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Powersoft élargit son offre en formation avec des « webinaires »

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logo Powersoft

Powersoft poursuit son programme de développement de la formation et de l’information délivrées à ses clients (et ses futurs clients …) à travers une série de séminaires en ligne (webinars) ouverts à tous (et gratuits).
Ces conférences interactives produites conjointement avec ProAudio-Central.com offrent aux professionnels de l’Audio la possibilité d’acquérir les meilleures pratiques de mise en oeuvre révélées par des experts de terrain et de tirer le meilleur parti de leur parc d’amplis Powersoft.

La série de « webinars » débutera en novembre avec des sessions organisées par Steven Kemland de FACE et Dave Rat de Rat Sound.

Steven Kemland de FACE
Steven Kemland de FACE
Dave Rat de Rat Sound
Dave Rat de Rat Sound

Francesco Fanicchi, directeur MarCom de Powersoft, explique : « Nous sommes toujours à la recherche d’opportunités pour offrir à nos utilisateurs des informations et des idées qui peuvent les aider à tirer pleinement parti des capacités de nos produits. Bon nombre de « gourous » de l’audio utilisent des amplificateurs Powersoft en raison de leur technicité. Il est logique de profiter de leur expertise pour ces webinaires.»
De plus ces webinaires peuvent aider les acteurs de l’industrie à résoudre des problèmes communs, dans des applications fixes ou Live. Chaque webinaire comprend une vidéo entièrement réalisée avec l’intervenant et expliquant son utilisation de la technologie Powersoft, suivie d’un Q/A (Questions/ Réponses) en direct où les conférenciers peuvent répondre aux questions des participants. Les webinaires sont enregistrés et les participants reçoivent tous les documents après.

Comment surmonter les limites posées par une vieille installation au parc aquatique Plopsaqua en Belgique

Vue du parc aquatique Plopsaqua en Belgique (à La Panne) où Steven Kemland est intervenu pour l'installation audio.
Vue du parc aquatique Plopsaqua en Belgique (à La Panne) où Steven Kemland est intervenu pour l’installation audio.

Steven Kemland, un vétéran de l’industrie, spécialisé dans les installations pour parcs à thème, théâtres et entreprises, parlera de son récent projet d’installation au parc Plopsaqua en Belgique.
Rejoint par le directeur technique du parc aquatique, Kemland mettra en évidence les défis posés par la structure complexe du site et comment lui et son équipe ont été en mesure d’améliorer les limites du précédent système son avec la nouvelle installation en Powersoft.
Il discutera également des techniques d’économie d’énergie possibles avec les amplificateurs Powersoft, et des avantages apportés par la plate-forme Armonia DSP de Powersoft.

  • Date : 8 Novembre
  • Heure : 15h00 CET
  • Langue : Anglaise
  • Conférencier : Steven Kemland
  • Pour s’enregistrer cliquer sur le lien ici

Comment exploiter au mieux la technologie Powersoft sur scène.

A partir de l’expérience de Dave Rat sur la tournée 2016 des « Red Hot Chili Peppers ».
Dave Rat de Rat Sound s’est construit une solide réputation comme l’un des meilleurs gourous du son live dans le monde, en travaillant avec des artistes comme Nirvana, Rage Against the Machine et Blink 182.

Les Red Hot Chili Peppers sur scène lors de leur récente tournée avec Rat Sound Systems (Camarillo CA) au son.
Les Red Hot Chili Peppers sur scène lors de leur récente tournée avec Rat Sound Systems (Camarillo CA) au son.

Dans son webinaire, Rat parlera de son travail sur la tournée mondiale 2016 des Red Hot Chili Peppers et de comment il a réussi à exploiter le potentiel de ses amplificateurs Powersoft pour délivrer un gros son à des foules massives. Dave évoquera également son « Rat Sound Superwedge », un nouveau moniteur de scène puissant et polyvalent notamment utilisé sur la tournée et conçu sur mesures en tirant parti des capacités de l’amplificateur X4 Powersoft.

  • Date : 10 Novembre
  • Heure : 15h00 CET
  • Langue : Anglaise
  • Conférencier : Dave Rat
  • Pour s’enregistrer cliquer sur le lien ici

 

Ayrton MagicBurst, le premier stroboscope dynamique à LED

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Ayrton réinvente le stroboscope avec un panneau à leds blanches de très grosse puissance, contrôlable par petites sections et allié à la rotation Pan Tilt continue. Et Stéphane Migné s’est régalé à concevoir un concept extêmement innovant filmé sur cette vidéo, sans doute la plus difficile à réaliser tellement les strobes se régalent à griller les capteurs des caméras numériques.

AYRTON – MagicBurst – 40 Unit Demo from Ayrton on Vimeo.

La face carrée de 384 x 384 mm du MagicBurst™ supporte 3 840 leds blanches de forte puissance, regroupées en 64 pixels sur une matrice de 8 x 8. Avec une nouvelle alimentation ultra-compacte de 1,300 W, le MagicBurst peut produire pendant plusieurs secondes un flux lumineux de plus de 240 000 lumens en pointe, calibré à 5600K, et le faire tourner de manière continue.

Ayrton présente le MagicBurst™, le premier stroboscope motorisé à LED de l'industrie, fournissant 240 000 lumens
Ayrton présente le MagicBurst™, le premier stroboscope motorisé à LED de l’industrie, fournissant 240 000 lumens

On peut contrôler indépendamment la durée, la vitesse et l’intensité des éclairs de chaque groupe pixels de LED ainsi que chacune des sections pour créer des motifs graphiques, des damiers animés, des lettres clignotantes, etc.
Le MagicBurst dispose également d’une bibliothèque préprogrammée d’images fixes et d’effets dynamiques.
Avec un design minimaliste et une empreinte visuelle réduite, le MagicBurst est similaire en dimensions à la famille des MagicPanel™-FX et DreamPanel Shift et Twin.
Ce format standardisé permettra de les assembler en panneaux graphiques géants, avec des résultats forcémment étonnants.

Equipé de ventilateurs à vitesse variable, le MagicBurst permet de choisir entre les modes de ventilation Auto, Scène et Studio, avec un fonctionnement silencieux en mode Auto.
Grâce à sa connectivité série étendue, le MagicBurst peut être contrôlé en DMX-RDM, ArtNet ™, sACN ou via une liaison sans fil grâce au module CRMX TiMo RDM intégré de LumenRadio ™.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

WI déplace des montagnes pour Beyoncé

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La tournée « Formation » de Beyoncé est parmi les plus grosses et les plus médiatisées. Tout y est tricoté dans « monolithe », une sculpture vidéo mobile et tournante à 4 faces de LED qui est au centre d’une production spectaculaire et élégante où se fondent l’expression artistique et l’innovation dans les techniques de scène.
Haut de 20 mètres, large de 20 mètres et profond de 10 mètres, le Monolithe a été conçu par Es Devlin, le designer de la production, en étroite collaboration avec Beyoncé elle-même, qui s’est impliquée dans tous les détails importants de sa présentation sur scène. Design conceptuel étonnant et innovant à maints égards, il reprend la beauté singulière, l’insularité et la simplicité d’un Monolithe.

Wicreations Beyonce

L’objet s’ouvre au centre sur 7,3 mètres, glisse sur des rails et tourne sur 360 degrés. Cette prouesse d’ingénierie a été rendue possible par les spécialistes d’automatisation belges de WIcreations, qui ont conçu les systèmes de rotation et de guidage pour le compte de Stageco, le fabricant des parties mobiles de la scène. Le Monolithe, qui pèse la bagatelle de 180 tonnes, est recouvert de LED WinVision de 9 mm sur les faces larges et de 18 mm sur les faces étroites… et décroche facilement le record du plus gros objet dans tous les stades où il est installé.

Wicreations Beyonce

Chez WIcreations, c’est Hans Willems qui a piloté l’aspect automatisation du projet. Au terme de deux séances de réflexion avec Dirk De Decker (DDD) de Stageco, Hans a convaincu DDD qu’il avait une solution simple et fiable pour déplacer les deux grilles coulissantes fabriquées par Stageco.
A la base de l’ensemble de la structure du Monolithe, il y a une piste circulaire conçue par Stageco et fabriquée par TCS. Dessus, on trouve deux grands bogies, roulant sur 8 petites roues acceptant chacune une charge nominale de 30 tonnes, dont quatre sont entraînés par le système de contrôle WI, d’une manière similaire à un véhicule 4×4. La rotation s’effectue au moyen de quatre moteurs d’entraînement parfaitement synchronisé via le logiciel de contrôle de WI.

Sur les deux châssis de bogies, Stageco a fabriqué une grande grille statique pour soutenir les deux structures coulissantes qui ouvrent et ferment le Monolithe. L’idée était que la boîte chevauche la grille statique qui supporte toutes les charges verticales, tandis que les charges horizontales (vent et mouvement) sont transférées à 16 palans BGV C1 fonctionnant en synchronisme avec le système de commande de levage WI.
Cet ouvrage est capable de déplacer la structure en toute sécurité avec des vents atteignant 20 m/s (environ 72 km/h) en fournissant toute la stabilité nécessaire tout en étant utilisable en tournée. Travaillant directement pour la production, l’équipe de WI également conçu et fabriqué les deux grilles du «halo».

Wicreations Beyonce

Hans a été rejoint par Yves Vervloet, le gestionnaire du projet, qui recherchait les éléments du «halo», alors qu’il portait toute son attention sur la partie automatisation en collaboration avec le département R&D de WI. L’arrangement du «halo» comprend deux grilles carrées placés au-dessus des grilles coulissantes de Stageco, à l’intérieur desquelles sont logés tous les treuils de positionnement de l’écran à LED.
Quand ce «halo» de métal est en place, les palans sont toujours dans la même position, donc quand les manteaux de LED qui enveloppent la structure sont en position haute, les écrans alignés affleurent parfaitement en haut et semblent flotter dans l’air.
Le guidage horizontal des deux grilles coulissantes du Monolithe a fait appel à un gros effort de physique, d’ingénierie et de disciplines associées. Chaque structure coulissante pèse 60 tonnes et doit se déplacer à gauche et à droite dans des conditions de vent potentiellement violent, produisant une forte charge dynamique. La solution de cette partie du puzzle d’automatisation met en œuvre des palans de 800 kg à vitesse nulle BGV C1 de WI et un triple système de blocage spécifique pour assurer la prise en compte de la charge due au vent.
WI a réalisé les deux systèmes complets d’automatisation qui sont révolutionnaires pour la production de la tournée. Tous les palans ont donc été intégrés dans des châssis spécialement conçus pour optimiser la vitesse de mise en place et de démontage. Les châssis de levage personnalisés ont été fournis avec des revêtements transparents pour les protéger de la pluie et donner une visibilité claire permettant de contrôler visuellement le système.

Wicreations Beyonce

Pour WI, le principal défi n’était pas tant l’ingénierie de la rotation et du guidage, c’était surtout le délai de livraison. Après le feu vert de la production, il fallait que les deux systèmes complets soient prêts pour les répétitions en Floride en 5 semaines seulement. WI avait déjà un stock important d’éléments d’automatisation en location sur sa base de Heist-op-den-Berg, ce qui l’a aidé à atteindre cet objectif.

