Avec le lancement des HPH-MT8 et HPH-MT5, Yamaha complète sa nouvelle gamme de casques de monitoring professionnels fermés MT, live et studio, initiée avec l’introduction en 2015 du HPH-MT7. Inspirés du rendu clair et fidèle des monitors de studio NS-10M, les casques de la série MT sont conçus pour délivrer un son neutre avec une image stéréo précise et une reproduction fidèle de la source, tout en garantissant un haut niveau d’isolation acoustique et un grand confort d’utilisation pour faire face aux longues sessions d’écoute.
De gauche à droite les modèles MT8, MT5 et MT5W
Les transducteurs dynamiques de ces casques sont équipés de puissants aimants au Néodyme et de bobines CCAW (Copper-Clad Aliminium Wire) de respectivement 45 et 40 mm pour le MT8 et le MT5 (le HPH-MT5 est proposé en noir ou en blanc).
Le HPH-MT8 vu de dessus ……
Ces bobines mettent en œuvre du fil d’aluminium recouvert d’une couche de cuivre de grande conductivité, ce qui permet d’obtenir une résistivité presque équivalente au cuivre seul (surtout en HF avec l’effet de peau) tout en réduisant la masse de l’équipage mobile, même avec une plus grande longueur de bobine (Bl plus important), pour une meilleure réponse transitoire (entre autres). Ces casques présentent une impédance de 37 ohms (MT8) et 51 ohms (MT5), et supportent une puissance max de 1,6 W. Le MT8, de sensibilité 102 dB/1 mW, affiche une courbe de réponse qui s’étend de 15 Hz à 28 kHz. Le MT5 offre une sensibilité de 100 dB/1 mW avec une réponse un peu moins large.
…. et replié pour tenir moins de place durant le transport
Yamaha a veillé à ce que ces nouveaux modèles aient la durabilité nécessaire pour encaisser les rigueurs du touring : une conception robuste avec un dos fermé bien ajusté, et une configuration circum-aural avec une solide boîtier en ABS et un arceau résistant à la sueur. Les grands coussinets d’oreillette sont en « cuir » synthétique de faible résistance pour absorber les vibrations et réduire les fuites sonores.
Au total, on obtient une excellente isolation et un grand confort de port sur des périodes prolongées. La construction du pivot de bras et la longueur du coulisseau réglable en aluminium assure une parfaite adaptation à la tête du porteur.
Sur le MT8, le support d’arceau est en aluminium injecté et les oreillettes sont orientables pour permettre l’écoute à une oreille. Les HPH-MT8 et MT5 sont livrés avec un cordon de 3 m détachable équipé d’un jack stéréo 3,5 mm complété d’un adaptateur 6,35 mm, pour s’adapter à toutes les sources. Le coffret du MT8 contient également un cordon de 1,2 m spiralé. Ils remplacent respectivement les modèles HPH-MT220 et MT120.
Présentée en avant première en 2013 sous la forme très épurée d’un écran tactile multitouche 24 pouces avec une interface entièrement configurable et quelques touches, la console Vibe était de retour à Londres cette année dans sa version finale.
Basée sur un hardware plus conventionnel, mais toujours dotée d’une interface très novatrice, la nouvelle console Compulite ne déroge pas à la tradition et comme pour les précédents contrôleurs de la marque Israélienne, le maître mot est l’innovation !
La nouvelle console Vibe de Compulite capable de s’adapter à tous les shows et tous les opérateurs
Le principe de base de la partie software est la facilité, la rapidité et la flexibilité. Chaque utilisateur doit pouvoir accéder facilement et rapidement aux fonctions de la console et des projecteurs. En partant du principe que chaque opérateur est unique, les ingénieurs de Compulite ont développé un nouveau système qui, à travers deux écrans, multi-touch 21,5″ et 11,6″, permet aux utilisateurs de complètement personnaliser et adapter la console à leurs besoins afin d’être les plus réactifs possible.
En faisant glisser des icones réparties autours des fenêtres via des gestuelles déjà connues sur les téléphones et les tablettes, il est très rapidement possible de créer des espaces de travail pouvant être très vite sauvegardés et rappelés depuis des boutons dédiés. Si vous voulez tout avoir sous la main, il est même possible de rajouter 3 écrans tactiles externes et une infinité de contrôleurs tactiles capables de diriger des paramètres en 24 bits ou virtuels. Le hard n’est pas en reste.
Pour contrôler les projecteurs on ne compte pas moins de 4 encodeurs haute résolution, rétro-éclairés en RGB, 4 autres roues interactives et une 9e roue dédiée aux dimmers ainsi qu’un trackball 3 axes ! On dispose également, en plus des boutons de fonctions, de 20 boutons totalement configurables pouvant contrôler une Q-list, une scène, un groupe, une vue ou pratiquement n’importe qu’elle fonction, fournissant ainsi une alternative aux écrans tactiles et/ou un accès direct aux fonctions les plus souvent utilisées.
Tout comme la Vector, le système Vibe est développé sous un environnement Windows.
Il est compatible Windows 7 et 10. Coté processeur, Compulite n’a pas lésiné, en implantant un I7 Quad Core de 4e génération. Il faut bien ça puisque la console, équipée de base avec 32 univers DMX, peut en gérer jusqu’à 256 sans recourir à des nodes externes.
Elle est bien sûr compatible RDM et capable de sortir les univers en DMX 512 sur 8 sorties physiques ou via les protocoles réseau Art-Net et sACN disponibles sur une des 4 sorties du Switch Ethernet Gigabit. Une autre particularité intéressante est l’utilisation de deux disques durs distincts : un SSD pour l’OS et un HDD pour les sauvegardes des données. Après de longs mois de développement, Compulite présente une console très aboutie et innovante, prouvant ainsi que l’on peut être pionnier dans un domaine et rester innovant après plusieurs décennies !
La salle de la Parole Errante de Montreuil décorée et ceinturée par des tables, à gauche le bar, à droite la scène et surtout disposant d’un splendide parquet indispensable pour danser.
Richard Garrido aime et danse le tango, mais il est aussi le PDG d’Audio-Technica Europe, deux bonnes raisons pour retrouver une foultitude de produits de la marque japonaise à Montreuil pour la 6è édition du Tango Roots Festival dont sa société est partenaire officiel.
A gauche Bertrand Allaume d’Audio-Technica et Bastien Peralta le mixeur du Festival.
Nous avons été à cette occasion à la rencontre de Bertrand Allaume d’Audio-Technica et de Bastien Peralta le mixeur du Festival pour une vraie initiation à cette danse, à ses rites, ses inflexions sonores et a ses groupes.
Une découverte passionnante et très sonore. Hébergé à La Parole Errante dans une salle très bien décorée et disposant pour l’occasion d’une piste de danse en bois d’une qualité de finition remarquable, ce festival s’offre le luxe d’accueillir des danseurs vedette mais aussi des amateurs avec des orchestres en plus des DJ spécialisés en tango.
Cela implique du son et du bon, d’où le partenariat avec Audio-Technica et le coup de pouce d’APG. L’infrastructure technique a été confiée à SNO, un prestataire basé à Lognes. Nous avons été accueillis pour la grande milonga d’ouverture du festival avec l’Orquesta Silbando et DJ Elisabeth Dussaud.
L’Orquesta Silbando en action ou plutôt mettant en action son public car du tango on ne fait pas que l’écouter, on le danse.
SLU : Vous avez donc prêté le parc micro de ce soir à SNO ?
Bertrand Allaume (brand manager d’Audio-Technica) : On a choisi des micros spécifiques dans notre catalogue pour suivre la fiche technique qui nous a été fournie. Il faut savoir que le Tango est totalement acoustique. Ce soir par exemple nous allons avoir piano, contrebasse, deux violons et deux bandonéons.
Les micros main « habituels » d’Audio-Technica, les Artist Elite dans les mains de Bertrand. A gauche en rouge deux dynamiques AE4100, et le troisième et bleu est un statique, l’AE5400.
SLU : HF ?
Bertrand Allaume : Non, tout en filaire. Ils ne sont pas fans des HF et en plus il faut rester autant que possible en filaire avec des instruments acoustiques. Je suis ravi d’être ici ce soir car cela me permet de tester et d’écouter le rendu de mes micros sur ce type d’instruments, des choix parfois inattendus et originaux et qu’il faut pouvoir valider par un test grandeur nature.
SLU : De grosses déconvenues ?
Bertrand Allaume : Non, dans un cas c’est merveilleux et dans l’autre cela n’apporte rien. C’est rare que cela n’aille pas. On cherche toujours la pertinence dans nos choix qui sont validés ou pas durant les balances, quand les musiciens se prêtent au jeu ce qui a été le cas ce soir.
Une balade sur le plateau
SLU : Pas de problème pour s’accrocher aux bandonéons ?
Bertrand Allaume : Pas chez nous. On a des accessoires spécifiques et, par ailleurs, les joueurs de bandonéon ont tous des pattes rajoutées à leur instrument pour permettre de s’y agripper ou sont déjà équipés. Beaucoup d’entre eux choisissent d’ailleurs l’ATM350 qui est petit, fidèle et encaisse bien. Un nouveau modèle, l’ATM350a sera disponible dans quelques semaines (il l’est désormais avec de nombreux accessoires pour encore mieux le fixer et deux longueurs de flexible différentes. NDR).
SLU : Ce sont les 5040 sur le piano ?
Bertrand Allaume : Non, ce sont les 5045. Au lieu d’avoir 4 membranes comme le 5040 ce qui a un effet très positif sur le bruit propre du capteur, ils en ont qu’une très grande.
