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S Group (Alès) étend son Parc SSL Live

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S Group, spécialiste de la location, de la prestation Live et de l’intégration systèmes basé à Alès et fondé par Léon Van Empel en 2001 a élargi son parc SSL avec l’achat de deux consoles Live L200. La nouvelle console numérique moyen format de SSL combine performance sonore, flux de travail accéléré et le jeu de fonctionnalités avancées des SSL Live, avec un rapport coût-efficacité qui la rend accessible à un public plus large.
En 2013, S Group avait investi dans deux consoles SSL Live L500, initialement pour des régies façade et retour de la tournée d’Amel Bent. Depuis lors, les L500 ont été souvent utilisées, par exemple sur des événements tels que « Les Prodiges » et « Musiques en Fête ». L’ajout d’une paire de L200 à son inventaire, correspond à la première sortie d’Ivan Herceg, ingé son FOH, pour le chanteur et auteur-compositeur franco-israélien Amir.

La SSL L200, 144 voies/ 48 Fx, entièrement compatible L300/L500, dispose des mêmes pré-amplis « SuperAnalog » et du moteur audio 64 bits virgule flottante Tempest. Elle intègre 2 carte Dante (2 réseaux).

« Il est devenu évident que le fait de n’avoir que deux consoles L500 nous limitait », a déclaré Van Empel. « Nous voulions garder cette solution haut de gamme pour nos clients les plus exigeants, mais nous étions également sous la pression budgétaire constante de beaucoup d’autres. Lorsque SSL a introduit le concept L200, j’ai été instantanément convaincu que c’était la solution parfaite : une console SSL, avec sa fiabilité, son pedigree et sa signature sonore, entièrement compatible avec les autres modèles de la gamme, et avec l’intégration de Dante.
Le tout à un prix qui la rend beaucoup plus abordable pour de nombreuses opérations. Nous avons rapidement pris la décision de commander deux L200 et Ivan a été immédiatement enthousiaste pour son utilisation en FOH pour Amir. C’est un spectacle très exigeant pour la performance sonore, et Ivan avait déjà utilisé une SSL L300 sur la tournée Lilly Wood and the Prick, alors il savait à quoi s’attendre. »

Pour Ivan Herceg qui a déjà utilisé une L300 lors d’une tournée de 18 mois, le passage à la L200 est donc naturel. « Avoir un port Dante intégré, et 36 faders pour le mixage façade est tout simplement génial », note-t-il. « … Spécialement lors de l’utilisation de Super Query pour développer des sous-mix ou alimenter un mix ». Les consoles SSL Live peuvent maintenant gérer le routage d’un réseau Dante entier.

Ivan Herceg derrière « sa » console FOH SSL L200 flanquée d’écrans additionnels.

« Le nouveau logiciel de la version 4 apporte de nombreuses améliorations à toute la gamme », poursuit-il. « Pour moi, les atouts principaux sont le routage XY et le nouveau plug-in Submonix pour le rack interne FX. Submonix génère jusqu’à quatre bandes filtrées indépendamment, chacune transposée d’une octave en dessous du signal d’origine et mélangée pour souligner et améliorer des éléments tels que le kick de batterie ou une basse. La L200 conserve la qualité sonore des L300 et L500, il y a une définition incroyable, et une marge dynamique digne de n’importe quelle analogique haut de gamme. »

Le mot de la fin revient à Léon Van Empel : « Nous étions très fiers d’être parmi les premiers à adopter des SSL Live en France en 2013 et le sommes encore une fois d’être les premiers à faire l’acquisition de SSL L200 en 2017. »

D’autres informations sur le site Solid State Logic et sur le site S Group

 

Des GrandMA2 au centre des arts de la scène de Jiangsu

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Situé au centre des sports olympiques de Jiangsu Najing, le Centre des arts de la scène de Jiangsu est le plus grand théâtre moderne en Chine, et vient au deuxième rang pour la taille, juste derrière le Grand théâtre national de Pékin. Il est reconnu comme un lieu d’exposition d’œuvres d’art de classe mondiale, une plate-forme internationale d’échange d’activités artistiques et un centre de formation public pour la promotion des arts.
Son opéra est équipé de 2 grandMA2 full size, 2 grandMA2 et 2 grandMA2 fader wing, tandis que sa salle de concert s’appuie sur 2 grandMA2 ultra-light et 2 MA 2Port Nodes ainsi que 2 MA DMX Booster.

« Le choix de MA était facile. Non seulement c’est une marque très connue en Chine, mais elle a aussi une excellente réputation de stabilité et d’extrême fiabilité. Pour ce projet, nous avons dû faire face aux différentes exigences du Centre Jiangsu pour les arts de la scène.
Il faut beaucoup de souplesse pour organiser des représentations d’opéras, de ballets, d’art dramatique, de concerts symphoniques, d’arts folkloriques et des grands spectacles de variétés. Grâce à sa flexibilité et ses possibilités de mise en réseau, la GrandMA2 est simplement la meilleure solution », commente Xu Zhi Yong, responsable de projet pour ACE (Advanced Communication Equipment Co Ltd.), distributeur exclusif de MA Lighting en Chine.

MA Lighting centre Arts Scene Jiangsu

C’est Zhejiang Dafeng Industry Co., Ltd qui a livré le matériel d’éclairage pour l’Opéra, et Beijing North ACE Digital Technology Co., Ltd, qui a fourni l’éclairage de la salle de concert.

D’autres infos sur le site MA Lighting et sur le site Axente

 

Robe obtient les droits de propriété intellectuelle du RoboSpot

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Le fabriquant tchèque Robe a acquis les droits de propriété intellectuelle du pupitreur et lighting designer américain Seth Robinson (Sightline Design Group) concernant le RoboSpot, un système de poursuites télécommandées. Seth a développé le principe du RoboSpot il y a quelques années avec des scanners en raison de la réactivité de leur miroir.
Il a ensuite adapté son système aux lyres motorisées. Son système comprenait une caméra motorisée montée sur la structure à côté d’un du projecteur, afin d’offrir un contrôle à l’opérateur situé en régie ou en coulisses. Cet opérateur pouvait interagir avec le projecteur via une interface. Plusieurs projecteurs pouvaient être contrôlés simultanément, en utilisant une seule interface et une calibration des Offsets. Ce système innovant a été développé de façon encore plus poussée par Robe et présenté au public au Prolight+Sound 2017.

« Nous avons mesuré la valeur et le potentiel de cette technologie et avons entamé nos discussions avec Seth Robinson quand nous nous sommes rencontrés à Nashville (Tennessee) en avril 2016, commente Joseph Valchar, PDG de Robe. C’est le premier système de poursuites télécommandées qui est direct et facile à mettre en place et à utiliser. Je pense qu’il serait d’un grand intérêt pour les professionnels de l’éclairage désireux d’une solution économique et pratique dans de nombreuses situations, les stades et arénas, salles de concert, théâtres et studios TV pour n’en citer que quelques-unes ! »


Le système d’origine a déjà d’excellentes références :

  • La tournée de Bette Midler ‘Divine Intervention’ en juillet 2015 avec le Lighting Designer Peter Morse
  • Le festival iTunes de Londres en septembre 2013 (1 système) et 2014 (2 systèmes)
  • Le festival d’Austin, Texas en 2014 (2 systèmes),
  • L’Apple Music Festival de Londres en septembre 2015 et 2016 (3 systèmes).
  • La tournée ‘King of the Fall’ de The Weeknd en septembre et octobre 2014 (3 systèmes) avec le Lighting Designer Martin Phillips.

« En tant que designers, nous sommes constamment mis à l’épreuve par des limitations de budget, de place et de sécurité qui nous poussent à trouver des solutions créatives, explique Seth Robinson. Le RoboSpot est né de ce combat. Nous voulions une poursuite en contre pour un festival de musique à diffusion mondiale, mais nous n’avions pas de place dans la salle historique pour permettre à un poursuiteur de s’installer en sécurité. L’inspiration nous a frappés après une représentation et j’ai rapidement réalisé un prototype fonctionnel. »
La prochaine génération de systèmes RoboSpot, avec de réelles améliorations, est compatible avec toute la gamme BMFL. Il a été conçu comme une solution aux situations où placer un poursuiteur serait incommode voire impossible. La station de base RoboSpot communique avec une caméra (montée sur l’appareil ou à côté) qui suit l’artiste éclairé. Cette caméra motorisée, pilotée en DMX, dispose de paramètres de focus, zoom, Pan/Tilt et fournit via Ethernet un flux vidéo en temps réel à l’opérateur derrière la station de base.

Ladite station de base dispose d’un écran vidéo et d’un jeu de poignées spécifiques munies de deux faders assignables, par exemple au dimmer et à l’iris. L’opérateur en manipulant ces poignées transmet aux BMFL leurs coordonnées Pan et Tilt calibrées. Une station de base permet de piloter jusqu’à 12 BMFL simultanément.
Une surface de contrôle sur la station de base munie d’un petit écran tactile, de 4 encodeurs rotatifs ainsi que de 10 boutons, est entièrement configurable aux souhaits de l’opérateur. Les boutons programmables, encodeurs et faders permettent de déclencher et de contrôler toutes les fonctions, dimmer, zoom, focus, iris…des appareils pilotés. Même en étant piloté par une station RoboSpot, un BMFL accepte toujours un contrôle de ses paramètres par la console.

Plus d’infos sur le site Robe

 

Algam devient distributeur de Martin en France et au Maghreb

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Harman Professional Solutions vient d’annoncer avoir confié à Algam la distribution de Martin en France“ Nous sommes très heureux que nos entreprises aient uni leurs forces ”, explique Jonas Stenvinkel, directeur du groupe Entertainment EMEA, Harman Professional Solutions.

Jonas Stenvinkel

“ Le réseau et le support d’Algam, en combinaison avec l’équipe Harman Professional France, nous permettent de répondre à tous les types de clients des différents segments du marché de l’éclairage professionnel en France.
Le marché français est extrêmement important pour Harman, nous croyons que ce partenariat solide conduira à un avenir bénéfique à nos deux sociétés. ”

Avec cet accord, qui s’applique à la gamme des produits d’éclairage professionnel, Algam se concentrera sur les ventes au sein du segment de l’Entertainment, tandis que l’équipe Harman Professional France se concentrera sur le développement commercial des solutions audio, vidéo et d’éclairage pour l’ensemble du marché.

