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Woodroffe Bassett dynamise la tournée AC/DC avec Chauvet

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Depuis le dernier concert de sa tournée emblématique Rock or Bust au Wells Fargo Center de Philadelphie en septembre 2016, le groupe n’est jamais remonté sur scène… Jusqu’à ce qu’il démarre sa tournée Power Up le 17 mai 2024 à Gelsenkirchen, en Allemagne.


Après quelque 2 800 jours d’attente, les fans étaient prêts à s’embarquer pour un voyage musical intense à travers les 24 chansons du concert dans la Veltins-Arena qui affichait complete. Lumières de l’arène éteintes, les neuf écrans vidéo se sont animés avec une vidéo d’introduction d’une intensité féroce quand le groupe est entré sur scène.



C’est cette atmosphère que Patrick Woodroffe et Terry Cook, de Woodroffe Bassett Design, ont travaillée lors de la conception de cette tournée tellement attendue.

« Nous voulions que l’éclairage de la scène et la vidéo fonctionnent ensemble, explique l’éclairagiste de la tournée, Terry Cook, tandis que Patrick Woodroffe en est le directeur de création. Nous savions que des écrans s’ouvriraient pour permettre au spectacle de se développer.
Le concept du spectacle était de commencer par une intro vidéo, désirée par les fans d’AC/DC. Lorsque le concert commence, les premières images sont celles des fans. Au fur et à mesure que le show se poursuit, la scène s’agrandit, les écrans vidéo se divisent et se réalignent pour former une seule et même image. »


Chaque écran mesure 9 x 4,8 m. L’écran du fond de scène au centre se sépare en trois et les écrans latéraux IMAG du nez de scène en deux. Les éclairages remplissent l’espace de 2,7 m entre les écrans. Deux ponts sont alignés dans l’espace en haut de la scène, de sorte que deux lignes de lumières sont visibles lorsque l’écran en haut de la scène se divise. Elles sont alignées aussi sur les trois nacelles de projecteurs en matrice qui ont les mêmes dimensions générales, créant ainsi une symétrie.

L’éclairage Dirigé par le LD Cosmo Wilson s’accorde à l’impressionnante présence vidéo. La clé du Kit lumière est un ensemble de 210 projecteurs Chauvet Professional fournis par Neg Earth. (La vidéo a été gérée par Screen Works, la pyrotechnie par Innovative Pyrotechnic et la structure de la scène par Stage Co.)

La palette de couleurs des éclairages s’harmonise avec la vidéo. « Les choix de couleurs effectués par Cosmo et moi-même visaient à réunir la vidéo et l’éclairage, déclare Terry Cook. Nous considérons que la vidéo agit souvent comme la lumière dans ce spectacle, c’est pourquoi nous la traitons avec la même couleur. Elles réagissent comme un tout pour faire correspondre la couleur, l’aspect et l’ambiance. Cosmo fait un excellent travail avec les couleurs. Mon moment préféré dans le spectacle est « Rosie en Magenta / Cyan et c’est tellement divertissant de regarder Cosmo en action. »


« L’éclairage et la vidéo sont joués en live, de sorte que Fraser Walker, le directeur des écrans, et Cosmo sont synchronisés pour que tout fonctionne », poursuit Terry Cook. « Les écrans vidéo eux-mêmes comportent un certain nombre de modules. Ce travail a été supervisé par le directeur de la création, Patrick Woodroffe. Nous avons quelques logos qui correspondent à des couvertures d’albums du passé et certain nombre de médias personnalisés qui font le lien entre la raison d’être des titres et le concert live filmé par Johnny Hays. »

« Comme toutes les créations spectaculaires, ce show est l’œuvre de nombreuses personnes, précise Terry Cook, qui tient à englober dans sa liste de collaborateurs Joe Bay et Michael Hankowsky (Earlybird) les programmateurs lumière/vidéo, Dale Skjerseth le directeur de production, Wonder Works le concepteur technique, Tait Towers le constructeur de décors, STUFISH le scénographe et Aiden Bromley le dessinateur de la conception lumière.

78 projecteurs asservis Color STRIKE M, 108 blinders STRIKE 1 et 24 STRIKE Array 4 Chauvet Professional contribuent à tisser ce panorama visuel aux multiples facettes et à relier le groupe à son public.

Chauvet Color Strike M

« Nous utilisons les Color STRIKE M. sur les structures disposées au-dessus des écrans, déclare Terry Cook. Ils sont parfaits pour des accents colorés et les grands moments de strobe. Nous les utilisons également sur les échelles entre les écrans, la fonction de tilt en utilisation verticale étant très utile. »

Strike1

« Les 108 STRIKE 1 sont disposés de bout en bout » poursuit-il. « Le design que je souhaitais était axé sur de grandes surfaces d’éclairage face à face. AC/DC est un groupe audacieux – et les Strike 1 ont un aspect vieux comme le monde, de sorte qu’ils font vraiment sensation lorsque nous les allumons ».


Chauvet Strike array 4C

En ce qui concerne les STRIKE Array 4, Cook explique : « Ils couvrent les coins les plus éloignés de la salle afin que nous puissions éclairer le public., A un moment du spectacle qui s’appelle « Let there be light » (que la lumière soit), l’équipement est monté à fond… à 100 % !

C’est un instant qu’Angus adore, car il aime voir la foule et la salle dans leur globalité. Les fans lui font savoir, ainsi qu’à l’ensemble du groupe, que c’est un moment qu’ils aiment aussi. »


Bientôt de passage en France, les plus chanceux et chanceuses auront la chance de les voir le 13 août prochain à l’Hippodrome de Longchamp.les billets pour cette date sont partis en quelques heures.

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Robe iBOLT brille en Afrique du Sud

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Le Concepteur Chris de Lancey d’Immersive Show Technology a été chargé d’éclairer les Union Buildings à Pretoria, en Afrique du Sud, afin de célébrer la récente investiture du président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Chris a choisi de travailler avec les profiles ESPRITE et l’un des nouveaux beams à source laser iBOLT Robe, ainsi qu’avec la projection du drapeau sud-africain sur le bâtiment.


Cyril Ramaphosa a été investi président de l’Afrique du Sud et chef d’un gouvernement d’unité nationale composé de représentants de quatre grands partis : l’ANC (Congrès national africain), la DA (Alliance démocratique), le Parti de la liberté Inkatha (IFP) et l’Alliance patriotique (PA).

La cérémonie a été organisée dans un délai très court, après certification des résultats des élections. Chris a eu une semaine pour présenter un projet d’éclairage des Union Buildings, une structure notoirement difficile à éclairer efficacement en raison de sa façade extrêmement longue (285 mètres). Les bâtiments sont de forme semi-circulaire, avec deux ailes latérales représentant l’union de peuples anciennement divisés.


C’était la première fois que Chris les éclairait. Au départ, le client avait l’idée de projeter le drapeau sud-africain sur les quatre murs d’extrémité, mais après une visite du site, Chris a proposé de projeter les drapeaux sur les deux murs d’extrémité intérieurs et d’éclairer la façade des ailes latérales proches pour un meilleur effet et pour optimiser leur budget.
Le client a accepté et Chris a alors spécifié six Robe ESPRITE par côté pour les illuminations de façade, et deux vidéoprojecteurs 40K pour les drapeaux.


Lors d’une conversation avec Duncan Riley, distributeur sud-africain de Robe, DWR Distribution, Chris a appris que l’iBOLT venait d’arriver dans le pays ! Ils ont tous deux pensé que ce serait également un excellent « événement d’inauguration » pour ce luminaire super-lumineux à source laser en Afrique du Sud, et qu’il compléterait parfaitement les autres projecteurs de l’installation.

Duncan et Bruce Riley de DWR sont arrivés sur le site avec les luminaires, les ont installés et ont programmé l’iBOLT à l’aide d’une petite console pour qu’il s’élève dans le ciel nocturne et produise un certain nombre d’effets colorés et spectaculaires.


« C’est un appareil complètement génial qui a créé des effets magnifiques », a commenté Chris, ajoutant qu’il se juxtaposait parfaitement au bâtiment éclairé.

Les ESPRITE ont été installés sur des ponts de l’autre côté d’une route qui passe directement devant les bâtiments, avec une dénivellation de 9 mètres, au bord du grand parc / amphithéâtre qui s’étend devant le siège du gouvernement.
Ils ont été placés de manière à éviter la verdure, et leurs couteaux ont été largement utilisés pour produire des lignes de démarcation nettes entre les différentes couleurs.

L’ESPRITE est l’un des projecteurs préférés de Chris pour de nombreux spectacles et événements d’entreprises, mais même lui a été surpris de voir à quel point ils fonctionnaient bien dans ce contexte architectural.
Le bâtiment central incurvé et ses deux tourelles distinctives, éclairés par une installation lumineuse permanente déjà en place depuis quelques années, offraient de la profondeur, du contraste et un espace neutre qui, par coïncidence, faisait référence aux parties noires du drapeau sud-africain.


L’installation a duré trois nuits, du crépuscule à l’aube, donnant vie aux bâtiments, et a été appréciée par la presse et le public en marge de la cérémonie d’inauguration proprement dite, qui s’est déroulée à midi le 19 juin sur les pelouses sud des bâtiments de l’Union.

D’autres informations sur le site Robe Lighting France

 

Ayrton Cobra se joint au Fairground Festival

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Le studio de motion design et de conception de spectacles Visualprime, basé à Cologne, a l’habitude des projets à grande échelle, comme le festival de musique électronique Fairground de Hanovre. La deuxième édition de ce festival relativement récent, déjà considéré comme le troisième plus grand festival en salle d’Allemagne, s’est déroulée dans les immenses des halls d’exposition de Hanovre, accueillant 40 000 fêtards pendant deux jours.


Les têtes d’affiche Paul Kalkbrenner, Ben Böhmer, Jan Blomqvist, Stephan Bodzin, ArtBat, Camelphat et Charlotte de Witt figuraient parmi les plus grands artistes internationaux de l’EDM.

Le Concepteur lumière de Visualprime, Tobias Reinartz, a utilisé plus de 100 luminaires Ayrton pour insuffler du dynamisme, de la couleur et des lignes de faisceaux saisissants sur la scène et la piste de danse, en installant 84 Cobra à source laser au-dessus de la salle pour des effets de faisceau spectaculaires, et 20 spots/profiles Khamsin au sol.
« J’ai choisi des Khamsin au sol car nous avions besoin d’un Spot lumineux avec des gobos pour produire de beaux effets volumétriques même dans des angles de faisceau étroits, explique Reinartz.


Nous avions également besoin d’un Beam doté d’un fantastique mélange de couleurs et capable de produire de puissants effets de gobos et de prismes sur le public. Le Cobra pouvait faire tout cela, mais c’est la puissance de son faisceau qui a été le facteur décisif.


Ayrton Cobra

Nous avons pu créer de multiples effets de Beams dans l’ensemble de l’arène de 120 m x 120 m à partir d’une hauteur d’environ 8 mètres. Ces faisceaux étaient incroyables en masse et, malgré les distances de projection, nous n’avons jamais risqué de manquer de puissance, quelles que soient les idées que nous mettions en œuvre ! »

« Je ne crois pas qu’il y ait une alternative au Cobra. Je suis fou de joie ! »

Les projecteurs Cobra et Khamsin ont été fournis par la société tchèque High Light Touring, que Reinartz décrit comme : « une entreprise vraiment exceptionnelle ! Ils sont vraiment créatifs et trouvent de bonnes solutions à tous nos besoins. »


Le prochain Fairground Festival reviendra à Hanovre en novembre 2024.

