Titulaire de nombreuses récompenses et saluée par la critique La compagnie de spectacles le Blue Man Group vient d’intégrer des projecteurs motorisés de Robe dans son spectacle à l’hôtel casino Louxor de Las Vegas Le Blue Man Group est un méga-mix enivrant de musique, de technologie, d’art et de sensations qui baigne et charme le public en les enveloppant dans ses rythmes et ses vibrations communicatives. Dans un tourbillon puissant et énergique de couleur, de mouvement et d’émotion, la lumière y joue un rôle de premier plan.
Photo : Lindsey Best
A la fin de 2015, le spectacle du Blue Man Group est revenu à l’hôtel Louxor de Las Vegas. Ce fut une occasion idéale pour actualiser et transformer certains aspects de la plate-forme d’éclairage pour l’adapter à un lieu plus intimiste. L’espace se prêtait idéalement à des matériels plus compacts pour matérialiser le concept visuel que Kevin Adams, le concepteur d’éclairages titulaire d’un Tony award, avait élaboré en 2013, lorsque les Blue Men avaient déménagé pour un nouveau spectacle à l’Hôtel Monte Carlo.
« Je voulais des projecteurs très particuliers, qui marcheraient bien dans un espace limité, mais qui auraient aussi assez de luminosité et d’impact pour rivaliser avec les éléments vidéo », explique Tabitha Rodman, conceptrice d’éclairages associée du Blue Man Group. Le fond de scène, les montants du décor et les autres éléments scéniques sont tous réalisés à partir d’écrans à LED. Il fallait donc des projecteurs puissants et lumineux. Même les éléments du décor contiennent des éclairages, ce qui ajoute un niveau de profondeur supplémentaire. Après avoir consulté Brent Hageman, responsable des éclairages pour le spectacle de Las Vegas, qui a rejoint le Blue Man Group en 2014, Rodman a commencé à examiner les solutions potentielles offertes par Robe. Basé à Las Vegas depuis 1998, Hageman a eu de nombreuses d’occasions de voir des éclairages en démonstration et en action, et de comparer les différentes tendances et technologies actuelles en matière d’éclairage. A l’approche du passage au Louxor, tous deux ont discuté de l’idée avec Adams.
Photo : Lindsey Best
La nouvelle spécification destinée au Louxor comprend désormais plus de 120 projecteurs Robe. Il y a 38 MMX Spot, 25 MMX Blade, 30 LEDWash 300, 13 LEDWash 800, quatre PAR à LED ParFect 100 et 10 Cyclone (ventilateurs avec un anneau de LED intégré) Les MMX forment l’ossature de la plate-forme et sont utilisés pour tous les effets et éclairages principaux. Ils apportent la luminosité générale et l’impact indispensable pour travailler avec les multiples surfaces LED. Les Wash à LED ajoutent un autre niveau de lumière au spectacle, avec l’alignement de LEDWash 300 qui rayonne son énergie vers le public. « Je suis enchanté de la gamme de couleur et des effets des projecteurs Robe » observe Adams, « ils sont capables de fournir un bleu profond qui est vraiment particulier et que je n’ai jamais retrouvé sur aucun autre projecteur à LED. » Le décor, la lumière et la vidéo sont conçus comme un collage visuel de médias contrastés qui concourent à produire l’expérience globale du Blue Man Group.
Le Cyclone de Robe est un ventilateur intégré dans une tête de projecteur motorisé à LED. Ce projet a été développé avec le concepteur lumière Scott Warner, et l’utilisation qu’en fait le Blue Man Group illustre parfaitement sa polyvalence. On utilise deux des 10 cyclones du spectacle dans le rôle habituel de la coloration de brouillard. Les 8 autres sont équipés d’un manchon amovible, réalisé en collaboration avec le département des accessoires, qui contient un « danseur » en tissu de soie de couleur… ce qui crée des effets originaux pour le final, en association avec le cercle de LED du Cyclone en pixel mapping. Rodman supervise la mise en œuvre de tous les éléments d’éclairage créatif, l’installation, la mise en œuvre, la technique et la programmation des différents spectacles, avec actuellement des résidences dans cinq villes américaines : Las Vegas, New York, Chicago, Orlando et Boston, en plus d’une tournée aux États-Unis, un long passage à Berlin et une nouvelle tournée mondiale qui vient de commencer à Singapour. Une fois qu’un spectacle est ouvert, elle travaille aux côtés des différents chefs électriciens et de leurs équipes pour assurer que l’intégrité et la continuité de la conception d’éclairage est maintenue dans tous les cas.
Photo : Lindsey Best
Suite au succès de l’utilisation des Robe à Las Vegas, le Blue Man Group est actuellement en train de mettre à niveau une partie de l’équipement de son spectacle d’Orlando pour y introduire la série MMX de Robe. La tournée mondiale dispose également de 37 ColorStrobe de Robe, un stroboscope très lumineux qui utilise 120 leds de forte puissance à plusieurs puces, et 10 Pointe. Au Louxor, il y a un anneau de petits projecteurs à LED à 3 couleurs autour de l’arche, capable de créer des effets spéciaux et graphiques. Pour la tournée, Adams aurait voulu des effets similaires, mais avec beaucoup plus d’impact pour les lieux parmi les plus vastes où ils vont jouer. Les nouveaux ColorStrobe de Robe conviennent parfaitement. Vingt-sept ColorStrobe accrochés autour du praticable du proscenium sont pointés vers le public. « Ils peuvent flasher en plusieurs couleurs et éclairer dans différentes configurations pour former une grande variété de cadres lumineux autour de la scène », a expliqué Adams qui se réjouit de cette esthétique. « Ils constituent un spectacle et peuvent également fonctionner comme décor à changement rapide » dit-il, ajoutant qu’il les utilise aussi en wash pour éclairer le groupe. « J’adore ces ColorStrobe de Robe, ils sont tellement lumineux et dynamiques… et je n’imagine pas de faire cette tournée sans eux », a déclaré Adams.
Photo : Lindsey Best
Rodman aussi a « vraiment apprécié » de travailler avec les ColorStrobe pour créer des couleurs et des effets graphiques accrocheurs. De même, elle a été frappée de la capacité d’adaptation des Pointe, utilisés en tournée sur la nouvelle production pour de nombreuses tâches, depuis les effets volumétriques jusqu’à l’éclairage de découpe plus élémentaire.
Sur le spectacle de Las Vegas, ils utilisent des lasers et étaient à la recherche d’un système d’éclairage capable de les remplacer. Les Pointe se sont avérés parfaits, déclare Adams. En plus de simuler authentiquement les faisceaux ultra fins, des faisceaux évasés et les cônes étirés des lasers en utilisant des prismes, les Pointe sont également utilisés comme projecteurs wash et d’effets dans le spectacle. Adams apprécie leur mouvement très rapide, leur intensité et leur construction robuste. « Je prévois de les utiliser plus souvent à Broadway », conclut-il. Le plus gros travail pour l’éclairage d’un spectacle du Blue Man Group, explique Rodman, c’est de trouver l’équilibre parfait entre l’éclairage et la vidéo tout en maintenant le personnage principal et son histoire, en balayant sans cesse le public de long en large. Il y a beaucoup de choses qu’elle aime dans ces spectacles, en particulier le caractère exceptionnel de l’environnement des représentations du Blue Man Group et son évolution permanente vers quelque chose de nouveau, stimulant et différent.
Sur le plan opérationnel, Hageman indique que la fiabilité de Robe a été un autre facteur important. A Las Vegas, en particulier, le spectacle tourne 7 jours par semaine, à raison de deux spectacles par jour et même trois durant des périodes de pointe qui s’étendent sur une ou deux semaines… il est donc absolument essentiel que le matériel soit solide comme un roc. Nous sommes en plus satisfaits du service de Robe en Amérique du Nord. Même si on n’a pas besoin de beaucoup de « maintenance » en tant que telle, mais « quand je dois les joindre, même si c’est en dehors des heures de bureaux… la réponse est à peu près immédiate. »
Le Bal en Blanc est le plus ancien festival de musique électronique du Canada et l’un des tous premiers festivals de Musique de Dance électronique (EDM) au monde. Sa 22e édition proposait une attraction exclusive de 45Degrees, la filiale du Cirque du Soleil dédiée aux événements et aux projets spéciaux. Les cinq représentations du Cirque dans un décor de Sultan+Shephard étaient éclairées par un ensemble de projecteurs Clay Paky fournis par 4U2C.
Bal en Blanc était produit par Produkt avec One Drop comme partenaire officiel. One Drop est une Fondation à but non lucratif basée à Montréal, créée par Guy Laliberté, le fondateur du Cirque du Soleil, dont la mission est de fournir l’eau potable à des communautés dans le monde entier. C’est pour illustrer cette collaboration et donner une idée de ce qui va venir avec ce partenariat de Bal en Blanc qui se poursuivra en 2017 que 45Degrees a mis en scène son « One Drop Moment « .