Benjamin Garnier

Le Directeur Général d’ALGAM, Benjamin Garnier, commente cette opportunité d’expansion : “ Algam est mondialement connu pour être un leader de la distribution d’instruments de musique et de matériel audio. Depuis plusieurs années, nous travaillons ardemment à être reconnus pour les services que nous apportons aux prestataires et aux intégrateurs.
Nous sommes ravis et honorés d’avoir été contactés par une marque aussi prestigieuse que Martin et de pouvoir aujourd’hui en devenir le distributeur officiel. Ce partenariat à long terme nous permet, non seulement, d’élargir notre portefeuille de produits mais aussi d’envisager avec sérénité un avenir commun avec Harman. ”

Martin Fournier
Martin Fournier

“ Avec plus de 30 ans de savoir-faire industriel et d’expérience pratique, Algam est considéré comme l’un des distributeurs les plus importants en France, alors que la marque Martin est établie dans une position de leader ”, a déclaré Martin Fournier, Directeur Régional France, Harman Professional Solutions. “ Avec cette nouvelle configuration, nous fournirons à nos clients la combinaison idéale du soutien local de deux équipes expérimentées et les meilleurs outils professionnels disponibles sur le marché. ”

Plus d’infos sur le site Algam Entreprises et sur le site Martin

 

Soprano fait salle comble avec Popeye et Cyril Poirier

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Soprano, c’est l’homme qui avale le goudron et les dates comme un champion, et risque de battre tous les records de fréquentation en 2017. Nous avons été à sa rencontre lors de son show au Centre des Congrès d’Agen. Nous y avons découvert un artiste adorable et généreux avec son public, une grosse équipe, un beau système, des lights très créatifs et un public vraiment heureux. Autant dire que les spectateurs en ont pour leur argent !
La petite salle d’une jauge de 3800 personnes est belle et assez saine. Comme du son joue à notre arrivée, on en profite pour se balader et écouter le rendu des murs et du système L-Acoustics déployé. Le gauche droite est constitué de 4 K1-SB prolongés par 8 K2. Au sol 2 stacks de 2 KS28 entourent le plateau et portent chacun deux Arcs Wide pour déboucher les côtés mais des formes assez évocatrices dans le tissu trahissent la présence d’autres subs sous le plateau. Plein d’autres.

Quelques essais lumière de Victorien Cayzeele qui mettent bien en exergue le système principal et aussi, regardez bien, les deux douchettes de 4 Kara. Les deux podiums surélevés sont les deux postes de travail de Florian « j’joue de tout » Rossi à gauche et Mej Mazari aux platines à droite.

4 Kara débouchent les lécheurs de crashs et deux petites lignes de 4 Kara, chacune placée en douche, viennent remplir ce que les K2 laissent un peu dépourvu. En haut des gradins, une dernière volée de sièges complète la capacité de la salle et bénéficie d’ajout de quatre X12 pour redonner brillance et vie au rendu de cette zone qui peine logiquement un peu dans le haut du spectre…

Le centre des Congrès d’Agen en mode grande jauge et dont on aperçoit la partie arrière un peu enchâssée et débouchée par quatre X12.

A salle vide et avec des CD, le grave et l’infra sont très, trop présents, un phénomène qui sera par la suite totalement corrigé quand que les vraies sources prendront le relai. Des titres richissimes en bas du spectre sont joués et bénéficient à plein de KS28 qui se révèle être une enceinte à part entière et pas qu’un énorme paquet de Mousseline comme nombre d’autres subs y compris chez les marrons.
Le seul inconvénient est que tout ce qui peut vibrer dans la salle ne se prive pas de le faire, et comme aucun signal musical ou presque ne vient masquer la ferraille qui déraille, ce style musical assez extrême s’avère peu jouable. Pour le reste le calage est effectué avec soin et le choix de ne pas taper trop haut avec les K2, pour éviter les réflexions latérales du fond de salle prolongé par une sorte de balcon moins large, est salutaire. En revanche, les deux douches en Kara se révèlent être un peu interférentes pile devant la régie. On reparlera de tout ça dans quelques instants, place à Popeye, Pops, daPops, un personnage assez incontournable dans la pop urbaine et le rap.

Monsieur Rap & RnB à la console

Pops qui écoute avec les yeux. Aussi !

SLU : On t’avait laissé avec une grosse analogique il y a quelques années, tu es donc passé au numérique.

Pops (Popeye Maximin) : Impossible d’être sur une analogique. Il y a trop de sources, d’effets, de mémoires. Le show est time-codé. Il faudrait s’y mettre à deux (rires) ! Avec Soprano on est en Ableton qui sort des stems en sorties séparées, on a un DJ et un multi instrumentiste qui joue absolument de tout.
En analogique ce serait compliqué et je ne pourrais pas masteriser chaque élément.
Avec la SSL je peux rappeler par mémoire des traitements très différents, c’est imbattable. Et surtout on est avec Soprano qui vend 600 000 billets (sans doute même plus depuis NDR), LA grosse tournée ; on est 40 sur la route !

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SLU : Ca se passe donc bien, plein chaque soir ?

Pops : Ah oui, on fait salle comble partout. Ce soir c’est une petite jauge et on a laissé du bois dans la semi ! C’est un putain de show et moi qui ai eu la chance de suivre Soprano depuis ses débuts, je ne peux qu’apprécier son évolution artistique et scénique.

La L300 SSL, bien complétée par un nombre important de périphériques en plug (à droite dans l’écran le serveur Waves) et en rack !

SLU : Tu connais Soprano depuis quand ?

Pops : Depuis 2001 et Secteur Ä. Je tournais avec Ärsenik et Soprano était venu en première partie avec Psy4 de la Rime dont il assurait le chant. C’étaient des marseillais et je pensais que ça allait être compliqué (rires !) mais j’ai accepté de m’occuper de leur mix et au final je suis toujours là. Soprano est un mec très fidèle qui rappelle toujours ses soldats.

Le second rack servant de support à la SSL et contenant nombre de jolis joujous. Bricasti, Tascam, FatSo et API 2500, parce que les plugs, ça va un peu !

SLU : J’ai vu qu’effectivement vous avez deux Tourbus, celui des marseillais et celui des parisiens !

Pops : Obligé (rires)

SLU : Revenons à la console et au calage en général, je vois beaucoup d’effets et de points de mix. Tu nous expliques le tout ?

Pops : Du classique. En fonction des signaux, je travaille avec ce que m’offre la SSL, puis je crée des stems, le nom donné par SSL aux groupes, et j’insère mes chaînes de plugs Waves via les serveurs. En plus de tout ça je dispose de deux belles réverbes Bricasti M7, de trois AutoTune Tascam TA1-VP et d’un compresseur à lampes API 2500 pour le master.

SLU : Mais en sortie tu émules sur la table un 31 bandes…

Pops : Oui, j’aime bien retoucher le son final.

Cyril & Pops en plein show. Nombre de points d’EQ ont été relâchés, un grand classique dû au rendu salle pleine et oreille chaude ;0)

SLU : Oui mais Cyril dispose aussi des ressources des contrôleurs plus un Lake…

Cyril Poirier (Ingé système de la tournée) : Tout le calage est fait avec LA Manager et ensuite je peaufine avec le Lake !

SLU : Si vous vous entendez bien, il n’y a pas de soucis (rires)!

Cyril Poirier : Ce sont des petits points, maxi entre deux et trois dB et plus souvent un et demi. Dès que le show démarre, Popeye relâche souvent sur le 31 et j’en fais de même chez moi.

SLU : J’imagine que cette salle agenaise est petite et que certains points dérivent de ça.

Cyril Poirier : Certainement. C’est la première fois qu’on joue aussi près de la scène, on pourrait presque toucher les artistes en tendant le bras. Pour en revenir à l’EQ, nous avons mis en place une communication entre nous qui marche bien. Soit c’est Pops qui entend quelque chose qui le gêne et me demande de traiter le problème, soit c’est lui qui le fait, mais on essaie toujours de ne pas le faire à deux pour ne pas déphaser.

Pops : Ce qui est drôle c’est que l’on retrouve les mêmes points des deux côtés. On ressent les mêmes besoins. Et puis on a un vrai artiste qui donne différemment de soir en soir. Le show a beau être time-codé, lui ne l’est pas du tout. Il faut donc une super complicité entre nous pour se comprendre vite et bien. Enfin je travaille par virtual sound check.

Cyril Poirier : Le but est d’avoir chaque soir dans une salle différente quelque chose de régulier et de bien, tout en sachant que les sources sont très différentes. Popeye fait en sorte de compenser ces écarts en dynamique, en couleur ou en densité. Il y a des salles où l’on privilégie l’intelligibilité en creusant la place pour la voix et d’autres ou au contraire il faut charger pour remplir. On sonorise un chanteur français avec des textes, il n’est pas question de ne pas les comprendre donc quand l’acoustique est défaillante. On fait alors en sorte de retoucher le bas mid pour que la voix ressorte le mieux possible.

SLU : Comment est votre relation avec Soprano, est-il intéressé par la technique ou bien vous laisse-t-il totalement la main ?

Pops : On se connaît depuis tellement de temps avec Sopra qu’il a une certaine confiance. On a par exemple démarré la tournée avec une tête Telefunken M80 qu’on trouvait pas mal, puis on a basculé sur une DPA et peut être allons-nous encore changer la semaine prochaine. Il nous écoute et joue le jeu. Il entend des différences et comprend qu’on puisse vouloir toujours améliorer le rendu.

Cyril & Popeye mettent des épinards dans le bas

SLU : Qui est responsable du gros grave bien tendu ?

Pops : C’est moi qui le souhaite et qui ai montré à Cyril en résidence à Marseille lors de l’encodage du show, ce que je voulais avoir, mais tout le mérite lui revient de parvenir à me le faire avoir le plus possible dans chaque salle, même dans les Parc Expos de 20 000 places où on est à des années-lumière de Zéniths comme Clermont-Ferrand ou Toulouse. Il se débrouille pour que l’impact soit toujours là. De mon côté, je lui donne un son le plus homogène et lissé possible et pour ça la SSL sonne terrible. Le compresseur ATI en sortie est aussi parfait pour finaliser le son.

Deux KS28 surmontés par deux Arcs Wide. Il y en a bien 20 en montage arc sub et atténués à -16 dB cachés sous un tulle qui le masque pudiquement. Sachant qu’ils délivrent au moins 3dB de SPL et un paquet de dynamique en plus que les SB28, on vous laisse compter la puissance de tir du couple Pops/Cyril heureusement très sage !

SLU : Est-ce que tu trouves ton bonheur avec la diffusion, notamment dans le bas ?

Pops : Oui, les nouveaux subs et les nouveaux amplis donnent bien et je préfère mille fois ce bas bien sec et défini à celui baveux des SB28. Le KS descend dans l’infra, a du niveau et reste nerveux, c’est très intéressant. Dans la pop urbaine comme celle de Sopra, on a besoin de pression mais aussi de définition car on joue beaucoup avec l’octave 30-60 Hz. On a vraiment du signal utile dedans et on met le paquet vers 50 Hz. Entre les KS28, les K1-SB et les K2 on a de quoi bien faire. Ce n’est pas forcément la marque que je préfère mais je dois avouer que ces trois références forment un bon combo pour notre style musical.



SLU : Question niveaux comment tu te situes ?

Pops : Très différemment de la dernière fois où l’on s’est vu sur NTM où je lâchais les chevaux. Le public de Sopra est très familial, et il y a énormément de gamins de 10 ans. On se fait un peu plaisir avec le bas mais pour le reste on est très sage et on joue entre 95 et 96 dBA.

