Les Robe Esprite, Spiider, iSpiider, et iForte LTX ont tous eu un fort impact sur l’éclairage et le décor conçus par Simon Corder pour La fanciulla del West (La fille de l’Ouest) de Puccini à l’Opera d’Hedeland, une histoire se déroulant en pleine ruée vers l’or dans l’ouest des États-Unis du 19e siècle.
L’Opera d’Hedeland qui offre la plus grande scène permanente de plein air du Danemark est un élégant amphithéâtre de 3 000 places sculpté dans le paysage. Une pépite pour les amateurs d’opéra ouverts d’esprit ayant à cœur de pouvoir vivre une expérience extraordinaire dans un site où la programmation évolue chaque année grâce à une série de représentations très spéciales. La beauté de l’ancienne zone d’extraction de gravier, aujourd’hui redevenue un milieu naturel et forestier, imprègne ce lieu situé à environ 20 km du centre de Copenhague.
C’est la troisième fois que Simon conçoit des spectacles ici et il ne cache pas son enthousiasme à avoir été invité à éclairer la saison 2024 en collaboration avec le prestataire lumière basé à Copenhague, ETP. ETP dispose d’un stock important de projecteurs Robe et a régulièrement investi dans la marque au cours des dernières années.
Les luminaires Robe ont toujours été présents dans le kit des trois représentations de l’Opera d’Hedeland, mais cette année l’iForte LTX a fait sa grande apparition et une forte impression avec son caractère super lumineux et son IRC élevé lui permettant de remplacer quatre poursuites classiques 4K à la face. Ils étaient placés à équidistance au sommet des gradins de l’amphithéâtre.
IForte LTX, bardé de fonctions et de technologie.
Simon est basé au Royaume-Uni et il admet que l’idée d’utiliser les iForte LTX pour ces positions à une distance de 75 mètres, lui avait paru un peu risquée au début ! Que ce projecteur LED aussi compact et polyvalent soit capable de fonctionner sur de telles distances paraissait difficile à croire. De plus il était sceptique sur la manière dont ils pourraient se mélanger à la lumière naturelle. En effet le spectacle commence en lumière du jour pour finir dans l’obscurité totale.
Mais, suite à une démonstration au siège de Northampton organisée par Will Blackie de Robe au Royaume-Unis, il a rapidement été rassuré sur le fait que ces projecteurs constituaient une excellente solution. Ils ont même dépassé ses attentes! « Le champ plat est excellent, tout comme l’IRC, et le zoom est également impressionnant », a-t-il déclaré.
Les spectacles d’été de l’Opera d’Hedeland étant étalés sur une période de deux semaines, il est également pratique de pouvoir les laisser sur les tours verticales et à l’extérieur pendant la durée de l’événement, plutôt que de devoir les démonter et les ranger après chaque spectacle. Cet aspect a été apprécié par l’équipe qui a trouvé l’installation moins éprouvante physiquement. « Je l’adore, c’est un appareil fantastique et un système ingénieux », s’enthousiasme Simon.
Les quatre stations RoboSpot étaient situées dans une cabine en coulisses et ont été rapidement prises en main par l’équipe sur place. Cette installation garantissait également leur protection en cas de pluies. La plupart des paramètres de l’iForte LTX FS étaient contrôlés via la console lumière, de sorte que les opérateurs ont pu se concentrer pleinement sur leur activité de poursuite. Simon aime concevoir l’éclairage et le décor lorsque c’est possible pour créer des visuels harmonieux, sans parler du plaisir d’envisager les décors joliment éclairés dès le début du processus. !
12 x Robe Esprite ont été installés par 6 sur deux tours d’acier de style industriel mesurant 10 mètres de haut et faisant partie de l’installation technique permanente du site, à gauche et à droite de la scène. Ils étaient complétés par 6 x Robe iSpiider Wash beam de chaque côté en remplacement d’une grappe de PAR.
Ces luminaires, ainsi qu’un autre ensemble de 3 iSpiiders à droite de la scène, étaient focalisés sur l’action, la création d’effets, le Wash des décors et l’éclairage scénique. Autour de l’arène, 12 Robe Spiiders ont été placés dans des boîtes spéciales pour les protéger des intempéries et améliorer l’esthétique.
Simon trouve les Spiiders très utiles. Il explique : » Ils offrent la luminosité et la clarté des PAR, ainsi que toutes les caractéristiques d’un projecteur à tête automatisé à LED « . Il les trouve « extrêmement polyvalents » et note qu’ils fonctionnent parfaitement avec les Esprites.
Robe EspriteRobe iSpiider
Son approche de l’éclairage de La fanciulla del West était « presque architecturale » dans la mesure où la forme et l’espace de l’environnement ont fortement influencé l’esthétique du spectacle ainsi que le plan de feu. Simon aime ce type de projet unique en son genre avec une atmosphère à part, et il était tout à fait disposé à « embrasser l’environnement » de toutes les manières possibles, tout en faisant voyager le public à l’époque de la folie de la ruée vers l’or !
Le principal défi de cette production résidait finalement dans le temps très court réservé à la production de ce spectacle de renommée mondiale associé aux complexités requises pour passer du jour au crépuscule, à l’obscurité et à un éclairage artificiel complet. Un exploit qui relève en quelque sorte du Black Art.
Au cours des six années qui se sont écoulées depuis sa première production de Lucia de Lammermoor à Hedeland en 2018, le kit lumière spécifiant des PAR a évolué vers des têtes automatisées à Led. « On peut faire tellement plus avec le même espace d’accrochage, moins d’appareils et d’électricité ! » plaisante Simon. Simon a travaillé en étroite collaboration avec Henrik Christensen et Jens Damsager Hansen, qu’il qualifie de « brillants et excellents équipiers ».
La fanciulla del West a été mise en scène par Rodula Gaitanou, les costumes réalisés par Gøje Rostrop, et la musique jouée par l’Opera d’Hedelands Festivalorkester sous la direction de Carlo Goldstein. La courte saison d’été 2024 a été un énorme succès pour ce chef-d’œuvre rare de Puccini, réputé pour sa musicalité complexe mais tout aussi divertissant que ses « superproductions » telles que Tosca et La bohème.
RCF annonce l’ouverture de la prise de commandes de GTS 19G, la version « moitié » de GTS 29, le sub standard de TT+ Audio. Annoncé par Alberto Ruozzi, le directeur des ventes de RCF pile il y a un an, il apporte un surplus de flexibilité à la fois avec les têtes GTX 10 pour des systèmes compacts et de praticité avec GTX 12, l’enceinte grand format. Ce sub introduit en version G pour Ground, va aussi prochainement bénéficier d’accessoires permettant son accroche.
Deux stacks cardioïdes, musclés et dont le « petit » pourrait faire un excellent retour pour des DJ avides de sensations et d’acouphènes.
GTS 19G s’affiche au poids de 48,5 kg avec un volume de charge et des évents conséquents malgré une taille qui reste raisonnable : 53 cm de hauteur, 76 de largeur et 65 de profondeur.
Plutôt qu’un long discours…
Affichant une impédance de 8 ohms, chaque sub est prévu pour être ponté à une seconde unité et pour en alimenter trois autres groupes de deux via ses connecteurs P-COM à huit broches et notamment ceux référencés « next », le tout avec un seul câble partant d’un ampli XPS 16K.
Comme GTS 29, GTS 19G est équipé avec le même transducteur de 19” référencé LN19S400 à aimant néodyme et bobine hyper ventilée de 4” dont l’excursion max atteint ±18 mm. 140 dB SPL sont générés avec les 28 Hz passés à -10 dB.
Gros avantage d’être aussi le fabricant de ses transducteurs, ici un LN19S400, la parfaite adaptation de ce dernier à l’enceinte.
L’ébénisterie enfin est en multiplis de bouleau balte traité contre les intempéries, revêtu par une épaisse couche de polyuréthane et protégé par une grille thermolaquée revêtue sur sa face interne par une mousse acoustiquement transparente.
Pour plus de renseignements sur GTS 19G, cliquez ici afin d’atteindre le site de TT Audio sur lequel, dulcis in fundo, le design laisse espérer la possible arrivée de modèles point source et de wedges forcément à hautes performances.
Bon, on a un peu chargé le contraste…
Rêvons un peu. Un wedge avec les deux 10” et le moteur 4” de GTX10 et un autre en simple ou double 12” et avec le même moteur…
Green Day poursuit sa tournée « The Saviors Tour 2024 » avec les projecteurs Claypaky Tambora Flash fournis par Upstaging. Le Tambora Flash est luminaire hybride qui conjugue les fonctions de stroboscope, wash et blinder, spécialement conçu pour être utilisé en montage linéaire.
La tournée mondiale des stades du groupe comprendra plus de 60 dates. Elle a débuté en mai en Espagne et célèbre le 30e anniversaire de l’album « Dookie » et le 20e anniversaire de « American Idiot », le groupe jouant les deux albums dans leur intégralité ainsi que les succès du quatorzième album studio de Green Day, « Saviors ».
Green Day a chargé The Playground, un collectif créatif et une maison de production, de créer la scénographie de la tournée qui comprend trois actes distincts, donnant à chaque album sa propre identité. « Notre objectif était de créer une trilogie pour ce spectacle avec trois directions artistiques et créatives complètement différentes éléments scéniques, contenu et design, pour exprimer et révéler l’essence de chaque album », explique Corinne Merolla, qui a été la conceptrice de la production de la tournée avec Sooner Routhier, Tommy Horton étant le directeur des éclairages. « Nous avons conçu une scénographie autour du Tambora Flash et de sa capacité unique à se mouler dans ce qui ressemble à un réseau de lignes audio, explique Sooner Routhier. L’inspiration principale était une combinaison de son et de lumière pour mettre en valeur la présence scénique très énergique du groupe.
En utilisant des enceintes factices et des réseaux d’arcs de Tambora Flashes, nous avons construit un ensemble qui se courbe légèrement vers l’intérieur et vers l’arrière, comme s’il explosait depuis la scène. Cette forme met en valeur les grandes structures gonflables que nous avions créées pour ‘Dookie’ et ‘American Idiot’. »
Du point de vue de la conception lumière, le pupitreur Dane Kick note que « les Tambora Flash ont vraiment contribué à façonner la conception générale. Ils ont un look unique qui leur permet de se marier très bien avec les sub et d’imiter très bien les clusters audio.
