Durham Marenghi, le concepteur d’éclairage des Jeux olympiques de Rio 2016, a choisi des poursuites de Robert Juliat pour les cérémonies d’ouverture et clôture au stade Maracanã de Rio de Janeiro : 10 Lancelot 4000 W HMI et 4 Cyrano 2500 W HMI. Les projecteurs à longue portée Lancelot étaient montés sur le cercle le plus élevé des tribunes couvrant plus de la moitié de la périphérie du stade. Ils ont fourni les puissantes lumières nécessaires aux plans de prise de vue des acteurs principaux de cet événement diffusé dans le monde entier. Avec l’emplacement de la scène qui a changé d’une cérémonie à l’autre, les projecteurs devaient porter à des distances comprises entre 100 et 300 m.
Crédit photo : Dave Crump CT
Les quatre poursuites Cyrano, implantées aux quatre “coins” du terrain, étaient impliquée à chaque fois que les angles critiques des projecteurs automatiques accrochés risquaient de créer des ombres intolérables sur la surface du plateau de projection. Les Cyrano étaient installées sur des chariots qui permettaient de les déplacer pour rester à l’écart des mouvements des acteurs et de les mettre à l’abri en cas de fortes pluies. Ces chariots mobiles ont également été utilisés au cours de la cérémonie de clôture pour positionner les Cyrano lors de séquences particulières, tout en dégageant les rangées de sièges des athlètes situées dans la partie centrale de la pelouse.
Crédit photo : Dave Crump CT
Chris Henry, qui pilote des projecteurs choisis par Marenghi, a travaillé avec Agora, le fournisseur de l’éclairage des cérémonies, basé en Italie. Elle a été très satisfaite des performances des poursuites Robert Juliat: « Les Lancelot et Cyrano ont fait à la perfection tout ce qu’on attendait d’eux, même aux plus longues distances », dit-elle.
« La lumière s’est parfaitement intégrée sur l’ensemble de la surface éclairée, et au cours de la clôture, le filtre frost de verre des Cyrano au niveau du terrain s’est avéré très utile. Nous avons également pu l’utiliser efficacement, combiné à un frost léger, pour éclairer l’arbre lorsqu’il s’élevait au cours de la cérémonie de clôture. Nous avons pu réaliser l’équilibre entre les projecteurs, aussi bien en termes de couleur que d’intensité lumineuse, ce qui était indispensable compte tenu du niveau de la projection du spectacle.
« J’étais déjà convaincue des qualités des poursuites Robert Juliat et je n’ai pas été déçue. Les poursuiteurs étaient à l’aise car les commandes sont ergonomiques et les projecteurs bien équilibrés. »
De son côté, Marenghi déclare : « Pour nous, les poursuites sont des lumières clés, en particulier dans les phases protocolaires comme les drapeaux, les déclarations et la séquence de la torche. Leurs qualités sont donc essentielles pour la réussite du spectacle, autant que leur orientation au bon moment, dans la bonne direction et avec la bonne couleur, ce que Chris a magnifiquement coordonné avec quelques opérateurs excellents ». Après les cérémonies olympiques, les Lancelot et Cyrano ont repris du service pour les Jeux paralympiques qui ont eu lieu début de Septembre.
Crédit photo : Dave Crump CT
Marenghi a été assisté par Joyce Drummond, son concepteur d’éclairage associé brésilien, et les programmeurs du Royaume-Uni – Andy Voller et Ross Williams – et du Brésil Paulinho Lebrão.
L’équipe de poursuiteurs brésiliens a été coordonnée par Chris Henry, venue du Royaume-Uni, et supervisée, ainsi que plusieurs techniciens brésiliens, par Jennie Marenghi, la chef d’équipe de l’éclairage. Le directeur de l’éclairage pour la télévision était Nick Collier, et Nicola Manuel Tallino et Giulio Ravelli ont dirigé l’équipe d’Agora.
D’autres informations sur www.robertjuliat.com
En complément du catalogue papier, La BS offre sur son site l’accès au e-catalogue. Interactif évidemment, il n’est pas question de feuilleter les 1216 pages, mais jusqu’où et comment ?
Fred et Karim nous font une démo (sérieuse pour une fois), courte et efficaces montrant les divers accès possibles pour trouver vite le produit recherché (parmi les 35 000).
Et l’on comprend que derrière cette interface simple et conviviale se cache une usine à gaz qui vous reconnaît et applique automatiquement votre propre grille tarifaire.
Le live Vibration Tour est un évènement annuel et maintenant incontournable en région centre, promu par la station Radio Vibration et auquel participe des artistes en vue, tels Soprano, Black M et Fréro Delavega, cette année. Cette dernière édition comprenait cinq concerts, à Orléans, le Mans, Tours, Bourges et Blois entre le 14 et 24 Septembre.
Pour la seconde année consécutive, la société XCPH, qui se charge de tous les aspects techniques, a mis en place un système RCF pour la diffusion. En 2015, un système HDL20-A avait été utilisé avec succès pour des jauges dépassant 8000 personnes. Cette année, Vibration s’attendait à une affluence record (tenue avec 22 000 personnes à Orléans), et pour cette raison XCPH a préconisé le système HDL50-A, récemment ajouté à la gamme D LINE.
Le HDL50-A (SPL max : 140 dB) est un line array actif 3 voies, équipé d’un amplificateur classe D de 2200 W RMS, de 2 woofers 12’’, 4 médiums 6,5’’ encadrant symétriquement 2 compressions à gorge 2’’ et diaphragme 3’’ (voir SLU *). Pour les cinq concerts, la même configuration comprenait 2 x 8 modules en façade, secondés par des HDL20-A en outfill.
Les huit subs 9007-AS sous le nez de scène.
Huit subs 9007-AS en configuration endfire venaient compléter le système et muscler la réponse dans le bas du spectre. Le sub 9007-AS (SPL max : 143 dB, réponse de 25 Hz à 120 Hz) intègre un amplificateur classe D de 7200 W (crête, 3600 W RMS) et il a été conçu pour complémenter les line arrays HDL50-A et HDL20-A.
C’est l’un des doubles 21’’les plus performants du marché.
Avant la première date programmée à Tours, l’équipe technique de XCPH a bénéficié de deux jours de formation de la part du staff technique RCF, venu sur site pour l’aider à exploiter au mieux ce nouveau système entièrement géré depuis le contrôle en réseau RCF propriétaire, RDNet** (transmission RS485), avec le nouveau Rack CR 16-ND équipé du processeur 16 x16 (in-out) DX1616.
Nicolas Fournier, le régisseur général pour XCPH résume : «Nous adorons ce système tout en un et son câblage aisé. Le flight système assorti apporte un gros avantage sur le terrain, avec toute l’alimentation et les accessoires comme les moteurs de levage.
Le système d’accroche avec une résolution de 0,5° est très pratique. Grâce à cette mécanique d’accroche, le réglage des angles peut être fait lorsque les modules sont encore sur le chariot de transport, et cela réduit le temps de montage.
C’est extrêmement pratique! Avec le support de RCF, nous avons beaucoup appris sur les possibilités fournies par RDNet. Le rack de contrôle CR 16-ND, équipé du processeur audio DX 1616 et du routeur-contrôleur RDNet Control 8, a même permis d’égaliser et délayer nos HDL20A positionnés en outfill ».
Le rack CR 16-ND, 10 U, est conçu pour contrôler le système line array HDL 50-A. Le CR 16-ND comprend une unité Control 8 qui gère la connexion entre le RDNet et les périphériques (jusqu’à 256), un processeur matriciel DX 1616 qui assure l’acheminement et le traitement des signaux audio, un panneau de contrôle CP 16 pour la transmission des signaux audio et de contrôle sur 4 sorties multi LK 25.
Gros plan sur les racks d’alimentation, de contrôle et distribution audio PR-63 (à gauche) et CR 16-ND (à droite).
Chaque sortie LK 25 supporte quatre canaux audio, deux canaux RDNet et deux transmetteurs de secours. Chaque signal est dupliqué sur des sorties XLR redondantes (16). Le rack dispose d’une entrée Dante.
