Dimatec, distributeur des plus grandes marques d’éclairage depuis plus de 30 ans, est fière d’annoncer son partenariat avec la marque de consoles d’éclairage Espagnole Light Shark.
Dimatec souhaite ainsi poursuivre son développement vers les consoles et solutions dématérialisées de nouvelle génération. Les consoles Light Shark, à la fois compactes, intuitives et puissantes, correspondent parfaitement à cette évolution.
Forte de son expérience dans le domaine de l’éclairage, Dimatec complète son catalogue de produits en proposant une gamme fiable, idéale pour les événements de petite et moyenne envergure. Dimatec accompagne dès aujourd’hui les clients et utilisateurs de la marque Light Sharket et assurera les démonstrations des produits.
Lorsque Theatro Marrakech a ouvert ses portes en 2003, il s’agissait de la toute première boîte de nuit au Maroc. Aujourd’hui encore, cette salle de 2 000 places offre l’une des expériences nocturnes les plus uniques au monde. Son classement constant en tant que meilleur club du Maroc, d’Afrique et l’un des 50 meilleurs au monde a permis à l’établissement de figurer sur la liste des étapes à ne pas manquer des voyageurs et des artistes.
Avant de devenir un haut lieu de la vie nocturne, Theatro a été le premier music-hall d’Afrique, inauguré il y a plus de 60 ans, et de ce passé, le club a gardé à la fois son décor unique, un mélange de thèmes théâtraux et marocains dynamiques et un goût immodéré pour le spectacle.
Déploiement d’un système son professionnel pour défendre son statut de leader mondial
Pour défendre une place de choix dans le classement mondial des lieux de vie nocturne, il faut rester à la pointe de la technologie. C’est pourquoi Theatro Marrakech s’est récemment équipé d’un système son haut de gamme L-Acoustics K2 afin d’attirer les meilleurs artistes et DJ internationaux qui connaissent et apprécient la marque.
Le DJ Booth avec le nouveau L-Acoustics « Power Headphone » basé sur une paire de A15 Focus au-dessus d’un KS21. Par côté. Groovy !
Inspirée par une visite à l’Omnia de Las Vegas et son système made in Marcoussis, la direction de Theatro a travaillé avec Timothée Renard, consultant en boîtes de nuit basé à Paris, de l’agence Fox, et l’intégrateur certifié L-Acoustics Potar Hurlant pour l’intégration.
« Notre principal objectif était d’offrir un système prêt à l’emploi afin d’attirer des artistes internationaux et d’offrir une expérience unique à tous nos clients, du parterre aux espaces VIP », commente Renard.
Timothée Renard et l’équipe de POTAR, avec Pascal Charousset, ingénieur d’application L-Acoustics, ont créé un design sonore unique pour chaque secteur de la salle : la piste de danse centrale, la mezzanine, un salon ultra-VIP faisant face à la piste de danse, et une zone mini-VIP juste derrière la cabine du DJ.
La piste de danse principale et un balcon supérieur sont couverts par un L/R de six K2 par côté, avec quatre KS28 en configuration cardioïde placés derrière chaque ligne, tandis que trois A15 Wide placés sur les côtés assurent l’in-fill et deux A15 Focus par côté sont utilisés pour donner de l’énergie au podium accueillant les artistes et les danseurs.
La piste de danse du Theatro Marrakech et un balcon supérieur sont couverts par un système L/R de six K2 par côté avec quatre KS28 en configuration cardioïde derrière chaque ligne, tandis que trois A15 Wide par côté servent de in-fill.
La cabine du DJ est encadrée d’un KS21 par côté, surmonté de deux A15 Focus pour le monitoring. Une zone mini-VIP en gradins située derrière la cabine du DJ est équipée d’un système LCR composé de trois A15 Wide pour le gradin supérieur, tandis que le gradin inférieur est desservi par cinq coaxiaux X8. Un seul KS28 et des clusters L/R de trois A15 Wide couvrent la piste de danse depuis cette zone. Quatorze contrôleurs amplifiés LA12X et trois LA4X pilotent l’ensemble du système via le réseau Milan-AVB.
Un Ultra-VIP Lounge
Un salon ultra-VIP situé sous le balcon est équipé de deux enceintes A15 Wide et A15 Focus à l’avant, de deux enceintes A15 Wide supplémentaires dans les coins arrière et d’un KS28 posé au sol surmonté de deux KS21.
Trois A15 Wide par côté assurent les côtés de la piste de danse, et deux A15 Focus par côté sont utilisés pour la couverture d’un podium pour les artistes et les danseurs.
« Nous voulions offrir une expérience inégalée dans l’espace VIP, en créant un impact profond dans la gamme des très basses fréquences. Nos invités les plus estimés ne méritent rien de moins que de ressentir la musique autant qu’ils l’entendent », commente Julien Antinoff, responsable de la communication au Theatro Marrakech.
« La modernisation du système son a suscité des réactions positives de la part de nos clients et artistes. Faire l’expérience du son concert de L-Acoustics, c’est comme entrer dans une nouvelle dimension du clubbing. L’espace VIP, en particulier, témoigne de cette transformation », conclut M. Renard.
Ambersphere Solutions Ltd, l’un des principaux fournisseurs de solutions d’éclairage professionnel au Royaume-Uni, fait désormais officiellement partie d’ACT Entertainment, le premier fournisseur de technologies de spectacle en Amérique du Nord. Cette acquisition témoigne des valeurs partagées et des relations de longue date entre les deux entités, notamment dans la distribution des produits MA Lighting et Ayrton.
De G à D : Glyn O’Donoghue, Philip Norfolk, Lee House (Ambersphere) and Ben Saltzman d’ACT Entertainment.
ACT Entertainment, réputé pour son offre complète dans les domaines de l’éclairage professionnel, de l’audio et de la vidéo, répond à un large éventail de besoins de l’industrie du spectacle. Ce développement promet d’exploiter les forces des deux sociétés pour fournir des produits, un service technique et une assistance aux professionnels du spectacle dans le monde entier.
« Nous sommes ravis de réunir ACT et Ambersphere et de poursuivre notre mission qui consiste à fournir à nos clients la technologie nécessaire pour réaliser leur vision créative », déclare Ben Saltzman, PDG d’ACT Entertainment. « Tout comme ACT, Ambersphere est fière d’offrir des produits à la pointe de la technologie et de disposer d’une équipe d’experts chevronnés dans les domaines de la vente, du service, de l’assistance et de la formation. J’ai énormément de respect pour Lee (House) et Philip (Norfolk) et je suis ravi de travailler à leurs côtés en tant que partenaire précieux pour nos clients, en étendant notre portée et en poursuivant la solide tradition d’excellence que Glyn (O’Donoghue) a créée chez Ambersphere. »
La transition s’accompagne du départ de Glyn O’Donoghue et de Ken Sewell, Lee House prenant le poste de directeur général, aux côtés de Philip Norfolk, qui conserve son rôle de directeur commercial. L’objectif est de préserver les valeurs fondamentales de l’entreprise tout en tirant parti des ressources et des capacités d’ACT Entertainment.
