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GLP Creos, S500 et X5 Atom

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Au menu de ce millésime 2024 de Prolight+Sound, le chef GLP vous propose : de la puissance avec le Fusion Creos, de la polyvalence avec l’Impression S500 et de la modularité avec le X5 Atom.



Fusion Creos

Le Fusion Creos est un projecteur que l’on pourrait qualifier d’hybride, à mi-chemin entre le wall-washer à effets et le projecteur asservi. Cet appareil, qui de loin reprend les traits et la fonction tilt du JDC1, est doté de 18 puissantes leds de 40 W RGB+Lime dont la lumière de chacune est focalisée par de gros collimateurs, tous solidaires sur le même support. Celui-ci est monté sur chariot pour assurer un zoom général.


Les leds du Fusion Creos sont pilotables de manière indépendante pour pouvoir aussi proposer un effet de matriçage. Il sera tout aussi possible d’utiliser ce projecteur en faisceau large (52° d’ouverture) pour napper de couleur une grande surface, que de resserrer jusqu’à 4,3° et ainsi obtenir un épais et puissant bâton rectangulaire de lumière.

L’algorithme de gestion des couleurs est le même que celui déjà utilisé sur la série X5 pour une compatibilité accrue et une simplification du fonctionnement. L’un de ses modes de pilotage est d’ailleurs entièrement similaire à celui d’une X5 Bar. Son tarif a été étudié afin de permettre au potentiel acheteur de multiplier le nombre de sources acquises. Enfin, le Fusion Creos est entièrement revêtu d’une carcasse qui ne laissera aucune chance aux potentielles agressions d’eau ou de poussières avec son indice IP65.


Lyre Profile Impression S500

l’Impression S500. Avec son corps d’athlète qui contraste avec sa base réduite à sa plus simple expression, la gamme Impression S 500 est reconnaissable entre toutes. Ce nouveau modèle de type profile comporte un moteur de leds blanches de 500 W à 6200 K.


L’Impression S500 et son look bien reconnaissable.

Le produit est proposé en deux versions pour privilégier le rendu des couleurs ou la puissance lumineuse. La version “High Quality” avec un IRC de 95 et TLCI de 92 produit d’un flux maximal de 10 700 lumens. Pour la version “High Output”, le flux est atteint 14 800 lumens (IRC > 70).

Les autres fonctions sont communes aux deux versions. On notera donc la présence d’un module de couteaux asservis indépendants, un zoom honorable au ratio de 1:5 (variable entre 7,5° et 40° d’ouverture), une roue de sept gobos rotatifs couplés à sept gobos fixes (donc 14 si vous n’avez pas perdu le fil) ainsi qu’une seconde roue de gobos entièrement fixes à 10 positions et une roue d’animation.

Toujours dans les effets, un prisme à huit facettes prend place à bord. Du côté des couleurs, la trichromie CMY est évidemment présente, secondée par un CTC variable entre 2500 et 8000 K qui agit directement sur la trichro. Celle-ci est épaulée par deux roues de couleurs arborant différents filtres. Enfin deux frosts progressifs (soft et medium) viennent compléter le tout. Le S500 proposera un unique mode de contrôle de 35 canaux en DMX+RDM, ArtNet, sACN et en CRMX Lumen Radio en option.


Les PAR X5 Atom

Nous terminons notre tour des nouveautés GLP avec le X5 Atom, un projecteur IP65 dont le look et l’ADN reposent sur la version précédente : le X4 Atom.


Les nouvelles têtes Led X5 Atom, sobres et raffinées.

Ce nouvel appareil à leds statique au format PAR abrite une source RGBL qui passe de 30 à 40 W. Ce produit a tout misé sur sa compacité afin de pouvoir être à l’aise dans n’importe quelle configuration d’intégration.


L’alimentation externe des X5 Atom, elle aussi IP65.

Pour réaliser le pari d’augmenter la puissance du X4, conserver le zoom tout en étant aussi petit que possible, les ingénieurs ont fait le choix osé de déporter l’alimentation de l’appareil sur une base externe pouvant piloter au maximum six unités.

Ici encore, le soft a été pensé dans le but de maximiser la compatibilité des produits de la famille X5, tout en augmentant les aptitudes de ce nouvel appareil par rapport à sa version précédente avec notamment une colorimétrie étendue.

Plus d’informations sur le site GLP

Shure Nexadyne, la nouvelle génération de micros de chant dynamiques

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Avec maintenant près d’un siècle d’excellence en ingénierie audio, Shure présente sa toute nouvelle gamme de micros de chant dynamiques, Nexadyne™.

Profitant des dernières avancées technologiques, Nexadyne repousse encore plus loin tout ce qui a fait le succès des micros dynamiques Shure pour la scène, et marque le début d’une nouvelle génération de capteurs.

Disponible en version cardioïde ou supercardioïde, Nexadyne est doté d’une technologie exclusive de transducteur à double moteur baptisée Revonic™. Elle étend considérablement les capacités des micros dynamiques, confortant Shure dans sa position de leader et de précurseur dans ce domaine.


Une grande précision vocale, une réduction du bruit ambiant, une directivité constante et une fiabilité sans compromis sont la résultante de cette innovation technologique pensée pour les professionnels du live, dans la lignée du SM58 et du KSM8.

Au cœur du Nexadyne, la nouvelle technologie brevetée Revonic met en œuvre deux transducteurs parfaitement appairés qui travaillent en synergie, une prouesse technique lors de la fabrication, indispensable pour garantir des performances optimales.
Elle permet d’annuler les vibrations mécaniques, de rejeter au maximum les bruits de scène et de manipulation indésirables, de produire une réponse en fréquence extrêmement précise pour un capteur dynamique et de maîtriser la linéarité en fréquence de la directivité. Ses capacités séduiront sans aucun doute les techniciens et les artistes désireux de produire facilement un meilleur son sur scène.

La technologie Revonic de Shure constitue une avancée significative dans l’industrie du Live. A l’intérieur du micro, le cheminement acoustique du signal permet d’obtenir un niveau de sortie plus élevé que les conceptions à simple transducteur et élimine la nécessité d’une suspension antichoc traditionnelle. La maîtrise de la réponse en fréquence permet aussi de limiter le besoin d’avoir recours à une égalisation corrective.

« Plus la fréquence augmente, plus la directivité du micro va augmenter, et c’est valable dans toutes les directivités. Cela risque, sur scène, de provoquer des accrochages, notamment quand il y a des enceintes posées au sol à proximité des artistes. D’où l’intérêt d’avoir des micros dont la directivité va être très contrôlée, et surtout la plus constante possible sur tout le spectre, des basses aux hautes fréquences.


Thomas Delory, Market Development Manager, Shure France.

C’est le cas du Nexadyne qui marque l’entrée dans une nouvelle ère avec une technologie inédite que nos ingénieurs ont réussi à développer, relevant un défi des plus complexes grâce au savoir-faire de Shure en matière d’ingénierie acoustique », explique Thomas Delory, Market Development Manager, Shure France.

Le micro Nexadyne est disponible en version cardioïde (Nexadyne 8/C) ou supercardioïde (Nexadyne 8/S), et en capsule compatible avec les systèmes sans fil Shure en finition noir ou argent (RPW202 et RPW204).
D’une conception durable, robuste et pérenne, Nexadyne vient enrichir la palette de micros dynamiques au service des ingénieurs du son.
En phase avec les exigences et les sonorités modernes, le micro de chant Nexadyne de Shure offre un rendu plus accentué dans les basses fréquences et chaud dans les hautes fréquences.


Les artistes bénéficient d’une plus grande clarté, d’une restitution naturelle du timbre et d’un meilleur contrôle de chaque nuance vocale pour ne plus avoir à retenir ou pousser la voix, assurés que l’ensemble du public entendra une représentation acoustiquement respectueuse de leur performance et en phase avec leur ressenti.
Pour l’ingé son, Nexadyne délivre un signal plus clair, lui permettant de reproduire et d’équilibrer avec précision les voix des artistes dans le mix avec une réduction significative des traitements audio.


Livrés dans un emballage recyclé et recyclable, les micros vocaux dynamiques Nexadyne sont disponibles dès maintenant au prix de vente conseillé de 379 euros.

Les têtes Nexadyne seront également disponibles en bundle avec les systèmes sans fils numériques de Shure à partir de l’été, notamment Axient Digital, ULX-D, QLX-D et SLX-D.


Vidéo Comprendre la technologie Revonic


D’autres informations produit sur :

– Nexadyne 8/C
– Nexadyne 8/S
– RPW202
– RPW204

 

Dubbing Brothers choisit Genelec pour ses nouveaux studios parisiens

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Fondée en 1989, Dubbing Brothers a démarré ses activités dans un petit studio en France, en réalisant le doublage de la série télévisée américaine The Young and the Restless. Au fil du temps, le souci de la qualité a permis à la société de se développer et de gagner la confiance de clients importants tels que Sony, Disney, Warner et Universal.

Aujourd’hui, Dubbing Brothers opère dans plusieurs pays, avec des installations aux États-Unis, en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Suède, au Danemark, en Finlande et en Espagne. Jérôme Malaize, directeur technique, revient sur le parcours de l’entreprise : «Petit à petit, de grands clients nous ont soutenus dans notre développement international. Aujourd’hui, nous travaillons avec toutes les majors et toutes les plateformes de streaming.»


Le studio 108 avec ses trois 8351 blancs et Jérôme Malaize, le directeur technique de Dubbing Bros dos à la surface Avid S4.

