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Powersoft : l’innovation, l’efficacité et la qualité comme point d’orgue

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Le siège de Powersoft à Scandicci.

La visite d’un fabricant et de son usine, on appelle cela dans notre métier un marronnier, non parce qu’on est reçus avec des châtaignes ou qu’on nous prend pour des glands, mais parce que c’est rare qu’on en sorte avec des sujets très intéressants (les fabricants ne s’épanchent pas sur leurs petits secrets). Rien de tout cela avec nos amis italiens de Powersoft.
Si vous aimez les belles histoires d’anticipation et voulez découvrir un grand acteur de l’audio mondial aussi bien d’hier, d’aujourd’hui que de demain, vous avez frappé à la bonne revue.

Le directoire : de gauche à droite, Luca Lastrucci (CEO), Claudio Lastrucci (R&D Director), Antonio Peruch (Production Engineering & Project management Director) et Carlo Lastrucci (President).

Nous avions, il y a quelque temps (presque dix ans déjà, et pour un autre magazine à l’époque), été visiter les gens de Scandicci et déjà à cette époque été impressionnés aussi bien par les procédés mis en oeuvre pour la fabrication et les tests des produits que par la R&D et les outils de conception utilisés. Eh bien, nous l’avons encore été aujourd’hui en prenant en compte les évolutions technologiques réalisées depuis lors.
Avant de vous relater dans un autre volet les aspects fabrication, tests, contrôle et SAV, voire également un compte-rendu d’écoute du système M-Force dans différentes configurations, gentiment guidés par Antonio Peruch (qui a en charge la gestion de la fabrication et des process), commençons par recueillir les propos de Claudio Lastrucci, le maestro des technologies de commutation de puissance (qu’il s’agisse d’alimentation à découpage, d’amplification classe D, ou … d’autres).

Claudio lastrucci il y a dix ans, dans son antre de la R&D, lors de notre 1ère visite. « On s’était dit RDV dans dix ans, même lieu, … »

Brillant, accessible, compétent à l’extrême, Claudio Lastrucci, le directeur de la R&D et l’âme de la création de l’ensemble des produits Powersoft nous a accordé une longue interview moitié en anglais et moitié en italien avec un extraordinaire accent florentin.
Nous en avons profité pour découvrir des nouveautés qui seront présentées à Francfort et l’interroger sur sa vision de la gamme actuelle et du marché en général. Il en transparait, et pas qu’en pointillés, son besoin viscéral d’innover, d’explorer toujours plus avant les possibilités d’exploiter n’importe quelle source électrique pour en créer une autre apte à piloter n’importe quelle charge. Et pourquoi pas un haut-parleur ! Absolument passionnant et à savourer à la lumière de l’arrivée de Klas Dalbjörn, le nouveau Product Manager, pour compléter l’équipe et l’aider à être encore plus performante dans la réalisation du produit attendu par le marché.

SLU : Les produits Powersoft acceptent toute alimentation AC/DC et se connectent à quasiment toute charge. Ils se prêteraient facilement au jeu de l’évacuation. Sont-ils certifiés ?

Claudio Lastrucci, le directeur de la R&D, lors de l’interview.

Claudio Lastrucci : Une grande partie de nos produits va être certifiée EN-54 cette année. Nous avons commencé ce long travail à la moitié de l’année 2016. Pour être certifié, la chaîne complète doit l’être mais par exemple l’amplificateur faisant partie de cette chaîne, doit l’être à son tour. On travaille donc pour faire en sorte que des packages soient EN-54, ce qui inclut des onduleurs, des matrices, bien entendu nos amplis mais aussi des micros. Cela permettra que ce type de pré-configuration puisse être choisi car bénéficiant à plein de la certification EN-54 sans besoin d’une « post certification » après installation. Nous avons montré tout cela au récent NAMM.

SLU : Quelle topologie employez-vous sur l’alimentation de votre X8 pour accepter autant d’écarts de tension et d’impédance de ligne ?

Claudio Lastrucci : Nous n’employons pas de contrôleur numérique. Il s’agit d’un mélange entre des topologies différentes. Tout d’abord une section à résonance, et une régulation sur le secondaire. Disons que c’est un mélange de deux topologies, SEPIC et Cuk pour la conversion secondaire. Cela nous permet de totalement réguler la tension de sortie de 0 au maximum. La dynamique est gérée par le secondaire. Dans le primaire, c’est la section à résonance qui effectue la régulation. Bien entendu il ne sera pas possible de tirer la pleine puissance avec des tensions d’entrée de 50 V…

SLU : M’enfin, vous êtes Powersoft ou pas ! (rires)

Claudio Lastrucci : Non, mais c’est déjà pas mal dans la mesure où il est en plus possible de contrôler et suivre le fonctionnement de l’alimentation même sans commande numérique. Dans le X4 nous utilisons au contraire une topologie à clamp * qu’on retrouve dans d’autres de nos produits (notamment les nouveaux modules à venir, NDR).

* Essentiellement une structure « flyback » où il est nécessaire de « clamper », c’est-à-dire limiter la valeur de la tension présente lors du blocage (passage à l’état off) du (des) transistor(s) de commutation primaire (Mosfets Si, IGBT, voire maintenant Mosfets SiC ou GaN ) due à l’inductance de fuite du transformateur (ou plutôt des selfs couplées primaire-secondaire). Par ailleurs, avec des clamps actifs (à transistors-diodes) bien conçus, on peut recycler cette énergie de fuite, sinon perdue en chaleur dans les composants (ce qui est toujours mieux pour leur tenue thermique).


SLU : Pourquoi pas la même alimentation?

Claudio Lastrucci : Le résultat final est le même et nous disposons de possibilités identiques.

Bloc alimentation du X4 tenu par Antonio. Les transfos (oranges) sont conçus et estampillés « maison ». Remarquez le bataillon de condensateurs haute tension de sortie assurant la réserve d’énergie.

SLU : Si vous deviez reprendre la conception du X8, vous garderiez votre alimentation à résonance, SEPIC et Ćuk ou vous partiriez sur une version encore plus puissante de celle qui équipe le X4?

Claudio Lastrucci : Bonne question. (Il réfléchit NDR) Il y a du bon et du moins bon dans chacune des deux topologies mais je pense que je garderais ce que nous avons fait pour le X8 avec sans doute quelques améliorations.

SLU : Le fait que vous n’ayez pas choisi de piloter l’alimentation par un DSP ** dédié, vous permet-elle tout de même de contrôler et communiquer en temps réel l’état de fonctionnement de chaque élément ?

Claudio Lastrucci : Oui, absolument tout. Nous supervisons absolument tous les paramètres essentiels de l’ampli comme la température du transfo, du radiateur, la puissance délivrée, la tension des rails d’amplification, le courant secteur, la tension secteur, la fréquence secteur, la configuration secteur par phase…

** Il faut entendre là DSP au sens de processeur de traitement de signal, et même de composant spécialisé dans le contrôle et la commande des dispositifs de commutations de puissance d’alimentation. Certains contrôleurs opèrent aujourd’hui totalement dans le domaine numérique et et dialoguent par bus numérique avec le microprocesseur central.


Vue sur les transfos d’alimentation flyback de la série quattrocanali. Au-dessus, les filtres d’entrée secteur, le redressement et le PFC. En dessous, une partie du bloc d’amplification classe D sur son tunnel de refroidissement.

SLU : Le PFC est contrôlé par un circuit analogique ou numérique ?

Claudio Lastrucci : Tous les réglages du PFC sont exécutés au travers d’un DSP mais le contrôleur est analogique. La partie analogique est limitée mais pour des puissances aussi élevées, elle reste intéressante. Nous sommes en train de considérer des solutions entièrement numériques mais quand on y pense bien, cela ne présente pas plus d’intérêt que ça.
Pour des appareils extrêmement économiques, c’est concevable puisque la simplification du circuit réduit les coûts, mais pour des applications à très forte puissance comme le X8 où une erreur de quelques nanosecondes peut faire brûler tout le circuit, je préfère en rester à ce que l’on connait et maîtrise.
Il existe des circuits très élaborés et suffisamment rapides sur le marché mais le bénéfice ramené au temps qu’il va falloir passer pour repenser entièrement l’ampli, est trop faible. Enfin ces circuits comportent un nombre très important de possibilités bien au-delà du PFC ou de l’alimentation et certains DSP sont intégrés dans l’étage de sortie de façon à pouvoir offrir des logs et des points de contrôle de tout l’ampli, or nous avons déjà notre « cerveau » embarqué dans les X.

SLU : Il nous semble que le futur des systèmes de sonorisation sera axé sur la puissance et le calcul embarqué. Votre savoir-faire dans les modules, les nouveaux comme ceux qui existent déjà, vous place très bien dans cette évolution…

Claudio Lastrucci : C’est vrai. (il marque un temps d’arrêt NDR) L’avantage de Powersoft est que nous fabriquons aussi bien des amplis rackables que des modules de puissance. Espérons être en mesure de fournir ce qui servira dans le futur ces deux marchés voire d’autres.

SLU : Est-ce que à votre avis, il y a encore besoin de monstres de technologie et de puissance comme le X8.

Le Powersoft X8, une sacrée fabrique à watts savants grâce à sa puissance DSP et à watts tout court , avec 40 KW crête au total sur 8 canaux.

