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Thierry Philippe rejoint le groupe Adam Hall

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Thierry Philippe

Thierry Philippe a rejoint le groupe Adam Hall en tant que nouveau responsable des ventes des marques LD Systems, Cameo, Gravity, Defender, Palmer, Adam Hall Hardware et Adam Hall Stage Equipment & Cables sur Paris et le Nord de la France.

Technicien supérieur et musicien passionné, Philippe a commencé sa carrière chez un distributeur grossiste de prestigieuses marques d’audio pro. Il a également travaillé comme Chef Produit pour d’autres marques d’audio pro et d’instruments de musique, puis enfin en tant que directeur pour la France réalisant en cette occasion des ventes records. À travers ses différents postes, Philippe a acquis une solide expérience de l’industrie Audio professionnelle.

Gabriel Medrano, directeur des ventes pour l’Europe du Sud et l’Amérique du Sud :
 » Nous sommes très enthousiastes à l’idée de voir Thierry arriver dans notre équipe de ventes pour la France. Thierry a travaillé pendant 21 ans sur les marchés des instruments de musique et de l’audio pro et a obtenu des résultats probants. Je suis certain que ses grandes connaissances techniques et l’attention qu’il porte à ses clients nous feront devenir un partenaire encore plus solide de nos clients en France. »

Thierry Philippe, responsables des ventes pour Paris et le nord de la France
 » Adam Hall est un groupe innovant toujours à l’écoute de ses clients et de ses employés. Je suis très content et motivé de rejoindre cette équipe de passionnés. Je ne pouvais pas trouver défi plus excitant. Cela fait longtemps que je suis impressionné par la croissance continue de la société. Je suis fier de faire partie de l’aventure et de contribuer à perpétuer ce succès.  »

Contact Thierry Philippe : Téléphone : +33 (0)7 77 39 65 14 et email : [email protected]

Plus d’infos sur Adam Hall Group : www.adamhall.com et sur blog.adamhall.com

 

Attero Tech est distribué par Axente

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Sur l’arrière du boîtier UnDIO6, on distingue les sorties symétriques sur connecteur euroblock.

Les produits Attero Tech sont distribués en exclusivité par Axente depuis le 1er mai 2016. Attero Tech offre un panel d’interfaces et de passerelles audio Dante (et cobranet) en format boîtier demi-rack ou rack 1U ou en platines murales (en applique).
Elles peuvent être directement contrôlées et paramétrées avec le logiciel Composer de Symetrix, s’agissant des modèles Dante. Il est également possible de les paramétrer avec des contrôleurs tiers.

Attero Tech

Attero Tech propose des interfaces d’entrées et de sorties voire d’entrées-sorties vers Dante mais également des passerelles AES/EBU et USB – Dante.
La toute nouvelle interface murale unD6IO dispose de 2 entrées mono micro/ligne XLR symétriques, d’une paire d’entrées RCA / mini-jack, et d’une sortie stéréo mini-jack doublée en symétrique sur des connecteurs Euroblock (un adaptateur XLR en applique est disponible en option). L’alimentation s’effectue en PoE via le câble réseau. La conversion analogique – numérique est réalisée en 24 bits à 48 kHz.

Attero Tech
Synoptique du boîtier d’entrées/sorties Dante unD6IO.

Le gain des entrées micro (-18 dB, -3 dB, +25 dB et + 40 dB) ainsi que la mise en fonction de l’alimentation fantôme 48 V se choisissent par le logiciel de contrôle Attero Tech unIFY, de même que le réglage du gain des sorties (entre 0 et – 60 dB par pas de 1 dB).
La THD totale pour un signal de 3 dB en dessous du niveau max (+20 dBu en entrée symétrique et + 12 dBu en entrée asymétrique) est inférieure à 0,02 % et le plancher de bruit en sortie est inférieur à – 90 dBu (gain 0 dB). Sur les sorties symétriques, le signal est muté en cas de perte du flux Dante.

L’unD6IO est disponible en blanc ou en noir et est proposée au prix public HT de 898 euros.

D’autres informations sur le site Attero tech et sur le site Axente

 

Martin Atomic 3000 LED

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Egaler la version Xénon avec une source led blanche était le défi à relever pour les ingénieurs de la R&D Martin. Ils l’ont mené à terme en ajoutant quelques fonctions comme l’effet Aura en RGB qui donne un vrai charme à ce nouveau produit.
Durant ce test on en a vraiment pris plein les mirettes ! L’Atomic 3000 xénon est le produit phare de Martin, non seulement par ce que c’est le plus vendu mais aussi pour sa longévité puisqu’il fête ses 15 ans cette année et qu’il est toujours au top des ventes ! Que les inconditionnels se rassurent, la star des Strobs reste au catalogue Martin.

Martin Atomic 3000 LED

Découverte

Un point est certain, on ne peut pas confondre les deux projecteurs. Même si les volumes sont très proches, l’Atomic 3000 LED a un aspect plus moderne que son ainé, renforcé par le matériau composite noir du corps du projecteur. En outre, la lyre en aluminium est habillée par une pièce rivetée qui permet de protéger les deux systèmes ¼ de tour permettant de recevoir un support de crochet oméga.

L'arrière est totalement relooké
L’arrière est totalement relooké

Cette solution très pratique n’existait pas sur la version précédente. Les 5 orifices de diamètre 13 mm pour l’accroche ont été conservés.
On peut également accrocher le Strob sans utiliser la lyre grâce à deux trous ¼ de tour percés sur le capot arrière.
Une option intéressante qui permet de réduire l’encombrement et facilite l’intégration du projecteur dans des décors ou des structures.

Le dos du projecteur montre deux grilles de ventilation de part et d’autre du plot central où se trouve la partie contrôle et la connectique : prise Neutrik PowerCON True1 pour l’alimentation et 2 XLR 5, une mâle et une femelle pour l’entrée et le renvoi des signaux DMX et RDM. La dernière prise va faire plaisir à pas mal d’utilisateurs de stroboscopes colorés.

Au premier plan Joël Azilinon, du service SAV vérifie, sous l'œil attentif de son responsable, Jérôme Garnier, la possibilité de lire un QR code avec une seule main.
Au premier plan Joël Azilinon, du service SAV vérifie, sous l’œil attentif de son responsable, Jérôme Garnier, la possibilité de lire un QR code avec une seule main.

En effet, sur l’Atomic 3000 LED, non seulement il est possible d’utiliser le même scroller que sur la version 2001, mais on peut maintenant directement le connecter au projecteur.
Dommage que Martin n’ait pas prévu un renvoi de puissance pour alimenter d’autres projecteurs.
La consommation maximum étant de 740 W, on pourrait alimenter 3 Atomic 3000 LED sur la même ligne.
En revanche, c’est sans regret que les dip-switches ont laissé la place à l’écran LCD et ses trois boutons de navigation.


L'écran et les boutons du menu ainsi que les connecteurs DMX Out et data/alimentation du changeur de couleurs.
L’écran et les boutons du menu ainsi que les connecteurs DMX Out et data/alimentation du changeur de couleurs.

Le menu est très simple et complet. On y trouve notamment le mode Led ou Xenon.
Le premier est utilisé pour obtenir des flashs intenses, un effet aveuglant continu et également une réduction des scintillements lors d’une captation vidéo.
Le second mode permet de reproduire le comportement de la lampe xénon de la version historique.
Il y a également le mode « VIDEO TRACKING » qui ôte le lissage sur le signal DMX et permet une réponse plus rapide des fonctions.
On a ainsi une meilleure fluidité de restitution lorsque l’appareil est utilisé comme pixel d’un mapping vidéo.

Derrière la vitre

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Sans les ventilateurs, on aperçoit le radiateur et on peut facilement faire l'entretien basique
Sans les ventilateurs, on aperçoit le radiateur et on peut facilement faire l’entretien basique

Tout se démonte de manière très simple et l’appareil utilise un seul type de vis. La première opération se passe sous le projecteur, c’est le démontage des ventilateurs.
2 vis par élément, et on accède au radiateur des leds du stroboscope. C’est très pratique pour passer un coup de soufflette sans tout ouvrir. Lors de cette opération, on peut également ôter les 2 grilles d’aération maintenues par une vis.

Pour une maintenance plus approfondie, on passe par l’avant en retirant les 4 vis qui maintiennent le support de la vitre. On accède alors à la barre supportant 3 rangées de 76 leds blanches soit 228 leds Cree de 10 W et de température de couleur 5700K. C’est aussi à cette étape que l’on peut accéder aux deux rangées de 32 leds Osram RGB de l’effet Aura positionnées dans la courbure des réflecteurs.

Une fois la face avant retirée on accède aux leds et aux réflecteurs
Une fois la face avant retirée on accède aux leds et aux réflecteurs
Dans la courbure des réflecteurs on aperçoit les leds de la fonction Aura
Dans la courbure des réflecteurs on aperçoit les leds de la fonction Aura

Ces deux éléments se retirent sans problème et laissent apparaitre la partie électronique du projecteur. Tous les composants on été placé sur une seule carte que l’on peut très rapidement retirer, tout comme le support des leds de puissance et leur radiateur en aluminium. En cas de problème, toute opération de maintenance peut être effectuée dans des délais très courts

Les 3 lignes de 76 leds de la partie stroboscope
Les 3 lignes de 76 leds de la partie stroboscope
La carte électronique et le support de leds coté radiateur.
La carte électronique et le support de leds coté radiateur.
L'intégralité du projecteur démonté en quelques minutes
L’intégralité du projecteur démonté en quelques minutes

Let the Atomic Shine

Quand on ne peut pas mesurer le flux lumineux, il n’y a rien de plus subjectif qu’un test sans point de comparaison. Qu’y a t’il de mieux qu’un Atomic 3000 pour se mesurer à un autre Atomic 3000 ?
On emprunte donc la version Xenon à Impact Evénement qui nous accueille dans son show room pour les tests, et on pose les deux projecteurs l’un à coté de l’autre.
Un des avantages de la version LED, c’est qu’elle reprend la charte DMX de la version xénon en mode 3 et 4 canaux pour qu’ils travaillent ensemble, mais on doit pour cela se priver des nouvelles fonctions. Pour avoir accès à toutes les possibilités qu’offre le projecteur, il faut sélectionner le mode Extended qui comporte 14 canaux DMX.
Par prudence, je place les deux stroboscopes à 5 mètre de notre cible blanche et la console sur le coté pour programmer quelques mémoires en toute quiétude. Mon repli stratégique était une bonne idée car dès les premiers flashes, on se rend compte de la puissance de ce nouveau produit. C’est bluffant !
Je termine rapidement les mémoires sur la première version et je met les deux source en route, chacune leur tour ou ensemble. Le constat est vite fait, visuellement on a la même température de couleur et la même puissance.

Là on n'est "qu'en" mode Blinder! Grosse puissance, grande ouverture et une belle homogénéité.
Là on n’est « qu’en » mode Blinder! Grosse puissance, grande ouverture et une belle homogénéité.

Les ingénieurs de Martin ont gagné leur pari en développant un Atomic 3000 LED identique en puissance lumineuse à la version historique.
Le résultat est vraiment surprenant, on se doutait que la vitesse de réaction de la led permettrait d’avoir de bons résultats, mais au niveau puissance, on est resté scotché. L’effet blinder est aussi particulièrement réussi et puissant. Son flux principal est concentré sur 60° (la partie du faisceau qui a la plus grande portée) et il projette jusqu’à 120° en vertical et 160° en horizontal (chiffres fournis par Martin). Vu la consommation réduite dans ce mode, cela peut être une bonne option de blinder en blanc ou en couleur avec le scroller qui fournira des aplats de couleurs.
Il y a évidemment quelques différences visibles entre les deux versions. Comme la source xénon est une lampe de type crayon le flash est à 360°, autour de l’axe de la lampe, le réflecteur renvoie donc également de la lumière. Sur la version 2015, il y a trois lignes de leds réparties sur un support légèrement incurvé, pour un effet de ligne lumineuse. C’est là qu’intervient le Mr Plus de chez Bahlsen Martin, en rajoutant deux lignes de leds RGB dans les bases des réflecteurs pour créer un effet Aura. On peut, notamment, l’utiliser pour reproduire les réflexions de la lampe xénon et avoir la totalité de la face avant allumée.

Le flash sans reflet de la version à leds.
Le flash sans reflet de la version à leds.