Alors que le secteur de la localisation de contenu continue d’évoluer, Dubbing Brothers est confronté à la fois à des opportunités et à des défis. Pour rester dans la course, l’entreprise a investi massivement dans l’équipement, la technologie et le développement des talents.
En outre, l’expertise de la société dans le traitement des projets Home Atmos l’a positionnée comme un leader dans la prestation d’expériences audio immersives. « Avec l’arrivée des nouvelles plateformes, nous sommes passés d’une centaine de studios à 150 aujourd’hui dans neuf pays », confirme M. Malaize.

A Paris, Dubbing Brothers dispose de 19 studios dans son bâtiment principal et de 17 autres dans un second bâtiment situé à 7 km. Avec quatre studios d’enregistrement spécialisés dotés d’équipements dédiés, la plupart des studios de mixage sont également équipés pour l’enregistrement, ce qui permet d’optimiser l’utilisation des studios. Dans l’ensemble de ses installations, l’entreprise propose un total de 28 studios Atmos pour répondre à l’évolution des demandes de l’industrie.


Face à cette demande croissante, Dubbing Brothers a récemment décidé d’agrandir ses locaux parisiens en ajoutant cinq grands studios d’enregistrement et de mixage, cinq studios de mixage plus petits et deux salles de montage.

Les acousticiens Camille Hamel et Jean Marc Vernaudon ont accompagné M. Malaize tout au long du projet, le matériel ayant été acheté auprès de CTM, Videlio, AKA Design et Screen Excellence.

Les années d’expérience de M. Malaize avec les enceintes Genelec et la réputation de fiabilité et de simplicité d’intégration de la marque en ont fait un choix naturel pour la majorité des nouveaux studios. « J’ai choisi Genelec parce que j’ai des années d’expérience avec leurs produits et que j’ai une confiance totale en leur marque.
Nos ingénieurs du son se déplacent d’un studio à l’autre et savent rapidement comment se repérer lorsqu’ils mixent sur ces enceintes. Nos studios sont équipés de Genelec depuis le début, et aujourd’hui nous avons près de 450 moniteurs Genelec dans le groupe. »

Parmi les nouveaux studios de mixage et d’enregistrement, trois ont déployé le même système 7.1.4 Genelec comprenant des S360 pour les L-C-R, des 8340 pour les surrounds et les overheads, et un subwoofer 7382 pour le LFE. Les quatre plus petites salles de mixage 7.1.4 disposent chacune d’un système Genelec légèrement différent. Le studio 107 est équipée de 8350 pour les L-C-R, de 8040 pour les surrounds, de 8030 pour les overheads et d’un sub 7380.

Le studio 108 est équipée de 8351 pour les L-C-R, avec des 8040 pour les surrounds et les overheads et un 7380 pour les basses fréquences. Au studio 109, les 8050 sont combinés aux 8030 et à un sub 7380, tandis qu’au studio 110, les 8050 sont utilisés pour les L-C-R, les 8040 pour les surrounds, les 8030 pour les overheads et un 7380. Enfin, deux suites de montage 5.0 présentent une conception identique, reposant sur des enceintes 8030 et 8020.


M. Malaize affirme qu’il a choisi les moniteurs Genelec pour cette nouvelle expansion : « Genelec est très fiable et réagit très bien lors de la calibration du studio : j’adore la facilité d’intégration ». En outre, le logiciel GLM a été intégré pour calibrer chaque système.
« J’ai installé un kit GLM dans tous les studios, connecté en permanence, ce qui me permet de gagner beaucoup de temps lorsque je dois vérifier la courbe, je n’ai pas besoin d’apporter tout l’équipement supplémentaire, ce qui est utile », ajoute M. Malaize.
« Le GLM me permet d’effectuer un étalonnage précis du système de manière très efficace, tout en gardant la main sur tous les paramètres des haut-parleurs. »

Alors que Dubbing Brothers célèbre l’achèvement de l’agrandissement de ses installations à Paris, M. Malaize est satisfait du résultat global. « Je suis très fier de la façon dont nous avons travaillé avec nos entrepreneurs, nos fournisseurs et nos collègues », déclare-t-il. « Ce fut une expérience formidable – un projet ambitieux, réalisé en un temps record. »

Dans une perspective d’avenir, Dubbing Brothers explore d’autres voies d’expansion mondiale et renforce sa présence dans d’autres pays. Alors que l’entreprise continue d’établir de nouvelles normes en matière de localisation de contenu, son partenariat avec Genelec reste déterminant pour fournir un son immersif de qualité.

M. Malaize conclut : «J’ai installé de nombreuses marques d’enceintes dans le passé, mais Genelec est la seule qui me donne l’assurance que nous produirons un bon mixage.»


Un bref film montrant les nouvelles régies parisiennes


D’autres informations sur le site Genelec

 

SGM P3 Vision : des pixels et du talent

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La matrice de leds Vidéo.

Une grille de pixels en plus du wash, une connectique complète, une taille ultra-réduite et la possibilité d’en assembler plusieurs en matrice, nous ont donné envie de passer le P3 Vision au banc d’essais SoundLightUp.
Si on dit wash statique à leds, la première réponse qui vient à l’esprit est « encore un ». Si on précise que le produit nous vient de chez SGM, l’intérêt remonte immédiatement, tant le savoir-faire du fabricant danois, à gamme déjà pléthorique, est reconnu.


Le wash.

Si on ajoute au descriptif une taille ultra-réduite, une grille de pixels en plus du wash, une connectique complète et la possibilité d’en assembler plusieurs unités en matrice, il devient obligatoire de passer la bête au banc d’essais SoundlightUp.

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Le SGM P-3 Vision dans la gamme P-3

Le SGM P-3 Vision prend place au sein d’une véritable gamme P-3, également déclinée en deux versions wash : une version architecturale dénommée POI, et une dévolue aux applications plus généralistes, simplement dénommée Wash.


La version Vision essayée ici ajoute aux sources 18 x 15 W en leds RGBW, partagées avec les autres versions, une matrice LED vidéo au pitch de 42 mm, histoire de démultiplier les possibilités.

La machine surprend immédiatement par ses dimensions compactes : 290 mm de large, 252 de haut pour à peine 124 mm de profondeur maximale. Malgré cette compacité, les danois ont quand même réussi à loger une vraie poignée, au dos du projecteur : bien vu !

Pour continuer la visite guidée de l’arrière de la machine, on y découvre un jeu de connecteurs plutôt fourni. Outre l’inévitable alimentation au format True1 (avec recopie s’il vous plaît !), et le jeu de connecteurs DMX XLR 5, on a l’agréable surprise de trouver non pas une, mais deux fiches Ethernet.


Chaque connecteur bénéficie d’une recopie.

Le P3 Vision est en effet capable de recevoir du Art-Net ou du sACN, et de le renvoyer en sortie. Nous l’avons d’ailleurs essayé en utilisant directement le réseau, bien sûr sans aucun problème.

Cerise sur le gâteau, on pourra utiliser un émetteur LumenRadio, puisque notre cobaye du jour est équipé d’un récepteur. Enfin, une implémentation RDM complète est évidemment proposée. N’en jetez plus !

Comme la quasi-totalité des produits présentés récemment, le P3 Vision est bien sûr classé IP66 (comme en témoignent les protections étanches des connecteurs). SGM a poussé la protection en l’équipant de son fameux procédé de déshumidification active DryTech : un système actif par électrolyse qui, en faisant passer de l’électricité par une membrane, décompose les molécules d’eau en oxygène et hydrogène, avant de les expulser.


Sous la base, les emplacements pour crochets oméga.

Pour en finir avec le tour du propriétaire, parlons un peu des différents moyens d’accrocher et de régler ce P3 Vision.
Sous le projecteur, on retrouve comme attendu les deux emplacements quart-de-tour du classique support oméga.


Les flancs sont ultra-lisses pour le montage en matrice.

Pour le reste, on va aller de découverte en découverte. On commence par chercher les habituelles molettes apparentes pour régler l’inclinaison du projecteur. On finit par trouver, un levier bien caché, à l’arrière.

Cet emplacement peu commun (et pour tout dire, pas forcément des plus pratiques) a pourtant une explication logique : SGM a prévu la possibilité d’assembler plusieurs unités du P3 Vision en matrice, rendant ainsi obligatoires des flancs dépourvus d’aspérités.

Conscients que tous les clients n’utiliseront pas cette fonctionnalité (pourtant fort attrayante au vu des possibilités de l’engin), les brackets de montage, nécessaires à cette utilisation, resteront en option.

Le support de montage proposé en option…

On commence à percevoir dans quelle optique le Vision a été conçu : il n’entend pas se faire discret pour éclairer des pans de murs, non : il a envie d’être vu, le bougre !


… Pour assembler les projecteurs en matrice.

Allez, on le branche

Après lui avoir laissé le temps d’un rapide reset, on reprend les mauvaises habitudes de technicien et on attaque le menu du projecteur sans ouvrir le mode d’emploi. SGM a bien fait les choses, et on n’éprouve aucune difficulté à aller se promener dans les menus.


L’afficheur et ses touches de navigation.

Choix du mode le plus complet, configuration Art-Net (ultra-simple), patch, sélection, un premier envoi direct a full, et là… Surprise : la source est hyper serrée.

Le P3 Vision de notre banc d’essai est la version dotée 10°, à l’impact présentant une forme ronde. Déroutant pour un projecteur rectangulaire, mais tout à fait en rapport avec les prétentions « live » de l’appareil. Il est à noter que 2 autres angles sont disponibles (20 et 35°), et qu’un jeu de filtres fournis en option permet de diffuser largement le flux.