Claudio Lastrucci : Le monde est immense et chaque pays a des besoins différents où le X8 peut s’exprimer (déjà en termes de sources secteur NDR). Un line array grand format pour le touring est le « client » parfait pour notre ampli. Très haute puissance, petite taille, ratio prix / watt très avantageux, ratio prix / nombre d’enceintes qui peuvent être raccordées tout aussi avantageux. Il existe un marché du gros système d’amplification qui ne va pas changer de sitôt.
C’est vrai qu’il pourra évoluer vers les enceintes amplifiées dans certains pays, mais pas tous. Je pense notamment à l’Amérique du Sud où ce type de technologie arrivera sans doute, mais dans une quinzaine d’années car on aime là-bas les racks d’amplis et d’autre part l’emploi des systèmes est plus « old style ». Il est possible que par exemple en France le X8 ne soit pas un immense succès, mais Powersoft a la chance d’être présent dans le monde entier et faire face à la nécessité de servir tout type de demande.

SLU : Il est vrai aussi qu’en France nos marques nationales disposent de leur « section » puissance sauf APG qui fait en partie appel à vos produits…

Claudio Lastrucci : Oui, mais heureusement que la France n’est pas le monde entier (rires !)

Antonio Peruch : Il faut aussi préciser que le système du futur tel que tu l’as décrit, communiquant et embarquant beaucoup de technologie et d’asservissements reste un rêve, on n’y est pas encore et ceux qui à leur façon ont défriché ces possibilités et les ont transformées en produits présents sur le marché, n’ont pas forcément rencontré un grand succès. Selon nous, cette technologie est complexe et pas encore tout à fait aboutie et c’est pour ça que nous continuons à développer de nouveaux produits « classiques ».

A l’usine de fabrication (cartes, assemblage et tests) à coté de Bologne, Antonio (Peruch) nous montre un module d’alimentation de X4 totalement assemblé.

SLU : Rien n’est classique chez vous. Quelles alimentations utilisez-vous dans les nouveaux produits (modules d’amplification) qui seront présentés à Francfort ?

Claudio Lastrucci : C’est une alimentation à simple étage avec un PFC en tête. Nous avons breveté une topologie de type flyback à haute puissance avec un clamp et qui tire parti de nos études via Comsol sur les matériaux. Je comprends votre étonnement dans la mesure où, quand vous lisez la littérature existante sur les alimentations, cette topologie ne serait pas en mesure de donner plus de 500 Watt, mais ça c’était vrai avant***.
Aujourd’hui nous avons des composants qui présentent des résistances (à l’état passant) de quelques milliohms et des inductances de fuite sur les transformateurs de moins de 0,5% (de l’inductance primaire, NDR) et c’est pour ça que nous élaborons et effectuons des simulations sous Comsol pour notre transformateur qui est l’élément le plus important de cette topologie.
Et évidemment nous avons trouvé des solutions pour ne pas perdre et même réutiliser le peu d’énergie qui s’échappe du transformateur (due au flux de fuite, NDR). Même si sur 1 kW cette fuite ne représente que 5 W qui se baladent sous la forme d’un champ magnétique, on se sert du clamp actif pour le récupérer et les réinjecter dans le secondaire et c’est encore plus vrai si cette alimentation délivre 3000 W, on ne peut pas laisser 15 Watt dans la nature !

*** La topologie flyback est et reste limitée (ou à tout le moins n’est pas la plus adaptée) en puissance pour les alimentations basse tension secondaire (5 à 48 V) et fort courant (>10 A), à cause du courant RMS prohibitif vu par les condensateurs de sortie et de l’énergie de fuite occasionnée par un transformateur non optimisé. Dans le cas d’alimentation haute tension, le problème est différent coté courant de sortie et le rapport de transformation beaucoup moindre.
Reste que la conception et la réalisation du transformateur est primordiale et délicate et qu’il faut bien maîtriser les circuits de clamp actifs. Par ailleurs aujourd’hui apparaissent des dispositifs de commutation (MOSFET) de puissance haute tension en SiC (carbure de silicium) et GaN (Nitrure de Gallium) offrant moins de pertes en commutation et de pertes de conduction (donc une meilleure efficacité) et permettant de travailler à des fréquences et des tensions plus élevées plus facilement.


La série X lors de sa présentation à Prolight+Sound 2014

SLU : Ce design et ce choix plus qu’original de topologie est dû à quoi, son prix, sa compacité, sa facilité de fabrication ou juste parce que vous vous amusez manifestement à innover ? Qu’est-ce qui vous motive ?

Claudio Lastrucci : D’abord le besoin de faire marcher la boîte (la société), de lui donner la capacité d’innover, de grandir et d’avoir un coup d’avance sur nos concurrents, et à défaut d’être devant, être en mesure de faire mieux pour le même prix. Ensuite la passion. On aime l’audio depuis … toujours (rires) et on travaille pour obtenir de meilleures performances, un meilleur son, plus de puissance, moins d’encombrement. C’est presque un hobby

SLU : Si vous êtes capable de faire délivrer à une alimentation de type Flyback 3000 W là où elle est considérée comme bonne pour quelques centaines tout au plus, ça veut dire que c’est encore possible d’innover ?

Claudio Lastrucci : Toujours, TOUJOURS. Ce montage n’est pas une fin en soi. Nous sommes déjà en train de travailler sur une nouvelle génération de produits basée notamment sur de meilleurs composants que ceux dont on dispose aujourd’hui et cela va radicalement changer la donne dans plein de domaines. Et le progrès va très vite.

SLU : Vous allez donc plus vite que ce que, par exemple, les fabricants de haut-parleurs peuvent faire pour renouveler le bon vieux cône mû par une bobine dans un entrefer….

Claudio Lastrucci : J’aurais envie de répondre par l’affirmative. Nos progrès sont beaucoup plus rapides que les leurs.

Le LiteMod (version standard et HV), ici assemblé et en cours d’opération de dépôt de résine de blocage, est le seul module d’amplification pour enceinte active réalisé à l’usine de Bologne où sont aujourd’hui fabriqués tous les modèles d’amplificateur en rack. Les autres modules sont entièrement assemblés à coté de Trieste. Il dispose d’une alimentation avec PFC et délivre 2 x 600 W (4 ohms) ou 2 x 700 W en version HV (1400 W sous 16 ohms en pont). Bien entendu, un bloc DSP peut lui être adjoint.

SLU : C’est donc à vous de faire en sorte d’aller de l’avant dans le couple ampli – transducteur ?

Claudio Lastrucci : D’abord nous sommes très proches de l’univers du haut-parleur car l’un ne marche pas sans l’autre et surtout, comment concevoir un bon ampli si on ne connaît pas dans les moindres détails un transducteur et la façon dont il fonctionne. On ne peut pas continuer avec le raisonnement qui veut que d’un côté on présente une impédance de 8 ohms, de l’autre une source qui s’accommode de cette charge et que chacun bosse dans son coin.
C’est simpliste et irréaliste. Un haut-parleur est beaucoup plus qu’un composant résistif, c’est un composant complexe (au sens de l’impédance présentée à l’ampli, NDR), en mouvement qui prend de l’énergie, en renvoie, chauffe, refroidit, se comporte de façon non linéaire à cause de son équipage mobile, de sa suspension, de la puissance absorbée,… Tout ceci doit être compris et intégré avant de développer un amplificateur.
Pour en revenir à la question, je ne dis pas qu’on a un avantage par rapport à l’industrie des haut-parleurs, mais c’est vrai qu’on a à peu près dix ans de visibilité sur ce qu’il sera possible de faire dans l’univers électronique qui avance très vite là où de leur côté il existe un certain nombre de limitations propres aux transducteurs et ce malgré des matériaux et des technologies déjà remarquables. Ces limitations ne pourront être contournées et en partie résolues qu’avec l’aide de l’électronique.

SLU : Vous avez déjà mis un pied dans cet univers avec l’IPAL, le module avec son capteur de pression et avec le M-Force, le système associant un transducteur à aimant mobile et un module M-Drive avec un soft d’asservissement très élaboré. Quel chemin allez-vous suivre ?

Claudio Lastrucci : Déjà une certitude, nous n’allons pas nous mettre à produire des enceintes prêtes à l’emploi, mais il n’est pas inenvisageable que nous allions plus loin dans le domaine des transducteurs. Nous ressentons chez les fabricants historiques quelques atermoiements dans l’idée de suivre des chemins alternatifs dans leur conception. Cela n’est en rien une critique car il suffit de voir l’immense succès qu’ont les manufacturiers italiens pour comprendre qu’ils sont dans le vrai, mais je pense qu’ils ne tiennent peut-être pas assez compte de ce que la vitesse fulgurante du progrès dans l’électronique pourrait leur apporter. Pour faire une analogie avec les véhicules électriques, le progrès vient des batteries qui doublent de capacité tous les 5 ans, moins de la caisse elle-même.

SLU : Il y a pourtant eu une très belle preuve de ce que vos modules IPAL et des HP de qualité peuvent donner.

Claudio Lastrucci : Oui absolument. Mais j’ai le sentiment que les fabricants de HP n’ont pas pleinement saisi le concept et l’avancée que constituait cette association HP et électronique dédiée qui, pour moi, est le futur de nos métiers.

la nouvelle gamme d’amplificateurs Quattrocanali sur le stand Powersoft à l’ISE 2017.

SLU : Quand vous avez présenté l’IPALMOD, quelle était exactement votre idée ?

Claudio Lastrucci : Notre idée a été de faire développer des haut-parleurs qui fonctionnent parfaitement avec des amplis à découpage, qui en tirent la quintessence. En général aujourd’hui ce n’est pas vraiment le cas. En dehors des modèles développés pour l’IPALMOD et pour le M-FORCE, les transducteurs actuels ne sont pas conçus pour bien fonctionner avec des amplis à découpage. Ceci est un gâchis, vraiment, ne serait-ce qu’en termes d’efficacité.

