C’est vrai que nous avons traîné à mettre à jour notre trombinoscope SLU, tellement attendu que ce sont deux années qui viennent le compléter, 2014 et 2015 soit un max de clients. Il y a ceux qui aiment, ceux qui n’aiment pas se faire shooter mais au final nous recueillons une belle collection de sourires.
Tous les jours vous employez un micro, un peu comme vous le faites avec une brosse à dents. Mais de la même façon que vous ignorez de quelle manière les poils tiennent dans le manche, savez-vous entre autres pourquoi il capte plus de son par l’avant que par l’arrière ou comment il rejette les bruits parasites ?
Le trajet du son au sein du KSM8 et de ses deux membranes dont celle postérieure sert à redonner des couleurs au grave sans sacrifier à la réjection du haut du spectre qui se présente par l’arrière du capteur
Shure nous offre cette réponse sous la forme d’un mini documentaire de 8 minutes axé autour de son dernier né, le KSM8.
En anglais mais sous-titré, ce film explique aussi comment est né le KSM8, le dernier né du fabricant de Niles dans l’Illinois. le premier micro dynamique à avoir clairement fait son deuil de l’effet de proximité mais pas de sa directivité indispensable sur scène et nous fait voyager dans les passages acoustiques secrets qui lui permettent d’offrir ces atouts. Découvrez aussi le passage de la technologie Unidyne à Dualdyne.
La publicité de Shure au moment de la mise sur le marché du premier micro dynamique directionnel grâce à la technologie Unidyne ou plus simplement le 55.Roger Grinnip, l’ingénieur acousticien qui a repris le flambeau de ses illustres prédécesseurs et a mené Shure à la technologie Dualdyne
le stand DAS à L’ISE. A côté du système SoundForce et de son sub révolutionnaire, une ARTEC 306.
A côté du système SoundForce pour club dont nous avons déjà parlé dans ces colonnes (voir lien ici), DAS Audio présentait à l’ISE sa nouvelle série d’enceintes d’installation Artec 300 composée de onze modèles dont un sub en double 12 » passif, Artec 322, et un line array compact deux voies en double 10 », l’Artec 320.
Le reste de la série comprend des enceintes deux voies passives en 6 », double 6 », 8 », 10 », 12 » et 15 » avec dans certains cas le choix de deux ouvertures horizontales et verticales.
Photo de famille de la série Artec 300
Tous les modèles sont fabriqués en multipli de bouleau avec finition haute résistance ISO-FLEX et sont disponibles en blanc ou en noir en standard.
Les modèles Artec 306, Artec 326 et Artec 308 sont respectivement équipés d’un haut-parleur 6″, de 2 haut-parleurs 6″ et d’un haut-parleur 8″ et sont livrées avec une lyre de fixation. Ces enceintes utilisent pour la voie HF la même compression M-26 montée sur pavillon de directivité 90° x 60° rotatif (90°). Elles peuvent être livrées avec un transformateur 100 V (version T).
Le modèle Artec 310, équipé d’un haut-parleur 10″, est disponible avec deux ouvertures : 90° x 60° (Artec 310.96) ou 60° x 40° (Artec 310.64) et est livré avec une lyre de fixation. Les enceintes Artec 310 peuvent également être livrées avec un transformateur 100 V (version T) et utilisent pour le haut du spectre une compression M-34 du constructeur ibérique couplée à un pavillon rotatif.
Les modèles Artec 312 (12″) et Artec 315 (15″) sont aussi disponibles avec 2 ouvertures : 90° x 60° ou 60° x 40° avec le compression M-34 montée sur pavillon rotatif. Leur sensibilité de 96 dB SPL autorise un niveau max de 127 dB SPL avec une puissance admissible de respectivement 300 et 350 W RMS sous 8 ohms (1 200 et 1 400 W crête).
Le module line array Artec 320…
Le line-source Artec 320 est équipé de deux haut-parleurs 10″ à bobine 2,5 » encadrant le moteur 3″ M-75 de la série Aero 2 monté sur guide avec une ouverture horizontale de 90°. Présentant une impédance de 16 ohms et une sensibilité de 99 dB SPL, il est possible de connecter jusqu’à 8 Artec 320 sur une sortie d’amplificateur (2 ohms). L’Artec 320 admet 500 W RMS (2 000 W crête) pour un niveau max de 132 dB SPL. Le système est livré avec son kit de couplage JP-320.
…et son sub de complément Artec 322S
Le sub double 12″ Artec 322S est compatible mécaniquement (même largeur) avec le line-source Artec 320 afin de pouvoir suspendre ce dernier en dessous. Il couvre la bande 37 Hz à 300 Hz et présente une impédance nominale de 4 ohms. Tout comme le module 320, il offre une sensibilité de 99 dB SPL et un niveau max de 132 dB SPL pour une puissance crête de 3200 W (800 W RMS).
Selon une habitude bien établie depuis quelques années, Prolight+Sound débutait un mercredi et les halls dédiés au son et à la lumière Pro étaient les H8, H9, H10 et H11 ainsi les H5 et H5.1 pour les produits DJ, le broadcast et les microphones.
Cette année cette répartition des halls est changée et le premier jour du salon sera le mardi 5 avril (dernier jour vendredi 8 avril). Les horaires ont également changé avec une ouverture à 10 H et une fermeture à 19 h. La nouvelle disposition des halls va changer nos habitudes. Les exposants de Prolight + Sound sont cette année répartis sur les halls 3.0, 3.1, 4.0 et 4.1 et 5.0. Ce réaménagement dans le secteur Est du centre des expositions de Francfort minimise les distances à parcourir pour les visiteurs intéressés par les secteurs d’activité représentés.
Les nouveaux jours d’ouverture correspondent à un vœu d’une majorité d’exposants étant donné que le visitorat professionnel vient principalement pendant les jours travaillés. Les nouveaux horaires cadrent mieux la répartition des visites au long de la journée constatée lors des précédentes manifestations. Le recoupement avec Musikmesse s’étale sur deux jours, les jeudi 7 et vendredi 8 avril.
Présenté en avant-première à l’ISE, le LR18 est le dernier né des modules Line source compact moyen format d’Alcons qui met en œuvre la dernière génération de tweeter à ruban de la marque avec le RBN702rs de 7’’. Système trois voies d’impédance nominale de 8 ohms en bi-amplification, le LR18 affiche une sensibilité de 105 dB et un niveau crête de 140 dB SPL.
Une boite LR18 à coté de l’ampli-contrôleur classe D quatre canaux Sentinel 10.Face arrière d’une boîte LR18. Les connecteurs NL8 réservent deux broches par voie pour le système SIS.
De structure entièrement symétrique, le LR18 intègre deux transducteurs 8’’ Néodyme à longue excursion et bobine 3’’ encadrant une section médium aigu coaxiale. Cette dernière est constituée d’un haut-parleur de 6,5’’ à moteur Néodyme de haut rendement placé à l’arrière du ruban de 7’’ et sur le même axe. Le ruban est chargé par un guide d’adaptation qui évite les interactions avec le HP de médium chargé par les fentes de part et d’autre du guide HF.
Compacte (226 mm H x 436 mm p x 790 mm L) et légère (30 kg), une boîte LR48 offre une dispersion parfaitement contrôlée de 90° L X 10° H. L’ampli-contrôleur Sentinel 10 alimente trois boîtes (trois sections) par canal (2,7 ohms). Comme pour tous les systèmes Alcons, le SIS (Signal Integrity Sensing) permet de compenser la résistance du câble et des connecteurs pour aboutir à un facteur d’amortissement de l’ensemble de 10 000.