Proposés en option, un jeu de filtres et leur cadre clipsable…
… Et des volets coupe flux.

Tenus par un cadre qui vient se clipser devant la source, ils permettent de diffuser très efficacement dans plusieurs sens. Nous les avons d’ailleurs essayés, et la version horizontale ou la verticale nous ont particulièrement convaincus, tant elles étalent parfaitement le flux sans le rendre faiblard : un bon moyen d’étendre encore les possibilités de la machine. A noter également qu’un filtre « Star Effect », destiné à ajouter un effet holographique sur la partie pixels doit être présent dans la version finalement livrée aux clients, mais que nous n’avons pas pu l’essayer.


Projection sans filtre.
Projection avec filtre 35°.

Concernant la gestion des leds principales, nul besoin de rappeler le savoir-faire de SGM. Aucun souci bien sûr dans le dimming de l’ensemble, et il est d’ailleurs intéressant de constater que le fabricant danois a été suffisamment astucieux pour diviser le plateau de leds principal en 3 colonnes, permettant encore de multiplier les effets visuels. L’IRC de 76 est correct. Il témoigne de la vocation de projecteur à effets du projecteur.

Les couleurs, d’ailleurs, présentent une signature un peu particulière avec un bleu qui donne une impression de léger décalage vers le violet. Rien de dramatique cependant, surtout en tenant compte de l’orientation clairement entertainment du produit.


Projection des couleurs.

Présentation vidéo


Les Mesures

Derating

Courbe de derating.

Après avoir allumé à pleine puissance la partie wash du P3, nous mesurons l’éclairement au centre de notre cible toutes les 5 minutes pour tracer la courbe de derating.

L’atténuation de l’éclairement après une dizaine de minutes de chauffe ne dépasse pas 15 %, ce qui compte tenu de la densité de leds et de leur puissance sur une petite surface de circuit est un bon résultat.


La lumière ainsi stabilisée, avec au centre de 8 130 lux (9 580 lux à froid), nous mesurons l’éclairement sur notre cible tous les 10 cm dans les 4 directions : gauche, haut, droite, bas pour en déduire le flux.


A I/2 (intensité au centre divisée par deux), zone où le projecteur produit le maximum d’énergie lumineuse, nous obtenons un angle de 11,14°. Cet angle passe à 22,5° à I/10.
Le flux total du panneau Wash atteint 10 850 lumens après derating, (12 780 lm à froid) : une très belle performance !


Tableau des couleurs


Dimmer

Courbe de dimmer de 0 à 100 %.
Courbe de dimmer de 0 à 10 %.


Les tests

Après le jeu de mesures, nous avons commencé le test de la partie Vision du P3, constituée de 28 LED. Anecdotique d’un point de vue flux lumineux (mais là n’est évidemment pas son utilité), la matrice de leds au pitch de 42 mm est évidemment un gros plus quant à la versatilité du P3. D’une puissance confortable, elle est confondue avec le plateau de leds principal dans les modes DMX les plus basiques, et programmable indépendamment dans les modes étendus.

Attention, elle réclame 84 canaux DMX tout de même, en plus des 13 de la source wash : gare aux contrôleurs DMX avares en univers, qui seront vite dépassés. Mais SGM a pensé à tout et on peut par ailleurs merger un signal Art-Net provenant d’un média serveur et piloter indépendamment la partie Vision de la partie Wash du P3. Un crossfade channel permet même de basculer entre les modes très facilement, pour récupérer la partie pixel en console : difficile de souhaiter plus versatile.

On ne rencontre aucun problème pour construire facilement des effets très visuels, d’autant que les couleurs des leds principales et celles de la matrice Vision sont identiques. Dès lors, on imagine sans difficultés ce P3 Vision sur des scènes électro, assemblé ou non en matrice, en déco sur des plateaux télé ou, pourquoi pas, sur des scènes rock. Le choix du faisceau ouvert à seulement 10° prend alors tout son sens et apparaît, en finalité, comme un excellent choix.

Conclusion

En conclusion, ce P3 Vision nous a vraiment plu. Dépassant le simple cadre du wash statique à leds, il représentera une alternative à la fois crédible et innovante, sur un créneau à l’offre aussi pléthorique que redondante. Son esthétique discrète mais classe, ainsi que sa taille réduite lui permettront de se placer sans difficultés sur les scènes de toutes tailles. L’addition de l’effet Vision au wash est un vrai plus, qu’il ne faudra pas hésiter à mettre en avant pour tirer le meilleur parti de ce projecteur. Bien vu, SGM !

Et d’autres informations sur le site SGM Light


On aime :

  • La puissance confortable
  • la propreté de l’impact
  • l’effet Vision

On a moins aimé :

  • Le levier de réglage de tilt

Tableau Général

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Michel Sardou, la der de der avec Meyer : La révérence d’un vieux loup au son d’une jeune Panther

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Katie et José à l’ISE 2023 entre une ébénisterie absolument vide de 2100-LFC et un Panther beaucoup plus abouti. Depuis, des décibels ont coulé sous les ponts.

Il aura fallu plus d’un an après avoir découvert Panther à l’ISE 2023 sur le stand de Meyersound avec une très chouette interview de Katie Murphy et José Gaudin pour enfin écouter ce premier venu d’une probable nouvelle génération de produits connectés, légers et diablement efficaces.

Rendez-vous a été pris à Bordeaux pour la date sold out de Michel Sardou à l’Arkea Arena où nous avons pu assez longuement discuter avec le couple David « Bart » Omer au système et Jean-Marc Hauser qui mixe la face, avant d’assister aux balances et au concert dans une salle décidément excellente où tout s’entend, le bon comme le moins bon. Une salle ouverte pleine jauge pour ce show, ce qui n’est pas si fréquent vu sa taille.


L’immense parterre de l’Arena bordelaise, entièrement garni de chaises et éclairé par la face.

Un rapide tour de la salle permet de constater que le Panther est accompagné par les bons vieux 1100-LFC. Chouette, on tient notre première question pour Bart et Jean-Marc qui nous accueillent en régie.


De gauche à droite Bart et Jean-Marc.

SLU : On s’attendait des 2100. Vous avez fait le choix de partir avec les 1100-LFC ?

David « Bart » Omer : Oui. En même temps le 2100 et le 1100 n’ont pas grand-chose en commun. Le 1100 est gras avec sa charge bass reflex là où le 2100 est plus punchy et… (Jean-Marc l’interrompt)

Jean-Marc Hauser : En même temps moi les subs…

Bart : C’est vrai qu’on les utilise de manière spéciale. On les coupe. Dans la console. Jean-Marc enlève beaucoup l’infra dans son mix et de mon côté je lui offre une balance tonale spécifique par rapport à ça et qui tient compte du nombre assez important de capteurs statiques et sensibles sur scène.
Sans cette précaution cela deviendrait difficile de mixer d’autant que si les 1100 jouent en cardioïde, l’onde arrière des Panther est assez présente. La musique qui me sert de référence est aussi allégée dans le bas pour éviter que je propose une balance avec un contour qui ait trop d’énergie dans l’infra. Les coupe bas sont assez hauts aussi parce que sur scène ça joue plutôt jazz et ça respire différemment que de la pure variété.


Le système accroché au complet, enfin, un côté…

SLU : Ils te servent à quoi tes subs alors

Bart : A apporter du contour dans la dernière octave mais sans excès et différemment de ce que je livrerais pour un accueil de festival. On a neuf 1100 par côté en montage cardioïde ce qui est déjà bien pour une salle comme l’Arkea Arena où la puissance de six me suffirait largement, mais cela est utile pour contrôler la directivité.

SLU : Mais mélanger 2100 et 1100 ne vous aurait pas plu ?

Jean-Marc Hauser : On n’a pas eu le temps. J’ai eu envie de le faire mais il aurait fallu essayer avant…

Bart : D’autant qu’il aurait fallu voir comment gérer la relation de phase entre deux produits qui sont d’une génération différente et d’une charge qui, selon moi, n’est pas la même. Dans le 2100 c’est plus que du simple bass reflex et ça mérite qu’on prenne le temps de bien comprendre le produit acoustiquement et électriquement. Pour le moment Meyersound ne communique pas sur ce qu’ils ont fait. Marco l’aurait tronçonné en deux (rires). Ils n’ont jamais rien voulu dire et pourtant j’ai harcelé tout le monde !

Effectivement le rendu est antinomique avec ce que l’on tire habituellement d’un 21”. J’ai pu essayer les 2100 un peu sur Jain, mais je n’ai pas assez de recul pour me prononcer, en plus on était en beta avec des mises à jour fréquentes… JiBé (Jean-Baptiste Boitel) qui les a mis en œuvre lors des Enfoirés avec Panther parle « d’enceinte continue qui descend un peu plus bas mais à qui il manque un poil d’infra »

SLU : Mais tu es content aussi avec tes 1100

Bart : Bien sûr, je les connais par cœur et j’en ai 18 par côté au Paléo. En 10 ans de ce festival, à part peut-être Justice et Muse si je me souviens bien, je n’ai jamais vu le rouge s’allumer sur le RMS… Au niveau comparaison avec le 2100, même l’ampli est différent, mais le 1100 qui est passé en Legacy sur le site de Meyer, est increvable.


