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TAF Tower 05, une tour de levage compacte et optimisée

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TAF T05

Truss Aluminium Factory, (TAF) situé en République tchèque lance une nouvelle tour de levage, la Tower 05 capable de supporter de petites toitures, de lever un pont ou un gril.

Son transport, son installation et son utilisation sont simplifiés. Il suffit de rouler la base sur site à l’emplacement choisi, choisi, de déplier les stabilisateurs et de fixer la poutre HT34 sur la base. Grâce au système de connexion quicklock du HT34, cette installation est extrêmement facile et rapide.

La polyvalence est également assurée, grâce au chariot élévateur à manchons soudés qui permet de connecter une structure dans 4 directions afin de s’adapter à une large gamme d’applications. Le Tower 05 peut monter à un maximum de 6,5 m et supporter une charge de jusqu’à 500 kg.

Fonctionnalités nouvelles et améliorations :

Les Pieds en acier pivotent pour une meilleure mise à niveau sur une multitude de surfaces.
Les Supports de pattes sont réglables assurant ainsi une meilleure stabilité
Le Chariot élévateur bénéficie d’un déplacement doux
Huit trous (deux sur chaque face du chariot) sont percés pour monter facilement des accessoires
La section supérieure présente un point de connexion d’un palan à chaîne


Le Tower 05 est livré en standard avec tous ces éléments nécessaires à une utilisation immédiate :

Segments de structure HT34 (également compatibles avec les structures FT34 et TT34)
Plaque de base en aluminium avec stabilisateurs
Chariot
Section supérieure
Roues pour le transport
Treuil manuel avec câble en acier
Kit de connexion des segments de structure et du chariot


TAF (Truss Aluminium Factory) est un fabricant de structures en aluminium, de structures de support et d’accessoires de rigging. Avec des bureaux situés en République tchèque et aux Etats-Unis, ce fabricant a un rayonnement commercial mondial. Tous ses produits sont fabriqués dans ses usines en République tchèque, qui disposent d’une équipe complète de soudeurs très expérimentés et d’une machine à souder robotisée. Une équipe de professionnels spécialisés dans l’ingénierie et la conception fournit des solutions personnalisées pour un large éventail de projets.


Plus d’infos sur le site TAF ou par mail [email protected]

 

RCF France, des nouveaux visages et du gros son

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Une nouvelle équipe de commerciaux, un premier événement avec les Rencontres Techniques au Plan; RCF France paraît lancé sur de bons rails pour accompagner la maison mère italienne et ses nouveautés actuelles et à venir.

Le moment est idéal pour faire un point avec Thibaud Mezard et Hélène Coucke.


SLU : Honneur aux femmes !

Thibaud Mezard : Volontiers. Hélène Coucke arrivée durant l’été 2023 et qui est désormais à plein temps, a la charge de l’administration des ventes entre France et Italie, le back office et chapeaute aussi la communication française.


Hélène Coucke

Pour info elle est la fille de Gérard Coucke notre plus ancien client RCF avec Polygone Équipement. Il y a des photos d’elle âgée de dix ans avec des enceintes de la marque, autant dire qu’elle connaît RCF et les produits depuis bien longtemps ! Avant même d’acheter des produits finis, Gérard qui a commencé comme DJ, assemblait ses ébénisteries et les équipait avec des transducteurs RCF !

SLU : Avant de laisser la parole à Hélène, un mot sur ta nouvelle équipe ?

Thibaud Mezard : Elle est entièrement nouvelle et s’articule autour d’Axel Bambouche qui s’occupe de l’Ile de France du Nord et de la Haute Normandie, mais aussi d’Ismael Hifda et Alain Rhode qu’on ne présente plus (voir ici pour plus de détails). Je profite de cet interview pour remercier Luc Stéphan pour sa collaboration et lui souhaiter bon vent dans son futur travail.

SLU : Nouvelle équipe, cela fait des nouvelles habitudes à prendre

Hélène Coucke : Exactement, mais les deux nouveaux commerciaux arrivés apprennent vite à utiliser notre suite logicielle et se mettent dans le bain en ce qui concerne le catalogue des produits. On sent chez eux une envie et surtout un bagage très important.


De gauche à droite Ismaël Hifda, Alain Rhode, Thibaud Mezard et Axel Bambouche.

SLU : Tu es l’interlocutrice de RCF en Italie ?

Hélène Coucke : Oui, je fais l’interface entre notre logiciel interne et celui de RCF et je suis les commandes et les délais que je répercute aux commerciaux. Être ainsi aux premières loges de notre activité me facilite la vie dans mon second travail qui est la communication sur les réseaux sociaux.

SLU : Et tu gères aussi le SAV…

Hélène Coucke : En partenariat avec Dilatech et Didier Landriot qui est SAV agrée RCF depuis de nombreuses années. Il dispose de l’ensemble des pièces et de la confiance totale du fabricant. Didier est en plus un ex d’Irelem, autant dire que l’histoire entre RCF et lui a commencé il y a longtemps !

SLU : Tes trois commerciaux ont des profils très différents

Thibaud Mezard : C’est une équipe complètement atypique ce qui est mon souhait et me va très bien. Les trois sont passionnés de son et en parlent, échangent avec plaisir. De mon côté je reste en appui d’Axel.


Une configuration très sérieuse et polyvalente de six GTX 10 et deux GTS 29, ici en montage end-fire, l’idéal quand on a la place. Nous avons écouté ce système avec un orchestre de requins et Lucio de RCF à la console. Un bonheur.

SLU : Cette équipe est en place pour reprendre le flambeau de la distribution de RCF mais aussi accueillir les GTX

Thibaud Mezard : Les GTX 10, GTX 12 et les GTS 29. Tu as été emballé par le couple GTX 10 et GTS 29 et moi aussi, ils forment un système pro de très haut niveau. On a fait récemment une soirée techno dans le Nord, 3 dB de dynamique, 9 heures de son sans discontinuer pendant deux jours d’affilée. C’était bluffant et cela pourrait déboucher sur une vente.

21 têtes GTX 12, soit la moitié de la face de Ligabue au Stade Olimpico de Rome. Définitivement c’est un système grand format.

Le GTX 12 qui avait encore besoin de tourner en phase test avance bien et délivre désormais une réponse impulsionnelle comparable au 10, mais il va être moins facile à placer en France contrairement au 10 qui est le produit qu’il faut pour attaquer ce segment du marché et vers lequel peuvent évoluer les utilisateurs de HDL désireux de gagner en qualité.

Le 10 est plus petit, simple et démonstratif que le 12 qui nécessite une infrastructure plus grosse et est conçu pour le marché grand format. Si on travaille bien le 10, on passera au 12 d’autant qu’on a peut-être trouvé le premier prestataire partenaire avec lequel le lancer.

SLU : Quel est votre statut vis-à-vis de la maison mère ?

Thibaud Mezard : Nous sommes tous des indépendants ce qui fait de nous des gens avec une forte envie d’avancer dans leur secteur. Mon rôle est d’harmoniser l’ensemble et d’être au service de l’équipe.


Yannick Dahms

Yannick Dahms, qui est aussi indépendant mais avec nous les deux tiers de son temps, m’accompagne pour les démos et est toujours aussi compétent, pédagogue et adorable, et assure aussi des fonctions de support technique. Il vient de tourner des images sur nos amplis matriciels qui sont top et il est de toutes les aventures !

SLU : Vous assurez la commercialisation de tout le catalogue y compris vers les grands comptes ?

Thibaud Mezard : On s’occupe de tout, du transducteur à l’unité jusqu’à l’enceinte GTX en passant par les produits à ébénisterie en plastique qui se vendent beaucoup par les sites de vente en ligne. Lorsqu’il s’agit de OEM en revanche, je mets en contact les clients avec l’Italie.

On tient à ce que les ventes en ligne restent sous notre contrôle et ce, au-delà du CA qui est généré et qui est important, car nous souhaitons instaurer un dialogue avec nos clients. Notre axe de travail sur les deux ans à venir est de se rapprocher encore plus de nos clients finaux au travers de nos revendeurs afin de leur parler et les porter à mieux appréhender nos gammes et le potentiel, par exemple, d’une solution gratuite comme RDNet pour tirer la quintessence de nos produits.

Le HDL 26-A, le grand frère du HDL 6, montré ici avec une face avant s’effaçant pour laisser apparaître ses transducteurs avec leurs pièces de mise phase et son guide.

Prenons l’exemple de Thomann. Ils nous représentent bien et ont un prix stable. Cela créé de facto un prix de marché sur lequel nos revendeurs peuvent s’aligner. Cela génère des ventes chez eux qui, à prix égal, vont proposer en plus du service et de la compétence.

SLU : Et pour les transducteurs à l’unité ça se passe comment ?

Thibaud Mezard : Il existe deux circuits. D’abord la somme de petits magasins spécialisés qui représentent 5% des HP vendus en France et pour les 95% restants il y a un acteur français majeur qui s’appelle Tout Le Haut-Parleur ou TLHP, un revendeur installé en Bretagne et détenu par une famille, un père et ses trois enfants.


Une paire de LN19S400 RCF, en vente sur TLHP, les mêmes que ceux qui équipent le nouveau sub GTS 29. Ne reste plus qu’à faire une ébénisterie capable de tenir ces monstres, un ampli capable de résister à leur BL de dingo en délivrant des crêtes à 3 kW et disposant d’un preset évitant à l’équipage mobile d’aller au-delà de sa Xmax déjà cossue de plus ou moins 18 mm. Bon courage !

Leur succès est tel qu’ils sont numéro un de la vente de HP en Europe et ils réinvestissent constamment pour améliorer leur outil de travail au point d’avoir un stock de 7 500 références entièrement automatisé et une rapidité d’expédition qui n’a rien à envier aux mastodontes de la vente à distance. Gros boulot mais grosse rentabilité car ils expédient dans tous les pays du monde. Ils génèrent chez RCF un CA de 500 000€ et arrivent à titiller un Thomann qui vend aussi des gamelles à l’unité, c’est dire !


SLU : Combien représente la vente des HP dans le CA annuel de RCF France et plus généralement quelle est la répartition « marchés » française ?

Thibaud Mezard : Pour le transducteur à l’unité entre 15 et 17% en sachant que ce chiffre élevé s’explique par la puissance de TLHP qui, tout en étant une société hexagonale, vend dans le monde entier. Les gros sites en ligne et les gammes amplifiées de RCF représentent entre 55 et 60% de notre CA. Le reste soit 23 à 30% est le fruit des produits d’installation et des gammes professionnelles employés par les intégrateurs et les prestataires français. Notre gros challenge est de faire grimper ce pourcentage. C’est notre axe de croissance.

SLU : Les signes sont positifs ?

Thibaud Mezard : Oui, absolument. Par exemple en 6 mois, nous avons augmenté le nombre des démos et doublé notre chiffre du pro dans la région Sud. On part d’en bas, mais ça prouve que travailler la marque, montrer et faire écouter les nouveaux produits, cela génère des ventes. On est parti sur HDL en RDNet, TT et TT+ mais le GTX 10 est tellement performant qu’on va le mettre en avant et notamment le faire écouter le 10 octobre lors de nos Rencontres Techniques au Plan (voir ici). On va par ailleurs avoir un camion pour se balader dans toute la France.


Un GTX 10 sans sa face avant, un montage coplanaire serré de deux 10” autour d’un moteur absolument remarquable.

SLU : On n’a pas l’habitude de parler de produits passifs avec RCF. Quel est le prix du GTX 10 ?

Thibaud Mezard : En prix public on est à 4 300€. En rajoutant l’ampli XPS 16K qui en alimente six, on se retrouve entre 20 et 30% moins cher qu’un concurrent bien connu en 2 x 8” et moteur 3” avec son contrôleur amplifié de puissance équivalente. Mais GTX 10 dispose de 2 x 10” et un moteur de 4”.

SLU : Le sub standard désormais est GTS 29 ?

Thibaud Mezard : En passif oui. Le 19” qui l’équipe est tellement nerveux et claquant qu’il fait de l’ombre aux 18” et aux 21” qui sont plus lourds voire plus lents. RCF va d’ailleurs, dans un futur proche, faire évoluer ses autres subs, vers ce nouveau format de transducteurs.


Un array de TT4 en montage horizontal.

SLU : Lors de vos Rencontres Techniques, il y aura aussi des produits amplifiés haut de gamme comme les TT-4A et les TT 515-A.

Thibaud Mezard : Oui car ce sont de remarquables enceintes amplifiées professionnelles qui sont parfaites pour des lieux ou la ligne source n’a pas lieu d’être et toutes deux s’intègrent dans le réseau RDNet en offrant une commodité d’exploitation inédite sur des produits de cette taille.


La TT 515-A, aussi petite que bien pensée, processée, amplifiée et connectée via RDNet. Avec un sub actif comme le TT 88-AS, elle se transforme en système pro large bande.

Le TT 4-A est une enceinte point source de forte puissance basée sur une colonne bi-amplifiée équipée de deux 10” et un moteur 4” à dôme titane chargé par un guide avec trois dispersions au choix. 135 dB SPL Max et une grosse flexibilité de mise en œuvre en array horizontal ou en stack vertical de deux éléments.

TT 515-A est une enceinte point source active de plus petite taille, bi-amplifiée équipée de deux 5” à aimant néodyme et un moteur à dôme titane de 1,75”. 127 dB SPL Max et une réponse en fréquence et en phase contrôlée grâce à un filtrage FIR entre transducteurs grave et aigu et au Bass Motion Control qui évite les équipages mobiles de s’aventurer dans la zone de rupture. Le son est incroyable et une configuration stéréo plus le sub tient dans le coffre d’une Clio.

SLU : Revenons sur vos objectifs. Pour vendre plus de produits professionnels il va falloir ramener vos clients vers des revendeurs français avec des produits novateurs

Thibaud Mezard : C’est ce que l’on va faire. Thomann par exemple vend du line array, mais uniquement la gamme HDL 6, 10 et 20, des produits extrêmement simples à mettre en œuvre et conçus pour les opérateurs les moins formés. De notre côté nous allons vendre les gammes HDL 26, 28, 30 et 50 disposant de la technologie FIRPHASE et de RDNet.


Thibaud Mezard en train de nous répondre.

Dans un futur proche les HDL vont être repensés, encore améliorés et peut être segmentés entre les produits professionnels et ceux sans RDNet, utiles pour faire ses premiers pas dans les lignes sources. On ne s’en rend pas forcément compte mais le haut du panier HDL dispose d’un éventail de technologies et donc d’un potentiel inédit pour le prix.