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

La première Quantum 852 française pour un show inédit au sommet de CDG1

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Être le premier à utiliser une console flambant neuve est une expérience passionnante, mais lorsque votre  » salle  » se trouve sur le toit d’un aéroport international très fréquenté qui n’a jamais eu besoin de monte-charge, la logistique devient soudain une priorité majeure, comme l’a constaté Tristan Mazire lors des préparatifs d’un événement secret sur le toit de l’emblématique Terminal 1 de l’aéroport de Paris Charles De Gaulle, le 17 juillet dernier.

Pas vraiment le célèbre stairway to heaven, juste l’ascenseur menant au gros son.

L’événement a été planifié dans le cadre des célébrations olympiques et diffusé en direct via le Twitch d’Amazon Music pour des audiences colossales.
L’ensemble de la production, du montage au démontage, a également été enregistré pour un long métrage qui sera diffusé plus tard dans l’année.

Mazire a capturé l’ensemble de l’événement en direct, tout en mixant pour le stream en direct et le public de 2 000 personnes sur le toit.
Les espaces spécialement aménagés pour le public étaient remplis d’un mélange d’invités et de chanceux parisiens qui avaient gagné la possibilité d’être présents ce soir-là grâce à une loterie de billets.

Phoenix et AIR se sont produits en direct, tandis qu’Etienne de Crecy et Inès Mélia ont pris la suite en mixant. Cet événement est un exemple vivant de l’excellence culturelle française et souligne le rôle de l’aéroport en tant que porte d’entrée pour les festivités de l’été.


Tristan Mazire, ingénieur du son, spécialiste produit chez DiGiCo et co-propriétaire avec Guillaume de la Villéon de la société de conseil The Audio Agency, basée à Paris.

Tristan, ingénieur du son, spécialiste produit chez DiGiCo et copropriétaire avec Guillaume de la Villéon de la société de conseil The Audio Agency, basée à Paris, est rompu au mixage d’événements multimédias de haut niveau. Mais participer à une performance secrète, avec peu de temps pour répéter et en toile de fond l’atterrissage d’avions de ligne, suffit à rendre enthousiaste même le professionnel le plus endurci par les concerts.

« Le plan initial était d’utiliser deux Quantum 338 en mode miroir, mais le prestataire français MPM Audio, Lighting, Video venait de prendre livraison d’une Quantum 852 flambant neuve », explique-t-il. « En raison des relations de longue date entre nos entreprises, ils étaient prêts à me laisser faire quelque chose d’un peu fou avec elle. »

The Audio Agency est réputée pour accompagner des événements vivants et de haut niveau, et l’acheminement du matériel dans des lieux inhabituels est toujours une préoccupation de taille. Lorsque l’emplacement est le toit d’un grand terminal d’aéroport, les choses sont encore plus compliquées.

Une grande partie de l’équipement a été transportée manuellement sur le toit, mais pour les éléments les plus volumineux, dont la Quantum 852, un hélicoptère a été utilisé pour déposer l’équipement sur place. Une fois déployée, la flexibilité de la surface Quantum 852 a permis à deux ingénieurs de travailler côte à côte si nécessaire, ce qui était essentiel car l’émission a duré trois heures, diffusant en permanence, sans aucune pause.


Le désormais célèbre ciel bleu « britannique » de Paris.

« Le projet a toujours été d’avoir plusieurs caméras, avec un mixage en direct, et de rester à l’antenne pendant toute la durée de l’événement », explique Tristan Mazire. « Nous avions prévu de nombreuses surprises, mais tout s’est déroulé en direct, à l’exception de quelques séquences enregistrées au début et à la fin de la soirée.

Rester à l’antenne aussi longtemps est une tâche formidable, mais rendue possible par l’utilisation des produits DiGiCo grâce à leur gamme de solutions disponibles et entièrement compatibles avec Quantum.

Répétitions sur la 338 DiGiCo avec l’équipe technique de Air.

Avec un temps de répétition réduit, Tristan Mazire a dû faire preuve d’une organisation méticuleuse. Son système a été conçu avec sa redondance intégrée pour garantir que rien n’interrompe la diffusion ou l’enregistrement.

La Quantum 852 a utilisé ses deux moteurs, et l’Orange Box et les SD Racks ont fonctionné dans une boucle, avec des alimentations redondantes, ainsi que des sorties analogiques et numériques, afin d’être certain que le signal serait transmis, quoi qu’il arrive pendant la soirée.

« En raison du type d’événement, je ne pouvais pas avoir un seul élément défaillant », explique-t-il. « Il n’y avait pas de car régie, pas de régie fixe, tout était dans des flight cases, de sorte que rien n’a jamais été filmé qui ne devait l’être. »
Grâce à la variété des solutions proposées par DiGiCo, Tristan Mazire a pu concevoir l’ensemble du chemin du signal autour des produits DiGiCo, augmentant ainsi la fiabilité et la compatibilité en réduisant d’autant le temps de test du réseau sur site.


La 338 en pleine action et au second plan, la régie retours avec une SD7 Quantum.

« Lorsque j’ai commencé, il y a une vingtaine d’années, je devais utiliser de nombreuses marques différentes pour concevoir un système comme celui-ci. Il fallait être sûr que tout fonctionne ensemble, qu’il n’y ait pas de problèmes de firmware ou de compatibilité. Aujourd’hui, avec la gamme DiGiCo, je peux être sûr que mon système fonctionnera directement. C’est tellement flexible et le protocole Optocore est solide. Cela rend des projets comme celui-ci beaucoup plus faisables ».

La mise en place d’un événement de ce type dont vous savez qu’il va être vu par des centaines de milliers de personnes, ajoute encore de la pression. Non seulement votre équipement doit fonctionner de manière optimale, mais il doit aussi être particulièrement discret. Dans la mesure du possible, Tristan a utilisé de petites unités polyvalentes, avec un minimum de câbles pour s’assurer que l’équipement sonore soit aussi caché que possible et ne risque pas de faire trébucher les cadreurs ou les opérateurs de drones qui capturent les performances.


La régie broadcast de Tristan pour cette opé à Roissy avec, tout au bout, le fleuron de DiGiCo, la 852.

« DiGiCo est comme un couteau suisse ! Il y a tellement de produits que je peux toujours trouver quelque chose pour chaque situation », conclut-il. « Il y a désormais de plus en plus de projets de ce type, des événements qui franchissent la frontière entre le son live et le son studio. Les outils proposés par DiGiCo ont la précision d’un traitement studio dans les consoles, ce qui me donne la flexibilité nécessaire pour être à l’aise dans les deux mondes.


Pour avoir plus d’infos sur :

– La console Quantum 852
– The Audio Agency
– MPM
– DV2

 

Entre l’eau et le vin – Installations audio LD Systems en Provence

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Seulement 16 kilomètres séparent le Beach Club d’Acampa Plage et le vignoble du Domaine de la Sanglière en Provence et pourtant les deux endroits sont à mille lieues l’un de l’autre.
La vie animée de la plage d’un côté, l’immersion dans la tranquillité verte et la nature de l’autre avec tout de même un élément unificateur : la qualité du son dans ces deux lieux extérieurs. C’est l’intégrateur français KFL Location qui s’en est chargé, en s’appuyant sur les solutions d’installation audio de LD Systems.

Acampa Plage

« Le système de sonorisation du Beach Club d’Acampa Plage est relativement complexe », explique Kevin Labeste, KFL Location. « L’endroit couvre une superficie d’environ 1 000 mètres carrés répartis sur plusieurs zones audios. Ce lieu utilisé comme restaurant pendant la journée, se transforme en club le soir.

Nous devions trouver un système de sonorisation capable de couvrir différents niveaux et, en même temps, réduire au maximum les émissions sonores dans le voisinage.
Le client final souhaitait également un routage flexible des signaux afin que chaque zone puisse être contrôlée de manière simple comme une zone audio indépendante.

Pour la sonorisation, KFL Location a opté pour une combinaison d’enceintes des séries DQOR et STINGER avec les modèles DQOR 8 T et DQOR 3 T dans le rôle principal.


Ils sont contrôlés en ligne 100 volts par deux amplificateurs d’installation IPA 424 T à quatre canaux DSP.
En soirée, les enceintes d’installation à deux voies sont soutenues par quatre enceintes de sonorisation STINGER 12 G3 et deux subwoofers STINGER SUB 15 G3 bass reflex, pilotés par un amplificateur de puissance DSP 45 K à quatre canaux.


Dans la cabine du DJ, deux moniteurs de scène MON 12 A G3 assurent des conditions d’écoute idéales pour les DJs.

« LD Systems combine très bien les aspects clés nécessaires à un excellent système de sonorisation », explique Kevin. « Cela va du choix des matériaux et de la qualité de fabrication à la qualité sonore elle-même et au service après-vente, qui répond rapidement et en détail à toutes les demandes.

À l’aide du logiciel de conception et de gestion QUESTRA, KFL Location a mis en place un total de sept zones audio :
– Quatre zones sur la terrasse,
– Une zone pour l’espace intérieur,
– Une zone pour le couloir entre la terrasse et l’espace intérieur,
– Et une zone pour la partie plage privée.

Celles-ci sont contrôlées par des panneaux QUESTRA à écran tactile ou par l’application QUESTRA Android sur smartphones et tablettes.


L’éclairage avec Cameo

KFL Location a installé six projecteurs d’extérieur à LED FLAT PRO 12 G2 RGBWA pour mettre en valeur les espaces extérieurs d’Acampa Plage.

Grâce à leur compacité, leur capacité à être utilisés à l’extérieur et leur forte intensité lumineuse, les FLAT PRO 12 G2 conviennent aussi bien aux restaurants qu’aux événements nocturnes.

Les projecteurs LED Q-SPOT 40 RGBW constituent un complément décoratif, baignant les arbustes autour de la terrasse dans une lumière colorée.


Domaine de la Sanglière

Les jardins du vignoble du Domaine de la Sanglière sont un endroit idéal pour passer un bon moment. Pendant les mois d’été, le domaine invite ses clients à passer plusieurs heures au milieu des vignes avec une sélection de vins, de produits régionaux et un accompagnement au saxophone.

« Comme nous sommes situés en pleine nature, le client a attaché une importance particulière à l’intégration discrète de la technologie audio », explique Kevin.
« Comme à Acampa Plage, le système de sonorisation devait également être capable de générer des niveaux plus élevés si nécessaire lorsque l’endroit se transforme en piste de danse.

Le système de sonorisation est basé sur dix enceintes LD Systems COGS 52, résistant aux intempéries, réparties sur deux lignes 100 volts contrôlables séparément, afin de créer un son homogène en tout point du site.

En complément, KFL Location a monté quatre enceintes deux voies DQOR 8 dans un arrangement à 360° sur un poteau en bois qui s’intègre à l’environnement.


Les deux modèles, le COGS 52 et le DQOR 8, sont alimentés par un seul amplificateur DSP à quatre canaux IPA 424. Un subwoofer actif ICOA SUB 15A de 15 pouces est utilisé pour soutenir les basses.



Pour en savoir plus :

acampaplage.com
domaine-sangliere.com
ld-systems.com
cameolight.com
adamhall.com

 

MDG s’entretient avec Emile Chauvin, fabricant et opérateur de laser

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MDG CHATmosphere est une série d’entretiens avec des Concepteurs lumière et d’autres créatifs. Dans cet article, MDG, s’entretient avec Emile Chauvin, fabricant, concepteur et opérateur de laser basé à Lille, qui travaille avec des spécialistes en matériels d’éclairage et de sonorisation, neufs et d’occasion, JSFrance, et les systèmes laser ECS.


Emile Chauvin et Chantelle Woods-Dean, technicienne laser et effets spéciaux.