Le 5045, une paire de 5045, de très beaux micros à condensateur à capture latérale grâce à leur membrane rectangulaire qui les rend pratiques pour repiquer un grand nombre d’instruments acoustiques.Une vue de près d’un 5045 où l’on devine la membrane rectangulaire. Chapeau pour la fixation. Quand joli rime avec pratique.Luxe lié à un petit patch et à un gros stock de micros, la contrebasse hérite de deux capteurs, le BP40 pour la face et un 2500 pour les retours, un micro double tête dont n’est employée que celle dynamique.
SLU : Et sur la contrebasse ?
Bertrand Allaume : On s’est fait plaisir. C’est le BP40, un dynamique à large membrane qui apporte beaucoup de détail. Comme on en avait presque trop pour les retours, on a placé un AE2500 en n’utilisant que la cellule dynamique qui apporte une belle rondeur qu’on exploite du coup aussi un peu en façade et à 100% dans les retours.
Agrippé à son bandonéon, un des deux 350 attend sagement d’en prendre plein la bonnette. Il faut dire que la façon typique de jouer sur la cuisse en tapant le soufflet, génère de belles transitoires.
SLU : Un des bandonéons est modifié pour accepter des micros…
Bertrand Allaume : Quasiment tous, ils disposent de fixations pour les repiquer classiquement en main droite et gauche. Un ATM 350 de chaque côté.
SLU : Et enfin les cordes…
Bertrand Allaume : Nous avons ce soir un violon et un alto. Le troisième violon ne sera malheureusement pas des notres. Ils sont repiqués de la même façon avec un ATM350 sur l’instrument lui-même et un AT4022 pour leur redonner un peu d’air. Ce dernier a été spécifiquement conçu pour reprendre des cordes, frottées ou pincées.
l’AT4022, un statique à électret omnidirectionnel abordable et très utile pour redonner de la distance et un son plus doux et aéré aux violons.Un des ATM350 attend patiemment son violon pour s’y agripper.
Tango : us, coutumes et son.
Tandis que nous visitons le plateau, Elisabeth Dussau la DJ « chauffe » la salle et permet au public de se régaler sur la piste aussi lisse qu’un green de golf. Trois tangos viennent d’être joués à la suite en CD, éclate alors un son venu de nulle part, anachronique, drôle, très décalé de l’univers tango.
On nous explique qu’il s’agit de la cortina, une sorte de respiration sonore qui marque l’instant où les danseurs se séparent et peuvent se parler avent que des couples se reforment et trois nouveaux tangos soient enchaînés pour leur bonheur, trois morceaux qui forment une tanda.
De gauche à droite Bertrand Allaume brand manager pour Audio-Technica, Bastien Peralta, sonorisateur du festival et Hugo Heredia, assistant sonorisateur
Arborant un sourire qu’on s’est empressé d’immortaliser, Bastien Peralta, le sonorisateur du Tango Roots Festival a pris quelques minutes pour nous répondre et nous initier un peu à cette musique et aussi à certaines de ses contraintes comme par exemple…
Bastien Peralta : Non, pas de régie face au système, dans le tango on doit se faire discret car la priorité est donnée aux danseurs et pas un mètre carré de parquet ne doit leur manquer.
Généralement je travaille avec un iPad avec lequel je peux mixer à distance tout en écoutant, comme ce soir je ne l’ai pas, je ferai des allers retours entre la salle et jardin où j’ai installé ma régie ou je demanderai à Hugo Heredia qui m’assiste de me donner des indications. J’ai sinon à ma disposition une QL1 Yamaha que je peux entièrement télécommander en WiFi.
Une vue de la salle dédiée à la danse depuis la régie son placée à jardin et en charge de la face et des retours grâce à une QL1 Yamaha et son stage Rio 3224 qu’on devine sous les trois récepteurs Audio-Technica.
SLU : Ton nom somme assez argentin ou je me trompe…
Bastien Peralta : Non c’est vrai, je le suis à moitié, mais ce n’est pas pour ça que je suis là. Mon côté argentin est venu après et je ne me suis pas vendu comme spécialiste du tango car ayant du sang argentin.
SLU : Mais désormais tu es connu pour ça non ?
Bastien Peralta : Oui, j’en mixe pas mal mais il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de mixeurs spécialisés sur cette musique et qu’il n’y a pas beaucoup de festivals qui disposent d’orchestres comme le Tango Roots.
La QL1 en charge de face, retours et effets pour les deux, une tâche dont elle s’accommode les doigts dans le nez car petit ne signifie plus mou du genou ou du DSP…
SLU : Et quand tu ne mixes pas de tango ?
Bastien Peralta : Je travaille avec des groupes africains et des jazzmen, le Surnaturel Orchestra. J’aime bien la nature spécifique de la prise de son du jazz dont le son doit être aéré. On passe plus de temps à positionner les micros. Je sonorise enfin des pièces de théâtre, une bonne école pour ne pas mixer trop fort.
SLU : Audio-Technica étant partenaire du festival, tu as bénéficié d’une sacrée valise de micros (rires)
Bastien Peralta : Absolument. Nous nous sommes rencontrés avec Bertrand et on a bien échangé autour des micros. Les musiciens ont fait état de quelques demandes spécifiques et nous avons trouvé les bonnes réponses.
L’Orquesta Silbando avec violon et alto placés juste derrière les bandonéons, la contrebasse et le piano ne sont eux-mêmes pas loin. L’ensemble dispose malgré tout de retours.
SLU : Les musiciens paraissent être très proches les uns des autres…
Bastien Peralta : C’est la meilleure façon de s’entendre et le style musical veut ça, sans oublier que nous nous produisons souvent dans des lieux qui sont beaucoup moins bien équipés, il faut donc savoir donner sans avoir forcément la place où le matériel adéquat.
La pianiste Chloë Pfeiffer qui est aussi l’arrangeuse et directrice de l’Orquesta Silbando qui joue ce soir, a demandé en revanche à avoir dans ses retours ce qui est placé à cour et qu’elle a du mal à bien entendre or le piano dans le Tango mène le jeu avec le premier bandonéon et doit donc être parfaitement immergé dans le son.
Une prise de son réussie mais qui demande à ce que le musicien reste bien en face des capteurs, un choix qui demande donc sa totale participation.
Bertrand Allaume : L’avantage aussi du tango est que ça ne joue pas fort, culturellement on doit pouvoir se parler ce qui fait que même dans une salle comme celle où nous nous trouvons et qui n’a pas une acoustique étudiée, cela peut passer car on ne l’excite que très peu.
SLU : Ce soir tu vas jouer avec une seule marque de micros. Ca ne te gêne pas ?
Bastien Peralta : Non parce que la gamme est très vaste et offre plein de gammes et couleurs différentes et puis c’est rare d’avoir à sa disposition autant de produits différents. Je ne les connais bien sûr pas tous, donc je suis en mode découverte avant même de me poser la question de savoir si oui ou non je n’aurais pas préféré avoir d’autres marques sous la main.
SLU : C’est vrai qu’avant de faire le tour de la gamme d’A-T…
Bertrand Allaume : Il faut plusieurs années (rires !)
Bastien Peralta : Il est quand même fréquent aussi d’avoir toujours les mêmes références proposées par habitude et par commodité donc le fait de changer est très sympa.
La prise de son très réussie des cordes. On voit bien les ATM350 placés loin de la zone de jeu et là où le son prend de l’ampleur et de la rondeur et perd de son mordant trop frotté.
Bertrand Allaume : Sortir de ses habitudes et de la zone de sécurité pour tester d’autres micros est une démarche qui prend du temps et nécessite d’avoir pas mal de modèles, la complicité du groupe et si possible, quelqu’un comme moi qui peut expliquer modèle par modèle et placement par placement ce qui évite de perdre du temps.
L’ATM350 sans son chapeau
Et je peux t’assurer que j’apprends à chaque fois. C’est passionnant. Bastien par exemple place l’ATM350 au niveau de l’éclisse des violons pour laisser les musiciens attaquer leurs cordes comme ce style musical l’exige.
Et ça sonne bien, c’est super équilibré sans que l’archet ne soit trop proéminent. Un peu d’air avec l‘AT4022 et c’est fait.
SLU : Vous avez aligné les deux capteurs ?
Bertrand Allaume : Oui nous les avons remis en phase avec la console.
Une diffusion moderne. Trop ?
Un des deux points de diffusion principaux APG composés d’unités de grave UL118 et UL115 et de trois têtes UC206N
SLU : Qui a eu l’idée de placer des line-array ?
Bastien Peralta : C’est un deal avec APG et très classiquement une face a été montée et deux petits rappels ont été placés en fond de salle, mais ce n’est pas forcément la solution idéale pour le tango même si ça l’est pour concentrer l’énergie sur la piste de danse et ne pas trop aller exciter le reste de la salle.
SLU : Oui, c’est sûr que les deux rappels faisant face au système vont ôter plus qu’ajouter. Quelle est la solution communément employée en tango pour couvrir la piste en ce cas ?
Bastien Peralta : Ce qui est très intéressant c’est de créer des zones pour les danseurs. Avoir une seule face stéréo n’offre pas la même sensation quand on se place devant les enceintes ou au fond du parquet, même avec un line-array et sa décroissance plus faible.
L’idée est d’avoir plein de petites sources qui éclairent des zones sonores qui font que le son est le même partout, avec bien sûr des différences localement mais dont les tangueros s’accommodent.
