  • Adresse crématorium : 6 rue du souvenir français – 25000 Besançon

Si vous souhaitez faire un don à l’association Courir pour Tom, vous trouverez ci-après leur RIB :

Damir Ismagilov installe 92 cycliodes Dalis Robert Juliat au Bolchoï pour Snégourotchka

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Les projecteurs cycliode Robert Juliat Dalis 860 ont joué un rôle majeur dans Snégourotchka (La fille de neige), l’œuvre enchanteresse de Rimski-Korsakov récemment mise en scène au Théâtre Bolchoï, Moscou. La grande salle historique a accueilli la première de cet opéra russe le 15 juin dernier avec une scénographie orchestrée par Vladimir Arefiev et des lumières de Damir Ismagilov.

Damir Ismagilov a choisi d‘utiliser 92 projecteurs asymétriques Dalis 860, la plus importante installation à ce jour. Objectif : éclairer trois immenses boîtes lumineuses servant de toile de fond à ce conte printanier très populaire en Russie, dont le personnage principal, Snégourotchka, fille de la Fée Printemps et du Bonhomme Hiver, jalousée par le Soleil, est condamnée à mourir le jour où elle connaîtra l’amour. Ces boîtes lumineuses de 22 mètres de large et 15 mètres de haut sont suspendues à 3 mètres au-dessus de la scène. Ces murs occupent tout l’espace scénique, tant dans le fond que sur chaque côté et permettent de créer un ‘ciel infini’ autour des artistes.

Crédit Photo : Maria Lopashova

Les rampes Dalis sont utilisées pour produire un ciel aux lueurs uniformes avec différentes nuances de blancs froids et de bleus clairs. En revanche, à la fin de la représentation, une forte lumière incandescente inonde la scène pour symboliser la fin de l’hiver interminable et offre ainsi le moment le plus intense du spectacle où le ciel morne et éteint de l’hiver laisse place à un horizon doré et ambré. Afin de créer et de conserver cette ambiance singulière du début à la fin de la représentation, Damir Ismagilov avait besoin d’un cycliode asymétrique très puissant et homogène, et devait donc trouver un projecteur capable de faire face au gigantisme de la mise en scène.
Chaque boîte lumineuse a été construite avec une toile et un rideau occultant tendus entre deux structures haute et basse, sans possibilité de montage intermédiaire à mi-hauteur. Les projecteurs utilisés devaient donc fournir une lumière puissante et uniforme, et rester suffisamment froid pour fonctionner au plus près des rideaux, sans les endommager par une chaleur excessive. Ils devaient également être installés entre ces deux toiles, avec un éclairage en rétroprojection pour une diffusion plus douce de la lumière.

Crédit Photo : Maria Lopashova

L’équipe du Théâtre Bolchoï a trouvé la réponse adéquate avec le Dalis 860 en disposant 46 rampes sur la structure haute et 46 autres accrochées en bas, sur des plateformes suspendues. « Nous avons choisi d’utiliser les Dalis 860 de Robert Juliat pour plusieurs raisons », explique Ayvar Salikhov, régisseur lumière du Théâtre Bolchoï. « Avant toute chose, la répartition du faisceau et l’angle correspondent parfaitement à nos besoins : le rendement lumineux est assez puissant pour couvrir toute la hauteur jusqu’à 15 mètres et balayer la toile avec un faisceau très homogène en utilisant uniquement les rampes du haut et du bas, sans zone sombre à mi-hauteur. »

Robert Juliat Dalis 860

« Ensuite, le Dalis offre une large palette de couleurs. En outre, cette rampe ne génère pas de chaleur ce qui facilite son installation au plus près des cyclos, sans craindre de dégâts. Enfin, les dimensions du Dalis et sa simplicité d’utilisation conviennent exactement à nos attentes.
Ces projecteurs sont légers, faciles à câbler avec un système d’accroche flexible/adaptable. Toutes ces qualités sont essentielles pour un lieu comme le Bolchoï qui est un théâtre de répertoire et nécessite donc de pouvoir installer et régler les projecteurs vraiment rapidement. Entre les différents spectacles, les Dalis sont entreposés et transportés du stock à la scène et inversement. Leur taille compacte, leur robustesse ainsi que leur flight case dédié sont autant de précieux atouts. »

Damir Ismagilov, le concepteur lumière du spectacle, est tout aussi séduit par le choix des Dalis, tant d’un point de vue technique qu’artistique. « Grâce au Dalis et à sa capacité de créer un bain de lumière parfaitement homogène sur de très grandes surfaces avec un vaste choix de nuances et d’intensité, nous avons pu reproduire l’illusion de ciels changeants avec des atmosphères évoluant en fonction des scènes.
Je pense par exemple à une scène où nous avons utilisé un large éventail de teintes blanches très froides avec des transitions extrêmement fluides pour donner l’illusion d’un ciel de plomb qui laisse peu à peu place au crépuscule. Dans le dernier acte, l’ambiance est totalement différente et les rayons du soleil font alors irruption. Nous avons joué avec un mélange de tonalités chaudes, puissantes et saturées en parfaite adéquation avec les lumières de nombreux projecteurs halogènes installés derrière les artistes et éclairant le public. »

