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le Mythos 2 de Claypaky éblouit sur le spectacle d’alt-J

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Jeremy Lechterman et Jackson Gallagher, associés dans FragmentNine, pour la conception de production et la direction créative, ont choisi la densité des faisceaux lumineux du Mythos2 de Claypaky pour accroître la consistance de leur conception d’éclairage pour le groupe de rock indépendant alt-J, dans son premier spectacle d’aréna de 2017, qui a eu lieu à l’O2 Arena de Londres.

L’O2 Arena de Londres

Depuis, le design de FragmentNine a été proposé pour le prestigieux prix Knight of Illumination. Il s’agissait d’une version du système d’éclairage de la tournée, également signé FragmentNine, spécialement agrandie pour le spectacle du 10ème anniversaire de l’O2 Arena.
« Au niveau du groupe, alt-J est relativement discret en termes d’apparence visuelle et de personnalités. Nous avons donc entrepris de créer quelque chose qui les enveloppe et les voile dans un certain mystère », révèle Lechterman. « Nous avions perpétuellement le leitmotiv « immersif » au bout de la langue, et nous pensons que le résultat final évoque tout à fait cette notion. »

Photo ©The Fisfth Estate.ltd

En utilisant les Mythos2 au sol dans le décor, ainsi qu’un certain nombre d’exemplaires accrochés sur des poutrelles mobiles indépendantes, FragmentNine a créé toute une gamme de mosaïques lumineuses qui entouraient le groupe et immergeaient le public dans l’environnement de la scène. « Comme il n’y avait pas de précédent, le concept pour l’O2 était assez complexe et intégrait un élément de conception non testé comprenant un tas de pièces mobiles », explique Lechterman.
« En termes de conception, nous avons pris de gros risques sur plusieurs éléments que nous n’avions pu que prévisualiser : l’échelle, le réglage des hauteurs, l’automatisation ». FragmentNine avait besoin d’un projecteur spot fiable et très fonctionnel dont la taille serait adaptée aux chariots réalisés sur mesure pour la production. Le Mythos2 était le seul qui corresponde aux dimensions tout en conservant toutes les caractéristiques d’un projecteur spot plus « traditionnel ».

« C’était la première fois que nous préconisions le Mythos2 sur un spectacle et nous étions anxieux de les utiliser sur les échelles à cause de la distance de projection », explique Lechterman. « On n’était pas sûrs qu’ils fonctionneraient à plus de 20 mètres de la scène. Nous avons été impressionnés et soulagés quand nous avons allumé la plateforme pour la première fois et le Mythos2 n’a pas déçu ». La puissance du faisceau du Mythos2 a été utilisée pour se détacher des écrans vidéo aux bords recourbés du spectacle et de leur contenu en noir et blanc.
« L’optique de ce projecteur est extraordinaire, explique Lechterman. Normalement, c’est une des premières choses qui sort de la fenêtre quand on miniaturise un projecteur. Nous sommes constamment impressionnés par la netteté, la précision et l’uniformité de l’optique. Comme l’équipe, nous apprécions aussi que l’appareil reste froid en fonctionnement, en particulier la lumière juste à la sortie. Nous l’avons posé à quelques centimètres derrière notre mur de LED et nous n’avons rien vu fondre. »

Grâce à l’utilisation du système de couleurs avancé du Mythos2, il a été plus simple pour les concepteurs de créer des images en constante évolution de chanson en chanson. Le projecteur offre une large gamme de couleurs grâce à un système de couleurs CMY, 14 filtres de couleur sur trois roues, deux filtres CTO et un filtre CTB. FragmentNine a mis ces systèmes en pratique, en utilisant des couleurs authentiques passant des rouges purs à des bleus et des verts plus nuancés pour accentuer l’émotion de la musique.

« Pour chaque projet, nous commençons le concept sous l’angle des intentions et des motivations, plutôt que de faire n’importe quoi pourvu que cela ait l’air beau », révèle Gallagher. « Une grande partie du nouvel album se fonde sur la musique chorale et orchestrale traditionnelle britannique.
Nous avons donc décidé d’évoquer subrepticement l’image d’un orgue à tuyaux, et nous tirons avantage de chaque portion la plus infime de l’espace. » Pour obtenir des sensations de démesure sur la scène, FragmentNine a été aidé par le mode faisceau tubulaire des Mythos2, qui produit un faisceau fixe de 2,5°.

Les projecteurs de la production de l’O2 ont été fournis par la société de production Liteup Events, basée à Portsmouth, qui équipe la tournée dans le monde entier avec l’ensemble du matériel d’éclairage et de contrôle, incluant les Mythos2. « Les Mythos2 ont fourni l’élément central du spectacle », explique Mark Callaghan, cofondateur de Liteup. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les fabricants pour établir de bonnes relations et veiller à ce que notre personnel soit pleinement formé. Partout, le matériel a été excellent.»
« Régulièrement, Claypaky fait partie de nos meilleurs fabricants quand nous sélectionnons des projecteurs pour un spectacle. L’élégance « de bon aloi » de leurs choix de conception et leur investissement continu en R & D fait progresser l’industrie encore plus », ajoute Lechterman.

La prochaine tournée d’alt-J sur la côte (avec des dates à Brighton, Margate, Bournemouth et Weston-Super-Mare) et le circuit des festivals internationaux qui est en cours fait suite à leur troisième album de studio, RELAXER, qui est sorti en juin 2017.

Plus d’infos sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

L’Alhambra à Paris repart en Meyer

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Propriété de Jean-Claude Auclair qui en assure aussi la programmation, l’Alhambra est une des salles les plus actives de la capitale avec une très grande variété d’artistes et de styles allant du comique aux concerts de rock, en passant par les spectacles pour enfant. Afin de les servir le plus fidèlement possible, cette salle vient de décrocher son vieux système Meyer au bénéfice d’un, flambant neuf, en Leopard et 1100-LFC.

Une régie où il fait bon vivre avec une diffusion Meyer toute neuve et très bien dimensionnée, une console Avid capable de tout bien faire et pour les lumières une GrandMa 2.