Le rack d’alimentation PR-63, 10 U également, se compose d’une unité de distribution d’alimentation PD 63 A-419 et d’une entrée d’alimentation Cekon 63 A équipée d’un câble fixe de 5 m. Cette alimentation triphasée est distribuée sur une sortie Cekon 32 A, quatre sorties LKS 19 (6 x 20 A), six sorties Powercon et une sortie auxiliaire Powercon (16 A) permettant d’alimenter le rack de contrôle CR 16-ND. Toutes ces sorties sont équipées de disjoncteurs différentiels individuels afin de garantir une fiabilité maximale. En cas de dysfonctionnement, seule la sortie défectueuse est arrêtée.
Fréro Delavega
La tournée Vibration a connu une affluence de plus de 50000 personnes, dont une foule de 22000 fans pour le dernier concert donné à Orléans avec Fréro Delavega.
« Nous avons été bluffés par le système et sa performance qui, avec une nombre réduit de boîtes, a garanti une intelligibilité parfaite, même à 65 mètres de la scène » ajoute Nicolas Fournier.
« Le HDL50-A est très compétitif en terme de rentabilité parmi les systèmes grande jauge du marché et sera un objectif d’investissement prioritaire en 2017 ».
Une bonne ambiance. C’est L-Acoustics (115XT) qui a été choisi pour les retours.
** RDNet : Logiciel et « réseau » de contrôle et de paramétrage spécifique à RCF qui utilise le protocole de transmission RS485 et assure une reconnaissance automatique des éléments connectés. Pour la configuration et la prédiction, le logiciel utilisé est Shape Designer (transfert automatique des données de configuration dans RDNet). La liaison au PC de gestion peut se faire en USB (proche) ou en Ethernet (déportée).
D’autres informations concernant le système RCF HDL50-A sur le site RCF
Etant donné que le standard réseau temps réel ouvert et « interopérable » AES67 gagne du terrain, le besoin en outils pour faciliter l’interopérabilité entre réseaux compatibles se fait de plus en plus sentir.
ALC NetworX, développeur de la technologie audio en réseau Ravenna* (compatible AES67) s’est penché sur le problème et annonce la disponibilité de RAV2SAP, un outil logiciel indispensable (et gratuit) pour connecter sur un réseau audio temps réel des dispositifs Ravenna avec d’autres compatibles AES67 (Dante par exemple).
Andreas Hildebrand d’ALC NetworX en explique les raisons : « La plupart des utilisateurs réseau seront d’accord que dans un monde idéal, lors de la mise en place d’un réseau, ce serait formidable de ne pas être limité à un type d’éléments connectables ou un type de protocole réseau à cause de problèmes de compatibilité. Le standard AoIP AES67, a été développé et publié en 2013 pour justement fournir les briques et les règles de base aux constructeurs désirant incorporer des capacités d’interopérabilité dans leurs produits. »
Le point crucial est la gestion des connexions entre dispositifs reliés au réseau et l’échange des données qui décrivent les caractéristiques du trafic et les informations de connexion. Le standard AES67 n’impose pas de méthode spécifique étant donné que différentes solutions existent.
Pour Ravenna, les données SDP (Session Description Protocol) sont véhiculées par le protocole RTSP (Real Time Streaming Protocol), méthode courante pour les applications de streaming relevant de la couche IP (couche 3 OSI).
D’autres systèmes, en particulier Dante, utilise exclusivement le protocole SAP (Session Announcement Protocol) pour le transfert des données SDP. Ils ne peuvent donc pas communiquer avec d’autres dispositifs AES67 autrement que si ces derniers supportent SAP.
« Certes, des dispositifs Ravenna ont implémenté SAP en complément de la méthode adoptée par Ravenna, mais nous pensions que l’interconnexion serait grandement facilitée avec un convertisseur « Ravenna vers SAP » fournissant le service de translation » poursuit Hildebrand. De plus, étant donné que RAV2SAP supporte les entrées manuelles et la lecture des données SDP aussi bien que leur transfert automatique, cela permet à des dispositifs n’adhérant ni à Ravenna ni à Dante (mais compatibles AES67) d’échanger des flux AES67.
*Ravenna est une technologie de distribution à très faible latence de l’audio (et autres média) sur réseau IP (sans license d’utilisation et totalement compatible AES67) se conformant aux protocoles réseau standardisés et qui peut partager d’autres types de données sur une infrastructure réseau existante. Ravenna a été développé par ALC NetworkX pour répondre initialement aux besoins du Broadcast mais convient tout aussi bien aux segments de marché du Live, de l’installation et du studio.
Après avoir créé CODA Audio France en mars de cette année et fidèle à son plan de développement et aux premiers bons résultats, Philippe Pelmelle annonce le recrutement de Yves Guégan au poste d’Ingénieur Technico-Commercial pour prendre en charge la région parisienne et le grand ouest. « La réponse du marché pour CODA Audio est excellente, commente Philippe. Je suis heureux de voir chaque jour qu’il y a une réelle envie d’accueillir une nouvelle marque et d’en connaitre plus sur les technologies et les produits. Un nouveau collaborateur devenait indispensable pour accompagner et dynamiser cette croissance. »
Yves Guégan à gauche et Philippe Pelmelle créateur et dirigeant de Coda Audio France
Pour le recrutement de son premier Ingénieur Technico-Commercial, Philippe a choisi un profil technique. Yves a 18 ans de statut d’intermittent du spectacle mais également l’expérience d’un entrepreneur puisqu’il a codirigé pendant 5 ans la société SIWA, le prestataire breton bien connu.
Comme beaucoup, cet ancien bassiste est entré dans le métier par la musique, passant du home studio à la scène en tant que road avant de choisir de se consacrer 100% à la technique en évoluant vers la console de mixage.
« Quand Philippe a pris contact avec moi j’ai d’abord été surpris, nous confie Yves. Bien qu’étant codirigeant d’une société, je me considérai avant tout comme un technicien. Je me suis demandé si j’avais les compétences et la volonté pour réussir au poste qui m’était proposé. La découverte des produits à Francfort m’a convaincu et m’a donné l’envie d’être celui qui ferait à son tour découvrir cette marque en France. »
Yves Guégan dans les bureaux de Coda Audio France à Trembay en France
Dès le début, Philippe a fait le choix de s’entourer de quelqu’un du métier : « Je voulais à tout prix quelqu’un d’autonome sur les présentations des produits et des technologies, et qui sache parler avec les prestataires, les ingénieurs du son et les techniciens.
La grande majorité des personnes que nous rencontrons nous disent avoir entendu du bien de nos produits et pourtant ils ne connaissent pas toujours très bien la gamme. C’est pourquoi nous devons faire l’effort de la présenter le plus professionnellement possible. »
Le fabricant d’outre-rhin est devenu aujourd’hui un acteur clé de l’audio avec 180 employés et un chiffres d’affaires multiplié par 10 en 7 ans. Les produits sont entièrement conçus, développés et fabriqués dans les usines de la société et pas simplement assemblés.
CODA Audio vient d’ailleurs d’achever un programme de lancement de 3 systèmes ligne source de dernière génération : le AiRAY, le ViRAY et le TiRAY. Coda Audio France va profiter du passage de la tournée de Placebo avec 4 dates en France pour faire découvrir le système AiRAY à plusieurs acteurs clé désireux d’entendre ce système en exploitation réelle.
La marque continue donc son implantation dans le paysage hexagonal avec Yves en charge de la région parisienne et de l’Ouest de la France tandis que Philippe se concentre sur les grands comptes et le reste du territoire.
Faisant suite au séminaire en ligne récemment organisé par AV Technology (le 13 Octobre) avec la participation d’Audinate et de Shure (Lien ici), le livre blanc « Implementing Audio-Over-IP from an IT Manager’s perspective » d’Audinate s’adresse aux administrateurs réseau d’entreprise, mais également aux techniciens de l’audiovisuel qui exploitent et configurent des réseaux AV.
Il est disponible au téléchargement (dans la langue de Shakespeare) sur le site d’Audinate.