Il y a quand même 2 bémols à cette astuce. Tout d’abord il faut doser les leds de puissance pour ne pas effacer l’effet aura, mais on retrouve le même phénomène avec la source xénon; quand l’intensité est forte, l’œil ne perçoit plus la lumière du réflecteur.
Le second point peut être modifié par la suite. Dans les paramètres de l’Atomic 3000 LED, le canal « Beam flash rate » va de 0 à 255 pour régler la vitesse des éclats de 0 à 16,67Hz alors que le paramètre « Strob » de la fonction Aura est scindé en 5 parties et la vitesse se contrôle sur les valeurs 50 à 200. Comme il n’y a pas de fonction de synchronisation et que les réglages ne se font pas sur les mêmes plages de valeurs, il est très compliqué d’avoir les deux Strobs à la même vitesse.
On peut laisser l’Aura en blanc fixe pour ne pas avoir d’effet asynchrone mais c’est moins percutant. Hormis cela, l’Aura apporte une vraie valeur au projeteur qui peut jouer 3 rôles : sa fonction de stroboscope de base, l’effet Aura comme pixel d’une matrice ou élément de décor et enfin un projecteur à effets en combinant le Strob et l’Aura.

La palette de couleurs est étendue, elle permet d’obtenir des jolies combinaisons avec la partie strob et ses effets. L’Aura en bleu avec l’effet orage ou en rouge avec le strob aléatoire sont particulièrement efficaces.

Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED


Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED


Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED


Cerise sur le gâteau, une série d’effets internes est accessible sur les paramètres 6, 7 et 8.
Ils sont regroupés par types sur des tranches de 10 valeurs DMX, du plus simple n’utilisant qu’un paramètre, au plus élaboré impliquant plusieurs fonctions comme le défilement des leds de l’Aura de droite à gauche sur les paramètres dimmer ou couleurs, ou même la combinaison du Strob et de l’Aura, avec bien évidemment la possibilité de faire varier la vitesse et décaler l’effet (Offset).

Les effets internes sont mis en valeur dans cette vidéo

Les chiffres

Pour ce projecteur, la majorité des observations resteront visuelles car nous ne sommes pas équipés pour mesurer le flux lumineux d’un stroboscope. Sur ce point, on peut juste vous donner le chiffre fourni par le fabricant, 180 000 lumens. Généralement, les valeurs de flux que nous mesurons lors des tests de projecteurs Martin recoupent celles fournies par Martin, il n’y a donc pas de raison de les remettre en cause. En mode blinder on a tout de même pu effectuer plusieurs mesures.

Une grosse puissance sans derating grâce à une diminution de flux temporisée
Une grosse puissance sans derating grâce à une diminution de flux temporisée

Pour ne pas déroger à nos habitudes nous avons débuté par le derating. Ce test nous a permis de découvrir une petite astuce très intéressante des développeurs.
Bien sûr il n’y aura pas de derating sur les flashes, ou très peu si ils sont très rapprochés et/ou que le paramètre de durée est élevé. Mais en mode blinder c’est une autre histoire.
Les ingénieurs de Martin ont donc trouvé une solution qui cumule 3 avantages. Dans ce mode, l’éclairement au centre atteint 2985 Lux à l’allumage et presque instantanément, redescend à 1740 lux par une diminution de courant appliqué aux leds. Cela permet tout d’abord de ne pas endommager les yeux de ceux qui se trouvent dans le champs du projecteur (ce qui a somme toute une certaine importance). On évite une importante montée en température ce qui simplifie le système de refroidissement. Le derating est ensuite quasi nul, puisque l’éclairement descend à 1700 lux et y reste.
On a également mesuré la répartition de lumière en mode blinder. Notre cible de 5 m de large ne nous permet hélas pas de mesurer le flux d’un faisceau aussi large (120 ° vertical et 160° horizontal) mais juste de vous montrer la courbe d’intensité lumineuse une plage qui correspond à un angle de 53°.

Les mesures en mode Blinder montrent une excellente homogénéité de la lumière sur un angle de 53° qui constitue la limite de notre cible.
Les mesures en mode Blinder montrent une excellente homogénéité de la lumière sur un angle de 53° qui constitue la limite de notre cible.

Pour conclure

Ce nouveau Stroboscope est une machine de guerre (Atomic?) et sa carrière démarre sur les chapeaux de roues avec d’importantes quantités déjà livrées chez les prestataires : Audiopro, Dushow, Loct’Ambule, Phase 4, etc.
L’atomic 3000 LED est vraiment efficace. Martin a réussi à développer une source à leds aussi puissante que la version Xénon, avec un effet Aura qui amène une plus grande polyvalence, tout en divisant par 4 la puissance consommée.
L’autre avantage, non négligeable, est que l’on peut utiliser les deux versions ensemble. Les prestataires qui désirent compléter leur parc peuvent choisir la version qui convient le plus à leurs besoins. En effet si la version 2015 amène des nouveautés et une nette amélioration de la consommation, l’écart de prix entre les deux sources est également un critère non négligeable.
La version xénon est à 896 € HT et la version LED à 2950 € HT. On ne peut que souhaiter que l’Atomic 3000 LED fasse une aussi belle carrière que son altère égo.

Martin Atomic 3000 LED General

Martin Atomic 3000 LED DMX

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Chauvet Professional, Maverick MK2 Spot, MK2 Wash, MK1 Hybrid et Rogue R1 FX-B

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Le constructeur américain, distribué en France par Algam, propose souvent des équivalences de grandes marques à prix serré, plutôt bien pensés et bien finis.
Sa propre R&D sait aussi innover avec des idées souvent justes et une réalisation fort correcte. En nouveauté, la gamme Maverick de lyres scéniques est composée d’un trio maintenant classique Spot, Wash et Beam Hybride.

Maverick MK2 Spot

Maverick MK2 Spot

La spot, nommée simplement MK2 Spot, est adapté aux scènes de jauge moyenne avec sa source led blanche de 440 Watt industrielle.
Malgré sa température de couleur de 6800K et son CRI de 73 elle offre une trichromie CMY convenable, un CTO progressif et une roue de 7 couleurs supplémentaires.

Son zoom passe de 13 à 37°. Ses deux roues de 6 gobos rotatifs proposent un panel simple mais efficace de forme, accompagnés par un prism 3 facettes, un iris et un Frost progressif.
Sa connectique est très complète, XLR3 et 5, RJ45 pour ArtNet et SaCN, ainsi que du sans fil en W-DMX.
Son look reste très standard avec sa base effilée supportant un corps assez massif et une lentille de sortie relativement importante.

Maverick MK2 Wash

Maverick MK2 Wash

La MK2 Wash s’associe en terme de puissance avec la MK2 Spot en proposant une matrice circulaire de 12 leds RGBW de 40 W enserrées dans un entrelacs de coupe-flux assez proéminent mais pas disgracieux.
Un bon zoom mécanique permet de moduler le faisceau de 7° à 49°.
Pour les commandes, là encore, toute une panoplie de connectique et de protocoles sont supportés :

  • DMX,
  • ArtNet,
  • SaCN,
  • W-DMX
  • Et surtout Kling-Net pour profiter pleinement du LedMapping

Car en plus du contrôle individuel des 12 leds, il est possible de gérer une couleurs de fond différente par lentille.

Maverick MK1 Hybrid

Maverick MK1 Hybrid

Pour compléter la gamme Maverick, le MK1 Hybrid est un Beam multifonction aux caractéristiques des plus intéressantes.
Armé de la même lampe qu’un Mythos, la Sirius HRI 440 W Osram, dotée d’une immense lentille, le MK1 est un vrai caméléon:

  • Trichromie CMY, CTO, roue de 15 couleurs,
  • Frost progressif et correcteur de faisceau pour travailler en nappes de lumière,
  • Roue de 6 gobos tournant,
  • Zoom par défaut de 3° à 18°,
  • Disque d’effet pour de l’éclairage volumétrique,
  • Focale courte possible de 1° à 6°, roue de 15 gobos fixes, prisme 4 et 8 facettes pour exploiter le côté Beam.
  • Comme ses consœur la connectique et les commandes sont des plus complètes.

Rogue R1 FX-B

Rogue R1 FX-B

Très surprenante cette barre de leds motorisée Rogue R14 FX-B.
Chaque module RGBW de 15 watts est pilotable individuellement, y compris en tilt, y compris en rotation infinie, le tout sur une base en rotation continue.
Si ce Rogue manque un peu de pêche lumineuse, les contorsions des faisceaux de 7° défient l’espace par leur danse endiablée.

Pour le dire franchement, ce petit projecteur insolite mérite une vraie intention, surtout qu’il possède lui aussi construction soignée et une connectique exhaustive.

Rogue R1 FX-B

D’autres informations des différents produits sur le site Algam-Entreprises.

 

Martin Audio présente la série d’enceintes polyvalentes CDD Live

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Le modèle CDD-Live 15 juché sur le sub CSX-Live 218
Le modèle CDD-Live 15 juché sur le sub CSX-Live 218

Après la série CDD (Coaxial Differential Dispersion) dédiée installation introduite l’année dernière, Martin Audio présentait cette année la série CDD Live plus polyvalente, qui exploite la même technologie CDD mais avec une ébénisterie traditionnelle en multipli.

Autonomes, les trois modèles d’enceinte et les deux subs de la série embarquent l’amplification, le traitement de signal par DSP et « causent » le Dante.
Autre raffinement, le correcteur de facteur de puissance (cos φ de 0,98) précédant l’alimentation, accepte les tensions secteur de 85 à 265 V AC.

Constituée de trois enceintes coaxiales deux voies en 8, 12 et 15 » et de deux subs en simple et double 18 », la série CDD Live se prête à de multiples exploitations aussi bien en installation (dance clubs, théatres, présentations institutionnelles, …) qu’en live (d’où son nom) pour du renfort ou de la façade pour de petites jauges ou encore en monitoring. En effet, leur ébénisterie anglée et la rotation du transducteur coaxial sur tous les modèles permet une utilisation à l’horizontal comme en vertical. 
Outre les avantages inhérents au système coaxial, la technologie CDD autorise une meilleure couverture en horizontal en proximité et une meilleure homogénéité sur la profondeur. Par rapport à un pavillon classique à dispersion fixe, l’empreinte de la couverture horizontale est rectangulaire, les angles de la zone à sonoriser sont mieux couverts, ce qui évite l’emploi de nombreux points de diffusion.

Le petit modèle de la série CDDLive en 8 pouces coaxial avec un moteur 1'' (sortie 1,4'') à dôme polyimide.
Le petit modèle de la série CDDLive en 8 pouces coaxial avec un moteur 1 » (sortie 1,4 ») à dôme polyimide.

Le petit modèle CDD-Live8 offre une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 20 kHz (dans ± 3 dB) et un niveau crête délivré de 123 dB SPL, la CDD -Live12 de 62 Hz à 20 kHz et un SPL crête de 128 dB et enfin la CDD-Live15 de respectivement 55 Hz à 20 kHz et 132 dB SPL crête.

Le sub CSX-Live 118 (un 18 » en bass reflex) accompagnera avantageusement les CDDLive8 et 12 alors que CSX-Live 218 (2 x 18 » en bass reflex) complémentera le modèle 15 ».
Le premier descend à 43 Hz (- 3 dB) et délivre un niveau crête de 135 dB avec son module d’amplification classe D en pont de 2000 W (crête) alors que le second descend à 35 Hz avec un niveau maxi de 143 dB (avec amplification de 4000 W crête).
Tous les deux exploitent le même transducteur 18 » longue excursion à bobine 4 » avec moteur ferrite et sont munis de poignées latérales et de roulettes sur la face arrière pour faciliter la manutention.

Le passage des entrées analogiques symétriques au réseau Dante se fait automatiquement si le flux numérique est présent. Bien sûr on peut modifier cette priorité par le logiciel propriétaire VU-NET en partage sur le même réseau.
Celui-ci permet le paramétrage du DSP mais il est également possible de choisir entre trois presets en local par la face arrière pour les exploitations en large bande, avec sub, ou encore en monitoring.
Des presets additionnels sur les subs permettent de travailler en cardioïde (avec une paire de subs). A noter sur les modèles large bande, l’usage de filtre FIR à faible latence pour égaliser la réponse dans les aigus.

D’autres informations sur le site de Martin Audio et sur le site d’Algam-Entreprises

 

L-Acoustics dévoile le Line-Array ultra compact Kiva II

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L-Acoustics Line-Array ultra compact Kiva II
L-Acoustics Line-Array ultra compact Kiva II

Aujourd’hui, L-Acoustics a dévoilé Kiva II, la nouvelle version du plus petit line-array à son catalogue offrant 6 dB de SPL Max en plus, le passage à 16 ohms pour rationaliser les ressources d’amplification et une nouvelle ébénisterie repensée.

