« Accompagner des artistes, des marques, des institutions culturelles (…) dans la réalisation de leurs projets artistiques et augmenter ceux-ci dans leur dimension sonore est le naturel prolongement de notre activité originelle de développeurs de technologies, » évoque Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.
Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.
La société HOLOPHONIX dispose à ce jour de plus de cent enceintes acoustiques de la marque Amadeus, de plusieurs dizaines de contrôleurs amplifiés de la marque Powersoft, naturellement de processeurs HOLOPHONIX 64 et 128 et plus globalement de toute la chaine informatique, électronique, logicielle, réseautique nécessaire au déploiement de systèmes audio immersifs ou spatialisés. Ces équipements sont disponibles à la location avec ou sans prestation associée.
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Pipo Gomes, Directeur Technique chez HOLOPHONIX.
« Ce département doit également permettre aux prestataires techniques historiques et renommés de s’appuyer sur nos compétences, nos savoir-faire et nos produits dans le cadre de projets sonores immersifs complexes, » évoque Pipo Gomes, Directeur Technique chez HOLOPHONIX. « Cette labélisation récemment obtenue nous permettra également de recruter des salariés intermittents et ainsi de compléter nos équipes au gré des projets, » poursuit Pipo Gomes.
HOLOPHONIX accompagne depuis trois ans le Festival d’Avignon pour le déploiement de son système de spatialisation sonore au sein de la Cour d’Honneur du Palais des Papes.
La société fournit notamment un processeur de spatialisation sonore HOLOPHONIX 128, un système de tracking pour un maximum de 16 comédiens, les contrôleurs amplifiés, ainsi qu’un service de calibration in-situ et d’assistance technique avancée.
La Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon.
HOLOPHONIX collaborait récemment avec le joaillier de luxe Chaumet dans le cadre de leur exposition privée « Ondes et Merveilles », imaginée au sein de leur hôtel particulier Place Vendôme.
Place Vendôme et Joaillier ChaumetVincent Nicolas, ingénieur application chez HOLOPHONIX.
« Nous avons fabriqué spécifiquement un « corridor sonore » plongeant les visiteurs dans les profondeurs aquatiques, en collaboration avec la compositrice Miyu Hosoi et le cabinet de scénographie japonais La Boîte.
Nos travaux portèrent sur la fabrication d’un système immersif totalement sur-mesure, incluant une vingtaine de haut-parleurs, la chaîne de traitement associé, leur installation, la pré-production en lien avec les artistes et la réalisation du mixage spatialisé in-situ aux côtés de la compositrice, » évoque Vincent Nicolas, Ingénieur chez HOLOPHONIX en charge du projet.
Le Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence sollicite depuis deux ans HOLOPHONIX dans le cadre de projets complexes et ambitieux dans leurs dimensions sonore ou acoustique.
« Nous avons en ce sens développé un système d’acoustique active totalement sur-mesure et éphémère au Théâtre de l’Archevêché pour l’opéra Idomeneo, re di Creta (Mozart) mis en scène par Satoshi Miyagi en 2022. Un système comptant près de 40 haut-parleurs sur-mesure fut ainsi développé par Amadeus et subtilement intégré par les équipes du Festival et la société Texen.
Idomeneo, re di Creta à l’Archevêché.
Des ingénieurs et développeurs furent dépêchés par HOLOPHONIX sur site durant plusieurs semaines afin de développer un outil de réverbération active et de spatialisation sonore innovant, en lien avec le Chef Raphaël Pichon et les exploitants, » évoque Adrien Zanni, chercheur-doctorant, développeur et associé chez HOLOPHONIX.
Le Festival d’Aix et sa technique expliquée en vidéo :
Les équipes de la société HOLOPHONIX étaient également présentes à La Grande Halle de La Villette pour l’opéra Sun & Sea, Lion d’Or à la Biennale de Venise.
« Nous y avons mis en œuvre, en étroite collaboration avec les équipes de La Villette, un système spatialisé comptant près de 70 haut-parleurs développés par Amadeus, un système de tracking en temps réel, ainsi que toutes les composantes informatiques et réseautiques associées. Une équipe de cinq ingénieurs déployés par HOLOPHONIX ont assuré la mise en œuvre sur site, en lien avec la production, la mise en scène et les équipes de La Villette, » évoque Clément Vallon, Ingénieur chez HOLOPHONIX.
Sun & Sea à La Grande Halle de la Villette.
Les équipes de la société HOLOPHONIX ont aussi déployé un système de spatialisation à la Philharmonie de Paris dans le cadre du projet Sonntag aus Licht, dernier volet achevé du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen, à la demande du chef d’orchestre Maxime Pascal et Florent Derex, co-fondateur et ingénieur du son du ‘Balcon’.
A la Philharmonie de Paris, un système L-Acoustics mais avec un processeur HOLOPHONIX Ultra et toute l’équipe Holo assurant le service, l’assistance et les développements spécifiques.
« Nos équipes étaient également présentes à l’Opéra Comique pour la reprise de Macbeth Underworld, création du compositeur français Pascal Dusapin, mise en scène par Thomas Jolly.
Des enceintes de la série C au cadre de scène à l’Opéra Comique.
Un système spatialisé incluant une trentaine de haut-parleurs, subtilement déployés et intégrés au cadre de scène et dans le décor, y a été déployé du 19 octobre au 14 novembre 2023. Nos équipes furent présentes pour la calibration, la mise en œuvre et l’accompagnement des artistes autour de la technologie HOLOPHONIX, » évoque Adrien Zanni.
« Ce nouveau département fournira par ailleurs des compléments de matériels auprès de clients qui auraient des besoins ponctuels, et plus globalement à quiconque souhaitant découvrir les marques HOLOPHONIX, Amadeus et Powersoft, partenaires de premiers plans de la société, » conclut Pipo Gomes.
Le ‘Label Prestataire’ a été attribué à la société HOLOPHONIX par la Commission nationale du ‘Label Prestataire de Service du Spectacle Vivant’ en 2023.
Pour plus de précisions sur les prestations offertes, le catalogue de processeurs, de systèmes de diffusion, de contrôleurs amplifiés et de proceseurs et préamplis divers sur holophonix.xyz/services/live/
Cory FitzGerald, concepteur lumière de la tournée « The Forget Tomorrow World Tour » de Justin Timberlake et associé principal du studio de création Silent House, basé à Burbank Californie, a choisi 30 rampes bains de pieds Robert Juliat 864, dotées de réflecteurs asymétriques et d’un système de mixage LED quatre couleurs, pour illuminer la scène lors des concerts de l’auteur-compositeur-interprète.
JUSTIN TIMBERLAKE
Cory FitzGerald a déjà employé des Dalis pour d’autres concerts, notamment pour ceux du rappeur Kendrick Lamar. « J’ai utilisé les Dalis 862 blanc variable pour les concerts uniques de Justin qui ont précédé le lancement de la tournée », explique-t-il. « J’ai ensuite décidé d’utiliser la version couleur, le Dalis 864 pour la tournée. Ils couvrent efficacement tout le pourtour de la scène principale et servent ainsi d’éclairage bains de pieds et comme source de lumière principale pour Justin, les danseurs et les musiciens ».
DALIS 864
Solotech, Montréal, qui a acquis un stock important de Dalis 864 pour répondre aux besoins de la tournée, fournit les projecteurs. « Les Dalis 864 sont très polyvalents et répondent à un besoin du marché grâce à leur taille et à leur silhouette discrète qui leur permettent de se glisser facilement partout où il est nécessaire d’éclairer », ajoute Cory FitzGerald.
« Ils sont puissants et offrent de belles nuances de couleurs, ainsi qu’un mode de contrôle d’une à quatre sections. J’apprécie tout particulièrement le fait que l’on puisse ajuster l’éclairage à la face comme au lointain, en fonction des mouvements de l’artiste sur scène : Plus besoin de choisir un angle et de s’y tenir ».
JUSTIN TIMBERLAKE
Cory FitzGerald considère les Dalis comme LA référence « lorsque vous avez besoin d’un éclairage bains de pieds de qualité. C’est un produit de niche très spécifique, et les Dalis font désormais partie de ma boîte à outils. »
Les deux associés fondateurs du prestataire technique Impact Evénement ont suscité l’enthousiasme le 12 octobre 2023 en annonçant la mise en place d’un plan de transmission de l’entreprise à trois de leurs jeunes collaborateurs.trices. Après 11 mois de cohabitation, nous sommes allés prendre la température à Longjumeau histoire d’en savoir plus et proposer un mode opératoire pour éventuellement donner des idées à des patrons désireux de transmettre et des employés prêts à mouiller leur chemise. Nous avons rencontré les 5 initiateurs du projet dans l’espace de réception de la société. Tous détendus et enjoués. Le climat d’entente est manifeste.
De gauche à droite : Kevin Wöhrel, Stéphane Fleury, Sophie Diana, Xavier Drouet et Thierry Bernin.
Impact Evénement est en quelque sorte un joaillier de la prestation technique au service de l’événementiel. Xavier Drouet et Stéphane Fleury, ont mis en place quantité de procédures de qualité et de sécurité, en un mot d’excellence, et des équipes performantes, pour satisfaire des clients parmi les plus exigeants et surtout parce qu’ils seraient bien incapables de travailler autrement.
« La cession de l’entreprise n’avait pas un caractère d’urgence, précise Xavier Drouet, Président du groupe ICD propriétaire d’Impact, mais elle commençait à germer dans nos têtes, et quand trois de nos collaborateurs des plus motivés nous ont signifié leur désir de s’impliquer à ce niveau, nous avons étudié avec Stéphane un plan de faisabilité. »
Sophie Diana
Sophie Diana, Kevin Wöhrel et Thierry Bernin ne sont pas des avatars fraîchement embarqués chez Impact. Ils ont chacun au minimum 12 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Et l’on constate à l’examen de leur CV que l’ascenseur social n’est pas en panne dans cette société.
Sophie Diana : « Avant d’arriver chez Impact en 2012, je travaillais dans la production événementielle et j’ai eu, à un moment donné, envie de compléter mes connaissances en basculant côté technique.
J’ai démarré aux achats, d’abord assistante puis responsable des achats. J’aime les négociations liées à ce métier et j’ai une vraie passion pour le milieu événementiel, son caractère d’urgence et de réactivité. »
Kevin Wohrel
Kevin Wöhrel : « Très vite passionné de lumière et de son, j’ai été DJ avant de suivre la formation BTS audiovisuel à l’INA en gestion de production. J’ai postulé chez Impact en 2007 comme assistant commercial.
Après deux mois au dépôt, qui m’ont permis de découvrir un peu le fonctionnement de l’entreprise, je suis sorti sur les chantiers pour faire des montages et démontages avant de prendre le poste d’assistant commercial. J’ai ensuite évolué au fil des années : responsable de projets et responsable commercial prestation. »
Thierry Bernin
Thierry Bernin : «Je suis arrivé chez Impact il y a 16 ans. Je voulais travailler pour un grand prestataire parisien. J’ai envoyé un CV un soir, et le lendemain midi Impact me convoquait.