Deux équipes de superviseurs de WI, respectivement constituées de Dion Pearce et Lander Michielsens et de Miro Kusik et Stefan (Xumi) Schumacher, accompagnent chacun des systèmes en tournée et l’opérateur Ross Maynard travaille avec la production. « C’était super de travailler avec Dirk de Decker, le gestionnaire de compte de Stageco, l’ingénieur Tom Frederickx, Gert Hulsmans, le directeur de la R&D et son équipe, ainsi que Mark Van Gorp, le chef de projet et tout le personnel de Stageco sur place », a déclaré Hans Willems, « Ensemble, les nombreuses autres personnes de talent et les grandes sociétés ont fait de cette tournée l’un des spectacles les plus attractifs et fascinants de l’année 2016 ».
Il s’agit de trois grands experts internationaux de la production : Malcolm Weldon, directeur de production et Jake Berry et Chris Vaughan, consultants de production, de Tim Routledge, concepteur d’éclairage et d’Ed Burke et Todd Tourso, producteurs de contenu vidéo. Tous ont travaillé en étroite collaboration avec Erinn Williams, le directeur artistique de Beyoncé.
Lizzie Adshead est coordinateur de production assistée de quatre coordinateurs de site : Charlie Boxhall, Nick Evans, Jez Craddick et Robert Hale. Albert Lawrence a géré la coordination du site des répétitions. Yose Lawson est le chef monteur de la production.

C’est Stageco qui a construit la partie tournante et coulissante de la scène, WI qui a conçu et fourni les éléments d’automatisation et des grilles de montage spéciales «halo», TAIT qui a fourni diverses autres parties de la structure de scène. Le principal fournisseur d’éclairage pour les USA et les branches européennes de la tournée est Neg Earth, alors que c’est PRG Nocturne qui a fourni le matériel vidéo.
D’autres informations sur le site de WIcreations

Nota : Les photos ont été prises au cours de la mise en place au Stade Roi Baudouin de Bruxelles

 

LumenRadio fournit une solution de DMX sans fil au Stora Teatern

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Initialement construit en 1859 dans le style Renaissance, le Stora Teatern de Göteborg est l’un des bâtiments historiques les plus populaires de la fourmillante ville portuaire suédoise. Il propose une programmation très dynamique qui mélange concerts, théâtre et spectacles de danse.
C’est aussi un lieu incontournable pour les week-ends de la saison estivale, avec « Backstage », une expérience de DJ club très populaire dans la région. Du fait de ce programme de spectacles véritablement ouvert et des nombreuses configurations différentes selon les événements, les grills d’éclairage des spectacles sont perpétuellement en changement.

Pour gagner du temps et s’épargner bien des soucis, Joel Karlberg, le responsable de l’éclairage, a installé un système DMX sans fil LumenRadio, qui permet de réacheminer rapidement et facilement les signaux de données entre les projecteurs et le pupitre de commande.

Photo ©Joel-Wolter
Photo ©Joel-Wolter

Joel coordonne tous les éléments techniques de l’éclairage. Il a trouvé que le système DMX sans fil est une solution souple et commode pour l’adressage et réadressage de la trentaine de projecteurs motorisés du grill, qui sont utilisés en permanence pour tous les spectacles et les événements, mais dans des situations et des réglages différents. Quand le club Backstage fonctionne, la piste de danse principale et le bar occupent ce qui est normalement la scène, et l’espace se prolonge dans les coulisses et sur les côtés de la scène et à l’extérieur, juste à l’arrière de la salle, par un grand espace extérieur qui permet d’accueillir 1 200 personnes.

Le système d’éclairage du club est complètement différent de celui des spectacles de danse ou d’art dramatique invités, qui utilisent la scène. Les projecteurs sont donc réinstallés dans des endroits différents, mais avec le système LumenRadio, Joel n’a pas à se soucier du cheminement des câbles de données ou des liaisons vers la console d’éclairage, tout se fait sans fil.
Pour cette saison, les principaux projecteurs club comprennent 10 Robe Pointe, 12 Robe LEDWash 800, quatre Clay Paky Mythos et quatre Vari*Lite VL1100 fonctionnant via DMX sans fil, plus un supplément de 30 barres et washes statiques à LED. En utilisant les cartes sans fil intégrées dans les Robe LEDWash 800, on peut fournir des signaux de données sans fil à l’ensemble de la plate-forme.
Il y a un double émetteur-récepteur LumenRadio permanent (installé à poste fixe dans le plafond), deux récepteurs, une unité flexible (qui peut être configurée comme un émetteur ou récepteur) et un émetteur supplémentaire. Les projecteurs sont reliés par leur intermédiaire sans qu’il soit nécessaire de s’embêter avec tout un tas de câbles de données… un gain de temps précieux pour la mise en œuvre.

Photo © Fredrik-Sundqvist
Photo © Fredrik-Sundqvist

Une grille système standard pour recevoir des productions théâtrales reçoit 12 LEDWash 800, 10 Martin Quantum Profile et quatre découpes à LED Robe DL4 associés à 8 Vari*Lite VL1100 et un complément de 50 projecteurs conventionnels. A l’aide du système sans fil, on peut parfaitement relier à la console des appareils d’éclairage supplémentaires ou des dispositifs comme les machines à fumée.
Pour les concerts et les spectacles, les 800, DL4S et LEDWash peuvent être mises vers le bas et déplacés ou posés au sol, à la position qui convient le mieux pour éclairer le spectacle mis en scène, et facilement connectés au système sans tirer de lignes de données.

Avant de s’engager, Joel a consulté plusieurs utilisateurs de LumenRadio dont le centre des arts du spectacle du Riksteatern qui dispose également d’une solution DMX sans fil. Ils ont ont tous confirmé la fiabilité et stabilité du systeme sans fil. Joel a donc préconisé la marque pour le Stora Teatern.
« Honnêtement, nous économisons énormément de temps de travail supplémentaire », conclut Joel, ajoutant de plus que le service et le soutien de LumenRadio sont « excellents ».

Plus d’infos sur le site Avab Transtechnik et sur le site Lumen Radio

 

Martin VDO Face 5, IP65 et sous contrôle du processeur P3

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Martin complète sa gamme vidéo avec un nouvel écran VDO Face 5, de pitch 5 mm, équipé soit de diodes blanches (white face), soit de diodes noires (black face). Il est classé IP65, et se contrôle comme toute la gamme vidéo créative par les contrôleurs P3. On imagine déjà les solutions mixant différents écrans de la famille Martin sans souci de protocoles de commande.

Le VDO Face 5 intégré dans la gamme vidéo créative Martin.
Le VDO Face 5 intégré dans la gamme vidéo créative Martin.

Après la gamme créative des, VDO Sceptron, VC-Grid et VC-Strip, Martin présente un panneau vidéo RGB, étanche pour les concerts et événements joués en extérieur avec le plus petit pitch – 5 mm – généralement retenu pour les écrans classés IP65.

Ce VDO Face 5 est proposé en deux versions : Une à leds blanches (white Face) optimisée pour la luminance : 5000 nits, l’autre à leds noires (black Face) qui assure un meilleur contraste au prix de la luminance (3000 nits) particulièrement destinée aux applications de télévision ou concert en salle où le contraste prime sur la puissance. Et comme il est complètement silencieux car sans ventilation, il s’invite sans problème sur les plateaux de télévision.

Le VDO Face 5 HD à leds blanches favorise la luminosité
Le VDO Face 5 HD à leds blanches favorise la luminosité
La version HC à leds noires assure un contraste élévé.
La version HC à leds noires assure un contraste élévé.

SLU : Quels sont les critères qui distinguent ce VDO Face 5 de la concurrence ? Nous avons posé la question à Wouter Verlinden, chef produit LED vidéo chez Martin.

Wouter Verlinden, chef produit Led, vidéo et contrôleurs P3
Wouter Verlinden, chef produit Led, vidéo et contrôleurs P3

Wouter Verlinden : L’innovation du VDO Face 5 se situe au niveau de son intégration dans un système P3 et de la calibration des écrans. C’est un problème récurrent sur le marché de la vidéo, il y a toujours des différences de niveau voire de colorimétrie entre les écrans de séries chronologiquement différentes.
Les systèmes Martin sortent tous des usines, avec la même calibration. Cela signifie que si un prestataire complète son parc d’écrans avec plusieurs mois de d’écart, il pourra les utiliser ensemble sur un projet plus grand, sans aucune dérive de couleur ou de luminosité.

SLU : Que se passe-t-il si les premiers écrans achetés subissent la perte de luminosité normale du fait de leur exploitation.

Le banc de calibration en niveau et colorimétrie
Le banc de calibration en niveau et colorimétrie

Wouter Verlinden : Après un certain temps d’utilisation, en effet, on observe des pertes. Les leds ne sont pas parfaites malgré tout ce que les fabricants ont essayé de nous faire croire (rire) !
Si par exemple on utilise des panneaux sur une tournée pendant 2 ans, ils perdent de la luminosité, et si on les combine avec des panneaux neufs, il y aura une différence visible.
Pour y remédier, il y a une nouvelle fonctionnalité logicielle dans le P3, appelée P3 Fixture Adjuster, qui permet de réajuster les vieux panneaux au même niveau de luminosité que les nouveaux.

SLU : Ce ne serait pas plutôt l’inverse ?

Wouter Verlinden : C’est le truc magique (rire) ! Plus sérieusement, pendant la calibration initiale des écrans chez Martin, on ne pousse pas les leds à 100 %, on garde une certaine marge de luminance,environ 25 %.

Martin VDO Face 5

SLU : Et si les prestataires veulent exploiter le maximum de luminosité, peuvent-ils accéder dans le logiciel ?

Wouter Verlinden : Hélas non, on ne leur laisse pas cet accès qui les priverait de la possibilité d’aligner ultérieurement leurs panneaux et d’exploiter leur système sur le long terme.

SLU : Quelles sont les dimensions du VDO Face 5

Wouter Verlinden : Il mesure 500 mm de large et précisément 562,5 mm de hauteur. Ces dimensions correspondent au ratio de 8 (horizontal) : 9 (vertical). Si on assemble deux panneaux horizontalement on obtient 16 : 9 qui est le ratio standard des caméras et systèmes vidéo. C’est donc hyper facile d’envoyer un signal caméra dedans.

SLU : Vous avez aussi développé des systèmes d’accroche ?

Martin VDO Face 5

Wouter Verlinden : Oui, nous avons un bumper de la largeur d’un panneau et un bumper de la largeur de deux panneaux. Martin ne veut pas créer de bumper de 5 m de large qui serait difficile à transporter dans un camion.
Nous développons aussi un système pour les stacker au sol. Nous proposons également en option des flight cases pour transporter les écrans et les bumpers.

SLU : Son poids ?

Wouter Verlinden : 36 kg par m2. Il n’est pas super léger mais la structure est étudiée pour supporter un vent de 74 km/h

SLU : Son prix ?

Wouter Verlinden : Le prix catalogue est annoncé à 8000 € HT le m² sans les bumpers et sans flight case.

SLU : Où est-il fabriqué ?

Wouter Verlinden : Le VDO Face 5 est fabriqué en Chine. Ensuite, la calibration et le contrôle qualité sont effectués en Hongrie dans la nouvelle usine

SLU : La R&D Martin est-elle toujours au Danemark ?