Ensuite, en combinaison avec toutes les courbes sur scène, avec les chariots et les énormes structures gonflables qui entrent et sortent du spectacle, ils font vraiment partie d’un ensemble étonnant. »
Mme Routhier a visité Claypaky en août 2023 où elle a découvert le Tambora Flash. « L’équipe de l’usine m’a montré le système de fixation unique qu’elle avait créé. Mon mari Chris et moi avons eu la révélation que ce serait vraiment génial de les utiliser en conjonction avec des enceintes audio et des enceintes factices. Mélangez ces éléments avec du feu et de la pyrotechnie et vous obtenez un ensemble extrêmement dynamique avec une tonne de possibilités créatives. »
Elle souligne que « les flashs Tambora ressemblent à des blinders modernes. Ils combinent la lentille circulaire d’un flash à 4 voies avec la haute intensité d’un stroboscope à LED. Ils sont parfaits pour donner l’impression d’être à l’ancienne tout en vous permettant de donner le signal d’un spectacle d’une manière moderne ».
Les Tambora Flashes sont positionnés comme des “réseaux de lumière” à côté des réseaux de sonorisation tout au long du set, entrecoupés par les combos guitare et montés au-dessus des écrans IMAG.
Ce que Dane Kick préfère dans le Tambora Flash, c’est qu’il « possède deux bandes stroboscopiques blanches : la première bande au-dessus des quatre sources et la seconde en dessous. La plupart des appareils similaires au Tambora n’ont qu’une seule ligne et elle est généralement au centre de l’appareil. Le fait d’avoir deux lignes à des endroits différents permet vraiment à cet appareil de se démarquer. »
« La quantité de Tambora Flash dont nous disposons et leur disposition ont rendu leur programmation très amusante, ajoute Dane. Si l’on considère que le Tambora n’a que quatre cellules RGBWW, la luminosité et la couleur qu’il produit sont vraiment impressionnantes. Cela et les deux bandes blanches ont vraiment contribué à créer de grands moments dans le spectacle. De plus, le projecteur lui-même est assez grand, j’ai été étonné par sa taille. Même de loin, on peut très bien le distinguer et voir tous ses pixels.»
Selon M. Routhier, les retours de la tournée indiquent que « les appareils fonctionnent exceptionnellement bien sur le terrain ! Le soutien que nous avons reçu de Claypaky a été excellent, comme toujours. George Masek, de Claypaky, est extrêmement communicatif avec l’équipe pour s’assurer que nous recevons toujours l’attention dont nous avons besoin. »
Dans la ville d’Oyonnax, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le Centre Culturel Aragon propose de nombreuses manifestations culturelles toute l’année à base de musique, théâtre, danse ou expositions à thème.
David Hochstenbach, de l’équipe du support d’ingénierie de NEXO règle une des P8. Bien visibles les deux lignes de 5 x NEXO GEO M12 par côté avec 3 x MSUB18.
Le centre abrite deux salles de cinéma d’Art et d’Essai, une médiathèque, diverses salles d’expositions et surtout, un théâtre de 600 places pouvant accueillir une grande variété de spectacles en tous genre, concerts et opéras.
Le système côté cour.
Un système de sonorisation polyvalent et performant est essentiel au succès d’un théâtre proposant un programme de spectacles aussi varié, c’est pourquoi l’équipe du Centre Culturel Aragon a opté pour un système line array compact NEXO, conçu et installé par la société Avril Audiovisuel située à Bourg-en-Bresse.
Des clusters de 5 x NEXO GEO M12 par côté avec 3 x MSUB18 assurent une couverture uniforme jusqu’à la dernière rangée des gradins. Pour avoir une couverture parfaite, deux enceintes NEXO ID24 ultra-compactes sont placées à l’avant de la scène en front-fills, ainsi qu’une paire d’enceintes discrètes NEXO P8.
David Hochstenbach
L’amplification et le traitement du système n’occupent que 8U d’espace sur le rack. Les contrôleurs TD amplifiés NEXO NXAMPMk2 (réseau Dante) disposent de presets linéaires en phase pour chaque modèle d’enceinte NEXO, ce qui facilite la configuration d’un système qui combine différentes gammes NEXO : GEO M, ID Series et P+ Series.
David Hochstenbach, de l’équipe du support d’ingénierie de NEXO, a participé aux réglages et à la mise en service du système, où il a également profité de l’occasion pour former l’équipe technique du théâtre à l’utilisation du logiciel de gestion système NEXO NeMo, pour le contrôle à distance des NXAMPs.
Powersoft, leader mondial de l’amplification professionnelle à faible consommation d’énergie, a annoncé la nomination de Mitch Rauch au poste de directeur des ventes pour le marché américain. Avec plus de 20 ans d’expérience dans la gestion des canaux de distribution pro-AV, l’expertise de Mitch sera un atout majeur pour la poursuite de la croissance de Powersoft aux États-Unis.
Mitch, qui a travaillé pour Opticis, Vivitek et BenQ, entre autres noms bien connus de l’industrie audiovisuelle, sera basé au siège américain de Powersoft à Flanders, dans le New Jersey. Il s’attachera à stimuler la croissance dans les secteurs verticaux existants tout en explorant de nouvelles opportunités pour les technologies audio haut de gamme brevetées de Powersoft.
« J’ai passé plus de vingt ans à gérer des canaux AV professionnels et je vois un énorme potentiel de croissance avec Powersoft », déclare Mitch. « La réputation de la marque est solide comme le roc et les employés de la société s’engagent à fournir un service de premier ordre à nos revendeurs et aux sites avec lesquels nous travaillons. Ce niveau de dévouement est quelque chose dont je suis ravi de faire partie ».
Mitch a rejoint Powersoft après avoir été impressionné par les éloges que ses plates-formes d’amplificateurs recevaient de la part des intégrateurs et des utilisateurs sur le marché audio américain. » Un de mes amis qui venait de terminer un travail avec Powersoft n’arrêtait pas de vanter les mérites des amplis », explique-t-il. « Dès le lendemain, j’ai vu une offre d’emploi pour un poste chez eux et j’ai pris cela comme un signe pour saisir l’opportunité. Après avoir discuté avec des collègues de l’industrie, qui m’ont tous dit que Powersoft était la meilleure entreprise du secteur, j’ai su que c’était la bonne décision.
Dans ses nouvelles fonctions, il espère contribuer à étendre la présence de Powersoft aux États-Unis, avec pour objectif de devenir le leader du marché de l’amplification de puissance pour le secteur de l’audio professionnel dans les trois à cinq prochaines années. Le marché américain représente actuellement environ un quart du chiffre d’affaires de Powersoft, un chiffre qui devrait augmenter dans les années à venir.
Tom Knesel, directeur général et directeur de l’exploitation de Powersoft US.
Tom Knesel, directeur général et directeur de l’exploitation de Powersoft US, commente : « Nous sommes ravis d’accueillir Mitch dans la famille Powersoft. Sa grande expérience de l’industrie sera déterminante pour notre croissance future en Amérique du Nord, et nous ne pourrions être plus heureux de l’avoir à nos côtés. »
Mitch Rauch conclut : « Je suis impatient de travailler en étroite collaboration avec l’équipe et nos partenaires de l’industrie pour tirer parti des succès déjà remportés.
Le spectacle d’Adele à Munich était énorme à tous points de vue. Avec une scène réalisée sur mesure, comprenant une avancée centrale de 84 m, devant un écran LED de 220 m x 19 m (un record !) les concerts à l’Arena de Munich, ont accueilli environ 80 000 spectateurs chaque soir pour 10 dates au mois d’août.
L’équipe créative derrière “Adele in Munich” a passé 10 à 12 mois à travailler sur les différents aspects de cette entreprise massive, dont l’objectif était de rapprocher l’artiste du plus grand nombre possible de ses fans dans le public. Le concepteur lumière, Cory FitzGerald de Silent House, a choisi 125 Cobra et 85 Domino Profile IP65 Ayrton pour son design impressionnant.
Les Domino Profile ont été placés en hauteur en surplomb de la scène et du public, d’où FitzGerald les a utilisés pour tout, de la lumière scénique à l’éclairage du public, en passant par les effets volumétriques. « Mais c’est la ligne de Dominos au sol qui s’est avérée être le pilier du design, créant un horizon de lumières derrière le groupe et Adele, ainsi que de grands faisceaux et des effets de rupture dans les arrière-plans des caméras, explique-t-il. Les Dominos sont d’excellents projecteurs à grande lentille qui ont non seulement donné des résultats fantastiques, mais qui sont également très esthétiques. »
Les projecteurs laser Cobra étaient disposés le long des avancées centrales et latérales, ainsi que sur la scène B, d’où FitzGerald les a utilisés comme Beams pour créer des motifs graphiques dans le ciel nocturne, ainsi que des textures pour créer des effets de rupture uniques. « L’un des numéros, Hold On, était particulièrement impressionnant en ce sens qu’il comportait une utilisation unique de faisceaux Cobra à travers la foule, qui se sont ensuite transformés en un réseau géométrique massif dans le ciel, explique FitzGerald. C’était vraiment génial de pouvoir enfin utiliser tout le punch et la polyvalence du Cobra ! »
Ayant déjà utilisé des projecteurs Ayrton, FitzGerald et son équipe ont vu le potentiel du Domino Profile et du Cobra pour un projet de cette taille et de ce prestige : « Nous avions utilisé les Domino pour la résidence d’Adele à Las Vegas et avons décidé de les garder pour Munich en raison de leur polyvalence, précise-t-il. Nous avions déjà essayé les Cobra, mais jamais dans une telle ampleur. Je suis vraiment impressionné par la luminosité et la fiabilité de ces deux projecteurs. »
La majeure partie de l’immense espace de représentation étant en plein air pendant l’été en Allemagne, l’indice de protection IP65 des projecteurs était essentiel. « L’ensemble du kit a été exposé à la météo jour et nuit dans cette production, et nous avons reçu BEAUCOUP de pluie depuis le premier jour de chargement. Les projecteurs ont très bien résisté aux intempéries et les faisceaux étaient magnifiques sous la bruine ! »
Les projecteurs Domino Profile et Cobra pour “Adele in Munich” ont été fournis par la société britannique Neg Earth Lights. « Je tiens à remercier chaleureusement l’équipe de Neg Earth qui a travaillé sans relâche pendant des semaines pour mettre en place ce spectacle, déclare FitzGerald, ainsi que le programmateur Davey Martinez, le directeur de l’éclairage Nick Van Nostrand et le technicien système JJ Contini, qui ont tout mis en œuvre et obtenu un résultat époustouflant !
