Le pupitre Cobalt® prend ses marques en France : Avab Transtechnik France a fourni un Cobalt 20 au Festival d’Avignon pour gérer les éclairages de la cour d’honneur du Palais des Papes. Un second Cobalt 20 a été choisi par l’éclairagiste Philippe Catalano pour commander les projecteurs motorisés et traditionnels du spectacle équestre EQI Cheval Libre.
Festival d’Avignon : les racines théâtrales Le Festival d’Avignon a choisi une console Cobalt 20 pour la Cour d’Honneur du Palais des Papes, approvisionnée chez Texen. Un Congo Junior ‘’powered by Cobalt’’ sert de console de secours en ligne pendant les spectacles. En 1996, les organisateurs du festival s’étaient déjà équipés d’un des premiers Congo. Ils ont décidé qu’il était temps de le remplacer ; il approchait des 20 ans de service. Le Festival d’Avignon dispose également d’autres consoles Avab, utilisées chaque année pour les autres lieux.
Dans une logique de continuité, le Festival d’Avignon s’est tourné, pour moderniser son équipement, vers cette nouvelle génération de pupitres pour son vaisseau amiral le Palais des Papes. Egalement, le téléchargement gratuit du logiciel Cobalt permet d’updater les pupitres Congo en service. Le Cobalt est équipé de faders motorisés et de potentiomètres rotatifs sans fin, de 2 moniteurs embarqués multitouch aux fonctionnalités ‘’direct access’’, qui, associées au drag and drop géré à la souris et hérité du socle Avab, assurent une exploitation intuitive et très rapide qui lui permet de s’adapter aux exigences de la création théâtrale
EQI Cheval Libre: les exigences du live Le Cobalt s’est également confronté aux exigences du live, où tout n’est pas prévisible. Le spectacle équestre EQI Cheval Libre, qui s’est tenu en Vaucluse pendant les deux mois d’été, utilise quant à lui principalement des projecteurs motorisés, complétés de projecteurs traditionnels, éclairant chevaux et cavaliers.
Les chevaux dansent au rythme de la musique et des lumières, reflétant l’harmonie entre les êtres humains, les animaux et la nature. Le pupitre Cobalt 20 qui gère le spectacle – ainsi que l’unité de secours Cobalt Nomad sur ordinateur portable – ont été fournis par Dushow, la première société de location en France à investir dans le Cobalt. « Le spectacle est en plein air, et il constitue un certain défi pour sa mise en lumière » explique l’éclairagiste Philippe Catalano. « Avec l’importance de la partie multimédia, qui comporte notamment des effets spéciaux et vidéo, beaucoup de consoles auraient été saturées, ou trop lentes à programmer. J’étais donc impatient de mettre le Cobalt 20 à l’épreuve. Ses écrans tactiles et ses masters motorisés m’ont immédiatement séduit. Il s’est avéré idéal pour cette configuration de spectacles ou tout n’est pas prévisible.»
Philippe Catalano précise que « la vitesse et la simplicité d’utilisation constituant la clé du succès du Cobalt, même avec quatre univers DMX chargés, le pupitre continuait de fonctionner d’une manière très fluide et que les spectateurs, tout comme le metteur en scène d’EQI Erick Villeneuve, étaient ravis du résultat ».
Caractéristiques du Cobalt 20
5 000 circuits
De 4 096 pour le modèle de base et jusqu’à 16 384 outputs/paramètres
Deux écrans LCD articulés multi-touch 17,3” pour l’affichage, la sélection directe et le contrôle sensible au contexte
Clavier de commande rétro éclairé
Quatre roues codeuses pour le contrôle des devices et restitutions d’effets
Six faders et trois interrupteurs pour les indépendants
20 faders motorisés
20 potentiomètres rotatifs sans fin, rétro éclairés à codage couleur
Affichage tactile des master-playbacks en quadrichromie
Possibilité d’ajouter un Module Master Playback ou Module Universal Fader pour accéder physiquement aux masters 41 à 80
Connectique pour trois écrans externes pouvant être également tactiles
Deux sorties AC pratiques pour les écrans
Deux ports Ethernet PoE pour séparer les réseaux
Client et backup synchronisé avec d’autres contrôles de la famille Cobalt
Lors du Namm 2015, Sennheiser a présenté son nouveau système de micro HF numérique ew D1 qui sera disponible début mars. Ce système est totalement plug&play pour le couplage des appareils et libère les utilisateurs de toutes les contraintes d’exploitation, même les niveaux se règlent automatiquement. A l’occasion de ce lancement, Sennheiser organise un concours doté de 50 000 € de prix ouvert depuis 21 janvier (clôture le 10 mai).
ew D1 Instrument Set
Ew D1 fonctionne dans la bande des 2,4 GHz sans licence (de 2,4 à 2,483 GHz) et sur 24 bits à 48 kHz de fréquence d’échantillonnage. Les spécificités régionales sont couvertes par des variantes propres à chaque pays. Le récepteur ew D1 balaie en permanence la bande 2,4 GHz et bascule automatiquement de façon inaudible sur une autre fréquence s’il détecte une interférence. Deux canaux sont toujours disponibles dont un canal de secours redondant, ce qui permet une diversité de fréquence et de temps et le système utilise la diversité d’espace (d’antennes).
Cette triple diversité garantit une liaison fiable entre émetteur et récepteur. Le système emploie le codec aptX Live (CSR) http://www.csr.com/products/59/aptx-live.
Ceci lui confère une latence globale de 3,9 ms (dont 1,9 ms pour le codec) et adapte automatiquement le gain selon la sensibilité du micro (ou de l’entrée instrument) de sorte qu’il n’y a aucune manipulation à effectuer en exploitation.
ew D1 Vocal Set
En effet, les ew D1 se coordonnent eux-mêmes de façon entièrement automatique. S’il y a plusieurs systèmes, les récepteurs se synchronisent entre eux pour accueillir jusqu’à 15 canaux dans un environnement HF idéal (sans perturbations sur le spectre couvert). Là où les réglementations locales concernant les fréquences le permettent, par exemple aux USA et au Canada, Sennheiser a doté ses systèmes evolution wireless D1 d’une puissance de transmission adaptative, avec un maximum de 100 mW pour assurer une liaison ultra fiable et une plus grande portée. Pour cela, le récepteur indique en permanence à l’émetteur la puissance de sortie HF effectivement nécessaire pour garantir un signal stable.
Coté alimentation, le système peut fonctionner sur piles mais des packs batterie Lithium-ion sont proposés en option, qui peuvent être rechargés via USB. Sennheiser a développé par ailleurs une app spécifique pour contrôler les systèmes avec des appareils Apple ou Androïd. Outre les micros main et les émetteurs pocket, sennheiser propose dans cette série des micros serre-tête et micros cravate.
Le concours Sennheiser ew D1 Pour célébrer le lancement de sa nouvelle série de microphones numériques evolution wireless D1, Sennheiser organise un concours de la meilleure reprise de « The One and Only » (le seul et l’unique), le classique de la pop de Chesney Hawkes.
Le meilleur interprète remportera la production professionnelle d’un enregistrement audio et vidéo de sa reprise et des systèmes ew D1 pour son groupe.
Comment participer Si vous pensez que vous et votre groupe pouvez relever le défi, alors interprétez la chanson avec votre style propre et unique, enregistrez une vidéo de votre prestation et téléchargez-la sur YouTube. Il vous suffit ensuite d’aller surwww.sennheiser-D1.compour envoyer votre candidature.
Martin Audio expose depuis de très nombreuses années à ISE. Mais cette année, sa présence franchira une nouvelle étape avec, pour la première fois, des démonstrations en direct de ses produits dédiés à l’installation, depuis ses haut-parleurs de plafond jusqu’à ses mini-systèmes primés MLA. L’exposition statique se déroulera sur le stand K175, Hall 7, et les démonstrations auront lieu dans la salle 104, près du Hall 10.
Configuration typique d’une démonstration de Martin Audio
Grâce à ces démonstrations combinant la présentation des innovations qui sous-tendent les produits et la possibilité d’écouter des morceaux dans toute la richesse des détails et de la couverture, les participants découvriront les caractéristiques des produits Martin Audio et le bénéfice qui en résulte pour les salles et pour le public.
Les séances dureront une heure et auront lieu les :
– Mardi et le mercredi à 12 heures, 14 heures et 16 heures – Alors que celles du Jeudi seront à 12 heures et 14 heures.
Les personnes qui s’enregistreront pour les démonstrations et assisteront à l’une des séances recevront aussi un T-shirt Martin Audio. Tous les détails sur www.martin-audio.com
Selon James King, directeur du Marketing : « Ces deux dernières années, nous avons acquis une solide réputation avec nos démonstrations. Nous sommes donc ravis de pouvoir présenter nos produits à ISE cette année de façon à ce que la communauté des installateurs puisse mieux les appréhender ».
Juste avant ISE 2015 à Amsterdam, Audinate propose une journée de formation gratuite sur ses solutions de réseau audio Dante. Utilisateur majeur de Dante avec, entre autres, ses consoles numériques CL et QL, Yamaha soutient et sponsorise cet événement.
Prévue le 9 février à l’Holiday Inn d’Amsterdam, la journée comprendra des présentations, des ateliers de formation et des tables rondes dirigées par des consultants en conception de l’industrie, des installateurs de systèmes audiovisuels et des experts en réseaux de données. Elle proposera aussi une grande démonstration d’interopérabilité de produits et systèmes compatibles Dante mis en réseau.