Cyril Poirier : On compense ce léger manque de pression par un peu plus de niveau dans le bas et plus d’attaque, de dynamique. Au plus fort et devant les enceintes on est à 100 dBA et encore, sur les rares morceaux où l’on pousse un peu. Soprano a traversé deux générations. On a les parents et de très jeunes enfants qui viennent avec eux. Ce soir par exemple on va jouer tranquille parce qu’en plus on est collé au système. Les 4 boîtes du bas sont traitées différemment et calmées, mais on est tellement près que ça fausse un peu la perception. On a l’impression de jouer fort alors que cela n’est pas le cas.

SLU : Tu dis que la SSL sonne terrible.

Pops : Oui. Je l’ai découverte il y a 4 ans après avoir touché à peu près à tout ce qui existait et je me suis tout de suite dit que c’était le truc que je voulais. Elle a le son et une fois que tu l’as comprise, c’est parfait. C’est la putain de table. Je tourne avec la 300 même si j’aimerais avoir une 500 pour disposer de plus de confort de travail mais pour les festivals, on est plus à l’aise avec la petite qui gêne moins.

SLU : Une dernière question Pops. A part du rap…

Pops : On ne m’appelle que pour ça. C’est un métier d’étiquettes et j’en porte une grosse. Une fois que t’es marqué dans un style musical, tu n’en sors plus. J’adorerais mixer ne serait-ce que de l’électro mais rien n’y fait. Popeye, c’est le rap (rires) !

Des choix de diffusion originaux

SLU : Cyril, c’est manifeste que tu sais caler du système mais est-ce ta seule occupation ?

Cyril Poirier : Non pas du tout, je suis un mixeur et j’aime bien tous les styles musicaux même si j’ai une préférence pour la voix. J’accueille aussi pas mal en festival. Je ne travaille pas trop souvent sur du rap mais bon, les codes, les goûts et la vision du beau sont universels donc on s’en sort toujours. Cela dit les codes ne suffisent pas, il faut aussi que la voix sorte bien, que la bande passante soit cohérente avec le niveau et qu’en définitive le son soit beau. Mon style musical est plutôt minimaliste car je travaille pas mal en world music où tu fais ce que tu peux avec pas grand-chose ce qui est très intéressant.

SLU : Venons-en à ce soir. Explique-nous ton utilisation des volets des K2. Tu joues à fond l’adaptation ?

Cyril Poirier : En quelque sorte oui. J’évite le plus possible de taper dans les côtés en fer de la salle et d’aller dans le proscenium, et puis le fait de jouer en 70° fait naturellement gagner un peu d’énergie au lointain. Je joue donc avec les 4 boîtes du haut fermées à 70, les deux suivantes en 55-35 pour avoir de la stéréo, ne pas taper dans les côtés et venir remplir derrière la scène B.
Les deux du bas enfin sont en 35-55 pour éviter le couloir et la scène B le plus possible et arroser les côtés en champ proche où on aura du public ce soir. L’avantage du K2 outre d’être une bonne enceinte, c’est justement de pouvoir être employé en contrôlant sa directivité ce qui est parfait dans une tournée comme celle de Soprano. Il était question qu’on emploie juste deux downfill en K2 par côté et des infill en Kara mais cela ne convenait pas du tout.

Observez attentivement la position des ailettes guidant le haut du spectre des 8 K2

SLU : Vous n’êtes donc pas partis qu’en K2 ?

Cyril Poirier : Non, on a 12 K1 par côté plus des K1-SB pour le gauche droite, des K2 pour les outfill, Kara pour les lip et KS28 pour les subs sur des LA12X.

SLU : Tu as donc sorti tout ton stock de K2 pour Agen. En plus cette tête est bien mieux pour cette jauge que le K1.

Cyril Poirier : Oui, mais en plus on l’aime beaucoup avec Popeye. Sa couleur et son rendu plus récent correspondent mieux à son style de musique et ce qu’il aime entendre.

Un peu de patate avec les 15” des K1-SB en tête de ligne de K2, astucieusement alimentés par des LA12X.

SLU : C’est possible de jouer autant avec le front d’onde ?

Cyril Poirier : Il y a forcément un contraste de médium-aigu entre les enceintes en fonction des réglages mécaniques des volets. L-Acoustics doit en corriger un peu dans les contrôleurs avec les différents presets, mais quoi qu’il en soit j’ai naturellement déjà de gros contrastes entre les angles ; les shelves compensatoires je les corrige. Je suis globalement en champ proche et c’est la même boîte qui joue, cela reste donc très acceptable.

SLU : Comment utilises-tu les K1-SB ?

Cyril Poirier : Au départ il était question qu’on crée des antennes de K1-SB pour pouvoir projeter du bas, c’était le vœu de Popeye. Le grave généreux des K1 et la difficulté de mettre en colonne les K1-SB pour des raisons de scénographie ont fait qu’on n’a pas pu les faire jouer en preset K1SB_X.
D’autre part, je ne trouvais pas très intelligent d’avoir un arc sub filtré à 60 Hz au sol et d’avoir des subs accrochés et filtrés aussi à 60 car dans le rôle du pur sub infra, le KS28 est beaucoup mieux.
Cela dit, le K1-SB a un rôle important pour projeter de l’énergie entre 80 et 120 Hz, et les rares fois où on n’a pas pu l’employer pour des questions de hauteur, on a senti son manque. Enfin, on l’amplifie avec du LA12X et du coup il gagne énormément en nervosité et quand tu ajoutes le fait que c’est un 15”, tu obtiens un impact que j’aime beaucoup.

Ils sont bien là et pas si bien cachés que cela sous les Kara qui redonnent vie aux premiers rangs.

SLU : Quand tu le mets en tête de ligne, tu diriges mieux ton bas du spectre…

Cyril Poirier : C’est précisément ça, je resserre un peu la directivité du bas médium, ça en enlève un peu devant et ça en projette au lointain, quelque chose de difficile à obtenir sans placer des renforts de grave en tête de ligne. Le mélange enfin des trois HP de grave, les 12” des K2 qui sont bien fermes et dynamiques, le 15” des K-SB et les 18” des KS28 marche bien.
Je vais essayer de n’avoir que des LA12X pour la date de Bercy (30 septembre 2017 NDR). On va encore gagner en fermeté et en dynamique. Il faut avouer qu’ils ont pris le temps chez L-Acoustics, ne serait-ce qu’au niveau PFC. J’ai eu l’occasion d’écouter du V-Dosc avec d’autres amplis et c’est une toute autre enceinte. Ils ont cela dit vraiment rectifié le tir avec le LA12X.

SLU : Quel type de grave aimes-tu travailler ?

Cyril Poirier : Sans discussion le grave sec. J’ai adoré le TSub de KS pour ça. Si tu as besoin d’avoir quelque chose qui dégueule, tu vas le cherchez avec une petite réverbe ou à l’égaliseur (voire à l’aide de générateurs de subharmoniques en rack ou plug NDR). Il y a eu une grande mode de l’infra qui résonne et heureusement depuis quelques années les charges ont évolué et on est plutôt parti dans une quête du dynamique et du sec.

Un des subs préférés de Cyrille, le vénérable dV-Sub et ses trois 15’’. Sec et rond à la fois.
L’autre sub préféré de Cyrille, le Tsub de KS Audio. 8 HP de 10” à double aimant, grande élongation et équipage mobile forcément léger en montage push-pull cela donne 141 dB de SPL Max et ça tient dans ±3 dB entre 35 et 12 Hz.

SLU : Tu nous expliques tes deux renforts centraux de 4 Kara ? A salle vide ce n’est pas probant.

Cyril Poirier : C’est certain qu’à salle vide tout arrive, les fronts, le principal et un peu des douches. On a beaucoup de réflexions qui s’atténueront durant le show. Je joue en respectant la stéréo entre les K2 et les Kara pour ne pas trop avoir de problèmes de phase mais c’est vrai que lorsqu’on mélange du signal issu de deux enceintes différentes, ce n’est jamais parfait, même si je coupe et atténue pas mal les douches. On a 22 mètres d’ouverture, on ne pouvait pas ne rien mettre.

Une vue de la salle vide avec la régie très proche de la scène B. On devine tout là-haut les deux rappels de Kara en douche.

SLU : Quelques mots sur tes subs pour cette date d’Agen. On n’en voit que 4..

Cyril Poirier : Mais il y en a 20 en tout en arc sub. Huit autres stacks de 2 sont cachés sous la scène. J’enlève de l’énergie à 30 Hz et d’ailleurs la première fois qu’on a monté les KS28 on a été bluffé par leur sensibilité. J’en ai vingt, non pas pour la puissance mais pour contrôler la directivité à la fréquence que je veux. J’étais parti avec 4 de plus mais je les ai rendus et je ferai des rajouts là où c’est nécessaire. Pour tout te dire, je joue à -16 dB ; comme ils sont en sommation cela fait -13dB. J’ai essayé de ne jouer qu’avec les 10 subs du bas mais on était un peu juste, Popeye aime le bas, et je souhaite garder de la réserve.

SLU : Comment as-tu délayé ton arc sub.

Cyril Poirier : Avec les délais habituels sauf que du fait de l’avancée de scène, on n’est pas symétrique sur les deux intérieurs. A la base je serais parti pour travailler en cardioïde mais avec des enceintes L-Acoustics cela nous aurait obligés à surélever la scène de 40cm. On jouera en cardio certainement au Vélodrome et à Bercy.

SLU : Comment aimes-tu travailler ton infra, accroche ou sol ?

Cyril Poirier : Sol, mais j’ai déjà accroché à Bercy pour des raisons de scéno et cela fonctionne aussi très bien avec un gros paquet cardio. En termes d’homogénéité, il n’y a rien de mieux mais avec le décor basé sur une montagne au beau milieu de la scène, cela s’est révélé impossible. J’aime bien les configs où tu génères ton grave en accroche stéréo ou centrale et gères ton infra au sol avec un arc sub.

Cyril Poirier : Tout ce qui sort de la session live, les stems, est au format MADI. On a donc un routeur qui les distribue à partir de la fréquence de départ qui est du 96 kHz. Aux retours, un SRC permet d’alimenter la Profile qui est en 48. Les HF sont du Sony est sortent en double AES séparé. On a Soprano, ses deux frères et Flo notre multi instrumentiste plus un spare sur ces liaisons. Je les ai sur les 10 Commandements et j’aime beaucoup leur son. Les émetteurs sont équipés de D-Facto DPA, de KSM8 ou de Beta 58 Shure. Ces liaisons ont une latence acceptable. Dushow les a achetées pour cette tournée. J’aurais aimé aussi avoir les TG1000 Beyer mais ils n’étaient pas encore en sortie numérique au moment où il a fallu choisir, chose qui est désormais faite en Dante.

SLU : Il y a différents codecs sur les Sony non ?

Cyril Poirier : Oui 3 qui font varier la qualité du son et la sécurité de la liaison. Sur le second codec, on a 2,5 millisecondes. Le reste des sources est en analogique. 2,5 c’est acceptable sauf si derrière tu insères du SoundGrid, de l’Universal Audio ou d’autres serveurs et plugs qui induisent à leur tour de la latence. On dit que le groove, être devant ou derrière le temps, ce sont 3 millisecondes…Mais le son est proche d’un micro filaire, la qualité de fabrication et la robustesse une réalité et il y a quelques bonnes trouvailles.