Les gestionnaires de réseau d’entreprise se trouvent de plus en plus confrontés à l’intégration de systèmes AV sur le (les) réseau(x) de données interne(s) mais ne sont pas toujours familiers avec les pré-requis propres aux réseaux locaux Audio sur IP. A l’inverse, les spécialistes réseau Audio-Vidéo, ne connaissent pas toujours les objectifs des directeurs informatique ou les moyens mis en oeuvre pour les atteindre. Ce petit recueil aide les deux parties à comprendre les besoins de chacun pour opérer la convergence sur une même infrastructure.
Les sujets abordés sont :
Que doivent connaître les gestionnaires réseau à propos d’AoIP (Audio sur IP)
Les standards exploités pour les réseaux audio : Descriptions, termes et acronymes.
Les considérations de bande passante (en général, besoins moindres que ce que l’on pense)
Des exemples concrets et les meilleures pratiques à mettre en œuvre.
Le texte passe ainsi en revue les aspects spécifiques à l’Audio sur IP des jeux de standards et protocoles IP :
L’emploi du multicast (et d’IGMP Snooping* afin d’éviter l’utilisation inutile de bande passante) pour établir la synchronisation temporelle et la reconnaissance des dispositifs audio reliés au réseau ainsi que l’envoi des mêmes canaux audio à plusieurs dispositifs,
L’usage d’UDP (User Datagram Protocol) plutôt que TCP (Transmission Control Protocol) pour s’affranchir du contrôle d’erreurs (et retransmission) et permettre une transmission en temps réel,
L’utilisation de DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol), plus souple, et non d’adresses IP statiques (ce qui peut néanmoins se faire),
La configuration de VLANs (réseaux virtuels) pour ne pas perturber le reste du trafic tout en partageant la même structure physique,
Les règles de Qualité de service (QoS) à respecter (DSCP, Differentiated Services Code Point, pour hiérarchiser les priorités), toujours en vertu de la transmission en temps réel, et notamment la possibilité d’inhiber la fonction EEE ** (Energy Efficient Ethernet). Cela nécessite des switches administrables qui supportent certaines fonctionnalités. Nous y reviendrons.
* IGMP Snooping : Littéralement Espionnage par « Internet Group Membership Protocol ». Il s’agit de la surveillance et du filtrage des flux multidiffusion (multicast) afin d’optimiser la bande passante utilisée sur le réseau et d’éviter d’envoyer des informations (des canaux audio) à des appareils disposés sur le réseau qui n’en ont pas besoin.
C’est aussi indispensable lorsque Dante partage sur le même réseau physique d’autres flux multicast (de données ou contrôle par exemple) ou qu’on utilise le WiFi sur le même réseau. Et c’est bien sûr vital sur des infrastructures en 100 Mbits/s pour des considérations de bande et donc de débit. La marge de manœuvre est plus importante en 1Gbits/s, même avec un nombre de canaux conséquent et le partage avec d’autres types de trafic.
** EEE : Energy Efficient Ethernet ou Green Ethernet, standard ratifié par l’IEEE visant à limiter la consommation d’énergie sur les réseaux Ethernet, notamment en mettant en veille certains circuits et les interfaces physiques (transmetteurs) en l’absence d’émission. Cela nécessite un délai pour la réactivation, ce qui s’avère incompatible avec la transmission de données en temps réel.
On pourra également consulter avec les liens ci-après sur le site SoundLightUp :
Lorsqu’il s’agit de réaliser des installations de grande longévité en extérieur, beaucoup de produits sont à écarter pour cause de défauts d’étanchéité ou de résistance aux rayonnements UV.
Le nouveau câble SC-Aqua Marinex Led Control complète la gamme Aqua Marinex qui comprend déjà des câbles audio, vidéo et réseau étanches et résistant même à l’eau de mer comme leur référence l’indique. Composé de cinq conducteurs de 0,34 mm² de section (45 brins AWG 22), un par couleur de Led plus un retour, ce câble est totalement exempt d’halogène et transversalement étanche à l’eau grâce à un rubanage de protection. Il peut être utilisé jusqu’à une profondeur de 10 m dans l’eau douce ou salée.
Ses âmes torsadées à pas court le rendent particulièrement adapté aux usages mobiles. Le revêtement externe en Polyuréthane SR garantit par ailleurs une faible inflammabilité ainsi qu’une grande résistance aux UV et aux bactéries. Au plan des caractéristiques électriques, il présente une capacité linéique inter-conducteur de 79 pF/m, une résistance linéique de 27 mΩ/m, et une résistance d’isolement de 1 GΩ/km. Le gainage interne des conducteurs est réalisé en Polyéthylène. « Souple jusqu’à – 40 °C et stable jusqu’à + 80 °C, notre nouveau câble Aqua est en outre non adhérant au sable. Grâce à sa gaine extérieure en Polyuréthane SR résistante au rayonnement UV, il supporte aussi les rayons solaires intensifs. Nos clients peuvent ainsi envisager en toute confiance des équipements ambitieux jusqu’à une profondeur de 10 mètres dans l’eau», déclare Pascal Miguet, manager de production chez Sommer Cable.
Plus d‘informations sur le site de Sommer Cable
Clay Paky complète sa gamme Scenius avec un projecteur hybride, une très belle machine qui offre toutes les fonctions nécessaires pour assurer en Spot, Découpe, Beam et Wash avec de la puissance et toujours dans un format compact. La machine parfaite pour optimiser un kit en offrant aux concepteurs lumière toutes les possibilités de variations d’effets et de tableaux. Clay Paky a développé un nouveau système optique optimisé pour s’adapter à cet ensemble de fonctions et un nouveau réflecteur pour booster la lumière. Scenius Unico reprend la lampe Osram 1400 W – 6500K et CRI élevé retenue sur toute la gamme Scenius. Il gère la couleur à l’aide d’une trichromie CMY, un CTO linéaire et une roue de 7 couleurs. Son zoom linéaire a une plage 5° – 50° plus étendue que celui des Spot et Profile.
Pour séduire en Spot, il dispose d’une section effets composée d’une seule roue de 6 gobos rotatifs, d’une roue d’animation, d’un prisme rotatif, d’un autofocus sur toute la plage de zoom et bien sûr du couple dimmer shutter. La fonction découpe est assurée par le module du Scenius Profile à 4 couteaux motorisé qui lui a valu un prix de l’innovation au Plasa 2016. En Wash, il profite des 2 filtres frost de densité différente qui insérés graduellement vont flouter progressivement le faisceau et distribuer la lumière uniformément.
Unico est aussi capable de tirer en Beam avec un angle de 5° visible à plusieurs centaines de mètres en quittant sa lentille PC de sortie d’un large diamètre de 180 mm. L’iris jouera les réducteurs, si nécessaire, avec la précision de ses 16 lames. Commandé en DMX – RDM et ArtNet, ce projecteur est un poil plus lourd, 2,5 kg et à peine plus grand (5 cm) que le Scenius Profile récemment testé.
L’entrée du Théâtre des Sablons à Neuilly sur SeineUne SM5 en bas et une SM10 posées sur leur frame
On connait RoomMatch, le système d’installation à courbure constante de Bose dont le principe de flexibilité de couverture verticale comme horizontale s’appelle DeltaQ.
Voici ShowMatch, un nouveau système qui joue encore et toujours la carte de l’optimisation mécanique de la couverture DeltaQ, mais offre aussi la possibilité de fonctionner en ligne-source et donc d’attaquer de nouveaux marchés plus « Show » où SPL, poids et taille comptent. Une démo a été organisée à Paris par le constructeur américain. SLU était présent, nous vous livrons nos premières impressions. L’accueil au Théâtre des Sablons de Neuilly est aussi chic que réussi, un grand bravo à Sophie Molitor et l’équipe de Bose Pro France au grand complet pour l’organisation vraiment parfaite.
Après dégustation de quelques petits fours, on profite de la présence d’un certain nombre de boîtes en présentation statique pour en apprécier la conception, les transducteurs et les matériaux.
Pour celles et ceux qui auraient raté notre news de présentation de ShowMatch à l’Infocomm 2016, revenons sur les caractéristiques principales de ce nouveau système.