« Le défi était de créer un moment de Cirque unique au sein d’un grand spectacle de musique électronique avec un Video Jockey en direct et la saisie vidéo des artistes », indique Karl Gaudreau de 4U2C, qui a travaillé pour l’attraction comme concepteur d’éclairage.
« Nous avons fait une conception spéciale avec six spots Scenius et huit Mythos Clay Paky sur une estrade de 5 m x 5 m au milieu de l’espace. La piste de danse était couverte par 90 Sharpy ». C’était la première fois que 4U2C déployait les nouveaux projecteurs Scenius. « Avec le Scenius, nous avons enfin trouvé la meilleure lumière ! » Déclare Gaudreau. « Le mélange de couleurs et l’optique sont parfaits. C’est le meilleur projecteur pour le rock’n roll et le théâtre ».
Frank Helpin de 45Degrees a dirigé « One Drop Moment« . Le directeur de la vidéo était Barry Russell et le Video Jockey Remi Dubois.
L’extérieur du stade et son architecture (primée) très particulière avec les colonnes métalliques
Repaire des Girondins de Bordeaux, le Matmut Atlantique accueillera cinq rencontres du championnat d’Europe de Football. C’est d’ailleurs grâce à cette compétition sportive que le projet a vu le jour. En Juillet 2011, la construction du stade est confiée au groupe Vinci associé au groupe Fayat et aux architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron, auteurs du stade olympique de Pékin et de l’Allianz Arena de Munich. Le Matmut Atlantique a récemment été élu « Architecture Sportive 2016 » par le site archdaily.com. Plus de 55 000 personnes, dont de nombreux architectes ont voté pour départager les 3000 projets qui étaient en compétition.
Vue partielle de la régie son de la sonorisation de confort.
Bose Professional s’est vu confier la partie équipement Audio du stade et des zones publiques, bien accompagné du partenaire local IEC Videlio. Bose est devenu le premier partenaire du Matmut Atlantique comme étant le « fournisseur officiel » du système sonore pour une durée de 3 ans. Le bureau d’études Atelier Audiovisuel, leader en conception de sonorisation dans les stades français, a été retenu comme consultant sur le projet et a fourni une assistance à la maitrise d’œuvre dans le choix des équipements de sonorisation.
Pour Dominique Fondacci, ancien président de la société SBA, «la signature de ce premier partenariat avec une marque connue et reconnue internationalement nous permet d’inscrire le Nouveau Stade de Bordeaux dans une dynamique d’excellence».
L’étude
Le Bureau d’Etudes Bose Professional dispose d’outils spécifiques permettant d’assurer la qualité de la diffusion et la couverture en champ direct et réverbéré. C’est avec le logiciel propriétaire Bose Modeler® que les équipes support Bose ont travaillé et proposé une solution optimale aux exploitants. Un projet de cette envergure nécessite une étude précise et respectueuse des demandes du cahier des charges.
Vue partielle des clusters d’une tribune. On distingue dans le virage, un cluster « virage » de deux LT9702WR.
C’est pourquoi, plusieurs facteurs ont dû être pris en compte. Tout d’abord, les architectes souhaitaient que les enceintes soient positionnées en milieu de gradin et non pas en bord en toiture, comme on a l’habitude de le voir généralement dans les stades. Résultat, l’ouverture verticale était extrêmement importante (environ 120°) et il fallait prévoir davantage de points de diffusion pour couvrir la totalité des gradins.
Constitution d’un cluster « principal » (il y en a 24 en tout) avec deux LT9702WR, une LT3202WR et deux subs MB24WR en diffusion cardioïde.Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu)Gros plan sur un cluster principal monté. Le sub du bas affleure. On distingue également les deux enceintes de sécurité derrière
Les équipes Bose ont donc opté pour un rapprochement des clusters afin de bien couvrir l’ensemble du stade. Les équipes support ont opté pour une diffusion cardioïde des basses fréquences dans le stade, et ce afin de créer un faisceau directif du grave pour éviter des réflexions indésirables à l’intérieur de la toiture. Le principe consiste à positionner deux caissons de basses l’un derrière l’autre (avec un espacement bien spécifique) et d’appliquer un retard temporel à l’un des modules de grave de façon à réduire l’onde arrière de plus de 10 dB. La vigilance dans le choix des enceintes a été extrême. Une approche Line Source est souvent favorisée sur ce type de projet, mais cette position imposée en milieu de toiture nécessite un grand nombre d’enceintes et génère donc des coûts élevés.
L’accroche d’un cluster principal sur la charpente métallique. On distingue bien les deux subs MB24WR, l’un sur l’autre, en diffusion cardioïde.Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu), ici vues de dessus.Une des quatre baies de distribution situées aux quatre coins du stade. Elles contiennent chacune les switches réseau (Dante), un processeur ControlSpace ESP880 en Dante et cinq amplificateurs 8 canaux PowerMatch PM8500N (contrôlés en réseau). La liaison entre amplificateurs et clusters s’effectue en basse impédance.Un cluster principal pré-assemblé en cours de levagePanaray402
Grâce aux enceintes Panaray® LT installées, le Bureau d’Etudes Bose a pu maitriser et contrôler la directivité pour ainsi maximiser le champ direct en tout point des gradins et limiter les réflexions nuisibles. Des Panaray402 sont placées sous les gradins des tribunes Nord et Sud en rappel, à raison de huit par coté.
Enfin, et comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre, les enceintes ont été peintes avec un RAL spécifique (blanc nacré) pour se fondre dans l’architecture du stade.
Sous la toiture et sa charpente métallique, les chemins de câbles et la coursive technique
Le résultat
Après ces études, le partenaire Bose, IEC VIDELIO a installé plus de 150 Bose Panaray® et plus de 200 Bose FreeSpace® (DS16/40/100). L’ensemble est alimenté par l’électronique associée : Bose Controlspace® & PowerMatch® à travers d’un réseau Dante redondant (voir liste exhaustive plus bas).
Couverture en champ direct 1-4 kHz
Couverture totale, champ direct et champ réverbéré 1-4 kHz
Vue de l’enceinte du stade ou l’on distingue sous le toit les séries de clusters des tribunes.Mesure du STI, ici à 0,54, mais la moyenne en différents points est de 0,52.
Au final, l’indice de transmission de la parole (intelligibilité STI) a été relevé à 0.52 (à vide) en moyenne, se révélant être un très bon résultat aux vues des difficultés acoustiques causées par la grandeur de cette enceinte sportive et des matériaux utilisés.
La technologie de démonstration audio Auditioner® a permis d’écouter et évaluer précisément le son qui serait diffusé dans l’enceinte du stade avant même l’installation de l’équipement audio.
Etienne Berard
L’avis d’Etienne Bérard, Directeur de l’Atelier Audiovisuel, spécialiste électro-acoustique : « Le projet était compliqué, il y avait de vraies contraintes d’intégration et des attentes importantes (préconisation UEFA 2016). L’environnement acoustique était difficile même s’il avait été anticipé. La société Bose a su répondre à un cahier des charges exigeant, notamment au niveau de l’engagement sur les performances acoustiques. Le logiciel Modeler® et la technologie Auditioner® ont apporté des simulations qui se sont révélées très pertinentes en comparaison à la réalité. Bose est bien structuré au niveau des processus, de son bureau d’études, des équipes support. Au-delà des systèmes installés qui sont très performants, je retiens l’engagement de Bose, et la compétence technique qui a permis une mise en œuvre des matériels optimisée. »
dB Technologies, la filiale du groupe RCF qui partageait son grand stand lors de Prolight+ Sound, présente deux nouveaux systèmes Line Array, le système VIO et dans la série DVA, le K5, tous deux accompagnés de leur sub et/ou de leur renfort de grave. Nouveautés également présentées, les retours de scène coaxiaux en 12 et 15 » de la série LVX, LVX XM12 et LVX XM15. Rappelons que depuis quelques mois, dB Technologies est distribuée en France par MH Diffusion.
Le VIO L210. Sur le modèle semi-ouvert on distingue la pièce de mise en phase des woofers avec ses perforations dans le prolongement du guide HF.
Le système VIO est constitué des modules deux voies bass reflex amplifiés (et « processés ») VIO L210 en double 10 » et du sub en triple 18 » VIO S318, lui aussi embarquant l’amplification et le traitement de signal. Le L210 exploite la symétrie des deux transducteurs 10 pouces à moteur Néodyme montés en V par rapport à l’axe de diffusion, à savoir que ces derniers encadrent le moteur à compression à diaphragme 3 pouces en titane (gorge 1,4 pouces) chargé par un nouveau guide générant un front d’onde cylindrique.
vue arrière du VIO L210 avec son système de réglage des angles inter-boîtes. Remarquez la protection anti-pluie de la connectique.