Mvision, prestataire technique audiovisuel de la région parisienne, rejoint Alive Group pour renforcer la présence du groupe sur la région parisienne dans les métiers de l’audiovisuel. Semblables en termes de valeurs humaines, les deux entreprises pourront capitaliser sur de belles synergies. Alive Group et Mvision se réjouissent à l’idée de collaborer dès aujourd’hui sur le marché de l’événementiel et de l’audiovisuel. Professionnalisme, innovation, réactivité, accompagnement et engagement sont des valeurs fortes en commun, constituant un socle solide pour une relation durable.
Mvision basé, à Longjumeau (91) propose depuis plus de 20 ans une offre globale de prestations audiovisuelles et studios de tournage pour l’événementiel. L’entreprise s’inscrit parmi les leaders français de la prestation technique audiovisuelle. À l’écoute de ses clients et de leurs attentes, elle accompagne chacun d’entre eux dans la réalisation de projets en vidéo, son, lumière et traduction simultanée. Mvision, c’est une équipe de 50 collaborateurs qui réalise plus de 1700 prestations par an avec un parc matériel de plus de 5 000 références produit. A l’identique d’Alive Group, Mvision s’engage dans une démarche d’activité éco-responsable en faveur d’un environnement plus durable. Mvision est labélisé Prestadd depuis 2012. Grâce à sa politique RSE et son plan d’actions annuel, Mvision fait de la RSE un axe stratégique et opérationnel de son activité quotidienne. Pour l’ensemble de ses engagements l’entreprise a obtenu la certification ISO 20121.
Depuis 2018, Alive Group s’est solidement développé en France et en Europe en réalisant 8 opérations de croissance externe : acquisition de Art Event et Phiapaline en 2018, rachat d’ARM Lille en 2020, de JMT France en 2021, de Supervision en 2022, Butterfly en 2023 et enfin La Sceno et Aktuel en 2024.
Le rachat de Mvision scelle une 9ème acquisition pour Alive Group en 6 ans et renforce ainsi la place du groupe dans le top 3 des prestataires techniques événementiels français. Cette dernière acquisition porte le chiffre d’affaires du groupe à plus de 100M d’euros pour 2024 et le nombre de collaborateurs à plus de 500 répartis sur 8 agences en France et en Suisse.
Alexis Devillers, Président Directeur Général du groupe Alive indique : « Ravi d’accueillir l’équipe Mvision dans la grande famille Alive. En plus des compétences et ressources, ce sont les valeurs et la culture d’entreprise que nous avons appréciées dans ce rapprochement. L’expertise audiovisuelle vient renforcer l’ensemble des compétences du groupe Alive sur la région parisienne et à travers la France. »
Meziane Lounis déclare : « Après 22 belles années à la tête de Mvision, un plaisir immense à accompagner la croissance de cette entreprise florissante, et à travailler aux côtés d’une équipe de passionnés. Ce rapprochement avec le groupe Alive est une étape de plus qui vient ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de Mvision. Une décision sagement réfléchie et portée d’une volonté de construire l’avenir de l’audiovisuel ensemble en partageant de fortes valeurs communes. Un nouveau challenge et de nouvelles perspectives pour l’équipe Mvision. »
Alive Group et Mvision vous donnent rendez-vous du 12 au 14 novembre sur leurs stands respectifs du salon Heavent Paris.
SolaPix Fan 8, dernier né de la gamme High End Systems, avec ses 8 cellules disposées sur un arc de cercle, s’écarte du concept classique de la barre motorisée en produisant un éventail de faisceaux Beams parfaitement distincts qui se fondent en wash grâce à son zoom 4,5°-60°.
Ses 8 sources RGBW de 40 W sont identiques à celle des SolaPix 7 et 19. Leur contour est illuminé par un travail sur l’optique pour créer l’effet halographique. Le contrôle indépendant des sources s’associe au moteur d’effets FleX pour des macros rapides et simples d’accès.
ETC ajoute de nouvelles fonctionnalités comme la rotation du pan infinie pour créer de nouveaux effets dynamiques sur scène. La forme unique en éventail du SolaPix Fan 8 permet de créer des faisceaux rasants nets mais aussi d’élégants washs.
La gamme SolaPix a dès son lancement redéfini les attentes en matière de projecteurs Wash à pixels : le mélange de couleurs RGBW, une température de couleur réglable entre 2 800 et 8 000 K et un zoom de 4,5° à 60°, le tout complété par la technologie de définition des pixels brevetée par ETC : HaloGraphic.
Matt Stoner, chef des Projecteurs Automatiques, explique : « Le Fan 8 étend encore les possibilités de la gamme SolaPix. Que ce soit en tournée ou dans les clubs, nous savons que les professionnels trouveront de nombreuses façons d’utiliser ce projecteur. »
Tania Lesage, Responsable de Marché chez ETC, ajoute : « le SolaPix Fan 8 témoigne de l’engagement d’ETC à développer des solutions d’éclairage de haute qualité pour les professionnels du Live. Comme pour tous nos projecteurs, le SolaPix Fan 8 bénéficie d’une assistance 24h/24, 7j/7, ainsi que d’une garantie de 2 ans pour le projecteur et 5 ans pour la dalle LED. »
GL events, partenaire officiel des jeux de Paris 2024 est intervenu sur la majorité des sites de compétition. Éric Barrière et Grégory Gvero évoquent la diversité des missions auxquelles les équipes ont répondu avec brio.
Je retrouve Éric Barrière, responsable grands projets, et Grégory Gvero, directeur technique, au sein de leurs bureaux temporaires près des Invalides (ancien terminal d’Air France et futur musée dédié au sculpteur Giacometti). Tous deux s’occupent de l’installation du matériel d’éclairage et des travaux de rigging, un lot du chantier appelé Broadcast Lighting & Rigging en overlay, c’est-à-dire qui s’ajoute à l’existant.
A gauche Grégory Gvero, directeur technique et à droite Éric Barrière, responsable grands projets chez GL events.
Éric Barrière a démarré son parcours professionnel en tant que road puis, après l’armée, et au fil des projets, il devient technicien, régisseur puis chef de projet. Il intervient à travers le monde et est aujourd’hui responsable grands projets chez GL events Audiovisual and Power en France et à l’international. Il explique « J’interviens très en amont, dès la réponse aux appels d’offres ou lors des premières prises de contact avec le client.
J’ai la chance d’être passé par tous les postes et de parler le même langage que les directeurs techniques. Cela étant dit, aujourd’hui, de plus en plus de formations de gestion pour les grands projets existent à un niveau universitaire et je trouve intéressant d’avoir un mix entre des profils axés sur la réflexion et des gens de terrain. Cela permet d’avoir une approche intéressante sur des projets très normés comme les JO. »
Grégory Gvero a quant à lui commencé en contrat d’intérim à l’atelier et au dépôt il y a 18 ans. Puis et a évolué avec les responsabilités de plus en plus importantes qui lui ont été confiées. Soucieux de se tenir à jour de ses connaissances, il se forme en continu pour compléter son expérience. L’approche de Paris 2024 pour les JO étant basée sur des normes BTP très exigeantes. La vérification de la conformité des installations est une partie du travail de Greg. Éric confie « Elles sont à un niveau bien supérieur à ce à quoi nous avons affaire d’habitude et nous avons beaucoup appris. »
Éric Barrière
Éric Barrière : « Nos missions concernaient Paris hypercentre, avec les sites du Grand Palais, du Grand Palais éphémère, du champ de mars, du Trocadéro, de la Tour Eiffel, des Invalides, des quatre stades de la Concorde et du Stade de France. Nous avons également travaillé sur les trois espaces sportifs de la porte de Versailles, du château de Versailles, de Clichy sous-bois, de la Courneuve et du stade Pierre Mauroy à Lille. A plus petite échelle nous avons assuré le rigging et une partie de l’éclairage de plusieurs stades régionaux à Bordeaux, Nice, Marseille, Lyon, Saint-Étienne et Nantes.
SLU : Avez-vous investi ou sous-loué du matériel pour répondre à la demande du comité des JO ?
Éric Barrière : Différentes stratégies ont été appliquées. GL events a effectivement investi pour renforcer son stock. Cela dit, étant donné la taille du projet et les besoins en ponts, moteurs, rigging, projecteurs automatiques, éclairage de télévision et panneaux à Led, nous avons loué du matériel pour éviter à GL events de se retrouver avec un stock gigantesque mais inutilisé à la suite des jeux. L’entreprise a donc sous-traité certaines parties.
SLU : Auprès de quelles entreprises ?
Éric Barrière : Des entreprises locales principalement comme Magnum, Novelty, PRG ou FL Structure. Sur une partie très précise, notre partenaire, Musco lighting, est américain car il y avait la nécessité d’une ingénierie d’éclairage très spécifique. »
GL events est un groupe divisé selon trois branches d’activités qui sont le Live, l’Exhibition pour l’activité salons (GL étant propriétaire de plus de 300 salons comme le Sirha ou Global Industrie) et Venues pour les activités évoluant dans des palais des congrès, des parcs d’expositions ou des lieux de réceptions.
En ce qui concerne Éric et Grégory, ils travaillent au sein de GL events Audiovisual And Power, qui s’inscrit lui-même dans le pôle Live. 270 collaborateurs, basés notamment à Lyon et Paris, y travaillent à l’année.
La lumière, le rigging la distribution électrique, et tout ce qui concerne le son, la vidéo, la traduction simultanée et les systèmes de conférence, sont une partie assez importante qui intègre également le réseau et l’IT.
« Aujourd’hui nous travaillons sur des projets variés dont les chiffres d’affaires peuvent aller de 5 000 € jusqu’à des projets énormes comme des COP ou les Jeux olympiques. C’est donc une activité assez vaste. » Explique Éric.
SLU : Quelle a été votre approche de l’éclairage sur les compétitions ?
Éric Barrière : « Nous avions pour objectif de répondre aux normes de l’Olympic Broadcasting Services (OBS), l’association en charge de garantir le respect des exigences télévisuelles des Jeux Olympiques et Paralympique et leur bonne diffusion.
SLU : Y avait-il d’autres volets à cette mission d’éclairage des JO ?
Éric Barrière : Nous avons pris également en charge l’éclairage pour les médias lors des conférences de presse, en zones mixtes et en zones d’interview. Nous étions attentifs à ce que l’on appelle le SPP (Sport Présentation Program) qui est un éclairage un peu plus « festif » lors de l’entrée des athlètes ou pendant des temps morts comme les mi-temps.
Ce design utilisait principalement des lyres automatisées de marque Ayrton, Claypaky, Martin et Robe. On parle ici d’un millier d’appareils. Enfin nous avons travaillé l’éclairage de l’extérieur des bâtiments ou bien l’éclairage de service sur les zones techniques situées aux abords des lieux de compétition.