Il était une fois Cyril…

Cyril Poirier, dur de trouver plus cool

SLU : Quelques mots sur toi ? Ton histoire en 1400 caractères !

Cyril Poirier : Je suis un parisien. J’ai commencé en 96. J’ai étudié à l’ISTS, son nom actuel, et dès la fin de mes études j’ai attaqué par des concerts dans des FNAC pour Euro Backline. A la fin de mon BTS j’ai eu la chance de rencontrer Stéphane Lumbroso et Alexandre Sap qui étaient les assistants de Patrice Cramer sur Taratata.
J’ai travaillé avec eux et quand ces derniers ont quitté cette émission, je me suis retrouvé à assister Patrice, y compris en tournée alors que je me destinais plus au studio, en tout cas dans un premier temps. Après j’ai à peu près tout fait. 5 ans sur les 10 Commandements (un compte rond NDR), j’ai monté une boîte, j’ai pas mal mixé, j’ai assisté sur des tournées de Voulzy et de Souchon avec Hubert Salou, fait de l’accueil en festival, mixé de la world…

SLU : Tu travailles pour des prestataires ou des prods ?

Cyril Poirier : Uniquement des prods. Je tiens beaucoup à mon indépendance. J’aurais dû commencer chez un prestataire dès le début de ma carrière, ce qui n’a pas été le cas. Pour te donner un ordre d’idée, j’ai dû travailler une fois dans ma vie directement pour Dushow !

SLU : Est-ce que cette polyvalence tu ne la paies pas un peu sur l’autel de la connaissance approfondie d’un système ?

Cyril Poirier : Non, j’ai toujours aimé le challenge d’abord de gérer les deux, le mix et le système, et ensuite de me débrouiller avec ce que j’ai, typiquement l’école world music. Un autre challenge a été de partir avec un système qui n’est pas le préféré de Popeye tout en le lui faisant aimer chaque soir, surtout le K2 qui en revanche lui plaît (rires).
Cela étant, sachant que j’allais avoir du K1, je suis allé me faire former par Fred Bailly chez L. Pour le reste, ma compétence je la tiens de la route et de la période où j’ai distribué KS Audio. Enfin je suis des cours du soir d’ingénieur en électro-acoustique au CNAM. Pour finir de répondre à ta question, il est évident que la partie mécanique des systèmes et leurs caractéristiques acoustiques nécessitent au moins une vingtaine de dates pour être assimilées.



SLU : Et tout ce qui est simulation et pilotage ?

Cyril Poirier : On apprend assez rapidement, et chaque marque a ses points forts et faibles. L’avantage est qu’aujourd’hui on peut télécharger les softs et s’entrainer hors ligne. C’est une phrase bateau mais aujourd’hui, tous les systèmes marchent bien, ce n’est que la mise en œuvre, les points d’accroche ou les angles mal faits qui influencent négativement le rendu. Un peu d’expérience, de suivi des préconisations du fabricant et tu ne peux pas avoir de mauvaises surprises.

SLU : Il y a quand même des différences. Tu m’as dit aimer travailler avec du d&b, le J et le V disposent d’un 10’ ou d’un 8” pavillonné, rien à voir avec ce qu’offrent les autres fabricants.

Cyril Poirier : C’est vrai, je suis assez fan de cette technologie. Même dans les salles pourries, la projection du médium est idéale. L’aigu en revanche a un peu vieilli et les enceintes plus récentes sont plus fines et offrent fatalement une image stéréo plus large et définie. Pareil pour la bi-amplification et le filtrage passif du haut qui empêche un peu de travailler. Chaque technologie a ses avantages…

SLU : … et ses inconvénients, mais d&b a toujours été très économe en nombre de canaux d’ampli. On verra ce que l’avenir nous apportera d’outre Rhin (rires) ! Pour ce qui est des consoles, tu estimes que c’est un simple outil ou bien un outil qui a sa part de responsabilité dans l’obtention d’une certaine sonorité ?

Cyril Poirier : Tout a son importance ! Chaque machine est pensée différemment et donc apporte sa couleur. Parfois on ne s’en rend pas compte car l’usage qui en est fait n’est pas le bon…

Monsieur Carlton, la gouache, le sourire et une salle chauffée à blanc avant l’entrée de Soprano en terre conquise !
Florian Rossi qui a aussi fait le bonheur de Stromae ou de Kendji, un jeune multi instrumentiste doué à vous en dégouter de toucher tout instrument !!

 SLU : Comment vous êtes-vous rencontrés avec Popeye ?

Cyril Poirier : On s’est croisé sur une date de Joey Starr où je remplaçais un technicien. Sans absolument se connaître on a discuté 6 heures ensemble. Il m’a dit qu’il allait partir avec une SSL pour Soprano et on a fait un deal : je t’apprends le calage système et toi tu m’apprends à bosser sur la SSL ! Et c’est comme ça que ça s’est fait. Heureusement d’ailleurs car la première fois où j’ai pris cette table seul, j’ai mis 25 minutes avant de sortir du son dans le circuit de monitoring. Elle sonne vraiment bien mais elle est très différente des autres.

Conclusion

Noir dans la salle, rouge sur le Live Capture Pro de Cyril. Le public de Soprano est sans pitié pour les tympans. On a beau être sage en régie, la démesure d’une salle totalement acquise à la cause de l’artiste fait que les chiffres s’affolent sur l’analyseur et attaquent gaiement la centaine. Le mix de Popeye, mis en son par Cyril, ne s’aventure pas aussi haut et c’est tant mieux, la nature du rendu bien gonflé en bas apportant son écot en termes de sensations.
Pour tout dire, ce style musical ne pourrait pas se passer de ce type de « gros paquet » impossible à avoir à la maison, à la radio et surtout en MP3… Bravo à Cyril pour son design et son calage pas évident car il y a beaucoup d’enceintes dans une petite salle et la cohabitation sonore est comme celle politique, souvent laborieuse.

Victorien Cayzeele derrière sa console et en pleine presta.

Quelques zones interférentes subsistent dues à la taille du Centre des congrès mais comme le grave garde son impact et sa rondeur partout, le cahier des charges est plus que rempli.
Un dernier mot sur le travail de Victorien Cayzeele d’All Access Design sur les lumières au sens large du terme. C’est beau, c’est original, c’est rythmé et ça colle pile poil à la proposition artistique de Soprano. Deux lignes aussi pour Pascal Rossi aux retours que faute de temps on a ignoré. Au temps pour nous…Vous l’avez compris, on a là une bien belle tournée.

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Locmat se complète d’un module achat qui analyse les coûts et la marge

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La première journée “Parenthèses” le 29 juin consacrée à la présentation du module Achat par Lauren Massart (Ingénieure R&D) et Christian Morasin (Directeur Commercial) de Locmat

Locmat, le logiciel de gestion de parc de prestataire et de loueur, l’outil ultime de vente qui permet de gérer les clients, les prestations, les locations, le personnel… en temps réel, passe à la vitesse supérieure, que dis-je, double la mise. Couplé au nouveau module achat qui de base sert à tout commander et à gérer la sous-traitance, il fournit aussi l’indication de rentabilité des affaires traitées en temps réel. Magique ? Ce sont des liens dynamiques qui réunissent les deux mondes.

La colonne à droite qui rassure ou inquiète : le ratio de marge d’une affaire !

Pour servir une affaire en prestation ou location, tout commence par des achats. Du matériel pour le parc de loc, de la sous-traitance, un service de technicien, du transport, du nettoyage, de la vente… Avant, tout utilisateur du logiciel de gestion de parc Locmat utilisait un logiciel externe ou simplement Excel pour tracer ses achats. Relié à Locmat, ce nouveau module en utilise la logique et la base de donnée pour gérer les demandes de devis, les commandes, la livraison, les factures, en identifiant la validation de chaque étape. C’est ce que nous allons détailler.

Commande fournisseur

Dans le menu principal auquel vous êtes habitué, s’ajoute un onglet Achat avec en sous menu les fonctions Commande, Bon de réception, Factures fournisseurs. Nous allons choisir de réaliser une commande fournisseur.

Le nouvel onglet Achat dans le menu de Locmat

La première démarche avant de commander est de formuler une demande de prix pour un article, que l’on retrouvera par type ou par nom si sa fiche dans le catalogue des produits existe, auprès d’un ou plusieurs fournisseurs. C’est tout l’intérêt du module Achat. On ne démarre pas à zéro, on utilise la même base de donnée dont les fiches articles de Locmat que l’on dirigera vers la vente, la prestation ou la location. Evidemment, vous commandez un nouveau produit, il faudra créer sa fiche.
On choisit un fournisseur. On formule une demande de prix avec envoi de mail automatique à l’interlocuteur. Et l’on va pouvoir ajouter par fournisseur le prix de cet article qui peut être acheté à plusieurs endroits, à des prix différents et avec des conditions de remise différentes. Avec également une gestion de colisage et de quantité minimum. On passe commande juste en cliquant sur un bouton. A la réception du matériel, il suffira d’activer le bouton réception et s’affichera la quantité commandée et la quantité éventuellement à réceptionner.

Une fenêtre de commande fournisseurs avec à droite, dans les colonnes D pour devis, C pour commande, BR… les pastilles de couleurs qui valident chaque étape.

Ensuite on peut créer une nouvelle facture fournisseur destinée à la compta comme validation du montant d’achat et du mode de paiement. On importe aussi les bons de livraison et même plusieurs dans une seule facture. Dans une société de prestations, les achats sont multiples : achats pour la loc, achats pour la vente comme les consommables, achat de sous-traitance, de service de techniciens, de transport, buffet, etc.

C’est la diversité qui est problématique pour que l’outil s’adapte à tous les cas de figures. Nous allons voir que Locmat a tout envisagé :

  • Les prix cadrés : Free Lance, sous location, consommable, transport… : Pour un free lance c’est facile, on va saisir son cachet journalier dans sa fiche personnelle. Evidemment ils n’ont pas tous le même cachet donc il faut chercher le coût de chacun d’eux. Même simplicité pour la sous-location ou un transport dont on saisira le prix réel. Les prix dans ces cas ne sont pas soumis à réflexion.
  • L’achat pour la revente : Pour tous les produits du stock, matériel, consommable, on va choisir une fois pour toute, entre deux modes de calcul : soit le dernier prix d’achat, soit le prix unitaire pondéré, les deux modes les plus utilisés.
  • Calcul du prix de revient pour la location : Ça se complique pour un produit intégré au parc de location. Comment fixer son prix de revient ? Et sur 10 sociétés de location, on trouvera 10 modes de calcul différents. Locmat a envisagé des solutions pour que son module s’adapte à tous. On tiendra compte du prix d’achat de la machine pour fixer son coût unitaire (à paramétrer dans la fiche article), mais aussi des frais fixes comme le stockage, le coût de l’humain pour le déplacer, la maintenance…

Dans une fiche d’article de location, il y a une case pour le coût unitaire et une case pour les frais fixes. Il y a aussi un petit encart avec un paramétrage du coût de la loc qui offre un choix de 3 modes de calcul. Ainsi obtenu, le coût sera multiplié par la quantité d’articles, alors que les frais fixes viendront s’ajouter une fois par ligne. Et dessous le cout unitaire et les frais fixes.