Lee House conclut : « C’est comme d’habitude chez Ambersphere. Notre collaboration avec ACT a toujours été solide, et ce changement est une évolution naturelle de notre relation. » Ce sentiment fait écho aux liens plus étroits et aux valeurs partagées des deux sociétés, qui mettent l’accent sur la continuité et l’objectif mutuel de maintenir les normes les plus élevées en matière de qualité et de service.
Plus d’infos sur le site ACT Entertainment https://www.actentertainment.com et sur le site Ambersphere https://www.ambersphere.com
En compagnie d’Alain-René Lantelme, directeur général adjoint d’Axente, distributeur Portman sur notre territoire, nous découvrons en première présentation sur le sol européen le P2 Evo Element, un nouvel objet lumineux qui arbore fièrement l’ADN de la marque polonaise, à savoir un design rétrofuturiste de technologie LED et doté ici de nouvelles solutions de modularité. Il est ici présenté par Dominik Zimakowski, PDG de Portman
La nouveauté Portman déclinée en deux éléments, le projecteur Evo Element surmonté de son connecteur E-CONN.
Visuellement, il ressemble comme deux gouttes de H2O à un demi P2 Evo, à savoir trois sources hexagonales, chacune équipée d’un stick haloLED™ de 60 W émulant avec exemplarité une lampe crayon au tungstène. Chaque alvéole est équipée du rétroéclairage couleurs, toujours à base de leds RGBW (12 W par cellule).
L’appareil propose un contrôle DMX via 6 modes différents, une compatibilité RDM ou encore l’option W-DMX. Notons que dans un souci de compatibilité des gammes, les P2 Evo et Evo Element partagent les mêmes dimensions de pixels, sources lumineuses et accessoires de base.
La grande nouveauté nous vient du E-CONN™, un connecteur multidirectionnel réglable et étudié pour raccorder plusieurs modules d’Evo Element. Chaque départ de connexion du E-CONN peut voir son angle modifié sur une plage de 30°.
Le fameux module mutidirectionnel à angles variables E-CONN plus en détail.
On s’autorise donc une multitude de possibilités de design et d’assemblages jusqu’alors impossibles à obtenir avec un P2 Evo classique que l’on ne pouvait évidemment pas plier en deux !
En vertical, avec ou sans E-CONN, on pourra superposer ou suspendre jusqu’à six Evo Element (ce qui reviendrait donc après une savante déduction à trois P2 Evo), soit un total d’un peu plus de 30 kg.
Portman nous révèle que cet appareil ne sera pas la seule nouveauté de l’année et nous donne rendez-vous à Prolight+Sound pour en savoir plus !
Un exemple d’utilisation des Evo Element secondés par les récents, S-Tribe sur le stand Portman de l’ISE 2024.
Des informations supplémentaires sont disponibles sur le site Portman et sur le site du distributeur français Axente
Poursuivant inexorablement son offre en matière de lumière, Cameo a choisi en ce début d’année 2024 les terres catalanes pour dévoiler un véritable florilège de nouveautés en avant-première. Nous retrouvons Fabrice Dayan pour nous guider à travers les gammes.
Opus X4 Profile et son moteur 1400 W de leds
L’Opus X4 Profile, nouveau porte-étendard IP65 de la gamme Cameo.
Commençons par les deux nouveautés Cameo majeures, avec en premier lieu l’Opus X4 Profile, le nouveau vaisseau amiral de la marque : une lyre Spot/Profile IP65 boostée par une source à leds de 1 400 W !
Dédiée aux applications de longue portée où la puissance se doit d’être généreuse, elle propose une source quasiment deux fois plus performante que l’Opus X, logée dans un corps qui, bien qu’imposant, ne prend au final pas des proportions exagérées avec un poids de moins de 37 kg et sera facilement maniable grâce à ses poignées bien intégrées aux bras.
Bien que toutes ses données techniques ne soient pas encore révélées, on sait déjà qu’elle abrite un module de couteaux asservis, deux roues de gobos, deux frosts progressifs, un module de zoom/focus 5/55°, une trichromie CMY+CTO, une roue d’animation, un iris, deux roues de couleurs… Elle s’annonce très complète !
Oron H2 à source Laser
Premier pas dans le milieu des sources laser pour Cameo avec Oron H2.
À ses côtés trône la Oron H2, dernière innovation pour la marque la faisant entrer dans le cercle encore restreint des projecteurs dotés de source laser. La Oron H2 est une lyre hybride IP65 axée Beam et Spot dont la nouvelle source blanche combinée à ses différents modules permet d’obtenir un faisceau ultra-serré avec une ouverture minimale à 0,6° jusqu’à un faisceau de 32°.
Elle est dotée d’une trichromie CMY secondée par un CTO linéaire, de deux roues de gobos tournants et fixes, ainsi que de 8 effets dont des prismes, un filtre frost ou multicolore. Sa source utilise un laser bleu à une longueur d’onde de 455 nm donc le faisceau passe à travers une roue au phosphore créant ainsi la couleur jaune, remélangée dans la boîte à lumière avec le bleu initial pour obtenir du blanc, ce même principe est utilisé dans certains vidéoprojecteurs. Ici le rendu de la source serait supérieur à une lampe type 20R de 480 W. Notons au passage que le projecteur a déjà obtenu sa certification FDA, indispensable pour une utilisation sur le sol américain.
Azor W2
En détail, la spécificité de l’Azor W2, ses segments de LED blanches bien cachés sous des diffuseurs noirs.
Vient ensuite l’Azor W2, une petite lyre wash équipée d’une source LED à la colorimétrie étendue (RGBL), de 7×40 watts contrôlable pixel par pixel. Elle renferme un zoom motorisé variable entre 4 et 50° faisant ainsi rapidement passer le faisceau d’une ouverture honorable à un Beam bien serré.
Quant au petit twist de cet appareil, il est discrètement dissimulé sur le contour de la lentille de sortie. C’est là que prennent place 4 segments de leds SMD blanches pilotables indépendamment, disposés sous 4 diffuseurs noir diamétralement opposés qui se fondent parfaitement avec la carrosserie. Cet effet, assez énergique pouvant également créer des rafales stroboscopiques arbore le nom d’Eclipse Burst.
Azor SP2
La nouvelle lyre spot/profile Azor SP2 dédiée aux applications de moyenne envergure.