Il faut donc que nous allions chez nos clients et prospects montrer, expliquer ce qu’il y a dans chaque boîte et leur faire écouter. C’est le client final qui nous dira s’il reste en HDL ou s’il mise sur les HDL RDNet voire les GTX.


La clé de l’acceptation de la marque RCF en France par les techniciens son c’est RDNet

Quoi qu’il en soit, nos partenaires premium seront en RDNet et suivront un circuit de formation qui va leur donner la maitrise du système, bien au-delà des boîtes qui n’en disposent pas. La clé de l’acceptation de la marque RCF en France par les techniciens son c’est RDNet.

RDNet, l’outil à la fois de gestion, de contrôle et de mesure. Pour faire bref…

Tout le monde connaît ou a utilisé la marque, dans des enceintes RCF ou chez d’autres fabricants équipées avec nos transducteurs. Aujourd’hui il faut passer outre la boîte en plastique et apprécier des fonctionnalités telles qu’un solo tête par tête, voie par voie. Quand tout est en haut et que tu veux checker ton système, c’est très pratique.

Il faut aussi faire des choix entre un HDL 6 d’entrée de gamme à 1 440€ et le HDL 26 à 2 400€. Les 6” ne sont pas les mêmes, le moteur n’est pas le même, la fréquence de coupure n’est pas la même, l’un est en FIR, l’autre pas, le 26 a RDNet et j’en passe.

Les deux boîtes font du son mais elles s’adressent à deux clients différents. Les deux ont leurs bonnes raisons et nous avons de quoi les satisfaire avec trois niveaux : les HDL d’entrée de gamme, les HDL en RDNet et FIRPHASE et enfin les TT Audio.


Alberto Ruozzi au Stadio Olimpico de Rome pour le show de Ligabue, bien sûr en GTX 12.

SLU : Alberto Ruozzi, le Chef des Ventes de la marque italienne nous a dit en interview que RCF est le fabricant mondial ayant vendu le plus grand nombre de têtes ligne source, plus de 200 000. Ce n’est pas près de changer…

Thibaud Mezard : Je ne pense pas. Ces trois gammes d’enceintes line array vont cohabiter et les trois disposeront cycliquement de mises à jour et de l’incorporation des technologies présentes sur les produits haut de gamme. Ces derniers bénéficieront en priorité du travail de la R&D et des tout derniers transducteurs, une des forces de RCF.


SLU : Pour vendre et livrer encore plus d’enceintes au marché français, ce que l’on vous souhaite, il faut aussi pouvoir les produire. Est-ce que RCF a augmenté ses cadences ?

Thibaud Mezard : Ça s’est grandement amélioré. Nous en sommes sur des délais allant de 2 à 4 mois au maximum pour la gamme GTX et GTS et il n’y a pas de tension notable sur les amplis XPS 16K. Il va d’ailleurs arriver dans un futur proche un modèle de XPS qui complètera la gamme et répondra à la demande de nos utilisateurs. On est en train de valider une vente comportant 18 GTX 12, 26 GTS 29 et 24 GTX 10, où on ne devrait pas dépasser les trois mois.

Hélène Coucke lors de la visio.

Là où nous pouvons encore progresser c’est sur les gammes d’installation. Si la commande ne comporte pas nos best sellers, on peut atteindre les 4 à 6 mois. Les produits sur mesure ou ceux très adaptés à un projet spécifique prennent encore du temps.
La raison est identifiée et ici aussi, nous allons travailler pour réduire les délais. Nous sommes enfin plus aguerris avec Hélène pour comprendre les cadences de production gamme par gamme.

SLU : Victimes de votre succès ??

Thibaud Mezard : En quelque sorte oui. La croissance est très importante et si la logistique en Italie, le Hub, a été grandement améliorée, les ateliers d’assemblage prennent un peu plus de temps à suivre la cadence car n’oublions pas que RCF fabrique tout et surtout ses transducteurs ce qui est un métier à part entière.

Deux nouveaux bâtiments ont été achetés à Reggio Emilia et un redéploiement des chaînes de fabrication et une grosse évolution de l’outil de production sont en cours au moment où on se parle. A chaque fois que je visite la maison mère, tout a bougé. Je ne me souviens pas d’avoir fait deux visites usine similaires avec les mêmes choses aux mêmes endroits (rires !)

SLU : Le chiffre d’affaires de RCF suit ?

Thibaud Mezard : Oui. En 2022 on était à 100 millions, en 2023 on a terminé à 165 et en 2024 on devrait être au-delà. Pour un responsable pays comme moi c’est extrêmement motivant et il en va de même pour toute l’équipe. La boîte est en pleine croissance et met les outils nécessaires pour l’accompagner au mieux.


Le dépôt et à la fois plateforme de logistique de RCF à quelques kilomètres de l’usine, aussi immense qu’actif le jour de notre visite.

SLU : Est-ce que le catalogue de RCF n’est pas un peu trop gros et difficile à maintenir pour la marque ?

Thibaud Mezard : Je ne pense pas. La venue de nouveaux produits va aller de pair avec l’arrêt de références plus anciennes, mais cette profusion de modèles permet d’avoir une réponse quasiment pour chaque demande. Ce qui manque pour le moment c’est la connaissance des différences qui existent entre chaque modèle et c’est là que nous entrons en jeux pour accompagner nos clients et les former. Attention aussi au marché mondial de RCF. Certaines références qui paraissent redondantes voire ne se vendent pas en France, font un malheur dans certains pays…


L’équipe française, il ne manque que Yannick Dahms.

A l’instant où vous lisez ces lignes, les premières Rencontres Techniques vont se tenir ou ont eu lieu. D’autres vont être organisées partout en France par Thibaud Mezard et son équipe afin de démocratiser encore plus RCF et expliquer ce qui rend les enceintes de la marque transalpine allant du plafonnier de superette au line-array grand format, la vraie bonne affaire qui sonne. Le seul problème à présent c’est que pour dire du mal de RCF, il va falloir ne pas écouter les produits…

D’autres informations sur le site RCF France

Andreas Monschauer pilote la lumière de Redouane Bougheraba avec ChamSys

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La tournée « On m’appelle Bercy » de Bougheraba, produite par Gilbert Coullier Productions, a été jouée à guichets fermés dans plusieurs salles de l’hexagone dont l’Accor Hotel Arena de Paris, et le Vélodrome de Marseille.
Andreas Monschauer contrôle ses spectacles sur consoles ChamSys : une MagicQ 500M Stadium avec Stadium Wing à Marseille, et une MagicQ 250M Stadium à Bercy.


La ChamSys 500M utilisée au Vélodrome de Marseille.

La conception scénique de Vincent Rautureau (G the Imagineers), implique lumière et vidéo pour donner une ambiance à la fois dramatique et interactive. Le show lumière occupe jusqu’à 80 univers et l’équipement fourni par MPM (qui a également fourni le son), est géré en ArtNet et pixélisé à l’aide du logiciel MagicQ. Andreas Monschauer fait aussi appel à 40 univers pour la vidéo diffusée sur des bandes LED et un écran de 17 m x 9,5 m, fournis par Alabama Media.

« Il est formidable qu’un spectacle comme celui-ci puisse être programmé sur une MagicQ 250M et utilisé sur la 500M », explique Andreas Monschauer. « Le nombre d’univers disponibles directement dans de la console est idéal pour une installation rapide et facile et pourtant, nous avons changé le kit pour chaque lieu de cette tournée. Par exemple, le Vélodrome disposait d’un nombre plus élevé d’appareils et d’univers.


Vélodrome de Marseille.

« Avec les Group Cues et le Merging, il est très facile d’adapter le spectacle à un nouveau kit et à une nouvelle salle », poursuit Andreas Monschauer. « Un autre aspect des consoles MagicQ qui s’est avéré déterminant sur cette tournée est la facilité d’utilisation des effets de pixel mapping, que nous avons souvent utilisés.

L’Audio Timeline est aussi une fonction géniale ! Le son est envoyé et encodés à partir de la timeline de la ChamSys à l’aide de la carte son externe, puis renvoyé vers la console son ou une carte son avec un adaptateur USB/Dante. En général, lorsque mes collègues travaillent avec moi, ils sont toujours impressionnés par l’efficacité de la programmation de mes spectacles avec ChamSys ».

Plus d’infos sur le site ChamSys

 

Robe iPAINTE : elle a tout d’une grande !

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Petit Profile de courte et moyenne portée, le iPAINTE avec son i qui le protège de toute agression extérieure est un bijou de technologie et d’optimisations qui le classe parmi les plus compacts et complets dans cette catégorie de puissance : 310 W de leds.


Le iPAINTE à un diamètre de lentille de sortie de 110 mm.

Peindre avec de la lumière

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Cette nouvelle petite lyre Robe compacte, est une mine d’inspiration pour créer des effets et peindre des tableaux lumière surprenants grâce à ses technologies de pointe embarquées et sa polyvalence. Dans la série M de Robe, ce projecteur IP65 conserve toutes les forces et caractéristiques de son équivalent IP20, le PAINTE, tout en offrant cette robustesse supplémentaire contre les éléments extérieurs qui séduit les prestataires de services.


Classement des machines Spots et Profiles Robe à source led blanche par puissance.

Pesant moins de 27 kg, ce projecteur est facile à transporter et à installer, même dans les espaces les plus restreints. Les capots et éléments métalliques en alliage de magnésium et aluminium offrent aux éléments optiques un environnement sans poussière, diminuant considérablement les fréquences d’entretien de l’appareil ou encore tous les dommages causés par les rayons UV sur les pièces en plastique. Ce sont les techniciens chargés de l’entretien des machines dans les dépôts qui seront contents au moment de la préparation des tournées et autres événements.


Sa Source Lumineuse

Le iPAINTE est doté d’un moteur à LED blanches iSE-TE™ de 310 W, qui répond à la technologie brevetée Transferable Engine. Vous pouvez changer son module led si celui-ci présente un défaut de performance ou pour toute autre raison.


Le module Led du iPAINTE, interchangeable, est garanti 4 ans ou 20 000 heures de fonctionnement.

Rappelons que Robe fabrique lui-même ses moteurs de Leds et garantit cette source 4 ans ou 20 000 heures.
Robe propose son moteur en deux versions :

– HP (High Performance) qui privilégie le flux
– HCF (High Colour Fidelity) CRI 96 pour un meilleur rendu de couleurs.

Vous pouvez ainsi choisir la source la plus appropriée à vos applications pour maintenir la qualité et la cohérence de la lumière pour vos projets.

Contrôle et références / Canaux DMX

Le iPAINTE adopte la même charte DMX que sa sœur PAINTE. Ses deux modes DMX – 44 canaux ou 45 canaux se différenciant par une rotation fine des gobos. Il se paramètre et s’adresse par son menu en manuel et via le ROBE Navigation System 2 (RNS2)


Les fonctionnalités et leur résolution.

Spécificités techniques

IP 65 oblige, les connecteurs ont chacun un capuchon qu’il convient de fermer si un ou plusieurs connecteurs ne sont pas exploités.

Les connecteurs XLR5 in et out, RJ45 in et out assurent la gestion de la machine avec les protocoles DMX -RDM, Art-Net, MA Net2, sACN, Reap, CRMX, Epass*, NFC et s’adaptent parfaitement à toutes les intégrations vidéo.
La connexion entre 2 machines est assurée jusqu’à 100 m en RJ45.

* Epass, un commutateur Ethernet pass-through 10/100 Mbps embarqué, garantit l’intégrité Ethernet lorsque l’appareil n’est pas alimenté, pour maintenir automatiquement la connectivité réseau.


Systèmes Intégrés Avancés

Le iPAINTE intègre toutes les dernières technologies Robe :

Un des bras reçoit les capsules de gel de silice qui absorbent l’humidité.

– RAINS (Robe Automatic Ingress Neutralization System) : Surveille et élimine l’humidité interne pour protéger l’électronique, et vérifie la pression interne donc l’efficacité des joints d’étanchéité.

– parCoat : Le revêtement hydrophobe et oléophobe protège la lentille frontale des éléments extérieurs (revêtement résistant aux particules) limite l’adhésion de poussière, de brume et de la fumée sur la lentille de sortie, pour garantir une performance constante même dans des conditions difficiles.

– MAPS : Assure un reset sans mouvement pan tilt pour éviter les collisions avec les décors.

-NFC (Near-Field Communication), permet d’accéder à des fonctions de configuration, de diagnostic et d’informations, même sans alimentation, directement à partir de votre smartphone à l’aide de l’application Robe Com.


Avec l’application Robe com vous pouvez communiquer avec la machine, si votre smartphone est compatible NFC (Near Field Communication).
La carte NFC sur Le module moteur de leds.

– REAP™ (Robe Ethernet Access Portal) : Permet l’accès aux informations de l’appareil à distance via le réseau Ethernet.

Présentation du navigateur REAP.
Paramètres et personnalisation de la machine par le Portail Ethernet de Robe.

L’ iPAINTE est également équipé de la technologie innovante POLAR+™, qui lui permet de fonctionner même dans des conditions de froid extrême. En maintenant automatiquement la température interne à un niveau correct, l’appareil résiste à des températures pouvant descendre jusqu’à – 50 °C. Vous pouvez prendre ce projecteur pendant vos vacances à la neige, rien ne lui fait peur.


Les couleurs

L’iPainte fournit une large gamme de couleurs grâce à un système de mélange CMY (Cyan, Magenta, Jaune), et à une roue de couleurs complémentaire avec des filtres fixes de couleurs saturées. Cette roue comporte des teintes primaires comme le rouge, le bleu, le vert, ainsi que des filtres correcteurs ou des couleurs spéciales comme l’orange ou le violet.

Pour maintenir le format du iPAINTE aussi compact que possible, Robe a fait le choix de ne pas associer un jeu de drapeaux CTO à la trichromie. Les blancs peuvent être ajustés grâce à un programme interne sur un canal CTO réglable en mélangeant le magenta et le yellow pour offrir des nuances de blanc chaud à froid.
Même si on rajoute du cyan, le projecteur arrive à garder la nuance de CTO qu’on lui avait transmise. Les nuances de couleurs de l’Ipainte sont denses et profondes mais on arrive à faire des pastels.


Quelques exemples de couleurs.
Quelques nuances de blancs.

