Et quand on est fier de son câble, on affiche ses performances sur les deux prises avec d’un côté la vitesse de transfert des données 20 Gbit/s, et de l’autre la puissance possible de 100 W.
Le câble USB CC 3.2 Gen 2×2 premium est conçu pour des transferts de données très rapides et pour la recharge d’ordinateurs portables, de téléphones mobiles, de tablettes et d’autres appareils mobiles.
Le câble USB avec ses deux straps, un modèle idéal pour connecter un MacBook Pro à un écran LG.
Il supporte les transferts de données jusqu’à 20 Gbit/s et la recharge avec un courant jusqu’à 5A. Le câble USB-CC KLOTZ permet également des transferts d’images jusqu’à la résolution 4K@60Hz Ultra HD et des transferts audio.
La gaine extérieure en PVC, robuste mais très flexible, et le double blindage offrent une protection contre les influences perturbatrices extérieures, comme par exemple les câbles d’alimentation posés en parallèle, et garantissent un transfert de données sans interférences, même dans des conditions défavorables.
Bien entendu, le câble USB-CC est également rétrocompatible avec les spécifications USB précédentes, tout en atteignant au maximum le taux de transfert de la spécification correspondante.
Le concepteur/pupitreur lumière Jimmy Olausson, accompagnait le groupe Avatar lors de sa tournée européenne Avatar Winter Tour quand les maîtres du métal ont soudainement sorti un nouveau titre « Make It Rain » et demandé à Jimmy d’en programmer les effets lumière.
« Normalement, je préfère travailler dans mon studio où je peux me concentrer sur les détails de programmation. La création de l’éclairage de ‘Make It Rain’ pendant la tournée a été à la fois un défi et un ajout fantastique à notre set qui m’a donné l’opportunité de sortir des sentiers battus, en créant un style visuel unique. »
Colorado Q40
En augmentant le niveau d’intensité de ses 12 washs COLORado Panel Q40 CHAUVET Professional, Olausson a créé de superbes séquences pixélisées qui suggèrent l’ambiance d’une tempête en approche. Il a associé à ce tableau un effet de « cascade » pour immerger le public dans l’instant.
« Lors de la programmation lumière de cette chanson, je me suis attaché à mettre en valeur les effets de pixels des Q40. Normalement, je préfère une approche plus subtile, en utilisant les caractéristiques uniques d’un appareil pour améliorer l’aspect général sans le surcharger.
Mais cette chanson est intense, alors j’ai poussé les Q40 à leurs limites. Ils ont été à la hauteur, ajoutant une couche dynamique à la performance qui s’aligne parfaitement avec l’énergie de la chanson pour un résultat tout simplement fabuleux !
« Ce qui différencie cette tournée des précédentes, c’est son élément de surprise et sa nature théâtrale », a déclaré Olausson. « Je suis constamment à la recherche de nouveaux moyens de surprendre le public et de faire en sorte que le visuel reste dynamique et captivant. Nous avons incorporé plus d’intensité et de moments inattendus, ce que nous envisageons de développer encore plus dans nos futures conceptions et tournées ».
Son kit lumière, en plus des COLORado Panel Q40, intégrait 16 projecteurs Rogue R2X Wash et 10 projecteurs Rogue R2 Beam, ainsi que 4 machines à fumée lourde Cloud 9.
S’appuyant sur le rendu des couleurs, la rapidité des mouvements et l’intensité de ces machines, Olausson a pu révéler ses bottes secrètes. « Pour ce show, nous avons commencé par une approche « tout en même temps » », a-t-il déclaré. « C’est un peu différent du cycle de notre dernier album, Hunter Gatherer, où nous avions commencé par une installation minimale avant d’ajouter progressivement d’autres éléments.
J’apprécie vraiment l’impact que nous avons créé lorsque le groupe a joué la première note. Je n’ai cependant pas joué à full pendant tout le concert, je choisis avec soin les éléments à utiliser et le moment où ils le sont, afin d’assurer une bonne fluidité et un bon équilibre tout au long du set, pour que chaque chanson et chaque moment soient parfaits.»
Olausson a maintenu l’ambiance tout au long du spectacle, passant de washs monochromatiques intenses à des looks sombres et ombragés ponctués d’une lumière tranchante et inclinée. Parfois, il changeait le rythme, passant d’effets aériens à des éclairages de foule.
Cloud 9
L’utilisation réfléchie des Cloud 9 a joué un rôle clé dans sa conception : « Lorsqu’il s’agit du brouillard et de la fumée, ma principale approche est d’avoir une bonne raison de les utiliser dans chaque partie du spectacle » a-t-il déclaré. « Pour une ballade au piano, cela semble presque naturel. Je cherche à laisser la fumée lourde dominer la scène, en utilisant un minimum d’éclairage pour mettre en valeur le chanteur dans un environnement enveloppant. »
Les Ayrton Cobra lors du concert de The Kolors le 3 avril 2024 à l’Assago de Milan, où ils ont annoncé leur nouvelle tournée internationale.
Le 3 mars 2024, le groupe pop-rock italien The Kolors a donné un concert inoubliable au Forum d’Assago de Milan pour annoncer leur toute nouvelle tournée internationale qui jouera en Italie, mais aussi en Suisse, Pologne, Allemagne, lLituanie, Slovénie et en Belgique.
L’éclairage du concert a été conçu par Francesco De Cave, qui a spécifié 120 appareils Ayrton Cobra à source laser pour cette date. Ils ont été fournis par le prestataire italien Agorà.
Ayrton Cobra
Le Cobra présente un contraste exceptionnel, un angle de faisceau de 0,6° et une large plage de focalisation qui permet s’adapter à n’importe quelle distance grâce au système optique breveté d’Ayrton, le XT -Focus™.
« J’ai déjà utilisé les appareils Ayrton lors de nombreuses tournées et programmes parmi lesquels : les Eurus, les Domino, les Perseo, les Cobra, etc. » précise Francesco. « Cette fois-ci, j’ai choisi le Cobra comme élément clé de mon kit, à cause de sa flexibilité à pouvoir faire à la fois du faisceau et du spot.
« Le concept du projet est né d’un dessin circulaire qui enveloppait complètement le groupe, comme un écrin de lumière, ce qui correspondait parfaitement à leur genre musical, à savoir la musique électronique avec un côté 80’s.
« L’élément principal de la scénographie était une boule à facettes d’où le groupe émergeait. J’y ai concentré environ 70 x Cobras installés de manière circulaire pour créer un écrin de lumière qui était parfaitement adapté à la musique et à l’énergie du concert », poursuit-il.
« La fonction faisceau m’a permis de créer cet effet de soleil enveloppant, tandis que la fonction spot garantissait un éclairage puissant pour renforcer la présence du groupe sur scène. De plus cela m’a permis d’utiliser les cobras pendant toute la durée du concert. Les effets d’éclairage produits amplifiaient l’impact émotionnel du spectacle. »
« Les Ayrton Cobra offrent de nombreuses possibilités, notamment grâce à la vitesse de leur mouvement et à leur plage de zoom (0,6° – 23°) », conclut Francesco De Cave. « Je les avais déjà utilisés pour la tournée de Laura Pausini, et grâce à leur zoom, j’ai pu recréer l’effet des applaudissements de la foule en rétrécissant et en élargissant le faisceau. Un effet que j’ai apprécié »
Le choix des projecteurs Ayrton s’est avéré idéal, confirmant leur polyvalence et la haute performance dont ils sont capables.
Pour plus d’informations sur la gamme complète de solutions d’éclairage à Leds et source laser tel que l’Ayrton Cobra, vous pouvez consulter www.ayrton.eu
Axente est le distributeur exclusif d’Ayrton en France. Plus d’informations sont disponibles sur leur site Internet www.axente.fr
Les M.A.M.A. Awards sont les plus grands prix musicaux de Lituanie, et ils ont été décernés pour la 13e fois cette année. Les artistes nationaux les plus populaires se sont rassemblés dans la Žalgiris Arena, la plus grande salle de spectacle des pays baltes, devant près de 8 000 spectateurs, sur l’impressionnante scène conçue par Julius Norušis.
Lechas Bedulskij, Pijus Norušis et Andrius Stasiulis ont été chargés de la conception des éclairages. Baltic Production Service intervenait en tant que prestataire technique global pour les M.A.M.A. Awards. Le kit lumière comprenait plus de 250 projecteurs Cameo.
Ces dernières années, les projecteurs Cameo ont été utilisés sur plusieurs projets exceptionnels, notamment la production en plein air du “Vaisseau fantôme” et le spectacle “Le contrat” lors de la cérémonie de clôture des événements de la capitale européenne de la culture à Kaunas et ils viennent tout juste d’intégrer la prestigieuse cérémonie de remise de prix.