Le Mica qui a fait les beaux jours de cette salle a donc laissé sa place à un membre de la famille LEO dont les avancées technologiques ne sont pas passées inaperçues aux yeux et aux oreilles de Thomas Legrand, l’ingé son résident. « Le Leopard est plus fidèle et défini » nous dit Thomas « Dès qu’on corrige de quelques dB à n’importe quelle fréquence, la différence s’entend immédiatement. La dynamique est aussi plus importante qu’avec le système précédent. »

Quatorze Leopard et quatre 1100-LFC, pour une salle de la jauge de l’Alhambra, il y a de quoi satisfaire même le plus pointilleux des mixeurs

Le gauche / droite est constitué de 7 Leopard complétés par 4 UPJunior VariO dont deux débouchent les premiers rangs et les deux autres apportent définition et croustillant en fond de salle sous le balcon.
Le renfort dans le bas du spectre a aussi été renouvelé et ce sont désormais quatre 1100-LFC qui remplacent les vaillants 700-HP et apportent leur dimension physique depuis des réserves situées sous la scène. « Les nouveaux subs sont aussi une très bonne surprise » ajoute Thomas Legrand. « Leur rendu est extrêmement précis et donnent aux mix un grave et un infra qui restent fermes et ne bavent pas. »

La précédente installation comme la toute nouvelle sont dues à la patte de Marco de Fouquières, le directeur technique de Dushow et de Best Audio qui a fourni l’ensemble audio, lumière et vidéo pour cette remise à niveau. Comme il nous l’a dit en rigolant : « Ce qu’il y a de déprimant avec le Leopard et plus généralement avec Meyer c’est qu’il n’y a rien à faire. Le calage est simplissime et on n’exploite que très peu les ressources de processeurs très puissants ! » A la régie façade, l’Alhambra offre désormais aux mixeurs de passage une Avid S6L, des liaisons Shure et un parc micro filaire complet en AKG, Audio-Technica, Sennheiser et Shure. Le système dispose d’un Galileo 616.

Une vue de la scène depuis la régie. Petit plateau, gros son !

Le calendrier 2017 de l’Alhambra verra défiler des stars du rap/hip-hop comme 5RO, des anciennes gloires pop comme Alison Moyet ou Rick Astley, de l’hardcore comme Underoath, de la punk comme Delain ou de la world music comme Barbara Furtuna et Belem plus nombre de comiques.

D’autres informations sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio

 

ISE et VR Days vont s’allier et travailler ensemble

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Integrated Systems Events, organisateur du salon Integrated Systems Europe (ISE), annonce le début d’une coopération officielle avec le festival VR Days Europe qui se déroulera à Amsterdam du 25 au 27 octobre 2017. VR Days est la seule fête du contenu, de la créativité et de la production virtuels et augmentés, et elle se tient dans cinq lieux différents de la ville historique.


Pour sa troisième année, VR Days Europe 2017, sous-titré « Where Realities Meet » (« Là où les réalités se rencontrent »), sera composé d’un ensemble d’événements présentant une série très intéressante de conférences, d’exposés, d’ateliers et de séminaires. VR Days 16 a rassemblé plus de 3 000 participants. Integrated Systems Events fournira à VR Days Europe du contenu, du marketing et une aide à l’organisation. En retour, VR Days Europe présentera à l’ISE 2018 un nouvel événement VR Days à l’attention particulière des exposants et participants de l’ISE.
Pour Integrated Systems Events, l’accord avec VR Days consiste à développer des événements technologiques et commerciaux complémentaires et avant-gardistes, pour accompagner et compléter le salon annuel ISE. Integrated Systems Events produit aussi la série de conférences internationales du Digital Signage Summit (DSS) et la Conférence sur les immeubles intelligents (Smart Building Conference).

Benjamin de Wit, le directeur du festival VR Days Europe : « Notre mission est d’unir les communautés VR et AR, d’inspirer des esprits créatifs et de faire progresser les affaires. Je suis ravi que nous travaillions avec ISE car nous sommes parfaitement complémentaires. Nous sommes convaincus que nous pouvons développer l’événement et la marque. Un certain nombre de secteurs du marché que nous couvrons sont extrêmement proches du marché de l’audiovisuel. Il y a beaucoup de synergies potentielles ».

Mike Blackman, directeur général d’Integrated Systems Europe : « L’utilisation des produits et des solutions de réalité virtuelle et augmentée joue déjà un rôle important dans l’activité audiovisuelle de nos exposants et de nos participants. Il y a beaucoup à apprendre et beaucoup de sujets captivants. La mission essentielle d’ISE est de fournir aux entreprises et aux personnes qui le souhaitent un socle pour comprendre l’état actuel de l’art, ce qui est disponible actuellement et ce qui va arriver dans le futur. VR Days est dans une situation sans équivalent pour nous y aider et nous sommes fiers de nous y engager et d’y contribuer ».

VR Days Europe 2017 comprend cinq composantes clés, installées dans cinq endroits différents :

  • La conférence VR Days Europe, qui se tiendra au prestigieux Théâtre DeLaMar, présentera les professionnels de la création VR et AR lors d’une conférence spéciale d’une journée.
  • Les Expert Tracks, accueillant des personnes qui travaillent à la pointe du contenu, de la technologie et de la recherche, exploreront les secteurs du marché tels que les médias, les arts, le divertissement, la santé, l’éducation et les solutions d’entreprise.
  • Dans le VRackathon, des experts de la réalité virtuelle aborderont les défis techniques posés par les entreprises et les organisations.
  • Un CineMart présentera un panel de personnalités du cinéma en VR et de la technologie associée, qui débattront de projets à la recherche de financement et de distribution; Le Temple de la VR (The Church of VR) présentera ce qui se fait de mieux en contenu VR.
  • VR Days Europe présentera également une exposition et les Halo Awards qui honoreront les projets AR, VR et MR (1).

(1) : VR Virtual Reality (réalité virtuelle) – AR Augmented Reality (réalité augmentée ou enrichie) – MR Mixed Reality (réalité mixte ou hybride).


Les billets pour VR Days Europe sont disponibles en ligne, pour plus de détails, voir avec le lien ici.
D’autres informations sur le site ISE et sur le site VR Days

 

Phil Collins revient sur scène éclairé par Patrick Woodroffe

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Photo © mhvogel.de

Assurément, l’œuvre de Philip David Charles « Phil » Collins est impressionnante. Chanteur, auteur-compositeur, instrumentiste, producteur de disques et acteur, il a de multiples cordes à son arc.
Il a été batteur puis chanteur principal de Genesis, groupe de rock progressif mythique, puis il a connu un grand succès en solo. Après quelques années d’absence de la scène, Phil Collins est de retour avec sa dernière tournée impressionnante « Not Dead Yet Live » (pas mort, toujours en vie !) qui est passée par Londres, Dublin, Cologne et Paris.

Photo © mhvogel.de

C’est Patrick Woodroffe qui était responsable du design d’éclairage de cette tournée, associé à Roland Greil, pupitreur et directeur d’éclairage avec 2 grandMA2 full size, 1 grandMA2 light et 5 MA NPU (Network Processing Unit).
Roland Greil (de Woodroffe Bassett Design) : « Sur de nombreux spectacles, le système grandMA2 a toujours été un compagnon fidèle et, encore cette fois, il nous a aidés à créer un design souple, élégant et puissant qui procurait le meilleur cadre possible pour un artiste et un groupe aussi exceptionnels.

