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WildBeam R : le nouveau Beam à led qui a du punch

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Ayrton WildBeam R

WildBeam R est une nouveauté spectaculaire dans la gamme Ayrton. Il associe sept sources LED RGBW de 15 W, commandées individuellement, aux nouveaux collimateurs de 67 mm, pour constituer une tête mobile compacte, dotée d’un faisceau précis de 4,5°.

Ayrton WildBeam R

Consommant moins de 130 W et motorisé en pan et en tilt, WildBeam fournit un pinceau lumineux de 2 500 lumens et atteint un rendement optique record de 90 %.

Le cœur du WildBeam R est constitué de 7 LED RGBW de 15 W d’origine Osram. On peut les commander individuellement pour projeter dans l’espace une multitude d’effets de couleurs dynamiques et animer le faisceau autour d’un point central. La délimitation précise de chaque faisceau élémentaire reste parfaitement visible dans tous les cas.
De plus, les moteurs pas-à-pas triphasés confèrent au WildBeam des mouvements énergiques et très nerveux. Tout cela intégré dans un seul produit à un prix raisonnable. 

Caractéristiques techniques

  • Ouverture du faisceau : 4,5°
  • Optiques à haut rendement en PMMA* (première mondiale)
  • 7 sources LED RGBW multipuces de 15 W
  • Consommation électrique : 130 W max.
  • Contrôle par DMX et RDM (connecteur XLR-5)
  • Entrée/sortie PowerCon True 1
  • Rendement optique 90 %.

* Note : PMMA : polymétacrylate de méthyle (autrement connu sous certaines marques commerciales comme « Plexiglas »).

Contact :

Prolight + Sound, Messe Frankfurt, du 12 au 15 mars 2014, Hall 9.0 Booth E70
Web: www.ayrton.eu

 

Elation Professional lance la gamme Platinum et une Spot à Led RGBW

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Elation présentera trois nouvelles lyres motorisées de la gamme Platinum utilisant les lampes à haut rendement Philips Platinum dont il a acquis la maîtrise.
Le Platinum Wash 16R Pro, polyvalent, s’utilise comme wash ou comme Beam, le Platinum Profile 35 Pro, une lyre très complète avec découpe interne et le Razor Beam 2R, une lyre compacte et rapide mais assez puissante pour compléter un kit de gros projecteurs.

Egalement reconnu comme précurseur dans l’éclairage à LED, Elation exposera le Satura Spot LED, une lyre motorisée disposant d’une tête à LED de 300 W aussi lumineuse qu’une lyre équipée d’une lampe à décharge de 575 W.

Platinum Wash 16R Pro
Platinum Wash 16R Pro

Platinum Wash 16R Pro
Equipée de la nouvelle lampe Philips Platinum MSD 16R (1500 h, 330 W, 16 000 lm), cette lyre fonctionne en wash et en beam. Elle est programmée avec une multitude de fonctions comme le mélange de couleurs CMY et des couleurs prédéfinies, un zoom motorisé de 6,5 à 48°, un effet banane, un shutter/dimmer et possède un récepteur EWDMX intégré (DMX sans fil).

Platinum Profile 35 Pro
Platinum Profile 35 Pro

Platinum Profile 35 Pro
Le Platinum Profile 35 Pro est un projecteur spot complet avec un système de découpe intégré. Equipé de la nouvelle lampe Philips Platinum 35 MSR (800 W), cette tête motoriséedispose d’un système de découpe à 4 lames tournantes qui permet un contrôle total de la forme du faisceau, et fournit un flux comparable à celui d’une lyre en 1200 W MSR. Elle intègre un zoom motorisé de 8 à 50°, une trichromie CMY avec un CTO variable, une roue de couleurs, deux roues de gobos et une roue d’animation tournant sur 160°…

Rayzor Beam 2R
Rayzor Beam 2R

Rayzor Beam 2R
Ce projecteur beam, doté d’une tête mobile rapide, précise et compacte, utilise une lampe Platinum MSD 2R (132 W, 6000 h) et est suffisamment puissante pour côtoyer des appareils plus gros. Elle héberge des filtres de couleurs et des gobos fixes, ainsi qu’un prisme tournant et un shutter/dimmer.

Satura Spot LED Pro
Satura Spot LED Pro

Satura Spot LED Pro
La tête motorisée de 300 W du Satura Spot LED Pro est aussi lumineuse qu’un projecteur traditionnel équipé d’une lampe à décharge de 575 W. Mais elle consomme deux fois moins d’énergie et sa source à LED RGBW a une durée de vie au moins 80 fois supérieure. Alternative parfaitement crédible aux sources conventionnelles à décharge, il présente un faisceau net, un spectre complet de couleurs saturées, des options graphiques (Gobos, prisme, iris, frost) et un faisceau extrêmement uniforme.

On découvrira aussi la fameuse gamme Cuepix de blinders et de rampes à LED, la série TVL F1 de Fresnel à LED blanc chaud ou froid, et la série DW de projecteurs à LED blanches.

Cuepix Blinder
Cuepix Blinder
DW Fresnel
DW Fresnel
 

 

Le wash SGM P-5, complice des caméras

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SGM P5

Spectrun Design e Iluminação est la tête pensante du design derrière l’émission nommée Clip Vem Aí programmée sur la chaîne de télévision brésilienne Rede Globo.
Animés par le défi de fournir un écran cyclorama en toile de fond, ils ont essayé de multiples projecteurs pour obtenir l’ambiance souhaitée et c’est le Wash à LED P-5 de SGM qui leur a apporté la meilleure solution.

SGM P5

Marcos Olivio, concepteur d’éclairages chez Spectrun Design e Iluminação, a tout de suite vu le potentiel du P-5 fourni par le distributeur local LBO. “Le P-5 fournit un éclairage parfaitement uniforme sur toute la surface de l’écran blanc  » dit-il.

Olivio explique aussi que lors des enregistrements pour la télévision, le P-5 s’est parfaitement associé aux caméras ARRI Alexa, qui reproduisent les nuances de luminosité et de couleur à la perfection. “Le problème, c’est toujours de trouver le meilleur environnement pour optimiser l’éclairage.

SGM P5Dans notre cas particulier, il s’agissait d’obtenir des changements de couleur sur le grand écran tout en conservant l’uniformité. Tous ceux qui travaillent avec les cycloramas savent combien il est difficile de trouver le matériel qui s’accorde avec”.
A une distance de 5 m devant le cyclorama et une ouverture de faisceau de 40 degrés, les 30 P-5 contrôlés par MA Lighting formèrent un wash parfait.

Olivio aime la puissance de création que certains matériels d’éclairage procurent, et qui lui permettent d’utiliser les appareils d’une nouvelle manière.

 » Le P-5 avec sa commande de luminosité fonctionne très bien comme source frontale dans un environnement de télévision, sans jamais nuire à la qualité de l’image  » dit Olivio.
Et il explique que les nombreuses tentatives pour obtenir le même résultat avec des systèmes à LED n’ont donné que des taches de couleur sur la peau des acteurs dans le champ de la caméra.

Pour mémoire, le P-5 inclut un assemblage rectangulaire compact de 44 LED RGBW de 10 W (4 rangées de 11) dotées de jeux de lentilles interchangeables pour obtenir des faisceaux de 14  21 et 43 degrés. Avec un IP65, il est utilisable aussi bien en intérieur qu’en extérieur.

 

Sennheiser présente le MK8, micro studio double diaphragme

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Sennheiser MK8

Sennheiser SoundroomLors de Prolight + Sound, Sennheiser va introduire un nouveau micro de studio statique à double diaphragme un pouce, le MK8, grand frère du MK4 largement plébiscité.

Les visiteurs pourront notamment l’essayer dans la « Sound Room » où comme les années précédentes les musiciens, chanteurs et autres groupes pourront effectuer des enregistrements avec un ingé son et un musicien accompagnateurs.

Sennheiser MK8Reprenant le même look et la même corps que le MK4, le MK8 est un micro condensateur à double diaphragme d’un pouce et membrane plaquée or 24 carats avec une capsule découplée du châssis par amortisseur.

Ce micro d’enregistrement studio dispose de cinq directivités commutables : omnidirectionnelle, cardioïde large, cardioïde, super cardioïde et figure en 8 de façon à s’adapter à toutes les situations.
De plus un filtre coupe-bas commutable à trois positions est intégré, de même qu’un atténuateur (pad) à trois positions également pour faire face aux très forts niveaux sans dégradations. Pour l’heure les spécifications ne sont pas encore dévoilées.