« Pour un spectacle de remise de prix, il est important de développer une conception lumière polyvalente et adaptée à différents genres musicaux, de la pop au rock en passant par l’électro », explique Andrius Stasiulis, présent depuis l’étape des plans de feu jusqu’à la programmation.
Cameo : Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la gamme de produits Cameo ?
Andrius Stasiulis : « Quel que soit le type de production, deux choses sont cruciales pour moi : la qualité de l’éclairage et la fiabilité. Les projecteurs Cameo offrent les deux, sans compromis. En outre, leur excellent mélange de couleurs et leur moteur LED de haute qualité permettent d’obtenir de bons résultats à chaque fois.
Cameo : Y a-t-il un projecteur que tu as toujours avec toi ? Un modèle incontournable ?
Andrius Stasiulis : Oui, l’OPUS X Profile. Avec sa large plage de zoom et son excellent mélange de couleurs, l’OPUS X Profile est mon projecteur frontal préféré.
Cameo : Quand as-tu commencé à préparer le spectacle des M.A.M.A. Awards ? Quelles étaient les exigences les plus importantes en ce qui concerne la conception de l’éclairage ?
Andrius Stasiulis : Pour un spectacle de remise de prix, il est important de développer une conception d’éclairage polyvalente et qui fonctionne pour différents genres musicaux – de la pop au rock en passant par l’électro et plus encore. Après avoir reçu les premiers plans de scène, nous avons travaillé sur le design lumière pendant environ un mois. Nous avons démarré par un plan de feu pour compléter la conception de la scène. Sont venus ensuite les rendus, la coordination des détails avec les organisateurs des M.A.M.A. Awards et, enfin, la programmation du code temporel.
Cameo : Peux-tu nous donner un aperçu de ta configuration ? Où et comment as-tu utilisé les différents projecteurs Cameo ?
Andrius Stasiulis : Comme je l’ai déjà mentionné, j’ai utilisé l’Opus X Profile à la face, mais aussi à contre. Un autre élément central était l’Opus H5. J’en ai spécifié 60, utilisés comme pour réaliser toutes sortes d’effets beam et dynamiques. J’ai également placé 100 Zenit P130 LSD au-dessus de la scène pour constituer une matrice lumineuse. Pour les effets Wash et stroboscopiques, les Zenit W600 SMD était un choix idéal combinés aux Zenit W600 en blinders public.
Cameo : Y a-t-il une performance ou une partie du spectacle que tu aimerais mettre en avant du point de vue de la conception lumière ?
Andrius Stasiulis : Si je devais distinguer une performance, ce serait celle du duo Leon Somov & Jazzu. Pendant la représentation, le grand mur vidéo n’a été utilisé que de façon très limitée et la la lumière a pris en charge la majeure partie de la mise en scène. C’est là que les projecteurs Cameo ont vraiment pu montrer ce dont ils sont capables. »
Liste des produits Cameo utilisés lors des M.A.M.A. Awards :
28 x Cameo Opus X Profile Moving Head
66 x Cameo Opus H5 Beam-Spot-Wash Hybrid Moving Head
44 x Cameo Zenit W600 Outdoor LED Washlight
32 x Cameo Zenit W600 SMD Outdoor SMD-LED Washlight.
98 x Cameo Zenit P130 LSD IP65 LED PAR Spotlight.
Cameo Opus X ProfileCameo Opus H5Cameo Zenit P130Cameo Zenit W600 OutdoorCameo Zenit W600 SMD Outdoor
Le jeudi 30 mai 2024, Robe France a le plaisir de vous convier à ses Robe Happy Hours. Si vous avez une curiosité pour les nouveaux produits lancés au Prolight+Sound 2024, ou l’envie de passer un moment convivial avec l’équipe, rendez-vous à Villepinte dans les locaux de Robe lighting France à partir de 18 h 30.
L’équipe de Robe France vous présentera en détail les nouveautés Robe & Avolites :
Ils ont prévu bien sûr de vous régaler de succulents burgers préparés avec des ingrédients frais et de qualité, accompagnés au choix d’un soda, verre de vin ou bière fraîche ! Cet événement est ouvert à tous les professionnels de la lumière. Concepteurs, prestataires, techniciens…) vous êtes les bienvenus, il suffit de vous inscrire ici
Robe Lighting France–ZI Paris Nord II–Bât Euler–33, rue des Vanesses–93420 Villepinte
ESL ajoute à son catalogue les solutions LumenRadio de communication sans fil sous différents protocoles. Basée à Göteborg, en Suède, la société LumenRadio est spécialisée depuis 2008 dans la communication sans fil avec les technologies W-DMX et CRMX développés par la marque qui ont envahi le marché mondial.
Adoptées par un grand nombre de fabricants de projecteurs premium, elles sont devenues des standards pour le contrôle DMX sans fil. Le large panel de produits proposés par la marque s’adresse à différents secteurs d’activité : spectacle, cinéma, intégration ou éclairage architectural en extérieur. Les équipes d’ESL se mettent à votre disposition pour vous orienter vers la solution nécessitant un contrôle de votre kit lumière en DMX HF adaptée à tous vos projets.
Le fabricant Tchèque Truss Aluminium Factory (TAF) est heureux d’annoncer son nouveau partenariat avec le distributeur XLR pour le Benelux et la France. XLR, société spécialisée dans les produits et techniques audiovisuelles est basée à Bruxelles.
XLR a été créée le 1er janvier 2013 et s’est constitué une large clientèle au fil des ans. Elle est non seulement spécialisée dans la distribution et l’installation d’équipements audiovisuels pour le live et les projets sur mesure, mais propose également des consultations et des sessions de formation sur un large éventail de sujets A/V et sur les produits et techniques audiovisuels en constante évolution. Le service technique et les réparations sont également assurés en interne.
Pieter Van De Vlede, Responsable Lumière chez XLR.
« Nous sommes impatients de démarrer la distribution de la gamme complète Truss Aluminium Factory (TAF). Les ponts, supports de structures et les accessoires TAF seront disponibles aux clients du Benelux et de la France.
Afin d’assurer des livraisons très rapides, nous avons en stock une sélection de structures : Tubes 48x3mm de diamètre (PTH31), Echelle (PT32), ponts triangulaires de 290 mm (PT33) en tubes de 50x2mm, et ponts carrés de 188 mm (PTH34) en tubes 48x3mm.
Nous proposons par ailleurs un service de peinture à la demande ici même, à Bruxelles », a déclaré Pieter Van De Vlede, responsable du département lumière chez XLR.
XLR est une petite entreprise familiale qui garantit des délais de livraison rapides et qui attache une grande importance à un service sur mesure pour ses clients. « TAF, XLR et moi-même, sommes naturellement proactifs. Nous ne nous contentons pas d’écouter les demandes et les exigences des clients en matière de structures.
Nous cherchons toujours à être rapides et efficaces pour satisfaire au mieux les besoins. En fin de compte, nous voulons nous assurer que nos clients disposent des ponts dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin et cela sans délais », conclut Pieter Van De Vlede. L’interview dans son intégralité est disponible ici
Pour plus d’informations sur XLR, vous pouvez consulter xlrpro.eu
Au sujet de Truss Aluminium Factory
TAF est un fabricant mondial de pont en aluminium, supports de structures et accessoires avec des bureaux en République tchèque, au Royaume-Uni (TAF UK) et aux États-Unis (TAF USA). Tous les produits TAF sont fabriqués dans ses installations de production de pointe en République tchèque, qui disposent d’une équipe complète de soudeurs hautement expérimentés et d’une machine à souder robotisée. Une équipe de professionnels spécialisés en ingénierie et en conception fournit des solutions personnalisées et techniquement exigeantes pour un large éventail de projets.
La marque italienne a su éveiller notre curiosité lors de ce PL+S 2024 avec le créatif Volero Cube aux multiples facettes : beam, wash, strobe et pixels et le nouveau projecteur de proximité pour cyclo Orkis CYC au look old school qui décroche un prix de l’innovation SLU.
Présentation vidéo par Dylan De Matteo, Sales Support Engineer for Claypaky
ADB Orkis CYC – Prix de l’innovation SLU
SLU s’engage en attribuant un prix de l’innovation aux produits qui présentent des fonctions ou détails de conception inédits et déterminants lors de leur exploitation, valorisant les performances de la R&D.
Le nouveau projecteur pour cyclo de la gamme ADB Orkis CYC à un design… qui ne ressemble à aucun autre ! Pour ma part j’y vois un subtil mélange de phare de voiture ancienne, d’enceinte type wedge, de hublot… ça sonne clairement vintage. Mais sous son air rétro se cache une innovation majeure pour Claypaky.
Le nouveau cyclo de la gamme ADB by Claypaky, l’Orkis CYC.
Reprenons. L’Orkis CYC est un projecteur de type cyclorama asymétrique mono source. Sa carcasse plutôt cubique et compacte (29x27x23cm) n’est dotée que d’une seule grosse lentille d’où émane la lumière.