Le Pan et Tilt

L’IPAINTE est équipé des nouveaux capteurs de position, grâce auxquels la machine se recale avec une précision chirurgicale très demandée dans de gros kits lumière. Ces capteurs qui seront installés sur les futurs projecteurs de la marque, lui permettent de faire son reset sans mouvements pan/tilt. La vitesse est tout à fait convenable.

L’iris

Le projecteur est également équipé d’une iris, rapide, pour contrôler précisément la taille du faisceau. L’iris sera utilisée pour créer des effets de pulsation ou de stroboscope en fermant et en ouvrant rapidement le faisceau. Elle permet de resserrer le faisceau en mode beam, pour des effets lumineux très percutants et concentrés.
Cette iris motorisée est idéale pour les effets dynamiques, que ce soit pour des shows live, des concerts, ou des applications télévisuelles, où l’adaptabilité de l’ouverture du faisceau est essentielle pour varier les atmosphères.


L’iris.

Le Zoom

Système optique à zoom haute efficacité à 13 lentilles, rapport : 6:1. Le système de zoom, identique à la version IP20, varie de 8° à 48°, ce qui est très correct pour une si petite machine. Cette large plage de zoom, combinée aux autres fonctionnalités comme les gobos et le prisme, en fait un projecteur très flexible pour tous les scénarios d’éclairage en courte ou moyenne portée.


Amplitude du zoom.

Module Couteaux

Le module couteaux.

Son système breveté Plano4™ assure une découpe précise du faisceau.
Ce système avancé de couteaux à fermeture totale sur quatre plans, bénéficie d’une rotation du module à 120 degrés appréciable.

La découpe du faisceau.

Système d’accroche

Dans le monde de la musique en concert ou festival, où l’éclairage joue un rôle crucial pour créer l’ambiance et l’énergie du spectacle, le Robe iPAINTE se distingue par sa puissance et sa rapidité. Il peut être utilisé en contre ou à la face, accroché en ligne sur ponts, posé au sol ou en configuration individuelle pour des effets plus subtils.


Les possibilités d’accroche.

Le fabricant déconseille d’accrocher l’appareil en drapeau, au risque d’écraser le joint d’étanchéité de l’axe pan qui supporte tout le poids de la tête. Si une utilisation occasionnelle en drapeau ne posera pas de problème, sur le long terme par contre l’eau risquerait de rentrer dans la machine et compromettre son intégrité.
Il est donc essentiel de respecter les recommandations d’installation pour assurer la durabilité et la performance optimale de la machine.


Système de refroidissement

Le système de refroidissement : radiateur à caloduc et nouveaux ventilateurs silencieux.

Son système de refroidissement a été repensé afin de rendre la machine non seulement IP65, mais aussi pour qu’elle fonctionne de manière silencieuse.
Cette optimisation permet à l’appareil de maintenir une température stable sans émettre de bruit excessif, offrant ainsi une expérience d’utilisation discrète et fiable, idéale pour les environnements où la réduction des nuisances sonores est essentielle.


Les frosts

Un frost à 1 degré est placé dans la tête du projecteur.

L’iPAINTE dispose de deux filtres frost. Un 5° par défaut prêt à être inséré dans le chemin optique et un frost 1° à disposition dans la tête qui permet d’adoucir le bord du faisceau sans altérer fortement l’intensité ou la forme.
Cela est particulièrement utile pour des projections plus douces.

Le frost 5°.

Gobos et remplacement

Une roue de gobos verre rotatifs et une roue de gobos métalliques fixes.

Le Ipainte possède 9 gobos fixes et 8 gobos rotatifs les mêmes que ceux du PAINTE.

– Diamètre extérieur : 15,9 mm
– Diamètre de l’image : 12,5 mm
– Épaisseur : 1,1 mm
Verre Borofloat haute température

Un système breveté de fente “Slot&lock” de verrouillage facilite le remplacement des gobos verre.


Les gobos métalliques en projection.
Les gobos verre à rotation continue et indexables.
Gobos en volumétrique.

Prismes

L’ipainte possède un prisme 8 facettes qui peut être utilisé pour fractionner le faisceau en plusieurs faisceaux distincts. Cela est particulièrement utile pour créer des effets volumétriques complexes et percutants.


Projection de gobos avec prisme.

Le menu

L’affichage du menu utilise un écran tactile QVGA Robe avec batterie de secours, capteur de gravitation pour le positionnement automatique de l’écran, journal de service de mémoire de fonctionnement avec RTC, fonctionnement autonome avec 3 programmes modifiables (jusqu’à 100 étapes chacun), analyseur intégré pour une recherche facile des pannes, contrôleur d’application NFC.

GTDF

Vous avez besoin de préparer des projets en utilisant des machines Robe, et vous constatez que la bibliothèque GTDF ne correspond pas à vos attentes ou n’est pas adaptée à vos différents logiciels 3D. Pour toute demande spécifique ou pour obtenir des fichiers personnalisés, vous pouvez contacter directement l’équipe responsable des bibliothèques de produits chez Robe en écrivant à l’adresse suivante : [email protected]
Vous obtiendrez l’assistance nécessaire pour que vos projets soient correctement configurés avec les appareils et logiciels utilisés.


Rajouter les mesures photométriques

Machine placée à 5 mètres de notre cible, nous démarrons les tests photométriques par le tracé de la courbe de derating. Machine allumée à pleine puissance, nous mesurons l’éclairement toutes les 5 minutes jusqu’à stabilisation de la lumière.
Le derating du iPAINTE n’excède pas 3,5 % après 5 minutes de chauffe et reste stable ensuite, ce qui est excellent.


Faisceau 20°

La lumière ainsi stabilisée, nous procédons aux relevés d’éclairement sur notre cible, en partant du centre, et dans les 4 directions : gauche, haut, bas, droite, tous les 10 cm pour un angle de faisceau de 20°.
L’éclairement au centre atteint 4 375 lux après derating, 4 540 lux à froid. Notre feuille de calcul Excel nous permet de calculer le flux correspondant. Il est de 10 810 lumens après derating, 11 200 lumens à froid. La courbe d’intensité lumineuse révèle l’uniformité de la lumière sur tout le diamètre du faisceau.



Le plus petit net

Nous resserrons le faisceau au plus petit net de 9,4°. L’éclairement au centre monte à 21 120 lux après derating, 21 900 à froid. Le flux correspondant est alors de 9 500 lumens après derating, 9 850 lumens à froid.



Le plus grand net

Nous ouvrons ensuite le faisceau jusqu’au plus grand net obtenu à 45°. L’éclairement au centre devient à 1 010 lux après derating, 1 050 lux à froid. Le flux correspondant est alors de 10 650 lumens après derating, 11 040 Lumens à froid. Le flux est quasiment constant sur toute la plage de zoom.



Le Dimmer

La courbe linéaire : Cette courbe suit une progression linéaire de 0 à 100%. Elle permet le contrôle direct de l’intensité. Sur le Ipainte la courbe que dessine le projecteur est parfaitement linéaire.


La courbe Square : Dans cette courbe, les valeurs basses augmentent très lentement et la montée devient plus rapide à des valeurs plus élevées. Cela permet de garder un contrôle précis dans les faibles niveaux d’intensité. Sur le Ipainte les valeurs bassent ont bien été travaillée et c’est très appréciable sur un projecteur à Led.



Pour conclure

Sur les plateaux de télévision, où chaque détail compte pour captiver les téléspectateurs, nous avons vu que le iPAINTE offre une très belle luminosité, un faisceau étale et une polyvalence appréciable. Il peut éclairer des décors, mettre en valeur les présentateurs, et créer des effets de lumière adaptés à chaque émission. Sa technologie CPulse™ assure une gestion des LEDs sans flickering, garantissant une image parfaite pour les systèmes de caméras HD et UHD.

Sa taille compacte et sa rapidité de mise en place facilitent l’installation, même dans les espaces restreints. Sa robustesse et sa capacité à s’adapter rapidement aux conditions changeantes seront un atout majeur pour les différents événements en extérieur : concerts, plateaux TV par exemple.
Pour les événements et les expositions, la polyvalence du Robe iPAINTE permet de créer des ambiances sur mesure, que ce soit pour illuminer des œuvres d’art ou mettre en lumière des stands.
Pour les productions théâtrales, le Robe iPainte est un atout précieux grâce à sa capacité à produire une lumière uniforme et à son fonctionnement silencieux. Que ce soit pour des arrière-plans, des éclairages de scène ou des effets spéciaux, ce projecteur répond aux besoins variés des metteurs en scène.

En conclusion, le projecteur Robe iPAINTE se distingue par la qualité de sa lumière, sa compacité, sa polyvalence et les technologies de pointe embarquées en font un nouvel outil pratique pour les professionnels du secteur. C’est un choix idéal pour tous les éclairagistes en quête de flexibilité et d’efficacité et les prestataires de services à la recherche de petites sources performantes. Le iPAINTE répond à tous les besoins avec performance et la fiabilité de ROBE. Il est prêt à relever tous les défis. A vos pinceaux, les artistes de la lumière…


On aime :

  • Positionnement et calage parfait en position
  • La taille compacte
  • Le nombre d’attributs (couteaux, iris, frost, prisme, couleurs…)
  • Les technologies embarquées comme le REAP
  • Un frost à l’intérieur du bras
  • Les pièces identiques à celles du PAINTE en cas de besoin de remplacement

On a moins aimé :

  • La trichromie en 8 bits (un compromis relatif à la taille de la machine)

Tableau Général

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Les écrans à Led ROE Visual Carbon brillent lors de la tournée mondiale M72 de Metallica

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Les métalleux du monde entier se sont réjoui de voir le légendaire groupe Metallica repartir sur les routes pour une nouvelle tournée mondiale. Leur tournée M72, a rempli stades et Arenas avec un nouveau record de fréquentation au SoFi Stadium. La scénographie impressionnante, bénéficiait de la technologie ROE Visual.

M72 a été produite du 27 avril 2023 à Amsterdam au 29 septembre 2024 à Mexico. Cette tournée épique de 46 concerts s’est rendue dans 22 villes du monde, à raison de deux dates par lieu. Chaque soir était distingué par une première partie et une liste de chansons comprenant le dernier album du groupe, 72 Seasons. Le mantra « no repeat weekend » de la tournée a tenu les spectateurs en haleine avec des titres et des guests inédits.


Pour maximiser l’engagement des fans, la scène était de forme ronde avec de nombreaux praticables pour créer un relief au sol. Le « Snake Pit » a été réintroduit dans la conception, permettant à environ 1 000 fans de Metallica de s’approcher au plus près de leurs artistes situés au centre de la scène, cet élément ayant été très apprécié lors des nombreuses tournées du groupe dans les années 1980-90.

Huit tours supportant la vidéo, l’éclairage et le son encerclaient la scène. Chaque tour comportait trois murs vidéo, en cylindre. Au total, plus de 1 600 panneaux ROE Visual Carbon 5 MKII (CB5 MKII) ont été utilisés. Bien qu’ils soient la propriété du groupe, 4Wall Entertainment a été engagé pour gérer la diffusion des contenus media.


Bien que très engageants, les graphiques affichés sur les tours n’étaient volontairement pas trop imposants, afin de créer une esthétique générale ponctuée de clins d’œil subtils.
Les panneaux Carbon, pris en charge par 16 processeurs à Led Brompton SX40 et 11 média serveurs Disguise GX2C, ont fonctionné brillamment, diffusant des couleurs vibrantes avec une luminosité éclatante. Cette installation media était complétée par les 650 projecteurs du kit lumière.

« C’était une occasion unique de voir de multiples variantes de la conception initiale et de faire partie de l’équipe qui l’a réalisée et ce depuis les phases des dessins techniques, de conception du système, jusqu’à la mise en route de la tournée », explique Mike Smith, directeur technique de ROE Visual. « La combinaison d’un tout nouveau produit et d’un matériel d’accroche fabriqué sur mesure, a offert à l’équipe technique de ROE une excellente occasion de proposer une assistance de haut niveau pour une tournée de cette ampleur. »


Le 25 août 2023, le groupe est également entré dans l’histoire en remplissant le SoFi Stadium d’Inglewood, en Californie, avec près de 80 000 personnes. Une première depuis l’ouverture du stade en 2020. Directeur créatif et concepteur de la production, Dan Braun était chargé de recueillir les envies des fans. Sa longue relation avec le groupe lui a permis de comprendre les besoins de cette création.

« Travailler avec Dan et son équipe sur la conception de M72 aura été un grand moment de notre parcours et une reconnaissance pour ROE dans le domaine du live. L’histoire de Dan avec le groupe et son souci de viser la perfection ont permis de pousser les panneaux Visual Carbon 5 MKII au maximum de leurs capacités », déclare Nick Jevons, vice-président du développement commercial chez ROE Visual. « Cette volonté est palpable dès que les fans entrent et sont immergés dans l’expérience Metallica. Notre équipe est ravie d’avoir contribué à ce qui est devenu un événement sensationnel et historique. »


La dernière fois que le groupe a sorti un nouvel album, c’était en 2016 avec Hardwired…To Self-Destruct. Le dernier album de Metallica, 72 Seasons, fait référence au nombre de saisons qu’un individu connaît en 18 ans de vie. Ce détail méthodique, ainsi que les nouvelles setlists et les nouveaux invités musicaux, se sont produits dans une ambiance théâtrale. Et comme la scène est ronde, il était essentiel que les fans puissent ressentir une certaine proximité le groupe. Un souci du détail qui fait que les métalleux dévoués reviennent à chaque tournée.

En savoir plus sur Carbon 5 MKII

 

Les T1 et T2 Profile Robe s’installent au Théâtre de la Ville

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Après sept années de travaux de rénovation, le Théâtre de la Ville, situé place du Châtelet à Paris, a ouvert ses portes au public il y a moins d’un an. L’équipe a fait appel à la société Alterlite, qui a opté pour des projecteurs Robe après des tests concluants réalisés avec l’équipe technique du théâtre.


Dans la salle de spectacle, 30 projecteurs T1 et T2 Profile assurent désormais l’éclairage scénique. Ces appareils s’adaptent aux exigences des différentes représentations et productions, offrant une flexibilité optimale pour chaque spectacle.



Conçu comme un espace polyvalent, le hall d’entrée, utilisé à la fois en lieu d’accueil et de représentation, a été équipé de projecteurs LEDBeam 150 et LEDBeam 350. Ces luminaires, sélectionnés dans une teinte RAL blanche, s’intègrent harmonieusement à l’architecture sobre du lieu ainsi qu’aux tons des murs et du plafond.
Au total, dix projecteurs de chaque modèle ont été installés au rez-de-chaussée et au deuxième étage, sur la mezzanine qui conduit à la scène.