ShowMatch en quelques lignes
La SM5 montée en 70°, une ouverture assez serrée pour une tête de petite taille et facilitant la projection.
Ce système deux voies est composé de trois têtes SM5, SM10 et SM20, et un sub SMS118 de même largeur et permettant des montages en accroche ou en stack. Les trois têtes diffèrent par leur ouverture verticale de 5, 10 ou 20° et par la forme arrière de l’ébénisterie s’affinant de plus en plus en fonction des angles et réduisant aussi un peu le volume de charge.
Contrairement aux systèmes spécialisés, ShowMatch offre la possibilité d’être monté en mode courbure constante, les boîtes étant choisies en fonction de la couverture verticale désirée et de la pression recherchée en fonction de la distance, ou bien en courbure variable via le modèle ouvrant à 5° et disposant d’une accroche permettant la prise d’angles par pas de 1°, une première pour le fabricant américain qui lui ouvre grand le marché de la prestation.
Une SM20, 20° d’ouverture et donc des formes biseautées permettant de constituer des lignes en courbure constante.Le kit 55° livré en standard avec la SM5 et offrant l’ultime portée et SPL.
Mais qui dit design DeltaQ, dit aussi possibilité de faire varier l’ouverture horizontale. Contrairement à RoomMatch qui en parfait produit d’installation, demande de choisir son ouverture à l’achat, ShowMatch gagne en flexibilité via des volets latéraux interchangeables à l’aide de 4 vis et passant la directivité de 70° à 110°, deux kits étant livrés avec chaque tête.
Ne vous plaignez pas trop vite, des volets optionnels à 55° et 120° augmentent encore le nombre de combinaisons. Enfin et comme chez d’autres constructeurs, il est possible de panacher deux ouvertures pour des couvertures asymétriques, autant dire que virtuellement tout est possible avec ce système, des petites salles aux applications live nettement plus ambitieuses.
Deux moteurs EMB2S surpris par le flash dans le volume de charge dévolu aux deux 8’’.
Question transducteurs, Bose n’a pas lésiné sur la qualité et la quantité, pleinement conscient qu’on ne peut pas intégrer le monde de la prestation sans cracher du SPL. Le chiffre de 127 dB crête dans le grave et 132 dB crête dans l’aigu pour le modèle SM5 est là pour en témoigner.
Pour atteindre ce niveau, malgré sa petite taille et son poids très raisonnable d’environ 30 kg, les anciens moteurs de la gamme RoomMatch ont été améliorés en modifiant leur propension à démarrer assez bas en fréquence puisqu’ils ne prennent le relai qu’à 800 Hz dans ShowMatch.
Désormais appelés EMB2S, il délivrent 4 dB de plus que le modèle précédent et en étant couplés en série parallèle par 4 sur leur guide d’onde CADS (Continuous Arc Diffraction Slot).
Le 8’’ aussi ventilé que puissant et clairement Made in Italy sur cahier des charges Bose.Quand on dit ventilé, cela n’est pas un vain motUn montage cardioïde de trois SMS118, quelque chose de facilité par une prise doublée en face avant.
il complètent très bien la paire de 8’’ à grande excursion, bobine de 3’’ et aimant au néodyme, d’origine italienne et de très belle facture, dont on verra plus loin le nerveux et la capacité à descendre dans le grave.
Le sub SMS118 embarque dans un montage bass reflex un 18’’ lui aussi à grande excursion et aimant au néodyme et est prévu pour être accroché en tête de ligne ou bien stacké au pied des lignes. ShowMatch dispose de nombreux accessoires, et notamment du bumper principal lui permettant de lever 24 modules avec un facteur de sécurité de 10 pour 1.
Pour l’amplification, Bose propose deux solutions. Pour l’installation, le PowerMatch PM8500, un ampli malin, puissant et flexible comme la gamme d’enceintes, et tirant parti de la possibilité de mise en pont des 8 modules de 500 Watts qui le composent, on verra après comment.
Des racks de PM8500, l’ampli couteau suisse de Bose, tels qu’ils voyagent de ville en ville pour cette série de démos de ShowMatch.
Pour le touring, Bose adoube Powersoft qu’on ne présente plus, et à qui il va fournir les presets nécessaires au bon fonctionnement itinérant de ShowMatch.
Suivez-nous dans l’auditorium des Sablons
Sophie Molitor expliquant le déroulement de l’écoute et aussi son plaisir de nous présenter ce nouveau produit très prometteur.
Après cette rapide présentation, on reprend le cours de cette après-midi de découverte de ShowMatch avec son écoute dans la salle du Théâtre où nous attendent Sophie Molitor, la Directrice de la division systèmes professionnels & live music de Bose France, et Blaise Dupiellet, le Responsable du bureau d’études de Bose France, et question décibels, on va être gâté.
Blaise Dupiellet ravi de l’effet produit par les quelques passages musicaux distillés durant son intro technique de ShowMatch.
Un gauche/droite de 7 boîtes par côté et 4 subs posés au sol toujours par côté ont été déployés, le même système qui fait le tour d’Europe des distributeurs ou des filiales de la marque.
7 boîtes ShowMatch en l’air, une configuration largement suffisante pour couvrir le Théâtre des Sablons.
SLU : Quel type de boîte est accroché ?
Blaise Dupiellet : Nous avons quatre 5° et trois 10° pour finir la ligne. Sur le nez de scène, nous avons quatre 20° en lip et huit subs en deux groupes de quatre en montage cardioïde.
Pour l’amplification on utilise des PM8500 dont on bridge deux paires de canaux et les quatre restants sont exploités dans une configuration parallèle/pont (appelé Quad mode) permettant d’obtenir 2000 W sous 4 ohms.
L’ampli devient donc un trois canaux en 2 x 1000 W et 1 x 2000 W et alimente une paire de têtes en parallèle et un sub. Les têtes sont des 6 ohms pour la section aigüe et 8 ohms pour le grave. Le sub est en 4 ohms. C’est donc très confortable.
SLU : Les presets actuels sont relativement simples..
Blaise Dupiellet : Il s’agit de filtres standard, d’égaliseurs, de délais et de limiteurs. On est aujourd’hui pour cette journée assez flat, avec un alignement effectué essentiellement pour la console, mais Bose a passé un accord avec Powersoft pour permettre à ShowMatch de voyager, nos amplis étant conçus pour l’installation, et de bénéficier d’une plateforme DSP plus élaborée.
Nous conseillerons les X4 et X8 pour la prestation ou l’installation de prestige. Les presets ShowMatch pour Powersoft seront disponibles quand nous aurons finalisé le package prestation.
Quatre SMS118 en montage end fire. Deux PM8500 sont nécessaires pour les alimenter.
Nous avons aussi un « shooter » assez simple mais efficace pour RoomMatch et ShowMatch et qui permet de faire du champ direct très rapidement, le Bose Array Tool. Le but est de faire un design en moins de 5 minutes et exporter un rapport avec toutes les informations nécessaires à l’accroche, voire d’utiliser une option qui propose, en fonction d’une zone de couverture, le bon nombre de boîtes pour y parvenir.
Plus d’infos encore avec Arthur Boutin
Arthur Boutin et à droite Romain Gamundi avec qui nous parlerons disponibilité, prix et positionnement un peu plus loin.
Nous avons rendu Blaise Dupiellet à l’ensemble des intégrateurs, techniciens et clients présents et avons repris notre farandole de questions avec Arthur Boutin, un technico-commercial de Bose avec un solide bagage technique, pour avoir des précisions sur le système.
SLU : Les moteurs EMB2 semblent avoir pris du poil de la bête.
Arthur Boutin : Ils ont été modifiés pour accompagner des 8’’ là ou avec RoomMatch ils travaillaient par six à la fois mais avec deux 10’’ et descendaient pour cela à 500 Hz. ShowMatch est coupé à 800 Hz, ce qui a permis à ces moteurs rebaptisés EMB2S d’avoir une meilleure réponse dans les aigus et de délivrer 4 dB en plus de 8 à 16 kHz, ce qui est indispensable dans un line-array et évite de trop charger dans les presets.
Une image qui montre bien les sorties aboutissant dans le guide d’ondes dont une seule moitié est volontairement en place, une 100°.
