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Pink Floyd et Sennheiser, une histoire d’amour multicanale

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On avait été gâté avec Bowie, mais l’exposition des Pink Floyd qui se tient au Victoria and Albert Museum de Londres jusqu’au 1er octobre 2017 est un bijou encore mieux ciselé que la musique du groupe et la participation plus qu’active de Sennheiser et sa technologie Ambeo 3D la rendent irrésistible.
Que vous soyez ou pas un fan des Floyd, le charme opère et fait de cet événement honorant les 50 ans de la sortie du premier titre du groupe, une excellente raison d’aller en WE chez nos lâcheurs préférés ! SLU y était, et on vous propose un long reportage truffé d’images et se terminant par une interview très intéressante des frères Sennheiser.

Les racks créés par Sennheiser afin de pouvoir déployer et charger facilement les packs HF et les casques lors d’une manifestation. Classe et pratique.

Des claviers, des guitares, des éléments de décor, des batteries, des affiches, des films, des séquences enregistrées à Abbey Road avec les instruments de toujours mais le son d’aujourd’hui, des maquettes des légendaires scénographies, des costumes, des lettres, les joysticks et les consoles quadriphoniques, le Schoolmaster et sa baguette, tout y est.
Même sans connaître l’histoire ou la discographie des Floyd, il est impossible de ne pas plonger dans leur univers artistique remarquablement bien reconstitué malgré une volonté chronologique qui rend le début de l’expo et donc de la carrière du groupe époque Syd Barrett un peu obscure pour les non experts et ce sera là ma seule critique artistique. Circulez, il y a tout à voir !

Les GuidePort en train de se faire une beauté aux batteries sous un mur de chargeurs.

Le fil rouge de cette expo et qu’on vous délivre en le sortant de magnifiques racks verticaux estampillés Sennheiser, vous le portez autour du cou, et au bout de ce ruban pétant, un récepteur HF GuidePort vous accompagne et délivre de façon très qualitative des titres, des extraits de reportages, des interviews et des concerts à un volume que le confortable casque, Sennheiser lui aussi, n’aidera pas à augmenter. Pensez à prendre vos ears, le jack 3,15 est parfaitement accessible et l’immersion en sera encore plus complète !

Une maquette de la scène du Division Bell tour. Pas de line-array à l’époque mais une scénographie à couper le souffle signée Mark Fisher. Sur cette tournée, trois scènes se relayaient, 51 semis, 112 dates en 7 mois…

Comme il se doit, un énorme travail de collecte et de masterisation des extraits mais plus encore de programmation des zones de déclenchement du son a été fait. Si vous n’avez pas trop la bougeotte, laissez le système vous suivre, on rentre et sort très bien des périmètres délimités de manière invisible et c’est justement par le son qu’on découvre là un écran, là un instrument, là encore une maquette due au talent de designer de Mark Fisher, que la musique anime immédiatement.

Rien que de taper ces quelques lignes ravive le souvenir des formes humanoïdes et autres animaux en textile de Frei Otto, et qui vous observent en silence si vous retirez votre casque mais retrouvent toute leur force avec les mélodies du groupe qui les ont immortalisés. Aucun décrochage HF, clic étrange ou boucle arythmique ne viennent troubler l’écoute. Le rapport signal bruit, la bande passante, tout dans cette infrastructure technique respire la qualité bien au-delà du nécessaire et le moins que l’on puisse dire c’est que le visiteur est respecté y compris au niveau des oreilles.

Pas des répliques, non, les vraies créatures de The Wall.

Cela dit n’oubliez pas de restituer votre récepteur et casque à la sortie de l’expo, dès qu’il sort de la zone de couverture, une alarme retentit à volume toujours raisonnable mais sans aucune ambiguïté dans vos oreilles, j’en ai fait l’amère expérience ;0)

Andreas et Daniel Sennheiser dans la Performance Zone où a eu lieu l’inauguration presse avant qu’on appuie sur….schuut, vous le découvrirez par vous-même !

Le bouquet final de l‘expo est une salle de 120 m² dans laquelle Sennheiser a implanté un système Ambeo 3D qui vous immerge au plus profond de la musique des Floyd, un rendu que le groupe a rêvé et qu’il a été possible de réaliser 40 ans plus tard.
Ce brillant hommage à tout ce que ce groupe a apporté en termes de spatialisation du son, va beaucoup, beaucoup plus loin que la bonne vieille quadriphonie, grâce au travail effectué par Simon Rhodes, Simon Franglen et Andy Jackson à Abbey Road 2 où le déploiement d’enceintes prévu pour le musée a été recréé, permettant le mixage et l’encodage des sources sur l’ensemble des…18 points de diffusion + 1 canal infra.
Le déploiement de cette “Performance Zone” est basé sur deux références d’enceintes actives, les moniteurs KH420 et les subs KH870, les deux têtes de gondole de Klein & Hummel que le groupe Sennheiser à racheté et rebaptisé Neumann.
On vous re-propose pour l’occasion l’explication fournie sur un film en anglais de 4 minutes par cette équipe de techniciens de choc qui vous plonge dans le studio où, entre autres albums d’une infinité d’artistes, ont été enregistrés les deux monuments que sont The Dark Side of the Moon et Whish You Were Here.

Une sorte de « façade » est prévue avec 3 enceintes placées à 2 mètres de hauteur et 3 autres accrochées entre 4 et 5 mètres de haut. A l’arrière on trouve 2 enceintes basses et deux hautes.
Sur les côtés et par côté, nous avons 2 enceintes en position basse et une en hauteur et enfin deux dernières enceintes sont accrochées en douche au beau milieu de la salle à six mètres de hauteur et portent le sobriquet de Voice of God. Les 7 subs sont installés 3 à l’avant, 2 à l’arrière et 1 de chaque côté au sol. On reviendra sur ce dernier choix.

La KH420, un vrai petit moniteur qui posé sur le sub KH870, devient un moniteur à part entière en gagnant extension du grave et SPL.

Les KH420 sont les gros modèles de la marque et comme le reste de la gamme, ils sont amplifiés, ici en trois vois actives. Le grave est délivré par un 10’’ à grand débattement dans un montage bass reflex et deux évents de grande taille lui donnent une belle extension dans le grave.

En orange et en haut de ce graphique, la réponse en fréquence de la KH420. Ca se passe vraiment de tout commentaire.

Le médium est confié à un dôme de 3’’ mû par un aimant au Néodyme. L’aigu enfin repose sur un dôme en tissu d’un pouce. Le niveau SPL max atteint 109 dB ce qui est une excellente performance considérée la réponse en fréquence droite jusqu’à 30 Hz. 18 de ces enceintes sont mises en œuvre.

Le KH870. Un vrai petit sub avec ses deux 10’’ capables de générer à pression raisonnable de l’infra.

Le KH870 est aussi le gros sub de Neumann. Embarquant deux 10’’ à grand débattement dans une ébénisterie très inerte et ouverte via des ports à faible turbulence, il passe les 18 Hz à -3dB et délivre un SPL Max de 116 dB grâce à son ampli de 400 W. Il dispose par ailleurs d’une connectique très poussée lui donnant comme souvent le rôle de chef d’orchestre dans le cas d’un déploiement allant jusqu’au 7+1.
Le résultat à l’oreille est très bon avec un rendu spectaculaire et à la fois doux et précis malgré une spatialisation très large. L’absence de moteurs dans les enceintes ne permet pas des niveaux très importants, ce qui n’est pas le but recherché, mais offre un confort garantissant une écoute prolongée, une qualité recherchée en studio. Il ne fait aucun doute que les visiteurs de l’exposition apprécieront au plus haut point cette immersion sonore et… on ne vous en dira pas plus.
Sachez simplement que vous en prendrez plein la vue et les oreilles. Je n’ai en revanche pas été totalement convaincu par le placement des subs qui, en grand nombre et très distribués, se révèlent être par endroits un peu interférents. Peut-être aurait-il fallu ne les placer que d’un côté et les stacker par deux afin de réduire le nombre de points d’émission voire faire le choix de ne placer qu’un seul gros sub de sonorisation de marque allemande, il y en a des bons ;0)

Interview de Daniel et Andreas Sennheiser

Grâce à la collaboration très efficace de Stephanie Schmidt, la responsable de communication des produits pro de Sennheiser et de l’équipe de relations presse Marie Antoinette, nous avons pu interviewer Daniel et Andreas Sennheiser, tous deux CEO du groupe familial éponyme et présents sur place pour l’inauguration, afin de faire un point débordant largement l’exposition Pink Floyd.

Une des nombreuses salles de l’expo avec ici, une mise en scène rappelant la pochette de Delicate Sound of Thunder, le lieux idéal pour immortaliser à gauche Daniel et à droite Andreas Sennheiser.

SLU : Bonjour et merci de nous accorder cette interview. Pouvez-vous nous dire qui fait quoi au sein du groupe ?

Daniel Sennheiser : Nous sommes tous les deux CEO. Nous avons eu des parcours différents mais cela ne nous empêche pas de partager complètement la direction du groupe.

SLU : Peut-être que vous Andreas avez plus d’appétence pour la technique…

Andreas Sennheiser : Je suis ingénieur et Daniel est designer, donc nous avons une approche différente des choses, mais nous faisons bien le même métier et traitons les même problématiques ensemble, sans trop rester cantonnés dans nos domaines de prédilection.

Daniel Sennheiser : Et au final nous devons tous les deux nous intéresser à l’aspect financier des choses. (rires).

En grand écran, une des photos prises lors de la séance pour la pochette de Whish You Were Here. Mais pas celle retenue…

SLU : Un événement comme celui des Floyd est important pour Sennheiser, son image et sa stratégie commerciale ?

Daniel Sennheiser : Je ne pense pas que l’on puisse parler de collaboration commerciale autour de cet événement. Sennheiser et les Floyd, c’est une aventure qui dure depuis 50 ans et l’exemple du MD409 que le groupe a rendu célèbre est symptomatique de cela.
De plus nous collaborons beaucoup avec le V&A (l’abréviation du musée londonien NDR) puisque nous avons fourni notre assistance technique sur deux autres expositions et cela contribue à rendre populaire ce type d’événement mêlant objets et musique en mettant cette dernière au premier plan.
Sennheiser est présent sur les marchés de l’enregistrement, du mixage et de la reproduction, apporter notre contribution est le moins que l’on puisse faire !

SLU : Avez-vous apprécié le choix d’aller à Abbey Road pour retravailler le son des Floyd pour l’expo (sourire) ?

Andreas Sennheiser : C’était bien entendu parfait car c’est dans ce studio que le groupe a enregistré nombre de ses succès et nous avons pu voir tous les appareils d’époque qui s’y trouvent encore (hélas la console EMI 12345 MKIV du Studio 2 a été vendue fin mars 2017 aux enchères NDR). Bien entendu nous avons travaillé avec des ordinateurs et pas avec des tables aux faders analogiques mais l’atmosphère des lieux et la présence active d’Andy Jackson qui a été aux côtés des Floyd pendant trente ans, a ajouté au plaisir et au résultat final.

Exposée dans le hall d’entrée du V&A, la célèbre console construite sur mesure et à la demande spécifique d’Abbey Road par EMI, sur laquelle Alan Parsons a créé avec les Floyd sans doute leur chef d’œuvre Dark Side Of The Moon. Elle a été vendue aux enchères à Pie Studios de New York, un lieu de plus en plus mythique et où nombre de bijoux à la fois instruments et éléments de studio, continuent leur brillante et vintage carrière. Elle a été cédée pour 1 600 000 € en parfait état de fonctionnement et prendra la direction des USA pour reprendre du service à la fin de l’expo en octobre.

SLU : Ce n’est un secret pour personne, en tous cas pas pour les lecteurs de SLU, que vous avez employé des éléments du Live 8 de 2005 pour avoir des pistes séparées…

Andreas Sennheiser : Oui c’est exact. Ce n’est pas nous qui avons choisi, mais c’est évident que cela a satisfait tout le monde, d’autant que c’était la dernière fois que les 4 membres historiques ont joué ensemble (Gilmour, Waters, Wright & Mason NDR) et que nous avons bénéficié d’une excellente captation multipiste pour notre remix Ambeo.

Daniel Sennheiser : Et en plus ce concert a été enregistré en numérique.

Sennheiser, la stratégie et quelques chiffres

SLU : Pouvez-vous nous détailler votre stratégie, en tous cas celle qui concerne le département pro. Nous avons le sentiment, partagé par nombre de professionnels, que Sennheiser semble parfois s’intéresser plus au tout public.

Daniel Sennheiser : Non, nous sommes intimement liés aux professionnels de l’industrie musicale parce que c’est par le biais des meilleurs outils de capture, mixage et reproduction, qu’il sera aisé de par exemple créer des bandes sonores immersives, quelque chose que le tout public apprécie et adopte de plus en plus. Nous sommes à 100 % attachés aux professionnels du son comme nous l’avons toujours été.

Ce joystick s’appelle l’Azimuth Co-ordinator et il a été employé la première fois en 1967 au Queen Elisabeth Hall de Londres. Celui que vous voyez est la version de 1969 dûe au talent de Bernard Speight, un ingénieur de maintenance des studios Abbey Road.