Dante s’est développé comme un standard de facto pour la mise en réseau des signaux audio et est devenu un élément essentiel des séries CL et QL de consoles numériques de Yamaha. En ajoutant des interfaces d’entrées/sorties de la série R et divers autres produits, on peut constituer des systèmes audio extrêmement puissants et flexibles, qu’on peut configurer exactement pour chaque usage, depuis le plus petit bar jusqu’aux plus grands stades et festivals.
L’Holiday Inn d’Amsterdam est situé à proximité du RAI où le salon ISE 2015 aura lieu du 10 au 12 février. Yamaha exposera à ISE 2015 sur le stand 2-A40. Les consoles numériques de la société basées sur le système Dante seront sur le salon.
Blueprint AV, le soft de prédiction acoustique 2D et 3D d’Adamson est désormais disponible pour mac et PC. Bâtir son espace est simple et intuitif, et il suffit après de choisir son enceinte dans le catalogue Adamson pour se rendre compte très précisément du rendu potentiel.
Pour découvrir cette application, deux ingénieurs d’Adamson, Brian Fraser et Jeremiah Karni, proposent une série de « Webinars » en ligne.
Brian FraserJeremiah Karni
Six sessions de présentation en ligne et en anglais de Blueprint AV vont être accessibles, avec, pour chacune d’entre elles, un nombre de slots limité à 100 personnes. Il est donc important de choisir précisément son jour et son heure et prévoir de ne pas être dérangé.
Pour ce faire, cliquez sur l’un des six liens ci-dessous et suivez les instructions sans tarder, certaines sessions ont déjà quasiment fait le plein.
Avec au choix une licence individuelle bi-machine au prix de 159,99 $ ou bien une licence société acceptant 6 ordinateurs au prix de 359,99 $. Pour vous faire une idée plus précise de cet outil, une version de démo valable un mois est également disponible à la même adresse en bas de page. Les participants inscrits bénéficieront automatiquement de cet essai gratuit.
Pour toute question, Julien Poirot est à votre disposition en lui écrivant à [email protected] . Attention, si c’est la première fois que vous communiquez avec lui, il faudra souscrire à la routine anti-spam et répondre à l’automate de vérification. Enfin si vous voulez avoir un très succinct aperçu de Blueprint AV, cliquez sur le lien ci-dessous : https://vimeo.com/adamsonsystems/blueprintav
Attendue pour la fin 2014, les premières commandes françaises de ProX seront honorées à partir de mars 2015, soit comme une console entière, soit sous la forme d’un upgrade pour les Pro6 et Pro9. Mise à la disposition de certains prestataires aux Etats-Unis et en Asie, elle termine sa période d’essai en affinant son logiciel, le hardware étant finalisé et un batch en fabrication au moment où vous lisez ces lignes.
La face avant de la ProX avec le nouveau bac central qui est à remplacer sur la Pro9 en cas d’upgrade. Bien visible dans l’écran de droite UNCL.D !
Montrée aux JTSE, nous n’avions pas résisté à l’envie de la prendre en photo et surtout de faire parler Gilles Gautrois, le technico-commercial en charge du nord-ouest chez EVI et avant tout un homme de terrain chevronné et reconnu. Quelques questions portant sur les différences majeures entre la gamme Pro 3-6-9 et la X.
SLU : On parle beaucoup de la puissance de la ProX. Qu’en est-il exactement ?
Le rack Neutron avec son subtil mélange de puissance de traitement des voies sur une base FPGA et MMID et de calcul des effets en DSP 40 bits à virgule flottante. Un panneau d’affichage indique clairement ce qui va ou pas en termes de calcul mais aussi de connexion avec les unités déportées ou d’horloge.
Gilles Gautrois : Les DSP ont beaucoup évolué par rapport à ceux équipant les Pro 3-6-9. De processeurs de deuxième génération, on est arrivé à des DSP de quatrième génération. Le rack Neutron qui les embarque est aussi totalement nouveau et dispose de 4 emplacements pour les accueillir, emplacements qui sont pleins à la livraison.
La liaison entre les éléments constituant la console et son environnement n’a pas changé, en revanche la capacité de traitement de la console permet d’avoir nettement plus d’entrées, typiquement 144. Chaque tranche dispose de 5 types de compresseurs, les 4 EQ paramétriques, les 3 expandeurs, tout est là et personne connaissant les consoles Midas ne va être perdu.
Une vue de détail des fameuses commandes lumineuses à couleur et à texte variables. Sur la ProX,il y en a 58.
SLU : 144 mono ?
Gilles Gautrois : Midas ne fait QUE des tranches mono, et les sorties au nombre de 93 sont aussi mono. Il est possible de linker deux entrées ou deux sorties, ce qui évite de bouger deux faders en même temps mais par définition on est toujours mono car on ne peut pas affecter deux préamplis à la même tranche.
Au-delà des 144 entrées, s’ajoutent 24 retours Aux avec moins de capacités de traitement mais il n’est pas interdit de leur affecter des préamplis micros. Le seul problème c’est que dans ce cas, il n’y a plus de possibilité de retour des effets internes car il faut bien les router quelque part, soit sur des tranches « full processing » soit sur ces « aux return ».
Max Menelec encadré par Gilles Gautrois (EVI) à droite et Ludo (Soundlightup) attend avec impatience que la bonne fée Midas transforme la Pro9 en ProX
SLU : Tu nous détailles les sorties ?
Gilles Gautrois : En termes de bus de traitement, la ProX dispose de 72 « Aux send » et 24 matrices en sachant que chez Midas les deux sont un peu imbriqués. Chaque départ Aux est bien entendu configurable pré ou post, en groupe ou bien en N-1. Les matrices reçoivent le gauche/droite, les aux et même les tranches. Cela nous amène à comptabiliser le total de 96 départs potentiels.
Ca commence à être énorme d’autant que chaque départ bénéficie du même traitement sans AUCUNE restriction. On retrouve les mêmes cinq compresseurs au choix, un égaliseur paramétrique à 6 cellules au lieu de 4 puisque les coupe-bas et haut ne figurent pas au programme, sans oublier le graphique. Attention en revanche, ce n’est que graphique OU paramétrique. La légende dit que c’est pour éviter de trop tordre la phase qui, comme la latence, est particulièrement prise en compte chez Midas.
L’ égaliseur dynamique qui va être repris tel quel avec ses 4 bandes utilisables en série, en deux fois deux cellules, ou en 4 fois une, histoire de se faire 4 déesseurs …
SLU : En termes d’effets, comment se situe la ProX par rapport aux 3-6-9 ?
Gilles Gautrois : Comme le DSP est beaucoup plus puissant, on a jusqu’à 24 machines d’effet disponibles. Ce chiffre ne varie pas puisque le rack Neutron comporte 4 slots et que la console est livrée avec 4 cartes DSP, donc il n’y aura pas de mauvaises surprises mais pas non plus de possibilité d’évolution, cela étant, 24 effets c’est énorme. D’ailleurs le chiffre de 24 appelle un bémol puisque dans l’ensemble de la ProX, le nombre d’effets simultanés est la seule variable et nécessitera une très simple gestion de la ressource DSP.
Pour ce faire, il suffit d’aller dans les préférences et choisir. On peut par exemple avoir 23 effets et 4 GEQ (égaliseur graphique NDR), 22 effets et 8 GEQ mais si je veux avoir 24 effets, je n’ai plus du tout d’égaliseurs graphiques. Cela n’affectera absolument pas quelqu’un qui fait de la façade et dispose généralement de l’ensemble des outils propres à cette fonction dans ses amplis ou dans des racks externes de traitement. Un ingé retours en revanche gardera 15 effets et gagnera 36 graphiques suivant la règle d’un effet pour 4 GEQ. Cela reste confortable.
Le SDP pour Smart Dynamic Processor, une nouveauté très « L2 like » signée Midas et prête à venir finaliser le gauche/droite. Les crêtes n’ont qu’à bien se tenir.
SLU : Il n’y a aucun sacrifice nulle part si je choisis 24 réverbérations ?
Gilles Gautrois : Aucun. Il y aura toujours 144 entrées full processing, 24 retours d’effets, 96 sorties et le tout à 96 kHz natif.
SLU : Y’a-t ’il de nouveaux effets internes proposés avec cette table ?
Gilles Gautrois : Oui. Nous avons par exemple le SDP pour Smart Dynamic Processor, une sorte de maximiseur (Pas vrai Max ! NDR) qui marche très bien. Il y a aussi l’égaliseur dynamique 4 bandes qui s’utilise en insert et remplace aisément des BSS 901. Bruno Viricel qui a créé Robin de bois en aurait fait grand usage avec sa Pro6 sauf que 8 chanteurs, 8 effets, il se serait retrouvé à sec. Avec la ProX, la question ne se pose plus.
l’UNCL.D, la distorsion multi-bande de Midas, une nouveauté attendue car disposant d’un nombre important de commandes comme la fréquence de transition entre les trois cellules, le type de distorsion, le drive, le squash et j’en passe. Tout un programme…8 cellules de traitement des sifflantes en un seul effet ne prenant qu’un slot de processing. C’est nouveau et ça s’appelle De-Esser.
Pour en revenir aux nouveaux effets, on a UNCL.D, une distorsion multi-bande très bien fichue avec beaucoup de réglages. Il y a aussi un dé-esseur octuple à savoir qu’il prend huit points de patch et peut donc œuvrer sur huit signaux.
Franchement, il n’avait pas besoin de ça pour briller. Séducteur en diable, drôle à en avoir mal au bide, Gad Elmaleh a fêté en fanfare ses 20 ans au Palais des Sports de Paris nanti d’une installation au bas mot superlative ! Spécialiste des « comiques » et partenaire de longue date, MPM a offert à cet événement un écrin de son et de rayons que nous avons pu visiter grâce à la complicité de David Nulli. Matos en exclu, trouvailles en pagaille et franchise à tous les étages, on vous Gad en 2015, à tel point qu’on vous offre ce gros reportage en deux épisodes !