Malgré son format ultra compact, le Kiva II est bâti autour du concept fondateur des lignes sources grand format de L-Acoustics, la WST ou Wavefront Sculpture Technology™, grâce auquel il est en mesure de fournir une portée importante et une couverture homogène.
A cet effet, cette nouvelle enceinte adopte un montage coplanaire en K de ses transducteurs, ce qui permet d’offrir une ouverture symétrique horizontale de 100°, sans lobes secondaires et sur la totalité de sa bande passante utile.

Pesant 14 kg, soit à peine un kilo de plus que son prédécesseur, il bénéficie d’un accrochage discret par le haut facilitant son implantation dans tout projet architectural fixe ou bien événementiel où la discrétion est essentielle. Kiva II répond aussi parfaitement aux besoins des déploiements multi canaux L-ISA™.

« Kiva II garde les lignes élégantes de cette enceinte, mais la comparaison s’arrête là » nous explique Cédric Montrezor, le directeur applications dédié aux installations chez L-Acoustics.
« Avec 137 dB de SPL Max et pour l’équivalent de « 1,5dB » de prix public en plus comparé à l’ancien modèle, Kiva II est désormais la référence dans sa catégorie en termes de ratio taille/SPL. »
« Au-delà de cet impressionnant niveau maximum, nous avons aussi renforcé sa résistance à l’humidité, ajouté des indicateurs de verrouillage du système d’accroche et conçu de nouveaux accessoires afin d’en étendre les possibilités de déploiement. »

Kiva II va être officiellement présenté au salon Infocomm 16 au Las Vegas Convention Center du 8 au 10 juin 2016 sur le stand L-Acoustics C12116 et sera disponible à la fin de l’année 2016.

JB Lighting P7, le plus léger des Spots à led blanche + CMY

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La conception modulaire du P7
La conception modulaire du P7

JB Lighting arrive avec un spot à leds, moins ambitieux que son ainé RGB le P8 mais plus lumineux en blanc, suivant ainsi la demande des éclairagistes.

Le P7, équipé d’une matrice de leds blanches de 270 W, vient rivaliser en flux avec une 700 W à décharge.
Le fabricant annonce un flux de 11 000 lm en blanc, qui délivre un faisceau serré pêchu renforcé par un choix de point chaud au centre. Il a toutes les fonctions nécessaires à un spot et seulement 17 kg !

La couleur est traitée par une trichromie, une roue de couleurs et un CTO.
Le zoom s’offre un rapport 1/6 de 8° à 48°, et avec une roue de 9 gobos fixes, une roue de 6 gobos rotatif, un prisme X3, un frost linéaire, un iris, il ne lui manque rien, dans des dimensions très compactes.
Avec une construction modulaire qui facilite l’entretien, un poids plume record qui lui assure une belle rapidité et un prix vraiment concurrentiel.

Varyance son distributeur en France annonce 4480 € HT, on devrait la retrouver rapidement sur les petites scènes.

Plus d’infos sur le site JB Lighting et sur le site Varyance

Lilly Wood and the Kick. Pour l’amour du pied avec Ivan Herceg

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Il y a à peu près deux ans, on s’est pris une claque avec Ivan Herceg à la face de Lilly Wood & the Prick au Zénith de Paris. Quelle mouche nous a piqué d’y retourner ? Nul ne le sait si ce n’est que paf, il a remis ça le bougre.
Exit le d&b de 2014, cette fois c’est Adamson qui s’y colle et rien ne change. On pourrait lui ressortir des colonnes Golden Sound, ça sonnerait encore, d’autant plus qu’SSL s’est joint à la fête. En route au pays des astuces et du joli son. Qui tape.

Les loges du Zénith et le fameux lustre digne d’un opéra
Les loges du Zénith et le fameux lustre digne d’un opéra

La première question de ce reportage est en fait un SMS échangé quelques jours avant de se retrouver au Zénith. Au fait, tu auras quoi en diff ? « Je ne sais pas trop, je me renseigne.» La réponse ne se fait pas attendre. « J’aurai celle de Parov Stelar, le DJ qui joue la veille, ce sera de l’Adamson. »
Bonne surprise, c’est un chouette système en E15 et T21 avec quelques S10 pour n’oublier personne, et il y a de quoi faire. La première partie termine sa balance, le moment est parfait pour aller s’isoler en loge, celle des techniciens, cachée dans la ruche derrière la scène du Zénith où l’on retrouve un semblant de calme. On est accompagné par Ivan, Julien Ravary qui mixe les retours et Bruno Azoto, un backliner qui aime beaucoup la technique et réciproquement !

Surprise dans les coulisses du Zénith, l’équipe son de tournée avec de gauche à droite Ivan Herceg Mr. FOHman, Elizabeth Liotta assistante plateau et backlineuse en chef, Bruno Azoto backliner en chef et Julien Ravary, ingé son retours. En chef lui aussi, il n’y a pas de raison.
Surprise dans les coulisses du Zénith, l’équipe son de tournée avec de gauche à droite Ivan Herceg Mr. FOHman, Elizabeth Liotta assistante plateau et backlineuse en chef, Bruno Azoto backliner en chef et Julien Ravary, ingé son retours. En chef lui aussi, il n’y a pas de raison.

Des hommes, des machines et Bruno Azoto !

Qui dit Lilly Wood dit pas mal de machines qui viennent compléter les parties jouées live et donner au son le côté produit qui caractérise le groupe. Backliner polyvalent, super à l’aise aussi avec ces machines, Bruno nous explique la configuration mise en place pour la tournée et qu’il déploie et choie chaque soir.

Bruno Azoto face à ses machines et notamment ses deux Mac. On n’est jamais trop prudent avec l’informatique. Outre les machines, les ordinateurs, les claviers, il s’occupe aussi des guitares et de la batterie. Comme il le dit si bien : « J’accorde, je change cordes et peaux, je règle et je répare, mais c’est uniquement parce que le nombre de grattes n’est pas énorme. » C’est ça, c’est toi qui l’es !
Bruno Azoto face à ses machines et notamment ses deux Mac. On n’est jamais trop prudent avec l’informatique. Outre les machines, les ordinateurs, les claviers, il s’occupe aussi des guitares et de la batterie. Comme il le dit si bien : « J’accorde, je change cordes et peaux, je règle et je répare, mais c’est uniquement parce que le nombre de grattes n’est pas énorme. » C’est ça, c’est toi qui l’es !

Bruno Azoto : Nous travaillons avec Live, qui synchronise tous les pads, les synthés, les échantillonneurs. Les chansons sont complétées, et de ce même Live partent tous les tops de synchro pour les lumières et tous les “Program Change” pour les machines. Tout le show, sauf quelques chansons acoustiques, est synchronisé.
Tout le monde utilise des ears donc il y a des clicks et quelques tonalités pour démarrer certains titres.
Trouver la bonne note quand le titre démarre par la voix ce n’est pas évident. Il n’y a en revanche pas de décomptes. On a un très bon batteur qui mène la danse et tout le monde s’y retrouve.

SLU : Qui dit ordinateur dit sécu. Tu as quoi comme solution, deux ordinateurs ?

Bruno Azoto : Oui, deux ordis qui peuvent basculer grâce à un switch Radial, le SW8. Chacun a sa carte son avec les niveaux calibrés pour qu’il n’y ait pas de surprise en cas de bascule.
Les deux jouent en parallèle, et si quelque chose ne va pas, c’est moi qui bascule. Il y a possibilité de le faire autrement mais comme je suis présent, on a choisi de le faire de cette façon-là d’autant que c’est plus sûr ainsi.

Le Roland A300 qui permet à Mathias Fisch, le batteur de la tournée de déclencher par titre l’ensemble des éléments sonores de complément. Chaque note est un play et une touche de stop arrête la lecture du Live. La présence de ce contrôleur évite d’avoir un ordinateur sur scène.
Le Roland A300 qui permet à Mathias Fisch, le batteur de la tournée de déclencher par titre l’ensemble des éléments sonores de complément. Chaque note est un play et une touche de stop arrête la lecture du Live. La présence de ce contrôleur évite d’avoir un ordinateur sur scène.

Ivan Herceg : Il n’y a pas non plus de séquences omniprésentes. Le groupe a enregistré des percussions en Afrique, ou de très jolis cœurs que l’on retrouve sur le nouvel album.
Il faut bien s’en servir pour que le concert ressemble à l’original.

SLU : Tu ressors des stems ou des sources individuelles ?

Ivan Herceg : Oh non des prémix. Dans la paire 1 et 2 j’ai tout ce qui est percussif et dans la 3 et 4 tout ce qui est harmonique, des synthés de guitares, des chœurs, d’autres voix…


C’est qui le Boss de Nili la chanteuse ? Moi ! Très simple d’utilisation et surtout alimenté par un signal propre provenant de la console de retours et pas un micro branché directement dans le Roland.
C’est qui le Boss de Nili la chanteuse ? Moi ! Très simple d’utilisation et surtout alimenté par un signal propre provenant de la console de retours et pas un micro branché directement dans le Roland.

Bruno Azoto : Il y a aussi des sons spécifiques qui sont déclenchés depuis la scène par un Akai pour avoir un effet de scène et faire en sorte que tout ne semble pas venir de nulle part par exemple durant les intros.

Ivan Herceg : On a transvasé des sons dans l’échantillonneur. Nili la chanteuse a aussi un sampler de voix RC-505 Boss qui est relié au Live d‘Ableton, ce qui fait qu’il est toujours calé.
Si par inadvertance elle se décale légèrement quand elle boucle sa voix, le tout se remet en place au tempo tout de suite.
Ca fait un sacré réseau entre les machines mais ça marche bien.


Quand on parle de Beyer, voici en bas de rack les récepteurs de la gamme TG1000 qu’on commence à retrouver sur pas mal de scènes pour une raison aussi simple que : « ça sonne ».
Quand on parle de Beyer, voici en bas de rack les récepteurs de la gamme TG1000 qu’on commence à retrouver sur pas mal de scènes pour une raison aussi simple que «ça sonne»

SLU : Le MIDI quand c’est chargé engendre une certaine latence. Ce n’est pas gênant ?

Bruno Azoto : Non. Je ne suis pas sur des grandes distances et j’ai un routeur MIDI MX-8, un vieil appareil très simple et pratique.
Le patch via des XLR se fait directement avec lui, sans avoir besoin d’employer des ordinateurs et des plugs. Je peux tirer des longueurs allant jusqu’à 20 mètres.
Je ne passe en revanche pas d’une machine à une autre comme cela se faisait avant. Trois machines en Through et tu perds des infos.

SLU : On parlait de latence du MIDI sous certaines conditions. Vous utilisez des HF numériques Beyer. Eux aussi en génèrent un peu. C’est le revers de la médaille de leur super son.

Julien Ravary : Oui dans les 2 millisecondes mais le groupe s’en accommode très bien et n’a pas manifesté de gêne. Il y a des chanteurs très sensibles et d’autres pas.
Quoi qu’il en soit, 2 ms cela reste très peu marqué. Il y a aussi des ingés retours qui dosent des petits retards dans les ears pour offrir aux artistes un son bien spécifique et déconnecté de la boîte crânienne.
Peut-être cela n’est pas un problème dans le fond (sourire).

SSL, Super Son Ludo !

[private]

Ivan Herceg : Sur les consoles SSL, il y a un réglage de délai et un correcteur de phase avec plusieurs courbes. Tu peux faire tourner la phase à la fréquence charnière qui t’intéresse. Peut-être est-ce possible de travailler une résonnance crânienne de cette façon-là, en opposant la phase uniquement sur la partie qui le gêne. Ca mérite de s’y pencher.

Julien Ravary : De mon côté, et après avoir fait pas mal de tests avec tous les micros, j’inverse la phase de la voix dans des ears. Je propose du moins d’écouter, et avec Lillywood tout le monde a adopté cette méthode.

SLU : Ta console quoi qu’il en soit génère de la latence.

Julien Ravary : Oui, malgré le fait qu’on soit à 96 kHz natif, elle en créé un peu, de là le fait aussi de tenter d’autres combinaisons en termes de phase avec des ears.

SLU : Puisqu’on parle console, qui a lancé l’idée des SSL ?

Ivan Herceg : C’est moi. Je l’ai proposée à Dushow. J’avais découvert cette table il y a quelques années, elle devait encore être en 1 (point) quelque chose et très peu de gens tournaient avec. J’ai écouté un peu d’audio sur un multipiste, la prise d’un concert. J’ai un peu joué avec l’égaliseur qui m’a paru bien et surtout j’ai vu son potentiel en termes d’ergonomie, de personnalisation de la surface et de puissance de traitement. Et puis c’est une SSL…

La chambre d’Ivan. Bien rangée avec sa console de jeu, une SSL Live L300
La chambre d’Ivan. Bien rangée avec sa console de jeu, une SSL Live L300

SLU : Le nom joue autant ?