SLU : Quel est le pourcentage du chiffre d’affaires de Sennheiser Pro vis-à-vis des autres activités du groupe ?

Daniel Sennheiser : C’est à peu de chose près 50/50 et ça l’est depuis au moins 10 ans. Les gens voient toute la communication que nous faisons pour la branche tout public et en tirent des conclusions fausses.
C’est vrai que pour le Pro, nos actions sont plus discrètes et consistent par exemple dans l’accompagnement des événements musicaux du V&A, dans la mise à disposition de matériel pour des tournées ou des productions musicales.

Andreas Sennheiser : Nous sommes convaincus que cet équilibre de 50/50 est bon pour le groupe. Ce qui est aussi intéressant c’est qu’avec Ambeo nous réunissons ces deux mondes, le consumer et le pro, puisqu’il faut enregistrer, mixer, matricer et enfin reproduire, soit au travers de haut-parleurs, soit grâce à des casques. Ambeo est donc le meilleur moyen de satisfaire les deux marchés de Sennheiser.

SLU : Ambeo est intéressant comme procédé multicanal mais quel marché souhaitez-vous toucher ? Comme vous l’avez dit vous-même durant l’inauguration, ce n’est pas à la portée de tout le monde de disposer de 18 têtes et 7 subs…

Daniel Sennheiser : Bien sûr ici nous montrons l’exploitation la meilleure, celle qui démontre le mieux ce qui peut être fait avec Ambeo en de bonnes mains, mais nous travaillons aussi à recréer cette expérience sonore, cette immersion en binaural afin de permettre au plus grand nombre d’utilisateurs d’en profiter avec un simple casque. On peut imaginer que bientôt le mix binaural 3D fera partie des formats standard de reproduction du son des majors et des réseaux de distribution comme Universal, Warner ou Disney, un format qui sera une sorte de réduction qualitative du procédé Ambeo qui aura été par ailleurs utilisé tout du long de la production des contenus.

Loin du numérique et des plugs, la Strat, LA Black Strat achetée par David Gilmour en 1970 et utilisée sur un nombre important de soli dont celui d’Another brick in the wall, entre autres. Approchez-vous d’elle et de l’écran où l’on devine David Gilmour ; ce dernier est retourné à Abbey Road avec amplis et pédales et a été filmé et enregistré en jouant. Seul. Inutile de vous dire à quel point entre instrument, effets et jeu, sa sonorité change. Les poils…C’est Kourou, Cape Canaveral et Baïkonour réunis.

SLU : Vous faites du son avec beaucoup de modernité et semblez avoir trouvé la passerelle entre pro et grand public avec Ambeo. C’est une stratégie choisie et capable d’assurer des revenus ou alors le besoin de suivre une certaine mode et d’y placer votre savoir-faire ?

Andreas Sennheiser : Le son évolue et nous accompagnons cette évolution depuis la création de Sennheiser. Ce dont nous sommes certains, c’est que la séparation entre l’univers professionnel et consumer n’a plus lieu d’être, mais comme nous sommes avant tout au service des professionnels et nous savons que tout commence par un enregistrement, on dédie énormément de ressources aux pros.

SLU : On vit quand même à une époque où la consommation de la musique se fait en MP3 et via des enceintes en plastique. Il n’y a pas une certaine ambiguïté à promouvoir une telle qualité ?

Daniel Sennheiser : On a vu l’apparition du MP3 d’un bon œil chez Sennheiser car il a donné à la musique le don d’ubiquité, il l’a rendue facile à transporter et l’a enfin beaucoup démocratisée.
Cela dit, on constate depuis quelques années une certaine appétence pour le non compressé, un retour vers la qualité par le biais de sites vendant des fichiers HR ou même via le renouveau du vinyle. Cette prise de conscience, quant à la qualité du son, est importante car elle génère aussi de l’intérêt pour nos casques au travers desquels la différence entre MP3 et FLAC est clairement audible.

SLU : Pour revenir à l‘une de vos branches au travers de vos marques Sennheiser et Neumann, allez-vous continuer à sortir des nouveaux micros traditionnels ou bien allez-vous mettre l’accent sur des capteurs comme le VR Mic ?

Daniel Sennheiser : Nous allons développer en parallèle des micros comme le VR pour Ambeo mais aussi des modèles plus traditionnels. Nous allons aussi travailler sur des modèles plus anciens qui n’existent plus.

Le VR Mic, pas loin de 2000 € en prix public mais la garantie d’avoir 4 têtes de grande qualité, parfaitement azimutées et une grande facilité d’emploi, sans oublier que ce capteur hors norme est vendu avec son logiciel de conversion de format A en format B.

On a aussi constaté qu’aujourd’hui beaucoup d’enregistrements se passent en dehors des studios d’enregistrement et un peu n’importe où, là où les idées surgissent. Nous réfléchissons donc à des micros qui délivrent autre chose qu’un signal micro standard. Cela pourrait être un flux numérique, un flux réseau qui par ailleurs sert beaucoup en broadcast.

Pour toutes celles et ceux qui ont connu l’HD414, il a révolutionné l’écoute au casque qui pour la première fois a pu durer plus de 10 minutes sans dégouliner et avoir mal au crane ;0)

SLU : Sennheiser suit au plus près le trend ou bien le créé ?

Daniel Sennheiser : Sennheiser veut clairement inventer et continuer à produire le futur de l’audio, quelque chose que nous avons toujours fait, j’en veux pour preuve le premier micro sans fil ou les premiers écouteurs conçus spécifiquement pour la musique, les HD414, avec un rendu et une légèreté sans commune mesure avec les standards de l’époque, on parle ici de 1968.
Nous avons aussi inventé le micro canon et maintenant le VR. Il y a aussi le premier micro sans fil, numérique et sans aucune compression, le D9000. On nous dit qu’il est cher, mais nombre d’utilisateurs en sont ravis car sur certaines sources très sensibles comme une guitare folk, son absolue neutralité fait la différence.

SLU : Quand pourrons nous considérer qu’Ambeo est un succès. Le jour où nous aurons des micros pour ce format chez Neumann (sourire) ?

Andreas Sennheiser : Il faut savoir où se place la notion de succès. Si c’est d’obtenir qu’un long frisson traverse l’échine de nos utilisateurs quand ils écoutent le rendu d’Ambeo, cela nous suffit. Offrir à l’expo des Floyd une salle Ambeo est aussi un succès car cela correspond exactement à notre désir de faire évoluer le son encore et toujours. Certes la “Performance Zone” est une installation hors norme, mais cela passe aussi par des produits beaucoup plus abordables comme notre casque à la fois écouteur et micro binaural dont nous sommes certains qu’il sera très apprécié et très vendu. Ambeo peut donc être innovant et rentable en même temps. Il faudra un peu de temps pour que cela rentre dans les mœurs, comme cela s’est passé entre la mono et la stéréo, mais quand on a pu écouter l’infinie richesse d’un rendu Ambeo et tout ce qu’il apporte à la musique, on ne peut pas revenir en arrière.

Regardez bien cet assemblage de pièces et réécoutez Money…Ehh oui, une expo ça sert à ça. A sa façon, cette percu est passée à la postérité !

Daniel Sennheiser : Nous essayons à la fois de redonner ses lettres de noblesse au son qui, généralement lorsqu’il est raccordé à une image, est moins bien loti que cette dernière et in fine, nous voulons tendre vers le meilleur son possible. La question n’est pas de savoir si on va sortir un micro Neumann pour Ambeo, il suffit d’en avoir 8 et de bien les placer pour obtenir des prises 3D de très grande qualité. Ambeo est un process de travail plus qu’un appareil à proprement parler ou un flux spécifique encodé. C’est avant tout une méthode qu’il faut apprendre à maitriser et à exploiter.

SLU : Mais cela passe par des logiciels pour l’exploitation des nombreux canaux. En développez-vous certains ?

Andreas Sennheiser : Absolument ! Avec le VR Mic nous livrons A-B Ambeo, un soft qui convertir le format A issu de la captation du son via notre micro en format B qui, ambisonique, permet de placer exactement le son où l’on veut dans le champ sonore entourant le capteur via des réglages qui s’appellent W, la somme des 4 têtes, X qui règle entre avant et arrière, Y qui le fait entre gauche et droite et enfin Z qui le fait entre haut et bas.

Un graphique expliquant assez bien le rôle du plug A-B Ambeo.

Daniel Sennheiser : Nous sommes aussi ouverts à la collaboration de développeurs extérieurs de plugs, mais aussi avec les créateurs de contenus et les éditeurs et distributeurs de ces mêmes contenus qui peuvent par exemple être sportifs. Tous ensemble, nous créons l’écosystème d’Ambeo sans avoir besoin de posséder quoi que ce soit de notre côté. Toute marque de micro ou de console peut être utilisée pour créer du contenu Ambeo sans aucune restriction.

Fabriquée par Britannia Row, cette console de matriçage quadriphonique a accompagné les 197 dates du Momentary Lapse Of Reason Tour, effectué sans Roger Waters qui avait quitté le groupe peu avant. Une de ces dates s’est déroulée dans le Château de Versailles. Souvenirs…

SLU : Vous avez parlé de contenus sportifs, c’est une de vos cibles ?

Andreas Sennheiser : Oui. Le sport se filme de plus en plus en mouvement et le son nous semble très en retard sur cette évolution. Nous collaborons étroitement avec des producteurs pour leur permettre d’offrir des programmes infiniment plus immersifs que le simple rendu TV qui vous laisse un peu sur place.

Daniel Sennheiser : C’est qui est intéressant c’est que des producteurs de films et les personnes en charge de la partie sonore des long métrages vont rapidement l’adopter car ils ont déjà l’habitude de gérer du son immersif. Simon Franglen qui a travaillé sur Titanic ou Avatar et a été récompensé d’un Grammy et nominé aux Golden Globes, a particulièrement apprécié de collaborer au remix Ambeo du contenu exploité à l’exposition des Floyd. L’énorme avantage de notre procédé c’est qu’il ne demande pas d’encodage et peut donc être par exemple exploité dans toute salle de cinéma. L’avantage est que la réduction binaurale le rend facilement compatible avec toute installation stéréo et spécialement les casques.

SLU : Qui a eu l’idée d’Ambeo chez vous ?

Daniel Sennheiser : On ne peut pas appeler cela une idée. C’est un programme derrière lequel se cachent 15 années de recherches dans le cadre de l’audio immersif. Différentes équipes ont travaillé de leur côté sur l’audio immersif et il y a environ deux ans, nous avons fait le choix avec Andreas de capitaliser sur ces recherches et d’exploiter nos découvertes sous un nom commercial : Ambeo. On peut donc considérer que c’est une somme d’idées plus qu’une seule et unique idée et c’est ce qui lui donne sa grande polyvalence.

The Wall dans toute sa créativité. Oui c’est le vrai prof, le Schoolmaster avec sa baguette et ses yeux lumineux.

D’un autre côté, on observe que le marché semble prêt à absorber une innovation. Des artistes nous ont fait part de la relative pauvreté des formats de reproduction musicale. Pas moyen de donner de la profondeur et de la hauteur à une performance quelle qu’elle soit.
L’avènement de la VR, qui apporte un grand progrès à l’image, semble avoir oublié le son en chemin qui reste banalement stéréo et n’apporte pas sa pierre à l’édifice de la réalité virtuelle et augmentée, voire dilue l’expérience. Nous avons vraiment ressenti le besoin de nous lancer et apporter au marché le son en 3D.

SLU : Etes-vous prêt à vous rapprocher de certains artistes qui ont le besoin et plus encore l’habitude d’aller au-delà de la simple stéréo sur scène et recherchent de quoi offrir une expérience plus réaliste à leurs fans ?

Daniel Sennheiser : Bien sûr, et nous venons de le faire avec les Floyd. C’est sans doute plus facile en un premier temps de penser à des contenus enregistrés que du live, mais tout est possible, nous n’en sommes qu’au tout début d’Ambeo.

Le temps passe, je tape cette conclusion et mes poils semblent vouloir rester bloqués en position dressée. Le souvenir du cocktail d’inauguration où l’ensemble des organisateurs a pris la parole et où, au détour d’une salle, on a croisé Nick Mason, Brian May ou Jimmy Page y est sans doute pour quelque chose, mais pas que.
Their Mortal Remains est comme un bon Asterix, chacun y trouve son bonheur et on n’en épuise jamais vraiment toutes les trouvailles. Plongez-vous dans la version remasterisée de Dark Side of the Moon, prenez votre billet de train et ne ratez pas ce bain de jouvence et de sensations aussi indéfinissables que le groupe qui en est à l’origine.

Last but certainly not least, monsieur Nick Mason, le batteur et membre permanent du groupe, celui qui a passé toutes les étapes, toutes les périodes et a été aussi propre et métronomique dans son jeu que fiable et disponible vis-à-vis du groupe et même des organisateurs et producteurs de l’expo qui tous ont salué sa collaboration et son infinie gentillesse. Il monte prendre la parole lors du cocktail d’inauguration.