Sennheiser présentera également ces systèmes micro et monitoring sans fil dont les modèles evolution fonctionnant dans la bande 1,8 GHz et bien sûr le système numérique D9000.
Enfin tout au long du salon, la scène « Sennheiser Open Stage » accueillera des groupes désirant se produire devant le public visiteur.
Stand Sennheiser : A70, Hall 8

 

Alcons Audio élargit ses gammes V et B

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Alcons PLS LR24

Outre le lancement de deux nouvelles enceintes compactes dans les séries V et B, un moniteur équipé du nouveau tweeter à ruban  RBN202 (2’’) et un subwoofer ultra – compact bass reflex en 12’’ à longue excursion, Alcons Audio fera, pour la première fois à Francfort, des démonstrations de ses systèmes, et notamment du LR24, le line array 3 voies moyen format de la marque néerlandaise et de la RR12, récemment introduite.

Alcons LR24 pro ribbon line-arrayLa V-series va donc accueillir un nouveau membre avec le moniteur miniature 2 voies (VR ?) mettant en œuvre le tout dernier développement en tweeter pro ribbon, le RBN202, qui sera avantageusement complété par le subwoofer compact intégrant un 12’’ longue excursion conçu sur mesure, probablement dénommé B121.

Comme à l’accoutumée, le fabricant batave montrera des développements en cours  (design study) avec présentation de prototypes qui seront appliqués à de futurs produits ; cette année, ce sera le cas du système QVR, ligne source modulaire adaptable au monitoring en champ proche aussi bien qu’à de la diffusion.

Les démonstrations du LR24, line array 3 voies (2 x 12’’, 4 x 6,5’’ et tweeter ruban RBN1402rsr, 14’’ en symétrie coplanaire) auront lieu les deux premiers jours (mercredi 12 et jeudi 13 mars), tout comme pour la RR12 et la colonne ligne source QR24.

Le système déployé mettra en œuvre des subs cardioïdes BC543 (3 x 18’’ à cône carbone), le tout contrôlé par des amplis-contrôleurs Sentinel 10.

Stand Alcons Audio : G60, Hall 8

 

Philips Lumileds lance la LED Luxeon Lime

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LUXEON lime

Dernière addition à la prestigieuse gamme Luxeon de Philips Lumileds, la LED Luxeon Rebel ES Lime exploite une technologie originale et innovante qui se combine avec les Luxeon Rebel Rouge-orange et Rebel Royal Blue dans des ampoules ou des luminaires changeurs de couleurs, en environnement domestique ou professionnel.

LUXEON

Les nouvelles LED permettent d’obtenir un meilleur indice de couleur que les versions précédentes. Représentant un véritable saut technologique, la Led Lime se caractérise par une longueur d’onde de 555 nm, correspondant précisément à celle pour laquelle les cônes de la rétine de l’œil humain sont les plus sensibles.

De plus, avec un rendement de 200 lm/W à 350 mA à 85°C, La LED Lime est celle qui présente le rendement le plus élevé produit à ce jour dans la gamme Luxeon.

La technologie Lime est aussi disponible dans le format Luxeon Z, un boîtier sans lentille de 2,2 mm2 qui est 75% plus petit que celui de la plupart des autres LED de puissance.

Associée à d’autres LED de couleur, la nouvelle LED permet de réaliser des lumières blanches très proches du corps noir, à température de couleur réglable, avec un rendement et un flux particulièrement élevés.

 

Thunder Audio attaque 2014 en force et en K2

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Thunder K2

Un des principaux prestataires audio nord américain, basé près de Chicago dans le Michigan, vient de recevoir son premier kit de diffusion L-Acoustics.
Peu après la 25e cérémonie de remise des Pollstar Awards à Nashville où ils concouraient dans la catégorie « Prestataire audio de l’année », Paul Owen et Tony Villarreal, respectivement vice-Président et Président de Thunder Audio, annoncent la mise en parc de leur premier système L-Acoustics basé autour du tout nouveau K2.

L'équipe de Thunder Audio
L’équipe de Thunder Audio posant devant une partie du kit de K2 fraîchement livré.

Le système comporte 36 têtes K2 et 6 Kara, huit renforts de grave K1-SB compatibles avec les K2, 18 subs SB28, six ARCS II à courbure constante et 10 LA-RAK, chaque rack comportant trois contrôleurs amplifiés 4 canaux LA8. Cet important investissement constitue l’un des tout premiers déploiements du K2 aux États Unis.

Thunder K2
Posant face à quelques-unes des 36 têtes ayant traversé l’Atlantique, Paul Owen VP de Thunder Audio et Tony Villarreal, Président, à droite.

L’équipe dirigeante de Thunder audio a pris la décision d’ajouter les produits L-Acoustics à son parc après une écoute très approfondie du K2 dans les locaux du fabricant à Marcoussis en France. La réputation du K1, très apprécié en tant que système principal pour des exploitations de grande envergure, a aussi pesé dans la balance lors du choix du k2.

« Jusqu’à présent, nous avons toujours subordonné le choix d’un système à un besoin spécifique ou encore aux desiderata d’un tourneur » précise Paul Owen. « C’est donc la première fois que nous passons commande en nous basant uniquement sur la certitude d’être dans le vrai avec un produit à fort potentiel. La réputation du K1, et les deux décennies de suprématie du V-DOSC, ont fini par nous convaincre de nous équiper en K2 dès son lancement, afin d’offrir à nos clients le meilleur choix possible ».

 » Avec sa taille raisonnable, son poids plume de 56 kg et sa puissance exceptionnelle, le K2 représente le meilleur choix pour nombre de nos clients en événementiel, concert ou autres. » ajoute Tony Villarreal.  » Le son est absolument remarquable. Nous avons conduit des tests comparatifs avec quatre autres systèmes de notre parc et avons trouvé le rendu meilleur et plus actuel.

Nous avons le sentiment que cette boîte va rapidement être la plus recherchée au point d’avoir dès à présent passé commande de 48 K2 supplémentaires à livrer début 2015 « .

Tony Villarreal et Paul Owen semblent aussi avoir jeté leur dévolu sur le K1. « En plus d’être un remarquable système à part entière, le K2 se révèle être la meilleure étape en vue d’acquérir le K1 » déclare Owen. « Le fait de pouvoir accrocher du K2 en tant que complément latéral dans un système pour des jauges comme les stades est l’une des premières raisons qui nous ont poussés à nous intéresser à lui.

Un certain nombre de clients ont spécifié du L-Acoustics et avec le K2, et peut être bientôt le K1, nous allons être en mesure de leur donner la qualité de service qui a fait notre réputation, mais aussi les modèles qu’ils recherchent. »

 

Robe annonce l’acquisition de la gamme de produits LiteWare de GDS

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Robe LiteWare charging case

Robe Lighting s.r.o., le célèbre fabricant de matériel d’éclairages basé en république tchèque, annonce l’acquisition de la gamme complète de systèmes d’éclairage portables à LED LiteWare alimentés par batteries, de la société britannique Global Design Solutions (GDS).

Robe LiteWare charging caseCette acquisition aura un effet immédiat sur les ventes, la commercialisation, la fabrication et la maintenance de cette gamme plusieurs fois primée (et maintes fois imitée), qui sera transférée à Robe et deviendra disponible via ses filiales et l’ensemble de son réseau de distribution.

Josef Valchar, CEO de Robe, indique : “Nous envisagions depuis quelques temps déjà d’entrer sur le marché des produits à LED alimentés par batterie, et dès que l’occasion s’est présentée, nous avons sauté sur l’occasion d’acquérir la marque phare dans ce domaine.

Robe mettra en œuvre ses propres moyens pour fabriquer les produits LiteWare et poursuivra le développement de la gamme. Nous pensons que cela devrait se traduire par un avantage économique certain.”
La gamme LiteWare sera exposée sur le stand Robe au prochain salon Prolight + Sound de Francfort. Rappelons qu’il s’agit de projecteurs à LED alimentés de manière entièrement autonome par une batterie intégrée et contrôlés par DMX sans fil.

De son côté, GDS poursuit sa croissance internationale avec le développement de produits innovants pour répondre à des projets spécifiques, notamment en investissant dans la gamme ArcSystem et la gamme BlueSystem d’éclairage modulaire à LED.