Julien Ravary : Oui absolument, ça ne peut pas être mauvais

Ivan Herceg : Le nom joue, mais quand tu branches un micro et que tu écoutes ce que cela donne, ça donne.

Julien Ravary : Même si ta mémoire auditive n’est pas apte à te permettre de juger si tel ou tel son est « meilleur » que celui que tu as en mémoire…

Ivan Herceg : Plus précisément une personne qu’on ne citera pas et qui est de la profession prétend qu’on ne peut pas juger le rendu d’un SM58 dans un casque, ou plus précisément, ton cerveau ne peut pas imprimer les caractéristiques d’un rendu pour, par la suite, affirmer que cela est plus ou moins bon que dans d’autres cas de figure. Il faut pour cela travailler en comparatif A/B. Selon cette théorie donc, toute ton éducation de l’oreille tombe à l’eau.

Ingé Light : Nicolas BRION
Ingé Light : Nicolas Brion

SLU : Cet anathème sur la mémoire auditive a été lancé quand et où, à défaut de savoir par qui ?

Ivan Herceg : Chez Dushow durant la configuration des SSL où j’ai lancé : « viens écouter juste un 58 dans un casque que tu connais ! » avec le succès que tu imagines. Je ne suis, cela étant, pas d’accord avec lui (nous non plus NDR). Quand j’ai branché mon casque, j’ai trouvé que ça sonnait –chantmé-. C’est peut-être le préampli micro, peut-être l’ampli casque voire les deux, mais quoi qu’il en soit, ça s’entend. Quand on a ouvert les premières tranches sur le système, on a tous, tout de suite vu qu’il se passait quelque chose. T’es moins obligé d’égaliser, de chercher. Ca sonne tel quel et plus vite comme une très bonne console de studio.

SLU : Son ergonomie est assez différente de celle des autres numériques. Vous vous y êtes fait rapidement tous les deux ?

Julien Ravary : La grille de routing est la plus déroutante mais sinon ça va assez vite. Les layers se configurent comme tu en as envie. Il y a la possibilité de travailler en tactile avec l’écran principal ou sur des rotatifs juste à côté. Le channel strip entier est mis à la disposition de l’utilisateur et chacun travaille à sa guise et rien que ça c’est vraiment bien.

Ivan Herceg : Tu peux même ajouter une troisième variante à la « DiGiCo style » en te servant de l’écran et des commandes en-dessous de l’écran avec les flip-fader, les query.. Elle ne t’impose pas une manière de t’en servir.

Sacré Ivan, même sur une numérique, il attaque au ruban adhésif. Ils vont être contents chez Dushow ;0)
Sacré Ivan, même sur une numérique, il attaque au ruban adhésif. Ils vont être contents chez Dushow ;0)

Julien Ravary : Je pense qu’elle doit juste manquer de répondant en prestation quand par exemple on a des grands changements de patch et en festival cela ne doit pas être non plus très simple mais pour une tournée on s’éclate.

Ivan Herceg : Il ne faut pas perdre de vue que par essence cette table est vide et tu créés ton environnement. Il est aussi impossible de rattacher deux tranches en une stéréo. Il faut en créer une et ensuite lui affecter une source.

Julien Ravary : Le gros avantage est de pouvoir restructurer la console pendant que l’audio tourne. Elle ne génère pas de coupures.

Ivan Herceg : Il est possible aussi de retirer une tranche d’un layer sans perdre l’audio qui continue à jouer et de la placer partout ailleurs. Le layer manager est le point fort de cette table.

SLU : Vous partagez les mêmes préamplis via le réseau Blackmagic, mais c’est toi JR qui as la main sur le gain analogique !

Julien Ravary : Absolument. Nous avons un seul préampli avec en plus un coupe-bas analogique et après conversion, chaque console reçoit son signal. Si je touche pour quelque raison que ce soit au gain analogique, de toute façon le niveau de la console façade est compensé automatiquement.

Ivan Herceg : On se parle pas mal. Si par exemple je me retrouve avec une source à admettons -11 ou alors +14 au trim, cela veut dire qu’il y a un problème de gain en tête qui doit être réglé. On parle d’un offset numérique qui doit rester dans les 5/6 dB.

Julien Ravary : Pour avoir une course de fader logique, tous mes trims sont en négatif entre -6 et -7 et le gain est cohérent en entrée. On se connait depuis 4 ans et on a passé du temps à établir ces gains.

Ivan Herceg : On a commencé les répètes avec des stages séparés sans se concerter, et un jour on a comparé. On a trouvé des gains à ¼ de dB près et quelques-uns avec 15 dB d’écart. On a travaillé, fait des choix et trouvé les bons compromis.

Les deux stages SSL côté pile avec pour chacun 32 voies d’entrée. Les prises apparentes en face arrière ne sont que les sorties d’un split prévu pour alimenter une télé ou qui que ce soit d’autre.
Les deux stages SSL côté pile avec pour chacun 32 voies d’entrée. Les prises apparentes en face arrière ne sont que les sorties d’un split prévu pour alimenter une télé ou qui que ce soit d’autre.

SLU : Reste la question de la sécurité qu’on nous objecte fréquemment pour justifier le maintien de deux stages séparés.

Julien Ravary : Oui ce n’est pas faux, d’autant qu’hier soir on a eu 32 préamplis qui ont fait des caprices. On s’est posé la question de quoi faire car nous ne disposons pas d’un secours. Pour bien faire, il faudrait qu’on parte avec un spare. Splitter le signal analogique sonne moins bien. La solution de simplicité et de meilleure qualité est donc, si la production est d’accord et le prestataire en mesure de fournir, d’avoir un stage prêt à prendre la relève, ce que l’on a ce soir. Dushow a assuré.

Ivan Herceg : Dushow a même fait mieux puisqu’on devait partir avec deux Live 300 et en fin de compte on est parti avec une 500 et une 300 avant de revenir à nos deux 300 actuelles.

SLU : Le passage entre la 500 et la 300 n’a pénalisé personne ?

Julien Ravary : Non, c’est moi qui l’avais et comme les User Keys de SSL sont très bien faits, j’ai pu « retirer » un bac de 12 faders où j’avais tous mes départs en visuel et les gérer uniquement à l’aide des User keys à la demande. J’appelle le départ, je le mets en solo et je flipe la console en même temps. C’est grâce à la V3 que cela est possible. Du coup je garde un bac de 12 pour les entrées et un de 12 pour mes groupes avec lesquels je mixe. On a commencé à tourner l’été dernier même si la vraie tournée a commencé en novembre, donc les mix sont bien en place.

SLU : Les titres ont donc évolué ?

Ivan Herceg : Oui, l’été dernier, après une première résidence où nous avions la console, on est parti pour la saison des festivals, et en novembre on a travaillé d’autres titres et le show actuel avec une nouvelle résidence et un passage dans un studio d’enregistrement pour préparer les stems, les éditer et charger les machines : un très gros boulot. On n’a pas tout fait, loin de là, mais on a collaboré à la mise à niveau de l’ensemble.

Attention, Beyer revient !

Les deux émetteurs Beyer TG1000 avant le show. Vous ne connaissez pas cette tête ? C’est normal, il s’agit d’une Telefunken M80 !
Les deux émetteurs Beyer TG1000 avant le show. Vous ne connaissez pas cette tête ? C’est normal, il s’agit d’une Telefunken M80 !

SLU : Comment vous êtes-vous retrouvés avec du Beyer en HF ?

Ivan Herceg : Il y a trois ans sur la tournée précédente, nous nous étions fait prêter un TG1000 lors du Zénith de Paris qu’on avait trouvé très bien.
Julien a tourné avec Skip the Use avec la même référence, et quand nous avons attaqué cette tournée, on a fait un deal avec la marque pour avoir la possibilité d’essayer plein de modèles assez librement.
Le groupe est endorsé. L’avantage du Beyer c’est de pouvoir prendre d’autres capsules, d’ailleurs nous avons du Telefunken, la M80.

SLU : Pourquoi ne pas être resté avec les têtes TG ?

Julien Ravary : Après avoir fait des tests, on est parti sur la TG V70 qui est hyper cardioïde et isole bien du bruit de la scène. Nili la chanteuse a trouvé l’aigu un peu coloré, quelque chose de très habituel quand la directivité est resserrée, et a demandé à tester d’autres têtes.

Ivan Herceg : Avec la Beyer, on avait une grosse présence, une très belle assise de la voix qui du coup était facile à mixer en façade, un aigu gérable avec les outils de traitements modernes…

SLU : (je l’interromps) C’est Julien qui ne savait pas mixer ses retours (rires) !

Julien Ravary : Non même pas, elle était ravie. Nous avons d’excellents ears, des EM32 d’Earsonics, qui sont assez neutres et pas trop dans l’aigu, assez agréables à l’écoute.

Un Telefunken filaire caché dans l’avant-scène. Ca sent bon le spare. Mais pas que, il s’agit du spare du spare puisqu’un second HF est prêt pour Nili. Au cas où toute la HF est en rideau, le fil reprend ses droits.
Un Telefunken filaire caché dans l’avant-scène. Ca sent bon le spare. Mais pas que, il s’agit du spare du spare puisqu’un second HF est prêt pour Nili. Au cas où toute la HF est en rideau, le fil reprend ses droits.

SLU : Comment a-t-elle en ce cas entendu le mauvais côté de tout micro hyper cardioïde ?

Ivan Herceg : En écoutant les enregistrements MADI que je fais des dates, et c’est vrai que quand tu passes ton temps en studio à enregistrer ta voix avec des U47, tu sais ce qu’est un bel aigu et forcément tu ressens un manque avec des capteurs de scène. On a cherché, on en a essayé 8 ou 9 et notamment toute la gamme Beyer comme le 96 statique qui est remarquable mais capte trop de plateau, et le consensus s’est fait autour du M80.

SLU : Il faut dire que ton implantation de scène met la batterie dans la capsule de chant !

Ivan Herceg : Oui elle est très proche et n’est même pas sur un pratos. Si on avait eu plus de recul, le 96 aurait été jouable alors que là, chaque coup de snare ou de charley me déclenchait les délais et la réverbération sur la voix, surtout dans des salles réverbérantes. Ce n’était pas gérable.

SLU : Vous avez essayé uniquement durant les balances ?

Ivan Herceg : Non, balances et concert sont trop différents. On a testé des têtes durant de vraies dates. Comme les statiques ne marchaient pas, on en est revenu aux dynamiques, les modèles approchant le rendu d’un statique dans le haut du spectre pour garder de l’air dans le mix, et dans cette catégorie le Telefunken M80 a fait l’affaire.

Julien, mesure-moi un mouton ;0)

SLU : Vous voyagez avec quoi en tournée ?

Julien Ravary : Toute la scène et les régies, y compris les subs batterie et clavier car on avait du mal à avoir les deux dans certaines salles. La seule chose que je demande ce sont des sides.

Ivan Herceg : La diffusion, on la prend dans les salles où nous nous produisons. C’est notre premier Zénith non équipé. Pour le reste, ce sont des SMAC de jauge entre 800 et 2000 déjà équipées.

Pour les sides c’est L-Acoustics qui s’y colle avec l‘antépénultième version du sub de L-Acoustics depuis la sortie du KS28, puisqu’ici il s’agit du vaillant SB218 (136 dB SPL Max à comparer aux 140 du SB28 et aux 143 du KS) et de l’ARCS première génération.
Pour les sides c’est L-Acoustics qui s’y colle avec l‘antépénultième version du sub de L-Acoustics depuis la sortie du KS28, puisqu’ici il s’agit du vaillant SB218 (136 dB SPL Max à comparer aux 140 du SB28 et aux 143 du KS) et de l’ARCS première génération.

SLU : Les sides, alors que tu es à 100% en ears, c’est pour mettre un peu de pression sur scène ?

Julien Ravary : Oui, et aussi pour sauver la situation si tout à coup quelque chose devait planter avec les ears. La scène mesure 10 mètres de large et rentre partout, je n’ai pas besoin de matraquer.
On a un peu triché en écartant la scénographie et en la plaçant un peu en perspective pour donner l’illusion d’une taille plus grande ce soir, mais si tu regardes bien, la largeur de notre scène reste à 10 mètres.

SLU : Tu es serein aussi parce que tu te sers de tes ears, donc tu peux donner à tes artistes un son cohérent quelle que soit l’acoustique de la salle.

Julien Ravary : J’ai fait le même type de tournée aussi en wedge. Je suis un aficionado de la mesure, quelque chose sans doute dû à mon parcours d’étudiant.
Donc je pars du principe que quand j’arrive dans une salle où se trouvent des wedges que je ne connais pas ou qui ont l’air dépareillés, je vais tenter de me rapprocher d’une balance tonale qui me plaît en les mesurant tous.
Parfois, quand Ivan a un gros doute, je mets mon nez aussi devant.