Cette optique ronde en laquelle réside la structure du faisceau est inédite. Quand on s’en rapproche, nous imaginons par ses formes et ses lignes le travail nécessaire à son élaboration.
Détails de l’unique lentille au design bien étudié.
Derrière elle se cache une source led de type COB d’où émanent six couleurs, les traditionnels Rouge, Vert et Bleu mais également le Cyan, l’Ambre et le Lime.
Cette combinaison confère à l’appareil une palette colorimétrique étendue allant de pair avec un IRC très élevé (annoncé comme supérieur à 97 !) et pouvant être contrôlée au choix en HSV, RGB, CMY, RAW.
L’interface utilisateur de l’Orkis CYC : écran tactile et potentiomètres d’accès direct.
La gestion du dimmer, prétendue “ultra-smooth” est assurée via quatre courbes selon le choix de l’utilisateur. Autre point sympathique, le produit qui est évidemment compatible DMX/RDM, Art-Net, sACN peut être utilisé par Monsieur et Madame tout le monde via quelques boutons et potentiomètres présents sur le Boîtier pour envoyer de la lumière et de la couleur “à la volée”.
La grande innovation de l’Orkis CYC réside en son refroidissement, étudié pour rendre le produit aussi compact que possible mais également réduire au minimum l’éventuel bruit de ventilation. Baptisé “Flow”, il ne s’agit ni plus ni moins que du premier système de watercooling actif embarqué dans un projecteur de spectacle, qui à la différence des caloducs utilise un circuit actif de fluide couplé à une pompe pour forcer le refroidissement du liquide et ainsi accroître l’efficacité de l’échange thermique. Une bella macchina qui remporte un prix de l’innovation SLU !
Claypaky Volero Cube
Créé dans un but de modularité et de polyvalence, le Volero Cube est une lyre asservie que l’on peut classer dans la catégorie des washs à effets. Son look tendance robotique est franchement mignon et les fonctionnalités qu’il renferme le sont tout autant !
Avec sa tête carrée et ses quatre gros pixels le Volero Cube ne passe pas inaperçu !
Premièrement, la lumière. La tête carrée de l’appareil abrite quatre puissantes leds RGBW de 60 W, pilotables indépendamment. Ces leds sont focalisées par quatre gros collimateurs mobiles (de 80 x 80 mm chacun) solidaires de la même et unique cassette de zoom pour ouvrir et resserrer le faisceau entre 4 et 55°.
L’espace disponible entre ces lentilles a été comblé par quatre lignes de leds blanches dont le contrôle est divisible en huit segments. Impeccable pour créer un second effet pixélisé ou des rafales de strobe. Concernant les mouvements, le pan du Volero Cube est doté de la rotation continue. On nous apprend aussi qu’il peut être désactivé via le menu du projecteur… mais pourquoi donc? On arrive au troisième chapitre, à savoir la modularité, autre point fort du produit. Claypaky a intégré un système de jonction rapide pour combiner plusieurs unités entre elles, créant ainsi une grappe ou ligne de Volero Cube concomitants, d’où l’utilité de pouvoir désactiver le pan.
Astuce supplémentaire, on retrouve des piges d’espacement rétractables, ingénieusement dissimulées dans les poignées de la base. Ainsi en les utilisant vous obtenez directement l’espace minimal nécessaire pour placer vos projecteurs lors d’une implantation serrée au maximum sans risquer le moindre choc ou de manquer d’espace lors de leurs chorégraphies pan/tilt, c’est malin !
Pour terminer ce petit résumé des aptitudes du Volero Cube, l’appareil intègre la “Shield Family”, traduction : il est IP66 ! Du côté des protocoles, DMX/RDM, Art-Net, sACN sont au rendez-vous, la connectique réseau intègre entrée et sortie RJ45.
ADB Orkis CYC et Claypaky Volero Cube étaient impliqués dans le show Claypaky au Prolight+Sound 2024
La photo du prototype Quasar Starway, en fonte d’aluminium pour éviter la corrosion.
Starway lance Quasar, un projecteur a effets mêlant couleurs, blinder, pixels et strobe, le tout asservi en tilt et apte à fonctionner en extérieur. Il est présenté en vidéo par Tristan Kislig (responsable des ventes de Starway) qui revient également sur la gamme WET lancée à l’ISE 2024.
Dans la lignée d’autres appareils de la marque (Vega, Titan, Solar etc), Starway a porté son dévolu sur un nom évoquant le thème spatial pour son dernier produit présenté au Prolight+Sound 2024. Il crée au passage une nouvelle gamme inédite pour le fabricant français, de blinders/washers multifonctions asservis.
Vue macro des leds SMD RGB qui génèrent la couleur.
En référence à ces entités cosmiques ultra-lumineuses, le Quasar est un projecteur Led de 1200W motorisé en tilt sur 180°, équipé d’un panneau Led rectangulaire embarquant deux matrices de sources RGB, divisées en 14 segments : 784 leds de 1 W au total pour un flux de 15 100 lm. En son centre prennent place 392 leds blanches de 1,6 W séparées en deux barres pour la partie stroboscope, elles aussi contrôlables au pixel (28 segments). Elles produisent un flux de 64 850 lm.
Bien que le concept de ce type d’appareil ne soit pas inédit, Starway a choisi de développer ce produit dans un but d’optimisation et également de compatibilité avec ce que la concurrence propose sur le marché. Il se distingue par une version optimisée de sa librairie, les couleurs et les dimmers par exemple disposant d’un canal en 16 bits pour plus de précision et de fluidité.
Le Quasar a également un mode static, car malgré son évidente aptitude aux effets, il sera aussi tentant, compte tenu de son flux, de l’utiliser en “wall washer” de proximité sur une application architecturale.
Un coup de tilt et voilà l’arrière de la bête, sobre mais bien robuste.
Le projecteur est doté de connectiques DMX/réseau pour une utilisation en Art-Net (avec RDM). Côté alimentation, seule une entrée est présente, la consommation max de l’appareil (pour rappel 1200 W) ne semblait pas justifier de recopie. Voulant mettre l’accent sur la fiabilité qui fut au cœur du cahier des charges lors du développement du produit, Starway annonce une disponibilité minimale de 10 ans sur les pièces détachées (garantie du produit 2 ans). Enfin, le nerf de la guerre, le tarif d’appel de l’appareil est de 1990€ HT prix public. Il intègre la mousse thermoformée qui sera directement intégrée en flight-case.
Une armée de Kyalami intégrés dans le show Ayrton du Prolight+Sound : faisceau intense et fort contraste grâce à sa source laser.
En alliant technologies de pointe et design innovant, les projecteurs Ayrton sont des instruments de création nés d’une quête incessante d’innovation et d’une passion débordante pour la lumière. Leurs performances sont exceptionnelles, leur polyvalence remarquable, et leur esthétique, à la fois élégante et raffinée.
Prolight+Sound a encore révélé de nouveaux fleurons, le mini Kyalami à source Laser qui remporte le prix de l’innovation SLU, le Nando 502 Wash et en avant-première le Mamba, un puissant Beam à source laser de 500 W présentés dans cette vidéo par Yvan Peard.
Yvan Peard
Yvan PEARD, Designer visionnaire et entrepreneur audacieux, s’engage sans relâche à repousser les frontières de l’imagination et de l’innovation. Il incarne une vision singulière, fusionnant harmonieusement la technologie de pointe et une créativité débordante. Son engagement indéfectible le pousse constamment à explorer de nouveaux horizons et à défier les limites technologiques.
Kyalami : Prix de l’innovation SLU
Le Kyalami, mini projecteur beam laser d’une puissance inouïe. héritier du concept MagicDot XT est le premier luminaire de la série Creative Solution d’Ayrton à utiliser une source laser phosphore traversante.
Une source Laser dans la boule de ce mini projecteur : seulement 265 mm de diamètre.
Avec l’objectif de rester ultra-compact et IP65, ce bijou tient dans seulement 265 mm avec son module laser de 100 W équipé d’un système de refroidissement à caloduc. Son design permet un espacement remarquablement serré de quelques centimètres entre les projecteurs installés en ligne.
Le Kyalami offre des performances exceptionnelles, avec un éclairement de 400 000 lux à 10 mètres. Son objectif frontal de 126 mm, associé à un système optique propriétaire à trois lentilles, produit un faisceau bord net et intense de 1°, avec une focalisation ajustable pour s’adapter à différentes distances de fonctionnement.
Sa source laser de nouvelle génération garantit une reproduction des couleurs irréprochable via le système de mélange CMY progressif et une roue chromatique multipositions. Il propose aussi 29 gobos métalliques fixes, combinables avec deux prismes rotatifs pour produire une multitude d’effets volumétriques spectaculaires.