Une pièce de mise en phase en aluminium placée devant les 10 » prolonge d’une part le guide d’aigu et d’autre part avec les 26 trous ménagés dans sa surface des deux cotés réduit les interférences entre les deux points d’émission basse fréquence. La directivité horizontale du système est de 100° et la réponse en fréquence (- 3 dB) s’étend de 62 Hz à 18 kHz. Le SPL max d’une boîte est de 135 dB. L’amplification fait appel à un module classe D de 1800 W crête (Digipro G3) précédé d’une alimentation auto-ranging (110 et 220 V). Le traitement de signal embarqué met en œuvre un DSP 56 bits, des conversions en 24 bits / 48 kHz et des filtres FIR, outre les classiques limiteurs crête multibande et limiteurs RMS. La fréquence de raccordement entre LF et HF est de 850 Hz (avec des pentes de 24 dB/octave), de sorte que la compression prend en charge la majeure partie du spectre vocal.
Le sub VIO S318 est tri-amplifié avec un module de puissance de 1800 W crête pour chacun des trois HP de 18 » à bobine 4 ». Il s’agit d’une charge bass reflex semi-pavillonnaire comme le dévoile la photo jointe.
le sub VIO S318 et ses trois 18 »
Ce sub peut délivrer un SPL max de 143 dB et descend à 35 Hz. Le traitement de signal avec un preset cardioïde (un sub à l’envers) exploite le même DSP que le module large bande et tous deux d’ailleurs peuvent se contrôler par le réseau propriétaire RCF RDNet. Mais des encodeurs et commutateurs en face arrière permettent de les configurer sans faire appel à un PC avec le logiciel de contrôle.
En tête de la ligne de DVA K5, le sub KS10 en 18 ».
Le DVA K5, dernier né de la série DVA, est un système Line array trois voies amplifié compact qui dispose d’un module de renfort de grave (en accroche) KS10 (1 x 18 » à bobine 4 ») et d’un sub (au sol) KS20 (2 x 18 » de même facture) pour le compléter dans les basses fréquences.
Le K5 intègre deux compressions 1 » (bobine 1,4 ») montées sur guide, un médium 6,5 » au néodyme sur pavillon avec pièce de phase et un 8 » pour le bas du spectre. Son ébénisterie hybride en polypropylène avec renforts lui confère un poids de seulement 14 kg malgré l’amplification embarquée.
Un module line array trois voies amplifié DVA K5 ouvert. Moins de 15 kg sur la balance grâce à son ébénisterie en polypropylène.
La plateforme de traitement de signal est identique à celle du VIO, hormis pour les filtres FIR, avec des raccordements (pente 24 dB/octave) à 340 Hz (LF, MF) et 1800 Hz (MF, HF). Un module K5 peut délivrer un niveau max de 129 dB SPL avec une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 19 kHz.
le retour de scène coaxial LVX XM12, grille de façade ôtée. Son pavillon a un double rôle et permet même une rigidification de l’enceinte.
Enfin, dB Technologies introduit deux retours de scène 2 voies coaxiaux compacts en 12 et 15 pouces dans la série LVX, les XM 12 et XM 15 capables respectivement de délivrer 127 et 128 dB SPL avec leur amplification classe D de 600 W RMS (Digipro G3). La nouveauté réside dans le pavillon monté sur le transducteur coaxial qui garantit la couverture de 90° x 70° (H x V) mais fait également office de pièce de mise en phase pour le woofer aux fréquences proches du raccordement entre les deux voies. Les presets système se choisissent par un rotacteur à huit positions et le DSP embarqué contrôle les protections par limiteurs crête et RMS ainsi qu’en thermique. Avec leur solide ébénisterie en multipli, les XM 12 et 15 ne pèsent que respectivement 20 et 22 kg.
Le plus puissant des wash à led sur lyre motorisée, destiné à éclairer en lumière du jour les grandes salles de spectacle et Arénas, mais aussi les plateaux de cinéma nous est présenté en détail dans cette vidéo produite par Ayrton. Grâce aux nouvelles sources LED blanches de 15 W disponibles, le WILDSUN-K25 arrive brillamment en compétition avec les gros Fresnel de 4000 et 6000 W HMI couramment utilisés pour l’éclairage de compétitions sportives dans les stades et les grandes salles polyvalentes.
Ayrton a suivi un cahier des charges très précis dicté par des directeurs photo et des opérateurs spécialisés en captation télé. Il fallait atteindre un flux très élevé car ces projecteurs sont placés dans des cintres à plus de 20 m de hauteur. Il fallait aussi un éclairage très étale et proche de la lumière du jour, un pilotage à distance du pan/tilt, du zoom pour faire des ajustements, et de la gradation…
En bref un projecteur dénué de toute contrainte y compris celles de changement de lampe fréquent et coûteux, de calage manuel, de gradation à distance au prix de volets motorisés.”
Le Wildsun-K25 répond parfaitement à ce cahier des charges avec un flux annoncé de 100,000 lm généré par 217 LED blanches (7800K) associées à 217 collimateurs au silicone assemblés en une seule lentille, un zoom 10-60°, le contrôle individuel des anneaux qui permet de moduler la surface émissive en fonction de la hauteur de la salle, une gradation électronique précise, un système de refroidissement à caloduc pour garder un flux stable et une consommation maximum de 2750 W, donc bien inférieure à celle des HMI 4000 et 6000 W Le Wilsun se contrôle en DMX-RDM, sACN, ArtNet et sans fil grâce au récepteur Timo Lumen Radio intégré
Tout a commencé par un mail de Maxime Ménélec qui disait précisément ceci : « Je suis au Zénith de Paris le 9 avril avec Steph et je voudrais te faire écouter quelques truks ». Dictaphone OK, appareil photo OK, oreilles OK, nous voici partis à la rencontre de toute l’équipe de la tournée Top50 de passage dans la capitale où Max officie au système et fait des expériences, non pardon, des truks !
Max Ménélec et Frédéric Bailly de L-Acoustics, une association qui fait plein de décibels oui, mais cohérents !
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Maxime Ménélec a commencé en assistant Stéphane Plisson, époque MiniMax, puis il a pris en main le système de Steph, perdant au passage le Mini. Depuis quelques mois et après avoir bien potassé des bouquins avec beaucoup d’images mais pas de jolies filles dedans, il est devenu KSE (K System Engineer) pour L-Acoustics, autant dire qu’il est reconnu comme étant un bon, surtout vu son âge.
Un coup d’œil dans la salle suffit à comprendre que ce ne sont pas les K1 en principal, ou les K2 en rappel latéral et downfill qui constituent la nouveauté à écouter. Pas non plus de KS28 ou de LA12X qui viennent d’être dévoilés à Francfort. La surprise de Max tient dans l’accroche et le calage du K2 dans le K1. Tout simplement. Simplement ? Pas tant que ça. Après une poignée de main à Frédéric Bailly, ingénieur application Touring L-Acoustics; présent lui aussi dans la salle, on laisse Max s’expliquer.
Le système à cour tel qu’il apparait quand on rentre dans le Zénith. Le bas du renfort latéral est calé par le bas à hauteur des deux « downfills » en K2. Comme nous l’a avoué Max, ça passe tout juste entre les deux lignes.
Maxime Ménélec : “L’idée est d’avoir le minimum de recouvrement, juste une zone de raccord entre le K1 en principal et le K2 en rappel latéral. Ce dernier est déployé en ouverture horizontale 70°. Ce montage très proche entre les deux lignes rend le grave le plus constructif possible. Quand on éloigne l’“outfill” du système principal, on créé des interférences dans le grave.
SLU : Qui a eu cette idée ?
Maxime Ménélec : L’idée vient d’une discussion avec Fred Bailly. Il y a deux ans lorsque nous sommes partis pour “Danse avec les Stars” avec Alex Ly, on a accroché la diff en K2 à l’avant du carré de danse, de sorte à bien couvrir le haut des gradins tout en plaçant du Kara pour arroser la fosse. Ayant le choix de positionner les “outfills”, on a fait des tests avec deux lignes de 10 boîtes. On a commencé à placer les latéraux derrière le “main” de sorte à avoir le point arrière de l’“outfill” aligné avec les deux points du “main” et on a testé en découvrant qu’on était hyper constructif partout.
Le plan de rigg du montage « resserré »
A la régie on n’a que 2 millisecondes de variation avec tout le système. Il n’y a que la petite zone d’overlap qui peut sous certaines conditions poser problème, si ce n’est qu’on ne l’entend pratiquement pas. Les systèmes actuels sont aujourd’hui très bien conçus en directivité et si tu penses bien ta ligne, normalement c’est presque gagné.
SLU : C’est exact, ça passe très bien. Du coup le délai entre K1 et K2 est de combien ?