Alain Lombardot, chef du service lumière, Bruno Gohier, son adjoint, et Lionel Spycher, directeur technique, sont ravis d’utiliser ces nouveaux équipements au quotidien.

 

Ayrton lance Veloce Profile, haute efficacité et IP65

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Après le succès mondial du Rivale Profile, vendu à plus de 10 000 exemplaires en moins d’un an, Ayrton présente son tout nouveau Veloce Profile, dans le même esprit de luminaire ultra-équipé et polyvalent de la gamme « Ultimate ». Il a été spécialement conçu pour être utilisé dans les grands espaces intérieurs et extérieurs grâce à son classement IP65.



Veloce Profile repousse les limites de l’efficacité grâce à un tout nouveau module LED monobloc scellé de 850 W, calibré à 6500 K, qui offre un flux lumineux de 43 000 lumens (sphère) avec un positionnement optimal sur le corps noir pour obtenir une parfaite neutralité lumineuse. Son système optique propriétaire à 13 lentilles offre un rapport de zoom de 13:1 pour une plage de 4° à 52°, sa lentille frontale de 180 mm étant capable de délivrer un faisceau intensif de 4°.


Veloce Profile, comme tous les luminaires de la gamme « Ultimate », adopte un nouveau système de mélange des couleurs CMY avec des disques haute définition ultra-rapides. Ce système mono couche, qui assure une amélioration de l’intensité des couleurs, est complété par une roue de couleurs à 7 positions avec des filtres spéciaux.

Un CTO progressif mono disque ultra-rapide et haute définition, pour un réglage précis de la température de couleur de 2700 K à 6500 K, est associé à un ajustement de l’indice de rendu des couleurs de 70 à 86.

Un nouveau module de découpe permet d’isoler n’importe quel objet grâce au positionnement chirurgical de chaque couteau sur 100 % de la surface avec une rotation de +/- 90°.
Un iris à 15 lames avec une plage d’ouverture de 15 à 100 % optimise le faisceau dans les angles serrés. Pour une plus grande liberté de mouvement et une plus grande souplesse de conception, Veloce Profile est équipé en standard d’une rotation pan et tilt continue.


Veloce Profile est doté de deux roues de gobos superposées, chacune équipée de sept gobos interchangeables en verre haute définition. La section des effets reçoit aussi une roue d’animation monochromatique et deux prismes rotatifs pouvant être combinés, dont un circulaire à 5 facettes et un linéaire à 4 facettes pour créer des effets 3D.
Deux filtres Frost, l’un à faible diffusion qui efface les contours du faisceau sans en modifier l’angle, et l’autre à forte diffusion pour les applications wash, complètent la section image.

Avec un poids de 40,5 kg, Veloce Profile est un des luminaires les plus légers de cette catégorie de puissance. L’utilisation de nouvelles pièces en aluminium a permis une réduction significative du poids, dans le but d’obtenir un excellent rapport poids/puissance sans avoir recours à des alliages spéciaux.

La gamme « Ultimate » bénéficie du nouveau design d’une gamme de luminaires parfaitement homothétiques synonyme de haute performance, de raffinement et de puissance dont vous ne pourrez plus vous passer.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Le 6K UNITED tour en immersif avec le SPACE HUB de CODA

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La tournée « You are Precious » de 6K UNITED 2024 s’est déroulée récemment dans les plus grandes arenas allemandes, notamment la salle olympique de Munich et la Barclay Arena de Hambourg. Ce projet musical unique, qui dure depuis plusieurs années, a rassemblé les voix de 6 000 enfants qui, après des mois de répétitions indépendantes sur un matériel spécialement créé pour eux, se sont réunis pour chanter tout un répertoire devant un public sous le charme.


Oli Tschotow, co-directeur général de Melodus.

Accompagné par 16 musiciens, le grand chœur a interprété un large éventail de styles musicaux sous la direction du professeur Fabian Sennholz de l’université de musique de Francfort. La technologie audio est manifestement un élément essentiel d’une entreprise de cette envergure.
Cette année, de nouvelles normes ont été établies par les spécialistes de Melodus GmbH, une société créée en 2023 par la fusion des experts Tschotow Audio et Tobias Berlet Sound-Stage-Instruments.

Sous la conduite du co-directeur général Oli Tschotow, l’équipe de Melodus a présenté le système audio immersif SPACE HUB de CODA Audio, déployant l’unité pour diffuser le son en champ proche. SPACE HUB est un processeur immersif 19″/3U de pointe qui permet aux designers de créer des expériences audio étonnantes en trois dimensions, en traitant jusqu’à 128 sources en direction de 128 sorties pour créer une expérience d’écoute évolutive et immersive.


Le déploiement de SPACE HUB a été un grand succès selon Tschotow : « Avec un système audio immersif, vous avez tout simplement plus d’« espace » dans le mixage qu’avec un système sonore stéréo ou mono en champ proche. Le public entend les artistes à la place qu’ils occupent sur la scène, c’est ce qui caractérise l’expérience d’écoute immersive en 3D».


Pour la tournée 6K United, l’équipe basée à Bad Hersfeld a utilisé le CODA Audio SPACE HUB comme processeur immersif avec 24 sources pour le son en champ proche. Aucun équipement supplémentaire, tel que des convertisseurs audio, n’a été nécessaire.


Le processeur SPACE HUB avec au-dessus, son logiciel de commande.

Oli Tschotow explique que ce qui pouvait sembler techniquement exigeant, s’est avéré très simple : « Le HUB a créé un front acoustique à partir de 11 enceintes de débouchage avant sur lesquelles nous pouvions positionner les artistes.
C’était la solution ‘plug and play’ parfaite, une interface Dante avec 128/128 voies a fait de l’intégration un jeu d’enfant ! Le processeur permet une expérience sonore vraiment impressionnante et nous facilite la tâche. Mes attentes à l’égard de SPACE HUB ont été largement dépassées.

Sebastian Bahr, responsable du marketing et spécialiste produit chez Coda Audio.

Sebastian Baehr, de CODA Audio, ajoute : » L’une des principales qualités de SPACE HUB est la variété et la simplicité de ses options d’intégration. A cette occasion, les artistes sur scène étaient équipés de balises SMART zactrack qui avaient été assignés à leurs objets audio respectifs.

Ainsi, la localisation des sources sur les front fills était absolument précise et cohérente avec ce qui se passait sur scène sans qu’un opérateur ne le fasse manuellement sur le logiciel de commande du HUB.
De cette manière, il n’y avait pratiquement pas de latence puisque personne ne devait réagir aux mouvements sur scène et déplacer les objets en conséquence. L’intégration de systèmes de suivi via l’interface OSC est extrêmement fiable et réduit considérablement la charge de travail des opérateurs.


Melodus GmbH est une structure relativement récente d’une famille qui ne cesse de s’agrandir, mais Oli Tschotow est heureux que la société ait pris la décision d’adopter CODA Audio : Tout d’abord, nous partageons la même passion pour la qualité du son et il est si facile de traiter avec des professionnels qui ont les mêmes idées et le même état d’esprit.

Nous aimons les enceintes parce que tous les systèmes CODA ont la même réponse en phase, et la large gamme de produits disponibles permet de toujours trouver le renforcement sonore optimal pour chaque application. En ce qui concerne le SPACE HUB, il ‘parle Dante’ et est supérieur à d’autres processeurs grâce à sa riche gamme de fonctionnalités.

Pour en savoir plus sur :

– Le Space Hub de CODA
– Melodus
– 6K united

Cameo met en lumière l’exposition « Cité Immersive Viking »

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©Madamecoco production

Depuis 2024, les visiteurs de la « Cité Immersive Viking », à Rouen, ont la possibilité de se plonger dans le monde fascinant des Vikings. Cette exposition multimédia retrace l’invasion de ce peuple en Normandie aux 9e et 10e siècles, et fait découvrir la culture et l’histoire de la région de façon immersive. Les organisateurs de l’exposition ont fait appel au groupe Novelty pour la planification et la mise en œuvre technique.


©Madamecoco production

©Madamecoco production
©Madamecoco production

Mathieu Cabanes était responsable de l’éclairage des différentes salles d’exposition. A l’origine concepteur français dans le monde de l’opéra, il s’était aussi fait remarquer sur de grands événements d’entreprise et de sport. Il utilise ici, entre autres, des barres LED polyvalentes de la série Cameo Pixbar G2 et des spots PAR RGBW compacts de la série Q-SPOT.


Mathieu Cabanes, éclairagiste de l’exposition. ©Madamecoco production

Dans le cadre de l’exposition « Cité Immersive Viking », les créateurs abordent l’histoire d’une façon particulière : « Mon objectif était de transmettre des émotions aux visiteurs à travers le monde des Vikings », explique Mathieu Cabanes. « En nous basant sur des anecdotes et des faits réels, nous avons créé dans chaque salle un cycle évolutif qui raconte différents moments de la vie d’un Viking. »

Avec un mapping vidéo à 360°, ses nombreux panneaux de Leds, son design sonore en 3D, ses reconstitutions historiques et l’utilisation d’effets olfactifs, l’exposition combine techniques classiques et modernes pour redonner vie à ce peuple conquérant.


Le Bifrost est, dans la mythologie nordique, l’arc-en-ciel qui fait office de pont entre la Terre (Midgard) et le Ciel (Ásgard, la ville-forteresse des dieux). Ici ce concept est mis en valeur aec l’utilisation de verres dichroïques et de barres à Leds SMD IP65 Pixbar SMD IP G2. ©Madamecoco production

Morgan Coeurdray, chargé d’affaires chez Novelty Group. ©Madamecoco production

« Il était important pour le client de créer une expérience visuelle exceptionnelle pour les visiteurs », ajoute Morgan Coeurdray de Novelty. « Pour ce faire, il fallait fournir une solution d’éclairage esthétique, fiable, précise et de haute qualité, tout en respectant le budget. »

Dans la « Cité Immersive Viking », chaque espace est différent et possède sa propre dramaturgie et ses caractéristiques. Peu de pièces l’expriment mieux que le « Bifröst », un corridor spatio-temporel qui mène les visiteurs de l’époque viking à nos jours. Au niveau de l’espace, Mathieu Cabanes et la décoratrice Sophie Liger ont travaillé ensemble avec du verre dichroïque.

Pour renforcer l’effet scintillant et irisé du verre, Mathieu Cabanes a placé les barres Led SMD IP65 Pixbar SMD IP G2 selon une disposition spécifique au plafond pour créer un effet optique dynamique et multicolore.


Par Cameo Led Q-Spot et Cameo Fresnel Serie F ont été utilisés pour la mise en lumière de l’expostition. ©Madamecoco production

Contrairement à son travail dans le domaine du théâtre et de l’opéra, Mathieu Cabanes a pu spécifier de manière autonome les projecteurs qu’il souhaitait utiliser pour l’exposition. En plus des Pixbar SMD IP G2, des Pixbar 400 IP G2, divers spots Par à LED Q-SPOT de différentes puissances et dotations en LED ont été utilisés pour mettre en valeur de manière optimale les éléments du décor de Sophie Liger.


©Madamecoco production

Les spots Fresnel de la série F ont laissé une impression marquante à Mathieu Cabanes : « Outre les différentes tailles disponibles (F1 à F4), j’apprécie la diversité des modules LED et des versions de boîtiers (T, D, FC, PO, IP, FC+). Je trouve ainsi toujours le projecteur qui convient à telle ou telle application.

De plus, ces appareils s’utilisent de façon rapide et intuitive. Les réglages de zoom, les volets et les potentiomètres physiques sur les appareils me rappellent beaucoup les produits que nous utilisons régulièrement sur les plateaux de télévision. »

En outre, les éclairages devaient être aussi compacts que possible afin de s’intégrer le plus discrètement possible dans les salles d’exposition aux plafonds bas. « La technologie utilisée constitue la base de l’expérience immersive, mais ne doit pas dénaturer les aspects créatifs et historiques de l’exposition », explique M. Coeurdray.


©Madamecoco production

« Idéalement, la technologie n’est même pas perçue comme telle par les visiteurs. « Bien entendu, le budget a également joué un rôle important », ajoute Mathieu. «Pour moi, le rapport qualité-prix de Cameo est presque parfait.»

Pour plus d’informations :

– Viking cites immersives
– Cameolight
– Adam Hall

 

Mathieu Rossier rejoint HOLOPHONIX

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Depuis 2017, HOLOPHONIX développe des technologies de spatialisation sonore extrêmement avancées pour la création immersive et la sonorisation spatialisée en temps réel. Créée en collaboration avec l’Ircam et rapidement adoptée par de nombreuses institutions culturelles de renommée mondiale, la solution HOLOPHONIX inclut des logiciels, des plug-ins, des processeurs, ainsi que différents produits électroniques destinés à la spatialisation du son.


Gaetan Byk

Avec plus de dix ingénieurs, développeurs, créatifs et un parc de matériels innovants, HOLOPHONIX propose désormais un service global dédié aux expériences immersives et aux projet augmentés dans leur dimension sonore ; de la création des concepts à la production des contenus, en passant par toutes les prestations techniques liées à la mise en œuvre de projets immersifs.

« Accompagner des artistes, des marques, des institutions culturelles, entre autres, dans la réalisation de leurs projets artistiques et augmenter ceux-ci dans leur dimension sonore, est le naturel prolongement de notre activité originelle de développeurs de technologies, » évoque Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.

Après quinze années passées chez Hermès, Mathieu Rossier a fondé en 2019 le studio Des Sons Animés et dirigé celui-ci. Ce studio, spécialisé dans les domaines de la spatialisation sonore et de la conception d’expériences immersives, a notamment travaillé pour de grandes Maisons telles que Cartier, Hermès, Christian Louboutin ou Van Clef & Arpels, mais aussi avec de nombreux studios, artistes, ou chorégraphes contemporains tels que SUPERBIEN, Chassol ou Sidi Larbi Cherkaoui.

« Rejoindre HOLOPHONIX est le prolongement logique et naturel de mon parcours, initié il y a vingt ans. Cette société se situe à la frontière de mes expériences professionnelles, réunissant mes deux passions que sont les savoir-faire d’exception et les technologies sonores de pointe, incluant le son spatialisé, » évoque Mathieu Rossier, Responsable du Développement et de la Stratégie au sein de la division ‘Live’ chez HOLOPHONIX.