Le système d’accroche autorise un préréglage de l’angulation (entre 1 et 10°) avant élévation de la ligne pour une mise en œuvre rapide et permet de constituer des lignes de 24 boîtes avec un facteur de sécurité de 10 :1. Les configurations peuvent être simulées avec le programme 3D Alcons Ribbon Calculator (ARC).
Garanti 6 ans, le système doit recevoir un renfort LB18 qui sera présenté au Prolight+ Sound.
Haliotis Distribution S.A.S est heureuse d’annoncer que Smaart v8 (System Measurement Acoustic Analysis Real Time tool), la plus puissante version du logiciel de mesure à ce jour, est disponible. Cette nouvelle version du logiciel d’acquisition, d’analyse et de mesure est conçue pour offrir les outils actuels à l’ingénierie système et à l’alignement des systèmes de diffusion en apportant simultanément une nouvelle dimension dans l’approche de configuration et de processus de travail.
La nouvelle interface multi fenêtres
Smaart v7 (sorti en 2010) a apporté une dimension spécifique aux applications de multi-mesures simultanées et Smaart v8 va encore plus loin. Avec Smaart v8, les barrières de la fenêtre unique sont brisées, de même que les barrières d’un monde d’interface utilisateur fixe ou figé pour permettre un contrôle accru de votre environnement de travail, ce qui permet d’adapter et d’étendre Smaart pour mieux répondre à vos applications spécifiques. Smaart v8 apporte de nouvelles possibilités pour gérer vos données ainsi que votre environnement de mesures, une toute nouvelle interface multi-fenêtres, des fonctionnalités supplémentaires pour utiliser Smaart sur des tablettes et des écrans tactiles, un contrôle inter-ordinateur via le système d’API et bien plus encore… Le meilleur est à venir ….
Smaart V8 multi windowa fenêtre principaleVisualisation des différents niveaux entrants dans la fenêtre « Broadband Meters »
Parmi les améliorations « qui ne se voient pas » sous « le capot » du moteur, signalons l’optimisation du code ainsi que de l’environnement de développement. Ces améliorations notables induisent des performances accrues sur les derniers systèmes d’exploitation, une stabilité améliorée ainsi que le support natif des écrans haute définition. Pour découvrir les nouveautés apportées par la version V8, les tarifs et les disponibilités, voir le lien ci-après : Site Haliotis-Distribution
Configurations requises :
Windows Système d’exploitation : Windows 7 ou plus récent (32 et 64 bits). CPU : Processeur 2 GHz Dual-Core Intel i5 ou plus récent. Mémoire vive : 2 Go ou plus. Graphiques : Intel HD 4000 ou mieux, ou 256 MO de mémoire vidéo dédiée. Affichage : Min. 1024×600. Son : Equipement audio compatible avec les pilotes ASIO, Wav/WDM.
MAC Système d’exploitation : Mac OSX 10.7 (32 + 64 bits) ou plus récent. CPU : Processeur 2 GHz Dual-Core Intel i5 ou plus récent. Mémoire vive : 2 Go ou plus. Graphiques : Intel HD 4000 ou mieux, ou 256 MO de mémoire vidéo dédiée. Son : Equipement audio compatible avec les pilotes Core Audio.
Enfin rappelons qu’Haliotis distribution S.A.S est le distributeur exclusif (support, formation, distribution) des produits, des logiciels et équipements pour l’acquisition de données, d’analyse et de mesures rational acoustics pour : La France, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie. Haliotis distribution S.A.S est aussi le distributeur exclusif des marques iSEMcon, 10EAZY, et distributeur des solutions d’étiquetage professionnelles Dymo Rhino et Dymo XTL.
Le chanteur, auteur-compositeur et producteur de disques canadien The Weeknd a joué la tournée de promotion de son troisième album studio, Beauty Behind the Madness à guichets fermés. Les décors et la conception lumière de Leroy Bennett de Seven Design Works, impliquaient plus de 650 machines Ayrton, dont « la totalité des projecteurs IntelliPix™-R disponibles sur la planète », dans un design qui produisait une multiplicité d’ambiances.
La musique d’Abel Tesfaye, plus connu sous le nom The Weeknd, est très sombre et cinématographique. Bennett la traduit en créant un ensemble mobile avec beaucoup de transparence et profondeur. Les projecteurs Ayrton étaient présents en masse dans sa création avec un gril de 270 MagicPanel™ 602 formant un rideau qui cachait deux rangées de projecteurs Wash, et qui était lui-même dissimulé derrière un écran transparent V-Thru. Le groupe de Tesfaye était surélevé sur une haute plateforme bordée par 140 MagicDot™-R. Les membres du groupe étaient éclairés individuellement par des projecteurs architecturaux MADesign. Un assemblage massif de 264 panneaux IntelliPix™ -R, suspendu au-dessus de la scène, monté en cinq groupes se séparaient pour donner forme, texture et lumière à la scène. Le résultat a été la formation de couches superposées d’imagerie et de lumière, sur un fond noir profond, soutenant une prestation d’une dramaturgie irrésistible.
Magic Panel 602
Bennett a disposé les MagicPanel 602 très loin sur une matrice de 30 de large x 9 de hauteur et les utilisait pour afficher du contenu vidéo et des images abstraites comme sur une toile de fond : « Le mur formait une grande structure rectangulaire dans laquelle la matrice 6 x 6 pixels de chaque MagicPanel permettait de totaliser 9 270 sources à LED », explique le pupitreur, Jason Baeri. « Pour le pixel mapping, c’était un rêve ! On a utilisé un serveur de médias Hippotizer pour créer des images vraiment claires et lire le contenu vidéo. » Baeri, que Bennett désigne comme son «maître ès programmation», est l’un des utilisateurs les plus expérimentés des produits Ayrton. « Nous utilisons ces MagicPanel depuis un bon nombre d’années et ils continuent d’être solides comme le roc », confirme-t-il.
Madesign
Le très original MADesign™ d’Ayrton a été initialement conçu pour être utilisé comme projecteur d’architecture intérieure, mais Bennett l’a trouvé parfait pour éclairer un groupe ». Autonome, le MADesign comporte cinq émetteurs LED RGBW contrôlés individuellement, disposés sur un long bras. Bennett les a utilisés pour éclairer individuellement chaque membre du groupe : deux MADesign sur le batteur, un chacun sur le guitariste et un pour le bassiste. Cette solution idéale fusionnait magnifiquement avec l’atmosphère soigneusement élaborée autour du concert. « Le MADesign est un projecteur très mince qui fournit beaucoup de lumière sur un bandeau très étroit », dit Baeri. « Il convient parfaitement à éclairer le groupe de manière très subtile sur le côté et par l’arrière sans mettre trop de lumière à l’avant. On pouvait donc viser serré sur chaque musicien tout en conservant un éclairage discret. »
MagicDot-R
Les MagicDot ™-R ont été disposés en matrice de 28 x 5 derrière le chanteur, à l’avant de l’estrade des musiciens. « Nous les avons principalement utilisés pour créer un pavé de lumière derrière Abel et ajouter un peu plus d’énergie sur les accents musicaux, » dit Baeri. « Les MagicDot sont ce qu’il y a de plus rapide sur le marché en ce moment, et leur faisceau étroit en fait un excellent dispositif d’effets, particulièrement lorsqu’on les utilise en masse. »
Bennett avait utilisé les IntelliPix™-R à petite échelle avec le groupe coréen K-pop. Il était décidé à utiliser ces panneaux de projection modulaires pour construire la structure d’une application à grande échelle. C’est la tournée de The Weeknd qui fut l’occasion de mettre cette envie en pratique pour la première fois. Bennett a constitué cinq groupes accrochés qui forment des «chevrons» irréguliers en trois dimensions, équipés de panneaux IntelliPix-R sur toutes les faces horizontales et verticales. La structure centrale, composée de trois groupes solidarisés, s’étendait au-dessus des zones avant et arrière de la scène. Elle pouvait se fractionner en plusieurs sections et changer sans arrêt la forme de l’espace scénique. Deux groupes externes, situés à gauche et à droite au-dessus des zones VIP, pouvaient monter et descendre indépendamment et s’orienter dans toutes les directions au moyen d’un système de commande TAIT Navigator.