Dans une fiche article destinée à la Loc, apparaît au centre le module Achat avec le choix du calcul : fixe, coefficienté, durée réelle. Et dessous le cout unitaire et les frais fixes.

Les liens dynamiques qui conduisent à la marge

Le code couleurs d’un bon de préparation

Pour bien comprendre aussi tout l’intérêt d’associer le module Achat à votre module existant, nous allons créer une affaire côté ventes.

  • Faire un devis en choisissant des dates.
  • Créer un groupe et y ajouter les articles nécessaires, par exemple 3 amplificateurs et du transport : c’est une toute petite affaire.
  • Passer l’affaire en commande, ce qui génère un bon de préparation

Je vois qu’il manque un article. Il faut le sous-traiter.
Et ça tombe bien, il y a un petit bouton pour le commander dans la page. Si je clique dessus j’obtiens toute la terminologie : facile !
Je sous-traite aussi le transport

Allons du côté achat maintenant et cliquons sur commande fournisseur donc nous ajoutons une commande. Faire une demande chez Dushow par exemple.

  • Prendre des articles dans l’affaire, y mettre un prix
  • Le logiciel rapatrie la quantité automatiquement
  • Passer la commande et automatiquement le module indique que la commande fournisseur est complète en montrant un carré jaune.
  • A la réception du matériel le carré change de couleur.
Bon de préparation de mon affaire. Le BR est complet comme l’indique le carré bleu à dans la colonne de gauche

Un petit symbole de deux mains liées apparaît alors dans la fenêtre de la commande. Il indique que l’on dispose vraiment du coût d’achat de la prestation, c’est un vrai lien informatique. Une petite bourse dans le devis de vente donne tout le détail. Elle se met automatiquement à jour dans les deux sens dès que les différents bons de livraison sont enregistrés. C’est le fondement du logiciel.

Commande fournisseur liée à une affaire, avec dans la colonne à l’extrême gauche, le symbole bleu de lien dynamique, qui indique que les deux sections du logiciel, achat et vente, travaillent main dans la main.
Les deux nouvelles colonnes intégrées au bon de préparation d’une affaire : “Prix Achat” et “Ratio de marge” en + ou en –

Autre fonction sympa : Directement dans le bon d’une affaire, on va pouvoir ligne par ligne, choisir son fournisseur et pré-formater une demande de prix.

Evaluer la marge bénéficiaire au plus juste

Le calcul de la marge va même tenir compte des achats induits par une affaire mais non facturés au client. Le besoin d’une perceuse par exemple, dont le coût pourra être affecté au devis achats et affecté à une affaire.

Gérer un stock virtuel

Imaginons qu’un client commande 10 articles pour 10 jours. On ne les a pas en stock donc le commercial va les sous-traiter. Entre temps, le même client réalise que 5 suffiront. Il est trop tard pour modifier la commande, alors “on fait quoi des 5 qui restent nous restent sur les bras pendant 10 jours ?
Dans un premier temps, une alerte précisera qu’une partie de la sous-traitance n’est plus utile. On dispose donc d’un stock virtuel, qui pourra être affecté à une autre affaire. Locmat va le gérer en quantité et en date en créant un planning. C’est fort et très utile quand on travaille avec les prods télé !

Les statistiques d’achat.

Locmat qui donnait accès aux statistiques de vente, donne maintenant accès aux statistiques d’achat, montrant ce que l’on achète et ce que l’on sous-traite par fournisseurs et le chiffre d’affaires total.

Dans le menu, le champ Statistiques conduit aux statistiques d’achats et de ventes
La fenêtre de statistiques d’achats d’articles…
… et d’achats par fournisseurs

Les Autorisations

L’administrateur a bien sûr la possibilité dans “utilisateur”, de régler plusieurs paramètres et de gérer les autorisations, avec des préférences au niveau des colonnes pour montrer ou pas aux utilisateurs les prix d’achat et la marge.

Combien ça coûte

Parce que le module achat ne conviendra pas à toutes les entreprises, il n’est pas intégré au logiciel mais en option, il sera activé ou pas dans les versions Vision et Vision+, les seules capables de gérer les commandes.
Le cout d’activation du module achat ne sera pas appliqué à toutes les licences de gestion commerciale dont vous disposez. Locmat tient compte du fait que dans une entreprise de prestation, tous les utilisateurs ne sont pas affectés aux achats.

Les prix sont donc étagés de la façon suivante :

  • Pour une seule licence de gestion commerciale : 500 € HT
  • Pour 2 licences : 700 € HT
  • De 3 à 5 licences : 1000 € HT
  • 6 licences et plus : 1300 €

Prix auxquels s‘ajoute évidemment la maintenance. La bonne nouvelle c’est que jusqu’au 8 septembre 2017, vous pouvez bénéficier d’une remise de 20 % sur toutes les licences Locmat (Cette offre promotionnelle ne concerne pas la maintenance)


Le temps d’adaptation

Le temps d’adaptation est nul pour qui est déjà habitué à Locmat. Seul le temps de saisie des prix d’achat s’ajoute, (une démarche incontournable quel que soit le logiciel utilisé), avec l’avantage de centraliser toutes les informations au même endroit, et d’alimenter une base de données qui va servir à tous les membres de la société. Il y a tout type de comportement chez nos prestataires.
Il y a ceux qui travaillent à l’arrache.com, qui n’ont vraiment pas le temps de se structurer, et il y a ceux qui ont une approche pointilleuse de toutes leurs actions et une énorme envie d’établir une vraie gestion. Locmat avec son nouveau module Achat permet d’y voir clair et d’adapter ses comportements pour réaliser la marge la plus optimisée possible en croisant les chiffres des coûts et des ventes.

Si vous éprouvez ce besoin, quelle que soit la taille de votre entreprise, n’hésitez pas à vous inscrire à une journée “Les Parenthèses”.
L’équipe de développeurs se déplacera encore, après Paris, dans 3 villes de France cet été, donc forcément près de chez vous. Inscrivez-vous en cliquant sur l’image ci-dessous

Autre nouveauté : l’affichage dynamique dans le dépôt.

C’était une demande des clients, pouvoir afficher sur grand écran dans le dépôt, la fenêtre des bons de préparation et celle des bons de livraison pour montrer ce qui doit être traité en loc et en prestation. Locmat a développé un produit autonome qui se met à jour automatiquement, une petite licence à prix tout doux.

Les nouveaux clients Locmat

Voici une partie des sociétés qui ont adopté Locmat en 2016. Elles viennent s’ajouter aux 140 licenciés : Aliss à Orleans, ANim and Show, Arkeis à Reims, La Boîte à Outils, Maxoloc aux Antilles, L’Entrepôt du Spectacle, La Coulisse, Prest Event, Scène de Nuit, SAES Audio Tec, Rawtec, la Mairie de Beauvais, Web Events, R’ams, SL Production, Trans Events, Wed Event, CO2 Evenement, etc

Plus d’infos auprès de Christian Morasin au 01 69 10 50 94 ou sur le site Locmat

Axente distribue les amplificateurs MC2 dont la nouvelle série Delta

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Dévoilés en France lors des ateliers Axente courant mai (présentés à l’ISE en début d’année), les nouveaux amplificateurs de la série Delta de MC2 sont proposés avec ou sans DSP et avec ou sans carte réseau numérique Dante de façon à satisfaire tous les besoins en exploitation à un coût optimisé*.
Avec les deux derniers modèles récemment commercialisés, les Delta 40 (4 x 1 kW – 4 ohms) et Delta 120 (2 x 6,3 kW – 2,7 ohms), cela porte à quatre le nombre de références de la gamme avec les Delta 80 (4 x 2 kW – 4 ohms) et Delta 100 (4 x 2,7 kW – 4 ohms) nonobstant les versions DSP.

La version Delta 80 avec DSP en démonstration chez Axente.

Bien que délivrant leur puissance maximum sur des charges de 2,7 ohms (3 x 8 ohms en parallèle) avec un facteur de crête de 4,8 (14 dB), toutes les versions de ces amplis classe D acceptent des charges de 2 ohms sans rechigner (au prix d’une légère baisse de Pmax) et les canaux peuvent être pontés (4 ohms), sauf pour le 120. Les versions DSP accueille une plate-forme de traitement de signal XTA (la société sœur de MC2) avec un paramétrage possible aussi bien en local avec l’écran LCD, l’encodeur et les poussoirs adjoints qu’en réseau IP avec le logiciel XTA Audio Core ou encore l’application iPad DeltaDirect en WiFi. La configuration peut s’opérer également par USB (en façade) ou via RS485 (au dos).

Sur les dernières versions de firmware, le filtrage FIR est possible avec jusqu’à 4000 cellules (taps) en 96 kHz (pour l’ensemble). La plate-forme DSP fournit par ailleurs le traitement pour 8 canaux, les 4 internes plus 4 externes renvoyés via Dante ou les sorties analogiques Aux. Ceci permet d’exploiter les amplis dépourvus de DSP sans nécessiter de contrôleur externe afin d’optimiser le parc. En outre la carte Dante (533 € pour les modèles non DSP) peut être adjointe ultérieurement sur tous les modèles.

ce GPIO (eurobloc
Les sorties Aux sont « processées » pour attaquer un ampli 4 canaux non pourvu de DSP. On remarquera la présence d’une interface GPIO (Euroblock) et aussi d’une entrée RS485 (en plus de l’USB et de l’Ethernet) pour le contrôle distant.

Coté protections, tous les modèles sont protégés envers les courts-circuits, la présence de continu en sortie, la surcharge thermique, en sur-intensité comme en surtension. La mise en fonction s’établit avec une limitation d’intensité d’appel (in-rush control). Les limiteurs de protection des charges incorporés fonctionnent en RMS et en crête et en fonction du filtrage opéré en mode automatique. Les entrées XLR 3 et 4 se partagent entre les flux AES (4 canaux) et les entrées analogiques symétriques C et D selon la configuration entrée. L’alimentation à découpage est non pourvue d’un PFC en tête et doit être commutée pour les réseaux 120 V – 60 Hz / 240 V – 50 Hz.

* voir tarif sur le site Axente. La garantie est de 5 ans.