SLU : Les volets qui modifient les angles de couverture horizontale des boîtes sont au total au nombre de 4 ?
Arthur Boutin : Chaque module a sa directivité qu’on appellera de livraison, par exemple pour le SM5 on monte 70° en usine, mais il est possible de les équiper avec le second choix qu’on trouve dans le carton et parfois même une troisième en option. En résumé le SM5 accepte 55°, 70° et 100°, le SM10 accepte 70° et 100° et le SM20 accepte 70°, 100° et 120°. Il y a donc 8 possibilités en tout. Le preset est commun aux 8 variantes de directivités. Il est enfin possible de panacher deux ouvertures différentes afin, par exemple, de ne pas exciter un mur horizontal ou encore une passerelle sur laquelle passent des artistes micro en main. Ce travail au niveau des directivités doit être fait avec rigueur, on ne peut pas passer d’une boîte en 55° à une en 120°. « Modeler » est d’une grande aide pour voir si l’association entre différents modèles peut marcher ou pas.
Une vue du volume de charge des 8’’ équipant les têtes ShowMatch. On devine les moteurs qui baignent, comme souvent, dans l’onde arrière. Les évents au nombre de 4 sont largement dimensionnés.
SLU : Les deux 8’’ sont chargés comment ?
Arthur Boutin : La particularité de cette enceinte tient au partage de tout le volume de charge entre les deux transducteurs ce qui donne une réponse dans le grave assez étendue. Il n’y a guère que le guide d’ondes et les 4 moteurs qui lui prennent un peu de place. RoomMatch partageait ce volume en deux et les moteurs étaient à part.
SLU : Quelques mots sur le sub ?
Arthur Boutin : Il a été développé en même temps que ShowMatch et en reprend les cotes exactes, ce qui permet toute sorte d’exploitation en accroche ou en ground stack. Bose a veillé à placer une Speakon en face avant pour faciliter les montages cardio.
Le SMS118. 62 kg avec son accroche et un niveau crête de 135 dB SPL posé au sol et 129 en l’air.
SLU : Le HP ?
Arthur Boutin : Un super 18’’ fabriqué en Italie sur cahier des charges Bose. Grande élongation et aimant néodyme, ce qui donne, entre autres, un poids raisonnable.
SLU : Je vous repose la question car on sent du potentiel non encore exploité dans ce système. Où en sont les presets ?
Arthur Boutin : On a aujourd’hui des presets qui sont définis, mais on sait bien que cette partie logicielle vit avec le système et ses utilisateurs, donc tout ça va évoluer.
Les têtes en mode installation. Le gain de place et la discrétion sont manifestes.
SLU : Tout système line-array demande sa plateforme software.
Arthur Boutin : Chez nous elle s’appelle Modeler, un outil puissant de simulation électro-acoustique, équivalent de Ease et CATT, et intégrant par exemple les matériaux de la salle et leurs caractéristiques acoustiques ainsi que les formes complexes. Ayant conscience que l’installation et la prestation ne se traitent pas de la même manière, nous avons préféré créer un outil plus simple, intuitif et rapide à utiliser qu’on a appelé Bose Array Tool, et qui fonctionne sur la base de Modeler avec les mêmes outils de dessin.
SLU : Revenons à l’installation. Est-ce que vous avez des variantes de ShowMatch dédiés à ce marché ?
Arthur Boutin : Non. ShowMatch est prévu pour l’installation comme la prestation et pour cela les deux poignées arrière de transport et les flancs, dans lesquels deux autres poignées sont moulées, peuvent être ôtés. Il en va de même avec les goupilles touring qui sont remplacées par des modèles plus petits et courts. Tout cela fait gagner de la place et rend les boîtes encore plus discrètes pour les intégrateurs.
Une vue de près de la mécanique de prise d’angles par l’arrière des SM5. On distingue bien aussi les goupilles touring avec le verrouillage par deux pièces qui s’effacent lorsqu’on appuie sur le bouton doré bien visible. Chaque goupille est solidement arrimée à l’aide d’un lien acier.
SLU : Je ne vois de mécanique de prise d’angle que sur les SM5.
Arthur Boutin : C’est normal, c’est ce modèle qui sera essentiellement employé en touring et en accroche. On propose d’aller de 0 à 5° par pas de 1°. Les SM10 et 20 seront utilisées plutôt en installation en DeltaQ, en courbure constante. Dans ce cas il suffit de les accrocher avec les goupilles courtes. A propos de goupilles, celles de touring disposent d’un slider pour les tenir en place et elles glissent vraiment bien (rires).
SLU : Quels matériaux sont utilisés pour vos enceintes ?
L’arrière d’un volet dans les mains d’Arthur Boutin, la partie qui fait face au bord de chaque HP de 8’’ et qui joue sur la phase de ce dernier.
Arthur Boutin : Du multiplis de bouleau balte pour l’ébénisterie, de l’acier pour les accroches et pour le reste du polymère pour plus de légèreté.
L’avantage de ce type de bois, c’est d’être résistant à l’eau comme aux changements de température.
Le système va résister à une pluie légère, ceci étant nous n’avons pas encore le recul nécessaire pour juger de sa tenue dans le temps.
SLU : Il paraît étudié l’arrière de vos volets faisant varier la directivité…
Arthur Boutin : Ils le sont. Ils atténuent certain modes du 8’’ et surtout ils modifient et optimisent la réponse polaire.
SLU : A-t-on une idée de la disponibilité à la vente de ShowMatch ?
Romain Gamundi (Marketing & Events Coordinator chez Bose) : Allez, je me lance. Tout devrait être disponible début décembre.
SLU : Une idée des prix ?
Romain Gamundi : Les trois enceintes coûteront le même prix de 3850 € HT et le sub 3400 € HT. Le pavillon additionnel (les deux côtés) va être vendu à 110 €, enfin le grand frame 2950 € HT. C’est un positionnement prix qui est environ à 30% en dessous des marques les plus connues et qui qui permettra de bien exploiter ce système des trois façons prévues.
Par exemple avec trois SM20 en 70° ou 100° d’ouverture horizontale, on a un système point source puissant et abordable. En panachant plus les modules et les ouvertures on dispose d’un système DeltaQ à part entière avec tous ses avantages en installation, mais avec plus de SPL et une taille plus réduite qu’avec Room Match.
Enfin en utilisant les modules SM5 et SM10 en courbure variable, on peut aisément tirer à 50-60 mètres et sonoriser des événements de belle taille. En prenant par exemple les clubs, on peut équiper du plus petit au plus gros en tirant en plus parti de nos nouveaux subs qui descendent à 32 Hz.
SLU : Pourrez-vous vendre des configurations touring complètes avec les amplis ?
Le Powersoft X8, une sacrée fabrique à watts savants grâce à sa puissance DSP et à watts tout court , avec 40 KW crête au total sur 8 canaux. Un excellent choix de la part de Bose.
Blaise Dupiellet : Bien sûr. Outre les configurations d’installation et 100% Bose, nous vendrons les racks touring équipés d’amplis Powersoft et spécifiquement prévus pour ShowMatch. C’est une société belge qui s’occupera de les assembler suivant notre cahier des charges.
Le mot d’un homme rare
Nous avons enfin eu la chance de parler avec Akira Mochimaru, le Responsable Monde de Bose Professionnel, un homme rarement dans nos contrées, et à qui nous avons demandé le pourquoi du choix de Powersoft comme ampli pour le touring.
Akira Mochimaru, aussi souriant que disponible.
Akira Mochimaru : PowerMatch est un excellent ampli, très solide, et je suis certain qu’il pourrait prendre la route, simplement il est configuré pour l’installation avec, par exemple, des connecteurs Euroblock qui ne conviennent pas pour le touring.
Plutôt que de rester fermes sur notre préconisation, nous avons choisi de laisser libres nos utilisateurs d’utiliser d’autres modèles et spécialement Powersoft qui est une excellente marque, fiable et proposant des produits de grande qualité.
Ils disposent par ailleurs d’un très bon réseau de distributeurs aptes à assurer du service après-vente. Enfin notre accord inclut l’accès à leur plate-forme DSP pour y intégrer nos presets et la possibilité de commander la diffusion.