 

ETC les capteurs Dual Tech et interfaces à contact pour la gamme Unison Echo

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ETC vient de sortir deux nouveautés dans sa gamme de contrôle d’éclairage architectural Unison Echo®. Les nouveaux capteurs Dual Tech permettent d’assurer le respect rigoureux de stratégies d’économie d’énergie tout en assurant le confort des occupants. Quant aux deux dispositifs d’interface à contact, ils permettent l’intégration simple et transparente avec d’autres systèmes.

Capteurs Echo Dual Tech, dans la version pour montage au plafond

Capteurs Dual Tech
Destinés aux lieux où l’absence de mouvement ne signifie pas forcément qu’un espace soit vide, les nouveaux capteurs Dual Tech offrent un moyen pratique et fiable de s’assurer un éclairage constant. Les capteurs Dual Tech combinent une détection par infrarouge passif (PIR) avec une détection acoustique et peuvent pratiquement s’appliquer à des salles de n’importe quelle taille ou disposition.
Disponibles dans les configurations pour montage au mur, au plafond et sur interrupteur, avec une variété de finitions au choix, les capteurs Echo Dual Tech proposent différents modèles pour locaux occupés ou vacants, qui répondent aux règles d’économie d’énergie sans nécessiter de configuration avancée.

La gamme pour montage mural des capteurs Echo Dual Tech

Le capteur Dual Tech dispose d’une fonction de test de réponse à la marche pour confirmer la couverture, assure la détection des petits mouvements jusqu’à 14 m (45 pieds) et inclut des diagrammes de couverture pour la plupart des applications. Ils sont homologués UL, bénéficient du marquage CE et respectent les standards ASHRAE 90.1, IECC et CA Titre 24.
Plus d’informations sur les capteurs Echo Dual Tech avec le lien ici

Interfaces à contact
Les nouvelles Interfaces à contact Echo simplifient l’intégration des systèmes. Disponibles en versions à 4 entrées et 4 sorties, elles relient parfaitement les systèmes Echo à des systèmes de contrôle externes tiers.

  • L’interface d’entrée de contact Echo (ECII) peut recevoir des contacts secs ou mouillés dont ils exploitent la fermeture pour activer des actions dans votre système de contrôle Echo. Toute commande provenant d’un banal commutateur manuel jusqu’à un système audiovisuel d’entreprise sophistiqué peut déclencher l’interface d’entrée de contact. Et avec l’application mobile EchoAccess®, l’utilisateur peut programmer le système pour obtenir n’importe quelle action de contrôle Echo.
  • L’interface de sortie à contact Echo (ECOI) fournit des contacts pour déclencher des systèmes externes. On peut actionner une sortie à contact dans le cadre d’une commande prédéfinie ou de zone pour déclencher automatiquement un système externe, avec des fonctions comme la mise sous tension d’un projecteur ou le déploiement de nuances. En outre, l’interface ECO peut envoyer un contact à des programmes de gestion tiers, pour informer des systèmes à la taille de l’entreprise sur l’état du système d’éclairage.
L’interface d’entrée de contact Echo (ECII)
L’interface de sortie à contact Echo (ECO)

Les deux interfaces à contact Echo relient votre système Echo à des installations plus importantes, apportant des actions personnalisées et une intégration de haut niveau dans un système économique.
Plus d’informations sur les interfaces à contact Echo avec le lien ici

Et pour plus d’informations sur tous les produits d’ETC sur le site ETC

 

Les dix ans de STAR 80… en Full Midas avec Stéphane Plisson

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Nous retrouvons toute l’équipe de MAWIP avec Stéphane Plisson en capitaine pour l’étape Parisienne de la tournée STARS 80 2017 ou les régies audio Façade /Retour font la part belle aux Midas PRO Séries…

La XL8 en façade

Bonjour Stéphane, merci de ton accueil sur ce concert de la tournée Stars 80 qui fait ce soir étape au Zénith de Paris. Les consoles Midas y sont à l’honneur…

Stéphane Plisson : Oui deux régies Midas façade et retour. XL8 en façade et PRO X en retour. L’avantage avec Midas est de pouvoir utiliser des racks splitters numériques évitant les traditionnels splitters analogiques ou les systèmes à gain partagé. Avec les DL431, un connecteur XLR alimente trois circuits de pré amplification avec leur conversion A/D indépendante, deux de ces circuits sont pilotés individuellement par l’XL8 et la PRO X.

Les racks DSP XL8 et les Splitters Préamplis DL431. Le gros son !

Je vois un grand nombre de racks autour de ta console, peux-tu m’en dire plus sur l’architecture de votre système ?

Stéphane Plisson : Sur ce spectacle nous avons un patch en 72 entrées, nous utilisons donc trois DL431 pour gérer les entrées avec un DL451 en complément, ainsi qu’un DL351 entièrement dédié à des départs vers la distribution plateau pour les retours et les talks d’Axel Vivini. A la régie, façade nous avons quelques traitements en insert analogique et numérique via des convertisseurs Klark Teknik DN9650 AES50/ MADI.

Effectivement je vois apparaître un Multirack Waves sur l’un des écrans et je vois aussi quelques machines analogiques dans tes racks à portée de main.

Stéphane Plisson : Oui, un autre avantage de l’XL8 est d’offrir cinq écrans dont deux peuvent ici recevoir des sources d’ordinateurs externes dont le pilotage peut être directement effectué via le trackball de la console. Cela me permet d’avoir le visuel et le contrôle sur quelques plug-ins Waves qui complètent les effets et traitements internes de la console.
En termes de transfert audio nous utilisons le DN9650 équipé avec une carte MADI nous permettant d’utiliser ces effets que j’affectionne sans soucis de latence et synchronisés en MIDI pour tous mes changements de mémoire durant le show. Pour cette partie, le meilleur du numérique !

La vaisseau Midas XL8 en façade. Sur le 4e écran en partant de la gauche est affiché le Multirack Waves et sur le 5e le RTA Flux…

Le rack RPM audio est lui ici pour assurer la passerelle avec le MAC en Thunderbolt. Il est dédié à l’enregistrement ou la lecture multipiste avec une ultra faible latence. Avec ses trois cartes Lynx il peut gérer directement soixante-douze canaux bidirectionnels. Néanmoins, nous avons inséré un processeur Warm Audio analogique pour le traitement global des voix, le résultat est très intéressant et participe au grain analogique et ce côté masterisé que je recherche.

Mariage du numérique et de l’analogique

L’autre avantage de l’XL8 est son format. Lorsque je bascule tous les écrans en mode interne, nous avons un contrôle total sur un grand nombre de tranches ce qui est important sur ce spectacle où il y a autant de changements et d’intervenants sur scène. Je dis « nous » car effectivement avec les Midas PRO X et XL8 nous pouvons travailler à deux simultanément sur la console.
Nous avons 22 chanteurs qui interviennent durant le show dont beaucoup de tableaux de type collégial. C’est Alex qui me seconde et qui durant ces collégiales gère individuellement les micros des chanteurs pendant que je me concentre sur le mix global et orchestre.

Le capitaine Stéphane Plisson et son assistant Alexandre Ly

On réussit cela sans passer par un sous mix externe, directement sur la console, dont on peut sur l’XL8 définir un bac de huit tranches totalement indépendantes avec leurs propres accès traitements et envois. Là ou la PRO X est limitée à quatre tranches fader en zone B, c’est vraiment pratique.
De plus la fonction POP (permettant de rappeler instantanément un nombre choisis de tranches sous les doigts) nous permet de rappeler un déploiement de tranches adapté et différent sur chaque titre qui compose le spectacle STARS 80 et d’avoir ainsi un contrôle précis et permanent suivant les chansons. Cela à ma connaissance c’est une vraie particularité Midas.

On s’active et on peaufine les réglages à la face

Sur la PRO X on retrouve tous ces avantages mais dans un format un peu plus compact adapté aux régies retours qui doivent souvent s’inscrire dans des endroits plus exigus, sur le sujet je te laisse rejoindre Axel pour en parler…

Bonjour Axel, tu es au centre d’une belle régie.

Axel Vivini aux commandes de la régie retour entouré des quelques HF…

Axel Vivini : Oui, ici se trouve le cœur DSP de la console XL8 de façade sur la gauche à côté du rack des préamplis DL431 que nous nous partageons Stéphane et moi. Sous la console se trouve le cœur Neutron de la PRO X sur lequel sont également connectées différentes passerelles pour mon réseau d’ordre et de talk via les deux DN9650 équipés en MADI. Je fais cela en attendant la nouvelle carte Neutron-NB qui intègre désormais deux slots passerelles (MADI, DANTE ect) dans le rack Neutron de la PRO X.

Quel est ton sentiment sur la PRO X ?

Axel Vivini : Cela fait deux ans que je travaille avec la PRO X et si je pouvais avoir cette console sur tous mes shows, je la prendrais sans hésiter. D’abord j’ai le son, ce qui est quand même primordial, et je suis sûr de pouvoir répondre à 99% de mes besoins en termes de ressources. Si j’apprécie les PRO6 et 9 qui font le boulot dans la plupart des cas où je dois gérer un ou deux chanteurs avec un groupe traditionnel, ici je serais trop à l’étroit vu le plateau d’artistes et de musiciens.

La régie retour Midas PRO X , DL431, DN360 , DL371

Avec 144 entrées et 99 Bus, j’ai toute la puissance DSP dont j’ai besoin, mais je dois néanmoins matricer, car mon nombre de HF et de lignes de départ Ears est limité bien que déjà conséquent. Il n’y a qu’à regarder les racks de HF et de Ears…
Sur cette tournée STARS 80 nous utilisons pour les chanteurs 14 micros HF et 14 lignes de départs Ears. Mais vu que nous avons 22 chanteurs qui alternent suivant les tableaux, je suis obligé de matricer différemment suivant les titres.

Les 14 micros HF sont donc splittés vers 22 tranches et mes 30 mix de ears partent vers 14 lignes qui alimentent 24 émetteurs stéréo (sauf l’animateur qui garde toujours une oreille libre pour la salle). Toutes ces modifications d’affectations de patch sont bien sûr en recall.
Justement la partie patch originale de la PROX me permet également quelques astuces de réinsertion en interne de mes sorties de PFL vers des tranches matricées sur certains départs sans avoir besoin de connexions physiques externes induisant de la latence.

La latence n’est-elle pas l’ennemie au poste des retours ?

Axel Vivini : Effectivement c’est un point que je surveille et j’apprécie que la PRO X travaille en 96 kHz et utilise le protocole AES50 pour un résultat d’ensemble ayant une latence infime, qui plus est avec un gros son dynamique et riche en détail. Raison également pour laquelle tu ne verras pas de traitements externes, à l’exception d’une réverb Lexicon 480, car une vraie 480 reste une 480…
Je l’utilise pour donner cette couleur et cet air particulier pour la batterie. Coté traitements, ce que j’apprécie avec la PRO X est de n’utiliser que ceux de la console qui sonnent vraiment. Et puis avec 22 moteurs d’effets, je ne manque pas de ressources d’autant que certains comme la M350 peuvent être doubles ! Tous mes effets sont bien sûr en recall vu le nombre sur chaque chanson. J’utilise aussi le dé-ésseur en insert sur chaque voix directe et les six pistes d’accompagnement du ProTools.

Vous avez dit Recall…..

La PRO X a-t-elle d’autres particularités que tu affectionnes ?

Axel Vivini : Oui les VCA et les MCA. Associés aux fonctions POP que l’on peut aussi utiliser en mode « User » pour une liberté totale d’agencement de la console pouvant changer à chaque titre, les DCA sont une manière de travailler en mode live et non en total recall permanent. De plus les Midas Pro Séries bénéficient (sauf la PRO1) de la fonction MCA me permettant d’ajuster des niveaux d’envois de groupe DCA vers les aux, différents suivant les chansons du show.
Et quand tu regardes bien, pas un départ n’a les mêmes niveaux d’envois DCA suivant chaque titre. A partir d’un mix de base, après un ajustement de mixage de chaque tranche d’une section vers un bus, la gestion des envois d’ensemble DCA en live me permet d’être plus réactif et efficace durant le show. Les MCA sont en SAFE, contrairement au prémix de chaque section et ne seront pas en « Recall scope » pour une autonomie de suivi Live pendant le spectacle. Comme beaucoup d’autres paramètres ainsi que tu peux le voir.

Justement si on fait un tour dans ta gestion des mémoires de scènes cela semble bien rempli…comment appréhendes-tu cela ?