SLU : Est-ce que d’autres acteurs étaient dépositaires de consignes ?
Éric Barrière : L’OBS donnait ses guidelines mais Paris 2024 qui était en collaboration proche avec la société de conseils britannique Esteem Projects and Consultancy (EPC), nous a transmis une approche croisée des exigences de l’OBS avec le cahier des charges des fédérations internationales dédiée à chaque sport. Si dans la majorité des cas il y avait eu concertation en amont entre ces instances, il pouvait y avoir de “petits conflits”. Des études très pointues étaient donc nécessaires pour que les éclairagistes puissent concevoir leurs designs lumières avec l’assurance d’atteindre le haut niveau d’exigence associé à la captation des JO. »
Grégory Gvero
Grégory Gvero : « En plus du rendu final à l’image, les niveaux d’éclairements verticaux en direction des caméras ou les angles étaient des paramètres importants à prendre en compte pour éviter les reflets, ou l’éblouissement des sportifs. Chaque sport a ses spécificités, selon que le sportif regarde face à lui ou en l’air. »
Éric Barrière : «Pour l’épreuve de tir-à-l’arc aux Invalides, l’archer qui pointait une cible devait être visible pour la télévision, mais ne devait pas être ébloui lui-même lors de son épreuve. La même logique s’appliquait à tous les spectateurs dont l’expérience était importante dans cette équation.
SLU : Et dans le cas du tir-à-l‘arc, quelle réponse a été apportée ?
Éric Barrière : « Le nombre, la position et les angles des projecteurs étaient très importants. Nous avons prévu trois mâts de 19 mètres pour la zone d’échauffement et huit de 32 mètres de haut avec des projecteurs au sommet tout autour du Field Of Play. Ils sont installés au sol sur des portiques puis cette installation était grutée au sommet des mâts.
Trois mâts de 19 mètres pour la zone d’échauffement et huit de 32 mètres, avec des projecteurs propriétaires Musco Lighting installés au sommet, sont disposés tout autour du Field Of Play.
Une mini-fondation et une embase lestée de 16 m2 assurait une stabilité au sol. La hauteur est un gros avantage pour éclairer les sites correctement. C’est un éclairage que l’on trouve souvent dans les stades de foot ou de rugby, c’est-à-dire des projecteurs Led avec un diffuseur et un système de volets coupe flux fait sur-mesure selon les projets qui ajuste le faisceau projeté. En travaillant avec l’expérience de certains de nos partenaires comme Musco Lighting, et avec un bureau d’étude aguerri, nous avons pu trouver le bon éclairage. »
SLU : Comment cette installation est-elle contrôlée ?
Grégory Gvero : « Avec une console grandMA en DMX via un protocole propriétaire Musco. »
Éric Barrière : « Nous avons choisi la grandMA à peu près partout avec quelques ChamSys. Il y en a minimum 2 par site, plus une spare, soit une soixantaine de consoles ce qui est énorme. On nous a autorisés à mettre l’éclairage Broadcast et SPP, c’est-à-dire les automatiques sur une même console en plus d’un spare qui prenait le relais si besoin. »
Fondé en 1976, Musco Lighting est un fabricant d’éclairage et un intégrateur dédié au domaine du sport et des infrastructures de transports à travers le monde. Leader du marché aux Etats-Unis, son activité se concentre sur les installations pérennes. Sensibles au projet d’améliorer l’efficacité énergétique de manière abordable tout en contrôlant mieux la lumière parasite et l’éblouissement, les projets sur lesquels ils opèrent peuvent concerner aussi bien des terrains de baseball que les Jeux olympiques. Ce prestataire proposait ici une offre couplée projecteurs et supports de mâts.
Éric Barrière : « En système locatif, ce sont les seuls à nous avoir proposé une solution qui soit assez complète en plus d’une expérience en ingénierie, suivi, design et commissioning précieuse pour nos équipes. J’ai étudié d’autres solutions asiatiques mais le manque de références nous a empêchés de juger de la fiabilité de leurs produits et expertise.
SLU : Vous évoquiez un autre gros morceau de votre contrat, le rigging.
Éric Barrière : C’est une activité en support de la lumière, mais qui sert également à d’autres métiers, en l’occurrence toute la partie audiovisuelle avec la partie captation pour les caméras en hauteur, les écrans à Led et la sonorisation. La subtilité réside aussi dans le fait que tous les lieux ne sont pas accessibles de la même manière. Par exemple, le château de Versailles est un site immense et très protégé. »
Grégory Gvero : « Étant situé en pleine nature, il y avait des contraintes environnementales pour protéger la faune et respecter le sommeil des animaux. »
SLU : Étant donné l’amplitude des installations, quelle quantité de structure a été nécessaire ?
Éric Barrière : « Plus de 10 km de ponts, parmi lesquels du Prolyte, du Sixty82 ou du Next, ont été installés. Ce sont des marques que nous avons en stock. Cela étant dit, nous avons également eu recours à des ponts très spécifiques comme au Trocadéro où la structure était sous traitée chez FL structure. Elle avait été acquise pour une des tournées de Muse et se nomme Zeta. Les ponts font 2,20 m de haut pour 1 m de large avec une passerelle au centre, une main courante et une ligne de vie. Ce sont des monstres tout à fait adaptés à la particularité du projet du parc des champions. »
L’installation du parc des champions accueillait l’arrivée de la cérémonie d’ouverture, les chefs d’État, le finish de la course cycliste, du marathon et la célébration des sportifs médaillés.
Un kit énorme de plus de 700 projecteurs a été déployé avec 164 x Ayrton Domino LT, 164 x Proteus Maximus Elation, 18 x Robe iForte LTX FS avec Base Station et 147 x MAC Aura XIP, 120 x SGM P10, 8 x SGM P6, 16 x Elation KL Panel, 24 x Aurora LA150 et 56 x Arena PRO300 Ephesus.
La tour Eiffel était éclairée par des Robe iBolt et des Elation Proteus Maximus à sa base, le stade du champ de mars était mis en valeur par 80 x Ayrton Cobra situés derrière les gradins et 30 x Claypaky B-Eye K25.
Parmi les autres grands lieux emblématiques, le Grand Palais disposait de nombreux projecteurs à tête automatisée avec essentiellement du Robe Forte et du Claypaky B-Eye K25. Au stade Pierre Mauroy à Lille, 68 x Cameo Oron H2 et 62 x Claypaky B-Eye K25 assuraient l’éclairage dit SPP.
GL events en tant que partenaire officiel des Jeux de Paris 2024 illustre l’ampleur et la complexité des missions liées à l’éclairage et au rigging des sites de compétition. Grâce à l’expertise des équipes, d’Éric Barrière et de Grégory Gvero, ainsi qu’à une collaboration efficace entre des partenaires locaux et internationaux, chacun a su répondre aux normes élevées exigées par l’événement.
Leur approche, alliant connaissance technique et prise en compte des spécificités de chaque discipline, a permis de créer une infrastructure d’éclairage adaptée tant aux besoins des diffuseurs qu’à l’expérience des spectateurs avec le concours d’appareils de haute qualité. Ayrton, Robe, Claypaky, Elation et Martin, pour n’en citer que quelques-uns, étaient particulièrement adaptés et présents. Les jeux sont terminés et le savoir-faire et l’engagement de GL events ont clairement contribué à la réussite de l’événement.
Récapitulatif de l’équipement sur les jeux :
Rigging :
Près de 15.000 mètres de pont de toutes sections Plus de 1.700 moteurs de levage Plus de 565 mâts d’éclairage de 4m à 33m de hauteur
Éclairage :
Plus de 2.300 projecteurs pour de l’éclairage de service en extérieur Près de 1.500 projecteurs pour l’éclairage des terrains de jeu (FOP) Plus de 1.300 projecteurs automatiques pour le SPP Plus de 400 projecteurs pour la presse Plus de 630 projecteurs scéniques pour les Hospitalités Près de 60 consoles lumière
Le concepteur visuel Mikki Kunttu faisait partie de la talentueuse équipe créative qui a livré cet été Le Crépuscule des dieux à l’Opéra National de Finlande à Helsinki, l’œuvre finale de leur mise en scène du cycle de l’anneau du Nibelung de Wagner, une histoire aussi légendaire qu’épique.
Mikki qui a conçu l’éclairage, la vidéo et la scénographie, et a programmé l’éclairage et la vidéo pour la production, a contrôlé les quatre opéras de la tétralogie sur grandMA. Pour cette œuvre finale, tout était en place pour qu’il puisse utiliser un système grandMA3 car l’Opéra a effectué la transition de grandMA2 à grandMA3 au cours de l’été 2023.
Les premières productions du cycle de l’anneau : l’Or du Rhin en 2019, suivi, après des interruptions liées à la pandémie, de La Walkyrie en 2022, puis de Siegfried en 2023, ont été créées en utilisant des grandMA2 ou un mélange de grandMA2 et grandMA3 pour la prévisualisation et la production. L’année dernière, Mikki a également commencé à utiliser la puissance et la flexibilité de grandMA3 pour ses différents projets de design.
grandMA3 Full Size.
Le système grandMA3 du Crépuscule des dieux était composé de 2 x grandMA3 Full-Size, 1 grandMA3 Light, un grandMA3 onPC command wing XT et 2 x grandMA3 processing units XL, 2 x grandMA3 2Port Nodes, 28 x grandMA3 4Port Nodes et 6 x grandMA3 8Port Nodes, tous propriété de l’Opéra.
Mikki a également utilisé le parc lumière de l’Opéra qui, pour le Crépuscule des dieux, impliquait 237 projecteurs mobiles de trois fabricants différents Martin, Vari*Lite et Claypaky, ainsi que des machines à brouillard et à brume. Le tout était géré par la console grandMA3. En outre, 11 serveurs média Green Hippo étaient également contrôlés par la grandMA3, alimentant 6 projecteurs et plusieurs écrans LED ainsi que 50 pixel strips.
Ce projet complet de la tétralogie a pris presque 8 ans à Mikki, depuis ses premières conversations en 2016 jusqu’à la mise en scène du Crépuscule des dieux.
La directrice artistique de l’Opéra national, Lilli Paasikivi, qui avait été très inspirée par son travail antérieur pour Kullervo de Sibelius, lui a commandé la conception. L’équipe créative de la tétralogie était composée de la metteuse en scène Anna Kelo, de la costumière Erika Turunen et de Mikki. Les chefs d’orchestre des différentes parties de la tétralogie étaient Esa-Pekka Salonen, Susanna Mälkki et Hannu Lintu.