J’insiste sur le fait que l’on n’oblige personne à utiliser des amplis Powersoft, mais c’est vrai que nous n’avons pas testé et donc validé d’autres marques et qu’en revanche les essais menés dans les laboratoires de Bose avec la marque italienne se sont révélés concluants.
Conclusion & écoute
Courageux, culotté même penseront certains, Bose se lance avec ShowMatch dans le grand bain du line-array avec la volonté d’en élargir considérablement la palette d’emploi via sa technologie DeltaQ. Il met aussi tous les atouts de son côté avec le choix malin de Powersoft pour fournir puissance et fonctionnalités évoluées, indispensables pour séduire le milieu du touring. L’écoute confirme cette bonne première impression dès les premières notes jouées. Avec des sources masterisées, l’aigu et le médium apparaissent justes et plaisants, et prolongent bien un grave intéressant et suffisamment nerveux où le raccord avec les subs passe bien si ce n’est un léger manque d’impact de ce dernier, tout du moins dans la salle où a eu lieu cette brève écoute. Les têtes seules ont en revanche une attaque et un rendu intéressant dans le grave, largement suffisant à faible niveau ou sur des groupes vocaux. L’écoute sur le mix live du groupe qui a joué spécialement pour Bose, permet d’affiner nos impressions. Les voix sont reproduites avec clarté et définition, sans aucune dureté. Il en va de même avec les instruments, batterie comme claviers, le rendu est franchement « live » avec ce qu’il faut de punch, et de couleur, pour séduire un large auditoire. Le sentiment de puissance est bien là à une pression allant de 100 à 102 dB(A) et qui nous a semblé plus que suffisante.
Rien de tel que de vrais instruments et de vraies voix avec toute leur dynamique pour juger un système qui part à l’assaut des prestataires.
J’ai en revanche remarqué que quelques petits progrès restent à faire au niveau de la couverture polaire. La sommation mono du système est pour le moment perfectible et la classique bosse de niveau face au point 0° des boîtes demande à être un peu lissée. Il n’est pas exclu que la salle soit pour partie responsable de ce comportement d’autant qu’une ouverture de 12 mètres n’est pas idéale dans un lieu somme toute assez petit. N’oublions pas aussi que nous avons écouté un système filtré en bon vieux Butterworth là où la concurrence travaille en FIR, et qu’aucune amélioration via des DSP n’a été mise en œuvre. Je suis donc très curieux de réécouter au plus vite ShowMatch avec du Powersoft et surtout drivé par des presets spécifiques bénéficiant de la puissance de calcul embarquée dans ces amplis, à même de peaufiner la polaire, permettre de constituer de longues lignes et mettre le son encore plus dans la face. Peut-être aussi que ces nouveaux presets prendront en compte la variété d’ouvertures symétriques ou pas qui sont possibles.
Le groupe en plein ShowMatch !
En attendant cela ne fait aucun doute, ShowMatch est mécaniquement et acoustiquement bien né, et le travail qui va être fait avec les remontées de terrain, finira de l’inscrire dans un paysage professionnel où il a d’ores et déjà sa place.
Powersoft poursuit son programme de développement de la formation et de l’information délivrées à ses clients (et ses futurs clients …) à travers une série de séminaires en ligne (webinars) ouverts à tous (et gratuits).
Ces conférences interactives produites conjointement avec ProAudio-Central.com offrent aux professionnels de l’Audio la possibilité d’acquérir les meilleures pratiques de mise en oeuvre révélées par des experts de terrain et de tirer le meilleur parti de leur parc d’amplis Powersoft. La série de « webinars » débutera en novembre avec des sessions organisées par Steven Kemland de FACE et Dave Rat de Rat Sound.
Steven Kemland de FACEDave Rat de Rat Sound
Francesco Fanicchi, directeur MarCom de Powersoft, explique : « Nous sommes toujours à la recherche d’opportunités pour offrir à nos utilisateurs des informations et des idées qui peuvent les aider à tirer pleinement parti des capacités de nos produits. Bon nombre de « gourous » de l’audio utilisent des amplificateurs Powersoft en raison de leur technicité. Il est logique de profiter de leur expertise pour ces webinaires.» De plus ces webinaires peuvent aider les acteurs de l’industrie à résoudre des problèmes communs, dans des applications fixes ou Live. Chaque webinaire comprend une vidéo entièrement réalisée avec l’intervenant et expliquant son utilisation de la technologie Powersoft, suivie d’un Q/A (Questions/ Réponses) en direct où les conférenciers peuvent répondre aux questions des participants. Les webinaires sont enregistrés et les participants reçoivent tous les documents après.
Comment surmonter les limites posées par une vieille installation au parc aquatique Plopsaqua en Belgique
Vue du parc aquatique Plopsaqua en Belgique (à La Panne) où Steven Kemland est intervenu pour l’installation audio.
Steven Kemland, un vétéran de l’industrie, spécialisé dans les installations pour parcs à thème, théâtres et entreprises, parlera de son récent projet d’installation au parc Plopsaqua en Belgique.
Rejoint par le directeur technique du parc aquatique, Kemland mettra en évidence les défis posés par la structure complexe du site et comment lui et son équipe ont été en mesure d’améliorer les limites du précédent système son avec la nouvelle installation en Powersoft.
Il discutera également des techniques d’économie d’énergie possibles avec les amplificateurs Powersoft, et des avantages apportés par la plate-forme Armonia DSP de Powersoft.
Comment exploiter au mieux la technologie Powersoft sur scène.
A partir de l’expérience de Dave Rat sur la tournée 2016 des « Red Hot Chili Peppers ».
Dave Rat de Rat Sound s’est construit une solide réputation comme l’un des meilleurs gourous du son live dans le monde, en travaillant avec des artistes comme Nirvana, Rage Against the Machine et Blink 182.
Les Red Hot Chili Peppers sur scène lors de leur récente tournée avec Rat Sound Systems (Camarillo CA) au son.
Dans son webinaire, Rat parlera de son travail sur la tournée mondiale 2016 des Red Hot Chili Peppers et de comment il a réussi à exploiter le potentiel de ses amplificateurs Powersoft pour délivrer un gros son à des foules massives. Dave évoquera également son « Rat Sound Superwedge », un nouveau moniteur de scène puissant et polyvalent notamment utilisé sur la tournée et conçu sur mesures en tirant parti des capacités de l’amplificateur X4 Powersoft.
Ayrton réinvente le stroboscope avec un panneau à leds blanches de très grosse puissance, contrôlable par petites sections et allié à la rotation Pan Tilt continue. Et Stéphane Migné s’est régalé à concevoir un concept extêmement innovant filmé sur cette vidéo, sans doute la plus difficile à réaliser tellement les strobes se régalent à griller les capteurs des caméras numériques.
La face carrée de 384 x 384 mm du MagicBurst™ supporte 3 840 leds blanches de forte puissance, regroupées en 64 pixels sur une matrice de 8 x 8. Avec une nouvelle alimentation ultra-compacte de 1,300 W, le MagicBurst peut produire pendant plusieurs secondes un flux lumineux de plus de 240 000 lumens en pointe, calibré à 5600K, et le faire tourner de manière continue.
Ayrton présente le MagicBurst™, le premier stroboscope motorisé à LED de l’industrie, fournissant 240 000 lumens
On peut contrôler indépendamment la durée, la vitesse et l’intensité des éclairs de chaque groupe pixels de LED ainsi que chacune des sections pour créer des motifs graphiques, des damiers animés, des lettres clignotantes, etc.
Le MagicBurst dispose également d’une bibliothèque préprogrammée d’images fixes et d’effets dynamiques.
Avec un design minimaliste et une empreinte visuelle réduite, le MagicBurst est similaire en dimensions à la famille des MagicPanel™-FX et DreamPanel Shift et Twin.
Ce format standardisé permettra de les assembler en panneaux graphiques géants, avec des résultats forcémment étonnants.