Avec une grosse diff on retrouve la sensation du concert, mais pour celle de la danse, il faut plein d’enceintes, quitte à être localement un peu interférent.
Conclusion
Fin de la musique enregistrée jouée par la DJ, et souvent très ancienne et délicate à reproduire car ancrée entre 200 et 4000 Hz et place à un beau piano acoustique, des bandonéons, et des cordes. Même si tout est nouveau pour nous, du bon son, on sait encore le reconnaître.
Comme prévu, le SPL à trois chiffres fait relâche ce qui n’empêche en rien la dynamique d’être présente avec une très belle attaque des archets, des bandonéons et même du piano. Il n’y a pas à proprement parler de section rythmique au tango, mais rien que les bandonéons donnent la cadence en employant la jambe du musicien sur le soufflet, ou l’inverse, ce qui génère cette attaque si particulière que les 350 restituent fidèlement.
Chloë Pfeiffer l’arrangeuse et directrice de l’Orquesta Silbando mène la danse…
Il en va de même avec la contrebasse, précise et ronde à la fois, même si un peu trop effacée du mix à mon goût. Le piano est très bien repiqué malgré un spectre assez court dans le grave, quelque chose de voulu car, une fois encore, le tango n’a pas besoin d’infra. Tout un autre monde. Après quelques allers-retours dans la salle et parfois même sur la piste, Bastien obtient le son recherché, tout en retenue mais avec de jolies réverbérations et la précision qui est nécessaire aux danseurs pour s’exprimer. Si l’on en juge par leur nombre sur la piste et leurs applaudissements, ils aiment aussi. Beau boulot.
d&b a décidé d’étoffer son offre pour le marché de l’installation avec trois nouveaux modèles point source de la série xS, les 24S, 24S-D et le 21S-Sub. Les cibles visées sont les clubs, les SMAC, les lieux de culte, les salles polyvalentes et les salles de sport. La taille des deux têtes et des HP de 12’’ permettent leur emploi en large bande et reliées au 30D, l’ampli d’installation de d&b, elles offrent 138 dB SPL, 137 dB SPL, et 134 dB SPL pour le sub.
« Les 24S, 24S-D et 21S-Sub sont des enceintes conçues pour être posées et oubliées. Elles répondent parfaitement aux exigences des installations fixes, simplicité et grande robustesse » nous explique Wolfgang Schulz, le Manager des produits d’installation de d&b.
Une vue de la 24S laissant apercevoir son guide d’onde à directivité constante et ses deux 12’’ en montage dipolaire et bénéficiant à la fois d’évents étudiés et d’un volume de charge respectable.
L’essentiel des caractéristiques techniques des 24S et S-D est identique comme deux HP de 12’’ au néodyme en montage dipolaire et charge bass reflex, et un moteur à gorge de 1,4’’ monté sur un guide d’ondes à directivité constante pouvant tourner sur 90°, ce qui facilite l’installation verticale ou horizontale, les deux têtes diffèrent par l’ouverture de ce dernier.
La 24S a une dispersion de 75° x 45° là où la 24S-D ouvre plus à 110° x 45° (H x V). Les deux enceintes sont passives et ont fait l’objet d’études poussées au niveau des évents afin de garantir extension et pression jusqu’à la dernière octave.
Grâce au montage spécifique des deux HP de grave, le contrôle de la dispersion suit jusqu’à environ 500 Hz dans le même plan que le dipôle, ce qui limite la transmission d’énergie dans le champ réverbérant et améliore le gain avant accrochage lors de l’utilisation de micros.
Les directivités horizontales et verticales des deux modèles prouvent le travail effectué sur les guides d’ondes mais plus encore sur les HP de grave dont les « fuites » ne démarrent réellement qu’à partir de 500 Hz, un comportement plus que rare pour des enceintes d’installation passives et de petite taille.
24S-Directivite horizontal24S-D Directivite Horizontale24S-Directivite verticale24S-D Directivite VerticaleLa réponse en fréquence absolument parfaite des deux modèles. Deux modes sont représentés, celui Standard et le Cut, ce dernier étant le fruit d’une coupe opérée par le contrôleur amplifié.
Avec une réponse en fréquence régulière allant de 55 Hz à 18 kHz, les 24S et 24S-D sont une offre pratique et simple d’enceinte large bande. L’ébénisterie en contreplaqué marin est peinte avec une résine résistante aux impacts. Une grille métallique et une mousse transparente protègent les transducteurs.
Les 24S peuvent être posées, accrochées ou accrochées en clusters verticaux. De forme trapézoïdale, elles mesurent 80 cm de haut, la face avant fait 41 de large, la profondeur est de 42 cm et la face arrière ne dépasse pas les 24 cm, le tout pour un poids de 33 kg.
En cas de besoins importants dans le bas du spectre, le 21S-Sub vient en renfort malgré une taille très acceptable.
Embarquant un HP de 21’’ à longue excursion dans un montage bass reflex avec un évent unique de grandes dimensions, ce sub délivre une pression et une extension importantes par rapport à sa taille et peut être déployé en mode standard couvrant les 35 à 105 Hz, ou bien en renfort d’autres subs d&b en mode INFRA en descendant à 33 Hz et en ayant comme fréquence de coupure haute 85 Hz.
La réponse en fréquence du 21S-Sub ou plutôt les deux, celle plongeant plus vite dans la partie haute étant l’Infra qui apporte plus d’énergie entre 33 et 50 Hz en complément d’autres subs. Bravo à d&b pour parvenir à tirer un SPL de 134 dB et même 135 avec le D80 d’une enceinte aussi petite.
Le 21S-Sub peut être posé ou accroché sur ses deux côtés. En accroche, il peut être seul ou par deux. Ses cotes sont de 110 cm de haut, 58 de profondeur et la face avant est large de 53 cm pour un poids de 54 kg.
Tout comme les têtes, le 21S-Sub est fabriqué en contreplaqué marin et peint avec une résine résistante aux impacts. Une grille métallique doublée par une mousse transparente protège le transducteur.
Reliées au 30D, l’ampli conçu spécifiquement pour les installations fixes, les 24S, 24S-D et 21S-Sub offrent respectivement 138 dB, 137 dB, et 134 dB SPL et peuvent remplacer avantageusement des petites lignes-source.
Le 30D, l’ampli conçu spécifiquement pour l’installation de d&b
La simplicité d’installation et la flexibilité de ces enceintes les rendent indispensables à chaque fois que la hauteur sous plafond ou les pattes d’ampli disponibles excluent tout line array, sans parler des avantages des systèmes point source en termes budgétaires.
Le bonheur vu par la lorgnette de d&b. Un contrôleur amplifié, un ordinateur pour y déployer R1 et piloter l’ensemble et enfin des enceintes.
« Avec leur volume de charge important, les 24S/24S-D produisent une pression et une réponse en fréquence suffisamment étendue dans le grave pour être qualifiées de large bande, tout en restant assez compactes pour ne pas poser de problèmes d’accroche » conclue Schulz. « Quand les basses doivent gagner en puissance, le 21S-Sub se révèle être le parfait complément des deux têtes. » Ces nouveaux modèles bénéficient de l’ensemble de accessoires de montage de série xS.
Plus d’informations et d’images sur le site d&b Audio
Comme chaque année, Chamsys joue à domicile, au PLASA de Londres où ils ont présenté la première console de la nouvelle gamme Stadium, la MQ500. Ce nouveau hardware, issu du projet MQ1000 et de nombreuses concertations avec les opérateurs, semble être un virage assez significatif chez le développeur anglais
Cette nouvelle console surprend dès le premier coup d’œil, après un buzz montrant ce pupitre tantôt bleu, tantôt noir, la réponse définitive est : Noir !
La Stadium MQ500, Noir c’est Noir
Equipée de 2 écrans 15 pouces Full HD et tactiles, permettant de commander au doigt et à l’œil les projecteurs et les vidéos grâce au média serveur et au visualiseur intégrés, la MQ 500 s’offre un processeur de dernière génération et gère jusqu’à 200 univers sans nodes externes. Les deux versions proposées disposeront de 64 ou 127 univers.
Son design général ne déroutera pas les utilisateurs de consoles Chamsys. On retrouve 8 roues : 4 sous l’un des deux écrans tactiles 15″ et 4 sur la droite du support d’écrans inclinable. Une neuvième roue située en bas à droite du panneau de contrôle, sous le Master et le bouton BDO, permet un accès rapide à la fonction dimmer.
L’atelier formation Chamsys au Plasa accessible sur toute la durée du salon.
C’est complètement sur la gauche que se situent 12 nouveaux boutons de type Flash avec des leds RGB pour indiquer leur état. Ces accès peuvent jouer le rôle de Macro, raccourci de fenêtres, groupe, palette ou Playback.
La partie gauche, totalement dédiée à la restitution, comporte 15 Playbacks équipés de faders, non motorisés, surmontés de 15 autres boutons flash indépendants. On y trouve aussi deux grands faders de 100 mm permettant une restitution de type Théâtre.
La connectique de cette MQ 500 est complète et modulaire pour certains éléments comme les cartes DMX ou l’onduleur. On trouve une alimentation 110 à 240 volts sur connecteur PowerCON, une sortie DVI pour un écran Externe, 4 ports USB, un Switch 4 ports, 4 XLR5 femelles pour les sorties DMX et enfin les connecteurs MIDI et Timecode. On y trouve également une entrée audio et un connecteur pour un contrôle externe des mémoires (Ex: contacteurs). Ce hardware et aussi pourvu d’une carte vidéo puissante qui permet une gestion fluide de l’interface, du visualiser MagicVis et du média serveur MagicHD Media Player servant au pixel mapping.