Je suis rentré en tant qu’assistant des associés, puis assistant presta, je saisissais des devis au kilomètre. Je suis ensuite passé aux achats, avant de devenir responsable de projets junior, puis senior. »
Envie d’aller plus loin
SLU : Elle vous est venue comment l’idée de devenir associés ? Elle a été induite ou c’est vous qui l’aviez quelque part dans un petit coin du cerveau ?
Kevin Wöhrel : « On en rigolait déjà il y a plusieurs années avec Thierry. On s’était projeté quand nous étions assistant tous les deux. Mais c’était des blagues de jeunes, de 20-25 piges. On se disait tiens, un jour… »
Thierry Bernin : « …On va la racheter la boîte (Rires) ! »
Kevin Wöhrel : « Parce qu’on était émerveillé par cette société, on adorait notre job. Et puis, plus tard, Thierry à un peu plus évoqué l’idée de reprise, et nous en avons discuté avec Sophie. Nous sentions aussi que tôt ou tard il allait y avoir une nécessité. »
Sophie Diana : « C’était une envie commune de reprendre l’entreprise et de continuer à y consacrer l’énergie que l’on dépense au quotidien. Nous avions vraiment envie d’aller plus loin, de continuer à donner, parce qu’on est jeunes, et que c’est une super belle entreprise qui fonctionne avec de super équipes. On ne pouvait pas passer à côté. Il nous fallait proposer quelque chose, forcément. »
Thierry Bernin : « Oui, c’était une proposition. C’était une envie de faire évoluer les choses et puis bon, on n’est pas dupe aussi. On voit bien que toutes les boîtes alentour se vendent. Tous les patrons des grosses boîtes sont à peu près dans la même tranche d’âge. Nous avons essayé de jouer notre carte à un moment où on pouvait avoir un écho auprès de Stéphane et Xavier en réponse à notre proposition. »
Accueil d’Impact Evénement.
La réalité financière
SLU : Mais ça coûte une blinde une boîte comme Impact !
Thierry Bernin : « Ça a de la valeur, c’est clair. C’est de la valeur financière, c’est de la valeur humaine, c’est de la valeur technique. La boîte en elle-même est belle, intéressante, elle a un super passé, et puis elle a un super avenir aussi à créer. Et du coup, c’est vraiment ça qui nous motive et toutes les équipes extraordinaires qui nous entourent. »
Kevin Wöhrel : «On a trouvé de bonnes solutions tous ensemble avec Xavier et Stéphane.»
Xavier Drouet
Xavier Drouet : « C’est un montage financier qui leur permet d’entrer dans le capital. Ils ont tous les trois mouillé leur chemise, et c’était super important pour Stéphane et moi, qu’ils prennent des risques, que ce ne soit pas un cadeau. Bon de toute façon ça ne risquait rien ! (hilarité générale). On a participé à monter un dossier pour être accompagné, avec des financements qui valident la faisabilité. Cette préparation se fait en deux étapes. Dans un premier temps ils sont directeurs.trice généraux associés.
Aujourd’hui nous sommes en retrait. Ce sont eux qui dirigent la société, et ils le font bien d’ailleurs. Et puis dans 3 à 4 ans, il y aura une deuxième opération, ils prendront entièrement le contrôle financier de la boîte et Stéphane et moi, nous sortirons. L’idée était d’éviter une transition brutale et de maintenir l’entreprise telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle était hier. Et pour Stéphane et moi, éviter une rupture brutale également. »
Le plateau équipé d’un gril technique et de pendrions pour la préparation de projets…Stéphane Fleury
SLU : Ne pas vendre à un grand groupe de prestation ?
Stéphane Fleury : « On se devait également de respecter toutes les équipes qui nous font confiance depuis des années ; Impact a une identité, un ADN fort. On a une spécificité dans le métier qui est assez unique. On se demandait quand même avec Xav comment on allait pouvoir conserver cet ADN, mais on ne s’était pas forcément posé des questions plus que ça. Et c’est vrai que quand les trois sont arrivés pour nous en parler, ils avaient la même envie que cet ADN perdure, et que la boîte reste comme elle est.
Nous avons vraiment beaucoup de clients attachés à Impact parce qu’on est différent des autres, cela dit sans prétention, avec beaucoup d’humilité et tout en respectant profondément ce que certains confrères réussissent formidablement bien. Nous avons toujours fait ce métier par passion et tous les trois sont aussi passionnés que nous. C’est une très belle rencontre humaine parce que nous sommes sur les mêmes envies de bien faire les choses. La passation se passe très très bien. »
… et sa régie vidéo.
SLU : Comment les clients ont-ils réagi ?
Kevin Wöhrel : « Très positivement ! Nous étions déjà proches d’eux et très présents avec Thierry. Ça fait des années que Stéphane nous a transmis le savoir-faire et le portefeuille clients de l’entreprise. Donc ce n’est pas brutal pour eux non plus. »
Stéphane Fleury : « J’ai toujours voulu faire en sorte de ne pas être indispensable pour que, quoiqu’il arrive, la boîte continue à fonctionner. Tu vois autour de nous certaines boîtes où les tauliers sont indispensables, entre guillemets. Le jour où il leur arrive un truc, la boîte s’arrête. Il y a vraiment une belle complicité entre nous cinq. Il y a de la confiance. C’est énorme. On ne se pose jamais de questions. J’ai retrouvé cette même relation qu’on a avec Xav depuis plus de 40 ans : ne pas se poser de questions sur ce que fait l’autre. »
Le partage des responsabilités
SLU : Comment vous répartissez-vous les rôles tous les trois ? Avez-vous la complémentarité qui favorise la réussite des entreprises ?
Kevin Wöhrel : « Oui, nous sommes complémentaires. J’encadre les équipes commerciales, la presta, la location, le département télé, tournage, cinéma, et puis la vente d’occasion. »
Sophie Diana : « Moi je reprends les services généraux, la partie financière et administrative (RH, compta), j’encadre aussi la com, l’informatique et les achats, et Xavier, me transmet son expérience. »
Thierry Bernin : «Et j’encadre la partie opérationnelle, la logistique des opérations, la direction technique, le planning matériel, le planning intermittents et l’optimisation des flux.»
Xavier Drouet : « Du jour au lendemain, ils ont repris le management. Ils ont assuré les entretiens avec tous les salariés dès le mois de janvier de telle sorte que les équipes se sentent accompagnées. Cette première étape a été réussie. »
Le grand salon de travail et de réunion, juste à côté du plateau.
SLU : J’ai vu que vous avez beaucoup recruté. Ça correspondait à des désertions de poste ou à une activité de plus en plus importante ?
Stéphane Fleury : « C’est un accompagnement de croissance. On a de plus en plus d’opés et de plus en plus compliquées à sortir techniquement et on cherchait certains collaborateurs depuis longtemps. »
Kevin Wöhrel : « Nous avions chacun des rôles dans l’entreprise. Il nous faut aujourd’hui en déléguer une partie. C’est pour ça aussi qu’il y a eu des recrutements un peu plus intenses ces derniers temps. Et puis l’activité qui continue et augmente. »
Stéphane Fleury : « Pour répondre à ta question de base, la transmission n’a engendré aucun départ en interne. Elle est bien vécue par les équipes et nous avons reçu une adhésion de nos clients hyper positive. »
Thierry Bernin : « Concernant l’adhésion des équipes la plupart nous ont confié être contents que l’activité se poursuive dans le même esprit et dans une taille de société comme celle d’Impact ; Que leur quotidien ne soit pas complètement transformé, en étant absorbé par d’autres sociétés. Donc vraiment, cette continuité plaît beaucoup aux équipes. Nous avons eu un bon accueil. »
Xavier Drouet : « Et je préciserai que si en effet, avec Stéphane, on a donné suite à cette proposition, c’est aussi parce que tous les trois étaient déjà très bien intégrés, et bénéficiaient d’une belle image dans l’entreprise. Il y avait quand même peu de risque de désordres car ils étaient, tous les trois, respectés chacun dans leurs fonctions. Pour moi, c’était gagnant dès le départ. C’est important.»
L’offre d’impact Evénement : son, lumière, vidéo, structure, énergie pour les prestations et la location.
SLU : Ezacco, le service de vente de matériel d’occasion reste attaché à Impact ?
Kevin Wöhrel : « Oui, et le mobilier Vis-a-vis, également. Ce sont des marques d’Impact. »
SLU : Et Locmat ?
Xavier Drouet : « Locmat est un fournisseur d’Impact qui reste dans le groupe. »
Kevin Wöhrel : « Nous restons client de Locmat au même titre que les autres prestataires qui ont adopté cet ERP de gestion de parc. »
Xavier Drouet : « Dans le groupe, il y a encore 17 sociétés. Impact n’est qu’une des sociétés du groupe qui prend son indépendance avec la prise en main de nos 3 amis. Il reste encore des entreprises que nous continuons à gérer, qui sont toujours là, dont Locmat en effet. Non, nous ne sommes pas encore complètement à la retraite ! (Rire) »
Stéphane Fleury : « Nous sommes encore là pour un petit moment. »
SLU : Justement, vous deux, vous intervenez à quel endroit dans Impact encore aujourd’hui?
Xavier Drouet : « En accompagnement, c’est-à-dire que je transmets à Sophie ma partie gestion finance, gestion des banques, gestion administrative, services généraux. Et donc il y a quand même du boulot parce que c’est clair que tout ne se fait pas en un jour. Et puis Stéphane transmet ses missions à Kevin et Thierry. La période 3 – 4 ans semble nécessaire et suffisante pour nous détacher progressivement. On y va tranquille, sans stress. »
Stéphane Fleury : « Mon but est de les accompagner, mais également de développer de nouveaux marchés, de faire des choses que je n’avais pas le temps de faire. »
SLU : Quels nouveaux marchés ?
Stéphane Fleury : « Ce sont de nouvelles pistes d’exploitation de notre métier. Nous avons quelques petites idées en tête. Ce qui est plaisant c’est d’être soulagé de la partie opérationnelle. Cette transmission est positive pour l’entreprise, déjà parce que les gens chez Impact sont en adéquation avec le marché au niveau générationnel. Ils ont l’âge de nos clients. On a beau rester jeunes dans notre tête avec Xav, il y a obligatoirement un décalage générationnel. Donc c’est bien, je pense, de l’anticiper. Je vois le bénéfice, même aujourd’hui, sur certaines missions qui ont été reprises par Kevin et Thierry, notamment sur la presta pure. Je sens que certains projets sont plus fluides, parce qu’ils sont… plus patients, peut-être moins rudes que moi. Ils y mettent un peu plus de formes.