Araneo et Compass à l’honneur avec, dans l’écran du haut le réseau distribué par Luminex, et dans celui du bas, le Galileo 816 maitre placé à la régie, auquel il revient, entre autres, la tâche de transformer l’AES/EBU de la dLive en AVB-Milan.

SLU : Et donc maintenant le réseau audio ne s’arrête plus aux Galaxy…

Bart : C’est exact. On a tout d’abord un réseau primaire et un réseau secondaire séparés avec un GigaCore 14R pour chacun placés ici en régie et ils partent vers la scène en direction de GicaCore 10.

SLU : Ils font quoi les 4 Galaxy par côté qu’on voit sur Nebra…

Bart : Le processing ! Il n’y a toujours rien dans les boîtes, tout est fait dans les Galaxy mais désormais on y rentre et on en sort en AVB. On en a trois plus un en spare toujours par côté. Bien sûr on monte aux boîtes en AVB, analogique et secteur. La distribution à Panther est faite par un GigaCore 30i placé en l’air. Le flux analogique part de la régie et on bascule en analogique quand on veut.

SLU : Cette redondance…

Bart : C’est mon choix, je l’ai voulue et Wilfried (Mautret Will si tu nous écoutes !) qui gère la diffusion chez Dushow est d’accord avec ça car ça permet de passer outre le plantage d’un Galaxy, d’une fibre, de l’AVB, d’un switch… Les deux sources AVB et Analogique sont tout le temps ouvertes sur Panther, il n’y a pas de foldback dans la boîte, il faut donc créer sa stratégie en amont. Si on perd le switch en l’air pour quelque raison que ce soit, le temps de comprendre et résoudre le problème, je n’ai plus du tout de système d’un côté.


L’affichage de Nebra, forcément un peu « court » pour le moment avec les deux fois 14 Panther et les neuf Galaxy.

SLU : Meyer est sur le pont pour vous faciliter la tâche?

Bart : Oui, ils travaillent dessus. Ils cherchent la meilleure solution entre boîte et Galaxy et entre absence de signal et absence d’horloge.

SLU : En parallèle tu as aussi les boîtes qui rentrent en analogique

Bart : Ça ne manque pas. On a les 9 subs par côté, les deux fois 12 Leopard en outfill, les deux fois 6 Leopard en douche à hauteur du manteau devant la frise et enfin on a dans le bandeau huit X20. La scène est large, il faut au moins ça.

SLU : Tu es gagnant d’un point de vue sonore avec l’entrée Milan AVB

Bart : J’ai perdu le transport, des conversions…ça change le son. Je sors de la DLive en AES, je bascule en AVB dans le premier Galaxy à la régie et à partir de là, on ne va plus quitter le domaine numérique jusqu’aux Panther. Pour les autres, le Galaxy qui les alimente repasse en analogique. Oui effectivement on a fait un petit offset pour aligner les boîtes numériques avec celles analogiques, mais trois fois rien.


Et ce son alors !

Jean-Marc Hauser en plein show.

SLU : C’est toi qui as demandé à avoir du Meyer tout nouveau ?

Jean-Marc Hauser : J’aime bien ce qui est nouveau et pas trop avoir tout le temps les mêmes choses ! J’ai changé de console et de système ! Ton oreille change, ce qui se passe sur scène change, si tu gardes les mêmes configs bien assis à ta régie, quel intérêt…

SLU : Tu as donc abandonné les deux fois 15” et deux moteurs de 4” du Leo pour deux fois 12” et deux moteurs de 3” de Panther.

Jean-Marc Hauser : J’ai plus de précision, j’ai moins de bas-mid à tailler d’autant qu’il est bon le bas-mid de Meyersound par rapport à d’autres systèmes. Je travaille donc différemment.

SLU : Quand t’as ouvert la première fois sur ce nouveau système

Jean-Marc Hauser : Je n’ai rien compris (sourires) Il a fallu se remettre dans quelque chose que je ne connaissais pas…

SLU : Et pourtant c’est toujours du Meyer, en deux voies avec beaucoup dans les moteurs…

Bart : Oui mais c’est différent. Ce n’est pas la même couleur. C’est la même philosophie mais dans deux enceintes différentes. Il y a toujours la volonté d’avoir quelque chose d’assez massif à travailler, mais ça ne se comporte pas pareil. La dynamique est plus importante, le son est plus dense et nerveux et la partie haute du moteur envoie vraiment.

Tiens Jean-Marc, c’est cadeau !

Jean-Marc Hauser : C’est assez rock’n’roll et il faut un peu maitriser les chevaux, mais ça envoie. On a un peu tout utilisé chez Meyer et Leo on a bien aimé. Tu sais, on aimait bien aussi le MSL4, ça sentait bon le bois et parfois la bière aussi (rires). Après un est passé par du Milo, le M3D et quand Leo est arrivé, on a pris une tarte !

Bart : J’ai fait une opération assez difficile à la Défense pour l’univers du jeu vidéo. C’est très bruyant car les spectateurs réagissent beaucoup à ce qu’ils voient et il y a des animateurs dans la salle qui parlent par-dessus ça.
On avait du Leo et du Panther en 360° avec beaucoup de hauteur à cause des écrans. Quand on passait dans le Panther à 60 mètres, on avait une projection incroyable de l’aigu. On ne l’avait pas dans le Leo, on allait la chercher. On ne sait pas si c’est dû à la classe D ou bien aux transducteurs, mais c’est certain que ça s’entend.


SLU : Mais le concept deux voies vous a toujours plu

Bart : Ce n’est pas la boîte la plus facile à faire. Il faut bien la penser, choisir les bons composants et construire une vraie enceinte acoustique sans s’imaginer tout le reste sera compensé par le processing et c’est là qu’ils sont forts Meyer.

Jean-Marc Hauser : Ils n’ont pas été les plus rapides face à d’autres marques mais ils les ont bien rattrapées. Bien sûr en France l’enceinte amplifiée n’est pas très connue. Par certains côtés les gens n’aiment pas et pourtant les avantages sont nombreux.

Une vue de la ligne de Panther. Tout en haut à gauche du sac à chaîne on aperçoit le switch qui alimente les 14 boîtes.

Bart : En revanche c’est vrai qu’en termes d’habitudes de travail, ce n’est pas pareil et il faut avoir un baudrier pas loin (rires) Plus sérieusement travailler avec du Meyer c’est plaisant car ils sont créatifs et le technicien qui exploite un système fait vraiment partie de l’équation mais ça demande de connaître la marque et de s’intéresser à l’électroacoustique.
Un technicien qui a appris de manière très rigide le workflow d’un fabricant, applique une recette et n’a pas une formation initiale et théorique solide, aura du mal.

En revanche si tu as les compétences en amont, te poses les bonnes questions et si tu as compris ce que tu fais et pourquoi tu le fais, les produits et les logiciels auront beau ne pas être les mêmes, tout ira bien parce que les concepts ne changent pas.
C’est triste d’être mono marque, moi j’aime bien voyager. Cela demande du temps mais ça ouvre un peu l’esprit.

SLU : A propos de logiciels, RMS taille ses rosiers ?

Bart : Non pas encore car Nebra pour le moment ne voit que les boîtes AVB. Plus précisément il sait importer du RMS mais il doit voir les deux réseaux en même temps. Pour le moment on a un problème de compatibilité entre carte réseau Windows 11, Nebra et Compass, qui pousse mon ordinateur à redémarrer tout seul, mais on bosse sur ça, c’est un problème lié à nos ordis. Je pourrais lancer des updates de la carte mère mais en tournée…comment dire (rires)

SLU : Pour ce qui est du poids ?

Bart : C’est un autre monde d’autant qu’on est souvent confronté à des problèmes de charge. Sur la tournée précédente de Michel on avait 12 Leo et 3 Lyon, là nous sommes à 14 Panther. On gagne 700 kilos par côté. On lève avec deux moteurs d’une tonne, avec Leo c’était des deux tonnes.

SLU : Le kit est complet ce soir ?

Bart : Oui, tout est sorti de la semi. Tout tient sans « tiper » comme des malades dans une remorque. En sécu on est parti avec un dos par gamme de boîtes.


la régie FOH au grand complet.

SLU : La salle de Bordeaux a une belle acoustique

Bart : Le petit retour que tu as c’est le cyclo en fond de scène et les deux petits écrans à jar et cour. Je me faisais la réflexion ce matin en équipant la salle, le bruit de « chantier » comme les élingues ; même quand ça monte, c’est beaucoup plus calme et les gros bruits ne résonnent pas. Ça change tout.

SLU : Ça fait un bail que tu accompagnes Michel. Des nouveautés ?

Jean-Marc Hauser : 20 ans, quand même… Rien de spécial en captation pour le patron, on a des émetteurs Sennheiser Digital 6000 avec des têtes KK 204 Neumann. J’ai une Bricasti M7M avec sa commande déportée comme réverbération principale.
Pour les violons j’ai un Neve 5045 qui me permet de gagner un peu de niveau avant accrochage. Ça marche comme un expandeur, une sorte de Dolby sur le bruit ambiant et par son action, ça enlève en plus du « crin-crin » habituel avec les cellules. Cela dit, je préfère les DPA 4099.


Du beau monde dans le rack 500 Series Neve. Des modules DIY Sound Skulptor et une bébé RMX16. Toujours chez Neve le 5045. En dessous les deux Gigacore 14R alimentés par le master Galaxy situé tout en bas. Le genre de rack dont il ne faut pas couper l’alimentation…

SLU : Au-dessus de la Bricasti dans un rack pour modules 500 de luxe de chez Neve on aperçoit un bébé RMX 16 de AMS…

Jean-Marc Hauser : Je m’en sers pour les réverbérations longues sur la voix de Michel et la Bricasti pour les courtes. C’est Neve qui la ressort en plus petit.
Ce n’est pas exactement la version rack 19” 2U originale mais ça y ressemble beaucoup et c’est quand même pas mal.