Axel Vivini : Effectivement tu peux voir que le spectacle intègre au total 58 scènes différentes et dans chaque scène des événements MIDI et des crossfades me permettent d’automatiser le déroulé du spectacle. Trois scènes de recall MIDI sont dédiées à un recall pour ma X32 afin de ne pas oublier de changer un état de talk entre et pendant une chanson et aussi pour rappeler les presets programmés sur la 480 en fonction des chansons. A cela tu noteras la présence d’un crossfade entre chaque titre pour adoucir les transitions entre les mémoires. Ce qui est beaucoup plus agréable pour les artistes notamment avec l’utilisation des micros d’ambiance. Sur ce sujet, j’utilise des Sennheiser MKH60 pour récupérer l’ambiance public un peu éloignée et des ME80/40 pour l’ambiance de proximité que je réinjecte dans les circuits des ears suivant les échanges avec le public. S’il y a beaucoup de scènes en mémoire, je travaille au final avec beaucoup de « Safe » pour une vraie gestion « Live » du Show.
Pour le groupe des musiciens, il est important de conserver un univers sonore stable non seulement sur chaque représentation mais aussi entre chaque date. Cet univers audio doit rester cohérent afin que chacun d’entre eux puisse savoir comment se placer dans le mix en termes de dynamique de jeu, de choix des sons et d’interprétation. Ils savent ainsi que s’ils s’entendent trop fort cela signifie qu’ils envoient trop de niveau à la face et retour au risque de perturber les copains et le rendu d’ensemble. Ils se réajustent ainsi facilement. Pour cela je travaille avec un mix de base et des presets de mix de sections que je fais évoluer avec les MCA au cours du show. Cette mise à plat équilibrée est mon fil de référence pour la continuité du spectacle et m’a même permis une fois de sauver le show…

Ah Bon ????

Axel Vivini : Un jour malgré nos remarques, l’organisateur avait imposé un trajet de câble entre console façade et retour insuffisamment protégé…et ce qui devait arriver est arrivé …les câbles ont été écrasés et la liaison définitivement coupée sans alternative…Nous avons donc fini le spectacle avec mon mix de base dans la diffusion principale et la fin du show a ainsi été assurée.

L’équipe plateau Axel Vivini Ingé retour entouré de Thibaut Peyrat assistant retour et Charles Henri de la Fourcadière assistant HF

Je vois aussi une X32 Rack dans ton rack…on n’est plus 100% Midas ?

Axel Vivini : Si si, j’aurai bien mis une version Midas M32 dans le rack mais question d’espace…La version cousine X32 Rack m‘assure un gain de place. Cette matrice me permet de gérer l’intégralité des ordres et des circuits talk et de décharger un peu la PRO X mais, surtout, je voulais une indépendance totale pour ce poste « talks » afin de toujours avoir une possibilité rapide de conserver la communication avec les musiciens même si je dois être amené à éteindre ma PRO X pour quelques raisons que ce soit. Et que tout le monde puisse communiquer avec tout le monde. Je récupère ainsi tous les bus de « talks » que je réinjecte dans les bus d’auxiliaires de la PRO X pour les chanteurs, musiciens, techniciens et moi-même. Sur ce type de prestation, la partie « talks » est devenue le nerf de la guerre, on ne peut plus travailler sans un réseau de communication qui fonctionne.

Houlà l’heure tourne, ça va démarrer…

Axel Vivini : Pour conclure, la PRO X est pour moi la console avec la surface idéale en termes de taille et d’accès. Contrairement à certains qui disent qu’il n’y a que douze fadeurs de tranches à gauche (ils oublient la touche « extend » et quatre à droite en zone B), au final avec les POP et les DCA, j’ai des accès à toutes mes tranches aussi rapidement que sur d’autres consoles avec lesquelles je pourrais avoir plus de fader disponibles mais où ma vision pourrait être perdue. Avec la PRO X, je conserve tous les contrôles et accès directs dans un champ de vison restreint et sous les doigts pour des interventions au final plus rapides et efficaces.

Aujourd’hui on voit de plus en plus de consoles avec tous les boutons autour de l’écran, avec la PRO X on semble dans une vision plus Vintage avec des touches d’accès direct dédiées non ?

Axel Vivini : C’est la digne héritière des XL4 et plus directement de l’XL8. Si au début cela peut paraître déroutant quand on vient d’autres consoles numériques, au final une fois que l’on est rentré dans la logique, cela devient carrément agréable et on en redemande. Le truc qui pourrait la rendre encore plus agréable serait de pouvoir personnaliser la partie centrale de la console et de pouvoir la configurer à sa convenance…Une PROX MKII ? affaire à suivre…

D’autres informations sur le site Midas et sur le site EVI Audio france

 

Sur la tournee du groupe KoЯn, Thomas Christmann ne jure que par Ayrton

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Titulaire d’un Grammy award, le groupe de nu metal américain KoЯn s’est embarqué en mars pour une tournée sur toute l’Europe continentale, commençant à Zurich et culminant en avril en Slovaquie, avec un décor contenant des projecteurs MagicPanel™-R d’Ayrton comme pierre angulaire de la conception de l’éclairage.
Comprenant 17 dates, cette tournée fait suite aux périples nord-américain et britannique, dont la fourniture a été assurée respectivement par Morpheus Lights aux États-Unis et Neg Earth au Royaume-Uni. C’est la société allemande Black Box qui contribuera à l’étape européenne. Thomas ‘Church’ Christmann, le concepteur d’éclairages de KoЯn, a agrémenté les tournées nord-américaines avec 20 NandoBeam™-S9 et 6 MagicBlade™-R d’Ayrton pour les décors de KoЯn dans les tournées Return of the Dreads & Nocturnal Underground.
Church a conçu son éclairage pour fonctionner en combinaison avec un grand mur vidéo rectangulaire en fond de scène, en déployant 56 MagicPanel™-R, avec des kits de miroirs, répartis en cinq groupes de 4 x 3 disposés sur cinq niveaux derrière le groupe et autour de la batterie « Dans le design, tout est rectiligne et les MagicPanel-R s’y intègrent parfaitement », dit-il. « Le faisceau sortant tout droit des panneaux et leur emplacement dans le design donnent une image générale parfaite ».

Photo © Sebastien Paquet sml

Pour s’adapter aux changements rapides qu’exigent les tournées avec divers autres groupes, Church a pu intégrer les MagicPanel-R dans un système de plateau très souple, simple à mettre en place, à manœuvrer sur scène et à transporter. « C’est le moyen le plus rapide pour les déployer et le moyen le plus sûr pour les transporter, dit-il. Church justifie les raisons de son choix des MagicPanel-R d’Ayrton : « J’avais besoin d’un faisceau beam pour accompagner les lignes droites du design et j’ai été impressionné par la luminosité du MagicPanel-R d’Ayrton.
J’ai conçu le projet pour la première tournée et le groupe a vraiment apprécié le résultat du spectacle et du design, alors nous avons continué comme ça. Je les ai utilisés sur toutes les tournées de KoЯn en 2016 et je continue encore maintenant. Je suis devenu un grand fan de la gamme Ayrton. La décision s’est confirmée et Church fait remarquer qu’il est très facile de justifier l’emploi de ces appareils, du fait de leur facilité d’utilisation et de leur bon comportement en tournée. « Je les ai utilisés sur trois tournées différentes, à chaque fois je les embarquais et les transportais sur des risers. Durant tout ce temps, je n’ai eu à remplacer qu’un seul appareil ».
En ce qui concerne la mise en place, il déclare : « c’était assez simple de configurer les MagicPanel, et la programmation en pixel mapping fonctionne de manière fiable. J’aime vraiment l’idée du kit miroir à l’arrière et cela a suscité beaucoup d’intérêt sur la tournée. Tous mes techniciens système aiment travailler avec le MagicPanel-R. Il est facile à brancher et à configurer, et la fabrication est conforme aux règles de l’art ».

Photo © Sebastien Paquet sml

Church contrôle les panneaux à partir d’une console lumière Chamsys MagicQ 100 Pro 2014, fonctionnant en mode étendu sur Art-Net. “À l’aide d’une combinaison des options de pixel mapping interne de la console et des des macros internes des MagicPanel, explique Church, j’utilise toutes les options que je peux imaginer, depuis un grand mur de lumière blanc jusqu’à des points minuscules mobiles en tous sens. Je peux créer des images ou des effets de mouvement, et la rotation continue en pan/tilt constitue un excellent effet ».
Il poursuit : «Les panneaux s’harmonisent parfaitement avec la sonorité du groupe. À l’origine, j’avais l’intention de les utiliser pour leurs caractéristiques sans équivalent de de rotation infinie, de luminosité et de profil de faisceaux, mais j’ai découvert la qualité et les effets d’un projecteur Wash doté d’une fonction de pixel mapping, et cela a finalement confirmé ma décision. Le MagicPanel-R prend en charge toutes les ambiances et les atmosphères dont j’ai besoin pour accompagner le son ». Church qui ne tarit pas d’éloges pour les projecteurs MagicPanel-R, conclut : « Je prévois déjà mon prochain design avec des projecteurs Ayrton, et je les utiliserais à chaque fois ».

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Dimitri Vassiliu Pointe avec Robe sur Matt Pokora pour la tournée My Way

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Dimitri Vassiliu est reparti avec 30 BMFL Blade et 12 BMFL Spot sur la tournée de Matt Pokora, auxquels il ajoute pour la première fois 52 Pointe, le Beam polyvalent de Robe.

Il y a deux ans, lors de la préparation de la tournée « Rester Vivant » de Johnny Hallyday, Dimitri prenait le pari d’installer un nouveau produit dans le set. « J’ai pris un risque avec le BMFL car c’était un produit encore inconnu et je dois dire que je n’ai pas eu à regretter ce choix. Il fonctionne super bien. Sur cette tournée avec Matt, le pont est chargé, alors j’utilise le BMFL Spot pour sa puissance. Ca réduit le nombre de projecteurs et il garde suffisamment de puissance même sur des positions éloignées. Je m’en sers pour créer de beaux prismes, un joli flou ou pour chercher une choriste par exemple. »
Entre Johnny et Matt, Dimitri a eu l’occasion d’utiliser à de nombreuses reprises la lyre forte puissance de Robe qu’il connait maintenant bien. En revanche, il exploite ici pour la première fois le Pointe. « Pour le Pointe, je n’avais aucune raison d’être inquiet, poursuit-il. C’est un produit déjà bien connu. Pour moi c’est une version améliorée de celui que nous utilisions jusqu’alors car il est plus polyvalent. Il ne se limite pas au simple effet Beam, il peut également jouer le rôle de Spot, il a un bon zoom, une belle puissance, pleins d’avantages pour nous sur cette création. »

Dimitri avait déjà travaillé avec Matt Pokora sur sa précédente tournée et avec plaisir nous dit-il, alors c’est sans hésiter qu’il a accepté le My Way Tour. Il en a profité pour demander Emmanuelle Favre à la scénographie.
« J’aime beaucoup travailler avec elle. On a déjà fait plusieurs tournées ensemble comme Julien Clerc, Johnny ou Tal. J’étais donc très heureux de travailler avec Matt et Emma.
Matt s’implique et participe à toutes les décisions. Il nous a fait ses demandes et donné des idées assez précises de ce qu’il voulait. Emma a bossé sur 5 projets. J’ai ensuite travaillé avec elle et on a réduit la liste à deux propositions. On a fait un dernier tri avec la prod’ et présenté le projet final à Matt qui a tout de suite aimé. »

Et le résultat est impressionnant. Un écran géant prédomine en fond de scène puis s’éclate en panneaux LED triangulaires. Au sol, Dimitri a placé 20 BMFL Blade. 8 d’entre eux sont disposés derrière l’écran pour surligner les espaces entre les dalles qui s’éclatent de chaque côté de la scène et pour créer des effets comme lorsque les danseuses sortent par une porte intégrée à l’écran. Le média vidéo est donc très important durant le show, d’où la complexité pour l’équipe lumière de composer avec, savoir quand passer et quand s’effacer pour leur laisser la priorité.

« Certains média, précise Dimitri, se suffisent à eux-mêmes. Pour d’autres au contraire c’est important que la lumière arrive en complément et le Pointe joue beaucoup dans ce contexte. A noter au sol la présence d’un tapis brillant qui produit de belles réflexions lorsque les Pointe viennent taper dessus. 10 autres BMFL Blade se situent aux extrémités du plateau à cour et jardin pour des effets latéraux puissants sur scène ou au-dessus du public.
Les 52 Pointe sont tous disposés sur un premier pont en V, à 8 mètres du sol, au centre du plateau. Les 12 BMFL Spot jouent juste au-dessus sur plusieurs ponts à 10 mètres du sol. Et 10 BMFL Blade sur le pont de face baignent tout le plateau de leur puissance. Les couteaux sont d’ailleurs très utiles pour maîtriser le faisceau et ne pas déborder sur les écrans.

A droite Dimitri Vassiliu et à gauche son fidèle collaborateur Philippe Marty

Philippe Marty, fidèle collaborateur de Dimitri, nous confirme : « Nous travaillons beaucoup avec Dushow et ils ont un important parc de Beams, mais nous n’avions pas encore eu l’occasion d’essayer le Pointe. Sur cette tournée nous les avons demandés et Dushow nous les a fournis.
Robe n’a pas été la première marque a sortir un Beam mais par contre ils ont vraiment amélioré ce type de produit. Pour moi c’est une « V2 » de celui que nous utilisions. C’est une belle machine, polyvalente. »

Philippe, qui travaille avec Dimitri depuis 15 ans gère seul la conduite du show aux commandes de sa Hog4. Ils ont avec eux une équipe de fidèles : Ness (Bloqueur), Martial (Maintenance automatiques), Micky et Jay (Poursuite et Installation).
La tournée My Way qui rend hommage au répertoire de Claude François est une véritable réussite avec un set puissant, des musiciens talentueux et un public surchauffé du début à la fin du show. Dans les gradins, ce sont deux publics qui communient, entre les fans de Matt Pokora et les amoureux de Claude François. Quel autre artiste aurait d’ailleurs pu reprendre le répertoire de l’icône française ? Sur scène, aux côtés des MP’s, ses Clodettes à lui, il assume parfaitement son rôle de showman !