Equipé de ventilateurs à vitesse variable, le MagicBurst permet de choisir entre les modes de ventilation Auto, Scène et Studio, avec un fonctionnement silencieux en mode Auto. Grâce à sa connectivité série étendue, le MagicBurst peut être contrôlé en DMX-RDM, ArtNet ™, sACN ou via une liaison sans fil grâce au module CRMX TiMo RDM intégré de LumenRadio ™.
La tournée « Formation » de Beyoncé est parmi les plus grosses et les plus médiatisées. Tout y est tricoté dans « monolithe », une sculpture vidéo mobile et tournante à 4 faces de LED qui est au centre d’une production spectaculaire et élégante où se fondent l’expression artistique et l’innovation dans les techniques de scène. Haut de 20 mètres, large de 20 mètres et profond de 10 mètres, le Monolithe a été conçu par Es Devlin, le designer de la production, en étroite collaboration avec Beyoncé elle-même, qui s’est impliquée dans tous les détails importants de sa présentation sur scène. Design conceptuel étonnant et innovant à maints égards, il reprend la beauté singulière, l’insularité et la simplicité d’un Monolithe.
L’objet s’ouvre au centre sur 7,3 mètres, glisse sur des rails et tourne sur 360 degrés. Cette prouesse d’ingénierie a été rendue possible par les spécialistes d’automatisation belges de WIcreations, qui ont conçu les systèmes de rotation et de guidage pour le compte de Stageco, le fabricant des parties mobiles de la scène. Le Monolithe, qui pèse la bagatelle de 180 tonnes, est recouvert de LED WinVision de 9 mm sur les faces larges et de 18 mm sur les faces étroites… et décroche facilement le record du plus gros objet dans tous les stades où il est installé.
Chez WIcreations, c’est Hans Willems qui a piloté l’aspect automatisation du projet. Au terme de deux séances de réflexion avec Dirk De Decker (DDD) de Stageco, Hans a convaincu DDD qu’il avait une solution simple et fiable pour déplacer les deux grilles coulissantes fabriquées par Stageco.
A la base de l’ensemble de la structure du Monolithe, il y a une piste circulaire conçue par Stageco et fabriquée par TCS. Dessus, on trouve deux grands bogies, roulant sur 8 petites roues acceptant chacune une charge nominale de 30 tonnes, dont quatre sont entraînés par le système de contrôle WI, d’une manière similaire à un véhicule 4×4. La rotation s’effectue au moyen de quatre moteurs d’entraînement parfaitement synchronisé via le logiciel de contrôle de WI.
Sur les deux châssis de bogies, Stageco a fabriqué une grande grille statique pour soutenir les deux structures coulissantes qui ouvrent et ferment le Monolithe. L’idée était que la boîte chevauche la grille statique qui supporte toutes les charges verticales, tandis que les charges horizontales (vent et mouvement) sont transférées à 16 palans BGV C1 fonctionnant en synchronisme avec le système de commande de levage WI.
Cet ouvrage est capable de déplacer la structure en toute sécurité avec des vents atteignant 20 m/s (environ 72 km/h) en fournissant toute la stabilité nécessaire tout en étant utilisable en tournée. Travaillant directement pour la production, l’équipe de WI également conçu et fabriqué les deux grilles du «halo».
Hans a été rejoint par Yves Vervloet, le gestionnaire du projet, qui recherchait les éléments du «halo», alors qu’il portait toute son attention sur la partie automatisation en collaboration avec le département R&D de WI. L’arrangement du «halo» comprend deux grilles carrées placés au-dessus des grilles coulissantes de Stageco, à l’intérieur desquelles sont logés tous les treuils de positionnement de l’écran à LED.
Quand ce «halo» de métal est en place, les palans sont toujours dans la même position, donc quand les manteaux de LED qui enveloppent la structure sont en position haute, les écrans alignés affleurent parfaitement en haut et semblent flotter dans l’air. Le guidage horizontal des deux grilles coulissantes du Monolithe a fait appel à un gros effort de physique, d’ingénierie et de disciplines associées. Chaque structure coulissante pèse 60 tonnes et doit se déplacer à gauche et à droite dans des conditions de vent potentiellement violent, produisant une forte charge dynamique. La solution de cette partie du puzzle d’automatisation met en œuvre des palans de 800 kg à vitesse nulle BGV C1 de WI et un triple système de blocage spécifique pour assurer la prise en compte de la charge due au vent. WI a réalisé les deux systèmes complets d’automatisation qui sont révolutionnaires pour la production de la tournée. Tous les palans ont donc été intégrés dans des châssis spécialement conçus pour optimiser la vitesse de mise en place et de démontage. Les châssis de levage personnalisés ont été fournis avec des revêtements transparents pour les protéger de la pluie et donner une visibilité claire permettant de contrôler visuellement le système.
Pour WI, le principal défi n’était pas tant l’ingénierie de la rotation et du guidage, c’était surtout le délai de livraison. Après le feu vert de la production, il fallait que les deux systèmes complets soient prêts pour les répétitions en Floride en 5 semaines seulement. WI avait déjà un stock important d’éléments d’automatisation en location sur sa base de Heist-op-den-Berg, ce qui l’a aidé à atteindre cet objectif.
Deux équipes de superviseurs de WI, respectivement constituées de Dion Pearce et Lander Michielsens et de Miro Kusik et Stefan (Xumi) Schumacher, accompagnent chacun des systèmes en tournée et l’opérateur Ross Maynard travaille avec la production. « C’était super de travailler avec Dirk de Decker, le gestionnaire de compte de Stageco, l’ingénieur Tom Frederickx, Gert Hulsmans, le directeur de la R&D et son équipe, ainsi que Mark Van Gorp, le chef de projet et tout le personnel de Stageco sur place », a déclaré Hans Willems, « Ensemble, les nombreuses autres personnes de talent et les grandes sociétés ont fait de cette tournée l’un des spectacles les plus attractifs et fascinants de l’année 2016 ». Il s’agit de trois grands experts internationaux de la production : Malcolm Weldon, directeur de production et Jake Berry et Chris Vaughan, consultants de production, de Tim Routledge, concepteur d’éclairage et d’Ed Burke et Todd Tourso, producteurs de contenu vidéo. Tous ont travaillé en étroite collaboration avec Erinn Williams, le directeur artistique de Beyoncé. Lizzie Adshead est coordinateur de production assistée de quatre coordinateurs de site : Charlie Boxhall, Nick Evans, Jez Craddick et Robert Hale. Albert Lawrence a géré la coordination du site des répétitions. Yose Lawson est le chef monteur de la production.
C’est Stageco qui a construit la partie tournante et coulissante de la scène, WI qui a conçu et fourni les éléments d’automatisation et des grilles de montage spéciales «halo», TAIT qui a fourni diverses autres parties de la structure de scène. Le principal fournisseur d’éclairage pour les USA et les branches européennes de la tournée est Neg Earth, alors que c’est PRG Nocturne qui a fourni le matériel vidéo.
D’autres informations sur le site de WIcreations
Nota :Les photos ont été prises au cours de la mise en place au Stade Roi Baudouin de Bruxelles
Initialement construit en 1859 dans le style Renaissance, le Stora Teatern de Göteborg est l’un des bâtiments historiques les plus populaires de la fourmillante ville portuaire suédoise. Il propose une programmation très dynamique qui mélange concerts, théâtre et spectacles de danse.
C’est aussi un lieu incontournable pour les week-ends de la saison estivale, avec « Backstage », une expérience de DJ club très populaire dans la région. Du fait de ce programme de spectacles véritablement ouvert et des nombreuses configurations différentes selon les événements, les grills d’éclairage des spectacles sont perpétuellement en changement. Pour gagner du temps et s’épargner bien des soucis, Joel Karlberg, le responsable de l’éclairage, a installé un système DMX sans fil LumenRadio, qui permet de réacheminer rapidement et facilement les signaux de données entre les projecteurs et le pupitre de commande.
Joel coordonne tous les éléments techniques de l’éclairage. Il a trouvé que le système DMX sans fil est une solution souple et commode pour l’adressage et réadressage de la trentaine de projecteurs motorisés du grill, qui sont utilisés en permanence pour tous les spectacles et les événements, mais dans des situations et des réglages différents. Quand le club Backstage fonctionne, la piste de danse principale et le bar occupent ce qui est normalement la scène, et l’espace se prolonge dans les coulisses et sur les côtés de la scène et à l’extérieur, juste à l’arrière de la salle, par un grand espace extérieur qui permet d’accueillir 1 200 personnes.
