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Avid offre 20% de remise sur la S6L Jusqu’au 31 décembre

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Pas besoin de grimer votre fourgonnette en traineau pour ramener votre vieille table et bénéficier d’une remise allant jusqu’à moins 20% sur le prix d’achat d’une console de la famille S6L.
Avid vous demande juste de ne pas traîner, cette offre prendra fin pile au moment où les bouchons iront bruyamment s’écraser dans le luminaire de madame le 31 décembre à minuit, pafffff….

Qu’elle soit analogique ou numérique, quelle qu’en soit la marque ou la taille, la seule condition pour effectuer une reprise est que la console que vous offrez au Père Noël Avid ait coûté lors de son achat en prix public, au moins 14 240 €. Bien entendu sont inclus dans la reprise tous les anciens modèles Avid, D-Show, Profile, SC48 et Mix Rack.

Avid S6L
Avid S6L
Une vue indiscrète du moteur de la S6L et il y a des canassons là-dedans !
Une vue indiscrète du moteur de la S6L et il y a des canassons là-dedans !

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas la nouvelle Venue d’Avid (double sens offert par la maison SLU !) plongez donc dans notre reportage effectué lors du PL+S 2015 (Lien SLU ici).

Et découvrez les dernières fonctionnalités rattachées à la mise à jour 5.2 (voir avec lien SLU ici)

La S6L avec son indéfectible compagnon de route, le ProTools qui s’intègre comme papa dans maman avec cette surface en formant une passerelle idéale entre le studio et la scène.
La S6L avec son indéfectible compagnon de route, le ProTools qui s’intègre comme papa dans maman avec cette surface en formant une passerelle idéale entre le studio et la scène.
Tout Best en une image avec, honneur aux dames, Gwenaëlle Poher en charge de la logistique, José Chaves un des trois chargés d’affaires, Cyril Ubersfeld aussi chargé d’affaires, Matthieu Chenuil en charge du SAV, Sébastien Nicolas, le troisième et dernier chargé d’affaires et enfin l’homme qui murmurait à l’oreille des transistors, le seul, le vrai, Marc de Fouquières directeur technique du groupe Dushow.
Tout Best en une image avec, honneur aux dames, Gwenaëlle Poher en charge de la logistique, José Chaves un des trois chargés d’affaires, Cyril Ubersfeld aussi chargé d’affaires, Matthieu Chenuil en charge du SAV, Sébastien Nicolas, le troisième et dernier chargé d’affaires et enfin l’homme qui murmurait à l’oreille des transistors, le seul, le vrai, Marc de Fouquières directeur technique du groupe Dushow.

Pour plus d’informations sur cette offre de reprise, contactez sans tarder :

  • Sébastien Nicolas, José Chaves et Cyril Ubersfeld chez Best Audio
  • Frédéric Epié chez Melpomen
  • Paul Emmanuel Masson chez 44.1

Ce serait dommage de passer à côté d’une bonne occasion de se délester de votre encombrante et lumineuse table basse chauffante qui prend la poussière au fond du dépôt !
D’autres informations sur les sites de Best Audio, de Melpomen, de 44.1 et sur Avid pour la promotion

 

Radial Engineering introduit la DI Box 4-Play

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Radial Engineering DI Box 4-Play

Equipée d’une entrée jack standard 6,35 mm haute impédance (10 MΩ) à FET (transistor à effet de champ), la boîte de direct 4-Play de Radial dispose de quatre sorties symétriques sur XLR avec ground lift, commutables séquentiellement au pied.
Un commutateur également actionnable au pied sert à « muter » l’entrée instrument qui peut être aussi bien une guitare acoustique, une basse, une mandoline ou encore un violon, …

Pour changer d’instrument, il suffit donc d’activer le mute, débrancher et rebrancher le suivant en sélectionnant sa sortie dédiée. Tout se passe sans bruit et sans changement de paramétrage pour l’ingé son façade ou retours puisqu’une ligne séparée est assignée à chaque instrument d’un set.

Une des utilisations possibles
Une des utilisations possibles

Mike Bauer de l’équipe technique Radial explique : « lorsque vous êtes sur une scène « chargée », la commutation entre instruments peut poser des problèmes.
En partageant la même boîte de direct, le passage d’une guitare à une mandoline par exemple, nécessite que l’ingé son FOH et celui des retours mute la voie en cause pour éviter les transitoires et plops de déconnexion-connexion et de réajuster le gain, les EQ, la dynamique, …, pour le nouvel instrument.


4play Utilisation

Si on utilise plusieurs DI, une par instrument, le câblage sur scène devient vite inextricable.
Demandez à n’importe quel technicien de plateau quelle approche il préfère, et il vous répondra que le mieux est d’utiliser un seul câble et une commutation manuelle entre instruments.
Et parce que c’est l’artiste qui mute et choisit sa sortie instrument dédiée, il n’est plus nécessaire de faire intervenir les ingés son qui auront préalablement établi les réglages pour chaque canal affecté à un instrument. »

4-Play est équipé de sorties XLR avec ground lift pour éliminer la ronfle causée par les boucles de masse. Les connecteurs sont réalisés en nylon chargé verre pour l’isolation et de contacts argent-nickel pour la durée. Une sortie « tuner » asymétrique peut être programmée toujours active ou affectée par le commutateur de mute.
L’alimentation s’effectue via un adaptateur 9 V avec une consommation max de 80 mA et le coffret extrêmement robuste réalisé en tôle d’acier de 2 mm d’épaisseur fait également office d’écran magnétique.

4-PLAY BLOCK DGM
Synoptique

Quelques caractéristiques :

  • Entrée classe A à transistor à effet de champ avec des amplis OP de ligne sur les sorties
  • THD totale : < 0,03 %
  • IMD : 0,02 %
  • Plage dynamique : 113 dB
  • Plancher de bruit : – 100 dBu
  • Impédance d’entrée : 10 MΩ
  • Niveau max d’entrée (asym) : + 8 dBu (soit environ 2 V RMS)

D’autres informations sur le site de Radial Engeeniring et sur le site Algam Entreprises

 

Robe Halo RGB (& son driver). Non mais Halo quoi

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3 Halo RGB montent la garde au stand Robe.
3 Halo RGB montent la garde au stand Robe.

Grand écart réussit pour Robe qui après avoir assommé le marché avec les surpuissantes BMFL revient avec un produit simplissime doté d’un regard flamboyant : le Halo RGB.

Détail du Halo RGB avec ses 8 trous d’assemblage et son alimentation Halo Driver.
Détail du Halo RGB avec ses 8 trous d’assemblage et son alimentation Halo Driver.

Une couronne de leds en suspension dans les airs, comme des auréoles disco, voilà notre accueil au stand Robe, et cet effet saisissant suffirait à remplacer n’importe quel article.
L’idée de placer un anneau de leds RGB sur un porte-filtre aux dimensions d’un PAR64 (255 x 255 mm) est brillante. Déporter toute l’alimentation et le contrôle 6 zones en DMX est génial.
Tout le crédit revient à d’Ed Warren, éclairagiste entre autres des Mumford & Sons, Metronomy et plusieurs fois nominé pour son travail.

Robe Halo RGB

Ce projecteur dépouillé de toute contrainte se retrouve pratiquement réduit à sa seule source, libre aux concepteurs d’en glisser de partout, sur des projecteurs halogènes, suspendus à des fils, en matrice volumétrique, rien n’arrêtera l’éclairagiste un peu inventif.

Une tranche d’Halo, avec son poids plume de 800 g. Celui-ci est simplement fixé par des … colsons.
Une tranche d’Halo, avec son poids plume de 800 g. Celui-ci est simplement fixé par des … colsons.

Tore de 50 W découpé en six tranches de led RGB, le Halo RGB s’insère sans excès dans quasi tous les kits, et permet couleurs fixes, effets circulaires ou par tranches, voire fol arc-en-ciel suivant la gestion choisie.

La partie alimentation et contrôle étant dévolue au Halo Driver, celui récupère le DMX et l’alimentation générale avant de les transmettre aux Halo via un câble DMX 4, identique à ceux utilisés pour les changeurs de couleurs (recyclage applaudi des deux mains en cette période d’écologie économiquement responsable).

les halos en lévitation dans la Boîte noire Robe des JTSE entre les Spikies et les Spiiders.
les halos en lévitation dans la Boîte noire Robe des JTSE entre les Spikies et les Spiiders.

Le Halo Driver 320 W permet de gérer jusqu’à 6 Halo RGB, possède entrée et sortie DMX 5 points et Neutrik powercon TRUE1 (celui avec la fiche jaune).

A noter que le Halo existe aussi en version à leds blanches et aussi d’autres d’infos sur le site Robe

 

Sennheiser regarde vers le futur et en 3D

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Sennheiser vers le futur et en 3D

Cela fait maintenant plusieurs mois qu’on entend parler de la suite Ambeo du fabricant allemand Sennheiser.
Curieux que nous sommes, nous avons profité des présentations qui ont eu lieu lors du salon audio Tonmeister pour aller à la rencontre de l’équipe qui se cache derrière la technologie hardware et software nécessaire à la captation, au traitement et à la restitution du son 3D !

Sennheiser vers le futur et en 3D

Nous voilà donc tout mouillés et tout fripés en Allemagne, plus précisément à Cologne au salon audio Tonmeister ! On vous emmène un peu loin du scénique, mais si vous suivez, on va s’attarder sur un des sujets qui fait de plus en plus de bruit dans le monde du son : Le « son 3D », ou le « son immersif », l’ambisonique ou le binaural… Bref suivez ci-dessous on vous explique.

Des windjammers génétiquement modifiés chez Rycote… Il commence bien ce salon !
Des windjammers génétiquement modifiés chez Rycote… Il commence bien ce salon !