A peine franchi la porte du mythique Palais, un dôme autoportant bâti tout en alu par la société Eiffel au début des années 60 et qui a vu tant de combats de boxe s’y dérouler, c’est un gros, gros son qui nous colle au tapis, un air connu qui annonce la couleur de l’invité surprise du surlendemain : Johnny. Toute la musique que j’aime résonne fort et clair, joué d’une très belle façon par les musiciens, et des bons, d’un Gad en pleine forme et qui s’escrime dessus. La surprise est de taille même si David nous a prévenus de l’envie de l’artiste de se faire plaisir à lui comme aux presque 100 000 personnes qui sont venues parfois de très loin pour ces 20 représentations exceptionnelles.
Thibaud le Boucher et Eric Gabler
Nous sommes accueillis par Thibaud Le Boucher qui assiste Eric Gabler à la face. Merci à lui pour la visite guidée. Un passage devant le plateau laisse apercevoir la pression qui y règne.
Deux sides de 6 Kara en douche épaulés par un SB28 au sol par côté ainsi que des Arcs en arrière scène, l’immergent de bonnes ondes à défaut d’être très étanches. Outre ces quelques boîtes dévolues aux retours, ce qui laisse pantois c’est le système.
On est loin du petit bois juste bon à allumer le feu comme dirait un rockeur bien connu, là on a le nécessaire pour un concert, un vrai. Quelques volées de marches et nous arrivons dans la régie du Palais des Sports, très haut perchée mais bénéficiant de ce fait d’une vue imprenable et d’une écoute très « public ». C’est là qu’on retrouve Eric Gabler en train de finir les répétitions des musiciens et de Gad pour Johnny et aussi en pleine rigolade. Normal, Claudia Tagbo prend possession du plateau. La vue de là-haut est encore plus belle à cause d’un subterfuge qui rappelle furieusement le piano d’un certain Gilbert Bécaud.
Eric Gabler, le patron du son
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SLU : On voit bien pourquoi tu l’as placée aussi basse ta console, mais c’est agréable à travailler ?
Eric Gabler (Ingé son façade) : Je suis celui qui met toujours la console au ras du sol. Souvent on est placé à l’aplomb de la scène, je suis donc obligé de trouver une parade. Je n’aime déjà pas avoir un mur devant, ce n’est pas bon pour le son, et puis, quand tout est noir, les écrans numériques te flashent à la figure et plus ils sont bas, moins c’est gênant ! D’autre part je suis assis et même très bien assis (sourires). Si j’ai des tops main droite, si j’ai besoin de toucher quelque chose dans mes racks, je suis bien comme ça.
SLU : Gad et toi c’est depuis longtemps ?
Eric Gabler : Depuis 15 ans ! Du coup comme d’année en année je suis toujours là, je suis un peu fiché « comique », ce qui m’a encore plus poussé dans la sono des comiques avec Michael Youn, récemment Kev Adams. Je suis connu comme un spécialiste du « one man show ».
SLU : Tu dois être assez sollicité comme mec pour des places (son portable n’a de cesse de s’illuminer NDR)
Eric Gabler : Ahh tu crois (rires)? Oui beaucoup en effet…
Eric Gabler de dos face à la scène. Le portable, tout à droite et manifestement connecté à un Lake, n’est autre que l’unité pilotant le LM44 en charge de l’égalisation de la voix de Gad.
SLU : Mais tu sais mixer autre chose qu’un comique !
Eric Gabler : Oui tu vois, sur ces 20 dates nous avons un chouette micmac de comiques, de musique et de plein d’autres choses. Si une tournée part, on va s’éclater. La décision n’est pas encore prise, sinon je vais reprendre tranquillement mes comiques et l’accueil au Bataclan.
SLU : Tu y as raté Camélia Jordana !
Eric Gabler : Oui exact, mais je ne peux pas être partout.
SLU : Tu fais partie de MPM ou tu es intermittent ?
Eric Gabler : Aucun des deux, je suis gérant de société. J’ai un studio de musique à la porte de Montreuil, le Studio 440 (www.studio440.fr).
SLU : Et c’est par ce biais que tu as appris la prise de son et le mixage orchestre…
Eric Gabler : Oui, mais j’ai aussi grandi au Bataclan, dans son univers de musique, ça facilite les choses !
Le DPA 4066, micro serre-tête incontournable
SLU : On pourra donc faire savoir à la terre entière que tu sais aussi mixer de la zique et pas que mettre des micros cravate (rires) !
Eric Gabler : Merci voilà ! Ahh mais ce ne sont pas des micros cravate mais des tours de tête équipés en DPA 4066.
Le rack de Gad en personne avec les récepteurs Sennheiser délivrant le flux AES vers le Lake LM44 positionné juste au-dessus.
SLU : Raconte-nous le cheminement de ton signal.
Eric Gabler : D’abord je sors en AES du récepteur Sennheiser, ensuite je rentre directement dans un Lake qui me sert à égaliser…
SLU : C’est la config légère sur la route ?
Eric Gabler : Non c’est *MA* config et c’est la seule que j’utilise, en tournée comme ici au Palais.
SLU : Tu aurais pu profiter ici du stage de ta console et c’était réglé.
Eric Gabler : J’aurais pu oui, mais je ne le fais jamais. Ca fait des années que je ne fais plus ça ! Je me sers très rarement des consoles qui pour moi ne sont plus que des surfaces de contrôle pour avoir des faders. Le son est réglé autrement. J’ai commencé avec des XL42 Midas tant que le numérique n’était pas là ; puis lorsqu’il a été disponible, j’ai fait le choix d’être autonome pour pouvoir régler mon DPA en étant moi-même sur scène car Gad demande beaucoup de pression dans ses retours. J’ai réfléchi à comment être au plus près de lui et de manière autonome pour pouvoir régler au mieux son micro et j’ai fait le choix de l’ordinateur.
SLU : Tu gères face et retours ?
Eric Gabler : Oui absolument. Juste pour ces 20 dates et du fait de la présence de nombreux musiciens et guests, c’est Guillaume Muhlmann qui mixe les retours, sinon je fais les deux depuis ma tablette en WiFi en me baladant partout.
Une régie particulière
Voici ce qu’Eric programme sur le LM44 pour sculpter la voix de Gad. Promis, ça sonne !
SLU : Donc ton idée, c’est de gérer la voix pour face et retours avec un processeur de diffusion pour avoir la main dessus.
Eric Gabler : C’est exactement ça. J’ai commencé avec un XTA géré par Audio Core qui au début récupérait la sortie analogique d’une table qui ne servait que comme préampli. Ce n’était pas très pratique mais je n’étais déjà plus scotché à ma console. Après sont arrivées les consoles DiGiCo que je pilotais à distance et enfin je suis passé aux Galileo Meyer puis les Dolby et aujourd’hui les LM44. Je fais donc le son du micro de Gad à l’aide des outils que comporte ce type de processeur.
SLU : Tu préfères la flexibilité et la puissance d’égalisation d’un LM44 à la commodité d’une console ?
Eric Gabler : C’est ça. Je peux tailler beaucoup plus finement avec des filtres à phase linéaire et je suis sur scène pour bien me rendre compte de leur effet. Je suis le monsieur qui taille, qui taille, qui taille parce que je dois gérer un micro omnidirectionnel au sein de beaucoup de retours. Comme Johnny va venir chanter avec Gad, je vais avoir deux micros main, sinon on ne quitte jamais le DPA, même lors des passages chantés du show. Tout est en omni.
Le pack émetteur de Gad avec en arrière-plan son micro omni DPA. Non vous ne rêvez pas, c’est bien une chaussette qui entoure le câble micro. Comme l’artiste n’aime pas avoir ce dernier lui coller dans le dos dès qu’il commence à transpirer, cette maille noire a été détournée de son usage premier et ça marche !! C’est Lydie l’habilleuse qui a eu l’idée après avoir rencontré le même problème avec un autre chanteur.
SLU : Et s’il s’approche de la batterie ?
Eric Gabler : Tu ne crois pas si bien dire. Il y a une chanson Gospel dans le show et il y va. Je baisse de 10 dB et heureusement en général il ne chante pas quand il est tout près de l’instrument. Au fur et à mesure qu’il s’en éloigne, je remonte le niveau. Année après année, je me suis habitué à ce son de DPA omni.
En tant que technicien cela te pourrit la vie, mais j’ai appris à m’en dépatouiller avec le Lake et mes autres outils qui ont vachement évolué ces dix dernières années. Quand je coupe le micro de Gad, ça change radicalement mon mix, et il en va de même quand parfois je coupe durant les balances, les retours plateau. C’est le jour et la nuit. Je suis DPA dans ma tête.
SLU : Revenons à ta chaîne de voix, le LM44 travaille aussi en dynamique ou seulement en super égaliseur.
Eric Gabler : Je ne fais qu’égaliser avec. La dynamique et la couleur je les gère avec un Tube-Tech. Plus exactement, je me sers d’un compresseur multi-bandes en insert de tranche après EQ, une unité numérique XTA marchant en AES et ensuite j’ai un CL2A Tube-Tech en analogique et sortie de groupe. C’est mon kit de base, et qui me suit partout avec le LM44, l’ordinateur pour avoir la main dessus et mon réseau WiFi. La console n’a que peu d’importance, je prends celle que je trouve et je peux tout faire tout seul même si en général nous sommes au moins deux.