Le panneau de raccordement de la MQ500
Ce nouveau modèle présente une nette évolution esthétique, les finitions sont plus soignées, on le constate notamment sur les faders et les deux écrans HD 1920x 1080 permettent une meilleure visualisation que ceux des précédents modèles, en particulier pour le visualiser. Ils sont aussi plus pratiques et précis pour utiliser les fonctions Focus Hold et Focus Line. La MQ500 devrait être disponible pour la fin de cette année. Et Vincent Criulanscy, Project Manager chez Sonoss (distributeur des produits Chamsys en France), nous annonce une très bonne surprise au niveau Tarif !
Lors de la récente convention AES (141è) à Los Angeles, SSL a présenté la nouvelle version (V3.2) du logiciel de gestion des consoles Live L500 et L300 disponible gratuitement sur le site SSL (nécessite au moins la V2.5 installée) ainsi qu’une application iOS pour tablette (« TaCo ») dédiée au contrôle sans fil de ces mêmes consoles.
La V3.2 ajoute une vingtaine de nouvelles fonctionnalités ou d’améliorations dont un module E/S Dante avec conversion de fréquence d’échantillonnage (SRC) permettant le connexion à un réseau Dante travaillant avec une autre fréquence d’échantillonnage ou avec une horloge différente.
Ce module supporte les échantillonnages à 48, 96 et 192 kHz et est compatible AES67.
Le contrôle de « Worflow » a été simplifié avec de nouvelles options d’affectation de commande et de représentation de canal à l’écran. Les fonctionnalités d’automatisation ont été mises à jour et améliorées de même que l’écran d’automatisation. La configuration du Rack d’effets a également été retouchée. Enfin des améliorations concernent le gestionnaire d’affichage et de configuration. Les VCA’s sont désormais exclus du mode Super-Q. L’application iOS TaCo (Tablette Control) a été principalement développée pour les ingés son retours et les artistes pour un accès limité aux mix Aux individuels ou « déverrouillée » pour contrôler tous les mixes depuis une unique fenêtre. Jusqu’à dix tablettes peuvent être simultanément connectées pour permettre à autant d’intervenants d’affiner leur mix personnel. L’interface graphique claire avec des faders largement dimensionnés permet une utilisation facilitée dans des environnements Live.
L’accès au menu ou aux banques de faders peut être placé à droite ou à gauche de l’écran pour satisfaire gauchers et droitiers. TaCo exploite la technologie « Query » de SSL pour n’afficher que les canaux contribuant à un Aux. Cela permet des opérations plus rapides sans naviguer dans les couches.
De même les groupes Stem, agencements en sous-groupes logiques, autorisent un contrôle plus rapide en n’utilisant éventuellement que le fader de groupe pour le niveau si l’on a pas besoin de toucher aux différentes contributions d’un groupement (soin laissé à l’ingé son), par exemple toutes les percussions.
Le Groupe Novelty a rejoint en septembre le programme Ghost™Pilote et reçu ses premières unités pour assurer ses nombreuses prestations. Novelty est ainsi la troisième société, avec Melpomen et On-Off à signer ce contrat pour assurer le support technique et la commercialisation des systèmes Ghost. Pour David Rocher, co-fondateur d’Agora et directeur produit : «Avec un équipement de 24 unités, Ghost™ devient la solution réseau du Groupe Novelty dans sa diversité de métiers.» Pour Bruno Gondrecourt, co-fondateur d’Agora et directeur commercial : « C’est autour d’une réelle recherche de solution « réseau » que Jérôme Gasselin (Directeur technique du groupe) nous a contacté. L’arrivée du Groupe Novelty en tant que Ghost Pilote représente une très belle opportunité pour la marque tant sur leur expertise des réseaux numériques que par le prestige de leurs références ».
Pour Jérôme Gasselin, Directeur technique du Groupe Novelty : « Le réseau de tout type : audionumérique, Intercom, Lumières, … et de contrôle d’appareils est devenu, on le sait, le cœur de toutes communications entre les différents périphériques.
Nous cherchions un switch « métier » nous permettant dans un premier temps de nous affranchir de tout souci de paramétrage de ces derniers. Les techniciens ont à faire leur métier et ne pas perdre de temps en configuration de switch informatique.
De plus, l’arrivée des Ghost chez nous va aussi continuer à renforcer notre capacité à répondre aux demandes de prestations pour lesquelles nous n’intervenons que sur la distribution de signaux pour tout corps de métier, et cela bien sûr en « full redondance ». » Le Groupe Novelty assure donc la commercialisation, la mise en œuvre et le support technique des produits Ghost™.
Plus de renseignements auprès de Jérôme Gasselin : [email protected] et sur le site de Novelty
Channel-16, fournisseur spécialisé de systèmes de communication sans licence pour les productions Live, a récemment utilisé un ensemble d’intercommunication numérique Green-GO pour la tournée mondiale Drones de Muse. Cette tournée, qui a parcouru stades et arenas du Royaume-Uni et d’Europe jusqu’en juin, repousse les limites de ce qu’une production Live peut être. Contrairement à de nombreux groupes qui évitent désormais la production d’albums concept, Muse en reprend pleinement l’idée.
Et quand un spectacle nécessite un tel niveau technique de production, l’exigence d’un excellent système de communication se fait sentir. A la recherche d’une solution flexible et fiable, le directeur général de Channel 16, Paul English, s’est tourné vers une Intercom numérique en réseau Green-GO *. Ce système de talk dédié et indépendant passe par des commutateurs PoE (Power over Ethernet) reliés au réseau fibre principal. Lors de chaque représentation, le topeur exploitait une station de table MCR12, 12 canaux, tout comme le chef de plateau et l’ingénieur du son retour. Le designer lumière avait une station de table 8 canaux (MCD8) et un pack ceinture filaire dédié. Les autres intervenants au plateau étaient reliés par des packs de ceinture sans fil (fonctionnement en DECT). Un des éléments clé de la conception de la scène pour la tournée a été l’utilisation de grands écrans mobiles, qui fournissaient des contenus vidéo derrière le groupe. Chaque écran conduit par des machinistes pouvait se déplacer indépendamment d’avant en arrière sur la scène pour offrir une dimension supplémentaire.
Derrière les écrans mobiles de la scène sur rails, il y a du monde !Paul English, Directeur général de Channel-16, prépare son matériel Green-Go. Sur la table plusieurs « stations » MCR12.
Paul English a créé des harnais sur mesure pour les packs ceinture sans fil des machinistes de façon à ce qu’ils aient un accès aisé aux commandes mais aussi pour que le système soit dans la vision périphérique des opérateurs, et fournisse un repère visuel en plus de la voix.
Un pack sans fil supplémentaire a été mis à disposition de la mise en scène, offrant une liberté de mouvement autour de la salle et des packs filaires à la régie façade (ingénieur du son façade, opérateurs lumière et vidéo).
Toutes les équipes, y compris les poursuiteurs, étaient reliées au système de communication.
Ceci a été réalisé en intégrant les radios de production au système par le biais de l’interface quatre fils Green-GO (CG4W).
Les harnais de pack sans fil réalisés sur mesure pour la tournée.
« Nous avons eu recours auparavant à d’autres systèmes d’intercom pendant un certain temps », explique Paul English, « mais la license libre correspond mieux à nos besoins, en particulier sur le marché locatif. Les systèmes qui dépendent de licences payées sont utiles et ont leur place, mais demandent un effort supplémentaire. Avec de plus en plus des packs de ceinture sans fil pour guitares, etc., étant tributaires de la technologie 2.4 GHz, on préfère garder nos intercoms séparées. Pour cela, le système Green-GO s’intègre parfaitement dans notre inventaire « .
* Green-Go est un système d’intercom numérique sur Ethernet, sans matrice centrale et à faible coût, permettant de satisfaire aussi bien des liaisons simples que complexes par la simple adjonction d’éléments. Il peut opérer sur n’importe quel réseau Ethernet 100Mbit sans interférer avec d’autres protocoles de transmission même en présence de niveaux de trafic élevés.
Les composants qui ne sont pas munis de leur propre alimentation (comme les stations de table) utilisent PoE (Power over Ethernet). La qualité audio est bonne (échantillonnage à 16 kHz sur 16 bits), ne se dégrade pas avec la distance et la latence est de seulement 12 ms.
Troisième et dernière partie de notre balade au pays du gros son fait autrement. Nous avons eu la chance de visiter de fond en comble le labo de Nexo et d’y découvrir nombre de protos dont certains resteront dans ma mémoire mais pas sur la carte qui porte le même nom, concurrence oblige, une visite conclue dans le jardin de la R&D, définitivement déserté par des volatiles et autres rongeurs ayant du mal à se faire faire des bouchons moulés à leur taille.
Restez avec nous, il y a du très bon à découvrir en photos et légendes, un peu comme si vous étiez avec nous à Plailly.