« Au départ, j’avais envie d’avoir des cubes mobiles individuellement, mais il n’y pas assez de panneaux IntelliPix sur la planète ! », dit Bennett. « J’ai donc modifié mon projet pour le rendre réalisable tout en conservant mon concept. ». Morpheus Lights, le distributeur américain d’Ayrton, basé à Las Vegas, a réuni le « tout-IntelliPix » pour le compte du prestataire lumières de la tournée, Upstaging Inc. de Sycamore, Illinois, avec la coopération de VisionStage de Detmold, en Allemagne et Impact Evénement de Paris. Tous ont apporté la totalité de leur parc d’IntelliPix-R, et Ayrton a fabriqué le complément pour répondre à la spécification du projet de Bennett. « Morpheus est extraordinaire pour répondre à mes demandes et me fournir tout ce que je veux, n’importe où dans le monde ! », ajoute Bennett. « Ce fut un véritable exercice de logistique de réunir le nombre d’IntelliPix-R répondant à la vision de Roy », dit Paul Weller, directeur associé de Morpheus. « Nous sommes profondément reconnaissants envers les autres distributeurs et revendeurs d’Ayrton qui ont aidé Morpheus à sortir le grand jeu pour permettre la réalisation de cette plate-forme inimaginable. »
Bennett a utilisé les cubes pour modifier l’espace scénique de chaque chanson, tantôt confinant le spectacle à un petit espace intime, tantôt l’élargissant vers l’extérieur avec toute une gamme d’effets de scène dynamiques, les éclairages étant utilisés à la fois comme sources de lumière et de diffusion d’images graphiques. Son usage de la semi-transparence des IntelliPix-R était délicat et extrêmement varié. Les projecteurs accrochés sur l’ensemble de la structure étaient délibérément maintenus à peine visible jusqu’à leur entrée en action. « Able est pas une pop-star », explique Bennett. « Sa musique est plus sombre, que celle de Michael Jackson et s’apparente à Nine Inch Nails. Il aime être éclairé avec un fort contraste et peu de face. Dans mon design, il n’y avait donc pas projecteurs à la face, et seulement deux aux latéraux. J’ai donc utilisé l’IntelliPix pour créer à partir du haut de petits espaces de lumière autour de lui : ces appareils sont tellement percutants et lumineux que, même à une hauteur de 10-12 mètres, on pouvait l’entourer de toute couleur, en utilisant seulement 30-40 émetteurs, et le séparer totalement de son environnement ». « l’IntelliPix-R peut rester inaperçu jusqu’à ce qu’on en ait besoin, alors on peut déchaîner d’un seul coup ses immenses faisceaux lumineux », confirme Baeri
Intellipix-R
Il apprécie également la puissance créatrice apportée par cet appareils : « De tous les appareils d’Ayrton, c’est l’IntelliPix-R qui produit le faisceau le plus étroit, et les motifs apparaissent comme un contenu vidéo. Par exemple, nous avons réalisé un effet de feu en utilisant la commande individuelle des émetteurs pour «peindre» une image. Nous avons trouvé que les panneaux étaient en mesure de projeter des images de l’incendie dans le ciel, ce qui ajoute une autre couche de profondeur au-dessus et au delà d’un panneau vidéo normal à basse résolution. « C’est parce que nous avons choisi de contrôler l’IntelliPix manuellement, sans aucun pixel mapping, que nous avons pu obtenir cet effet. Nous avons pris en toute connaissance de cause la décision de travailler de cette manière parce que je voulais utiliser individuellement les émetteurs comme pixels pour peindre une image. Nous avons pris chaque émetteur, créé des groupes, pris des centaines de sélections et réorienté les images manuellement. C’est très chronophage, mais je ne voudrais pas disposer d’un appareil aussi élaboré que l’IntelliPix-R sans exploiter tout son potentiel ».
Avec un total de 16 480 points lumineux émanant des projecteurs Ayrton, qui représentaient près de 90% du kit lumière, Bennett et Baeri avaient un immense potentiel à leur disposition : « Nous ne faisons pas beaucoup dans la simplicité », dit Baeri. « Nous avons utilisé 140 univers DMX et saturé la console Grand MA2. Nous avons donc piloté le spectacle à partir de deux consoles, l’une pour le contrôle du contenu vidéo et des MagicPanel 602, et l’autre pour la commande des IntelliPix-R et du reste du kit. Upstaging fait un excellent travail d’intégration : le réseau a demandé beaucoup de travail, mais ils ont construit un système très fiable « . « L’assemblage des différents projecteurs Ayrton nous a offert beaucoup de souplesse », conclut Bennett. « Chaque modèle d’Ayrton est comme un individu différent au sein d’une famille, avec sa propre personnalité. Ils travaillent tous très bien ensemble comme une équipe. On prend beaucoup de plaisir à les utiliser, ils sont bien conçus et très fiables.
« Je suis un ardent défenseur de cette société en raison de son ambition, et de l’assistance qu’elle apporte. Nous avons un bon dialogue avec les gens d’Ayrton, ils sont toujours partants pour modifier leurs produits afin de nous donner toute satisfaction. Ils nous ont bien aidés sur ce spectacle, comme sur tous les spectacles que nous avons fait avec eux au cours des dernières années. »
Bruno Limoge, fondateur et dirigeant de Stars Europe, tourne une grande page de son histoire en choisissant L-Acoustics pour renouveler son parc de diffusion. Ce prestataire de la région Centre est maintenant en mesure de répondre avec un système complet en Kara amplifié par des LA8, avec renforts de basses SB18 et subs SB28. Il a aussi investi dans la nouvelle génération des enceintes coaxiales X8 et X12 et des amplis LA4X Souvenez-vous, Stars Europe a été parmi les premiers à choisir un système line array Martin Audio en 2003 et Bruno n’est pas du genre à renier ses coups de cœurs.
Bruno Limoge : Nous avions du W8LC pour les grosses diffusions et du W8LM accompagné du W8LMD pour les petites configurations. Nous avons été pleinement satisfaits de ces systèmes. C’était l’époque où nos commanditaires, entre autre sur les festivals et événements, nous laissaient totale carte blanche quant aux matériels utilisés, depuis la direction technique jusqu’à la prestation. Ils ont été pleinement satisfaits, eux et le public, tant sur de la musique actuelle, rock, que jazz ou classique, du système Martin Audio.