Photo © mhvogel.de

Tout le spectacle était basé sur un concept scénique apparemment simple et très élégant de Misty Buckley avec un système d’éclairage dynamique, des écrans LED intégrés dans le décor avec quelques éléments scéniques comme, un rideau d’argent et un tissu étoilé.
La palette des aspects pris par la production était diversifiée. Certaines chansons étaient visuellement très théâtrales, d’autres avaient des airs pop, et plus loin dans la liste, le spectacle présentait des styles de rock’n’roll classique plus marqués, et certains aspects progressifs modernes.
L’ensemble du spectacle comprend donc de nombreuses atmosphères différentes reliées par de belles transitions. Pour deux chansons, nous utilisons aussi un « ballet » de lumières avec onze projecteurs montés séparément sur des palans avec des suspensions RSC Lightlocks de manière qu’ils puissent se déplacer indépendamment au-dessus de la scène. »

Photo © mhvogel.de

C’est Neg Earth Lights Ltd. Qui a fourni le kit lumière. Patrick Woodroffe était directeur du spectacle et le concepteur d’éclairage. Luke Radin était le chef d’équipe LX, Misty Buckley a conçu le décor, Treatment/Sam Pattinson a conçu et produit le contenu vidéo, Ruary MacPhie était le réalisateur vidéo (caméra), Joshua Key, l’opérateur du serveur de médias, et Howard Hopkins, le directeur de production, et Steve Pud Jones a œuvré comme directeur de tournée.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site MA Lighting

 

Rightway Audio Consultants crée un système L-Acoustics à 360° pour Jacky Cheung

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Ce sont près de 400 boîtes K1, K2 et Kara qui ont été déployées pour le A Classic Tour de la star chinoise Jacky Cheung au cours de 21 dates en salle et en plein air début 2017, trois heures d’un spectacle à couper le souffle donné à 360° en Chine mais aussi Hong Kong, Singapour et Taiwan.
Pas moins de trois prestataires ont mis en œuvre et exploité le projet très complexe et reposant sur un jeu important de machineries conçu par le distributeur chinois de la marque de Marcoussis, Rightway Audio Consultants, avec pour la Chine la société Haona, pour Singapour Unusual et enfin pour Taiwan Winly.

Auteur, compositeur, interprète et acteur, Jacky Cheung est l’un des « Heavenly Kings » de Hong Kong, entendez par là l’un des quatre artistes majeurs. Durant ses 30 ans de carrière, il a gagné une popularité telle qu’en 2011 au cours de la tournée Jacky Cheung ½ Century World Tour, il a réussi à attirer plus de 2 millions de spectateurs, un record mondial homologué par le Guinness book.
Pour cette nouvelle tournée, son show de près de trois heures comporte un tour de chant mais aussi des passages de comédie et de cirque avec une attention toute particulière faite aux spectateurs afin que chacun des quatre côtés bénéficie du même rendu scénographique comme sonore, ce qui a nécessité en fonction des salles et des charges admissibles, des structures additionnelles portées par quatre pieds placés aux quatre coins de la scène.

Une image du show montrant bien la complexité de la structure, les 6 lignes panachées K1 et K2 et l’emplacement de l’orchestre cassé en 4 sections aux quatre coins du plateau.

« Le design du système a été entièrement basé sur le travail fait en amont avec Soundvision » nous explique Daniel Kwan qui en est à l’origine et a tenu la console de face pour cette tournée. « Soundvision est un remarquable outil grâce auquel nous avons pu prévoir les performances du système de salle en salle. Cela s’est révélé être très utile pour choisir les points d’accroche et le modèle d’enceintes afin d’être certain que l’ensemble du public présent bénéficie de la meilleure couverture. »

Chant, comédie et beaucoup de machinerie, d’écrans et aussi de figurants.

En raison de la scénographie très complexe et mouvante, il a fallu adapter l’emplacement et le nombre de boîtes. « Nous avons fait le choix de travailler avec six lignes de K2 » nous précise Daniel Kwan.
« Ce choix a été aussi dicté par les problématiques de poids lors des dates –autoportantes-.
Le K2 est puissant, léger, délivre une polaire très homogène jusqu’à 110° et représente donc le choix idéal pour délivrer l’impact et la couverture que chaque spectateur est en droit d’attendre. »

Le système complet comportait 48 K1, 120 K2, 8 Kara, 24 KS28 et 24 SB28 subs, avec 24 X15 HiQ et 24 115XT HiQ pour les retours plateau, le tout alimenté par une combinaison de 96 contrôleurs amplifiés LA8 et 12 LA12X.

Une des 6 lignes prévues pour les très grands lieux avec 4 K2 pour le lointain et 10 K2 pour le champ proche.

Pour les dates chinoises, le système type a été bâti autour de 6 lignes de 14 K2 ouvertes à 110° et accrochées à la structure principale. Malgré tout, lors de certains shows qui ont été donnés dans des salles de très grande taille ou bien en extérieur, nous avons remplacé les 4 K2 du haut de chaque ligne par 4 K1 pour améliorer la couverture au lointain.

Un tableau mélangeant chant et cirque.

Enfin dans des grands stades en plein air, nous avons choisi le K1 pour les gradins hauts et le K2 pour ceux du bas. Soundvision nous a permis de choisir très précisément le modèle et le nombre de têtes de même que les angles à prendre pour chaque lieu.
Daniel a par ailleurs fait le choix de collaborer étroitement avec l’ingé son retours Mike Huang afin de réduire au maximum tout risque de Larsen et de garantir un rendu équilibré.
« L’utilisation de ce système nous a apporté un rendu de haute qualité de même qu’une vitesse de mise en œuvre comme de démontage très rapide. » nous confirme Daniel Kwan. « Cette tournée a bénéficié de retours très positifs à la fois du public comme des médias avec des commentaires parlant parfois de meilleur son jamais entendu. »

Un savant mélange d’accroche et de pieds pour un show grandiose et manifestement très lourd

« Nous sommes fiers d’avoir participé à une tournée aussi réussie et appréciée, » conclut Daniel. « Le mérite en revient aussi à notre matériel L-Acoustics. Je suis impressionné par la qualité de son rendu et la justesse de ses performances par rapport aux prédictions. Cela me donne beaucoup de sérénité dans son exploitation. »

Plus d’infos sur le site L-Acoustics

 

Lucy Carter magnifie le songe de Gerontius

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Dans le cadre de son programme d’été, l’English National Opera s’est installé au Royal Festival Hall pour une production captivante du Songe de Gérontius (The Dream of Gerontius) d’Elgar. Lucy Carter, la conceptrice d’éclairages maintes fois récompensée, a utilisé 160 X4 Bar GLP, contrôlées par une Eos® Ti et une RPU3 d’ETC, pour créer une surcouche d’émotions et d’énergie à la musique.
Généralement considéré comme la plus belle œuvre chorale d’Elgar, The Dream of Gerontius relate le cheminement de l’âme d’un croyant depuis son lit de mort jusqu’à son jugement devant Dieu et son arrivée au Purgatoire. Pour susciter une impression de l’au-delà, Carter a opté pour une mise en scène dépouillée avec des énergies abstraites de lumière qui se combinent avec la musique pour instaurer un caractère céleste.
« Lorsque j’ai étudié cette production et que je suis parvenue à mes conclusions sur la conception, j’ai compris que, pour créer des environnements complexes et détaillés pour s’harmoniser avec la musique et les thèmes exubérants et évocateurs du livret, j’aurais besoin d’une immense souplesse de mon matériel », explique Carter. « J’ai choisi de travailler presque uniquement avec les impression X4 Bar de GLP et le pixel mapping sur Eos, et d’utiliser des fichiers vidéo pour remplir la structure d’éclairage du projet avec des énergies et des textures de lumière ».