Crédit Photo : Maria Lopashova

« Les projecteurs Robert Juliat nous sont familiers puisque le Théâtre Bolchoï utilise déjà différents modèles depuis de nombreuses années, tels les poursuites Lucy, Flo, Victor et Aramis ou bien encore les découpes D’Artagnan et les obturateurs Jalousie pour l’automatisation des Fresnels HMI. Nous sommes très satisfaits de leur grande qualité d’éclairage et de leur longévité, » poursuit Damir Salikhov.
« Pour nous, ce sont les meilleurs produits du marché aussi bien en termes de qualité et d’ergonomie qu’au niveau de l’assistance technique fournie par Robert Juliat », rajoute Ayvar Salikhov. Force est de constater que les Dalis sont à la hauteur de la réputation des produits Juliat. Tout s’est bien passé pour cette production, et nous en sommes très heureux car il aurait été très compliqué d’intervenir sur les projecteurs installés dans cette configuration plutôt singulière. »

Pour plus d’informations sur les projecteurs Dalis, cycliode, wash, bain de pieds pour nez-de-scène, visitez le site Robert Juliat

 

CHIC se paie du Good Times avec Allen & Heath

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Le groupe le plus funky, Chic et Nile Rodgers ont enflammé la scène Pyramid en employant la dLive S d’Allen & Heath. Avec le support de F1 Sound, John Ryan le régisseur son et ingé face de Chic a employé une S7000 connectée en FibreACE au DM48 MixRack. Marco Della Torre a mixé les retours sur la même surface avec un DM48 en MADI pour enregistrer le show.

John Ryan, l’ingé son façade de Nile Rodgers et de Chic, le groupe faisant danser le monde depuis bientôt 40 ans, et pas peu fier de sa dLive !

John Ryan qui mixe Chic depuis bientôt 13 ans affirme : « Dès le moment où je l’ai allumée, j’ai tout de suite su qu’on allait être potes avec la dLive. Ce système de mixage a fait la preuve de sa rapidité et simplicité de mise en œuvre permettant de mixer quasi immédiatement, quelque chose de très fréquent en festival où les balances sont rarement possibles.»
« Les fonctions de base de la console sont très faciles à trouver sur la surface, les boutons et codeurs des fonctions assignables sont là où l’on s’attend à les trouver, de même que les 36 faders totalement programmables et divisés en 3 banques et 5 layers. Les plugs de bord sonnent très bien, le menu est accessible, logique, et tout ce qu’il est nécessaire de visualiser sur chaque voie est clairement affiché sur les deux écrans tactiles. »

La scène Pyramid telle que la voit John Ryan derrière sa console.

« Pour les jours de découverte, un bouton d’Aide est prévu. La gestion d’une voie et ses assignations est quelque chose de rapide, intuitif et très fiable. Cela apporte un confort et une puissance de travail appréciables en phase de constitution des layers, spécialement lorsqu’on souhaite garder quelques voies stratégiques -à la surface- et cela par chanson, évitant de devoir le faire manuellement à chaque changement de snapshot. La qualité du rendu, la puissance de calcul et la latence quasi absente vous donnent l’impression d’avoir retrouvé votre table analogique. La dLive est désormais en tête sur notre rider en tant que console de face.

Marco Della Torre, la talent et la bonne humeur transalpine à la « cour » du roi Nile Rodgers.

Marco Della Torre en charge des retours ajoute : « Cela fait des années que j’emploie des consoles numériques et je pense pouvoir résumer la dLive en trois points: simple, compacte et connectée. Il ne faut pas plus de deux minutes pour passer en revue et mémoriser les fonctions accessibles sur la surface et ensuite commencer à mixer de l’audio.
Tout ce dont on a besoin est immédiatement accessible sur une surface de taille très raisonnable, quelque chose de très important aux retours. Nous sommes toujours obligés de courir après les desiderata des artistes et avoir accès très vite à toutes les fonctions disponibles est un plus.

Un des moments forts du show, la montée d’une partie du public sur scène.

La dLive est aussi très légère, ce qui ne gâche rien. J’aime aussi le fait de pouvoir changer de protocole réseau comme par une simple manipulation de matrice point à point et ce, sans consommer les ressources de la surface.
Il suffit d’insérer les cartes voulues, d’affecter les voies et c’est fait ! Je ne connais pas d’autres marques offrant une telle fonction.
Le son ? Pas de problème, ça sonne ! »

D’autres informations sur :

 

Audient propose un bundle de logiciels gratuit, l’ARC

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Audient accompagne désormais toutes ses interfaces audio (iD22, iD14 et iD4) d’un bundle de logiciels particulièrement complet, l’ARC Audient’s creative hub, depuis le début juillet.
Ce bundle comporte à la fois des logiciels type séquenceur audio-numérique de Steinberg (Cubase LE et Cubasis LE), des plugins de traitement de haute qualité Eventide et des masterings gratuits.

Cette offre, d’une valeur de plus de 560 €, est bien entendu valable pour tous les nouveaux acheteurs d’interfaces Audient (iD22, iD14 et iD4) mais également pour ceux qui possèdent déjà une interface Audient !

ARC – Audient’s creative hub se compose des éléments suivants :

  • Steinberg Cubase LE (pour Mac et Windows)
  • Steinberg Cubasis LE2 (pour iOS)
  • Eventide Ultrachannel
  • Eventide Ultrareverb
  • 10 mastering automatiques chez LANDR (huit en 16 bits WAV et deux en 24 bits)
  • 2 cours et 1 bon de 20 £ sur le site de formation audio Producertech

Pour info, les deux seuls plugins Eventide présents coûtent actuellement plus de 350 $ sur le site de l’éditeur !
L’ensemble du bundle est activé après enregistrement de l’interface audio sur le site d’Audient.
L’offre est présente sur le site d’Audient depuis le 5 juillet en suivant ce lien