SLU : Une der de der pour nos lecteurs, Claudio. IPALMOD, M-FORCE et après ?

Claudio Lastrucci : (réfléchit, sourit et…) Quelque chose d’autre. (rires) Nous avons plein de projets sur le gaz à Scandicci. C’est vrai aussi que j’aimerais comprendre quelle est la meilleure manière d’avancer et par exemple nouer des partenariats. Je préfère nettement aller dans le sens d’un travail d’équipe avec les manufacturiers de transducteurs car ils ont un vrai savoir-faire, des équipes spécialisées dans ce domaine et il est sain que chacun se charge de ce qui lui incombe et investisse en conséquence.
Maintenant si on ne parvient pas à avancer de cette façon, nous saurons nous débrouiller et le M-FORCE en est la meilleure preuve. Nous avons su imaginer, construire et vendre ce composant. Nous n’allons pas rester sans rien faire, ne serait-ce que parce que le progrès va vite et que si nous ne faisons rien, d’autres le feront à notre place et nous aurons des regrets.

L’avenir réside donc en grande partie dans un meilleur couplage ampli – transducteurs. A bientôt pour découvrir les aspects fabrication, tests, contrôle qualité, …, et écoute, guidés par Antonio.

 

Rendez-vous Prolight + Sound 2017

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Dans une quinzaine de jours, du 4 au 7 avril 2017, Prolight+Sound, le salon international des technologies et services pour les spectacles, les systèmes intégrés et la création, sera à nouveau le RDV de l’industrie et la vitrine des nouveautés et des tendances du secteur.
En s’installant en 2016 dans la partie Est du parc des expositions de Messe Frankfurt, le salon a élargi l’éventail de produits présentés. En 2017, les grands acteurs clé seront présents, dont beaucoup avec une présence élargie.

Le changement de calendrier du mardi au vendredi, bien accueilli de manière générale l’année dernière, est conservé pour cette nouvelle édition, de même que les horaires d’ouverture : 10h – 18h (selon le souhait des exposants).
Un programme étendu de séminaires* couvrant tous les domaines du secteur se déroulera pendant les quatre jours avec l’accent mis cette année sur la promotion des jeunes et la création de points de contact entre les entreprises et le personnel qualifié.

* Trois séries de séminaires (lien ici) :


  • La Prolight + Sound Conference propose un large éventail de sujets couvrant tous les métiers techniques de la profession, s’agissant des technologies des medias et de l’événementiel. Elle est structurée selon deux niveaux, Basic et Advanced, s’adressant ainsi aussi bien aux débutants qu’aux personnes expérimentées. Elle permet de rafraîchir les connaissances fondamentales, d’acquérir un savoir expert et d’échanger avec ses confrères.
  • La « Eventplaza Conference » en sera à sa septième édition. S’adressant spécifiquement aux organisateurs d’événements, aux responsables des ressources humaines et aux organisateurs de congrès et de conférences, elle propose des contenus sur la sécurité et la gestion des manifestations.
  • Le « Herstellerforum » ou forum des fabricants, lancé avec succès en 2016 sera poursuivi en 2017. Les entreprises leader du secteur y font état des tendances technologiques en se basant sur des projets concrets.

Cette année, Prolight +Sound est structuré en cinq segments d’activité :

  • « Audio + Sound » : hall 3.1 et hall 4.1
  • « Light + Stage » : hall 3.0
  • « Light + Multimedia » : hall 4.0
  • « Light + Entertainment » : hall 5.0
  • Education et associations : Forum 0.

Les sept niveaux de hall et la grande zone extérieure de la partie est du parc des expositions de Messe Frankfurt offrent l’espace nécessaire pour une présentation ciblée des différents groupes de produits avec des espaces de démonstration « live »**.

**La zone extérieure offre la possibilité de faire des démonstrations en conditions réelles. La Concert Sound Arena, qui présente des systèmes de sonorisation en action, sera située en 2017 en un lieu central de l’Agora, au centre de la partie est. La Live Sound Arena, près de l’accès City (voir le plan), sera également le lieu de présentation de systèmes de sonorisation mobiles.

© Messe Frankfurt Exhibition GmbH / Jochen Günther

Avec ses trois jours de recoupement (5, 6 et 7 avril) avec le Salon de la Musique (Musikmesse) restructuré, qui prend désormais ses quartiers dans la partie Ouest du parc, Prolight + Sound reste la plus grande réunion mondiale de l’industrie de la musique, grâce au renforcement des synergies entre les deux manifestations par rapport à 2016.

Ensemble, ces salons ont enregistré en 2016 plus de 100 000 visiteurs venus de 130 pays et quelque 2 000 exposants en provenance de 60 pays. La France reste au deuxième rang du visitorat après bien entendu l’Allemagne. A noter que pendant toute la durée des deux salons, la ville de Francfort est le siège de concerts et de prestations musicales avec la deuxième édition du Musikmesse festival.

Pour plus d’informations visiter le site de Prolight & Sound

Le STM de Nexo fait ses débuts chinois en mega club

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Un des clusters STM, soutenus par des S118 et des LS18

Avec l’ouverture du Yu Bar à Shunde près de Canton, le monde de la nuit et des clubs voit après de longues années, le retour du premier méga établissement chinois. Pour que le plaisir soit total et pour le positionner au plus haut, le choix s’est porté pour la toute première fois en Chine sur le système modulaire STM de Nexo.
La surface au sol de cette nouvelle salle est très importante et avec une hauteur sous plafond de 15 mètres, il est aisé de parvenir à satisfaire tout type de cahier des charges technique. « Trop souvent en Chine l’isolation acoustique est négligée, mais ce n’est pas le cas ici » nous dit Michael Chow, responsable marketing de Top Plot Int’l Ltd, le distributeur chinois de Nexo.
« Au Yu Bar, la hauteur de la structure est telle que le système a pu être accroché exactement au bon endroit, sans les habituels compromis. » L’installation qui a été pensée et intégrée par Hertz Audio avec la collaboration Hong Zing Audio Equipment et de Top Plot International est basée sur un système STM avec des têtes M28 et des modules de basse B112 et sub S118.

Ce déploiement sonore de grande classe est complété par des écrans LED dernier cri, des sources laser de haute puissance et un ensemble de projecteurs apte à donner à ce club toute l’attractivité nécessaire pour attirer les DJ à la mode et offrir le meilleur accueil technique aux artistes invités à s’y produire, propulsant le You Bar en tête de lieux de loisir et de spectacle en Chine.

Une vue d’ensemble de la salle avec au centre la régie dont le bandeau comportant les source et le mélangeur peut être remonté pour dégager facilement le plateau.

La régie DJ est située au centre d’une salle de forme rectangulaire avec des clusters composés de 2 x M28 ouvrant à 90° et un dernier ouvrant à 120° pour mieux couvrir le champ proche. Tout en bas de ligne prend place un B112 avec pour mission d’apporter le punch indispensable en club entre 80 et 120 Hz.

Le LS18, ou comment délivrer 137 dB SPL avec un unique 18’’ et assoir le grave jusqu’à 30Hz à un coût moindre que le S118. Pour info, il a une sensibilité de 107 dB, pas mal pour un HP avec un aimant céramique

Les deux côtés de la régie DJ disposent de grands écrans led au bout desquels sont positionnés deux autres clusters M28+B112. En plus des S118, plus de 20 subs LS18 viennent compléter et renforcer le bas du spectre dans l’ensemble du club.

Les années passent et la PS15 continue son bonhomme de chemin. Pardon, la PS15-R2 !

Le Yu Bar fait aussi appel à des modèles de plus petite taille mais d’égale réputation parmi lesquels 28x PS15-R2, 8x PS10-R2 et même des ID24 employés grâce à leur petite taille pour aller déboucher les coins et les couloirs de dégagement du club. L’ensemble de ce système majeur est processé et amplifié grâce à des NXAMP4x4 et NXAMP4x1.

Le Yu Bar a ouvert ses portes pile pour le nouvel an chinois, le 28 janvier. Le Prolight+Sound dans son édition délocalisée à Canton entre le 22 et le 25 février, a donné l’occasion à bon nombre de prestataires et intégrateurs de venir pour une soirée spécifique à laquelle ont assisté aussi Denis Baudier, le directeur des ventes de Nexo, Michel Brouard en charge du développement en Asie de l’Est, mais aussi Forky Tsui le directeur de Top Plot Int’l. Ltd. et enfin le management d’Hertz Audio ainsi que ses intégrateurs locaux.

Une vue de la scène prise depuis le bar où, même si à pression réduite, on ne quitte pas l’ambiance de la soirée grâce à une armée de PS en rappel qu’on devine accrochées en haut de l’image.

« Tout le monde a été impressionné par l’aménagement du Yu Bar » nous précise Michael Chow de Top Plot Int’l. « La déco, l’infrastructure technique et l’offre de rafraichissement sont de très haut niveau. Ce lieu est véritablement conçu pour y organiser tout type de soirée ou d’événementiel et c’est la raison pour laquelle il est devenu très connu et apprécié dans la région malgré l’heure de voiture qui sépare le district de Shunde du centre de Canton. »

Sur cette photo prise lors de la soirée PL+S du 23 février on trouve de gauche à droite Marco Lee, directeur général de HongXing Audio Eqt.Co.,Ltd., Liang Fei, directrice de Bloom Power Cultural Co.,Ltd., Wu YiQiang, directeur général de Shun De Yu Bar Entertainment Service Co., Ltd., Huang JianHua partenaire financier de Shun De Yu Bar Entertainment Service Co., Ltd., Denis Baudier, Directeur des ventes de Nexo, Forky Tsui, directeur de Top Plot Intl.,Ltd., Michel Brouard, directeur du développement pour l’Asie de l’Est, Zhao ZhiHui fondateur et investisseur de Shun De Yu Bar Entertainment Service Co., Ltd., Ye HaiDong, Directeur général d’Hertz Audio et Chen Xiand, directeur général de Nanning Lei Hong Audio Eqt. Co.,Ltd.