Photo ©Richard Davies

Fourni par PRG, le kit était principalement composé de 160 impression X4 Bar GLP, disposées en six triangles concentriques installés au-dessus de l’orchestre et trois rangées au-dessus du chœur. L’éclairage du chœur et de l’orchestre était fourni par 12 Mac Aura XB Martin, tandis que les solistes et le chef d’orchestre étaient éclairés par une association de projecteurs Source Four® LED Series 2 Lustr ETC et VL1000 AS Vari Lite. La plate-forme nécessite plus de 40 univers DMX. Ils sont transmis par 14 DMX/RDM Four Port Gateway (à quatre ports) d’ETC, montés au plus près sur les poutrelles par l’électricien Martin Chisnall.

Photo ©Richard Davies

Durant trois semaines, Lucy Carter a visualisé cette conception audacieuse dans Wysiwyg avant de mettre en place au Royal Festival Hall l’imposante plate-forme d’essai.
Lucy Carter : « J’ai étudié la partition et j’ai pensé qu’il me faudrait quelque chose qui façonne l’espace. J’avais beaucoup de gens sur scène et les pupitres d’orchestre ne sont pas particulièrement beaux. J’ai donc dû créer une autre couche qui évoquerait le voyage avec une émotion lumineuse et une texture de lumière ».
Elle a recherché le meilleur moyen d’y parvenir et après avoir vu les X4 Bar, elle a approvisionné ces appareils chez PRG, sous la direction de Jon Cadbury, qui lui a fourni, ainsi qu’à l’ENO, des solutions par le passé. « Les barres m’ont donné la possibilité de zoomer, avec un mince rideau ou bien un flot de lumière comme avec un Wash. En plus, l’inclinaison était brillante, tout comme le mélange de couleurs.
Lucy Carter précise : « Au départ, j’avais voulu qu’ils soient blancs, mais je me suis retrouvée tout d’un coup avec une boîte à outils complète et une grande palette de couleurs ».


Photo ©Richard Davies

Carter a également parlé au plus grand designer de théâtre, Neil Austin, qui a travaillé étroitement avec les solutions GLP, et il a suggéré le filtre de 2 degrés qu’il a mis en œuvre dans ses conceptions. « À courte distance, le mélange n’était pas tout à fait homogène et ce filtre a immédiatement atténué mes craintes, bien que je doute que cela ait pu se percevoir à 10 mètres. Nous utilisons des effets de fumée diffusée au milieu des projecteurs pour produire une sensation naturelle de mouvement continu, avec beaucoup de brouillard dans toute la plate-forme. Le pixel mapping était démesuré et nous avions besoin d’une console de haute volée ».
Pour offrir la gamme dynamique des ambiances voulues, Carter a travaillé en étroite collaboration avec la pupitreuse Jenny Kershaw, et l’aide de d’Andi Davis d’ETC. « Cela fait déjà quelques années que Jenny et moi travaillons ce type de design. Les consoles ETC sont un outil indispensable pour notre travail de conception », explique Lucy Carter. « Je veux que les textures d’éclairage aient l’air naturelles et non produites mathématiquement et Jenny est capable de manipuler les outils d’effets pour créer le ballet de textures lumineuses que je veux. Ce ne sont pas des effets répétitifs, mais qui ont tout l’air évolutifs et dynamiques. »
« La capacité de l’Eos Ti à fournir le pixel mapping au travers du Media Server virtuel intégré, ainsi que son contrôle classique à base de canaux, indiquait que c’était la solution parfaite pour ce projet », ajoute Jenny Kershaw. « Le contenu a été généré sur place avec des couches d’effets, ce qui permet de créer et de modifier les éclairages voulus de manière rapide et pratique ».

Synoptique

Avec les exigences de ce projet, ETC a dû accroître les capacités de son célèbre logiciel Eos en ajoutant des extensions à la fonction Eos Family Virtual Media Server. Les limitations de taille du pixel mapping ont été repoussées, ce qui permet de contrôler jusqu’à 16 000 pixels. En outre, les couches d’effets virtuels ont été modifiées pour permettre de générer et manipuler du contenu sur des pixel maps beaucoup plus grandes, et une fonction de lissage variable a été ajoutée sur le serveur.
« Grâce au soutien fantastique que nous avons reçu de la part d’ETC et d’Andi Davis, nous avons réussi à atteindre les niveaux de complexité que je recherchais », a déclaré Lucy Carter. « Avec près de 500 cues et effets et de nombreuses cue lists qui se déroulent en même temps, l’Eos ne nous a jamais lâchés ».

Plus d’infos sur :

 

149 Ayrton MagicDot-SX, avec leur zoom 5°-40°, en demo

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Stéphane Migné est le concepteur de cette orchestration lumière du Boléro de Ravel, un long crescendo de mélodies répétitives dont il accompagne les variations de l’orchestre à merveille jusqu’à l’apothéose.
Il utilise 149 MagicDot-SX programmés par Arnaud Pierrel, précis au quart de poil : Magnifique !
Le MagicDot-SX répond à une demande d’éclairagistes, très séduits par le Magic-Dot-R, mais qui le souhaitaient plus versatile.

AYRTON – MagicDot-SX – 149 Unit Demo from Ayrton on Vimeo.

La lentille de zoom du MagicDot-SX

Avec son zoom qui ouvre à 40°, il devient idéal en éclairage de proximité et ses 5° de faisceau serré lui permettent de toujours réaliser des effets beam percutants.
L’optique à focale fixe 4,5° du MagicDot-R associée la led RGBW Ostar Stage a laissé sa place à un système zoom sans pièces mobiles visibles et sans mouvement de la lentille de sortie. Un zoom dont la courte course permet de passer du mode “Beam” au mode “Wash” en une fraction de seconde.

Le MagicDot-SX, identique au MagicDot-R sauf qu’il a un zoom qui le transforme en Wash/beam pour une plus grande polyvalence.

Ses dimensions restent identiques à celles du MagicDot-R, tout comme sa motorisation Pan-Tilt infinie ultra rapide, la possibilité d’installer les luminaires en laissant un minimum d’espace entre eux, la diode RGBW et les 94 mm de diamètre de son optique.
Les deux versions pourront jouer ensemble dans un kit car pour assurer leur compatibilité, le rendement maximum du SX est privilégié en beam à 5° lorsque le collimateur de 94 mm entre en contact avec la lentille de sortie Au contrôle filaire DMX-RDM, Ayrton ajoute une liaison sans fil en intégrant le récepteur TiMo RDM Lumen Radio en standard dans la base.