SLU : Et vous avez perdu cette autonomie…
Bruno Limoge : Au fur et à mesure de l’évolution des systèmes array, le goût et les demandes ont été plus ouverts, et un certain nombre de marques se sont détachées. Il s’est avéré que notre système de diffusion avait plus de difficultés à s’imposer, vu son âge et ses caractéristiques sonores moins linéaires que les systèmes actuels. Depuis plusieurs années, nous cherchions donc à renouveler notre parc. D’habitude nous sommes plutôt précurseurs mais cette fois-ci, nous avons pris le temps d’écouter les systèmes, les prescripteurs, voire les demandes de nos clients.
Une partie de l’ équipe de Stars Europe avec de gauche à droite, Zaki MOUDRES et Xavier ROCHE (régisseurs son), Romain MOREAU (régisseur plateau), Agathe Pouillart (relations clients), Bruno Limoge (dirigeant), Valérie Limoge (RH) et Nils Limoge (chargé de projets). Manquent sur la photo, car ils étaient en OP : Valentin Cornair et Aurélien Gard, responsables techniques et régisseurs son qui réalisent les études et assurent les prestations.
SLU : Quels étaient vos critères ?
Bruno Limoge : Trouver un système de diffusion adapté à un maximum de configurations demandées, y compris dans l’événementiel. Pouvoir accéder à un réseau nous permettant de compléter notre parc de diffusion pour répondre à des demandes exceptionnelles. Pouvoir s’appuyer sur un support technique irréprochable.
SLU : Mais pas à n’importe quel prix…
Bruno Limoge : Evidemment, les coûts et les services faisaient partie du cahier des charges.
SLU : Aviez-vous déjà des contacts dans le réseau L-Acoustics ?
Bruno Limoge : Oui, nous avions l’habitude de travailler en harmonie avec des prestataires qui possédaient du Kara et du K2. Sur leur conseil, nous avons pris contact avec L-Acoustics, maintenant L-Group, alors que nous pensions que c’était un domaine réservé aux gros prestataires et un réseau fermé. Nous avons été séduits par la qualité de leur accueil, des démonstrations, de l’écoute, et nous avons apprécié leurs conseils. C’est une boîte remarquable ! L-Acoustics en plus est une signature sonore, une homogénéité dans la gamme… Et une marque française !
SLU : Quel système alors avez-vous choisi ?
Bruno Limoge : Nous avons conclu que le Kara était le système qui correspondait le mieux à nos besoins et à nos exigences qualitatives. Il est vraiment le plus adapté à l’envergure de nos prestations. Nous avons donc opté pour 24 Kara, 8 amplis LA8, 8 renforts de basses SB18 et 4 subs SB28, ainsi que huit X8, huit X12 les coaxiaux de nouvelle génération et 8 amplis LA4X.
Un système Kara tout neuf dans le studio de Stars Europe, entouré de renforts de basses, de subs et d’amplis. Il y a même les enceintes coaxiales de la nouvelle gamme X.
Outre le côté Plug&play, ce choix permettra de proposer des diffusions multiples de plus ou moins forte puissance, sachant que les X8 et X12 destinés au front fill et au side peuvent être utilisés comme retours mais aussi comme petite diffusion de haute qualité sur des pieds. Autrement dit, elles sont adaptées à toutes nos prestations, contrairement à des enceintes dédiées à une application trop spécifique qui restent trop souvent sur les étagères. Nous avons donc trouvé un système de qualité reconnue, permettant une rentabilité maximale grâce à sa polyvalence. Le délai de livraison a été très court, et nous avons en plus la certitude de trouver des compléments sans problème, y compris jusqu’au K2.
A la 58e cérémonie annuelle des Grammy Awards qui a eu lieu l le 15 février 2016 au Staple Center de Los Angeles, avec une audience mondiale dépassant les 24 millions de téléspectateurs, le fabricant d’amplis Powersoft a fourni 720 000 watts d’audio aux plus de 18 000 amateurs de musique qui y assistaient. Lors de cette soirée touchante apparurent Lady Gaga et Nile Rodgers, Jackson Browne et The Eagles, Chris Stapleton et parmi tant d’autres, Lionel Richie en ce qui concerne les meilleurs talents actuels, ainsi que plusieurs grands artistes que le monde de la musique a perdus cette année : David Bowie, Glenn Frey, B.B. King et Lemmy.
Vue sur l’avant-scène des 58e Grammy Awards
ATK Audiotek était sur le pied de guerre pour mettre en place et fournir les prestations audio de la soirée de gala, qui a eu lieu au Staples Center pour la seizième fois sur ces dix-sept dernières années. Avec LL Cool J comme invité, les Grammy Awards ont été décernés à Bruno Mars, Ed Sheeran, Alabama Shakes et Meghan Trainor, qui reçut un prix du « Best New Artist. » Au cours de « la plus grande nuit de la musique », 72 amplificateurs Powersoft K10, logés dans une douzaine de racks répartis tout autour de la salle, ont fourni avec fiabilité un son doux, alimentant l’ensemble des retours de scène, de la diddusion de la salle et des fauteuils des niveaux supérieurs.
La 58e cérémonie annuelle des Grammy Awards mettait en œuvre 72 amplis Powersoft K10
Sur les deux principales scènes actives à l’avant de la salle et sur un plateau circulaire près de l’avant-scène, les Powersoft K10 ont fourni l’énergie aux retours pour la couverture latérale, les wedges et la couverture de la batterie. Il y avait pour cela 2 enceintes ATK C6 de chaque côté, 4 wedges ATK M5 sur le devant de la scène, un caisson ATK CSW218 équipé de deux haut-parleurs de 18 pouces surmonté d’un ATK M5 pour les percussions, et divers ATK M2 répartis de manière variable selon les besoins des artistes tout au long de la soirée. La couverture frontale était assurée par 12 JBL VRX932, et plusieurs caissons ATK CSW 218, placés devant la scène pour la couverture du parterre. Les places du niveau supérieur étaient couvertes par plusieurs enceintes ATK C6, réparties sur le pourtour supérieur de la salle à des distances proportionnelles. Mikael Stewart, vice-président d’ATK Audiotek responsable des événements spéciaux, rappelle que la sonorité de la salle est plus ou moins prévisible : « Le Staples Center a plus été construit comme une salle de sport que comme une salle de concert, et il ne change jamais acoustiquement ou structurellement. C’est pour cela que la disposition et les réglages sonores que nous faisons s’appuient sur la conception scénique ».
Le système DSP Armonia de Powersoft a joué un rôle essentiel dans les réglages et les corrections de la salle, car ATK a pu tirer parti des presets de DSP des cérémonies des Grammy Awards qui ont déjà eu lieu au Staples Center, dit Stewart : « On peut facilement rappeler les réglages des années précédentes et de spectacles précédents de cette salle, les activer et être prêt à tourner ». « Cela permet d’économiser des tonnes de temps car on n’a pas besoin de repartir de zéro lorsqu’on corrige une salle, et évidemment, le temps est un élément majeur. »
Ron Reaves, mixeur de la diffusion devant sa console DiGiCo SD7
Nonobstant la commodité de la mise en œuvre, Stewart affirme que la fiabilité est le seul facteur déterminant pour un événement de l’envergure des Grammy Awards: « Chacun va avoir un avis ou un choix artistique sur un certain son, selon l’endroit où il est assis dans la salle, ou sur la sonorité d’un haut-parleur. Mais quand il se produit un problème, tout le monde remarque les défauts, et cela, nous ne pouvons pas nous le permettre », dit-il. « Nous n’avons jamais eu de souci de panne avec les Powersoft, ils se sont avérés extrêmement fiables. » Stewart ajoute que le Powersoft est un « ampli qui a un son très doux », et que l’ajout du traitement Armonia ne fait que renforcer l’arsenal caché de Powersoft.