Pour plus d’informations sur :

 

Journée découverte des produits QSC à La BS

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La BS organise dans ses locaux de Ris Orangis (91), une journée de démonstration des solutions de sonorisation QSC. Vous pourrez manipuler, écouter les produits et découvrir les nouveautés de la marque californienne distribuée en exclusivité par La BS.

QSC situé en Californie, est depuis près de 50 ans un fabricant réputé pour la qualité de ses produits audio professionnels – amplificateur, systèmes de diffusion et tables de mixage – qui conduisent à des solutions de sonorisation complètes et très polyvalentes.
Cette journée porte ouverte qui débute à 9h30, vous permettra de découvrir les nouveautés – gamme K, le système amplifié KLA, la série E, les consoles TouchMix en compagnie de Christophe Anet, Ingénieur en électroacoustique de l’Université de Salford à Manchester, spécialiste produits de QSC Professionnel et de Mark Bailey, directeur commercial Europe de QSC Professionnel.

La journée, scindée en deux, affiche le même programme le matin et l’après midi avec 3 présentations indépendantes.

1-QSC Compact Powered Loudspeaker

  • 20 min de présentation de des séries K et KW
  • 5 min de démo audio
  • 15 min de présentation de la série KLA
  • 5 min de démo audio

2-QSC E Series and PLD – GXD Amplifiers

  • 30 min de présentation de la série E avec les amplificateurs PLD et GXD
  • 15 min de démo audio

3-QSC TouchMix Solutions

  • 10 min de présentation du concept et des produits
  • 40 min Tutoriel – prise en main et découverte des consoles TouchMix

Vous pourrez ainsi choisir les démos qui vous intéressent au gré de vos disponibilités en cours de journée. L’équipe de La BS a même prévu une pause déjeuner


Pour réserver :
Merci de transmettre votre demande au plus tard le 20 mars 2017 à [email protected] en indiquant votre nom, prénom et société.

Plus d’infos sur le site de la BS

 

Ayrton aide Lady Gaga à réchauffer la mi-temps du Super Bowl

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Le 5 février, Houston, au Texas, accueillait le Super Bowl LI de la NFL au NRG Stadium, où s’affrontaient les Patriots de la Nouvelle Angleterre et les Falcons d’Atlanta. Pour distraire les foules durant le très attendu Pepsi Zero Sugar Half Time Show, Lady Gaga a offert une prestation à indice d’octane élevé.
Vue par plus de 115 millions de personnes dans le monde entier, elle a forcé le respect avec 13 minutes de spectacle intense. Une fois de plus, ce spectacle était le fruit de la collaboration des concepteurs de classe mondiale de la co-production, Bruce Rodgers de Tribe Inc, LeRoy Bennett de Seven Design Works, et du concepteur d’éclairages Bob Barnhart de 22 Degrees.

Lady Gaga lors du spectacle de mi-temps du Super Bowl LI, au piano dans son globe couvert de projecteurs Ayrton MagicDot-XT. © Kelly Coffey

Bennett et Rodgers avaient un message à transmettre au travers de leur conception et, sous les yeux du monde entier, ils ont aidé Lady Gaga à renouveler un esprit d’unité et à fournir une performance à la fois festive et engagée. Parmi les éléments scéniques, la symbolique abondait, avec des étoiles à moitié enterrées mais toujours brillantes autour de la scène principale, deux grandes tours de 10 mètres de haut à contre et une scène en forme de planète de lumière brillante pour le piano, avec un cœur qui battait en son centre et des faisceaux de lumière qui ondulaient doucement en tendant vers le public.
Point culminant du spectacle, la succession de This Land is Your Land de Woody Guthrie et de God Bless America d’Irving Berlin, sur un fond de drones illuminés gravant la bannière étoilée dans le ciel, adressait clairement un message d’humanité à quiconque voulait bien l’entendre. « Nous avons présenté le projet à Lady Gaga, qui l’a adopté avec plaisir », dit Bennett. « C’est l’une des rares artistes qui, quand on leur montre une idée, la visualisent et se l’approprient totalement ».

Le globe du piano de Lady Gaga en construction chez All Access Staging & Production. © Bruce Rodgers

A partir de là, Lady Gaga a choisi son propre programme et de ce qu’il convenait de faire à chaque instant dans les différentes zones de la scène. Puis elle a travaillé dur pour assurer la perfection de sa performance dans le moindre détail, depuis sa plongée du toit du stade, à 27 mètres de haut, jusqu’au dernier moment où elle attrape la balle en sautant lors de la scène finale. « Elle a beaucoup travaillé et nous voulions que notre conception soit à la hauteur de son niveau d’engagement. Elle a du talent à revendre. C’est une grande artiste, mais surtout, c’est une personne d’une incroyable humanité, honnête, ouverte, chaleureuse et sincère, et nous avons voulu transmettre toutes ses qualités. »

Bennett a choisi de ne pas utiliser de vidéo dans le spectacle, mais de privilégier une scénographie plus centrée sur la performance de Lady Gaga. « Je voulais quelque chose de plus naturel. Donc, Bruce et moi avons eu la même inspiration : un échiquier avec son quadrillage illuminé dessous et de la fumée pour ajouter une dimension supplémentaire à ce qui serait traditionnellement une surface plane ». Bordée des étoiles déchues, la scène était soutenue par deux grandes tours qui fournissaient l’éclairage scénique tout en ayant aussi une signification propre, à un moment où elles apparaissent comme étant en feu. Chaque tour a été équipée de 20 MagicPanel™-FX, un nouveau produit d’Ayrton, et de spots placés dans une disposition aléatoire sur l’avant pour renforcer l’aspect général de la conception du projet. On a également placé des MagicPanel-FX dans la base des tours pour éclairer les tours elles-mêmes.

« J’aime les MagicPanel-FX pour leur luminosité et leur zoom », dit Barnhart. « Je voulais aussi faire un contraste avec les projecteurs spot qui partagerait le même emplacement. La différence avec l’apparence du MagicPanel-FX et ce qu’il est capable de faire m’a donné une belle panoplie d’outils. »
Outre les possibilités du faisceau et le mouvement, Barnhart a utilisé les macros internes du MagicPanel-FX pour animer la face de l’appareil, ce qui lui a permis de gagner un temps considérable pendant la programmation, les délais impartis à la production étant limités.
Barnhart a choisi un autre nouveau produit d’Ayrton, le MagicDot™-XT, pour une présentation extravagante du piano, qui est l’une des signatures de Lady Gaga. Cette fois, elle a pris la forme d’un globe. « L’idée est venue de Lady Gaga elle-même. Elle voulait une sphère qui représenterait la planète, avec une multitude de faisceaux qui en sortiraient », explique Rodgers. « Nous avons conçu la forme avec un ensemble de tubes courbés à la demande, figurant les méridiens et les parallèles, supportant un ensemble de MagicDot-XT préconisés par Bob. Tout l’édifice a été monté sur un châssis de chariot à roulettes pour le rouler sur le terrain ». Le globe, a été fabriqué par All Access Staging & Production, ainsi que les tours.

Lady Gaga au Super Bowl avec la tour festonnée de MagicPanel-FX © Lindsey Breslauer

Le clavier de Lady Gaga étant connecté à la planète, Barnhart a programmé sur les MagicDot-XT une série de transitions douces et d’éclairs lumineux combinée à des mouvements de balayage lent pour créer une atmosphère chargée d’émotion pendant la chanson A Million Reasons. Un unique CosmoPix-R sphérique d’Ayrton, placé au centre du globe du piano, représente le cœur chaud qui bat à l’intérieur, et donne une dimension et une profondeur supplémentaire à la structure et à sa signification. « Loin d’être un objet inanimé, le piano avait sa propre personnalité et dégageait une certaine émotion transmise au public », dit Bennett. Il a également apprécié la chorégraphie des fans de Lady Gaga, qui portaient des torches Glow Motion sur le terrain pour se connecter avec la foule.
C’est Morpheus Lights, le distributeur américain exclusif d’Ayrton, qui a attiré l’attention de Bennett sur les nouveautés d’Ayrton, en lui faisant une démo privée du MagicDot-XT et du MagicPanel-FX début novembre. Immédiatement, il les a affectés au spectacle de mi-temps de Lady Gaga et quelques semaines plus tard, des exemplaires de démonstration ont été livrés à Barnhart et à l’équipe scénique. Après avoir vu leurs possibilités, Barnhart a retenu les MagicPanel-FX et les MagicDot-XT spécifiquement pour les éléments scéniques des tours et du globe de piano. C’est PRG, le fournisseur d’éclairage historique du Super Bowl qui les a fournis. « J’adore les produits d’Ayrton : ils sont extrêmement innovants, super fiables et toujours en tête de la liste de luminaires que j’inscrit dans mes créations », explique Bennett. « Bob a fait un travail incroyable pour les rassembler, et je suis heureux de dire qu’ils se sont tous parfaitement comportés sur la soirée ».