Emile Chauvin est fournisseur d’équipement laser, de conseil, et superviseur technique des lasers, brume et autres effets spéciaux qu’il fournit pour une pléthore de projets, de DJs et d’artistes en tête d’affiche.

MDG : Votre vie professionnelle couvre de nombreux aspects en tant que fabricant de lasers, concepteur, programmeur et opérateur. Pouvez-vous nous donner un aperçu de votre travail ?

Emile Chauvin : Quand les gens parlent de spectacles laser, ils pensent souvent aux grands festivals. J’aime appeler mes lasers des « effets de lumière spéciaux », car les applications sont très variées. On peut faire beaucoup de choses avec un laser, un faisceau de lumière. Cela va de la représentation des contours d’un bâtiment à la création d’illustrations en mouvement qui se combinent avec de la musique. Je fournis du matériel et des connaissances qui, combinés à un esprit artistique, peuvent créer une expérience vraiment mémorable.

MDG : Quel parcours avez-vous suivi ?

Emile Chauvin : Il n’y a pas eu d’études de ma part, juste du travail et de la passion. J’ai commencé à travailler avec JSFrance (JSF) et j’ai toujours donné un coup de main quand il s’agit de lasers. Au fil des années, j’ai construit mes propres systèmes laser et les clients souhaitaient souvent que quelqu’un les accompagne sur les projets les plus délicats. Petit à petit, ce qui était devenu un service supplémentaire est devenu un emploi à temps plein !

Ma grande percée a eu lieu en 2019 lorsque JSF a été invité à faire un spectacle pour l’Amsterdam Danse Event 2019, et j’y suis allé pour « donner un coup de main ». C’était ma première grande exposition et la première fois que j’ai senti que je passais d’un amateur de laser à une exposition massive avec beaucoup d’investissements. C’est un exemple de la manière dont événement peut vous amener de manière inattendue à un niveau supérieur.
Il n’y a pas de voie toute tracée : vous apprenez et découvrez sur le terrain et les gens reconnaissent votre travail, voient que vous êtes passionné et que vous savez de quoi vous parlez… Et une chose en entraîne une autre.


Big Slap festival Malmo. © Emile Chauvin

MDG : La fabrication de laser est un élément important de votre travail, mais il en va de même pour l’aspect pratique de l’organisation d’un show. Expliquez-nous.

Emile Chauvin : C’est un sujet très technique et je trouve plus intéressant de parler des spectacles, de la créativité et des outils nécessaires pour répondre aux idées des artistes. J’ai pris conscience très tôt de l’importance de la brume comme facteur majeur dans le processus artistique. Je pense que c’est le secret de ma réussite depuis le premier jour, et cela m’a certainement aidé à prendre l’avantage lorsque j’ai commencé.

J’ai travaillé dans des clubs où l’atmosphère est dense, sombre et brumeuse. Cela m’a manqué sur scène, et c’est ce qui m’a aidé à me concentrer davantage sur ce point. Si vous voulez que votre show ait de l’impact, achetez plus de générateurs de brume ! Cela ajoutera beaucoup à ce que vous avez déjà.
La brume est souvent négligée dans de nombreuses applications et la première question que je pose à mes clients est la suivante : « Votre brume est-elle à jour ? » Les lasers sont vendus en fonction de leur puissance, plus la puissance est élevée, plus l’application est importante, mais doubler la puissance coûte bien plus que le double du prix !

Investir dans une plus grande quantité de brume plutôt que dans des lasers plus puissants peut permettre d’économiser de l’énergie et de l’argent et d’obtenir un effet plus important pour une fraction du budget. C’est un facteur important qui permettra à votre spectacle d’atteindre un niveau supérieur et qui doit être pris en considération !
Comme je spécifie une très bonne brume, je n’ai pas besoin d’utiliser des lasers très puissants et je peux donc offrir un package plus rentable. Nous transportons plus de brume lorsque nous jouons en extérieur, ce qui nous permet d’accroître l’efficacité des visuels en ajoutant simplement plus de brume qu’un artiste/DJ n’en emporterait normalement. Avec plus de brume, c’est beaucoup plus impressionnant.

Je veux que les gens lisent ceci et se disent : « Est-ce que je néglige ce sujet ? Mon équipement générateur de brume est-il à la hauteur ? Devrais-je acheter plus de brume plutôt que plus de lasers ? » Peut-être que ce type a raison !


MDG : Vous travaillez beaucoup sur des tournées. Ca se passe comment avec les artistes?

Emile Chauvin : Je fournis du matériel et des connaissances et je suis là pour m’assurer que ce que j’offre fonctionne bien et que le spectacle est le meilleur possible. Pour certains spectacles, je suis positionné à l’avant de la salle, ce qui me permet de voir le spectacle depuis l’endroit où le public le voit ; pour d’autres spectacles, je suis sur scène.

Sur scène, la relation avec l’artiste est plus personnelle. Les artistes sont essentiellement seuls sur scène et cherchent à établir un contact visuel avec vous plutôt qu’avec le public. Ils recherchent votre réaction. Si vous, qui avez vu le spectacle plusieurs fois, l’appréciez toujours et qu’il sait que vous passez un bon moment, alors il sait qu’il fait du bon travail.
Faire partie de cette atmosphère créative aux côtés de l’artiste est quelque chose d’énorme. J’aime l’énergie de cette transmission réciproque.

MDG : Quelles sont les caractéristiques de votre style en matière de laser, d’éclairage et d’effets spéciaux ?

Emile Chauvin : Il n’y a pas de style unique. Je m’adapte à chaque projet. Une installation moyenne comparée à Tomorrowland, par exemple, ou un son et lumière ou une installation artistique, chacun aura des approches très différentes. Je déteste les projets en solo, j’aime travailler en équipe. J’aime écouter, travailler avec des artistes qui sont ouverts et qui me font confiance, qui sont curieux et qui explorent les choses. J’aime apprendre et m’adapter, ne pas copier et coller ou faire de petits ajustements aux mêmes vieilles choses.
Je crée des objets au laser, mais je suis plutôt un technicien et j’aime cette relation entre l’ingénierie et l’art. Les artistes ont des idées folles et ils aiment si vous ne leur dites pas que c’est impossible. Parfois, il suffit de trouver ce qu’ils veulent et d’être créatif avec les outils dont on dispose. J’aime beaucoup cet échange entre l’artiste et moi, le fait de travailler ensemble pour comprendre et créer leur vision et explorer les directions à prendre pour en faire quelque chose de cool.

MDG : Vous utilisez beaucoup de brume et de brouillard dans vos créations, que recherchez-vous dans cet aspect ?

Emile Chauvin : La brume est très importante et constitue l’élément principal de ce que je fais car, sans elle, mon monde n’existe pas ! Comme pour tout faisceau lumineux, s’il n’y a pas de particules de brume, de fumée ou d’écrans d’eau, la lumière est invisible et on ne peut pas voir les résultats.


Basée à Montréal, au Québec, MDG est un fabricant canadien distribué sur tous les continents grâce à son réseau mondial de partenaires qui constituent la famille MDG, et en France distribué par Axente.

MDG : Quelle est la place de MDG dans tout cela ? Pourquoi aimez-vous travailler avec MDG ?

Emile Chauvin : J’aime la gamme de produits MDG parce qu’elle est complète, de la plus petite machine atmosphérique à la plus grande puissance de brouillard, et je possède presque toute la gamme de brumeurs, brouillard et de brouillard lourd, parce que les applications sont tellement différentes. Si je pouvais j’en aurais plus ! Bien sûr, les festivals ont besoin de grosses machines avec beaucoup de puissance, mais parfois la brume doit être légère, discrète, presque invisible à l’œil jusqu’à ce qu’on l’éclaire.

Il est intéressant d’utiliser le brouillard lourd avec des lasers. Par exemple, j’éclaire un spectacle artistique de patinage sur glace en utilisant des lasers sur le sol et un faible brouillard à travers lequel les gens patinent. MDG est le seul fabricant à produire un brouillard lourd qui fonctionne correctement et qui ne se soulève pas avec le mouvement.
De nombreux centres-villes qui délaissent les feux d’artifice au profit d’alternatives plus écologiques, et optent donc pour des spectacles de laser et de lumière, qui requièrent eux aussi un bon brouillard. Il y a une demande importante.

Du point de vue logistique et économique, c’est très intéressant : les lasers sont moins chers, ne brûlent pas de matériaux et il n’y a pas de déchets à nettoyer après le spectacle. Ils peuvent être utilisés en cas de vents violents ou de canicule, lorsque les feux d’artifice sont traditionnellement interdits. Par exemple, lors de la canicule l’été dernier, des feux d’artifice ont été annulés en raison des risques d’incendie, mais nous avons pu utiliser les lasers librement et nous avons été les seuls à pouvoir organiser notre spectacle.

Les spectacles laser sont plus rapides à construire et à mettre en place et, contrairement aux feux d’artifice, ils ne sont pas à usage unique, de sorte que le spectacle peut être répété. Si certains aspects, tels que les explosions, sont irremplaçables, les meilleurs spectacles sont un mélange des deux et vous en avez plus pour votre argent si vous voulez en prolonger la durée. Ca devient une activité importante.

Les MDG répondent à tous ces scénarios. Ils sont très pratiques pour les tournées et faciles à utiliser. Les consommables comme le CO2 et les fluides sont peu utilisés, et l’approvisionnement en CO2 n’est pas aussi difficile que certains le pensent. MDG utilise les mêmes bouteilles de CO2 qu’une machine à bière, elles ne sont donc pas difficiles à trouver, et une fois que vous avez réglé l’aspect pratique, c’est facile et tellement fiable.

Dès le départ, j’ai choisi d’investir dans les générateurs MDG et j’ai toujours été heureux de les utiliser, de les vendre et de les spécifier. C’est la meilleure qualité de brume que je puisse avoir et je sais que je peux m’y fier, ce qui est l’élément le plus important de tout équipement, et c’est donc devenu un élément standard de mon kit. Lorsque vous trouvez un produit qui vous plaît, vous investissez dedans et vous vous y tenez, parce que vous savez que vous allez le garder pour toujours.

MDG est la marque de l’industrie. Tout le monde sait qu’elle est de la plus haute qualité et ne la remet donc pas en question. Ils disent simplement : « D’accord, vous apportez ce qu’il y a de mieux !


Vladimir Cauchemar au Main Square Festival.

MDG : Comment envisagez-vous votre carrière ?

Emile Chauvin : Les grands spectacles sont des expériences extraordinaires, mais j’aime aussi poursuivre les petits projets, et si je ne le « sens » pas ou si je n’ai pas les effectifs nécessaires pour bien faire un travail, je préfère dire non plutôt que de décevoir. Si je disais oui à tout, j’aurais moins de temps et d’énergie à consacrer aux petits projets qui méritent le même dévouement que les autres.
On ne vit qu’une fois, et je veux me réveiller chaque matin en me réjouissant de ma journée. Je travaille beaucoup et je ne veux pas travailler plus que je ne le fais. Je veux toujours donner un bon spectacle et satisfaire l’artiste. Trop de gens rêvent en grand et cela devient une corvée à gérer. C’est une vision très courte et je ne veux vraiment pas cela. Il est trop facile de s’épuiser rapidement si l’on ne fait pas attention, c’est pourquoi j’essaie de conserver mon énergie et mon enthousiasme.

MDG : Que vous réserve l’avenir ?

Emile Chauvin : J’espère que je ferai la même chose qu’aujourd’hui. On dit que les gens ont changé après Covid, mais pas moi. C’est là que je veux être. Je ne veux pas grandir, je veux continuer à créer, je ne veux jamais arrêter de travailler, j’aime mon métier. J’espère qu’il y aura une nouvelle génération après moi qui aimera faire la même chose. S’amuser et prendre du plaisir, voilà l’essentiel.