Wouter Verlinden : Pour tout ce qui est lumière et vidéo, le centre de compétences est resté à Aarhus. Donc la R&D ainsi que la production de la présérie de chaque nouveau produit sont toujours au Danemark. Quand le produit est stable, il part en Hongrie pour y être fabriqué en série.

Plus d’infos sur le site Martin Professional Lighting

 

Scenius UN1CO, Wash, Beam, Spot, découpe : Le roi des hybrides

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Clay Paky fait un buzz vidéo sur sa toute nouvelle machine, le Scenius UN1CO, une lyre multifonctions, qui sera lancée demain au LDI (Las Vegas). Spot, Découpe, Beam et Wash !
Un Challenge impossible ? Voyez vous-même ! On vous en dit plus dès que possible.

 

Yamaha propose deux nouveaux casques professionnels

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Avec le lancement des HPH-MT8 et HPH-MT5, Yamaha complète sa nouvelle gamme de casques de monitoring professionnels fermés MT, live et studio, initiée avec l’introduction en 2015 du HPH-MT7. Inspirés du rendu clair et fidèle des monitors de studio NS-10M, les casques de la série MT sont conçus pour délivrer un son neutre avec une image stéréo précise et une reproduction fidèle de la source, tout en garantissant un haut niveau d’isolation acoustique et un grand confort d’utilisation pour faire face aux longues sessions d’écoute.

De gauche à droite les modèles MT8, MT5 et MT5W
De gauche à droite les modèles MT8, MT5 et MT5W

Les transducteurs dynamiques de ces casques sont équipés de puissants aimants au Néodyme et de bobines CCAW (Copper-Clad Aliminium Wire) de respectivement 45 et 40 mm pour le MT8 et le MT5 (le HPH-MT5 est proposé en noir ou en blanc).

Le HPH-MT8 vu de dessus ……
Le HPH-MT8 vu de dessus ……

Ces bobines mettent en œuvre du fil d’aluminium recouvert d’une couche de cuivre de grande conductivité, ce qui permet d’obtenir une résistivité presque équivalente au cuivre seul (surtout en HF avec l’effet de peau) tout en réduisant la masse de l’équipage mobile, même avec une plus grande longueur de bobine (Bl plus important), pour une meilleure réponse transitoire (entre autres).
Ces casques présentent une impédance de 37 ohms (MT8) et 51 ohms (MT5), et supportent une puissance max de 1,6 W. Le MT8, de sensibilité 102 dB/1 mW, affiche une courbe de réponse qui s’étend de 15 Hz à 28 kHz. Le MT5 offre une sensibilité de 100 dB/1 mW avec une réponse un peu moins large.


…. et replié pour tenir moins de place durant le transport
…. et replié pour tenir moins de place durant le transport

Yamaha a veillé à ce que ces nouveaux modèles aient la durabilité nécessaire pour encaisser les rigueurs du touring : une conception robuste avec un dos fermé bien ajusté, et une configuration circum-aural avec une solide boîtier en ABS et un arceau résistant à la sueur. Les grands coussinets d’oreillette sont en « cuir » synthétique de faible résistance pour absorber les vibrations et réduire les fuites sonores.
Au total, on obtient une excellente isolation et un grand confort de port sur des périodes prolongées. La construction du pivot de bras et la longueur du coulisseau réglable en aluminium assure une parfaite adaptation à la tête du porteur.
Sur le MT8, le support d’arceau est en aluminium injecté et les oreillettes sont orientables pour permettre l’écoute à une oreille.
Les HPH-MT8 et MT5 sont livrés avec un cordon de 3 m détachable équipé d’un jack stéréo 3,5 mm complété d’un adaptateur 6,35 mm, pour s’adapter à toutes les sources. Le coffret du MT8 contient également un cordon de 1,2 m spiralé. Ils remplacent respectivement les modèles HPH-MT220 et MT120.

D’autres informations sur le site de Yamaha

 

Compulite surfe sur la Vibe

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Présentée en avant première en 2013 sous la forme très épurée d’un écran tactile multitouche 24 pouces avec une interface entièrement configurable et quelques touches, la console Vibe était de retour à Londres cette année dans sa version finale.
Basée sur un hardware plus conventionnel, mais toujours dotée d’une interface très novatrice, la nouvelle console Compulite ne déroge pas à la tradition et comme pour les précédents contrôleurs de la marque Israélienne, le maître mot est l’innovation !

La nouvelle console Vibe de Compulite capable de s'adapter à tous les shows et tous les opérateurs
La nouvelle console Vibe de Compulite capable de s’adapter à tous les shows et tous les opérateurs

Le principe de base de la partie software est la facilité, la rapidité et la flexibilité. Chaque utilisateur doit pouvoir accéder facilement et rapidement aux fonctions de la console et des projecteurs. En partant du principe que chaque opérateur est unique, les ingénieurs de Compulite ont développé un nouveau système qui, à travers deux écrans, multi-touch 21,5″ et 11,6″, permet aux utilisateurs de complètement personnaliser et adapter la console à leurs besoins afin d’être les plus réactifs possible.
En faisant glisser des icones réparties autours des fenêtres via des gestuelles déjà connues sur les téléphones et les tablettes, il est très rapidement possible de créer des espaces de travail pouvant être très vite sauvegardés et rappelés depuis des boutons dédiés. Si vous voulez tout avoir sous la main, il est même possible de rajouter 3 écrans tactiles externes et une infinité de contrôleurs tactiles capables de diriger des paramètres en 24 bits ou virtuels.
Le hard n’est pas en reste.
Pour contrôler les projecteurs on ne compte pas moins de 4 encodeurs haute résolution, rétro-éclairés en RGB, 4 autres roues interactives et une 9e roue dédiée aux dimmers ainsi qu’un trackball 3 axes ! On dispose également, en plus des boutons de fonctions, de 20 boutons totalement configurables pouvant contrôler une Q-list, une scène, un groupe, une vue ou pratiquement n’importe qu’elle fonction, fournissant ainsi une alternative aux écrans tactiles et/ou un accès direct aux fonctions les plus souvent utilisées.

Tout comme la Vector, le système Vibe est développé sous un environnement Windows.
Il est compatible Windows 7 et 10. Coté processeur, Compulite n’a pas lésiné, en implantant un I7 Quad Core de 4e génération. Il faut bien ça puisque la console, équipée de base avec 32 univers DMX, peut en gérer jusqu’à 256 sans recourir à des nodes externes.
Elle est bien sûr compatible RDM et capable de sortir les univers en DMX 512 sur 8 sorties physiques ou via les protocoles réseau Art-Net et sACN disponibles sur une des 4 sorties du Switch Ethernet Gigabit. Une autre particularité intéressante est l’utilisation de deux disques durs distincts : un SSD pour l’OS et un HDD pour les sauvegardes des données.
Après de longs mois de développement, Compulite présente une console très aboutie et innovante, prouvant ainsi que l’on peut être pionnier dans un domaine et rester innovant après plusieurs décennies !

 

Le Tango Roots Festival, du velours, des talons hauts et du bon son

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La salle de la Parole Errante de Montreuil décorée et ceinturée par des tables, à gauche le bar, à droite la scène et surtout disposant d’un splendide parquet indispensable pour danser.
La salle de la Parole Errante de Montreuil décorée et ceinturée par des tables, à gauche le bar, à droite la scène et surtout disposant d’un splendide parquet indispensable pour danser.

Richard Garrido aime et danse le tango, mais il est aussi le PDG d’Audio-Technica Europe, deux bonnes raisons pour retrouver une foultitude de produits de la marque japonaise à Montreuil pour la 6è édition du Tango Roots Festival dont sa société est partenaire officiel.

A gauche Bertrand Allaume d’Audio-Technica et Bastien Peralta le mixeur du Festival.
A gauche Bertrand Allaume d’Audio-Technica et Bastien Peralta le mixeur du Festival.

Nous avons été à cette occasion à la rencontre de Bertrand Allaume d’Audio-Technica et de Bastien Peralta le mixeur du Festival pour une vraie initiation à cette danse, à ses rites, ses inflexions sonores et a ses groupes.
Une découverte passionnante et très sonore. Hébergé à La Parole Errante dans une salle très bien décorée et disposant pour l’occasion d’une piste de danse en bois d’une qualité de finition remarquable, ce festival s’offre le luxe d’accueillir des danseurs vedette mais aussi des amateurs avec des orchestres en plus des DJ spécialisés en tango.

Cela implique du son et du bon, d’où le partenariat avec Audio-Technica et le coup de pouce d’APG. L’infrastructure technique a été confiée à SNO, un prestataire basé à Lognes. Nous avons été accueillis pour la grande milonga d’ouverture du festival avec l’Orquesta Silbando et DJ Elisabeth Dussaud.

L’Orquesta Silbando en action ou plutôt mettant en action son public car du tango on ne fait pas que l’écouter, on le danse.
L’Orquesta Silbando en action ou plutôt mettant en action son public car du tango on ne fait pas que l’écouter, on le danse.

SLU : Vous avez donc prêté le parc micro de ce soir à SNO ?

Bertrand Allaume (brand manager d’Audio-Technica) : On a choisi des micros spécifiques dans notre catalogue pour suivre la fiche technique qui nous a été fournie. Il faut savoir que le Tango est totalement acoustique. Ce soir par exemple nous allons avoir piano, contrebasse, deux violons et deux bandonéons.

Les micros main « habituels » d’Audio-Technica, les Artist Elite dans les mains de Bertrand. A gauche en rouge deux dynamiques AE4100, et le troisième et bleu est un statique, l’AE5400.
Les micros main « habituels » d’Audio-Technica, les Artist Elite dans les mains de Bertrand. A gauche en rouge deux dynamiques AE4100, et le troisième et bleu est un statique, l’AE5400.

SLU : HF ?

Bertrand Allaume : Non, tout en filaire. Ils ne sont pas fans des HF et en plus il faut rester autant que possible en filaire avec des instruments acoustiques. Je suis ravi d’être ici ce soir car cela me permet de tester et d’écouter le rendu de mes micros sur ce type d’instruments, des choix parfois inattendus et originaux et qu’il faut pouvoir valider par un test grandeur nature.

SLU : De grosses déconvenues ?

Bertrand Allaume : Non, dans un cas c’est merveilleux et dans l’autre cela n’apporte rien. C’est rare que cela n’aille pas. On cherche toujours la pertinence dans nos choix qui sont validés ou pas durant les balances, quand les musiciens se prêtent au jeu ce qui a été le cas ce soir.

Une balade sur le plateau

SLU : Pas de problème pour s’accrocher aux bandonéons ?

Bertrand Allaume : Pas chez nous. On a des accessoires spécifiques et, par ailleurs, les joueurs de bandonéon ont tous des pattes rajoutées à leur instrument pour permettre de s’y agripper ou sont déjà équipés. Beaucoup d’entre eux choisissent d’ailleurs l’ATM350 qui est petit, fidèle et encaisse bien. Un nouveau modèle, l’ATM350a sera disponible dans quelques semaines (il l’est désormais avec de nombreux accessoires pour encore mieux le fixer et deux longueurs de flexible différentes. NDR).

SLU : Ce sont les 5040 sur le piano ?

Bertrand Allaume : Non, ce sont les 5045. Au lieu d’avoir 4 membranes comme le 5040 ce qui a un effet très positif sur le bruit propre du capteur, ils en ont qu’une très grande.