La façon de travailler est plus contraignante qu’il y a 10 ou 20 ans sur certains aspects qui peuvent nous agacer un peu, alors que les gens de la génération d’après sont nés avec ces contraintes. Et du coup, ils le vivent super bien. Ce qui est positif dans cette transmission, c’est que d’abord elle n’est pas subie, donc ça c’est extraordinaire, et puis je pense qu’il faut savoir lever le pied avant d’être aigri et savoir passer à de nouvelles forces vives pour la pérennité de l’entreprise. »
SLU : Quel a été le chiffre d’affaires d’Impact en 2023 ?
Xavier Drouet : « Plus de 23 millions d’euros. »
Pour le 80e anniversaire du débarquement des forces alliées, l’agence Shortcut Event a confié à Impact……les prestations régie diffusion vidéo, écrans LED, diffusion audio, structure et levage, distribution électrique.
Les investissements
SLU : Avez-vous effectué de nouveaux investissements en matériel ?
Kevin Wöhrel : « Le rythme des investissements est régulier depuis des années chez Impact mais oui, on a anticipé en début d’année afin d’être livrés à temps, pour les JO notamment. Il y a eu des achats de profiles Rivale et des washs Argo6 Ayrton, de l’interphonie Riedel cette année. On a investi aussi sur de l’écran LED l’an dernier, en outdoor et indoor, avec du flex. »
Thierry Bernin : « Nous avons complété notre parc L-Acoustics en blanc avec du SIVA, de la X8 blanche parce qu’il y avait une demande. Nous avons remplacé toutes nos régies son en les équipant en Allen & Heath et acheté beaucoup de ponts, beaucoup de moteurs en D8+ et grossi de manière significative notre parc de distribution électrique. »
SLU : Qui décide ?
Stéphane Fleury : « Les investissements sont toujours décidés de manière collégiale. Il y a ce qu’on aimerait acheter mais qui n’est pas forcément rentable, et ce que l’on achète pour maîtriser l’outil car nous voulons avoir la maîtrise de tout ce qui est complexe. »
Sophie Diana : « A un moment, il faut que ça finisse dans le budget avec un résultat positif. Il faut rester raisonnable mais ambitieux. En 2023 nous avions déjà multiplié quasiment par deux le budget d’investissement que nous avons finalement maintenu cette année 2024 pour répondre à la croissance d’activité. »
SLU : En raison des JO ?
Kevin Wöhrel : « Sans rapport avec les JO. Sur le premier semestre notre activité était en croissance car nous gagnons régulièrement des parts de marché. C’est sûr que les JO, nous ont apporté une activité de prestation que nous n’avons jamais connue sur cette période d’été. D’habitude, on loue du matériel à beaucoup de nos confrères ayant une activité plus estivale. »
Thierry Bernin : « On a pris la décision par rapport aux JO d’accompagner tous nos clients historiques et réguliers et ne pas les mettre de côté pour favoriser un événement majeur mais ponctuel. Nous les avons donc accompagnés dans leurs prestations autour des Jeux. » Nos équipes ont été remarquables pendant toute cette période de JO en s’investissant et ne lâchant rien.
Une petite partie du dépôt.
Les équipes
SLU : Il y a combien de salariés fixes aujourd’hui chez Impact ?
Sophie Diana : « Nous sommes 60 fixes, mais d’ici la fin de l’année nous serons au moins 65. »
SLU : Vous évoquiez précédemment des prestations de plus en plus techniques. Ça veut dire ?
Stéphane Fleury : «Qu’elles sont de plus en plus pointues. Mais c’est bien aussi parce que c’est là que se situe notre valeur. En vrai prestataire de services, on accompagne nos clients jusqu’au bout du bout. On va sur des trucs complètement fous et quand on ne sait pas, on cherche et on développe des solutions techniques. C’est ce que nous avons toujours aimé faire en réalité, et nous avons les compétences de développement en interne. »
Kevin Wöhrel : « Il y a les compétences et puis il y a la taille d’entreprise qui fait que tous les services sont proches et communiquent rapidement. Ça favorise les échanges entre la direction technique et les responsables de projet pour être réactif. C’est hyper fluide et du coup tout le monde apporte des idées. Ça c’est génial. »
Thierry Bernin : « On apporte aussi cette créativité d’intégration du matériel dans la déco, de façon esthétique. Il y a un vrai travail dans le détail, du sur-mesure en quelque sorte ».
L’espace préparation.
Stéphane Fleury : « Impact a toujours eu du matos nickel, dès le premier jour, il y a 37 ans. On a été d’abord prestataire lumière / structures, après on s’est mis à faire du son, puis de la vidéo. On a optimisé notre process de test, notre process de nettoyage. Nous avons mis des chartes en place ; le matériel est testé à chaque fois qu’il rentre au dépôt. Aujourd’hui, tout ce qui est testé est nettoyé et scellé, prêt à repartir. Ca veut dire qu’il a passé toutes les étapes de contrôle. On se revendique être un prestataire premium, clairement. »
SLU : Vos plus beaux projets récemment ?
Stéphane Fleury : « Parmi les plus récents il y a eu le Panthéon, un défilé Vuitton, les 80 ans du débarquement et de nombreux projets liés aux JO pour lesquels nous ne sommes pas autorisés à communiquer. »
Kevin Wöhrel : « Pour le défilé Louis Vuitton, le défilé femmes dans la cour du Carré du Louvre, nous avons fourni la lumière, la structure, l’énergie, et toute la distribution électrique. C’était passionnant. Il y avait plus de 550 projecteurs pour le run way et toute la mise en lumière des façades du Louvre. Et puis et surtout des lustres dont un de 8 mètres de diamètre, 8 tonnes, avec beaucoup d’intégrations leds.
C’est une œuvre d’art intégrant 800 tubes led pilotés individuellement, et 7000 ampoules LED graduables. Il y avait 150 voies de dimmer pour les ampoules. L’effet de scintillement des tubes blancs froid contrastant avec le blanc chaud des ampoules était extraordinaire. Ces tubes leds font partie des nombreux produits sortis tout droit de nos ateliers leds et intégration ».
Le magnifique luminaire du défilé Louis Vuitton dans lequel les équipes d’Impact ont intégré les tubes et ampoules LED. Production : La Mode en Images – Scénographie et décor : Philippe Parreno et James Chinlund – Direction photo : Ignace Dhaese / Arf & Yes
SLU : Votre façon de vivre a changé ces 11 derniers mois ?
Kevin Wöhrel : « Non, parce que nous étions déjà tous très investis, et déjà sur de l’opérationnel, sur de la prestation de service, sur de la réactivité. »
Thierry Bernin : « Et depuis 15 ans, tous les ans, nos responsabilités ont augmenté parce que nous étions amenés à faire des projets toujours un peu plus gros, un peu plus médiatiques et à toujours repousser nos limites. Ça continue, on pousse encore d’un cran la limite. »
Conclusion
Les clients peuvent se rassurer, la maison est bien gardée et l’esprit reste intact. Les trois nouveaux dirigeants ont bien envie de garder leur médaille d’or. Les nombreux recrutements et les investissements en matériel en témoignent. Leur enthousiasme, leur attachement évident à la société et aux équipes le confirment, Stéphane Fleury et Xavier Drouet pourront sortir tranquilles dans quelques années.
OXO Show solutions est fier de vous présenter son nouveau projecteur à Leds le Colorblind 400 BFX. Polyvalent & unique, ce nouveau projecteur à Leds, peut aussi bien être utilisé en projecteur à vision directe qu’en puissant blinder matriçable blanc chaud, blanc froid avec un IRC supérieur à 93.
Équipé de 9 sources Leds de 50 W CW/WW, d’un rétro-éclairage RGB du réflecteur et d’une corolle extérieure elle aussi RGB, ce nouveau projecteur 3-en-1 est la solution idéale pour couvrir un large panel d’applications (concerts, soirées événementielles, captations TV, etc…)
Cette combinaison permet aux éclairagistes, régisseurs et techniciens lumière de créer une multitude d’effets visuels tous aussi uniques les uns des autres.
Avec un flux lumineux de 13500 lumens et un IRC élevé de 93, ce projecteur propose le meilleur rendement lumineux possible tout en conservant une excellente qualité de lumière. Blinder à blanc variable, il opère de 1800 K à 6500 K. De plus, son mode émulation tungstène est capable de réchauffer la température des blancs lors de l’utilisation du dimmer contrôlable en 16 bits.
Pour l’accroche, deux types d’omega sont proposés : un premier omega simple permettant un positionnement horizontal et/ou vertical sur le projecteur, le second au format « quad » permettra de coupler 2 projecteurs parfaitement alignés, aussi bien horizontalement que verticalement. En effet le bureau Recherche & Développement d’OXO a intégré cette caractéristique dans le design du produit afin que l’espacement entre les sources du projecteur soit identique permettant une utilisation du projecteur dans toutes les configurations possibles ! Conçu en fonte d’aluminium, dans un format à la fois compact et design, ce projecteur inspire au premier coup d’œil un sentiment de robustesse et de qualité dans le choix des matériaux. Son refroidissement par convection naturelle est complètement silencieux, sa conception IP65, permettant d’affronter les conditions météorologiques les plus capricieuses !
Le Colorblind 400 BFX propose aux utilisateurs, plusieurs modes de contrôle : DMX 512, ArtNet, Stand Alone & Master/Slave. Pour un gain de temps lors de l’encodage et la programmation des projecteurs, ce dernier intègre une multitude de macros de dimmer et de couleurs combinables (selon le mode DMX utilisé) codées sur 4 à 86 canaux DMX.
Florent Malferiol PDG de Concert Systèmes et utilisateur de l’Oxo Colorblind 400 BFX déclare : « Par sa polyvalence, le COLORBLIND 400 BFX est à coup sûr un équipement qui va durer dans un parc de matériel car on a toujours besoin de blinder. La simplicité à réaliser un design matricé simple et original intégré, en plus des corolles, offre 3 couches d’effets cumulables et ce, par tout temps. C’est un compagnon pour tout type d’événement».
S’appuyant sur le succès du LunaBulb lors de son lancement, les experts en solutions d’éclairage Astera élargissent encore le potentiel créatif et technique du LunaBulb avec un tout nouveau kit d’accessoires, qui intégrera une gamme de bloqueurs, de diffuseurs, de réflecteurs et de lentilles dans une mallette portable et légère. Le LunaBulb et le LunaBulb Accessory Kit seront présentés sur le stand d’Astera (12.F55) pendant l’IBC 2024.
L’ampoule LunaBulb a été conçue comme un luminaire LED avancé qui intègre toutes les innovations fondamentales d’Astera, tout en conservant la même forme qu’une ampoule tungstène traditionnelle. Le LunaBulb est disponible avec un culot E26, E27 et B22 et, tout comme une ampoule conventionnelle de 25 watts, elle se visse directement dans une douille câblée en courant alternatif.