Concevoir le triumvirat essentiel des départements visuels, éclairage, vidéo et décor, est la façon dont Mikki préfère travailler, car il peut harmoniser les différents aspects tout en explorant l’espace, les relations symbiotiques et l’intégration entre tous les éléments relatifs à l’action narrative.
Mikki Kunttu
Pour Mikki, l’Anneau du Nibelung a représenté de nombreux défis, dont l’un des plus importants a été de garder les messages clairs et audacieux pour le public, tout en reflétant l’immense complexité de l’œuvre elle-même.
« Plus l’œuvre prend de l’ampleur, plus j’ai tendance à me concentrer sur l’essentiel », note-t-il. « Wagner a inscrit de nombreuses directives visuelles dans le livret, et nous n’avions aucune raison de ne pas les suivre !
Mikki a élaboré un concept selon lequel les principaux éléments du décor sont restés les mêmes tout au long des quatre productions, et les scènes et les variantes visuelles ont été inspirées et/ou complétées par les éléments principaux et le thème visuel.
« Les idées spécifiques aux scènes pour les décors, l’éclairage et les éléments vidéo ne sont pas vraiment au cœur de la réflexion pour cette version du Ring », a-t-il expliqué. Cinq tours noires, qui se sont déplacées dans toutes les productions pour créer les environnements et les espaces souhaités constituaient, les principaux éléments physiques du décor. Chacune d’entre elles portait un grand écran LED. « En fait, une tour était une pièce de décor transparente qui pouvait être tournée dans n’importe quelle direction », a expliqué Mikki.
En ce qui concerne le contrôle de l’éclairage, Mikki, qui utilise MA depuis des décennies et qui est passé à grandMA3, commente : « C’est un grand pas en avant. Il y a bien sûr une phase d’apprentissage, mais cela en vaut vraiment la peine ! Je ne peux plus revenir en arrière et rien ne me manque de la grandMA2. En tant que concepteur qui programme également la plupart de ses propres spectacles, qu’il s’agisse d’éclairage ou de vidéo, de la prévisualisation à la production, il a un point de vue particulier sur la manière dont une console devrait fonctionner en tant qu’outil permettant de développer l’imagination et l’expression artistique.
Les petits détails pratiques répétés des centaines de fois par jour font une grande différence dans le temps consacré à la programmation, c’est pourquoi les fonctionnalités de grandMA3, comme la possibilité de programmer et de personnaliser la disposition des encodeurs, sont un aspect qu’il aime et qu’il apprécie. Il pense également que grandMA3 est idéal pour contrôler les serveurs vidéo et multimédia.
Il souligne que la programmation d’un opéra ou d’un théâtre est radicalement différente de celle d’un concert, d’un spectacle musical ou d’une production télévisuelle, et que dans ces univers, les fonctions les plus puissantes de grandMA3, comme les Phasers, sont rarement nécessaires. « L’opéra est plus une affaire de réglages fins et de recherche de nuances et de détails. Des vues flexibles et programmables, de superbes feuilles de suivi, des macros, etc., sont toutes essentielles », dit-il en souriant. Mikki s’appuie ici sur l’approche multi-applications de grandMA3 pour en faire un excellent outil, non seulement pour les concerts et les tournées, mais aussi pour les programmations de théâtre et d’opéra.
La tétralogie de Wagner, qui représente 16 à 17 heures de musique, est l’œuvre la plus ambitieuse et la plus vaste qu’un concepteur d’opéra puisse créer. Mikki a donc savouré l’opportunité de travailler avec une équipe aussi fantastique et de participer à la production de cette œuvre acclamée par la critique et dont ils sont tous fiers.
L’équipe d’éclairage de l’Opéra comprenait les responsables de l’éclairage Kimmo Ruskela et Tommi Härkönen, le responsable adjoint de l’éclairage Gabriel Phillips-Sanchez, le pupitreur Tommi Saviranta et les opérateurs vidéo Heikki Riihijärvi et Jani Virmavirta.
« Gdansk a toujours été caractérisée par une façon de penser pionnière et indépendante. Tout commence ici ‘pourrait-on dire’ et des espaces innovants comme l’Institut de culture urbaine de Gdansk, avec son expérience immersive L-ISA, contribuent à l’épanouissement du dynamisme culturel de la communauté », explique Pawel Kuhn, directeur marketing chez Audio Plus, qui a installé la nouvelle technologie audio.
Pawel Kuhn, Directeur marketing de Audio Plus.
Installé dans une ancienne usine de production d’eau, sous laquelle coule une rivière que les visiteurs peuvent traverser grâce à des dalles de verre, l’espace s’appelle à juste titre le bâtiment Kunszt Wodny (Art de l’eau). L’institut crée et accueille un large éventail de projets conçus pour promouvoir la culture et entretenir le patrimoine de la ville.
Le bâtiment comprend une maquette interactive de 50 mètres carrés de Gdansk, un café, une librairie, trois salles d’atelier et un auditorium, qu’Audio Plus a équipé d’un système son immersif L-ISA.
L’auditorium, d’une capacité de 250 personnes, est modulable et peut accueillir des projections de films, des concerts, des productions théâtrales, des conférences et être loué. Cette multitude d’objectifs a été prise en compte lors du choix du système audio.
Une reproduction audio de grande qualité est la pierre angulaire, mais une flexibilité et une polyvalence maximales étaient tout aussi importantes en raison de la nature évolutive des exigences imposées à l’espace. Le système devait être compact et discret tout en étant puissant. « La ville de Gdansk exigeait que ce lieu soit spécial, unique en son genre, et qu’il offre une expérience culturelle spectaculaire », explique M. Kuhn.
Le prestataire historique d’Audio Plus, Sound Design & Stage Technology, a proposé un design audio immersif basé sur la technologie L-ISA pour le lieu. La ville de Gdansk a été enthousiaste à l’idée, et la proposition a été acceptée.
La configuration L-ISA comprend cinq points en accroche de deux A10i chacun, répartis sous le proscenium, accompagnés de deux subwoofers KS21i.
Audio Plus, distributeur certifié L-Acoustics en Pologne, a été nommé entrepreneur général du projet pour fournir le prestataire et la technologie scénique pour l’ensemble du lieu, y compris l’auditorium, tout en supervisant un éventail de sous-traitants, avec l’éclairage fourni par LTT, la mécanique scénique par BSC, l’équipement cinématographique par Awaco, et les touches finales, y compris le revêtement acoustique, confiées à ESM Systems. La configuration adoptée consiste en cinq accroches de deux A10i réparties sous le proscenium, complétée par deux subwoofers KS21i. Sept 5XT placés le long du nez de scène reconstituent l’image immersive pour les premiers rangs.
Le débouchage spatial avant s’effectue par sept 5XT placés sur le nez de scène.Les contrôleurs LA2Xi et LA4X, on le devine tout en bas du rack, accompagnés par le processeur L-ISA II.
Douze X8, accrochés aux murs latéraux et arrière, assurent le surround, tandis que six autres X8 montés au plafond fournissent l’overhead.
Le système est amplifié par des contrôleurs LA2Xi et un LA4X, tandis qu’un L-ISA Processor II gère la spatialisation des objets.
Un système de retour de scène composé de quatre X12 et de huit X8 est amplifié par deux contrôleurs LA4X.
«Contribuer à apporter ce type de technologie innovante à la ville est un accomplissement pour Audio Plus, ainsi qu’un honneur incroyable », sourit Kuhn.
«L’installation L-ISA paraît légère et simple dans l’espace, mais elle est en même temps incroyablement puissante. C’est tout ce que nous pouvions souhaiter».
Le nouvel Astera LunaBulb a remporté le très convoité PLASA Award for Innovation, qui lui a été décerné lors du salon annuel à l’Olympia de Londres, au Royaume-Uni, au début du mois de septembre. Ce prix vient s’ajouter à la collection croissante de récompenses décernées à la marque et qui inclut également un prix Best of Show décerné par film-tv-vidéo lors de l’exposition EuroCine à Munich en juillet.
Ben Diaz, spécialiste produits chez Astera, à gauche, et Sebastian Bückle, directeur des ventes.
Le jury du prix PLASA Innovation a estimé que LunaBulb « associe un large éventail de fonctionnalités à une esthétique conventionnelle très appréciée », ce qui a manifestement impressionné les clients et utilisateurs d’Astera. LunaBulb est également le premier produit d’éclairage à LED à remporter un prix de l’innovation et des nouvelles technologies à la fois dans un salon dédié au cinéma et dans un autre spécialisé dans le live et l’événementiel et ce dans deux pays différents.
Il s’agit de l’un des luminaires professionnels les plus légers jamais créés, avec seulement 81 grammes (0,179 lbs). Il est également incroyablement polyvalent pour une utilisation en intérieur et en extérieur. Ses principales caractéristiques sont le contrôle DMX, une source RGBMA, une gamme de CCT qui s’étend de 1 750 K à 20 000 K et cinq protocoles de contrôle sans fil intégrées (CRMX, RDM, Bluetooth, WiFi, IR et UHF), le tout associé à une compatibilité parfaite avec l’écosystème Astera.
LunaBulb est innovant et durable et il prend également en charge des accessoires tiers tels que des abat-jours imprimés en 3D. Il est emballé avec des matériaux entièrement recyclables, certifiés FSC, et sa durée de vie prévue est d’au moins huit ans. Astera a connu trois jours particulièrement chargés lors du PLASA 2024, et le LunaBulb a été l’une des vedettes du salon pour le fabricant allemand, qui a exposé aux côtés de son distributeur britannique, Ambersphere Solutions.
Le prix de l’innovation du Plasa 2024.
Le succès du LunaBulb est le fruit d’un travail acharné et de l’expérience inestimable des concepteurs lumière, techniciens, équipes et cinéastes issus de différents secteurs dont les commentaires, issus d’une utilisation en milieu professionnel, ont contribué à faire de ce produit un outil essentiel pour la conception de décors et d’éclairages.
Ben Diaz, responsable de la gestion des produits chez Astera, a déclaré : « L’énergie qui régnait au PLASA était fantastique ! En mettant l’accent sur les nouvelles technologies qui repoussent sans cesse les limites de la conception créative en matière d’éclairage, Astera a bénéficié d’une excellente exposition. C’est une très bonne chose d’avoir participé à un événement aussi inspirant et qui met autant en avant la créativité, la collaboration et l’avenir de notre industrie ».