Avec l’évolution technologique de ces dernières années, la démocratisation de la vidéo captée à 360°, les casques de réalité virtuelle ou augmentée, le retour en force et en toute logique de la technologie binaurale, le monde de l’audio pro se cherche, se fait peur et s’agite. Il faut dire que l’enjeu est colossal.
Sennheiser a senti le vent tourner et planche depuis un moment sur une solution globale pour créer mais aussi nous aider à comprendre les nouveaux outils nécessaires, tout ceci afin de produire des sons de plus en plus immersifs et 3D.
C’est ainsi qu’est né Ambeo. Ce label nous fournit des solutions de captation, de post-production et de diffusion. Le concept est sorti début 2015, et depuis on attend les différentes sorties car Sennheiser nous avait prévenus… Il va y en avoir !

La réalité virtuelle
La réalité virtuelle

D’ailleurs, le salon Tonmeister est l’occasion pour la marque allemande d’annoncer la sortie d’un nouveau volet de sa saga : Les « Ambeo Music Blueprints » (lien ici).
Ils se présentent sous forme de guides d’utilisation des produits labélisés Ambeo.
Qui dit nouvelle technologie, dit nouveau matériel et donc nouvelle manière de travailler ! Clairs et concis, ces tutoriels sont divisés en trois catégories:
AMBEO for loudspeakers, AMBEO for binaural, AMBEO for virtual reality.

Le Stand Sennheiser-Neumann
Le Stand Sennheiser-Neumann

Parlons un peu de matériel

Johanes Karres nous présentant l’offre globale du label AMBEO
Johanes Karres nous présentant l’offre globale du label AMBEO

On a pu assister à la présentation de différentes technologies développées pour le « son 3D ». Chaque présentation étant à chaque fois appuyée par un professionnel nous présentant son travail, fruit de l’utilisation de l’outil en question.
Concrètement, la marque allemande ou plutôt les marques allemandes puisque Neumann fait partie du groupe Sennheiser, nous présentent 3 techniques de captation pour 3 façons de restituer le « son en 3D ».
Dévoilé au début de l’année, voici le micro dédié à prise de son à 360° : l’Ambeo VR mic. Équipé de 4 capsules électrostatiques à directivité cardioïde, ce petit micro ambisonique de premier ordre semble idéalement conçu pour venir se planter au-dessus d’une caméra à 360°. Il offre une réponse en fréquence fidèle avec une sensibilité de 31 mV/Pa, et ses 21,5 cm ne pèsent que 400g.

L'ambeo VR Mic...
L’ambeo VR Mic…
... pas très grand, ni très lourd
… pas très grand, ni très lourd

L’adaptateur épanoui nous permet de récupérer les quatre canaux séparément. Pour faciliter l’utilisation de la technologie ambisonique, Sennheiser vous a préparé un plug pour convertir ces quatre canaux au « format B ».
Doté d’une interface sobre et lisible, ce plug-in vous permettra aussi de spatialiser votre prise de son ambisonique.

Le plug-in de conversion ambisonique développé par Sennheiser.
Le plug-in de conversion ambisonique développé par Sennheiser.

Une fois en « format B », vous pourrez écouter votre prise de son en mono, en stéréo ou sur un système surround. Mais pour l’apprécier au casque stéréo en rendu binaural, il faudra encore un autre plug-in pour convertir les quatre canaux du « B format » vers 2 canaux du binaural.
Ca représente pas mal de manip, me direz-vous, et en plus, on ne vous a encore même pas parlé de linker une information de headtracking d’un player 360 pour l’avoir en temps réel sur votre plug-in de conversion en binaural, et produire ainsi du « binaural dynamique »…

Alors, bien évidemment… mettez votre meilleur casque pour tous les extraits que nous allons partager.

Bande-annonce de la série Tempel produit par Visualise Londres.

Vous l’avez compris, si vous voulez rester au goût du jour il va falloir bosser, et pour certains continuer un peu à lire ! Le micro est idéal pour récupérer une ambiance et restituer un espace, mais pour avoir de la proximité sur certaines sources, vous devrez planter des micros traditionnels et les spatialiser dans votre mix.
Si vous travaillez en binaural, un plug-in comme le Binauralizer de Noise Makers, ou le plug-in Panorama de Wave Arts, et bien d’autres, sont de parfaits outils pour vous accompagner. Bien évidemment vous n’oublierez pas de délayer ce micro pour le mettre en phase avec votre micro ambisonique, Ambeo ou autre…

Le plug-in Ambisonic de Sennheiser en démo
Le plug-in Ambisonic de Sennheiser en démo

Le micro marche très bien et sa démonstration est bluffante. Le seul problème que j’ai remarqué est que le son phase pour les sources mouvantes en forte proximité, mais c’est un défaut dû à la conversion en binaural de l’ambisonic en format B et non à la conception de ce micro. Le problème est vite effacé quand la source mouvante prend un peu de distance du capteur.
Si notre cerveau interprète correctement un espace via une écoute en binaural, avoir un casque VR sur la tête avec un mixage de ce son binaural en temps réel, relativement à la position de votre tête, améliorera encore plus la sensation d’espace.
On appelle cette information sonore le « binaural dynamique ». Plusieurs « études » et retours d’utilisateurs en témoignent : avoir le son qui module et se place selon la direction dans laquelle nous regardons crédibilise l’espace représenté. En fait, même les petits mouvements de tête, occasionnant de légers changements de son, auront une répercussion positive sur les facultés de votre cerveau à se figurer l’environnement dans lequel on le plonge… Décidément immersif.

clip de l’artiste Reeps One

Pour l’instant, Ambeo ne fournit pas de solution logicielle pour vous accompagner jusqu’à cette étape de la post production audio pour la VR ou la vidéo à 360°, mais heureusement, quelque part loin des grands éditeurs de logiciels, s’agitent des passionnés qui partagent leurs savoirs.
Voici un tutoriel gratuit qui explique la manip. On remerciera ces auteurs pour leur sens du partage et leur ingéniosité.

« the dummy head » ou le micro binaural KU 100 de chez Neumann
« the dummy head » ou le micro binaural KU 100 de chez Neumann

Une fois la présentation de la solution ambisonique terminée, est venu le tour de la prise de son en binaural… Donc qui s’est pointé ? The dummy head ! Le légendaire KU 100, plus connu sous le sobriquet de “Georges” du côté de Radio France. On vous en a déjà parlé dans un autre reportage fort détaillé (lien Slu ici).

Mais je ne résiste pas à partager avec vous l’exemple que Sennheiser a choisi pour le blueprint « Binaural » (On remarque que quelques micros sont utilisés pour appuyer certains instruments. Si vous n’entendez pas de différence, écoutez un morceau en stéréo pour comparer et vous allez vite comprendre).
C’est sans aucun doute une pépite de prise de son binaurale et une preuve de l’avenir merveilleux de cette technique dans la prise de son musicale. Le producteur derrière ce son est le « Phonomatik LAB » qui a d’ailleurs monté son label musical en binaural : Music Inside Records.

Vidéo cigarette

Le dernier volet de cette présentation

Le dernier « blueprint », c’est celui consacré à la restitution du son en 3D.
On pose gentiment son casque et on écoute le monsieur nourrir les 10 enceintes de son système 9.1. avec la configuration suivante : Left, Center, Right, Rear left, Rear right, Up left, Up right, Rear Up left et Rear Up right.
Une prise de son multicanale d’un orchestre nous est présentée et on est saisi par la reproduction de l’acoustique naturelle et la profondeur du son.

La face du système 9.1
La face du système 9.1
Les deux enceintes arrière gauche
Les deux enceintes arrière gauche

On jette soudain un coup d’œil pour regarder la référence d’enceinte utilisée. Il s’agit des petites actives de Neumann, anciennement Klein & Hummel. Je ne les avais jamais écoutées, les fameuses enceintes appairées…
C’est bon ça marche très bien ! D’ailleurs l’acoustique est tellement détaillée qu’on en apprécie encore plus la grande dynamique de l’enregistrement. Toutes les enceintes étant en phase, on peut parfaitement localiser les sons dans un espace… à 360°

la petite enceinte active bi amplifiée Neumann : la KH 120 A
la petite enceinte active bi amplifiée Neumann : la KH 120 A

Le MKH 800 Twin
Le MKH 800 Twin

La technique de prise de son multipiste est déposée par Sennheiser et s’appelle « Ambeo Cube ». Ce qu’il y a de vraiment très étonnant, c’est l’utilisation de ces 9 micros via cette configuration. En effet le MKH 800 Twin propose deux sorties, ses deux capsules, qui une fois traitées avec plug-in Sennheiser permettent de modifier la directivité progressivement pour pouvoir trouver LE micro de la situation. La démonstration à laquelle nous avons assisté est spectaculaire. Vous pouvez ranger vos reverb, on a ici la main sur l’espace… à la prise !
Je vous laisse en juger par vous même sur la démonstration vidéo que Sennheiser propose. Au casque c’est déjà beau, mais sur un 9.1 c’est magnifique !

Implantation du système de prise de son 3D « Ambeo Cube ».
Implantation du système de prise de son 3D « Ambeo Cube ».

Alors bien sûr, beaucoup de matériel est déployé à la prise de son, et pour la restitution complète il vous faut une écoute en 9.1. Rien qu’un des 8 micros MKH 800 Twin coûte 3 299 €, mais si vous avez l’occasion d’essayer… foncez !
Petite parenthèse, sur le même système 9.1, on a aussi pu assister à une démonstration d’une prise de son 3D opérée par le studio 2L

Comment vous dire ? Je ne sais pas comment ils ont réussi leur coup, mais même en étant très mal placé tout au fond à droite de la zone d’écoute (collé à une enceinte !) je percevais encore la profondeur du mix du côté gauche… Impressionnant ! Le studio a déjà été primé pour plusieurs productions. Si vous avez un lecteur Blu-Ray et un bon surround à la maison, voir même un bon malt pour accompagner le tout, c’est l’occasion de se faire plaisir ! (Mollo tout de même sur le malt hein ..?)

On avait prévu une interview avec Véronique Larcher, la responsable du projet Ambeo. On a finalement eu droit à une table ronde avec elle, deux ingénieurs de chez Sennheiser et deux professionnels extérieurs qui utilisent les produits Ambeo.