Plus d’infos :

 

Nouveaux écrans 4K Panasonic pour murs vidéo

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Panasonic introduit une nouvelle série d’écrans pour mur vidéo en résolution 4K, la gamme LFV8, qui sera commercialisée courant août pour le modèle 55 pouces TH-55LFV8 et début septembre pour le modèle 49 pouces, TH-49LFV8. Ces écrans sont conçus pour reproduire des images 4K en configuration 2 × 2 ou au-delà (jusqu’à 10 x 10), via une connexion en chaîne DisplayPort.

Panasonic TH 55LFV8

Cette série affiche une luminosité de 450 cd/m2 pour le 49 pouces (contraste de 1300:1) et de 500 cd/m² (contraste de 1400:1) pour le 55 pouces. La gamme est équipée d’entrées et sorties natives DisplayPort 4K. En configuration 2 × 2 sur quatre dalles Full HD, on obtient ainsi une image vidéo cinématique en 4K (4096 × 2160/30p).

Les deux modèles répondent aux exigences professionnelles du secteur, notamment grâce au système d’installation optimisé qui permet de réaliser des économies de temps, et de réduire le coût de la main d’œuvre. Le support rigide aimanté élimine tout défaut potentiel d’alignement et les écrans sont pré-étalonnés afin de minimiser les différences de couleurs au sein des installations multi-écrans.
Ces écrans disposent de cadres ultra fins résultant en une distance bord à bord de seulement 3,5 mm. La technologie de dalle LCD IPS (In-Plane Switching) haute résolution garantit la visibilité même sous des angles obliques et la version 49 pouces combine un traitement anti-éblouissement et un revêtement antireflet (AGLR). La technologie d’obscurcissement local optimise le contraste pour s’adapter à chaque image, offrant ainsi des nuances de noir plus profondes et des zones de lumière plus vives.
Enfin ces modèles ont été conçus pour fonctionner 24 h/24 en mode portrait comme en paysage. Le constructeur garantit jusqu’à 8 ans de luminosité stable en mode « long life » où la luminosité du rétro-éclairage est optimisée de manière à allonger la durée de vie du produit. Par ailleurs la fonctionnalité d’ajustement automatique de la luminosité permet de contrer la dégradation due au rétro-éclairage.

Caractéristiques du TH-55LFV8 :

  • Taille écran : 54,6 pouces (1387 mm de diagonale)
  • Type : IPS / rétro-éclairage direct LED
  • Format : 16/9
  • Surface d’affichage : 1209,6 mm x 680,4 mm
  • Résolution (HxV) : 1920 x 1080
  • Luminosité : 500 cd/m²
  • Rapport de contraste : 1400:1
  • Rapport de contraste dynamique : 500000:1
  • Temps de réponse : 12 ms
  • Angle de visu : 178° (H) – 178° (V)
  • Alimentation : 220-240 V/320W (consommation moyenne de 218 W)
  • Consommation en stand-by : environ 0,5 W
  • Résolution HDTV : 1920 pixels x 1080 lignes 50/60 Hz
  • Résolution 4K (QFHD) : 3840 pixels x 2160 lignes 30 Hz
  • Supporte tous les modes VGA
  • Masse : 30 kg

D’autres informations sur le site Panasonic

 

Deux DiGico SD7 font briller la tournée 24K de Bruno Mars

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En quelques années Bruno Mars est passé de chanteur talentueux à mégastar raflant tous les prix, et après son passage à l’AccorHotels Arena, il est aisé de comprendre pourquoi. La tournée 24K Magic Tour n’est que talent sur scène grâce à sa performance et à celle de ses musiciens, mais aussi grâce à la production technique en tous points remarquable et au cœur de laquelle se trouvent deux SD7 DiGiCo.

Chris Rabold prend la pose devant sa SD7 et le plateau prêt à accueillir Bruno Mars

Bruno Mars vient de compléter la branche européenne de trois mois de sa tournée 24K Magic World Tour. Comme nous le confirme Chris Rabold, l’ingé façade, l’équipe a à peine eu le temps de reprendre son souffle. « Nous avons parcouru toute l’Europe et cela n’est que le début. Les Etats Unis nous attendent et d’ici là, il est possible que quelques shows TV et showcases soient ajoutés. Le système de cette tournée est le tout dernier Cohesion de Clair que Chris Rabold adore et pour le mixage, le choix s’est porté sur la SD7, la seule table capable d’offrir le très grand nombre d’entrées et de sorties voulu.
« Il y a un million de voies disponibles, et depuis plusieurs années elle est devenue ma console standard » s’amuse Chris. « Cette table est très rapide et les commandes tombent pile sous les doigts. Elle peut être programmée offline et la vitesse avec laquelle elle peut être configurée spécialement durant la période de l’encodage du show, est fantastique.
La SD7 est aussi un plaisir durant les showcases où la pression est très importante du fait des requêtes incessantes de Bruno, environ 10 toutes les 5 secondes (rires) et où elle répond toujours présente. J’utilise à cet effet beaucoup les snapshots et à cet égard aussi elle galope et cela compte. »

Chris Rabold mixe en 96 kHz : « La diffusion a fait de tels progrès que le fait de tourner à cette fréquence s’entend nettement et se priver d’une possibilité qui respecte voire améliore le rendu des sources serait contreproductif. Dans des petites salles mal traitées cela est moins utile mais pourquoi se priver de la définition du 96 alors que c’est disponible ? »

Chris en plein show. Joli contour ;0)

Chris Rabold et son confrère des retours Ramon Morales qui mixe aussi sur une SD7 ont, malgré tout, les ressources quasiment aux taquets, ce qui démontre à quel point cette tournée voit les choses en grand. « En termes de voies d’entrée, il y a un wagon de sources, on se croirait avec un big band, et pour ce qui est des sorties, on est bien chargé aussi, » explique Ramon Morales.
« Quand je regarde mon taux d’utilisation des ressources, il ne me reste qu’une voie en termes de DSP et franchement, je ne pensais pas un jour parvenir à ce résultat, et pourtant… Tout comme Chris, j’ai fait le choix de tourner en 96 kHz ce qui, évidemment, consomme plus de ressources, mais la qualité sonore y gagne énormément donc, pas question de revenir en arrière. »

Ramon Morales, caché sous le plateau à l’américaine

Ramon Morales est parti avec très peu de périphériques. La voix de Bruno Mars passe par un Avalon 737 pour lui donner un poil de chaleur en plus, mais à part une réverbération Bricasti M7 et une tc 6000 dont les moteurs sont utilisés sur différentes sources, le reste du mix est traité entièrement par les effets de la console. « Je me sers des réverbes et délais de la table » nous dit Ramon. « Et sur certaines sources j’utilise l’égaliseur dynamique qui marche très bien. L’ensemble donne des résultats excellents. »
Depuis le 15 juillet, la tournée 24K Magic Tour a repris par une date à Las Vegas, l’occasion de demander à Joel Forman, le Production Manager, comment ça se passe. « Ça roule. Cela fait 12 semaines que nous tournons et le moral est au beau fixe. Nous avons eu des coups de chaud mais franchement, on est bien et on a encore envie de se payer une bière entre nous (rires) Pour moi c’est le signe que la tournée est une réussite ! »

Plus d’infos sur le site Digico et sur le site DV2

 

Leopard 900 et 1100 LFC Meyer Sound au complexe de Cinema Two

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Un chouette gauche / droite exposé à la vue de tous. La voie centrale est naturellement cachée par la toile perforée.