Maxime Ménélec : 2 milli, et c’est le “main” qui est délayé sur l’“outfill” et non l’inverse, ce qui permet en plus de ne pas avoir de source virtuelle qui se crée en permanence. Dans une configuration habituelle où tu as délayé ton “outfill” placé à 5 ou 6 mètres de ton “main”, quand tu es en régie, c’est l’effet inverse qui se produit et tu créés encore plus de points d’interférence. Avec des latéraux constitués de petites boîtes comme le Kara, ce n’est pas trop problématique car même avec 9 boîtes, on n’atteint qu’un petit contour, mais quand les “outfills” sont constitués de K2 et que t’en alignes 12, 16 mais même moins, le contour va générer beaucoup d’interférences dans la salle. Rien que ce soir, avec 6 K2, j’atteins déjà 8 dB, d’où l’idée de placer les “outfills” derrière et très près du “main”.
Le système vu de près. On aperçoit nettement les deux volets du système Panflex tirés sur les 6 K2. Chacun d’entre eux réduisant l’ouverture horizontale de 20°, on passe de 110° à 70°. Ceux des deux K2 qui prolongent et terminent la ligne de K1 en revanche sont repoussés car c’est justement l’ouverture latérale la plus large qui est recherchée.
SLU : Vis-à-vis de la scène tu es placé comment ?
Maxime Ménélec : Le “main” est avancé à trois mètres, le point avant des K2 est à deux mètres et le point arrière à 40 cm de la scène.
SLU : Ce type de montage peut être déployé partout et pour tout type de prestation ? Il génère un poids moins réparti et une gêne visuelle un peu plus importante.
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Maxime Ménélec : Il y a toujours des situations où le poids et des aspects visuels priment mais pour des Zéniths où l’on dispose de capacités d’accroche importantes et où le son a son importance, ça devrait aller. Si tu as un bon rigger, ce n’est pas une purge au montage. Ce soir avec 10 K1 et 2 K2 en “down” plus les 6 K2 d’“out”, nous avons une charge totale de 1,2 T pour le “main” et 400 kg pour les K2, rien d’insurmontable pour des salles conçues pour ça.
SLU : Est-ce que selon toi ce type de montage est réalisable avec toute sorte de boîte ?
Maxime Ménélec : Nous avons la chance d’avoir du K2 qui offre plusieurs directivités symétriques comme asymétriques et dispose d’un très bon guidage qui permet de réaliser un “overlap” minime entre le “main” et l’“outfill”. Employer du Kara qui ouvre à 110° de façon fixe génère un peu plus d’interférences dans le médium et l’aigu car le recouvrement est forcément plus grand. Comme le délai ne peut être qu’un seul, il est essentiel de limiter cet “overlap” pour minimiser les interférences audibles.
Voici ce que donne un déploiement classique d’un renfort latéral à 60Hz, placé à 6 mètres du système principal et avec un azimut de 35° par rapport à lui. La comparaison avec le montage resserré est cruelle tant la « part des anges interférents » est importanteVoici maintenant ce que donne le déploiement resserré entre principal et latéral toujours à 60 Hz. Non seulement c’est parfaitement uniforme, mais en plus cela dénote l’absence totale d’interférences et donc l’exploitation parfaite de toute l’énergie délivrée par les enceintes.Le montage classique cette fois à 125 Hz. Cela pourrait sembler pas mal, si ce n’est qu’ici aussi le prélèvement dû aux interférences s’apparente à l’imposition française. Massif. Comparez avec le montage resserré aux mêmes fréquences, cela se passe de tout commentaire.Le montage cette fois resserré à 125 Hz. Pas de lobes, juste un rendu uniforme et quasi cardioïde.
SLU : Tu as placé ta boîte basse de l’“outfill” à hauteur de la dernière K2 “down”, c’est voulu ?
Maxime Ménélec : On pourrait très bien remonter l’“outfill” et le tilter vers le bas. L’idée ce soir c’est d’avoir la même couleur entre les K2 qui finissent la ligne de K1 et les K2 des “outfills”. Les boîtes du bas tapent à la même distance du gradin, d’où ce choix de les avoir à la même hauteur. La position de l’“outfill” et sa hauteur ne sont pas neutres dans le rendu du grave du système principal. C’est un peu comme lorsque tu places des K-Sub derrière ton système. Suivant l’endroit où tu les places, tu fais varier la directivité de ton grave. Vlad ou Bellote ont déjà placé du K1-Sub en bas de ligne sous le K1 pour changer la directivité du système.
Les subs à cour, des SB28 en montage cardioïde. 6 unités, ce qui peut paraître peu mais qui se justifie pleinement quand on regarde les prédictions de Soundvision. Trois Kara et une 12Xt complètent le dispositif. Les premiers rangs bénéficient de 8Xt pour redonner un peu de présence devant.
SLU : Dans la transition K1 vers K2 en tournant dans les gradins, on constate une différence de couleur logique dans le haut entre les deux boîtes mais aussi dans le bas.
Maxime Ménélec : C’est logique. Le K1 a un 15 pouces la où le K2 a un 12 pouces. Le rendu et la profondeur ne sont pas tout à fait les mêmes et puis les dix K1 ont un contour de 18 dB là où les six K2 n’en offrent que 8. Pas mal de l’énergie dans le bas du spectre vient du K1.
K2, l’arme de sonorisation massive
SLU : Revenons à l’enceinte idéale pour ton montage. Faut-il un modèle qui guide très bien le son et, dans ce cas, K2 est-il la solution ?
Stéphane Plisson et Max Ménélec qui est en train de se faire méchamment chambrer par le plateau dans l’intercom ;0)
Maxime Ménélec : Ce qui est bluffant avec ce modèle c’est la cohérence que tu as entre les boîtes déjà dans la ligne, dans le médium-aigu et surtout dans l’aigu. Quand tu ouvres les angles, l’aigu reste très bon, très naturel et cette qualité est propre au K2, on ne la retrouve pas forcément dans d’autres modèles. C’est un aigu qui monte très haut et qui est doux, mais qu’il faut bien entendu travailler comme dans toutes les boîtes du marché. Cette enceinte est réussie aussi par sa cohérence. Du grave à l’extrême aigu, tout se tient. Si tu as une bonne balance tonale, ça roule.
SLU : Commet fais-tu à donner des couleurs dans le bas à tes “outfills” quand ces derniers sont par exemple constitués de Kara ? Le contour que tu tires d’HP en 8’’ ne suffira jamais face aux autres références du catalogue L-Acoustics.
Maxime Ménélec : Il y a deux éléments clé du LA-Manager dont je me sers exclusivement, je n’emploie aucun autre processeur de son externe. Il s’agit du Zoom Factor et du LF Contour, plus les 8 points d’EQ. Cela marche très bien et c’est largement suffisant pour travailler car en dehors des modes de salle et d’un lissage de sa courbe, le système marche très bien ainsi. J’essaie toujours d’aller dans le sens préconisé par le constructeur du système, que je travaille avec du L-Acoustics, de l’Adamson, du d&b ou autre.
La Pro 9 de Maw, entendez par là de Stéphane !
SLU : Revenons au K2 et à sa polaire. Elle est fatalement plus régulière que celle du K1, ces deux boites sont séparées par une dizaine d’années…
Maxime Ménélec : La polaire du K2 est monstrueuse. Elle a bénéficié à plein du travail fait sur K1 mais avec des outils plus modernes ce qui rend l’ouverture encore plus régulière et constante.
Même à des fréquences aussi hautes que 1000 à 4000Hz, l’interférence est minime : le résultat d’un recouvrement volontairement très limité entre les deux enceintes. En bleu on a la zone où chaque enceinte agit seule, en rouge la partie où la somme des deux se révèle interférente et en jaune, celle où, au contraire, la somme est constructive. En bougeant finement le délai, il est possible de choisir où « placer » ces accidents minimes.
SLU : Est-ce que ton montage ne bénéficierait pas d’être bâti exclusivement sur K2 ?
Maxime Ménélec : Si à plein, c’est le meilleur résultat qu’on ait eu. K2 en “main” et en “outfill” ça marche du tonnerre et la balance tonale est naturellement identique puisque ce sont les mêmes HP. Tu peux aussi par exemple choisir 70° en “main” et 90° en extérieur et tu peux jouer, autant sur la directivité horizontale, que verticale. Tu peux aussi rediriger le lobe du grave de tout le système en jouant avec l’“outfill” dans la ligne pour le remonter ou le redescendre puisque tu es constructif partout dans le grave. Si par exemple tu as un manque d’énergie dans une grande salle, tu remontes un peu l’“outfill” et ça va te redonner du contour en façade sans être interférent.
Le système à cour, photographié dans l‘axe du renfort latéral et donc à 55°de celui des K1. Les dix boites principales sont prolongés par deux K2 dont on aperçoit l’accessoire qui les raccorde aux K1.
Pour résumer, l’“outfill” n’est plus une contrainte puisque tu as quelque chose qui est parfaitement constructif, mais il faut travailler et bien caler l’ensemble surtout quand tu as des gros “outfills” avec beaucoup de contour. J’aurais aimé avoir du K2 aussi en principal pour ce soir mais il est victime de son succès, du coup il est dur à trouver.