Plus d’infos

 

Samsung Electronics finalise l’acquisition de Harman

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Samsung Electronics a finalisé l’acquisition de Harman International Industries, Incorporated, (annoncée précédemment dans SLU lien ici). Selon les termes de l’accord de fusion, les actionnaires de Harman recevront 112,00 $ par action.
Pour obtenir ce résultat, toutes les conditions nécessaires à la clôture de la transaction ont été satisfaites, y compris l’approbation de la transaction par les actionnaires de Harman et l’obtention de toutes les autorisations réglementaires nécessaires aux États-Unis et auprès de certaines juridictions étrangères.

Young Sohn

« Pour nous, ce jour est un moment historique. La clôture de cette transaction ouvre la voie à la création de substantielles opportunités de croissance et va profiter aux clients dans le monde entier », a déclaré Young Sohn, président et Directeur de la stratégie de Samsung Electronics, et président du conseil de Harman.
« Nous entrevoyons des possibilités de transformation dans l’automobile et un avenir qui connecte le mode de vie de façon transparente à travers l’automobile, l’habitation, le mobile et travail. Le leadership de Samsung et Harman dans ces domaines place parfaitement Samsung à devenir le partenaire privilégié de nos clients OEM.
De plus, la réunion des marques audio emblématiques de Harman et des potentialités inhérentes aux technologies d’affichage de Samsung offrira au grand public et aux professionnels des expériences audio et vidéo améliorées. Mais le plus important, c’est que nous sommes enthousiasmés par notre vision commune, la similitude de notre culture de l’innovation et la valeur ajoutée que nous pouvons apporter aux clients. Nous sommes impatients de travailler avec l’ensemble du personnel de Harman pour accomplir notre vision. »

Dinesh Paliwal, Président et CEO de HARMAN

« Nous sommes ravis d’avoir mené à bien cette transaction, qui donne une valeur attractive à nos actionnaires, profite à nos clients et offre de nouvelles possibilités à nos employés », a déclaré Dinesh Paliwal, Président et CEO de HARMAN.
« Samsung partage notre engagement envers nos clients et notre culture de rapidité, d’innovation et de réalisation. Samsung apporte à Harman la taille, la plate-forme et les technologies complémentaires nécessaires pour accélérer notre croissance et étendre notre leadership sur le marché mondial de l’automobile, du véhicule intelligent et des technologies connectées.
Nous reconnaissons l’importance des partenariats dans un monde de plus en plus connecté, particulièrement dans l’automobile, et nous sommes donc certains de tirer parti de l’union de nos équipes et de nos moyens pour présenter encore plus de valeur pour nos clients. En travaillant étroitement avec les constructeurs automobiles et d’autres sociétés technologiques, Harman définira et orientera l’avenir de l’automobile. »

Dans le cadre de la conclusion de la transaction, les opérations sur les actions Harman ont cessé avant l’ouverture du marché le 13 mars 2017 et sont retirées de la bourse de New York (NYSE). Harman fonctionnera comme une filiale de Samsung, supervisée par un conseil d’administration dirigé par Monsieur Sohn.
Paliwal demeurera PDG de Harman, continuera à diriger la Société avec son équipe de direction, et continuera de faire partie du Conseil d’Administration. Samsung garde la main-d’œuvre de Harman, son siège et ses usines, ainsi que toutes ses marques audio grand public et professionnelles.

 

Journée Technique Melponen dédiée Théâtre

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Melpomen et ses partenaires organisent une journée technique dédiée Théâtre, le mardi 28 mars 2017 de 10h à 18h dans ses locaux de Carquefou (44470), consacrée à la présentation avec démonstrations des nouveautés du secteur en audio, lumière et vidéo.
Le programme détaillé n’est pas encore établi mais il sera communiqué sur le site Melpomen sous peu. En attendant, à vos agendas.

  • Seront entre autres présentés en audio, les nouvelles enceintes Kiva II de L-Acoustics ainsi que les sub SB15M et tous les modèles de la série X et coté captation, les micros DPA d:screet, d:fine et d:vote.
  • En lumière on pourra découvrir, chez ETC les PAR Source Four led, Colorsource, les consoles Eos et Cobalt, les cyclos Led Dalis et les projecteurs Led 360 Fresnel de Robert Julia ainsi que les découpes Robe DL4S et DL7S et le kit poursuite Follow2 pour BMFL.
  • Coté vidéo, les projecteurs laser D13WU et le mono DLP dual lampe 10 000 lumens DWU1052 de Christie seront à l’honneur sans oublier les solutions Analog Way (processeurs Nexstage, Ascender 48, mélangeurs Pulse 2, …) et Digital Forecast (convertisseurs de la gamme bridge).

Durant la pause déjeuner sera servi un apéritif déjeunatoire offert aux participants.
Il n’y a pas d’enregistrement à effectuer sinon prévenir par mail Frédéric Epié de votre présence.
E-mail : [email protected]

Le Programme

10h – Avab/ETC
10h30 – Robert Juliat
11h – Christie
11h30 – Robe
12h – L Acoustics

12h30 – Apéritif déjeunatoire offert

14h – Avab/ETC
14h30 – Robert Juliat
15h – Christie
15h30 – Robe
16h – L Acoustics
16h30 – Avab/ETC
17h – Robert Juliat
17h30 – Robe

En continu – DPA, Avab/ETC, Analogway, Digital Forecast, EAVS, LBM

Melpomen Nantes : ZI La Belle Etoile – 6 allée des Sapins – BP 50218 – 44472 CARQUEFOU Cdx
Tel. +33 (0)2 40 50 30 36 – Fax. +33 (0)2 40 93 91 76

*Les partenaires :

 

Coda Audio progresse sur le marché français

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Lancée il y a tout juste un an pour développer la marque sur le marché français, CODA Audio France poursuit son développement. A peine quelques mois après le recrutement d’Yves Guégan, la filiale annonce aujourd’hui celui de Patrick Legard au poste d’ingénieur technico-commercial. Une embauche qui fait directement écho à la progression de CODA Audio sur le territoire hexagonal.
C’est lors d’une grande journée de présentation de ses systèmes organisée à Marseille que la marque a présenté sa nouvelle équipe. Philippe Pelmelle, Président de CODA Audio France, nous dit : « Nous avons connu une excellente première année. Malgré tout le travail administratif et logistique qu’implique la création d’une société, nous avons doublé le chiffre d’affaires que la marque réalisait en France. Les perspectives pour 2017 vont encore bien au-delà. » « Nous avons d’excellents produits et un positionnement prix très attractif. C’est pourquoi nous avons tout de suite obtenu des résultats. Notre équipe va assurer un support à la hauteur des attentes du marché pour accompagner les nouveaux clients dans la mise en place de leurs systèmes. »

Yves Guégan (Ingénieur Technico-commercial), Philippe Pelmelle (Président) et Patrick Legard (Ingénieur Technico-commercial). © Photos : VOG Sté

Patrick Legard, connu dans le milieu pour avoir travaillé pour de nombreuses marques, arrive à point nommé. Après des débuts dans la radio et le broadcast, il a progressivement basculé dans la technique du spectacle : « Ma position de média régional chez NRJ m’a, à l‘époque, apporté une forte demande pour assurer la technique d’évènements, surtout sportifs et j’ai assuré les régies de nombreuses stations de sports ». Déjà doté d’une formation en électrotechnique, Patrick a progressivement façonné ses connaissances à travers divers stages dans des centres de formation reconnus.
En 1993 il officialise cette activité en créant sa propre société de prestation : PLS Sono. Mais quelques années plus tard, le groupe SCV Audio le repère et lui propose un poste de commercial. « Grâce à cette expérience j’ai énormément appris sur le commerce et c’est à partir de là que j’ai créé mon réseau. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à me considérer comme un vendeur, et bien que mon activité commerciale ait pris l’ascendant, je préfère me définir comme un technicien qui vend. »

© Photos : VOG Sté

Il rejoint ensuite Soft Audiovisuel (groupe Videlio). Cette expérience dans l’installation et l’intégration lui sera très utile chez CODA Audio France. Car si Yves et Patrick vont se partager le territoire en le coupant en deux, la partie Ouest pour Yves et l’Est pour Patrick, ils auront également un champ d’action relié à leurs compétences. Juste avant de rejoindre CODA Audio France, Patrick a travaillé 8 ans pour un distributeur français très réputé.
« Ces derniers temps j’ai été approché par certaines grandes marques, mais je voulais trouver un projet qui place l’humain au centre. J’ai aussi vu ce qu’il se passait avec la marque CODA Audio en Europe. C‘est un challenge ultra motivant car les produits sont du même niveau qualitatif que les marques leader mais avec un positionnement prix incroyable. C’est indéniablement une marque qui va compter. Le lendemain de la signature de mon contrat, j’ai eu ma première commande signée pour un gros intégrateur Lyonnais. Il a écouté les produits et a été séduit ! Ca va très vite et ça me conforte dans mon choix. »

« Yves continuera de gérer le touring et Patrick sera le référent pour les dossiers d’intégration » précise Philippe. « Je suis très content de cette équipe car j’ai deux personnes très compétentes techniquement et complémentaires me laissant le temps de gérer les grands-comptes. » Patrick va rapidement approfondir sa connaissance de la gamme et des technologies CODA Audio au siège en Allemagne.
Contact Patrick Legard : 07 84 37 32 92 – [email protected]

Plus d’infos sur le site Coda Audio

 

Al Di Meola se produit en Uniline APG en Allemagne

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Al Di Meola est un guitariste d’exception qui n’aime pas que le plateau soit pollué par la diffusion, c’est donc tout naturellement que Jan Weimann et le prestataire allemand Tonwerk ont employé un système Uniline APG, réputé pour la qualité de sa directivité, lors du concert donné par ce dernier au Straatstheatre de Darmstadt en Allemagne devant 1000 personnes. Même le batteur a eu droit à son paravent en Plexiglass, c’est dire !