De gauche à droite : Henrik Oppermann (head of Sound de Visualise studio), Paul Thomas (fondateur du studio Phonomatik LAB), Mikkel Nymand (product application manager Ambeo), Véronique Larcher (responsable du projet Ambeo) et Johannes Kares (3D audio application engineer Ambeo).
De gauche à droite : Henrik Oppermann (head of Sound de Visualise studio), Paul Thomas (fondateur du studio Phonomatik LAB), Mikkel Nymand (product application manager Ambeo), Véronique Larcher (responsable du projet Ambeo) et Johannes Kares (3D audio application engineer Ambeo).

SLU : Bonjour Véronique, peux-tu nous présenter Ambeo ?

Véronique Larcher, responsable du projet Ambeo chez Sennheiser
Véronique Larcher, responsable du projet Ambeo chez Sennheiser

Véronique Larcher : Ambeo est un peu comme un trade-mark. Un genre de label qui héberge plusieurs produits software ou hardware. Cela peut être un micro dédié à la prise de son en 3D, un système d’écoute, un logiciel sous forme de plug-in, une solution d’expérience 3D à la maison, entre autres …

SLU : Nous avons eu le plaisir d’assister aujourd’hui à la présentation de 3 solutions de reproduction du son 3D, et ceci de manière très pédagogique. Tu peux nous parler des Ambeo music blueprints ?

Véronique Larcher : Les blueprints sont comme de petits guides destinés aux ingénieurs qui s’intéressent au son 3D et qui veulent s’y mettre. On les a divisés en trois catégories, comme trois tutoriels, avec des exemples et des témoignages de professionnels experts pour chaque technique.
On explique comment enregistrer et mixer du son 3D. Un peu comme un livre de recettes de cuisine ! On fournit une liste d’ingrédients pour démarrer et ensuite, les futurs cuisiniers mijoteront leurs propres plats ! Le but est que les gens s’y mettent rapidement avec quelques bases et on espère leur permettre de produire leurs propres créations en son 3D.

Les trois blueprints en libre accès sur le site de Sennheiser
Les trois blueprints en libre accès sur le site de Sennheiser

SLU : Imaginons une prise de son avec la tête Neumann KU 100. Sa qualité de prise de son binaurale n’est plus à prouver, mais si l’on veut renforcer une source avec un micro en proximité, quel plug-in de spatialisation binaurale conseillez-vous pour un couplage correct avec la KU 100 ?

Johannes Kares, (3D Audio application chez Sennheiser)
Johannes Kares, (3D Audio application chez Sennheiser)

Johannes Kares (Responsable Ambeo for Binaural) : Actuellement j’utilise Panorama de Wave Arts, mais aussi Binauralizer de l’éditeur Noise Makers… On y travaille…

Véronique Larcher : Les outils de panoramique binaural sont intéressants, mais nous avons eu comme retour d’une bonne moitié de nos utilisateurs qu’ils continuaient à travailler avec des panoramiques stéréo traditionnels, et certains ont produit de bons mix.
Cependant nous trouvons que l’utilisation de plug-ins panoramiques est très intéressante et nous aimerions bien y apporter notre contribution.


Wave Arts
Wave Arts
Binauralizer
Binauralizer

Vidéo de présentation du plug in Binauralizer de chez Noise Makers

SLU : Un des points faibles de la restitution du son 3D via un casque stéréo, en binaural naturel ou en ambisonique, c’est la timide présence de son frontal. Que conseillez-vous pour améliorer cet aspect ?

Johannes Kares : Ce qui marche très bien, et qui évite aussi la confusion entre son frontal et le son particulièrement situé derrière, c’est quand l’environnement binaural est couplé au head tracking. Mais Paul Thomas du studio Phonomatik Lab nous a montré aujourd’hui qu’on peut bien utiliser l’appui d’un autre micro au centre. Aussi il est bien plus efficace de pouvoir prendre le temps de placer les sources physiquement. Quand on ne peut pas le faire, c’est toujours plus compliqué.

Vidéo de démo de Sennheiser : l’Ambisonic pour la VR, Mix du DJ Robin Schulz en Binaural dynamique


Mikkel Nymand, product application manager chez Sennheiser
Mikkel Nymand, product application manager chez Sennheiser

Mikkel Nymand : Il est très utile de s’appuyer sur des micros de proximité qu’il faut ensuite intégrer au mix en respectant leur distance. Mais on cherche encore des solutions et certains outils manquent. On en vient à fabriquer nos propres outils.
Mais le vrai conseil que je donnerais serait de vraiment se concentrer sur le propos, comprendre ses enjeux et son message pour savoir comment vous allez raconter cette histoire avec le son 3D car c’est tellement plus compliqué que la stéréo.

Paul Thomas, Fondateur de Phonomatik-Lab
Paul Thomas, Fondateur de Phonomatik-Lab

Paul Thomas : Oui, ce n’est pas une blague, mais probablement que le meilleur plug-in pour une bonne prise binaurale, c’est… de fermer les yeux. Sérieusement, la vue occupe peut-être 90% de notre attention. Fermer les yeux permet de se concentrer sur l’espace sonore et c’est très productif quand on travaille en binaural.

SLU : Natural tricks 😉 ! Parlez-nous un peu du nouveau micro ambisonique de Sennheiser

Mikkel Nymand : Il est équipé de 4 capsules identiques, électrostatiques à directivité cardioïde. Les signaux de ce micro sont ensuite convertis au format B ambisonique qui permet de récupérer 4 composantes : le son omnidirectionnel et 3 formes bidirectionnelles, devant / derrière, gauche / droite et haut / bas.

Johannes Kares : et vous pouvez directement uploader ce format sur YouTube !

SLU : Et c’est pareil pour Facebook ?

Mikkel Nymand : Oui. Facebook a aussi développé un set d’outils pour le son 3D en collaboration avec l’éditeur Two Big Ears. Ils ont développé de bons outils de conversion qui donnent un rendu qui s’apparente presque à celui d’un ambisonique de second ordre.

Lien ici du site de Facebook présentant leur solution logicielle pour le son en VR, développée en partenariat avec l’éditeur « Two Big Ears »

Henrik Opperman, chef du département son au studio Visualise.
Henrik Opperman, chef du département son au studio Visualise.

Henrik Oppermann : Oui, on dit que c’est un ordre intermédiaire, et ils l’ont labélisé « Facebook 360 »

Johannes Kares : Mais le résultat est complètement comparable à ce qui peut être produit avec notre micro ambisonique. Notre micro peut donc complètement s’intégrer dans leur chaîne.

Mikkel Nymand : Oui il suffit d’importer le format « ambisonic pure data » dans leur logiciel.

Henrik Oppermann : Sinon ce qui est très pratique avec ce micro, c’est sa petite taille. Il est très important quand on tourne en 360° d’avoir un matériel discret du fait qu’il n’y a tout simplement pas de hors champ !

SLU : Henrik, en tant que spécialiste du son pour la VR et la Vidéo à 360°, constatez-vous des besoins en bruitage et sound design plus importants pour ces nouveaux médias ?

Henrik Oppermann : Oui au début c’est difficile. Ce sont des méthodes de travail complètement différentes. Par rapport au mixage stéréo vous devez tout repenser. Les règles sont différentes. Par exemple dans un film, lors d’un dialogue, on peut avoir envie de sentir la voix d’un des personnages plus en proximité.
En VR, c’est beaucoup moins envisageable. La spatialisation devient plus importante, en tant que sound design ! Mais aussi bien sûr le sound design traditionnel est lui aussi à spatialiser. C’est une étape de plus, une étape plus fun, mais c’est définitivement plus de travail et cela nécessite de repenser toute sa manière de travailler.

SLU : Ambeo semble être un programme plein de surprises ! Doit-on attendre d’autres sorties prochainement ?

Véronique Larcher : Oui, notre première ambition est d’informer les créateurs qui vont s’orienter vers la production de son immersif, mais nous sommes aussi très intéressés par les moyens de reproduction de ces sons pour que les utilisateurs en fassent l’expérience. Nous sommes désormais compétents dans deux domaines : capturer les sons et les reproduire. C’est pourquoi nous allons sortir un nouveau produit destiné aux auditeurs. Et je peux vous garantir que cette sortie se produira avant la fin de l’année.

Casque stéréo Neoh
Casque stéréo Neoh

SLU : Dernière question très ouverte : à la vitesse où nous avançons, comment voyez-vous le monde de l’audio professionnel l’an prochain ?

Véronique Larcher : L’an prochain, vous et moi aurons accès aux outils pour remplir la réalité avec des éléments artificiels. L’émergence de la réalité augmentée.

Henrik Oppermann : Je vois la démocratisation des techniques dont nous avons parlé. Aussi, l’apparition des casques stéréo équipés de capteur head tracking pour que leurs utilisateurs puissent écouter un mix différent selon où ils regardent. Les livres audio, la musique classique, le fait de pouvoir sentir une scène en face de soi… c’est comme avoir un théâtre dans la tête. J’espère aussi que les jeunes producteurs de musique, vont s’approprier ces outils pour créer de la musique en 3D.

D’autres informations avec le casque stéréo Neoh de 3D Sound Labs, équipé d’un capteur de mouvement « headtracking » avec le lien ici

Johannes Kares : Je suis d’accord. Ça va à une vitesse… On arrive à un point où la technologie devient abordable et les créateurs commencent à penser aux possibilités de création de cet outil. On n’en est qu’au début et les gens doivent penser les créations différemment. Dans quelques mois seulement on verra ce potentiel grandir encore.

Très bon court métrage de Keiichi Matsuda sur un des futurs possibles de la VR… Brrr… un petit frisson d’angoisse tout de même !

HYPER-REALITY from Keiichi Matsuda on Vimeo.