Classé IP65, dans un corps d’aluminium, avec rotation des pan/tilt infinie, le Kyalami est un Beam polyvalent capable de travailler dans toutes les conditions même en milieu salin, et offrant aux designers et architectes un outil unique pour créer des expériences lumineuses immersives dans une large gamme de projets créatifs.
Que ce soit à la télévision pour produire un plafond de Beam ou au sol, en grappe, il va trouver sa place. En concert, en festival, les grandes scènes ne lui feront pas peur. Ce projecteur beam est destiné à se faire une place de choix comme le montre cette vidéo du show Ayrton, conçu par Stéphane Migné pour Prolight+Sound.
Le Nando 502 Wash : qualité, simplicité et polyvalence
Le projecteur Nando 502 Wash, conçu pour une utilisation polyvalente en intérieur et en extérieur (IP65) est un wash multisources minimaliste, comparé au Zonda. Pas de contrôle indépendant de ses 12 sources leds de 40 W mais un choix de puces RGBLime qui conduit à un blanc full placé sur le corps noir avec un indice de rendu des couleurs supérieur à 86 et à une palette de teintes pastelles et saturées étendue.
Nando 502 Wash, un outil compact, IP65, marqué par la qualité de sa lumière.
Son système optique propriétaire implique pour chaque source led une guide de lumière en verre assurant un mélange homogène des couleurs en sortie de son système optique propriétaire, un cluster de 12 lentilles de 70 mm en PMMA. De plus, une bibliothèque complète de couleurs préprogrammées permet de créer rapidement une variété d’effets lumineux contrastés.
La polyvalence du Nando 502 Wash se manifeste par sa capacité à passer instantanément du faisceau beam ou wash, avec un ratio de zoom de 15:1 et une plage de 3,5° à 53°.
Compact (342 x 467 x 268 mm ; 14,5 kg) puissant (10 000 lm) et élégant, le Nando 502 Wash d’Ayrton est destiné à venir à s’intégrer dans l’arsenal de tout concepteur lumière à la recherche d’un Wash multisource produisant un blanc de qualité et des couleurs puissantes.
Un petit wash puissant à synthèse de couleurs additive, qui bénéficie d’un zoom de large amplitude.
Que ce soit en télévision pour éclairer un public, pour les fonds de gros plans, en grappe ou en amorce, il va rapidement trouver sa place. En concert, en festival, les grandes scènes ne lui feront pas peur. Aussi bien dans des petites salles que pour des petits projets, le Nando 502 Wash aura sa place grâce à son petit gabarit. Enfin pour les théâtres qui rêvent d’avoir un projecteur silencieux et passe-partout il fera aussi le travail demandé en contre comme en projection ou bien de face.
Le Mamba en avant-première
Ayrton révélait aussi le prototype du Mamba, un beam d’une puissance impressionnante doté d’une source laser de 500 W. Sa lentille frontale a délibérément été limitée à 250 mm pour garder des dimensions et un poids raisonnable (42 kg).
Le Mamba, dont le lancement officiel est programmé courant deuxième trimestre 2024.
Avec son zoom 0,6° – 15° d’ouverture, le Mamba est synonyme de puissance brute et de luminosité éclatante (plus de 2 700 000 lux à 10 m). Tout comme le Cobra, il est conçu pour résister aux rigueurs de l’utilisation en extérieur, avec un indice de protection IP65 garantissant une performance optimale même dans les conditions les plus difficiles.
En termes de fonctionnalités, le Mamba offre le jeu complet du Cobra et de nouveaux paramètres, de multiples prismes cumulables pour des effets 3D inédits : le projecteur embarque 28 moteurs ! Cette robustesse est associée à une élégance intemporelle, faisant du Mamba non seulement un beam puissant, mais aussi un magnifique objet sur scène.
L’équipe DTS s’est lancé un défi. Créer le digne successeur du Synergy 5 Spot, quasiment deux fois plus puissant, tout aussi bien équipé, le tout aux mêmes dimensions et sans que l’aiguille de la balance ne s’affole. Il est ici présenté par Jean-Marc Jolivet, Technico-commercial d’ESL France.
Synergy 6 Profile
Autant ne pas faire durer le suspense, il semble que le contrat soit rempli ! Comparons donc notre nouveau droïde asservi avec son grand frère. Au passage, le nouveau Synergy s’octroie l’appellation Profile, ce qui laisse présager une aptitude à découper le faisceau, mais nous y reviendrons plus tard.
Premier contact visuel avec le nouveau Synergy 6 Profile.
On commence par sa puissance. Le Synergy 5 avait recours à un moteur de leds blanches de 450 W, ici nous passons à 570 W. La différence de consommation n’est pas énorme mais le résultat est là. DTS affirme que le “6” atteint les 25 100 lumens pour 109 000 lux à 5 m. Pour rappel, le Synergy 5 produisait 16 500 lumens. Pour seulement 120 W de LED de plus, la différence est flagrante, chapeau !
Comme on vous l’a murmuré plus haut, le Synergy 6 entre dans la catégorie des lyres Profile qui atteste de la présence d’un module de 4 couteaux asservis, indépendamment mobiles sur 60°, alors que la cassette complète tourne d’un quart de tour (90°). Le faisceau lumineux rencontre sur sa route la seule et unique roue de gobos, évidemment rotatifs et indexables.
Le Synergy 6 est équipé, comme son prédécesseur du “Dynamove FX engine”, un générateur d’effets qui utilise les différentes fonctions de l’appareil et les combine pour proposer une palette d’effets préprogrammés rapidement accessibles. Ces macros évoluées permettent même au “6” de se passer de roue d’animation.
Pour ce faire, le projecteur dispose de deux prismes rotatifs, l’un circulaire à 24 facettes, l’autre linéaire à 6 positions. Le système optique accueille aussi un filtre frost asservi, d’origine monté en atténuation “light”. Deux autres frosts sont disponibles en option (“medium” et “heavy”). Le zoom de l’appareil atteint des valeurs assimilables à du beam (4,6°). Il pourra aussi, ouvrir jusqu’à 43°.
La bête les entrailles à l’air, toujours intéressant de pouvoir jeter un coup d’œil à l’intérieur.
Chromatiquement parlant, le Synergy 6 utilise une trichromie CMY bien épaulée par un CTO progressif (3000 à 7000 K) ainsi qu’une roue de couleurs à 6 positions. Quant à l’IRC, il est sélectionnable au choix, privilégiant la puissance lumineuse (IRC > 70) ou le rendu colorimétrique (IRC > 90). Quasi silencieux, le mode Silent limitera les émanations de bruits parasites à 38 petits décibels. Pour gérer toutes ces fonctions, le produit propose un pilotage DMX/RDM, ArtNet 4, sACN et seulement deux modes de gestion : simple et efficace. Enfin, dernière promesse annoncée par DTS, le poids de l’appareil. Le Synergy 5 pesait 35 kg, ici on affiche 34,5 kg. Contrat rempli !
Alchemy Pro
L’Alchemy Pro, la puissance du “5” dans un corps de “3”.
Autre nouveauté signée DTS, l’Alchemy Pro rejoint la gamme tant apprécie de washs à lentille Fresnel. Ici le cahier des charges était simple et clair : proposer la puissance et les fonctions de l’Alchemy 5 dans le Boîtier de l’Alchemy 3 et c’est désormais chose faite puisque l’appareil sera, d’ici quelques mois, disponible sur le marché, proposant ainsi une solution technique supplémentaire mêlant puissance, fonctions et compacité au catalogue DTS.
Le Nikki Beach Saint Tropez est un restaurant et un club exclusif situé sur la magnifique plage de Pampelonne, sur la Côte d’Azur. Appartenant à un groupe international possédant des établissements dans de nombreuses destinations touristiques parmi les plus prisées au monde, le Nikki Beach Saint Tropez attire une foule de célébrités exigeantes avec des sets décontractés au bord de la piscine assurés par des DJ internationaux de premier plan.
De gauche à droite Gérard Giraudon et Christophe Orlando.
Le système de sonorisation doit donc être de la même qualité, très contrôlable et directif, car le club est situé à proximité des habitations. Il doit également être visuellement discret, afin de ne pas détourner l’attention du cadre luxueux du club.
Les spécialistes locaux de la création de clubs et lieux festifs COLORSONIC ont une relation de longue date avec Nikki Beach et connaissent bien le site. Afin d’obtenir un son puissant et full range pour les clients sans déranger les riverains du site, Gérard Giraudon PDG et Christophe Orlando le directeur technique de Colorsonics ont proposé un système en NEXO ID84 au concepteur sonore et acousticien Claudio Fabiani.
Deux ID84s dos à dos.Les huit transducteurs de 4” et les huit haut-parleurs d’aigus à dôme cachés derrière la grille.