Caractéristiques du Delta 100 DSP (caractéristiques DSP communes à tous les modèles)

Ampli :

  • Puissance par canal (CF = 4,8) (W) : 8 Ohms, 1400 ; 4 Ohms, 2700 ; 2.7 Ohms, 3700 ; 2 Ohms, 3500.
  • Puissance en pont (CF= 4,8) (W), 2 canaux : 8 Ohms, 5600 ; 4 Ohms, 7000
  • THD + N : sous 4 Ohms à 1 kHz, 1dB sous Pmax < 0,08 %, entre 20 Hz – 20 kHz, 1dB sous Pmax < 0,1 %
  • Gain (dB) : 32 (sensibilité : 10,7 dBu)
  • Réponse en fréquence (+0/0,5 dB) : 20 Hz – 20 kHz
  • CMRR entrée : > 60 dB
  • Facteur d’amortissement : > 500
  • Dimensions (H x L x P ) en mm : 88 x 482 x 428
  • Masse (kg) : 12,5

DSP :

  • Plage dynamique : > 114 dB
  • Traitement et conversion : 24 bits – 96 kHz avec SRC de 32 kHz à 192 kHz sur les entrées numériques.
  • Délai : jusqu’à 650 ms en entrée et 650 ms en sortie (indépendant), 1300 ms total
  • Filtres paramétriques : 8 par entrée/ 9 par sortie. Chacun peut être commuté en Bandpass, Allpass, Notch, VariQ, Shelf et Elliptique
  • Filtre de phase : par pas de 2 degrés sur chaque entrée et sortie
  • Filtrage FIR (sur toutes les sorties) : 4000 taps max total
  • Filtre de répartition (par sortie) : Bessel / Butterworth 6/12/18/24/48 dB/oct. et Linkwitz-Riley 12/24/48 dB/oct.
  • EQ dyn : 3 bandes (par entrée) avec fréquence de 19,7 Hz à 32 kHz et Q de 0,4 à 128.

D’autres infos sur le site MC2 Audio :

 

650 VDO Sceptron Martin donnent du peps à la tournée de The Weeknd

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La conceptrice Sooner Routhier a retenu les VDO Sceptron 10 LED pour concevoir un éclairage innovant qui combine la projection vidéo avec un design futuriste et extrêmement original. En l’espace de quelques années seulement, The Weeknd a rejoint les artistes les plus éminents de la musique pop, remportant plusieurs Grammy Awards, culminant dans les hit-parades et rassemblant des millions de fans dans le monde entier.
Récemment, la conceptrice d’éclairage Sooner Routhier a été engagé pour concevoir l’éclairage de scène de la tournée mondiale 2017 « Starboy: Legend of the Fall » de The Weeknd. Le spectacle met en œuvre de nombreux projecteurs qui affichent du contenu vidéo sur des surfaces spécialement conçues, dont une grande structure en forme de vaisseau spatial suspendue au-dessus de la scène.

Photo : ©Steve Jennings

Sooner Routhier voulait ajouter au système des projecteurs à LED et améliorer l’expérience visuelle, sans écraser le contenu vidéo projeté.
Pour atteindre cet objectif, elle a déployé plus de 650 VDO Sceptron de 10 leds pour créer un mélange unique d’effets d’éclairage, de projection vidéo et d’images animées. « Plutôt que d’ajouter un jeu de lumière éblouissant, notre but était de travailler avec la conception vidéo et veiller à ce que tout l’éclairage que nous allions ajouter à l’ensemble ne nous détournerait pas de la projection », a déclaré Sooner Routhier.
« Lorsque nous avons essayé d’associer chaque note à l’éclairage, cela posait problèmes et ne collait pas correctement à la vision globale. En soulignant l’ensemble avec les VDO Sceptron, nous avons pu créer une bordure de style « Tron » sur le contenu vidéo, qui donnait plus de profondeur à la structure dans son ensemble. »

Photo : ©Steve Jennings

Les Sceptron sont contrôlés par des contrôleurs P3 qui reçoivent le contenu du même serveur vidéo que les projecteurs. Les Sceptron basculent entre les effets d’éclairage néon et le contenu vidéo, ce qui donne une présentation visuelle dynamique qui change avec la musique. Au début de la phase de conception, Routhier savait qu’elle voulait souligner l’ensemble avec de minces luminaires vidéo LED disponibles dans différentes longueurs, car les surfaces de projection étaient de différentes tailles.
Sur de nombreuses autres tournées, Sooner Routhier a travaillé avec des Sceptron, dont elle connaissait déjà la qualité de construction robuste, la polyvalence et le choix de dimensions, qui conviendraient parfaitement pour la tournée « Starboy ».

D’autres informations sur le site Martin

 

Le pays des merveilles selon WI avec Take That

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WIcreations a fourni des structures scéniques, des monte-charges et des éléments d’automatisation générale à la tournée ‘Wonderland’ de Take That qui a débuté avec beaucoup de succès à la Genting Arena de Birmingham, au Royaume-Uni.
L’esthétique animée, carnavalesque et colorée est la vision du réalisateur créatif du groupe, Kim Gavin, et le produit de quelques sérieux talents créatifs et techniques qui ont collaboré pour apporter de l’action à une prestation puissante et très facétieuse du groupe.

L’équipe de WI était dirigée par Hans Willems et Koen Peeters et c’est Chris Vaughan, le directeur de la production, qui a sollicité la société. Ils ont travaillé en étroite collaboration avec le concepteur de la production Ray Winkler pour Stufish, le scénographe Misty Buckley, le concepteur lumière Tim Routledge et le concepteur vidéo Alex Leinster pour spécifier et fabriquer une multitude d’éléments sur mesure. Pour faire face aux aspects complexes et rigoureux du projet en matière de sécurité, WI a fait venir Cristiano Giavedoni de Blumano en tant que responsable particulier de la sécurité.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

WI a conçu et construit à partir de zéro la scène circulaire de 20 mètres de diamètre. C’est la première fois que le groupe adoptait ce concept particulier, qui leur permet de se rapprocher de leurs fans … et fait vibrer les foules.
C’est aussi la première fois que WI développait ce système particulier de mise en scène circulaire. Comme toutes leurs constructions, celle-ci est conçue pour être érigée et démontée rapidement. Tout le système voyage dans une série de chariots qui se chargent d’une manière logique dans le camion.

L’espace sous la scène est optimisé pour fournir les moyens de changement rapide ainsi que des zones techniques. Au milieu de la scène se trouve une scène sur monte-charge de 9,5 x 6 mètres qui est utilisé dans diverses positions pendant certaines chansons et s’élève à 4,1 mètres au-dessus du niveau de la scène, lui-même à 1,9 mètre au-dessus du sol, au grand plaisir du public. Lorsqu’il est le plus chargé, le monte-charge supporte les trois membres de Take That : Gary Barlow, Howard Donald et Mark Owen, plus 12 danseurs.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

Il a une capacité de levage de 10 tonnes et est basé sur quatre ascenseurs TP6 de WI qui ont été développés pour les grands spectacles. Lorsqu’il est en position basse, il s’intègre dans une forme de logo TT incluse dans la scène, et il contient également un plancher LED. Il a été surnommé l’ascenseur «TT» par la production. Dans un premier temps, la structure et la mécanique ont été construits dans les bâtiments de WI à Heist-op-den-Berg, en Belgique, puis lors d’une étape ultérieure du processus de développement, le plancher à LED en forme d’anneau a été ajusté à la périphérie.
Le mouvement de l’ascenseur est contrôlé depuis régie par un opérateur utilisant un système de contrôle Vector. Au fur et à mesure qu’il émerge de la scène, 10 écrans de projection passifs se déroulent sur les côtés. Le protocole UDP généré par le contrôleur Vector envoie les données de position de l’ascenseur au serveur de média d3 qui traite la lecture vidéo, de sorte que l’image vidéo projetée est synchronisée et mise à l’échelle sur les faces de l’ascenseur pour coïncider avec son mouvement.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

À l’intérieur de l’élévateur TT en position haute, il y a une plate-forme secondaire suspendue sur quatre palans de commande de mouvement. Une trappe s’ouvre dans le plafond et le groupe descend et prend position pour chanter un morceau dans le ventre de l’ascenseur TT.
Dans la scène principale circulaire, il y a quatre autres ascenseurs WI pour les musiciens, un dans chaque quadrant de la scène, et chacun d’eux s’élève au niveau de la scène, avec un escalier d’accès à pantographe au-dessous du niveau de la scène, utilisé par les techniciens de coulisses pour servir et communiquer avec leurs musiciens respectifs. Ces ascenseurs sont contrôlés localement par des opérateurs debout sous la scène près des ascenseurs … car il est essentiel qu’ils aient un accès visuel réel à ce qui se passe avant que l’une de ces machines soit actionnée.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

Au-dessus du centre de la scène se trouve un gril en forme de TT conçu comme zone technique. Il fournit aux trois techniciens qui coordonnent les éléments d’automatisation, de son et d’éclairage des emplacements pour travailler pendant le spectacle.
Ce gril abrite également quatre treuils WI qui soutiennent près du sommet un tapis volant ondulant de 4,5 x 2,25 mètres, un dispositif réalisé sur mesure par WI.
Un joueur de sitar y est assis, et il atterrit sur la scène pendant la scène d’ouverture du spectacle.
Un rideau d’eau rectangulaire est également accroché au gril, ainsi qu’un ensemble de racks audio et d’éclairage, de gradateurs, d’amplificateurs et d’unités de distribution d’énergie. 14 écrans enroulés sont fixés au gril, tout autour de la forme du logo TT.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

A l’extérieur de la scène, un système de guidage circulaire WI de 17 mètres de diamètre permet le suivi continu de plusieurs accessoires et agrès utilisés par les acrobates suivis autour du bord de la scène. Le train de 8 chariots esclaves est déplacé par deux chariots de suivi à vitesse nulle. Chacun des 10 chariots porte un palan à vitesse nulle BGV-C1, d’une capacité de de 250 kg, qui est utilisé pour le mouvement vertical des accessoires de scène pendant « It’s All For You ».
16 écrans enroulés sont également accrochés autour des périmètres de la scène. Ils montent et descendent indépendamment et peuvent former une couronne complète masquant la scène. L’ascenseur TT, les écrans enroulés et le tapis volant sont contrôlés par la console Vector en façade, exploitée par Ross Maynard, qui a plus de 160 cues dans le spectacle. En tournée, il y a une équipe de cinq personnes de WI, pilotée par Brecht Moreels, qui s’occupe de toute l’automatisation et de la scénographie.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

Koen et Hans ont commencé à travailler sur le projet en décembre de l’année dernière : « C’est un spectacle extrêmement complexe et ambitieux qui a évolué au fil du temps et a entraîné une véritable collaboration entre tous les services et disciplines. Le travail d’équipe a été extraordinaire, tout le monde y a pris beaucoup de plaisir, et c’est aussi l’une des tournées les plus enrichissantes sur lesquelles nous avons travaillé à ce jour », déclare Koen. « Nous sommes très fiers de travailler avec Chris, Kim et une équipe aussi réputée et de participer à un spectacle si étonnant qui est si bien accueilli », ajoute Hans.

Plus d’infos sur le site WI Creations

 

Christian Léonard rejoint ARRI en tant que directeur principal du Développement commercial

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ARRI a le plaisir d’annoncer que Christian Léonard (ex patron d’ADB) a rejoint ARRI Lighting en tant que directeur principal du développement commercial le 1er avril 2017.
Christian Léonard soutiendra les activités d’ARRI dans la zone EMEA (Europe-Moyen-Orient-Afrique) sur le marché de l’éclairage de scène et de télévision avec une attention spéciale sur la France et le Benelux. A ce poste stratégique Christian Léonard apporte son expertise et son réseau acquis pendant des décennies de pratique dans l’industrie de l’éclairage professionnel.