Pour plus d’informations sur le site MDG et sur le site Axente

 

Adrien Alibert éclaire le Chœur du Nord au Zénith d’Amiens

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Adrien Alibert, gagnant des CQLP 2024, signe le design d’une représentation unitaire du Chœur du Nord au Zénith d’Amiens, une troupe de choristes dirigée par Stéphane Charitakis avec pour prestataire Adic’Son.


La très belle salle du Zénith d’Amiens accueille le Chœur du Nord pour une représentation éclairée par Adrien Alibert.

Un soir où Adrien Alibert pupitre pour l’orchestre « Cocktail De Nuit », Stéphane Charitakis, chef du Chœur du Nord et président de Kiss Music prod, observe son travail et lui propose un projet en Zénith. Le jeune éclairagiste répond présent sans hésitation et réussit à convaincre de sa solide motivation.

Adrien Alibert : « Quand on m’a envisagé sérieusement pour ce projet j’ai appelé Gaëtan Seure (gagnant 2023 des CQLP Awards) que je connais bien, pour lui demander conseils car il a beaucoup d’expérience dans la mise en valeur de chorales. Il m’a détaillé tous les codes du genre et je l’en remercie.


Soixante-quinze praticables auront été nécessaires pour étager les choristes et créer une belle visibilité pour tout un Zénith.

SLU : Quels sont-ils ?

Adrien Alibert : D’une part le chef de chœur doit être plein centre et éclairé en douche en permanence pour que les choristes le voient bien et on peut, si on le souhaite, ajouter des effets. Les choristes doivent être éclairés par les latéraux pour rattraper les faces. »

« La lumière fait vivre la musique et peut toucher les gens ». Adrien Alibert, Éclairagiste


Pour bien travailler sa scénographie et mettre en valeur les choristes, Adrien décide de créer deux grandes zones de praticables d’une largeur de 10 mètres et étagées sur six rangées d’une hauteur allant de 0,20 à 1,20 mètre. Il crée ainsi une belle visibilité des 400 chanteurs, de tous âges, venus performer devant un public en délire.


Par un subtil effet de perspective le mur de fond de scène s’étend sur deux ponts espacés de quelques mètres dans la profondeur.

SLU : comment as-tu construit ton design lumière ?

Adrien Alibert : Je voulais créer de la perspective sur scène tout en restant dans les limites fixées par la production. J’ai donc prévu deux ponts de contre positionnés dans la zone supérieure, complétés par un pont de face. Puis, toujours dans l’idée de renforcer la perspective sur scène, nous avons utilisé des échelles pour gagner vers le bas du fond de scène et agrandir la forme créée. En lumière cela m’a permis d’avoir accès à des positions assez intéressantes. Finalement, cette perspective sert à jouer de gros contres tout en ayant la possibilité d’un rattrapage à l’avant.


Une MDG ATMe, assure un brouillard uniforme en respectant les cordes vocales des chanteurs grâce à une composition minérale mise en avant par la marque.

SLU : Et par rapport à la setlist qui est très large dans les styles, quelle a été ta réflexion?

Adrien Alibert : Ce sont des titres avec lesquels j’ai l’habitude de travailler, que j’ai beaucoup écoutés et que je connais donc bien du fait de précédents projets. Cocktail de Nuit, ou le Chœur du Nord, ont une gamme de styles musicaux très étendue, cela va du métal, à l’orchestre symphonique et bien sûr la variété. J’ai pu développer l’intuition que j’avais déjà avec mon design pour marquer les moments forts sur chaque titre.


SLU : Est-ce qu’il y a des choses que tu aimes particulièrement réaliser en lumière ?

Adrien Alibert : Chaque titre est différent et le caractère varié du kit me permet de créer une belle diversité de tableaux. Cela dit, je cherche toujours à créer un effet « Waouh » en marquant les refrains par exemple que je mets aussi en valeur en travaillant les moments calmes. La lumière fait vivre la musique et peut toucher les gens.



Adrien Alibert pupitreur du show du Chœur du Nord au Zénith d’Amiens en juin 2024.

Adrien Alibert, 22 ans et originaire de la région de Montpellier. Il y a deux ans, il fait le choix d’arrêter ses études pour se lancer dans les métiers de la technique pour le spectacle. Il raconte « J’avais déjà une bonne expérience dans un lieu de vacances haut de gamme et mon entourage m’a conseillé d’aller plus loin ». Il intègre l’équipe technique de l’orchestre « Cocktail de nuit » qui évolue dans le sud de la France, en qualité de régisseur.

Il poursuit : « Cela m’a permis d’évoluer dans ce métier jusqu’à avoir l’opportunité de faire ce Zénith à 22 ans ». Une opportunité durement gagnée car Adrien enfilera ce soir plusieurs casquettes parmi lesquelles : la Direction Artistique, la scénographie, le design lumière, la direction technique et la régie générale. Quand on lui demande s’il a suivi des formations il répond « J’apprends en continu et même si je n’ai pas suivi de formation pour l’instant, je sais me débrouiller, y compris en réseau ».


Une face Ayrton Eurus

Un design malin et efficace est imaginé pour éclairer au mieux les 400 artistes tout en apportant de la profondeur et du pétillant sur scène. Adrien explique « Le but était de représenter le chœur de la meilleure des manières, tout en faisant évoluer le spectacle pour mettre en évidence parfois les paroles d’une chanson ou l’interprétation d’un des guests. J’ai trouvé très intéressante la coordination entre les différents éléments que ce soit la danse, le chant, les choristes ou Jean-Baptiste Guégan pour que chacun soit reconnu à sa juste valeur. »

Neuf profiles Ayrton Eurus sont positionnés sur le pont de douche et de face et Adrien ne tarit pas d’éloge à leur sujet. Un de ces projecteurs est dédié à la position du meneur ou de la meneuse du chœur situé(e) en plein centre. Les huit autres assurent la face.


Un des neuf Eurus est installé sur le pont central pour créer une douche puissante sur le ou la cheffe de cœur (…)

(…) Les huit autres Eurus sont accrochés sur le pont de face pour créer une face impeccable plébiscitée par le réalisateur de la captation du spectacle.

Adrien Alibert : Les Eurus sont particulièrement puissants et ils étaient absolument adaptés à cette date qui a bénéficié d’une captation. Le réalisateur m’a d’ailleurs confirmé qu’il était satisfait sans que j’aie eu besoin de pousser le dimmer.

L’Eurus utilise un moteur de leds blanches de 650 watts. Sa lentille frontale de 170 mm délivre un faisceau très propre et très malléable. Comme les autres spot/profiles d’Ayrton, il est disponible en version « S » (Stage), (6700 K) très lumineux avec un IRC natif de 70 et en version « TC » (True Colors »), (6000 K), dont l’IRC natif grimpe à 90. Le zoom au plus petit net de 4,7° produit un beam très puissant. Le faisceau au plus large quant à lui dépasse sensiblement 50°, et peut focaliser même à des distances très courtes.



Le mur de fond de scène

Pour positionner les chanteurs dans les meilleures conditions, Adrien imagine un mur de fond de scène élégant, polyvalent et pétillant. Il est composé de 20 Mistral Ayrton et de 16 Orbit Briteq installés sur deux structures qui en s’associant créent une forme rectangulaire, elle-même mise en valeur par des barres Sunstrip Showtec.


Les Mistral éclairent en douche ou en contre répartis entre pont central et pont de fond de scène. Une belle idée qui permet d’obtenir des positions de faisceaux originales.

Pour envoyer des faisceaux sur scène et en salle, Adrien bénéficie de 20 Ayrton Mistral, un Spot doté d’un moteur de leds de 300 W qui promet 14 000 lumens, avec zoom 7-53°, trichromie, CTO Progressif, roue de couleurs, 2 roues de gobos, frost, roue d’animation, le tout dans un format très très compact !

SLU : Que penses-tu des Ayrton Mistral ?

Adrien Alibert : Ce sont des projecteurs dotés d’une belle colorimétrie qui sont assez puissants sur les faisceaux fermés, mais qui doivent être secondés pour des grandes salles comme les Zénith pour conserver une puissance acceptable notamment dans les couleurs très froides ou très chaudes. Cela dit j’en suis très content !

Les 20 Orbit Briteq sont positionnées sur le pont de fond de scène et le pont central ainsi qu’à l’avant-scène au centre pour washer le chœur. Doté de 19 leds RGBW de 15 W, ce wash motorisé dispose d’un système optique qui lui permet de produire 8 400 lux (à 5 m/10°). Son faisceau lumineux est composé de 3 anneaux de sources contrôlables individuellement et d’un zoom qui s’étend de 10° à 60° avec un mélange de couleurs qui lui permet plus de créativité.

SLU : Que penses-tu des Briteq Orbit ?

Adrien Alibert : C’est un wash standard assez sympa et puissant qui était adapté pour faire du contre en couleur et avec des effets dynamiques de strobe.


Les Briteq Orbit wash la scène pour colorier et dynamiser les tenues blanches des choristes pour encore plus d’ampleur dans la salle.

SLU : Le pont central joue sur la perspective en intégrant le fond de scène en fonction de la manière dont tu t’en sers. Pourrais-tu m’en parler.

Adrien Alibert : Il me permet à la fois d’avoir un renfort de contres et de jouer en douche. Il faut garder en tête qu’il y a beaucoup de choristes et qu’ils sont parfois positionnés assez hauts. Je peux ainsi faire des croisés et même créer du contre sur les choristes avec les Mistral. Personnellement j’apprécie car cette configuration me laisse la latitude d’alterner entre bâton et ouverture large pour créer de grosses douches.


Les Showtec Sunstrip apportent une touche pétillante tout en soulignant la forme rectangulaire des structures visibles en fond de scène.

Enfin, on retrouve 16 barres Showtec Sunstrip qui créent une forme très géométrique en fond de scène. Ce rectangle et complété par deux unités à l’avant qui cadrent joliment l’ensemble.

Elles sont positionnées assez bas « pour ne pas éblouir le public et amener du show à l’avant-scène en jouant dans les basses intensités » comme l’explique Adrien.

« Le public a besoin d’être captivé en permanence, que ce soit par des effets, ou par le jeu mis en place par les chanteurs et choristes. Jouer sur les intensités permet de rester épuré en apportant la juste chaleur sur scène. Les effets prédéfinis jouent entre 25 % et 35 % de dimmer avec un at full sur les pêches pour un maximum de chaleur comme pour le titre Show Must Go On ». Avec je prépare les explosions en contre et ramène un peu de dynamisme et de vivant sur scène».


Si une partie des titres est time codée, Adrien garde la main sur les faders de sa grandMA2 pour jouer live et suivre les artistes lors de possibles moments d’improvisation et de rencontre avec le public.


Les Robe Spiider washent les Choristes depuis le pont de face d’un beau bleu profond associé à des faisceaux violet, sublime !

Quatre Robe Spiider créent de belles rampes de lumière qui font apparaître et disparaître les choristes grâce à leur tenue blanche qui prend très bien la lumière. Huit unités sont également présentes sur le pont central pour washer l’ensemble sur scène.

Ce wash/beam à Led qui allie petite taille, grande puissance et gestion individuelle des leds RGBW, dispose d’une Led centrale de 60 W entourée de 28 Led de 30 W en deux couronnes et permet de réduire le nombre d’unités utilisées pour un encombrement moindre grâce à son flux de 11 000 Lumens et son zoom qui s’étend de 4° à 50°.
Ses sources leds multipuce RGBW sont gérables en 8 ou 16 bits pour une grande palette de nuances de couleurs et un blanc allant de 2700K à 8000K.