Mathieu Rossier a notamment participé à la conception du premier pop-up culturel ‘Into The Wild’ de la Maison Cartier, mêlant technologie cinétique, son spatialisé et vidéo mapping pour une exposition-expérience immersive présentée successivement à Hong Kong, Kuala Lumpur, Macao, Dubaï, Riyad… Mathieu accompagne également la Maison Christian Louboutin depuis trois ans, et a développé entre autres les composantes sonores immersives du ‘LoubiShow VI’ ; spectacle unique se déroulant dans le majestueux Grand Amphithéâtre de La Sorbonne à Paris.

« La création de cette division constitue un positionnement unique. Sur le marché français, HOLOPHONIX devient le premier fabricant à consacrer une division entièrement dédiée aux expériences immersives et qui intègre verticalement la conception, la création et la prestation technique, en complément de son cœur de métier historique : le développement de technologies sonores.
Par ailleurs, nos relations historiques avec les fabricants Amadeus et Powersoft, entre autres, nous permettront de proposer un environnement ‘clé en main’, sur mesure, intégré, complet et cohérent auprès des artistes, des agences, des marques, des institutions culturelles, des producteurs de spectacles, dont certains figurent déjà parmi nos clients historiques, » poursuit Mathieu Rossier.

La société HOLOPHONIX dispose à ce jour de plus de cent enceintes acoustiques de la marque Amadeus, de plusieurs dizaines de contrôleurs amplifiés de la marque Powersoft, naturellement de processeurs HOLOPHONIX Ultra et plus globalement de toute la chaine informatique, électronique, logicielle, réseautique nécessaire au déploiement de systèmes audio immersifs ou spatialisés. Un studio de production, parfaitement optimisé pour le mixage multicanal est actuellement en cours de construction.

« Mon ambition pour cette nouvelle division est de consolider le positionnement de la société HOLOPHONIX sur son marché historique, le spectacle vivant, et de développer les projets muséographiques, événementiels ou plus ‘expérientiels’ notamment pour le retail, la mode, l’hospitalité et le bien-être.
Un des enjeux majeurs de cette nouvelle filière des expériences immersives est de conserver le sens et la narration au centre des projets. Cette division ‘Live’ accompagne les porteurs de projets immersifs en conservant toujours à l’esprit que la technologie doit demeurer au service du propos artistique, » conclut Mathieu Rossier.

D’autres informations sur le site HOLOPHONIX

 

Robert Juliat Sully 4C, module LED retrofit Couleur

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Robert Juliat propose son tout nouveau module led, Sully 4C RGBL. Très flexible qui apporte la couleur à la gamme Sully en révolutionnant la manière d’appréhender le mélange des teintes pour obtenir la couleur qui correspondra le mieux à vos besoins.

Le module Sully 4C, gagnant dès son plus jeune âge !

Un peu de recul

Robert Juliat commence une grande histoire en donnant son nom, en 1919, à une société dont les lumières étaient totalement dédiées au cinéma. Il était déjà visionnaire puisqu’en 1923 il développe le premier PC qui permet de mettre en lumière les entractes dans les cinémas et ce projecteur est toujours une référence.
C’est dans les années soixante sous l’impulsion de Jean-Charles Juliat que s’amorce le virage scénique et la société Robert Juliat n’a cessé de croître sous la direction de François Juliat en proposant des produits innovants de très haute qualité.


Pour mieux avancer


Le trio de 600 pour tester les modules Sully !

La gamme Sully 4C est dans la continuité historique de la marque Française. Développée avec la même intention que la gamme monochrome, elle propose une découpe, un Fresnel et une trappe retrofit, à base d’une source led RGBL (Rouge, Vert, Bleu et Lime) de 200 W.
Après la version blanche apparue en 2020, Robert Juliat a annoncé la version couleur en mai 2022 et une année a encore été nécessaire à la RD pour se rapprocher de la perfection.


L’avantage de la trappe Sully 4C est qu’elle vient s’adapter dans vos découpes halogènes 600SX en lieu et place de la lampe suivant le même principe que le module blanc. À ceci près que l’augmentation de puissance à 200 W a légèrement changé ses dimensions.
Pour une dissipation optimale de la chaleur, un second ventilateur a été ajouté ce qui élève la hauteur du module couleur.

Il faudra donc enlever la plaque aérifère positionnée au-dessus de la source halogène et la remplacer par celle fournie avec le kit Sully 4C. Il est parfaitement possible de conserver l’optique originale de la source mais, pour un meilleur rendement, il est conseillé de passer à la nouvelle version, qui bénéficie d’un traitement anti-reflet ; le gain de luminosité est d’environ 10 %. Il faudra en revanche penser, si vous revenez à la version halogène, à revenir aussi à sa lentille d’origine car le traitement ne tiendra pas la chaleur. La modification est très simple et rapide.


Comment Monter rapidement un module Sully 4C dans une découpe Halogène Robert Juliat :


Un des enjeux majeurs de ce module rétrofit a été d’adapter une matrice RGBL à une optique conçue il y a plusieurs dizaines d’années. Au départ l’équipe RD était partie sur une matrice LED standard mais après plusieurs tests, il s’est avéré que le résultat n’était pas à la hauteur des exigences qualitatives de Rober Juliat. Il y avait un problème au niveau des couleurs en elles-mêmes mais aussi d’homogénéité des sources au présent et dans le futur.

Toutes les sources doivent produire les mêmes couleurs quand elles sortent de l’usine, mais aussi après plusieurs années d’utilisation. Il a donc fallu repartir de zéro et développer une matrice spécifique. Si on prête attention aux leds qui s’allument, le Lime a été couplé à 2 leds Ambre qui ne sont pas mentionnées. L’autre point qui a retardé la sortie de la source Sully 4C est le télescopage de 2 projets lors du développement du module, l’intégration de la couleur et un projet mûri de très longue date sur la gestion de la couleur.


Prix de l’innovation SLU

Le module Sully 4C apporte deux (R)évolutions majeures aussi importantes l’une que l’autre. La première, sur le contrôle DMX, que l’on verra un peu plus tard et la seconde la gestion de la couleur. Le tour de force de l’équipe Juliat, a été de totalement dissocier le rendu des couleurs de la console utilisée.

En effet, chaque console à sa propre manière de gérer les paramètres de couleurs et suivant le contrôleur utilisé, la teinte, à valeurs égales, n’est pas identique. De même, il y a des variables, comme la température de la matrice, qui modifie le mélange des couleurs et que la console ne connaît pas.


3 modules Sully, un blanc chaud, un couleur et un blanc froid.

C’est pour cela que l’équipe R&D a créé un moteur de gestion des couleurs dans le projecteur qui lui est capable de gérer toutes les données en temps réel et proposer un résultat au plus proche de la teinte souhaitée quel que soit le pupitre. C’est la raison principale qui fait que je déconseille, même si c’est possible, l’utilisation du mode RAW, couleur par couleur, car, d’une part le cerveau n’est pas capable de faire les combinaisons de toutes les teintes et d’autre part, on passe complètement à côté de la puissance du moteur de leds.

Je vous incite dons à privilégier les modes RGB ou Hue-Saturation pour les méthodes classiques et surtout le mode XY. Ce dernier permet, si vous utilisez des sources d’une autre marque, de faire des relevés colorimétriques XY sur un projecteur et de les reporter sur la Sully 4C afin d’obtenir la même couleur.
Le résultat est vraiment surprenant ! Bien entendu, la qualité, l’étendue du spectre et l’homogénéité, ne sont pas possible sans une calibration de chaque source. Un process a donc été créé à l’usine Robert Juliat avec une sphère d’intégration pour mesurer et étalonner chaque module.

L’afficheur est en option sur les versions 115 W.
La version 200 W a 2 ventilateurs !

Le Contrôle

Coté alimentation avec le module 4C (ou le module blanc) on a gagné en simplicité avec des connecteurs Neutrik powerCON TRUE1 In et Out pour alimenter, suivant le secteur, jusqu’à 10 Sully 4C sur une ligne 16 A en 230 V, 7 sur une ligne 15 A en 110 V, 10 sur une ligne 20 A en 100 V.


Déjà disponible sur les versions 115 W le réseau arrive sur la 4C !

Les Datas, pour le moment, utilisent 2 connecteurs DMX-RDM XLR 5 In et Out pour faire circuler les protocoles DMX-RDM.

Une petite led indique le statut du protocole. Sur le Out, si la led est éteinte c’est qu’il y a une erreur. Sur le In, si la led est rouge, il n’y a pas de signal, verte le signal DMX est détecté, bleue les protocoles DMX et RDM sont présents : c’est pratique pour vérifier d’un coup d’œil l’état du DMX.

Un autre point important à noter, est que c’est la série Sully est la seule source contenant un node RDM. Il est donc possible de configurer tous les projecteurs connectés à la sortie DMX. Le protocole LRRP a également été implanté, il permet de retrouver les adresses IP de tous les projecteurs via le RDM.

Tous ces développements sont faits en collaboration avec City Theatrical qui a développé des fonctions non prévues au départ du projet DMXCat. On peut voir qu’un autre emplacement est présent mais obturé. L’équipe R&D travaille sur l’ajout des protocoles ArtNet et sACN et un connecteur RJ45 sera proposé ultérieurement. Une option récepteur Lumen Radio devrait également bientôt arriver.


L’afficheur de série sur la version 4C.

Le menu est complet et bien pensé. Alors que sur les versions blanches, l’afficheur et ses 6 boutons de contrôle sont en option, sur le modèle couleur 200 W ils sont de série. On peut tout contrôler depuis l’afficheur, le DMX ou le RDM.
On peut bien entendu prendre le contrôle du projecteur en manuel et gérer toutes les fonctionnalités avec les modes 1, 2 et Stand Alone.


Un bouton, une fonction !

En ce qui concerne le contrôle DMX, on aborde la première (R) évolutions. Avec les sources leds on se retrouve presque toujours avec un très grand nombre de modes pour satisfaire tous les utilisateurs. Cela implique souvent un choix compliqué lors du patch et un manque de flexibilité lors de l’utilisation. L’équipe de Robert Juliat a pris le problème à l’envers et a décidé de développer des 4 chartes DMX capables de répondre à 99 % des utilisateurs et 2 pour les cas particuliers ou l’on ne gère pas la couleur.

La seule différence entre les 4 modes est le mode de gestion de la couleur. Comme on a vu précédemment il y a surtout 3 modes intéressants, Full – HS, Full – RGB et le Full – XY. Avec n’importe laquelle de ces 3 chartes, tous les opérateurs peuvent programmer un show en conservant leur méthode de programmation. On peut travailler sur une base de blanc, rajouter des filtres et même créer des transitions entre les presets de couleurs. On peut travailler avec le mélange de couleurs.

On peut modifier le type de source et son comportement. Et le plus important c’est que l’on peut tout changer à n’importe quel moment sans devoir changer le mode de contrôle (hormis bien sûr, le mode de gestion de la couleur) et donc sans modifier le patch de la console. J’avais pensé à ce problème en me disant que l’on pourrait donner à chaque mode le nombre maximum de canaux et en plaçant les mêmes fonctions aux mêmes adresses et en laissant des canaux inutilisés, mais là c’est bien mieux puisque l’on peut tout faire dans le même show sans rien modifier.
Une autre particularité qui prouve que l’équipe R&D est allée loin est la possibilité d’affecter un numéro User ID à chaque source.


Affectation d’ID à chaque source.

Le module Sully 4C offre de très nombreuses possibilités et il est important de lire le manuel pour comprendre et utiliser au mieux l’étendue des possibilités proposées. La première chose à savoir c’est avec quel type de source on veut travailler. Si l’on désire travailler en Blanc, on va sur le canal 7, “Source type”, où l’on a le choix entre, le blanc calibré qui est la reproduction d’une source blanche de haute qualité en 3000 K, 3200 K ou 6500 K, et le mode Generic CCT, si l’on veut une source blanche avec une température de couleur réglable (CCT) de 1700 à 10000 K. On peut privilégier la puissance (CCT – High Brightness) ou la qualité de la lumière (CCT – High Quality).

Si on désire faire de la couleur, sur le même canal DMX, on sélectionne la 3e option, Colour Mix, où l’on retrouve le choix entre la luminosité et la qualité. Il est ensuite primordial, si l’on opte pour cette solution, de choisir le type de gestion de la couleur, Raw, RGB, HS ou CIE XY. Pour les modes RGB et Hue Saturation, il existe 4 espaces colorimétriques, ProPhoto, REC. 2020, SRGB-REC ou Native, à tester et choisir selon vos besoins dans le canal 6, “Control Mode”.
Si vous travaillez en photo ou en vidéo, cette option est très intéressante puisqu’elle permet d’harmoniser les espaces colorimétriques de la lumière et des caméras. Cette palette d’options peut sembler dans un premier temps fastidieuse, mais on la prend en main très rapidement et elle permet d’obtenir une gamme de blancs et de couleurs des plus impressionnante avec une parfaite homogénéité sur toutes les sources Sully 4C et futures sources Juliat.


En blanc ou en couleur.

Puisque nous sommes en couleur, soulignons l’énorme travail qui a été réalisé sur les canaux dédiés aux gélatines. Il n’y a pas moins de 6 canaux DMX ! On choisit tout d’abord le type, Numéric, Chroma, Cosmetic, Dalis ou Raw.

On peut même choisir son espace colorimétrique !

On sélectionne ensuite une des références correspondant au type. Avec ces deux paramètres on dispose de plus de 300 gélatines. Si l’on est dans un des modes Blancs calibrés ou Generic CCT, deux paramètres permettent de régler la Saturation et la Transmission de la teinte.

Les deux derniers canaux sont dédiés à la transition entre deux couleurs d’une durée comprise entre 0 et 25,5 secondes et un des 5 modes de transition. Les derniers canaux de couleur sont le CCT 16 bits, correcteur de température qui permet d’aller de 1700K à 10000K et le Delta UV pour un ajout de magenta ou de vert.


Les paramètres Saturation et Transmission.
Les différentes transitions entre 2 presets de couleur !

3 courbes pour le paramètre Dimmer.

On retrouve bien évidemment le paramètre traditionnel de tout projecteur traditionnel, le dimmer, mais en 16 bits et avec de multiples options (comme le réglage du temps de réponse du filament). On va pouvoir modifier la courbe entre Linear, Square et Tungsten, mais aussi le temps de réponse, avec, toujours, différentes options de courbes.
On peut même faire une différence entre un bump (variation du dimmer inférieure à 50 %) et un flash (variation du dimmer supérieure à 50 %) où la temporisation sera alors de 0 s.