Du côté des lyres spots, la nouvelle Azor SP2 est la cousine germaine de la S2 et reprend la plupart de ses caractéristiques à commencer par son moteur de leds blanches d’une puissance de 300 W, la même plage de zoom 5/50°, la trichromie CMY (secondée, et c’est nouveau par rapport à la S2, par un CTO variable), une roue de couleurs, la roue d’animation, le frost, les prismes etc.
La différence majeure réside dans la présence d’un module de couteaux motorisés faisant ainsi passer cet appareil dans la catégorie des Profiles dédiés aux applications de courte et moyenne portée.
Seule concession, pour caser tout ce petit monde dans un produit plutôt compact, il faudra se passer de la seconde roue de gobos (fixes) pour libérer un peu d’espace dans la tête, elle garde ainsi sa roue principale dotée de gobos tournants et indexables.
F2 FC+
Rapide passage par le trad avec le F2 FC+, projecteur fixe équipé d’une lentille Fresnel qui, dans une optique de compatibilité colorimétrique facilitée pour les utilisateurs, utilise exactement le même moteur de leds que la P2 FC, en RGB + Ambre + Lime, source permettant d’atteindre des valeurs d’IRC et TLCI respectivement supérieures à 94 et 93 ainsi qu’un blanc variable entre 1800 et 8000 Kelvins.
Les washs multisources Otos
Les trois modèles de wash Otos W3, W6 et W12.
Passons maintenant à l’extérieur (enfin presque) avec les appareils outdoor. Nous découvrons en premier la nouvelle série Otos version wash avec les modèles W3, W6 et W12. Ces lyres IP65 sont respectivement équipées de 7x50W, 12x50W et 31x50W de leds ainsi qu’un, deux et jusqu’à trois modules de zoom motorisés individuellement et imbriqués l’un autour de l’autre pour la W12.
Plus en détail, la face avant de la W12. On remarque aisément ses trois modules de zoom indépendants et l’aptitude des leds au matriçage.
Derrière chaque collimateur est disposée une led RGBL pilotable de manière indépendante pour un effet de matriçage complet de la galette. Effet supplémentaire garanti grâce à l’anneau de LED matriçables RGB situé sur le contour de la tête, signature de cette série.
Dura Spot pour l’architectural
Toujours dans la gamme IP mais cette fois-ci IP67, nous est présentée la série Dura Spot déclinée en plusieurs projecteurs fixes dédiés à l’intégration et l’éclairage architectural. Ces produits au format “PAR LED” (imposant pour le plus gros) sont disponibles en quatre versions, entre 3 et 20 LED RGBW de 20 W, un angle de faisceau serré d’environ 6° (d’autres lentilles, filtres verrouillables et accessoires sont disponibles). Les produits sont traités contre les UV et la corrosion et disposent d’une garantie de 5 ans.
La nouvelle gamme de projecteurs architecturaux Dura Spot, seul le Dura Spot 60 (le plus compact avec ses 3 sources LED), ne figure pas sur cette photo de famille.
Tous ces produits seront bientôt disponibles et ce à partir du printemps 2024.
Une déclinaison nouvelle génération du célèbre JDC1 fait son apparition au catalogue de German Light Products. Nous le découvrons en détail avec Greg Westwood, spécialiste produit pour GLP.
Gros succès implanté dans les parcs de prestataires aux quatre coins du globe, le JDC1 partage désormais l’affiche avec son petit frère logiquement baptisé JDC2 IP. Petit, pas tant que ça car la tête de l’appareil a vu ses dimensions quasiment passer du simple au double.
Le tout nouveau JDC2 de GLP, évolution logique du JDC1.
En parlant de son physique, il arbore fièrement la mention IP65 et pourra donc vous suivre en intérieur comme en extérieur. Si nous plongeons un peu plus dans ses données techniques, on apprend que sa ligne centrale compte désormais 84 leds blanches de 10 W (autrement dit, ça dépote !). Cette barre centrale est entourée de 1728 leds SMD se pilote de plusieurs façons, ce qui constitue l’une des évolutions majeures de cette nouvelle mouture.
En DMX et réseau, l’appareil occupera au maximum 128 paramètres contrôlant alors des segments de la matrice de leds. Un des modes du projecteur permet d’ailleurs d’être 100 % compatible avec le JDC1 et donc de les interchanger en y voyant que du feu !
Le JDC2 IP intègre un nouveau générateur d’effets baptisé DigiFX qui utilise le processeur à double cœur orienté 3D de la carte mère pour créer une multitude de visuels graphiques utilisant chacun des petites leds SMD pour des rendus très précis et fins (et simplement accessibles comme des macros), presque dignes d’un écran LED. Et tant qu’on en parle, cette matrice de pixels de 1 025 cm² peut aussi servir de support vidéo puisque le projecteur est apte à recevoir du flux vidéo en NDI via la connectique Ethercon.
Ici vu avec son filtre frost amovible, adoucissant sa puissante matrice de leds.
Sa tête, toujours motorisée en tilt est dotée d’une nouvelle vitre de protection spécialement traitée afin d’éliminer au maximum les réflexions parasites provenant d’autres sources. L’appareil est également pourvu du réseau sans fil GLP iQ Mesh accessible depuis smartphone dont la redondance est automatiquement générée entre les projecteurs, il peut aussi recevoir en option un module sans-fil CRMX Lumen Radio.
Petit twist supplémentaire, la tête se pare d’accessoires, nous en avons eu la démonstration avec un filtre diffuseur dont le rendu suggère les motifs générés par les sources avec un peu plus de douceur.
Les premières unités de cet hybride mi-strobe mi-pixel seront disponibles à l’expédition à la fin du mois de mars.
Fabio Sorabella, directeur général de l’entreprise italienne nous présente les deux nouvelles lyres Beam/Spot à leds au format compact. Elles intègrent désormais les séries Astra et Jet.
Astra Hybrid 330IP
Principale nouveauté sur le stand Prolights, l’Astra Hybrid 330IP est une lyre Beam/Spot adaptée à la plupart les configurations, des petits plateaux aux scènes d’envergure (grâce à son moteur led de 330 W), à l’intérieur ou l’extérieur (certifiée IP65), hors applications de longue portée.
Design sobre et passe-partout, la nouvelle Astra 330IP trouvera sa place dans la plupart des configurations.
Délivrant de 8 500 à plus de 15 000 lumens (selon l’angle d’ouverture), son moteur de lumière qui propose un blanc natif à 7000 K a de la ressource. Et il en faut un minimum pour alimenter en photons les différents modules de l’appareil !
Commençons avec la couleur, elle est obtenue par un système de trichromie CMY utilisant trois roues plus une additionnelle dotée de filtres pour faire varier la température du blanc (CTC), à ce module viennent s’ajouter trois autres roues supplémentaires (rien que ça !) disposant de filtres dichro de couleurs ainsi que de filtres faisant varier l’IRC.