Paul Thomas : Je pense qu’il y a une place pour la musique en 3D dans un monde ou la plupart des dynamiques sont de seulement quelques décibels. Avec le son 3D, on commence à recréer un nouveau terrain de jeu pour la diffusion de la musique, où l’on joue avec l’espace. On peut aussi transporter les gens avec de simples ambiances d’Amazonie ou d’ailleurs, c’est incroyable. On va pouvoir faire voyager le public.
Voir avec le Lien ici vers la chaine Youtube du studio Phonomatik-Lab

Mikkel Nymand : Je pense que le nombre de productions va augmenter, que ce soit en binaural, VR, 9.1 ou même en Dolby Atmos. Il me semble que c’est le bon timing pour l’audio 3D qui arrive dans un monde de l’audio où la guerre du loudness fait rage. Plutôt que d’essayer de crier plus fort que les autres, le son 3D offrirait des mix plus nuancés.

Johannes Kares : Oui ils se tirent même la bourre sur I tunes, Spotify, ….

Paul Thomas : Avec ces techniques, on va pouvoir redonner de la valeur à la dynamique

SLU : Et c’est une très bonne nouvelle !

On remercie chaleureusement tous ces intervenants pour cette précieuse interview tablerondée™ ! Je vous remercie si vous avez le courage de lire jusqu’ici. Je vous laisse et je retourne à la réalité… la vraie ! On se retrouve vite pour un reportage en France… au pays des quenelles lumineuses, et croyez-moi… vous allez en prendre plein les yeux 😉  Peace.

 

Komplete Audio 6 de Native Instruments

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Komplete Audio 6 de Native Instruments

Avec Komplete Audio 6, Native Instruments propose un ensemble interface audionumérique plus logiciels convenant aussi bien au Djing (avec Traktor 2) qu’à la production musicale personnelle (avec Cubase). NI Komplete Elements inclus dans le pack apporte sons et effets indispensables à la création.
Komplete Audio 6 est une interface audio 6 canaux « premium », dotée de quatre entrées/sorties analogiques, d’une entrée/sortie MIDI, d’une entrée/sortie SPDIF, d’une alimentation fantôme (48 V) commutable sur les entrées micro, et d’un monitoring zéro latence.


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Des pré-amplis micro haut de gamme (EIN de -127,5 dBu A) suivis de convertisseurs 24 bits/96 kHz Cirrus Logic garantissent un son professionnel pour n’importe quelle configuration de production.
L’interface est directement alimentée par l’ordinateur (Mac OS X 10.9 ou supérieur, Windows 7, 8 et 10) via le port USB (2) et protégée par un boîtier en métal robuste résistant aux affres des tournées et adapté à une utilisation nomade.
Le pack Komplete audio 6 inclut également les logiciels Traktor 2 LE, Cubase LE, et la collection Komplete Elements.


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En associant une interface audio et des logiciels de niveau professionnel, Komplete Audio 6 constitue un kit de production complet à très faible coût.

Cerise sur le gâteau, Native Instruments propose une offre à durée limitée sur Komplete Audio 6 pour les fêtes de fin d’année.
Sur tout le mois de décembre et jusqu’au 10 janvier 2017, l’interface audio 6 canaux est disponible au prix de 199 € (au lieu de 229 € couramment constaté) auprès des revendeurs participants et dans la boutique en ligne Native Instruments (Dans la limite des stocks disponibles.

Plus d’informations sur le site Native Instruments

 

Ne ratez pas la « Bradi Broc » de Scène De Nuit

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Scene de nuit Bradi Broc 2016

Dans le cadre du renouvellement de son parc de location, la société de prestation « Scène de Nuit » organise une vente de matériel de location et un déstockage les vendredi 16 et samedi 17 prochains sur son site de Ballan Mire (Indre et Loir). Beaucoup de matériel son, lumière, vidéo, et structure sera mis en vente à cette occasion.

Parmi le matériel en exposition, dont la liste non exhaustive au format pdf est accessible en cliquant sur l’image ci-contre, on trouve :

  • Pour le son des consoles de mixage analogiques et numériques, des systèmes de diffusion et des enceintes, des périphériques de traitement, des amplificateurs, micros (filaires et HF), des enregistreurs, …
  • Coté lumière on pourra acquérir des projecteurs à lampe et à leds, des automatiques, des pupitres, gradateurs, ….
  • La vidéo n’est pas en reste avec des vidéoprojecteurs, écrans LCD, Plasma, lecteurs et switchers.
  • Enfin, de la structure, des accessoires de backline, des câbles et des flight cases seront également exposés de même que du matériel informatique.

Pour que vous vous fassiez une idée du matériel en vente avec les prix, voici un petit extrait ci-dessous de la liste :

Scene de nuit liste occasion

Scene de nuit liste occasion

Quand : Vendredi 16 et samedi 17 décembre de 10 h à 19 h
Où : Scène de Nuit, 3 rue de la Sublainerie – 37510 Ballan Mire (Tel : 02 47 73 36 36)
Site web : Scene de nuit

La famille LEO Meyer accompagne Justin Bieber

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Avec, 138 shows, 34 pays visités dans 5 continents durant 15 mois le Purpose World Tour de Justin Bieber est bien parti pour être parmi les 5 plus grosses tournées de l’année 2016.
Le choix de placer l’artiste au plus près de son public a été traduit dans les faits par une installation scénique originale complétée par un système employant la totalité de la gamme Leo Meyer mis en oeuvre par Ver Tour Sound.

Photos ©Andrew Benge
Une vue de la salle montrant la variété de passerelles et hauteurs d’un plateau complexe dont on aperçoit le point avancé d’environ 50 mètres par rapport au système. Tout à droite et éclairée comme un sapin de noël, la régie. Photos ©Andrew Benge

Le choix de partir en Meyer est à la fois dû à Chris Gratton, le manager de la tournée mais aussi à Ken “Pooch” Van Druten, une des stars américaines du mix façade. “Chris a utilisé avec succès le même type de système Meyer lors de la tournée d’Ariana Grande et a proposé d’en faire de même avec Justin” rappelle Pooch.
“Même si je n’ai pas d’expérience avec ce système, j’ai eu l’occasion de l’entendre sur une date d’Ariana de même que sur une de Judas Priest avec Martin Walker aux manettes, un confrère dont j’apprécie beaucoup le travail. J’ai donc donné mon accord et ce choix s’est révélé être le meilleur pour ce type de tournée et d’artiste. Nous disposons chaque soir du rendu que l’on recherche et sa mise en oeuvre se révèle rapide.”

Sur la route depuis plus de 20 ans et renommé pour sa capacité à connecter les artistes avec leur public, Ken “Pooch” Van Druten a collaboré avec des stars telles que Whitney Houston, Eminem, System of a Down, Motley Crue et, pendant huit ans, Linkin Park. Selon Pooch, la clé du succès avec Justin Bieber reside dans l’obtention d’une voix capable d’offrir de l’impact comme de la douceur.

Photos ©Andrew Benge
Photos ©Andrew Benge

“Les voix sont idéalement reproduites par les systems Meyer et j’ai le sentiment que cela est dû au montage en deux voies des Leo et Lyon, précise Pooch. “Avec les systems en trois voies, la coupûre haute est placée pile à l’endroit où l’on travaille la clarté d’une voix et parfois cela peut être un handicap pour parvenir à bien la sortir. Avec du Meyer ce problème est naturellement résolu puisque le seul point de filtrage est placé beaucoup plus bas et en dehors du spectre des voix chantées.”

Ce design des enceintes va aussi dans le sens d’une utilisation intensive de plug-ins continue Pooch. “Les spectateurs veulent entendre le moindre detail et inflexion de la voix au cours du chant, comme lors des passages parlés entre deux titres. Pour faire en sorte qu’elle soit soit bien audible, je la compresse avec des plugs, et je trouve que cela est plus simple à obtenir quand je ne dois pas compenser les effets d’un crossover placé pile dans mes fréquences de travail.”

Conçu pour une diffusion à 270° dans de très grandes salles et arenas, le système Meyer comporte deux lignes principales de 14 Leo et 4 Lyon en downfills. Les renforts latéraux sont constitués de 16 Lyon par côté. Enfin les extérieurs comportent 12 Lyon par côté. Le renfort de grave est fourni par 24 subs 1100-LFC, dans un montage faisant appel à l’accroche et au stacking en fonction des salles.
8 Leopard assurent le débouchage des premiers rangs et l’ensemble de ces enceintes est alimenté et processé par 14 Galileo Callisto. Selon Pooch, la flexibilité apportée par les processeurs Callisto et par des enceintes actives s’est révélée extrêmement utile pour répondre au challenge d’une tournée où l’artiste se produit beaucoup en dehors de la scène.

Photos ©Andrew Benge
Justin en plein vol sur sa batterie. Il est clairement dans l’axe des derniers têtes Leo et dans les premières Lyon. Show devant ! Cette photo permet aussi de voir la ligne principale de cour et le renfort latéral et ses 16 Lyon. Photos ©Andrew Benge

“Pour cette tournée, la production a fait le choix de faire sortir son artiste de la scène et ses danseurs grâce à des passerelles. Pour près de la moitié du temps que dure le show, Justin se retrouve à 50 mètres du plateau, un micro à la main et face au système, et il interprête certains titres à 20 mètres su sol, pile dans l’axe de tir des lignes principales.
Dans ce cas de figure, on marche réellement sur des oeufs, mais heureusement avec le Callisto nous disposons de la possibilité de créer des égalisations et des baisses de niveau des boîtes tapant dans son micro. Ce travail est plus du ressort de mes deux ingés système Brett Stec et Chris “Cookie” Hoff à qui je tire mon chapeau !”

Photos ©Andrew Benge
Photos ©Andrew Benge

L’ensemble scénique complexe de même que la grosse infrastructure lumière et video fournie aussi par Ver Tour Sound, réduit le temps disponible pour chaque corps de métier lors des enchaînement de dates d’un jour sur l’autre.
“Nous avons un total de 140 points d’accroche ce qui fait que ça nous arrive de ne pouvoir ouvrir le son que 15 minutes avant les portes. On a juste le temps d’aligner les boîtes et d’égaliser sommairement avant le show. Avec le système Meyer ça marche. D’autres demandent plus de temps et d’attention pour bien les mettre en oeuvre, un luxe dont nous ne disposons pas !”
Pour mixer le Show, Pooch utilise une SD7 DiGiCo et la collection de plugs de Waves. Le choix des micros HF s’est portée sur l’Axient de Shure et Justin chante dans une tête Telefunken M80.