Le département R&D électronique, aussi lumineux qu’il en a l’air. Remarquez les circuits imprimés enfichés dans les dalles de plafond. Non, ce n’est pas suite à l’explosion d’une résistance de charge trop titillée par un NXAmp !Un détail du coin ampli avec un NXAmp dûment labellisé R&D Only.Le poste dédié à l’amplification et qui chauffe tout l’étage l’hiver.Joseph devant des analyseurs, oscilloscopes et autres générateurs qu’il connaît par cœur. Non vous avez bien vu, c’est une enceinte Genelec !La petite chambre sourde de Joseph et de François à gauche. Elle est utilisée pour la mesure des HP seuls, les graves et les médiums et permet les allers et retours sur les paramètres avec les fournisseurs. On ne mesure pas de réponses mais par exemple le DC-Offset (décalage au repos), l’asymétrie de l’excursion ou la répartition thermique. C’est un laser qui donne le déplacement.La cocotte, un espace certes petit mais où sont placés uniquement les moteurs qui sont testés sous vide à l’aide de la pompe à droite. Il est ainsi possible de faire des mesures de déplacement puisque des fils HP sont prévus à l’intérieur. Cette mesure particulière est faite pour éviter que la circulation d’air le long de la bobine entre la cavité arrière et l’avant n’empêchent d’isoler les paramètres mécaniques et électriques.Le laser utilisé dans la chambre sourde pour effectuer les mesures de déplacement des équipages mobiles ou de la main de Joseph qui l’est tout autant.Les racks de puissance et de processing qui vont avoiner les HP et les enceintes enfermés de longues heures dans la seconde chambre sourde et anti-feu plus connue sous l’adorable sobriquet de chambre de destruction. Remarquez aussi une seconde cocotte avec sa pompe à vide. Des NXAmp sont aussi passés de l’autre côté de la porte phonique pour subir avant leur lancement, le même type de traitement.Une vue intérieure de la chambre de destruction où règne une odeur qu’on ne souhaite à personne de sentir durant une presta. Les extincteurs automatiques sont prévus pour noyer les départs de flammes fréquents et pouvant se produire à tout moment. Elle est donc d’abord anti-feu par ses parois intérieures et, telle une boîte dans la boîte, elle est enfermée dans une triple peau anti-bruit indispensable pour permettre de continuer à travailler durant les tests qui par définition se prolongent 24/24 durant de longs jours. L’isolation atteint 45 dB à 25 Hz, ce qui en laisse encore 90, et ressemble à s’y méprendre à des toilettes de discothèque. Les HP sont soit laissés à l’air libre pour accélérer leur vieillissement, soit des enceintes entières sont testées avec le preset poussé au dernier dB et l’ampli à fond pour être certain que même dans les pires conditions d’exploitation, elles tiennent le choc de longues semaines. Si ça casse, cela évitera que cela se produise chez un client.Certes, ce n’est pas un thermomètre professionnel conçu pour les hautes températures, mais son état et sa couleur trahissent l’état des haut-parleurs et des enceintes qui passent par cette chambre, une surtout qui n’a vraiment pas aimé le traitement.Un S118 retrouvé dans la chambre de destruction suite à un essai, une parfaite occasion pour photographier le profil concave des tuyères qui le caractérisent, un vrai guide d’ondes du grave. Un petit sub par la taille mais pas par le SPL.Pour la caractérisation des moteurs d’aigu, il faut des charges normalisées. En voici une posée parmi d’autres dans le labo avec son look vintage et son long col. On appelle cela un pavillon de référence et, bien entendu, elle ne prendra jamais place dans une enceinte.François Deffarges avec dans ses mains un prototype imprimé d’enceinte 5’’ qui n’a jamais vu le jour et qui a servi comme hypothèse lors de la spécification de ce qu’allait être l’iD24. Remarquez sur la table le nombre important de moteurs et de dômes. Il faut qu’il range sa chambre Mathieu!Retour dans le passé avec un pavillon médium de système intégré. Un pavillon de SI 2000 fabriqué sur moule et passé au gelcoat. Il était animé par deux 17cm Audax chargés par des pièces de mise en phase en étoile, une sorte de chambre de compression, et délivrait une pression de 106dB SPL / 1W / 1m avec les deux moteurs d’aigu. Pas mal pour 1989 !Un pavillon lui aussi imprimé, ce qui prend des heures, de très longues heures surtout si l’on sélectionne le mode fin. Au début du prototypage, de nombreuses itérations étaient nécessaires, jusqu’à sept avant de valider un modèle. Aujourd’hui grâce à Comsol, le travail d’itération est virtuel dans l’ordinateur, ce qui demande aussi du temps si l’on choisit de monter par exemple jusqu’à 20 kHz, mais réduit le prototypage à un seul exemplaire physique pour validation.La fameuse machine à prototyper Stratasys Dimension 1200es et qu’on appelle plus couramment une imprimante 3D.Un prototype du S112. Il en a fallu des « cartouches » pour l’imprimer !Débusqué au milieu des haut-parleurs de tout type et taille, Mathieu Pobeda, un ingénieur en électroacoustique qui s’occupe de toutes les simulations Comsol et est aussi le spécialiste haut-parleurs, guides d’onde de Nexo. Il a été le designer du M6, entre autres…La porte qui mène au paradis du silence, la grande chambre sourde de Nexo. 12 x 8 x 6 m d’une ambiance intensément anéchoïque, silencieuse, isolée et découplée du reste du bâtiment. Rien que la porte dit tout…Un volume suffisant pour mesurer tous les produits, y compris dans le grave, avec une plateforme capable de supporter et lever jusqu’à deux tonnes et synchronisée avec les mesures de façon à pouvoir tracer une polaire en moins d’une minute grâce à l’adjonction d’une tourelle qui accepte trois tonnes et n’est autre que du matériel militaire. La chambre en elle-même provient du monde de l’automobile, ce qui est une première dans le son, et dispose de 3 peaux dont celle centrale est constituée de lames accordées en fonction de leur placement dans la pièce ce qui a pour effet d’absorber les modes dans le grave et permettre une mesure fiable jusqu’à 35 Hz. A cette fréquence, il est possible de faire une décroissance de la source de 6 dB par doublement de la distance sur 2,5 m. Bien entendu il y a des restrictions au-delà.Un des deux micros B&K placés à deux et quatre mètres de la source. Les mesures sont justes jusqu’à 35 Hz et en dessous elles sont continuées en plein air avec un raccordement très précis. La qualité de la chambre est telle que les mesures sont absolues, ce qui autorise les comparaisons avec ce qui est en mémoire sans devoir refaire un set de mesures.Une pièce typique qui permet la formation à l’accroche, la préparation des lignes qui seront après levées sous la fameuse potence Nexo accessible par la porte coulissante visible à gauche de l’image. Le grand mur couleur crème contre lequel sont adossés les deux racks d’amplis n’est autre que l’extérieur de la grande chambre sourde !Dans la salle de préparation aux essais et à la formation, notamment à l’accroche, on reconnaît deux racks classiques, un NUAR et à droite le nécessaire aux démos et autres tests. S’y trouvent également une console Yamaha CL1 avec un rack de convertisseurs AD8HR, deux AudioTool Boxes AuviTran et l’inévitable PC pour avoir la main sur la diff. Remarquez tout à gauche les casques. On ne plaisante pas avec les EPI chez Nexo, surtout quand il s’agir de passer et repasser sous la potence externe ou sous les ponts qui équipent cette grande pièce.Trois M46 démontrant grâce à leur cache enlevé, les changements intervenus sur les quatre HP de 6 » avec l’arrivée d’un cache-noyau collé à l’envers sur les membranes pour éviter la diffraction et être le plus lisse possible dans le V qui prolonge le guide d’ondes. Les trois jeux de 6 » sont les mêmes sauf la membrane qui s’approche de plus en plus d’une surface rayonnante plate. Il aurait été possible de faire encore plus plat avec, par exemple du Rohacell, mais ce matériau a des modes propres et, soumis aux contraintes extrêmes que subit un haut-parleur, il a tendance à casser.Des prototypes de modules STM gardés jalousement par François avec notamment trois M46, trois B112 et deux M28.Un B112 sans sa grille et démontrant que toute sa face avant est une surface radiante, avec la charge pavillonnaire sur le haut dans un montage passe-bande. Le haut-parleur a l’aimant tourné vers le haut. L’onde avant est récupérée par le bas et celle arrière, bien chargée, l’est par le haut. C’est Matthias Larrieu qui a conçu ce montage avec son extraordinaire intuition quant aux proportions et aux volumes ce qui a permis de gagner un temps précieux. Il ne faut enfin pas oublier qu’il a travaillé en cotes contraintes puisque le B112 doit s’harmoniser avec le reste des éléments formant le STM.Une vue de l’armature propre à Nexo et qui est complétée par une barre qui traverse l’enceinte de part en part, une des raisons qui expliquent le poids. Il faut savoir que lors d’une accroche, à peu près 30% des forces sont dus à la gravité et les 70% restants viennent de l’avant vers l’arrière à cause de la courbure donnée à la ligne. Cette armature fait que l’enveloppe de l’enceinte n’est jamais soumise à une force mécanique et les calculs sont réalisés à partir du squelette. Nexo autorise un maximum de 28 boîtes.Tout est prévu chez Nexo, y compris, les parapluies au nom de la marque pour les jours où le temps se révèle capricieux et qu’il faut sauver des clients de la noyade lors d’une démo.Une salle de formation comme on les aime, grande, assez lumineuse, climatisée, sonorisée et avec tableau effaçable et vidéoprojecteur. Elle donne sur une seconde salle de réunion stratégique où pour d’évidentes raisons de confidentialité, nous n’avons pas pu accéder.Un des points forts de marque de Plailly, son spot d’écoute parfaitement dégagé, très facilement accessible pour le matériel puisque placé à l’arrière du R&D et offrant une zone de tir gazonné et en légère pente pour n’offrir aucune réflexion gênante. Bien entendu du courant et du RJ45 sont prévus. Le recul est plus important que la photo ne semble l’indiquer, 55 mètres au maximum, et aucun voisin n’est placé dans l’axe des boîtes à moins d’un kilomètre. Un détail drôle, les locaux de Nexo sont en Ile-de-France mais le point d’écoute le plus reculé est en Picardie !!Même si, comme nous l’a confirmé François Deffarges, on n’accroche pas des lignes aussi longues que la hauteur de la potence le permettrait, on n’a pas lésiné sur les moteurs puisque ce ne sont pas moins de 8 de 2 tonnes qui attendent sagement à l’abri sous les toits.Bien visibles à droite de la potence, un ensemble de bâtiments gris et blancs hébergent l’usine d’assemblage, la menuiserie et les bureaux. Les enveloppes moulées par injection arrivent d’une filiale basée en Dordogne qui depuis peu assemble aussi les iD24. Nexo a quitté Villepinte pour Plailly en 2007 dans des locaux flambant neufs et très bien conçus.Toujours dans l’accueil du R&D de Nexo, le RS18, le grand frère du RS15, un sub en deux fois 18’’ en radiation directe, qui comme de bien entendu chez Nexo, est bourré d’astuces dont celle de se transformer en sub cardioïde par la grâce d’un positionnement à 90° et l’alimentation des deux transducteurs par un signal différent. Une seule boîte peut être cardio. L’astuce ? Les HP sont montés aimant vers l’extérieur et le preset fait le reste.