Pour plus d’informations : www.robe.cz

 

CAST, développeur du logiciel de conception d’éclairages Wysiwyg, propose un forum en ligne

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Ce forum a été imaginé pour rassembler les membres sur tout ce qui s’étend de la conception et de la programmation de l’éclairage, de l’audio, du multimédia jusqu’aux nouvelles technologies, aux manières de travailler à l’étranger, au partage d’astuces de professionnels, bref, tout ce qui permet de valoriser les expériences de chacun.

Forum Cast

La société CAST vient de lancer son forum à l’adresse http://forum.cast-soft.com

Ouvert à tous, il ne s’adresse pas seulement aux utilisateurs des produits CAST, mais à l’ensemble de la communauté des acteurs du domaine du spectacle et de la production d’événements. Les membres du forum peuvent poster des projets, poser des questions, obtenir de l’aide technique de la Communauté ou tout simplement naviguer et voir ce que font les autres.

Gil Densham, président de CAST, explique : “Nous voulons que le forum se concentre sur les questions importantes ; la mise en commun de la créativité, du sens artistique et de la  technologie, depuis le processus de conception jusqu’à la réalisation, pour favoriser massivement la réussite des projets.

Ce n’est absolument pas limité aux projets de grande envergure. Bien au contraire, les productions de tous les jours, avec leurs budgets plus petits, présentent souvent les défis les plus intéressants, et nécessitent d’intenses réflexions conduisant à des solutions intelligentes. Le forum sera le lieu où les professionnels de l’industrie peuvent partager des conseils et de l’expérience.” 

CastRappelons que CAST Software Ltd, société à taille humaine basée à Toronto (Canada) et fondée en 1994, produit le logiciel wysiwyg qui est le standard incontesté  de la conception et de la simulation d’éclairage.

Site : http://www.cast-soft.com

 

ARX lance une DI Box Bluetooth et une interface USB bidirectionnelle

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ARX blue DI Box

ARXComplétant sa gamme d’interfaces audio professionnelles, le fabricant australien ARX va présenter à Prolight+ Sound, deux nouvelles « Audibox », une passerelle wireless Bluetooth vers sortie analogique stéréo symétrique, la Blue DI, et une passerelle bidirectionnelle USB/ analogique XLR à fréquence d’échantillonnage variable, l’USB I/O VSR (variable sample rate).

Avec l’essor considérable des tablettes tactiles et des smartphones en tant que source audio pour les présentations audiovisuelles Corporate, les séminaires, démonstrations, DJing et même en musique, le besoin se fait sentir d’utiliser des interfaces appropriées au standard pro.

ARX blue DI Box backARX blue DI Box Front


C’est ce que réalise la Blue DI, alimentée soit en fantôme via la liaison symétrique de sortie soit par une alimentation externe 12 V DC, qui permet d’utiliser la connexion Bluetooth (avec indicateurs d’appairage) même lorsque le média portable est en cours de charge, en offrant des sorties symétriques faible impédance (200 ohms) et un taux de distorsion très bas (0,01 % à 0 dBu en sortie) avec une réponse couvrant la bande 20 Hz – 20 kHz dans 1 dB. La Blue DI est insérée dans un robuste châssis acier recouvert d’une peinture époxy bleue, comme toutes les « little blue boxes » d’ARX. Une lyre de fixation sous table est disponible en option.

L’ARX USB I/O VSR est une interface « transceiver » USB 24 bits Plug & Play en 44,1 (un driver ASIO ARX est nécessaire pour les 48 et 96 kHz) qui permet d’enregistrer comme de jouer des fichiers sur PC (ou Mac) à trois fréquences d’échantillonnage 44,1 kHz, 48 et 96 kHz.

ARX USB VSRARX USB VSR-f-sml


Le panneau frontal est doté de connecteurs XLR avec transformateurs d’isolement et de symétrisation (en entrées et sorties). Le panneau arrière supporte une embase USB type B et les leds d’indication de fréquence d’échantillonnage. Le 0 dB analogique correspond à -18 dBFS de façon à avoir une garde confortable en enregistrement. Les buffers de streaming ou ASIO sont réglables (de 1ms à 32 ms ou de 64 à 8192 échantillons).
Cette interface exploite le même style de boîtier que la Blue DI.

 

Concours ETC, gagnez un Cobalt Nomad PC

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Cobalt-20

Suite au succès du pupitre lumière Cobalt 20 lors de son lancement au PLASA (Londres), ETC développe la gamme avec le Cobalt 10 qui sera lancé à Prolight + Sound. Ce pupitre offre la puissance du Cobalt 20, avec dix faders motorisés, dans un format compact idéal pour la tournée.

Pour que vous puissiez découvrir la flexibilité de ce nouveau concept sur votre propre PC, ETC vous invite (concepteurs lumière, pupitreurs et étudiants) à participer à un concours de programmation sur Cobalt. Le jeu en vaut la chandelle puisque le vainqueur emportera un Cobalt Nomad PC.

Cobalt 20

Sur le stand ETC, un pupitre Cobalt 20 et un EOS Ti seront disponibles pour la restitution des shows, reliés à des projecteurs ETC, Robe et des MagicPanel Ayrton.  

D’ici l’ouverture du salon, il vous suffit de télécharger gratuitement le logiciel Cobalt en ligne et les fichiers de visualisation fournis via le site ETC, de choisir un des quatre titres live instrumentaux proposés (durée 1 mn) et de programmer votre show  sur votre PC.
En arrivant au salon vous pourrez sur le stand ETC (Hall 9, stand B62) peaufiner votre programmation avec l’aide d’un programmeur maison sur une des régies lumière mises à votre disposition.

Un jury constitué  de membres des équipes ETC, Robe, Ayrton, Event Rookie, et du public, visionnera les shows de 17 à 18h, et choisira le meilleur. Le gagnant aura le choix entre un kit Cobalt Nomad PC (avec dongle USB) et un autre produit dont le nom doit rester secret jusqu’au salon.

Pour plus d’informations sur le concours et comment y participer www.etcconnect.com/Prolight2014

Tous les participants recevrons une entrée gratuite au Prolight + Sound.

prolight header

Tout comme au PLASA, le stand ETC au Prolight + Sound intègrera un grand cyclorama équipé d’optiques Source Four LED CYC. Elles se montent sur toutes les découpes Source Four LED pour créer un rendu lumineux uniforme et fluide sur les cycloramas et les toiles peintes. Le Source Four LED CYC a déjà fait ses preuves au Théâtre National de Londres et au Parktheater de Eindhoven.

Vous trouverez aussi la gamme SmartPack® Wall Mount qui intègre à présent le ThruPower. Comme avec la gamme de contrôle de puissance Sensor3 d’ETC, ThruPower offre un contrôle commutable gradateur/relais adapté aux sources d’éclairage hybrides actuelles. 

Visitez ETC sur le stand B62 au Prolight + Sound, du mercredi 12 au samedi 15 mars 2014 pour voir les entrées du concours Cobalt Nomad, apprécier une boisson chaude ou une bière fraiche et pour discuter avec le staff d’ETC à propos des produits, nouveaux ou non.

 

PAcalculate, pour tablettes et smartphones

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brusi consultingBrusi Acoustics, une société de consulting basée à Valence (Espagne), propose une application simple et pratique de calculs en son/lumière, gratuite, multilingue et multi-plateforme mobile (iOS Apple -iphone, iPad, iPod touch-, Androïd, Windows Phone 8, Blackberry) téléchargeable depuis les appstores respectifs des différents opérateurs d’OS mobiles.

L’application, adaptative, peut fonctionner sur des écrans aussi variés que celui d’un blackberry ou d’une tablette tactile Apple ou Androïd.