SLU : Non, pas possible, tu ne te souviens pas de ce qu’est un bon son (rires) !

Julien Ravary : Mais si justement, la mesure me permet de m’approcher d’un protocole plus pragmatique.

SLU : Couleur tonale je veux bien, mais comportement dynamique…

Julien Ravary : Ahh c’est sûr, mais l’avantage de mesurer déjà c’est de se reposer les oreilles. On fait une « photographie » de chacun des wedges, une attitude moins empirique qu’en branchant un micro et en parlant dedans avec un micro, d’autant que ces allers-retours incessants entre scène et console pour corriger ce que j’ai entendu, je ne sais pas le faire ! Ce dont j’ai besoin c’est d’avoir un tableau clair pour pouvoir peindre dessus.

Les deux compères du son, Ivan Herceg et Julien Ravary. Vous remarquerez le regard d’Ivan, il devait penser déjà à la légende de cette photo en se demandant s’il serait mieux avec son bonnet ;0)
Les deux compères du son, Ivan Herceg et Julien Ravary. Vous remarquerez le regard d’Ivan, il devait penser déjà à la légende de cette photo en se demandant s’il serait mieux avec son bonnet ;0)

SLU : Le gros avantage de la mesure c’est aussi de débusquer les enceintes en panne ou par trop rincées…

Julien Ravary : C’est précisément ce qui nous est arrivé par exemple à la Laiterie, une salle équipée en PS15 où on a trouvé un trou à 1 kHz sur un certain nombre d’enceintes. Cela permet de savoir pourquoi la voix est un peu en dedans et de ne pas creuser le grave pour la ressortir. Cela prend un peu de temps le matin, mais on travaille bien plus sereinement après.

SLU : Ivan, as-tu souvent demandé à Julien de mettre son nez « devant » durant cette tournée ?

Ivan Herceg : Non pas trop. La qualité des installations fixes a bien progressé et nous avons la chance de ne plus trop nous produire dans des tout petits clubs où parfois on croise encore des systèmes un peu –roots-. La moyenne d’âge des installations et leur calage sont satisfaisants, tout comme la compétence des gens qui nous accueillent.

Bruit rose ou bruit de baguettes

SLU : Tu écoutes quoi pour te familiariser avec la diff des salles ? Quelques titres en Virtual ?

Julien Ravary : Non il n’écoute plus rien. C’est vrai, les gars de la salle sont très emmerdés et viennent me voir : « mais il n’écoute rien votre gars à la face ? »

Ivan Herceg : Non, plus de musique ou si peu. J’écoute beaucoup le bruit rose. « Alors maintenant que tu l’as joué en long, en large et en travers ton bruit, tu veux passer de la musique ? » Ce que j’écoute alors c’est le batteur. Grâce à lui, j’ai l’instrument de plus large bande, sinon je joue nos titres en boîte. Retoucher une diff à partir d’un CD masterisé est un non-sens, et quand le groupe arrive, tu relâches tout ce que tu as tripatouillé, alors pourquoi perdre du temps et user tes oreilles. Autant jouer aux échecs, surfer ou aller à la pêche (rires) !

Ingé Light : Nicolas BRION
Ingé Light : Nicolas Brion

SLU : Mais tu as donc mémorisé la façon dont le bruit rose doit jouer dans une salle et comme tu le sais désormais, c’est impossible (rires) ! Content d’avoir des E15 ce soir ?

Ivan Herceg : Oui absolument, même si j’aurais préféré avoir les nouveaux subs (les E219 NDR) à la place des T21. Cela dit ça marche très bien, et à la régie j’ai un très beau grave. Les T21 sont stackés en cardioïde. On joue aussi dans un petit Zénith à 3500 places ce qui est bon pour le son.

SLU : Etes-vous impactés par une forme de désaffection des spectacles vivants après les attentats ?

Ivan Herceg : Non, pas avec nos artistes, les salles sont quasiment pleines ou bien pleines à chaque date, et il n’y a pas eu une seule annulation, mais on a entendu parler d’autres tournées qui ont plus de mal.
Il faut savoir que le nouvel album de Lilly Wood and the Prick est sorti le 13 novembre 2015, autant te dire que l’actualité ne les a pas aidés… L’avantage avec ce groupe, c’est d’avoir un public très fidèle et pas trop jeune qui les suit et donc pas sujet à des phénomènes de mode, quelle que soit l’actualité discographique ou le buzz.

Julien Ravary : Et quand on dit « quasiment pleines » on est à 80% !

Le plateau nous attend

Le canon AKG pointé sur le dôme de la ride, la meilleure solution pour se débarrasser de la crash à effets qui lui est très proche.
Le canon AKG pointé sur le dôme de la ride, la meilleure solution pour se débarrasser de la crash à effets qui lui est très proche.

SLU : On fait un tour sur scène ? Tiens, un canon sur la ride, ça commence bien…

Ivan Herceg : C’est vrai qu’à part pour repiquer des ambiances pour les ears, personne ne sort de micros canon. C’est un préampli AKG 451 E monté en CK8.
Comme tu le vois, les deux cymbales sont très proches, et celle du dessous envoie une note très diffuse là où celle du dessus est intéressante pour son dôme.
Je le repique très précisément avec ce capteur, d’autant que (il prend une baguette et tape, ouch, la vilaine !) elle est assez envahissante. Le canon par au-dessus marche mieux selon moi que le simple cardio par en dessous.

Le micro à tout faire de Beyer et le spécial kick d’Audix côte à côte. Bien employés dans de la belle futaille bien réglée et jouée, c’est très intéressant comme résultat.
Le micro à tout faire de Beyer et le spécial kick d’Audix côte à côte. Bien employés dans de la belle futaille bien réglée et jouée, c’est très intéressant comme résultat.

Autre plan que j’apprécie particulièrement c’est le double micro dans la grosse caisse en veillant à bien aligner les capteurs.
J’ai essayé le SM91 mais je préfère le M88 Beyer et le D6 Audix et encore, au départ on aurait dû avoir un Bock mais on l’a cassé donc on s’est rabattu sur le D6 et ça marche pas mal du tout (très bien même NDR), c’est naturel. Le M88 sert à apporter le haut/mid car il n’a pas beaucoup de bas.
Il a un côté très punchy un peu typé « boite à rythmes années 80 » et le D6 fait le reste. Ils s’accordent très bien. Ils marchent constamment ensemble d’où la mise en phase parfaite. Juste dans quelques titres je modifie légèrement l’équilibre entre les deux. Il y a aussi un trigger qui permet de faire varier la sonorité de ce pied.

Belle à voir et belle à entendre, la Gretsch de Mathias Fisch. Peu de fûts mais un gros son. Derrière on aperçoit son sub SB18 L-Acoustics. Comme le dit Ivan, l’avantage de ce modèle est d’être musical et de bien s’accorder avec la face. Cela n’a pas été le cas avec d’autres modèles qui sonnaient de façon assez antinomique avec le système.
Belle à voir et belle à entendre, la Gretsch de Mathias Fisch. Peu de fûts mais un gros son. Derrière on aperçoit son sub SB18 L-Acoustics. Comme le dit Ivan, l’avantage de ce modèle est d’être musical et de bien s’accorder avec la face. Cela n’a pas été le cas avec d’autres modèles qui sonnaient de façon assez antinomique avec le système.

SLU : Et le reste de la batterie ?

Ivan Herceg : C’est plus classique sauf le nouveau pied K&M qui est très pratique et dégage bien le sol. J’ai un i5 Audix en top sur la caisse claire et du 535 AKG pour le timbre, et pour la charley on a aussi opté pour de l’AKG451 avec la capsule pliable. Pour les over, on a des Beyer MC930 qui sont vraiment top. Un peu plus ouverts que des Neumann. Pour les toms on a des D2 et D4 Audix.

Le tambourin magique. On distingue bien les deux piézos plaqués contre le manche et le SM 57 pointé vers les cymbalettes.
Le tambourin magique. On distingue bien les deux piézos plaqués contre le manche et le SM 57 pointé vers les cymbalettes.

Sur le tambourin il y a un SM57, mais avec un système maison que personne n’utilise. Il faut bien qu’on ait quelque chose à raconter !
C’est un piézo pour tambourin, deux capteurs, un à gauche et un à droite. Leur fonction est de (gaffe, néologisme féroce NDR) sidechainer l’ouverture du gate du tambourin.
Non, un simple gate ne marche pas car j’ai une réverbération très longue dessus et Mathias fait grand usage de ses toms basse notamment, ce qui me génère une queue de comète moche et dont on ne comprend pas trop ce qu’elle fait là.
On a pas mal cherché en changeant le positionnement du micro de repiquage mais rien ne vaut un nettoyage piloté par la source elle-même.
Pour la basse j’en reviens à ma solution de la tournée précédente avec du Radial JDX en sortie de tête et la JDV en classe A. Repiquer avec un micro un ampli de basse n’est pas aisé et les DI marchent très bien en tenant compte de l’impédance du HP.

La caisse claire dont on aperçoit, sur la gauche du micro, le trigger. On distingue aussi la tête orientable CK8 bien pointée sur la charley.
La caisse claire dont on aperçoit, sur la gauche du micro, le trigger. On distingue aussi la tête orientable CK8 bien pointée sur la charley.

Mathieu Denis, le bassiste, se sert de son Ampeg pour avoir du son, des sensations physiques dans son dos, mais dans ses ears, il a le mélange des deux boîtes en phase. Le ressenti et la précision.

SLU : Tu parlais avant de son normal pour le pied, mais le groupe est très produit, tu dois donc déclencher des trucs non ?

Ivan Herceg : Oui absolument. La caisse claire a un trigger, le pied aussi et en plus ce dernier a une seconde pédale qui ne sert que pour jouer le kick electro.

Assez rare surtout sur scène pour qu’on lui tire son portrait. Une des stars de l’analogique avec un son aussi gros que gras, le Prophet-600 d’Augustin.
Assez rare surtout sur scène pour qu’on lui tire son portrait. Une des stars de l’analogique avec un son aussi gros que gras, le Prophet-600 d’Augustin.
L’ampli de Clément, le guitariste du groupe avec, remarquez les attaches, deux micros dont un, à gauche le SM57, est le couteau suisse des plateaux, et à droite un Sennheiser 421 ancienne génération. Pile poil de quoi restituer le son bien pop du groupe. Gros et bien crunchy.
L’ampli de Clément, le guitariste du groupe avec, remarquez les attaches, deux micros dont un, à gauche le SM57, est le couteau suisse des plateaux, et à droite un Sennheiser 421 ancienne génération. Pile poil de quoi restituer le son bien pop du groupe. Gros et bien crunchy.

On parle un peu retours ?

SLU : Julien, ce sont quand même de sacrés sides pour des artistes équipés en ears deux ARCS par côté et un SB218 !

Julien Ravary : Oui si on veut. Un sub et deux têtes c’est équilibré, et pour moi les sides doivent être un rappel de ce qui se passe en façade. Les ARCS seuls n’envoient pas assez de bas. Je mixe aussi des façades, et j’ai une idée précise de ce que je veux entendre. On a beau être plus près des sources, je veux que le son soit aussi équilibré, mais si Ivan coupe la face, on se rend compte que je ne sonorise pas la salle avec ! C’est un complément, et si j’ai un problème de HF, je suis tranquille.

SLU : Tu as quoi comme émetteurs de ears ?

Julien Ravary : Du Shure, PSM1000. Ca marche très bien.

SLU : Ils s’accordent bien avec les Earsonics ?

Julien Ravary : Oui. Les EM32 sont beaucoup moins brillants et durs que les SM3. Les 32 sont travaillés différemment. Le bas mid et l’aigu sont très agréables. En live on se retrouve avec des capacités nouvelles.

Ingé Light : Nicolas BRION
Ingé Light : Nicolas Brion

SLU : Pas de générateurs de brillance ?

Ivan Herceg : Avec la SSL ce n’est pas nécessaire (il rigole NDR)

Julien Ravary : Non, j’évolue dans ma petite carrière de sondier et je n’en ressens pas le besoin. On peut très bien mixer en sachant ce qui va manquer une fois passé l’émetteur et le récepteur. Je parle souvent avec Joël Riaud (commercial et coach France pour Variphone), notamment, de la fatigue auditive et de la répétition de cette fatigue. Je fais très attention à ça, surtout aux retours. La surbrillance est quelque chose qui enjolive et te permet de mieux vendre ton mix mais à la fois de fatigant pour l’oreille.
C’est pareil avec les wedges. Les presets semblent souvent être faits pour tirer loin, mais quand tu te retrouves avec le wedge à moins de 2 mètres, l’aigu t’arrache la tête. J’ai pris pour habitude de creuser en plateau au-delà de 4 kHz. Je ne cherche pas de la pression en plus et du Larsen en moins en taillant la fréquence qui accroche, j’agis pour établir la meilleure balance tonale. Enfin quand un musicien te demande plus de niveau, il faut discuter avec lui avant de simplement céder.