Der de der
Fin de cette troisième et dernière partie et de notre large tour d’horizon des Plailly’s Boys, aussi bons en Good Vibrations que les Beach. Aussi ringarde qu’elle puisse être, la vieille rengaine du « ce n’est qu’un au-revoiiir » va reprendre du service car nous allons bientôt mettre nos oreilles dans un club équipé en Nexo et tout aussi rapidement écouter des iD24 en action. A la question enfin de savoir quels sont les projets de Nexo pour les années à venir, les quelques bribes de pistes qu’on a cru déceler dans les non-dits et autres sourires en coin de François et Joseph démultipliés par la puissance intellectuelle, organisationnelle et financière de Yamaha risquent de faire du bruit. Et du bon. Vous l’avez compris, on risque de prendre souvent la mer pour revenir sur cette fameuse petite île de Nexø…
Robe sait mettre en scène ses produits : fumée, noir salle, musique, ouverture de rideau et lumière! C’est à Londres, après avoir fait le Buzz sur la toile, que le Spiider est apparu, un wash de 18 leds de 30 watts avec une puissante diode centrale de 60 watts qui fait de l’effet ! Spiider, la grosse bébête qui monte, qui monte, était l’une des attractions phares du Plasa.
Ce nouveau projecteur est le premier wash à leds utilisant des sources 30 watts et même une 60 watts en son centre avec un flux annoncé à 11000 Lumens. Le zoom permet d’obtenir un puissant faisceau serré de 4° qui ouvre à 50°.
Les sources sont des leds multipuces RGBW gérables en 8 ou 16 bits pour une grande palette de nuances de couleurs et un blanc allant de 2700K à 8000K.
Les 19 Leds en faisceau serré vert ne sont pas du tout impressionnées par le soleil londonien.
En plus du CTO progressif, et de l’émulation tungstène de 2700K à 3200K, 5 teintes de blanc sont disponibles, sur le paramètre roue de couleurs, ainsi que 66 presets LEE.
Si vous trouvez que pour certains tableaux que le faisceau est trop large et trop homogène, vous pourrez faire jouer solo la led centrale de 60 W et son faisceau au look « Spot ».
La led centrale de 60 watts en mode « Spot »!La led centrale avec l’effet Flower.
C’est aussi cette source centrale qui produit l’effet Flower, effet multifaisceaux, rotatif dans les deux sens, du Spikie. Bien qu’il existe des effets internes de matriçages permettant une programmation rapide, chacune des leds est bien sûre contrôlable indépendamment en niveau et en couleur.
Il suffit pour cela de choisir le mode DMX qui vous convient le mieux dans les 4 proposés. En ce qui concerne les protocoles de contrôle, le Spiider est compatible DMX 512, RDM, Art-Net, MA Net, MA Net2, sACN, Kling-Net et Wirless CRMX de Lumen Radio !
Le logiciel de configuration associé au système Microflex Advance ici en position Equalisation, expliqué par Ludovic Sardnal, d’Algam entreprises.
Shure EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) est fière d’annoncer l’ouverture à partir du 2 novembre 2016 d’un bureau parisien dédié au développement du marché de l’intégration en France.
Dirigée par Guillaume Le Royer, Directeur du Développement, cette entité sera chargée du développement stratégique sur ce marché dans le pays.
Les capteurs de table permettent l’ajustement de quatre lobes de prise de son.
Markus Winkler, Directeur Général de Shure Europe, précise : « En créant une structure en France, Shure augmentera la notoriété de l’ensemble de son portefeuille de solutions d’intégration notamment auprès des multinationales et des grandes entreprises basées en France. Nos efforts viendront compléter les activités de notre distributeur Algam.
Didier Perez
En travaillant étroitement avec Didier Perez, Directeur Commercial d’Algam Entreprises, l’équipe de développement Shure permettra de franchir un nouveau cap dans la relation et l’expérience client. Nous sommes enthousiasmés par les opportunités qui se présentent et du potentiel de développement de notre positionnement, déjà fort, sur le marché français. »
Benjamin Garnier, Directeur Général d’ALGAM ajoute : « C’est un honneur de renforcer un partenariat déjà rempli de succès et basé sur le long terme avec Shure, et de jouer un rôle important dans les plans stratégiques de Shure pour le futur. Nous sommes impatients de travailler ensemble pour fournir des services à valeur ajoutée au travers de notre solide réseau de partenaires. »
Après le lancement du Scenius Spot, le fabricant Italien Clay Paky nous présente la version « Profile », sa nouvelle grosse bébête de compétition à couteaux asservis.
C’est physiquement la même machine que le Scenius Spot, à quelques détails près comme le module couteaux installé dans la tête. La version spot ayant été présentée en test dans ses moindres détails par l’excellent Stéphane Mocret dans SoundLightUp il y a quelques semaines, je ne décortiquerai pas toutes les fonctionnalités déjà décrites précédemment ainsi que le déshabillage intégral de l’appareil. Nous vous laisserons vous référer au test en question ici même
Le spectromètre Sekonic-C700 affiche un indice de rendu des couleurs (IRC) supérieur à 96 très séduisant.
Je m’attacherai donc à vous exposer ce que propose la machine en détaillant ses différences et entre autres, ce qu’apporte le fameux module à couteaux. Question source, la machine reprend les mêmes caractéristiques que le Spot, une lampe Lok-IT 1400 PS à décharge d’Osram délivrant une lumière extrêmement blanche avec un IRC supérieur à 95 (mesuré même très précisément à 96.6 avec un Spectromaster C-700 SEKONIC).
Quand Clay Paky met le Profile à profit…
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Comme vu dans le test du Spot, cette source permet à Clay-Paky de présenter une machine puissante et d’en obtenir grâce au système optique ultra-performant, un étalement et une répartition exemplaires de la lumière sur l’ensemble du faisceau. Le système optique, probablement un peu différent de celui de la version spot, est optimisé pour le système à couteaux, au prix de quelques tout-petits lux.
N’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur nos tableaux de mesures (on se donne du mal vous savez !) et vous verrez ce que l’on obtient au niveau de la répartition de lumière… C’est franchement très, très bien.
Peu de projecteurs peuvent présenter fièrement ce niveau d’homogénéité, surtout aujourd’hui où la recherche du flux absolu se fait bien souvent au détriment d’un faisceau propre. Le Scenius Profile nous offre la « patate » et un faisceau ultra clean.
Faisceau serréFaisceau large
Couleurs please !
Le rendu des couleurs est remarquable grâce à la trichromie à drapeau particulièrement bien étudiée, et dont la teinte, effectuée par nanopercution au laser, donne une linéarité ultra fine et offre une grande richesse de teintes, tant dans les pastels que dans les couleurs ultra denses et profondes.
Le rouge trichro avec frost.
Le rouge par exemple, est tout à fait remarquable (et lumineux !!!), et reste très proche d’un rouge saturé que l’on retrouve finalement sur la roue de couleurs additionnelles. Cette roue de couleurs additionnelles comporte des couleurs saturées et un demi minus-green permettant une correction directe pour la captation.
N’oublions pas le CTO linéaire qui est superbe et permet un raccordement impeccable avec des sources tungstène.
Le CTO : superbe !
Je me souviens encore des premiers CTO linéaires de Clay Paky (d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…) qui étaient déjà bien supérieurs à tout ce qui se faisait en se démarquant des jaunâtres pisseux qu’on trouvait dans à peu près tous les projecteurs concurrents…
Les concurrents ont, Dieu merci, bien évolué, mais Clay Paky montre encore ici ses capacités à faire un splendide CTO. On aime, on applaudit, on a hâte d’utiliser…C’est ça en fait.
Gobos et effets. L’intelligence même !