Les projections graphiques sont générées par deux roues de gobos, l’une avec motifs tournants l’autre fixes et une roue d’effets supplémentaire. On peut aussi évoquer deux prismes (cercle et ligne), le tout pouvant être plus ou moins frosté via un filtre dédié. Son zoom nous autorisera à resserrer le faisceau jusqu’à 3° ou bien l’étaler au maximum à 50°.
L’appareil pourra voir ses 29 canaux pilotés en DMX/RDM, ArtNet, sACN ou encore en sans-fil (module LumenRadio Timo Fx). Enfin, son boîtier hermétique léger en alliage de magnésium rendra ce projecteur insensible à l’humidité (IP65) en cas d’utilisation extérieure.
Jet Hybrid 200
La Jet Hybrid 200, nouveau produit d’appel dans la gamme des lyres Beam/Spot de Prolights.
Le Jet Hybrid 200, aux mensurations encore plus compactes et doté d’un moteur de LED de 200 W. Ce produit d’appel, destiné aux petites structures distille un faisceau qualifié d’hybride Beam/spot de 3,5 à 40° via son module de zoom asservi.
Ici, pas de trichromie mais une roue de 11 pastilles dichroïques, avec filtres CTO (3200 K) et filtre IRC élevé (84 au maximum), deux roues de gobos (l’une de tournants et l’autre de fixes), un frost linéaire interchangeable et un prisme rotatif à cinq facettes.
Ces deux nouvelles références, dont les expéditions débuteront au printemps sont respectivement proposées à des tarifs qui avoisinent les 5 000 et 2 600 € HT public.
Astera renforce le potentiel créatif de son luminaire à LED PlutoFresnel alimenté par batterie en lançant la nouvelle optique qui le transforme en projecteur de découpe. La ProjectionLens offre une optique de précision, un zoom, des couteaux précis pour mettre en évidence des zones spécifiques, ainsi que des gobos, ce qui fait du PlutoFresnel un projecteur multifonction.
La ProjectionLens s’installe rapidement et efficacement en la glissant en sortie du luminaire. Le zoom manuel intégré a une plage de 16° à 36° et se règle simplement en tournant le barillet de l’objectif comme un zoom d’appareil photo. Deux roues de focus assurent la mise au point du gobo de taille E. L’une est destinée à la mise au point standard et l’autre sur les surfaces proches. Le système de découpe à 4 couteaux offre un contrôle maximal du faisceau en permettant de découper les zones projetées et éclairées en fonction des besoins. Cette option améliore considérablement l’adaptabilité du PlutoFresnel sans fil d’Astera, déjà très portable, qui a été lancé en juin 2023.
Le PlutoFresnel a un angle de rayonnement de 15° à 60° sans aucune distorsion de couleur et peut être commandé par DMX avec ou sans fil, avec une autonomie de 3 heures grâce à la batterie intégrée. Alimenté par le moteur Titan LED à spectre complet et à haut rendu d’Astera, le projecteur a un rendement impressionnant comparable à celui d’un Fresnel traditionnel au tungstène de 300 W, avec une consommation de moins de 80 W !
Il ne pèse que 4,5 kg et est idéal pour s’intégrer dans les espaces restreints et difficiles d’accès sur les plateaux ou les scènes. Comme tout produit Astera PlutoFresnel peut s’attacher de nombreuses options de montage. Le projecteur est équipé d’une poignée amovible, de pieds pliables et de bases de lyre.
JJesper Sørensen, spécialiste produit chez Astera, nous présente comment le nouveau Astera ProjectionLens s’installe rapidement.
La nouvelle optique de projection augmentera considérablement le potentiel du PlutoFresnel d’Astera pour les applications scéniques et théâtrales, l’événementiel et l’installation. Elle a été mise au point après avoir recueilli de nombreux commentaires de la part de sociétés événementielles, de concepteurs d’éclairage et d’autres utilisateurs du monde entier qui adoptent la gamme Fresnel.
Les découpes et les Fresnels sont des luminaires standards polyvalents qui font partie de la boîte à outils de tout concepteur, qu’il s’agisse d’éclairer un spectacle de danse, de théâtre ou d’opéra, ou de mettre en valeur des décors et des artistes pour un concert ou une comédie musicale, ainsi que pour des événements spécifiques comme une conférence ou d’une cérémonie de remise de prix. Ils constituent également un standard classique pour les défilés de mode, produisant une couverture lumineuse douce et homogène, parfaite pour les photos et les vidéos mettant en valeur les vêtements et les mannequins.
Les Fresnels et les découpes peuvent également être utilisés pour accentuer les caractéristiques architecturales et structurelles lors de galas, de spectacles à grande échelle et dans toute autre situation nécessitant un éclairage détaillé et ajustable d’un bâtiment ou d’un monument. La liste des applications est presque infinie !
Avec la ProjectionLens, les Fresnels Astera peuvent désormais être des projecteurs de découpe avec un ensemble de gobos dynamiques, l’IRC élevé du moteur Titan et une excellente gamme de blancs, le tout avec la commodité d’un fonctionnement sans fil.
Après plusieurs mois de remise à plat et de nettoyage de la partie software, l’équipe développement intègre dans la Hog 4 un élément clé de la console Eos, le système de colorimétrie qui assure une gestion des couleurs simple et très précise. Il permet, entre autres, d’utiliser les couleurs de la matrice du projecteur ou de travailler par teinte. Cette première passerelle entre EOS et Hog laisse entrevoir une multitude de possibilités plus intéressantes les unes que les autres.
Sarah Clausen, chef de produit senior, commente : « Le nouveau système de couleur soulage les programmeurs et les concepteurs des défis que pose le contrôle des projecteurs utilisant plusieurs types de système de couleur. En offrant plusieurs langages de saisie des couleurs par le biais des sélecteurs de couleurs, des fonctions de couleurs virtuelles et de la bibliothèque de gélatines, ainsi que des contrôles de fonctions « physiques » complets liés aux contrôles virtuels à tout moment, le contrôle des couleurs sur Hog 4 en version 4.0 de son logiciel devient transparent ».
Éric Leroy d’ETC France nous présente les fonctionnalités phare de la nouvelle version 4.0 du logiciel Hog4 toujours en version Beta lors de l’interview.
Des changements substantiels ont été apportés à la bibliothèque de projecteurs, au sélecteur de couleurs, aux gélatines, aux palettes, aux effets, aux tracés, au mappage de pixels et à la lecture des couleurs. Tous les systèmes de mélange de couleurs, y compris les systèmes natifs HS, xyY, CMY, et tous les moteurs de synthèse additives sont désormais entièrement intégrés et pris en charge.