Ben Diaz a reçu le prix en compagnie du directeur des ventes d’Astera, Sebastian Bückle. « Remporter le prix de l’innovation du PLASA signifie beaucoup pour nous » poursuit Ben. « Tout d’abord, le PLASA est un élément important de notre histoire au Royaume-Unis et à l’international en tant que fabricant évoluant dans l’industrie du divertissement, et beaucoup d’entre nous ont grandi en découvrant de nouvelles technologies grâce au PLASA de Londres. Il poursuit : « Ce prix est formidable parce qu’il est décerné par des membres de l’association qui possèdent de vastes connaissances techniques et une véritable compréhension de la communauté. Ce qu’ils récompensent ici, ce n’est pas une approche purement axée sur le marché, mais l’arrivée d’une nouvelle technologie qui facilitera grandement la vie des utilisateurs et rendra les projets des éclairagistes beaucoup plus attrayants ».
Ben a ajouté qu’il fallait « remercier tout particulièrement » le directeur technique d’Astera, Simon Canins, et toute son équipe pour leur dévouement, leur engagement et leur contribution au développement du LunaBulb. Astera a déjà été récompensée pour des produits emblématiques tels que le Titan Tube, et le PlutoFresnel avait, lui aussi, remporté le prix de l’innovation lors du PLASA 2023. Ces derniers prix décernés renforcent la réputation de la marque en tant que fabricant de technologies d’éclairage d’avant-garde.
RME immortalise les 20 ans de sa légendaire interface audio Fireface 800 avec la Fireface 802 FS AE. Il s’agit d’une édition spéciale et limitée arborant un design exclusif, élégant et sombre, inspiré de la série ADI-2, à compléter par une nouvelle télécommande ARC USB aux couleurs assorties, disponible en option.
Depuis le tout début, la Fireface 800 s’est fait remarquer pour ses fonctionnalités inégalées. RME a été le premier à offrir des performances professionnelles sur une connexion USB 2 et, plus récemment USB 3.0 et Thunderbolt pour Windows.
Grâce à une politique du développement sans compromis, RME a pu acquérir une réputation très appréciée en matière de qualité et de fiabilité. Les technologies Audio Core et Steady Clock en sont les meilleurs exemples, comme la grande attention portée au développement de pilotes fiables, stables et régulièrement mis à jour. Et maintenant pour illustrer ceci, un peu d’histoire…
Dès son lancement en 2004, la Fireface 800 est devenue une des interfaces audio de référence dans les studios et en concert. L’exploitation de la norme Firewire permettait enfin aux stations de travail audio numériques de devenir des systèmes de production professionnels en accédant à des temps de latence extrêmement bas, une grande stabilité de fonctionnement et à des fréquences d’échantillonnage allant jusqu’à 192 kHz.
En 2004, la Fireface 800.
Ses capacités d’entrées/sorties était remarquables avec 56 canaux dont dix entrées et sorties analogiques, complétées par des interfaces ADAT, SPDIF et MIDI. Nous la retrouvons par exemple dans les configurations d’ingénieur confirmée comme celle de Lionel Capouillez pour Stromae, à relire sur Soundlightup.
Dix ans plus tard, en 2014, RME améliore son standard. La Fireface 802 garde les configurations d’entrées sorties, avec des caractéristiques boostées par une nouveau design des circuits, avec une distorsion plus faible et une plus grande plage dynamique.
La 802. Circuits revus et mélanger interne.
C’est aussi le développement du mélangeur interne TotalMix FX, qui permettait d’appliquer des traitements (égalisation, dynamique, délai, réverbération) en temps réel, associés à de puissantes options de routing, incontournable pour l’exploitation de systèmes audio natifs. L’USB 2.0 était proposé en plus du firewire pour améliorer encore la compatibilité informatique.
La toute dernière génération a vu le jour en 2023 avec la Fireface 802 FS. Elle apporte de nouvelles fonctionnalités indispensables aux studios d’enregistrement dont la technologie SteadyClock FS qui garantit des performances optimales de son horloge et un niveau de jitter extrêmement bas. Il en résulte une amélioration significative de la qualité audio et de la stabilité, surtout dans des environnements numériques devenus beaucoup plus complexes. Au passage, la conversion a encore été améliorée et la latence réduite.
En 2023 arrive la Fireface 802 FS.
Le nombre de canaux audio gérés passe à 60, 30 entrées et 30 sorties, jusqu’à 192 kHz. TotalMix FX se décline pour l’iPad, permettant le contrôle de l’interface sans ordinateur et le mode Class Compliant fait son apparition. TotalMix FX intègre la nouvelle fonctionnalité Room EQ et un port USB-A permet la connexion de la télécommande optionnelle ARC USB. C’est à partir de ce dernier modèle que nait la version Fireface 802 FS AE
Pour un fabricant, commercialiser un produit sur plus de 20 ans est un signe incontournable de succès et d’acceptation dans le monde professionnel. Pour le technicien et le créateur, c’est un gage de sûreté et de tranquillité indispensable dans son travail quotidien. Pour rentrer à la fois dans le monde de l’audio professionnel et dans l’histoire, ne manquez pas cette édition spéciale…
8 Sinfonya et 6 Rhapsodya Claypaky ont été retenus par l’équipe technique du Festival d’Avignon pour éclairer les représentations jouées dans la Cour d’Honneur où les exigences techniques et artistiques sont particulièrement élevées.
Avant d’arrêter son choix, l’équipe technique du festival a procédé à des tests rigoureux dans une salle de spectacle à Avignon “la FabricA”, dont les dimensions sont similaires à celles de la Cour d’Honneur. Ces essais ont permis d’évaluer précisément les performances des projecteurs.
Manuella Mangalo, régisseuse générale lumière, explique : « J’ai pu me rendre compte de la qualité optique de ces machines. C’est une donnée importante pour la Cour, où les distances de projection sont très grandes. J’ai choisi de faire confiance à la marque Claypaky, en partie parce que la seule demande de l’éclairagiste d’Angelica Liddell était qu’il souhaitait colorer l’entièreté des murs de la Cour en rouge. J’ai donc opté pour à la technologie de couleurs additive qui assure de la puissance lumineuse dans les couleurs. Comme bien souvent, les idées de départ d’une création ne sont pas réalisées par la suite et l’éclairagiste n’est pas allé au bout de son idée. »
Des défis techniques
Les Rhapsodya ont été utilisés pour l’éclairage latéral (côté cour et côté jardin), tandis que les Sinfonya, perchés à 30 mètres de hauteur, ont été choisis pour éclairer les imposants murs de la Cour d’Honneur. Ces projecteurs LED, à synthèse additive, se sont révélés à la hauteur des attentes, malgré des conditions de création particulièrement exigeantes.
Manuella Mangalo précise : « Les conditions de création à la Cour d’Honneur sont très spécifiques : l’architecture du lieu, les contraintes de temps et la pression que ressentent les compagnies font que notre travail est assez particulier. Notre principale problématique à la Cour est d’avoir suffisamment de puissance pour pouvoir éclairer le plateau. Il nous faudrait donc bien plus de machines pour avoir une quantité lumineuse plus conséquente.
C’est le manque de puissance qui inquiète en général le plus les éclairagistes. Nous sommes également dans une période de transition et la comparaison entre les fabricants n’est pas simple. Les méthodes de travail des équipes que nous avons accueillies cette année étaient très différentes et les contraintes de la Cour leur demandent une grande adaptabilité.
Pour le moment, nous proposons une certaine quantité de projecteurs en fonction de nos moyens financiers et à eux de travailler avec. Je ne doute pas que dans les années à venir les éclairagistes auront des demandes bien plus spécifiques quant à leur liste de projecteurs automatique et il nous faudra alors trouver des solutions réalisables dans le temps qui nous est imparti et avec nos moyens financiers. »
Des projecteurs pensés pour le théâtre
Les Sinfonya et Rhapsodya sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques du théâtre. Dotés d’un IRC pouvant atteindre 95, ces projecteurs offrent une remarquable qualité de lumière. Leur moteur LED RGBAL de 600 W pour le Sinfonya et 1 200 W pour le Rhapsodya, ainsi que leur lentille frontale, respectivement de 160 mm et 170 mm, garantissent une couverture lumineuse optimale.
Parmi leurs caractéristiques communes, on retrouve la fonction de positionnement absolu (Absolute Position™), permettant un contrôle précis et silencieux des mouvements, ainsi qu’un système de refroidissement avancé qui maintient le niveau sonore à seulement 27 dB à pleine puissance (Tonedown™). Enfin, le module couteaux Accuframe™, installé sur deux plans focaux, améliore considérablement la netteté. Ces innovations témoignent de la volonté de Claypaky de continuer à développer des solutions d’éclairage adaptées aux exigences du théâtre.
Une collaboration internationale prometteuse
Moira Milano, Lighting Designer and Specification Manager chez Claypaky, se réjouit du succès de cette collaboration avec le Festival d’Avignon : « Nous avons investi deux ans de R&D pour créer les Sinfonya et Rhapsodya, qui reçoivent une réponse très positive du marché. Nous sommes convaincus qu’ils joueront un rôle clé dans de nombreux projets internationaux à venir. Le Festival d’Avignon, avec son rayonnement national et international, constitue une vitrine exceptionnelle pour nos produits. »
Elle ajoute : « Je tiens également à remercier notre partenaire DIMATEC, qui a initié cette collaboration. Ce lieu imposant et chargé d’histoire est un véritable défi pour tout concepteur lumière, mais nos produits ont su démontrer leurs qualités. Nous sommes fiers d’avoir participé à ce projet ambitieux. »
Après le rachat d’Avolites par Robe le 5 juin 2023, Robe Lighting France en a repris la distribution dans l’hexagone et en 16 mois, a mis en place un plan de travail avec notamment la nomination de Terry Di Isernia au poste de responsable de la marque. Nous l’avons interviewé en compagnie de Bruno Garros, DG de la filiale Robe.
A gauche Terry di Isernia, à droite Bruno Garros et au centre le pupitre D9-215.
SLU : Bonjour Bruno et Terry, On se retrouve chez Robe aujourd’hui pour parler de la distribution de la marque Avolites par Robe Lighting France. C’était une bonne nouvelle pour vous ?
Bruno Garros : « Quand on a eu l’information du rachat d’Avolites par Josef Valchar (CEO de Robe), nous avons évidemment été très contents car Avolites, est une marque emblématique dans l’histoire de l’éclairage. D’une part Robe et Avolites ont une histoire commune depuis de très nombreuses années. D’autre part la filiale Robe France créée il y a 10 ans est maintenant bien assise, ce qui nous permet de réaliser ce nouveau défi avec des moyens humains et marketing conséquents avec une vision à moyen long terme.
Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec la marque Anolis avec laquelle nous avons pratiquement démarré de zéro, confrontés à toutes les grandes marques architecturales. Nous avons trouvé notre positionnement, et maintenant Anolis représente pratiquement un quart de notre chiffre d’affaires. Avec AVO nous avons la position de challenger et c’est très excitant aussi bien pour le groupe que pour notre filiale Française.
Avolites D9-330, le fleuron de la nouvelle gamme.
La première idée qui s’est imposée a été de recruter une personne 100 % dédiée à la marque Avolites pour la France. Et nous avons trouvé le profil idéal pour ce poste. C’est la personne clé, qui va être en contact avec les utilisateurs, les commerciaux, le marketing, la R&D, la direction technique. C’est un profil compliqué, parce que l’on peut être un très bon pupitreur mais ne pas avoir la fibre commerciale, ou un très bon commercial et ne pas avoir d’affinité avec la philosophie de la console. Nous voulions quelqu’un de neuf, qui n’ait pas déjà l’image d’une autre marque. Et c’est finalement le profil de Terry Di Isernia qui s’est imposé, nous sommes tous convaincus qu’il va apporter la valeur ajoutée nécessaire pour le futur développement de la marque Avo. »
Monsieur Avolites en France
Terry Di Isernia : « Oui en effet, avant d’être recruté comme responsable commercial Robe dans le sud de la France en 2019, je suis passé par beaucoup de postes : road, technicien, pupitreur, éclairagiste puis régisseur de grosses équipes et cela sur une dizaine d’années. Exemple, j’ai été régisseur technique pour l’événement qui a eu lieu à l’occasion de l’inauguration de l’Aréna de Montpellier. J’ai donc une expérience significative de terrain. »
Bruno Garros et Terry Di Isernia.
Bruno Garros : « Chez Robe France, Terry a les compétences techniques pour faire une démo à des pupitreurs de théâtre ou d’opéra très pointus, et lorsqu’il a intégré l’équipe de Robe France, il avait déjà plus de 3 ans d’expérience de commercial. On s’est aperçu, qu’il cochait toutes les cases, avec les bons dosages entre technicien, opérateur et commercial, parce que l’on vend de la technique avant tout.
On a aussi dû considérer qu’il serait également compliqué de lui trouver un remplaçant pour le sud. Donc nous avons confié le poste à Terry, tout en définissant le profil de la personne qui allait le remplacer et qui est Jean-Marc Farré, épaulé par Terry dans un premier temps car il est aussi important de garder le même niveau de compétences et relationnel dans la région Grand Sud. Je prends un peu de temps pour expliquer tout ça, parce que Terry, en tant que Chef de marché est la clé de voûte du développement d’Avolites en France. Il est l’interface entre les clients et l’usine. C’est lui qui remonte les infos, il parle aussi avec les pupitreurs pour des améliorations de soft, des questions sur la programmation ou toute information permettant à Avolites de faire évoluer les produits.
On a organisé également un Avolites tour, qui a démarré le 1er octobre, et c’est bien sûr Terry qui fera les présentations. Il réfléchit aussi au business plan, il prépare les budgets avec moi, il est maintenant totalement dans le rôle de chef de marché. Aujourd’hui Terry, c’est Le Monsieur Avolites en France. »
La deuxième date de l’AVO Tour dans les locaux de la société STS Massif Central à Clermont Ferrand
La première page de l’histoire d’Avolites
SLU : Vous connaissez l’origine de la création d’AVO ?
Terry Di Isernia : « J’ai découvert que c’est une marque dont l’histoire remonte à 1923 avec la création de l’AVOMeter (Ampères, Volts et Ohms), un des premiers multimètres au monde, par un éclairagiste du nom de Ian Walley. Il se baladait toujours avec un AVOMETER modèle 8 dans les salles et, du coup, Il s’est fait surnommer AVO. Ian Walley a vite été frustré par la routine presque quotidienne de devoir réparer le matériel de contrôle d’éclairage utilisé à l’époque. Il était convaincu de pouvoir concevoir et fabriquer un système beaucoup plus fiable et rapide à installer.
En discutant avec le manager de Barclay, James Harvest, il a obtenu l’assurance que s’il concevait et construisait son propre système d’éclairage, le groupe non seulement continuerait à l’employer comme concepteur lumière, mais utiliserait également la société qu’il venait de créer pour la location de son matériel d’éclairage. C’est ainsi qu’Avolites, fondée par Ian Walley dans son propre entrepôt situé sous un arc ferroviaire de Stamford Brook à Ravenscourt Park, Hammersmith, Londres, en février 1976, a connu son premier grand succès. »
AVO toujours British
SLU : Josef Valchar a-t-il déjà mis en place un plan d’action pour AVO ?
Bruno Garros : « je sais que Josef Valchar fait de gros investissements. Avolites aura de nouveaux locaux, il recrute pour la R&D, la vente et le marketing au niveau mondial. De nouveaux produits ont déjà vu le jour et d’autres sont dans les tuyaux. Il se passe beaucoup de choses.
SLU : Avolites restera en Angleterre ?
Bruno Garros : Oui, toute la fabrication sera là-bas ainsi que la R&D et le marketing. Josef va certainement trouver des synergies entre Robe et Avolites mais l’idée, est de tout garder en Angleterre.
SLU : L’histoire entre AVO et Robe est ancienne. Sur les salons, en Angleterre, le showroom Avolites était déjà exclusivement équipé de projecteurs Robe et, à l’inverse, les shows Robe ont toujours été contrôlés par des pupitres AVO. Il y avait déjà une synergie bien avant le rachat.
Bruno Garros : Tout à fait, mais sans stratégie. L’acquisition d’Avolites est vraiment une opportunité de rencontre. Je crois que Josef a vu deux choses. La première, c’est le potentiel en termes de distribution. La distribution mondiale d’AVO est assez limitée de manière générale. Il s’est dit que juste avec le réseau de distribution Robe on pouvait déjà changer de braquet. Le second point qu’il a remarqué est le potentiel de développement avec des nouveaux moyens financiers.
Avolites sur le stand Robe au Prolight+Sound : Une nouvelle dimension !
SLU : Y a-t-il déjà des convergences entre Robe et Avolites ?
Bruno Garros : Dans la philosophie et la manière de penser la fabrication, oui, les deux sociétés avaient déjà les mêmes idées. Robe a poussé très très loin l’autonomie dans le développement, la fabrication et le contrôle de chaque élément de ses projecteurs. Nous avons même créé un laboratoire ou l’on a exactement les mêmes conditions de tests que pour les certifications. Cela apporte une grande sérénité et un important gain de temps. Avolites a amorcé il y a quelques années, à son échelle, le même principe en rapatriant toute la fabrication en Angleterre. Le rachat par Robe va permettre d’aller encore plus loin.»
Terry Di Isernia : « C’est un énorme projet. Josef Valchar veut moderniser tout le développement, la production, la logistique. Là, c’est tout frais, on ne voit pas encore le résultat de ce rapprochement, mais il va forcément y avoir une super synergie. Robe a beaucoup d’expérience dans beaucoup de domaines notamment en ce qui concerne le développement et la fabrication de cartes électroniques mais aussi pour l’utilisation de matériaux comme l’aluminium ou le plastique. »
Bruno Garros : « Josef est toujours très impliqué dans la R&D donc cela facilite beaucoup de choses. Maintenant, c’est sa boîte. C’est exactement comme pour Anolis, c’est lui qui donne toute l’impulsion et c’est pareil pour les consoles. On va bénéficier de la force de frappe de Robe. L’arrivée de Robe a fait basculer Avolites dans une autre dimension. Tout va évoluer, ne serait-ce qu’au Prolight cette année, Ils sont passés de leur stand habituel à quelque chose comme 400 m²! Au départ, pour le circuit de distribution, l’équipe anglaise pensait voir un pays tous les 3 ou 4 mois alors que l’idée a été de visiter 2 à 3 distributeurs par semaine pour tout faire en l’espace de 2 mois. Pour eux, tout va beaucoup plus vite. En France, à partir de l’annonce du rachat, on a commencé la communication, les démos. On a passé les commandes de produits de démo, un peu de stock. On passe sur le braquet Robe ! »
SLU : Concrètement, comment se réorganise la R&D ?
Terry Di Isernia : « On en a parlé lors d’une réunion avec Paul Wong, qui est toujours le directeur Général d’Avolites. Ils ont recruté récemment et ils continuent à faire évoluer les équipes, pour la R&D, le développement du logiciel avec une réorganisation des taches. Par exemple, les développeurs n’auront plus à gérer les tests des versions Alpha et Bêta qui prennent énormément de temps. C’est une équipe spécialisée qui en aura la charge pour que les développeurs continuent à avancer. Cela va apporter une importante optimisation de la productivité. »
La D9 dans la corbeille de la mariée
SLU : On parle des nouvelles consoles
Terry Di Isernia : « Avolites a déjà lancé la série D9 qui est maintenant en production. Le timing est bon. On démarre avec une nouvelle gamme, un nouveau design qui va être un super tremplin. Le soft Titan, dont la philosophie reste la même depuis 2009, est l’un des gros points forts de la marque. Les opérateurs restent sur un environnement connu, qu’ils maîtrisent. Il y a eu beaucoup d’évolutions et il y a encore pas mal de mises à jour dans les bacs.
Avolites-D9-215.
Le seul réel changement concerne le hardware : changement de boutons, de toucher, de ressenti, de visuel. La D9 est plutôt très sexy. C’est un outil sur lequel on va passer de nombreuses heures, voire des jours et des nuits, il faut qu’il soit attirant et ergonomique. De plus Avolites a beaucoup été à l’écoute des opérateurs lors du développement de la D9, sur le toucher des boutons, sur le nombre de faders, sur l’ergonomie. Ils ont compris que s’il faut appuyer fort sur un bouton, ça engendre une fatigue à la fin de la journée. Un clic de moins sur une fonction, c’est peut-être 1 000 ou 2 000 clics dans la journée en moins. Il y a eu beaucoup d’efforts dans ce sens sur le hardware qui vont se prolonger pour la partie software.
SLU : Quelle est l’actualité du logiciel Titan ?
Terry Di Isernia : La V17 est sortie au Prolight+Sound en Bêta release. Elle apporte surtout des améliorations de fluidité au niveau des fenêtres et du fonctionnement général des consoles. Il y a aussi une mise à jour du NDI. Les consoles gèrent super bien la vidéo. Hier, lors de ma démo, j’ai connecté mon téléphone portable à un réseau wifi relié au Luminex de la D9. Mon téléphone envoie la vidéo sur les petits previews de la console. On peut imaginer des retours de caméras PTZ, des entrées de NDI d’un autre média serveur.