Cette tournée est articulée autour de l’album Purpose sorti en 2015 et marque le retour au premier plan de Justin Bieber, y compris comme artiste capable de remplir des salles immenses.

– Equipement : 28 Leo-M, 64 Lyon™, 24 1100-LFC, 8 Leopard, 14 Galileo® Callisto™
– Prestataire son, éclairage et vidéo : VER Tour Sound

Plus d’infos sur les sites de Best Audio, de Meyer Sound, et de Justin Bieber

 

Oliverdy, les formations 2017

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Oliverdy, centre de formation reconnu pour la qualité de ses stages, nous présente son programme de formations 2017.
Ce calendrier bien étoffé est certainement amené à s’enrichir assez rapidement, permettant à de nombreux pupitreurs et opérateurs de se former aux bases des consoles lumière ou logiciels de modélisation ou encore de mapping vidéo, ou même d’approfondir à des degrés différents, certaines approches très pointues avec des formateurs reconnus dans le métier pour leurs travaux réguliers au plus haut niveau dans le domaine du live ou de l’événementiel.

Oliverdy
Sur le stand Oliverdy aux JTSE, Matthieu Savatier, olivier et Isabelle Dufresne.

Les formations déjà annoncées

Vectorworks : Logiciel de CAO / DAO pour créer des plans techniques, de la 3D, concrétiser des scénographies, du visuel scénique ou architectural, et en sortir des visuels de présentation avec mise en lumière. Formation sur deux niveaux : Initiation et avancé.

Vision : logiciel de modélisation 3D et de rendu lumière, est destiné à l’encodage virtuel et au travail de pré-production en éclairage. Désormais intégré à Vectorworks, c’est un outil qui permet en natif, à partir des plans et du travail sur Vectorworks, d’accéder à un puissant visualiseur 3D. Il offre de multiples avantages comme par exemple son accessibilité, un excellent rapport qualité/prix et une politique de licence et de mise à jour très différente de ce qui se pratique parfois sur certains produits concurrents.
Ici, l’acquisition reste simple et accessible, sans obligation d’étapes de mise à jour, et non limitée dans le temps. Il existe notamment une version économique, limitée à 4 univers DMX, très abordable et évolutive. Autre avantage, ce software travaille en 64 bits (contre 32 sur d’autres) ce qui permet d’exploiter bien plus de ressources sur la machine directement pour le rendu visuel.

Wysiwyg : La formation de ce logiciel de modélisation et d’encodage 3D pour la lumière, est assurée par Dimitri Gogos, sur 5 jours. La formation avancée, pour un niveau expert, est elle dispensée par Julien Ferreiro.
En petit « plus », vous pouvez amener votre système informatique et Oliverdy vous le prépare et l’optimise au niveau hardware et software pour gagner en ressources. Ainsi après avoir acquis une vraie connaissance du fonctionnement du logiciel et de ses limites, vous repartez avec un équipement permettant d’obtenir le meilleur de ses possibilités, avec également les conseils d’achats en vue de futurs d’upgrades.

Réseau / DMX : Cette formation, dispensée par Fabrice Gosnet (qui est notamment chef produit de Luminex), sur 5 jours, concerne l’administration réseau avec toutes les bases informatiques et leurs implications dans l’univers spécifique du spectacle et de l’audiovisuel. Cette formation permet de comprendre et d’appréhender l’intégration de systèmes dans un lieu qui est déjà équipé en réseau, comment concevoir un réseau à partir de zéro, comment l’administrer et le sécuriser.
A la fin de la semaine de formation, Oliverdy organise un exercice de mise en situation, avec création de diverses pannes, qui offre directement l’avantage de la pratique des processus de dépannages. Cette formation, qui aborde un domaine très technique souvent considéré comme très pointu mais expliqué de manière très simple et pratique, rencontre beaucoup de succès et permet d’augmenter considérablement son niveau de connaissances sur cet aspect informatique de nos métiers.

Avolites : Formation aux consoles de la marque anglaise Avolites, sur 5 jours, avec Benjamin Bracquemond, pupitreur expert qui connais ces consoles sur le bout des doigts et est lui-même intégré au processus de développement des softwares Avolites.

GrandMA2 : Deux niveaux de formation aux consoles MA Lighting Grand MA2, dispensés par Tristan Szylobryt, pupitreur chevronné sur de nombreuses tournées.

  • Niveau « initiation », 10 jours, pour apprendre à utiliser la console et pupitrer un show en visitant tous les aspects principaux avec à la clé une vraie connaissance de son fonctionnement et de la façon de l’aborder en situation.
  • Niveau avancé, 10 jours, toujours avec Tristan, pour approfondir la pratique de la Grand MA2 dans ce qu’elle a de plus poussé et de plus complexe (déjà suivie par de nombreux pupitreurs de haut niveau), avec notamment une partie « à la carte » permettant d’aborder des problèmes de terrain, et de les résoudre.

Smode : Logiciel de mapping vidéo en temps réel sur média-serveur. Smode est un logiciel 100% français qui s’impose rapidement, de par sa capacité à permettre un travail de compositions vidéos « en live » avec du mapping contrôlable en direct. La formation est assurée par Romain Labat, un opérateur expert dans ce domaine. Notez que les opérateurs de Smode sont très demandés en ce moment. (Voir lien article SLU ici)

Arkaos : Formation de 5 jours dispensée par Gregory Lichtle, sur ce logiciel destiné à la gestion et la diffusion d’imagerie vidéo. La découverte de l’interface et les exercices d’applications vous permettront d’être totalement opérationnel en fin de formation sur une gestion globale de vidéo, que ça soit en diffusion classique ou en mapping.

Medialon : Ce système « show control » est en quelque sorte un software qui gère en maître l’ensemble des technologies de commandes d’un spectacle (audio, vidéo, lumière, machinerie, effets spéciaux et bien d’autres choses encore…) pour les synchroniser et les dispatcher. Cette formation d’une semaine est assurée par Arno Viandier.
Medialon est très utilisé pour gérer des spectacles sons & lumières, des parcs d’attraction, des shows événementiels d’envergure, etc. Oliverdy demande de bons prérequis car il s’agit d’une formation de niveau assez élevé nécessitant des connaissances techniques de base pour bien appréhender le logiciel.

Le nombre de places est limité pour assurer un accompagnement très personnalisé des stagiaires.
Et quelques autres formations se profilent également pour 2017, notamment aux logiciels et média-serveur permettant de gérer de la vidéo 3D et du mapping tels que « ModuloPI » et « Watchout », ou encore une formation de VJing pour maîtriser différents softwares et intégrer de l’imagerie avec une approche créative et musicale.

Plus d’infos sur le site Oliverdy

 

Journée technique Audiolite & Roland Pro à l’Echonova

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Journée technique Audiolite & Roland Pro

Audiolite Sonorisation et Roland Pro AV organisent ce jeudi 8 décembre une Journée Technique à l’Echonova pour présenter la console numérique M-5000 et sa version compacte M-5000C, ainsi que la nouvelle carte d’extension XI-WSG permettant l’utilisation en live des plug-ins d’effets virtuels Waves grâce à la technologie SoundGrid (Voir lien ici).

L'echonova
l’Echonova à Vannes, dédiée aux musiques actuelles. © Mathieu Ezan

Les techniciens d’Audiolite sauront aussi vous expliquer pourquoi ils ont choisi Roland comme partenaire technique aussi bien pour le mixage audio numérique avec la M-5000, que pour la vidéo avec le mélangeur V-800HD ou encore les matrices AV XS-8H.

l’Echonova
1 rue Léon Griffon, 56890 Saint-Avé (dans l’agglomération de Vannes)
De 10 h à 16 h

 

IPAL Powersoft, le futur du son passe par l’asservissement

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Après B&C, Eighteen Sound, un autre grand manufacturier de haut-parleurs italiens, succombe au charme et à l’intelligence de la puissance offerte par Powersoft et son module IpalMod et présente deux nouveaux modèles de woofers compatibles dans sa série iD, les 18 iD et 21 iD respectivement en 18 et 21 ».
Ne passez pas à côté de cette info, car ce n’est ni plus ni moins que le son de demain qui vient à vous et qui, n’en doutez point, agite la R&D de tous les fabricants mondiaux de systèmes de sonorisation.

Eighteen Sound IPAL Powersoft

Oubliez la « boucle ouverte » pour la reproduction des basses fréquences, le futur de la reproduction sonore sera asservi et tout comme Coda Audio le fait très bien sur ses subs via une bobine additionnelle sur chaque HP renvoyant un signal analogique à l’ampli, Powersoft a pris les devants dans le domaine numérique en présentant en 2011 un papier à l’AES de New York et un prototype de son module de puissance asservi, l’IPalMod® (Integrated Powered Adaptive Loudspeaker Module).

Le M-Force avec son cône. Ne manque que le M-Drive et le capteur de pression
Le M-Force avec son cône. Ne manque que le M-Drive et le capteur de pression

Le fabricant transalpin a enfoncé le clou lors du PL+S de 2013 avec une application pratique des plus musclées de son asservissement sous la forme du M-Force 01, le premier actuateur push-pull asservi à aimant mobile, animant un immense cône en composite quasi rigide, le tout alimenté par le M-Drive, un module d’amplification capable de délivrer une puissance crête sur 20 ms de 10 kW sous 4 Ω, des courants de 150 A et, bien entendu, disposant d’un DSP et d’un asservissement à latence quasi nulle de 10 µs (correction en temps réel pour les fréquences de fonctionnement mises en jeu) appelé DPC® ou Contrôle par la Pression Différentielle.