Présentation vidéo
Avec des variables de 1 750 à 20 000 K, des couleur RGB, Mint et Amber, mais aussi des options de sélection de couleur RGB, HIS, XY et Filter Gel entièrement réglables, le LunaBulb fournit un éclairage magnifique et sans scintillement pour une variété d’applications. De plus, grâce à son moteur Titan LED, il se coordonne de manière transparente dans l’écosystème Astera avec la célèbre application Astera, sans compter l’Astera PrepCase pour une configuration et une assignation DMX simplifiée.
Le nouveau kit d’accessoires LunaBulb comprend :
– LunaShade (quatre) : Avec deux abat-jour « Blocker » et deux abat-jour « Diffusor », le LunaShade se fixe rapidement sur toute ampoule Luna traditionnelle et permet de modifier la direction de la lumière ou de créer une apparence plus diffuse. Inspiré par James Friend ASC BSC, le LunaShade permet un contrôle encore plus précis de la direction et de la qualité de la lumière produite.
– LunaReflector (quatre) : Le LunaReflector augmente le rendement lumineux de l’ampoule en réfléchissant vers l’avant et en réduisant l’angle de son faisceau.
– LunaDiffusor (quatre) : Ce diffuseur à dôme clipsable pour LunaReflector en plus de diffuser magnifiquement la lumière, conserve exactement le même aspect et la même densité de diffusion que la partie supérieure de l’ampoule Astera NYX. Ainsi, Lorsque combinés sur le Lunabulb, le LunaReflector et le LunaDiffusor émulent idéalement l’apparence du NYX Bulb d’Astera pour une utilisation facilitée.
– LunaLens (quatre) : La lentille LunaLens est un dispositif optique également clipsable avec une légère diffusion qui s’ajoute au LunaReflector tout en imitant l’aspect frontal d’une ampoule PAR16. Limitant au maximum la réduction de puissance du LunaReflector, il mélange efficacement les couleurs.
– Snoot blanc (quatre) : Le snoot blanc peut être vissé sur le LunaReflector pour éviter les reflets dans l’appareil photo ou dans les yeux des spectateurs. Il est entièrement compatible avec le LunaDiffusor et le LunaLens qui se clipsent.
Ben Díaz, responsable de la gestion des produits chez Astera, a déclaré : » Le marché a réservé un accueil incroyablement favorable au LunaBulb en raison de son aspect d’ampoule classique. Elle est à la fois pratique et très réussie du point de vue du design : elle façonne l’ambiance, confère une esthétique particulière et s’inscrit dans une tradition de production d’éclairage qui reste très ancrée chez les directeurs de la photographie et auprès du public. De plus, avec les avantages liés à la technologie LED et au système de contrôle Astera : les temps d’installation sont réduits et la qualité de couleur parfaite avec une plus grande précision grâce à la commande sans fil et des niveaux inégalés de flexibilité créative « .
Il poursuit : « Avec le kit d’accessoires LunaBulb, les techniciens lumière peuvent accéder à encore plus de précision en adaptant la nature, la direction, la puissance et la qualité afin d’harmoniser les ambiance et l’aspect général des éclairages. Avec ces accessoires, nous renforçons l’engagement d’Astera à fournir des outils robustes et de haute qualité pour nos innovations, maximisant ainsi ce que les directeurs de la photographie et les concepteurs d’éclairage peuvent créer dans le cadre d’un écosystème Astera. En outre, nos clients actuels pour le LunaBulb bénéficieront d’une solution encore plus précieuse, optimisant leur retour sur investissement grâce à un inventaire très polyvalent et unique.
De gauche à droite : Axel Bambouche, Thibaud Mezard, Alain Rhode, Hélène Coucke et Ismael Hifda
RCF France annonce l’arrivée de deux nouveaux talents au sein de son équipe technico commerciale.
– Alain Rhode prend la responsabilité de la région Sud-Est et joignable au 06 86 21 11 57 – Ismael Hifda va avoir la charge de la région Nord-Ouest et répond au 06 83 06 42 17
Leur expertise et leur énergie contribueront à renforcer la proximité de la marque italienne avec ses partenaires locaux et à accompagner le développement de RCF dans ces deux parties stratégiques de l’Hexagone.
Ils rejoignent et complètent l’équipe française pilotée par Thibaud Mezard, directeur des opérations et disponible au 07 81 69 87 12, Axel Bambouche responsable de l’Ile de France, du Nord et de la Normandie joignable au 06 81 79 72 71 et enfin Hélène Coucke qui a en charge l’administration des ventes et répond au 09 86 02 73 52.
L’ensemble de l’équipe commerciale de RCF est impatiente de partager cette nouvelle aventure avec vous, vous remercie pour votre confiance et vous souhaite une bonne reprise.
Sixty82 a le plaisir d’annoncer le lancement du dernier né de sa série TPM de ponts super résistants. Le TPM29 a maintenant un grand frère de 39 cm !Partageant tous les avantages et les caractéristiques de la série TPM29, le nouveau TPM39 est jusqu’à 25 % plus résistant, tout en étant entièrement compatible et interchangeable avec le pont M39. Il garantit la fiabilité et la polyvalence que l’industrie du spectacle attend des produits Sixty82.
Conçue et fabriquée en Hollande, la série TPM est réputée pour ses caractéristiques de résistance, de stabilité et de durabilité accrues qui lui permettent de supporter davantage de charges sans se déformer.
Une section carrée, sans traverses caractéristique de la gamme TPM.
Le processus d’extrusion garantit une forme précise, 100 % carrée, avec un ajustement parfait qui, associé à des embouts en alliage plus résistants, est un facteur clé de l’amélioration de la résistance et de l’endurance. Le cadre d’extrémité extrudé rend également la série TPM résistante aux rebonds et aux chocs.
Sixty82 a introduit une nouvelle caractéristique sur le TPM39 en supprimant la diagonale d’extrémité, une innovation qui apporte l’énorme avantage de pouvoir insérer le TPM29 plus petit à l’intérieur pour des options de transport et de stockage plus efficaces.
Le TPM29 se glisse dans le TPM39.
Cette simple adaptation réduit le volume d’espace requis pour l’expédition et maximise la quantité de ponts pouvant être transportés en camion. Cela garantit une solution de transport rentable et plus respectueuse de l’environnement, en particulier sur les longues distances.
Disponible à partir de septembre 2024, la série TPM39 offre un choix de quatre facteurs de forme : TPM39L échelle, TPM39S carrée, TPM39RP rectangulaire et TPM39SMB Square Middle Beam.
Le TPM39 offre une solution parfaite à tous ceux qui cherchent à étendre leur série M39 et à profiter des dernières innovations en matière de technologie de structures.
Les représentants de plus de 35 distributeurs du réseau international de Sixty82. Ils ont découvert la TPM39 lors d’un événement organisé au siège de Drachten.
Le prestataire technique RegieteK organise pour la deuxième année consécutive son salon La Rentrée des Teks dans les locaux de Hocco Studio à Vitry-sur-Seine, les 18 et 19 septembre sur le thème de l’intégration.
Mixant programme de conférences, exposition et démonstrations de produits lumière, audio et vidéo, ce salon s’adresse aux directeurs techniques, régisseurs et techniciens intermittents soucieux de s’informer sur les nouvelles technologies et produits à intégrer dans les théâtres et salles de spectacles.
Il a été plébiscité par les clients et les fournisseurs de RegieteK en 2023 pour son caractère intimiste, professionnel et la découverte de nouveautés proposées en avant-première.
Les exposants
En lumière : Robert Juliat, ETC, Martin Professional, Robe lighting, Luminex, Chauvet, Cameo, Rosco, RVE, Starway
En son : Yamaha, Shure, DPA, Adamson, DiGiCo, Midas, Hollyland, Allen&Health
En vidéo : Christie, Digital Projection, BlackMagic
Les conférences
Comment obtenir des subventions pour moderniser son parc de matériel
Mise en œuvre des réseaux lumière
Table ronde sur la transition à la led
Présentation par l’équipe Shure et Algam, exclusivement sous NDA, d’une nouveauté Shure utilisant la norme WMAS
Construit entre 1913 et 1926, l’emblématique Stade de Gerland a été le premier de la ville de Lyon. Après avoir accueilli le football et l’athlétisme, cette enceinte de 25 000 places est aujourd’hui le siège du LOU RUGBY CLUB, un club du Top 14, et un lieu très prisé pour d’autres événements et conventions.
Une des P12 accrochée à 25 mètres sous le toit.
Récemment, les exploitants du stade GL Events ont contacté NEXO pour demander une première modernisation du système son vieillissant du stade, couvrant uniquement les gradins inférieurs des tribunes Nord et Sud. Un nouveau système proposé par un autre fabricant avait été jugé trop coûteux, l’équipe de support technique de NEXO a donc été mise au défi de concevoir une solution qui respecterait le budget sans compromettre les exigences d’un son puissant, d’une bonne intelligibilité de la parole et d’une couverture homogène de chaque siège.
Les P8 couvrant les sièges sous les gradins.
Le système NEXO à Gerland comprend 6 x P12 coaxiales point source en tant qu’enceintes principales couvrant les sections avant de chaque tribune, avec 8 x ePS10s en tant que délais couvrant la section arrière. L’amplification et le traitement du système principal proviennent d’une paire de contrôleurs amplifiés NEXO NXAMP4X2Mk2, avec des DT/DTDAMP4X1.3 sur les delais.
Christophe Girres, Engineering Support Manager, NEXO.
« Les enceintes point source NEXO ont déjà fait leurs preuves dans de nombreux stades à travers le monde, y compris les P12 au Swansea.com Stadium au Royaume-Uni », commente Christophe Girres de NEXO, qui était sur place pour assurer le support de la mise en service finale du nouveau système à Lyon. « L’équipe technique de GL Events a fait un excellent travail sur l’installation et les résultats sont très impressionnants. La P12 est une enceinte très puissante. Même montée à une hauteur de 25 mètres, la qualité du son est excellente, de même que la couverture et l’intelligibilité du système. »
Goldensea a le plaisir d’annoncer avoir accepté d’acquérir les activités de SGM LightAS. Depuis le 1er septembre SGM appartient donc à Goldensea et reprendra ses activités les prochains jours sous une nouvelle entité juridique, tout en conservant le nom de SGM.
Fondée en Italie en 1975 et aujourd’hui située à Aarhus, au Danemark, SGM est un fabricant d’éclairage très respecté qui a été un pionnier des projecteurs motorisés IP65 avant de se concentrer, sur l’éclairage architectural. Ces deux aspects créent de fortes synergies avec Goldensea, qui investit massivement dans les projecteurs à leds IP65 destinés au spectacle et à l’architecture.