Au-delà de la fiabilité, du son et d’un réel gain de temps, les amplificateurs Powersoft offrent aussi des performances en termes d’efficacité. En particulier la puissance de sortie des amplificateurs est énorme au regard de leur empreinte physique minimale. « Le fait de pouvoir obtenir une telle puissance dans un rack 6U est toujours pris en considération et représente une certaine économie », observe Stewart. « Quand on associe ces amplis Powersoft à des enceintes qui doivent traverser tout le pays, le poids et le volume de la charge du camion entrent en ligne de compte. Les producteurs sont très conscients des économies possibles à ce niveau, et c’est une raison de plus pour laquelle Powersoft nous fournit régulièrement. » Bien que l’événement ait été une nouvelle fois un succès technique motivant pour ATK Audiotek, et par extension pour Powersoft, Stewart dit que les hommages de la soirée étaient mi-figue-mi-raisin. « Cette année, nous avons perdu beaucoup de musiciens de tout premier plan, et les nombreux hommages rendus lors du spectacle du 15 février étaient très émouvants, tout particulièrement la séquence David Bowie de Lady Gaga et Nile Rodgers. Cette émotion nous rappelle la raison première pour laquelle beaucoup d’entre nous se sont lancés dans cette activité ».
En tant que fabricant de câbles de premier plan dans les secteurs grand public et ProAVM avec 35 ans d’expérience sur ces marchés, Klotz AIS GmbH produit plus de 10 millions de mètres de câble en vrac et utilise près d’un million de connecteurs par an pour réaliser ses câbles haut de gamme.
l’étape suivante était logique : à l’avenir, les câbles Klotz dans les séries Greyhound, M1, M2 et M5 ainsi que les câbles AES / EBU AES3K et DMX DMX5K seront réalisés avec le nouveau connecteur XLR de la marque.
Les nouveaux connecteurs ont un design innovant ainsi que de nombreuses nouvelles caractéristiques comme le boîtier de connecteur avec des arêtes perpendiculaires à la direction de traction pour fournir une parfaite préhension. La finition autour de la circonférence du connecteur est agrémentée de deux surfaces planes, offrant un espace de numérotation pour la gravure au laser ou pour placer un logo également gravé (pour les clients OEM). Klotz est le seul fabricant à proposer cette fonctionnalité.
Le manchon en plastique avec une poignée ergonomique en retrait constitué de deux méplats est fabriqué à partir d’un matériau ultra-résistant à deux composantes. L’anneau, réalisé dans le même matériau, qui vient entre le manchon et le connecteur est nervuré pour donner de la flexibilité, permettant aux câbles de différents diamètres de s’ajuster parfaitement avec le bon couple exercé sur le manchon. Enfin le poussoir du levier de déclipsage est suffisamment large pour pouvoir ôter facilement le connecteur.
Certes DiGiCo et une marque anglaise, la patrie d’Harry Potter, mais ce que nous propose la firme de Chessington avec le Stealth Core 2, va au-delà du tour de magie, c’est un véritable coup de maitre. Réécrit de fond en comble, le codage du FPGA, le cœur des consoles DiGiCo SD, voit sa puissance augmenter dans des proportions telles que la SD9, une console d’entrée/milieu de gamme, affiche des performances pour le moins inédites.
With the Stealth Core 2, small is powerful !
Annoncé au NAMM, l’upgrade logiciel appelé Stealh Core 2 de la SD9 va par la suite devenir effectif sur l’ensemble de la gamme de consoles SD sous la forme d’une option payante et sera disponible cet été. Alors que le châssis et la surface de la SD9 n’ont pas changé, Stealth Core 2 va ajouter une quantité de ressources phénoménale transportant cette table dans une gamme supérieure.
Cet upgrade logiciel va par exemple augmenter :
Une vue du cœur FPGA (avec le super FPGA à gauche) qui bat dans les consoles DiGiCo de la série SD. Qui va battre sacrément mieux !
Les voies de mix passent de 48 à 96
Les bus de sortie passent de 24 à 48 + le Master et la matrice 12×8
Les simulations de tubes DiGiTuBes passent de 8 à 154
Les compresseurs multibande passent de 8 à 154
Les égaliseurs numériques passent aussi de 8 à 154
Les effets stéréo Digital FX passent de 8 à 12
Les groupes passent de 8 à 12 suite à l’augmentation des voies
Face à ces chiffres pour le moins étonnants, nous avons contacté Laurent Laignel de DV2, sans doute la personne qui connait le mieux cette marque en France, pour en avoir le cœur net. Faute de frappe, upgrade soft mais aussi hardware, poisson d’avril en mars… Pas du tout, l’explication tient en deux lignes. Il s’agit de l’optimisation du logiciel de compilation qui a permis d’avoir plus de code dans moins de espace, ainsi qu’une optimisation du développement du codage FPGA.
James Gordon, le directeur général de DiGiCo devant son stand en 2014
James Gordon, le directeur général de DiGiCo le confirme : « Etre en mesure d’augmenter le nombre de fonctions tout comme la puissance de calcul audio de la gamme SD revient à donner la possibilité à nos clients de mieux encore rentabiliser leur investissement actuel et futur. A cet effet nous allons offrir des remises sur le prix de cette mise à jour pour nos clients les plus fidèles »
Qui sait, peut être que John Stadius le directeur technique de DiGiCo a lancé un sort d’Amplificatum. Cela grossit tout, même les ressources des consoles !!
L’upgrade de la SD9 est annoncé au prix de 750 livres avec une politique de discount pour les clients possédant déjà des produits DiGiCo.
Pas le temps de finir cette news que DiGiCo annonce le même tour de magie sur la SD8 et la SD8-24 dont le petit châssis rend les nouvelles performances encore plus incroyables.
Les voies de mix passent de 60 à 120
Les bus de sortie passent de 24 à 48 + le Master et la matrice 16×16
Les simulations de tubes DiGiTuBes passent de 12 à 186
Les compresseurs multibande passent de 12 à 186
Les égaliseurs numériques passent aussi de 12 à 186
Les effets stéréo Digital FX passent de 12 à 16
Les groupes passent de 12 à 24 suite à l’augmentation des voies
Comme pour la SD9, l’upgrade de la SD8 en Stealth Core 2 sera payant et pour ce modèle, il est annoncé au prix de 950 livres avec la même politique de discount pour les clients possédant déjà des produits DiGiCo.
SLU sera en mesure de vous en dire plus sur cette spectaculaire évolution du Stealth Core au sortir du Prolight + Sound de Francfort où il fera l’objet d’une communication spécifique le 5 avril. Il est malgré tout fort probable que d’ici là d’autres modèles voient leur mise à jour annoncée. Stay tuned ! D’autres informations sur le site de DV2 et le site de Digico
Dans le cadre d’une visite officielle de 5 jours, le pape François est apparu devant une foule de 40 000 personnes sur la célèbre place Zocalo de Mexico. Une grande scène entourée d’ensembles de sonorisation NEXO STM, avait été déployée devant le Palacio Nacional.
C’était la première fois qu’il se rendait au Mexique, le pays le plus catholique du monde hispanophone. Lors de cette cérémonie, le chef du gouvernement fédéral de Mexico a présenté le Pontife avec les clés de la ville. Pendant qu’il prenait un bain de foule et saluait les fidèles sur la place Zocalo, les cloches de la cathédrale sonnaient à toute volée et des orchestres jouaient de la musique mexicaine sur la scène.