Photo : ©Paul Sebald

Le système a été configuré de telle sorte à délivrer un rendu analytique dans l’ensemble de la salle avec le minimum de réjection arrière. Constitué de deux lignes de huit UL210, des têtes trois voies bi-amplifiées, et de deux stacks de trois subs UL115B posés au sol, cet ensemble a été piloté au travers de processeurs APG. Jan Weimann apprécie tout particulièrement l’Uniline car selon lui : « il délivre une image stéréo très large, plus large qu’avec d’autres marques où l’effet n’est rendu que dans une petite portion de la salle placée au centre et forçant partout ailleurs à passer son attention d’un côté à l’autre. »

Photo : ©Paul Sebald

Jan Weinmann a sonorisé nombre d’artistes se produisant au Straatstheatre avec le système modulaire Uniline et précise que « il marche de façon remarquable avec des artistes du calibre d’Al Di Meola. »
« Le module médium /aigu Isotop ne colore pas le son, il le restitue de façon très authentique, sans qu’une augmentation de la pression dans la salle ne le rende agressif ou imprécis à certaines fréquences. APG délivre un rendu spécifique à la marque. Si on le compare à d’autres systèmes, il dispose d’un spectre plus large ce qui facilite la restitution dans ses moindres détails du mix. »

« J’emploie souvent le mot « Durchhörbarkeit » pour décrire le son APG. Je pourrais le traduire par la capacité qu’il offre d’écouter la musique plus que de simplement l’entendre. Pour vous donner un exemple, l’année dernière lors d’une écoute comparative, l’Uniline a été le seul système avec lequel il a été possible de clairement discerner les 5 instruments qui composent une section de cuivres. »
Confiant quant à la marque et au système, Jan Weimann accepte la pression qu’engendre le travail avec des artistes du calibre de Di Meola. « Al est réputé comme étant un perfectionniste du son, donc pouvoir compter sur du matériel comme l’Uniline, fait qu’il n’y a plus rien qui puisse aller de travers. »
« Al Di Meola dispose de son ingénieur du son en la personne de Csaba Toth Bagi qui est aussi un excellent guitariste. Pour ce show j’ai enfin pris en charge les retours ce qui m’a permis d’utiliser une TC M3000, une réverbération à deux moteurs que j’apprécie tout particulièrement pour sa clarté et le délié de ses ambiances.

Plus d’infos sur le site APG et sur le site Tonwerk

 

L’allemand Satis & Fy devient le premier client du Geo M10

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Le lancement du Geo M10, le tout nouveau line array de Nexo a rencontré un vif intérêt de la part des prestataires européens, mais au petit jeu du premier client sortant le carnet de chèque, c’est le très gros prestataire allemand Satis & Fy qui a remporté le pompon.
Cette première commande passée sur le stand Nexo durant l’ISE est l’œuvre de Martin Ramrath, le directeur des services audio de Satis & Fy qui a été impliqué dans le projet de ce line-array, une commande pour un système Geo M10 avec ses renforts de grave MSub15 et un ensemble complet d’accessoires d’accroche.

A gauche Reinhard Steger, le responsable des ventes de Nexo en Allemagne et, de l’autre côté du MSub15, Martin Ramrath, le directeur des services audio de Satis & Fy.

« Ce produit est un vrai utilitaire » dit Martin Ramrath, « le M10 peut être déployé dans un nombre important d’événements et de productions. Il va devenir la boîte polyvalente par excellence de tout prestataire. Nous sommes enchantés par son système d’accroche et par l’absence de pièces libres.
Nous apprécions aussi la façon avec laquelle les volets additionnels se fixent sur le guide et passent la directivité de 80° à 120°, une belle trouvaille d’ingénierie. »
Martin Ramrath précise que cette boîte disposant d’un niveau de sortie très important notamment dans le grave grâce à son 10’’ « va principalement être utilisée sur nos événementiels et en particulier ceux où des groupes les termineront en live. Avec sa possibilité d’être stacké, il est aussi idéal pour les sorties où le temps se fait rare. Le M10 nous donne une capacité de diffusion importante dans une salle en un rien de temps. » Le M10 tire son nom de son unique 10’’ à aimant au néodyme accompagné par un moteur de 1,4’’ à dôme titanium. Avec sa taille d’à peine 523x29x35 cm, cette enceinte passive à deux voies délivre 131 dB SPL Max entre 59 Hz et 20 kHz.
La commande de Satis & Fy comporte les deux versions de cette enceinte, celle à grande portée ouvrant verticalement à 12,5° et celle à moindre portée ou pour un usage à courbure constante ouvrant à 25°, toute deux offrant au choix 80 ou 120° horizontalement grâce aux volets additionnels magnétiques. Le Geo M10 est accompagné par son renfort de basse dédié, le MSub15. Pesant 36 kg, il existe en version touring avec une face avant grillagée, ou pour l’installation avec un plus élégant tissu tendu.

Plus d’infos :

 

Smaart DI2 est disponible – Programme de formations 2017

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La nouvelle génération de Smaart Di (Dual Channel interface), Di2, est maintenant disponible. Avec une interface utilisateur intuitive, elle bénéficie des nouveautés et fonctionnalités introduites dans Smaart v8 et ses moteurs de mesures Spectrum et TF (fonction de transfert) offrent la même puissance que le version v8 tout en gardant l’approche propre à la version Di de simplification d’une interface 2 canaux.
Cette solution est adaptée à la prise de mesures rapides et précises sans les fonctionnalités accessibles depuis la version standard telles que multi-mesures, multi-mode. Dans le même esprit de simplification, le logiciel Smaart Di ne comporte pas le module séparé de réponse impulsionnelle (IR).

En lieu et place, toutes les fonctionnalités de mesures du domaine temporel résident au sein de la fonction LiveIR situé dans le module de mesures TF (fonction de transfert).
Et, dans le but de maintenir une complète compatibilité et interopérabilité, toutes les versions de Smaart utilisent exactement les mêmes formats de fichiers pour les mesures RTA et TF.
Smaart et Smaart Di partagent exactement les mêmes structures de commandes et de contrôle : passer d’une version à une autre ne nécessite pas de période d’apprentissage supplémentaire. L’interface graphique Smaart I-O de commande (Gain et alimentation fantôme) est intégrée directement au sein de Smaart Di2, permettant la création d’un ensemble Smaart Di + Smaart I-O fiable et rapidement mis en oeuvre.

Par ailleurs, Haliotis a établi son programme 2017 des formations Smaart dispensées en France (vous pouvez consulter le catalogue formations sur le site Haliotis) avec le lien ici

France (région parisienne)

  • Mars 2017 (21,22,23,24)
  • Mai 2017 (16,17,18,19)
  • Octobre 2017 (17,18,19,20)
  • Novembre 2017 (21,22,23,24)

Pour s’inscrire en ligne lien ici

 

Formations gratuites SSL consoles L500+/L300

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Suite au succès des formations SSL Live gratuites entamées l’an dernier, SSL France réédite l’opération cette année avec quatre sessions au mois de mars dont deux (Lille et Rennes) se sont déjà déroulées.
A venir, et il est encore temps de s’inscrire, une session à Toulouse en partenariat avec Novelty et une à Bordeaux en partenariat avec Dushow. La formation certifiée SSL Live permet de maîtriser l’écosystème des consoles Live avec trois consoles mises à disposition durant les séminaires destinés aux ingés son et opérateurs façade ou retours.

Le séminaire d’une journée se déroule entre 9h30 et 17h30 de la façon suivante :

– Café d’accueil

  • Vue d’ensemble du matériel et de l’architecture système
  • Configuration du routing et des entrées/sorties
  • Architecture des consoles SSL L300 et L500+
  • Configuration du moteur audio

– Buffet du midi

  • Compréhension et configuration de la surface de contrôle
  • Interface utilisateur et navigation dans l’arborescence
  • Traitement de signal audio et routage de bus
  • Le rack d’effets
  • L’automation

– Clôture avec forum aux questions


Attention pour chaque session de quatre jours consécutifs, le nombre de places disponibles par jour est limité.

Pour Toulouse, les 14, 15, 16 et 17 mars :

  • Stade Toulousain/Espaces Ernest Wallon
  • 114, rue des Troënes – 31200 Toulouse
  • Inscription pour Toulouse avec le lien ici

Pour Bordeaux, les 21, 22, 23 et 24 mars :

  • Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (TNBA)
  • 3, place Pierre Renaudel – 33800 Bordeaux
  • Inscription pour Bordeaux avec le lien ici

 

Collaboration directe entre d&b audiotechnik France et Scène de nuit

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Scène de Nuit rejoint ce mois-ci le dispositif de distribution de d&b audiotechnik en France en tant que partenaire distributeur. Forte de nombreuses années d’expérience en prestation et en vente/installation de matériel de sonorisation, la société Scène de nuit est un partenaire de choix pour porter l’offre de la marque auprès des professionnels du spectacle vivant, de la culture, de l’événementiel et de la convention.
Située aux portes de Tours, Scène de nuit est particulièrement bien située pour offrir le meilleur service de proximité aux entreprises et collectivités de la région Centre – Val de Loire, et vient ainsi s’inscrire dans la démarche de développement que d&b audiotechnik entreprend depuis quelques mois en France. d&b audiotechnik France se félicite par ailleurs du choix d’acquisition d’un système Série V par Scène de nuit.