18 colonnes ID84 de NEXO au total sont discrètement positionnées dans l’établissement, avec une extension des basses fournie par 4 x ELS400 équipés chacun d’un 12’’, dans un design qui permet une excellente couverture du club, sans émergences vers les habitations toutes proches. Un indice IP54 assure la protection contre les intempéries, bien que les conditions dans le sud de la France soient habituellement favorables.
Renforçant le concept de l’enceinte colonne, ID84 utilise huit haut-parleurs de 4” et un ensemble de tweeters à dôme sur un baffle incurvé dans une enceinte légère en aluminium avec une colonne arrière en acier. Le choix de haut-parleurs d’aigus à dôme plutôt que de moteurs à compression conventionnels permet d’obtenir des niveaux de distorsion particulièrement bas et contribue à une performance « Hi-Fi » qui élargit le champ d’application de ID84 bien au-delà du rôle traditionnel de colonne pour la voix, vers des applications musicales.
ID84 délivre une pression max de 136 dB avec une réponse en fréquence allant de 90 Hz à 20 kHz. Un commutateur de directivité original et situé sur le panneau arrière, permet de modifier instantanément la dispersion verticale aigüe, et les enceintes peuvent être raccordées « tête bêche » pour créer des colonnes plus longues. De multiples options de montage et une gamme complète d’accessoires facilitent le déploiement de ID84 dans un large éventail d’installations fixes et d’applications mobiles. La puissance et le traitement du système du Nikki Beach sont assurés par le contrôleur DTD et les DTDAMP de NEXO, offrant une solution très rationnelle ainsi qu’un contrôle simple pour les opérateurs.
S’exprimant au nom de COLORSONIC, Gérard Giraudon déclare : « Le NEXO ID84 nous a fourni le son puissant et de qualité Hi-Fi dont nous avions besoin, ainsi que le contrôle de la directivité qui garantit que les hôtes du Nikki Beach peuvent faire la fête sans déranger le voisinage ».
Europalco, le plus grand fournisseur de solutions pour les événements et les salons en Europe du Sud, a une fois de plus démontré sa capacité à créer des expériences inoubliables en transformant l’emblématique MEO Arena de Lisbonne en un espace de plaisir sensoriel pour la réunion annuelle de Generali Tranquilidade (l’un des plus grands assureurs non-vie sur le marché portugais). Europalco a déployé le système L-ISA de L Acoustics pour la première fois au Portugal afin de créer une expérience sonore immersive.
Le système frontal de L-ISA.
L’événement a été organisé par l’agence Desafio Global et a marqué une étape importante dans le rebranding de la marque. Europalco a mis en œuvre une gamme impressionnante de technologies audiovisuelles, de scénographie et de mobilier, transformant la MEO Arena en un paradis immersif pour les 3 000 participants, dont des employés et des partenaires commerciaux venus de tout le pays. En collaboration avec Desafio Global, l’objectif était de créer un événement où le son jouait un rôle clé pour captiver le public.
Europalco a déjà assuré l’organisation de l’événement Generali Tranquilidade à plusieurs reprises. Pour l’événement de cette année, la société portugaise a érigé un écran principal de 80 m x 12 m qui constituait la pièce maîtresse de l’événement et disposait de 12 vidéoprojecteurs Christie Boxer. Pour gérer l’affichage et les signaux multiples, la société a utilisé un processeur vidéo Christie Spyder X80.
L’écran de 80m x 12m.
Bénéficiant de la technologie audiovisuelle la plus avancée, Europalco a déployé le système L-ISA de L Acoustics, pour la première fois au Portugal, afin de créer une expérience sonore immersive, transformant la plus grande salle de concert du pays en un véritable spectacle sonore.
Pour cela Europalco a installé un total de 144 enceintes L-Acoustics (72 Kara, 48 Kiva, 12 SB18 et 12 KS28), réparties stratégiquement (11 lignes avant, 2 arrays au plafond et 3 lignes arrière) pour offrir une expérience audio captivante sous tous les angles. L’utilisation de la technologie L-ISA a permis une spatialisation précise, garantissant l’immersion totale des participants dans le spectacle audiovisuel.
Les 240 tables éclairées à la demande depuis la console lumière.
L’un des points forts de l’événement a été le recours à des bracelets LED, synchronisés par radio, qui changeaient de couleur pour refléter la transition entre l’ancienne couleur verte et la nouvelle image de marque rouge de Tranquilidade. En outre, l’approche innovante d’Europalco s’est étendue au mobilier, avec 240 tables illuminées et contrôlées par la console d’éclairage, complétant parfaitement les compositions visuelles.
Le personnel d’Europalco au travail dans la MEO Arena.
L’équipe de 60 techniciens d’Europalco a travaillé sans relâche pour donner vie à l’événement, consacrant deux jours à une préparation et à une installation méticuleuses. Elle a également passé cinq jours dans le studio pour tester toutes les connexions, le réseau et les redondances afin de préparer l’équipement à toute panne éventuelle, avec les protocoles AVB, MADI et de l’audio analogique.
L’équipe a mis en place un petit système son pour simuler ce qui allait se trouver dans la Meo Arena, avec un pupitre Yamaha Rivage PM7 disposant du cotrôle de L-ISA, afin de détecter et de réduire les erreurs possibles pour que la mise en place soit irréprochable.
Quelques images du montage et de la prestation :
La mise en œuvre du système L-ISA a sans aucun doute constitué un défi unique pour Europalco. Cependant, grâce à une planification méticuleuse et à des tests rigoureux, l’équipe a surmonté cet obstacle et a fourni une expérience irréprochable qui a dépassé les attentes du client.
Pedro Magalhães, fondateur et PDG d’Europalco.
Les commentaires du client sont éloquents. Generali Tranquilidade a exprimé son immense satisfaction, notant que l’événement a dépassé ses attentes et a parfaitement résumé l’essence de la marque.
Pedro Magalhães, fondateur et PDG d’Europalco, s’est montré très satisfait du résultat : « Chez Europalco, nous aimons transformer des visions ambitieuses en réalités convaincantes. Le succès de l’événement Generali Tranquilidade illustre notre engagement en faveur de l’excellence dans les moindres détails. Voir l’expertise et le dévouement de notre équipe se traduire en une expérience véritablement immersive pour nos clients et leur public est particulièrement gratifiant. »
Vous souvenez vous d’avoir eu autour de vos oreilles un casque très confortable, avec des coussinets en velours, sonnant plutôt bien ? Ne cherchez pas, on a tous utilisé un DT « 7xx » de Beyerdynamic, raison de plus de s’intéresser au dernier né, le DT 770 PRO X.
Look et confort intemporel, auquel s’ajoute le logo des 100 ans.
Bon, l’idée n’est pas super originale, on vous le concède, mais pour fêter les 100 ans de la marque et reprenant l’adage que : « In alten Töpfen kocht man die beste Suppe » Beyerdynamic a -contracté- le 770 PRO et le 700 PRO X pour nous offrir le 770 PRO X avec un certain nombre d’améliorations cosmétiques et de confort, et un son plus moderne et incisif. Au niveau de l’esthétique ce casque a gardé l’essentiel à savoir des écouteurs circumauraux ultra enveloppants et offrant la vraie isolation acoustique d’un modèle clos, un bandeau à mémoire de forme pour l’appui sur la tête et une force de serrage suffisante pour tenir en place y compris en se penchant en avant.
L’isolation est efficace vis-à-vis des bruits extérieurs mais surtout permet l’emploi des DT en général et du dernier venu en particulier en studio, face à des capteurs statiques. Il pourra aussi aider sur scène les soufflants d’un symphonique à moins détester les percussions. La solidité ne fait pas débat, les DT sont construits en Allemagne avec des matériaux et des méthodes qui les rendent certes un peu lourds (100 gr. de plus que le DT 700 PRO) mais qui, dans l’univers professionnel, sont gages de durabilité.
Le câble droit et long s’enfiche dans une des oreillettes par le biais d’une mini-XLR verrouillable et se termine par un Jack 3.5, un adaptateur étant fourni dans le carton.
La prise d’entrée verrouillable au format mini-XLR.Le câble fourni avec sa mini-XLR verrouillable se termine par un Jack 3.5.Les écouteurs avec les étriers métalliques qui les tiennent, gage de solidité.
Revers de la médaille du remarquable confort offert par le tissu des oreillettes des DT, on a chaud dans ce casque, ce qui le rend difficile à porter très longtemps ou encore dans des ambiances estivales voire tropicales. Cette finition en tissu complique aussi un peu le prêt de son casque ou un usage « public » de ce modèle, il n’empêche qu’on est bien dedans !
A l’écoute on constate une forte filiation avec le 770 PRO avec le rendu propre aux casques clos, mais aucun des défauts majeurs de certains modèles qui sonnent le renfermé et restituent mal les plans sonores.
La large capsule STELLAR45 animée par une bobine ultralégère et un aimant au néodyme.