Le 5045, une paire de 5045, de très beaux micros à condensateur à capture latérale grâce à leur membrane rectangulaire qui les rend pratiques pour repiquer un grand nombre d’instruments acoustiques.
Le 5045, une paire de 5045, de très beaux micros à condensateur à capture latérale grâce à leur membrane rectangulaire qui les rend pratiques pour repiquer un grand nombre d’instruments acoustiques.
Une vue de près d’un 5045 où l’on devine la membrane rectangulaire. Chapeau pour la fixation. Quand joli rime avec pratique.
Une vue de près d’un 5045 où l’on devine la membrane rectangulaire. Chapeau pour la fixation. Quand joli rime avec pratique.
Luxe lié à un petit patch et à un gros stock de micros, la contrebasse hérite de deux capteurs, le BP40 pour la face et un 2500 pour les retours, un micro double tête dont n’est employée que celle dynamique.
Luxe lié à un petit patch et à un gros stock de micros, la contrebasse hérite de deux capteurs, le BP40 pour la face et un 2500 pour les retours, un micro double tête dont n’est employée que celle dynamique.

SLU : Et sur la contrebasse ?

Bertrand Allaume : On s’est fait plaisir. C’est le BP40, un dynamique à large membrane qui apporte beaucoup de détail. Comme on en avait presque trop pour les retours, on a placé un AE2500 en n’utilisant que la cellule dynamique qui apporte une belle rondeur qu’on exploite du coup aussi un peu en façade et à 100% dans les retours.

Agrippé à son bandonéon, un des deux 350 attend sagement d’en prendre plein la bonnette. Il faut dire que la façon typique de jouer sur la cuisse en tapant le soufflet, génère de belles transitoires.
Agrippé à son bandonéon, un des deux 350 attend sagement d’en prendre plein la bonnette. Il faut dire que la façon typique de jouer sur la cuisse en tapant le soufflet, génère de belles transitoires.

SLU : Un des bandonéons est modifié pour accepter des micros…

Bertrand Allaume : Quasiment tous, ils disposent de fixations pour les repiquer classiquement en main droite et gauche. Un ATM 350 de chaque côté.

SLU : Et enfin les cordes…

Bertrand Allaume : Nous avons ce soir un violon et un alto. Le troisième violon ne sera malheureusement pas des notres. Ils sont repiqués de la même façon avec un ATM350 sur l’instrument lui-même et un AT4022 pour leur redonner un peu d’air. Ce dernier a été spécifiquement conçu pour reprendre des cordes, frottées ou pincées.

l’AT4022, un statique à électret omnidirectionnel abordable et très utile pour redonner de la distance et un son plus doux et aéré aux violons.
l’AT4022, un statique à électret omnidirectionnel abordable et très utile pour redonner de la distance et un son plus doux et aéré aux violons.
Un des ATM350 attend patiemment son violon pour s’y agripper.
Un des ATM350 attend patiemment son violon pour s’y agripper.

Tango : us, coutumes et son.

Tandis que nous visitons le plateau, Elisabeth Dussau la DJ « chauffe » la salle et permet au public de se régaler sur la piste aussi lisse qu’un green de golf. Trois tangos viennent d’être joués à la suite en CD, éclate alors un son venu de nulle part, anachronique, drôle, très décalé de l’univers tango.
On nous explique qu’il s’agit de la cortina, une sorte de respiration sonore qui marque l’instant où les danseurs se séparent et peuvent se parler avent que des couples se reforment et trois nouveaux tangos soient enchaînés pour leur bonheur, trois morceaux qui forment une tanda.

De gauche à droite Bertrand Allaume brand manager pour Audio-Technica, Bastien Peralta, sonorisateur du festival et Hugo Heredia, assistant sonorisateur
De gauche à droite Bertrand Allaume brand manager pour Audio-Technica, Bastien Peralta, sonorisateur du festival et Hugo Heredia, assistant sonorisateur

Arborant un sourire qu’on s’est empressé d’immortaliser, Bastien Peralta, le sonorisateur du Tango Roots Festival a pris quelques minutes pour nous répondre et nous initier un peu à cette musique et aussi à certaines de ses contraintes comme par exemple…

Bastien Peralta : Non, pas de régie face au système, dans le tango on doit se faire discret car la priorité est donnée aux danseurs et pas un mètre carré de parquet ne doit leur manquer.
Généralement je travaille avec un iPad avec lequel je peux mixer à distance tout en écoutant, comme ce soir je ne l’ai pas, je ferai des allers retours entre la salle et jardin où j’ai installé ma régie ou je demanderai à Hugo Heredia qui m’assiste de me donner des indications. J’ai sinon à ma disposition une QL1 Yamaha que je peux entièrement télécommander en WiFi.

Une vue de la salle dédiée à la danse depuis la régie son placée à jardin et en charge de la face et des retours grâce à une QL1 Yamaha et son stage Rio 3224 qu’on devine sous les trois récepteurs Audio-Technica.
Une vue de la salle dédiée à la danse depuis la régie son placée à jardin et en charge de la face et des retours grâce à une QL1 Yamaha et son stage Rio 3224 qu’on devine sous les trois récepteurs Audio-Technica.

SLU : Ton nom somme assez argentin ou je me trompe…

Bastien Peralta : Non c’est vrai, je le suis à moitié, mais ce n’est pas pour ça que je suis là. Mon côté argentin est venu après et je ne me suis pas vendu comme spécialiste du tango car ayant du sang argentin.

SLU : Mais désormais tu es connu pour ça non ?

Bastien Peralta : Oui, j’en mixe pas mal mais il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de mixeurs spécialisés sur cette musique et qu’il n’y a pas beaucoup de festivals qui disposent d’orchestres comme le Tango Roots.

La QL1 en charge de face, retours et effets pour les deux, une tâche dont elle s’accommode les doigts dans le nez car petit ne signifie plus mou du genou ou du DSP…
La QL1 en charge de face, retours et effets pour les deux, une tâche dont elle s’accommode les doigts dans le nez car petit ne signifie plus mou du genou ou du DSP…

SLU : Et quand tu ne mixes pas de tango ?

Bastien Peralta : Je travaille avec des groupes africains et des jazzmen, le Surnaturel Orchestra. J’aime bien la nature spécifique de la prise de son du jazz dont le son doit être aéré. On passe plus de temps à positionner les micros. Je sonorise enfin des pièces de théâtre, une bonne école pour ne pas mixer trop fort.

SLU : Audio-Technica étant partenaire du festival, tu as bénéficié d’une sacrée valise de micros (rires)

Bastien Peralta : Absolument. Nous nous sommes rencontrés avec Bertrand et on a bien échangé autour des micros. Les musiciens ont fait état de quelques demandes spécifiques et nous avons trouvé les bonnes réponses.

L’Orquesta Silbando avec violon et alto placés juste derrière les bandonéons, la contrebasse et le piano ne sont eux-mêmes pas loin. L’ensemble dispose malgré tout de retours.
L’Orquesta Silbando avec violon et alto placés juste derrière les bandonéons, la contrebasse et le piano ne sont eux-mêmes pas loin. L’ensemble dispose malgré tout de retours.

SLU : Les musiciens paraissent être très proches les uns des autres…

Bastien Peralta : C’est la meilleure façon de s’entendre et le style musical veut ça, sans oublier que nous nous produisons souvent dans des lieux qui sont beaucoup moins bien équipés, il faut donc savoir donner sans avoir forcément la place où le matériel adéquat.
La pianiste Chloë Pfeiffer qui est aussi l’arrangeuse et directrice de l’Orquesta Silbando qui joue ce soir, a demandé en revanche à avoir dans ses retours ce qui est placé à cour et qu’elle a du mal à bien entendre or le piano dans le Tango mène le jeu avec le premier bandonéon et doit donc être parfaitement immergé dans le son.

Une prise de son réussie mais qui demande à ce que le musicien reste bien en face des capteurs, un choix qui demande donc sa totale participation.
Une prise de son réussie mais qui demande à ce que le musicien reste bien en face des capteurs, un choix qui demande donc sa totale participation.

Bertrand Allaume : L’avantage aussi du tango est que ça ne joue pas fort, culturellement on doit pouvoir se parler ce qui fait que même dans une salle comme celle où nous nous trouvons et qui n’a pas une acoustique étudiée, cela peut passer car on ne l’excite que très peu.

SLU : Ce soir tu vas jouer avec une seule marque de micros. Ca ne te gêne pas ?

Bastien Peralta : Non parce que la gamme est très vaste et offre plein de gammes et couleurs différentes et puis c’est rare d’avoir à sa disposition autant de produits différents. Je ne les connais bien sûr pas tous, donc je suis en mode découverte avant même de me poser la question de savoir si oui ou non je n’aurais pas préféré avoir d’autres marques sous la main.

SLU : C’est vrai qu’avant de faire le tour de la gamme d’A-T…

Bertrand Allaume : Il faut plusieurs années (rires !)

Bastien Peralta : Il est quand même fréquent aussi d’avoir toujours les mêmes références proposées par habitude et par commodité donc le fait de changer est très sympa.

La prise de son très réussie des cordes. On voit bien les ATM350 placés loin de la zone de jeu et là où le son prend de l’ampleur et de la rondeur et perd de son mordant trop frotté.
La prise de son très réussie des cordes. On voit bien les ATM350 placés loin de la zone de jeu et là où le son prend de l’ampleur et de la rondeur et perd de son mordant trop frotté.

Bertrand Allaume : Sortir de ses habitudes et de la zone de sécurité pour tester d’autres micros est une démarche qui prend du temps et nécessite d’avoir pas mal de modèles, la complicité du groupe et si possible, quelqu’un comme moi qui peut expliquer modèle par modèle et placement par placement ce qui évite de perdre du temps.

L’ATM350 sans son chapeau
L’ATM350 sans son chapeau

Et je peux t’assurer que j’apprends à chaque fois. C’est passionnant. Bastien par exemple place l’ATM350 au niveau de l’éclisse des violons pour laisser les musiciens attaquer leurs cordes comme ce style musical l’exige.
Et ça sonne bien, c’est super équilibré sans que l’archet ne soit trop proéminent. Un peu d’air avec l‘AT4022 et c’est fait.

SLU : Vous avez aligné les deux capteurs ?

Bertrand Allaume : Oui nous les avons remis en phase avec la console.

Audio-Technica Tango Roots Festival

Une diffusion moderne. Trop ?

Un des deux points de diffusion principaux APG composés d’unités de grave UL118 et UL115 et de trois têtes UC206N
Un des deux points de diffusion principaux APG composés d’unités de grave UL118 et UL115 et de trois têtes UC206N

SLU : Qui a eu l’idée de placer des line-array ?

Bastien Peralta : C’est un deal avec APG et très classiquement une face a été montée et deux petits rappels ont été placés en fond de salle, mais ce n’est pas forcément la solution idéale pour le tango même si ça l’est pour concentrer l’énergie sur la piste de danse et ne pas trop aller exciter le reste de la salle.

SLU : Oui, c’est sûr que les deux rappels faisant face au système vont ôter plus qu’ajouter. Quelle est la solution communément employée en tango pour couvrir la piste en ce cas ?