En tant que marque de renommée mondiale, SGM a toujours mis l’accent sur l’innovation technologique et a été une des premières entreprise du secteur à lancer des projecteurs à tête mobile étanches par tous les temps. Elle dispose d’équipes extrêmement expérimentées dans les domaines de la recherche et du développement, de la création et de la vente, ainsi que de canaux de vente et de partenaires bien établis.
La technologie brevetée unique de SGM couvre à la fois les portefeuilles d’éclairage architectural et scénique, et ses produits sont réputés dans l’industrie pour leurs faibles coûts de maintenance, leur conception unique et leurs performances constantes. Les produits de SGM sont largement utilisés dans de nombreux projets à travers le monde, notamment La malle géante Louis Vuitton sur les Champs Elysées à Paris, au Stade de France également à Paris, au Three Sister Bridge à Pittsburgh, en Pennsylvanie (États-Unis), au Sky Tree Lighting de Singapour, ainsi que lors des récents concerts d’Adele à Munich et lors de la tournée européenne de Metallica.
Reconnaissant les qualités et le potentiel de SGM, Goldensea a identifié des objectifs et des philosophies complémentaires entre les deux entreprises, et les avantages que son investissement financier peut apporter au développement et à la croissance des produits de SGM. « Notre investissement dans SGM s’inscrit dans la stratégie future de Goldensea et dans ses plans de développement à long terme », déclare Christopher Agius Ferrante, vice-président de Goldensea. “L’acquisition de SGM est très complémentaire de nos activités existantes et contribuera à enrichir et à renforcer la gamme de produits et l’expertise que nous pouvons offrir à tous nos clients, tant pour les équipements d’éclairage architectural que pour les équipements d’éclairage scéniques”.
Goldensea précise que l’ensemble du personnel de SGM Danemark restera en place. « Nous apprécions beaucoup l’ensemble de l’équipe de SGM et nous sommes ravis de les avoir à bord alors que nous cherchons à investir et à nous développer dans notre détermination à faire de SGM un succès durable », poursuit M. Ferrante.
D’un point de vue opérationnel, SGM Lighting a entamé le processus de révision du carnet de commandes existant au 1er septembre et contactera tous les clients pour discuter de ces commandes, les informer des nouveaux délais de livraison (le cas échéant) et leur fournir d’autres informations pertinentes.
Dans les prochains jours, SGM sera également en mesure d’accepter de nouvelles commandes pour tous les produits SGM actuels. SGM annonce également que toutes les garanties existantes qui étaient valables sous l’ancienne entité seront honorées à l’avenir.
AC/DC a offert son show électrisant caractéristique à plus de 100 000 fans à la RCF Arena dans le cadre de l’a branche italienne de leur Power Up Tour. Le concert a utilisé les line arrays GTX 12 de TT+ Audio comme délais afin d’assurer une expérience audio optimale dans l’ensemble de l’immense arène à ciel ouvert de Reggio Emilia.
Pour la première fois, la RCF Arena, connue pour son vaste espace ouvert, était entièrement couverte par des lignes de GTX 12. En complément du système son principal fourni par la production de la tournée, les GTX 12 ont excellé en délivrant un son précis et cohérent avec des basses profondes et percutantes jusqu’à 35 Hz.
Une des six tours délai portant quatorze enceintes ligne source grand format GTX 12 TT+
Avec Paul ‘Pab’ Boothroyd aux manettes de la légendaire Midas XL4, la configuration des rappels a maximisé la couverture et la clarté du son, faisant en sorte que chaque note des hits d’AC/DC résonne où que se trouve le public.
Le module line array à trois voies GTX 12 se caractérise par ses transducteurs haut de gamme qui génèrent un remarquable son avec une directivité optimisée. Sa capacité à délivrer une pression maximale en crête de 148 dB avec une faible distorsion garantit un son puissant dans les grands espaces.
Cinq des six tours de la deuxième couronne de délais, une photo probablement prise depuis l’extrémité du terrain en pente de 5° formant la RCF Arena
Le système est doté d’un guide d’ondes 4PATH sophistiqué de 90° x 10° et d’une architecture symétrique pour une dispersion précise du son. Il fonctionne efficacement avec les amplificateurs XPS 16K, chaque unité alimentant trois modules line array avec la plus grande efficacité. Les amplificateurs XPS à quatre voies offrent des fonctions DSP avancées, notamment les traitements FiRPHASE et Bass Motion Control.
Emanuele Morlini, ingénieur système TT+ Audio
« Le GTX 12 offre des performances full range permettant l’obtention à la fois de basses puissantes et d’aigus cristallins. Nous avons installé quatre lignes avec 16 modules GTX 12 pour les tours de délais en champ proche et six lignes de 14 modules chacune pour les tours au lointain, chaque ligne étant amplifiée à l’aide de deux racks TTR 16K. Six subwoofers TTS 56-A double 21” en montage gradient et stackés en 2 x 3 ont été intégrés sous chaque tour pour un total de 60 subwoofers et 148 modules grand format.
Le système a été commandé et surveillé à distance depuis la façade ou bien sans fil dans toute la arena avec RDNet », explique Emanuele Morlini, ingénieur système de l’équipe TT+ Audio.
Lucio Boiardi Serri, spécialiste produit TT+ Audio
Lucio Boiardi Serri, spécialiste produit TT+ Audio, ajoute : » Le routing audio redondant comportait des liaisons Dante et analogiques vers dix racks de commande CR 16-ND distribuant l’audio en AES/EBU et analogique à vingt racks TTR 16K pour un total de [60] amplificateurs XPS 16K et [148] modules GTX 12. Cette configuration a permis à chaque spectateur de vivre le concert avec l’intensité viscérale qu’exige la musique d’AC/DC ».
SLX, prestataire basé au Royaume-Unis, a remporté l’appel d’offres lié à l’éclairage des épreuves Olympiques qui se sont déroulées dans le tout nouveau Centre Aquatique Olympique (CAO). Son CEO Alastair Currie ainsi que Russell Payne, directeur Général, nous explique leur approche pour répondre à un cahier des charges exigeant.
Le Centre Aquatique de la ville de Paris essuie les plâtres pour accueillir les épreuves Olympiques de Plongeon, de Natation Artistique et de Water-Polo.
Sur le site le 3 juin, je découvre un espace dédié au sport absolument magnifique. Il sera inauguré par les épreuves de plongeon, de Natation artistique et de Water-Polo. Les ouvriers apportent les dernières touches du gigantesque chantier de la construction du CAO. La seule infrastructure sportive construite pour les JO et conservée ensuite. Son coût total de 175 millions d’euros aura été supporté par des fonds publics.
J’y retrouve Patricia Attar, attachée de presse, Alastair Currie le PDG d’SLX et Russell Payne, son Directeur Général, pour qu’ils me racontent leur approche du projet. Le chantier ayant démarré fin 2021, SLX ne commencera à intervenir qu’en janvier 2023 ce qui est assez tard en comparaison avec d’autres projets de cette envergure confie Russell Payne.
Le marché de l’éclairage des JO de Paris 2024
De gauche à droite, Alastair Currie, CEO d’SLX, Sophie Currie, Business developer SLX en France et Russell Payne, directeur général chez SLX.
L’entreprise SLX ayant déjà assuré la prestation de trois jeux du Commonwealth de Birmingham en 2022 en fournissant le rigging, l’éclairage Broadcast, ainsi que l’éclairage lié à l’expérience spectateur (animation, remise des prix). Ils ont également œuvré sur des Championnats d’Europe et étaient donc en première place pour répondre à l’appel d’offres des jeux de Paris 2024.
Alastair Currie : « L’équipe de Paris 2024, nous a demandé de postuler à l’appel d’offres pour devenir prestataire officiel de l’éclairage sportif et de l’éclairage Broadcast pour les sites de la région parisienne. Nous avons été choisis en janvier 2023 et sommes en charge du Stade de France, du Vélodrome et du stade BMX de Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi que du Centre Aquatique Olympique de Paris. »
SLU : Quelle est l’approche d’SLX pour éclairer les épreuves des JO ?
Alastair Currie : Nous cherchons à créer une atmosphère et un environnement adapté aux partenaires média qui travaillent sur les Jeux, aux spectateurs et aux athlètes. Nous essayons aussi d’ajouter de l’éclat pour donner plus de vie à ces moments.
SLU : Avez-vous réalisé des investissements en vue des JO ?
Alastair Currie : Effectivement, nous voulions nous assurer d’avoir accès à la meilleure qualité de lumière pour garantir aux équipes Broadcast que chaque image captée et diffusée sur un téléphone, un écran de télé ou sur un grand écran à LED ne souffre pas de potentielles scintillement, reflets ou ombres et apporte une visibilité très claire à tout le monde. L’autre aspect de nos investissements est évidemment la durabilité avec une garantie que les appareils puissent être utilisés sur une longue durée afin d’en tirer profit sur le long terme mais aussi en veillant à ce qu’ils puissent être ensuite recyclés ou revendu sur le marché de l’occasion. Ces points, c’est-à-dire la conception, les aspects techniques et la durabilité des produits ont fait l’objet d’une réflexion approfondie.
SLU : Le Centre Aquatique est un peu particulier, car il sera inauguré avec les JO. Les installations que vous avez réalisées sont-elles destinées à rester après les épreuves ?
Alastair Currie : Un éclairage avec des appareils plus anciens avait déjà été prévu quand nous avons démarré notre prestation. Nous avons donc mis en place ce que nous appelons un « overlay » (recouvrement) pour le rendre approprié à la diffusion. L’éclairage de base est donc destiné à rester sur place mais notre équipement repartira pour les prochains spectacles et événements sur lesquels interviendra SLX. »
SLX est une entreprise anglaise fondée en 1979 et basée à Bristol. Au fil du temps, le prestataire a su constituer une équipe solide, passionnée et compétente, qui s’efforce comme ici pour ce nouveau défi des JO, de créer un éclairage qui réponde à la fois à la demande des sportifs, de l’équipe Broadcast et des spectateurs. Pour les JO de Paris 2024 ils sont prescripteurs des solutions d’éclairage uniquement mais ils sont également capables de répondre à un cahier des charges audio et visuel.
Le prestataire fait également partie des sociétés dépositaires de l’accréditation B Corp garantissant une évaluation rigoureuse des objectifs et des réalisations du point de vue de la durabilité et des valeurs sociales. Les équipes travaillent dans un cadre précis visant à créer des événements à faible émission carbone. En juillet 2023, une filiale ouvre en France, SLX France. Suite au contrat passé pour Paris 2024, le PDG Alastair Currie explique « Cette succursale nous permettait à court terme de rendre plus efficace la livraison des jeux. À moyen et long terme, nous voudrons probablement rester en Europe pour répondre à d’autres marchés.