SLU : Comment as-tu déterminé avec précision que ton montage ouvert à 55° entre “main” et “outfill” passe et tient mécaniquement dans une salle ?
Maxime Ménélec : Soundvision est très précis, mais pour être sûr et certain de mon coup, je contrôle tout dans Autocad. Je ne le fais pas pour chaque date, mais pour le Zénith de ce soir, j’ai préféré le faire. Malgré tout, on a dû légèrement ajuster car les deux boîtes du bas sont à 5 cm. Mais ça passe (rires)
SLU : Ton résultat de qualité sur les extérieurs ne pourrait-il pas te permettre un tilt intérieur du système ce qui limiterait le nombre d’enceintes de complément pour boucher les « trous » ?
Maxime Ménélec : Je ne suis pas trop pour tilter vers l’intérieur. Je préfère que le système soit bien droit. Même si les polaires sont bien faites aujourd’hui, au centre et donc à la console, cela compliquerait le calage du médium et de l’aigu et le rendu ne serait pas pareil et uniforme.”
Au plateau avec Axel Vivini
Quoi faire quand on est accueilli par les techniciens d’une tournée et qu’on meurt d’envie de les faire parler…On le fait ! Après Max, place à Axel Vivini qui assure les retours du groupe qui accompagne l’ensemble des artistes de la tournée, bien sûr de ces derniers ainsi que MC Toesca et sa légendaire patate. En plus, sur le plateau des X15HiQ brillent de mille feux, l’occasion de demander un avis éclairé sur ce nouveau retour.
Axel Vivini, ingé son retours de Top50, et pas que !
SLU : Comment trouves-tu les X15 et leur rendu ?
Axel Vivini : “J’en ai parlé à Fred (Bailly NDR). Selon moi dans le grave comme dans l’aigu, on a trop de choses dont on n’a pas forcément besoin quand on mixe des retours. J’aimerais avoir un preset axé sur les retours qui réduise les informations pour les concentrer là où on en a vraiment besoin en wedge. La X15 est une enceinte conçue pour être polyvalente, et c’est tout à fait le cas, mais en retours on n’a pas besoin d’avoir un aigu qui monte aussi haut avec autant d’énergie dans l’extrême aigu et c’est un peu pareil dans le grave. Il faut le raccourcir un peu pour se concentrer plus sur l’impact. Ceci étant dit, c’est un bon et un vrai wedge avec une qualité importante qui est celle d’avoir la même balance tonale quel que soit le niveau auquel tu travailles, une balance naturelle et agréable. Tu prends ce wedge, tu fais trois points d’eq et c’est parti, la voix sort tout de suite. Ils ont oublié les Speakon sur les côtés mais ça mis à part, l’ébénisterie est top.
SLU : En fait tu aimerais avoir dès le départ un rendu plus ramassé…
Axel Vivini : Oui parce que tailler dedans enlève de la dynamique.
SLU : Quel preset utilises-tu, celui de base ou bien la version à basse latence ?
Axel Vivini : Celui de base. Il retarde un peu plus mais je le préfère car on n’est pas sur un point de chant lead mais bien sur une ligne de wedges où le son doit être uniforme et je trouve qu’il est mieux dans ce rôle.
L-Acoustics X15HiQ
SLU : Comment trouves-tu la couverture du X15 ?
Axel Vivini : Il est hyper homogène et en plus le son sort vraiment de la boîte. Pour revenir sur sa générosité dans les extrêmes, quand par exemple on utilise les wedges en ligne avant, entre les sides, ce sont ces derniers qui apportent le complément dont on a besoin dans l’aigu, le grave, l’ouverture et l’image. Dans les wedges je n’ai besoin que de précision et de projection. Il est possible que prochainement L-Acoustics apporte des solutions soit dans le preset, soit dans les outils de contour. Quoi qu’il en soit, je suis heureux car c’est un bon outil de travail et comme on va le retrouver chez tous les prestataires, autant qu’il soit réussi, ce qui est le cas. J’ai 8 statiques devant, très peu de corrections et aucun problème.
Sans doute l’une des plus belles crises de rire de l’année. On vous racontera pourquoi dans quelques années, pour le moment il y a embargo
SLU : Tu répartis comment entre wedges et sides ?
Axel Vivini : En bas je mets une voix assez brute, du pied et un peu de basse, les sources plutôt mono et dans les sides tout le reste pour élargir le plus possible l’image. Les musiciens sont tous en ears avec les amplis AMP912 d’Earsonics. Comme ils ne bougent pas et qu’en HF on a de plus en plus de contraintes, autant les mettre en filaire, sachant qu’en plus ça sonne et que cet ampli est, à mon avis, ce que l’on trouve de mieux.
SLU : A quoi te sert le X32 Behringer ?
Axel Vivini : à gérer tous les talks. La première raison est que cela permet de décharger la console principale. La seconde est que si j’ai un problème avec la console, je ne perds pas les talks. Si je dois rebooter ou si Steph doit le faire, le réseau d’ordre reste toujours actif et on peut continuer à communiquer.
Le X32 Behringer, ou, comme nous l’a expliqué Axel, une façon maline et rackable de faire son intercom.
SLU : En plus ça sort bien là-haut tes talks !
Axel Vivini : Ah je te remercie, au moins j’ai réussi ça (rires) ! Sans oublier que le rapport qualité/prix de cette table est imbattable. En rack elle coûte dans les 1300 € TTC et sort d’origine en AES50 ce qui est très pratique si tu es en Midas ou bien en MADI via une carte optionnelle pour s’interfacer avec d’autres consoles. Je la pilote avec mon écran sous les yeux.
Earsonics bien représenté
SLU : Tu utilises des Velvet de Earsonics en universel à ce que je vois…
Axel Vivini : Oui, ce sont de bons casques. J’en ai 14 paires et ça marche très, très bien. C’est assez proche de l’EM32 même si ça reste un universel avec toutes les contraintes propres à cette technologie et encore plus ici puisqu’on ne peut pas mouler des adaptateurs, la canule est plus grande que sur les autres universels. Ce casque a pas mal de headroom, et même pour les chanteurs qui écoutent fort, on peut garder un signal équilibré, et c’est une vertu très rare.
SLU : Tu fais comment pour juger de la pertinence d’une demande ? Tu écoutes ne serait-ce que quelques secondes au niveau de chaque artistes ?
Axel Vivini : Oui bien sûr, mais tout comme Ben Rico, on règle une fois pour toutes un volume fixe sur les packs et autres amplis, et c’est nous depuis les régies qui déterminons le niveau, ce qui nous permet, en AFL, d’écouter exactement ce qu’ils entendent. Après, je n’écoute pas tout le temps à leur niveau…
SLU : Faut préserver l’outil (rires)
Axel Vivini : Exactement ! Je ne peux pas le casser. De là l’avantage d’avoir des casques qui ont une balance tonale régulière à tous les niveaux.
SLU : La régie retours est mise à disposition par WIP ?
Axel Vivini : Oui absolument, la boîte de Laurent Midas.”
Nelly, assistante plateau, Steph Plisson, dans ta face et Axel Vivini dans tes retours.
Et Steph il ne parle pas ?
Bien sûr il a parlé, mais pour mettre en avant ses collaborateurs, son équipe, celles et ceux qui travaillent avec lui et font de chaque date une réussite pour le public comme pour les artistes.
Appelons ça l’esprit « MaWip » car il sait à quel point le matériel c’est bien, mais l’humain passe avant, même quand il fait des blagues de potache ! Surtout quand il les fait d’ailleurs, pas vrai Max !
Conclusion
Il ne fait aucun doute que le montage serré des “side hangs”, les latéraux en bon français, marche sacrément bien et pas uniquement sur des graphiques qui en démontrent la justesse théorique. On a beau se balader de long en large, le grave est omniprésent et on coulisse avec une absolue fluidité du K1 au K2. Certes, tout n’était pas parfait et quelques K2 en plus pour avoir un contour plus flatteur vis-à-vis des K1, et une ligne plus droite pour retrouver le haut si naturel du K2 n’auraient pas été de refus, mais une fois qu’on a dit cela, il paraît difficile aujourd’hui d’accrocher des renforts latéraux autrement que comme ça, surtout si ces derniers sont de taille respectable et donc en mesure de creuser le grave façon gruyère.
Outre le bas du spectre, le médium et l’aigu passent aussi comme une fleur, à en croire que c’est facile de raccorder deux lignes. Juste le rendu d’ensemble et les voix nous ont paru lors des premiers titres un poil trop forts et rêches, après, est-ce que le K1, une bête taillée pour les grands espaces et conçue pour avaler les distances, est le choix idéal dans une salle somme toute petite, à vous de trancher ! Un dernier mot pour les lights, ça devient une habitude, mais quand il s’agit de distribuer les bons points, ce n’est pas la plus mauvaise. Efficaces, justes, colorés et avec quelques jolies trouvailles, ils ont apporté du rythme et du liant au show, un peu comme le fait Marc Toesca chaque soir. Bravo Aldo.