Très apprécié par un certain nombre de fabricants œuvrant notamment pour le monde de la nuit ou pour des applications extrêmement gourmandes en bas du spectre qui ont adopté cet ensemble actuateur, cône et module d’ampli et d’asservissement, le M-Force ne doit pas faire oublier l’IPalMod®, le module original de Powersoft, conçu pour piloter des haut-parleurs « traditionnels », on verra après pourquoi les guillemets, et à l’origine du brevet DPC, un module qui corrige de façon dynamique et instantanée la façon dont un HP restitue le son grâce à un capteur de pression et d’un DSP. Par « traditionnels » il faut comprendre des haut-parleurs certes de hautes performances en termes de puissance admissible, refroidissement, faible compression thermique, impédance très basse et forte élongation, entre autres, mais fonctionnant suivant la bonne vieille méthode de la bobine mobile traversant le flux engendré par un aimant et avec des suspensions « à papa ».

Une vue du module d’amplification, d’asservissement et de correction de Powersoft, l’IPalMod®, un monstre de calcul et de puissance pour un poids de 2 kg
Une vue du module d’amplification, d’asservissement et de correction de Powersoft, l’IPalMod®, un monstre de calcul et de puissance pour un poids de 2 kg

C’est l’IPalMod® qui va se charger de maintenir l’équipage mobile dans une fenêtre de fonctionnement optimale en termes électriques, mécaniques et acoustiques, en renvoyant le mauvais son, l’usure et la casse aux calendes grecques.

Après B&C dont le 21’’ et l’IPalMod® ont été choisis par Fohhn pour son superlatif sub LS-9, c’est donc Eighteen Sound qui prête allégeance au grand frère florentin avec une nouvelle série de HP baptisée iD et deux modèles pour commencer, le 18 iD et le 21 iD.

Giacomo Previ, le directeur du marketing et des ventes d’Eighteen Sound précise : « Nous avons toujours cherché à produire le meilleur son possible chez Eighteen Sound. La technologie IPAL de Powersoft va permettre aux fabricants d’enceintes et aux designers systèmes d’aller encore au-delà en terme de rendu en tirant parti de l’intégration entre HP et module d’ampli et d’asservissement en temps réel. »

Le 21iD, comme son nom l’indique un 21’’ avec une membrane renforcée au carbone et un spider en triple couche de silicone.
Le 21iD, comme son nom l’indique un 21’’ avec une membrane renforcée au carbone et un spider en triple couche de silicone.

Les deux nouveaux transducteurs affichent des performances remarquables, avec un BL (environ 25T.m) et tous les autres facteurs électrodynamiques parfaitement tenus, une excursion du HP qui atteint des sommets à ± 35 mm de XDamage et ± 14 mm de Xlinéaire, une compression thermique de moins de 1,5 dB à – 3dB (de la puissance max), une puissance admissible de 1800 W AES, et 10 kW en crête pour une sensibilité de 95 dB et 94 dB pour le 21’’.
L’impédance de 2 Ω est étudiée pour monter à chaque fois deux HP en parallèle, présenter la meilleure charge au module Powersoft (1 Ω) en se partageant au mieux ses 8,5 kW avec le maximum de force (Bl x i) et en contenant les pertes (Re x i2) en privilégiant le courant.

L’arrière du 21 iD avec les ouvertures pratiquées après études sur les fluides afin de favoriser la ventilation de la bobine et l’évacuation des calories
L’arrière du 21 iD avec les ouvertures pratiquées après études sur les fluides afin de favoriser la ventilation de la bobine et l’évacuation des calories

Mais une fois encore, ce n’est pas la puissance brute, mais bien le guidage et l’asservissement du HP qui représentent le vrai pas en avant en termes d’impact, de fidélité au signal rentrant, donc de diminution de la distorsion, de respect de la phase, d’absence de traînage et de garantie de longévité pour un haut-parleur qui ne quittera jamais son « domaine de son » pour faire une analogie avec l’aviation.
Cet asservissement repose sur la mesure du gradient de pression existant entre face avant et arrière du transducteur, une méthode de suivi tenant donc compte des performances du haut-parleur mais aussi de sa charge et de son comportement par rapport à cette dernière.

Voir ci-dessous les fiches techniques du 18ID et du 21ID en cliquant sur les images :


Fiche technique du Eighteen Sound 18iD
Fiche technique du Eighteen Sound 18iD
Fiche technique du Eighteen Sound 21iD
Fiche technique du Eighteen Sound 21iD

Voici schématisée la façon dont fonctionne le module IPalMod® (ici un M-Drive) avec un HP et le capteur de pression.
Voici schématisée la façon dont fonctionne le module IPalMod® (ici un M-Drive) avec un HP et le capteur de pression.

Il est aussi possible de modéliser un « haut-parleur virtuel » en définissant dans le logiciel PC qui pilote le DSP ses paramètres de Thiele et Small (Qes, Qms, Vas, Sd, Fs et Re) et ses paramètres électromécaniques afin que le transducteur réellement présent dans l’enceinte l’émule.
Le gros avantage est que ce haut-parleur virtuel est créé mathématiquement, il ne subira donc pas de vieillissement ou d’écarts de tolérances entre différents exemplaires.

Le capteur avec sa nappe qui le relie à l’IPalMod®
Le capteur avec sa nappe qui le relie à l’IPalMod®

Le logiciel de l’IpalMod est des plus complets. Une première page offre le choix entre le fonctionnement en optimisation du HP (pressure control) ou bien en modélisation (virtual speaker), de paramétrer les niveaux d’entrée et enfin de suivre précisément le fonctionnement du module mais aussi indirectement du HP. Des mémoires sont disponibles pour effectuer des comparaisons rapides.
Une seconde page offre l’ensemble des réglages définissant les paramètres du haut-parleur réellement présent dans l’enceinte acoustique mais aussi les seuils des 7 protections qui équipent le module.

IPAL Powersoft

IPAL Powersoft


Une troisième page permet de définir les paramètres souhaités pour le haut-parleur virtuel qu’on pourra par la suite sélectionner ou pas dans le menu principal.
Enfin d’importantes ressources de traitements tels que des filtres sont à disposition pour interfacer au mieux le transducteur dans le système.

IPAL Powersoft

IPAL Powersoft


Les deux graphiques ci-dessous tirés du papier de l’AES de Powersoft, sont sans appel et prouvent le bien-fondé du choix de l’asservissement d’un haut-parleur de grave. La comparaison est menée en utilisant un burst de 4 cycles sinusoïdaux à 50 Hz. Dans le premier cas, le haut-parleur est laissé libre avec son cortège de suroscillations et d’approximations, dans le second cas, il est « tenu » par l’asservissement et travaille de façon beaucoup plus fidèle au signal original.

IPAL Powersoft

IPAL Powersoft


En conclusion, le ralliement d’Eighteen Sound à la technologie développée par Powersoft n’est qu’une étape vers la longue marche qui nous conduira aux systèmes du futur, et dessine un peu mieux leurs contours. D’abord remarquons à quel point les fabricants de systèmes électroacoustiques et fabricants d’amplis à plateforme DSP ont besoin de travailler main dans la main, voire se rachètent comme vient de le faire L-Group avec Camco. d&b fabrique ses amplis, Nexo s’appuie sur Yamaha, Adamson travaille sur les siens, Meyer le fait depuis toujours tout comme RCF, Martin (pour une part avec Powersoft), EAW pour certaines références ou Coda qui n’en sous-traite qu’une partie.

Le SCP de Coda Audio, un sub d’apparence normale, mais que d’apparence, le senseur à traitement placé sur les bobines lui donnant un rendu net et sans bavures
Le SCP de Coda Audio, un sub d’apparence normale, mais à qui le senseur placé sur les bobines et relié à l’ampli maison, donne un rendu net et sans bavures

Cette proximité entre les électroniciens et les acousticiens permet de mettre en place des stratégies de correction d’erreurs connues à l’avance (sans rétro-action) dans les transducteurs comme dans les guides et autres coupleurs en charge du haut du spectre. L’arrivée d’asservissements performants va compléter le travail de mise en forme dans le bas du spectre.
Un autre point qui semble être acquis est la future présence des amplis et du processing dans les enceintes elles-mêmes, avec, clin d’œil à Meyer (et à Martin Audio) qui a une large avance dans ce domaine, une gestion des paramètres de ces dernières dans le DSP de chacune d’entre elles, un DSP qui devra être facilement adressable. Il paraît évident que le processing distant ou au pied des lignes tout comme un transport du signal en analogique vers chaque boîte disparaîtra au bénéfice du réseau.

Le 21’’ de B&C poussé et freiné par l’iPalMod, un sacré joujou qui délivre 145 db SPL à partir d’un seul transducteur.
Le PS-9 de Fohhn avec le 21’’ de B&C poussé et freiné par l’iPalMod, un sacré joujou qui délivre 145 dB SPL à partir d’un seul transducteur.

Qui dit amplification et processing par boîte dit suivi parfait de chaque électronique embarquée mais surtout de chaque HP, dont il sera possible de corriger les défauts, le vieillissement, voire connaître le besoin de remplacement quand le système le jugera incapable de rentrer dans son gabarit initial, sans parler d’une très grande simplification dans le déploiement de tout type de stratégie de steering ou d’optimisation de couverture (ce qui se fait déjà).


Le SF-30A DAS, la version espagnole du gros méchant sub embarquant le M-Force et son cône de 30’’ en polyéthylène.
Le SF-30A DAS, la version espagnole du gros méchant sub embarquant le M-Force et son cône de 30’’ en polyéthylène.