Le calculateur permet d’effectuer entre autres des opérations de :

  • Sommation SPL de sources acoustiques (SPL addition) en fonction d’un nombre de sources corrélées (en phase) ou non, de leur efficacité (avec une puissance d’amplification) et de la distance d’écoute, et de corrections à apporter en fonction de l’absorption (humidité, température),
  • Calcul de longueur d’onde en fonction de la fréquence (et de la température)
  • Conversions facteur de surtension en largeur de bande (et vice-versa) pour les correcteurs,
  • Calculs de pertes en ligne et de facteur d’amortissement réel en fonction d’un type de câble, de sa longueur, du DF (Damping Factor) de l’ampli et de l’impédance des enceintes, etc.
  • Calcul de délais en fonction de la distance et des conditions de propagation, …

Quelques exemples d’écrans avec différentes fonctions et langues :

PAcalculate EN SPL

PAcalculate FrecuenciaPAcalculate Speaker cable EN


PAcalculate menu-iPhone4-SpanishPAcalculate-EN-RGB-RGBW-RGBA

PAcalculate-EN-Recording-file


PAcalculate-EN-DMX-Blackberry

En lumière, on trouvera un calculateur DMX qui convertit les adresses décimales en Hexa et en binaire, aussi bien qu’un outil de rendu de mélange de couleurs en RGBW ou CMY pour les led. Et, on en passe …

Mais outre les outils de calcul, l’application propose aussi d’autres fonctionnalités pratiques telles que le brochage des connecteurs audio et lumière fréquemment utilisés ou encore un inclinomètre, des outils de conversion d’unités, …

Disponible aujourd’hui en quatre langues : anglais, espagnol, portugais et chinois simplifié, PAcalculate devrait faire l’objet d’éditions dans d’autres langues courantes (les développeurs cherchent d’ailleurs des traducteurs à cet effet).

Bref, une petite panoplie d’outils sans prétention mais extrêmement pratiques sur le terrain pour les « sondiers » les « lighteux » et autres installateurs et intégrateurs.

Pour de plus amples information http://www.brusi.com

 

Festival Beyond my piano aux Bouffes du Nord

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Tout est passionnant, le piano très bien rendu, le théâtre des Bouffes du Nord, les 22 points d’émission pour habiller cet espace, la complicité d’Audio Technica et surtout la passion communicative de Joachim…

Festival Beyond my piano aux Bouffes du Nord

Premier choc, les Bouffes du Nord, une salle vraiment à part, un lieu assez magique et à la fois très dur à mettre en son de par sa forme, sa hauteur et surtout l’absence de matériaux ou d’une architecture aptes à absorber ou à diffuser finement le son.
Autant dire que le challenge qui attend Joachim Olaya est de taille, lui qui en plus porte deux casquettes, non trois : Ingé façade, ingé retours et directeur artistique du festival Beyond my piano.

Les répétitions battent leur plein quand nous arrivons dans les lieux, ce qui nous permet d’écouter et d’observer à notre guise la rencontre entre les deux groupes, les français d’Aufgang et les allemands de Brandt, Brauer, Frick qui composent le plateau du soir, une rencontre débutée le matin même, ce qui ajoute encore au piquant de la situation.

Une vue du théâtre des Bouffes du Nord
Une vue du théâtre des Bouffes du Nord où l’on voit bien la construction élisabéthaine avec ses 3 balcons et un cadre de scène, le dernier balcon étant fermé au public et réservé aux projecteurs.

Vue d’ensemble Backline, régie et diffusion

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Ce ne sont pas moins de deux batteries, deux pianos acoustiques / synthés et deux ensembles de synthés et groovebox qui jouent ensemble au travers du son de salle et de quelques bains de pieds. 48 lignes prennent la direction d’une console Yamaha CL5 placée sous le balcon et face à la scène circulaire débordant du cadre.

Les 6 musiciens eux-mêmes se répartissent entre le cadre de la scène et l’avant-scène, voire pour les deux batteurs sur le parterre où sont installés les premiers spectateurs assis sur des coussins face à quatre UP Junior Meyer rééquilibrant quelque peu l’inévitable indigestion de futaille et de ferraille. Le grave est confié à deux vaillants 600HP Meyer posés au sol de part et d’autre du cadre de scène, assez près des pianos, ce qui compliquera d’autant leur repiquage.

Le set
Le set des claviers et autres boîtes à effets de Brandt, Brauer, Frick, la console Midas faisant partie intégrante des instruments, ses égaliseurs du moins, très sollicité par les deux artistes.

Le reste de la diffusion est basé sur une multidiffusion intelligente et inévitable vu la nature des lieux avec un renfort en Meyer, du L-Acoustics pour les surrounds et une installation fixe en Amadeus. Tout ce petit monde s’harmonise plutôt pas mal, aidé en cela par les lieux très réverbérants et par la pression générée par les deux groupes eux-mêmes. La localisation du son est aussi aidée par la présence d’UPA1C posés sur chaque sub.

Les gradins de l’orchestre sont balayés par deux Amadeus MPB400, et il en va de même pour le premier et deuxième balcon. Une seconde paire d’UPA1C est accrochée dans le cadre de scène au-dessus des groupes et arrose droit devant, une fois encore dans le but de re-spatialiser le son bien au centre et couvre largement au-delà du 1er balcon. A l’arrière de chaque gradin, à l’orchestre mais aussi aux deux balcons, une paire de 8Xt joue avec les formes circulaires de la salle pour véhiculer un signal surround le long du mur arrière en stuc, ce qui donne une profondeur très intéressante.

Joachim envoie dans ces enceintes un mix d’effets et de sources, sans doute de beaux restes de l’IRCAM où il a travaillé.

La diffusion “surround”

Joachim en plein mix
Joachim en plein mix, bien plus qu’un équilibrage entre sources, une vraie création sonore avec une spatialisation réussie dans un lieu pourtant pas facile à gérer.

SLU : Tu mets quoi précisément à l’arrière ?

Joachim Olaya (JO) : “Je mixe certaines sources plus à l’arrière qu’à l’avant. Je me sers des 8Xt à fond avec plein d’effets, c’est un surround indirect et simplifié !

SLU : Expliques-nous un peu ta paire d’enceintes pendue dans le cadre de la scène et suspendue au-dessus des artistes.

Joachim Olaya : A force de faire des concerts ici, j’ai imaginé cette solution de cluster central en Meyer, plutôt destiné au premier et au deuxième balcon, et qui est bien complété par les Amadeus jouant plutôt le rôle de front fills.

SLU : Tu as aligné tout ce petit monde ou bien tout est à 0 ?

Joachim Olaya : Non, tout est aligné sur le cluster suspendu qui est le point le plus lointain. Le but du jeu ici c’est de faire un joli mélange entre la scène et la diffusion. Pour ça, une multidiffusion est selon moi l’idéal. Lors de certains festivals, ils mettent des line source dans cette salle. Je ne trouve pas ça mortel, et je ne l’ai jamais fait. Le plus important c’est de réussir le couplage entre scène devant et scène lointaine, sans oublier que les musiciens jouent “dans” la diff et s’entendent aussi avec elle.

Voici comment faire des lipfills du plus bel effet
Voici comment faire des lipfills du plus bel effet et remettre du piano et des synthés dans un océan de batterie, de bons vieux UPJ, d’autant plus que du public à pu s’installer au sol sur des coussins devant les gradins !
La diffusion de cour à l'orchestre
La diffusion de cour à l’orchestre avec posée sur un HP600, une UPA1C. Comme quoi il faut toujours garder dans son dépôt quelques références indestructibles et indémodables.


SLU : Qui fait les retours ?

Joachim Olaya : Justement c’est moi. Je ne pense pas que quelqu’un ait joué ici avec deux techniciens face et retours. Je crois même qu’aux Bouffes ils n’ont jamais mis une régie retours, tellement le son des retours doit être cohérent avec la face et doit jouer le complément à ce qui sort de la diffusion.
Les retours viennent juste préciser ce que la façade brouille car certains musiciens ne sont pas dans le champ direct des enceintes. Il faut composer avec tout ici, en finesse.

La scène avec l’ensemble des instruments
La scène avec l’ensemble des instruments des deux groupes intimement mélangés. Chaque batteur a droit à son wedge.

On Bouffe du piano !

SLU : Ca ne doit pas être évident de repiquer des pianos qui sont ainsi enchâssés entre des subs et des têtes…

Joachim Olaya : Non, d’autant que j’aime bien la prise piano avec beaucoup de capteurs. Hier je suis monté à 9 micros pour un concert plus classique même si amplifié. Ce soir j’en ai placé 3, plus des capteurs et le Silent, puisqu’à jardin j’ai un Yamaha Silent. A cour aussi j’ai un Silent mais je ne peux pas m’en servir car c’est un nouveau modèle qui vient de sortir et qui, lorsqu’on commute sur les sons internes, bascule automatiquement la mécanique et le son acoustique sur silencieux. Tu ne peux pas coupler les deux alors que sur l’ancien tu as le choix. Du coup j’ai remplacé cette option Silent à cour par deux micros contact sur la table d’harmonie. On tourne soit en Shertler soit en AKG 411.