La scène carrée, virtuellement visible sur 360°, disposait d’écrans géants sur chacune de ses faces et déployait quatre systèmes gauche/droite NEXO STM. Chaque ligne utilisait 9 STM M46 et 9 modules de basses B112, plus 3 M28 en downfill au-dessous de la ligne. Si on compte les PS15 pour le débouchage de l’avant et les retours de scène, le système conçu par Sergio Zenteno totalisait plus de 240 enceintes NEXO avec les subs.
Actidea, la société de services techniques qui œuvre pour le cabinet du président mexicain, a chargé Tecno Son Espectaculos de fournir la sonorisation de l’événement. Comme il l’avait déjà fait auparavant, Tecno Son a collaboré avec ROA, et Star, deux autres sociétés qui louent du matériel NEXO STM pour compléter l’ensemble imposant nécessité par cet événement.
Caractéristiques du système :
8 line arrays Nexo STM utilisant
72 enceintes medium-aigu à longue portée STM M46
72 renforts de basses de forte puissance STM B112
24 modules STM M28
Le tout était alimenté par 22 racks universels d’amplification NEXO (NUAR) contenant chacun :
2 NXAMP 4 x 4 (4 x 3 300 W sur 4 Ω)
1 DMU (système de mesure numérique)
1 DPU (système de routage des signaux de sortie)
Et 1 Power Distro (boîtier de distribution d’énergie).
Les infra basses ont été entièrement confié à des subs STM S118, empilés au sol à raison de 18 par côté.
D’autres informations sur les sites de Nexo et Tecnoson
Comme il aime à le rappeler, Impact Evénement est le prestataire qui a le plus gros parc de projecteurs Robe en France. Il fut aussi, il y a près de 15 ans, le premier client du fabricant tchèque sur notre territoire. Entre eux est née, au cours du temps, une relation de confiance basée sur la performance et la fiabilité des projecteurs. 24 BMFL Blade viennent s’ajouter aux 2500 machines Robe de ce parc de location.
Impact Evénement n’investit pas pour autant les yeux fermés dans la marque tchèque. Pour remplacer leurs lyres motorisées de forte puissance à couteaux, les équipes techniques ont testé tous les produits disponibles sur le marché. Stéphane Fleury, Directeur associé d’Impact Evénement, nous explique : la décision a été prise de manière collégiale entre les techniciens, les commerciaux, et toutes les personnes chez nous qui sont en contact avec les clients et le matériel. Ils me font régulièrement leurs retours sur les besoins des clients et les produits qui sont demandés. On a ensuite rencontré toutes les marques et essayé tous les projecteurs motorisés à lampe de grosse puissance équipés d’un module couteaux. Le BMFL Blade a été choisi à l’unanimité ».
24 unités viennent donc d’intégrer le parc et sont d’ores et déjà disponibles à la location et la prestation. Pour Stéphane, Robe a toujours été une marque fiable, la qualité étant un critère de choix très important depuis leurs débuts en 1987. Les nombreux atouts du BMFL expliquent aussi leur adhésion. « Nous surveillons ce produit depuis un moment.
La série BMFL bénéficie d’un zoom exceptionnel et d’une très forte puissance, (le seul 1700 W) mais surtout l’un ne se fait pas au détriment de l’autre. Le produit ouvre large et ferme serré à flux constant. De plus, on adore le module de couteaux. Nous connaissions déjà ce point fort de Robe car nous avons des DSL4 (à led) en parc. Il y a une forte demande projecteurs à découpe motorisée sur le marché. »
Un vent nouveau souffle sur l’audio en France et question vent et embruns Philippe Pelmelle, le breton, en connaît un rayon. Après avoir été représentée par RégieTek, Coda Audio a confié sa distribution française exclusive à ce vieux briscard de l’audio qui a créé pour l’occasion sa société. Nous l’avons rencontré dans ses nouveaux locaux de Tremblay en France et sur le stand Coda Audio à l’ISE d’Amsterdam.
Philippe et Paul Ward, le directeur du marketing et des ventes de Coda Audio, avec devant eux le Cue 4, un petit concentré de technologie équipé de deux HP de 8” pour le bas et d’un moteur coaxial 3,5” et 1,4” avec deux diaphragmes annulaires pour le haut. Un wedge passif ou actif.
SLU : Tu nous racontes comment Coda Audio et toi vous êtes connus ?
Philippe Pelmelle : C’est une vieille histoire, même si Coda Audio n’a qu’une dizaine d’années. J’ai importé cette marque en France en 2009. En fait, j’avais quitté Innovason et je travaillais pour un cabinet anglais, MAC Consulting qui était en charge du développement commercial international de Coda Audio. Je représentais la marque en France. Coda Audio à cette époque pesait 1,5 millions d’euros et disposait déjà d’une technologie très intéressante. Même si nos chemins se sont séparés quelque temps, j’ai toujours suivi la marque et gardé contact lors des salons. Six ans plus tard, Coda Audio a beaucoup changé, beaucoup évolué, et génère un CA de 15 millions avec un prévisionnel 2016 de 18 millions grâce à l’ouverture de sa filiale américaine.
SLU : C’est une forte croissance…
Philippe Pelmelle : Très forte et une présence désormais mondiale avec le même système de représentation via un cabinet anglais, cette fois-ci celui de Paul Ward, un des ex associés de MAC Consulting.
SLU : Quel est l’apport de ces cabinets ?
Philippe Pelmelle : La parfaite connaissance du marché, la veille technologique permanente, le conseil dans le développement de nouveaux produits. MAC s’est par exemple occupé de 3 grands noms de l’audio pro. Le carnet d’adresses de ces cabinets est aussi un accélérateur de business, et c’est le choix qu’a fait le créateur et dirigeant de CODA AUDIO, Svetley Alexandrov. Ce sont enfin ces mêmes cabinets qui trouvent les bonnes personnes dans chaque pays pour représenter la marque.
SLU : Te voilà donc de retour avec ta société !
Philippe Pelmelle : A un certain moment il faut une structure commerciale pour développer une marque dans un pays et ma connaissance de l’audio et de Coda Audio en particulier ont fait de moi le bon candidat pour reprendre le flambeau.
SLU : On parle d’une filiale ou d’un distributeur ?
Philippe Pelmelle : Une filiale en nom propre. Coda Audio ne détient pas de parts dans ma société et n’a pas investi d’argent, mais cette dernière exploite le nom commercial de Coda Audio France.
SLU : Tu n’es pas non plus un salarié de Coda Audio…
Philippe Pelmelle : Du tout…
SLU : Entre tes deux périodes Coda Audio, tu n’as pas quitté le marché français et l’audio…
Philippe Pelmelle : J’ai travaillé à l’international mais aussi beaucoup en France où je dispose de nombreux contacts.
SLU : C’est ta première société, rien qu’à toi ?
Philippe Pelmelle : Oui, pour moi c’était une suite logique de devenir entrepreneur et de monter la filiale française d’un fabricant d’audio.
Philippe dans ce qui est devenu sa salle de démo à Tremblay, près de ses bureaux. Il est possible d’y écouter la gamme G et notamment la G515 en 15 pouces et moteur 1 pouce sur laquelle il s’appuie et les deux subs de la gamme, les G18 et G15
SLU : Quelle est ta vision de notre marché et par quel type de produit penses-tu parvenir à t’y faire une place ?