Bastien Peralta : Ce qui est très intéressant c’est de créer des zones pour les danseurs. Avoir une seule face stéréo n’offre pas la même sensation quand on se place devant les enceintes ou au fond du parquet, même avec un line-array et sa décroissance plus faible.
L’idée est d’avoir plein de petites sources qui éclairent des zones sonores qui font que le son est le même partout, avec bien sûr des différences localement mais dont les tangueros s’accommodent.
Avec une grosse diff on retrouve la sensation du concert, mais pour celle de la danse, il faut plein d’enceintes, quitte à être localement un peu interférent.

Conclusion

Fin de la musique enregistrée jouée par la DJ, et souvent très ancienne et délicate à reproduire car ancrée entre 200 et 4000 Hz et place à un beau piano acoustique, des bandonéons, et des cordes. Même si tout est nouveau pour nous, du bon son, on sait encore le reconnaître.
Comme prévu, le SPL à trois chiffres fait relâche ce qui n’empêche en rien la dynamique d’être présente avec une très belle attaque des archets, des bandonéons et même du piano.

Il n’y a pas à proprement parler de section rythmique au tango, mais rien que les bandonéons donnent la cadence en employant la jambe du musicien sur le soufflet, ou l’inverse, ce qui génère cette attaque si particulière que les 350 restituent fidèlement.

Chloë Pfeiffer l’arrangeuse et directrice de l’Orquesta Silbando mène la danse…
Chloë Pfeiffer l’arrangeuse et directrice de l’Orquesta Silbando mène la danse…

Il en va de même avec la contrebasse, précise et ronde à la fois, même si un peu trop effacée du mix à mon goût. Le piano est très bien repiqué malgré un spectre assez court dans le grave, quelque chose de voulu car, une fois encore, le tango n’a pas besoin d’infra. Tout un autre monde.
Après quelques allers-retours dans la salle et parfois même sur la piste, Bastien obtient le son recherché, tout en retenue mais avec de jolies réverbérations et la précision qui est nécessaire aux danseurs pour s’exprimer. Si l’on en juge par leur nombre sur la piste et leurs applaudissements, ils aiment aussi. Beau boulot.

D’autres informations sur :

 

d&b présente trois nouvelles enceintes d’installation

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d&b série xS
d&b série xS
Wolfgang Schulz
Wolfgang Schulz

d&b a décidé d’étoffer son offre pour le marché de l’installation avec trois nouveaux modèles point source de la série xS, les 24S, 24S-D et le 21S-Sub. Les cibles visées sont les clubs, les SMAC, les lieux de culte, les salles polyvalentes et les salles de sport.
La taille des deux têtes et des HP de 12’’ permettent leur emploi en large bande et reliées au 30D, l’ampli d’installation de d&b, elles offrent 138 dB SPL, 137 dB SPL, et 134 dB SPL pour le sub.
« Les 24S, 24S-D et 21S-Sub sont des enceintes conçues pour être posées et oubliées. Elles répondent parfaitement aux exigences des installations fixes, simplicité et grande robustesse » nous explique Wolfgang Schulz, le Manager des produits d’installation de d&b.


Une vue de la 24S laissant apercevoir son guide d’onde à directivité constante et ses deux 12’’ en montage dipolaire et bénéficiant à la fois d’évents étudiés et d’un volume de charge respectable.
Une vue de la 24S laissant apercevoir son guide d’onde à directivité constante et ses deux 12’’ en montage dipolaire et bénéficiant à la fois d’évents étudiés et d’un volume de charge respectable.

L’essentiel des caractéristiques techniques des 24S et S-D est identique comme deux HP de 12’’ au néodyme en montage dipolaire et charge bass reflex, et un moteur à gorge de 1,4’’ monté sur un guide d’ondes à directivité constante pouvant tourner sur 90°, ce qui facilite l’installation verticale ou horizontale, les deux têtes diffèrent par l’ouverture de ce dernier.

La 24S a une dispersion de 75° x 45° là où la 24S-D ouvre plus à 110° x 45° (H x V). Les deux enceintes sont passives et ont fait l’objet d’études poussées au niveau des évents afin de garantir extension et pression jusqu’à la dernière octave.
Grâce au montage spécifique des deux HP de grave, le contrôle de la dispersion suit jusqu’à environ 500 Hz dans le même plan que le dipôle, ce qui limite la transmission d’énergie dans le champ réverbérant et améliore le gain avant accrochage lors de l’utilisation de micros.

Les directivités horizontales et verticales des deux modèles prouvent le travail effectué sur les guides d’ondes mais plus encore sur les HP de grave dont les « fuites » ne démarrent réellement qu’à partir de 500 Hz, un comportement plus que rare pour des enceintes d’installation passives et de petite taille.

24S-Directivite horizontal
24S-Directivite horizontal
24S-D Directivite Horizontale
24S-D Directivite Horizontale
24S-Directivite verticale
24S-Directivite verticale
24S-D Directivite Verticale
24S-D Directivite Verticale

La réponse en fréquence absolument parfaite des deux modèles. Deux modes sont représentés, celui Standard et le Cut, ce dernier étant le fruit d’une coupe opérée par le contrôleur amplifié.
La réponse en fréquence absolument parfaite des deux modèles. Deux modes sont représentés, celui Standard et le Cut, ce dernier étant le fruit d’une coupe opérée par le contrôleur amplifié.

Avec une réponse en fréquence régulière allant de 55 Hz à 18 kHz, les 24S et 24S-D sont une offre pratique et simple d’enceinte large bande. L’ébénisterie en contreplaqué marin est peinte avec une résine résistante aux impacts. Une grille métallique et une mousse transparente protègent les transducteurs.
Les 24S peuvent être posées, accrochées ou accrochées en clusters verticaux. De forme trapézoïdale, elles mesurent 80 cm de haut, la face avant fait 41 de large, la profondeur est de 42 cm et la face arrière ne dépasse pas les 24 cm, le tout pour un poids de 33 kg.

d&b série xS

En cas de besoins importants dans le bas du spectre, le 21S-Sub vient en renfort malgré une taille très acceptable.
Embarquant un HP de 21’’ à longue excursion dans un montage bass reflex avec un évent unique de grandes dimensions, ce sub délivre une pression et une extension importantes par rapport à sa taille et peut être déployé en mode standard couvrant les 35 à 105 Hz, ou bien en renfort d’autres subs d&b en mode INFRA en descendant à 33 Hz et en ayant comme fréquence de coupure haute 85 Hz.

La réponse en fréquence du 21S-Sub ou plutôt les deux, celle plongeant plus vite dans la partie haute étant l’Infra qui apporte plus d’énergie entre 33 et 50 Hz en complément d’autres subs. Bravo à d&b pour parvenir à tirer un SPL de 134 dB et même 135 avec le D80 d’une enceinte aussi petite.
La réponse en fréquence du 21S-Sub ou plutôt les deux, celle plongeant plus vite dans la partie haute étant l’Infra qui apporte plus d’énergie entre 33 et 50 Hz en complément d’autres subs. Bravo à d&b pour parvenir à tirer un SPL de 134 dB et même 135 avec le D80 d’une enceinte aussi petite.

Le 21S-Sub peut être posé ou accroché sur ses deux côtés. En accroche, il peut être seul ou par deux. Ses cotes sont de 110 cm de haut, 58 de profondeur et la face avant est large de 53 cm pour un poids de 54 kg.
Tout comme les têtes, le 21S-Sub est fabriqué en contreplaqué marin et peint avec une résine résistante aux impacts. Une grille métallique doublée par une mousse transparente protège le transducteur.

Reliées au 30D, l’ampli conçu spécifiquement pour les installations fixes, les 24S, 24S-D et 21S-Sub offrent respectivement 138 dB, 137 dB, et 134 dB SPL et peuvent remplacer avantageusement des petites lignes-source.

Le 30D, l’ampli conçu spécifiquement pour l’installation de d&b
Le 30D, l’ampli conçu spécifiquement pour l’installation de d&b

La simplicité d’installation et la flexibilité de ces enceintes les rendent indispensables à chaque fois que la hauteur sous plafond ou les pattes d’ampli disponibles excluent tout line array, sans parler des avantages des systèmes point source en termes budgétaires.

Le bonheur vu par la lorgnette de d&b. Un contrôleur amplifié, un ordinateur pour y déployer R1 et piloter l’ensemble et enfin des enceintes.
Le bonheur vu par la lorgnette de d&b. Un contrôleur amplifié, un ordinateur pour y déployer R1 et piloter l’ensemble et enfin des enceintes.

« Avec leur volume de charge important, les 24S/24S-D produisent une pression et une réponse en fréquence suffisamment étendue dans le grave pour être qualifiées de large bande, tout en restant assez compactes pour ne pas poser de problèmes d’accroche » conclue Schulz.
« Quand les basses doivent gagner en puissance, le 21S-Sub se révèle être le parfait complément des deux têtes. » Ces nouveaux modèles bénéficient de l’ensemble de accessoires de montage de série xS.
Plus d’informations et d’images sur le site d&b Audio

 

Chamsys MagicQ, la série Stadium dans les starting-blocks

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Comme chaque année, Chamsys joue à domicile, au PLASA de Londres où ils ont présenté la première console de la nouvelle gamme Stadium, la MQ500. Ce nouveau hardware, issu du projet MQ1000 et de nombreuses concertations avec les opérateurs, semble être un virage assez significatif chez le développeur anglais
Cette nouvelle console surprend dès le premier coup d’œil, après un buzz montrant ce pupitre tantôt bleu, tantôt noir, la réponse définitive est : Noir !

La Stadium MQ500, Noir c'est Noir
La Stadium MQ500, Noir c’est Noir

Equipée de 2 écrans 15 pouces Full HD et tactiles, permettant de commander au doigt et à l’œil les projecteurs et les vidéos grâce au média serveur et au visualiseur intégrés, la MQ 500 s’offre un processeur de dernière génération et gère jusqu’à 200 univers sans nodes externes. Les deux versions proposées disposeront de 64 ou 127 univers.
Son design général ne déroutera pas les utilisateurs de consoles Chamsys. On retrouve 8 roues : 4 sous l’un des deux écrans tactiles 15″ et 4 sur la droite du support d’écrans inclinable. Une neuvième roue située en bas à droite du panneau de contrôle, sous le Master et le bouton BDO, permet un accès rapide à la fonction dimmer.

L'atelier formation Chamsys au Plasa accessible sur toute la durée du salon.
L’atelier formation Chamsys au Plasa accessible sur toute la durée du salon.

C’est complètement sur la gauche que se situent 12 nouveaux boutons de type Flash avec des leds RGB pour indiquer leur état. Ces accès peuvent jouer le rôle de Macro, raccourci de fenêtres, groupe, palette ou Playback.
La partie gauche, totalement dédiée à la restitution, comporte 15 Playbacks équipés de faders, non motorisés, surmontés de 15 autres boutons flash indépendants. On y trouve aussi deux grands faders de 100 mm permettant une restitution de type Théâtre.

La connectique de cette MQ 500 est complète et modulaire pour certains éléments comme les cartes DMX ou l’onduleur. On trouve une alimentation 110 à 240 volts sur connecteur PowerCON, une sortie DVI pour un écran Externe, 4 ports USB, un Switch 4 ports, 4 XLR5 femelles pour les sorties DMX et enfin les connecteurs MIDI et Timecode. On y trouve également une entrée audio et un connecteur pour un contrôle externe des mémoires (Ex: contacteurs). Ce hardware et aussi pourvu d’une carte vidéo puissante qui permet une gestion fluide de l’interface, du visualiser MagicVis et du média serveur MagicHD Media Player servant au pixel mapping.