SLU : Est-ce que tu pourrais me parler, des Robe Spiider ?

Adrien Alibert : Je voulais un projecteur wash assez puissant pour pouvoir rattraper et colorier encore plus les choristes et surtout appliquer des effets de dimmer pour jouer avec la face, que ce soit dans des effets random ou de dimmer sinusoïdal mais sans toucher à la face principale envoyée par les Eurus. Ils apportent ce plein de couleurs sur la face et sur la première rangée de choristes, ramenant un peu de dynamisme sur scène.

Adrien joue aussi classiquement des Blinder Chauvet strike 4 à Led pour envoyer des pêches de lumière sur le public, et pour répondre au standard de l’éclairage des cœurs, il a prévu 10 barres led Contest Rotor7i de chaque côté, motorisées en pan et tilt et offrant 7 sources led RGBW. Hélas, pour un problème probablement de réseau, ces luminaires n’ont pas répondu au contrôle d’Adrien et lui ont cruellement manqué générant une désagréable frustration mais pas de panique. Il a assuré le show dans la positivité, la bonne humeur et avec une tête froide.

Adrien Alibert : Les latéraux m’auraient permis d’avoir plus de visibilité sur scène, des effets de dimmer et un ajout de puissance en latéral.


« L’histoire de la vie » et « Dans les yeux d’Émilie » concluent ce show avec l’arrivée de choristes plus jeunes, mais tout aussi enthousiastes, sous les belles couleurs « jungle » envoyées par les wash Briteq Orbit et les Ayrton Mistral.

Comme il se présente lui-même, ce jeune éclairagiste passionné a passé du temps pour créer un design qui soit le plus réussi et c’est un essai transformé qui fonctionne avec une belle profondeur sur scène.
Les Eurus mettent en valeur le ou la chef de chœur grâce à une douche puissante et à la face pour le chœur tout en rattrapant le vide laissé par les Rotor Contest. Associés au Mistral, ces projecteurs donnent tout pour dynamiser la grande salle du Zénith d’Amiens.

Les Briteq Orbit washent les 400 choristes du nord qui brillent dans leurs belles tenues blanches, sous les yeux ébahis du public. La géométrie est finement soulignée par les Showtec Sunstrip. Les Robe Spiider, compacts et ultra-puissants dynamisent et colorient l’espace scénique.
La technique a accompagnés les artistes avec une sympathique sensibilité, un point essentiel pour Adrien Alibert. Bravo à toute l’équipe pour ce très joli moment 🙂

Plus d’information sur :

– Ayrton
– Briteq
– Robe
– Showtec
– Chauvet

Claypaky Sharpy X-Frame et Midi-B FX prennent la route avec Gary Clark Jr

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Le guitariste et auteur-compositeur-interprète Gary Clark Jr., quatre fois récompensé par des Grammy Awards, a entamé la partie nord-américaine de sa tournée mondiale 2024 avec des Beam Spots à couteaux Sharpy X-Frame et des washs à effets Midi-B FX.
Le Concepteur lumière John Adamo, qui a conçu le spectacle avec Robert Fuller, a choisi son kit, qui a été fourni par Bandit Lites, Inc, le prestataire des éclairages et effets de la tournée.


Les deux concepteurs ont une longue histoire avec Clark et ont déjà utilisé les Sharpy Plus pour ses spectacles. La tournée, qui soutient le nouvel album de Clark, « JPEG RAW », a démarré à Fort Worth, au Texas, le 8 mai et comprendra plus de deux douzaines de dates, dont des étapes prestigieuses comme le Radio City Music Hall, Wolf Trap et Red Rocks.

« Je considère la musique de Gary comme complexe et moderne, mais aussi intemporelle et classique », déclare Adamo. « Nous voulions que les choix d’éclairage et de luminaires reflètent cette dualité : un look rock classique avec une touche de modernité qui donne l’impression d’être à la fois futuriste et rétro dans le même regard. »


Dix-sept Midi-B FX sont montés sur les ponts du haut et du milieu de scène et dans la cerce arrière. « J’avais un œil sur les Midi-B FX depuis la fin de l’année dernière et j’ai pensé qu’ils nous conviendraient parfaitement, explique Adamo. Ce sont de superbes wash qui offrent un look merveilleux avec leurs cinq anneaux led parallèles, et leurs sources led de qualité donnent des couleurs très riches sans dégradation à différentes intensités.
Leur snoot ventilé ajoute une touche de modernité et de futurisme à l’ancien PAR can. Partout où nous allons, ce projecteur est toujours la première chose commentée, c’est un véritable accroche regard. »


Bandit Lites a récemment ajouté les Midi-B FX à son parc, en les achetant pour la tournée et en reconnaissant leur potentiel de succès auprès d’autres concepteurs. « J’avais vu des Midi-B en ligne au LDI, se souvient Jake Tickle, vice-président de Bandit. Ils semblent élargir la scène et donner l’impression que tout est plus grand.

Nous avons posté une vidéo d’eux sur Instagram et en quelques jours, nous avons eu 80 000 vues. Nous ne nous attendions pas du tout à cela ! » Bandit a depuis passé une deuxième commande de Midi-B FX pour répondre aux besoins d’autres tournées.



Bandit a également ajouté les X-Frame à sa liste cette année, en investissant massivement dans ces appareils. « Ce sont les projecteurs hybrides les plus riches en fonctionnalités de leur catégorie, déclare Tickle. Ils sont vraiment impressionnants en termes de Beam, de Profile et de Wash. »

Bandit a suggéré à Adamo d’utiliser 16 Sharpy X-Frame actifs sur les échelles arrière, et « avec le recul, je les préfère à ma demande initiale, dit Adamo. Nous avons 16 échelles qui encadrent la scène et créent une grande sensation d’enveloppement. Les X-Frame washent la scène, et créent des effets volumétriques. Leur rendement est tout à fait remarquable, et j’adore les effets, les couleurs et les prismes.

Nous utiliserons certainement à nouveau les Midi-B FX et les X-Frame pour Gary. Ils sont tous les deux robustes en tournée, et les Midi-B sont un véritable voleur de spectacle, c’est certain. Je suis incroyablement impressionné. Ils ont un bon facteur de forme, ils sont bons en wash et un régal pour les yeux au sens le plus littéral du terme. »


Le chef d’équipe Cody Cheatham et le L2 Jeff Jann apportent leurs compétences, leur travail acharné et leur dévouement à l’équipe d’éclairage de la tournée.

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

NEXO nanoNXAMP4, tout, mais en plus petit

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Lentement mais sûrement NEXO est en train de combler certains manques qui rendaient la vie dure aux intégrateurs amateurs de la marque de Plailly. Si avec les ID, les ePS voire les petites P+, le bois offre désormais un large choix, côté contrôleurs amplifiés efficaces, modernes et abordables, on flirtait avec le carton jaune orangé.


Joseph Carcopino, le directeur de la R&D de NEXO.

Oui mais ça, c’était avant. Dans un format ‘figure imposée’ d’un pouce de haut et demi rack de large, l’équipe R&D dirigée par Joseph Carcopino, répond parfaitement aux besoins d’un très vaste marché allant des lieux de cuite au lieux de culte, en passant par les hôtels, les magasins et tout autre endroit accueillant un public qui aime le bon son.

Présentés à l’ISE et NAMM 2024, nanoNXAMP4 et nanoNXAMP4-D, le modèle équipé d’un port Dante, offrent 4 x 250 W de puissance sans distorsion basée sur la même Classe D et la même alimentation à PFC des gros contrôleurs NXAMPMK2.
Les amplis sont bridgeables par deux pour attaquer sereinement des subs. Le processing repose sur des filtres FIR pour la meilleure compatibilité en phase et finesse de calage et embarque un nombre important de presets prêts à tirer la quintessence des séries ID et ePS.

4 entrées universelles dont un port numérique S/PDif pour autant de sorties permettent d’accueillir les signaux micro, ligne qu’ils soient asymétriques ou au contraire symétriques. Un port Dante ajoute l’ultime flexibilité et compatibilité avec d’autres périphériques et consoles et peut fournir via le port SP/Dif un flux numérique à d’autres nano contrôleurs.


nanoNXAMP4 avec deux ID14. Chaque canal d’ampli en accepte deux, ce qui permet de constituer avec une paire de subs IDS108, une configuration full range.

Toute cette architecture autour du signal est pilotée par la matrice de bord qui assure les fonctions de mixeur immédiatement disponible au travers d’une page web générée par nanoNXAMP4 et accessible via le port réseau ou le Wi-Fi intégré.

Bien entendu 8 ports GPIO apportent un nombre incalculable de possibilités de pilotages externes parmi lesquelles un trigger 12V in/out ou un volume analogique. Pour aller plus loin, un ensemble de commandes murales est disponible et peut être configuré pour choisir les sources et leur volume.


Pour saisir la polyvalence de nanoNXAMP4, ici en version sans Dante, rien de tel qu’un coup d’œil à l’arrière. De gauche à droite le port réseau, le bornier des 8 GPIO, les ports S/PDif, les 4 entrées ligne asymétriques, les 4 entrées universelles et symétriques, les 4 sorties HP et enfin le secteur.

Enfin l’ensemble des protocoles tiers standard tels que Q-SYS, Symetrix, Crestron, Crestron Home, ELAN, AMX, RTI ou Control4 est accepté, sans oublier le NeMo maison capable de monitorer et piloter entièrement nanoNXAMP4.


La planète n’a pas été oubliée puisqu’au-delà de la faible consommation de ses étages d’amplification, ce nouveau contrôleur est équipé d’un grand nombre de modes de stand-by lui donnant un excellent score Energy Star.


Gareth Collyer, directeur du marketing et des ventes de NEXO.

Ravi de l’ajout de nanoNXAMP4 au catalogue, Gareth Collyer, directeur du marketing et des ventes de NEXO conclut par ces mots : « Depuis un certain temps les distributeurs et vendeurs nous demandent un contrôleur de puissance, de taille et de coût raisonnable, apte à fournir les mêmes fonctionnalités, qualité sonore, flexibilité et potentiel réseau de nos grands modèles. »

« Puisque de plus en plus de responsables de lieux accueillant le public reconnaissant l’importance d’un son d’excellente qualité, nanoNXAMP4 va faire briller et rendre encore plus pertinentes et abordables des gammes d’enceintes telles que les ID ou les ePS » conclut Gareth.

Comme rien n’est vraiment comparable, faisons-le ! A ma gauche 40 canaux d’ampli et du processing et à droite…40 canaux d’ampli et de processing. Non c’est trop injuste, la taille, le poids, la consommation, la polyvalence, la puissance de calcul, le réseau, la matrice, les entrées micro, Rien ne colle. Place au progrès et vive la retraite !


Pour encore plus d’informations sur nanoNXAMP4

 

Robe augmente le rythme pour la tournée de Scooter

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Le concepteur lumière Andre Beekmans, du studio de design The Art of Light, a conçu un show techno hardcore pour le légendaire groupe Scooter et leur tournée « Thirty Rough & Dirty » célébrant 30 ans de succès, d’innovation, d’énergie et d’avant-garde de musique dance !

La fiche technique d’Andre spécifiait plusieurs projecteurs à tête automatisée Robe parmi lesquels : 78 x Pointe, 45 x Spiider, 82 x Tetra2 et trois Forte utilisés en association avec un système de poursuite. Tous ces projecteurs ont été choisis pour leur vitesse, leur fonctionnalité et leur robustesse afin de suivre un genre de musique qui met sérieusement à l’épreuve la qualité de construction de n’importe quel kit !