Pas d’Ivan sans ses jouets

Le coin des goodies d’Ivan sous sa console, employés en sus des effets internes à la SSL
Le coin des goodies d’Ivan sous sa console, employés en sus des effets internes à la SSL

Un coup d’œil à la régie façade sous la SSL permet de débusquer encore quelques jouets qui en plus, comme d’hab avec Ivan, sont employés avec moult fourberies.

SLU : Le Fatso est attribué à quel groupe ou instrument ? Et tu nous racontes le reste ?

Ivan Herceg : Le Fatso est sur deux lignes de basse, le SSL XLogic est inséré sur le master de la console mais side-chainé avec une matrice.
C’est la matrice du mix sommé en mono et prélevé pré fader master, du coup cela agit en tant que threshold à distance. Cela me permet de toujours avoir la main sur la compression et d’éviter que les morceaux « vénères » soient trop compressés et les slows pas du tout. Le Distressor est sur la voix lead, la M4000 et le D-Two sont insérés en numérique, ce dernier a été modifié pour permettre ça.
Le DBX 120A me sert à ajouter un peu d’infra dans certaines salles et en fonction du système dont je dispose. Ce soir il est relâché. Le Space Echo de Roland…comme son nom l’indique, c’est un original et on n’a pas fait mieux.

SLU : Et l’Avalon ?

Ivan Herceg : Il est aussi inséré sur le master de la table, derrière le SSL. Le compresseur est off, et je me sers du side-chain threshold comme EQ. C’est possible si tu le réinjectes dans le mix. Je m’en sers un tout petit peu pour creuser ou pour ajouter un poil de haut. C’est très variable et ce que tu vois maintenant ne va peut-être pas être affiché durant le show.
Tout ce que tu vois en rack ne m’empêche pas de me servir de pas mal d’effets internes à la SSL, notamment des modulations, une réverbération, des multibandes et des délais. Enfin je me sers du 32 bandes toujours de la console, en EQ façade.

Lilly Wood and the Kick
Ingé Light : Nicolas Brion

SLU : Tu façonnes à l‘ancienne mais du bout des doigts, et le plus que je vois ce sont -3dB.

Ivan Herceg : Bien sûr, elle a déjà été alignée au Lake, c’est suffisant !

Le système Adamson avec Nico Meynard

Le système principal en E15 Adamson, 12 têtes par côté
Le système principal en E15 Adamson, 12 têtes par côté

On a déjà dit que le système est composé par MPM en Adamson. 12 E15 sont mises en œuvre par côté ce qui, pour un petit Zénith, est gage de gros son et de joli grave qui tape bien. On verra plus loin que c’est exactement le cas.
Côté sub, le T21 est de sortie avec par côté et au sol, 6 unités en stacks de 2 x 3 en montage cardio et 4 dernières unités en 2 x 2 en montage cardio au centre, soit le « whopping » nombre de 16 subs et 16 Lab.gruppen FP7000 pour donner vie au ballet jaune.
Histoire d’adoucir un peu la volée de Kevlar et apporter un semblant d’équilibre aux lécheurs de crashs, quatre S10 en deux fois deux sont prévus en in et outfill sur les deux stacks centraux de T21.

Il en va de même pour le reste du nez de scène où quatre Metrix localisent le son au sol et rééquilibrent le rendu en débouchant les premiers rangs. Vous l’avez compris, c’est une très belle configuration, très généreusement dotée.
Malgré un écartement raisonnable, une bananette de 6 S10 vient renforcer le début du parterre. Les sides bénéficient de la même tête à tout faire avec ici aussi, 6 S10, un nombre suffisant vu la petite taille des tribunes à arroser.

La bananette centrale en S10, une pluie de dB venant du ciel et arrosant un poil trop le point chant.
La bananette centrale en S10, une pluie de dB venant du ciel et arrosant un poil trop le point chant.

SLU : Nico, tu es en charge du système.

Nicolas Meynard : Oui, mais ce n’est pas moi qui ai conçu, calé ou installé, cela étant j’ai l’habitude de travailler avec MPM et Adamson donc je ne me sens pas trop dépaysé (rires) !
Pour être tranquille, je suis venu hier soir voir cette installation durant le show de Parov Stelar et j’ai accueilli ce matin l’équipe de Lilly Wood sans problème.


Nicolas Meynard, en charge du système pour MPM et de l’accueil de Lilly Wood
Nicolas Meynard, en charge du système pour MPM et de l’accueil de Lilly Wood

SLU : Tu te sens à l’aise avec des designs impliquant trois points d’émission pour les subs ?

Nicolas Meynard : Oui parce que quand tu pars avec deux points en gauche droite, tu vas toujours avoir un trou dans l’infra, en général une sorte de couloir de part et d’autre de la régie.
Avoir un sub central te permet, en jouant sur le délai que tu appliques entre lui et les latéraux, de combler en partie ce trou. Forcément en régie ça te crée un lobe un peu désagréable qu’il faut un peu tailler, mais ça te ramène de l’homogénéité même si le centre est un peu perdant.
Pour d’autres tournées le choix peut aussi être d’accrocher les subs. Tout est possible. Je viens de terminer Gims (Julien, si tu nous écoutes ! NDR) et on avait du E15 avec du E219 accroché et au sol, le raccord entre les deux est parfait.

Les T21 en montage cardio, ici les deux stacks de cour.
Les T21 en montage cardio, ici les deux stacks de cour.

Le T21 est différent, la charge n’est pas la même mais ça n’en reste pas moins une machine à boulet. Il met tout le monde d’accord. S’il est bien travaillé et en taillant dedans pour le calmer dans le haut, quand tu envoies une grosse caisse avec, ça fonctionne. Très bien même.

SLU : Le montage d’un rappel central en douche, ça ne ramène pas plus de problèmes que de SPL quand l’ouverture est aussi faible ?

Nicolas Meynard : Ca en ramène un peu.. On l’a mis un peu bas. Il aurait été plus haut et moins tilté, cela aurait été plus intéressant. J’ai baissé son niveau car je vais mixer les retours de la première partie et au point de chant lead, on l’entend un petit peu. J’ai retiré 4 dB pour être tranquille.

SLU : Ce n’est pas plus intéressant de monter un peu les lipfills et les infills ?

Nicolas Meynard : Si, mais en même temps c’est utile pour recentrer ton image. Il faut juste passer du temps à aligner tout ce petit monde avec les délais. Les Metrix avec des gens debout devant, ne portent pas bien loin, c’est très petit comme enceinte et il y a quatre T21 qui envoient…

Des FP+ 7000, le moteur des T21 et pour les plus observateurs d’entre vous, des fP6400 toujours d’attaque !
Des FP+ 7000, le moteur des T21 et pour les plus observateurs d’entre vous, des fP6400 toujours d’attaque !

SLU : A ce propos, le montage cardio des subs était nécessaire ?

Nicolas Meynard : Ahh oui, c’est nécessaire parce que sinon c’est vite le bazar. Avec la scène en bois, tu te retrouves avec des résonances hyper désagréables.
Le montage cardio n’est pas utile tout le temps mais c’est sacrément agréable.
Le preset marche bien, mieux avec 3 subs dont un est à 180° qu’avec deux.

Conclusion

L’afficheur du garde-fou 105 dBA rappelant que la pondération LEQ comporte une fenêtre de mesure glissante de 10 minutes. Attention, l’ordinateur avec le logiciel de mesure et de stockage des données est hébergé dans les bureaux du Zénith. Tout dépassement ou valeur étrange génère rapidement une visite en régie ;0)
L’afficheur du garde-fou 105 dBA rappelant que la pondération LEQ comporte une fenêtre de mesure glissante de 10 minutes. Attention, l’ordinateur avec le logiciel de mesure et de stockage des données est hébergé dans les bureaux du Zénith. Tout dépassement ou valeur étrange génère rapidement une visite en régie ;0)

Toujours aussi méticuleux, malicieux et adepte du gros son, Ivan forme avec Julien Ravary un joli binôme où l’expertise acoustique se complète d’un sens artistique et d’un flegme indispensables au plateau et au-delà. Quand Ivan précise qu’il écoute la batterie pour se dégourdir les osselets dans une salle, il ne se rend pas forcément compte qu’il a fini par faire de cet instrument sa spécialité.

Cette fois encore, et par la magie du triptyque source, captation et diffusion, il nous a sorti une batterie qui vaut 18,5/20. Je sais, ma fille me dit souvent qu’elle aurait détesté m’avoir comme prof parce que je ne mets jamais de 20/20, mais j’y ajoute la mention « qui déchire » OK ?
La grosse caisse est notamment un modèle du genre que les E15 et surtout les T21 bien taillés viennent magnifier avec leur méchant punch. Bien maîtrisés et sans abus, il peuvent être exploités même dans des « petites » salles. Ce pied gros, dur, et musical à la fois, porte littéralement le groupe.
Il en va de même pour les petits effets grâce à un aigu travaillé en finesse, bien servi par les E15 qui savent garder une infinie douceur dans la démesure de décibels.
Bien aussi la voix de Nili qui, adossée au Distressor en 5:1, est reproduite avec un beau piqué et une clarté totale, sans ressentir pour autant de dureté ou se faire tailler par des sifflantes. Beau boulot.

Ivan et en arrière-plan Nicolas Brion en charge des lumières
Ivan et en arrière-plan Nicolas Brion en charge des lumières

Un mot enfin sur l’éclairage de Nicolas Brion qui a préféré laisser parler son travail sans oser le commenter. Il aurait pu. Il le fera certainement la prochaine fois, d’autant qu’il a du talent, et a capté l’essence du groupe et d’un effet à la mode de chez Ayrton pour bâtir une offre artistique très belle, changeante, colorée et rock. Pile dans la cible.
Ajoutons les titres et le talent de Lilly Wood et le son un poil trop fort mais terrorisant d’Ivan, et vous avez là un très, très bon moment.

La morale de la morale

Questionné sur son amour du pied, nous avons recueilli quelques jours après le Zénith, une dernière confidence assez révélatrice d’Ivan : « Le premier concert auquel j’ai assisté est AC/DC au Bourget en 1982. Au premier coup de kick sur Hells Bells, j’ai probablement dû reculer d’un mètre… ceci expliquant peut être cela. »

Lilly Wood and the Kick
Ingé Light : Nicolas Brion

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Braderie ALV, avec la liste du matériel.

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Pour son démarrage, ALV organise La Grande Braderie de Printemps du 26 au 28 mai. Voici une partie de la  liste du matériel à vendre.
En cliquant sur l’image ci-dessous, vous aurez acces à une liste plus complète des matériels.

LISTINGBRADERIEALV1-1

Didier Baldacchino a quitté Novelty pour créer avec sa femme Isabelle, une nouvelle société de vente de matériel d’occasion, située en région parisienne à Sucy en Brie.
Il dispose d’une surface de 1000 m2 pour exposer du matériel audio, lumière et vidéo, d’occasion, uniquement professionnel et toute l’année.

ALV France Braderie

Didier a une expérience de 20 ans sur le marché de l’occasion, acquise chez Magnum, puis Dimension Network et enfin Novelty.
Il a ses réseaux et la compétence pour redonner une seconde vie à du matériel soigneusement sélectionné et en parfait état de marche.
Parce que chaque produit est contrôlé, ALV s’engage sur une garantie de 3 mois en pratiquant des prix sacrifiés.
La liste du matériel proposé pour la braderie de printemps sera disponible 48 h avant l’ouverture, autrement dit le 24 mai à 10 h. Plus d’infos sur le site ALV France

ALV dont la prochaine étape de développement sera un rapprochement avec un partenaire à l’export, a toute une palette de services aux prestataires dans ses activités : dépôt vente, organisation de braderies pour leur propre compte, opérations de déstockage, gestion de leur parc d’occasion et même inventaire et valorisation de leur parc de matériel. On comprend que dans ce lieu, il y aura toute l’année de quoi s’équiper à moindre coût et beaucoup de renouvellement.

La Grande Braderie de Printemps :
Du 26 au 28 mai, de 10H A 20H
PA des Petits Carreaux – 9, avenue du Bouton d’or
Bonneuil sur Marne – 94370 Sucy en Brie
Tel : +33 (0)1 49 80 37 93 et Mail : [email protected]

 

Allen & Heath complète sa série de consoles Qu avec le Qu-SB

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Le Qu-Pac, première tentative de console Qu sans fader mais avec réglages locaux et écran.
Le Qu-Pac, première tentative de console Qu sans fader mais avec réglages locaux et écran.