Le panneau de raccordement de la MQ500
Le panneau de raccordement de la MQ500

Ce nouveau modèle présente une nette évolution esthétique, les finitions sont plus soignées, on le constate notamment sur les faders et les deux écrans HD 1920x 1080 permettent une meilleure visualisation que ceux des précédents modèles, en particulier pour le visualiser. Ils sont aussi plus pratiques et précis pour utiliser les fonctions Focus Hold et Focus Line.
La MQ500 devrait être disponible pour la fin de cette année. Et Vincent Criulanscy, Project Manager chez Sonoss (distributeur des produits Chamsys en France), nous annonce une très bonne surprise au niveau Tarif !

Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site Chamsys

 

SSL introduit la version V3.2 du logiciel des consoles SSL Live

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Lors de la récente convention AES (141è) à Los Angeles, SSL a présenté la nouvelle version (V3.2) du logiciel de gestion des consoles Live L500 et L300 disponible gratuitement sur le site SSL (nécessite au moins la V2.5 installée) ainsi qu’une application iOS pour tablette (« TaCo ») dédiée au contrôle sans fil de ces mêmes consoles.
La V3.2 ajoute une vingtaine de nouvelles fonctionnalités ou d’améliorations dont un module E/S Dante avec conversion de fréquence d’échantillonnage (SRC) permettant le connexion à un réseau Dante travaillant avec une autre fréquence d’échantillonnage ou avec une horloge différente.

SSL version V3.2 logiciel consoles SSL Live

Ce module supporte les échantillonnages à 48, 96 et 192 kHz et est compatible AES67.
Le contrôle de « Worflow » a été simplifié avec de nouvelles options d’affectation de commande et de représentation de canal à l’écran. Les fonctionnalités d’automatisation ont été mises à jour et améliorées de même que l’écran d’automatisation. La configuration du Rack d’effets a également été retouchée. Enfin des améliorations concernent le gestionnaire d’affichage et de configuration. Les VCA’s sont désormais exclus du mode Super-Q.
L’application iOS TaCo (Tablette Control) a été principalement développée pour les ingés son retours et les artistes pour un accès limité aux mix Aux individuels ou « déverrouillée » pour contrôler tous les mixes depuis une unique fenêtre. Jusqu’à dix tablettes peuvent être simultanément connectées pour permettre à autant d’intervenants d’affiner leur mix personnel. L’interface graphique claire avec des faders largement dimensionnés permet une utilisation facilitée dans des environnements Live.

L’accès au menu ou aux banques de faders peut être placé à droite ou à gauche de l’écran pour satisfaire gauchers et droitiers. TaCo exploite la technologie « Query » de SSL pour n’afficher que les canaux contribuant à un Aux. Cela permet des opérations plus rapides sans naviguer dans les couches.
De même les groupes Stem, agencements en sous-groupes logiques, autorisent un contrôle plus rapide en n’utilisant éventuellement que le fader de groupe pour le niveau si l’on a pas besoin de toucher aux différentes contributions d’un groupement (soin laissé à l’ingé son), par exemple toutes les percussions.

D’autres informations sur le site SSL

 

Le Groupe Novelty devient Ghost Pilote

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Le Groupe Novelty a rejoint en septembre le programme Ghost™Pilote et reçu ses premières unités pour assurer ses nombreuses prestations. Novelty est ainsi la troisième société, avec Melpomen et On-Off à signer ce contrat pour assurer le support technique et la commercialisation des systèmes Ghost.
Pour David Rocher, co-fondateur d’Agora et directeur produit : «Avec un équipement de 24 unités, Ghost™ devient la solution réseau du Groupe Novelty dans sa diversité de métiers.»
Pour Bruno Gondrecourt, co-fondateur d’Agora et directeur commercial : « C’est autour d’une réelle recherche de solution « réseau » que Jérôme Gasselin (Directeur technique du groupe) nous a contacté. L’arrivée du Groupe Novelty en tant que Ghost Pilote représente une très belle opportunité pour la marque tant sur leur expertise des réseaux numériques que par le prestige de leurs références ».

Novelty devient Ghost Pilote

Pour Jérôme Gasselin, Directeur technique du Groupe Novelty : « Le réseau de tout type : audionumérique, Intercom, Lumières, … et de contrôle d’appareils est devenu, on le sait, le cœur de toutes communications entre les différents périphériques.
Nous cherchions un switch « métier » nous permettant dans un premier temps de nous affranchir de tout souci de paramétrage de ces derniers. Les techniciens ont à faire leur métier et ne pas perdre de temps en configuration de switch informatique.
De plus, l’arrivée des Ghost chez nous va aussi continuer à renforcer notre capacité à répondre aux demandes de prestations pour lesquelles nous n’intervenons que sur la distribution de signaux pour tout corps de métier, et cela bien sûr en « full redondance ». »
Le Groupe Novelty assure donc la commercialisation, la mise en œuvre et le support technique des produits Ghost™.
Plus de renseignements auprès de Jérôme Gasselin : [email protected] et sur le site de Novelty

 

Green Go et Channel-16 ont assuré la tournée Drones de Muse

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Channel-16, fournisseur spécialisé de systèmes de communication sans licence pour les productions Live, a récemment utilisé un ensemble d’intercommunication numérique Green-GO pour la tournée mondiale Drones de Muse. Cette tournée, qui a parcouru stades et arenas du Royaume-Uni et d’Europe jusqu’en juin, repousse les limites de ce qu’une production Live peut être. Contrairement à de nombreux groupes qui évitent désormais la production d’albums concept, Muse en reprend pleinement l’idée.

Green Go et Channel-16 Muse Drones Tour

Et quand un spectacle nécessite un tel niveau technique de production, l’exigence d’un excellent système de communication se fait sentir. A la recherche d’une solution flexible et fiable, le directeur général de Channel 16, Paul English, s’est tourné vers une Intercom numérique en réseau Green-GO *. Ce système de talk dédié et indépendant passe par des commutateurs PoE (Power over Ethernet) reliés au réseau fibre principal.
Lors de chaque représentation, le topeur exploitait une station de table MCR12, 12 canaux, tout comme le chef de plateau et l’ingénieur du son retour. Le designer lumière avait une station de table 8 canaux (MCD8) et un pack ceinture filaire dédié. Les autres intervenants au plateau étaient reliés par des packs de ceinture sans fil (fonctionnement en DECT).
Un des éléments clé de la conception de la scène pour la tournée a été l’utilisation de grands écrans mobiles, qui fournissaient des contenus vidéo derrière le groupe. Chaque écran conduit par des machinistes pouvait se déplacer indépendamment d’avant en arrière sur la scène pour offrir une dimension supplémentaire.

Derrière les écrans mobiles de la scène sur rails, il y a du monde !
Derrière les écrans mobiles de la scène sur rails, il y a du monde !
Paul English, Directeur général de Channel-16, prépare son matériel Green-Go. Sur la table plusieurs « stations » MCR12.
Paul English, Directeur général de Channel-16, prépare son matériel Green-Go. Sur la table plusieurs « stations » MCR12.

Paul English a créé des harnais sur mesure pour les packs ceinture sans fil des machinistes de façon à ce qu’ils aient un accès aisé aux commandes mais aussi pour que le système soit dans la vision périphérique des opérateurs, et fournisse un repère visuel en plus de la voix.

Un pack sans fil supplémentaire a été mis à disposition de la mise en scène, offrant une liberté de mouvement autour de la salle et des packs filaires à la régie façade (ingénieur du son façade, opérateurs lumière et vidéo).
Toutes les équipes, y compris les poursuiteurs, étaient reliées au système de communication.
Ceci a été réalisé en intégrant les radios de production au système par le biais de l’interface quatre fils Green-GO (CG4W).

Les harnais de pack sans fil réalisés sur mesure pour la tournée.
Les harnais de pack sans fil réalisés sur mesure pour la tournée.

« Nous avons eu recours auparavant à d’autres systèmes d’intercom pendant un certain temps », explique Paul English, « mais la license libre correspond mieux à nos besoins, en particulier sur le marché locatif. Les systèmes qui dépendent de licences payées sont utiles et ont leur place, mais demandent un effort supplémentaire. Avec de plus en plus des packs de ceinture sans fil pour guitares, etc., étant tributaires de la technologie 2.4 GHz, on préfère garder nos intercoms séparées. Pour cela, le système Green-GO s’intègre parfaitement dans notre inventaire « .

* Green-Go est un système d’intercom numérique sur Ethernet, sans matrice centrale et à faible coût, permettant de satisfaire aussi bien des liaisons simples que complexes par la simple adjonction d’éléments. Il peut opérer sur n’importe quel réseau Ethernet 100Mbit sans interférer avec d’autres protocoles de transmission même en présence de niveaux de trafic élevés.
Les composants qui ne sont pas munis de leur propre alimentation (comme les stations de table) utilisent PoE (Power over Ethernet). La qualité audio est bonne (échantillonnage à 16 kHz sur 16 bits), ne se dégrade pas avec la distance et la latence est de seulement 12 ms.


D’autres informations sur le site Axente

 

Chez Nexo, il n’y a que la chambre de sourde

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Nexo

Troisième et dernière partie de notre balade au pays du gros son fait autrement. Nous avons eu la chance de visiter de fond en comble le labo de Nexo et d’y découvrir nombre de protos dont certains resteront dans ma mémoire mais pas sur la carte qui porte le même nom, concurrence oblige, une visite conclue dans le jardin de la R&D, définitivement déserté par des volatiles et autres rongeurs ayant du mal à se faire faire des bouchons moulés à leur taille.
Restez avec nous, il y a du très bon à découvrir en photos et légendes, un peu comme si vous étiez avec nous à Plailly.