De plus, Hog 4 OS v4.0 propose une nouvelle fenêtre Color Picker avec une interface à onglets qui offre une grande variété de contrôles pour mélanger rapidement et de manière transparente les couleurs sur tous les types de projecteurs. Une nouvelle colonne de prévisualisation « Color Mix » a été ajoutée à la fenêtre de sortie et aux fenêtres de l’éditeur, indiquant la couleur produite par les projecteurs.
Outre le remaniement du système de couleurs, la version 4.0 comprend un certain nombre d’autres améliorations. L’enregistrement des valeurs par défaut offre aux opérateurs un moyen simple et rapide d’établir des valeurs de fonction par défaut pour les appareils en utilisant des valeurs modifiées dans le programmateur. Le constructeur de projecteurs présente quelques améliorations mineures dans la version 4.0, notamment des modèles de mode de base supplémentaires pour la modélisation des projecteurs à synthèse additive des couleurs, l’application automatique de l’intensité virtuelle aux projecteurs dotés de systèmes de mélange des couleurs et l’inclusion de davantage de champs modifiables par l’utilisateur, tels que le mode et le produit.
Vidéo de présentation de Hog 4.0 OS
La version 4.0 est compatible avec toutes les générations de consoles Hog 4. Cette version majeure apporte des améliorations significatives au système d’exploitation, ce qui entraîne une rupture de compatibilité des fichiers de spectacle. Les utilisateurs ne devraient passer à la version 4.0 que lorsqu’ils seront prêts à démarrer la programmation d’un nouveau spectacle et à se familiariser avec les nouveaux flux de travail. Dans une prochaine version, il sera possible d’exporter les données d’un fichier de spectacle v3.x et de les importer dans un fichier de spectacle v4.x. « La version 4.0 du logiciel est un grand pas en avant pour le système d’exploitation Hog 4. Elle apporte à la plate-forme les meilleurs contrôles de couleur et comprend des optimisations qui nous donnent une base solide pour notre développement futur », a fait remarquer Tania Lesage, chef de marché.
La version 4.0 est une version majeure avec beaucoup de changements pour votre flux de travail en ce qui concerne la couleur. Veuillez ne mettre à jour que lorsque vous aurez le temps de vous familiariser avec les nouvelles fonctionnalités. De plus, dans un premier temps, les fichiers de spectacle et les archives de la version 3.x ne s’ouvriront pas directement dans la version 4.0. L’équipe développe deux versions (v3.21/v4.1) qui ajouteront la possibilité d’exporter/importer les fichiers de spectacle de la version 3.x, y compris les données des projecteurs, dans la version 4.1 et les versions suivantes.
Pour plus d’informations sur Hog 4 et pour télécharger le logiciel v4.0, visitez le site ETC
Nous avons profité de la venue de Jelle Moerman (Regional Sales Manager Western Europe) de la société MA Lighting pour faire le point sur les dernières avancées du logiciel de la MA3. Quelques réponses aux attentes des utilisateurs sont présentes dans cette nouvelle version, notamment en ce qui concerne le Start Show.
Jelle nous présente également quelques astuces pour aider les opérateurs et nous parle de l’importance de leurs propositions dans le choix des fonctionnalités et l’orientation des futur versions. Il nous donne aussi rendez-vous à Francfort pour le Prolight afin de découvrir la prochaine version du logiciel MA3 qui simplifiera encore plus la programmation et l’accès aux fonctionnalités.
Le Helsinki Music Center (Musiikkitalo Helsinki), en Finlande vient d’acquérir ses premières poursuites Robert Juliat, 4 Arthur LT (longue portée) à leds (800 W), pour sa salle de concert principale.
Les critères de choix de l’équipe du Musiikkitalo, nombreux et précis, concernaient le silence de fonctionnement, un rendement lumineux suffisamment élevé pour les productions TV à des distances de plus de 30 mètres, des températures de couleur lumière du jour et halogène, un angle de projection étroit pour éviter toute perte de lumière due à l’utilisation d’un iris, une utilisation facile, un bon contrôle DMX, et le plus important, une source LED. « Pour résumer, nous voulions les meilleures poursuites disponibles », explique Valo Virtanen, responsable lumière du Musiikkitalo.
Ce dernier a longuement comparé plusieurs produits. Lorsqu’il a découvert la toute nouvelle poursuite LED 800 W de Robert Juliat, il a demandé au distributeur local, Intersonic, de la tester. « Nous avons effectué plusieurs tests rigoureux avec les ingénieurs du son et les équipes de tournage ; notre second chef éclairagiste, Tuukka Aimasmäki, a créé un profil DMX pour notre console lumière et a procédé à des mesures de qualité de d’éclairage », explique Valo Virtanen.
« Nous connaissions déjà la réputation de Robert Juliat comme étant le fabricant des poursuites les plus spécifiées au monde et avions déjà eu l’occasion de les utiliser. Les tests ont été très concluants et nous avons donc commandé les poursuites Arthur LT. Intersonic (distributeur exclusif de Robert Juliat en Finlande) a assuré un très bon suivi pour les tests et la livraison, et nous a soutenus tout au long du processus. »
Le public est installé en cercle dans la grande salle, ce qui nécessite une bonne couverture à 360°. Les quatre Arthur LT sont donc réparties le long de la passerelle d’éclairage qui entoure la salle, en hauteur, au-dessus du public. « Nous avons également acheté des trépieds par mesure de sécurité, mais nous avons fixé les Arthur LT sur les rampes de la passerelle à l’aide de têtes rotatives spécifiques proposées par Robert Juliat, afin d’obtenir le meilleur angle possible et couvrir les endroits les plus difficiles à atteindre », explique Valo Virtanen. « Ces accessoires de fixation conviennent parfaitement à nos besoins ».
Les distances de projection varient de 20 à 50 mètres. La puissance de 2000 lux fournie par les Arthur LT à une distance de 50 mètres étant supérieure à celle d’une Aramis HMI 2 500 W, et la plage de zoom allant de 4 à 10°, la portée ne pose aucun problème.
Le niveau sonore d’Arthur LT est nettement inférieur à celui de tous ses concurrents à décharge, et il est possible de choisir entre plusieurs modes de ventilation. « Ces projecteurs sont vraiment silencieux », confirme Valo Virtanen. « Nous les utilisons en mode Silent, ce qui réduit la luminosité d’environ 20 %, mais elle reste tout à fait satisfaisante. »
L’ergonomie des Arthur LT est très appréciée des opérateurs et techniciens du Musiikkitalo. Ils partagent volontiers leurs commentaires sur leur utilisation.
« La plage angulaire proposée est suffisamment large et les commandes sont bien pensées : les poignées de réglage du zoom et du focus sont bien placées et fiables. La commande de gradation est idéalement située et très conviviale.