Ce type de boîte amplifiée du futur sera en mesure d’effectuer seule son autodiagnostic électro-acoustique comme électronique en livrant ses conclusions sur le réseau avant d’être levée.
Elle permettra son optimisation en fonction d’objectifs comme la fidélité, la couverture ou le SPL et enfin dialoguera directement avec une suite logicielle ressemblant à celle actuelle, où l’on ne rentrera plus que le nom de la salle ou ses caractéristiques et qui ensuite, non seulement préconisera le nombre de boîtes et leur placement, mais prendra la main à distance pour atteindre au plus près cet objectif. Rien n’empêche aussi d’imaginer une assistance à distance par le fabricant lui-même qui pourra, à la vue en temps réel des paramètres système et du rendu via un analyseur, conseiller des stratégies aux opérateurs sur site.

Tout cela n’enlèvera pas le besoin de savoir créer de grands transducteurs et de savoir bien les associer dans une enceinte car l’électronique ne fait et ne fera pas tout, mais cette technologie simplifiera, accélérera et offrira des résultats acoustiques plus homogènes et fiables, le bonheur pour les utilisateurs comme pour les décideurs.
Un peu comme on ne conçoit plus un ampli de puissance sans PFC, il en ira de même d’un système de grave sans asservissement et plus généralement d’une enceinte purement électroacoustique.
Le futur est en marche. Quand ? On n’en sait rien quant à la généralisation, mais certains signes et grandes manœuvres autour des fabricants d’amplis dénotent une accélération de la tendance et à ce jeu là, Powersoft est sacrément bien placé. Le souvenir des tas de bois qu’on empilait au Fen paraît si loin…

D’autres information en cliquant sur les items ci-dessous :

M-Drive
M-Drive
AES White Paper
AES White Paper

Voir aussi avec les liens ci-après :

 

Rotolight Anova Pro, c’était la première séance

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L’Anova Pro surplombe la « raquette » du Neo
L’Anova Pro surplombe la « raquette » du Neo

Inventé par les anglais de Rotolight au sein des studios Pinewood, une gamme de projecteurs de cinéma réalise le pari improbable de concilier les secrets artisanaux des dir-phot de ciné avec une technologie moderne, fiable et surtout simplissime.

Neo

Le néo est une minette « led-panel », un petit projecteur led d’appoint qui permet normalement de rattraper une face, de souligner un décor ou de créer des effets particuliers comme le halo d’une télé, l’ambiance d’un feu de bois ou des flashes photographiques. Sa toute petite taille, son alimentation sur batterie type caméra et son blanc variable de 3200K à 6300K permettent de l’utiliser de partout, directement fixé sur la caméra, sur pied ou bras magique ou encore tenu à la main comme une raquette de ping-pong.

Neo en action

Déjà très qualitatif par la qualité de ses leds – déployant plus de 1000 lux à 1 mètre – et son IRC supérieur à 95 (et quasi à 99 sur les teintes de carnation), le Neo délivre tout son potentiel dans sa banque d’effets internes immédiatement accessibles en manuel, ce qui évite l’emploi trop lourd d’une console dédiée ou les techniques acrobatiques à base de passages de gélatines et secouage de volets. Intensité et température de couleur en accès direct ou en ISO, fade-in et fade-out de 1 à 12 secondes, flash, effets d’éclairs, de flammes, de télé, de crépitement, de soudures, de néons tremblotant, de coup de feu, de défilement de pellicule ou encore de gyrophare, le Neo propose une large palette de simulations visuelles vraiment adaptées à la création cinématographique.
Un kit dédié de 3 Neo, avec 3 pieds légers, rotules, chargeurs, batteries et filtres délicatement rangé dans une valise antichoc sur mesure permet de répondre en un tour de main à la plupart des tournages légers avec une autonomie de 3 heures par batterie.

Détail du kit accessoire
Détail du kit accessoire
Le menu de réglage du Neo d’une simplicité folle
Le menu de réglage du Neo d’une simplicité folle

Anova Pro

Après le succès du Neo, Rotolight monte d’un cran avec l’Anova Pro, auréolé de nombreux prix des milieux photographiques anglophones.

Rotolight Anova Pro

Gros plan sur l’Anova Pro et son volet floral spécifique
Gros plan sur l’Anova Pro et son volet floral spécifique

Doté d’une surface circulaire d’une quarantaine de centimètres de diamètre constellée d’un petit millier de leds, il impose par sa brillance en blanc variable (3000 lux environ à 1 mètre), son respect incroyable des couleurs (IRC > 96 et IRC R15 > 99) et la précision de ses teintes de 3150K à 6300K (voir un peu plus en déverrouillant l’IRC dans le menu).
Tout comme le Neo, il permet de reproduire une grande quantité d’effets lumineux soit en manuel, soit en maître-esclave (pour synchroniser plusieurs projecteurs facilement), en Wifi ou encore en DMX512.
Il ne consomme que 48 W en utilisation max, peut s’alimenter en courant domestique 110V et 220V ou sur batterie et ne pèse que 2,5 kg.
Plusieurs modèles existent, en blanc variable ou fixe avec une ouverture fixe de 50° ou 110°.

On remarque les deux encodeurs rotatifs d’intensité et CRC, les embases DMX, le menu de gestion, l’emplacement pour la batterie, la fiche de synchronisation et une embase USB de mise à jour.
On remarque les deux encodeurs rotatifs d’intensité et CRC, les embases DMX, le menu de gestion, l’emplacement pour la batterie, la fiche de synchronisation et une embase USB de mise à jour.

Si de nombreux accessoires plutôt standard (pour le cinéma) complètent ce véritable couteau suisse, tels que rotules, filtres diffusants, nid d’abeille, correcteurs de couleurs, Chimera, etc, deux modules en complément vont carrément le faire basculer dans l’univers scénique :
Il s‘agit tout d’abord d’un magnifique volet à six feuilles, dimensionné à la perfection et d’une esthétique florale vraiment originale. Puis vient un système d’assemblage pour les fixer par 2 ou 8 et produire ainsi des immenses surfaces d’un indéniable charme graphique.
N’hésitez pas à parcourir le site officiel du constructeur (Voir lien ici) et ses nombreuses vidéos de démonstrations.

Ces produits sont distribués en France par Dimatec qui complète ainsi sa large gamme cinématographique. (Prix HT kit 3XNeo + accessoires et hard-case: 1990€ / Anova Pro standard: 1990€)

 

Conkrete Live sort les Spikie Robe pour le Super Béton #1

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Robe Spikie Conkrete Live
@Photos : Jonathan Grimaux

Conkrete Live est le premier prestataire de la région bordelaise a avoir commandé les nouveaux Spikie Robe. Ils ont été intégrés dans le kit lumière de la première édition de la soirée Super Béton organisée par l’iBoat.

Les ponts supportant les DL4S et les petits Spikie. @Photos : Jonathan Grimaux
Les ponts supportant les DL4S et les petits Spikie. @Photos : Jonathan Grimaux

L’iBoat, le petit frère du Batofar parisien, est un bateau qui, sur plusieurs ponts, propose une salle de concerts transformable en club, un restaurant, une terrasse, un espace événementiel et même une plage l’été.
L’équipage de l’iBoat pose parfois le pied à terre pour organiser des événements comme cette soirée électro Super Béton #1, le 28 octobre dernier, qui dans un lieu atypique a réuni plus de 1 000 fans autour d’une programmation d’artistes européens :
Tale of Us (Italie), Monoloc (Allemagne) et Konkord (France).


Le couloir d'accès aux ex-cellules de sous-marins... @Photos : Jonathan Grimaux
Le couloir d’accès aux ex-cellules de sous-marins… @Photos : Jonathan Grimaux

Sur une rive des Bassins à Flot, un immense bloc de béton de 250 mètres de long sur 160 de large qui accueillait la base sous-marine de Bordeaux, est reconverti aujourd’hui en lieu culturel.
C’est dans une des cellules réservées jadis aux sous-marins, que Conkrete Live a monté la scène avec notamment dans les ponts 8 Spikie et 8 DL4S Robe.

De profil à gauche, Arthur Camélia, l’éclairagiste du concert et Franck Huynh (Robe France). Face à nous, Kristof Ramos, le dirigeant de Conkrete Live. @Photos : Jonathan Grimaux
De profil à gauche, Arthur Camélia, l’éclairagiste du concert et Franck Huynh (Robe France). Face à nous, Kristof Ramos, le dirigeant de Conkrete Live. @Photos : Jonathan Grimaux

Le prestataire bordelais Krystof Ramos venait de recevoir ses Spikie et les utilisait pour la première fois. « Nous venons juste de les tester dans nos locaux, nous confie -t-il.

Nous avions les 8 projecteurs pointés sur une moto, entourée de pendrillons. Les couleurs sont fantastiques et raccord avec celles du DL4S. On a juste une petite crainte relative à leur puissance de seulement 60 W, comparée à celle des DL4S. On a peur qu’ils n’arrivent pas à s’imposer dans le set. »
Cette appréhension a vite été levée, comme nous le confie Arthur Camélio, éclairagiste en charge de l’événement : « C’est impressionnant, on ne voit presque pas la différence entre les faisceaux des Spikie et ceux des DL4S ! Le faisceau beam est bien présent et le Pan-Tilt continu permet de créer de nouveaux effets. »

En dessinant de magnifiques spirales, les 8 faisceaux des Spikie jouaient avec le volume de la base sous-marine, rasant le public puis tournoyant, éclairant au passage les murs de béton latéraux et de fond de scène, criblés d’impacts d’obus.

Krystof avait d’abord ajouté les DL4S au parc, marquant ainsi sa volonté d’investir dans Robe. «  Nous travaillons avec deux autres prestataires du sud de la France, AES à Pau et Astoria à Rouillac (près d’Angoulême). Nous échangeons beaucoup sur les investissements de parc afin de pouvoir faire des compléments. C’est Jean-Noël Cazalis de AES qui m’a conseillé d’essayer le DL4S.
Je l’ai ensuite acheté car ce produit est très polyvalent. Je n’étais pourtant pas très branché Spots à LED à la base, mais cette machine est très pointue et les couleurs sont parfaites, le module de couteaux excellent, bref il a beaucoup de qualités. Nous utilisons beaucoup les couteaux pour créer des effets volumétriques inédits. »

Satisfait de ce premier investissement, Krystof s’est intéressé à d’autres produits de la gamme. « J’avais tout un lot de mini-beam à remplacer. J’aime le Pointe mais il est un peu trop puissant pour les petits évènements. J’avoue que j’ai été séduit par le Spikie, son faisceau et son effet flower. J’aime aussi beaucoup le Spiider dont Franck Huynh m’a fait la démo. Ces produits sont en plus très bien positionnés d’un point de vue tarif. »
Les Spikie sortiront sur plusieurs évènements à venir, notamment des conférences. Car le prestataire est présent sur tous les types d’évènements à Bordeaux, de la conférence à la présentation de produits en passant par les défilés, même si le concert reste sa principale activité.