Le département R&D électronique, aussi lumineux qu’il en a l’air. Remarquez les circuits imprimés enfichés dans les dalles de plafond. Non, ce n’est pas suite à l’explosion d’une résistance de charge trop titillée par un NXAmp !
Le département R&D électronique, aussi lumineux qu’il en a l’air. Remarquez les circuits imprimés enfichés dans les dalles de plafond. Non, ce n’est pas suite à l’explosion d’une résistance de charge trop titillée par un NXAmp !
Un détail du coin ampli avec un NXAmp dûment labellisé R&D Only.
Un détail du coin ampli avec un NXAmp dûment labellisé R&D Only.
Le poste dédié à l’amplification et qui chauffe tout l’étage l’hiver.
Le poste dédié à l’amplification et qui chauffe tout l’étage l’hiver.
Joseph devant des analyseurs, oscilloscopes et autres générateurs qu’il connaît par cœur. Non vous avez bien vu, c’est une enceinte Genelec !
Joseph devant des analyseurs, oscilloscopes et autres générateurs qu’il connaît par cœur. Non vous avez bien vu, c’est une enceinte Genelec !
La petite chambre sourde de Joseph et de François à gauche. Elle est utilisée pour la mesure des HP seuls, les graves et les médiums et permet les allers et retours sur les paramètres avec les fournisseurs. On ne mesure pas de réponses mais par exemple le DC-Offset (décalage au repos), l’asymétrie de l’excursion ou la répartition thermique. C’est un laser qui donne le déplacement.
La petite chambre sourde de Joseph et de François à gauche. Elle est utilisée pour la mesure des HP seuls, les graves et les médiums et permet les allers et retours sur les paramètres avec les fournisseurs. On ne mesure pas de réponses mais par exemple le DC-Offset (décalage au repos), l’asymétrie de l’excursion ou la répartition thermique. C’est un laser qui donne le déplacement.
La cocotte, un espace certes petit mais où sont placés uniquement les moteurs qui sont testés sous vide à l’aide de la pompe à droite. Il est ainsi possible de faire des mesures de déplacement puisque des fils HP sont prévus à l’intérieur. Cette mesure particulière est faite pour éviter que la circulation d’air le long de la bobine entre la cavité arrière et l’avant n’empêchent d’isoler les paramètres mécaniques et électriques.
La cocotte, un espace certes petit mais où sont placés uniquement les moteurs qui sont testés sous vide à l’aide de la pompe à droite. Il est ainsi possible de faire des mesures de déplacement puisque des fils HP sont prévus à l’intérieur. Cette mesure particulière est faite pour éviter que la circulation d’air le long de la bobine entre la cavité arrière et l’avant n’empêchent d’isoler les paramètres mécaniques et électriques.
Le laser utilisé dans la chambre sourde pour effectuer les mesures de déplacement des équipages mobiles ou de la main de Joseph qui l’est tout autant.
Le laser utilisé dans la chambre sourde pour effectuer les mesures de déplacement des équipages mobiles ou de la main de Joseph qui l’est tout autant.
Les racks de puissance et de processing qui vont avoiner les HP et les enceintes enfermés de longues heures dans la seconde chambre sourde et anti-feu plus connue sous l’adorable sobriquet de chambre de destruction. Remarquez aussi une seconde cocotte avec sa pompe à vide. Des NXAmp sont aussi passés de l’autre côté de la porte phonique pour subir avant leur lancement, le même type de traitement.
Les racks de puissance et de processing qui vont avoiner les HP et les enceintes enfermés de longues heures dans la seconde chambre sourde et anti-feu plus connue sous l’adorable sobriquet de chambre de destruction. Remarquez aussi une seconde cocotte avec sa pompe à vide. Des NXAmp sont aussi passés de l’autre côté de la porte phonique pour subir avant leur lancement, le même type de traitement.
Une vue intérieure de la chambre de destruction où règne une odeur qu’on ne souhaite à personne de sentir durant une presta. Les extincteurs automatiques sont prévus pour noyer les départs de flammes fréquents et pouvant se produire à tout moment. Elle est donc d’abord anti-feu par ses parois intérieures et, telle une boîte dans la boîte, elle est enfermée dans une triple peau anti-bruit indispensable pour permettre de continuer à travailler durant les tests qui par définition se prolongent 24/24 durant de longs jours. L’isolation atteint 45 dB à 25 Hz, ce qui en laisse encore 90, et ressemble à s’y méprendre à des toilettes de discothèque. Les HP sont soit laissés à l’air libre pour accélérer leur vieillissement, soit des enceintes entières sont testées avec le preset poussé au dernier dB et l’ampli à fond pour être certain que même dans les pires conditions d’exploitation, elles tiennent le choc de longues semaines. Si ça casse, cela évitera que cela se produise chez un client.
Une vue intérieure de la chambre de destruction où règne une odeur qu’on ne souhaite à personne de sentir durant une presta. Les extincteurs automatiques sont prévus pour noyer les départs de flammes fréquents et pouvant se produire à tout moment. Elle est donc d’abord anti-feu par ses parois intérieures et, telle une boîte dans la boîte, elle est enfermée dans une triple peau anti-bruit indispensable pour permettre de continuer à travailler durant les tests qui par définition se prolongent 24/24 durant de longs jours. L’isolation atteint 45 dB à 25 Hz, ce qui en laisse encore 90, et ressemble à s’y méprendre à des toilettes de discothèque. Les HP sont soit laissés à l’air libre pour accélérer leur vieillissement, soit des enceintes entières sont testées avec le preset poussé au dernier dB et l’ampli à fond pour être certain que même dans les pires conditions d’exploitation, elles tiennent le choc de longues semaines. Si ça casse, cela évitera que cela se produise chez un client.
Certes, ce n’est pas un thermomètre professionnel conçu pour les hautes températures, mais son état et sa couleur trahissent l’état des haut-parleurs et des enceintes qui passent par cette chambre, une surtout qui n’a vraiment pas aimé le traitement.
Certes, ce n’est pas un thermomètre professionnel conçu pour les hautes températures, mais son état et sa couleur trahissent l’état des haut-parleurs et des enceintes qui passent par cette chambre, une surtout qui n’a vraiment pas aimé le traitement.
Un S118 retrouvé dans la chambre de destruction suite à un essai, une parfaite occasion pour photographier le profil concave des tuyères qui le caractérisent, un vrai guide d’ondes du grave. Un petit sub par la taille mais pas par le SPL. Nexo a pris l’habitude de stacker deux ensembles composés chacun d’un S118, un B112 et enfin deux M28 en configuration stéréo compacte, facile à monter et à rouler à l’air libre et qui, dans leur zone d’essais dûment gazonnée, génère encore à 70 mètres une pression importante.
Un S118 retrouvé dans la chambre de destruction suite à un essai, une parfaite occasion pour photographier le profil concave des tuyères qui le caractérisent, un vrai guide d’ondes du grave. Un petit sub par la taille mais pas par le SPL.
Pour la caractérisation des moteurs d’aigu, il faut des charges normalisées. En voici une posée parmi d’autres dans le labo avec son look vintage et son long col. On appelle cela un pavillon de référence et, bien entendu, elle ne prendra jamais place dans une enceinte.
Pour la caractérisation des moteurs d’aigu, il faut des charges normalisées. En voici une posée parmi d’autres dans le labo avec son look vintage et son long col. On appelle cela un pavillon de référence et, bien entendu, elle ne prendra jamais place dans une enceinte.

François Deffarges avec dans ses mains un prototype imprimé d’enceinte 5’’ qui n’a jamais vu le jour et qui a servi comme hypothèse lors de la spécification de ce qu’allait être l’iD24. Remarquez sur la table le nombre important de moteurs et de dômes. Il faut qu’il range sa chambre Mathieu !
François Deffarges avec dans ses mains un prototype imprimé d’enceinte 5’’ qui n’a jamais vu le jour et qui a servi comme hypothèse lors de la spécification de ce qu’allait être l’iD24. Remarquez sur la table le nombre important de moteurs et de dômes. Il faut qu’il range sa chambre Mathieu!
Retour dans le passé avec un pavillon médium de système intégré. Un pavillon de SI 2000 fabriqué sur moule et passé au gelcoat. Il était animé par deux 17cm Audax chargés par des pièces de mise en phase en étoile, une sorte de chambre de compression, et délivrait une pression de 106dB SPL / 1W / 1m avec les deux moteurs d’aigu. Pas mal pour 1989 !
Retour dans le passé avec un pavillon médium de système intégré. Un pavillon de SI 2000 fabriqué sur moule et passé au gelcoat. Il était animé par deux 17cm Audax chargés par des pièces de mise en phase en étoile, une sorte de chambre de compression, et délivrait une pression de 106dB SPL / 1W / 1m avec les deux moteurs d’aigu. Pas mal pour 1989 !

Un pavillon lui aussi imprimé, ce qui prend des heures, de très longues heures surtout si l’on sélectionne le mode fin. Au début du prototypage, de nombreuses itérations étaient nécessaires, jusqu’à sept avant de valider un modèle. Aujourd’hui grâce à Comsol, le travail d’itération est virtuel dans l’ordinateur, ce qui demande aussi du temps si l’on choisit de monter par exemple jusqu’à 20 kHz, mais réduit le prototypage à un seul exemplaire physique pour validation.
Un pavillon lui aussi imprimé, ce qui prend des heures, de très longues heures surtout si l’on sélectionne le mode fin. Au début du prototypage, de nombreuses itérations étaient nécessaires, jusqu’à sept avant de valider un modèle. Aujourd’hui grâce à Comsol, le travail d’itération est virtuel dans l’ordinateur, ce qui demande aussi du temps si l’on choisit de monter par exemple jusqu’à 20 kHz, mais réduit le prototypage à un seul exemplaire physique pour validation.
La fameuse machine à prototyper Stratasys Dimension 1200es et qu’on appelle plus couramment une imprimante 3D.
La fameuse machine à prototyper Stratasys Dimension 1200es et qu’on appelle plus couramment une imprimante 3D.

Un prototype du S112
Un prototype du S112. Il en a fallu des « cartouches » pour l’imprimer !
Débusqué au milieu des haut-parleurs de tout type et taille, Mathieu Pobeda, un ingénieur en électroacoustique qui s’occupe de toutes les simulations Comsol et est aussi le spécialiste haut-parleurs, guides d’onde de Nexo. Il a été le designer du M6, entre autres... Il est donc parfaitement incollable sur la somme d’aimants, de saladiers, de guides et des boîtes minutieusement « imprimées » à la demande qui ornent les rayons du labo et servent de gabarit pour certains, et de souvenirs pour d’autres.
Débusqué au milieu des haut-parleurs de tout type et taille, Mathieu Pobeda, un ingénieur en électroacoustique qui s’occupe de toutes les simulations Comsol et est aussi le spécialiste haut-parleurs, guides d’onde de Nexo. Il a été le designer du M6, entre autres…
La porte qui mène au paradis du silence, la grande chambre sourde de Nexo. 12 x 8 x 6 m d’une ambiance intensément anéchoïque, silencieuse, isolée et découplée du reste du bâtiment. Rien que la porte dit tout…
La porte qui mène au paradis du silence, la grande chambre sourde de Nexo. 12 x 8 x 6 m d’une ambiance intensément anéchoïque, silencieuse, isolée et découplée du reste du bâtiment. Rien que la porte dit tout…