« Avec ses connaissances approfondies, Christian nous aidera à prendre plus de vigueur dans le monde de la télévision et du théâtre, où nos projecteurs à leds sont déjà mis en œuvre avec succès. Nous sommes heureux d’accueillir Christian dans la famille ARRI », déclare Markus Zeiler, directeur général de la Business Unit éclairage.
Quant à Sigrid Müller, directrice générale des ventes Lighting System Group et EMEA, elle ajoute : « Dans le passé, ARRI et Christian ont collaboré sur de nombreux projets réussis en télévision et nous sommes honorés de l’accueillir dans notre équipe ». Elle conclut : « Ce n’est pas seulement un partenaire commercial digne de confiance que nous avons, mais aussi un ami de longue date ». ARRI est ravi d’avoir engagé Christian Léonard dans ce nouveau rôle passionnant et lui souhaite un grand succès.

Contact Christian Léonard – Mail : [email protected] – Tel : +33 6 07 56 78 25, et visitez le site Arri

À propos d’ARRI
Arnold & Richter Cine Technik (ARRI) est une entreprise mondiale du secteur des médias cinématographiques et emploie environ 1 300 personnes dans le monde entier. Fondée à Munich, en Allemagne en 1917, où son quartier général est toujours situé aujourd’hui, ARRI fête son centenaire en 2017.
Elle possède des filiales en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et en Australie. Le groupe ARRI se compose de cinq Business Units : systèmes de caméras, éclairage, médias, location et médecine. ARRI conçoit et fabrique des systèmes de caméras et d’éclairage pour l’industrie du film et de la télévision, avec un réseau mondial de distribution et de service.
Elle fournit aussi des services de médias intégrés dans les domaines de la production de postproduction et d’équipement, fournit des caméras, des lampes et des valises de transport aux productions. ARRI Medical se concentre sur l’utilisation des technologies d’imagerie de base pour les applications chirurgicales. L’Académie des arts et des sciences cinématographiques a décerné 19 prix scientifiques et techniques aux ingénieurs d’ARRI pour leurs contributions.

 

Les enceintes amplifiées moulées de la série K.2 QSC

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Présentées lors des journées portes ouvertes de La Boutique du Spectacle, les enceintes de la série K.2, deux voies actives en 8, 10 et 12” et ébénisterie ABS renforcée, dévoilées à PL+S, sont maintenant commercialisées.
Cette seconde mouture de la série K de QSC, qui affiche maintenant plus de huit ans d’existence, apporte plus de confort d’exploitation avec une musicalité améliorée, notamment à cause d’une meilleure répartition de la puissance délivrée par les modules classe D incorporés (identique pour les trois modèles) aux nouveaux transducteurs utilisés.

Très polyvalentes, elles conviennent aussi bien aux exigences de l’installation (bars, restaurants), qu’à du renforcement sonore classique direct ou retardé, à la sonorisation de musiciens ou DJ’s voire à une utilisation en retour de scène, les enceintes amplifiées de la série K.2 (K.2 pour K seconde génération) offrent une puissance crête quasiment doublée (par rapport à la série K) avec l’amplification classe D embarquée (1800 W en LF + 225 W en HF).

Autre différence significative avec la série K, la capacité du DSP implanté a été significativement améliorée avec un choix de 11 presets (selon l’utilisation en monitoring, en reproduction vocale, musique live, ou d’instruments acoustiques ou électriques, …) et cinq mémoires de scène (qui regroupent en plus les corrections du paramétrique 4 bandes retenues, les éventuels délais appliqués, les choix de mix, le raccord de subs, …) et l’adjonction d’un micro-contrôleur qui vient l’épauler pour la gestion des commandes via l’encodeur et l’écran LCD (la série K ne disposait pas d’écran).

Pour Josselin Navarre (chef produit audio pro de la BS) : « le DSP embarqué propose beaucoup de presets intéressants selon la mise en œuvre, qu’il s’agisse d’égalisation pour de la sonorisation de façade ou en wedge, ou encore en fonction des sources, instruments acoustiques, micros ou autres. Ce sont des enceintes extrêmement polyvalentes avec renvoi des sources (micro, ligne ou haute impédance) et même une sortie mix des trois sources pour aller attaquer une autre enceinte éventuellement retardée ».

Un panneau de contrôle et de raccordement richement doté pour le positionnement; ici le modèle K8.2. Le pan coupé assure une utilisation en wedge à 55°.

Par rapport à la série K, le modèle 8”, K8.2, dispose également d’un pan coupé avec pieds caoutchouc pour une utilisation en wedge, ce qui en fait le seul wedge en 8” du marché.
Les trois modèles délivrent un niveau SPL crête de respectivement 128, 130 et 132 dB (8, 10 et 12”) avec une ouverture axisymétrique (conique) de 105°, 90° et 75°, bien contrôlée grâce au procédé DTMTM (Directivity-Matched transition) de QSC (filtrage optimisé via le DSP).
Les trois références utilisent la même compression à gorge 1,4” et diaphragme Titane montée sur guide. Le montage sur pied s’effectue grâce au double puits qui peut procurer une inclinaison (tilt) de 7,5° tout en conservant le même centre de gravité que le montage droit.
Les trois entrées acceptent soit des niveaux micro/ligne, la première, ou haute impédance (Hi-Z)/ ligne pour la seconde sur combo XLR et une source stéréo (sommée mono) en provenance d’un iDevice pour la troisième (sur mini jack 3,5 mm). Le niveau et la mise en fonction sont réglables. Les subs d’accompagnement sont pour l’heure le double 12” amplifié, K sub, ou le mono 18” KLA181, mais d’autres sont à l’étude et seront proposés en fin d’année.

Prix : 749, 799 et 899 euros respectivement pour les K8.2, K10.2 et K12.2 avec toujours la garantie de 6 ans (après enregistrement du produit) appliquée par QSC.


Quelques caractéristiques :

  • Réponse en fréquence (- 6 dB) : 59 Hz – 20 kHz (K8.2), 56 Hz – 20 kHz (K10.2), 50 Hz – 20 kHz (K12.2).
  • SPL max en continu (à 1 m) : 122 dB (K8.2), 124 dB (K10.2), 126 dB (K12.2)
  • Ouverture (axisymétrique) : 105° (K8.2), 90° (K10.2), 75° (K12.2)
  • Alimentation : universelle à découpage, 100 – 240 Vac, 50 – 60 Hz
  • Masse : 12,2 kg (K8.2), 14,5 kg (K10.2), 17,7 kg (K12.2)
  • Dimensions : 449 x 280 x 269 mm (K8.2), 519 x 320 x 300 mm (K10.2), 602 x 356 x 350 mm (K12.2)

Plus d’infos sur le site de La Boutique du Spectacle

 

NEXO lance le “STM Partners Network”

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Avec désormais plus de 100 prestataires mondiaux équipés du système STM, NEXO lance un réseau spécifique à l’attention de ses clients utilisateurs de la fameuse gamme d’enceintes modulaires présentée en 2012 à Francfort et depuis largement adoptée par l’industrie du touring et de l’installation.
Dès 2014, le système STM a été plébiscité dans plus de 50 pays. Les modules STM sont présents en tournée et déployés dans nombre de salles, stades, théâtres et auditoriums de par le monde.
L’arrivée du module compact M28 n’a fait qu’accélérer le succès du STM en permettant à des prestataires de taille intermédiaire de rejoindre la famille des utilisateurs bénéficiant des avantages du design modulaire de ce système.

Conçu à l’attention du marché du touring et de la location, le STM Partners Network va faire en sorte de créer des liens plus étroits entre les utilisateurs du système modulaire et avec la maison mère. Une des principales raisons de la constitution de ce fichier de prestataires mondiaux équipés en STM est de faciliter la sous-location, l’échange mais aussi la simple collaboration entre les équipes.

Le STM Partners Network va être placé sous la responsabilité de Val Gilbert, le manager du support technique Touring et Location. « La modularité qui est la raison d’être du STM, rend ce système très appréciable pour faciliter la collaboration entre les prestataires. Il devient de ce fait très facile pour des petites structures de mettre en commun des parcs de modules STM et être en mesure de répondre à des appels d’offres de festivals et événements de grande taille. »
Un autre élément fondamental du STM Partners Network est la possibilité de se former, s’entraîner et disposer à l’issue d’une certification. Récemment complété, le niveau ETC3 va permettre de délivrer une formation de très haut niveau sur les modules STM, le logiciel de simulation et design NS-1 et celui de gestion réseau du système NeMo. La formation ETC3 va permettre à des techniciens de devenir des Opérateurs STM certifiés, augmentant de fait le nombre d’opérateurs qualifiés prêts à répondre à la demande grandissante qui va être générée par le Partner Network.

Un accès exclusif à l’équipe du support technique va offrir à la communauté du STM Partners Network un ensemble de données et d’expertise de très haut niveau. « Il n’y a pas de parc minimum pour notre réseau d’utilisateurs » continue Val Gilbert. « N’importe quel possesseur de modules STM va être automatiquement intégré au Partners Network. »

Pour plus d’informations visitez le site Nexo

 

Chauvet Professional, la petite marque qui monte, qui monte

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Chauvet Professional, après l’acquisition surprise de la marque de consoles Chamsys, continue son expansion. La sortie régulière de nombreux produits d’éclairage, une belle volonté d’innovation et des circuits de distribution importants dans le monde lui permettent de côtoyer maintenant les ténors du métier.
Loin de l’image de produits pour discothèque assumée à ses débuts, ses nouvelles gammes de projecteurs répondent aujourd’hui aux qualité de fabrication qu’attendent les professionnels. En témoignent les nouveautés présentées au Prolight+Sound 2017 : un spot à leds de proximité, une lyre wash à leds de 1000 W, des PAR à leds en Hexachromie et une nouvelle barre à leds vidéo.

Maverick Spot MK1

La spot Maverick MK1 met en avant sa large lentille de sortie à flux constant

Ce spot MK1 complète la série de spots Maverick pour applications moyenne portée, mais toujours avec une source led blanche à 6800K. Là où le MK2 utilise un module 440 W, le MK1 se restreint à 350 W dans un gabarit un poil plus léger avec une excursion de zoom différente. Celle-ci passe à un rapport 5 :1 (7° à 33°) au lieu du 3 :1 de la MK2 (13° à 37°).
La différence se fait sur le système optique, avec une lentille plus large de 140 mm ainsi qu’une zone de projection plus homogène. Malgré ses 28 kg et 70 cm de hauteur, la Maverick passe plutôt bien sur scène, avec un design assez fin et une finition « peau de pêche » beaucoup plus agréable que les plastiques noirs courants.
Ce spot possède une trichromie standard, plus une roue avec cinq couleurs primaires, un CTO et un Congo. Les teintes obtenues sont dans les standards pour une machine de ce prix, efficaces mais dépendantes d’un IRC assez bas. Pour la partie projection existent une roue fixe et une autre rotative pour les gobos, aux dessins dans l’ensemble assez simples et graphiques. Un prisme 3 facettes, un iris et un frost complètent les effets disponibles.
Petite innovation avec les deux canaux de strobe, l’un physique pour actionner les lames du shutter, l’autre virtuel pour jouer directement sur l’alimentation du module led. La machine se commande en DMX, ArtNet, SaCN ou WDMX, permet une recopie DMX depuis une commande Ethernet, et est compatible RDM. Elle ne craint aucun câblage, avec ses paires RJ45, XLR 3 et 5 points et son antenne de réception Wifi.