Une vue du piano et de son repiquage
Une vue du piano et de son repiquage à l’aide de deux statiques, d’un côté le 4033 et de l’autre le 4050 et d’un dynamique de chant, l’AE4100 dans l’ouïe. Remarquez les tissus venant permettre de fermer presque entièrement le piano tout en le laissant respirer sans trop de repisses.

SLU : Le choix dépend de quoi ?

Joachim Olaya : Ca dépend. Avant on était très Shertler mais elles sont très sensibles à l’accrochage, un peu trop même, ce qui fait qu’on se rabat sur le 411 pour récupérer du grave et pouvoir donner de l’assise au piano via les subs.

Sans micros contact c’est impossible. Ca résonne toujours aux mêmes fréquences dictées par la hauteur du piano par rapport au sol. Les pianos sont sur des pratos ce qui ne nous aide pas du tout. Du coup on a de la résonance à 100, 125, 180 Hz. Tous les pianos à queue ont le même défaut.

SLU : Et si tu tailles dedans tu n’as plus de piano.

Joachim Olaya : Oui, et puis il faut les sortir les pianos, y’a du son autour…

SLU : Tu penses aux batteries ? (rires)

Joachim Olaya : Oui. A propos de batterie, celle de jardin a été repiquée en partie par Rashad (Rashad Becker, ingé son allemand, masteriseur réputé et depuis peu compositeur de musique électronique contemporaine NDR) puisqu’il a en charge le son de Brandt, Brauer, Frick. Il utilise un couple X/Y lead en Rode NT4. Jamais vu ça.
Personnellement je n’aurais pas fait ça dans cette salle car ça enlève pas mal de précision dans cette salle qui en a pourtant bien besoin. Il y a déjà tellement d’acoustique…

Un Rode NT4 en prise principale sur la batterie
Un Rode NT4 en prise principale sur la batterie de Brandt, Brauer, Frick, un choix osé et pour le moins curieux. Remarquez, à droite de l’image sur la cymbale, une pièce de 5 cents tenue par du gaffer. Une fois tournée dans le bon sens, elle prolonge et souligne finement la ride.

SLU : Je confirme oui, le niveau des balances n’est pas élevé mais on a déjà mal au crâne !

Joachim Olaya : C’est vrai mais tu verras, à salle pleine, 500 personnes de jauge, le rendu est moins réverbérant et moins dur. La masse corporelle fait vraiment du bien.

SLU : On parlait avant de complément amplifié au rendu acoustique. Qu’ajoutes-tu à des batteries déjà bien bruyantes ?

Joachim Olaya : Tout, elles sont très amplifiées. Nous avons travaillé avec Aufgang ce matin, et j’ai demandé à Aymeric (Westrich NDR), le batteur du groupe dont je suis par ailleurs le mixeur attitré, de retenir le son tout en gardant sa précision pour que je puisse être plus libre au niveau de l’amplification et moins restreint par trop d’acoustique. C’est en effet plus simple de préciser le son avec des enceintes qui sont par définition directives que par la batterie qui est omnidirectionnelle. Malheureusement, l’autre groupe ne va pas suivre ce travail au niveau de la dynamique. Je ne sais donc pas trop ce que ça donnera.

SLU : L’option Silent, tu la commutes quand ton piano quitte la terre en fin de concert ?

Joachim Olaya : Non, je m’en sers tout le temps, c’est un vrai complément du son acoustique et surtout pour les retours quand il faut envoyer du niveau dedans. Je préviens les musiciens de ce subterfuge, et c’est gagné.

SLU : Mais tu ne fais pas de mélange Silent et direct !

Joachim Olaya : Ah mais si ! Ce soir je vais mélanger les deux. Le Silent te donne le grave que les micros pourraient repiquer mais que tu ne peux pas passer en salle.

SLU : Mais ton piano il va bouger en accord, surtout quand les 500 personnes vont chauffer la salle et ton pianiste s’énerver dessus. Ca va faire étrange les deux ensemble !

Joachim Olaya : Vu sous cet aspect tu as raison, mais le cas de figure ne m’est jamais arrivé !

Le kit micro de Joachim Olaya
Honneur à Audio Technica

SLU : Tu nous donnes un peu tes choix de micro ?

Joachim Olaya : C’est une première pour moi ce soir puisque je vais employer pour la première fois le micro pour grosse-caisse à double capsule Audio-Technica l’AE2500. Il a une tête dynamique et l’autre statique bien mises en phase. Une tête attaque, l’autre moins; une a du grave et l’autre moins. C’est très bien, et pourtant je me sers d’habitude d’un Beta 52 Shure qui est aussi un sacré micro. Pour tout te dire (il me montre les EQ de sa CL5 NDR) c’est la première fois que je n’enclenche pas les correcteurs sur un pied. Rien, ni sur l’un, ni sur l’autre.

l’AE2500, un capteur à deux têtes
Dans la grosse caisse de la batterie d’Aufgang l’AE2500, un capteur à deux têtes, une statique et une dynamique, d’où le câble de sortie un peu particulier et se terminant par deux XLR dont l’une des deux boira avec plaisir 48 Volt.
L’ATM 350 en place sur la caisse claire
L’ATM 350 en place sur la caisse claire, petit mais costaud et très polyvalent à en croire Joachim.

Sur la caisse claire et le tom aigu j’ai des ATM350, une référence hallucinante car ce micro sert dans une infinité de cas y compris dans un piano, l’AE3000 sur le tom basse, que j’ai découvert avant-hier pour être honnête et qui plus est dans un piano ! Je ne le connais pas encore assez pour t’en dire plus mais j’aime bien. Sur la charley, j’ai l’ATM450 qui est un micro énorme, mortel !

SLU : On dirait un petit ruban…

Joachim Olaya : Oui mais non, c’est un capteur à condensateur dont la tête est à 90°, assez atténuée pour faire de la prise de proximité mais pas trop, très brillant dans le haut, et il encaisse. Il marche aussi très bien sur un violon en proximité.

Le micro de la charley, un Audio-Technica ATM450
Le micro de la charley, un Audio-Technica ATM450, à condensateur dont la tête est orientée à 90° de l’axe du tube ce qui permet un placement plus facile.
Sur les toms un AE3000
Sur les toms un AE3000, un micro à condensateur et à large membrane fait pour les forts niveaux puisqu’il passe les 148 dB SPL à 1% de disto sans même enclencher le pré atténuateur.


SLU : Et tes pianos ?

Joachim Olaya : Aujourd’hui j’ai misé sur du large membrane. D’un côté les 4033 et de l’autre les 4050 et l’AE4100 dans l’ouïe.

SLU : C’est un micro de chant…

Joachim Olaya : Au départ oui, un peu comme le 5400 mais, contrairement à ce dernier, il est beaucoup moins sensible et plus directif, ce qui me permet de repiquer l’acoustique du piano sans toute la repisse de la scène. Les deux statiques large membrane prennent la couleur pianistique et le 4100 dans l’ouïe bénéficie d’une moindre attaque mais d’une restitution complète de tout le spectre. Bien entendu il faut connaître le piano et choisir celle qui apporte le meilleur équilibre.

Enfin le 4100 me sert à piloter mes effets en temps réel, des gros chorus entre autres. Il me faut pour ça des sources les plus propres possible et pour ça le 4100 ou alors les micros contact sont parfaits. En tournée, avec Aufgang, je me sers habituellement d’AKG 414, de Shure SM58 dans les ouïes mais je dois reconnaître que le 4100 est vraiment mieux. Bien sûr le prix n’est pas le même, il s’agit d’un capteur dynamique très atténué, une sorte de KMS105 moins sensible et plus directif. Le 4100 a une super couleur et encaisse quasiment tout sans repiquer autour de lui.

Le 5400, dont je te parlais avant, est pour moi le micro de chant mortel. Il est très cher mais à chaque fois que je l’ai fait essayer à un chanteur il l’a apprécié. Je ne travaille pas assez avec des voix pour en acheter mais je suis amoureux de ce capteur. Je me trouve bien avec Audio Technica car je me sers de moins en moins des égaliseurs. Hier sur mon piano lead, je n’ai presque pas taillé ce qui est très rare.