Le fonctionnement du DMX est bien conçu : c’est une bonne chose que les opérateurs puissent toujours contrôler le gradateur manuel même lorsque nous recourons au DMX depuis la console, par exemple lorsque les projecteurs sont en position fixe sans opérateur. Nous pouvons également fixer une limite de niveau maximal pour que les opérateurs n’aient pas à se soucier de la luminosité. »
« La longue poignée latérale est bien placée pour permettre à l’opérateur de contrôler la poursuite dans la position qu’il préfère. Le verrouillage de la lyre en pan et tilt est efficace, avec un bon équilibrage ». « La commande de l’iris se situe sur le côté, ce que nous apprécions particulièrement car elle est plus facile à atteindre, et les boutons dédiés aux filtres frost et CTO, à côté de la commande de gradation, sont faciles à repérer et à manipuler. Nous utilisons aussi un changeur de couleurs sur chaque projecteur, surtout pour les filtres spéciaux nécessaires à certaines émissions télévisées ».
Scène principale du Centre musical d’Helsinki avec l’aimable autorisation de Musiikkitalo
« Nous avons équipé chaque poursuite d’un viseur Telrad Reflex : « C’est complément simple, bon marché et idéal pour les opérateurs : ils visent toujours juste, sans aucun stress ! » « Les poursuiteurs adorent leurs Arthur LT et les équipes de télévision apprécient leur qualité de lumière (Arthur LT offre un IRC supérieur à 94), et leur luminosité. La fabrication est robuste et ils sont si bien conçus que, mis à part le nettoyage des optiques, nous ne prévoyons aucune maintenance au cours des années à venir. »
Les nouvelles poursuites Arthur LT ont été utilisées pour la première fois pour l’opéra Le Sacre du Printemps produit par l’Aurora Orchestra, mis en lumière par David Bishop, concepteur lumière, et diffusé en direct à la télévision à l’aide de 18 caméras. Ont suivi des émissions de télévision classique avec de nombreux solistes de l’orchestre philharmonique d’Helsinki, de l’orchestre symphonique de la radio finlandaise et de l’orchestre baroque d’Helsinki, ainsi que des concerts pop d’artistes tels que Pandora, Samuli Edelmann et Rajaton, et des galas, émission spéciale de Noël de l’orchestre symphonique de la radio finlandaise, ou encore de nombreux concerts de Vantaa Pops.
« Nous disposons de nos propres salles de régie pour la télévision et la radio, avec tous les équipements nécessaires, de sorte que toutes les productions télévisées utilisent nos installations », explique Valo Virtanen. « Les calendriers sont très serrés, le matériel que nous achetons doit donc être fiable et, comme la plupart de nos productions ne sont réalisées qu’une seule fois, tout doit être parfait du premier coup. Les plans et les programmes changent très rapidement, c’est pourquoi les poursuites sont des outils très importants : il est plus facile de réagir et de diriger de vraies poursuites manuelles à peu près n’importe où et plus rapidement qu’avec des asservis ».
« Robert Juliat est le seul fabricant à se concentrer sur la fabrication de projecteurs professionnels pensés pour des professionnels. Avant même d’acheter les Arthur LT, nous savions à quoi nous attendre. Les poursuites Robert Juliat sont conçues dès le départ pour faire de la poursuite, et non comme des projecteurs de découpe que l’on aurait modifiés pour en faire des poursuites. Leurs concepteurs écoutent les utilisateurs finaux et c’est ce qui en fait le meilleur outil pour les professionnels ».
Plus d’informations sur Arthur LT et toute la gamme de poursuites sur le site Robert Juliat
Le nouveau Strike Bolt 1C est un projecteur fixe de type barre LED au gabarit compact, arborant un design sobre mais pro, regorgeant d’ingéniosité. Tout d’abord, il est IP65 donc pratique pour l’extérieur, encore plus pour la maintenance, c’est fortement appréciable.
En deuxième aptitude majeure on note ses capacités d’accroche. Compatible à l’assemblage avec les produits de la gamme Strike, il apporte avec lui un nouveau système de suspension (à montage sans outillage) permettant d’empiler à la verticale jusqu’à 16 unités de Strike Bolt 1C. Vous pouvez ainsi créer un véritable line array de projecteurs, et vue l’énergie débordante de ce petit appareil, attention à vos rétines, lunettes de soleil fortement recommandées ! Côté sources, le 1C dispose de deux rangées de segments de leds RGBA. Evidemment matriçables, elles encadrent deux lignes parallèles de huit puissants pixels blancs principalement dédiés à l’effet strobe mais qui sont eux aussi pilotables indépendamment. Vous me suivez ? Car ce petit bout de projo’ n’a pas fini de nous surprendre !
Autre innovation majeure chez Chauvet, son système Smart Frost utilise la technologie LCD pour opacifier électriquement la vitre de protection de l’appareil. Ce système, déjà connu dans le bâtiment, les installations domestiques ou plus récemment encore dans les transports en commun commence à être utilisé dans le secteur de la lumière de spectacle.
Le principe est simple, la vitre de protection par laquelle s’échappe la lumière est dotée d’un film diffusant parcouru de cristaux liquides qui, lorsqu’on leur applique un courant électrique s’alignent et rendent la vitre transparente. On obtient donc un effet de frost sans pièce en mouvement au rendu ici très homogène et par la même occasion, convaincant ! Le projecteur passe donc d’un blinder très punchy à un doux washer coloré via une transition aussi fluide qu’instantanée.
d&b audiotechnik voit-il plus loin que nous ? A la vue des nouveaux produits présentés à l’ISE 2024, sûrement. Nous parlons ici électronique et réseau audio, avec une nouvelle série d’équipements dont le trait commun est d’intégrer en standard la technologie réseau Milan AVB. Une manière d’affirmer encore davantage la volonté de faciliter la mise en réseau audio des systèmes son, ce qui paraît normal vu l’évolution des derniers systèmes d’enceintes aussi bien dans leurs configurations traditionnelles que spatialisées.
Si le réseau Milan propose, en utilisant la technologie AVB, des atouts séduisants pour le sound designer, il est cependant évident que les outils qui permettent son déploiement à grande échelle auprès des professionnels de notre métier étaient jusqu’à présent peu convaincants. Pour pallier ceci, les géants se rapprochent.
Dépassant tout esprit de concurrence et motivés par l’engagement commun des entreprises au sein de l’alliance Avnu, L-Acoustics et d&b audiotechnik s’associent dans la conception d’un logiciel commun permettant le contrôle d’un réseau audio Milan adapté aux besoins actuels de l’audio pro : Milan Controller.