Robe lighting France vous invite tous les derniers mercredi du mois à partir de 16h pour les Happy Hours. Moment convivial autour d’un verre et de quelques mignardises, tous les professionnels de l’éclairage sont invités à se réunir pour échanger librement. Éclairagistes, prestataires, techniciens, régisseurs, scénographes, directeurs photo, patrons et employés se retrouvent dans les locaux de Robe pour un after-work spécial lumière !

Inscrivez-vous en cliquant sur l’image ci-dessous :


 

Chamsys prend son envol avec le Magic Q Stadium Wing

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Après le lancement au Plasa de la MagicQ 500 Stadium, ChamSys enchaîne déjà avec un nouveau hardware Magic Q Stadium Wing offrant 30 faders de restitution et 4 sorties DMX physiques. Le soft s’enrichit de la très attendue fonction Colour Picker pour gérer les couleurs.
Le développement de hardware demande beaucoup de temps et de ressources. Il faut souvent attendre au moins un an avant d’avoir des accessoires pour les nouvelles consoles. Même si elle était encore à l’état de prototype, et pas forcément dans sa version finale, la MagicQ Stadium Wing arrive.

La très complète MagicQ Stadium Wing qui accompagnera la MQ500 Stadium

Dédiée à la MagicQ 500 Stadium, elle est aussi compatible avec la MagicQ 80. Cette nouvelle extension fournit pas moins que 30 playbacks de restitution : 15 Faders playbacks ayant chacun un Fader et les boutons Select, Go, Stop et flash ainsi que 15 Execute playbacks avec les boutons Select et Go. La partie supérieure accueille un écran tactile de 15″ Full HD ayant une résolution de 1920×1080, identique inclinable comme celui de la console.
On retrouve également, sous un connecteur USB, les 4 encodeurs rotatifs sur le coté droit de l’écran dont le rôle n’était pas encore complètement validé à Prolight+Sound. Seront-ils utilisés comme 4 encodeurs supplémentaires ou comme recopie de ceux déjà existant ? Le sujet faisait débat chez les utilisateurs. Pour le confort, on retrouve le repose-bras.
Sur la partie arrière loge bien évidement l’alimentation, Neutrik Powerlock. Cette wing sera aussi équipée d’un onduleur, ce qui est assez rare pour être souligné. On trouve aussi un connecteur DVI pour l’écran ainsi qu’une prise USB Neutrik pour relier l’extension à la console. L’utilisation d’un connecteur USB avec sécurité est également très rare. C’est là que se trouve le connecteur pour la LiteLight. Le dernier avantage, et non des moindres, est que la MagicQ Stadium Wing est équipée de 4 sorties DMX physiques, ce qui permet de doubler les possibilités de la MQ500 Stadium.

Le nouveau Colour Picker de la Chamsys devrait satisfaire les plus exigeants !

La seconde nouveauté se trouve dans le soft. C’est la très attendue fonction Colour Picker. Elle est présentée dans une nouvelle fenêtre divisée en 3 parties. Le sésame pour l’ouvrir, Shift + Col. Une ligne en haut affiche les options et les librairies de gélatines.
La partie en dessous est divisée en deux, avec à gauche un cercle chromatique et à droite 9 curseurs tactiles pour les 3 modes de couleurs, RGB, CMY et HSI. Cette nouvelle disposition permet de visualiser et/ou sélectionner rapidement une couleur dans tous les modes.
Elle permet également de créer rapidement un Fan de couleur sur une sélection. Il suffit pour cela de sélectionner les Fixtures puis la couleur de départ. On appuie ensuite sur le bouton Fan, on sélectionne éventuellement les options, avant de choisir la seconde couleur. Ce nouveau Colour Picker devrait être intégré dans la prochaine mise à jour.

Pour tester les nouveautés Chamsys, une seule adresse, Sonoss ! Toute l’équipe se fera un plaisir de répondre à vos questions et demande de démo.

Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site Chamsys

 

Robert Juliat Service, une nouvelle structure pour l’Ile-de-France

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Dans l’objectif d’offrir un SAV de proximité en région parisienne, Robert Juliat annonce la mise en place d’une nouvelle structure interne, Robert Juliat Service, dédiée à la maintenance de ses équipements.
La réputation de longévité et de fiabilité des équipements Robert Juliat n’est certes plus à faire, Il est tout de même un vieil adage qui dit que si l’on veut voyager loin, il faut ménager sa monture.

Les projecteurs et gradateurs RJ n’échappant pas à la règle, RJ Service propose ainsi différentes prestations aux salles de spectacles, prestataires ou loueurs. Ces services dédiés, disponibles pendant tout le cycle de vie du produit, incluent notamment les réparations sur site ou en usine, ainsi que diverses opérations de maintenance (contrôles, nettoyages, réglages, remplacement des pièces d’usure). RJ Service peut par exemple réaliser des actions de maintenance préventive ou des révisions annuelles de parcs machines permettant de garantir des performances opérationnelles optimales aux équipements.

Ludovic Machin, responsable du service clients en France de Robert Juliat

Fort de ses 25 années d’expérience chez Robert Juliat, Ludovic Machin, Responsable Service Clients pour la France en fait le constat.
« La maintenance est bien souvent une fonction considérée comme annexe. Pourtant, une stratégie préventive avec planification des opérations de maintenance affranchirait bon nombre d’utilisateurs de problèmes techniques et permettrait d’anticiper le remplacement des pièces d’usure. »

« Notre approche directe des services de maintenance est créée avec les utilisateurs de nos produits et pour ces utilisateurs, afin de leur offrir un service de conseil personnalisé et réactif, améliorant ainsi la performance, la fiabilité et la sécurité des équipements, commente François Juliat, directeur général Robert Juliat. »

Contact Robert Juliat Service:

Pour plus d’informations sur la société et les produits visitez le site Robert Juliat

Le Scenius Unico tient le rôle principal à l’Eurovision 2017

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Le célèbre designer lumière et directeur photo Jerry Appelt a choisi le nouveau Scenius Unico Claypaky comme équipement dominant pour éclairer la scène principale et servir la richesse du design lumière qu’il a conçu pour l’Eurovision 2017 à l’International Exhibition Center à Kiev en Ukraine.
Cette année, 42 pays participaient à ce phénomène télévisuel planétaire, chacun étant soutenu par une scène éclatante et un show lumière impliquant la vidéo, les effets spéciaux et un cortège d’accessoires scéniques et de costumes. Le tout combiné, constituait pour la lumière de cet événement mondial un défi particulièrement exigeant

Photo : ©Ralph-Larmann

Acceptant ce défi pour la troisième fois, Jerry Appelt a travaillé en collaboration avec le scénographe Florent Wieder pour définir des solutions lumière créatives. Elles ont été centrée autour de l’utilisation d’une l’arche Proscenium majestueusement incurvée complétée par un sol vidéo et par une vidéo en arrière plan de la taille d’une arène. Jerry Appelt a tout harmonisé avec un rig complètement cinétique basé autour d’une gigantesque structure en trois dimensions affectueusement nommée « la ruche ».
Saturée de technologie lumière, la ruche était suspendue au dessus de la scène centrale, derrière l’arche scénique de projection de surface de Florent Wieder et devant la vidéo d’arrière plan, afin d’offrir un éclairage versatile au centre de la scène. Celle-ci était encerclée sur différents niveaux de structures incurvées, automatisées, toutes supportant des Scenius Unico équipés d’une lampe Osram Lok-it ! HTI 1400/PS.

Photo : ©Ralph-Larmann

« Mon tout premier objectif a été de concevoir une lumière architecturale qui puisse être aussi polyvalente qu’un couteau suisse ! » nous explique Jerry Appelt. « J’avais besoin d’un rig qui soit non seulement extrêmement flexible sous tous les angles mais qui s’adapte également à la télévision. Il fallait qu’il puisse offrir une sélection de points de vue inépuisable pour les caméras. Chaque pont était automatisé afin de pouvoir créer un nombre incalculable d’espaces singuliers en manipulant la lumière, l’ombre et l’obscurité, la hauteur et la profondeur, le point de vue et la couleur, les faisceaux denses et ceux plus doux.
Ce besoin de flexibilité a aussi influencé le choix de Jerry Appelt d’utiliser le Scenius Unico : « J’avais besoin d’un projecteur qui puisse jouer le rôle de deux et peut être même de trois appareils sans compromis sur la couleur, la puissance, la précision mécanique ou les effets, précise t-il. Le Scenius Unico était donc la seule solution car il est extrêmement polyvalent ; il peut être un spot, un wash, une découpe ou un beam tout en donnant un résultat de haute puissance dans un format compact et de poids raisonnable. »

Photo : ©Ralph-Larmann

Le Scenius Unico, dans le système global fournis à l’Eurovision par PRG, qui intégrait aussi la vidéo et les système d’accroche, a permis à Jerry Appelt d’obtenir une excellente qualité de rendu et une température de couleur de 6500K pour soutenir la vidéo du show. Jerry Appelt pouvait sculpter la lumière à une fraction de centimètre près grâce au très performant système de découpe du Scenius Unico.
« Au départ, j’avais pour objectif d’utiliser le Scenius Unico comme un beam. J’avais besoin d’une installation qui puisse délivrer un panel de couleurs constant, des résultats éclatants et me permettant de créer une grande variété de looks différents ; Le Scenius Unico propose cela. Il offre également une palette de couleurs très riche, et il a un faisceau pêchu et un peu rétro, rempli d’un point chaud que j’adore et qui est parfait pour ce type de spectacle. »

Photo : ©Ralph-Larmann

Ola Melzig, à la tête de la production de l’Eurovision confirme :
« Un des plus gros défis de Jerry était de réussir à équilibrer la lumière avec la vidéo pour les caméras présentes. Cela demandait une installation percutante ayant de grandes fonctionnalités, un rendement fantastique et une qualité de lumière agréable qui sorte du lot comparé au reste des solutions lumière et vidéo proposées. À cette fin, Jerry a insisté pour que nous utilisions le Scenius Unico.
Nous adorons la couleur tout particulièrement pour la télévision et je dois dire, en tant que directeur de production, que j’apprécie le côté relativement léger et le ratio plaisant qui existe entre ses hautes lumières et la faible consommation d’énergie associée. C’est un outil de design très puissant, mais il est aussi, selon moi, très rentable. »
Au final, des milliers de spectateurs ont pu profiter de trois show live spectaculaires au centre international de Kiev, pendant que plus de 200 millions de téléspectateurs ont allumé leur télévision ce soir là. Youtube a battu des records avec un nombre de vues de près de 4 millions de personnes. La nuit où s’est tenue la finale, 26 concurrents ont chanté avec leur cœur sur cette scène mais il ne pouvait y avoir qu’un seul gagnant : Salvador Sobral représentant du Portugal.
Et bientôt dans soundlightup, le reportage complet de Tristan Szylobryt

Plus d’infos sur le site claypaky et sur le site Dimatec

Découverte de la gamme Roland Pro AV avec Prestans

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Le 4 mai dernier, Prestans (distributeur Roland « platinum partner ») organisait dans les locaux d’Audiolight (à Bondoufle) une journée technique « mixage et projection vidéo » avec présentation et démonstration d’une partie des produits audiovisuels Pro Roland.

Les trois organisateurs de cette journée porte ouverte et de gauche à droite, Cédric Verchere de Roland, Etienne Servant de Prestans et Thierry Hochstaetter d’Audiolight

L’occasion pour SLU de rencontrer Cédric Verchère (Responsable France Roland Pro AV) pour faire le point sur la nouvelle stratégie commerciale de Roland en Europe et plus particulièrement en France et de faire un tour des produits exposés avec Etienne Servant, Directeur de Prestans.

Le nouveau positionnement de Roland sur la France

SLU : Cedric, il y a eu pas mal de bouleversements ces dernières années concernant la distribution des produits Roland en Europe et en France. Comment cela s’organise-t-il aujourd’hui ?

Cédric Verchère : Roland a considérablement rationalisé son appareil européen ces dernières années. Les filiales historiques ont cédé la place à des « Sales Units » qui sont gérées de manière centralisée par Roland Europe Groupe dont le siège est à Reading en Angleterre. Cela permet à Roland de parler d’une seule et même voix en Europe, d’harmoniser les politiques commerciales et les efforts marketing, et de parler d’une seule et même voix auprès de Roland Japon.

Cedric Verchère, Responsable France Roland Pro AV.

SLU : Les branches « musique » et « audio-vidéo » pro sont-elles séparées et comment cela se passe-t-il ?