L’équipe son FOH et lumière au grand complet avec Fredéric Fayard dit Aldo, concepteur lumière de la tournée, Stéphane Plisson, ingé son façade et en dessous Max Ménélec ingé système et Thierry Cunche, barbu mais pas barbant sur ses lumières
Depuis la diffusion de la vidéo Summer 2015, le trio L.E.J. ne finit pas de faire parler de lui. Les trois jeunes musiciennes et amies d’enfance sont actuellement en tournée en reprenant les tubes de leurs artistes préférés tels que Rhianna ou Major Lazer. Dans le kit lumière qui les accompagne sur les scènes de France se trouvent 50 VDO Sceptron de Martin.
Dans le cadre de la tournée de L.E.J. nous nous sommes rencontrés avec le scénographe et éclairagiste du groupe, Philippe Matthieu, et Nicolas Savigny, Directeur Technique du Groupe B Live, qui était le premier prestataire européen à intégrer les VDO Sceptron dans son parc.
La tendance est à la LED créative
Nicolas Savigny : « Aujourd’hui, la tendance sur le spectacle est dans la LED créative et la motorisation. Cela faisait longtemps que nous étions à la recherche d’un produit qui pouvait répondre à cette demande. Le VDO Sceptron est très intéressant par sa simplicité de mise en œuvre, ses accessoires permettant toutes sortes de designs et la possibilité de pilotage en DMX et en vidéo ».
Un outil pour faire ressortir la scène
Découvrant les Sceptron lors de la Tournée Chaleur Humaine de Christine & The Queens, Philippe Matthieu les a rapidement adoptés. Au départ, il avait spécifié des tubes néon pour habiller la scène, mais le show, ayant rapidement évolué, a été déplacé dans les grands zéniths. « Je voulais développer le concept du tube néon et Nicolas Savigny m’a proposé les Sceptron qui venaient de sortir. Dans tous mes designs, j’essaie de faire ressortir les profondeurs et les volumes de la scène pour que celle-ci ne se présente pas simplement comme un « objet aplati » au fond de la salle. Dès la première démo, il était très clair que les Sceptron serait un outil parfait pour obtenir cet effet », explique le lighting designer.
Plusieurs espaces scéniques pour L.E.J.
Sur la tournée de L.E.J., les Sceptron jouent un rôle principal dans le design de l’éclairagiste scénographe. Avec trois musiciennes, une violoncelliste et deux chanteuses qui jouent également de la batterie électronique, des toms et de la harpe, mais aucun autre instrument pour « remplir » la scène, il y avait la nécessité d’occuper l’espace scénique par d’autres éléments. La solution était une scénographie construite autour de quatre praticables, tous entourés de Sceptron. « Je voulais créer plusieurs espaces scéniques pour faire évoluer le show », explique Philippe Matthieu. Il a prévu deux emplacements pour la violoncelliste : sur le praticable de base et sur le praticable du haut de la scène. Quant aux deux chanteuses, plus mobiles, elles ont plusieurs configurations possibles pour les jeux de batterie, de harpe, etc.
Afin de créer une ligne de fuite et un rappel de la lumière au sol, des Sceptron supplémentaires ont été mis en vertical derrière les praticables. « Mon idée était de donner une existence aux praticables et grâce à l’expérience que j’ai faite sur Christine & The Queens, je savais que les Sceptron étaient parfaits pour relever ce challenge », continue l’éclairagiste qui a choisi de travailler sans diffuseur pour souligner le côté « un peu électrique » de la led directe.
Un produit destiné à un bel avenir
Il conclut : « Cela fait dix ans que nous avons des barres de led, mais les Sceptron représentent une nouvelle génération. Ils me permettent d’inventer pleins de designs. En même temps, ils sont fiables, simples à installer et très faciles à conditionner dans les flights. C’est primordial quand on est tous les jours dans une salle différente. Je suis entièrement d’accord avec Nicolas Savigny : ce produit est destiné à un bel avenir. »
Yamaha introduit une nouvelle gamme de moniteurs amplifiés, la série HS-I. Par rapport à la gamme existante de moniteurs de studio HS, elle offre des points de montage sur quatre faces, ce qui accroît les possibilités d’exploitation en écoute, en sonorisation et en installation fixe.
La famille de moniteurs HS-I Yamaha est disponible en finition noire ou blanche.
La gamme HS-I se compose de trois modèles bass reflex 2 voies bi-amplifiés : HS5I en 5 », HS7I en 6,5 » et HS8I en 8 », tous disponibles en finition noire ou blanche. Grâce à l’ajout de points de montage sur quatre faces, les enceintes HS-I s’utilisent dans un plus grand nombre d’applications. Les trois types de fixations disponibles, murale, plafond, barre, simplifient la mise en place dans des studios ou des environnements commerciaux où l’espace disponible ou les surfaces utilisables occasionnent des problèmes.
Le modèle HS7I avec le support de fixation de plafond BCS251
« Nous sommes en permanence à l’écoute des retours de nos clients, et c’est toujours notre priorité de proposer des solutions aussi rapidement et efficacement que possible, » explique Yoshi Tsugawa, Directeur de la Pro Audio Business Unit chez Yamaha Corporation. « Dans le monde entier, les professionnels du son font confiance aux enceintes de la Série HS pour l’écoute critique en studio. Notre principal objectif, en proposant les modèles HS-I, était de répondre aux nombreuses demandes d’accessoires de montage que nous avions reçues. »
Le modèle HS7I avec le support de fixation mural BWS251
Les coffrets des enceintes HS-I sont fabriqués en médite (MDF), un matériau dense et résilient présentant une réponse acoustique amortie. La technique d’assemblage utilisée (exploitée sur les pianos) permet d’obtenir des coins solides et inertes, ce qui améliore considérablement la longévité et élimine les résonances indésirables. Par ailleurs la conception des évents réduit les vortex et donc les bruits dus aux turbulences avec un gain de 6 dB sur le bruit audible.
Tous les modèles HS-I sont équipés de transducteurs propriétaires Yamaha, assurant une réponse régulière sur une gamme de fréquences étendue. Leur tweeter à dôme de 25 mm de diamètre, de grande efficacité, étend considérablement la gamme de fréquences utilisable (jusqu’à 30 kHz) tandis que le boomer, ultra-réactif est équipé d’un aimant sur-dimensionné et délivre un son avec un taux de distorsion exceptionnellement faible.
L’amplification utilise des modules séparés, dédiés et adaptés, pour le boomer et le tweeter (bi-amplification). Deux réglages de réponse sont accessibles en face arrière, le Room Control qui agit sur les fréquences inférieures à 500 Hz avec une atténuation réglable 0, -2, -4 dB et le commutateur High Trim qui permet d’augmenter ou diminuer le niveau HF de 2 dB.
Capture Atlas en 64 bits avec une refonte de l’Open GL est jusqu’à 10 fois plus rapide.
Les 3 fondateurs du logiciel de visualisation suédois Capture étaient au Prolite & Sound pour présenter en avant première Atlas, le successeur d’Argo. Cette nouvelle version qui a beaucoup évolué fonctionne en 64 bits sur OSX et Windows, avec une refonte de l’Open GL et de nouveaux éléments de visualisation. Elle intègre le PRB, et ce n’est pas tout… Pour passer en 64 bits, autrement dit ouvrir les portes du futur, une grande partie du logiciel a dû être réécrite Cette modification qui permet d’accéder à plus de mémoire, apporte une compatibilité avec certains logiciels comme Media Foundation sous Windows ou la dernière version de fichiers au format SketchUp sous Mac OS. Les fichiers de sauvegarde de Capture ont aussi été entièrement revus afin de pouvoir être ouverts et sauvegardés plus rapidement tout en utilisant moins de mémoire.
La seconde évolution concerne l’Open GL. Toute la manière dont Capture gère cette ressource a été revue pour un gain des performances décuplé. Les projets profitant le plus de cette avancée sont ceux de moyenne taille programmés sur des ordinateurs bas de gamme ou les gros projets préparés sur des configurations très performantes. La fréquence de visualisation de référence passe maintenant à 60 frames par seconde. Un paramètre de qualité a aussi été ajouté pour réduire en direct la résolution et ainsi atteindre un meilleur taux de rafraichissement. Un nouveau mode automatique privilégie la vitesse de rendu et ajuste les paramètres de qualité afin d’obtenir le meilleur résultat possible.
Les sources omnidirectionnelles arrivent !