La nouveauté du 770 PRO X est une vivacité supérieure sur les transitoires surtout perceptible sur le médium et l’aigu avec une analyse supplémentaire qui met bien en exergue les moindres défauts mais change un peu l’équilibre général du rendu qui penche naturellement vers le haut du spectre.
Testé avec comme référence une paire de moniteurs de proximité ATC SCM25A particulièrement neutres, ce casque délivre un son très piqué et vif dans le haut médium et l’aigu et un grave légèrement préaccentué. L’équilibre du mixage est malgré tout préservé entre casque et enceintes, si l’on travaille à des niveaux assez élevés pour ces dernières.
L’impédance dans la moyenne basse à 48 ohms et sa puissance admissible font du DT 770 X un casque facile à interfacer dans le domaine pro comme tout public y compris avec des lecteurs nomades disposant d’un étage à l’aise avec autre chose que de la basse impédance, et la pression qu’il est capable de générer sans distorsion est létale.
Puisqu’on parle de cette invitée qu’on n’aime pas trop, la distorsion, elle reste particulièrement basse et même en présence d’une grosse quantité de basses à reproduire, les transducteurs de ce casque s’acquittent de la tâche sans jouer les mauvais compresseurs monobande de marque Intermodulation…En pinaillant un peu, on aimerait un grave un peu plus dynamique et une paire de dB plus bas.
Clairement modernisé et rendu plus brillant et proche de la concurrence, le DT 770 X ne perd heureusement pas son ADN et son confort qui l’ont popularisé dans les studios de radio et d’enregistrement comme à la maison de nombre d’audiophiles. Série limitée et qui ne sera pas prolongée au-delà de la fabrication qui a permis d’alimenter le marché, ce casque reste facilement sous la barre des 200€ TTC ce qui se justifie par ses améliorations cosmétiques et un rendu plus actuel et riche.
Mog Rent, nouvelle société de location sèche de matériel son, lumière, structure, distribution électrique a établi ses quartiers en Bretagne, près de Rennes. Fondée en 2021 par Vincent Segonzac et Jonathan Videloup, en plein COVID, Mog Rent a prudemment constitué son parc de loc avant de sonner trompette.
Aujourd’hui, forte de 600 boîtes de son et 700 projecteurs automatiques, la société de location est prête à répondre aux demandes de sociétés de prestation toutes tailles. Interview de Vincent Segonzac pour découvrir l’historique, la stratégie et l’éthique de cette jeune société française.
Jonathan Videloup et Vincent Segonzac, les associés fondateurs de Mog Rent.
SLU : Vincent, dis-moi comment tu es arrivé dans le spectacle
Vincent Segonzac : « J’ai commencé vers 15 ou 16 ans en montant mes premières diffs. J’ai eu ma première société très jeune avant de la vendre à Novelty en 2012. J’ai ensuite remonté une structure avec laquelle j’ai surtout travaillé à l’étranger jusqu’en 2017 avant de l’intégrer au Groupe Blive en 2018.
SLU : Comment s’appellent ces sociétés ?
Vincent Segonzac : La première c’était Dimension et la 2e Artémis. C’est vrai que j’avais cette envie de faire un rental depuis longtemps. On s’était posé la question de s’appuyer sur un prestataire, et je me suis rendu compte que c’était contre stratégique parce que le principe même d’un loueur c’est d’être neutre donc nous avons décidé de monter ce projet seuls avec Jonathan Videloup qui est le directeur d’exploitation et je suis parti à l’aventure en 2020, en plein COVID. Quitte à être dans la ***** autant y aller jusqu’au bout. On a commencé vraiment à bosser en avril 2022.
SLU : Vous aviez des fonds propres ou les banques vous ont suivis ?
Vincent Segonzac : Nous avons apporté des garanties et les banques nous ont suivis. Nous n’avons ni mécène, ni financeur privé. Mog Rent nous appartient à 100 %. Au début, c’est mon côté un peu rêveur peut-être, mais j’avais eu l’idée de la créer sous forme de société coopérative avec les salariés. Mais ce type de structure ne rassure pas les banques. Le principe d’un loueur c’est d’être capitalistique et quand tu expliques à un banquier que tu veux créer une société capitalistique mais partagée entre ses employés, c’est compliqué à faire entendre.
SLU : Quelle est la hauteur de votre investissement
Vincent Segonzac : Nous en sommes à 4 millions d’euros d’investissements et donc il a fallu en mettre un peu en face, surtout en montant le projet pendant le confinement. A ce moment on avait quand même tout pour nous. Nous sommes arrivés auprès des banques en disant : « Bonjour on va travailler dans le spectacle on va louer du matériel que vous allez nous financer intégralement et on aimerait que ce projet soit coopératif. » (Rire).
Techniciens de la société 2I Abidjan en charge du déploiement du matériel acheté par le gouvernement congolais dans le cadre de jeux de la francophonie à Kinshasa (RDC). De gauche à droite : Ntou Mbondjo Dieudonné (technicien éclairagiste), Ouedraogo Abdoul Rasman “Dramso” (technicien son), Soucoule Issiaka (direction technique), Essebou Kwedi Edeme Emilien Alix “Bateau” (technicien son) et Nenebi Gotre Aimé dje “Aimé Néné” (régisseur technique).
SLU : Donc ton parc de matériel est constitué et vous avez déjà des clients
Vincent Segonzac : Nous avons démarré l’activité en 2021 mais très timidement parce que déjà on avait un petit parc et il ne fallait pas faire de la com si nous n’étions pas capables de répondre. Il a fallu être stratégique et trouver des marchés. L’Afrique nous aide beaucoup. Nous avons signé de beaux marchés tels que la fourniture technique pour les concours des jeux de la francophonie à Kinshasa ou des régies pour la CAN à Abidjan ce qui nous a permis effectivement d’être quand même assez rentables l’année dernière.
On constitue notre parc en adoptant la bonne stratégie d’investissement qui consiste à trouver les bonnes références de machines, celles qui seront demandées sur les fiches techniques. Si on se plante, le projecteur reste sur les étagères et on est mort. Si on investit 1 million d’euros sur une ref qui ne sort pas, c’est terminé, merci, au revoir. C’est toujours l’angoisse.
Des profiles Domino LT Ayrton à perte de vue sous le soleil de Bretagne. Il peut aussi affronter la pluie avec son IP 65 et les grands sites grâce à sa longue portée.
Donc les 2 premières années, on a préféré être assez prudent et démarrer un peu dans notre coin avec quelques clients. Il y a des prestataires avec lesquels on travaille depuis 2 ans maintenant, des clients d’ailleurs assez importants que je remercie vivement de nous avoir fait confiance. Donc voilà, on voulait constituer notre parc tranquillement. Aujourd’hui nous avons plus de 600 boîtes de son en parc et pas loin de 700 projecteurs automatiques. On possède aussi un beau parc de structures et beaucoup de distribution électrique.
Mog dispose d’un parc important de machines Robe : T1, Esprite, iFORTE, iFORTE LTX et très récemment des iBolt.
Nous commençons donc à être capables de répondre aux demandes importantes. Si je prends l’exemple d’un gros prestataire que nous n’avons démarché que tardivement et qui nous consulte régulièrement, aujourd’hui on répond oui à quasiment tout. Tout n’est pas signé mais nous sommes capables de répondre à ses besoins. Si j’étais allé le voir en 2021 avec mes 16 Diablo Ayrton, mes 12 Viray Coda et mes 8 amplis, on aurait peut-être eu quelques demandes mais il aurait vite laissé tomber. C’est pour ça que beaucoup de gens pensent que la société vient de voir le jour mais on y travaille depuis 2021 et il a fallu du temps pour constituer ce parc. Même si nous essayons d’aller le plus vite possible.
SLU : Pourquoi en Bretagne ?
Vincent Segonzac : Parce qu’il fait bon y vivre, tout simplement (rire). On réfléchit à monter un stock relais à Paris mais j’ai un peu du mal à le faire parce que je me rends compte qu’on bosse partout en France. Aujourd’hui, quand tu additionnes le coût d’un bâtiment à Paris, le coût de la main-d’œuvre, le coût de la logistique, le coût des taxes foncières… On préfère amener du service à nos clients et les livrer gratuitement à partir d’un certain montant de chiffre d’affaires. Pour nous c’est la même dépense mais pour le client c’est une autre qualité de service.
Futur Bâtiment Mog de 3 600 m2, avant le lancement du chantier de rénovation.
SLU : Tu livres gratuitement à partir de quel chiffre d’affaires ?
Vincent Segonzac : Ça dépend de la zone géographique mais globalement, à partir de 1500 € de loc on livre gratuitement en région parisienne. En dessous, grâce aux navettes, on facture un forfait de 150 €. C’est généralement le prix d’un transport pour traverser Paris du sud au nord. Aujourd’hui on est capable d’être compétitif. Nous avons mis en circulation 2 navettes par semaine vers la région parisienne. C’est la première étape.