Deux éléments clé du son de Gad. En bleu, un D2 de XTA, un égaliseur dynamique à quatre cellules et disposant d’entrées et sorties numériques, la main de fer dans un gant de velours. En dessous un CL 2A Tube-Tech, nécessaire pour donner tout son grain à la voix de Gad.
SLU : Ta configuration paraît super maline mais elle nécessite impérativement ta présence pour la mettre en oeuvre non ?
Eric Gabler : Quand le DPA est de sortie, je suis souvent là. Gad aime aussi beaucoup le stand-up à l’américaine avec le brave SM58, en filaire qui plus est. Il a fait plein de voyages et de shows aux Etats Unis où cela se pratique énormément.
Il y a eu une phase où il écrivait et jouait son show dans une petite salle de 300 places à Paris, la Nouvelle Eve, avec guéridons et champagne, et où il avait adopté le 58 filaire. Il ne voulait pas autre chose. Il s’est produit à Londres dans une salle d’un millier de spectateurs, l’Empire O2 je crois, avec la même config micro qu’à Paris et n’a pas trouvé ça terrible. Grande scène, fil à la patte, ça ne convenait plus.
SLU : Le son est tout de même meilleur avec un fil.
Eric Gabler : Oui ben non (rires). Ca ne me convient pas. Gad joue pas mal avec le SM58, donc le son bouge sans arrêt. Soit il le place très près de sa bouche, soit très loin soit entre les deux. Parfois il le pointe vers le haut, d’autres fois vers son torse. Pour moi c’est beaucoup plus compliqué et ça marche en définitive beaucoup moins bien qu’un DPA, malgré ses contraintes, car ce dernier va rester toujours bien en place. Je ne dis pas que le look du 58 n’est pas dix fois mieux, mais quand tu essaies de faire chanter quelqu’un dans ce micro en réglant le son pour une distance de 15 centimètres et qu’ensuite il le colle aux lèvres, je te laisse imaginer le massacre (rires) !
SLU : L’égalisation que je vois sur ton ordinateur, c’est la base à partir de laquelle tu travailles ?
Eric Gabler : Non, je n’ai pas de « base », c’est celle que j’ai faite à partir de ma voix (bonne et timbrée, idéale pour s’approcher de celle du patron NDR). Tous les jours on est flat, pas ici pour les 20 dates puisque l’acoustique reste la même, mais en tournée on repart toujours de zéro. Même si on a les mêmes enceintes tous les jours, on recommence. Je travaille au paramétrique et au graphique, un peu au feeling du jour. Avant je n’utilisais que le paramétrique mais depuis un an je me suis mis au graphique et pour ce que j’en fais, je le préfère. J’ai donc deux modules distincts qui aboutissent à deux sorties : GAF FOH et GAD MONITOR. Même ici où l’on dispose d’une console de retours, je garde la main sur les retours et le son de sa voix. On se connait très bien et je guette ses éventuels petits signes pour réagir. J’ai par ailleurs une visu bien meilleure que lui de la scène. Je garde le doigt sur deux faders de la table, Gad FOH et GAD Mon.
SLU : A quoi te servent tes autres jouets que je vois dans tes racks ? J’ai l’impression que tu t’es fait plaisir !
Eric Gabler : Il faut bien. On fête les 20 ans, non ? En plus c’est pour Gad, ce n’est pas dans ma chambre ! Le compresseur DBX 160SL sert à finaliser dans un groupe tout le gospel en le compressant. Le Phoenix est inséré sur le groupe des musiciens dans leur ensemble, sans le gospel ni Gad donc, basse, batterie, guitare et claviers et je rentre dedans assez fort.
Le BlackBox recorder JoeCo surplombé par un rack de disques est protégé par un onduleur. Il est là pour enregistrer chaque date en multipiste.Du beau monde très loin des plugs. Tout en haut et bien bleu, un très bon compresseur DBX, e 160SL en charge des chœurs gospel, une partie géniale du spectacle. Sous la grille d’aération pour le Phoenix, on trouve le SubSynth 120A de DBX, la machine à faire baver les subs. Encore en dessous et inséré sur un groupe des 4 musiciens, le Phoenix de Thermionic Culture, un compresseur idéal en mastering pour gonfler, colorer et donner de la cohérence à un mix.
SLU : Et le géné de sub-harmoniques 120A DBX ? C’est pour dépoussiérer les T21 ?
Eric Gabler : C’est ça, et les E218 aussi. Je fais passer dedans la grosse caisse, la basse, tom basse, tom floor. C’est un super appareil.
Le E15 s’impose
SLU : Es-tu satisfait de ton système ?
Eric Gabler : Avant qu’Adamson sorte le E15, on a eu pendant longtemps du Y10 et j’ai eu la chance de pouvoir essayer le gros modèle, le Y18 dans le même genre de configuration, disons un Zénith de 5000 places. Je me suis rendu compte à ce moment-là de l’importance pour moi d’avoir de gros HP pour mon omni. Même si de telles enceintes sont démesurées aux yeux de certaines personnes dans le cadre d’un one man, j’ai réussi à avoir un bien meilleur grave et surtout un meilleur contrôle du bas. Très content du Y18, j’ai énormément apprécié l’arrivée du E15 et j’ai surtout vu le travail que font Guillaume Muhlmann qui cale le système en tournée et David Nulli.
L’ensemble du système et des retours. De gauche à droite 9 E15, avec derrière 6 T21 et en side faisant face à l’objectif, 6 S10. On aperçoit tout en bas les 6 Kara des retours.
Leurs courbes parlent pour eux. Avec le E15 elles sont beaucoup plus flat qu’à l’époque Y ! J’ai aussi aimé la façon avec laquelle le système réagit immédiatement et très précisément à des coupes que tu entends parfaitement. Même un seul dB s’entend et je travaille au dB près. J’ai aussi constaté qu’entre salle vide et pleine, les réglages varient très peu comparé à la période Y10 et 18 où il fallait beaucoup retoucher durant les 30 premières minutes du show. Le E15 me comble vraiment.
SLU : Tu tournes toujours avec cette référence ?
Eric Gabler : Pour les grandes jauges, oui. Pour celles entre 1500 et 2000, on a décidé de partir en Kara parce qu’elle est aussi très, très bien cette boîte. J’ai ressenti le même plaisir à sa sortie que lors de l’arrivée du E15. L’omni DPA marche très bien avec. Avant que cette boîte apparaisse au catalogue de L-Acoustics, on partait en SpekTrix pour les salles moyennes et je n’étais pas fan avec le DPA. Le Kara au contraire avec les SB28 convient très bien et m’apporte précision et bas du spectre pour bien faire péter les bandes son.
L’arrivée de vrais musiciens dans les dernières tournées a compliqué la tâche de cette petite enceinte ; cela dit on a sonorisé l’Agora d’Evry, 2800 places, avec un bon résultat. Gad ayant eu de très bons retours du E15, sa précision et la pression qui plaisent au public, il nous a demandé de l’employer le plus possible, ce qui fait que j’ai demandé à David Nulli qui me proposait du E12 de rester avec le E15.
SLU : Le 12 par rapport au 15 ne représente qu’une baisse de quelques dB que tu compenses facilement si nécessaire avec quelques boites en plus…
Eric Gabler : Guillaume (Muhlmann NDR) m’a dit qu’effectivement il retient un peu le bas des E15 dans le filtrage…Je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter du E12 mais ça viendra.
SLU : Et le S10 ?
Eric Gabler : Il vient de sortir, j’ai donc demandé à David Nulli de m’en mettre rapidement sur la tournée. Il a pu m’en sortir un peu pour ces 20 dates. Etant un adepte des Zéniths et donc des raccords entre système principal et compléments latéraux, j’ai pu apprécier la qualité de ce raccord entre E15 et S10 ou plutôt de la non différence entre les deux. Ca matche vraiment bien. Quand on change de zone on garde une couleur similaire. Je suis assez content. Je n’ai en revanche pas écouté le S10 en principal.
SLU : Tu aimes compléter tes E15 par quel sub ?
Eric Gabler : Les T21. On a dans le show un effet de guitare perçu que Gad appelle la guitarbouka et qui sort super bien avec ce sub et comme on l’a toujours employé pour le créer, j’en suis fan et surtout aucun autre sub ne le reproduit aussi bien. J’utilise les subs comme des effets et ils sortent sur un aux à certains moments. Nous avons aussi pour ces 20 dates des E218 mais j’avoue ne pas avoir d’avis car ils sont sous la scène mélangés aux T21 et on en a beaucoup d’accrochés ! Après la découverte de la régie et surtout du savoir-faire très spécifique qui est nécessaire pour repiquer et mixer un artiste comique, place à la diffusion avec Thibaud Le Boucher en guise de Monsieur Loyal.
SLU : Nous avons combien de boîtes par côté ?
Thibaud Le Boucher (Assistant son façade) : En principal nous avons 9 x E15, 6 x T21, 6 x S10 en outfill, 6 x S10 en downfill et 6 x S10 en délai. Sous le nez de la scène il y a xix Metrix pour les spectateurs des tout premiers rangs et quatre E218 en complément des T21. Rappelons qu’il s’agit du « petit » sub Adamson initialement prévu pour accompagner les E12 en l’air mais qui est capable aussi, grâce à son rendement et à sa charge passe-bande, de compléter des installations plus ambitieuses et être laissé au sol pour jouer avec ce dernier, ce qui semble le but recherché ici.
SLU : Qui a effectué le design de cette diffusion ?