Le fait d’être à Paris ou en région parisienne est un excellent moyen d’accéder à d’autres domaines liés à notre activité et nous avons aussi l’espoir de pouvoir intervenir sur les JO d’hiver à Milan en 2026 ce qui signifierait que nous serions en Europe pour plusieurs années encore. Il s’agit donc d’une décision stratégique qui, je l’espère, permettra à l’entreprise de se développer. »
Modélisation 3D et fichiers IES
Les fichiers IES (Illuminating Engineering Society) contiennent les données de distribution spatiale de la lumière, autrement appelés courbes photométriques des luminaires. Ces données sont fournies par de nombreux fabricants afin que les concepteurs d’éclairage puissent simuler de manière réaliste l’aspect d’un projet lorsqu’une source lumineuse est utilisée. Ils ont ici servi à l’équipe technique d’SLX pour contrôler en amont l’efficacité des kits lumière.
Russell Payne : « Pour concevoir l’éclairage nous avons modélisé le site en 3D, puis compte tenu des propriétés de réflexion de l’eau, les fichiers IES permettent à notre logiciel de simulation d’indiquer les niveaux d’éclairement en lux sur les différents terrains de jeu. On a ainsi le flux dans chaque zone pour déterminer de quelle manière cela fonctionne pour l’œil humain mais aussi pour des caméras 4K. On s’assure donc que l’éclairage est correct dans les trois dimensions.
Un calcul très précis de la distribution spatiale de la lumière grâce aux fichiers IES permet de penser la captation médias à 360 mais aussi de répondre avec précision aux normes olympiques pour entre autres ne pas créer de reflets à la surface de l’eau.
Russell Payne : « Nous devons atteindre un minimum de 1600 lux et notre logiciel prouve que nous pouvons le faire avec nos équipements. Lorsque nous soumettons nos projets, nous les accompagnons avec les calculs issus de ce logiciel.
Ils peuvent ainsi constater que nous atteignons le niveau demandé de manière uniforme sur le « Field of Play ». Cependant du point de vue de la conception, c’est à nous de décider.
Par exemple, ici, sur la zone de l’épreuve des plongeons, nous avons pu modéliser les sportifs lorsqu’ils sont debout et finalement avons installé deux contres sur la planche de 10 mètres, un de chaque côté. L’un d’eux diffuse à 40° et l’autre à 20°, c’est-à-dire avec un contre-jour plus large d’un côté et plus intense de l’autre. Pour moi on est finalement dans un processus théâtral qui consiste à comprendre comment fonctionne la lumière et ce qu’il faut faire pour voir les gens correctement, puis, on ajoute les caméras. »
Russell Payne Directeur Général d’SLX a fait ses armes à la technique et notamment dans le domaine du théâtre avant de se consacrer à l’éclairage d’événements sportifs.
Russell Payne est issu de l’éclairage scénique au théâtre mais il est aussi passé par le domaine de l’événementiel et du live avant de s’intéresser à l’éclairage pour le sport. « Je fais encore beaucoup d’autres événements et un peu de théâtre mais les événements sportifs sont nos projets les plus importants. »
Russell Payne : « On n’oublie jamais que l’on est responsable de l’éclairage du plus grand moment de la vie de quelqu’un. Les sportifs se sont entraînés toute leur vie pour arriver au sommet de leur discipline. Nous n’avons pas le droit de leur faire faux bond. »
L’éclairage d’un site olympique avec une captation télévisuelle
Russell Payne : « Ce sont majoritairement des fabricants européens qui nous ont fourni les équipements. Une grande partie des projecteurs automatisés sont des Ayrton. Le fabricant est basé ici en Ile-De-France, et leur matériel couvrira une grande partie des événements sportifs. Mais nous utilisons également des projecteurs italiens Claypaky ainsi que nos propres produits qui sont des panneaux d’éclairage sportif très spécifiques développés en interne par SLX et conçus pour répondre aux besoins de l’Olympic Broadcasting Services (OBS).
SLU : Quels ont été les demandes principales du cahier des charges de l’OBS ?
Russell Payne : Je pense qu’à mesure que les Jeux olympiques tentent d’élargir leur public, les gens consomment les médias de différentes manières. Ils peuvent les regarder sur leur téléphone, leur tablette ou une télévision. Les exigences en matière d’éclairage pour garantir la qualité des images lorsque l’on passe d’un sport à l’autre sont finalement les mêmes et il faut utiliser les mêmes sources de lumière et la même philosophie de conception tout au long du processus. C’est important notamment quand le jour tombe et que l’on passe d’un lieu à un autre pour que les coupes du réalisateur ne se remarquent pas quand il passe d’une épreuve à une autre.
Les baies vitrées ont été complètement occultées pour un contrôle total de l’éclairage.
SLU : Et sur le site du Centre Aquatique Olympique, quels sont les besoins ?
Russell Payne : Les équipes Broadcast utilisent des caméras de plus en plus rapides pour obtenir des effets comme le super slow motion en natation, etc. Pour notre part il faut donc veiller à ce qu’il n’y ait aucun scintillement à l’image. La température de couleur est aussi très importante car nous sommes alignés sur 5700 kelvins et ce pour tous les jeux, afin que les sports soient compatibles.
SLU : Y a-t-il eu des spécificités à prendre en compte dans la position et les angles d’accroche de votre kit ?
Russell Payne : Nous éclairons pour trois publics différents : le public qui a payé son billet, les caméras et les athlètes pour qui ce moment est d’extrême importance. Par exemple, si en haut du plongeoir l’athlète a l’éclairage dans les yeux, il est gêné.
Ensuite il y a des règles qui encadrent le niveau d’éclairage Broadcast pour les caméras et enfin, il y a l’éclairage pour le public. Répondre à ces trois réglementations demande un certain travail dans le détail, notamment quand il s’agit de grandes étendues d’eau où il faut aussi éviter les réflexions.
SLU : Quelle a été votre approche pour y répondre ?
Russell Payne : Nous avons suspendu des rideaux bleus qui permettent de couper les réflexions sur l’eau. La piscine semble donc éclairée, mais on ne voit aucune source lumière. C’est à ce niveau de détail qu’il faut travailler et calculer mathématiquement la hauteur à laquelle se trouve le champ de la caméra ainsi que les différents angles de vue. Ici l’éclairage prend en compte la caméra sur câble qui se déplace sur une zone large à un niveau intermédiaire avec le kit lumière et les bassins. Nous aurions aimé bénéficier d’un éclairage à ce niveau mais cela n’était pas possible.
Des rideaux ont été suspendus tout du long du bassin pour masquer la longue ligne de projecteur située sur le flanc gauche de la zone public quand on est face aux plongeoirs (…)(…) Quelques mètres plus haut, cette installation astucieuse permet de conserver un éclairage uniforme du « Field Of Play » tout en protégeant les caméras installées dans les gradins opposés.
SLU : L’ombre est-elle également un problème sur ces épreuves en piscine ?
Russell Payne : C’est à prendre en compte en Natation Artistique au début de la parade quand les nageuses sortent de l’eau et où il faut qu’elles soient très bien éclairées car elles prennent la pose avant de rentrer dans l’eau. Idem pour le water-polo où les joueurs s’alignent le long du bord de la piscine avant de plonger et où il faut s’assurer que l’éclairage est adéquat. »
Ayrton Rivale et Claypaky Arolla Aqua Profile capables de l’impossible en milieu aquatique
Le « Field of play » concerne deux bassins (un de 50 × 25 m, et un bassin de plongeon de 22,20 × 25 m) et bénéficie d’un kit complètement IP 65. Une nécessité dans ce lieu particulièrement humide. Les projecteurs sont mis à rude épreuve en cette période estivale.
Russell Payne : « Il y a eu une forte d’exigence technique avant que nos appareils soient installés. Non seulement les projecteurs ont été testés en milieu humide, mais nous les avons également congelés pour vérifier qu’ils soient capables de fonctionner à -30° et ce pendant un mois. Nous avons aussi effectué des tests de pénétration de l’eau sur des unités prototypes avant qu’ils ne soient commandés.
Pour un si grand nombre de projecteurs en fabrication, avec les JO pour deadline, on ne pouvait pas nous permettre qu’ils tombent en panne. Ayant déjà travaillé sur trois Jeux du Commonwealth et des Championnats d’Europe, bien que ce soient nos premiers Jeux Olympiques nous avions ce niveau d’expérience et de compréhension des exigences qui nous permettaient de nous positionner sur le chantier du Centre Aquatique Olympique.
Les Ayrton Rivale sont en bonne place pour éclairer les épreuves de plongeon et compléter les panels SLX sur toute la colonne de descente. Leur blanc contrôlable avec précision en fait le chouchou du prestataire.
SLU : Pourquoi avoir spécifié des appareils à source blanche ?
Russell Payne : En éclairage sportif ils permettent d’obtenir un maximum de lumière et tirer le meilleur parti des Leds de l’appareil. L’éclairage dans le sport est très strict sur le fait que tous les athlètes puissent concourir dans les mêmes conditions.
SLU : Êtes-vous contents des Ayrton Rivale ?
Russell Payne : Nous avons choisi les Ayrton Rivale car ils sont certifiés IP65. Ils sont installés sur les ponts dans le public. Nous utilisons également le Cobra au Stade de France pour sa source laser. Nous sommes de grands fans d’Ayrton. En tant que prestataire, nous avons un large stock de leurs produits y compris des Rivale, des Diablo, des Cobra et des Eurus. Nous avons construit une très bonne relation de travail avec Ayrton et je pense qu’ils ont su proposer une gamme très intéressante au bon moment. »
Avec le Rivale, Ayrton a mis sur le marché une machine polyvalente et sur mesure pour les prestataires de services. Il produit un flux de 35 000 lumens grâce à une matrice de leds blanches de 450 watts (à 6500 K) nouvelle génération. Le système de trichromie + CTO est composé de 4 drapeaux dont la grande surface donne beaucoup de précision dans la gradation des couleurs. Sa plage de zoom s’étend de 4° à 52° pour un faisceau ultra-large magnifique. Le projecteur est compact et léger (28 kg) mais propose un panel de fonctions ultra-complet car optimisé. Cerise sur le gâteau, il est classé IP65 et bénéficie d’un pan et tilt continu.
SLU : Vous avez également choisis les projecteurs Claypaky Arolla Aqua profile
Russell Payne : « Nous sommes très attachés à la qualité parce que nous ne pouvons pas revenir en arrière et il faut que ça marche pendant des mois. Nous avons donc eu besoin d’un produit dont nous étions sûrs qu’il puisse fonctionner sans problème et fabriqué par un fabricant fiable et c’était le cas pour les Claypaky Arolla Aqua.
Les Claypaky Arolla ont permis d’éclairer la zone inférieure de la piscine avec une grande précision grâce à leur module couteau particulièrement précis.