Le complexe Cinema Two jouit d’une excellente réputation à Tachikawa, dans la très proche banlieue de Tokyo, pour la qualité de l’image comme celle du son de ses cinq salles.
Les spectateurs savent que la plus grande d’entre elles va désormais leur offrir une expérience sonore inoubliable à la seule vue du gauche / droite accroché de part et d’autre de la toile et composé de lignes de Leopard Meyer illuminées durant les entractes. Un gain qualitatif a été remarqué par les spectateurs comme par la comptabilité.

L’HMS-12 avec ses formes étudiées pour se fondre dans un mur mais dont les spécifications techniques sont remarquables. C’est rare les surrounds bi-amplifiés.

« Nous bénéficions d’une réputation liée au réalisme sonore que nous offrons et qui ne peut être atteint dans d’autres salles. » affirme Takeshi Toyama, le responsable de la programmation de Tachikawa Cinema City.
« Les chiffres de la fréquentation ont bondi de 30 % en 2015 comparé à l’année précédente et les chiffres sont même meilleurs pour 2016. Bien entendu, le son n’est pas le seul responsable de cette progression, mais nous restons convaincus que le système Meyer est capable d’ajouter de la profondeur et de la subtilité au rendu cinéma. »

MM-4XP : une façon simple de redonner le sourire aux gens mal placés.

La diffusion est basée sur un LR composé de 6 Leopard accrochés dans le prolongement d’un renfort de grave 900-LFC. La voie centrale C placée derrière l’écran est confiée au même type de ligne et sub mais de 8 Leopard. La voie LFE est assurée par deux 1100-LFC et douze HMS-12 prennent en charge le surrounds.
4 minuscules enceintes amplifiées MM-4XP redonnent enfin un peu de clarté aux tous derniers sièges arrière. Ce système a été fourni par Artwiz (anciennement ATL) de Tokyo, le distributeur japonais de Meyer.

« En choisissant le Leopard, notre but était d’aller au-delà de la qualité de rendu habituel d’une salle de projection » précise M. Toyama. « Nous avons conçu notre diffusion de façon à précisément reproduire le son tel qu’il a été mixé en auditorium. » Les lignes en Leopard avec leur look concert on fait leur effet, surtout lors de la projection de Mad Max Fury Road, un film disposant d’une bande son musclée avec des scènes telles que celles du char « Doof Wagon » hérissé de haut-parleurs et envoyant du rock aux quatre vents. « Cela a été un gros succès » rappelle Takeshi Toyama. « Des fans prenaient des photos des Leopard et des 1100-LFC pour les publier sur Tweeter et Instagram ! »

Leopard, une petite boîte bien née et délivrant une pression très importante ramenée à sa taille et à son poids plume. Fini les toroïdaux ;0)

Le nouveau système a été déployé par étapes avec en 2015 les 1100-LFC, les Leopard en 2016 et les surrounds HMS-12 pour compléter le projet. Theatre 1, la plus grande salle du complexe Cinema Two accueille 382 spectateurs et dispose d’un projecteur Sony SRX-R320 pour un écran de 4,45 m x 10,5 m. Avant d’être rénovée, cette salle disposait déjà d’un système Meyer désormais discontinué, le MTS-4A complété dans le bas du spectre par les vénérables 650-P et des UPJ-1P VariO™ en guise de surrounds.
Le complexe Cinema City a été inauguré à Tachikawa en 1994. Cinema Two a été ouvert une dizaine d’années plus tard. Cinema Two comporte 5 salles pour une capacité totale de 1245 sièges.

D’autres informations sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio

 

Garorock avec les Robe BMFL de JM Son et les Pointe d’Audio Pro

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Parce que les prestataires techniques qui fournissent les festivals doivent répondre aux fiches techniques des groupes qu’ils accueillent, Robe lighting était bien présent sur le festival Garorock avec le BMFL Blade et le Pointe. Pour la 21ème édition du festival, il fallait d’abord s’armer de bottes pour fouler un sol que la pluie et 105 000 festivaliers ont rapidement transformé en bain de boue géant.
Des conditions météo peu évidentes pour les techniciens qui ont préparé les 4 scènes. Mais les festivaliers n’ont rien perdu de leur bonne humeur, séduits par la qualité de programmation : Justice, London Grammar, Beth Ditto, Phoenix, Vitalic, La femme, Foals…

Equipée par JM Son, la Scène de la Plaine pendant le concert de Foals. © Jonathan Grimaux

La réalisation technique était confiée à deux prestataires de la région : JM Son pour les deux scènes principales (scène Garonne Pression Live et scène de la Plaine) et Audio Pro pour la scène du Trec et le Garoclub. Si Audio Pro est le prestataire historique de Garorock créé en 1997 à Marmande, JM Son est arrivé il y a déjà plusieurs années quand le festival a pris de l’ampleur.

Un total de 23 BMFL Blade sont accrochés sur les 3 ponts de contre et le pont de face. © Jonathan Grimaux

Basé à Agen, JM Son a intégré 24 BMFL Blade dans son parc en 2016 et Sébastien Ménespa, dirigeant de la société, les a placés sur la plus grosse scène : « le BMFL Blade est notre premier investissement chez Robe. Nous l’avions commandé quand on a compris qu’il allait être demandé dans les fiches techniques des artistes, et nous venons juste d’en commander 8 de plus. »

A ses côtés, Rémy Porcal et Christophe Costes, deux des trois responsables lumière que compte JM Son, nous confirment : « c’est le produit le plus demandé par les prods. C’est aussi le plus puissant du marché. Alors sur ce type d’événement on se doit de l’avoir. » Répartis à raison de 5 machine sur chacun des trois ponts en fond de scène et 8 sur le pont de face, les 23 BMFL Blade apportaient beaucoup de puissance à cette scène centrale.