Principe de fonctionnement de l’option DimShift.

La fonction DimShift, fait varier la température de couleur en fonction du niveau du dimmer, comme sur les sources traditionnelles équipées de gélatines. Elle est disponible pour les modes Tungsten et Generic CCT. Elle n’a bien sûr pas lieu d’être sur les modes Daylight ou Couleur.

Autre fonction, le strob est sur 2 canaux et l’on peut travailler séparément la vitesse et la durée. Je ne sais pas si je suis passé à côté ou si c’est un point qui arrivera plus tard, mais je n’ai pas trouvé de Strob aléatoire intéressant pour simuler un effet d’orage dans une pièce de théâtre et, éventuellement, des strob avec temporisation sur la montée ou la descente. Et enfin, on a bien entendu si l’on est en mode Colour Mix et suivant le mode choisi, les paramètres XY, RVB, HS ou RGBL.

On allume !

C’est bien beau de parler des fonctions mais je suis sûr que vous voulez savoir ce qui se passe quand on allume la Sully 4C ! Je branche 3 découpes, une avec un module blanc froid, la seconde en blanc chaud et la dernière bien évidemment en couleur.


Même en couleur le module 200 W garde la tête haute.

On a pu ainsi constater que visuellement les trois sources sont homogènes en blanc et en couleur pour le Sully 4C. On peut également voir que la puissance est au rendez-vous et que l’on a gardé la qualité de lumière qui a fait la renommée de la marque française.
Par habitude et aussi pour voir le comportement par rapport à d’autres sources que j’ai utilisées dans le passé, j’ai utilisé le mode RGB. Le travail avec les couleurs est vraiment exceptionnel. On dispose d’une gamme incroyable.


Un tout petit échantillon de la palette de couleurs.

Le diffuseur qui permet de gommer l’effet multicolore de la source 4C.

Que l’on travaille sur des teintes très saturées, des pastels ou même une très légère coloration du blanc, les couleurs sont homogènes et l’arrivée dans le faisceau est parfaitement progressive.
Elles sont aussi lumineuses et c’est ce qui les rend bien supérieures aux sources halogènes qui perdent beaucoup de puissance avec une gélatine.
Puisque l’on en parle, le panel de gélatines proposé est plus que suffisant et le fait de pouvoir travailler la transition entre deux couleurs fait une vraie différence avec une roue de couleurs classique et en fait un paramètre de couleurs à part entière.

On the paper !


Comme il est important de confirmer les bonnes impressions, et qu’il est temps de prendre des mesures, on sort nos luxmètre et thermocolorimètre Minolta.

Derating

On a laissé refroidir la matrice afin de pouvoir mesurer le derating. À l’allumage on note 2 893 lux et pour notre mesure de référence, 60 secondes plus tard on relève 2 892 lux. On a déjà une belle surprise sur la gestion du refroidissement. 4 minutes plus tard nous mesurons 2 885 lux, puis 10 minutes plus tard 2 877 lux et l’on n’aura pas plus de variation. Le derating de 0,52 % est excellent !


Faisceau 20°

Afin d’être en terrain connu et avoir une référence, nous avons utilisé une découpe 614. On a pu avoir notre ouverture de référence de 20°. Au centre on mesure 2 892 lux. Le flux total est de 5 300 lumens.


Le plus petit net

Si l’on resserre complètement le faisceau jusqu’au plus petit net, la luminosité au centre est alors de 3 974 lux et le flux total de 4 760 lumens pour une ouverture de 16,8°.


Le plus grand net

Pour le grand net on a relevé au centre 1 015 lux et un flux total de 5 000 lumens pour une ouverture de 38°. Pour les 3 ouvertures, la courbe d’intensité ne comporte aucun incident.


Dimmer

Les relevés de luminosité avec une courbe de dimmer linéaire démontrent la parfaite maîtrise de la gestion des sources leds par l’équipe Robert Juliat. Que ce soit de 0 à 10 % ou de 0 à 100 % la linéarité est parfaite.

Une autre bonne surprise est la mesure des couleurs. Hormis le jaune qui surpasse largement les autres teintes, et le bleu qui est à la traîne, la luminosité en rouge, vert, cyan, magenta est plutôt homogène.

Nous avons également fait une série de mesures pour tous les blancs calibrés et variables, ainsi que la couleur pour la meilleure luminosité et la meilleure qualité.



Quel plaisir

Ce test a été un réel plaisir à différents niveaux. Nous avons passé un excellent moment en compagnie de Ludwig Lepage qui nous a donné beaucoup d’informations techniques précises avec des explications claires et concises. J’ai également découvert une très bonne source de lumière aux multiples avantages. Le module Sully 4C est une solution rétrofit qui apporte un véritable plus.
Il est au minimum aussi puissant que la source originale en y ajoutant une très large gamme de couleurs homogènes et lumineuses. Comme d’habitude, Robert Juliat n’a fait aucun compromis sur la qualité. La meilleure preuve de la réussite d’un projecteur est son succès et l’usine fonctionne à fond pour honorer l’afflux de commandes.
Si vous avez une envie pressante où ou que vous appréciez tout simplement les belles lumières il faut de toute urgence demander une démonstration à votre revendeur le plus proche !

D’autres informations sur le site Robert Juliat


On aime :

  • La gestion des couleurs
  • La gamme des couleurs
  • Le retrofit
  • L’éventail des possibilités

On a moins aimé :

  • L’absence de puce NFC

Tableau général

Les Rencontres Techniques TT+ & RCF

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Ça bouge de l’autre côté des alpes chez RCF et il en va de même en France sous l’impulsion de Thibaud Mezard qui a en charge le rayonnement, la vente et le suivi de la marque italienne dans l’Hexagone.

Yannick Dahms, spécialiste RCF et support technique.

Fort d’une nouvelle équipe déjà active, (voir ici pour tout savoir,) RCF France organise le jeudi 10 octobre de 10 heures à 20 heures, ses Rencontres Techniques au Plan, SMAC bien connue en région parisienne située à Ris-Orangis.

Pour cet événement seront présents tous les membres de l’équipe de Thibaud plus Yannick Dahms, support technique français, ainsi que des spécialistes produit et experts italiens de RCF.
5 produits représentatifs du catalogue RCF et de celui TT+ Audio seront présentés, disséqués et, bien entendu, écoutés lors de deux vacations, une le matin et la seconde après le déjeuner.


RDNet, la boîte à outils allant du design à l’optimisation, ici l’analyse.

Leur point commun est d’être commandés et contrôlés en temps réel et en réseau via RDNet.

Quelques autres référence de RCF seront aussi présentes et il sera possible de les écouter.


Pour RCF, c’est le couple HDL 26-A et SUB 9006-AS qui a été choisi. Pour TT+, le tout nouveau GTX 10 accompagné par le sub GTS 29 et le rack touring TTR 16K pour les contrôler et les amplifier.

Le HDL 26-A est un module line array abordable, en composite, actif et bi-amplifié, en deux fois 6” avec un moteur à dôme titane de 3”. Les transducteurs disposent tous d’aimants en néodyme. Son processing moderne en FIR, donne à l’enceinte un rendu précis, nerveux et une polaire régulière avec une dispersion de 100°. Le SPL Max atteint 133 dB pour un poids de seulement 13,5 kg.


Le HDL 26-A présenté avec sa grille avant semi-transparente.

Le SUB 9006-AS est un subwoofer actif grand format, disposant de deux transducteurs modernes de 18” à aimant néodyme, bobine de 4” à enroulement intérieur/extérieur et d’une puissante amplification en classe D permettant d’atteindre 142 dB de SPL. Bonne nouvelle, RCF annonce la prochaine arrivée du même subwoofer mais dopé par des 19”, un gage de précision et de patate.


Le 9006 avec ses deux 18”, très bientôt en 19”.

Le GTX 10 est un nouveau module line array passif à très hautes performances, et avec son grand frère le GTX 12, il est le fer de lance d’une nouvelle gamme professionnelle, presque une marque, appelée TT+ Audio. Comme son nom l’indique, c’est un deux fois 10”, les deux graves entourant un remarquable moteur 4” capable de couvrir un nombre d’octaves peu commun et offrant piqué, fidélité et un SPL Max de 143 dB.


Le GTX 10 sans sa face avant. Ne vous fiez pas à son museau vu et revu, il embarque des transducteurs de course capables de faire du vrai grave et de vrais aigus. Du vrai gros son.

Pour en savoir plus sur GTX 10


Le GTS 29 est le tout nouveau sub à très hautes performances des TT+. Passif comme l’ensemble de la gamme, il est équipé d’une paire de 19”, le diamètre à la mode offrant une pression supérieure sans compromettre l’accélération et la dynamique du grave. La bobine alu de 4” dispose de 4 enroulement en mode interne/externe et donne à l’équipage mobile une excursion max de 67 mm et un bas du spectre particulièrement nerveux et tendu.

Pour avoir entendu ces nouvelles gamelles, on peut vous dire que c’est du brutal et que ça raccorde pile poil avec les 10”.

Pour attaquer le touring RCF avait besoin d’un GROS ampli et d’un rack pensé pour la route. C’est chose faite. Et bien faite.

Le TTR 16K enfin est le rack touring très bien conçu et équipé pour contrôler et gaver les TT+ et les autres enceintes passives au catalogue de RCF.

Embarquant trois amplis XPS 16K, il peut par exemple alimenter 12 x GTX 10 et 4 x GTS 29. Comme souvent, le chiffre décrit la puissance disponible, ici 16 kW continus.

Inutile de préciser qu’en plus de 4 canaux de 4 kW, chaque ampli dispose de grosses ressources DSP afin de traiter l’enceinte et de donner une latitude de calage à l’ingé système et de réglage au mixeur. Le tout via RDNet.


Si vous êtes intéressés par cette démonstration ou voulez découvrir la marque transalpine et les nouveautés TT+, sans oublier des douceurs italiennes,

inscrivez-vous très vite sur www.rcf.it/rtfrance

Le Plan, 1 avenue Louis Aragon, 91130 Ris-Orangis

 

Sennheiser Spectera, le nouveau paradigme de l’audio pro sans fil

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Si nous pouvons jalonner l’histoire de l’audio pro par de grandes révolutions, comme ce fut le cas avec le line array, le numérique ou le direct to disk, nous pouvons reconnaître qu’elle est devenue bien calme depuis la fin des années 1990. La diffusion spatialisée nous donne depuis peu de temps de nouvelles libertés, mais c’est bien l’une des rares évolutions récentes de notre domaine d’activité.
Nous guettons à chaque salon les innovations et nous vous rapportons les toutes dernières nouveautés, passionnantes et utiles, mais qui ne suffisent pas à bouleverser la morosité de notre environnement technique. Quand la nouvelle révolution allait-elle arriver ? Eh bien, aujourd’hui, et dans un domaine où vous ne l’attendiez sûrement pas, l’audio pro sans fil.

C’est à l’IBC 2024, qui vient juste de se terminer, que Sennheiser a présenté le premier écosystème sans fil numérique large bande bidirectionnel. Des mots que nous n’avons pas l’habitude d’associer et qui décrivent parfaitement ce nouveau paradigme, celui qui va tout changer dans la manière de gérer les liaisons audio sans fil. Il porte le beau nom de SPECTERA.


Andreas Sennheiser, Président de l’Executive Management Board Sennheiser, présente Spectera.

Spectera est le premier système audio sans fil large bande bidirectionnel utilisant la technologie WMAS à être commercialisé. Il forme un écosystème extrêmement flexible et puissant construit autour d’une station de base capable de gérer 2 canaux RF et 64 canaux audio, 32 entrées et 32 sorties dans une seule unité de rack.

Elle dispose de 4 entrées pour des antennes bidirectionnelles DAD au format RJ45 et est capable de gérer jusqu’à 128 boîtiers bidirectionnels SEK par canal RF, offrant simultanément une liaison micro et une liaison IEM mono ou stéréo, dont le paramétrage et le contrôle s’effectuent par le logiciel LinkDesk, compatible mac et PC.
Le système est remarquablement résistant aux perturbations RF et permet une utilisation flexible de sa transmission large bande en offrant 11 modes de transmission audio différents configurables pour chaque liaison audio, un boîtier SEK peut gérer deux modes de transmission indépendamment, dont le plus performant permet d’exploiter des IEM numériques avec une latence de 0,7 milliseconde.


L’exploitation de la nouvelle technologie de transmission WMAS par Sennheiser change totalement la donne. Elle va changer nos habitudes et apporte une vision totalement nouvelle de la transmission audio sans fil, comme nous l’explique Andreas Sennheiser lors de la cérémonie de présentation : “Cette nouvelle approche peut être comparée à ce que nous faisons avec un smartphone et ses touches dédiées, comme une plate-forme agnostique de la contrainte hardware qui peut évoluer suivant vos besoins par de simples commandes logicielles”.

Le système Spectera est pleinement opérationnel. Il a été utilisé pendant la cérémonie et nous l’avons découvert le lendemain plus en profondeur sur le stand du fabricant, en compagnie de Charly Fourcade, ingénieur d’applications chez Sennheiser France, qui malgré l’affluence et la difficulté de trouver un poste de démonstration libre, a pu nous expliquer avec beaucoup de détails son fonctionnement.


SLU : Le système Spectera exploite la technologie WMAS ?

Charly Fourcade : Oui. Je suis très clair au sujet de la WMAS. C’est une technologie définie par l’ETSI que l’on peut considérer comme un cahier des charges donnant un nouveau cadre légal aux canaux de communication.
Avant l’ETSI disait, un canal de communication pour l’audio pro sans fil, c’est une bande étroite de 200 kHz avec un certain masque, maintenant WMAS, c’est un système de transmission audio sans fil exploitant des techniques de transmission numérique large bande, devant être capable d’une densité d’au moins 3 canaux audio par MHz.
Chaque fabricant a ensuite tout loisir de développer ce qu’il met à l’intérieur de ce cadre.

SLU : Peux-tu nous en dire plus sur votre manière d’exploiter cette technologie ?