Après le Qu-PAC introduit l’an dernier Allen & Heath continue d’étendre sa série Qu avec des mixeurs sans surface de contrôle se gérant via une tablette en WIFI.
C’est le cas du modèle compact QU-SB en rack 19’’ qui n’est autre qu’un rack de mixage intégrant le moteur audio de la console QU-32.
Et il s’interface avec les racks d’entrées-sorties de la série QU pour étendre son quota d’entrées-sorties locales.


Allen & Heath Qu-SB tablette iOS
La tablette iOS pour la gestion et le paramétrage

Le Qu-SB est conçu comme un rack de scène disposant de tous les attributs des consoles Qu mais dont la surface de contrôle n’est autre qu’une tablette iOS en WiFi avec l’application Qu-Pad.
Pour le contrôle, il est donc nécessaire de prévoir un point d’accès WiFi.
Ce rack de mixage comporte 16 entrées micro/ligne, deux entrées ligne (une entrée stéréo sur jack TRS) et quatorze sorties à bord (12 mix plus une sortie matrix stéréo).

Le Qu-SB s’en remet totalement à une tablette iOS pour la gestion et le paramétrage. Seuls les connecteurs d’entrées-sorties sont en façade.
Le Qu-SB s’en remet totalement à une tablette iOS pour la gestion et le paramétrage. Seuls les connecteurs d’entrées-sorties sont en façade.

Il peut être extensibles à 32 entrées micro (38 entrées au total) et 24 sorties avec l’aide d’un rack de scène de la série Qu via le protocole propriétaire sur Ethernet D-Snake d’A&H.

Le rack de scène AB168 est le complément idéal du Qu-SB relié par le D-Snake pour étendre le nombre d’entrées-sorties.
Le rack de scène AB168 est le complément idéal du Qu-SB relié par le D-Snake pour étendre le nombre d’entrées-sorties.

Ce peut-être un AB168, un AR84 ou un AR2412.
Tous les paramètres de contrôle sont accessibles par l’application iOS dédiée. Des restrictions d’accès peuvent être opérées pour éviter la modification de paramètres critiques.

Avec Qu-Drive, le Qu-SB permet l’enregistrement et la lecture de 18 canaux et fichiers stéréo audio .wav sur une clé USB ou un disque.
L’interface de streaming 32 in x 32 out via le port USB de type B autorise l’interfaçage avec une station de travail Digital Audio.
Pour le monitoring personnel, deux solutions s’offrent, soit l’application pour iPhone ou smartphone Androïd Qu-You, soit les mixeurs personnels compatibles de Allen & Heath ME-1 qui se raccordent sur le réseau D-Snake propriétaire.
Enfin le Qu-SB dispose d’un mixeur automatique de micros et des effets tirés de la suite iLive.

Caractéristiques condensées :

  • 16 entrées micro (avec alim fantôme) sur XLR ou ligne (Pad de 10 dB) sur jack TRS
  • 1 entrée stéréo sur jacks TRS
  • 12 sorties mix en local (LR, mono mix 1-4 et stéréo mix 1-3)
  • Une sortie matrice stéréo (sur jack TRS)
  • Moteur audio de la console Qu-32 (gestion de 32 entrées mono plus 3 stéréo)
  • Jusqu’à 11 mix monitor (4 mono et 7 stéréo)
  • 4 moteurs d’effets
  • 4 envois/retours d’effets
  • 4 groupes de mute
  • 4 groupes DCA
  • Effets de la librairie iLive
  • Préamplis AnaLOGICTM de la série Qu
  • Port D-Snake pour l’extension jusqu’à 38 entrées et 24 sorties
  • Interface USB audio 32×32
  • Qu-drive pour l’enregistrement et la lecture depuis une clé ou un disque USB
  • Générateur de signal (sinus, bruit rose, bruit blanc) incorporé et RTA avec indication peak par bande
  • Réglage de trim, polarité, filtre passe-haut, insert, ducker, EQ paramétrique 4 bandes, compresseur et délai sur toutes les entrées.
  • Insert, égaliseur graphique 1/3 d’octave, EQ paramétrique 4 bandes compresseur et délai sur toutes les sorties mix

D’autres informations sur le site d’Algam Entreprises

Chamsys, une pluie de nouveautés dans la version Beta 1.7.2 !

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Une fois encore l’équipe de Chamsys, à l’écoute des utilisateurs, nous surprend par sa célérité à développer de nouvelles fonctionnalités à la fois nombreuses, pertinentes et conviviales.
La marque Anglaise présentait au Prolight + Sound la version beta 1.7.2 qui offre quantité de nouvelles fonctions dont un visualiser beaucoup plus performant et convivial.

Chris Kennedy et son équipe ont mis les bouchées doubles et offrent un incroyable panel de nouveautés depuis la beta 1.7.1.3. Le Visualiser est une des importantes cibles de ces mises à jour.
La qualité de la simulation a fait un bond en avant et l’on dispose maintenant d’une barre d’outils qui facilite vraiment son utilisation. Il est désormais possible de ne visualiser que ce qui il y a dans le programmer et des automatismes et des raccourcis ont été ajoutés quand la fenêtre 3D est ouverte pour les touches Blind et S afin de sélectionner rapidement la source du MagicVis.
Autre nouveauté très pratique, on peut désactiver temporairement la fonction Patch Offset lors de l’utilisation d’un visualiser. Cela permet de programmer ou modifier un show en connectant une console à une implantation virtuelle qui n’a pas été optimisée en fonction de celle qui existe réellement sur scène. On peut ainsi, sans contrainte, recaler les positions avant ou après l’encodage sur le visualiser.

Chamsys version Beta 1.7.2

La partie programmation bénéficie également d’une avalanche de nouvelles fonctions dont 10 time codes par séquence. Un des points très importants pour aller vite est la clarté des informations affichées. L’équipe de développeurs, a concocté un nouveau schéma de couleurs pour les fenêtres Output, View Intensity, Programmer et Track Sheet, permettant de visualiser rapidement quelles parties de la console contrôlent les paramètres.
Quand les valeurs apparaissent en rouge, elles sont dans le programmer, en cyan la valeur des paramètres augmente alors qu’en vert elle diminue. Si elles sont en blanc, les valeurs sont statiques et contrôlées par un playback et/ou une cue alors qu’en magenta ce sont des valeurs issues des cues précédentes (le tracking).

Le générateur d’effets aussi a évolué. On peut maintenant appliquer une palette d’effets à des projecteurs qui n’ont pas l’intégralité des paramètres contenus dans la palette et, en ce qui concerne les couleurs, on dispose de 8 attributs pour pouvoir travailler en CMY, RGB, RGBA et RGBW…
Il est aussi possible d’ajouter un effet à un Groupe FX même si un seul groupe est sélectionné. Le Spread est modifiable en fonction du groupe, de toute la sélection (sans tenir compte du ou des groupes) ou pour chaque groupe. 3 nouveaux effets multi-paramètres ont également été ajoutés. Entre autres évolutions très intéressantes, il y a la possibilité de ramener toutes les fenêtres sur l’écran interne via les touches SHIFT + EXT.
Pour le live, des raccourcis permettent maintenant d’appliquer très rapidement une palette avec des temps répartis sur la sélection. La possibilité de créer un fichier PDF à partir d’une fenêtre, celle de modifier les valeurs dans la vue Tack Sheet. Les développeurs ont aussi fait évoluer la gestion des users, de la mise en réseaux de consoles et des macros.
D’autres subtilités sont embarquées dans cette version 1.7.2 téléchargeable ici. Je vous laisse le plaisir de les découvrir.

Plus d’infos sur le site Chamsys et sur le site Sonoss

Hommage à Bignioux

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Bignioux, Jean-luc Lorand

Bignioux, Jean-luc Lorand, un homme adorable et un technicien au talent énorme, est décédé ce mois-ci. Christian Courtois a souhaité lui rendre hommage à travers ces lignes qui transpirent son admiration, son attachement et sa tristesse d’avoir perdu un ami.

Naissance en 1966, brevet en poche, et quelques réparations d’autos pas très concluantes (il avait quelques anecdotes croustillantes à ce sujet), il devient vendeur dans une boutique de composants électroniques. C’est par le monde du scoutisme qu’il découvre les installations de son et débarque au pied levé un beau matin dans le monde pro du son et pas n’importe lequel !!! Jean Luc Lorand devient BIGNIOUX (Il est Breton jusqu’au fin fond de son âme et le métier lui trouve très vite son nom de scène)
Il devient le technicien retour du groupe  TRUST et y laisse après plusieurs tournées un tympan ! De rencontre en rencontre, Bernard Lequesnes (autre disparu qui nous manque), Didier Bricot, Dany Moroni, Philippe Perreron, Jean Pierre Ferrandon, Jean François Touillaud et tant d’autres, tous s’entichent de ce garçon toujours prêt à partir en baroude. Il rentre chez Fiat Lux/ Fiat Son où il fera un nombre incalculable de tournées, de prestations en France et à l’étranger.
Puis c’est l’aventure GL Events où il marque son passage, dépatouillant pour les commerciaux toutes les installations techniques des évènements.

Première alerte de sa maladie dont il se relève cette fois et grand virage dans sa vie. Fou d’informatique et en permanence à la recherche de nouvelles technologies, il devient créateur réalisateur de films 3 D dont il maitrise les tenants et les aboutissants et ce, de façon remarquable.
Notre Bignioux participe à la création d’une nouvelle machine multimédia qui servira, pour sa dernière prestation à la réalisation d’une projection géante sur la Tour Eiffel pendant la COP 21.
Machine dont il était très fier et qu’il se préparait à commercialiser avec le Team.

Un sourire complice, jamais de sautes d’humeurs sauf quand il ne trouvait pas de restaurants ouverts après les shows ! Bignioux était un Grand gourmand! Toujours présent pour rendre service ! Bignioux transpirait la gentillesse.
A l’annonce de sa disparition, le monde du spectacle c’est arrêté pour saluer son départ, trop tôt comme beaucoup d’autres cette année. L’émotion était vive le jour de son dernier voyage et il restera pour moi et pour beaucoup dans les cœurs, j’en suis sûr !

Christian Courtois

Avalanche de nouveaux produits chez RCF

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RCF

En marge de l’écoute du système HDL50-A sur l’espace de démonstration extérieur de Prolight + Sound ( voir ici le lien SLU ), RCF présentait cette année encore de nombreuses nouveautés sur son grand stand, à commencer par le micro line array HDL6-A accompagné de son renfort de grave HDL12-AS.
On pouvait également découvrir le retour de scène TTL45-CXA, le sub 9006-AS, ainsi que le module de renfort de grave HDL53-AS destiné justement au HDL50.
Nous verrons plus tard le coté électronique, avec une adjonction à la série M de mixeurs numériques, le M24, et la nouvelle série E de consoles de mixage analogiques.

Commençons par le petit line array HDL6-A qui est amplifié comme son nom l’indique.
Réalisé en composite comme toute la série D Line, le HDL6-A, système deux voies, est équipé de deux transducteurs de 6,5‘’ encadrant une compression de 1’’ (bobine de 1,7’’) montée sur guide 100° H x 10° V.
Le filtrage de raccordement opère à 1 kHz pour une bonne reproduction des voix.
L’ensemble est animé par un module d’amplification classe D de 1400 W (crête) 2 canaux.
Deux presets sont accessibles en face arrière, un pour la proximité lorsque les boîtes sont montées sur pied ou stackées, et un pour compenser la perte d’aigus en longue portée. L’angulation inter-boîtes est réglable de 0 à 10° par incréments de 1°.

HDL6-A, le plus petit membre de la famille de line array HDL en double 6,5’’
HDL6-A, le plus petit membre de la famille de line array HDL en double 6,5’’
Le HDL12-As est le petit sub qui vient compléter dans le bas du spectre le HDL6_A
Le HDL12-As est le petit sub qui vient compléter dans le bas du spectre le HDL6_A

Le HDL12-As est le petit sub de complément offrant la même empreinte pour compléter le HDL6-A au sein de lignes en accroche.
Il met en œuvre un transducteur 12’’ à longue élongation chargé en bass reflex et est animé par un module classe D de 1400 W. Tout comme le HDL6-A, son ébénisterie est en composite de polypropylène.