Scène de la Plaine. © Jonathan Grimaux

Sur la scène du Trec, Audio Pro a installé 12 Pointe. Plébiscité pour sa polyvalence, c’est le produit du catalogue Robe le plus vendu en France ces dernières années. Les techniciens rencontrés sur le festival sont dithyrambiques à son sujet et Olivier Oberto de l’équipe lumière d’Audio Pro confirme : « il est petit, puissant et polyvalent. Mais personnellement, c’est sa vitesse qui m’a surpris en premier lieu. C’est vraiment un projecteur complet ! »

Plus d’infos sur le site Robe, sur le site JM Son et sur le site Audio Pro

 

Bryan Ferry a adopté les micros Audio-Technica

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Bryan Ferry avec son AE6100

Dans le cadre de sa tournée de concerts et festivals* à travers l’Europe et les États-Unis, Bryan Ferry utilise des microphones dynamiques hypercardioïdes AE6100 Audio-Technica pour la restitution de sa voix.
D’autres modèles Audio-Technica sont utilisés par son groupe de dix musiciens, et le système de retour est géré par la console de mixage dLive S d’Allen & Heath, distribuée au Royaume-Uni par Audio-Technica.

Pour son ingénieur du son Tom Howat : « l’AE6100 a donné une excellente impression à Bryan dès les premières répétitions. Il a aimé sa sonorité, similaire aux micros à condensateur dans son ouverture. Et, en raison de sa réponse polaire hypercardioïde, il réduit au minimum le retour plateau.
Nous utilisons deux AE6100, un pour les voix principales et l’autre sur la position clavier, et c’est vraiment un excellent choix ». Tom poursuit : « Nous utilisons également les nouveaux microphones à condensateur cardioïde ATM350a d’Audio-Technica pour les toms et les saxophones (nous avons des saxos soprano, alto, ténor et baryton) qui offrent un rendu sonore particulièrement défini et naturel. Nous adorons ces micros et leurs différentes fixations, notamment pour la batterie, sont fantastiques. »

* Le chanteur-fondateur de Roxy music était récemment à Carcassonne et San Sebastian (les 23 et 25 /07) et repart tout le mois d’août aux Etats-Unis pour 12 dates.

Quelques caractéristiques :

AE6100

  • Capsule : Dynamique
  • Réponse polaire : hypercardioïde (meilleure réjection à 135 et 225° par rapport à l’axe)
  • Réponse en fréquence : 60 Hz -15 kHz (légère remontée dans le haut médium entre 4 et 10 kHz)
  • Sensibilité : 1,7 mV / Pa (- 55 dBV @ 94 dB SPL)
  • Impédance de source : 250 ohms

ATM350a

  • Capsule : Electrostatique, back electret
  • Réponse polaire : cardioïde (meilleure réjection entre 150 et 210 ° par rapport à l’axe)
  • Réponse en fréquence : plate 40 Hz – 20 kHz
  • Sensibilité : 3,5 mV / Pa (- 49 dBV @ 94 dB SPL)
  • Impédance de source : 200 ohms
  • Niveau SPL max (THD=1%) : 159 dB
  • Plage dynamique : 130 dB (1 kHz, SPL max)
  • S/B : 65 dB (1 kHz, 1 Pa)
  • Alimentation fantôme : 11 – 52 V dc ; 3,5 mA
  • Filtre commutable : 80 Hz (-12 dB / oct.)


D’autres informations sur le site Audio-Technica

 

Le SharBar Claypaky débute en Russie avec My Michelle

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C’est avec beaucoup d’impact que le SharBar, un projecteur d’effets multifaisceaux à LED signé Claypaky, a été utilisé sur un concert live du populaire groupe russe My Michelle au Volta Club de Moscou, dans un design d’éclairage des concepteurs russes David Misakyan et Dmitry Buryak.

Photo ©David Mysakyan

Mené par la chanteuse-compositrice Tanya Tkachuk, le groupe remporte un grand succès en Russie avec ses sonorités pop et soul modernes. Pour le concert du Volta Club, Pavlo Shevchuk, le producteur de My Michelle, a travaillé avec Misakyan et Buryak pour créer une ambiance « de club cool » pour le public. Le concept s’est installé sur la scène exigüe de 8 m x 6 m du lieu, avec une hauteur de 4.85 m seulement sous le grill à demeure.

Photo ©David Mysakyan
Photo ©David Mysakyan

« Quand nous avons commencé à réfléchir au projet de cette production, nous voulions quelque chose de plus que des simples chaufferettes et des lumières de couleurs… Il nous fallait un projecteur adapté à la musique pop dansante, qui passerait bien dans le décor d’un petit club. A la même époque, et tout à fait par hasard, j’ai été contacté par Aleksey Zhuravlev de Global Show Trade (GST), la structure de location russe qui a fourni les projecteurs du spectacle de My Michelle. Aleksey m’a demandé si cela m’intéresserait d’utiliser l’un des nouveaux SharBar de Claypaky sur l’un ou l’autre de mes projets. C’était un coup de chance… Bien sûr que j’étais intéressé ! » explique Misakyan.

Photo ©David Mysakyan

« Grâce à Aleksey, nous avons pu emprunter un SharBar et l’utiliser pendant la programmation afin que nous puissions confronter ses qualités potentielles avec la réalité. Le fait d’avoir le produit en vrai s’est révélé très utile. On a appris à quelle vitesse fonctionnaient exactement le pan, l’inclinaison et le zoom. Cela m’a vraiment aidé. »
Composé d’une barre mobile de six sources LED RGBW Osram de 30 W, le SharBar est motorisé en tilt sur 240°. Chacune des six sources possède un zoom motorisé commandé individuellement, qui peut réduire l’ouverture du faisceau jusqu’à un minimum de 2 degrés, et un système interne à double miroir permet d’orienter séparément chacun des six faisceaux.

Photo ©David Mysakyan
Photo ©David Mysakyan

« Sans sa fonctionnalité motorisée, le SharBar est déjà une barre de LED de haute qualité. Mais pouvoir régler le zoom et avoir la possibilité de diriger les faisceaux indique qu’on peut utiliser cet appareil de manière plus créative. L’utilisation des faisceaux en rayons symétriques crée un effet de rideau lumineux et, en écartant les rayons latéralement de manière uniforme, on peut faire en sorte que chaque barre apparaisse comme six projecteurs séparés » dit Misakyan.
En complément des SharBar, six projecteurs Claypaky Mythos étaient placés au niveau du sol et offraient de puissants effets de contre. Misakyan admet avoir eu des doutes quant à la capacité du SharBar à se suffire à lui-même dans un tel environnement, mais ses craintes étaient sans fondement.

Photo ©David Mysakyan

« Nous étions sceptiques quant à la luminosité de l’appareil, explique Misakyan, mais en réalité les SharBar n’étaient pas submergés par la lumière de contre des Mythos et de l’écran à LED de la production. Les SharBar nous ont surpris, et le résultat a dépassé nos attentes »
« Actuellement, on trouve plus fréquemment des barres avec le mouvement de tilt. Mais personne n’a les options uniques du SharBar, comme la capacité de contrôler le pan et le zoom de chaque faisceau. Avec le SharBar, Claypaky a conçu un nouvel outil universel qui offre beaucoup de possibilités pour des idées créatives » ajoute-t-il.