Charly Fourcade : C’est un travail entamé depuis de nombreuses années qui a débuté bien avant que cette norme ne soit définie. L’idée était déjà là, mais toute la difficulté était de gérer une latence acceptable. C’est notre problème dans l’audio, on ne peut pas la négliger. Il a fallu concevoir quelque chose qui puisse fonctionner dans un temps très court.
On utilise un multiplexage des données en OFDM (orthogonal frequency-division multiplexing) qui ne va pas utiliser une seule porteuse, mais plein de sous-porteuses qui vont transmettre l’interprétation du message qui a été au préalable découpé dans le domaine temporel sous forme de slots avec la technique de TDMA (time division multiple acces).
Certains timeslots sont dédiés à l’audio et d’autres à la data et à la synchro. Car évidemment en audio, tous les terminaux doivent être à l‘heure. Ensuite, le système peut exploiter le nombre de slots utilisés pour une liaison en fonction des besoins. Par exemple, plusieurs slots pour un mix qui devra être transmis en très bonne qualité ; et pour un micro d’ordre qui n’a pas besoin d’une grande qualité audio mais dont la portée doit être très étendue, il enverra plus de paquets de données mais qui contiennent peu d’informations. Nous avons créé un système totalement configurable sur le plan de chaque liaison.

SLU : Donc chaque liaison peut avoir des modes de modulations différentes ?

Charly Fourcade : C’est effectivement possible, oui ! Chaque « audio link », que l’on met en place entre la base et les terminaux (IEM) ou alors entre les terminaux et la base (MIC), peut être librement choisi parmi les « audio link modes ». Et selon le mode que tu choisis, tu peux avoir différentes modulations utilisées. Voici quelques exemples :

– Le mode « MAX Range » transmet l’audio (uniquement lorsque c’est son tour, ou « ses » time slots) avec une modulation très facile à démoduler (type BPSK), tu pourras t’attendre à avoir une grande portée.
– Le mode « RAW » transmet l’audio non compressé avec une modulation plus exigeante en termes de rapport signal/bruit RF (type 64 QAM), la portée sera plus limitée, mais la quantité d’information transmise sera beaucoup plus grande!
– Et d’autres modes où tu joueras essentiellement sur la latence + portée versus nombre de liaisons par canal RF. La même quantité d’information peut être par exemple transmise plus souvent (et donc sur plus de time slot). En conséquence, la latence va baisser et la portée va augmenter car la modulation utilisée derrière sera différente !

Pour plus de précision, regardez cette animation en cliquant sur l’image ci-dessous :

A gauche, un système traditionnel narrowband, ou chaque couleur correspond à une liaison audio comme on le fait habituellement. A droite, WMAS et le TDMA sont illustrés, et l’animation rend compte que ces mêmes liaisons sont transmises chacune leur tour dans le domaine temporel, en occupant un canal large bande équivalent au système traditionnel.

SLU : Le moteur du système Spectera est donc intelligent ?

Charly Fourcade : Nous avons voulu développer un système extrêmement personnalisable à l’aide de notre logiciel. Il reste toutefois transparent pour son utilisateur qui ne voit pas toutes ces informations de slots et qui le gère très simplement, un peu comme un opérateur téléphonique. Il déploie au minimum une antenne, il choisit son canal RF et il affecte des terminaux, les boîtiers pockets, puis configure leur mode de liaison en fonction des besoins et de la qualité désirés. Ensuite il tire des lignes de connexion vers les entrées/sorties physiques de la base dans les deux sens, des terminaux vers la base pour les micros, de la base vers les terminaux pour les IEM.

Oui, vous avez bien commencé à comprendre. Le système Spectera est un système de transmission sans fil intégralement personnalisable suivant les besoins, capables de gérer jusqu’à 128 boîtiers de transmission bi-directionnelle par canal de transmission large bande.


Boîtier pocket bi-directionnel Spectera SEK

Un seul boîtier pocket Spectera SEK permet de gérer la transmission sans fil d’un signal micro/ligne et la réception d’un signal IEM mono ou stéréo.
Il est piloté et monitoré à distance via sa connexion RF depuis le logiciel LinkDesk, permettant le contrôle du volume de l’IEM, des paramètres audio, de la qualité de transmission et de la batterie.

Il est doté d’un amplificateur casque haute puissance à adaptation d’impédance et offre, avec sa batterie lithium-ion rechargeable BA 70, jusqu’à sept heures d’autonomie en fonction du mode Audio Link sélectionné et des réglages.

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Le nouveau boitier à la fois récepteur ears et émetteur micro.

Il dispose d’un affichage E-Ink persistant pour une information toujours active avec indicateur de statut et de niveau. Son nom est toujours actif à l’écran même quand ses batteries sont enlevées.


SLU : Les liaisons sont donc configurables en termes de latence ?

Charly Fourcade : Oui, en choisissant parmi les modes de transmission proposés. Il existe 4 modes Stéréo et 7 modes mono. En stéréo les latences vont de 2,6 ms à 0,7 ms. En mono les latences s’étendent de 15,2 ms à 1 ms. La latence la plus basse permise par Spectera est de 0.7 ms tout compris de la station de base vers les boitiers (IEM) et 1 ms dans le sens boîtier vers base (micro/ligne).

Theresa Vondran ( Category Market Manager) dévoile la nouvelle réalité de l’audio pro sans fil.

La station de base Spectera offre deux canaux RF à large bande pour prendre en charge toutes les transmissions sans fil distribuées sur 64 canaux, avec une flexibilité totale de configuration entre 32 entrées et 32 sorties physiques. Elle dispose en standard d’une entrée/sortie Dante avec redondance.
Deux slots sont disponibles pour une connexion MADI redondante en BNC ou optique. L’ensemble des canaux est synchronisé à travers la transmission sans fil pour des ensembles de signaux ou la phase est déterminante comme les formats immersifs, et l’utilisateur dispose d’une entrée/sortie wordclock.
Un port de cascade permettra l’expansion du système et la redondance totale de la base. Les transmissions sont bien entendu sécurisées grâce à une codage AES 256 et disposent chacune de manière individuelle du choix de mode de liaison sans fil parmi 11 modes avec choix du codec audio (OPUS, SeDAC) ou PCM.


La station de base Spectera – 4 antennes, 2 canaux RF, 32 entrées et 32 sorties, Dante et MADI (en option).

SLU : Cette station de base promet une très bonne intégration dans les régies ?

Charly Fourcade : C’est le but. En plus des formats Dante et MADI, la base propose la conversion de fréquence d’échantillonnage sur toutes les entrées/sorties numériques. Elle permet ainsi d’alimenter trois régies qui tourneraient à des fréquences d’échantillonnage différentes. Idem dans l’autre sens. Nourrir les IEM à partir de sources numériques à des fréquences d’échantillonnages variées ne pose aucun problème. Le logiciel LinkDesk permet de gérer facilement le routing des sources et des destinations, de ou vers les liaisons sans fil.

Antenne Spectera DAD.

La station de base propose 4 ports Ethernet d’antenne permettant différents modes d’exploitation : redondance, extension de la zone de couverture ou extension du spectre fréquentiel. L’antenne d’émission-réception Spectera DAD gère simultanément les signaux des IEM, les signaux micro/ligne et les données. Elle se connecte à la station de base à l’aide d’un câble CAT5e (100 mètres maximum) via un connecteur RJ45 et est IP54 et PoE.

Son utilisation ne nécessite plus aucun élément RF additionnel comme des combineurs, des splitters ou des boosters. Elle est contrôlée et permet une gestion continue des interférences.

Fini le coax et les éléments RF additionnels, un simple câble CAT5e suffit.

SLU : Ce nouveau type d’antenne va changer la manière de travailler ?

Charly Fourcade : Déjà, une antenne suffit. Le système Spectera n’a plus besoin de diversité d’antenne car nous ne sommes plus sur une transmission à flux tendu. Ce système large bande, par l’OFDM, offre une forme de diversité 30 à 40 fois plus efficace que ce que nous utilisons en bande étroite. Son signal peut être transmis sur un câble CAT5e jusqu’à 100m, et 4 km avec de la fibre. C’est un signal Ethernet de couche 1 qui ne peut pas passer par des switches.
Sur une station de base nous pouvons connecter 4 antennes dont on détermine pour chacune son rôle. Soit elle scanne la bande (470 MHZ – 698 MHz), avec un taux de rafraîchissement de 5 secondes, soit l’antenne est sur le channel 1 ou sur le channel 2. En réalité, il n’y a plus de composants RF dans la Base Station. Pour assurer une sécurité sur un show, deux antennes peuvent être utilisées, et contrairement à la bande étroite, elles peuvent être juste à côté l’une de l’autre.
Nous pouvons aussi faire du multi zone en micro et en IEM en déployant simplement plusieurs antennes dans plusieurs zones. Il n’y a plus non plus de système de rooming ou d’appartenance à une antenne.

SLU : Une fois le système en place, que se passe-t-il si un élément externe vient émettre dans la bande des 8 Mhz ?

Charly Fourcade : Sur ce plan-là, nous sommes aussi précurseurs. Spectera est actuellement le seul système capable de mesurer l’énergie de la fréquence qu’il est en train d’occuper ! Aujourd’hui, avec un système à bande étroite, la seule solution pour savoir ce qui se passe à sa fréquence est de l’éteindre. Dans les slots que Spectera transmet, nous avons gardé un slot silencieux.
Donc, pendant une faible période de temps bien entendu imperceptible, tous les transmetteurs se taisent et chaque terminal avec son antenne scanne les 8 Mhz. Il peut ainsi détecter toute interférence à sa propre position et la remonter. Le système est donc averti et peut mettre en service localement 2 filtres RF réjecteurs qui vont automatiquement réduire les fréquences identifiées comme perturbatrices. Ceci nous permet aussi d’éviter tout effet de blocage de la bande par une fréquence perturbante qui empêcherait son utilisation dans sa globalité.
Et bien sûr, ceci pour chaque terminal qui va ainsi pouvoir s’adapter indépendamment et en fonction de sa position. Nous n’avons pas besoin de modifier la large bande de fréquences dans laquelle on travaille, car dans cette bande nous avons beaucoup de sous-porteuses, Nous avons bien sûr des chutes de HF comme en temps normal mais nous avons de la redondance pour les compenser.


Facile de gérer ses productions dans LinkDesk.

SLU : Et si jamais nous devions changer de bande, pour une raison ou une autre ?

Charly Fourcade : Un changement total en fréquence de la bande d’émission prend 20 secondes. Imaginons que tu joues à Lyon et à Dijon et que tu passes de 490 à 520, tous tes boîtiers seront prêts à fonctionner en moins de 20 secondes. C’est un peu comme quand tu quittes le mode avion de ton tel. Tu retrouves tous tes éléments en quelques secondes. Il n’est pas exclu que le changement de fréquence se fasse beaucoup plus rapidement à l’avenir.

Si les terminaux et la Base Station s’entendent pour changer la fréquence du canal RF en « même temps », cela pourrait se passer beaucoup plus rapidement. Aujourd’hui seule la Base Station change la fréquence du canal, et les terminaux cherchent sur tout leur spectre cette nouvelle fréquence, d’où les 20 secondes…

SLU : Et pour la cohabitation avec des systèmes à bandes étroites ?

Charly Fourcade : Nous avons testé et tout fonctionne, bien entendu à condition que le système en bande étroite ne soit pas dans la bande du Spectera. Nous n’avons pas besoin de prendre de bandes de garde autour de la bande sur laquelle Spectera travaille. Même des canaux TV présents sur les canaux adjacents ne génèrent aucun problème de transmission.

SLU : Le système Spectera est-il économe en puissance ?

Charly Fourcade : Au niveau puissance, un rack standard d’IEM avec 8 canaux génère 400 mW en sortie d’antenne. Avec Spectera, nous émettons à 50 mW, mais, vu que nous sommes en WMAS et que nous faisons de la TDMA, les terminaux émettent chacun leur tour et il n’y a donc pas d’accumulation de puissance. En plus, ces 50 mW sont étalés sur 8 Mhz. Ce qui est l’équivalent d’une émission de 1.8 mW dans une bande étroite de 200 kHz.

SLU : Donc Spectera ne va pas perturber les systèmes traditionnels ?

Charly Fourcade : Il est beaucoup moins polluant qu’un système à bande étroite. Imaginons d’être en festival, et que tu as un boîtier sur toi. Si tu pars de ta scène pour aller sur une autre scène très éloignée, ton boîtier va décrocher. Il s’arrête d’émettre. Il attendra de retrouver la synchro pour réémettre. Pareil si ton canal est muté, il n’émet pas. Donc beaucoup moins de pollution et plus d’économie de batterie. Point fort également, le simple fait de démuter le ou les canaux, suffit à déployer tout le système ! Plus besoin d’allumer un à un les émetteurs !

L’intégralité du système Spectera se pilote et se contrôle à partir du logiciel LinkDesk. Le gestionnaire RF du logiciel permet un balayage continu du spectre via l’antenne DAD qui a été choisie pour cette fonction. Ce dernier s’affiche en permanence dans la partie supérieure de la fenêtre. Elle permet de visualiser très clairement l’occupation spectrale et la position des deux larges bandes du système. Les comportements assistés de LinkDesk permettent une gestion rapide et facile du système, mais aussi de gérer, stocker et rappeler instantanément plusieurs configurations de stations de base.


Le logiciel de configuration et de contrôle LinkDesk.

Les terminaux apparaissent dans la partie inférieure avec des indications de niveau de batterie, de niveau et de clip audio pour la partie IEM et Micro. Il n’y a plus de notion de réception RF à proprement parler mais de qualité de réception avec le paramètre LQI, Link Quality Indicator. Une vue détaillée permet d’accéder à des paramètre supplémentaires comme le contrôle du volume de l’IEM ou le niveau et le filtre coupe bas de l’entrée micro. La mise à jour des ces données prend le temps de faire le tour des 128 boîtiers possibles par canal RF, soit quand même 256 au total sur une station de base. Quelques millisecondes…

SLU : C’est dans le logiciel LinkDesk que nous choisissons le mode de liaison pour chacun des boîtiers ?

Charly Fourcade : Oui, nous pouvons choisir parmi différents modes pour la partie IEM et Micro, en plus d’une utilisation en mono ou en stéréo pour l’IEM. 11 modes sont proposés, induisant des niveaux de latence variant de 15.23 ms à 0.7 ms. Bien entendu, le nombre de liaisons audio utilisables simultanément sur un canal RF varie en fonction de ce choix.