Thibaud Le Boucher : David Nulli, c’est lui qui a tout conçu. Malgré le fait qu’avec le montage en passe-bande, les 218 tirent un peu plus devant, un des quatre subs sous la scène est tourné à 180°. Tout est contrôlé et amplifié par le triptyque PLM 20000, 10000 et FP7000.
SLU : Quelle est ta fonction précise Thibaud ?
Thibaud Le Boucher : Je suis l’assistant d’Eric. Avant qu’il n’arrive j’allume la diffusion, je vérifie que rien n’ait bougé et je fais le line check.
SLU : Qui dirige les équipes de MPM sur cette prod ?
Thibaud Le Boucher : Eric mixe mais est aussi le chef d’équipe pour MPM et est au contact de l’artiste et de la prod.
SLU : Tu viens de l’est toi aussi ?
Thibaud Le Boucher : Ahh non, je suis parisien. J’ai eu la chance de faire mon stage après le BTS chez MPM et j’ai enchaîné avec eux. Je suis intermittent et étant basé à Paris, je m’occupe beaucoup des prestations de MPM qui se passent dans la capitale et pour le reste je tourne, notamment avec Gad. Cela étant je connais bien la route qui mène à Metz et je vais assez régulièrement au dépôt rendre visite à l’équipe et aussi mettre les mains sur le matos. On a le droit ! La balade du Palais des Rires (Claudia Tagbo est encore plus drôle en répètes qu’en show et elle est déchainée ! NDR) continue avec une halte auprès de Guillaume Muhlmann, le complice de toujours d’Eric Gabler pour Gad et qui, pour ces 20 dates, a délaissé le système pour prendre en charge les retours.
Et les retours ?
Guillaume Muhlmann en pleine action aux retours. Il a beau fixer loin devant, il ne voit pas grand-chose, le plateau est équipé en mode télé question décors et c’est donc par ce biais technique qu’il a une visualisation de ce qu’il s’y passe.
SLU : Cela aurait été difficile de gérer les retours depuis la face cette fois…
Guillaume Muhlman (Ingé son retour) : Oui, la présence des musiciens sur scène a rendu nécessaire le mix avec toute la proximité requise. J’ai beau être plus porté sur le système et m’occuper de la diffusion de Gad depuis une dizaine d’années, j’ai une certaine connaissance des ears, j’aime beaucoup le mix studio et surtout j’ai un bagage assez complet en diffusion et acoustique pour me mettre au service des musiciens et assurer leurs retours. Je dois avouer que c’est aussi un travail très intéressant, différent mais très complémentaire avec ce qui se passe devant. Le vrai challenge, Eric a dû te le dire, c’est la gestion du DPA omni.
SLU : Je vois que tu as la main sur le niveau de Gad, mais Eric aussi. Comment faites-vous ?
Guillaume Muhlman : Toute la chaîne voix est en AES donc cela n’impacte pas la qualité audio. Il me donne un niveau en sortie de sa table qui rentre en AES dans la mienne. Cela permet à Eric qui voit Gad mieux que moi, puisque je ne dispose que d’un petit monitor, de suivre ses requêtes à la volée. En plus avec ce micro, c’est important d’avoir la main sur les deux niveaux face et retours car 2 dB sur l’un ou l’autre ça change tout. Je garde bien entendu la main sur les sorties vers les différentes enceintes et c’est d’ici que tout est matricé. Si jamais il y avait le moindre problème, je peux tout aussi bien travailler sans son fader et cela est aussi vrai dans l’autre sens si ma table venait à tomber.
SLU : Je vois que tu as la même visualisation qu’Eric sur le LM44 de Gad.
Guillaume Muhlman : C’est normal, nous sommes à deux dessus, on se le partage. Il est maitre et moi esclave mais nous avons accès tous les deux aux mêmes réglages et on visualise en temps réel ce qui se passe sur la sortie FOH ou Mon.
Les retours à cour, 6 Kara et un SB28. Non visibles des Arcs tapissent le fond de plateau de bonnes ondes.
SLU : Pourquoi avoir choisi du Kara comme retours ?
Guillaume Muhlman : En tournée nous utilisons de l’ARCS Wide mais pour ces 20 dates on nous a demandé de bien dégager le cadre de scène d’où le Kara. Les ARCS sont sur pied à l’arrière de la scène en débouchage. Je garde ce renfort ouvert tout le temps pour permettre à Gad de se balader librement sans avoir de zones d’ombre.
SLU : J’ai un peu l’impression que devant la scène le remélange des retours et de la face crée des interférences. Les deux ont été alignés ?
Guillaume Muhlman : Oui, la face est calée sur le Kara. Les ARCS sont assez loin derrière et concernent vraiment une zone précise et assez sélective qui ne doit pas venir polluer devant.
SLU : Le Kara ouvre large…
Guillaume Muhlman : Le Kara ouvre très large ! Gad aime bien la proximité et les enceintes traditionnelles. Du coup il n’est pas fan des line-arrays où la pression reste constante quelle que soit la distance avec les boîtes. Il aime bien avoir plus de son en se rapprochant de la source donc on a triché sur le shoot des side de sorte à ce qu’il n’y ait pas trop de recouvrement au point central et qu’il arrive à retrouver un peu de pression en se rapprochant du système. On a réussi à avoir moins de pression au centre et plus sur les extérieurs.
Dans une des loges à l’arrière du plateau, le stock d’émetteurs et de récepteurs qui attendent sagement leurs utilisateurs. Il s’agit ici de l’équipement des chœurs gospel avec des micros DPA cardioïdes.
SLU : Comment travailles-tu à la console ?
Guillaume Muhlman : Je « splite » pour avoir des départs side et ears à cause des égalisations très différentes sur les deux. Le Kara est égalisé pour le DPA avec un shelve dans l’aigu qui le tasse pour éviter les problèmes. C’est mieux ainsi, au lieu de tailler dans le micro.
SLU : Combien de signaux gères-tu ?
Guillaume Muhlman : En tout on a un 48 paires qui arrive de la scène et un 24 éclaté qui gère uniquement les HF, la « HFrie » en somme dont le Gospel, les talks, les guess et j’en passe. On a donc une mixette pour le réseau d’ordres et quelques trous dans la grosse table en spare, au cas où.
Guillaume Muhlmann, le complice d’Eric Gabler et qui suit Gad Elmaleh avec ce dernier en s’occupant du système, mais aussi parfois du mix face et qui tient ici les retours. Vous avez dit polyvalent ?
SLU : Comment travaillez-vous en tournée ?
Guillaume Muhlman : Nous sommes trois. Eric à la face, moi au système et nous avons un assistant. Il se peut qu’il soit absent, dans ce cas je le remplace. Je suis très polyvalent puisque j’aide aussi au plateau en fonction des besoins.
SLU : C’est vrai qu’on a l’impression que vous n’avez qu’un micro à gérer. Vous avez bien plus que ça…
Guillaume Muhlman : On doit faire en sorte que l’ensemble du spectre de ce micro soit toujours parfaitement géré et offrir le meilleur rendu à toute la salle. Même en ce qui concerne la diff, il y a des différences vis-à-vis d’une configuration musicale. Dans notre cas, l’objectif premier est l’intelligibilité, idem pour la couverture et les recouvrements. Le one man est une très bonne école car le DPA peut très bien aller dans certaines salles et pas du tout dans d’autres.
SLU : Vous n’avez pas essayé d’autres têtes plus directives ?
Guillaume Muhlman : Si mais elles ne conviennent pas chez DPA. On a essayé la marque Countryman car ce sont d’excellents micros qui marchent très bien sauf que leur connectique est trop fragile.
Un des racks placés près de Guillaume Muhlmann aux retours et siglé à la fois MPM et WA. Un chouette mélange de trois marques, Sennheiser, Shure et même tout en bas Lectrosonics, une marque prisée pour la mesure HF, entre autres. Encore plus bas, un rack tc electronics héberge une réverbération tc6000, un modèle qui gagne petit à petit le cœur des mixeurs face comme retours.
SLU : Vous n’avez aucun outil à part vos oreilles pour rattraper un accrochage ?
Guillaume Muhlman : Non. Eric a testé un Sabine mais ça n’allait pas et dernièrement il a essayé le 5045 Neve, un appareil qui te permet de gagner en « headroom » de manière plus intelligente et moins audible qu’un Feedback Exterminator. Apparemment le nombre trop réduit de commandes l’a refroidi, mais c’est une machine qui devient très à la mode. Pour le moment donc c’est tout à l’oreille.
SLU : L’émetteur de Gad ?
Guillaume Muhlman : C’est un Sennheiser SK5212. Il en porte un seul et vu sa fiabilité, on ne va pas l’encombrer avec un second pack. Il tient à sa liberté. Il y a en revanche un spare qui l’attend en cas de pépin.
SLU : Tu vas faire les retours de Johnny dans deux jours (rires !)
Guillaume Muhlman : Oui, tout le monde m’a déjà appelé pour me faire part de ses avis. Guitares à fond, batterie à fond (rires !!) On verra bien. On est là pour ça et on fera de notre mieux.
Conclusion provisoire
Pas facile de contenter tout le monde, artiste comme le public. On a une preuve magistrale du dicton « le son n’est que compromis » avec le subtil encastrement entre retours et face, entre Kara + SB28 et Arcs d’un côté et le système en E15 de l’autre complété par un downfill en S10 et des lipfills en Metrix. L’ensemble marche et cela d’autant mieux qu’aux manettes des super techniciens font attention à ne pas laisser filer le moindre dB qui se paie cash avec un omni, et que la salle est saine et tapissée de public. Il n’empêche qu’on aimerait qu’L nous sorte un Kara en Panflex (je plaisante !!). Peut-être aussi que quelques K2 –fermés- à 70° et dont la directivité du bas mid est aussi très bien gérée, auraient mieux contenu le son dans le cadre de scène. L’alignement temporel effectué entre système et retours a en tous cas bien circonscrit le problème en offrant aux premiers rangs un son certes un peu plus fort et moins linéaire, mais gardant toute l’intelligibilité qui fait le fort de l’installation.