Andre, qui compte parmi ses clients Armin van Buuren, Afrojack et d’autres artistes dance de haut niveau, a commencé à travailler avec Scooter en 2022 lors d’une tournée des stades en Europe. L’un des points de départ d’Andre pour la conception a été le décor de Maarten Hoogland, qui comprend six grands écrans Led sur lesquels il a fallu s’appuyer pour choisir les positions d’installation.

Dans cette optique, Andre a choisi de combler tous les vides avec des projecteurs, la plupart montés sur des échelles personnalisées, et situés entre les surfaces des écrans vidéo ! Outre l’utilisation de machines dont il savait qu’elles seraient capables de suivre le rythme musical très élevé, il était important d’avoir des éclairages lumineux pour pouvoir ressortir sur les grandes surfaces d’écrans Led présents sur scène.


Avant d’imaginer le design, Andre a également discuté avec HP Baxxter, le chanteur de Scooter, qui est très conscient de l’impact de l’éclairage sur un spectacle, en particulier pour un style techno extravagant ! « Il aime vraiment que l’éclairage ait un fort impact sur scène et est très attentif à l’émotion que cela peut produire sur son audience », explique André.

Les 82 Tetra2 délimitaient le décor et tous les écrans Led. Il les a choisis spécifiquement pour leurs faisceaux intenses et leur tilt motorisé qui permettent de faire clignoter de grands pans de lumière coupant l’espace de haut en bas.


Robe Tetra2

Ce grand nombre de projecteurs « a permis d’ajouter des couches d’éclairage appropriées », explique-t-il, afin d’accentuer l’impact du rythme et des pauses des synthétiseurs.

Ayant eu le luxe de pouvoir répéter en résidence chez le prestataire lumière de la tournée TDA Clair GmbH à Bottrop, en Allemagne, il a pu créer de nombreux looks intéressants et pertinents avec les Tetra2 tout en maximisant les capacités de l’appareil.

Il a notamment joué sur différents effets de zoom pour créer de minces faisceaux de lumière qui pouvaient instantanément être grossis pour devenir de grandes nappes engloutissant toute la scène. Andre a également utilisé l’effet flower du Tetra2 pour un maximum d’impact, apportant ainsi une nouvelle dimension au spectacle.


Les performances de Scooter sont très colorées et animées », confie André. « Avec les Tetra2 sous la main, j’ai pu créer de véritables effets optiques pour maximiser leur impact sur l’audience ». Il explique également que HP Baaxter adore les faisceaux et que leur présence dans le design fait partie de ses demandes pour faire émerger l’énergie de la scène en direction du public.


Robe Pointe

Avec près de 80 Pointe, André avait la possibilité de produire des looks, des effets volumétriques et des moments époustouflants en combinant des faisceaux beam à des mouvements ultra-rapides. « Les pointe sont capables de tout ce dont nous avions besoin », déclare André, « des prismes, des changements de couleur rapides, des mouvements rapides. De plus l’appareil est petit, léger et discret ».

Les spiiders font depuis longtemps parti de ses appareils préférés, et on les retrouve sans surprise dans la plupart de ses créations. Ici, ils sont positionnés selon une matrice installée au plafond au-dessus des deux écrans du centre.

Robe Spiider

Elles participent aux moments les plus marquants pour projeter du beam ou pour washer la scène, le groupe et les danseurs dans des ambiances aux couleurs douces et riches.
Le zoom dynamique et les fonctions supplémentaires telles que l’effet Flower font des Spiiders un appareil beaucoup plus polyvalent qu’un wash Led classique. « Je considère personnellement que ce sont des projecteurs à forte valeur ajoutée. » précise Andre.

Deux des trois Forte étaient installés sur le pont de face et reliés à un troisième positionné sur le pont de douche au centre de la scène. Ils ont servi à assurer la poursuite grâce à un système de contrôle exploité à distance. Ce choix a été favorisé par l’attachement que l’éclairagiste porte à ces sources possédant une belle intensité en plus d’un IRC très qualitatif.


Parlant des défis liés à l’éclairage de la tournée, Andre déclare : « Bien qu’il s’agisse essentiellement de musique dance, il y a aussi beaucoup de rock, ce qui couvre une vaste gamme de styles, tous vibrants et présents. Il fallait donc apporter beaucoup de nuances à l’éclairage. »

Andre a programmé le spectacle et pupitré les six premières dates, puis a passé le relais à Rik Verschuren qui en tant que directeur de l’éclairage à pupitré le reste de la tournée, accompagné par Maxim Rath lors des festivals d’été.


André, qui conçoit souvent des pièces uniques et épiques, a apprécié de travailler sur un spectacle itinérant. « On peut planifier des idées de design qui fonctionnent et peuvent évoluer sur une longue période, mais il faut aussi garder de la place pour pouvoir s’adapter aux besoins que l’on va rencontrer et affiner.

Pour plus d’informations sur Robe Lighting, vous pouvez visiter le site Robe France

 

Ben Gilbert éclaire la tournée de LANY avec 170 projecteurs Chauvet

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Ben Gilbert a été appelé à concevoir le design lumière des 31 dates de la tournée nord-américaine de la tournée Beautiful Blur de LANY, en appui à leur cinquième album.
Ne disposant que de peu de temps, Gilbert et son équipe ont mis au point un joyau de conception en utilisant de la structure incurvée pour agir sur la perception de la profondeur et de la forme de la scène et de son proscenium par le public.


« Notre plus grand challenge a été le temps », explique Ben Gilbert. « Nous avons réussi à monter l’ensemble du spectacle en moins d’un mois et à effectuer la programmation en une dizaine de jours grâce à une équipe formidable. »

Pour l’aider à réaliser ce défi, Bandit Lites lui a suggéré d’utiliser des chariots de structure pré-équipés pour construire les courbes. Bandit a également fourni un kit polyvalent avec 170 projecteurs Chauvet Professional, dont 14 Colorado PXL Bar 8, 64 Colorado PXL Bar 16, 48 Color Strike M et 40 Strike Array 4, ainsi que deux machines à fumée lourde Cloud 9.

Ben Gilbert et son équipe, Chase Hall concepteur associé, Fuji pupitreur, Matt Doherty programmeur vidéo et Alex Rousso chef de projet, ont basé leur conception sur l’élément vidéo circulaire central qu’ils ont nommé “Le Chandelier”. Pour développer ce thème, ils ont incurvé la structure autour de la scène et de son proscenium.

Les barres de LED motorisées COLORado ont été disposées le long du proscenium afin de mettre en valeur cette longue avancée privilégiant le contact avec le public de part et d’autre. Ben Gilbert y a installé 24 PXL Bar 16 ainsi que 16 Strike Array 4, assurant la double fonction d’éclairage de la scène et du public.

« Nos projecteurs PXL Bar et Strike ont été parfaits pour éclairer le public et jouer avec le catwalk », a déclaré Ben Gilbert. « Les PXL Bar ajoutaient du dynamisme avec leurs grands faisceaux et éclairaient tout le proscenium. Leur luminosité permettait aussi de réaliser des effets de chasers, imitant ainsi une nuit étoilée. »

Les 14 COLORado PXL 8 étaient disposées en fond de scène de manière à encadrer le batteur. Pour renforcer leur impact Ben Gilbert a installé 18 barres de LED motorisées COLORado PXL Bar 16 et 22 strobes/wash hybrides Color Strike M étaient disposés en nez de scène.


« Nous avions un rideau de soie en haut de la scène sur un système kabuki qui tombait tout au long du spectacle » explique Ben Gilbert. « J’avais besoin à la fois d’éclairer le kabuki, mais aussi jouer efficacement pour remplir l’espace vide une fois qu’il serait tombé. Les PXL Bars ont permis de créer la surprise en créant de nouveaux espaces visuels. »

En plus de modifier la perception de la profondeur et de la forme, Ben Gilbert s’est appuyé sur l’alternance des palettes de couleurs. Il passait sans transition des ambres chauds (créés par une configuration circulaire de Color STRIKE M dans le « lustre » au-dessus de la scène) à des mélanges de couleurs vives, et à des washs monochromes doux.


« Mon pupitreur Fuji et moi-même avons beaucoup joué avec les couleurs et les dégradés tout au long du spectacle », poursuit Ben Gilbert. « De nombreuses transitions impliquaient qu’une couleur se fonde dans la suivante, que ce soit avec la vidéo ou avec l’éclairage. Une grande partie de la sélection des couleurs de base a été définie en collaboration avec le chanteur du groupe, Paul Klein.

Je travaille pour LANY depuis trois ans maintenant, et je pense avoir bien assimilé le personnage de Paul. Il a vraiment la vision d’un spectacle plein d’énergie et l’intensité de production doit le refléter. Il y a beaucoup de tableaux forts».

Ben Gilbert évoque un de ces tableaux comme son moment préféré du show : « Il y a un moment qui est un medley entre deux chansons et la transition vers la seconde se fait à travers un coucher de soleil ; nous imitons la vidéo avec les Color STRIKE M » explique-t-il. « C’est un moment très fort qui projette une lueur orange sur le public. Un autre instant important pour moi se produit sur la scène lorsque Paul est seul au piano et que j’utilise deux PXL 16 pour faire un spot serré sur lui. »

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Amadeus & HOLOPHONIX déploient du son spatialisé au Théâtre Royal de Namur

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Amadeus et HOLOPHONIX ont déployé un système de sonorisation spatialisée au Théâtre Royal de Namur, incluant 34 enceintes acoustiques, dont certaines développées sur-mesure, contrôlées par un processeur HOLOPHONIX.
La volonté des utilisateurs était d’offrir au public la meilleure cohérence spatiale et spectrale possible, quel que soit la position des spectateurs au sein de ce théâtre à l’italienne construit au XIXème siècle.


Le cahier des charges a pu être satisfait en utilisant la technologie de son spatial HOLOPHONIX ainsi que des enceintes acoustiques fabriquées par Amadeus, dont certaines développées sur-mesure, subtilement intégrées au sein de l’édifice, sans dénaturer son architecture, ni son ADN.

Patrice Dhautcourt, Chef Son au Théâtre Royal de Namur nous raconte la genèse de ce projet.

Patrice Dhautcourt

« Tout a commencé dans l’ascenseur où je me trouvais avec Patrick Colpé, le directeur du théâtre. Ne crois-tu pas que cela vaudrait le coup de trouver un système qui ne fasse pas injure à cet écrin qu’est notre théâtre » dis-je à Patrick.
« Je n’osais plus espérer que quelqu’un soit sensible à ce point. Vas-y, Patrice ! Je te donne carte blanche…  » me répondit-il.

Patrice Dhautcourt continue : « A l’époque, la sonorisation tenait essentiellement en deux paires d’enceintes à courbure constante, assez grosses et posées sur deux subs installés au cadre, en plus de quelques rappels pour déboucher les zones des balcons les moins bien desservies.
Il faut que je précise que le lieu est un magnifique théâtre à l’italienne classé et restauré à grands frais durant un chantier qui s’est étendu de 1994 à 1998.


Une des C15 se fondant dans le décor, ici au premier balcon, mais capable de se faire entendre fort et clair avec son 15” coaxial disposant d’un montage médium et aigu via deux moteurs annulaires.

Vous voyez le genre : dorures dans tous les coins, rideaux coquets en velours, moulures compliquées, fauteuils bourgeois, fresque sous la coupole et tout le décorum qu’on imagine. Autant dire que nos stacks n’étaient rien moins qu’un coup de poing dans la figure de ce chef-d’œuvre architectural. »

Comment avez-vous usé de cette ‘carte blanche’ et quelles ont été les principales étapes de votre recherche ?