Avec un mode équivalent au niveau du codec et même un peu inférieur en latence à celui de notre système 6000, nous pouvons avoir 32 ou 16 liaisons par canal selon la portée désirée. Avec la latence minimale de 0.7 ms, ce sera uniquement 4 IEM stéréo par canal RF. Pour faire à la fois du micro et de l’IEM, nous pouvons passer à 1.6 ms de latence pour 8 liaisons IEM stéréo et 8 micros. Tous les modes dit LIVE utilisent le codec de notre système 6000. Nous pouvons aussi passer en PCM pour avoir une transmission linéaire sans codec.
Pour atteindre les niveaux de latence les plus bas, nous utilisons pratiquement toujours la même data audio, que nous divisons en plus de paquets et que nous envoyons plus souvent. Nous gagnons ainsi en latence car les données sont plus facilement lisibles en réception. Bien entendu, si le même mode de liaison est affecté à un ensemble de boitiers, celui-ci est totalement synchro en phase. En permanence, nous pouvons suivre le niveau d’occupation de notre canal de transmission large bande, en fonction des modes choisis pour les transmetteurs qui l’utilisent.


Le choix des modes de liaison et du routing des boîtiers SEK, avec l’indication de capacité RF consommée.

Le système est dès à présent commercialisé. Vous avez bien sûr noté comme nous l’absence pour l’instant d’émetteur main. Celui-ci verra le jour en 2025, comme le développement du système de cascade qui permettra d’étendre le système à encore plus de canaux et de gérer la redondance complète d’une station de base.


Avec Spectera, Sennheiser ouvre une nouvelle ère dans le domaine de la transmission audio sans fil, et ce n’est sûrement que le début. Ce nouveau type de système est appelé à évoluer facilement, par le développement de son logiciel de contrôle et de commande. Grâce à la technologie WMAS qu’il exploite, la réduction d’équipement hardware accroît énormément les capacités de transmission sans fil tout en diminuant les opérations de maintenance, de manipulation et d’inventaire.


Charly Fourcade – Sennheiser France et Vincent Tilgenkamp – Sennheiser Benelux.

La simplicité et la fiabilité de ses liaisons, comme leur bidirectionnalité, entraîneront un véritable changement dans nos habitudes de travail. L’opérateur HF qui devra toujours paramétrer et gérer les liaisons, sera largement déchargé des opérations de coordination des fréquences et pourra se concentrer sur la pleine exploitation de ses terminaux en termes de qualité. Les artistes bénéficieront aussi de cette évolution par une amélioration de leur confort scénique.

Face à une demande toujours plus forte en nombre de liaisons indispensables à la réalisation des événements grands formats d’aujourd’hui, Spectera sera sûrement une très bonne solution. Elle saura aussi séduire, dans des domaines plus confidentiels, les professionnels à la recherche de la plus haute qualité et fiabilité pour leur audio sans fil.

Pour plus d’informations

– Sennheiser Spectera
– OFDM
– TDMA
– BPSK
– ETSI WMAS

Embarquez sur l’Icon of the Seas avec Anolis et Robe

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L’Icon of the Seas, le nouveau navire de croisière de la société Royal Caribbean International, bat de nouveaux records d’équipement pour émerveiller des vacanciers. Construit au chantier naval Meyer Turku en Finlande, l’Icon dispose de plus de 40 espaces de divertissement, bars, restaurants et magasins, dont trois lieux majeurs :
le Royal Theater, qui présente des spectacles grandioses tels que la première adaptation en mer du Magicien d’Oz ; l’incroyable patinoire Absolute Zero et l’AquaTheater, où se déroulent des spectacles aquatiques mêlant acrobaties aériennes, plongeons de haut vol, robots et natation synchronisée.


Le Royal Theater et l’Absolute Zero, sont équipés de projecteurs motorisés Robe, alors que 10 autres lieux du navire reçoivent quelque 250 luminaires LED Robe et Anolis. iFORTE, FORTE FS, ESPRITE, PAINTE, Tetra2 et iSpiider, ainsi que des systèmes de poursuite RoboSpot sont installés dans les différentes salles.

L’éclairage de ces espaces a été conçu par Christopher Vlassopulos, qui supervise les technologies du divertissement chez Royal Caribbean, en collaboration avec le consultant britannique Ben Couling (Tristwell Designs) et Nick Mugnani (Skylight Services). Le projet a été coordonné par Tony Perez, responsable du département « Maritime » chez Robe, et le matériel a été fourni par le distributeur Robe en Finlande, Lighthouse Entertainment.

Royal Theater

Pouvant accueillir plus de 1 200 personnes, ce théâtre s’étend sur les ponts 4 et 5 à l’avant de l’Icon. Il accueille actuellement deux productions, Le Magicien d’Oz et SHOWBAND ! Live.Music.Now dont la musique est jouée par un orchestre de 16 musiciens. Le kit lumière comprend, entre autres, 24 ESPRITE PC et 28 ESPRITE Profile, accrochés au-dessus de la scène, ainsi que deux FORTE FS contrôlés par des systèmes de poursuite RoboSpot.

32 projecteurs PAINTE, choisis pour leur petite taille et leur puissance, sont positionnés à l’avant de la scène. La correspondance des couleurs entre ces projecteurs LED Robe a été décisive pour les concepteurs lumière Rui Rita et Matt Taylor, qui ont façonné l’aspect théâtral et la narration de ce spectacle coloré et animé.

Music Hall

Le Music Hall est une boîte de nuit sur deux étages qui accueille des groupes de reprises de jazz et rock. 24 barres LED TetraX, assurent les principaux effets avec leur rotation pan continue et leur effet Flower. Quatre projecteurs LEDBeam 150 ont été positionnés pour éclairer une boule à facettes.


Absolute Zero

Absolute Zero, la plus grande patinoire jamais installée sur un navire et la première de forme ovale offre une vue parfaite depuis tous les sièges. Quatre FORTE FollowSpot, contrôlés par deux systèmes de poursuite RoboSpot, éclairent avec précision les artistes sur la glace.

Royal Promenade

La Royal Promenade au cœur de l’Icon of the Seas, reliant le Royal Theater et Absolute Zero. regroupe plus de 15 restaurants, bars et salons. Neuf projecteurs ESPRITE blancs et deux systèmes RoboSpot avec Motion Camera sont installés de chaque côté.


Plusieurs luminaires Ambiane AP RGBW d’Anolis équipés d’optiques à 67 degrés, sont placés dans les espaces The Attic, le Schooner Bar et le Point & Feather. L’Ambiane AP a été choisi pour son indice de rendu des couleurs (CRI) supérieur à 90, mettant en valeur les lignes architecturales des lieux. Lorsqu’il est nécessaire d’utiliser un éclairage dynamique, l’Ambiane AP se distingue par sa vivacité grâce à son système de mélange de couleurs RGBW unique et breveté.

AquaTheater

L’AquaTheater propose un show aquatique dynamique avec deux plongeoirs situés à 17 et 10 mètres, de la natation synchronisée, des robots et des jeux de lumière. Les deux plongeoirs sont éclairés par 12 iSpiider blancs, placés sous les tours et sur les côtés de la scène pour créer des effets, et l’éclairage fait appel à 12 Calumma L MC blancs d’Anolis choisis pour leur robustesse et la qualité de leur lumière.


Pour les plongeons, le slackline, les fontaines et autres installations, six iFORTE blancs, deux RoboSpot et quatre Motion Cameras IP65 complètent le kit.
Les systèmes RoboSpot ont été spécifiés pour leur capacité à contrôler chacun jusqu’à 12 projecteurs Robe, offrant une couverture complète des plongeons avec les iFORTE.

Thrill Island et Chill Island

Dans les espaces Thrill Island et Chill Island de l’Icon of the Seas, où les visiteurs peuvent profiter de quatre piscines, neuf jacuzzis, six toboggans records et d’un simulateur de surf FlowRider, plus de 60 luminaires Calumma M MC RGBW d’Anolis ont été installés principalement pour mettre en valeur les structures et les attractions aquatiques.
Les Calumma bénéficient d’un revêtement spécial pour résister au sel de mer, à l’humidité et aux UV.

Tony Perez, responsable du département « Maritime » chez Robe, souligne : « L’Icon of the Seas est un projet unique en son genre, et l’implication des projecteurs Robe et Anolis sur ce navire témoigne de la bonne réputation de nos produits.

Les solutions d’éclairage innovantes, telles que la technologie du moteur interchangeable (TE), les systèmes RoboSpot et toute la gamme IP65 résistant aux intempéries, ont facilité ce projet. Une communication étroite avec l’usine en République tchèque a permis de garantir la bonne livraison des produits. »

D’autres informations sur le site Robe Lighting France

 

HOLOPHONIX offre location, prestation & production de projets immersifs

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« Accompagner des artistes, des marques, des institutions culturelles (…) dans la réalisation de leurs projets artistiques et augmenter ceux-ci dans leur dimension sonore est le naturel prolongement de notre activité originelle de développeurs de technologies, » évoque Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.


Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.

La société HOLOPHONIX dispose à ce jour de plus de cent enceintes acoustiques de la marque Amadeus, de plusieurs dizaines de contrôleurs amplifiés de la marque Powersoft, naturellement de processeurs HOLOPHONIX 64 et 128 et plus globalement de toute la chaine informatique, électronique, logicielle, réseautique nécessaire au déploiement de systèmes audio immersifs ou spatialisés. Ces équipements sont disponibles à la location avec ou sans prestation associée.

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Pipo Gomes, Directeur Technique chez HOLOPHONIX.

« Ce département doit également permettre aux prestataires techniques historiques et renommés de s’appuyer sur nos compétences, nos savoir-faire et nos produits dans le cadre de projets sonores immersifs complexes, » évoque Pipo Gomes, Directeur Technique chez HOLOPHONIX.
« Cette labélisation récemment obtenue nous permettra également de recruter des salariés intermittents et ainsi de compléter nos équipes au gré des projets, » poursuit Pipo Gomes.

HOLOPHONIX accompagne depuis trois ans le Festival d’Avignon pour le déploiement de son système de spatialisation sonore au sein de la Cour d’Honneur du Palais des Papes.

La société fournit notamment un processeur de spatialisation sonore HOLOPHONIX 128, un système de tracking pour un maximum de 16 comédiens, les contrôleurs amplifiés, ainsi qu’un service de calibration in-situ et d’assistance technique avancée.


La Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon.

HOLOPHONIX collaborait récemment avec le joaillier de luxe Chaumet dans le cadre de leur exposition privée « Ondes et Merveilles », imaginée au sein de leur hôtel particulier Place Vendôme.


Place Vendôme et Joaillier Chaumet

Vincent Nicolas, ingénieur application chez HOLOPHONIX.

« Nous avons fabriqué spécifiquement un « corridor sonore » plongeant les visiteurs dans les profondeurs aquatiques, en collaboration avec la compositrice Miyu Hosoi et le cabinet de scénographie japonais La Boîte.

Nos travaux portèrent sur la fabrication d’un système immersif totalement sur-mesure, incluant une vingtaine de haut-parleurs, la chaîne de traitement associé, leur installation, la pré-production en lien avec les artistes et la réalisation du mixage spatialisé in-situ aux côtés de la compositrice, » évoque Vincent Nicolas, Ingénieur chez HOLOPHONIX en charge du projet.


Le Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence sollicite depuis deux ans HOLOPHONIX dans le cadre de projets complexes et ambitieux dans leurs dimensions sonore ou acoustique.

« Nous avons en ce sens développé un système d’acoustique active totalement sur-mesure et éphémère au Théâtre de l’Archevêché pour l’opéra Idomeneo, re di Creta (Mozart) mis en scène par Satoshi Miyagi en 2022. Un système comptant près de 40 haut-parleurs sur-mesure fut ainsi développé par Amadeus et subtilement intégré par les équipes du Festival et la société Texen.


Idomeneo, re di Creta à l’Archevêché.

Des ingénieurs et développeurs furent dépêchés par HOLOPHONIX sur site durant plusieurs semaines afin de développer un outil de réverbération active et de spatialisation sonore innovant, en lien avec le Chef Raphaël Pichon et les exploitants, » évoque Adrien Zanni, chercheur-doctorant, développeur et associé chez HOLOPHONIX.

Le Festival d’Aix et sa technique expliquée en vidéo :


Les équipes de la société HOLOPHONIX étaient également présentes à La Grande Halle de La Villette pour l’opéra Sun & Sea, Lion d’Or à la Biennale de Venise.

« Nous y avons mis en œuvre, en étroite collaboration avec les équipes de La Villette, un système spatialisé comptant près de 70 haut-parleurs développés par Amadeus, un système de tracking en temps réel, ainsi que toutes les composantes informatiques et réseautiques associées. Une équipe de cinq ingénieurs déployés par HOLOPHONIX ont assuré la mise en œuvre sur site, en lien avec la production, la mise en scène et les équipes de La Villette, » évoque Clément Vallon, Ingénieur chez HOLOPHONIX.


Sun & Sea à La Grande Halle de la Villette.

Les équipes de la société HOLOPHONIX ont aussi déployé un système de spatialisation à la Philharmonie de Paris dans le cadre du projet Sonntag aus Licht, dernier volet achevé du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen, à la demande du chef d’orchestre Maxime Pascal et Florent Derex, co-fondateur et ingénieur du son du ‘Balcon’.


A la Philharmonie de Paris, un système L-Acoustics mais avec un processeur HOLOPHONIX Ultra et toute l’équipe Holo assurant le service, l’assistance et les développements spécifiques.

« Nos équipes étaient également présentes à l’Opéra Comique pour la reprise de Macbeth Underworld, création du compositeur français Pascal Dusapin, mise en scène par Thomas Jolly.

Des enceintes de la série C au cadre de scène à l’Opéra Comique.

Un système spatialisé incluant une trentaine de haut-parleurs, subtilement déployés et intégrés au cadre de scène et dans le décor, y a été déployé du 19 octobre au 14 novembre 2023. Nos équipes furent présentes pour la calibration, la mise en œuvre et l’accompagnement des artistes autour de la technologie HOLOPHONIX, » évoque Adrien Zanni.

« Ce nouveau département fournira par ailleurs des compléments de matériels auprès de clients qui auraient des besoins ponctuels, et plus globalement à quiconque souhaitant découvrir les marques HOLOPHONIX, Amadeus et Powersoft, partenaires de premiers plans de la société, » conclut Pipo Gomes.

Le ‘Label Prestataire’ a été attribué à la société HOLOPHONIX par la Commission nationale du ‘Label Prestataire de Service du Spectacle Vivant’ en 2023.


Pour plus de précisions sur les prestations offertes, le catalogue de processeurs, de systèmes de diffusion, de contrôleurs amplifiés et de proceseurs et préamplis divers sur holophonix.xyz/services/live/