Le système d’éclairage du club est complètement différent de celui des spectacles de danse ou d’art dramatique invités, qui utilisent la scène. Les projecteurs sont donc réinstallés dans des endroits différents, mais avec le système LumenRadio, Joel n’a pas à se soucier du cheminement des câbles de données ou des liaisons vers la console d’éclairage, tout se fait sans fil. Pour cette saison, les principaux projecteurs club comprennent 10 Robe Pointe, 12 Robe LEDWash 800, quatre Clay Paky Mythos et quatre Vari*Lite VL1100 fonctionnant via DMX sans fil, plus un supplément de 30 barres et washes statiques à LED. En utilisant les cartes sans fil intégrées dans les Robe LEDWash 800, on peut fournir des signaux de données sans fil à l’ensemble de la plate-forme.
Il y a un double émetteur-récepteur LumenRadio permanent (installé à poste fixe dans le plafond), deux récepteurs, une unité flexible (qui peut être configurée comme un émetteur ou récepteur) et un émetteur supplémentaire. Les projecteurs sont reliés par leur intermédiaire sans qu’il soit nécessaire de s’embêter avec tout un tas de câbles de données… un gain de temps précieux pour la mise en œuvre.
Une grille système standard pour recevoir des productions théâtrales reçoit 12 LEDWash 800, 10 Martin Quantum Profile et quatre découpes à LED Robe DL4 associés à 8 Vari*Lite VL1100 et un complément de 50 projecteurs conventionnels. A l’aide du système sans fil, on peut parfaitement relier à la console des appareils d’éclairage supplémentaires ou des dispositifs comme les machines à fumée. Pour les concerts et les spectacles, les 800, DL4S et LEDWash peuvent être mises vers le bas et déplacés ou posés au sol, à la position qui convient le mieux pour éclairer le spectacle mis en scène, et facilement connectés au système sans tirer de lignes de données.
Avant de s’engager, Joel a consulté plusieurs utilisateurs de LumenRadio dont le centre des arts du spectacle du Riksteatern qui dispose également d’une solution DMX sans fil. Ils ont ont tous confirmé la fiabilité et stabilité du systeme sans fil. Joel a donc préconisé la marque pour le Stora Teatern. « Honnêtement, nous économisons énormément de temps de travail supplémentaire », conclut Joel, ajoutant de plus que le service et le soutien de LumenRadio sont « excellents ».
Martin complète sa gamme vidéo avec un nouvel écran VDO Face 5, de pitch 5 mm, équipé soit de diodes blanches (white face), soit de diodes noires (black face). Il est classé IP65, et se contrôle comme toute la gamme vidéo créative par les contrôleurs P3. On imagine déjà les solutions mixant différents écrans de la famille Martin sans souci de protocoles de commande.
Le VDO Face 5 intégré dans la gamme vidéo créative Martin.
Après la gamme créative des, VDO Sceptron, VC-Grid et VC-Strip, Martin présente un panneau vidéo RGB, étanche pour les concerts et événements joués en extérieur avec le plus petit pitch – 5 mm – généralement retenu pour les écrans classés IP65.
Ce VDO Face 5 est proposé en deux versions : Une à leds blanches (white Face) optimisée pour la luminance : 5000 nits, l’autre à leds noires (black Face) qui assure un meilleur contraste au prix de la luminance (3000 nits) particulièrement destinée aux applications de télévision ou concert en salle où le contraste prime sur la puissance. Et comme il est complètement silencieux car sans ventilation, il s’invite sans problème sur les plateaux de télévision.
Le VDO Face 5 HD à leds blanches favorise la luminositéLa version HC à leds noires assure un contraste élévé.
SLU : Quels sont les critères qui distinguent ce VDO Face 5 de la concurrence ? Nous avons posé la question à Wouter Verlinden, chef produit LED vidéo chez Martin.
Wouter Verlinden, chef produit Led, vidéo et contrôleurs P3
Wouter Verlinden : L’innovation du VDO Face 5 se situe au niveau de son intégration dans un système P3 et de la calibration des écrans. C’est un problème récurrent sur le marché de la vidéo, il y a toujours des différences de niveau voire de colorimétrie entre les écrans de séries chronologiquement différentes.
Les systèmes Martin sortent tous des usines, avec la même calibration. Cela signifie que si un prestataire complète son parc d’écrans avec plusieurs mois de d’écart, il pourra les utiliser ensemble sur un projet plus grand, sans aucune dérive de couleur ou de luminosité.
SLU : Que se passe-t-il si les premiers écrans achetés subissent la perte de luminosité normale du fait de leur exploitation.
Le banc de calibration en niveau et colorimétrie
Wouter Verlinden : Après un certain temps d’utilisation, en effet, on observe des pertes. Les leds ne sont pas parfaites malgré tout ce que les fabricants ont essayé de nous faire croire (rire) !
Si par exemple on utilise des panneaux sur une tournée pendant 2 ans, ils perdent de la luminosité, et si on les combine avec des panneaux neufs, il y aura une différence visible.
Pour y remédier, il y a une nouvelle fonctionnalité logicielle dans le P3, appelée P3 Fixture Adjuster, qui permet de réajuster les vieux panneaux au même niveau de luminosité que les nouveaux.
SLU : Ce ne serait pas plutôt l’inverse ?
Wouter Verlinden : C’est le truc magique (rire) ! Plus sérieusement, pendant la calibration initiale des écrans chez Martin, on ne pousse pas les leds à 100 %, on garde une certaine marge de luminance,environ 25 %.
SLU : Et si les prestataires veulent exploiter le maximum de luminosité, peuvent-ils accéder dans le logiciel ?
Wouter Verlinden : Hélas non, on ne leur laisse pas cet accès qui les priverait de la possibilité d’aligner ultérieurement leurs panneaux et d’exploiter leur système sur le long terme.
SLU : Quelles sont les dimensions du VDO Face 5
Wouter Verlinden : Il mesure 500 mm de large et précisément 562,5 mm de hauteur. Ces dimensions correspondent au ratio de 8 (horizontal) : 9 (vertical). Si on assemble deux panneaux horizontalement on obtient 16 : 9 qui est le ratio standard des caméras et systèmes vidéo. C’est donc hyper facile d’envoyer un signal caméra dedans.
SLU : Vous avez aussi développé des systèmes d’accroche ?
Wouter Verlinden : Oui, nous avons un bumper de la largeur d’un panneau et un bumper de la largeur de deux panneaux. Martin ne veut pas créer de bumper de 5 m de large qui serait difficile à transporter dans un camion.
Nous développons aussi un système pour les stacker au sol. Nous proposons également en option des flight cases pour transporter les écrans et les bumpers.
SLU : Son poids ?
Wouter Verlinden : 36 kg par m2. Il n’est pas super léger mais la structure est étudiée pour supporter un vent de 74 km/h
SLU : Son prix ?
Wouter Verlinden : Le prix catalogue est annoncé à 8000 € HT le m² sans les bumpers et sans flight case.
SLU : Où est-il fabriqué ?
Wouter Verlinden : Le VDO Face 5 est fabriqué en Chine. Ensuite, la calibration et le contrôle qualité sont effectués en Hongrie dans la nouvelle usine
SLU : La R&D Martin est-elle toujours au Danemark ?
Wouter Verlinden : Pour tout ce qui est lumière et vidéo, le centre de compétences est resté à Aarhus. Donc la R&D ainsi que la production de la présérie de chaque nouveau produit sont toujours au Danemark. Quand le produit est stable, il part en Hongrie pour y être fabriqué en série.
Clay Paky fait un buzz vidéo sur sa toute nouvelle machine, le Scenius UN1CO, une lyre multifonctions, qui sera lancée demain au LDI (Las Vegas). Spot, Découpe, Beam et Wash !
Un Challenge impossible ? Voyez vous-même ! On vous en dit plus dès que possible.