Philippe Pelmelle : Il y a deux portes d’entrées, la vente / intégration, et la prestation. Je ne vais négliger aucune des deux. L’un des marchés est lié à la prescription faite par les Ingés Son et les prestataires à qui il va falloir faire découvrir la marque et les produits. Le second marché est régi par les scénographes et les architectes qu’il faudra bien évidemment visiter. Pour tout ce qui est technique, études acoustiques et design, je vais travailler avec des personnes qui vont m’apporter les compétences que je n’ai pas moi-même. Je dispose d’une salle de démo où je vais faire découvrir un certain nombre de produits. Pour cela, je vais m’entourer de professionnels qui sauront m’accompagner pour réussir d’un point de vue acoustique ces démos. Elles pourront avoir lieu dans mes locaux ou chez les clients et prospects.
SLU : Sais-tu déjà qui va être ton alter écho…écho…écho…?
Philippe Pelmelle : Je pense à Nicolas Savet, un free-lance qui travaille déjà avec Coda Audio via un prestataire. Il va partir en formation chez le fabricant à Hanovre afin d’acquérir l’ensemble des connaissances électro-acoustiques sur les enceintes et systèmes. Coda Audio développe, fabrique et commercialise ses propres électroniques. Nicolas en profitera pour approfondir ses connaissances dans ce domaine. Pour ma part, je vais me concentrer sur le relationnel et la stratégie commerciale. Si plus tard le besoin s’en fait sentir, j’étofferai l’équipe par des permanents. Après je m’appuierai sur les prestataires à qui je vais vendre de gros systèmes pour pouvoir effectuer des démos plus conséquentes.
Accrochés à l’ISE, 6 ViRAY, les têtes line array moyenne puissance de Coda, embarquant deux 8” avec des membranes en fibre de carbone, des aimants au néodyme et triple anneau de démodulation, et pour le médium et l’aigu, un coaxial composé de deux diaphragmes annulaires dont le plus gros en charge des fréquences allant de 600 à 6500 Hz atteint 8”.
SLU : On a déjà en tête le nom d’une société qui est proche de la tienne, ne serait-ce que géographiquement…
Philippe Pelmelle : RégieTeK en effet, qui a aussi très bien assuré la présence commerciale de la marque les années passées. Ils disposent d’enceintes en 8, 12 et 15 pouces avec une série de subs et un kit line array moyen format, le ViRAY qui sort régulièrement et donne toute satisfaction. Il y a aussi un certain nombre de salles équipées dans le nord de la France, mais aussi à Marseille, le Cabaret Aléatoire équipé en Airline LA8 et La Luciole à Alençon qui va prochainement recevoir son système en Coda Audio. Cette marque est déjà présente sur le marché, je ne vais qu’accélérer son déploiement via les prestataires, les intégrateurs et les bureaux d’études que j’ai la chance de connaître.
SLU : Tu disposes du catalogue nécessaire pour aborder les deux marchés install et presta ?
La G515 posée en mode wedge et débarrassée de sa face avant…juste pour la photo !
Philippe Pelmelle : Oui complètement. J’ai des enceintes passives de petite, moyenne et grande taille avec les subs qui les complètent, trois formats de line-array et trois wedges différents, les Cue 1, 2 et 4, plus l’électronique pour driver et amplifier l’ensemble.
Coda Audio fabrique tout et a lourdement investi pour offrir d’excellents produits à des prix très compétitifs. Les haut-parleurs qui équipent les enceintes sont développés et fabriqués sur cahier des charges spécifiques par BMS qui fait partie du groupe, un autre gage de qualité.
SLU : Comment sens-tu l’activité économique française dans nos métiers, plus propice cette année ou encore un peu atone…
Philippe Pelmelle : Ca fait un moment que nous vivons cette situation et les attentats n’ont rien arrangé. Je suis convaincu que ceux qui se renferment sur eux-mêmes dans ces périodes difficiles vont stagner, là où les sociétés qui auront anticipé le retour de l’activité en investissant dès maintenant, seront mieux armées pour tirer les fruits du retour de la croissance. C’est aussi vrai que le marché français est trusté par les grandes marques au point qu’il m’arrive d’entendre certains clients souhaiter de la nouveauté, quelque chose de différent. Il y a de la place pour un nouvel entrant, d’autant que nous disposons d’une aura internationale par le biais de tournées d’importance sonorisées en Coda Audio, je pense par exemple à Placebo en Angleterre. Il va falloir convaincre et travailler sans relâche la prescription jusqu’à être sur les fiches techniques.
SLU : Es-tu d’accord avec le consensus qui dit qu’il n’y a plus de mauvais nouveaux systèmes, juste des systèmes éventuellement mal exploités ?
L’AiRAY, le gros line array en 2×12” et deux DDP de Coda, gros par les performances mais pas par la taille, identique en largeur au ViRAY. En tête de ligne on aperçoit la SC2F, l’unité d’extension de grave prévue pour le ViRAY et disposant de deux 15” à très longue excursion dans un montage reflex pour disposer de punch. Un senseur détecte le mouvement des membranes afin de piloter l’ampli et corriger en temps réel ses performances.
Philippe Pelmelle : Oui absolument. Chaque système a ses spécificités et ses limites. Si on le met en œuvre en connaissance de cause, cela fonctionne. La différence se fait sur la formation des opérateurs et le service qu’offrent les marques. Un ampli incluant des ressources DSP peut, dans certaines circonstances, être complexe à mettre en œuvre. Aujourd’hui, Il est impératif qu’un service technique compétent et réactif réponde à toutes les questions de nos clients. Ce point renforce la fidélité, la confiance et les décisions d’achats de nos clients.
SLU : Prenons un cas d’école, la vente d’un système line-array en 12’, chez toi on appelle ça le AiRAY je crois. Quel sera ton chemin d’entrée dans le marché, ton argument principal ?
Philippe Pelmelle : D’abord je vais exploiter mon réseau. Ensuite je vais mettre en avant la spécificité de Coda Audio qui est de maîtriser entièrement la chaîne de fabrication de ses produits : haut-parleurs, ébénisteries, accroche, électronique, accessoires comme les housses ou les flight cases, ce qui garantit la qualité et la régularité dans l’approvisionnement. Enfin je vais offrir des prix compétitifs grâce à cette intégration de l’ensemble des étapes de fabrication des composants. Cela me permettra également de me positionner sur le créneau haut de gamme / très haut de gamme car Coda Audio le mérite amplement. Cela se passe comme ça sur les autres marchés où la marque est vendue. Quand on voit la croissance depuis quelques années, c’est évident que les -plus produits- de Coda Audio font référence.
SLU : Acoustiquement ?
Philippe Pelmelle : Bien sûr. Les performances acoustiques des line-array Coda Audio sont remarquables. Nous n’avons pas de couleur sonore spécifique rock, club ou classique, nous nous adressons à tous les marchés, sans exception. Des nouveaux produits vont d’ailleurs être présentés.
Svetly Alexandrov
SLU : Cette marque repose sur son créateur…
Philippe Pelmelle : Oui, Svetley Alexandrov, un homme que j’admire et qui est vraiment une personnalité à part dans l’audio avec des idées à revendre, une vision et une énergie de tous les instants. Coda Audio dispose aussi d’un bureau d’étude et d’ingénierie brillant, on ne sort pas de tels produits en un laps de temps aussi court sans un très grand savoir-faire.
SLU : Outre l’ISE où tu étais présent, tu te déplaceras aussi à Francfort pour le Prolight+Sound..