Classés IP65, les projecteurs Spot/Profiles de la gamme Arolla répondent aux attentes d’un grand nombre de prestataires également. Le rapport taille, poids, flux annoncé de 22 000 lm est impressionnant. La plage d’ouverture du zoom, 6 – 50° est très étendue pour une machine de cette taille. Avec 590 mm de haut pour une base de 360 mm de large (poignées comprises) et pour un poids qui ne dépasse pas 24 kg !
Russell Payne : Les Aqua Arolla donnent un peu plus de définition à la partie inférieure de la piscine. En ce qui concerne l’épreuve du plongeon, la partie que nous voulons vraiment éclairer est invisible mais la portion qui constitue le saut est éclairée de la même façon tout au long de la descente, pour que les caméras puissent suivre le plongeur sur toute la colonne. »
Des Panels développés en Interne chez SLX assurent l’éclairage d’une colonne de lumière (…)
Ce couloir vertical est éclairé par des floodlight de la marque SLX Sports, développés en versions 250W, 500 W, et 1,5 kW pour obtenir une très grande quantité de lumière blanche pure.
(…) pour que les sportifs soient éclairés sur tout le parcours de leur plongeon.
SLU : Quel est votre système de contrôle ?
Russell Payne : « Nous utilisons des Grand MA 3 Soft 3 pour tous les jeux. Ce qui est difficile ici, c’est que nous contrôlons les projecteurs en DMX, mais l’éclairage de la salle est contrôlé en DALI. C’est un système de contrôle architectural et nous avons dû concevoir en plus un système qui permette à notre console DMX de communiquer avec la console DALI. Le problème, c’est que le bâtiment est équipé d’un logiciel de contrôle, et s’il détecte que quelqu’un essaie de gérer l’éclairage, ce qu’il analyse comme un problème, il commande l’allumage de toutes les lumières d’urgence, l’alarme incendie, etc. Pour by-passer la sécurité du bâtiment nous avons donc développé une interface qui nous permet d’activer et de désactiver des blocs de circuits individuellement. C’est ainsi qu’il est presque possible de passer outre ce système. »
Une zone d’Interview éclairée par des Chauvet Professional onAir
Les Panels Chauvet onAir ont été privilégiés par SLX pour l’éclairage d’une zone dédiée aux interviews après les épreuves.
Chauvet Professional onAir Panel 1 IP et onAir Panel 2 IP sont des projecteurs à leds RGB certifiés IP65 à lumière diffuse au format 1×1 et 1×2.
Des Chauvet Professional Panel 1 & 2 IP éclairent généreusement la zone d’interview grâce à leur flux de 10 000 et 20 000 lumens en respectant les teintes de peaux grâce à leur IRC de 95.
Ils sont capables de produire respectivement 10 000 et 20 000 lumens et leur température de couleur est réglable de 2800K à 8000K, avec un IRC élevé de jusqu’à 95, un éclairement de 165 lux @ 5 m pour le 1 IP et 350 lux pour le 2 IP, un angle de projection de 100°, un réglage +/- green et une émulation du red-shift.
En plus des protocoles, DMX-RDM, Art-Net, sACN et un récepteur CRMX. Une entrée 28 VDC sur XLR 3 permet d’alimenter ces projecteurs à partir d’une batterie externe pour plus de flexibilité.
SLU : Je sais que vous avez aussi le chantier du stade de France. Quels y sont les enjeux ?
Russell Payne : « Au Stade de France il y a des milliers de projecteurs qui éclairent un grand nombre de sports différents, car tous les événements prennent part sur le même terrain. De plus il y a de l’athlétisme mais aussi du rugby au début des JO.
Il s’agit donc d’un très grand nombre de projecteurs et il faut s’assurer que chacun d’entre eux fonctionne correctement sans affecter les caméras, les caméras sur câble ou les autres sports lors des épreuves d’athlétisme.
Un lancer de disque peut se dérouler en même temps qu’une course à pied. C’est donc assez compliqué d’autant plus que les positions des caméras peuvent changer et donc il faut toujours tout revérifier (rire). »
Forte d’une grande expérience dans le domaine de l’éclairage sportif et notamment pour des compétitions de renommée mondiale, l’entreprise SLX, emmenée par son Président-Directeur Général Alastair Currie, a su répondre avec brio au cahier des charges imposé par l’OBS. Leur choix de matériel s’est fait sans concession afin d’assurer le maintien d’un kit lumière sur le long terme, et sans soucis technique, au-dessus des bassins du Centre Aquatique Olympique de Paris.
Ayrton Rivale et Claypaky Arolla Aqua ont été soigneusement sélectionnés. Ils sont accompagnés de projeteurs développés par SLX pour produire un éclairage équilibré sur le Field of Play suite à un travail d’étude très poussé réalisé en amont avec des fichiers IES. Sur place, et pour ne pas aveugler ni les sportifs, ni le public, ni les caméras, Russell Payne et son équipe technique ont installé un petit rideau pour un éclairage tout en finesse et précision qui ne gêne pas la captation.
Les panels Chauvet Professional onAir prennent le relais suite aux épreuves pour recueillir les premiers mots des médaillés Olympique de Water-Polo, de natation artistique et de plongeon qui se succèdent devant les journalistes. Un grand bravo à tous les professionnels qui auront su transformer ces épreuves sportives en véritables moments olympiques d’anthologie.
Robe profite de l’effervescence du salon PLASA 2024 (Londres du 1 au 3 septembre) pour lancer quatre nouveaux produits : le iFORTE Fresnel, le PAINTE Fresnel, le SVOPATT et le SVB1. Le nouveau show live « The Fifth Dimension » sera présenté pour la première fois sur le stand A70, avec trois artistes, Beaucoup de technologie et beaucoup d’imagination. On nous promet quelques surprises lors de ce salon, et il se murmure même que l’un des produits les plus populaires de Robe sera présent !
Les autres sociétés de Robe, le fabricant de projecteurs à leds pour l’architectural Anolis, le spécialiste des réseaux et du contrôle Artistic Licence, le légendaire fabricant britannique de consoles Avolites et le gourou australien de la distribution d’énergie LSC, seront toutes situées sur des stands adjacents, illustrant ainsi la synergie naturelle et l’interconnexion entre toutes ces marques qui dessinent le futur de Robe.
La cinquième dimension
Le nouveau spectacle en direct impliquera les nouveaux projecteurs Robe tels que iBOLT, iFORTE LTX, T32 Slim, Footsie1 et Footsie2 Slim, iSpiiderX, TetraX, Tetra2, le toujours populaire LEDBeam 350, le système de suivi à distance RoboSpot et la gamme iT12. Ce show sera diffusé cinq fois par jour à des intervalles de 90 minutes
Prix PLASA
Trois produits Robe sont nominés pour les PLASA Awards 2024 de l’innovation : l’iBOLT et les deux PATTS nouvellement lancés, le SVB1 et le SVOPATT. Robe présentera toutes ses marques au salon : Anolis, Artistic Licence, LSC et Avolites avec les versions D7-330 et la D7-215 du nouveau pupitre D7.
iFORTE Fresnel
Le plus puissant des Wash de la série i de Robe, l’iFORTE® Fresnel, classé IP65, qui produit un faisceau à bord doux est disponible en deux versions de moteur led interchangeable.
L’iSE-TE™ 1 000 W White XP (Xtra Performance) 6 700 K, 40 500 lumens (mesure sphère) avec un IRC de 70 répond aux exigences de rendement maximal, tandis que l’iSE-TE™ 1 000 W White HCF (High Colour Fidelity) 6 000 K, 27 540 lumens offre un IRC de 96 pour un excellent rendu des couleurs.
La lentille F2L™ brevetée à deux éléments et surface extérieure lisse conserve un faisceau traditionnel de type Fresnel, la finition incurvée réduisant l’accumulation de poussières extérieures, tandis que le revêtement unique parCoat™ repoussant l’eau et les résidus gras facilite le nettoyage. Un système optique motorisé à zoom 10:1, avec une plage de zoom de 6° à 61°, offre toute la flexibilité beam/wash nécessaire à de multiples applications.
L’iFORTE® Fresnel est doté d’un système de mélange des couleurs CMY. Deux roues chromatiques et un CTO variable de 3 000 à 6 700 K offrent tous les outils nécessaires pour obtenir des saturés denses et pastels raffinés.
Le logiciel breveté de contrôle du vert ChromaTint™ permet un réglage rapide, idéal pour les applications Broadcast. Contrairement aux autres fresnels Robe, le module de découpe breveté PLANO4™ comporte quatre couteaux individuels dans des plans distincts, avec une rotation du module de +/- 60° pour maximiser le contrôle du faisceau !
PAINTE Fresnel
Le PAINTE® Fresnel est un wash silencieux pour les applications de courte à moyenne portée dans le domaine du théâtre, de la télévision, de l’installation, du live et de l’événementiel.
Son système de mélange des couleurs CMY, une roue de neuf couleurs dichroïques, un CTO variable et le plus/minus green ChromaTint™ lui procurent une très large palette de couleurs.
Ces luminaires sont conçus pour les environnements sensibles au bruit, avec plusieurs vitesses de ventilateur et deux versions de moteur led interchangeable : TE™ 310 W HP (High Performance) White pour un rendement maximisé ou TE™ 310 W HCF (High Colour Fidelity) pour un rendu optimal des couleurs avec un IRC de 96.
Avec toute la douceur d’un faisceau de Fresnel classique, le zoom motorisé de rapport 8,3:1 a une plage de 6° à 50° à partir de la lentille de Fresnel de 150 mm, le PAINTE Fresnel reste compact.
Le contrôle du faisceau utilise deux frosts moyens et légers ; le filtre gradué RotaScrim™ avec contrôle de la position, rotation de +/- 180° ; le système interne rapide 4Door™ pour un contrôle précis de chaque couteau et une rotation du module de +/- 90°.
Le PAINTE® Fresnel regorge d’innovations Robe, notamment la gestion sans scintillement Cpulse™ pour les caméras HD et UHD ; le logiciel de gradation L3™ Low Light Linearity pour des fondus au noir fluides et imperceptibles ; la technologie AirLOC™ (Less Optical Cleaning) qui permet de conserver les optiques intactes bien plus longtemps et la technologie EMS™ Electronic Motion Stabiliser pour une meilleure stabilité de l’appareil.
SVOPATT
Dans un boîtier contemporain, comportant neuf modules individuels contenant chacun 7 multichips RGBW de 40 W et le pixel central pourvu d’un stroboscope à LED blanches de 200 W, le SVOPATT est prêt à s’imposer à la fois comme élément de décoration scénique et comme source d’effets puissants.
Un revêtement RLCT™ protège les lentilles des rayures et les éraflures tout en empêchant l’adhésion des particules, ce qui garantit la transparence des optiques dans la durée.
Les modes et protocoles multiples incluent ArtNet et sACN pour faciliter le pixel mapping. Il existe un choix de modes de mélange des couleurs RVB ou CMY, une plage CCT variable, une bibliothèque de couleurs DataSwatch™ embarquée avec 66 couleurs préréglées, et une émulation de lampe au tungstène.