Un grand coup de chapeau à ce sujet à Eric et Jérôme pour la parfaite gestion du fameux omni DPA et pour la mise au point de la chaine numérique auquel il est raccordé, une solution compacte et accessible par ordinateur qui montre la parfaite maîtrise acoustique et ergonomique d’un problème qui n’en est plus. Sur le papier, cela semble moins intuitif qu’une console. Il n’en est rien, et outre la finesse de correction et la qualité des filtres à phase linéaire de Lake, le compresseur multibande et le bon vieux Tube-Tech donnent à Gad un confort et une sérénité d’esprit qui doit lui être précieuse.
La technique n’est jamais aussi belle que quand elle se fait oublier. Quoi qu’il fasse et dise, tout sort fort et clair, sans la moindre distorsion, sifflante, ou dominante. Gad en plus réajuste souvent son micro. Loin du tic, cela dénote une habitude salutaire prise avec le temps et qui lui permet de bien s’entendre tout en facilitant le travail en aval. Gros clin d’œil à Eric, le plus « comique » des ingés son mais qui sait aussi faire sonner un basse/batt quand l’occasion se présente à grands coups de 120A DBX et de Phoenix dont les aiguilles n’ont pas chômé. Bravo aussi à David Nulli pour son design clairement taillé pour l’artiste et faisant la part belle à la voix, sans oublier d’être patateux, spectaculaire et avec un bas du spectre alliant l’impact des E15 et toute la bave des T21 et des E218.
L’apport de ces derniers n’a pas pu être quantifié, on aura certainement l’occasion de les réécouter dans de meilleures conditions. Il en va de même pour les S10 dont les presets vont probablement encore évoluer pour leur donner un médium et un aigu plus proches de celui des E réputé pour sa précision et finesse outre sa force, sachant que le moteur est identique même si employé différemment.
Rendez-vous très vite pour la deuxième partie de ce long reportage avec l’interview d’un pro au sourire discret qui a été de toutes les aventures et non des moindres, Stéphane Jouve dit Junior et un long entretien avec David Nulli, directeur technique de MPM et toujours amateur de l’orange fluo de Waveform Audio.
Coda Audio va présenter toutes ses nouveautés dédiées installation lors de l’ISE 2015 (stand S220, Hall7, RAI Amsterdam) dont certaines étaient déjà sur le stand FUN (French Audio Network) lors des JTSE. Il s’agit principalement du système TiRAY (TiLOW) introduit au printemps 2014 (Voir News SLU) mais surtout des colonnes ligne source CoRAYAi et CoRAY4Li (extension de basses associée), ainsi que de l’enceinte omnidirectionnelle OMNIA5 et de la petite enceinte coaxiale D5-Cube.
CoRAYi est une colonne ligne source deux voies ultra-compacte équipée de quatre haut-parleurs 5’’ à cône longue élongation et de deux transducteurs 4’’ « Planar Waves », tous à moteur Néodyme. Les transducteurs Planar waves sont des compressions à diaphragme annulaire montées sur un guide Planar Waves (brevet Coda). Ces enceintes offrent une ouverture horizontale réglable entre 120° symétrique et 60° symétrique en passant par 60°+ 30° ou 30° + 60° asymétrique.
Coda Corayi Wall
L’ouverture verticale est fixe de 12° (+1°/- 11° par rapport à l’axe de diffusion) mais une des particularités du système est qu’en plaçant deux CoRAY l’une sur l’autre mais tête-bêche, on obtient une ouverture verticale de 24°. Elles admettent une puissance AES de 700 W (2 000 W crête), tout comme l’extension de grave 4Li équipée des quatre mêmes HP low distorsion à bobine 1,5 ‘’ et délivre un SPL crête de 131 dB (sensibilité de 97 dB). Le couplage entre deux CoRAY s’effectue grâce à la pièce CoRAY Twin et le système nécessite un contrôleur dédié Coda Audio (notamment le C5, solution intégrée DSP plus amplification), tant pour l’égalisation que pour les protections (limiteur). Pour l’infra grave, les G15-Sub ou G18-Sub sont appropriés.
Le TiRAY (plus TiLOW), l’OMNIA5 et la petite D5-Cube sur le stand FUN-CODA aux JTSE avec Cédric Duminy à droite (FUN) et Adrien Lerquet (Régietek)
L’OMNIO5, omnidirectionnelle comme sa référence l’indique, est une enceinte deux voies passives en aluminium complétement étanche, qui peut donc être utilisée en extérieur, et qui met en œuvre un transducteur coaxial 5’’ plus tweeter 1″ à diaphragme annulaire. L’ouverture est de 360° pour le plan horizontal et de 60° (demi-espace) pour le plan vertical.
Le transducteur faible distorsion employé est équipé de trois bagues anti-intermodulation et accepte une puissance de 600 W crête pour un SPL max de 118 dB.
Ces derniers mois, des projecteurs Robert Juliat ont été répartis pour couvrir tous les angles, depuis la face jusqu’aux contres de la scène du Chichester Festival Theatre. La nouvelle production de Gipsy, qui va bientôt venir au Savoy Theatre de Londres, utilisait quatre Fresnel Cin’k Robert Juliat, équipés d’une lampe tungstène de 5000 W, dans le concept d’éclairage polyvalent de Mark Henderson.
Lara Pulver (Louise) dans Gipsy. Photo Johan Persson.
Loués pour toute la saison à White Light, ils servaient à couvrir une scène qui était très chargée, avec une multitude de centres d’intérêt. « Nous avons trouvé que le Cin’k était plus lumineux et un peu plus étroit que les projecteurs de 5 kW que nous utilisions auparavant, dans la même position en hauteur. C’est une bonne chose car il est important de tout maîtriser dans un espace aussi restreint » dit Sam Garner-Gibbons, chef de l’éclairage du Festival Theatre. « Le fait d’avoir un grill totalement visible est critique du point de vue esthétique, et la compacité des appareils RJ nous convient parfaitement. »
Les projecteurs Cin’k ont été montés sur des échelles à gauche et à droite de la scène et sur les passerelles juste au-dessus et fournissent, selon les propres termes de Garner-Gibbons, un magnifique éclairage de trois quart arrière.
Conçu pour les besoins de la scène, le Cin’k dispose d’un compartiment frontal double glissière pour les porte-gélatines (et les accessoires) qui garantit une absence totale de fuites de lumière, et d’un ventilateur optionnel silencieux qui prolonge la vie des filtres.
Pour Gipsy, Garner-Gibbons a équipé ses Cin’k de changeurs Rainbow PRO de 12 pouces. « Ils sont beaucoup plus fiables, dit-il, que les 15 pouces qui étaient nécessaires auparavant. De ce fait, non seulement on dispose de plus de lumière en sortie, mais en plus nous réalisons des économies sur les surfaces de gélatine, on a moins de filtres à changer et on utilise moins de main d’œuvre.
Lara Pulver (Louise) et Dan Burton (Tulsa) dans Gipsy. Photo Johan Persson.
« Tous les concepteurs lumière préfèrent les Cin’k, et tous les ans, ils apparaissent dans nos dispositifs de gril » ajoute-t-il. « Pour le moment, on ne les utilise qu’avec des lampes tungstène de 5000 W, mais j’entrevois que la souplesse offerte par les autres supports de lampe pourrait s’avérer extrêmement utile pour nous ».
La gamme Cin’k est une famille unique en son genre de projecteurs de 250 mm à lentille de Fresnel avec support de lampes amovible et interchangeable. Une même lanterne peut accepter n’importe lequel de ces 5 types de lampe : 2 000/2 500 W ou 5 000 W au tungstène, 1 200 ou 2 500 W à arc.
Le Cin’k est polyvalent et se modifie rapidement, ce qui permet de réaliser des économies sur le stockage et les investissements pour des projecteurs qui ne réalisent qu’une seule fonction. Le Cin’k n’est pas le premier projecteur Robert Juliat installé au Chichester Festival Theatre. Sur Gipsy, étaient aussi utilisées deux poursuites Lucy à lampe HMI 1200 W qui font partie de l’équipement d’éclairage propre au Festival Theatre depuis 2010.
Les Lucy ont été montées devant la passerelle dans des nouveaux postes de poursuites conçus et construits par Delstar Engineering comme une partie intégrante du nouveau gril frontal lors du dernier projet de rénovation. « Ces positions ont été conçues spécialement pour accueillir les Lucy », dit Garner-Gibbons. « Elles ont les mêmes dimensions que les Ginger 2,5 kW tungstène que nous avions au Minerva Theatre depuis 2006.