Prospection notamment en visitant le Prolight & Sound de Francfort où je pus découvrir divers produits dignes d’intérêt à la suite de quoi, les échanges et les essais se succédèrent sans toutefois qu’aucune solution satisfaisante n’apparaisse clairement. Le système de sonorisation invisible, homogène, budgétisable et offrant un SAV crédible, semblait ne pas exister.
Durant cette période, James Thierrée, le fameux comédien circassien, se produisit chez nous. Son responsable son, Thomas, alors que je lui expliquais notre quête, me parla de la marque Amadeus.


Gaétan Byk, Président des sociétés Amadeus et HOLOPHONIX.

Dès que je pris contact avec la marque française, la communication fût fluide. Rendez-vous fût pris au Théâtre National de Chaillot pour voir, écouter et discuter avec Marc Piera, l’un des pionniers dans le domaine de la spatialisation sonore, et Gaétan Byk, le patron de la société.

Alors que mon enregistrement stéréo du premier mouvement de ‘Musique pour Célesta’, cordes et percussions’ jouait non loin de la Tour Eiffel, les yeux fermés, je voyais l’orchestre sur le plateau. Il était là ! On aurait pu le toucher ! J’ai immédiatement adhéré avec le plus grand enthousiasme à la philosophie de mes hôtes.

Avez-vous également appréhendé le système dans une configuration ‘live’ ?

Un enregistrement diffusé à Théâtre National de Chaillot est une chose, mais ce que nous faisons habituellement au Théâtre Royal de Namur en est une autre. Invité par Gaétan, je me rendis à la Cour d’Honneur du Palais des Papes dans le cadre du Festival d’Avignon pour, non pas voir, mais, écouter un spectacle sonorisé par Amadeus via leur processeur HOLOPHONIX.

Il s’agissait concrètement d’un clavecin repris pour les 1947 spectateurs installés en plein air sur le gradin large de plus de 40 mètres ! Lorsque la musicienne joua les premières notes, bien qu’installé à mi-profondeur à jardin, j’étais absolument certain que ce que j’entendais était l’instrument ‘unplugged ‘tellement son timbre et sa localisation étaient impeccablement naturels.
En même temps, j’étais tout aussi sûr que ce n’était pas possible, car je connais le niveau sonore d’un clavecin, bien trop léger pour être entendu par tous les auditeurs dans ces conditions. Moi athée, j’assistais à un miracle… de technologie. Décalé à gauche, à 30 mètres de la source, mon cerveau me jurait qu’il s’agissait d’un concert acoustique, et il se trompait.



Le cadre de scène du théâtre avec la plupart du système visible. Le nez de scène comporte une rampe de front-fills composée de 14 enceintes. Les deux rectangles noirs juste en dessous sont les deux subs principaux ABB18. Toujours au cadre de scène et sous les candélabres on voit deux C15. Au second et troisième balcon, dans l’ordre, une paire de C15 et C12 diffuse en croisé. A chaque étage un sub ABB12 complète le grave de chaque Série C.

Comment avez-vous transposé, sinon transporté cette expérience à Namur ?

Après mon récit, tout le monde ici à Namur était convaincu, y compris la nouvelle directrice, Madame Virginie Demillier. Nous allions acquérir le petit frère de ce système au Théâtre Royal de Namur à moins que la concurrence nous propose mieux.
Une consultation fut lancée, mais, bien que des solutions intéressantes nous furent proposées, il s’agissait toujours de prêt-à-porter. Or nous souhaitions du sur-mesure, ce que nous pouvions avoir avec Amadeus.

À partir de là, nous sommes rentrés dans la vraie vie, concrète avec ses innombrables authentiques problèmes, mais personne ne prétendît connaître la solution. À tous les niveaux, chacun fit preuve de bon sens, de patience et d’esprit d’équipe. Avec les équipes de la société Amadeus, avec mes collègues du plateau, de la lumière, avec le constructeur, avec le responsable du bâtiment et avec la hiérarchie, patiemment nous avons résolu ensemble, collectivement, les problèmes les uns après les autres.
Nous sommes très heureux aujourd’hui de nous être entêtés et d’avoir continué à chercher envers et contre tout.


« Construit en 1863, le Théâtre Royal de Namur est un théâtre à l’italienne dans sa conception architecturale et acoustique. Le public est réparti sur cinq zones, dont quatre balcons en forme de fer à cheval. Fidèle aux principes hérités du XVIème siècle, son acoustique vise à amplifier naturellement les sources présentes au plateau et dans la fosse d’orchestre.

Francesco Papaleo, ingénieur support technique HOLOPHONIX.

Celles-ci sont naturellement amplifiées par la voussure de l’avant-scène, et dans la salle, par la chaleur résonnante du bois, la finesse réverbérante des stucs, » évoque Francesco Papaleo, ingénieur en charge du support technique chez HOLOPHONIX.
« Lors des phases de conception et de calibration, nous avons toujours cherché à tirer profit de cette architecture et à jouer avec cette acoustique, plutôt que de nous battre contre les deux, » précise Francesco.

« Nous avons imaginé deux systèmes en un, à la fois très différents dans leur philosophie et très complémentaires car répondant à des demandes, des usages, et à des besoins très différents. Dans les faits, cela correspond simplement à deux ‘presets’ dans HOLOPHONIX, » évoque Gaétan Byk.

« Le premier système est très ‘traditionnel’ dans son design. Il consiste en trois niveaux ou ‘étages’ de diffusion répartis dans la hauteur ; chaque point de diffusion étant parfaitement large bande jusqu’à 40 Hz. Ce système purement stéréophonique est couplé à une rampe de front-fill ; elle pilotée selon les lois de la WFS via le processeur HOLOPHONIX.
Ce système offre une qualité de localisation moindre, mais une précision spectrale, un niveau de pression et de couverture remarquables. Il est par ailleurs extrêmement simple d’usage, permettant aux compagnies accueillies de travailler traditionnellement en left/right, » précise Gaetan Byk.


Une réponse moyennée sur 10 micros du premier balcon. De la belle ouvrage et un contour sérieux bien centré et évitant d’aller se balader trop haut.

Le second système que nous pouvons qualifier de ‘Spatial FOH’ est quant à lui beaucoup plus innovant et offre des capacités de localisation avancées. Il est composé d’une ligne haute de 6 haut-parleurs, et d’une rampe basse de front-fill incluant 14 haut-parleurs. Les renforts de grave latéraux et infra peuvent être rajoutés au besoin.

Ces deux lignes sont naturellement pilotées au moyen de deux bus WFS via HOLOPHONIX favorisant une parfaite recréation du champ sonore. Ce système est davantage optimisé pour le mixage objet, renforçant finement les sources acoustiques tout en maintenant leur localisation. Perceptivement, le système de diffusion ‘disparait’ totalement, au profit des sources acoustiques présentes au plateau,” précise Gaetan Byk.

In-fine, vous-même et vos équipes êtes satisfaits de ce choix ?

« En plus de nous permettre de répondre aux demandes quotidiennes de sonorisation et en ayant restauré le cachet du lieu, nous avons aujourd’hui ici un système qui nous propulse dans la cour des créations les plus ambitieuses sur le plan sonore.
En outre, nous n’avons pas succombé à la facilité qui aurait consisté à faire comme les autres. Je suis sûr que nous avons eu raison et, il faut bien que je le reconnaisse, de me singulariser en proposant une alternative à l’industrie mainstream, » conclut Patrice Dhautcourt.

Le nouveau système de sonorisation spatialisée du Théâtre Royal de Namur est composé de :

La barre de son composée de 14 éléments identiques habillant le nez de scène. Chacun est équipé d’un coaxial de 5,25” avec un moteur de 1,75” et de deux radiateurs passifs de 5,25” afin d’exploiter au mieux l’onde arrière du transducteur actif en lieu et place des habituels évents.

14 modules de rampes sonores réalisés sur-mesure et baptisés Amadeus SR 790 NMR. Chaque module est équipé d’un transducteur coaxial à deux voies incluant une membrane de 5.25 pouces de diamètre. Ces modules sont fixés en nez de scène et servent de système de ‘front-fill’ spatialisé.

6 enceintes coaxiales Amadeus C 12, chacune incluant un transducteur de 12 pouces de diamètre. Ces haut-parleurs forment une ‘ligne’ ou ‘antenne’ supérieure, suspendue au-dessus du plateau et pilotée par le processeur HOLOPHONIX selon les lois de la Wave Field Synthesis (WFS).

4 enceintes triaxiales Amadeus C 15, chacune comprenant un haut-parleur de 15 pouces de diamètre et deux moteurs à chambre de compression. Ces haut-parleurs sont placés en configuration stéréophonique aux 1er et 2ème balcons.

2 enceintes coaxiales Amadeus C 12 placées en configuration stéréophonique au 3ème balcon.
2 subwoofers Amadeus ABB 18, chacun incluant un haut-parleur de 18 pouces de diamètre. Ces haut-parleurs sont positionnés au centre sous le plateau et sont utilisés pour compléter la réponse du système en basses fréquences en dessous de 70 Hz.

6 compléments de grave Amadeus ABB 12, chacun incluant un haut-parleur de 12 pouces de diamètre. Ces subwoofers sont placés aux 1er, 2ème et 3ème balcons pour compléter la configuration stéréophonique et rendre chaque ‘couple’ de haut-parleurs parfaitement large bande.


Avantage de travailler avec des contrôleurs amplifiés Powersoft, ArmoniaPlus donne un parfait aperçu des forces sonores en présence et les minuscules retouches effectuées.

La gestion et la spatialisation du système est assuré par un HOLOPHONIX 64 offrant 128 entrées et 64 sorties avec une amplification et un processing italien

  • 3 x Powersoft Ottocanali 8K4 DSP+D
  • 2 x Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+D
  • 1 x Powersoft T902

L’intégration a été réalisée par les équipes du Théâtre, dirigées par Patrice Dhautcourt, le Chef Son du lieu et Jamila Hadiy, la Directrice Technique. Pipo Gomes, Directeur Technique chez Amadeus et HOLOPHONIX est également intervenu à plusieurs reprises pour encadrer les équipes, et les aider. Le calage du système a été effectué par Francesco Papaleo, Marc Piera et Gaétan Byk.


Ariane Neumann, Educational Engineer chez HOLOPHONIX.

Les formations ont été réalisées par Ariane Neumann Educational Engineer chez HOLOPHONIX et Francesco Papaleo durant une semaine du mois de mai et une assistance a été apportée par Amadeus et HOLOPHONIX lors des deux premières représentations des 11 et 12 Mai 2024.

Pour plus d’infos sur :

– Le Théâtre Royal de Namur
– Amadeus et HOLOPHONIX

 

Les vidéoprojecteurs Panasonic font revivre l’ancienne Éphèse à l’Ephesus Experience

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Les vidéoprojecteurs laser DLP Panasonic ont été choisis par le musée turc pour leur résolution 4K et leur haute luminosité, indispensables pour les projections à grande échelle du musée.



Le musée Ephesus Experience a déployé la technologie de projection laser DLP de Panasonic  dans une installation qui fait revivre la cité antique d’Éphèse lors d’une expérience immersive pour les visiteurs.
Situé dans la région historiquement riche de Selçuk, en Turquie, ce musée durable, nouvellement construit dans la forêt de pins du site archéologique, utilise 123 vidéoprojecteurs laser DLP Panasonic pour créer une expérience multisensorielle captivante et éducative.



Une merveille moderne dans un cadre historique

Ancienne cité d’Éphèse, ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, fut l’un des centres commerciaux les plus importants de la région méditerranéenne. Le Musée Ephesus Experience, propriété du Ministère de la Culture et du Tourisme de la République de Turquie, développé et exploité par DEM Museums, enrichit l’expérience des visiteurs sur le site archéologique.