SLU : Tu travailles avec une société de transport où tu as une flotte ?
Vincent Segonzac : On a acheté des camions. C’est d’ailleurs comme ça que nous avons monté la structure pendant le COVID. Nos premières enveloppes ont servi à investir dans des véhicules, ce qui nous a permis de les louer pendant que le spectacle était à l’arrêt. On a une trentaine de cartes grises avec des semi-remorques, des porteurs, de l’utilitaire standard. Il y en a même qui sont en location longue durée chez des clients. D’ailleurs nous avons des clients qui ne nous ont quasiment loué que des véhicules l’été dernier. Ça nous permet aujourd’hui d’avoir une offre vraiment globale de « caisse à outils » du spectacle. On essaie vraiment de pouvoir louer tout ce dont le prestataire peut avoir besoin.
Un des camions MOG, en livraison à la Hall Tony Garnier.
SLU : Et la vidéo ?
Vincent Segonzac : Pas dans l’immédiat. La vidéo est un outil très technologique, et je veux avant tout intégrer dans l’équipe un(e) expert(e). Je maîtrise plutôt bien le son et la lumière mais je ne suis pas expert en vidéo. C’est un nouveau métier qui nécessite aussi des investissements très importants et comme toujours il ne faut pas se tromper. Je sais qu’il y a des grosses demandes d’écrans leds pour les JO. J’ai hésité à acheter 1 000 m² d’écran mais c’était trop risqué compte tenu des 2 millions d’euros d’investissement nécessaire et du fait que nous n’avons toujours pas trouvé d’expert vidéo pour nous rejoindre. (Avis aux amateurs.)
Le jeu c’est toujours d’essayer de trouver les bonnes références. Mais il nous arrive de prendre des risques. Tu vois, par exemple, en son nous n’avons pas trouvé l’accueil dont nous avions besoin auprès de L-Acoustics ou d&b qui étaient nos premiers choix de systèmes au principe que si tu rentres ces marques en parc, tu ne prends pas de risque. C’est, comme on dit, ceinture et bretelles. Je ne dis pas qu’ils nous ont mal accueillis mais ils nous ont invités à acheter chez le distributeur local. Comment veux-tu que l’on rentabilise un système que nous achetons plus cher que la personne qui vient nous la louer ?
En diffusion, Mog a choisi Coda Audio et s’en félicite !
On a donc fait un choix plus osé avec la marque Coda Audio, qui est, comme nous, challenger sur le marché. C’est auprès d’eux que nous avons beaucoup investi. Il n’y avait quasiment pas de Coda Audio sur le marché de la location, à l’inverse de L-Acoustics qui est très présent avec toujours un manque de boîtes. On a préféré adopter la stratégie inverse en rentrant une marque émergente pour combler un manque. Mais nous n’avons pas fermé la porte à L-Acoustics et d&b pour autant, nous y viendrons sûrement.
SLU : Et ça marche !
Vincent Segonzac : Coda Audio est une de nos plus belles réussites, le plus beau deal gagnant / gagnant de ma carrière. Ils sont ravis parce que à tous les prestataires qui leur disaient : « Je veux bien t’acheter 24 boîtes mais le jour où j’ai besoin de 48 je vais où ? » Maintenant ils ont la réponse, ils les envoient chez Mog Rent et indirectement ce sont nos meilleurs commerciaux, je n’ai pas besoin de recruter un chargé d’affaires en son (rire).
On a besoin que nos fournisseurs comprennent que nous ne sommes pas prestataire et que notre business model n’est pas le même. On a besoin d’avoir du support et un accompagnement des fournisseurs, des fabricants, pour ne pas se tromper. Robe et Ayrton aussi ont bien compris ce besoin en nous apportant du conseil et des indicateurs du marché qui ont été un véritable appui dans la construction de notre Parc.
SLU : Sur le site Mog Rent ? Les clients ont-ils déjà accès aux conditions de location et de remise ?
Vincent Segonzac : Pour le moment, ils ont accès aux prix publics quand ils s’identifient. Le site, on va le travailler en plusieurs étapes car nous sommes encore attachés à affiner nos politiques commerciales. Encore une fois, Mog Rent est une jeune boîte donc on ne voulait pas non plus se bloquer sur certains aspects. Pour l’instant nous avons mis en place un catalogue en ligne très simple. Nous avons des projets à court et moyen terme.
A court terme, on veut mettre en place des petits outils informatiques qui permettent de calculer les charges sur la structure, les longueurs de câblage, charge électrique enfin plein de petits tips un peu pratiques. On aimerait bien aussi créer un répertoire des techniciens agréés, par exemple grandMA, ou certifié L-ISA… En gros que le site soit un outil encore une fois pour les prestataires. Et quand notre politique commerciale sera complètement stabilisée, je pense qu’effectivement la dernière étape à moyen terme, sera de complètement automatiser le site.
SLU : Vous êtes combien chez Mog Rent aujourd’hui et quelle est votre progression de chiffre d’affaires ?
Vincent Segonzac : Aujourd’hui nous sommes 7 et pour te donner un ordre d’idée, on a fait 800 000 € de chiffre d’affaires en 2022 et en 2023 on clôture à 5 millions d’euros. On doit réussir à gérer la croissance ce qui n’est pas facile. C’est vrai que nous avons réussi à former une belle équipe. Il y a une ambiance au travail qui est top, et on fait en sorte qu’elle soit un petit peu familiale, même si on a des petits moyens aujourd’hui. Même si on réalise un beau chiffre d’affaires, en location c’est toujours compliqué de dégager de la marge tant qu’on n’a pas passé ce premier cycle de 4/5 ans qui nous permettra de revendre notre propre matériel d’occasion.
La team Mog Rent avec de gauche à droite : Emma Cluzeau, Tom Segonzac, Jonathan Videloup, Anthony Massar, Killian Videloup, Etienne Maurin, Amélie Le Douarin.
Pour amorcer la pompe on rachète du matériel d’occasion à nos clients et on le met en vente. C’est encore une fois un service aux prestataires. IIs sont pris dans les presta, ils sont pris dans la priorité de l’instant et de leur activité et ce n’est pas simple pour eux de revendre leur matériel. Ca nous fait aussi un peu de marge. On arrive à aujourd’hui à maintenir un niveau de rentabilité correct. C’est ce qui était difficile aussi à expliquer aux banques, leur dire vous allez me prêter de l’argent et pendant 4 ans je ne vais pas vraiment en gagner, je vais peut-être même en perdre (rire). On va entamer notre 3e année et on touche du bois, ça fonctionne. Il faut être aussi franc, on bénéficie d’un très gros marché africain qui, malgré la difficulté, nous génère un beau volume d’affaires. Je ne lâcherai pas parce que ça me tient à cœur. Nous avons un bureau commercial Mog au Sénégal et nous en ouvrons un au Maghreb cette année.
Ça fait 15 ans que je travaille avec des acteurs locaux à essayer de construire un marché. On a organisé beaucoup de sessions de formation, il y a des équipes techniques qui tiennent la route aujourd’hui, qui nous prescrivent auprès des prestataires émergents. C’est plutôt bien. On a vraiment réussi à créer un réseau. On leur vend du matériel pour qu’ils s’équipent, on les forme et on vient faire du complément ponctuel en loc quand vraiment ils ne peuvent pas faire autrement. Mais on ne fait jamais une prestation en direct et on ne va pas aller y faire de la technique. Nous avons la même politique en Afrique qu’en Europe, avec la même qualité de service.
SLU : Parle-moi de ta politique commerciale, les tarifs, les dégressifs, les facturations de réparation de matériel s’il est abîmé. Ce n‘est pas simple ?
Vincent Segonzac : Au final ce n’est pas si lourd. Ca oblige à avoir des process assez carrés mais globalement on n’a pas beaucoup de casse. Vu que l’on a aussi du matériel récent sous garantie c’est très pratique. Et nous faisons en sorte de calquer, quand c’est possible, nos financements sur les durées de garantie des matériels ce qui fait que quand le matériel ne sera plus sous garantie on le revendra. Nous faisons en sorte d’avoir toujours un parc qui est plus ou moins couvert par le fabricant pour limiter les frais de maintenance. Le son est garanti 5 ans donc c’est plutôt bien et quand le matériel est garanti 2 ans on l’amortit sur 3 ans.
Au niveau conditions tarifaires de toute façon c’est assez clair. Il y a un barème très strict attribué aux prestataires en fonction de leur activité. Aujourd’hui on ne répond pas aux mairies en direct, on ne répond pas aux associations. C’est délicat de dire non, ce n’est peut-être même pas légal en France. C’est un sujet que nous avons abordé avec notre avocat. A-t-on vraiment le droit de répondre non à un client à partir du moment où nous avons une activité commerciale B to B ? Donc pour éviter d’avoir le moindre problème, nous avons mis en place des conditions de remise hyper strictes. Pour faire simple, un prestataire bénéficiera toujours de conditions tarifaires nettement plus avantageuses comparativement à une mairie, une association ou une production.