Partenariat entre Bob le Louarne (Eurolive) et Sébastien Bargue (Scène de Nuit). C’est sur cette scène au festival Terre de Son, que Scène de Nuit officiait avec un Système V en Array Processing. Un vrai test live concluant.

Nous avons contacté Sébastien Bargue qui a repris Scène de nuit il y a presque deux ans.

Sébastien Bargue : C’est d’abord une histoire humaine. Je connais Lulu (Didier Lubin) depuis longtemps, J’installe du d&b depuis de nombreuses années dans différents lieux culturels ici en Touraine. Notre parc de diffusion devenait vieillissant et récemment, j’ai dû faire un choix, un choix qualitatif et stratégique.
Un ensemble de paramètres m’ont amené à choisir d&b. Nous avions déjà un parc assez conséquent en point source : des Q7, Q10, M4, Max 15, au total entre 30 et 40 boîtes. C’est donc aussi une suite logique. Et puis, entre nous, il y a des monopoles auxquels je n’avais pas envie d’adhérer, et c’est un moyen de se démarquer.

SLU : Dans quel système as-tu investi ?

Sébastien Bargue : On va commencer avec 16 enceintes de la série V, 12 en 80° et 4 en 120°, douze V-Sub et une paire de V10 pour compléter et faire des front fill. En amplification du D80, le fleuron de la gamme dans des racks touring d&b complétés de quelques D20. L’ensemble sera amené à évoluer au rythme des besoins dans les prochains mois.

SLU : Tu les fais fonctionner en Array Processing ?

Sébastien Bargue : Dans un premier temps non, mais il est fort possible que l’on achète très vite des D80 complémentaires pour y passer, ce qui simplifiera les opérations et améliorera qualitativement nos prestations. Les qualités de l’AP sont indéniables.

SLU : Ton activité se porte bien ?

Sébastien Bargue : Oui nous sommes contents et confiants, le business est en progression, la structure se porte bien. Nous avons aussi plein de projets en tête…

D’autres informations sur le site de Scène de nuit et sur le site de d&b audiotechnik

 

Jean-Philippe Bourdon et Les “Enfoirés”. Le contrôle du navire

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En débarquant au Zénith de Toulouse pour le show des Enfoirés nous ne pensions pas recevoir un tel accueil du capitaine des lumières, Jean-Philippe Bourdon. Sa sérénité est impressionnante, son expérience qu’il partage aisément un régal. Nous poursuivons notre interview en régie pour aborder la programmation et le contrôle.

Clin d’œil à la future campagne électorale ? Cette parodie surjouée par Patrick Bruel et Michèle Laroque au sommet d’une démagogie délirante évite les écueils d’un bleu-blanc-rouge trop tranché pour une belle harmonie ivoire, lilas et corail.

A la régie, entre les deux GrandMA2 trône une pile d’écrans de contrôle et de pupitres ; une assistante recale les conduites, les opérateurs s’affairent aux nouveaux tableaux du soir. Dans un va-et-vient continu, les graphistes chargent le média-serveur Smode qui gère seul les dizaines d’écrans led en fond de scène. Nous poursuivons notre causerie.

SLU : Concrètement comment passes-tu de la conception à la réalisation ?

Jean-Philippe Bourdon : On récupère la modélisation 3D de la salle, quand elle existe, le plan du plateau et les bases des décors, puis je dessine l’implantation entièrement sur Wysiwyg, en modélisant simplement les éléments scéniques. C’est surtout pour bien envisager les espaces, trouver les bons angles d’éclairage, être sûr d’éviter les écrans vidéo…. J’essaie de ne pas me bloquer sur la faisabilité des emplacements de projecteurs.
On en parle avec Yannick Esnault, mon chef électro. On échange sur les solutions d’accroche, le temps de montage. Il m’aide ainsi à passer du rêve à la réalité. On se connaît bien et depuis longtemps. Nous travaillons souvent ensemble. Les descriptifs de scénographie sont arrivés en novembre et j’ai commencé à y réfléchir il y a deux mois (le montage des Enfoirés s’est déroulé les 16 et 17 janvier derniers, NDLA).

Apparition soudaine de quatre bonhommes « highlight », cousus de leds, qui prendront la relève des poursuiteurs pour cette scène dans le public.

SLU : Tu dessines toujours sur Wysiwyg ?

Jean-Philippe Bourdon : Maintenant, ça devient compliqué d’avoir des dispos sur les grandes salles plusieurs jours avant les opérations. Pour les concerts comme ceux de Taratata avec Nagui, on encode tout sur Wysiwyg, avec juste une journée de recalage. Ça remplit son office pour des shows graphiques, bien préparés, avec peu de décors. Dans un théâtre, c’est plus compliqué, car on ne dispose pas du rendu sur les matières et les artistes… mais je dessine quand-même le plan de feu sur Wysiwyg qui est vraiment mon outil de travail, et celui de mon équipe. Il évolue bien, il y a régulièrement de nouvelles fonctions… mais c’est un outil hors de prix, surtout pour les techniciens.

Jean-Philippe Bourdon pendant les répétitions

SLU : Tu t’impliques beaucoup dans la technique ?

Jean-Philippe Bourdon : J’ai des chefs de poste ; on travaille vraiment ensemble, tout le temps. Mon chef électro Yannick, mon opérateur Cédric Parent et d’autres. J’en vois certains plus souvent que ma femme ! J’aime bien comprendre ce qu’implique mon plan, les limitations, les accroches, même le patch… Je ne suis pas opérateur GrandMA, mais on choisit avec Cédric les modes DMX des projecteurs à utiliser et la façon dont on remplit les univers DMX…

Cédric Parent : Ce dialogue nous permet d’économiser du temps d’encodage par la suite, et de simplifier la régie. Ici on a quand même six NPU plus un spare, 16053 paramètres dans la console et 43 lignes DMX… Ça fait peur comme ça mais on consomme beaucoup de lignes avec les MagicBurst (et aussi avec les MagicPanel-FX. NDLA). On s’est offert le luxe de les contrôler sur 203 canaux (sourire), ce qui fait deux machines par univers.

Les switchs Luminex Gigacore et la baie de NPU en passerelle, à l’aplomb de la scène.

Le réseau est très simple, Yannick a fait tirer une fibre de la régie jusqu’au milieu des passerelles et il y a installé le rack de NPU. Tout le reste de la distribution est en DMX. Il n’y a qu’en régie qu’on a un peu de câbles RJ45 et des switchs Luminex pour les consoles, ainsi que derrière les NPU. (Dans cette configuration, comme souvent en télé, l’alimentation secteur des projecteurs et leurs datas partent du grill, les blocks étant répartis dans les passerelles, au plus près des ponts, NDLA).
D’un point de vue plus technique nous avons deux GrandMA2 en régie gérées par Cédric El Ghamrawy et moi-même et un média-serveur Smode avec des graphistes sur leurs ordinateurs. Les deux consoles sont en réseau full-tracking. Je gère toute la lumière et je construis toutes les séquences, avec l’aide de mon collègue pour du re-patchage en live ; il assure aussi le test des machines ou encore le clonage des effets et des séquences.
Ensuite, une fois les vidéos créées et validées par les graphistes, elles sont injectées dans le Smode, adaptées ou transformées suivant les configs du mur de leds et des tableaux. Enfin Cédric programme le déclenchement des médias dans sa GrandMA en injectant son programmeur dans les séquences que j’ai construites, ou en fabrique d’autres. Cela me permet à l’envoi d’être parfaitement raccord puisque mes cues contiennent toutes les informations lumière et vidéo synchro.”

SLU : Vous étiez à l’aise avec deux nuits seulement d’encodage pour toutes ces machines ? (Sept shows des Enfoirés sont prévus du mercredi au lundi, seuls les trois derniers sont enregistrés et serviront de trame pour l’émission. Les artistes se partagent la scène suivant leurs disponibilités, il y a donc au final des dizaines et des dizaines de tableaux différents, NDLA)

Jean-Philippe Bourdon : C’est court, mais la programmation n’est pas figée. Ici il y a du changement tous les jours, des artistes ou des chansons qui s’ajoutent. Dans ce grand laboratoire, le dernier spectacle ne ressemble plus du tout au premier. On encode constamment pendant les répétitions et les balances.

Le poste de pilotage de Jean-Philippe Bourdon, sa console Zero88 sous la main, l’extension de la GrandMA à portée, et une multitude d’écrans de contrôle sous les yeux.

SLU : Quelle part de contrôle as-tu pendant le show ?

Jean-Philippe Bourdon : C’est devenu une habitude, je laisse mes opérateurs se consacrer aux effets et à la musique. On a une remote en commun (une GrandMA2 Fader Wing, NDLA) qui suit les pages de la console, et une console trad, toujours reliée à la GrandMA, avec laquelle je gère les faces, les contre-jours, le public…

La régie lumière. A droite, Eve Ledunois monte la garde devant les écrans, Jean-Philippe à sa gauche surveille la scène, tout comme Cédric Parent et Serge Blin.

Je contrôle le découpage des tableaux, et ils sont sur le rythme musical. Nos rôles n’interfèrent pas, on essaie de garder notre esprit – et nos âmes – focalisés sur scène. D’ailleurs on a une tradition avec mes opérateurs, celle de ne pas porter d’intercom, sauf urgence, pour rester dans notre histoire et nous consacrer exclusivement à notre lumière.
On s’extrait ainsi des multiples tops de la régie et des conversations de la réal. J’ai toujours une assistante à l’écoute de tout, avec sa conduite, qui filtre et fait le lien. Pour cette opération, comme sur d’autres, c’est Eve Ledunois qui m’assiste.