SLU : C’est quoi cette histoire d’amour que tu entretiens avec Audio-Technica…

Joachim Olaya : Oh ce n’est rien, et surtout pas pour faire des économies sur la location de quelques micros qu’ils me prêtent. Sur le budget de 4 jours chez Dushow pour Beyond my Piano, cela n’aurait pas radicalement changé la donne (rires) ! Tout a commencé il y a deux ans lorsque étant régisseur général et ingé son du festival Soirs d’été à Poitiers, j’ai cherché et trouvé un partenaire technique sur de la microphonie pour la durée du festival.

Pour ce type de projet assez atypique, le gros catalogue Audio-Technica convient très bien. Audio-Technica, selon moi… (gros silence NDR) est arrivé après les gros que sont notamment AKG, Shure, Sennheiser, Neumann ou Beyer, et si au départ tout n’était pas bon et encore aujourd’hui certaines références ne m’emballent pas, le reste est mortel.

SLU : Un exemple ?

Joachim Olaya : Dans les large membrane, les 4021 qui sont en ambiance et nous servent pour enregistrer le public, sont énormes et sont selon moi l’équivalent des DPA. En revanche il manque quelques types de micros comme par exemple des contacts ou les PZM. J’ai envie d’aider cette marque car elle le mérite. Je me sers aussi d’un casque dans leur gamme qui est remarquable, le ATH-M50. Je l’ai fait acheter à 10 potes, mais c’est la seule référence que j’aime dans leur catalogue de casques. Il y a du bon et du moins bon mais pour ce qui est du rapport qualité / prix ils sont imbattables, sauf pour les micros main qui font mal (rires) !

SLU : Tu ne possèdes pas de micros à toi ?

Joachim Olaya : Non pas vraiment mais je devrais pour Aufgang avec qui je tourne beaucoup car ce n’est pas toujours aisé d’avoir les références que je désire à chaque date. Il faudrait que je deale ça avec Audio-Technica comme avec Régie Pianos ou Yamaha.

Une alim externe pour la CL5 Yamaha

La CL5 de Yamaha
La CL5 de Yamaha avec à droite le PC servant de serveur pour les nombreux effets dont se sert Joachim. La régie tout en étant enchâssée sous le balcon dispose d’une écoute satisfaisante et sans indigestion de grave.

SLU : Tes effets tu les fais avec quoi ?

Joachim Olaya : Je me sers de ceux de la CL5 pour certains, et le reste je le génère avec mon ordinateur en MADI que je transforme en rack d’effets avec des plugs qui vont bien. J’ai ainsi tout ce dont j’ai besoin à portée de main, et je n’ajoute ponctuellement qu’un préampli extérieur lorsqu’un chant lead le requiert.

SLU : Elle te satisfait la CL5 ?

Joachim Olaya : Je la trouve mortelle et j’adore Yamaha. Tu peux tout faire avec une CL5, et même quand elle est ras-la-gueule, son logiciel est super stable et elle démarre en 10 secondes. Cela étant, elle a un défaut assez flagrant ! Il ne faut jamais la brancher sur le secteur par la prise et donc par l’alimentation prévue à cet effet dans la table elle-même mais bien par l’alimentation externe.

Ça change tout, les entrées, la couleur, ça n’a rien à voir. Elle pèse 20kg cette alim à l’ancienne mais elle apporte notamment une dynamique hallucinante. J’ai découvert ça la semaine passée grâce à un prestataire qui me l’a livrée ainsi, et bien lui en a pris ! J’ai aussi un peu de mal avec le réglage de gain de ma CL5. Quand tu mets du gain, le souffle augmente par paliers. Si j’arrive à +17, le souffle est audible, et quand je passe ce seuil en montée, il baisse d’un coup, un peu comme la boîte de vitesse d’une voiture.

SLU : Tu ramènes quoi à la console en termes de lignes ?

Joachim Olaya : Pfff, au moins 48 lignes. Avec les retours d’effets on est à 56, et en sortie laisse-moi compter…On doit être à 32 ! J’attaque la diffusion séparément, plus les surrounds, les retours, les effets… Ca fait du monde ! On a fait une journée d’installe et de montage, ce qui nous a permis de tout programmer dans la table”.

Formés à l’IRCAM

Joachim Olaya et à sa gauche Clément Marie
Joachim Olaya et à sa gauche Clément Marie, surpris à quelques minutes du début du concert, leurs yeux trahissant une « certaine » fatigue, dans leur petite régie où trône la CL5 Yamaha.

Le visage aussi fatigué que celui de Joachim mais l’œil toujours malicieux, Clément Marie intervient pour compléter les propos de ce dernier : « Enfin, ce matin tout était vide, on a tout monté ensemble pour ce soir ».

SLU : Clément, en deux mots tu te présentes ?

Clement Marie : Je suis free-lance et je travaille aussi pas mal pour l’IRCAM et parfois Pleyel. Je tourne avec Joachim et je m’occupe des retours d’Aufgang sauf ce soir où la salle ne s’y prête pas. Je bosse pour le spectacle vivant et parfois la danse.

SLU : Vous parlez tous les deux de notre vénérable institut de recherche créé par Pierre Boulez. Comment ça se fait ?

Joachim Olaya : Parce que j’y ai travaillé en tant qu’ingé son permanent de 2003 à 2008. On vient avec Clément de cet endroit bizarre mais qui, au moins pour la technique sonore, est le plus avancé et te donne les moyens de bosser. Tu peux te prendre la tête 4 jours sur un détail et toujours travailler à 100%. Depuis on fait peut-être des projets plus excitants même si le temps nous manque, et que c’est de plus en plus la course.

Notre truc c’est vraiment la musique contemporaine, la multidiffusion, les mix 5.1, même si à l’IRCAM on travaille par paire, 4 voies, 6, 12 voies mais jamais de nombre impair. Quand on travaille 12 voies de diffusion, on a appris à faire des réductions au format 5.1. L’IRCAM vient d’ailleurs de renouveler son parc de consoles et a rentré des Yamaha CL1 et CL5.

SLU : Ça paraît étrange que pour quelqu’un habitué au confort de l’IRCAM, tu te retrouves maintenant à courir avec trois casquettes à la fois…

Joachim Olaya : Je me rends compte que c’est costaud mais le gros avantage est de te permettre de faire ce que tu veux. Je fais la technique qui me plaît sans être accueilli, et le tout gagne en cohérence. C’est vrai aussi que si on était deux de plus ce serait bien agréable mais c’est la première édition de Beyond My Piano, on fera mieux l’année prochaine. Je ne suis pas fan non plus de Meyer même si c’est vrai que les 600 HP et les UPA ça ne marche pas mal, mais Dushow nous a accompagnés et je ne pense pas que j’aurais pu avoir autre chose de plus récent avec mon budget (rires) !

That’s the end, my friend

La programmation fait la part belle à l’improvisation, au détournement des instruments et aux sonorités nouvelles pour le bonheur d’un public envouté par le lieu comme par ce bain de son et de rythmes aussi créatifs qu’étranges. Le travail de Joachim et de Clément est global, et à en juger par les applaudissements et autres rappels, personne ne semble gêné par l’acoustique pour le moins vivante et quelque peu brouillonne des Bouffes. Il faut dire aussi que deux batteries acoustiques, dans un lieu aussi réverbérant et clos à la fois, complique les choses.

Malgré tout, le mix est cohérent, et pour les chanceux se trouvant dans la zone de tir des enceintes et à bonne distance du plateau, le rendu est bon, voire très bon en fonction de l’influence du sub et des 8XT qui remplissent parfaitement leur rôle. Merci à l’IRCAM, on est enveloppé de son, une sensation très agréable. Un tour au premier balcon trahit la difficulté qu’a le grave à monter dans cette salle en forme de tonneau. Le reste du spectre en revanche est parfaitement reproduit avec fatalement plus de cymbales en direct. Le second balcon enfin souffre du mélange entre son direct et son réverbéré et surtout des réflexions qui, malgré des rappels en Amadeus bien placés, noient pas mal le mix. Heureusement ce théâtre a la beauté et la proximité avec la scène pour lui, ce qui a tendance à gommer quelque peu ces défauts.