La version Profile, tout comme la Spot, dispose de deux roues de gobos, mais le module à couteaux prenant physiquement beaucoup de place, notre machine à découpe dispose d’une seule roue de 6 gobos tournants indexables et d’une roue de 8 gobos fixes. La roue d’animation continue est également toujours présente dans le Profile. Concernant les gobos, on peut se réjouir d’un kit standard très polyvalent, ce qui n’est pas toujours le cas sur des machines de ce type dont les gobos sont à 100% orientés « théâtre » avec uniquement des feuillages, des textures et verreries diverses…
Bref, bien souvent quand on prend une machine à couteaux, on se retrouve avec un kit de gobos pourris…(Oui, je sais, ça dépend pour qui… N’empêche que…) Or de nos jours, les machines à couteaux sont autant utiles en rock’n‘roll ou en variété qu’en théâtre ou en télévision. On les utilise partout… Et avec le Scenius Profile, les théâtreux y trouveront tout à fait leur compte et un éclairagiste de concert y trouvera également son bonheur car le set comporte pas mal de gobos qui peuvent tout à fait être impressifs en volumétrie pure autant qu’en projection. J’ai beaucoup aimé, c’est très intelligent.
Et on peut noter également que nombre de gobos de la version Profile sont les mêmes que sur le Scenius Spot, permettant de mélanger les machines sur un show et de disposer des mêmes gobos pour certains effets. Bien joué. Cette machine, avant même d’être spécifiquement une machine à couteaux est avant tout un projecteur à faisceau net ultra polyvalent.
Des gobos, et d’autres effets… et puis de l’optique aussi…
Faisceau net, oui. Mais pas que… Deux frosts sont présents dans la machine. Un « léger » pour « flouter » légèrement un bord de faisceau ou un gobo, et un plus intense permettant d’obtenir un faisceau très étalé et flou. Ces deux frosts, ne sont pas linéaires, mais Clay Paky a trouvé une astuce de positionnement dans le chemin optique, qui permet de les faire entrer dans le faisceau progressivement sans qu’on sente fortement leur insertion. L’effet est assez fin et on pourrait presque le confondre avec celui d’un frost linéaire.
Le Scenius Profile dispose aussi d’un iris à 16 lames très classique, et dont les effets de « pulse » peuvent s’avérer très rapides. Un prisme tournant indexable à 4 faces vient compléter la liste des effets.
Faisceau large avec frost.Faisceau serré avec frost.
Un focus motorisé permet de mettre le faisceau au net sur tous les effets de gobos, offrant ainsi des possibilités de « morphing » intéressantes entre les roues de gobos.
Frost léger sur gobo.Frost intense sur gobo.
Mais aussi sur l’iris, qui peut réellement créer un joli « bâton » de lumière grâce à l’amplitude du focus qui permet d’envoyer le point de croisement focal en dehors de la machine, diminuant l’effet visuel « conique » du rayon de lumière ainsi obtenu (Se méfier d’ailleurs de cette grande amplitude quand on mixe les couleurs … La plage est si grande qu’on a vite fait de focaliser jusqu’à la trichromie dont le mixage devient visible dans le premier mètre du faisceau si on le pousse à fond !).
Un zoom dont l’amplitude se situe sur une plage de 8° à 50° détermine l’ouverture du faisceau souhaité, mais permet aussi d’être joué comme un effet tant sa vitesse maximale en fonctionnement peut être rapide. Si on considère le fait que le focus est tout aussi versatile, les deux couplés offrent de réelles perspectives d’effets basés rien que sur l’usage de ces deux paramètres avec différentes configurations de faisceaux.
Et alors les couteaux ? Parce que c’est pas tout ça…
Alors figurez-vous qu’il y a dans cette machine un module de couteaux ! Hé oui ! Techniquement, par rapport au Spot, c’est le module « gobo / effets / iris » qui est changé. Ce module bien rempli comporte donc dans la Profile le système des deux roues de gobos, le Frost « léger », l’iris, la roue de couleurs additionnelles ET l’ensemble du système à couteaux.
Il s’extrait de la tête de la machine à l’aide de quelques vis lockées qui restent sur le module, donc impossibles à perdre. Le câblage tient avec du connecteur de type Sub-D costaud et franc en contact. Même si ce module est dense, une fois sorti, il reste assez aisé d’en assurer le nettoyage, à l’exception du verso de la roue de couleurs qui est en fin de compte, assez difficile d’accès.
Un module d’effets bien fourni.
Le système à couteaux propose très classiquement 4 couteaux indépendants montés sur un système qui permet d’anguler de ± 45° (donc 90° en tout) tout l’ensemble dans le faisceau. Chaque couteau étant propulsé par un astucieux système de biellettes très mobiles, l’ensemble s’avère être d’une grande versatilité.
Chaque couteau est capable de fermer totalement le faisceau.
Comme d’habitude sur les projecteurs Clay Paky, et ce depuis la nuit des temps, chaque couteau se déplace dans l’intégralité du faisceau de bord à bord (cela avait ému tout le petit monde de la lumière à la sortie de leur premier système de ce genre en l’an 2000…Autant vous dire que ces gens savent faire !), et peut circuler à grande vitesse par rapport aux autres.
Ils sont disposés sur quatre plans focaux distincts, ce qui présente l’inconvénient d’empêcher un net absolu sur les quatre couteaux en même temps, mais cela permet l’orientation de chacun dans des positions diverses sans la moindre contrainte entre les lames.
Par exemple, et pour un exercice de style, vous pouvez déterminer une zone d’un petit carré absolument minuscule, et le faire circuler sur la totalité de la fenêtre du faisceau sans la moindre limite. Encore une fois, peu de projecteurs peuvent permettre ça dans toutes les positions.
Avec cette machine, on peut réaliser des cadrages quasi parfaits sur de nombreux sujets, et un rappel précis sans défaillances. Les essais de mémorisation de positionnement des couteaux que j’ai effectués sont plus que convaincants sur ce point. Vous trouverez ci-dessous une petite vidéo qui montre l’extrême versatilité de ce splendide système.
Les mesures
Faisceau serré
Le plus petit net, iris ouvert, montre un beam très serré de 6,8°. L’éclairement au centre atteint 80 800 lux et le flux 21300 lumens.
Faisceau 20°
A 20°, notre mesure qui permet les comparaisons entre les projecteurs, l’éclairement au centre est de 11 280 lux à 5 mètres et le flux grimpe à 25 420 lumens.
La courbe d’intensité lumineuse montre une belle homogénéité de faisceau.
Faisceau large
C’est là que le Scenius Profile montre sa force, la répartition de la lumière est exemplaire. la courbe de dimmer standard présente un petit accident que nous avons signalé à Clay-Paky et qui est certainement déjà être résolu par les développeurs.
En conclusion…
Cette belle est réellement séduisante. Dans la gamme Clay Paky, la série Scenius renouvelle le genre de la machine à faisceau à bord net, avec des standards de lumière poussés très loin, et réactualise avec une évolution considérable la gamme Alpha qui avait déjà obtenu de gros succès par des caractéristiques particulièrement avancées.
Avec les Scenius, on tape encore au dessus avec une très belle qualité de faisceau et une attention particulière aux attentes des utilisateurs les plus exigeants. Le Scenius Profile devrait faire le bonheur des éclairagistes qui ont besoin d’une machine puissante, polyvalente, capable d’effets précis et de qualité, d’un faisceau extrêmement malléable, et disposant d’un système de couteaux performant.
Le printemps dernier a vu le retour sur scène d’Electric Light Orchestra et son leader producteur Jeff Lynne, pour une série de shows en Angleterre incluant quatre nuits au célèbre O2 de Londres. Comme pour cette tournée le groupe a embarqué en plus de Richard Tandy et Jeff une partie des musiciens de Gary Barlow de Take That, les deux techniciens officiant pour ces derniers Gary Bradshaw à la face et Steve Lutely aux retours, ont logiquement suivi, accompagnés de leurs SD7 respectives. Comme l’a fait remarquer Onno Ooms le directeur technique de la tournée, c’est l’ensemble de l’infrastructure audio fournie par Skan PA à Take That, dont les consoles DiGiCo et un système d&b en J, qui a repris la route.
“Je me sers d’une SD7 car il ne me viendrait pas à l’esprit d’employer autre chose” précise le frontman Gary Bradshaw. “Sur une tournée de cette jauge, il n’y a rien de mieux. J’ai beaucoup utilise cette console, autant dire que j’en connais les moindres recoins d’autant que je m’en sers toujours de la même manière ce qui me simplifie la vie et me permet de travailler plus vite.
Gary Bradshaw
Nous avons un patch de 80 entrées et trois sorties pour le système en gauche / droite / sub avec ces derniers pour partie accrochés et le reste au sol. Ajoute quelques front fills, des délais et c’est tout. Rien de bien compliqué.” A la demande de Jeff Lynne, Gary enregistre absolument tout et a choisi de travailler en 96 kHz. “ Il y a un détail qui m’a marqué et qui est pour le moins inhabituel.
La toute première fois que j’ai rencontré Jeff, ce qui a eu lieu lors du show à Hyde Park de septembre 2014, avant même de me saluer il m’a dit : est-ce que tu peux avoir la gentillesse de n’employer absolument aucun effet ? Plus spécifiquement il a insisté sur les réverbérations et surtout sur les cordes.
Puis il a ajouté : Salut, comment ça va ? C’est vraiment son style. On doit avoir un ou deux délais courts mais en dehors de ça, c’est le vide total, quelque chose à laquelle il faut se faire, mais comme il aime le son précis et défini et que la SD7 est renommée pour ça, cela me convient.”
Ci-après la vidéo de Mister Blue Sky, un titre d’ELO interprété par Jeff Lynne à Hyde Park lors de ce premier concert depuis la mise en sommeil du groupe près de 30 ans plus tôt.