Le HDL53-AS et le sub 9006-AS sont des compléments au système line array HDL-50-A. Le HDL53-A, de dimensions rigoureusement identiques au HDL50-A, est destiné au renfort de graves en accroche. Il met en œuvre trois HP de 12’’ animés par un ampli classe D de 3300 W crête. Il permet d’étendre la bande de fréquences jusqu’à 35 Hz dans le grave.

RCF HDL53-AS
Le HDL53-AS, module renfort de graves du système HDL50-A
RCF Sub 9006 AS
RCF Sub 9006 AS

Le sub 9006-AS est une version plus légère et plus petite du sub 9007-AS avec une hauteur de seulement 55 cm. Il conviendra également aux systèmes HDL20-AS.
Il met en œuvre deux 18’’ Néodyme (bobine 4’’) longue excursion dans une configuration bass reflex avec une amplification classe D embarquée de 7200 W crête (3600 W RMS). Il descend dans le grave à 30 Hz.


TT45-CXA
Le retour de scène TT45-CXA, encombrement réduit mais forte puissance.

Après le TT25-CXA retour de scène coaxial, c’est au tour du TT45-CXA d’entrer en scène pour compléter la série TT (Touring and Theatre).
Ce retour de scène symétrique double 10’’ longue excursion utilise une compression à diaphragme 4’’ montée sur pavillon.
Moniteur puissant, adapté aux larges scènes, il est amplifié par un module classe D trois canaux de 2200W.
Ces dimensions restent faibles malgré l’emploi d’une compression de 4’’ et de deux 10 pouces. C’est d’ailleurs à notre connaissance le seul moniteur du marché à utiliser un moteur 4’’.

D’autres informations sur le site www.rcf.it

Robe / DL7 Wash et Profile, Pontifex Maximus

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Robe DL7S

Robe lève le voile sur sa dernière création haute couture. La DL7 Wash sortie en novembre dernier, un méticuleux travail d’orfèvre, un produit de luxe pour les amoureux de la couleur.
Cette lyre a rejeté avec dédain la trichromie habituelle pour se parer d’une heptachromie additive, soit la somme de 7 couleurs soigneusement étudiées, fournies par un bloc leds de 800W.

Robe donc ajoute au RGB de l’ambre, du cyan, du congo-blue et du light green. Le nombre de teintes possibles et la finesse des pastels rivalisent alors avec la profondeur des tons accessibles, des rouges carmin aux verts des sombres forêts, des doux orangés ensoleillés au congo mystérieux.
Le rendu sur les peaux est spectaculaire, les décors ou les costumes les plus fouillés apparaissent éclatants avec un indice de rendu des couleurs de 92%.

Ce travail sur les teintes est complété par un correcteur progressif CTC de 2700K à 8000K et un minus/plus green variable. Les DL7 sont à ce point optimisés pour le théâtre, qu’outre un bruit de fonctionnement à peine perceptible et un système de stabilisation de mouvement électronique, ils possèdent une émulation tungstène réglable, c’est-à-dire qu’un blanc émis équivaut à une source traditionnelle entre 750 watts et 2500 watts, 66 macros de couleurs aux références Lee Filter les plus courantes et des courbes de dimmer haute résolution (16 bits).
Bien sûr cette finesse extrême d’éclairage à un coût : la puissance lumineuse. En effet, pour bénéficier du maximum de rendu de couleur le flux ne joue pas les records. Si un BMFL équipé d’une lampe HTI de 1700 W est capable d’émettre un blanc 8 fois plus lumineux, pour des bleus ou des rouges profonds, le rapport revient en faveur des 800 W du module led du DL7. Robe propose cependant un système de déblocage de la puissance lumineuse : l’opérateur peut diminuer l’IRC de la DL7 pour gagner en flux.

Robe DL7S Profile
DL7S Profile

En partant de ce bloc commun influencé par plusieurs directeurs photo de théâtre, Robe a ensuite diversifié les options pour les DL7 :

Au DL7S Profile :
Une lentille de 132 mm et un fort zoom de 7 à 43°, capable d’un étale homogène de faisceau de 1.3 : 3 ; un autofocus, une roue d’animation continue, une roue de huit gobos fixes d’habillage typés théâtre et six rotatifs pour des ambiances architecturales ou atmosphériques.
Prisme cinq facettes, iris, frost progressif interchangeable et bloc de quatre couteaux indépendant sur berceau rotatif +/- 45 °. Le prix est à la hauteur du rendu : 12 000€ environ pour le DL7S Profile.

Robe DL7 Wash
DL7 Wash

Au DL7 Wash :
Une lentille PC ou Fresnel de 200 mm, un faisceau de 8° à 65°, un bloc de quatre volets internes individuels sur berceau rotatif +/- 90°, un frost supplémentaire interchangeable et un nouveau système breveté « module scrim », soit un filtre à gradient pour redresser le faisceau sur les surfaces non perpendiculaires.
Pour l’interface de cette gamme DL7 on retrouve, comme d’habitude avec Robe, des ports DMX et RJ45, un écran QVGA tactile sur batterie, et une gestion des protocoles RDM, DMX, ArtNet, MA-Net et SaCN.

D’autres informations sur le site www.robe.cz

Avec Plisson, bye-bye les boutons, place à l’eMotion

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Ce n’est une surprise pour personne, les consoles aussi sont en train d’être réinventées et commencent à bénéficier de l’approche innovante de développeurs informatiques pour qui châssis, boutons et poids sont aussi utiles que la grêle pour un viticulteur.
Waves a lancé sa eMotion LV1, une plateforme de mixage virtuelle et sacrément maline, devinez qui plonge en premier ? Stéphane Plisson bien sûr.
Insatiablement curieux et défricheur dans l’âme, Stéph Plisson vient donc de se doter, au sein de sa société MAW, d’une configuration de mixage Waves eMotion LV1. Je ne sais pas s’il est adepte des sports extrêmes, mais entre sa Midas XL8 et cet ensemble virtuel, on frise le grand écart facial.

Voilà à quoi ressemble une régie 64 voies mono/stéréo, 32 sorties, 8 effets par tranche, 2 PC et deux serveurs SoundGrid Extreme pour la sécu. Si vraiment ça vous manque il est possible d’y ajouter des packs de faders, des vrais ! A gauche, les deux tactiles Dell émulent la console et les effets. L’écran de droite reprend quant à lui la visualisation de Tracks Live.
Voilà à quoi ressemble une régie 64 voies mono/stéréo, 32 sorties, 8 effets par tranche, 2 PC et deux serveurs SoundGrid Extreme pour la sécu. Si vraiment ça vous manque il est possible d’y ajouter des packs de faders, des vrais ! A gauche, les deux tactiles Dell émulent la console et les effets. L’écran de droite reprend quant à lui la visualisation de Tracks Live.

Pour ceux qui auraient raté un épisode, l’eMotion LV1 est la partie soft déclinée en 3 versions à 16, 32 ou 64 voies, d’une console virtuelle de mixage offrant 36 bus, 16 DCA, les traitements de base par tranches de type Waves eMo et ensuite via SoundGrid, huit plugs Waves ou issus d’autres marques par voies d’entrée ou de sortie.
Du sérieux acceptant de tourner en 96kHz et mixant en 32 bit à virgule flottante. L’interface purement visuelle prend place sur des écrans tactiles, jusqu’à 4 pour les amateurs de sensations fortes, et le soft est hébergé sur mac ou PC au choix.

L’écran principal de mix de l’eMotion LV1 avec la visualisation de la tranche 1 sur la moitié supérieure.
L’écran principal de mix de l’eMotion LV1 avec la visualisation de la tranche 1 sur la moitié supérieure.

Bien entendu, outre ce premier hôte, trois autres éléments s’avèrent indispensables :
Du calcul, des entrées/sorties avec des convertisseurs et enfin un routeur Gigabit pour faire communiquer tout ce petit monde. Stéph a fait le choix de partir en virtuel pour la tournée TOP50 qui réattaque le 22 mai aux Mureaux, ainsi que pour les Kids United, en concert à l’Olympia le 21 mai et ensuite en tournée dans toute la France.
Sa configuration comporte un DiGiGrid IOC pour le monitoring en régie, les sorties talks et la diffusion en AES, une unité parfaite pour accompagner la console et lui donner 8 entrées et sorties analogiques, 16 entrées et sorties AES et ADAT et enfin deux sorties casque.

La face avant de l’IOC, une interface pratique et pour tout dire indispensable, ne serait-ce que pour avoir une prise casque et de quoi interfacer une vieillerie ou deux en régie.
La face avant de l’IOC, une interface pratique et pour tout dire indispensable, ne serait-ce que pour avoir une prise casque et de quoi interfacer une vieillerie ou deux en régie.
Labellisée Soundtracs, la face arrière de l’IOC. Ca nécessitera un peu de soudure pour exploiter son potentiel mais le bonheur est à ce prix.
Labellisée Soundtracs, la face arrière de l’IOC. Ca nécessitera un peu de soudure pour exploiter son potentiel mais le bonheur est à ce prix.
Le serveur SoundGrid Extreme, deux U et beaucoup de puissance pour émuler une « grosse » console et lui donner tous les effets auxquels nous sommes tellement habitués et attachés.
Le serveur SoundGrid Extreme, deux U et beaucoup de puissance pour émuler une « grosse » console et lui donner tous les effets auxquels nous sommes tellement habitués et attachés.

Pour le calcul, il embarque deux SoundGrid Extreme Servers, un servant de sécu.
Basés sur une architecture PC et disposant d’un processeur Intel i7, ils offrent assez de puissance pour mettre en œuvre 500 instances de E-Channel stéréo SSL de Waves ou encore de compresseur multi-bande C4, une paille !
Enfin en guise de stage…Steph s’équipe d’une interface DiGiGrid MGO, une passerelle faisant communiquer l’univers MADI avec le SoundGrid.
Il n’y a plus qu’à aller récupérer les lignes préamplifiées et converties par les bons soins de la console retours.

Le plus petit « stage » du marché ou comment jouer le coucou et récupérer les micros préamplifiés et convertis dans le flux MADI de la console retours, et en le transformant en DigiGrid.
Le plus petit « stage » du marché ou comment jouer le coucou et récupérer les micros préamplifiés et convertis dans le flux MADI de la console retours, et en le transformant en DigiGrid.

Ajoutons deux écrans tactiles Dell, un clavier avec une souris (cher ça !!) et deux PC, un dédié à la console et le second en spare et portant le soft Tracks Live qui sert au Virtual Sound Check comme à l’enregistrement des dates, et la boucle est bouclée. Prix public et sans compter les plugs, cette configuration tutoie les 14 k€, mais comme nous le dit l’intéressé « c’est le début de ce que sera le son demain, j’en suis certain.»

Une voie totalement « dépliée » telle qu’elle peut apparaitre dans un écran, le second servant plutôt pour la gestion et l’affichage des plugs.
Une voie totalement « dépliée » telle qu’elle peut apparaitre dans un écran, le second servant plutôt pour la gestion et l’affichage des plugs.

Gros avantage enfin quand on se lance dans l’aventure de « l’écran bleu » (promis Steph, je ne la ferai plus jamais !) le support technique Waves se révèle extrêmement efficace notamment grâce à Messenger.

Ümit Tom Ceyhan qui se trouve être toulousain, est présent, réactif, et va jusqu’à prendre la main sur l’ordinateur via Team Viewer en cas de gros pépin. Autant dire que ça rassure.

Inutile de vous préciser qu’après cette mise en bouche, on vous préparera un vrai reportage où l’on mettra les mains sur la bête pour en voir la réactivité, l’ergonomie et la qualité des traitements de base. J’en vois un qui doit être content de voir que Steph s’est lancé, pas vrai Bibou ;0.

Stephane Plisson Waves eMotion

En attendant voici les premières images du concert donné dimanche 15 mai aux 3 Pierrots à St Cloud de Kids United et mixé à l’aide de l’eMotion LV1.

Comme le dit Steph qui nous a fait avoir ses commentaires :
« Le premier show avec console virtuelle est fait. Nickel !
Je vais optimiser mais dans les grandes lignes c’est top. Je vais ajouter des faders car ce n’est pas simple de gérer 10 chants sur des collégiales en live sur un écran ! Je vais prendre une surface Euphonix Avid Artist Mix. C’est tout petit et ça marche très bien.
Avec un seul chanteur ça irait tout seul mais dans le cas présent c’est chaud. Mais nous l’avons fait. À suivre »
Euuh Steph, t’as déjà vu la vitesse à laquelle un gamin tape des SMS sur son mobile sans même quitter le prof des yeux?
Tu t’y feras à tes faders et puis qui sait bientôt on pourra peut-être remplacer les tirettes par des avatars des instruments voire les visages des chanteurs qu’elles gèrent. C’est ça le virtuel. Tu pouvais faire ça avec ta XL4… ;0)