La troisième évolution majeure concerne de nouveaux éléments de visualisation. La fumée n’est plus considérée comme un paramètre global mais un élément à part entière du design, positionnable et modifiable. On pourra ainsi définir la densité pour avoir une brume fine, un brouillard plus localisé, une fumée dense ou derrière une surface en verre. On peut aussi délimiter des zones pour la fumée. Les sources de lumière omnidirectionnelles comme les ampoules et les sphères éclairées de l’intérieur sont également prises en charge. On peut désormais visualiser des bougies, des guirlandes et des rideaux en boules lumineuses.
L’interaction de la lumière avec les matériaux
L’avant dernier point n’est pas le moindre puisqu’il intègre dans cette version le PBR (physical based rendering). C’est un développement très récent en infographie qui permet d’utiliser, à la place d’une méthode mathématique approximative pour le calcul de l’éclairage, des modèles plus complexes et physiquement plus réels. Le but du PBR est de produire un rendu parfaitement réaliste d’éclairage, dans toutes les conditions de lumière. Afin d’utiliser ce nouvel outil, la version Atlas sera livrée avec des propriétés de matériaux contrôlant leur réflexion et la teneur en métal. Les matériaux transparents peuvent être opacifiés et l’on peut contrôler si ils colorent ce qui est vu au travers (différence entre du verre coloré et un tulle).
Le cinquième et dernier point concerne l’environnement de travail. Les fenêtres ont été profondément modifiées pour travailler de façon plus intuitive. Le comportement de la caméra de navigation est plus efficace grâce à une approche qui facilite son utilisation et la sauvegarde des ses positions. De nouvelles options d’affichage sont disponibles ainsi que la possibilité de déplacer des éléments dans les vues 3D. Un système permettant d’aligner une vue orthogonale sur un objet sélectionné facilite orientation d’objets comme les ponts angulés. Un autre outil permet d’assembler rapidement toutes sortes d’objets comme les ponts ou positionner les projecteurs sur une structure.
Un nouvel environnement et de nouveaux outils pour un gain de temps et d’efficacité.
Bien que faisant peu de vagues, le logiciel suédois évolue rapidement. Grâce à sa facilité de mise en œuvre, ses possibilités et son faible coût, il commence à attirer l’attention de nombreux designers de tous horizons. La version Atlas est disponible et toute licence achetée après le 28 mars 2016 bénéficiera d’une mise à jour gratuite.
La saison des festivals, les bien nommés « festoches » approche et les prestataires complètent leurs parcs pour être en mesure de suivre, voire devancer les demandes des équipes artistiques. Melpomen a cassé sa tirelire notamment chez Martin et L-Acoustics. Peut-être sont-ils en train de les déballer alors que vous lisez ces lignes, le fait est que ce sont bien 48 Mac Aura, les indémodables et ultra prescrits wash/beam qui rentrent en parc. Si vous avez envie de vous replonger dans les entrailles de ce projecteur, voici de quoi lire utile avec le banc d’essai dans SoundLightUp via le lien ci-après : Martin Mac Aura XB contre Mac Aura
L-Acoustics KS28
Le son n’est pas en reste puisque Thierry Tranchant annonce fièrement l’arrivée des deux nouveaux poids lourds de Marcoussis pour venir donner un coup de jeune au bas du spectre de l’offre melpomienne en L-Acoustics, le KS28 et son » moteur V12 » dernier cri, le LA12X.
L-Acoustics LA12X
Pour tout savoir sur les KS28 et LA12X, le plus simple est de lire ces quelques infos glanées auprès de Florent Bernard. On peut lui faire confiance ! Voir l’article SLU avec le lien ci-après : L-Acoustics LA12X et KS28 en détail avec Florent Bernard
Ils seront prêts à prendre la route et les entrailles des spectateurs au début de ce mois de juin, accompagnés par un panachage de X8, X12 et X15 HiQ.
Robe a su ces deux dernières années développer des projecteurs de pointe, comme les BMFL ou les DL7. Avec une qualité et un soin des détails poussés à l’extrême, le constructeur Tchèque a montré qu’il appartient maintenant, sans aucun doute possible, au carré de constructeurs mondiaux qui comptent vraiment. Il n’en oublie pas pourtant ses clients fidèles, cette armée de prestataires issus du monde la nuit ou de l’événementiel, dont le chéquier n’est malheureusement pas extensible. Ainsi est né le Spot à leds Viva, qui permet de proposer un projecteur à prix réduit tout en bénéficiant des technologies issues des machines haut de gamme.
Viva
Le Viva est un spot motorisé par une source de 270 watts à leds blanches données pour tenir 20.000 heures à au moins 70% de ses capacités. Le zoom passe de 8° à 40°. Deux roues de couleurs dichroïques proposent treize teintes étudiées. Une roue de neuf gobos fixes, une roue de sept gobos rotatifs et un prisme trois facettes permettent les effets lumineux. Un iris, un strobe et un frost progressif interchangeable complètent le dispositif. Cette Viva bénéficie de l’écran tactile sur batterie et des ports de communication de ses ainés (XLR 3 et 5, RJ45, RDM, DMX, ArtNet, SaCN, MA Net et CRMX de Lumen Radio), ainsi que du système de stabilisation EMS.
Spickie
Le Spikie est un poids plume très affuté. Sorte de mix entre un LedBeam, un Dot et un B-Eye, armé d’une source led RGBW de 60 watts. Ses 5,5 kg tout mouillé et ses rotations continues en pan et tilt en font un projecteur d’appoint vif comme une abeille. La qualité de led et la plage de zoom de 4° à 28° permettent de l’utiliser dans plusieurs configurations, en proximité ou en faisceau.
Sa lentille de 110 mm offre une belle sortie de lumière pour un flux annoncé de 1800 lumens. Hormis une gestion de couleurs très complète avec, en plus de la trichromie, une gestion CTO progressif 2700K-8000K et une roue virtuelle de 66 nuances Lee Filter. La différence vient de l’implantation de deux effets assez inédits et surprenants. Tout d’abord une sorte de prisme qui transforme la sortie en trois faisceaux rotatifs vraiment dynamiques, ensuite la transformation en kaléidoscope multicolore pour des habillages psychédéliques et des effets de moirages atmosphériques. Pas de port RJ45 pour le Spikie qui garde une connectique XLR 5 et une gestion RDM et DMX, voir sans fil en option.
ColorStrobe
Les strobes blanc et couleur de Robe ressemblent certes à un assemblage de Duplo mais ça ne les empêche pas de proposer une matrice de 120 leds blanches 7 W ou RGBW 15 watts contrôlables en douze segments. Amplement suffisant pour aveugler les badauds grâce aux différents modes de stroboscope possibles : en éclair, burst, rampe et flash. Le modèle ColorStrobe permet une gestion fine de la couleur en trichromie, en équivalence tungstène ou 237 macros de teintes. L’innovation centrale consiste pour Robe à équiper de série ces modèles de multiples points d’accroche pour les assembler facilement en colonnes, lignes ou écrans. Des modèles solo plus simples et plus légers existent sous la dénomination StrobeLite et ColorStrobeLite. Tous ces modèles possèdent l’habituel écran tactile Robe et les ports DMX, ArtNet, SaCN, MA Net.
picklePATT
Pour conclure, le plus beau projecteur de la galaxie, le PATT 2013, au design industriel signé Tim Routledge, a un petit frère, le picklePATT, équipé d’une lampe tungstène 575 W en lieu et place de la 750 HPL du PATT. Pour le reste, tout est identique. Il ne bouge pas, ne change pas de couleur ou de forme, n’a pas de DMX et se contente d’être ce hublot d’argent et d’ambre à la forme pure, un bijoux géant aussi beau éteint qu’allumé qu’on imagine sur toutes les scènes.
Benjamin Garnier, DG d’Algam à gauche et Mark Asselberghs, Directeur export Audac à droite, lors de la conclusion de l’accord.
Algam Entreprises est le distributeur exclusif d’Audac en France depuis le 1er juin, avec la responsabilité de la représentation de toute la gamme de produits d’installation fixe d’Audac, à savoir les amplificateurs, les enceintes et HP de plafond, les matrices audio numériques, les sources et lecteurs, les consoles de mixage, etc. Algam entreprises enrichit donc son offre en produits d’installation avec cette nouvelle représentation.
Selon Mark Asselberghs, le directeur export Audac : « l’excellente réputation et l’efficacité d’Algam entreprises sur le marché français nous l’ont fait choisir comme nouveau partenaire ».
Benjamin Garnier, directeur général d’Algam ajoute : « nous sommes heureux d’accueillir Audac au sein de notre catalogue. Audac est indiscutablement la pièce manquante à notre offre, et y ajoute une large palette de produits de haute qualité à un prix compétitif en ouvrant de nouvelles opportunités que nous allons saisir».
Audac dispose d’un large portefeuille de produits dédiés installation et vient de sortir récemment, lors de Prolight+Sound, un système de sources audio modulaire, le XMP44.