Jean-Philippe Bourdon utilise l’extension MA-Wing sur certains tableaux, où la décomposition des faces est primordiale.

Cédric Parent : J’ai une console volontairement simple, avec un titre par page. Je garde toute ma construction de titres sur des faders ou des boutons séparés, ainsi que les effets. Cela me permet de tout modifier à la volée, avec la sélection des machines en accès direct. Sur une seule cue-list ce serait trop long et je risquerais de faire une fausse manipulation. On est aussi dans un environnement très fluctuant, les titres changent souvent, la conduite évolue. J’ai ainsi davantage de souplesse. Et puis j’adore le côté vivant, musical, avec tout un tas de flashs et de go à envoyer.

SLU : Jean-Philippe, en repensant à tous tes projets, tu as une fierté particulière ?

Jean-Philippe Bourdon : C’est sûr que Taratata fait partie de mon histoire. C’était unique à l’époque, on travaillait sans contraintes. On ne pourrait plus trop le faire aujourd’hui, les émissions appliquent toutes les mêmes recettes, en restant dans les ornières des anglo-saxons.

SLU : Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Jean-Philippe Bourdon : Je n’ai pas encore programmé ma retraite (rire) ! Ce qui est sûr, c’est que je n’ai jamais considéré que mon métier était de faire de la télé, mon métier c’est faire de la lumière. Je suis curieux de tout, j’essaye de travailler dans plein de domaines, de l’architectural au concert, même si la télé reste ma principale activité. Après bien sûr il y a des cahiers des charges à intégrer, mais c’est toujours le même principe, il faut adapter sa vision pour le spectateur, qu’il regarde au travers d’une télé, un écran de cinéma ou une scène de théâtre. Et dans les deux premiers cas, tu ne peux pas ignorer la caméra, c’est cet outil qui restitue tes intentions au public.

Loin de faire de la simple figuration, les MagicDot-R osent la comparaison avec les Pointe et les BMFL, dans cette configuration on a peine à les différencier.

Aujourd’hui j’ai envie de changer d’univers, de faire plus de fictions par exemple, de travailler pour le cinéma. Les passerelles entre nos deux mondes n’existent pas mais je m’accroche. Ce qui est intéressant c’est l’inversion des rôles, je redémarre une carrière, je participe à des courts-métrages, des premiers films… Je suis d’ailleurs les traces de ma fille qui est réalisatrice. Elle va peut-être m’employer… (rire) !
C’est bien de se retrouver dans des situations où l’on est moins à l’aise. Le cinéma est un domaine moins familier, je cherche, je doute. En fait je ne suis jamais complétement à l’aise, je ne dois pas être si doué (sourire). À chaque fois que l’on change de contexte, ça change tout en fait… Tu crois pouvoir reprendre tes réglages et les mêmes projecteurs d’un projet à l’autre mais tu n’obtiens pas deux fois le même résultat. Le photon est anarchique… C’est ça qui est passionnant, ce trac et cette angoisse avant de réussir.”

Un homme à la lumière

Durant notre entretien le public est monté à bord. Le show des Enfoirés se vit en famille, comme une soirée de fête. Les lumières de salle s’éteignent, il est temps de laisser Jean-Philippe Bourdon et son équipe à leur quart, complices et sereins.

Le show commence en régie après une longue vidéo Best-off des années précédentes

Le spectacle est d’une durée surprenante, durant cinq heures, les tableaux s’enchaînent doucement. C’est une lente croisière entre de grandes envolées où la troupe des Enfoirés s’ébat dans l’immense décor, et des passages chantés plus intimistes, auxquels succèdent des intermèdes bon enfant quelque peu improvisés, pour laisser les machinistes débarrasser le plateau, avant de voir un artiste enchaîner quelques titres phare de son répertoire.
Les fans ne s’impatientent jamais, ils profitent de ce spectacle comme d’une immense répétition, avec ses mises en place un peu longues. Les erreurs de dialogues et les approximations font partie du charme, surtout quand l’humour involontaire en surgit.
L’important après cette semaine de show sera de pouvoir proposer un spectacle rôdé qui se verra, par la grâce de la télévision, expurgé de toute baisse de rythme. Au sein de ce paquebot de l’humour et de la chanson, certains artistes se révèlent particulièrement efficaces, par leur énergie et leur charisme. C’est le cas de Mickael Youn et Patrick Bruel, ou encore de Tal et Jean-Louis Aubert qui font résonner les titres de Michael Jackson et Téléphone jusqu’en haut des gradins.

Un des plus beaux tableaux, bleu comme la dernière des nuits, c’est le jeu des douches sur les chanteurs qui amène l’émotion finale.

Dans ces conditions, Jean-Philippe Bourdon n’essaie pas de contenir sa lumière tout au long de la soirée. Il va accompagner et nourrir chaque tableau individuellement, avec toute la masse de ses projecteurs, veillant à remplir les axes des dix-sept cadreurs de l’émission. Son traitement des artistes est surprenant pour ceux habitués aux concerts « live ».
Pour rentrer dans les marges des capteurs numériques des caméras, les faces, effectuées par les poursuites, sont volontairement tamisées, et toujours ajustées au plus près, en fonction de l’ambiance et de l’importance de l’acteur. Résultat de cette précision, à l’écran les visages sont toujours parfaitement éclairés et lisibles ; derrière eux les décors resplendissent. On s’émerveille aussi devant la création des images pour les écrans vidéo, paysages animés bluffants de détails. Ce travail d’orfèvre à la conception et la précision du mapping sur les murs de leds sont remarquables.

Une remarquable interaction entre la vidéo et les comédiens au sein d’une somptueuse bibliothèque remplie de livres farceurs. Les MagicPanel-FX égrènent les lettres en réponse au refrain de la chanson.

Dans les occasions plus typées concert, Jean-Philippe laisse la main à ses opérateurs pour vivre la musique, les faisceaux se font plus tranchants, le décor disparaît, l’éclairage devient brut, à l’image des shows de Zénith où l’énergie prime. Si les Robe Pointe font preuve dans toutes les scènes d’un rendu remarquable, masquant forcément l’emploi tout en finesse des BMFL, le MagicPanel-FX Ayrton est sans conteste le nouveau jouet chéri des opérateurs. Ses effets qui se renouvellent constamment en font le vaisseau de l’inventivité des éclairagistes. Sa souplesse d’utilisation l’impose comme une machine caméléon prête à tous les délires.

Belle harmonie du kit lumière tout entier, dans ce tableau tout en sucreries.

Au terme de cette longue soirée, nous voilà arrivés à bon port. Si la mise en scène ne ménage pas ses effets, avec une scénographie riche en décors à tiroirs, un travail sur les images remarquable, ainsi que des interventions dans tous les coins de la scène et du public, le show s’affaiblit cependant des incessantes mises en place nécessaires aux volumineux décors.
Détaché de tout stress Jean-Philippe Bourdon, avec l’aide de son équipe dévouée, arrive à manœuvrer avec sérénité sa flotte de projecteurs. Avec un style à la fois graphique et posé, il multiplie les tableaux riches sans céder aux effets à foison, tout en privilégiant le rendu à l’image. Ce voyage en sa compagnie fut pour nous une grande rencontre humaine et artistique.

Si vous avez raté la première partie de l’article, vous pouvez y accéder directement avec le lien ci-après : Jean-Philippe Bourdon en mission sur le navire les enfoirés

 

Le Piccoletto DeSisti adopté par Lumex

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La société Lumex (crée en 1950), intégrée au groupe Transpa, loue du matériel d’éclairage et des groupes électrogènes aux émissions de direct, grands événements sportifs, défilés de mode, studios photos, sans oublier le segment de la fiction TV. Mickaël Rousseau, directeur technique de Lumex, a complété son parc de location avec 10 des nouveaux petits Fresnel LED Piccoletto DeSisti.
C’est en l’honneur de son créateur Mario DeSisti que ce projecteur a été baptisé Piccoletto, un surnom qui lui avait été donné sur les plateaux de CineCitta quand il a commencé sa carrière à l’âge de 10 ans.

Il tient dans la main. Le focus se règle par la molette arrière avec une indication de position sur le flanc du projecteur, juste au dessus du boîtier de la batterie optionnelle

Ce nouveau mini Fresnel utilise une led de 30 W de flux équivalent à une 150 W tungstène. Disponible en deux versions, 3200K et 5600K avec un IRC supérieur à 90, il se distingue par une large couverture allant de 18° à 80°, avec une lentille de seulement 80 mm de diamètre. Il ne pèse que 900g, et 1,3 kg avec sa batterie optionnelle fixée sous le projecteur.

Pour leur première sortie, les Piccoletto ont été utilisés lors de la Messe télévisée de Noisy-le-Grand le 19 février 2017 à la Chapelle Saint-Martin du-Champy.

Pour Arnaud Doublet, directeur de la photographie de cette Messe télévisée : “Au niveau de la focalisation, que ce soit en flood ou en spot, on obtient une plage lumineuse propre, c’est à dire sans irisation sur les marginaux.
Le projecteur offre un blanc de bonne qualité et possède un très bon rendement lumineux.”
Adepte des projecteurs traditionnels, Lumex dispose également d’un parc d’une vingtaine de projecteurs DeSisti LED : Super LED F4.7 de 60W et de Super LED F6 Piccolo de 150W.
Plus d’informations :

Et en cliquant sur l’image du PDF ci-dessous