@Photos : Jonathan Grimaux
@Photos : Jonathan Grimaux

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Dimitri Vassiliu emmène les K25 Ayrton en tournée avec les INSUS

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Et les grosses lyres viennent envoyer du lourd (quelques 100 000 lumens en lumière du jour 6000K) afin d’être à la hauteur des légendes réunies sur scène : Les INSUS-portables Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka.

Ayrton Dimitri Vassiliu les INSUS

Les ex Téléphone qui, après avoir mis le feu dans des salles petites et moyennes, et en festivals, l’année dernière, ont continué leur tournée 2016 en Arenas et offert un écrin à la mesure des lyres Ayrton et de leur 9 couronnes de LED blanches, qui visent à remplacer une source HMI en éclairage plein jour de stades ou de grande salles.

Ce n’est pourtant pas tout à fait dans cette fonction que l’ingénieux éclairagiste Dimitri Vassiliu (qui fait souvent fi des conventions en matière de lumière…) a décidé d’équiper 10 Wildsun K25 sur cette tournée fournis par Dushow. Si certes elles éclairent plutôt (très) bien les salles, les jolies galettes de 217 diodes montées sur lyres motorisées et dotées d’un zoom 10°- 60°, sont présentes ici spécifiquement pour inonder de blanc le public, mais surtout sans l’éblouir.

Ayrton Dimitri Vassiliu les INSUS

Dimitri Vassiliu : «Comme les Insus communiquent énormément avec leur public pendant les shows, je souhaitais bien l’éclairer, afin que le groupe puisse le voir mais que lui aussi puisse voir le groupe, donc sans éblouissement. Pour cela les K25 étaient parfaitement indiquées. Et puis j’en avait un peu marre des Molefay…!»

On comprends bien que au dessus du public, sur un pont de 6, les contraintes de lampes, de poids, et de contrôles de projecteurs traditionnels commencent à se faire sérieusement sentir!
Surtout quand une solution plus légère, moins gourmande en énergie (ici on remplace une source HMI allant jusqu’à 6000 W avec seulement 2750 W max au compteur), et plus versatile (car montée sur lyre motorisée et dotée d’un zoom et de couronnes de leds contrôlables individuellement pour moduler le flux lumineux), existe.

Dimitri Vassiliu : « Je joue avec les 9 couronnes pour faire quelques effets et pour moduler le flux, toujours dans le soucis de ne pas éblouir tout en éclairant fort. Le zoom est utile, même si en Zénith je n’ai pas pu avoir une couverture totale de la salle, ce qui était plus réalisable en Arena.»

Ayrton Dimitri Vassiliu les INSUS

Les Wildsun K25 étaient donc ici réservées exclusivement au public bienheureux de voir et d’être vu par son groupe fétiche, qui ne bénéficie pas de leur éclairage sur scène, le rendu étant un peu trop «garage» pour le designer… Une bien belle utilisation du blanc presque parfait des K25 Ayrton (avec un rendu excellent en vidéo) qui nous fait penser qu’on a pas fini de voir briller ses leds sur les scènes hexagonales, qu’elles soient dans des stades ou non !

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Une tournée italienne a pris la route pour la première fois en Nexo STM

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La première tournée à prendre la route en Italie équipée en STM Nexo a connu un très grand succès avec plus de 200 000 places vendues. « Aldo, Giovanni e Giacomo » sont trois comiques italiens très appréciés et ils ont fêté leur 25 années d’activité sur les planches. Cette tournée 2016, complétée par la présence de l’orchestre The Good Fellas jouant en live chaque soir, a été un événement aussi pour la société Joint Rent basée à Ravenna en Emilie-Romagne.

Le plateau entouré du système, par côté 12x STM M28 et en renfort latéral 4x Geo D10. Stackés au sol, deux ensembles de 2x S118 entourent 3x B112 et une Geo D10.
Le plateau entouré du système, par côté 12x STM M28 et en renfort latéral 4x Geo D10. Stackés au sol, deux ensembles de 2x S118 entourent 3x B112 et une Geo D10.
Les 12 x M28 de jardin avec, de très près, la grille de protection des Geo D10 servant de renfort latéral.
Les 12 x M28 de jardin avec, de très près, la grille de protection des Geo D10 servant de renfort latéral.

Pour garantir le meilleur résultat à chaque date, le prestataire a fait le choix du STM et commandé à Nexo des têtes polyvalentes M28 comme élément principal, accompagné par le couple B112 en renfort de basses et le sub S118. « Nous avons cru dès le départ au potentiel du M28 et au concept même du STM. Pour une tournée comme celle de ces trois comiques, c’était définitivement le bon produit, garantissant la polyvalence propre à ce système modulaire, une accroche rapide et une mise en œuvre facile. » précise Gianni Fantini, le PDG de Joint Rent.
Avec un parc bien fourni en produits Nexo, Joint Rent n’a eu aucun mal à faire évoluer le kit de tournée en fonction des salles. Le système standard de 12 x STM M28 a été porté à 16 par côté pour les lieux les plus vastes, complété par 6 x B112 et 8 x S118.
Des outfills en Geo D10 ont laissé la place à des Geo M6 dans des salles de plus petite jauge et des iD24 ont été astucieusement employées en tant que retours et front fills.
« Nous avons gagné notre pari avec l’équipe et la prod » dit Fantini. « Ils ne voulaient pas croire qu’une ligne d’aussi petite taille puisse délivrer une pression aussi importante et que la portée soit suffisante pour l’ensemble des lieux à sonoriser (35 mètres pour la salle la plus petite et 75 pour l’Assago Forum) sans avoir recours à des délais. Nous avons juste adapté le nombre de têtes M28 et savouré l’expression de leur surprise ! »

L’ingénieur du son façade de la tournée Franco Landi a particulièrement apprécié le M28 : « Un des meilleurs produits Nexo qu’il m’ait été donné d’entendre et probablement la meilleure enceinte que je n’ai jamais employée. Elle est petite, facile à mettre en l’air mais à la fois définie et très puissante. C’est le meilleur choix pour ce type de prestation grâce à sa paire de 8” qui garantit aux voix une portée importante. »

Une des iD24 utilisée en retour de scène grâce à ses formes étudiées et équipée d’un guide en 120° x 60°.
Une des iD24 utilisée en retour de scène grâce à ses formes étudiées et équipée d’un guide en 120° x 60°.

Franco Landi et l’équipe de Joint Rent ont aussi été enchantés par l’iD24, la nouvelle toute petite tête Nexo. « Elle est très compacte ce qui facilite un placement très discret, mais est assez puissante pour couvrir l’avant de la scène (10 m x 5 m) où se produit le trio. Nous avons choisi quatre iD24 avec une ouverture de 120° x 60° et le résultat est étonnant. »

L‘usine à basses par Nexo, 2 x S118 entourent 3 x B112. Une Geo D10 couvre les spectateurs les plus déportés.
L‘usine à basses par Nexo, 2 x S118 entourent 3 x B112. Une Geo D10 couvre les spectateurs les plus déportés.

Gianni Fantini souligne que sa société utilise et commercialise les produits Nexo depuis plus de 10 ans. « Tous les line-arrays Nexo, du Geo S8 aux Geo T et D, sont passés par notre dépôt, je suis donc parfaitement en mesure d’apprécier le chemin parcouru par Nexo jusqu’au STM. Ce dernier peut être déployé dans toutes les salles, de la plus petite à la plus vaste. On ne pourrait plus s’en passer et je suis persuadé que le marché italien va bientôt partager notre opinion. »

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Clay Paky Mythos 2 avec une lampe Sirius 440 pour assurer la fiabilité

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Oui ! Clay Paky sort un Mythos 2 avec une lampe Osram pour résoudre les problèmes de fiabilité de la lampe Philips d’origine. Oui le fabricant a développé un kit pour adapter cette lampe dans les Mythos de première génération. Non ce kit ne vaut pas une fortune, seulement le prix de la lampe autant dire qu’il est gratuit. Ce préambule pour tordre le cou à la rumeur !

Clay Paky Mythos
Clay Paky Mythos

Mythos 2 est une appellation commerciale qui valide la monte en natif de la nouvelle lampe Osram Sirius 440 W garantissant la fiabilité du projecteur.
Clay Paky ne revendique pas d’autre innovation dans cette nouvelle version. Pour ceux qui ont acheté du Mythos, et ils sont nombreux, un kit a été développé comprenant la lampe Osram Sirius 440, un nouveau driver, l’étiquette et les deux couteaux du dimmer.
Ce kit sera vendu au prix d’une lampe, autant dire que le driver et les couteaux sont offerts par le fabricant transalpin !


Cette lampe Sirius 440 W, consomme un peu moins que la lampe Philips MSD Platinum 20 R d’origine mais assure le même flux et la même température de couleur. Les parcs sont donc parfaitement compatibles.
Et si un client vient compléter son parc de Mythos avec du Mythos 2, il lui sera offert l’équivalent en kits de mise à jour. Exemple : celui qui commande 12 machines neuves se verra offrir 12 kits.

Enfin Clay Paky nous signale que Philips vient de sortir une nouvelle lampe sous la référence MSD Platinum 20 RD (contre 20 R pour la première version). Quel que soit votre choix donc, les Mythos ne resteront pas à prendre la poussière sur vos étagères.

Plus d’infos sur le site Clay Paky et sur le site Dimatec