En fonction depuis août 2023, ce musée offre aux visiteurs une exploration complète de l’histoire d’Éphèse et de son développement depuis ses fondations jusqu’à son apogée en qualité de centre urbain majeur de la région. Guidés par un conteur dans 17 langues, les visiteurs parcourent trois salles distinctes, découvrant la cité antique grâce à une technologie audiovisuelle de pointe.



Technologie visuelle révolutionnaire

Pour donner vie à la riche histoire d’Éphèse, le musée utilise 123 projecteurs laser DLP Panasonic réputés pour leur fiabilité, leur qualité exceptionnelle des couleurs et leur haute luminosité. Ces projecteurs garantissent la qualité d’image exceptionnelle nécessaire à la narration visuelle réaliste et immersive qui définit le Musée Ephesus Experience.


De plus, les vidéoprojecteurs Panasonic, qui ont été conçus pour une installation et une gestion simplifiée, sont particulièrement robustes avec une technologie garantissant un entretien minimal et des performances constantes. L’utilisation de différentes optiques Panasonic, y compris à ultra-courte focale, permet une installation flexible et une qualité d’image optimale sans ombres.

Dans l’une des salles, 90 vidéoprojecteurs DLP Panasonic et un système de haut-parleurs avancé recréent un tremblement de terre antique, offrant aux visiteurs un aperçu dramatique et mémorable du passé.


« Les vidéoprojecteurs Panasonic ont été essentiels pour concrétiser notre vision d’une expérience historique immersive. Leur fiabilité et leur qualité nous ont permis de donner vie à l’histoire d’Éphèse de manière captivante et éducative pour nos visiteurs », a déclaré Eda Bildiricioglu, PDG de DEM Museums.


Une collaboration mondiale

Le projet, mené sur 26 mois avec la participation de près de 150 experts du monde entier, a été achevé en août 2023. La collaboration entre Panasonic Connect Europe et le distributeur et intégrateur Astel Profesyonel Goruntu Sistemleri A.S. a donné naissance à une expérience muséale de classe mondiale, soutenue par la création de contenu par Marshmallow Laser Feast et la muséographie par Atelier Brückner.



Pour plus d’information sur la gamme de Vidéoprojecteurs laser DLP Panasonic, vous pouvez visiter eu.connect.panasonic.com

 

Astera, un partenaire de création polyvalent

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Adriano Candeloro est le directeur fondateur et le gourou de la technique chez Sightline Productions, une société de prestation audiovisuelle très active et prospère basée en Nouvelle-Galles du Sud, et spécialisée dans la prestation de matériel à haute valeur ajoutée pour des entreprises et des clients B2B situés en Australie, en Nouvelle-Zélande et plus loin encore, avec plusieurs chantiers à l’international.


Joe Murray est également l’un des directeurs fondateurs de la société. Tous deux avec l’équipe sont de grands fans d’Astera dont ils ont commencé à entendre parler il y a quelques années quand l’éclairage au néon était très tendance en Australie.

Les premiers luminaires Astera à intégrer le parc de Sightline étaient les AX1 PixelTubes en 2019, un stock qui atteint aujourd’hui plus de 50 projecteurs. En plus de ces produits, ils proposent également des barres à LED AX2, des LiteDrops AX3, des TriplePAR AX5, des PowerPAR AX9, ainsi que des tubes Hyperion de 2 mètres et des tubes Helios de 50 cm, soit un total de plus de 200 projecteurs Astera Led alimentés par batterie.


Ils sont devenus incontournables pour tout type de scénario d’événement et cet engouement a récemment permis d’ajouter 2 flight-cases (16 appareils au total) de LightDrops AX3 au stock, en plus de 80 accessoires de type dômes pour couvrir les AX5 et améliorer les décors. La société est par ailleurs actuellement en train d’étudier la série Fresnel d’Astera.

Le plus grand projet de Sightline à avoir utilisé les appareils de la marque à ce jour comptait plus de 200 tubes AX1 pour border un tunnel d’entrée interactif menant vers un événement destiné à promouvoir la marque de logiciels et de graphisme Canva, au Hordern Pavilion de Sydney. Le projet avait été mené par le directeur technique Kim Louey-Gung de Sightline.


Les tubes AX1 ont également été utilisés lors du lancement de la nouvelle saison de la série Stranger Things sur Netflix, où ils ont contribué, avec d’autres luminaires Astera, à créer un véritable  » monde à l’envers « . Spécifier les AX1 est presque devenu un running gag chez Sightline, car ces produits sont parfaitement adaptés à de nombreux cas de figure en plus de constituer des outils créatifs très utiles.

L’équipe de Sightline considère les tubes comme un excellent moyen de combler les temps morts des émissions diffusées en streaming ou les présentations avec une captation vidéo. Elle est également impressionnée par la multitude d’accessoires de montage et d’accroche fournis avec le kit de base qui rend ces luminaires « super rapides et pratiques » que l’on peut déployer quasiment n’importe où.


Astera AX3

Les AX3 sont aussi très maniables. Une caractéristique qui a permis de les installer au sommet d’un des éléments du décor grâce à leur taille très réduite, pour un événement d’entreprise récent. Régulièrement déployés sur scène, ils sont facilement dissimulables tout en ayant un fort impact visuel.

« Pouvoir utiliser autant de luminaires alimentés sur batterie lors d’un spectacle, un événement ou sur une scène de théâtre est extrêmement pratique. Cela permet de créer des looks rapides et sans câbles apparents », explique Joe. L’équipe de Sightline utilise essentiellement l’application Astera avec un iPad pour contrôler les luminaires à distance.


La qualité de la lumière produite par les différents projecteur Astera « est par ailleurs excellente », note Adriano, en particulier les AX5 et AX9 qui sont fréquemment utilisés pour éclairer les décors et créer des touches de lumière sur scène ou en studio. L’équipe apprécient les couleurs, en particulier les tons pastel, ou les blancs chauds, sans compter que les AX9 sont capables de produire un excellent éclairage de scène.


Astera AX5
Astera AX9

« Les piles tiennent toute la journée, ce qui, combiné à leur aspect très organique qui permet de bien les intégrer, leur confère une incroyable polyvalence », déclare Adriano. Lorsque les éclairagistes, les opérateurs ou les clients savent qu’une société a adopté Astera,  » On vous prend au sérieux car cette marque a la cote et est considérée comme une norme industrielle « , s’enthousiasme-t-il.

Sightline gère la prestation de 30 projets par mois en moyenne, qui peuvent être d’importance variable et qui incluent souvent la conception de l’éclairage. Les projecteurs Astera sont un point commun à tous ces projets.


De plus, il ne faut pas oublier qu’un des éléments essentiels dans le choix d’un fabricant et de son distributeur est le SAV, et le fournisseur australien et néo-zélandais d’Astera, ULA Group, est « sans égal ». Pour toute société de location ou de production très active, il est important de pouvoir compter sur un service, une assistance et un soutien de qualité en cas de besoin », conclut Adriano. Ils se réjouissent donc de poursuivre leur relation harmonieuse avec Astera.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site Axente et le site Astera-Led

 

3iS FEST 2024 avec Robe

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Ecole des métiers audiovisuels, cinéma, spectacle vivant, organise son festival chaque année et dispose de toutes les ressources humaines nécessaires, techniciens et régisseurs pour gérer cet événement très attendu par tous les élèves. Pour l’édition 2024, une collaboration interfilière a permis à toute l’école de profiter d’un véritable festival, avec une main stage et une plus petite scène pour les changements.


Cet événement, très attendu par tous les élèves de toutes les sections confondues, clôture en beauté l’année scolaire depuis près de 10 ans. Ils ont pu assister à des concerts de qualité, assurés par de jeunes artistes de la scène française.

Côté technique, la scène installée par les étudiants était équipée d’un kit de projecteurs fourni par MDL EVENT (anciennement Murs de Leds), intégrant des machines Robe Lighting MegaPointe, MiniPointe, LEDBeam 150, Spiider, ainsi que iESPRITE, et iFORTE.



Thomas Rousselin, référent Lumière sur l’événement était accompagné d’Alan, son binôme de Tom et Valentin, responsables de la scène Tremplin et d’Arnaud, référent lumière du 3iS Fest 23, qui lui a prodigué des conseils dans l’ombre.


Thomas : « Le 3iS Fest, est le fil rouge de l’année pour les régisseurs généraux, car nous sommes notés sur l’ensemble de l’organisation et la gestion de l’événement. Pour la conception lumière, nous recevons généralement les riders des différents groupes présents sur la Main Stage.
Si nous n’avons pas de demandes particulières, comme cette année, nous imaginons une scénographie de toutes pièces en respectant un budget.

L’objectif principal était de s’adapter à plusieurs styles musicaux. Les LEDBeam 150, nous ont permis de créer des tableaux et des ambiances complètement différentes. Les MiniPointe, placés en arrière sur les échelles, rappellent les plans de feu de style RAP. Les Spiider en V s’ouvrent sur le public et les MegaPointe, une référence en festivals, font un clin d’œil aux éditions précédentes !

C’est toujours un plaisir de travailler avec les projecteurs Robe, qui sont fiables et simples d’utilisation. Nos pupitreurs connaissent bien ces projecteurs et peuvent ainsi créer des shows spectaculaires. »


A la question de la principale difficulté sur cet événement, Thomas répond : « Nous n’avions pas de grandes difficultés ou de challenges particuliers. Le plus difficile était de rester dans les clous tout en gardant l’idée de base de la scénographie. »

Thomas arrive au terme de sa formation : « Je suis encore en pleine réflexion entre devenir intermittent, travailler en fixe dans une société ou développer mon association événementielle « InfraLight Event ». Dans un avenir proche, j’espère pouvoir relancer l’Halloween Festival et créer mes propres événements en région parisienne. »

MDL EVENT a équipé la Main Stage en lumière, la société Remote a fourni la structure et Das’Live le son.



Présentation de l’école 3iS

L’école 3iS, Institut International de l’Image et du Son, est une institution spécialisée dans les métiers du cinéma, de l’audiovisuel, de l’animation, du jeu vidéo, du design sonore et des arts numériques. Fondée en 1988, elle dispose de plusieurs campus en France, notamment à Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes et Toulouse.
3iS propose une large gamme de formations allant du niveau bac à bac+5, couvrant des domaines tels que le cinéma et l’audiovisuel (réalisation, production, montage, effets spéciaux), l’animation et le jeu vidéo (animation 2D/3D, conception de jeux vidéo, motion design), le son et le design sonore (ingénierie du son, design sonore, mixage) et les arts numériques (design graphique, réalité virtuelle et augmentée).

L’école se distingue par ses équipements de pointe, incluant des studios de cinéma et d’enregistrement, des plateaux de tournage et du matériel de postproduction. Elle entretient de nombreux partenariats avec des entreprises du secteur, offrant ainsi aux étudiants des opportunités de stages et d’emplois. L’accent est mis sur l’apprentissage pratique à travers des projets concrets réalisés tout au long du cursus. Le réseau étendu d’anciens élèves travaillant dans divers secteurs des industries créatives constitue un atout supplémentaire.
Plusieurs diplômes de 3iS sont reconnus par l’État et enregistrés au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), et certaines formations bénéficient de reconnaissances internationales, facilitant la mobilité des diplômés à l’étranger. En résumé, 3iS offre une formation complète et professionnalisante dans les domaines de l’image et du son, en préparant efficacement ses étudiants à intégrer les industries créatives.


Plus d’infos sur le site Robe et sur le site 3iS