Lors de la remise des Grammy Awards 2014, le prestataire audio ATK Audiotek basé à Valencia en Californie, déjà en charge de cet événement musical depuis 14 ans, a déployé des prototypes de subwoofers mettant en œuvre les moteurs d’extrême grave M-Force de Powersoft dévoilés à Prolight+Sound 2013.
Voici le transducteur d’infra-graves M-Force vu de face et tel qu’exposé lors de Prolight & Sound 2013 sur le stand Powersoft. Remarquez la « membrane » d’une taille inhabituelle et ses renforts.
Développés et assemblés par ATK en collaboration avec Mario Di Cola de Audio Labs Systems, ces subwoofers «maison» offrent des performances qui dépassent celles des modèles classiques et produisent un son naturel et sans trainage avec une très faible compression thermique même aux plus fortes pressions acoustiques.
Le moteur du M-Force. Ne cherchez pas de spider, le guidage très linéaire de l’équipage mobile rend sa présence inutile. Il existe malgré tout une pièce de centrage en contrainte qui relie l’actuateur au châssis. A l’arrière, et avec ses cheveux blancs, c’est le Président Lastrucci (CEO de Powersoft), père de Claudio, co-fondateur et responsable de la R&D chez Powersoft.
ATK a testé sur le terrain son projet de subwoofer lors des émissions X-Factor tournées en public à Los Angeles. Chaque caisson est mû par un moteur M-Force composé d’un actuateur (moteur) push-pull asservi à aimant mobile poussant un cône de 30 pouces en polypropylène et alimenté par un K10 Powersoft bridgé délivrant 9 kW.
Scott Harmala, directeur technique et responsable des nouveaux projets d’ATK.
Comme l’affirme Scott Harmala, directeur technique et responsable des nouveaux projets d’ATK : “Le projet de subwoofer continue son évolution et la prochaine version incorporera un module de puissance de 15 kW spécialement étudié pour être intégré au M-Force par Claudio Lastrucci, co-fondateur et responsable de la R&D chez Powersoft.
Ce qui nous a le plus étonnés, c’est le rendu, la qualité du grave et sa parfaite tenue. C’est le grave le plus précis que j’ai jamais entendu. Je crois que cela est dû au design du moteur qui assure un parfait contrôle de la masse mobile. Elle accélère et décélère instantanément. Le son reproduit est sans commune mesure avec ce que j’ai eu l’occasion d’entendre auparavant.”
Un détail de la transmission de mouvement vers le cône au travers du « spider » new look tel que proposé par Powersoft, une pièce rigide de guidage et de centrage autorisant le débattement.
ATK a implémenté le M-Force dans une ébénisterie simple. “Le design du caisson crée bien entendu une charge pour le cône, poursuit Scott Harmala, mais sans commune mesure avec les caractéristiques des montages bass reflex. Alors qu’un classique bass reflex renforce le bas du spectre d’environ une demi-octave et demande un filtrage passe-haut assez élaboré, ce nouveau subwoofer offre une extension dans le grave dépassant l’octave.
Nous allons probablement faire le choix d’une fréquence de coupure basse de 20 Hz car le contenu sonore fait défaut en dessous. La surface et le débattement du cône associé au M-Force permettent d’obtenir un SPL impensable à des fréquences aussi basses sans quitter la plage de fonctionnement optimale. La force délivrée par le moteur est 50 à 60 fois plus importante que celle des haut-parleurs classiques de 18 pouces du marché. A 25 Hz, il délivre 8 dB de plus que deux de nos subwoofers équipés en 2 fois 18 pouces.”
Vue officielle du moteur final dont le « spider » bleu laisse apparaître à l’arrière la pièce solidaire de l’aimant venant propulser les cônes qui viendront se boulonner sur le pas de vis visible tout à l’avant. Ce moteur est conçu pour accepter une puissance de 15 kW délivrée par un module spécifique conçu par Powersoft (avec contrôle par DSP).
Contrairement aux haut-parleurs conventionnels, l’actuateur du M-Force développe un mouvement push-pull idéal pour entrainer tout type de membrane. La nature même de ce design signifie que si dans un haut-parleur classique la bobine peut sous certaines conditions extrêmes heurter l’arrière du moteur ou sortir de l’entrefer, dans le cas du M-force, il y a auto-limitation.
Scott Harmala continue : “Au fur et à mesure que l’aimant se déplace dans le champ magnétique d’avant en arrière, il se produit un effet de frein magnétique rendant impossible la destruction mécanique du montage par excès d’excursion”.
Le projet de ce subwoofer est né dans l’esprit de Scott Harmala et de son collègue et président d’ATK Michael McDonald lors d’une visite au siège de Powersoft en Italie.
Claudio Lastrucci (R&D manager) à gauche et Antonio Peruch (Managing Director, fab and quality), tous deux co-fondateurs de la marque.
Scott ajoute : “Nous avons eu connaissance d’un certain nombre de projets confidentiels, parmi lesquels le moteur M-Force. Une discussion s’est engagée entre eux et nous sur la manière de l’implémenter dans un montage fonctionnel car nous étions très intéressés de connaître son potentiel réel sur le terrain. Va-t-il bien sonner ? Va-t-il donner satisfaction aux meilleurs ingénieurs du son ?
Nous avons donc commencé des études avec Mario Di Cola afin de pouvoir créer une enceinte apte à l’accueillir et en tirer les premiers enseignements en termes de performances potentielles. L’enceinte actuelle est le fruit de cette collaboration.”