A l’actif de Joachim, une TRÈS belle captation des pianos qui ressortent avec une plénitude, une dynamique, un gras et une précision remarquables, et encore, ce n’est paraît-il que la version light, une captation qui aurait fait le bonheur de pianistes comme Michel Berger et sa fameuse main gauche. Enfin un dernier bravo pour le mix résolument créatif et riche en effets, ambiances et trouvailles, une vraie mise en scène sonore.[/private]

 

 

Pioneer arrive sur le marché de la diffusion de puissance en club

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Spécialiste incontesté et leader sur le marché des lecteurs de CD et des mélangeurs DJ, Pioneer rejoint le cercle très fermé des créateurs de systèmes audio pour discothèques avec les GS-Wave et la gamme XY plus polyvalente et abordable.
Dévoilées lors du Plaza 2013, ces deux gammes d’enceintes tirent pleinement parti du savoir-faire de Pioneer dans les studios du monde entier depuis 35 ans avec les haut-parleurs TAD, mais bénéficient aussi de l’association avec Gary Stewart, un vétéran des nuits à l’origine des plus gros systèmes custom en club, hélas disparu l’année dernière, et du choix de Powersoft pour fournir la puissance et le processing nécessaire.

Une vue du GS-Wav complet
Au centre de l’image une vue du GS-Wav complet et empilé verticalement, bien entouré par les éléments qui le composent. Le cube qui pend à une chaîne n’est autre que le Wav-TWPod et ses quatre tweeters à ogive.

N’oublions pas enfin Alex Barrand, le Manager de l’Audio Pro chez Pioneer qui a piloté l’ensemble du développement des enceintes, un domaine qu’il maîtrise à la perfection puisqu’il a lui-même participé à la remise en son du « Ministry of Sound » de Londres en 2008 à l’époque où il en était le directeur technique. Il s’agit d’une discothèque dont l’audio a une réputation d’excellence.

Avant de détailler les deux gammes d’enceintes, place à Alex qui a accepté de répondre à nos questions. 

SLU : Tout d’abord une précision. Gary Stewart nous a quittés, c’est exact ??

Alex Barrand
Alex Barrand Manager Audio Pro chez Pioneer

Alex Barrand (Manager Audio Pro chez Pioneer) : Oui, malheureusement Gary s’est éteint l’automne dernier, mais la collaboration avec sa société GSA ne s’arrête pas pour autant puisque sa femme Martha en a repris les rênes et de nouveaux produits sont prévus dans le futur en collaboration avec GSA.
Malgré sa disparition, nous avons souhaité continuer avec le système GS-Wave pour deux raisons principales, d’abord en sa mémoire, il y a participé énormément, et ensuite pour démontrer ce que Pioneer peut apporter en termes d’audio en exploitant ses immenses ressources technologiques.

SLU : Il semble quand même que Gary était un artisan travaillant assez seul.

Alex Barrand : Pas tout à fait, dans sa société il y a quatre permanents mais c’est certain qu’il travaillait à l’ancienne en étant un peu tout à la fois, du design à la production de boîtes et d’électronique comme peut l’être Steve Dash chez Integral Sound. Ce sont des personnes qui vendent leur compétence et leur capacité à créer le système qui convient pour le lieu, sans avoir besoin de le fabriquer et d’avoir des stocks, le contraire d’une démarche moderne.

Une vue du Boom ! club
Une vue du Boom ! club, la première boîte équipée en GS-Wav, située à Ibiza. On remarque le montage de la régie DJ à l’aplomb d’une unité Wav-Low, la Wav-Lens est quant à elle accrochée à la verticale des platines.

SLU : Le GS du nom GS-Wave, ce sont bien les initiales de Gary non ?

Alex Barrand : Absolument. Nous avons souhaité avec ce système lui rendre hommage mais aussi lui apporter la capacité de Pioneer à aller plus loin en termes de recherche acoustique, de mesure, de procédure de test afin de tirer le meilleur de chaque boîte. Gary était très demandeur de ce savoir faire de manufacturier de haut-parleurs par le biais de TAD, notre filiale, pour faire en sorte d’améliorer encore ses idées.

SLU : Tu parles de vétérans, mais avant d’arriver chez Pioneer, tu as aussi mis les mains dans le cambouis !

Alex Barrand : Tout à fait. Avant Pioneer, j’ai été directeur technique d’une grande boite londonienne, le Ministry of Sound et j’ai personnellement conçu le système actuellement en place. J’ai collaboré pour cela avec Martin Audio, un fabricant anglais basé à Londres, et nous avons partagé le travail à 50/50. Du coup cette société n’a jamais vendu le fruit de notre travail car elle ne possède pas la totalité du projet malgré le fait qu’il ait été primé 4 années de suite par l’IDMA comme étant le meilleur design en club.

Pioneer assure, de la source à la diffusion

SLU : C’est toi qui as poussé Pioneer à s’intéresser aussi à la diffusion et pas qu’aux sources et aux mélangeurs ?

Alex Barrand : Nous avons parlé du rapprochement entre l’audio Pro et les DJ mais aussi du niveau de qualité à atteindre pour être à hauteur de ce que nous offrons avec nos lecteurs et nos consoles, une qualité à laquelle nous sommes très attachés et qui a fait notre réputation. Pioneer Japon souhaitait de toute façon pénétrer le marché de l’audio Pro depuis quelques années déjà, il fallait juste trouver le bon moment pour le faire, et l’opportunité s’est présentée avec Gary et avec moi quittant le Ministry of Sound.

SLU : Peut-être aussi qu’avoir TAD dans son groupe n’est pas étranger à la naissance de ces deux gammes. La synergie paraît évidente.

Alex Barrand : Certainement, mais ce qu’il manquait c’était le savoir-faire dans les gros systèmes très spécifiques et recherchés en discothèque que Gary nous a apporté. De mon côté j’ai surtout ajouté ma touche de modernisme par le biais des DSP et de tout ce que l’on peut faire avec, sans oublier une approche plus actuelle dans l’usage de haut-parleurs coaxiaux ou disposant de moteurs au Néodyme.
Quand on ajoute la remarquable compétence des ingénieurs de TAD, on a pu choisir et exploiter au mieux les HP qui équipent notre système GS-Wave. Il ne faut pas non plus se cacher que développer toute une gamme de HP pour des séries comme les GS-Wave n’aurait pas de sens; nous avons donc travaillé à adapter des modèles existants dans le catalogue TAD mais pas que, nous avons aussi fait construire sur notre cahier des charges des haut-parleurs chez RCF, B&C et BMS.

SLU : Le catalogue de TAD n’est pas assez vaste ?

Alex Barrand : Non, le problème est surtout d’ordre productif. Nous avons besoin d’avoir une réactivité dans la modification et la production d’un nombre important de références et d’unités, et TAD ne peut pas suivre aussi bien que des sociétés déjà rompues à cet exercice comme celles que j’ai citées.

SLU : La qualité des HP TAD reste remarquable…

Alex Barrand : Tout à fait, mais cette qualité nous l’avons de toute façon gardée aussi dans le contrôle qualité sur les composants équipant nos enceintes, que ce soit les ébénisteries, les filtres ou bien sûr les HP. Les procédures de contrôle qualité de Pioneer sont draconiennes, qu’il s’agisse des GS ou des XY. Toutes les enceintes des deux gammes sont entièrement fabriquées en Angleterre, y compris les caisses et les filtres qui sont assemblés à la main. Rien ne provient de Chine.

SLU : Pour en revenir à la GS-Wave, l’unité médium aigu lenticulaire, la Wav-Lens – on reviendra plus tard sur cet accessoire mythique en boîte – comporte des moteurs coaxiaux, c’est exact ?

Alex Barrand : Oui c’est ça. Il s’agit des seuls composants qui proviennent d’Allemagne, de chez BMS. C’est une version customisée pour Pioneer de leur moteur coaxial deux pouces qui démarre assez bas en fréquence mais sait monter très haut, sans pour autant présenter de défaut de raccordement entre les deux sous-ensembles. On utilise un moteur coaxial par trompe et lentille mais deux unités cohabitent dans l’unité Wav-Lens, câblées en parallèle. Chaque moteur reçoit deux signaux spécifiques, un pour le haut médium et l’autre pour l’aigu.

SLU : Quels sont les avantages de la lentille de diffraction à part ce que son nom indique ?

Alex Barrand : La lentille tout d’abord est précisément étudiée et l’espacement entre les lames est calculé pour se situer en dessous du quart de longueur d’onde ce qui n’interrompt pas le passage du son, il le diffuse simplement horizontalement et verticalement d’une façon très douce et naturelle, ce qui est indispensable en termes de couverture, champs proche et « lointain ». L’utilisation de deux unités médium-aigu couplées en parallèle au sein du Wav-Lens ajoute de la puissance et permet, dans de grands établissements, une meilleure portée.