Je reste malgré tout à l’écoute des salles et je ne pousse pas à la consommation de réverbérations. Dans certaines salles il y en a déjà bien assez, surtout sur des morceaux chargés et rapides.


Les scènes du concert, un bref résumé de la carrière de Michel Sardou.

SLU : Mais dans une salle saine et « courte » comme l’Arkea et avec un système plus analytique et actif dans le haut du spectre c’est tentant non ?

Jean-Marc Hauser : Il y en a de la réverbération, mais ça reste dans le mix. Les autres modules sont la chaîne voix de Michel, principale et spare. Ce sont des Sound Skulptor.
J’ai deux préamplis Classe A et égaliseurs passifs 573, des copies de tranches de consoles 1073 Neve et deux compresseurs optiques 502 qui émulent le LA-2A.

Je les ai pris car c’est super pratique si j’ai besoin d’éclaircir un peu au-dessus de 10 kHz la voix et en tant que coupe-bas. Je coupe déjà dans la console mais je la trouve « fat », je me garde cette possibilité extérieure. J’ai pour interfacer tout ce petit monde un stage en local.

SLU : Tu ne te sers de rien d’autre sur cette tournée ? Pas de serveurs de plugs ?

Jean-Marc Hauser : Pas besoin et surtout je n’en veux pas. Je préfère travailler à l’ancienne, comme ça on n’a pas de bugs (sourires). Moins il y a de bazar, mieux c’est. Pour les violons par exemple je me sers de la réverbe de la console.
Il y en a même une douzaine que j’utilise et je trouve que parmi les consoles avec lesquelles j’ai travaillé, ce sont les réverbérations d’origine qui marchent le mieux. Il y a aussi des émulations de LA-2A que j’aime bien, des souvenirs de studio, des délais intéressants, des EQ dynamiques, et j’en passe. C’est très complet et c’est silencieux (il pousse un peu son master)

SLU : Ça souffle un peu et il y a un petit 50 en fond non ? C’est ton rack 500 ?

Jean-Marc Hauser : Aaaahhh l’analogique, ça souffle toujours et effectivement on a un tout petit 50, sans doute une masse mais on l’aime, ça rappelle le bon vieux temps. Il ne nous manque que les MSL4 !!

SLU : Donc content de la dLive

Jean-Marc Hauser : Bien sûr. J’ai fait face et retour avec cette console et il y a notamment un système de Recall Safe qui est intéressant. Il est super simple à mettre en œuvre et tu peux vraiment bosser correctement. Laurent Midas en a un bon nombre et il est ravi, François Brély aussi et au niveau rapport qualité / prix, il n’y a rien de mieux sur le marché.


La régie côté son avec sa dLive, tout est prêt comme si vous y étiez.

Curieux comme toujours, nous avons profité des assez longues balances à Bordeaux pour nous balader entre parterre et immense gradin de l’Arkea Arena et première constatation, le petit Leopard des outfills tient la route. Le contour est quasiment identique et le passage Panther > Leopard se passe bien en phase et en balance tonale ça reste assez proche.

Lorsqu’au bout de quelques minutes on fait le chemin inverse, on est malgré tout obligé de constater que la clarté, la finesse et la dynamique de l’aigu de Panther sont supérieurs à Leopard même si, en SPL, on ne doit pas être bien loin. La voix de Michel sort très bien sur les deux avec malgré tout plus de patate, de croustillant et de précision à la face.

On dirait un peu le tableau récemment restauré « La liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix. On aimait avant, on adore maintenant. Est-ce la liaison enfin 100% numérique, la classe D, les nouveaux transducteurs, le travail sur le guide d’ondes ou tout simplement l’ensemble de ces raisons, le fait est qu’il faudra presque retenir l’aigu de Panther, quelque chose d’assez inédit chez Meyer.
On grimpe tout en haut pour atteindre le point le plus éloigné des lignes, ce soir 72 mètres, et malgré une petite casquette surplombant les 4/5 derniers rangs de sièges et un ratio champ direct/réverbéré plus défavorable, le haut du spectre arrive sans problème, un poil mieux même que le bas. Si on redescend de quelques rangs et on sort de la casquette, on retrouve un excellent son très défini.


72 mètres et l’aigu arrive bien croustillant juste calmé par une sorte de casquette qui couvre les tout derniers rangs de sièges.

Ne reste que l’habituel compromis du parterre près du nez de scène où les douches arrosent dru, les front fills soufflent un peu et le système principal commence à gazouiller. Il y a de l’impact et du son mais ça provient de beaucoup de sources et ça s’entend.
Le son avec un grand S revient dès qu’on rentre dans la gueule de Panther, et là, c’est une tout autre histoire. Encore plus qu’avec le passage dans les gradins latéraux, on ressent une puissance et une densité inédites, du vrai, vrai gros son que le mix de Jean-Marc toujours aussi juste et rock, met bien en valeur.


Trois coups de chapeau pour conclure.

Bart et Jean-Marc éclairés comme en plein jour par la face. Michel rend hommage à ses techniciens, et c’est mérité.

Un premier au couple Hauser Omer. L’expérience coule dans leur veines, ils aiment et savent faire du bon son et se complètent comme une goupille dans une ferrure. Je partirais en tournée avec eux aussi serein que Michel l’a toujours été, sans oublier que Stage left, les GG, Génix & Gares veillent aux retours.

Un second à Meyer que plus que jamais on peut appeler Meyersound, voire Meyergoodsound. Fini l’embonpoint, le tradi à tout crin et le billot à tailler à chaque date, désormais et sans avoir vendu son âme au diable, ça pousse fort, clair et moderne. Enfin.

Troisième enfin à Michel Sardou. On aime ou on n’aime pas, mais on respecte l’artiste qui a fait chanter des millions de spectateurs et a fait crouter des milliers de techniciens. Place désormais aux jeunes et bon courage pour faire la même carrière ;0)


Michel Sardou avec ses choristes et ses musiciens.

KLOTZ USB CC 3.2, câble super speed

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Et quand on est fier de son câble, on affiche ses performances sur les deux prises avec d’un côté la vitesse de transfert des données 20 Gbit/s, et de l’autre la puissance possible de 100 W.

Le câble USB CC 3.2 Gen 2×2 premium est conçu pour des transferts de données très rapides et pour la recharge d’ordinateurs portables, de téléphones mobiles, de tablettes et d’autres appareils mobiles.

Le câble USB avec ses deux straps, un modèle idéal pour connecter un MacBook Pro à un écran LG.

Il supporte les transferts de données jusqu’à 20 Gbit/s et la recharge avec un courant jusqu’à 5A. Le câble USB-CC KLOTZ permet également des transferts d’images jusqu’à la résolution 4K@60Hz Ultra HD et des transferts audio.

La gaine extérieure en PVC, robuste mais très flexible, et le double blindage offrent une protection contre les influences perturbatrices extérieures, comme par exemple les câbles d’alimentation posés en parallèle, et garantissent un transfert de données sans interférences, même dans des conditions défavorables.

Bien entendu, le câble USB-CC est également rétrocompatible avec les spécifications USB précédentes, tout en atteignant au maximum le taux de transfert de la spécification correspondante.

Pour plus d’infos sur le site Klotz AIS

L’Avatar Winter Tour avec Chauvet

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Le concepteur/pupitreur lumière Jimmy Olausson, accompagnait le groupe Avatar lors de sa tournée européenne Avatar Winter Tour quand les maîtres du métal ont soudainement sorti un nouveau titre « Make It Rain » et demandé à Jimmy d’en programmer les effets lumière.


©David Launay

« Normalement, je préfère travailler dans mon studio où je peux me concentrer sur les détails de programmation. La création de l’éclairage de ‘Make It Rain’ pendant la tournée a été à la fois un défi et un ajout fantastique à notre set qui m’a donné l’opportunité de sortir des sentiers battus, en créant un style visuel unique. »

Colorado Q40

En augmentant le niveau d’intensité de ses 12 washs COLORado Panel Q40 CHAUVET Professional, Olausson a créé de superbes séquences pixélisées qui suggèrent l’ambiance d’une tempête en approche. Il a associé à ce tableau un effet de « cascade » pour immerger le public dans l’instant.

« Lors de la programmation lumière de cette chanson, je me suis attaché à mettre en valeur les effets de pixels des Q40. Normalement, je préfère une approche plus subtile, en utilisant les caractéristiques uniques d’un appareil pour améliorer l’aspect général sans le surcharger.

Mais cette chanson est intense, alors j’ai poussé les Q40 à leurs limites. Ils ont été à la hauteur, ajoutant une couche dynamique à la performance qui s’aligne parfaitement avec l’énergie de la chanson pour un résultat tout simplement fabuleux !


« Ce qui différencie cette tournée des précédentes, c’est son élément de surprise et sa nature théâtrale », a déclaré Olausson. « Je suis constamment à la recherche de nouveaux moyens de surprendre le public et de faire en sorte que le visuel reste dynamique et captivant.
Nous avons incorporé plus d’intensité et de moments inattendus, ce que nous envisageons de développer encore plus dans nos futures conceptions et tournées ».