Le Minerva est plus haut de plafond que le Festival Theatre, et les Ginger sont bien adaptés à une plus courte distance. Cela étant, plusieurs comédies musicales ont été données ici ces 4 ou 5 dernières années, comme The Pajama Game, qui a récemment tourné dans le’ West End, et il nous a suffi de permuter et de mettre en en place les Lucy aux mêmes postes. Cela nous a énormément aidés, et il apparaît finalement que le choix entre le tungstène ou la lampe à décharge se fonde désormais entièrement sur les critères de création du concepteur lumière. »
Le designer lumière Manfred Voss, alias « Vossi » a utilisé 100 spots Robe BMFL pour l’édition 2014 du spectacle « Ein Herz für Kinder » (un cœur pour les enfants), une grande opération caritative produite par Schwartzkopff tv. L’événement a eu lieu au nouvel aéroport très tendance de Belin Tempelhof et a été retransmis en direct par la chaîne de télévision de service public allemande ZDF. Le prestataire était la société berlinoise PRO LIGHT Lichtechnik Vermietung GmbH. Les projecteurs BMFL ont été fournis par NicLen. Soixante spots BMFL, fournis par NicLen au prestataire berlinois Pro Light Lichtechnik Vermietung ont été utilisés pour éclairer le public et 40 étaient répartis autour de la scène, l’ensemble étant accroché au gril. Tout au long du spectacle, ils ont été utilisés pour l’éclairage général des tableaux et pour créer des effets, deux modes destinés aussi bien aux caméras qu’au public présent physiquement.
Le spectacle retransmis en direct proposait des prestations The Voice Kids, de la vedette de Norske Talenter Angelina Jordan, du chanteur compositeur, titulaire de récompenses internationales, James Blunt, de l’artiste de folk Andreas Gabalier, du musicien allemand Peter Maffay et de la superstar Chris de Burgh. Parmi les invités on comptait une pléiade de célébrités, des VIP du monde des affaires et de la politique et des activistes sociaux. Voss a choisi le BMFL de Robe en raison de son faible poids (moins de 36 kg), de l’extraordinaire plage de son zoom (5 à 55°) et de son étonnante luminosité. L’équipe d’éclairage a été fortement impressionnée car, avec toutes ses innovations, le BMFL procure de nombreux avantages dans la catégorie des spots 1 500 W et il devient vite une référence en termes de rapport puissance/poids. Ils ont apprécié la combinaison de la projection de gobos avec le mélange de couleurs. Grâce à l’intensité lumineuse de ces projecteurs, l’éclairage du public en bleu avec des gobos n’a pas nécessité d’éclairage wash complémentaire. Avec le zoom à fond, le BMFL créé des faisceaux très étroits, répondant ainsi à la tendance actuelle à utiliser généreusement les effets de faisceaux à l’aide de projecteurs beam plus petits et bien optimisés.
Frank Hofmann et Andreas Haslbeck ont piloté les éclairages à partir d’une console GrandMA 1. L’ensemble a été conçu par Hassler Made GmbH et le programme réalisé par Ladislaus Kiraly.
L’événement a rapporté plus de 16 millions d’euros pour l’organisation « Ein Herz für Kinder fondée en 1978 par l’éditeur Axel Springer et le magazine Bild, initialement pour faire la promotion de la sécurité routière des enfants. « Un cœur pour les enfants » collecte désormais chaque année de grosses sommes d’argent qu’elle consacre à aider les enfants dont l’existence est difficile, en soutenant les organisations caritatives, les hôpitaux pédiatriques, les jardins d’enfants les écoles et les banques alimentaires. En collaboration avec les hôpitaux, l’organisation permet aussi, grâce à des traitements et des interventions chirurgicales, de sauver la vie d’enfants outremer et d’aider les enfants et les populations de jeunes dans les pays frappés par les guerres et les catastrophes naturelles.
Jack Calmes, fondateur de Showco et Syncrolite, est décédé à l’âge de 71 ans. Pionnier de l’industrie de la production de concerts, Calmes était un précurseur. Il était aussi musicien, propriétaire de salles de concert, agent d’artistes et producteur de cinéma et de télévision.
Jack Calmes, photographié chez Syncrolite en 2011.
C’est au milieu des années 60 à Dallas que Calmes et son ami Angus Wynne ont fondé Showco et se sont intéressés à l’organisation de spectacles musicaux. Au nombre de leurs premières réussites, on compte un gala de l’Université de Dallas, avec Chuck Berry en tête d’affiche. A Dallas, Showco a également produit les Beach Boys, Bob Dylan, Janis Joplin et les Doors. En 1967, Calmes et Wynnes ont ouvert à Dallas Soul City, une salle de concerts où se produisaient des stars comme Stevie Wonder, Fats Domino, Chuck Berry, Little Richard, Ike and Tina Turner et Jerry Lee Lewis.
L’année suivante, les deux associés ont cédé leur participation dans la salle pour se consacrer entièrement à Showco et promouvoir le Festival International de Pop du Texas de 1969. Malgré un bon accueil, le festival perdit de l’argent. Showco fit faillite et Wynne et Calmes se séparèrent. En 1970, Calmes, associé à Jack Maxson et Rusty Brutsché, reprit cette activité avec un fort intérêt pour le direct, et a persévéré jusqu’à faire de Showco l’une des sociétés de production de concerts les plus prospères de son époque.
Etant musicien lui-même, Calmes prenait soin d’offrir à ses clients un son de qualité. Il avait pris conscience que les systèmes de sonorisation installés dans les salles de ses tournées n’étaient pas à la hauteur. Showco a donc développé et construit tous ses systèmes de sonorisation, et a même fabriqué ses propres tables de mixage, pour des clients comme Led Zeppelin, Three Dog Night, Steppenwolf et Genesis, et assuré les prestations pour de nombreuses tournées américaines majeures des années 1970. En plus de ses systèmes de sonorisation, la société s’est aussi beaucoup investie dans diverses innovations relatives à la mise en scène et à l’éclairage.
En 1980, Showco employait 150 personnes et tournait sur environ 5 millions de dollars par an. En 1981, les ingénieurs de Showco ont développé le premier projecteur motorisé à changeur de couleurs, le Vari-Lite, qui a fait des débuts mémorables avec Genesis à Barcelone en 1981.
Après avoir démissionné de son poste de président de Showco en 1980, Calmes a produit un certain nombre de films et de shows télévisés en direct, dont une retransmission mondiale par satellite des Who en 1982, qui a été éditée ultérieurement en tant que documentaire sous le titre « The Who Rocks America ». En 1984, il a fondé une autre marque bien connue du monde du spectacle, Syncrolite, qui développe des tracers motorisés de forte puissance au Xénon, contrôlés par DMX. Depuis cette époque, on les voit sur de grands spectacles dans le monde entier.
La nouvelle gamme VANTEC de DAS complète l’offre du constructeur ibérique en sonorisation portable. Elle est constituée de quatre modèles dont un sub, Vantec 12A, 15A, 215A et sub 18A, et est proposée en deux versions, amplifiée et passive. Tous les modèles mettent en œuvre les nouveaux transducteurs DAS au Néodyme de la série F. Par ailleurs DAS introduit également un nouveau sub de très forte puissance en double 21 pouces, le LX-221. Tous ces nouveaux produits seront présentés au NAMM (22-25 janvier, stand 7101).
La famille Vantec au complet avec le sub 18A
Outre les woofers de la série F, les enceintes Vantec réalisées en multipli avec revêtement ISO-flex exploitent la nouvelle compression M-28 élaborée par FEM (Finite Element Modeling) montée sur un pavillon à directivité constante offrant une dispersion bien contrôlée de 90° x 50°.
La Vantec 15A en position retour de scène
Les modèles 12(A) et 15(A), deux voies, peuvent être utilisés en retours de scène grâce à leur ébénisterie trapézoïdale. Le modèle 225(A), trois voies, met en œuvre deux 15’’ de la série F « coupés » à des fréquences différentes pour éviter les problèmes de directivité dans le bas médium. La compression M28 avec moteur Néodyme a été optimisée par FEM (finite element modeling) tant pour son moteur que pour le diaphragme et la pièce de mise en phase.
Le panneau de contrôle et de connexion. Le paramétrage s’effectue par encodeur et afficheur LCD.
Les modèles amplifiés exploitent des modules d’amplification en deux ou trois canaux (215A) capables de fournir une puissance continue de 750 W par canal. Le sub 18 A lui dispose d’un amplificateur classe D avec alimentation à découpage délivrant 2 000 W avec deux réglages d’égalisation prédéfinis pour sélectionner le mode « loud » ou le mode deep bass ». La coupure haute est réglable de 85 à 125 Hz.
Tous les modèles actifs disposent d’une plateforme de traitement de signal (DSP) avec filtres FIR (à réponse impulsionnelle finie) avec différents modes d’EQ. Ils embarquent également un module Bluetooth pour accepter des fichiers audio en sans fil, par exemple depuis un smartphone ou autre tablette. Les réglages s’effectuent via un encodeur et un écran LCD.
Le sub LX-221 est le modèle le plus puissant des subs proposés par DAS. Il s’agit d’un double 21 » ( 2 x 4 ohms) capable d’encaisser 6,8 kW RMS (27 kW crête) et de délivrer un niveau max de 145 dB SPL avec une sensibilité de 104 dB SPL (1 W/ 1 m). Ses transducteurs à moteur Néodyme et bobine de 4,5 »sont à double spider et acceptent une élongation càc de 60 mm! L’ébénisterie est réalisée en multipli de 21 mm avec un revêtement ISOflex et de nombreux renforts internes étant donné la pression engendrée. Le LX-221 pèse 130 kg et affiche des dimensions de 120 cm (L) x 110 cm (P) x 60 cm (H).
L’exposition de Costumes de Hollywood s’est récemment ouverte au Musée d’art dramatique du Comté de Los Angeles (LA County Museum of Art, LACMA), éclairée au moyen de projecteurs à LED ETC Source Four Mini alimentés par des commandes de puissance ThruPower.