« Steve Jay, l’ingé son travaillant dans le studio de Jeff, nous accompagne en tournée. Il connaît précisément le son d’ELO. C’est très agréable de l’avoir avec nous car nous essayons d’être aussi proches que possible du son d’époque. » Steve Lutley, ingé retours de la tournée, emploie lui aussi une SD7, car comme Gary, il pense que c’est la meilleure console disponible pour cela. Son setup comporte 14 mix stéréo pour des in-ears à disposition des artistes comme des techniciens et un dernier mix stéréo pour les wedges du guitariste Milton McDonald.
Steve Lutley
« Je m’occupe aussi des talks de l’ensemble du plateau à même la console pour faciliter la communication entre les différents membres de l’équipe artistique et technique » ajoute Steve. « Le fait d’avoir passé Jeff aux ears pour la première fois signifie que, encore plus pour cette tournée, je dois disposer d’une console capable de fournir un son « produit » avec toute la subtilité et la variété d’inflexions sonores qu’un producteur de la trempe de Jeff est en droit d’attendre, et ce titre par titre. Et il faut que ça sonne ! La SD7 me donne tout cela avec l’assurance d’y parvenir à coup sûr grâce au fait que je la connais par coeur mais surtout parce que l’ergonomie est très bien pensée. De toute évidence mon choix a été le bon puisque Jeff n’a pas tari d’éloges sur ce que ses oreilles ont reçu. »
Avec une telle équipe, tout s’est bien passé mais est-ce que Jeff a été pleinement satisfait ?
“Il a écouté attentivement notre travail durant les répétitions et chaque soir, je lui fournis un enregistrement du show » nous précise Gary. « Mais pour vraiment le savoir, il faut demander à Steve, car s’il est heureux, Jeff l’est aussi. » « Je suis ravi » nous dit Steve en souriant.
A peine rentré de Rio, où il a conçu l’éclairage des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de 2016, Durham Marenghi a partagé avec nous ses réflexions sur le projet, pour lequel il a utilisé une grande quantité de projecteurs SGM : des P-2, P-5, Q -7 et G-1 Beam, fournis par la société de location italienne Agorá. Marenghi n’est pas novice en matière de conception d’éclairage en contexte olympique. Il était engagé pour les Jeux olympiques d’hiver de Turin en 2006, dans la passation à Londres 2012 lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Pékin en 2008, et dans les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Paralympiques d’hiver de Sotchi en 2014.
Les problèmes de la conception olympique
Marenghi et son équipe ont été embauchés par Cerimonias Cariocas 2016 et n’ont été impliqués que dix mois avant la cérémonie d’ouverture de Rio, ce qu’on peut considérer comme relativement tardif, comparé aux Jeux olympiques d’hiver de Turin sur lesquels Marenghi avait travaillé pendant quatre ans en amont. Comme le thème et le contenu des cérémonies d’ouverture et de clôture de Rio avaient déjà été déterminés, le rôle de Marenghi était d’améliorer les projets des deux cérémonies d’une manière plus subtile en évitant les traditionnels effets de beams et de strobe couramment utilisés sur de nombreux événements olympiques dans le passé.
Pour tenir compte des indications qu’il avait reçues, Marenghi a regroupé les projecteurs, plutôt que de les étaler sur les poutrelles, afin de créer un éclairage clé plus défini ainsi qu’un aspect plus intimiste. La cérémonie d’ouverture était douce et théâtrale, alors que la cérémonie de clôture exprimait entièrement la fête brésilienne. A chaque séquence de la cérémonie d’ouverture était associés un artiste et un style. Marenghi a donc créé des projets spécifiques. Le thème du carnaval de la cérémonie de clôture a également guidé la conception de l’éclairagiste.
Pour Marenghi et son équipe, les problèmes consistaient à viser le juste équilibre entre « effleurer » les projections avec des lumières pour éclairer les artistes, tout en évitant de délaver les images projetées dans la zone de spectacle. Donc, comparés aux spectacles qui se déroulent habituellement dans les stades, les niveaux de lumière étaient extrêmement faibles.
Cela imposait d’autant plus l’utilisation de projecteurs faciles à contrôler, et les projecteurs de SGM, selon Marenghi, « ont parfaitement rempli ce contrat ». Un autre problème venait du fait que toutes les séquences artistiques participaient à un spectacle lié à un code temporel, de sorte que les modifications même mineures avaient un impact significatif sur l’éclairage.
Quels projecteurs recommander pour la météo incertaine du Brésil ?
Depuis un certain temps Marenghi utilise régulièrement les produits SGM. Comme le temps peut être assez imprévisible au Brésil, ce qui s’est confirmé avec la soirée orageuse de la cérémonie de clôture, il était impératif de spécifier des projecteurs étanches, capables de travailler sous toutes les conditions météorologiques. Une autre exigence de Marenghi était une faible consommation d’énergie et un bon contrôle optique à distance. Et il a donc décidé d’utiliser un wagon de luminaires SGM (660 au total) pour concrétiser ses calculs . Marenghi a utilisé les Q-7 pour éclairer le public et pour créer de larges effets de “chase” sur tout le stade. Pendant le défilé des athlètes, les Q-7 reprenaient aussi les couleurs des différents drapeaux des athlètes. Au sujet du Q-7, il précise : « C’est un de mes préférés, un wash brillant et ses effets dynamiques sont excellents pour souligner les événements de la bande son. »
Les P-2 ont été disposés au sol autour du terrain du stade Maracanã et de la même façon autour des multiples (plus de 50) scènes “box city” de la cérémonie d’ouverture. Les P-5 éclairaient le cyclorama de la cérémonie d’ouverture, et ils ont été déplacés pour la cérémonie de clôture afin d’éclairer les groupes de sièges des athlètes après changement de leur optique. En outre, ils ont été utilisés pour éclairer la section de miroir de la sculpture lors de la séquence de la vasque de la cérémonie de clôture. A propos des P-5 et P-2, Marenghi dit : « Ce sont d’excellents projecteurs Wash, lumineux, compacts, efficaces et étanches. Grâce à leurs volets (optionnels), on pouvait cadrer précisément leur projection, ce qui était indispensable ».
Enfin, lors de la cérémonie d’ouverture, on a déployé des G-1 Beam juste au-dessous de la vasque de la flamme et au sol autour du stade pour fournir des effets beam après des séquences comme des feux d’artifice, qui dégageaient de la fumée. Marenghi affectionne particulièrement ce petit projecteur beam sans fil adapté aux déploiement rapide sur tout type d’événements.
Il s’explique : « Le G-1 est tout simplement unique. Pour certains événements, tels que la séquence de l’allumage de la flamme, qui est d’une importance extrême, il nous a permis un déploiement rapide là où la mise en place de projecteurs câblés n’aurait pas été possible dans les temps. Et comme il est étanche, ils convenaient de manière idéale sous l’effet de la pluie pour la très belle séquence d’extinction de la Flamme Olympique lors de la cérémonie de clôture ».
Dans le sillage des Jeux Olympiques Rio 2016, Marenghi et son équipe ont maintenant le recul sur deux cérémonies menées avec succès. Revenant sur sa coopération avec SGM, Marenghi conclut : « SGM a beaucoup soutenu le projet et a pu faciliter certains changements d’optiques de dernière minute lorsqu’on a déplacé les sièges des athlètes. SGM a réussi à surmonter les obstacles des procédures d’importation du Brésil, et nous avons eu les bons projecteurs et leurs accessoires en temps voulu avant le spectacle. »
On ne sait pas s’il est content d’être à quelques années des cartes de réduction de la SNCF, le fait est que le SM58, sans aucun doute le micro le plus employé et la plus grande cash machine sur terre, fête ses 50 ans.
Né en 1966 pour assurer en studio, il a vite conquis les scènes du monde entier et a été copié comme le riff de Smoke on the water. Pour l’occasion Shure nous sort une édition spéciale 50è anniversaire.
Tout arrive, et pour la toute première fois, le SM58 va exister en une finition alternative au gris anthracite appelée SM58-50A. Argenté et comportant une bague « 50th Anniversary » il n’en est pas moins strictement identique d’un point de vue électrique au modèle qu’on connait tous. Présenté pour la première fois au NAB de mars 66 à Chicago, il a traversé les années, les musiques et servi des générations d’artistes en évoluant discrètement en termes de matériaux ou de process de fabrication.
Shure SM58 50 ans limited edition silver
Descendant direct du 565, il en a repris la boule et les avantages en termes de filtrage des bruits de vent, mais en y a ajoutant un capteur plus évolué en termes de directivité et de recul au Larsen dérivé du SM57, et en découplant cet élément sensible du corps du micro via une suspension pneumatique très innovante pour l’époque. 50 ans après, le SM58 n’a pas pris une ride et représente toujours un choix parfaitement cohérent sur de nombreuses voix en version filaire comme HF, malgré le nombre important de modèles concurrents plus modernes et disposant par exemple d’aimants au néodyme, y compris chez Shure.
La réponse en fréquence du SM58, un modèle du genre avec l’atténuation de l‘extrême grave mais qui sera compensée plus que largement par l’effet de proximité, la large bosse dans le haut médium et enfin la pointe dans l’aigu qui apporrte le croustillant nécessaireA part à 8 kHz où une petite pointe vient chatouiller les wedges à -10dB, le reste de la polaire démontre la qualité de la réjection arrière, gage de bonne conduite face à des bains de pieds.
S’il existe un produit audio qui mérite le terme de légende c’est bien ce micro qui a su rester sage question prix sans sacrifier le moins du monde à sa réputation d’extrême solidité. Je me demande pourquoi les deux lettres SM qui signifient Studio Microphone, ne sont pas changées par Shure en Standard Microphone. Rendez-vous dans 8 ans pour les 58 ans du SM58 !