Son kit lumière, en plus des COLORado Panel Q40, intégrait 16 projecteurs Rogue R2X Wash et 10 projecteurs Rogue R2 Beam, ainsi que 4 machines à fumée lourde Cloud 9.

S’appuyant sur le rendu des couleurs, la rapidité des mouvements et l’intensité de ces machines, Olausson a pu révéler ses bottes secrètes. « Pour ce show, nous avons commencé par une approche « tout en même temps » », a-t-il déclaré. « C’est un peu différent du cycle de notre dernier album, Hunter Gatherer, où nous avions commencé par une installation minimale avant d’ajouter progressivement d’autres éléments.


©David Launay

J’apprécie vraiment l’impact que nous avons créé lorsque le groupe a joué la première note. Je n’ai cependant pas joué à full pendant tout le concert, je choisis avec soin les éléments à utiliser et le moment où ils le sont, afin d’assurer une bonne fluidité et un bon équilibre tout au long du set, pour que chaque chanson et chaque moment soient parfaits.»


©David Launay

Olausson a maintenu l’ambiance tout au long du spectacle, passant de washs monochromatiques intenses à des looks sombres et ombragés ponctués d’une lumière tranchante et inclinée. Parfois, il changeait le rythme, passant d’effets aériens à des éclairages de foule.


Cloud 9

L’utilisation réfléchie des Cloud 9 a joué un rôle clé dans sa conception : « Lorsqu’il s’agit du brouillard et de la fumée, ma principale approche est d’avoir une bonne raison de les utiliser dans chaque partie du spectacle » a-t-il déclaré.
« Pour une ballade au piano, cela semble presque naturel. Je cherche à laisser la fumée lourde dominer la scène, en utilisant un minimum d’éclairage pour mettre en valeur le chanteur dans un environnement enveloppant. »

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Pour le grand retour de The Kolor, 120 x Ayrton Cobra illuminent le Forum D’Assago de Milan

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Les Ayrton Cobra lors du concert de The Kolors le 3 avril 2024 à l’Assago de Milan, où ils ont annoncé leur nouvelle tournée internationale.

Le 3 mars 2024, le groupe pop-rock italien The Kolors a donné un concert inoubliable au Forum d’Assago de Milan pour annoncer leur toute nouvelle tournée internationale qui jouera en Italie, mais aussi en Suisse, Pologne, Allemagne, lLituanie, Slovénie et en Belgique.


L’éclairage du concert a été conçu par Francesco De Cave, qui a spécifié 120 appareils Ayrton Cobra à source laser pour cette date. Ils ont été fournis par le prestataire italien Agorà.

Ayrton Cobra

Le Cobra présente un contraste exceptionnel, un angle de faisceau de 0,6° et une large plage de focalisation qui permet s’adapter à n’importe quelle distance grâce au système optique breveté d’Ayrton, le XT -Focus™.

« J’ai déjà utilisé les appareils Ayrton lors de nombreuses tournées et programmes parmi lesquels : les Eurus, les Domino, les Perseo, les Cobra, etc. » précise Francesco. « Cette fois-ci, j’ai choisi le Cobra comme élément clé de mon kit, à cause de sa flexibilité à pouvoir faire à la fois du faisceau et du spot.

« Le concept du projet est né d’un dessin circulaire qui enveloppait complètement le groupe, comme un écrin de lumière, ce qui correspondait parfaitement à leur genre musical, à savoir la musique électronique avec un côté 80’s.

« L’élément principal de la scénographie était une boule à facettes d’où le groupe émergeait. J’y ai concentré environ 70 x Cobras installés de manière circulaire pour créer un écrin de lumière qui était parfaitement adapté à la musique et à l’énergie du concert », poursuit-il.


« La fonction faisceau m’a permis de créer cet effet de soleil enveloppant, tandis que la fonction spot garantissait un éclairage puissant pour renforcer la présence du groupe sur scène. De plus cela m’a permis d’utiliser les cobras pendant toute la durée du concert. Les effets d’éclairage produits amplifiaient l’impact émotionnel du spectacle. »


« Les Ayrton Cobra offrent de nombreuses possibilités, notamment grâce à la vitesse de leur mouvement et à leur plage de zoom (0,6° – 23°) », conclut Francesco De Cave. « Je les avais déjà utilisés pour la tournée de Laura Pausini, et grâce à leur zoom, j’ai pu recréer l’effet des applaudissements de la foule en rétrécissant et en élargissant le faisceau. Un effet que j’ai apprécié »


Le choix des projecteurs Ayrton s’est avéré idéal, confirmant leur polyvalence et la haute performance dont ils sont capables.


Pour plus d’informations sur la gamme complète de solutions d’éclairage à Leds et source laser tel que l’Ayrton Cobra, vous pouvez consulter www.ayrton.eu

Axente est le distributeur exclusif d’Ayrton en France. Plus d’informations sont disponibles sur leur site Internet www.axente.fr

Instagram: @francescodecave
Site web: francescodecave.it
Prestataire Agorà

 

Cameo aux M.A.M.A. Awards en Lituanie

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Les M.A.M.A. Awards sont les plus grands prix musicaux de Lituanie, et ils ont été décernés pour la 13e fois cette année. Les artistes nationaux les plus populaires se sont rassemblés dans la Žalgiris Arena, la plus grande salle de spectacle des pays baltes, devant près de 8 000 spectateurs, sur l’impressionnante scène conçue par Julius Norušis.


Lechas Bedulskij, Pijus Norušis et Andrius Stasiulis ont été chargés de la conception des éclairages. Baltic Production Service intervenait en tant que prestataire technique global pour les M.A.M.A. Awards. Le kit lumière comprenait plus de 250 projecteurs Cameo.

Ces dernières années, les projecteurs Cameo ont été utilisés sur plusieurs projets exceptionnels, notamment la production en plein air du “Vaisseau fantôme” et le spectacle “Le contrat” lors de la cérémonie de clôture des événements de la capitale européenne de la culture à Kaunas et ils viennent tout juste d’intégrer la prestigieuse cérémonie de remise de prix.

« Pour un spectacle de remise de prix, il est important de développer une conception lumière polyvalente et adaptée à différents genres musicaux, de la pop au rock en passant par l’électro », explique Andrius Stasiulis, présent depuis l’étape des plans de feu jusqu’à la programmation.



Cameo : Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la gamme de produits Cameo ?

Andrius Stasiulis : « Quel que soit le type de production, deux choses sont cruciales pour moi : la qualité de l’éclairage et la fiabilité. Les projecteurs Cameo offrent les deux, sans compromis. En outre, leur excellent mélange de couleurs et leur moteur LED de haute qualité permettent d’obtenir de bons résultats à chaque fois.

Cameo : Y a-t-il un projecteur que tu as toujours avec toi ? Un modèle incontournable ?

Andrius Stasiulis : Oui, l’OPUS X Profile. Avec sa large plage de zoom et son excellent mélange de couleurs, l’OPUS X Profile est mon projecteur frontal préféré.

Cameo : Quand as-tu commencé à préparer le spectacle des M.A.M.A. Awards ? Quelles étaient les exigences les plus importantes en ce qui concerne la conception de l’éclairage ?

Andrius Stasiulis : Pour un spectacle de remise de prix, il est important de développer une conception d’éclairage polyvalente et qui fonctionne pour différents genres musicaux – de la pop au rock en passant par l’électro et plus encore.
Après avoir reçu les premiers plans de scène, nous avons travaillé sur le design lumière pendant environ un mois. Nous avons démarré par un plan de feu pour compléter la conception de la scène. Sont venus ensuite les rendus, la coordination des détails avec les organisateurs des M.A.M.A. Awards et, enfin, la programmation du code temporel.


Cameo : Peux-tu nous donner un aperçu de ta configuration ? Où et comment as-tu utilisé les différents projecteurs Cameo ?

Andrius Stasiulis : Comme je l’ai déjà mentionné, j’ai utilisé l’Opus X Profile à la face, mais aussi à contre. Un autre élément central était l’Opus H5. J’en ai spécifié 60, utilisés comme pour réaliser toutes sortes d’effets beam et dynamiques.
J’ai également placé 100 Zenit P130 LSD au-dessus de la scène pour constituer une matrice lumineuse. Pour les effets Wash et stroboscopiques, les Zenit W600 SMD était un choix idéal combinés aux Zenit W600 en blinders public.

Cameo : Y a-t-il une performance ou une partie du spectacle que tu aimerais mettre en avant du point de vue de la conception lumière ?

Andrius Stasiulis : Si je devais distinguer une performance, ce serait celle du duo Leon Somov & Jazzu. Pendant la représentation, le grand mur vidéo n’a été utilisé que de façon très limitée et la la lumière a pris en charge la majeure partie de la mise en scène. C’est là que les projecteurs Cameo ont vraiment pu montrer ce dont ils sont capables. »


Liste des produits Cameo utilisés lors des M.A.M.A. Awards :

  • 28 x Cameo Opus X Profile Moving Head
  • 66 x Cameo Opus H5 Beam-Spot-Wash Hybrid Moving Head
  • 44 x Cameo Zenit W600 Outdoor LED Washlight
  • 32 x Cameo Zenit W600 SMD Outdoor SMD-LED Washlight.
  • 98 x Cameo Zenit P130 LSD IP65 LED PAR Spotlight.

Cameo Opus X Profile
Cameo Opus H5
Cameo Zenit P130

Cameo Zenit W600 Outdoor
Cameo Zenit W600 SMD Outdoor


Pour en savoir plus :

muzikosapdovanojimai.lt
bps.lt
cameolight.com
adamhall.com

Happy Hours Robe le 30 mai !