Tableau Indiana Jones éclairé par des projecteurs à led miniatures ETC Source Four Mini
Les costumes sont l’objet d’autant de considération et de mise en scène que les acteurs qui les ont portés jadis. Les créateurs de ces surprenants tableaux ont compris que sans un bel éclairage, sans bande son et sans vidéo, les costumes ne sont que de vieux vêtements qui ont été portés une fois par une personne célèbre, il y a bien longtemps. Ici, les costumes exposés héritent du rayonnement des stars qui les ont portés. Beaucoup portent en eux la sensation de joie et de confiance que l’acteur aurait pu ressentir au milieu d’une telle création.
Il est très rare que les concepteurs de costumes reçoivent la reconnaissance qu’ils méritent. Leur travail est souvent éclipsé par celui des réalisateurs, des producteurs et des acteurs. Pour les films en costumes contemporains, le public s’imagine qu’on trouve ces costumes au centre commercial du coin. Cette exposition raconte le rôle central du costumier dans le processus créatif. Chaque étape du processus est affichée avec une foule de détails sur des écrans de projection acryliques et accompagnée de pistes audio synchrones.
Les costumes de super héros
Avec ses éclairages de face, latéraux et de contre, le concepteur lumières de Visual Noise Creative, Trevor Burk, donne aux costumes quelque chose dont ils n’avaient jamais bénéficié auparavant, une allure de sculptures théâtrales. Burk est intervenu très tôt dans le processus de création. Il a choisi une grille de discrets tubes noir sur une poutrelle traditionnelle pour distraire l’attention du plafond et des projecteurs. Dès le départ, il savait que des contrôles très stricts de la température de couleur et de l’intensité seraient imposés à son projet. « Les conservateurs ne voulaient pas plus de 50 lux sur chaque costume.
Le tableau Meryl-Streep
Pour avoir toutes les possibilités de réglage, j’ai donc choisi de faire fonctionner chaque mini découpe ETC sur un gradateur individuel », dit Burk. Dans les coulisses, l’alignement de nouvelles armoires roulantes MP à 96 voies d’ETC avec ThruPower pourrait servir à un grand spectacle de Broadway en tournée. Mais il y a une différence de taille : l’ensemble du système d’éclairage ne consomme que 60 ampères sur le secteur, c’est à dire la consommation d’un seul des projecteurs Fresnel utilisés dans le film original.
Le Source Four Mini LED
Le cœur du système est constitué de 454 projecteurs à LED ETC Source Four® Mini Led Galerie. « Ce projecteur répondait parfaitement à mes besoins. Si on excepte une paire de Fresnel ARRI LED L7C et L5C, on utilise le Source Four Mini partout. Il a beaucoup de pêche, même perché à une hauteur de 6,7 m, et donne un champ uniforme aux contours très nets, dit Burk. « Pour la programmation, nous avons utilisé une console de Eos et un réseau sans fil de sorte que trois équipes de mise au point pouvaient contrôler les canaux au moyen d’une application IRFR. »
Phil Kong, concepteur lumière associé, ajoute : « l’ensemble est contrôlé par une unité distante Ion RPU. Les équipes d’opérateurs peuvent rappeler les réglages, allumer et éteindre les éclairages et les projections, et peuvent agir sur la couleur et l’intensité des différentes parties de l’espace à partir d’un écran tactile ETC Mosaic Panel Controller Tessera qui envoie des signaux de déclenchement UDP à l’Ion. « En d’autres termes, appuyer sur un bouton créé un peu de la magie d’Hollywood et tout un enchaînement de souvenirs.
Construit pour la coupe du monde de football de 2002, le stade Sangam de Séoul aurait difficilement pu accueillir une « Finale mondiale » plus insolite que celle qui a eu lieu dernièrement, lorsque quelques-uns des meilleurs gamers de la planète se sont regroupés pour disputer le tournoi de la « Ligue des Légendes ».
Quelque 45 000 spectateurs se pressaient pour être témoins de ce sport en ligne (ou e-game) basé sur le fameux jeu qui a déferlé sur le monde et en particulier sur la Corée. Et avec 40 millions de spectateurs estimés à travers le monde, soit en ligne, soit dans les cinémas ou encore sur la chaîne sportive ESPN3, la production prenait d’autant plus de valeur.
Basée à Séoul, la société Rhino Sound Systems a conçu la sonorisation du stade. Pour ce faire, elle a réuni une légion d’amplificateurs Powersoft pour alimenter les enceintes KF740/KF730, les subs et les retours accompagnant son nouveau système EAW Anya (actif avec des modules d’amplification Powersoft)).
L’ingénieur système était Gwon Seung Cheoul (également connu sous le nom de M. Paman), et ce n’était pas la première fois qu’il avait de bonnes raisons de se féliciter de la polyvalence des commandes sophistiquées intégrées dans les amplis Powersoft.
Gwon a déclaré que bien que ce soit très différent d’un concert de rock, les deux disciplines présentent des similitudes, et qu’il s’est efforcé d’obtenir un son puissant. Après avoir essayé plusieurs simulations, le modèle choisi a permis d’éliminer les réflexions sur le mur arrière, et les retards appliqués aux KF740 ont fait en sorte que le son parvienne de manière uniforme dans toutes les parties du stade.
Le plus grand défi qui se présentait à lui était la position de la tour principale, placée derrière la scène, alors que la production exigeait d’avoir une vue parfaitement dégagée sur l’ensemble de la scène.
M. Paman a composé et configuré ses racks d’amplis à l’entrepôt de la société, déployant 80 puissants K10 et 43 exemplaires du K3. « J’ai passé deux semaines à préparer le spectacle qui était d’une dimension peu ordinaire », a-t-il dit. « En utilisant le DSP de Powersoft, je pouvais contrôler et surveiller tous les amplificateurs à partir de mon ordinateur portable, en utilisant le logiciel Armonía ».
Rhino a fourni un système Anya de 32 enceintes, toutes pilotées depuis le logiciel dédié Resolution 2 au travers d’un réseau Dante. C’est d’ailleurs sans doute la première fois au monde qu’était déployé un système de deux lignes de 16 éléments. Un second ordinateur servait seulement à piloter le logiciel EAW Resolution 2 qui gérait l’Anya. La section de subs était constituée de SB1002 et SB2001 d’EAW à raison de 20 exemplaires de chaque.
Powersoft a également fourni les plugins spécifiques à l’EAW Greybox pour le logiciel Armonia. « On a piloté les retours de scène EAW MW12 et MW15 avec ces plugins chargés sur Armonia dans les DSP de Powersoft, et ça sonnait vachement bien » rapporte le technicien système.
Il précise aussi que lorsque Rhino a investi la première fois dans le matériel Powersoft, c’était parce qu’ils appréciaient l’économie de place permise par les coffrets 1 U et leur puissance énorme. « Ces amplis étaient parfaits pour nous, avec, en plus, une très basse consommation, ce qui ne gâte rien. »
Au stade Sangam, tous les amplis Powersoft reçoivent les signaux audio d’un contrôleur EAW UX8800 sur un réseau combiné de telle manière qu’on puisse tout contrôler à partir de la console de façade par l’intermédiaire des 11 contrôleurs UX8800.
Les subs EAW ont été assignés aux Powersoft K10 et n’ont jamais mieux sonné que lors d’un concert des Imagine Dragons, dit M. Paman. « J’ai systématiquement utilisé la fonction de contrôle d’amortissement. Avec des longueurs de câble de 20 ou 25 mètres, par exemple, on perd toujours de la puissance.
Mais en utilisant la fonction de contrôle d’amortissement de Powersoft (qui ajuste l’impédance de sortie en fonction de la longueur des câbles), la qualité du son change instantanément et était vraiment excellente. Sur les caissons de basses, le son changeait radicalement, il devenait plus tendu, avec beaucoup de pêche… J’ai adoré ! »
En résumé, il affirme que la finale mondiale de la « League of Legends » a été l’événement le plus important pour lequel il a eu à concevoir un réseau. « Mais la réussite, on la doit à la technologie de Powersoft, pas seulement aux amplis Powersoft, mais aussi aux modules Powersoft intégrés à l’Anya lui-même »
Avec effet au 1er décembre 2014, la société NEEC Audio de Barcelone a fait l’acquisition de la marque audio professionnelle Ecler et de toute son activité, avec le personnel et l’équipe de direction. Enric Casimiro continuera à en assurer la direction.
Luis Hinojar (Directeur des ventes), Domingo Melé (Directeur I+D), Enric Casimiro (DG), Joan Rius (Directeur de la Production) et Daniel González (Directeur du marketing)
Ecler est appréciée pour sa technologie. La marque est aussi réputée pour sa gamme innovante d’enceintes acoustiques Audeo, réalisées en collaboration avec la société italienne Italdesign Giugiaro.
NEEC désire investir dans l’innovation dans le domaine de l’audio professionnel pour maintenir son avance technologique et son savoir-faire dans la conception.
Au cours des dix dernières années, Ecler a concentré ses efforts sur la qualité sonore, l’originalité et la durabilité de ses produits. Ses principaux marchés sont l’équipement des commerces, des établissements d’enseignement, des entreprises, des hôtels et des salles de sport et fitness.
On peut trouver des installations à base de produits Ecler dans certaines universités bien connues, par exemple à Bristol (Royaume-Uni), à Paris Descartes (France) ou à l’Università di Roma (Italie), dans des hôtels cinq étoiles comme Le Fouquet (Paris-France) ou le Fullerton Bay Hôtel (Singapour), ainsi que dans des points de vente de luxe comme Louis Vuitton ou Burberry. Basé à Barcelone, Ecler exporte 80% de sa production.
À l’approche de son 50e anniversaire, suite à l’acquisition par NEEC, Ecler a reçu un apport en capital de 1 million d’euros pour mener à bien un ambitieux programme de développement de produits qui sera dévoilé lors du salon ISE Amsterdam.