Cédric Verchère : Aujourd’hui tous les produits musique et pro audio-vidéo portent le nom de Roland – exit Edirol, RSG ou RSS – et sont tous distribués par les Sales Units sur leurs territoires respectifs.
En revanche les canaux de distribution sont séparés : les produits musique sont vendus via un réseau de revendeurs d’instruments de musique, tandis que les mélangeurs vidéo, les matrices audio-vidéo et autres consoles numériques audio sont vendues via un réseau de grossistes ou revendeurs audiovisuels, ainsi que des prestataires et intégrateurs/installateurs partenaires.

SLU : La nouvelle structure suppose l’appui sur un réseau de distribution qui doit assurer le support technique, avec des différences entre les gammes vidéo et audio pro. Peux-tu nous en dire plus et comment « Roland France » intervient ?

Cédric Verchère : Roland France ne s’occupe que de la distribution du catalogue musique. C’est Roland South Europe dont le siège est à Milan qui distribue le catalogue Pro AV en France, et aussi en Italie, Espagne, Portugal, et encore d’autres pays du pourtour méditerranéen. C’est pourquoi nous nous reposons entièrement sur un réseau de Partenaires Premium et Platinum qui s’impliquent entièrement envers notre marque Roland et ses valeurs, en termes de support et de conseils. On peut obtenir une liste à jour de ces partenaires sur notre site. (Lien ici)
Si certains sont plutôt identifiés audio comme Audiolite ou Dushow, ou vidéo comme Prestans, Visual Impact ou TRM, aujourd’hui il y a une vraie convergence entre l’audio et la vidéo, aussi bien dans nos produits que dans les compétences de nos partenaires. C’est dans cette direction que s’est aujourd’hui engagée la marque Roland.

SLU : La console numérique M-5000, pas trop connue sur notre territoire, semble avoir de nombreux atouts. Peux-tu nous les présenter brièvement. Comment se positionne-t-elle en termes de rapport performances/prix au sein d’une offre globale très concurrentielle aujourd’hui. Et où les professionnels intéressés peuvent-ils la découvrir ?

Roland M-5000, 28 faders. Il existe une version compacte, M-5000C.

Cédric Verchère : La M-5000 a été conçue pour délivrer la meilleure qualité audio possible sur un très grand nombre de canaux, tout en offrant une flexibilité inédite en termes de configuration d’E/S et de workflow. Elle permet ainsi de travailler en 96 kHz sur 128 voies de mixage, avec une sommation interne en 72 bits qui garantit clarté et dynamique même à pleine capacité. L’atout majeur de la M-5000 est à mon avis son architecture configurable : l’utilisateur est libre de répartir les 128 voies comme il l’entend entre voies d’entrées, AUX, Matrices, Groupes, N-1, etc. Cette configuration peut être modifiée à la volée sans avoir à redémarrer la console, tout en continuant à diffuser le mix.
Compatible avec les protocoles REAC*, DANTE, MADI et WAVES SOUNDGRID, je connais peu de consoles aussi puissantes et polyvalentes dans cette gamme de prix et de gabarit. La M-5000 et sa version compacte M-5000C sont présentes chez nos partenaires Diversity (Paris), Audiolite (Landerneau), Dushow (Paris) et également Linear Technologie (St-Etienne), Sono Light Systems (Montauban). On peut également aller juger sur pièce sur les tournées actuelles de Matmatah (face + retours) et Gospel pour 100 voix (retours) !

* REAC : protocole réseau audionumérique propriétaire de Roland (Roland Ethernet Audio Communication) qui permet la transmission de 40×40 canaux audio 24 bits/96 kHz avec une faible latence (375 μs).


Après ces clarifications, voyons avec Etienne Servant la gamme de produits Roland présentés chez Audiolight et également une démo du logiciel de blending Vioso distribué par Prestans.

Tout est en place, La journée peut commencer !

SLU : Etienne, peux-tu nous présenter les produits exposés en démo. Commençons notre tour avec la matrice XS-84H.

Etienne Servant, Directeur de Prestans.

Etienne Servant : C’est une matrice matrice vidéo huit entrées, là c’est la plus grosse version qui est présentée, en quatre sorties, mais elle existe en deux ou trois sorties (référencées XS-82H ou 83H).

SLU : Les flux vidéo entrant sont sous quels formats ?

Etienne Servant : VGA ou HDMI et les sorties sont en HDMI avec également une sortie HD Base T** pour des liaisons en « RJ45 » jusqu’à 100 mètres. Grosso modo, c’est la console la plus puissante de chez Roland parce qu’il y a des scalers*** sur toutes les entrées, huit, et sur toutes les sorties, ici quatre. Ce qui permet de retoucher aussi bien en entrée qu’en sortie d’où une grande polyvalence parce qu’on peut l’utiliser en version matrice avec quatre écrans différents (une réalisation différente sur chaque écran), mais aussi pour faire des murs d’écrans, où je peux orienter les images à souhait ou les étirer sur les quatre écrans, que ce soit en longueur ou en hauteur, dans le sens qu’on veut.

**HDBaseT : standard de transmission (HDbaseT Alliance) de signaux non compressés HDMI, audio numérique, de contrôle, d’alimentation et Ethernet (5Play) sur du câble Ethernet CAT5e/6 et des distances de 100 m (selon le débit max -définition vidéo- et le câble utilisé).
*** Scaler : convertisseur de format vidéo opérant par interpolation pour effectuer la mise à l’échelle avec reconstitution des signaux de synchronisation.


Training XS-84H

Je peux également m’en servir pour afficher trois PIP (Picture In Picture) ; au lieu d’utiliser quatre sorties différentes, j’en aurais qu’une seule répétée quatre fois, et j’aurais la possibilité de faire 3 incrustation par dessus. Tous les modes ont été améliorés pour avoir un vrai côté preview afin de préparer ses PIP.

SLU : Et outre le contrôle en local via les touches et l’écran LCD, il y a une application qui tourne ?

Etienne Servant : Oui, ça fonctionne sur iPad et sur ordinateur. C’est plus convivial à partir du moment où l’on est sur un événement, autant pour les accès sur la vidéo que sur l’audio. Il y a des entrées audio pour le VGA et on peut mixer, rajouter des effets comme sur une console numérique. Coté audio (par tranche) j’ai un compresseur, un gate, des délais, je peux mettre une réverb, globalement je peux faire ce que je veux. C’est vraiment ce qu’il y a de plus complet. De base, il vaut mieux avoir un petit synoptique pour savoir ce qu’on fait.

Frédéric Servant, président du groupe Unified-AV, nous présente la VR-50HD.

Ensuite on présente deux versions de mixers audio-vidéo, la petite VR4-HD et la VR-50HD. Sur la VR4 il n’y a pas de SDI, c’est du HDMI et une entrée qui est soit VGA soit HDMI avec un scaler.
C’est très simple : quatre entrés micro/ligne et une sortie USB3 pour pouvoir faire un enregistrement ou du streaming. Il n’y a qu’un seul scaler qui est à la fois VGA et HDMI.
Alors que sur la VR-50, mes entrées sont soit VGA, HDMI, SDI ou composite, j’ai un scaler sur chaque entrée et je peux travailler toutes mes images.
Donc, si l’on a une configuration essentiellement HDMI et tout dans le même format, mieux vaut se diriger vers la VR4-HD, très accessible. Si on veut faire vraiment de la composition et du travail avec des sources différentes pour être paré à toute éventualité en prestation, on prend la VR-50.

SLU : Et au niveau échelle tarifaire ?

Etienne Servant : Pour les matrices XS, idéales pour les installations audio/vidéo ou les prestations avec plusieurs réalisations vidéos simultanées ils faut compter entre 4700 €HT et 7000€HT suivant le modèle. Pour la VR-4HD, simple d’utilisation et en général utilisée pour les écoles, pour les mairies on est à environ 3000€HT. La VR-50HD, intuitives et idéale pour la prestation avec recording ou streaming est à 6300€HT.

VR-4HD et Blending vidéo VIOSO !

Dans la gamme de mixage vidéo pure, on présente les petites consoles d’entrée de gamme. Ce sont les derniers best sellers du marché : la V-1HD et la V-1SDI, des petits mixers quatre sources . La V-1HD est uniquement en HDMI, avec quatre entrées et une sortie multi-view, une sortie programme. Et celle-ci, V-1SDI, est moitié SDI/moitié HDMI avec trois entrées SDI dont une est partagée SDI ou HDMI et une entrée HDMI.
Ce sont des consoles dans l’esprit Roland VDj pour faire du VDjing avec des banques d’effets énormes pour mettre sur les sources. C’est bien en festival, par exemple, de pouvoir faire ce qu’on veut, simplement en tournant un bouton ou en l’activant.

La V1-HD permet également de mixer l’audio de ses entrées et d’y insérer quelques effets !

La V-1HD est vraiment orientée effet VDjaying, petite conférence, uniquement HDMI et sur la SDI, il y a plus d’effets de composition, je peux avoir un PIP qui va être activé et un logo que je peux insérer ou une autre source par dessus. L’idée, c’est de se dire que j’ai trois couches, mon image en background, sur laquelle j’insère un PIP et puis un logo par exemple.
C’est vraiment une console simple d’utilisation, pour composer très rapidement avec contrôle à distance avec le PC.
On retrouve toutes les fonctionnalités classiques d’un mixer vidéo que ce soit le freeze, le rappel de presets, le choix des transitions : il y a mille transitions en cut, en mix, en volet et pour chaque transition, et une grosse banque d’effets. La console HDMI est à moins de 1000 €HT et 1500 €HT pour la SDI. Par exemple, Audiolight en a cinq qui sortent tout le temps. C’est vraiment bien pour des petites conférences.

La grosse console V1200 n’était pas présentée, sauf à l’écran (à droite).

Après dans le reste de la gamme, il y a d’autres consoles de mixage uniquement vidéo, telle que la V800-HD qui est multi-format avec dix canaux de mixage. Pour la V1200, la plus grosse, on peut être à trois à travailler dessus en même temps avec ses capacités de matriçage : il y a dix entrées SDI, quatre entrées HDMI et ensuite on peut ajouter des cartes optionnelles et la configurer comme on veut en termes d’entrées et sorties.
Tous les effets des consoles numériques audio Roland sont dedans. En gros, l’idée c’est de se dire soit je veux juste mixer de la vidéo, j’ai les petites consoles V1, puis la V800, avec plus ou moins de canaux de mixage. Je veux mixer l’audio et la vidéo et enregistrer, c’est la série VR : Vidéo Recording. Et si je veux partir sur des compositions vidéo plus sophistiquées, être capable de gérer beaucoup d’écrans en même temps, je prends des matrices pour faire de la composition.

Le logiciel Vioso

Prestans est Vioso french Partner

Etienne Servant : Vioso est un logiciel capable de faire du blending (mélanger plusieurs sources vidéo pour restituer une seule image) avec plusieurs vidéo-projecteurs, on va dire jusqu’à douze typiquement ; si on en veut plus, il faut plusieurs PC. Avec Vioso, je fais ma réalisation sur ma console et derrière je peux avoir un écran énorme avec une forme originale que ce soit un mapping ou un écran incurvé comme celui présenté ici.
La calibration est réalisée au préalable avec une caméra. Je peux donner la forme que je veux à mon image. Lorsque le blending est réalisé, je n’ai plus qu’une seule image avec deux (ou plus) vidéo-projecteurs, que je peux transformer comme je veux. Evidemment ce qui m’intéresse, c’est qu’elle prenne la forme de mon écran ou de mon support.

Lorsque le blending est effectué, on peut donner la forme qu’on veut à l’image …

On peut projeter sur une façade de bâtiment et si il y a une zone au milieu qui ne m’intéresse pas et bien je mets un masque noir et rien ne sera projeté dessus. C’est assez puissant parce les consoles où tu peux faire ta réalisation vidéo et en même temps ta composition d’image avec plusieurs vidéo-projecteurs, ne courent pas les rues. La matrice Roland, par exemple, peut le faire mais ça va être du bord à bord et on galère. Alors que là je positionne mes vidéo-projecteurs comme je veux, je mets une caméra devant pour calibrer l’image, quelques retouches et c’est fini.

… Mais on peut évidemment lui faire épouser parfaitement les contours du cadre-support.

SLU : Il faut quand même des machines puissantes pour le blending ?

Etienne Servant : il faut surtout un PC avec une carte d’entrée adaptée, sur un PC j’ai surtout des sorties. Le principe, c’est de rendre accessible les belles images projetées avec des formes originales qui s’adaptent aux chartes graphiques des lieux et ouvrir son champ de prestation tout en conservant sa réalisation vidéo sur sa console. On peut le faire avec des média serveurs mais c’est compliqué parce que ça nécessite des formations de malade sur les logiciels et pour moi ce n’est pas une solution accessible pour toutes les sociétés.
Cela nécessite des experts, ça coûte cher, c’est obsolète au bout de trois ans parce que la connectique et les standards ont évolué, le processeur ne suit plus parce que il y a la 4K, etc. Donc pourquoi ne pas avoir juste un PC qui va faire le blending et garder ses consoles de réalisation habituelles. Rien ne change pour le prestataire, il ajoute une boîte qui va lui permettre de diffuser sur plusieurs vidéo-projecteurs et projeter de grandes images panoramiques.
Pour en revenir au calibrage, il est fait via une caméra, en l’occurrence ici j’ai pris une caméra tourelle pour avoir plus de précision mais avec une Webcam, ça marche, quel que soit le format. Dans mon logiciel de calibrage, je choisis un type d’écran, avec différentes possibilités, le type de caméra, et comment sont positionnés mes vidéo-projecteurs.