Mathieu Delquignies
Mathieu Delquignies, support application chez d&b France, explique : “d&b développe des produits Milan AVB depuis le DS20 en 2019. Nous n’avions pas caché être partisans du Milan et nous attendions à voir émerger un écosystème complet. Hive, le logiciel de contrôle actuel de réseau Milan, est développé depuis plusieurs années presque uniquement par Christophe Calméjane chez L-Acoustics, alors que c’est une solution open source disponible sur GitHub.
Afin de poursuivre son développement, nous avons décidé de nous associer à L-Acoustics pour produire ensemble un logiciel beaucoup plus performant et répondant aux exigences des systèmes actuels, qui s’appellera Milan Controller. Il devrait être opérationnel d’ici environ 6 mois et restera ouvert en open source.”
Voici donc cinq nouveaux produits d&b couvrant toute la chaîne du signal qui intègrent la technologie réseau Milan en standard : la passerelle réseaux audio DS20, le processeur DS100M et les amplificateurs 40D, D40 et D90. Milan cohabite ainsi sur ces machines avec les autres formats Dante, MADI et AES pour offrir aux concepteurs système, toute la flexibilité dont ils auront besoin dans un futur proche.
Mais pourquoi ajouter encore un nouveau standard à ceux déjà existants et qui fonctionnent par ailleurs parfaitement bien ? Une question que nous avons tout simplement posée à Mathieu Delquignies et qui nous répond avec une suite d’arguments plutôt sérieux : “Tout d’abord, le réseau Milan utilise la technologie AVB qui a des particularités très intéressantes pour nous. Les flux audio (ndlr : et vidéo si besoin) y sont réservés par le matériel. Cela garantit leur intégrité et évite au concepteur de devoir configurer certains paramètres comme la priorité à l’horloge QoS, l’IGMP Snooping ou la création de VLAN pour garantir une bande passante. Rien de complexe à programmer, on connecte et ça fonctionne : moins d’informatique, plus de son.
Le logiciel Milan Controller sera utilisé pour faire les crosspoints, monitorer, configurer, router les flux et gérer les fréquences d’échantillonnage. Aussi, avec la troisième génération de protocole d’horloge gPTP (Generalized Precision Time Protocol), Milan offre une précision typiquement inférieure à la microseconde et théoriquement d’une nanoseconde.
Ceci garantit une parfaite synchronisation des flux audio avec une latence très faible et fixe, ce qui, pour alimenter directement des systèmes d’enceintes, est plutôt décisif. De plus, un flux d’horloge CRF Stream est véhiculé sur le réseau et peut être exploité comme une référence wordclock classique par les équipements compatibles comme les consoles, processeurs ou préamplis. “
Parmi les autres avantages du réseau Milan, l’utilisateur pourra bénéficier d’une redondance transparente lui permettant de déployer deux réseaux parallèles. Il pourra également exploiter plusieurs sous-systèmes synchronisés, à la même fréquence d’échantillonnage ou à des fréquences différentes, tout en partageant la même infrastructure réseau. A noter aussi que les heureux possesseurs de Macintosh pourront exploiter directement les flux audio du réseau Milan sans avoir besoin d’utiliser une interface externe supplémentaire, l’AVB étant directement supporté en natif au sein de MacOS.
Le nouvel amplificateur D90 est le futur remplaçant du célèbre D80 qui a déjà treize ans d’existence. Il propose 4 canaux 5 400 / 2 700 W sous 4/8 Ω en Classe D et embarque la possibilité de gérer directement des flux réseau Milan. Il intègre des DSP de dernière génération avec encore plus de headroom pour accueillir plus de traitements. Il dispose toujours de 4 entrées numériques AES et analogiques et d’une structure de secours Fallback flexible, assurant la transmission d’un signal secondaire en cas de besoin.
Le D90, un nouveau standard chez d&b pour les prochaines années.La face arrière du D90 avec tout ce qu’il faut pour séduire les prestataires et les system techs.
Son contrôle déporté et son intégration dans le système de diffusion sont bien entendu assurés par le logiciel de simulation d&b ArrayCalc et le logiciel de commande à distance R1. Pour terminer, une attention particulière est portée à la réduction de la consommation d’énergie.
Son petit frère pour les applications mobiles, le D40…… ainsi que l’amplificateur 40D pour l’installation fixe étant déjà équipés en standard d’une connexion Ethernet, intégreront également la compatibilité avec les réseaux Milan.Le DS100M. Si le look paraît familier avec son prédécesseur, il cache plus de puissance, avec du Milan et du MADI pour gérer plus d’entrées/sorties.
Parmi les autres produits à intégrer Milan, le nouveau processeur DS100M. La machine sera plus puissante que le DS100 actuel qui date de 2018. Son hardware a évolué et ses processeurs également. Il intégrera les traitements identiques à ceux actuellement utilisés pour la gestion des systèmes de son spatialisé Soundscape et les solutions matricielles.
L’arrière de la DS100M qui dit tout des nouvelles possibilités de ce processeur.
En plus de sa compatibilité Milan, d&b a eu la bonne idée de lui ajouter des entrées/sorties MADI, de quoi augmenter ses possibilités de routing comparé au 64 canaux du modèle DS100 en Dante.
De nouvelles horloges sur le DS100M – MADI, WordClock, Milan et CRF Stream.
La synchro horloge s’activera suivant les besoins sur le wordclock, le MADI, ou sur l’horloge réseau dédiée du Milan, appelée CRF stream. Avec plus d’entrées, l’utilisateur peut sélectionner par bloc parmi 128 entrées MADI, 64 entrées Milan, et 128 sorties MADI, 64 sorties MILAN. Dans une utilisation sans licence de spatialisation, le DS100M s’utilise comme une matrice DSP en exploitant pleinement toutes les entrées sorties MADI et Milan pour des possibilités bien plus conséquentes.
Et pour terminer les présentations, la version Milan du très célèbre et très utile DS10, le nouveau DS20. Identique dans sa conception, le DS20 reprend toutes les fonctionnalités de cette passerelle réseau. Il propose ainsi une interface Milan, 4 canaux en entrée et 16 canaux en sorties AES plus 5 ports sur le switch qui peut être exploité en mode standard ou en mode redondant.
Le DS20 tout de Milan vêtu sur le stand d&b à Barcelone.
Le DS20 garde aussi le mode bypass. Dans ce cas, une entrée AES alimente 4 sorties AES et le switch devient indépendant. Une manière élégante de faire un distributeur numérique 2 vers 8 qui peut jouer le rôle de redondance dans un mode dégradé par un problème technique sur le réseau.
Chaque entrée dispose d’une conversion d’échantillonnage qui permet d’intégrer sur le réseau toutes machines opérant à une fréquence d’échantillonnage différente de celle du réseau Milan, comme par exemple une console en 48k sur un réseau en 96k.
Toutes ces nouvelles machines devraient être proposées à la commercialisation dans un délai d’une année.