Un volume suffisant pour mesurer tous les produits, y compris dans le grave, avec une plateforme capable de supporter et lever jusqu’à deux tonnes et synchronisée avec les mesures de façon à pouvoir tracer une polaire en moins d’une minute grâce à l’adjonction d’une tourelle qui accepte trois tonnes et n’est autre que du matériel militaire. La chambre en elle-même provient du monde de l’automobile, ce qui est une première dans le son, et dispose de 3 peaux dont celle centrale est constituée de lames accordées en fonction de leur placement dans la pièce ce qui a pour effet d’absorber les modes dans le grave et permettre une mesure fiable jusqu’à 35 Hz. A cette fréquence, il est possible de faire une décroissance de la source de 6 dB par doublement de la distance sur 2,5 m. Bien entendu il y a des restrictions au-delà.
Un volume suffisant pour mesurer tous les produits, y compris dans le grave, avec une plateforme capable de supporter et lever jusqu’à deux tonnes et synchronisée avec les mesures de façon à pouvoir tracer une polaire en moins d’une minute grâce à l’adjonction d’une tourelle qui accepte trois tonnes et n’est autre que du matériel militaire. La chambre en elle-même provient du monde de l’automobile, ce qui est une première dans le son, et dispose de 3 peaux dont celle centrale est constituée de lames accordées en fonction de leur placement dans la pièce ce qui a pour effet d’absorber les modes dans le grave et permettre une mesure fiable jusqu’à 35 Hz. A cette fréquence, il est possible de faire une décroissance de la source de 6 dB par doublement de la distance sur 2,5 m. Bien entendu il y a des restrictions au-delà.
Un des deux micros B&K placés à deux et quatre mètres de la source. Les mesures sont justes jusqu’à 35 Hz et en dessous elles sont continuées en plein air avec un raccordement très précis. La qualité de la chambre est telle que les mesures sont absolues, ce qui autorise les comparaisons avec ce qui est en mémoire sans devoir refaire un set de mesures.
Un des deux micros B&K placés à deux et quatre mètres de la source. Les mesures sont justes jusqu’à 35 Hz et en dessous elles sont continuées en plein air avec un raccordement très précis. La qualité de la chambre est telle que les mesures sont absolues, ce qui autorise les comparaisons avec ce qui est en mémoire sans devoir refaire un set de mesures.
Une pièce typique qui permet la formation à l’accroche, la préparation des lignes qui seront après levées sous la fameuse potence Nexo accessible par la porte coulissante visible à gauche de l’image. Le grand mur couleur crème contre lequel sont adossés les deux racks d’amplis n’est autre que l’extérieur de la grande chambre sourde !
Une pièce typique qui permet la formation à l’accroche, la préparation des lignes qui seront après levées sous la fameuse potence Nexo accessible par la porte coulissante visible à gauche de l’image. Le grand mur couleur crème contre lequel sont adossés les deux racks d’amplis n’est autre que l’extérieur de la grande chambre sourde !
Dans la salle de préparation aux essais et à la formation, notamment à l’accroche, on reconnaît deux racks classiques, un NUAR et à droite le nécessaire aux démos et autres tests. S’y trouvent également une console Yamaha CL1 avec un rack de convertisseurs AD8HR, deux AudioTool Boxes AuviTran et l’inévitable PC pour avoir la main sur la diff. Remarquez tout à gauche les casques. On ne plaisante pas avec les EPI chez Nexo, surtout quand il s’agir de passer et repasser sous la potence externe ou sous les ponts qui équipent cette grande pièce.
Dans la salle de préparation aux essais et à la formation, notamment à l’accroche, on reconnaît deux racks classiques, un NUAR et à droite le nécessaire aux démos et autres tests. S’y trouvent également une console Yamaha CL1 avec un rack de convertisseurs AD8HR, deux AudioTool Boxes AuviTran et l’inévitable PC pour avoir la main sur la diff. Remarquez tout à gauche les casques. On ne plaisante pas avec les EPI chez Nexo, surtout quand il s’agir de passer et repasser sous la potence externe ou sous les ponts qui équipent cette grande pièce.
Trois M46 démontrant grâce à leur cache enlevé, les changements intervenus sur les quatre HP de 6'' avec l’arrivée d’un cache-noyau collé à l’envers sur les membranes pour éviter la diffraction et être le plus lisse possible dans le V qui prolonge le guide d’ondes. Les trois jeux de 6'' sont les mêmes sauf la membrane qui s’approche de plus en plus d’une surface rayonnante plate. Il aurait été possible de faire encore plus plat avec, par exemple du Rohacell, mais ce matériau a des modes propres et, soumis aux contraintes extrêmes que subit un haut-parleur, il a tendance à casser.
Trois M46 démontrant grâce à leur cache enlevé, les changements intervenus sur les quatre HP de 6 » avec l’arrivée d’un cache-noyau collé à l’envers sur les membranes pour éviter la diffraction et être le plus lisse possible dans le V qui prolonge le guide d’ondes. Les trois jeux de 6 » sont les mêmes sauf la membrane qui s’approche de plus en plus d’une surface rayonnante plate. Il aurait été possible de faire encore plus plat avec, par exemple du Rohacell, mais ce matériau a des modes propres et, soumis aux contraintes extrêmes que subit un haut-parleur, il a tendance à casser.
Des prototypes de modules STM gardés jalousement par François avec notamment trois M46, trois B112 et deux M28.
Des prototypes de modules STM gardés jalousement par François avec notamment trois M46, trois B112 et deux M28.
Un B112 sans sa grille et démontrant que toute sa face avant est une surface radiante, avec la charge pavillonnaire sur le haut dans un montage passe-bande. Le haut-parleur a l’aimant tourné vers le haut. L’onde avant est récupérée par le bas et celle arrière, bien chargée, l’est par le haut. C’est Matthias Larrieu qui a conçu ce montage avec son extraordinaire intuition quant aux proportions et aux volumes ce qui a permis de gagner un temps précieux. Il ne faut enfin pas oublier qu’il a travaillé en cotes contraintes puisque le B112 doit s’harmoniser avec le reste des éléments formant le STM.
Un B112 sans sa grille et démontrant que toute sa face avant est une surface radiante, avec la charge pavillonnaire sur le haut dans un montage passe-bande. Le haut-parleur a l’aimant tourné vers le haut. L’onde avant est récupérée par le bas et celle arrière, bien chargée, l’est par le haut. C’est Matthias Larrieu qui a conçu ce montage avec son extraordinaire intuition quant aux proportions et aux volumes ce qui a permis de gagner un temps précieux. Il ne faut enfin pas oublier qu’il a travaillé en cotes contraintes puisque le B112 doit s’harmoniser avec le reste des éléments formant le STM.
Une vue de l’armature propre à Nexo et qui est complétée par une barre qui traverse l’enceinte de part en part, une des raisons qui expliquent le poids. Il faut savoir que lors d’une accroche, à peu près 30% des forces sont dus à la gravité et les 70% restants viennent de l’avant vers l’arrière à cause de la courbure donnée à la ligne. Cette armature fait que l’enveloppe de l’enceinte n’est jamais soumise à une force mécanique et les calculs sont réalisés à partir du squelette. Nexo autorise un maximum de 28 boîtes.
Une vue de l’armature propre à Nexo et qui est complétée par une barre qui traverse l’enceinte de part en part, une des raisons qui expliquent le poids. Il faut savoir que lors d’une accroche, à peu près 30% des forces sont dus à la gravité et les 70% restants viennent de l’avant vers l’arrière à cause de la courbure donnée à la ligne. Cette armature fait que l’enveloppe de l’enceinte n’est jamais soumise à une force mécanique et les calculs sont réalisés à partir du squelette. Nexo autorise un maximum de 28 boîtes.
Tout est prévu chez Nexo, y compris les pépins brandés, pardon, les parapluies au nom de la marque et prévus pour les jours où le temps se révèle capricieux et qu’il faut sauver des clients de la noyade lors d’une démo.
Tout est prévu chez Nexo, y compris, les parapluies au nom de la marque pour les jours où le temps se révèle capricieux et qu’il faut sauver des clients de la noyade lors d’une démo.
Une salle de formation comme on les aime, grande, assez lumineuse, climatisée, sonorisée et avec tableau effaçable et vidéoprojecteur. Elle donne sur une seconde salle de réunion stratégique où pour d’évidentes raisons de confidentialité, nous n’avons pas pu accéder.
Une salle de formation comme on les aime, grande, assez lumineuse, climatisée, sonorisée et avec tableau effaçable et vidéoprojecteur. Elle donne sur une seconde salle de réunion stratégique où pour d’évidentes raisons de confidentialité, nous n’avons pas pu accéder.
Un des points forts de marque de Plailly, son spot d’écoute parfaitement dégagé, très facilement accessible pour le matériel puisque placé à l’arrière du R&D et offrant une zone de tir gazonné et en légère pente pour n’offrir aucune réflexion gênante. Bien entendu du courant et du RJ45 sont prévus. Le recul est plus important que la photo ne semble l’indiquer, 55 mètres au maximum, et aucun voisin n’est placé dans l’axe des boîtes à moins d’un kilomètre. Un détail drôle, les locaux de Nexo sont en Ile-de-France mais le point d’écoute le plus reculé est en Picardie !!
Un des points forts de marque de Plailly, son spot d’écoute parfaitement dégagé, très facilement accessible pour le matériel puisque placé à l’arrière du R&D et offrant une zone de tir gazonné et en légère pente pour n’offrir aucune réflexion gênante. Bien entendu du courant et du RJ45 sont prévus. Le recul est plus important que la photo ne semble l’indiquer, 55 mètres au maximum, et aucun voisin n’est placé dans l’axe des boîtes à moins d’un kilomètre. Un détail drôle, les locaux de Nexo sont en Ile-de-France mais le point d’écoute le plus reculé est en Picardie !!
Même si, comme nous l’a confirmé François Deffarges, on n’accroche pas des lignes aussi longues que la hauteur de la potence le permettrait, on n’a pas lésiné sur les moteurs puisque ce ne sont pas moins de 8 de 2 tonnes qui attendent sagement à l’abri sous les toits.
Même si, comme nous l’a confirmé François Deffarges, on n’accroche pas des lignes aussi longues que la hauteur de la potence le permettrait, on n’a pas lésiné sur les moteurs puisque ce ne sont pas moins de 8 de 2 tonnes qui attendent sagement à l’abri sous les toits.
Bien visibles à droite de la potence, un ensemble de bâtiments gris et blancs hébergent l’usine d’assemblage, la menuiserie et les bureaux. Les enveloppes moulées par injection arrivent d’une filiale basée en Dordogne qui depuis peu assemble aussi les iD24. Nexo a quitté Villepinte pour Plailly en 2007 dans des locaux flambant neufs et très bien conçus.
Bien visibles à droite de la potence, un ensemble de bâtiments gris et blancs hébergent l’usine d’assemblage, la menuiserie et les bureaux. Les enveloppes moulées par injection arrivent d’une filiale basée en Dordogne qui depuis peu assemble aussi les iD24. Nexo a quitté Villepinte pour Plailly en 2007 dans des locaux flambant neufs et très bien conçus.
Toujours dans l’accueil du R&D de Nexo, le RS18, le grand frère du RS15, un sub en deux fois 18’’ en radiation directe, qui comme de bien entendu chez Nexo, est bourré d’astuces dont celle de se transformer en sub cardioïde par la grâce d’un positionnement à 90° et l’alimentation des deux transducteurs par un signal différent. Une seule boîte peut être cardio. L’astuce ? Les HP sont montés aimant vers l’extérieur et le preset fait le reste.
Toujours dans l’accueil du R&D de Nexo, le RS18, le grand frère du RS15, un sub en deux fois 18’’ en radiation directe, qui comme de bien entendu chez Nexo, est bourré d’astuces dont celle de se transformer en sub cardioïde par la grâce d’un positionnement à 90° et l’alimentation des deux transducteurs par un signal différent. Une seule boîte peut être cardio. L’astuce ? Les HP sont montés aimant vers l’extérieur et le preset fait le reste.

Der de der

Fin de cette troisième et dernière partie et de notre large tour d’horizon des Plailly’s Boys, aussi bons en Good Vibrations que les Beach. Aussi ringarde qu’elle puisse être, la vieille rengaine du « ce n’est qu’un au-revoiiir » va reprendre du service car nous allons bientôt mettre nos oreilles dans un club équipé en Nexo et tout aussi rapidement écouter des iD24 en action.
A la question enfin de savoir quels sont les projets de Nexo pour les années à venir, les quelques bribes de pistes qu’on a cru déceler dans les non-dits et autres sourires en coin de François et Joseph démultipliés par la puissance intellectuelle, organisationnelle et financière de Yamaha risquent de faire du bruit. Et du bon. Vous l’avez compris, on risque de prendre souvent la mer pour revenir sur cette fameuse petite île de Nexø…