Un exemple de visualisation d’une peinture murale effacée dans cette église très importante de l’histoire catalane. Réalisé par PLAYMODES avec une cartographie complexe, qui doit être placée très précisément sur la position d’origine des murales sur le mur avec 6 WUXGA Christie beamers, 2 Wings VIOSO Engines Play.

Le logiciel projette des mires sur les vidéo-projecteurs de façon à ce qu’elles remplissent bien tout l’écran. Avec un petit outil genre lasso de Photoshop, je vais délimiter la surface de projection pour ne pas calibrer ce qu’il y a en dehors. C’est du dessin de contour. Je sélectionne les réglages, la résolution de ma caméra et la vitesse à laquelle elle va travailler.
Le logiciel envoie aussi du blanc pour mémoriser la luminosité des vidéo-projecteurs parce que quand je pars en prestation, le nombre d’heures de fonctionnement des VP (des lampes) ne peut pas être exactement identique et il faut aligner la luminosité des VP pour obtenir une image cohérente sur l’ensemble de l’écran. Puis il réalise des synchronisations horizontales et verticales par projection de petits points. Je peux lui dire d’envoyer plus ou moins de points de différentes tailles afin d’affiner selon le temps imparti aux réglages.
Le balayage horizontal-vertical, permet à la caméra d’évaluer la distance pour faire le calcul de la géométrie de l’image. Si on projette sur une façade à relief, cela va permettre de déformer correctement l’image. On peut voir qu’une fois la calibration effectuée, mon image tient dans la taille du support d’écran avec une fusion optimale des sources. Je n’ai plus qu’à affiner avec les flèches en étalant l’image pour me coller pile-poil aux bords du support.

SLU : Vioso c’est un logiciel Prestans ?

Etienne Servant : Non, Vioso c’est une marque allemande, cela fait douze ans qu’elle existe et personne ne la distribuait en France, maintenant c’est Prestans. Ce sont des partenaires de Stumpfl, le leader mondial écrans valise Monoblox (voir lien ici). Ils font aussi des média serveurs et des logiciels de show control. Vioso, c’est le logiciel embarqué dans leurs média serveurs. J’ai commencé à travailler avec eux il y deux ans pour l’utilisation du seul logiciel et me détacher des média serveurs.


La société Prestans est la division événementielle du groupe Unified-AV. Créée en 2013, la société a pour but de booster la qualité des prestations événementielles, artistiques, muséographiques et la performance des intervenants, que vous soyez des professionnels de l’événementiel, des techniciens, des animateurs ou encore acteurs. Depuis début 2017 Prestans est « Roland Platinum Partner » et distributeur officiel de ses gammes Pro AV.
D’autres informations avec le lien ici

Audiolight est un studio polyvalent pour la captation TV, photo & prise de son, qui assure la location de matériel de sonorisation, d’éclairage, et de vidéo pour l’événementiel, les spectacles et les concerts. Voir avec le lien ici

 

Robe LedBeam 150, ParFect, Viva CMY, Strobe IP, UV Strobe et Patt 2017 M2

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Avec la nouvelle multipuce RGBW 30 W, Robe met à jour plusieurs de ses projecteurs phare. Après les projecteurs vintage PaTT, ce sont les fameux LEDBeam et ParFect qui profitent de cette source plus lumineuse. La petite Spot Viva arrive dans une nouvelle version CMY plus vitaminée et pour terminer cette moisson de nouveauté, un strobe UV et deux strobes IP à sortir par tous les temps.

Le PATT 2017, entre sobriété et extravagance.

PATT 2017

Remplacer par des sources led la lampe tungstène du PATT 2013, qui donnait tout son charme à ce magnifique projecteur industriel imaginé par l’éclairagiste Tim Routledge, donne un résultat certes pop et indubitablement bien mené, mais laisse songeur. Six multi puces RGBW de 30 W colorent la grande parabole d’aluminium tandis qu’une septième remplace l’ampoule initiale.

Le Pixel PATT, monté ici sur pied, mesure un mètre de côté et pèse douze kilos.

Toute la technologie Robe est présente :

  • Protocoles USITT DMX-512, RDM, ArtNet, Kling-Net, sACN et Wireless CRMX™ de Lumen Radio (en option)
  • Mode CMY ou RGBW ou par macros
  • Correcteur de température de couleur de 2700 à 8000K
  • De 13 à 60 canaux de contrôle
  • Shutter et dimmer électronique haute résolution
  • Drivers et alimentation externe avec liaison spécifique quatre points
  • Accessoirisassions généreuse

En quatre ans il ne reste plus que l’enveloppe retro d’origine.

Les couleurs, utilisées avec parcimonie, donneront un coup de jeune à ce projecteur. Beaucoup plus probant, le PixelPatt assume beaucoup mieux ses sept sources led dans un entrelacs d’aluminium éminemment plus moderne. Absolument identique en terme de câblage, contrôle et protocoles que le Patt 2017, il bénéficie d’un design en étoile, enserré dans un hexagone de métal extrudé, comme un immense diadème d’argent parsemé d’optiques en demi-sphère, lesquelles sont enserrées dans des paraboles d’aluminium de 20 cm de diamètre.

Robin 150 LedBeam, le nouveau poids plume de Robe

Robin 150 LedBeam et ParFect 150

Le LEDBeam 150 se retrouve coiffé par sept larges optiques, dont la taille et la disposition (une centrale entourée par six autres) lui remplissent toute la tête. Un fin coupe flux sépare les différentes sources pour éviter les fuites entre leds. Un zoom fait son apparition, et pas n’importe lequel puisque celui-ci annonce un débattement record de 4° à 62°, soit un rapport de 15,5!
La machine reste très rapide, petite et plutôt légère, à peine 6 kg. Pour gérer la couleur, on retrouve un mode RGBW, CMY ou les macros de presets ; et un correcteur de température de couleur de 2700 à 8000K. Le dimmer électronique est codé en 18 bits, et offre des courbes d’émulation Tungsten sur des blancs chauds à 2700K et 3200K.

Le « blanc » du ParFect 150

Sur la base réduite, on retrouve un afficheur LCD et ses boutons de navigation, les protocoles USITT DMX-512 et RDM en XLR5, et l’optionnel Wireless CRMX™ de Lumen Radio. Pas d’ArtNet ni de SaCN pour des questions de place et d’utilité sur ce genre de projecteur, qui n’offre pas non plus de contrôle individuel des leds. Le rapport puissance – luminosité est dans les normes, avec 300 W maximum consommés pour 2900 lumen de flux annoncé.

Le ParFect 150 est tout simplement la version statique du LedBeam 150 dans une enveloppe plus conventionnelle et adaptée au focus manuel.
Outre une lyre réglable, un porte filtre et des volets sont inclus avec le projecteur. Pour toutes ses caractéristiques de contrôle, gestion de couleur, protocole etc. le ParFect est strictement identique au LedBeam, avec juste une course optique plus réduite, le zoom se déplaçant de 4° à 50° (rapport de 1 :12).


La sympathique Viva CMY, qui, pour une source Led, bénéficie d’un beau faisceau de sortie sans aberrations.

Viva CMY

La petite Viva, spot à source led de proximité, s’offre à nous dans une version CMY. Véritable concentré d’automatique, cette cousine des BMFL est équipée de 350 W de leds en blanc froid à 6500K, soit 80 W de plus que l’ancienne Viva et génère près de 10 000 lm en sortie, l’équivalent d’une petite lyre 700 W avec une lentille correcte de 120 mm et un poids compacté à moins de 20 kg.

La panoplie d’effets est vaste :

  • Zoom 9°-40°,
  • Prisme circulaire trois facettes,
  • Frost variable,
  • Sept gobos rotatifs et neuf fixe,
  • Iris,
  • Shutter,
  • Six roues de couleur
  • Et enfin, une vraie trichromie.

Outre la panoplie habituelle de protocoles de gestion Robe, cette petite lyre se révèle très véloce, autant en pan et tilt que pour les autres paramètres, et parfaitement stable avec la technologie EMS de stabilisation mécanique. Cette lyre, d’apparence modeste, se révèle très efficace dans de nombreuses occasions, et l’apport de la trichromie ainsi qu’une puissance revue à la hausse lui promettent un bel avenir.

Strobe IP et ColorStrobe IP

Deux strobes à led font leur apparition, dont les particularités sont d’être étanches jusqu’aux câble, IP67 ; très lumineux avec 60 leds haute puissance et de ressembler avec ses optiques en face avant à un assemblage de Lego blanc ou multicolore.

Deux strobes pour l’extérieur, le Strobe IP…
…et le ColorStrobe IP

  • Le Strobe IP consomme 200 W de leds blanches à 6000K sur six zones contrôlables individuellement. Son faisceau est assez large, 35° à I/2, pour couvrir correctement, et peut se découper comme tout strobe, en éclair, rampe ou flash aléatoires.
  • Le StrobeColor IP est équipé lui de 60 leds 15 W- multipuces RGBW, toujours en six zones, et permet plusieurs réglages intéressants de couleurs, tel que CTO progressif de 2700K à 6000K, roue de couleurs virtuelle et émulation tungstène à 2700K et 3200K.

Ces deux projecteurs fixes possèdent une banque de macros préprogrammées, peuvent être utilisés comme wash d’appoint en luminosité constante, pèsent dans les 15 kg, et sont richement dotés en accessoires d’accroche et de diffusion ainsi qu’en protocoles divers via des connecteurs étanches.

Le Robe UV Strobe

UV Strobe

UV Strobe regroupe dans le même projecteur, cette fois non étanche, 40 leds blanches de 15 W pour le strobe et 80 leds UV de longueur d’onde de 385 nm. Les leds blanches au centre sont découpées en quatre zones, et les UV en huit.
15 kg, des accessoires d’accroche et une grande variété de protocoles, ainsi qu’un écran tactile pour les menus sont de la partie, comme d’habitude chez Robe qui accorde un grand soin aux détails.

D’autres informations sur le site Robe


Robert Juliat à la poursuite d’Alice et Oz

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Technologie aidant, les sources led sont maintenant assez puissantes pour les envisager dans des poursuites. Toujours au sommet de l’innovation Robert-Juliat à complété sa belle gamme avec deux nouvelles poursuites équipées d’une source led en blanc froid de 600 W, ainsi que d’un système révolutionnaire de tracking assisté par les poursuiteurs.

La première poursuite à led professionnelle, ici dans sa version longue portée, la « Oz »

Oz & Alice
Ces deux nouvelles poursuites partent respectivement d’une base de Super Korrigan et de Lucy, avec l’ajout d’une source led de 600 W étalonnée en blanc froid à 6000K. Le flux est comparable à une lampe à décharge de 1200 W avec un IRC supérieur à 90. Si Oz est une longue portée avec une ouverture comprise entre 7 et 14°, Alice est d’une portée plus courte avec une focale variant de 13 à 24°.
Plus légère, plus silencieuse, sans ballast, ni chaleur, ces deux poursuites représentent une avancée spectaculaire tout en gardant l’ergonomie des poursuites Robert Juliat. L’ajout d’un menu, d’un port DMX et Ethernet permettent d’affecter une adresse DMX pour un contrôle externe total ou partiel, avec des seuils bas et haut, ou de régler la courbe de gradation.

La « poigné des gaz » du dimmer reste identique, le mouvement mécanique est transmis après traitement électronique au contrôleur de led
Le menu digital et ses touches de navigation.

SpotMe est le fruit de la collaboration entre Studio Novum et Robert Juliat. Sebastien Beslon (à gauche) , François Juliat (au centre) et Bernard Garabedian (à droite).

SpotMe
LA bonne idée du salon, se servir d’une poursuite et de son opérateur comme solution de tracking pour suivre un artiste sur scène. En équipant le pied, la fourche et la poursuite de plusieurs capteurs, le serveur spécifique co-développé par Studio Novum et Robert-Juliat est capable de transmettre à une console lumière les coordonnées de position X,Y,Z de la personne suivie par la poursuite.
En évitant les systèmes lourds et pas toujours fiables de capteur sans-fil, de caméra ou de détecteur infra-rouge, le SpotMe se contente d’utiliser le protocole ouvert PSN* (PosiStageNet), que reconnaît une GdMA2 par exemple, sans forcer l’asservissement. L’iris de la poursuite, et par la suite sans doute le niveau du dimmer, sont transmis eux par protocole ArtNet.
Avec ces informations, le pupitreur lumière peut programmer certains automatiques à suivre les mouvements du poursuiteur pour accompagner un artiste sur scène et ouvrir leurs faisceaux suivant la taille de l’iris de la poursuite. A tout moment la sécurité est assurée, le pupitreur peut prendre la main sur le système ou limiter certains déplacements lorsque l’artiste quitte la scène.