Chaque module embarque son zoom motorisé 3,8° à 50° à amortisseur de bruit, pour créer des faisceaux serrés ou de larges washs à partir de chaque module individuel. Le logiciel Cpulse™ élimine le scintillement à l’écran et le contrôle du contenu +/- vert en fait un outil idéal pour les studios et le Broadcast.
SVB1
La SVB1™ est un luminaire multifonction à effets, beam et Wash, compacte de la nouvelle famille Robe SVOPATT ! Il offre un rendement élevé et une vitesse extrême avec une rotation continue en pan et tilt.
Avec sept cellules LED RGBW de 40 W contrôlables indépendamment, plus un pixel central doté à la fois d’un module LED RGBW et d’un puissant module LED stroboscopique blanc de 200 W, le SVB1 se prête au pixel mapping pour tout type d’effet.
Ses lentilles sont également protégées par le revêtement RLCT™. La plage de zoom motorisée offre des faisceaux précis de 3,8° à 50°, et la vitesse rapide et la large couverture sont encore améliorées par un pan et tilt continus de 360°. Il reprend les mêmes protocoles de commande, modes de couleurs et le logiciel Cpulse™ que le SVOPATT
La communication réseau est rationalisée avec REAP™ (Robe Ethernet Access Portal), un switch Epass™ maintenant la connectivité même lorsque le luminaire est hors tension.
Plasa – Du 1 au 3 septembre – Olympia London – Stand A 70
Spectrum Entertainment Services LLC, basé à Dubaï, est un partisan des projecteurs Ayrton depuis son premier investissement en 2022, de 100 x Cobra, 50 x MagicBlade FX et 24 x Zonda 9 FX.
« Le Cobra à source laser était une nécessité absolue, notamment pour nos événements en extérieur, dans des régions comme AlUla en Arabie saoudite, explique Andre Westraad, le concepteur lumière de Spectrum Entertainment Services LLC. Les conditions extérieures difficiles peuvent être très éprouvantes pour les projecteurs et nous avions besoin d’une solution capable de les supporter, tout en étant à la fois très lumineuse et polyvalente. »
« Cette année, nous avons commencé à remplacer nos profiles. Nous avions également besoin d’une mise à jour de nos wash à LED, un produit non seulement classé IP65, mais aussi capable de résister à une installation à l’extérieur pendant de longues périodes. Il y a beaucoup de concurrence sur le marché, mais rien qui ne nous convenait autant que la gamme Domino. » « En mars 2024, nous avons donc acheté 50 Domino Profile, 20 Domino LT et 48 Argo 6 FX. Nous avons décidé d’investir dans l’Argo 6 FX pour compléter notre parc de Zonda 9 FX. » Lors de l’achat Spectrum Entertainment Services LLC s’est rapproché de Procom Middle East, le distributeur Ayrton dans la région.
Le nouveau stock est arrivé parfaitement à temps pour les dates de la tournée mondiale des Scorpions à Abu Dhabi, gérée et dirigée par Live Nation Middle East, avec une conception lumière de Manfred Nikitser. Le kit à dominante Ayrton comprenait 16 Ayrton Domino LT, 48 Domino Profile, 32 Argo 6 FX, 12 Zonda 9FX et 58 Cobra.
Les Domino Profile et Domino LT étaient tous installés au-dessus de la scène, répartis sur huit « doigts » de 10 mètres de long, inclinés suivant différents angles de l’extérieur vers l’intérieur. Cela a créé une matrice 8 x 8 d’Ayrton Domino au-dessus de la scène.
Les projecteurs Cobra et Zonda 9 FX installés sur des échelles à gauche et à droite de la scène, étaient parallèles aux doigts, avec 5 échelles par côté et un total de 6 projecteurs par échelle.
Les Zonda 9 ont été installés sur les échelles en bas de la scène et utilisés en éclairage latéral pour le groupe. Les Cobras ont été installés sur 4 échelons par côté, positionnés du bas vers le haut de la scène pour créer une matrice de 6 x 4 par côté. « Manfred Nikitser a utilisé la matrice du Domino et du Cobra pour créer des effets rock and roll percutants, avec des faisceaux puissants et des effets de gobos très nets qui volaient à travers le public », explique Westraad.
Les Argo 6 FX étaient sur 8 totems orientés vers le public, chacun composé de 4 Argo 6 FX et surmonté d’un Cobra. « Les Argo 6 FX ont été un excellent complément au dispositif au sol, ils sont très lumineux et les couleurs étaient riches et fortes, confirme Westraad.
Tous ces projecteurs avaient plus qu’assez de puissance pour challenger un énorme écran LED de 18 m x 9 m situé dans la partie supérieure de la scène. Le résultat final était stupéfiant. Manfred n’a eu aucun problème à migrer son fichier de spectacle de tournée pour travailler avec le kit Ayrton. Tous les éclairages ont très bien fonctionné et se sont révélés étonnants pour compléter le contenu vidéo à l’écran. »
Westraad est très satisfait : « Domino est extrêmement puissant et permet d’obtenir des faisceaux très serrés et très nets. Ses couleurs sont lumineuses et éclatantes et nous avons trouvé le système de découpe très précis et fluide. Cobra est un excellent projecteur hybride, extrêmement lumineux, avec une faible consommation d’énergie et un grand choix de gobos volumétriques et de faisceaux. Avec le Zonda 9 FX et l’Argo 6 FX, les couleurs, en particulier les couleurs saturées, sont éclatantes. Les possibilités d’effets sont nombreuses, qu’il s’agisse de mapper du contenu vidéo sur la zone FX ou sur les pixels principaux, ou d’utiliser les macros intégrées, ils sont tout simplement épatants. Et le Zonda 9 est super lumineux, même à plein zoom. »
« Tous les projecteurs Ayrton sont d’une très bonne qualité de fabrication et faciles à installer et à configurer, mais le plus important, c’est qu’ils sont fiables et qu’ils peuvent supporter toute la charge de travail que vous leur imposez. »
Equipe des Scorpions à Abu Dhabi :
Gestion du concert : Live Nation Middle East Concepteur lumière : Manfred Nikitser
Équipe Spectrum Entertainment Services LLC :
Julien Beyrouthy : PDG Gregory Angelo : Responsable de l’éclairage Gideon Egel : Directeur technique Andre Westraad : Concepteur lumière
Faisant face au Théâtre du Châtelet, le Théâtre de la Ville, entièrement rénové.
BLive, spécialiste de l’intégration et de la location, a accompagné le Théâtre de la Ville pour créer une expérience immersive dans un bâtiment historique de Paris. Après avoir accueilli Sarah Bernhardt sur ses planches pendant près de vingt ans et mis en scène la toute première pièce de Sartre, le Théâtre de la Ville s’est imposé comme l’une des salles les plus prestigieuses au monde.
Au cours de ses 150 ans d’histoire, il a accueilli toutes sortes de productions et est aujourd’hui connu pour son offre de danse moderne, de théâtre et de musique du monde. À la suite d’une rénovation totale ayant duré sept ans et conçue pour doter le bâtiment du XIXe siècle des innovations du XXIe siècle, le Théâtre de la Ville s’est à nouveau placé à la pointe de la technologie en offrant au public des expériences immersives L-ISA grâce au système installé par BLive.
Depuis près d’une décennie, le Théâtre de la Ville était à la recherche du meilleur système pour réaliser ses ambitions en matière d’audio immersif. Dans le cadre de sa rénovation et en collaboration avec BLive, un partenaire certifié de L-Acoustics et proche de longue date du théâtre, ce dernier s’est lancé dans un certain nombre d’écoutes de systèmes immersifs.
La configuration scène de L-ISA comprend un système 5.1 utilisant des lignes de Kiva II et SB15m avec des subwoofers KS21.
Les performances audio optimales étant l’objectif principal, d’autres considérations cruciales ont été le poids et les contraintes de placement dues à l’architecture historique, ainsi que le besoin de polyvalence pour répondre à la gamme extrêmement éclectique de productions.
L’une des enceintes X8 suspendues sur les côtés pour le son surround.
Après mûre réflexion, le Théâtre de la Ville a conclu que la technologie L-ISA était la solution idéale et a opté pour un système 20.1 composé de cinq lignes frontales de deux SB15m sur huit Kiva II avec un groupe central de six subs KS21. Treize X8 accrochés sur les côtés de la salle, au bord du balcon et au plafond fournissent le surround au parterre, tandis que 17 autres enceintes 5XT nichées dans les murs offrent le surround aux sièges situés sous les balcons. « La configuration full surround offre une qualité sonore exceptionnelle sans compromettre la splendeur des lieux », commente Alexandre Tramontin de BLive, qui a dirigé une équipe d’ingénieurs et d’experts tout au long du processus de spécification et d’installation.
Des X8 sont placées sur le bord de scène pour raccorder avec le système principal et redescendre l’image sonore sur le plateau pour les premiers rangs.
Cinq contrôleurs amplifiés LA7.16i ont été spécifiés pour leur faible consommation et leur nombre élevé de canaux, ce qui a permis de réduire l’espace occupé par les racks et le câblage. LA7.16i s’est avéré fournir une puissance de sortie élevée en cas de besoin, tout en consommant un minimum d’énergie dans le cas contraire, ce qui a permis de réduire la consommation de 30 % par rapport à d’autres systèmes similaires.
LA7.16i, 16 entrées et sorties de puissance intelligentes et adaptées à chaque boîte.
Un élément essentiel de la réussite du projet a été la collaboration étroite entre le Théâtre de la Ville et BLive, qui a joué un rôle particulièrement proactif pour aider le théâtre à atteindre les résultats souhaités. BLive et L-Acoustics ont également fourni à l’ensemble du personnel une formation complète sur le nouveau système et les ont aidés à adapter leur façon de travailler pour passer de la stéréo à un son surround totalement immersif.
Une des 5XT, discrètement placée dans le mur arrière du théâtre et offrant un son surround aux sièges situés sous les balcons.
Le Théâtre de la Ville apparaît désormais comme l’un des espaces les plus performants et les plus novateurs au monde, alliant l’historique et le contemporain d’une manière qui ravira les spectateurs et les artistes pour les générations à venir.
Benoit Goupillon, Sound Manager du Théâtre de la Ville, conclut : « Nous sommes très heureux du support apporté par L-Acoustics sur ce projet. Ils nous ont proposé une solution pertinente et élégante malgré des contraintes techniques et artistiques importantes, et ont pris en compte notre sensibilité au contexte environnemental actuel. Après plusieurs mois d’utilisation intensive, nous sommes fiers de disposer de ce système, qui représente à nos yeux une évolution majeure dans la qualité de la sonorisation des spectacles, avec subtilité et efficacité. »