Philippe Pelmelle : J’y serai et j’espère accueillir sur le stand Coda Audio des visiteurs français afin de pouvoir initier un certain nombre de choses avant la saison. Je souhaite aussi emmener de potentiels clients à Hanovre dans la salle de démo qui est fantastique et aussi leur faire visiter l’usine afin qu’ils perçoivent le sérieux et la taille de l’entreprise. La salle est assez grande pour pouvoir écouter le petit line-array avec tout type de sub ! Pour des démos de gros systèmes, et dans l’attente de disposer de prestataires équipés, je pourrai faire venir du matériel d’Allemagne.
Ci-après, Côte à côte les deux subs de la gamme G, un 15 et un 18 pouces.
Le G15, comme son nom l’indique, le modèle 15 pouces de la gamme G, présenté ici sans son cache, ce qui dévoile la nature des évents ramenant l’onde arrière.Le G18 que l’on reconnaît sans son cache grâce aux corrugation qui renforcent sa membrane, une solution indispensable quand on connait les élongations auxquelles ces équipages mobiles sont soumis
SLU : Tu t’attelles tout seul à un sacré challenge tout de même.
Philippe Pelmelle : Mais je suis un homme de challenges et même si Coda Audio peut paraître ou est quelque part un challenge, j’ai l’envie et l’énergie de réussir ce virage dans ma vie. J’ai un an pour lancer la machine, le capital de la société le permet, j’ai une chouette marque et mon business plan est très carré. Je pourrai par la suite ajouter d’autres types de produits à mon portefeuille. J’ai le nom commercial Coda Audio France mais ma société s’appelle LTS Solutions et je peux vendre par son biais de la lumière, du truss ou d’autres équipements sonores. Bien entendu, aujourd’hui, je vais me focaliser sur Coda Audio le temps qu’il faudra pour bien pénétrer le marché. Si plus tard une opportunité son ou éclairage allant dans le sens de ce que souhaitent les acteurs de la prestation et de l’installation se présente, je l’étudierai attentivement.
SLU : LTS c’est Les Techniques du Spectacle ?
Philippe Pelmelle : (rires) C’est pas mal mais non, cela vient de Light, Truss & Sound.
SLU : Disposant du label Coda Audio France, on imagine que tu es distributeur exclusif pour notre territoire, si cela signifie encore vraiment quelque chose aujourd’hui.
Philippe Pelmelle : Je le suis à 100%. Je suis en charge de représenter la marque en France et Coda Audio me garantit que je serai le seul à le faire. Réciproquement, je n’ai pas le droit d’aller vendre dans d’autres pays. Je suis confiant et protégé par un contrat de distribution très bien ficelé. J’ai en revanche pris contact avec le distributeur belge pour créer des synergies entre clients transfrontaliers et faciliter, quand nécessaire, les compléments de parcs.
SLU : Tu nous dis quelques mots sur tes amplis maison, la nouvelle gamme avec DSP vient de sortir…
Philippe Pelmelle : Oui l’année dernière. Il était indispensable d’offrir le standard que réclame le marché à savoir les amplis modernes, à quatre canaux, légers, puissants et embarquant les DSP. Il s’agit des Linus.
Linus 10, Le gros ampli de Coda, 10 kW en deux canaux, senseur pour mieux piloter les membranes des 15” et 18”, DSP et bien entendu, prise de commande à distance
Ils ont une plateforme Shark en 96kHz, 32 bits à virgule flottante avec des filtres IIR et FIR. Ils offrent des entrées analogiques et numériques et sont déclinés en 10C à quatre fois 2200 Wsous 4 ohms et 5C en quatre fois 700 W. Le plus puissant s’appelle le Linus 10 et développe deux fois 5000 W. Il intègre des sensors qui asservissent les haut-parleurs des subs. Tous ces modèles sont commandés par le Linus Live, le soft de contrôle à distance sur PC et MAC.
Le même Linusrack vu de dos avec de quoi lui donner du jus et le faire respirer. De la belle ouvrage.Quatre Linus 10, 8 canaux de 5kW et un paquet de DSP dans 11U où tout est prévu, entrées comme sorties, signal comme réseau, sans oublier le secteur. Le flight dispose d’accroches pour accompagner au plus près les enceintes.
Conclusion
Gonflé à bloc et confiant dans la qualité de ses produits, Philippe Pelmelle s’apprête à débuter la tournée des prescripteurs pour transformer l’essai et améliorer encore le travail entamé par lui-même et prolongé par RégieTeck. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des nouveautés à venir au catalogue Coda Audio et surtout nous allons aller écouter au plus vite ces produits et surtout ceux embarquant le coaxial DDP, présent sur les line-array, sur les wedges et aussi sur le haut de gamme de la série G. Bon vent Philippe et que la pêche soit bonne !
Pour contacter Philippe Pelmelle Coda Audio France LTS :
Clair Global est l’une des sociétés les plus réputées dans le domaine des tournées et des installations sonores, et depuis peu, de la production de spectacles vivants avec la construction de Rock Lititz, un centre spécialement conçu pour les répétitions. Désireuse d’approfondir encore son expérience de la production Live ainsi que la longue histoire de la société avec les consoles Yamaha, Clair Global a décidé d’acheter ses deux premières PM10.
Clair Global, basée à Lititz (Pennsylvanie) a pris livraison des deux premières Consoles audio numériques Yamaha Rivage PM10 parvenues sur le sol américain. Les deux consoles sont actuellement utilisés en façade et en retours sur la tournée « The Storyteller Tour » de Carrie Underwood.
Produit phare de la gamme, la RIVAGE PM10 hérite des fonctions de la très réputée série PM et améliore de manière significative la qualité et la souplesse nécessaires dans un environnement live. L’évolution des caractéristiques et des performances représente une étape importante pour les consoles de sonorisation de Yamaha. Le système PM10 se compose de la surface de contrôle CS-R10, du moteur de traitement numérique DSP-R10 DSP, du rack d’entrées/sorties RPio622, de trois types de cartes RY, et deux types de cartes HY qui offrent toute la souplesse nécessaire pour le configurer et l’adapter parfaitement aux besoins de toute application en termes de taille et de fonctionnalités.
« Mon premier sentiment est que j’adore cette console, elle est très intéressante à prendre en mains, déclare Kirk ‘Eek’ Schreiner, Ingénieur FOH de Carrie Underwood. Pour moi La PM10 est la première console numérique qui a un son analogique. En utilisant les transformateurs et le traitement silk, j’ai parfaitement ressenti une différence énorme quand j’ai combiné les deux».
Ce qui fonde la sonorité supérieure de la PM10, c’est un schéma de préamplificateur hybride de conception nouvelle dont la section analogique représente le concept Natural Sound de Yamaha dans sa forme la plus avancée. Dans les étages numériques, la technologie de modélisation numérique évoluée VCM (Virtual Circuit Modelling) recrée les caractéristiques des circuits à transformateurs et du très apprécié traitement Silk de Rupert Neve Designs pour obtenir un son ample et extraordinairement musical.
Cam Beachley, ingénieur de retours de Carrie Underwood, est sur la PM10 depuis le début de l’année : « C’est super facile de naviguer dessus, elle est intuitive, et le son est formidable, déclare Beachley. Avec les transformateurs sur chaque canal, on entend la différence de manière indiscutable. Pas tant en termes de largeur que de profondeur de champ ». Il utilise principalement le traitement Portico EQ, qu’il préfère, et qui donne « une belle saveur » à certains instruments acoustiques comme le violon et la mandoline. « Le groupe pense qu’avec un son de qualité studio, la PM10 est absolument extraordinaire. »