La V17 est une petite mise à jour qui donne plein d’idées. Le but de cette version est d’alléger le soft pour préparer l’arrivée de la V18 qui va apporter de grosses évolutions. Titan devrait notamment s’ouvrir à beaucoup plus d’univers sans avoir recours à des nodes externes. Avolites garantit le fonctionnement sans ralentissement avec les univers remplis, plus 20 Cuelists, 100 cues, le tracking et les générateurs d’effets dont le keyframe shape. C’est à cette condition que le rajout d’univers sera validé pour la V18.
Et déjà une nouveauté, la D7 qui conjugue puissance et portabilité
L’un des atouts majeurs de cette série est son rapport taille / puissance. La version 215 a exactement la même taille que la Tiger Touch, elle a été conçue pour entrer dans une Peli-Air Case 1650, tout en embarquant la majeure partie des capacités de la D9 215. Cette toute nouvelle série de console Avolites reprend la même logique que la gamme D9. Une version 215 avec 2 écrans principaux plus 15 faders et la 330 avec 3 écrans plus 30 faders. Les écrans tactiles (capacitifs) de 14” 850 nits ont une résolution de 1920X1200. Les faders sont motorisés et ont une capacité tactile.
On retrouve également les boutons playback rotatifs et poussoir sous les écrans. La partie restitution comporte également 60 boutons de fonctions et 2 masters motorisés. La partie programmation et l’implantation des boutons de fonctions sont quasiment identiques et la D7 conserve les 5 encodeurs rotatifs. Les deux seules grosses différences sont la taille de l’écran secondaire qui fait 4,3” et les boutons de macros qui sont au nombre de 10 et en dessous de l’écran. La D7 comporte un astucieux système pour orienter les 2 écrans principaux de 90° à 155° par intervalles de 6°. Elle garde également le clavier intégré dans un tiroir situé sous la partie programmation.
La nouvelle D7-215 lancée à Prolight+Sound : 2 écrans principaux et 15 faders motorisés.
Si l’on passe à l’arrière on peut constater qu’Avolites n’a pas fait dans la demi-mesure. Le contrôleur dispose d’un onduleur et d’un switch Ethernet 4 sorties. Un second port Ethernet est également disponible. On peut connecter jusqu’à 4 sorties DMX physiques (XLR 5 broches), la D7 est certifiée pour 32 univers que l’on peut doubler en utilisant un node TNP. Elle est bien entendu compatible avec le midi et le LTC. Elle dispose d’une entrée triger mini-jack mais aussi d’une entrée audio XLR pour contrôler les mémoires suivant 7 fréquences différentes. Le dernier point important, mais pas le moindre est la possibilité d’ajouter 2 écrans tactiles externes.
Il y a une vraie cohésion entre les gammes D9 et D7. Elles utilisent les mêmes versions de Titan et Synergy. Comme les versions 215 et 330 sont assez proches et ont les mêmes capacités de restitution, il est très simple de passer d’une D9 à une D7 et inversement. Les 2 gammes sont complémentaires et permettent une complète adaptation au lieu d’accueil et aux déplacements entre les shows.
La D7-330, 3 écrans principaux et 30 faders motorisés.
Avec un tarif allant de 24 000 € HT pour la D7-215 à 34 000 € HT pour la D7-330 cette nouvelle gamme se révèle comme un atout puissant pour les opérateurs, les salles et les prestataires cherchant une console gérant la lumière et la vidéo, pouvant s’adapter à toutes les situations et que l’on peut facilement porter, transporter et caser dans une régie. Info de dernière minute, Avolites vient de sortir la nouvelle mouture de son application qui a été entièrement revue. Elle tourne maintenant sur Smartphone ET tablettes et dispose d’un panel de fonctions et de possibilités que beaucoup d’opérateurs attendaient !
Terry Di Isernia : « La D7 est un produit que l’on attend avec impatience. Les livraisons démarreront en fin d’année mais on la verra surtout en 2025. Aujourd’hui, on a pas mal de commandes pour la T3, une petite wing qui ne prend pas de place. Elle est en quelque sorte le début de la nouvelle gamme alors que la D9 en est le fleuron. Il y a tout un espace entre ces deux produits qui va être comblé lors des prochaines années. La D7 n’est que la première étape.
Les T3 et T3 wing, une solution nomade qui a un certain succès.
SLU : En termes de tarifs, la gamme AVO se positionne comment par rapport à la concurrence
Terry Di Isernia : En termes de prix, on est cohérent. Avolites n’utilise que des composants haut de gamme, quitte à acheter à la concurrence des éléments plus performants que ceux développés en internes. Par exemple Avo a un switch dans sa gamme mais ils ont choisi d’intégrer dans la D9 un Luminex GigaCore 10 qui offre plus de possibilités et qui en fait la seule console sur le marché qui a, d’origine, un switch avec la fibre optique. On peut avoir des VLAN depuis la console.
Quand on discute avec des pupitreurs nouvelle génération, très geeks, ils sont énormément réceptifs à ce genre d’atout. Du coup, ils imaginent plein de choses, parce qu’ils utilisent les Intercom en réseau. Sans rentrer dans les détails, il y a beaucoup de plug-ins et d’outils intégrés qui, pour d’autres marques, auraient demandé des éléments externes. Pareil pour les faders, ceux choisis à l’origines ont été remplacés car lors des premiers tests ils n’étaient pas à la hauteur des attentes. Ce sont des Penny & Giles haut de gamme, la Rolls des faders, qui ont été choisis. Il y a donc un coût incompressible de fabrication qui en découle. »
La tournée AVO
SLU : Qu’avez-vous mis en place pour séduire les pupitreurs et prestataires de services ?
Terry Di Isernia : « Pour présenter toutes ses nouveautés, une tournée Avolites France a démarré le 1er octobre à Lyon au Pole Pixel, Studio 36. On parle bien sûr des consoles, mais aussi des médias serveurs avec un Capture indépendant pour une belle présentation ! C’est un exercice compliqué, pour montrer le principal tout en restant clair et concis. Il y a ensuite une session de questions-réponses pour s’imprégner des informations et voir comment s’approprier les produits.
Le studio pré-monté de l’AVO TOUR…
SLU : Ces démos sont organisées plutôt dans des salles ou chez des prestataires de services ?
Terry Di Isernia : Les deux. Tout dépend de la région. »
Bruno Garros : « Pour les présentations chez les prestataires, Terry a développé un concept de studio pré-monté. »
Terry Di Isernia : « L’idée, c’est d’arriver avec un kit dans l’esprit d’un studio fermé. On pourrait l’appeler Le Studio live d’Avolites, dans lequel on installe une ou deux consoles, un mini showroom fermé, des écrans et un peu de son pour présenter des exemples concrets.
J’ai fait un petit PowerPoint qui explique un petit peu de l’historique, les gammes de consoles, armoire de dimmers, les différents protocoles et les logiciels. Pour arriver à nos jours avec le protocole propriétaire Synergy qui permet une communication entre les consoles et les médias serveurs. Je parle aussi bien sûr de toute la gamme AI qui est un gros sujet presque aussi important que les consoles.
… Où Terry fait ses démonstrations.
SLU : Avez-vous planifié des formations ?
Terry Di Isernia : Il faut d’abord créer l’envie, inciter les utilisateurs à s’intéresser et jouer avec les consoles. Dès que l’on aura fait ce travail massif en France, forcément, on arrivera rapidement au sujet de la formation. Mais là on sera dans une deuxième étape. Les commerciaux connaissent déjà les consoles. »
Bruno Garros : « Cela fait 10 ans que l’on fait toutes les démos de projecteurs avec des consoles Avolites. »
SLU : Y aura-t-il des consoles dans vos locaux, à disposition des techniciens pour qu’ils puissent la découvrir, approfondir leurs connaissances ou préparer un show ?
Terry Di Isernia : « Oui tout à fait, cela va être mis en place dans les nouveaux locaux où nous avons emménagé récemment. Ils arrivent au bon moment pour la mise en place d’Avolites France car nous avons plus d’espace de stockage, un SAV beaucoup plus grand et une organisation qui permet de répondre plus rapidement aux demandes avec des zones de stockage, des zones de départ, des zones de préparation, des zones de produit de démo, pour optimiser l’efficacité de chaque poste.
SLU : Vous assurez le SAV, des consoles vendues précédemment ?
Terry Di Isernia : Oui, tout à fait. Nous gérons tout le service après-vente (SAV) en interne et avons nommé un responsable SAV pour Avolites. Il est déjà en contact direct avec l’Angleterre. »
SLU : Josef Valchar a-t-il fixé des objectifs de vente ?
Bruno Garros : « Non, pas du tout. On y va petit à petit, à l’opposé d’une démarche commerciale à pas forcés. Nous sommes en phase de mise en place d’un solide socle technique. On prépare les prochaines années et on verra ensuite si les chiffres arrivent ou pas. Mais avant de parler de chiffres, il faut vraiment d’abord faire tout le travail de fond. »
Terry Di Isernia : « Il faut aller rencontrer les gens sur le terrain, apporter les premières réponses à leurs questions et leur montrer que l’on peut éventuellement travailler un peu plus vite avec Avolites. »
Bruno Garros : « La première étape c’est de faire découvrir, aux concepteurs et aux pupitreurs la puissance des produits Avolites. Mais pour nous aussi c’est intéressant. On va approcher d’autres sites, d’autres personnes. Les projecteurs nous permettaient de rentrer dans certains lieux et les consoles vont nous apporter d’autres horizons. Les contacts sont plus faciles. On démarre une toute nouvelle aventure très motivante qui sera bénéfique pour tout le monde. »
AVO ayant fait partie des marques premium dans le monde et aussi en France est très appréciée par de nombreux pupitreurs ce qui constitue une bonne base de travail. L’équipe Robe pleine d’enthousiasme et de compétence et surtout l’évolution des pupitres sauront convaincre les pupitreurs des performances et de la synergie entre les différents produits console et média serveurs. N’hésitez pas à assister à une étape de la tournée de présentation qui passera forcément près de chez vous.
Les dates de l’AVO TOUR
22 octobre : Spectaculaires (RENNES) 5 novembre : La Maroquinerie (Paris) 6 novembre : Concept (Brignoles) 27-28 novembre : JTSE (Paris) 3 décembre : APS&CO (Dijon) 17 décembre : Cynergie (Amiens)