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Le jeudi 30 mai 2024, Robe France a le plaisir de vous convier à ses Robe Happy Hours. Si vous avez une curiosité pour les nouveaux produits lancés au Prolight+Sound 2024, ou l’envie de passer un moment convivial avec l’équipe, rendez-vous à Villepinte dans les locaux de Robe lighting France à partir de 18 h 30.

L’équipe de Robe France vous présentera en détail les nouveautés Robe & Avolites :

– La barre cyclo T32 Cyc
– Les PC et Fresnel T15
– La découpe iT12
– Console D9 Avolites avec studio d’encodage pour vous permettre d’explorer toutes ses fonctionnalités

Ils ont prévu bien sûr de vous régaler de succulents burgers préparés avec des ingrédients frais et de qualité, accompagnés au choix d’un soda, verre de vin ou bière fraîche !
Cet événement est ouvert à tous les professionnels de la lumière. Concepteurs, prestataires, techniciens…) vous êtes les bienvenus, il suffit de vous inscrire ici

Robe Lighting France–ZI Paris Nord II–Bât Euler–33, rue des Vanesses–93420 Villepinte

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

ESL distribue Lumen Radio en France

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ESL ajoute à son catalogue les solutions LumenRadio de communication sans fil sous différents protocoles. Basée à Göteborg, en Suède, la société LumenRadio est spécialisée depuis 2008 dans la communication sans fil avec les technologies W-DMX et CRMX développés par la marque qui ont envahi le marché mondial.


Adoptées par un grand nombre de fabricants de projecteurs premium, elles sont devenues des standards pour le contrôle DMX sans fil. Le large panel de produits proposés par la marque s’adresse à différents secteurs d’activité : spectacle, cinéma, intégration ou éclairage architectural en extérieur. Les équipes d’ESL se mettent à votre disposition pour vous orienter vers la solution nécessitant un contrôle de votre kit lumière en DMX HF adaptée à tous vos projets.

Plus d’infos sur le site ESL et sur le site LumenRadio

 

TAF confie à XLR la distribution de ses structures au Benelux et en France

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Le fabricant Tchèque Truss Aluminium Factory (TAF) est heureux d’annoncer son nouveau partenariat avec le distributeur XLR pour le Benelux et la France. XLR, société spécialisée dans les produits et techniques audiovisuelles est basée à Bruxelles.


XLR a été créée le 1er janvier 2013 et s’est constitué une large clientèle au fil des ans. Elle est non seulement spécialisée dans la distribution et l’installation d’équipements audiovisuels pour le live et les projets sur mesure, mais propose également des consultations et des sessions de formation sur un large éventail de sujets A/V et sur les produits et techniques audiovisuels en constante évolution. Le service technique et les réparations sont également assurés en interne.


Pieter Van De Vlede, Responsable Lumière chez XLR.

« Nous sommes impatients de démarrer la distribution de la gamme complète Truss Aluminium Factory (TAF). Les ponts, supports de structures et les accessoires TAF seront disponibles aux clients du Benelux et de la France.

Afin d’assurer des livraisons très rapides, nous avons en stock une sélection de structures : Tubes 48x3mm de diamètre (PTH31), Echelle (PT32), ponts triangulaires de 290 mm (PT33) en tubes de 50x2mm, et ponts carrés de 188 mm (PTH34) en tubes 48x3mm.

Nous proposons par ailleurs un service de peinture à la demande ici même, à Bruxelles », a déclaré Pieter Van De Vlede, responsable du département lumière chez XLR.

XLR est une petite entreprise familiale qui garantit des délais de livraison rapides et qui attache une grande importance à un service sur mesure pour ses clients. « TAF, XLR et moi-même, sommes naturellement proactifs. Nous ne nous contentons pas d’écouter les demandes et les exigences des clients en matière de structures.

Nous cherchons toujours à être rapides et efficaces pour satisfaire au mieux les besoins.
En fin de compte, nous voulons nous assurer que nos clients disposent des ponts dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin et cela sans délais », conclut Pieter Van De Vlede. L’interview dans son intégralité est disponible ici

Pour plus d’informations sur XLR, vous pouvez consulter xlrpro.eu


Au sujet de Truss Aluminium Factory

TAF est un fabricant mondial de pont en aluminium, supports de structures et accessoires avec des bureaux en République tchèque, au Royaume-Uni (TAF UK) et aux États-Unis (TAF USA). Tous les produits TAF sont fabriqués dans ses installations de production de pointe en République tchèque, qui disposent d’une équipe complète de soudeurs hautement expérimentés et d’une machine à souder robotisée.
Une équipe de professionnels spécialisés en ingénierie et en conception fournit des solutions personnalisées et techniquement exigeantes pour un large éventail de projets.

TAF : www.taf.czwww.taf-uk.comwww.taf-usa.com


 

Volero Cube et Orkis CYC, les divas de Claypaky/ADB

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La marque italienne a su éveiller notre curiosité lors de ce PL+S 2024 avec le créatif Volero Cube aux multiples facettes : beam, wash, strobe et pixels et le nouveau projecteur de proximité pour cyclo Orkis CYC au look old school qui décroche un prix de l’innovation SLU.

Présentation vidéo par Dylan De Matteo, Sales Support Engineer for Claypaky


ADB Orkis CYC – Prix de l’innovation SLU

SLU s’engage en attribuant un prix de l’innovation aux produits qui présentent des fonctions ou détails de conception inédits et déterminants lors de leur exploitation, valorisant les performances de la R&D.

Le nouveau projecteur pour cyclo de la gamme ADB Orkis CYC à un design… qui ne ressemble à aucun autre ! Pour ma part j’y vois un subtil mélange de phare de voiture ancienne, d’enceinte type wedge, de hublot… ça sonne clairement vintage. Mais sous son air rétro se cache une innovation majeure pour Claypaky.


Le nouveau cyclo de la gamme ADB by Claypaky, l’Orkis CYC.

Reprenons. L’Orkis CYC est un projecteur de type cyclorama asymétrique mono source. Sa carcasse plutôt cubique et compacte (29x27x23cm) n’est dotée que d’une seule grosse lentille d’où émane la lumière.

Cette optique ronde en laquelle réside la structure du faisceau est inédite. Quand on s’en rapproche, nous imaginons par ses formes et ses lignes le travail nécessaire à son élaboration.


Détails de l’unique lentille au design bien étudié.

Derrière elle se cache une source led de type COB d’où émanent six couleurs, les traditionnels Rouge, Vert et Bleu mais également le Cyan, l’Ambre et le Lime.

Cette combinaison confère à l’appareil une palette colorimétrique étendue allant de pair avec un IRC très élevé (annoncé comme supérieur à 97 !) et pouvant être contrôlée au choix en HSV, RGB, CMY, RAW.

L’interface utilisateur de l’Orkis CYC : écran tactile et potentiomètres d’accès direct.

La gestion du dimmer, prétendue “ultra-smooth” est assurée via quatre courbes selon le choix de l’utilisateur. Autre point sympathique, le produit qui est évidemment compatible DMX/RDM, Art-Net, sACN peut être utilisé par Monsieur et Madame tout le monde via quelques boutons et potentiomètres présents sur le Boîtier pour envoyer de la lumière et de la couleur “à la volée”.

La grande innovation de l’Orkis CYC réside en son refroidissement, étudié pour rendre le produit aussi compact que possible mais également réduire au minimum l’éventuel bruit de ventilation. Baptisé “Flow”, il ne s’agit ni plus ni moins que du premier système de watercooling actif embarqué dans un projecteur de spectacle, qui à la différence des caloducs utilise un circuit actif de fluide couplé à une pompe pour forcer le refroidissement du liquide et ainsi accroître l’efficacité de l’échange thermique. Une bella macchina qui remporte un prix de l’innovation SLU !


Claypaky Volero Cube

Créé dans un but de modularité et de polyvalence, le Volero Cube est une lyre asservie que l’on peut classer dans la catégorie des washs à effets. Son look tendance robotique est franchement mignon et les fonctionnalités qu’il renferme le sont tout autant !

Avec sa tête carrée et ses quatre gros pixels le Volero Cube ne passe pas inaperçu !

Premièrement, la lumière. La tête carrée de l’appareil abrite quatre puissantes leds RGBW de 60 W, pilotables indépendamment. Ces leds sont focalisées par quatre gros collimateurs mobiles (de 80 x 80 mm chacun) solidaires de la même et unique cassette de zoom pour ouvrir et resserrer le faisceau entre 4 et 55°.

L’espace disponible entre ces lentilles a été comblé par quatre lignes de leds blanches dont le contrôle est divisible en huit segments. Impeccable pour créer un second effet pixélisé ou des rafales de strobe.
Concernant les mouvements, le pan du Volero Cube est doté de la rotation continue. On nous apprend aussi qu’il peut être désactivé via le menu du projecteur… mais pourquoi donc?
On arrive au troisième chapitre, à savoir la modularité, autre point fort du produit. Claypaky a intégré un système de jonction rapide pour combiner plusieurs unités entre elles, créant ainsi une grappe ou ligne de Volero Cube concomitants, d’où l’utilité de pouvoir désactiver le pan.

Astuce supplémentaire, on retrouve des piges d’espacement rétractables, ingénieusement dissimulées dans les poignées de la base. Ainsi en les utilisant vous obtenez directement l’espace minimal nécessaire pour placer vos projecteurs lors d’une implantation serrée au maximum sans risquer le moindre choc ou de manquer d’espace lors de leurs chorégraphies pan/tilt, c’est malin !