Voici la vidéo de présentation :

Maverick MK3 Wash

La lyre à led MK3 Wash est composée de 27 modules RGBW 40 W d’Osram disposés sur un disque de 35 cm. Accompagnée par un zoom de 7° à 45°, sa puissance (1000 W de leds) et son poids (31 kg) la destinent en priorité aux éclairages massifs et aux grandes salles.

Maverick MK3 Wash

Avec la même base affinée que les autres produits de la gamme Maverick, cette robuste Wash peut se contrôler comme une Wash conventionnelle, avec 9 canaux de commande, mais donne aussi accès à un contrôle individuel de chaque led, plus un nombre important de macros et de couleurs déjà enregistrées dans les processeurs du projecteur. Dans ce cas, le nombre de canaux peut atteindre les 297, ce qui ne permet même plus d’en câbler deux en DMX sur un seul univers ! Heureusement la MK3 dispose aussi d’une gestion en ArtNet ou SaCN, avec deux ports Ethernet pour la recopie s’il vous plait.

Elle propose aussi un fonctionnement fort pratique dénommé « Dual Mode », qui permet d’affecter les contrôles de la lyre sur un protocole (DMX, Art-Net ou SaCN) et la gestion des leds par un autre (DMX, Art-Net, SaCN et Kling-Net). À utiliser dans le cas d’une double gestion console lumière et led-mapping sans devoir recourir à des mélangeurs HTP/LTP.
Cette Wash possède toute la panoplie d’entrées-sorties XLR 3 et 5 points, une antenne pour le WDMX, est compatible RDM et permet une recopie DMX depuis une commande Ethernet.

Pour découvrir ses possibilités et une partie de ces 200 effets préprogrammés, vous pouvez regarder la vidéo suivante :

COLORdash PAR H7 IP et COLORdash PAR H12 IP

Retenez bien les patronymes si particuliers de ces projecteurs fixes, en nouveauté chez Chauvet, ce sont en fait des rébus. Comme c’est à ma connaissance la première fois qu’un constructeur contracte à ce point tout le résumé d’un appareil dans la référence, je vais vous aider à la décrypter.
Tout d’abord COLOR en majuscule, puis « dash » en minuscule. « dash » pouvant se traduire par projection ou élan, on en déduit vite que ces produits sont des projecteurs, étudiés pour émettre de la couleur en MAJUSCULE. Comment ? En utilisant de précieuses leds 10 W d’Osram au travers d’optiques de très haute tenue. Car ces leds fonctionnent en hexachromie. Ainsi chacune est capable de délivrer nativement 6 couleurs, soit du rouge, du vert, du bleu, de l’ambre, du blanc et de l’UV ; puis de les mixer directement à la source pour une infinité (ou presque) de couleurs.

Les deux nouveaux PAR de Chauvet avec leurs 7 et 12 modules de leds.

Ce système, quasiment unique dans ce format de projecteur, est ici décliné en deux produits : des Par au format court en 7 ou 12 lentilles. Voici pour la démonstration de la partie centrale du nom « Par H7 » et « Par H12 » où le H résume ce mode Hexachromique. Les deux Pars sont deux pièces solides, de 4 et 6 kg, compactes et pratiques avec une double lyre équipée d’une poignée de serrage. A l’arrière, des embases XLR 5 points pour le DMX, un afficheur Oled pour le menu, et les embases secteur. La faible consommation permet d’utiliser la recopie Seetronic Powercon pour chaîner jusqu’à 50 H7 ou 26 H12.
La fin de leur référence est identique, deux lettres IP pour IP65, valable pour le corps, la façade du menu ou les embases DMX et d’alimentation. Cela signifie que ces Par peuvent passer leurs soirées en extérieur, par tous les temps, et qu’à part les immerger complétement ou les faire tomber du camion ils ne risquent pas grand-chose.
Leur angle d’illumination est d’environ 20°, avec un halo résiduel jusqu’à 35°, soit l’équivalent d’un PAR64 MFL, sans possibilité de contrôler chaque led individuellement, car cela nuirait à l’homogénéité du faisceau hexachromique. Les deux projecteurs se commandent en DMX, avec un nombre restreint de canaux, de 6 à 13 suivant le mode choisi. Dans ce dernier cas cela donne accès à toutes les couleurs, au dimmer, à un strobe électronique, une balance des blancs, un choix de températures de couleur et quelques presets préprogrammés.

Epix Strip IP

Un an après l’Epix Strip (tout court), la barre de led-mapping se réinvente dans une version étanche, IP65, et avec deux fois plus de définition. Les 100 leds tricolores RGB montées en ligne sur un support ultra fin, équipé d’une lyre et deux embases pour crochet coulissant, permettent toutes les fantaisies de décorations, les surlignages graphiques et les interactions scéniques qu’on voit fleurir sur les plateaux télé ou les soirées électro. Avec un pitch de 10 mm et 100 pixels par mètre, l’Epix Strip est faite pour le mapping vidéo. Les différents diffuseurs inclus permettent d’affiner le rendu ou le contraste et assurent un angle de vision jusqu’à 160°.

Des barres d’Epix Strip équipées de plusieurs types de diffuseurs

Le contrôleur d’alimentation et de signal passe aussi en version IP : Epix Drive 2000 IP. Il accepte toujours les protocoles Art-Net, SaCN et Kling-Net, et propose un contrôle point par point ou par sections ainsi qu’un mode 17 canaux à base de macros et d’effets intégrés pour les programmations urgentes.

Le nouveau Driver Epix IP

L’Epix Drive 2000 IP, comme son nom lui-aussi l’indique, est capable de gérer 2000 pixels led, soit 20 Epix Strip IP, 36 Epix Strip Tours ou 12 Epix Bar Tours.
Une fois le câblage effectué, l’adressage, la maintenance et les réglages sont accessibles soit par RDM over ArtNet ou directement par le serveur Web intégré.

Plus d’information sur :

 

La technique d’APG déménage à Nantes

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Le groupe APG / Active Audio annonce le déménagement d’une partie des activités d’APG à Saint-Herblain dans les locaux de Active Audio, à savoir : la production, le SAV et le département R&D. Il s’agit ainsi d’accélérer et renforcer les synergies techniques déjà en place depuis le rapprochement des deux marques opéré en 2016. Comme nous l’avait annoncé son PDG Régis Cazin (Voir lien ici) la rationalisation des moyens techniques des deux fleurons du groupe va devenir une réalité au cours de l’été 2017.

Les départements R&D d’APG et Active Audio ont déjà travaillé sur des projets communs et des développements croisés. Cela a donné naissance à un Sub 10“ Active Audio conçu par APG et à la programmation d’un nouveau logiciel de contrôle électronique pour APG de la part des développeurs d’Active Audio dont la première mouture sera dévoilée prochainement.
Par ailleurs le rapprochement entre les services de fabrication, d’après-vente et de logistique va permettre de rationaliser les achats, les stocks et les flux de production le tout en améliorant la réactivité et la qualité globale.

APG conserve une antenne parisienne avec le département commercial et marketing qui reste basé dans le nord de Paris à proximité de Roissy CDG.
Ce déménagement sera finalisé fin juillet mais la ligne de production de Nantes assemble déjà les premières enceintes APG qui seront livrées dès le mois de juin.

Adresse : 332 bd Marcel Paul, CP602
44806 Saint-Herblain Cedex – France

D’autres informations sur le site APG Audio

 

Les nouveaux périphériques Swisson

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La société Swisson vient chatouiller les plus grands avec 2 nouveaux produits simples, fiables et abordables : un switch 8 ports Gigabit XES-8G et un gradateur mono canal sine wave XSD-S3.
Le XES-8G est un switch 8 ports Gigabit non paramétrable équipé de deux alimentations redondantes. Ce nouveau rack a avant tout été développé comme une solution alliant la simplicité, la fiabilité pour un prix d’achat on ne peut plus abordable. Compatible avec de nombreux protocoles réseaux, il est optimisé pour l’Art-Net, le sACN et Dante. Plutôt destiné aux petites et moyennes prestations, la non limitation de la bande passante peut également lui ouvrir la porte de la majorité des shows.

Tout en bas, le nouveau switch XES-8G, une solution simple et économique pour de très nombreuses applications.

La seconde grosse actualité est le XSD-S3, un gradateur sine wave d’un canal de 3 kW compatible RDM. L’étude est soignée, on le remarque dès l’alimentation qui utilise, suivant le modèle, soit un connecteur powerCON 20 A soit un TRUE1 16 A. En cas de court-circuit franc, la sortie est automatiquement désactivée.

Le XSD-S3, un gradateur haute qualité à petit prix.

Le XSD-S3 qui bien sûr se contrôle localement, est aussi pilotable en 0-10V ou en DMX 8 ou 16 bits. L’écran de la face avant aide à configurer des options comme la courbe du gradateur ou le temps de réponse de la sortie, toutes les options étant accessibles via le RDM.
Le XSD-S3 peut tout aussi bien être posé ou accroché sur une structure. Le principal avantage de ce nouveau produit est de mettre une solution sine wave, d’habitude présente dans les produits très haut de gamme, à portée de toutes les bourses.

Un peu moins récent mais non moins intéressant, le XPD 28 est un splitter / booster à 2 entrées et 8 sorties opto-isolées et assignables individuellement à l’une ou l’autre des entrées. Un petit bouton près de chaque entrée ou sortie permet de sélectionner le mode. La couleur du bouton indique l’option sélectionnée, ambre pour l’entrée A, bleu pour la B. Pour les sorties, le vert annonce le mode Backup. Sous ce mode, le canal A est prioritaire sur le B. Le splitter est compatible RDM, que ce soit de la console vers les projecteurs ou l’inverse. Il est possible de faire clignoter une source compatible RDM depuis le splitter.

le XPD 28, une solution complète, simple et efficace.

Sur la gauche du rack, un écran OLED, qui s’éteint automatiquement au bout de 40 secondes, sert à configurer des options importantes telles que l’activation ou la désactivation du RDM, la sélection d’un des scénarios en cas de rupture du signal DMX. Comme la trame DMX est analysée en temps réel, on visualise en permanence la vitesse du signal et un bargraph indique son niveau. On visualise aussi le niveau de chacun des canaux d’une trame DMX. Dans une installation complexe le XPD 28 est capable de régénérer le signal DMX. Il est équipé en XLR 3 ou 5 broches ou connecteurs RJ45.

Plus d’infos sur le site AED Distribution France et sur le site Swisson