Audac XMP44 face avantAudac XMP44 face arrière
Ce lecteur est doté de quatre emplacements pour accueillir quatre modules parmi les modèles suivants :
DMP40 : Module combiné avec trois modes de réception, DAB/DAB+ et tuner FM
Cette solution système peut être parfaitement adaptée aux exigences spécifiques à remplir tout en offrant une excellente restitution sonore. L’écran TFT 2,8″ garantit la convivialité d’utilisation. Même un utilisateur novice peut configurer le XMP44 rapidement et simplement. En vue de la lecture ou l’enregistrement de fichiers et de supports audio et multimédia, chaque module dispose d’un port USB (quatre au total) en face avant.
Le module lecteur audio FMP40 via USB et micro SD interne (lecture des fichiers MP3, WMA, WAV, FLAC, OGG et AAC).
Les sorties symétriques analogiques s’opèrent sur les modules sur connecteurs Euroblock. Un haut-parleur est par ailleurs intégré pour l’écoute des différentes sorties. Le système peut être configuré partout et à toute heure avec tout périphérique mobile, via une appli gratuite ou l’interface Internet prévue à cet effet. Le système peut par ailleurs se commander par RS232 ou par TCP/IP, et les quatre modules peuvent fonctionner simultanément, ce qui est intéressant dans le cas d’une installation multi-zones. De plus une interface réseau Dante optionnelle ANX44 (4 E/S) peut-être ajoutée.
Le cluster central vu de près. Initialement équipé de 20 têtes en trois lignes il a ensuite évolué vers la configuration actuelle en 4 lignes et 25 enceintes assurant une couverture plus uniforme.
Le nouvel Auditorium de la Maison de la radio, édifié sur l’emplacement des anciens studios 102 et 103 de la Maison de la radio, est une salle de concert exceptionnelle conçue en forme d’arène et dotée d’un orgue monumental. La grande série de travaux entreprise en 2003 et confiée par Radio France au cabinet Architecture Studio afin de mettre aux normes le bâtiment de la radio, a été l’occasion de repenser certains espaces.
Une vue permettant de voir la potence maintenant le tilt de la ligne de 5 boites côté orgue.
L’objectif premier étant de mettre à la disposition des formations musicales de la Maison ; l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Chœur et la Maîtrise de Radio France, d’un ensemble de salles de répétition et de concert conformes aux exigences acoustiques d’aujourd’hui. L’Auditorium dispose de 1461 places installées en balcons et réparties tout autour de la scène et des musiciens. Cette architecture unique offre un champ de vision inédit. Le spectateur n’est jamais à plus de 17 mètres de la scène et bénéficie ainsi d’une relation de proximité et d’intimité avec les musiciens.
C’est le cabinet Nagata Acoustics, spécialiste en ingénierie du son et connu pour avoir contribué à la conception de plus de soixante-dix salles et le cabinet Jean-Paul Lamoureux Acoustique qui ont pensé l’acoustique de l’Auditorium. Dans cette salle, tout est conçu pour que le son circule et se réfléchisse grâce à des parements de bois sur les balcons et à des polycylindres situés à l’arrière des gradins. Le plafond a, quant à lui, été équipé d’une lentille réfléchissante appelée canopy, afin d’optimiser la propagation et la réflexion acoustiques, utile à la relation entre les musiciens eux-mêmes et à la qualité sonore diffusée dans la salle.
Le cluster et son placement à l’aplomb de la scène et des musiciens.
C’est à Bruno Lompech, responsable du service sonorisation à Radio France, qu’est revenue la lourde tâche de concevoir un système de diffusion apte à renforcer et soutenir certains programmes dans un environnement acoustique assez hostile à l’amplification. Le chalenge a été relevé avec élégance en intégrant un système Adamson S10 installé en position centrale et constitué de 4 lignes distinctes.
A la verticale du système, le rack de 4 amplis Lab.gruppen D120:4L, la version installation des PLM 12K44 et partageant avec ces derniers nombre de technologies ainsi que la puissance totale disponible sur les 4 canaux : 12 KW. On aperçoit aussi les deux Lake LM44.
L’amplification s’opère grâce à des contrôleurs Lab.gruppen D120:4L, conçus spécifiquement pour l’installation, avec processing Lake intégré. Deux Lake LM44, dont un sert en miroir pour assurer la redondance, dirigent et pilotent les flux audio au protocole Dante. La mission a été confiée à la société Lagoona au travers d’un appel d’offre, et les travaux ont été réalisés sous la direction de Denis Fenninger avec la collaboration et l’assistance de Pascal Guillaume de DV2 pour le calage. Pour répondre aux exigences de Radio-France et de son responsable de la régie des grands studios, Pascal Baranzelli, un réseau redondant dédié a été déployé sous la maîtrise de Jérémy Manissier de Lagoona dans ce vaste terrain d’opération. Equipé de nombreux switchs, il permet de placer la régie en divers points de la salle et bascule automatiquement en AES, sans interruption de l’audio, en cas d’incident sur le réseau Dante. Déjà déployé sur de nombreux événements, le système a démontré sa souplesse d’exploitation et un rendu à la hauteur d’un lieu exceptionnel.
Présentée à PL+S 2016, la gamme ColorSource s’enrichit de deux séries de pupitres polyvalents, les ColorSource 20 et 40 et ColorSource AV 20 et 40 conçus pour contrôler de façon très simple, des projecteurs, les couleurs d’un projecteur à leds, restituer des ambiances en événementiel, dans un petit théâtre et en architectural.
Les ColorSource 20 et 40 sont pourvues, affichent écran tactile multipoint 7″, un univers DMX, 20 ou 40 faders, d’un port USB, 10 pages de restitutions (200 ou 400 Playbacks). La version AV, pour Audio Visual, a en plus un second univers DMX, un connecteur RJ45 pour les réseaux SaCN et ArtNet, des jack 3.5 pour l’entrée et la sortie audio, un port HDMI et les fonctions, restitution audio et lumière, restitution images et vidéo, VidéoToy, la plateforme Amigo pilotable via un réseau et la compatibilité OSC (Open Sound Control). Voici ci-après le tutoriel ETC en français de la console ColorSource 20.
Les consoles ColorSource sont avant tout des outils de contrôles pour mettre, à la portée de tous, les bases de la lumière, du son et de la vidéo. Il n’est évidemment pas question de piloter un show au Stade de France, mais de pouvoir, sur de petits systèmes, contrôler de manière très simple et intuitive des projecteurs, des effets sonores, des images, des vidéo ou même de créer des animations.
les version de contrôle tout en un : lumière, son et vidéo
Le ColorSource AV est capable de faire tout ça en même temps. Dès le patch, tout est simplifié. Si vos projecteurs sont compatibles RDM, ils sont reconnus par la console et automatiquement patchés. Tout est aussi simple. L’interface a été développée pour que les fonctions soient toutes visibles et accessibles. Il est alors facile d’ajouter un son et de lancer un effet lumière dès que le son démarre. La partie VidéoToy est aussi très surprenante sur ce type de système. Avec la ColorSource AV, créer un effet vidéo simple devient un jeu d’enfant et l’on peut du coup très facilement habiller un écran ou un mur. La cerise sur le gâteau c’est leur prix très raisonnable. Plus d’infos sur le site ETC Connect et sur le site Avab transtechnik
Thierry Philippe a rejoint le groupe Adam Hall en tant que nouveau responsable des ventes des marques LD Systems, Cameo, Gravity, Defender, Palmer, Adam Hall Hardware et Adam Hall Stage Equipment & Cables sur Paris et le Nord de la France.
Technicien supérieur et musicien passionné, Philippe a commencé sa carrière chez un distributeur grossiste de prestigieuses marques d’audio pro. Il a également travaillé comme Chef Produit pour d’autres marques d’audio pro et d’instruments de musique, puis enfin en tant que directeur pour la France réalisant en cette occasion des ventes records. À travers ses différents postes, Philippe a acquis une solide expérience de l’industrie Audio professionnelle.
Gabriel Medrano, directeur des ventes pour l’Europe du Sud et l’Amérique du Sud : » Nous sommes très enthousiastes à l’idée de voir Thierry arriver dans notre équipe de ventes pour la France. Thierry a travaillé pendant 21 ans sur les marchés des instruments de musique et de l’audio pro et a obtenu des résultats probants. Je suis certain que ses grandes connaissances techniques et l’attention qu’il porte à ses clients nous feront devenir un partenaire encore plus solide de nos clients en France. »
Thierry Philippe, responsables des ventes pour Paris et le nord de la France » Adam Hall est un groupe innovant toujours à l’écoute de ses clients et de ses employés. Je suis très content et motivé de rejoindre cette équipe de passionnés. Je ne pouvais pas trouver défi plus excitant. Cela fait longtemps que je suis impressionné par la croissance continue de la société. Je suis fier de faire partie de l’aventure et de contribuer à perpétuer ce succès. »
Contact Thierry Philippe : Téléphone : +33 (0)7 77 39 65 14 et email : [email protected]