Pour terminer ce petit résumé des aptitudes du Volero Cube, l’appareil intègre la “Shield Family”, traduction : il est IP66 ! Du côté des protocoles, DMX/RDM, Art-Net, sACN sont au rendez-vous, la connectique réseau intègre entrée et sortie RJ45.


ADB Orkis CYC et Claypaky Volero Cube étaient impliqués dans le show Claypaky au Prolight+Sound 2024


Pour plus d’informations rendez-vous sur les sites www.claypaky.it et www.dimatec.net (distributeur français).

Starway Quasar, un washer strobe à effets IP65

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La photo du prototype Quasar Starway, en fonte d’aluminium pour éviter la corrosion.

Starway lance Quasar, un projecteur a effets mêlant couleurs, blinder, pixels et strobe, le tout asservi en tilt et apte à fonctionner en extérieur. Il est présenté en vidéo par Tristan Kislig (responsable des ventes de Starway) qui revient également sur la gamme WET lancée à l’ISE 2024.



Dans la lignée d’autres appareils de la marque (Vega, Titan, Solar etc), Starway a porté son dévolu sur un nom évoquant le thème spatial pour son dernier produit présenté au Prolight+Sound 2024. Il crée au passage une nouvelle gamme inédite pour le fabricant français, de blinders/washers multifonctions asservis.


Vue macro des leds SMD RGB qui génèrent la couleur.

En référence à ces entités cosmiques ultra-lumineuses, le Quasar est un projecteur Led de 1200W motorisé en tilt sur 180°, équipé d’un panneau Led rectangulaire embarquant deux matrices de sources RGB, divisées en 14 segments : 784 leds de 1 W au total pour un flux de 15 100 lm.
En son centre prennent place 392 leds blanches de 1,6 W séparées en deux barres pour la partie stroboscope, elles aussi contrôlables au pixel (28 segments). Elles produisent un flux de 64 850 lm.

Bien que le concept de ce type d’appareil ne soit pas inédit, Starway a choisi de développer ce produit dans un but d’optimisation et également de compatibilité avec ce que la concurrence propose sur le marché. Il se distingue par une version optimisée de sa librairie, les couleurs et les dimmers par exemple disposant d’un canal en 16 bits pour plus de précision et de fluidité.

Le Quasar a également un mode static, car malgré son évidente aptitude aux effets, il sera aussi tentant, compte tenu de son flux, de l’utiliser en “wall washer” de proximité sur une application architecturale.


Un coup de tilt et voilà l’arrière de la bête, sobre mais bien robuste.

Le projecteur est doté de connectiques DMX/réseau pour une utilisation en Art-Net (avec RDM). Côté alimentation, seule une entrée est présente, la consommation max de l’appareil (pour rappel 1200 W) ne semblait pas justifier de recopie. Voulant mettre l’accent sur la fiabilité qui fut au cœur du cahier des charges lors du développement du produit, Starway annonce une disponibilité minimale de 10 ans sur les pièces détachées (garantie du produit 2 ans).
Enfin, le nerf de la guerre, le tarif d’appel de l’appareil est de 1990€ HT prix public. Il intègre la mousse thermoformée qui sera directement intégrée en flight-case.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Starway

Ayrton Kyalami, Nando 502 Wash et Mamba. Ca phosphore !

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Une armée de Kyalami intégrés dans le show Ayrton du Prolight+Sound : faisceau intense et fort contraste grâce à sa source laser.

En alliant technologies de pointe et design innovant, les projecteurs Ayrton sont des instruments de création nés d’une quête incessante d’innovation et d’une passion débordante pour la lumière. Leurs performances sont exceptionnelles, leur polyvalence remarquable, et leur esthétique, à la fois élégante et raffinée.

Prolight+Sound a encore révélé de nouveaux fleurons, le mini Kyalami à source Laser qui remporte le prix de l’innovation SLU, le Nando 502 Wash et en avant-première le Mamba, un puissant Beam à source laser de 500 W présentés dans cette vidéo par Yvan Peard.




Yvan Peard

Yvan PEARD, Designer visionnaire et entrepreneur audacieux, s’engage sans relâche à repousser les frontières de l’imagination et de l’innovation. Il incarne une vision singulière, fusionnant harmonieusement la technologie de pointe et une créativité débordante. Son engagement indéfectible le pousse constamment à explorer de nouveaux horizons et à défier les limites technologiques.

Kyalami : Prix de l’innovation SLU

Le Kyalami, mini projecteur beam laser d’une puissance inouïe. héritier du concept MagicDot XT est le premier luminaire de la série Creative Solution d’Ayrton à utiliser une source laser phosphore traversante.


Une source Laser dans la boule de ce mini projecteur : seulement 265 mm de diamètre.

Avec l’objectif de rester ultra-compact et IP65, ce bijou tient dans seulement 265 mm avec son module laser de 100 W équipé d’un système de refroidissement à caloduc.
Son design permet un espacement remarquablement serré de quelques centimètres entre les projecteurs installés en ligne.

Le Kyalami offre des performances exceptionnelles, avec un éclairement de 400 000 lux à 10 mètres. Son objectif frontal de 126 mm, associé à un système optique propriétaire à trois lentilles, produit un faisceau bord net et intense de 1°, avec une focalisation ajustable pour s’adapter à différentes distances de fonctionnement.


Sa source laser de nouvelle génération garantit une reproduction des couleurs irréprochable via le système de mélange CMY progressif et une roue chromatique multipositions.
Il propose aussi 29 gobos métalliques fixes, combinables avec deux prismes rotatifs pour produire une multitude d’effets volumétriques spectaculaires.

Classé IP65, dans un corps d’aluminium, avec rotation des pan/tilt infinie, le Kyalami est un Beam polyvalent capable de travailler dans toutes les conditions même en milieu salin, et offrant aux designers et architectes un outil unique pour créer des expériences lumineuses immersives dans une large gamme de projets créatifs.

Que ce soit à la télévision pour produire un plafond de Beam ou au sol, en grappe, il va trouver sa place. En concert, en festival, les grandes scènes ne lui feront pas peur. Ce projecteur beam est destiné à se faire une place de choix comme le montre cette vidéo du show Ayrton, conçu par Stéphane Migné pour Prolight+Sound.


AYRTON – Prolight+Sound 2024 from Ayrton on Vimeo.


Le Nando 502 Wash : qualité, simplicité et polyvalence

Le projecteur Nando 502 Wash, conçu pour une utilisation polyvalente en intérieur et en extérieur (IP65) est un wash multisources minimaliste, comparé au Zonda. Pas de contrôle indépendant de ses 12 sources leds de 40 W mais un choix de puces RGBLime qui conduit à un blanc full placé sur le corps noir avec un indice de rendu des couleurs supérieur à 86 et à une palette de teintes pastelles et saturées étendue.


Nando 502 Wash, un outil compact, IP65, marqué par la qualité de sa lumière.

Son système optique propriétaire implique pour chaque source led une guide de lumière en verre assurant un mélange homogène des couleurs en sortie de son système optique propriétaire, un cluster de 12 lentilles de 70 mm en PMMA.
De plus, une bibliothèque complète de couleurs préprogrammées permet de créer rapidement une variété d’effets lumineux contrastés.

La polyvalence du Nando 502 Wash se manifeste par sa capacité à passer instantanément du faisceau beam ou wash, avec un ratio de zoom de 15:1 et une plage de 3,5° à 53°.

Compact (342 x 467 x 268 mm ; 14,5 kg) puissant (10 000 lm) et élégant, le Nando 502 Wash d’Ayrton est destiné à venir à s’intégrer dans l’arsenal de tout concepteur lumière à la recherche d’un Wash multisource produisant un blanc de qualité et des couleurs puissantes.


Un petit wash puissant à synthèse de couleurs additive, qui bénéficie d’un zoom de large amplitude.

Que ce soit en télévision pour éclairer un public, pour les fonds de gros plans, en grappe ou en amorce, il va rapidement trouver sa place. En concert, en festival, les grandes scènes ne lui feront pas peur. Aussi bien dans des petites salles que pour des petits projets, le Nando 502 Wash aura sa place grâce à son petit gabarit.
Enfin pour les théâtres qui rêvent d’avoir un projecteur silencieux et passe-partout il fera aussi le travail demandé en contre comme en projection ou bien de face.


Le Mamba en avant-première

Ayrton révélait aussi le prototype du Mamba, un beam d’une puissance impressionnante doté d’une source laser de 500 W. Sa lentille frontale a délibérément été limitée à 250 mm pour garder des dimensions et un poids raisonnable (42 kg).

Le Mamba, dont le lancement officiel est programmé courant deuxième trimestre 2024.

Avec son zoom 0,6° – 15° d’ouverture, le Mamba est synonyme de puissance brute et de luminosité éclatante (plus de 2 700 000 lux à 10 m).
Tout comme le Cobra, il est conçu pour résister aux rigueurs de l’utilisation en extérieur, avec un indice de protection IP65 garantissant une performance optimale même dans les conditions les plus difficiles.

En termes de fonctionnalités, le Mamba offre le jeu complet du Cobra et de nouveaux paramètres, de multiples prismes cumulables pour des effets 3D inédits : le projecteur embarque 28 moteurs !
Cette robustesse est associée à une élégance intemporelle, faisant du Mamba non seulement un beam puissant, mais aussi un magnifique objet sur scène.

Plus d’infos produits avec :

– le site Axente
– le site Ayrton