SLU : Donc quand le matériel arrive très abîmé parce que les techniciens n’ont pas fait attention même si c’est du matériel neuf, vous facturez les réparations ?
Vincent Segonzac : Oui, mais nous sommes humains et à l’écoute de nos clients. Si le matos arrive très abîmé comme tu dis, s’il est complètement éclaté, soit le client a une assurance ce qui est le cas de 90 % d’entre eux parce que, encore une fois, on ne travaille qu’avec des prestataires qui font marcher leur assurance, ou pas. Dans tous les cas, on facture la remise en état du matériel. On facture aussi le nettoyage quand le matériel ne revient pas clean. Nous ne cherchons pas à faire de marge, on facture la main-d’œuvre à prix coûtant. Idem pour les réparations. On a déjà eu des prestataires qui nous ont loué du matériel pour des festivals l’été dernier. Ils nous ont ramené le matos un peu dégueulasse en ayant la crainte de se faire allumer financièrement. Ils nous ont rappelés pour nous remercier quant au montant raisonnable de la facture. Je ne voudrais pas dire de bêtise mais si on passe moins d’une demi-heure à nettoyer, on ne facture rien. On part du principe que c’est une partie du service.
SLU : Justement, puisque l’on parle d’entretien de matériel, tu privilégies les machines classées IP65 ?
Vincent Segonzac : Nous avons quelques machines qui ne sont pas étanches comme L’Esprit, le T1, le Diablo et nous sommes obligés de les ouvrir pour les nettoyer. Notre politique d’investissement aujourd’hui c’est led ou laser, on ne veut plus de lampes, et si possible IP65, même si on ne peut pas tout acheter étanche car, dans certains cas, ça n’a pas de sens comme pour un T1 Robe par exemple qui n’est pas destiné à travailler dehors ou des découpes à led ou des Fresnel bien que certains soient maintenant IP65.
En termes de nettoyage tu gagnes un temps monstrueux, c’est génial ! Quand les gens parlent d’étanchéité, tout le monde pense à l’eau mais c’est la poussière le vrai fléau. On ouvre de temps en temps les machines étanches comme nos Dominos LT qui étaient partis assez longtemps. A l’intérieur on a découvert qu’ils étaient comme neufs ; on a même regretté de les avoir ouverts, mais bon, il faut bien le faire pour se rendre compte. Pour cette raison, on a acheté récemment des Domino LT et Rivale Ayrton, iFORTE, iFORTE LTX et des iBolt Robe.
Une belle collection de iBOLT Robe, un des derniers investissements de Mog…… une source Laser de 500 W et toutes les fonctions du MegaPointe dans ce projecteur IP65.
SLU : Tu utilises quoi comme outil pour gérer ton parc de loc ?
Vincent Segonzac : Rentman. On a fait le tour un peu des logiciels et Rentman est vraiment très bien sur la partie rental. Alors je ne peux pas juger de la partie presta, parce qu’effectivement on n’a jamais utilisé les modules personnels, mais sur la partie gestion de stock et planification matérielle il nous satisfait pleinement. Il y a une solution de signature électronique, ce qui veut dire que le client peut directement cliquer sur le devis pour valider le matériel. C’est très pratique.
SLU : Si j’ai bien compris, en son tu as de la diffusion, de l’amplification, des consoles et aussi du traitement ?
Vincent Segonzac : Carrément. Des consoles beaucoup, du traitement beaucoup moins. Est-ce que c’était pertinent pour nous d’acheter des périphériques ? Pas forcément vu que ça ne sort plus. On a quelques moutons à 5 pattes comme de la DI à lampe ou du Distressor par exemple mais très peu. Par contre on a des régies. En console on a fait le choix plutôt de Yamaha CL5 et d’Allen & Heath ; on a la série D-Live.
SLU : Et en consoles lumière ?
Vincent Segonzac : Que des grandMA ! Mais nous allons sûrement rentrer quelques ChamSys.
SLU : D’autres investissements en prévision ?
Vincent Segonzac : Je veux gonfler notre parc de structures, c’est important. Dans les prévisions 2024 il y a renfort de notre parc d’automatiques en plus de ce que nous avons investi en fin d’année. On prévoit aussi un très gros investissement en son. Nous allons doubler notre parc de diffusion toujours en Coda Audio parce que c’est une marque montante et innovante. En console, des Yamaha DM7 et PM3. On va faire beaucoup de renforts de HF micros et ears monitor et puis distribution électrique, câblage mais ce sont des investissements récurrents. On en achète tous les trimestres à peu près. On a globalement fait le tour. J’attends encore 4 grandMA sur le premier trimestre. Aujourd’hui on en a une dizaine en parc.
Cession de tournage d’une vidéo pour annoncer l’arrivée d’un nouveau produit en Parc.
SLU : Les délais de livraison des fournisseurs sont-ils toujours longs ?
Vincent Segonzac : Oui, c’est toujours trop long (rire) mais il y a de l’amélioration. Robe tient ses engagements malgré les volumes commandés, Ayrton est très fort sur les délais vu qu’Axente stocke pas mal de machines, c’est très agréable. Avec Coda, c’est mieux depuis qu’ils ont ouvert une nouvelle usine. Pour la structure, aujourd’hui on bosse avec ASD qui arrive globalement à tenir les délais. On a également acheté pas mal de Chauvet qui a aussi vite livré car en stock. Chez Martin aussi il y a souvent du stock, on a acheté des MAC Aura XIP qui ont été vite livrés et commandé le nouveau Viper XIP qui arrivera en fin d’année.
SLU : Tu penses investir dans des luminaires à forte identité visuelle ?
Vincent Segonzac : J’aimerais le faire parce qu’effectivement ce sont les moutons à 5 pattes qui parfois créent l’intérêt des prestataires, mais aujourd’hui on a encore besoin de gonfler notre parc avant de pouvoir dédier des lignes de financement à ces produits, mais je ne dis pas qu’on n’y viendra pas.
Au retour, le matériel part directement à l’atelier pour contrôle.
SLU : Dans l’équipe des 8 personnes il y a des techniciens j’imagine qui entretiennent le matériel il y a du personnel administratif… Tu peux détailler ?
Vincent Segonzac : Il y a 4 personnes à l’exploitation, Jonathan Videloup, Anthony Massar, Régis Loupare, et Killian Videloup, qui se chargent du contrôle matériel au retour et du conditionnement de telle sorte que tout ce que l’on a en parc puisse partir instantanément. Ça nous permet aujourd’hui de livrer un client parisien en 5 heures bien que nous soyons à Rennes et on l’a déjà fait.
Gestion du parc par code-barres.
Nous avons déjà envoyé un porteur de 50 m3 à un client qui avait une presta de dernière minute à assurer, 5 heures plus tard on vidait les camions en plein Paris. Il nous a bénis et aujourd’hui il travaille toujours avec nous. Il y a encore eu le cas hier d’un client qui voulait 19 Rivale Ayrton en catastrophe. Il a envoyé son camion, c’était prêt. Le matériel est toujours très propre, très clean, à jour, soft de console à jour, etc. Nous avons de bons retours. Ça fait du bien au moral de se dire que les clients sont contents.
Etienne Maurin assure le développement commercial location et Arlette Segonzac s’occupe de la vente du matériel d’occasion. Comme nous avons commencé à démarcher, idéalement il faudrait que l’on recrute 2 personnes au commerce et nous cherchons 2 personnes de plus au parc, avant l’été. Emma Cluzeau est chargée de la communication, Amélie Le Douarin de la comptabilité et moi je gère la stratégie globale de l’entreprise et l’international.
C’est important que tout le monde se sente bien dans la boîte et on essaie de mettre des choses un peu fun en place comme un voyage surprise par an. Ils savent quel jour on part bien sûr, mais ils ne connaissent pas notre destination. Avec Jonathan on se marre, nous adorons l’étape de la préparation, c’est génial ! C’est possible de garder du lien dans une entreprise à taille humaine, de manger ensemble de temps en temps. Toutes les équipes font du sport ensemble le midi. On a essayé de capitaliser plein de petits avantages un peu fun, un peu ludiques pour que les gens se sentent bien dans l’entreprise et c’est ce qu’ils attendent aussi d’une boîte. J’ai le sentiment que ça marche en tout cas. »
L’humain ayant toujours été au cœur de nos métiers, le charisme et l’éthique de Vincent et Jonathan, couplé à de gros besoins des prestataires en matériel, nous semble la bonne recette de la réussite de Mog Rent. Et pourquoi louer hors de nos frontières quand on peut disposer de produits premium et neufs en France ?