SLU : L’utilisation d’une lentille acoustique devant une trompe n’est pas couverte par un brevet ?

Alex Barrand : (rires !!) Ah toi aussi !! La lentille est, au-delà des avantages acoustiques qu’on a évoqués, un accessoire mythique, une sorte d’icone rappelant instantanément la discothèque et les grands clubs d’antan. Oui, pas mal de professionnels m’en parlent, mais non, de même que les trompes à directivité constante, les lentilles de diffraction ne sont plus couvertes par des brevets car le temps qui passe les a fait basculer dans le domaine public, il est donc parfaitement légitime pour une société d’utiliser librement ce procédé.

La salle des machines de la discothèque le Boom !
La salle des machines de la discothèque le Boom ! d’Ibiza qui, à la vue du nombre de Digam K3 Powersoft alignés, n’a pas volé son nom.

SLU : As-tu eu, dans tes contacts avec Powersoft, l’occasion de voir ou écouter le M-Force et ce type de haut-parleur de nouvelle génération peut-il un jour être exploité par Pioneer ?

Alex Barrand : Ah oui, bien vu. Nous disposons en ce moment-même d’un M-Force pour conduire des essais et comprendre quel pourrait en être l’usage. Je l’imagine plus dans la gamme XY pour servir de « petits » subs, mais nous prenons notre temps car il s’agit d’une technologie très nouvelle mais impressionnante, très impressionnante. Malgré tout le M-Force paraît fiable dans la mesure où les pièces en mouvement sont juste deux aimants très bien dimensionnés, rien à voir avec nos HP. Après il faut de sacrés amplis pour bouger l’ensemble ! (Un module spécifique de 15 kW est prévu par Powersoft NDR).

SLU : Mise à part l’installation de démo qui tourne au Boom ! d’Ibiza, d’autres systèmes sont-ils opérationnels ou sur le point de l’être ?

Alex Barrand : Nous sommes sur le point de finaliser certains projets en Europe qui, si tout se passe bien au niveau du planning, devraient être livrés pour la fin mars. Il faut rappeler que le système GS-Wave lui-même n’est officiellement disponible que depuis le 1er février de cette année, nous avions besoin de ces quelques mois pour peaufiner des détails techniques comme la couverture et établir un prix de vente. Nous avons fait notre choix parmi des installateurs, que ce soit en France comme en Espagne, en Italie, aux Etats Unis et en Asie afin de constituer un réseau d’installateurs agréés et cela aussi a pris du temps. Désormais le planning va s’accélérer.

La gamme GS-Wave

Après cette entrée en matière, venons-en aux deux gammes. La GS-Wave est bâtie autour du principe du château, imposant mais pouvant facilement être réorganisé grâce au « traitement de signal » et tournant en 5 voies actives.
L’extrême grave est reproduit de 35 à 150 Hz par un subwoofer monté en deux fois 18 pouces ferrite et chargé par un pavillon hyperbolique. Le tout assure une efficacité de 108 dB/1W/1m. La tenue en puissance est de 2 fois 1600 W RMS. Ce caisson peut être prolongé par une pièce rallongeant et augmentant sa sortie, la Wav-Horn, ce qui ajoute 5 dB de rendement à 50 Hz, une pièce imposante de 243 cm de long et 125 kg de multipli de bouleau.
Le grave et le bas médium sont confiés aux Wav-Low, deux caissons identiques équipés chacun de deux 15 pouces en ferrite avec une charge arrière débouchant sur les côtés des HP. 103 dB d’efficacité par caisson et deux fois 1200 W RMS de tenue en puissance. La bande passante s’étire de 50 à 2 kHz.

Pioneer wavlens-Plasa13
Le wav lens, partie haut-médium aigu du système GS 5 voies. Présentation Plasa 2013

Le haut médium et l’aigu sont reproduits par deux moteurs coaxiaux au Néodyme câblés en parallèle dont les trompes débouchent sur deux lentilles acoustiques.
Cet ensemble est appelé Wav-Lens. Le moteur en charge du médium couvre le 1 à 6 kHz avec un rendement de 115 dB et celui en charge de l’aigu va de 6 à 16 kHz avec un rendement de 113 dB 1W/1m. Il s’agit de modèles à diaphragmes annulaires. Les puissances admissibles sont de 250 W pour le médium et 160 pour l’aigu (puissances RMS). La couverture est typiquement de 110° en horizontal par 50° en vertical avec possibilité d’ajuster la couverture verticale sur 20°.

L’extrême aigu enfin, un montage cher à Gary Stewart, est renforcé localement par le biais d’une unité omnidirectionnelle, appelée Wav-TWPod, équipée de quatre tweeters à ogive à aimant ferrite placés sur les quatre faces et pourvue de points d’accroche facilitant son placement aux points stratégiques à proximité du public. 100 dB/1W/1m pour l’efficacité et 100 W de puissance admissible. Le but n’est pas le niveau mais bien le rappel tout en finesse du haut du spectre.

Nous ne manquerons pas d’aller visiter un établissement équipé d’un GS-Wav dès qu’il sera opérationnel pour vous donner notre sentiment sur un ensemble qui fleure bon la tradition mais qui, DSP oblige, bénéficie aujourd’hui de possibilités nouvelles et notamment une mise en phase, un « processing » par voie et une limitation garantissant une parfaite tenue dans le temps, même quand le DJ invité se lâche un peu trop.

La gamme XY

La gamme XY est le complément idéal du GS pour aller couvrir les zones d’ombre, les bars, les espaces VIP, les cabines DJ et autres restaurants ou petits établissements, et se compose de deux enceintes passives large bande.

Les XY 122 et 81, la première équipé d’un 12 pouces et d’une compression de 1,4 pouces, tous deux à aimant Néodyme et la seconde d’un 8 pouces à aimant ferrite et une compression Néodyme d’un pouce.

Pioneer-subXY 118S Plasa13
Le sub XY-118S, série XY, présenté au Plasa 2013

A ces têtes viennent s’adjoindre deux subwoofers utilisant deux techniques de charge différentes.

Le XY-118S exploite un 18 pouces à aimant ferrite chargé en bass reflex, ce qui garantit sa compacité. La bande passante s’étire de 35 à 150 Hz avec une efficacité de 98 dB (1 W / 1 m).
La puissance admissible est de 1000 W RMS.
Le XY-215S utilise deux 15 pouces ferrite dans un montage en quasi passe-bande. Il descend légèrement moins bas puisqu’il est donné pour 42 à 160 Hz, et occupe plus de place au sol.

En revanche, il offre un rendement de 102 dB 1W/1m avec une tenue en puissance de 800 W RMS. 

 

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Pour son 25e anniversaire, Focusrite Audio Engineering Ltd ( 29 ans depuis la création de la marque Focusrite ) organise un concours d’enregistrement, donnant à un groupe de quatre personnes l’occasion d’enregistrer un titre avec le producteur détenteur d’un Grammy Award, Guy Massey, aux célèbres Studios AIR de Londres.

Les gagnants passeront un week-end, tous frais payés, dans l’environnement inspirant des légendaires AIR Studios, où la console d’enregistrement originale, avec ses modules conçus par Rupert Neve, est encore en activité aujourd’hui.

AirStudios-Focusrite

Massey (Les Beatles, Manic Street Preachers, Ed Sheeran) dirigera la session d’enregistrement, aidant à confectionner votre titre avant de vous lancer sur l’enregistrement et le mixage de votre morceau. Enfin, le morceau finalisé sera envoyé à l’un des meilleurs ingénieurs de Mastering de Londres.

Pour tenter votre chance et gagner cette expérience d’enregistrement unique, rendez-vous sur : www.focusrite.com/dreamrecordingcomp où les conditions de participation, d’inscription et le règlement sont exposés.

Ayant développé des modules pour le leader mondial des constructeurs de consoles de mixage, la première console d’enregistrement Focusrite fut la Focusrite Forte. Extrêmement chère à produire, une version simplifiée, appelée la « Studio Console », a été mise en production.
Seulement dix Studio Consoles ont été réalisées et utilisées dans le monde, et six restent en fonctionnement à ce jour.

Un documentaire raconte l’histoire de ces consoles et des personnes qui les ont exploitées. Donc pour en savoir plus sur l’histoire de Focusrite, nous vous invitons à regarder le documentaire sur : 
http://youtu.be/bJd8606oNNk