La nouvelle poursuite à led 600W, Alice, équipée du système de tracking SpotMe

Nouveautés Dalis

La nouvelle lyre d’accroche des Dalis 860 avec le système de fixation rapide.

Une nouvelle lyre pour les Cyclo Dalis 860 CycLight est disponible. Elle facilite les accroches verticales et peut servir de support sur des sols à angle spécifique.
Et pour conclure, une déclinaison de la barre d’éclairage Spotlight Dalis 862 dans une version « S » avec une longueur de cinquante centimètres a été créée à la demande d’éclairagistes confrontés à des scènes circulaires et à des emplacements réduits.
Elle est en tout point identique à sa grande sœur, avec une projection en bain de pied homogène et en blanc variable de 2200K à 6500K et des diodes de positionnement pour que les comédiens se repèrent dans les noirs plateaux.

Le Spotlight 862S

Les nouvelles poursuites Robert Juliat seront disponibles à partir du mois de septembre et le système SpotMe aux environs de novembre. Et d’autres informations sur le site Robert Juliat

* : à titre d’information complémentaires, voici un rappel de la gestion du protocole PSN par les versions de GdMA2 depuis la 2.9.1.1 :

  • PosiStageNet (PSN) realtime tracking protocol added.
  • Setup / Network / PSN Network Configuration.
  • This allows to transmit XYZ Stage Positions to the grandMA2 System.
  • Every tracking system which supports that protocol can drive stage marker and X,Y,Z positions of moving lights.

Audio-Technica France accroît son portefeuille de marques

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Depuis le début du moi de mai, Audio-Technica France assure la distribution exclusive dans l’hexagone des quatre marques représentées par la société allemande Audio AG.
Audio AG assure aujourd’hui la commercialisation pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen Orient de RME, MyMix, Ferrofish et Alva, réputées pour la qualité de leurs produits en audio professionnel : Enregistrement, installation fixe, live et broadcast.
En tant que distributeur exclusif, Audio-Technica France sera responsable des ventes, du support technique et du service après-vente.

Christian Latzlsberger, Vice-Président Ventes et Directeur du développement Audio AG, précise:
« En choisissant Audio-Technica comme distributeur exclusif, nous renforçons notre présence en France. Notre objectif est de continuellement améliorer le bénéfice client sous tous ses aspects. Etendre localement notre réseau de vente et de services, être à proximité du lieu où se trouvent nos clients est très important pour nous. »
Evangéline Pirot, Directrice Générale d’Audio-Technica France, d’ajouter : « Nous sommes ravis de pouvoir représenter les marques distribuées par Audio AG en France. Toute l’équipe est enthousiasmée par ces nouvelles solutions et le niveau de service qu’elles vont nous permettre de proposer. Cette synergie va renforcer la cohérence de notre offre et je suis convaincue que notre collaboration sera bénéfique aussi bien pour nos clients que nos utilisateurs ».

Pour en revenir aux marques

l’ADI-2-PRO

RME tout le monde connaît (ou presque), la société ayant acquis un leadership dans le domaine des interfaces audio haut de gamme (MADI, AES, ADAT, firewire et USB) et autres convertisseurs et pré-ampli micros. Pour se convaincre des performances des produits, il suffit de consulter par exemple les spécifications techniques de l’ADI-2-PRO, interface ADAT-AES-SPDIF-USB avec amplificateurs casque intégrés qui, d’ailleurs, pour le vingtième anniversaire de la marque, est proposée en édition limitée.

ALVA fournit des solutions d’interconnexion analogiques (épanouis), numériques en filaire et optique pour des signaux AES/EBU, ADAT, MADI notamment, ainsi que des adaptateurs.

Ferrofish propose des convertisseurs AD multi-canaux (16, 32) de haut niveau pour différents formats dont ADAT, MADI et Dante.

Ferrofish A32 Front et Back

Enfin MyMix est un système de monitoring personnel et d’enregistrement en réseau (AVB) avec des interfaces pour un grand nombre de formats audio-numériques (dont Dante).

D’autres informations sur :

Ayrton Arcaline 3 et MagicBlade FX

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Ayrton réinterprète complétement un de ses projecteurs phare, la barre de leds Arcaline, avec des améliorations tous azimuts et fait évoluer l’emblématique MagicBlade en version FX avec un module zoom d’une fluidité irréprochable et la souplesse langoureuse des lentilles du MagicPanel FX.

Arcaline 3
Cette version 3 est quasiment la version définitive de la fameuse barre de leds architecturale Arcaline. Très souvent utilisée hors de son marché d’origine, l’installation fixe, au profit de prestations événementielles ou de concerts, son cahier des charges a été revu pour gagner en adaptabilité.

La version ultime de l’Arcaline, en version 3

Et là, joie ! Un vrai menu est apparu, avec un accès direct sur le flanc du projecteur.

  • Alléluia ! Chaque led peut se contrôler individuellement.
  • Bonheur ! Le focus manuel en tilt se fait à la main, sans forcer, sans outil.
  • Hourra ! Les courants de fuite ont disparu, une douzaine de barres peuvent se brancher à la suite sur une prise 10 A.
  • Miracle ! Un vrai socle pour la stabiliser au sol et deux embases Omega ¼ tour ont fait leur apparition pour l’accrocher sans-souci dans les ponts.
La présence d’un menu sur une barre d’Arcaline n’est plus un vœu pieux !

Devant la débauche d’effets spectaculaires présentés par Ayrton à chaque salon, certains s’attendaient sans doute à trouver une version motorisée en tilt. Ce serait oublier le marché de l’architectural, grand fan de l’Arcaline avec des milliers de modèles vendus ses dernières années.
Pour les autres innovations, cette Arcaline 3 mesure toujours un mètre de long, possède un gabarit un peu plus massif avec 11 kg sur la balance, et reste bien sûr entièrement étanche IP65, jusqu’aux câbles. Ce sont exactement les même que ceux de l’Arcaline2, et tous les accessoires d’alimentation sont entièrement compatibles.
La puissance a plus que doublé avec douze leds RGBW 10 W Osram et des collimateurs de 45 mm. Le rendement théorique approche les 87 % pour 5000 lumens annoncés. La consommation est passée en conséquence à 180 W et le refroidissement est toujours passif, par convection naturelle.

Les lentilles ont un angle standard de 6,5°, l’ajout de filtres holographiques permettra de modifier éventuellement cette dispersion du faisceau, symétriquement ou asymétriquement. Le protocole de contrôle est toujours en DMX compatible RDM, avec quatre modes de 6 à 57 canaux. Les leds sont flicker-free et, comme toujours chez Ayrton, une grande quantité d’effets préprogrammés est intégrée.

MagicBlade FX
Les MagicPanel et les MagicBlade sont les projecteurs les plus emblématiques de notre constructeur national. Chaque année, ils évoluent en puissance, en précision, ou en possibilités. Après les versions « R », comme radical, les versions « FX » dominent maintenant, avec ces optiques si caractéristiques et un module de zoom d’une fluidité irréprochable. Les MagicBlade n’avaient pas encore reçu cette évolution, jusqu’à aujourd’hui.

Le MagicBlade en version FX

Cette barre de leds motorisée en rotation continue pan et tilt possède maintenant un système de zoom mécanique d’une amplitude monstre de rapport 1 :15, avec une plage d’excursion de 3,6° à 53°. Le MagicBlade-FX a pris de l’embonpoint pour arriver à 13 kg, ce qui a ralenti un peu sa vitesse, mais tout comme l’Arcaline3 a vu sa puissance de feu doublée.

les yeux du MagicBlade FX lui mangent maintenant tout le visage.

Ses sept sources sont des leds RGBW de 45 W drivées en 30 W pour limiter le derating et le refroidissement. La puissance consommée arrive à 400 W pour un flux constructeur de 4500 lumens. Pour améliorer encore la précision de la lumière, des soufflets sont placés entre les lentilles carrées de 65 mm de côté pour éviter les résurgences de faisceau.
Hormis le zoom en 16 bits, l’utilisateur retrouvera ses habitudes de protocoles : DMX compatible RDM, ArtNet, sACN, récepteur LumenRadio CRMX TiMo RDM intégré, 3 modes de contrôle de 22 à 46 canaux, macros et effets identiques à ceux du MagicBlade R. Ce projecteur fut à coup sûr la vedette du stand Ayrton 2017.

D’autres informations sur le site Ayrton et sur le site Axente

Freevox distribue Apogee

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Symphony I/O, l’assurance de disposer de convertisseurs de course pour longtemps.

Tout compte dans l’obtention d’un gros son. Le micro, le préampli, les périphériques, le mélangeur et bien entendu le convertisseur, surtout le convertisseur, qu’il soit AD ou DA. Depuis toujours Apogee est la référence et l’assurance de disposer d’un transfert linéaire, dynamique et silencieux de toute modulation. Cette marque et son désormais gros catalogue viennent de tomber dans l’escarcelle de Freevox.

Marque légendaire, le renom d’Apogee a commencé avec des filtres anti-aliasing spéciaux qui ont résolu de nombreux problèmes initiaux associés à l’audio numérique. Plus tard, leurs systèmes de conversion ont construit la bonne réputation du numérique à une époque où, pour rester poli, ça piquait un peu et l’analogique s’accrochait avec raison.
Depuis Apogee est connu comme innovateur clé dans le domaine de l’audio numérique professionnel. Symphony I / O, Ensemble, Element et Duet ont tous défini des standards de référence. Aujourd’hui, avec ses produits JAM et MiC, conçus spécialement pour les logiciels sur iPad et iPhone, Apogee décline habilement son savoir faire vers le bas sans compromis dans le rendu.

Apogee Element 24, 46 et 88 sont des interfaces audio Thunderbolt pour Mac.

La mission d’Apogee est de créer des produits qui offrent la meilleure qualité sonore, un design innovant et une valeur inégalée pour tous les créateurs de musique, de l’artiste aspirant au professionnel de l’audio.

Interface DUET pour USB et iOS, petite mais maligne et disposant de convertisseurs ESS Sabre, excusez du peu.

Conçue pour offrir une qualité sonore professionnelle pour l’enregistrement audio, le mixage et le mastering avec la dernière génération de convertisseurs ESS Sabre 32 bits et des horloges ultra stables, Symphony I/O MKII est la pièce maîtresse de tout studio moderne de production musicale.
Element Series repose sur les produits très haut de gamme d’Apogee comme Symphony I/O MKII et Ensemble Thunderbolt et associe un format compact à un contrôle logiciel sophistiqué. Enfin de nombreuses interfaces Apogee compatibles iOS apportent le son de la marque à l’univers du créateur nomade.

Pour plus d’informations sur l’ensemble de produits et de modules additionnels de la marque californienne qui fabrique l’ensemble de sa gamme aux USA, contactez l’équipe technique et en particulier son chef produit dédié Gabriel Da Costa ([email protected]), il n’y a pas plus compétent et surtout plus heureux que lui depuis l’arrivée de ces nouveaux jouets !

Et voir aussi sur le site Apogee et sur le site Freevox

Melpomen intègre le groupe B Live

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Paris, le 11 mai 2017 – Thierry Tranchant, Yannick Bétis et Eric Barthélemy sont heureux d’annoncer le rachat de la société Melpomen par le Groupe B Live le 11 mai 2017 en présence de John et Heather Penn, cofondateurs du groupe SSE (UK).
Avec Melpomen, c’est un acteur historique de la prestation technique dans l’audio pro et l’éclairage qui vient renforcer le positionnement du groupe B Live de manière parfaitement complémentaire.

Par ailleurs, les activités d’installation et d’intégration de Melpomen, qui compte parmi ses clients le Stade de France et le Parc Astérix, permettent à B Live d’atteindre une taille critique et d’envisager un développement important sur ce segment. Enfin, grâce à Melpomen, dont le siège est basé à Nantes, B Live renforce son maillage territorial en couvrant la façade atlantique.

A gauche Thierry Tranchant puis Yannick Bétis, Heather et John Penn, et à droite Eric Barthélemy

Dans les semaines à venir, les équipes de Melpomen et de B Live mettront leur talent et leur énergie en commun pour développer des synergies commerciales, renforcer les expertises techniques et améliorer encore la qualité de service des prestations proposées à leurs clients.
Thierry Tranchant, fondateur de Melpomen, conserve la direction de la nouvelle filiale nantaise et intègre le board du Groupe B Live. Les relations de partenariat que Melpomen a pu développer pendant plus de 15 ans avec le Groupe anglais SSE, son ancien actionnaire, seront maintenues et renforcées, tant sur le plan technique que sur le plan commercial.
Avec cette nouvelle acquisition, B Live poursuit son développement et s’affirme un peu plus comme le multi-spécialiste des prestations techniques avec un positionnement unique sur l’ensemble des grands marchés : le spectacle vivant, l’audiovisuel, le cinéma, l’événementiel, l’installation et l’intégration. Avec près de 75 M€ de CA consolidé, B Live est l’un des 3 principaux acteurs sur ses différents segments et pose les bases de ses futurs développements.