Autre évolution importante et non des moindre, d&b audiotechnik et L-Acoustics collaborent dès à présent avec SoundPLAN, fabricant allemand spécialisé dans la modélisation sonore environnementale. Depuis de nombreuses années, d&b développait en exclusivité avec SoundPLAN son logiciel gratuit NoizCalc permettant de simuler, pour la limiter, l’émergence dans l’environnement de ses systèmes de diffusion.
SoundPLAN, pour connaître l’émergence sonore environnementale d’un système d&b et bientôt aussi d’un système L-Acoustics.
Les simulations des systèmes faites dans ArrayCalc ou NoizCalc peuvent être directement importées dans SoundPlan, qui fournit alors une cartographie précise de l’émergence afin d’évaluer l’impact sonore sur le voisinage. En levant cette exclusivité, un format d’échange va pouvoir être défini entre les logiciels des fabricants de systèmes de diffusion et le logiciel leader de la simulation sonore environnementale.
Expelec, qui assure depuis 1981 la distribution d’équipements scéniques professionnels en éclairage, structure et audio, est heureux d’annoncer son nouveau partenariat avec le prestigieux fabricant allemand JB Lighting dont il devient le distributeur exclusif en France.
Jörg Zimmermann, directeur des ventes de JB-Lighting et Julien Bouvard, P.d.g d’Expelec.
Cette collaboration stratégique renforce la position d’Expelec de fournisseur de solutions d’éclairage de qualité supérieure en offrant à ses clients l’accès aux produits innovants et à la technologie de pointe de JB-lighting.
La réputation internationale de JB-lighting pour la conception et la fabrication d’éclairages scéniques de haute performance fait de cette association une étape significative pour les professionnels de l’événementiel et du divertissement en France.
« Nous sommes ravis de devenir le distributeur exclusif de JB-lighting en France, déclare Julien Bouvard, P.d.g d’Expelec. Cette collaboration nous permet d’offrir à nos clients des solutions d’éclairage de classe mondiale et de renforcer notre engagement vers l’excellence dans le domaine de l’éclairage professionnel. »
Les clients peuvent désormais bénéficier de l’expertise d’Expelec en matière de distribution et du savoir-faire exceptionnel de JB-lighting pour répondre aux exigences les plus élevées des productions scéniques et événements en France.
Nous avons posé quelques questions à Julien Bouvard, P.d.g d’expelec.
Julien Bouvard
SLU : Prenez-vous à votre charge le SAV des machines précédemment vendues, sous garantie et hors garantie ?
Julien Bouvard : « Nous prenons en charge le SAV de l’ensemble des machines JB Lighting précédemment vendues, toutefois Varyance pourra toujours assurer le SAV de ses clients, à la suite d’un accord passé entre nos 2 sociétés.
SLU : De quelle force de SAV disposez-vous ?
Julien Bouvard : Nous avons 2 techniciens sédentaires et 1 technicien itinérant pour la maintenance sur site.
SLU : Vos techniciens sont-ils déjà formés à JB ?
Julien Bouvard : La formation est en cours et le système modulaire JB Lighting facilite les échanges avec la marque.
SLU : De quelle force de vente disposez-vous chez Expelec ?
Julien Bouvard : L’équipe commerciale est composée de 6 personnes dont 3 itinérantes
SLU : Mettrez-vous sur le terrain des technico-commerciaux spécialement dédiés à JB Lighting ?
Julien Bouvard : Dans un premier temps non, nos commerciaux sont parfaitement formés pour en assurer le suivi pré et post-vente, toutefois la possibilité est effectivement à l’étude.
SLU : Combien y a-t-il d’employés chez Expelec ?
Julien Bouvard : A ce jour 15 personnes composent l’équipe Expelec hors Logistique et RH qui sont mutualisées au niveau du groupe. »
Plus d’informations des produits JB-lighting disponibles sur le site Expelec
Baptisé Buddylight, le nouveau système Claypaky pour poursuite automatisée est dédié aux applications de petites et moyennes envergures telles que les salles de musiques actuelles, théâtres, lieux de cultes, salles de conférences… Compatible avec plusieurs gammes de produits Claypaky il se veut facile d’installation et d’utilisation, notamment grâce à son interface de paramétrage accessible en WIFI.
Il a recours à la technologie de tags (petits boîtiers) équipés d’accéléromètres et gyroscopes transmettant des données par radio (UWB pour UltraWideBand) et qui doivent être portés au niveau de la taille par les potentiels poursuivis. Le porteur s’équipe d’un tag face avant voire d’un autre face arrière, et peut ainsi évoluer de manière autonome dans un espace de 15x15m au maximum.
La nouvelle interface pour poursuite asservie Buddylight, à gauche l’unité centrale, à droite, l’un des tags pouvant être utilisé comme cible ou comme balise de scène.
Sa mise en pratique nécessite de placer également aux quatre coins scéniques, quatre fois deux (donc huit si vous suivez !) autres tags identiques à ceux portés par les intervenants (ils peuvent au choix être paramétrés en mode cible ou en mode délimitation de zone de jeu). La base physique de l’appareil, compacte et très légère sera aisée à accrocher sur structure.
Le système utilise le réseau ArtNet pour communiquer unidirectionnelles avec les projecteurs pilotés et éventuellement les consoles qui peuvent accéder à plusieurs des paramètres du software. Enfin, les tags sont dotés de quelques boutons permettant si nécessaire à leur porteur d’intervenir sur l’état lumineux en cours, ces switches peuvent être programmés pour avoir accès à plusieurs fonctions différentes. En ajoutant plusieurs bases de contrôle et tags, Le Buddylight suivra jusqu’à 8 personnes simultanément.
Présentation vidéo du Buddylight par Alessandro Melegaro, Digital Product Manager Claypaky
HY B-Eye 15 Aqua
Dévoilé également pour la première fois en Europe depuis son lancement récent aux USA, le HY B-Eye 15 Aqua, lyre wash à effets, est une parfaite revisite de son homologue mais à la sauce IP66.
Le nouveau wash de la série K, en version K15 résistant à l’eau et estampillé “Aqua”.
Dans un souci d’uniformité, elle dispose des mêmes caractéristiques optiques que la K15 classique, 19 LED RGBW de 40 W ainsi que d’un zoom 4° – 60° et évidemment le fameux système de collimateurs rotatifs pour l’effet Kaleido, marque de fabrique de la gamme.
Bien que maintenant équipée d’une coque faisant barrière aux éléments intrusifs, la K15 Aqua n’a que peu pris d’embonpoint, se vantant de ne peser que quelques kilogrammes de plus que la version non-IP.
Le fabricant a pris soin d’optimiser la gestion des moteurs pan et tilt de ce nouveau wash pour que ses déplacements soient identiques à sa grande sœur en termes de temps et inertie.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de www.claypaky.it