Photo ©David Mysakyan

David Misakyan est un concepteur lumière qui travaille sur les tournées du célèbre groupe de rock russe Bi-2. Il partage ses idées sur la conception d’éclairage dans son blog personnel misakyan.com. Dmitry Buryak est un concepteur lumières qui travaille pour la télévision et des concerts live. Il est de longue date opérateur pour The Voice Russia.

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

Le groupe The 1975 bascule en Adamson

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Les anglais de The 1975 sont en tournée quasiment ininterrompue depuis 2015 et viennent de terminer leur septième série de concerts par des dates en Amérique du nord. Afin d’accompagner leur succès grandissant et donner à chaque spectateur un rendu en phase avec leur mélange très réussi de pop rock puissante, Eighth Day Sound, leur prestataire historique, leur a proposé de basculer en Adamson E et S series.

The 1975 et des systèmes E et S Adamson au Madison Square Garden de New York ! La taille de la salle a nécessité des lignes de 15 E15 prolongés par 3 E12 en principal et 15 E12 en latéral. Photo by Arnold Brower Photography

« Eighth Day Sound a investi dans des produits Adamson et nous avons eu l’occasion de jouer dans des festivals avec cet équipement.» commente Jay Rigby, ingé son façade de The 1975, « Nous avons donc pensé qu’il aurait été sympa de bénéficier de cette marque aussi en tournée et bien nous en a pris, le résultat a été remarquable. » Depuis, Jay et le groupe n’ont pas changé d’avis !

Le montage de subs E119 Adamson tel que préconisé par Eighth Day Sound.

Le système type comporte une douzaine de têtes trois voies E15 par côté, prolongées par trois E12 pour le champ proche. « Nous avons beaucoup aimé la couleur et la présence du bas médium des E15 en festival l’année dernière » précise Jay Rigby. «..sans parler de la portée qui est impressionnante. »
Le gauche / droite est épaulé par des lignes de E119 et les latéraux sont composés par 12 têtes de la famille des S, des S10. Pour renforcer le bas du spectre 24 E119 sont alignés par deux devant la scène en montage arc sub surplombés par huit S10 pour déboucher les premiers rangs.

Jay Rigby précise que la branche américaine de la tournée a une particularité liée à la variété des salles rencontrées, des grandes arénas modernes aux salles de cinéma polyvalentes et leurs sièges enveloppants, aux salles plus petites et rustiques. La polyvalence et la modularité de même que la cohérence de couleur entre les E et les S s’est donc révélée cruciale et Blueprint AV, le logiciel de simulation d’Adamson, a été d’une aide précieuse. « La versatilité et la précision de Blueprint AV dans ses calculs de couverture dans les différents lieux rencontrés a été excellente » commente Dan Bluhm, l’ingé système de Eight Day Sound missionné sur la tournée. « Nous avons bénéficié de façon très simple de prédictions précises de date en date. »

Adamson S10

Supportés par des systèmes Adamson et par l’un des prestataires les plus influents au monde, The 1975 ont conforté leur notoriété et leurs ventes en Amérique du nord. Si enfin le futur se lit toujours dans le passé, il y a fort à parier qu’ils ne resteront pas longtemps sans remonter sur scène.

D’autres informations sur le site Adamson et sur le site DV2

 

Le système HDL 50-A RCF assure la tournée d’Alan Parsons en Allemagne

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En mai dernier, Alan Parsons et son groupe sont revenus en Allemagne pour une tournée de 13 dates avec un mix de spectacles en extérieur comme en intérieur dans tout le pays. C’est l’ingénieur du son et producteur (maintes fois primé) Ross Pallone qui opérait au mix façade pour le groupe de neuf musiciens « Alan Parsons Live Project ». Pour lui, le son du spectacle se devait d’être de très haute qualité pour répondre aux attentes des fans. Il faut dire qu’Alan Parsons est une légende (vivante) de la production audio.
Son expérience de production des Pink Floyd et son travail avec les Beatles en font une véritable icône pour les professionnels et les passionnés. Pour obtenir une couverture optimale sur tous les sites du tour, le système principal était constitué de 24 modules de HDL 50-A, 12 par côté, accompagnés de 18 subs 9007-AS pour le bas du spectre. En front fill, six TT052A étaient dédiés à la couverture des premiers rangs et quatre TTL 6-A, aux zones latérales.

Les deux lignes de 12 HDL 50-A de la diffusion principale

Ross explique : « On m’a demandé d’utiliser le système RCF HDL-50 pour cette tournée d’Alan Parsons Live Project. Je n’avais jamais entendu parler ni utilisé de systèmes RCF auparavant ; alors j’étais sceptique, mais la société de prestation son m’a assuré que c’était un bon système de diffusion.
Et cela s’est avéré exact, j’ai été très satisfait du système de diffusion principal, par son excellente couverture, sa puissance et sa dynamique, sans jamais d’agressivité. Le sub 21” 9007-AS est le meilleur que j’ai jamais utilisé. Les assemblages ont été configurés en cardioïde pour chaque date, ce qui a permis de délivrer un niveau homogène de l’avant à l’arrière. Je pouvais m’asseoir juste devant les subs sans être « pulvérisé ». »

« Cela a également bien fonctionné avec les TT052A fournis pour les front fills. Je suis toujours très attentif au fait que les personnes des premiers rangs aient un bon son. Je ne veux pas qu’ils soient agressés par les subs, mais qu’ils puissent entendre le groupe clairement avec les front fills. Sur certains spectacles, nous avons utilisé des boîtes TTL 6-A pour couvrir les côtés avec le même bonheur.  »
L’ensemble du système a été connecté en réseau pour le contrôle de chaque boîte en RDNet. « L’une des qualités du système RCF est que chaque boîte est facilement contrôlée à distance. Je pouvais me déplacer sur la zone d’audience, et non seulement changer le gain d’une boîte, mais aussi son égalisation, individuellement.  »

Ross Pallone a travaillé comme ingénieur du son, live et studio, depuis plus de 35 ans, pour de nombreux artistes : Prince, Alice Cooper, Barbara Streisand, Christopher Cross, Earth Wind & Fire, Elton John, Manhattan Transfer, Michael Jackson et bien d’autres encore. Actuellement, il travaille en FoH pour Alan Parsons, Christopher Cross, David Benoit, Jeff Bridges et Mindi Abair.
Pour conclure sur son expérience de cette tournée, il poursuit : « J’espère que les systèmes de diffusion RCF deviendront facilement disponibles partout dans le monde. Cette société fabrique tous ses composants avec un contrôle de qualité rigoureux. J’ai eu l’occasion de visiter l’usine RCF en Italie, et j’ai été très impressionné par la fabrication. Si vous êtes ingénieur du son et qu’on vous propose un système RCF pour un concert, allez-y. Vous ne serez pas déçu. »

D’autres informations sur le site RCF