La prochaine étape verra la finalisation de l’architecture de l’enceinte de façon à pouvoir l’accrocher seule ou en ligne et offrir une ergonomie optimale pour les équipes qui auront à l’exploiter.
Une vue des racks de puissance Powersoft tels que déployés par ATK pour les Grammys 2014. 45 amplis série K bien entourés par deux stage boxes DiGiCo.
Toujours selon Scott : “Actuellement l’enceinte est passive (elle n’embarque pas le module de puissance). Nous allons recevoir quelques modules de puissance afin d’effectuer des tests avant de figer le projet et entamer la production des premiers modèles de série mais nous sommes confiants quant à la validité de notre projet initial.
Une fois que le système sera finalisé, on s’en servira avec tout type de tête en tant que support infra standard. Ensuite on l’utilisera pour créer des effets basés sur les fréquences infra sonores lors d’avant-premières cinématographiques ou d’événementiels qui en sont très demandeurs avec des programmes riches en grave.
Ce sub pourrait devenir la référence dans notre éventail de modèles disponibles.”
Ayrton a choisi de lancer trois nouveaux projecteurs à Francfort parmi lesquels le NandoBeam S6, équipé de 37 sources led RGBW, donc deux fois plus puissant que son petit frère, NandoBeam S3, et toujours la fabuleuse palette de couleurs d’Ayrton. A découvrir sur le stand Ayrton Hall 9 – E70.
NandoBeam S6 est une tête mobile très compacte, rapide et nerveuse. Conçu principalement pour la scène et les plateaux de télévision, il reprend le même système optique léger et le zoom 5:1 ultra rapide du S3. Son faisceau s’ouvre de 8° à 40°.
Fruit d’un long développement, le système optique est composé d’une seule lentille frontale légère en polycarbonate dont la qualité de conception se traduit non seulement par des avantages optiques essentiels, mais permet aussi au NandoBeam d’être très rapide.
Le NandoBeam S6 offre pléthore d’effets visuels, avec 37 sources led RGBW Osram Ostar, disposées en quatre » couronnes » et contrôlées indépendamment par sections semi- circulaires de six leds. La température du circuit de Led est gérée par un système de refroidissement actif à caloduc de deuxième génération qui lui garantit fiabilité, couleurs et flux constants en éclairement wash prolongé.
NandoBeam ™ S6 est contrôlable par DMX, RDM et Art-Net et bénéficie d’un récepteur DMX/RDM radio sans fil intégré en standard.
Caractéristiques :
37 leds multi-puces RGBW 15W
Roue de couleurs virtuelle, incluant les préréglages de blanc les plus courants Zoom : 8 ° à 40 °
Lentille frontale unique
Système avancé de refroidissement basé sur la technologie heatpipe (caloduc)
Focusrite ajoute une nouvelle interface DANTE à sa gamme RedNet (la septième) avec RedNet D16 AES, une passerelle 16 canaux E/S AES3 pour réseau Dante qui permet la communication de tout dispositif audio AES3 sur un réseau Dante : console numérique, ampli de puissance, …, mais aussi enregistreur/lecteur et autres platines CD via les E/S S/PDIF qui peuvent remplacer les canaux 3 et 4 AES3.
Présentée en rack 19’’ 1U avec une façade aluminium anodisé rouge spécifique aux appareils de la gamme, RedNet D16 rassemble sur le panneau avant toutes les informations d’état : source d’horloge, fréquence d’échantillonnage, connexions réseau primaire et secondaire, ainsi que la présence de chacune des paires AES.
L’appareil dispose de convertisseurs de fréquence d’échantillonnage (SRC) sur chaque paire d’entrées et d’entrées-sorties horloge (WordClock) sur BNC et DARS (Digital Audio Reference Signal) en XLR, communes aux entrées 1 et 2. Ceci permet la synchronisation avec un large éventail de sources externes, tandis que les E/S S/PDIF offrent la possibilité d’adjoindre des équipements tels que des platines CD, ou des enregistreurs/lecteurs.
Un panneau arrière de raccordement complet avec les E/S horloge et DARS
Les deux fois 8 canaux d’E/S à la norme AES59 arrivent sur deux connecteurs DB 25 pour une interconnexion rapide avec d’autres équipements DB25 ou XLR. L’entrée XLR femelle du panneau arrière peut être utilisée soit comme DARS de référence pour le système Dante, ou en tant que source audio AES3 qui remplace les canaux d’entrée 1/2 des connecteurs DB25. Une prise XLR mâle fournit une sortie AES3 dupliquée pour les canaux de sortie 1/2. L’entrée S/PDIF RCA peut supplanter les canaux d’entrée 3/4 des connecteurs DB25, tandis que la sortie S /PDIF assure une « copie » par paire adjacente des 16 canaux de sorties.
Les deux connecteurs réseau peuvent être utilisés soit comme interface de réseau primaire/ redondante, ce qui permet la commutation transparente dans le cas d’une défaillance du réseau, ou comme un port en cascade permettant le raccordement de plusieurs unités. RedNet D16 peut être contrôlée (et configurée) à distance par le logiciel RedNet Control (Mac et PC).
La commercialisation (et la disponibilité) est prévue pour juillet 2014 au prix public TTC de 1499 euros.
CSE Technology (société du Groupe Alive), spécialisée dans l’installation scénique et audiovisuelle (étude, commercialisation, maintenance) organise les 27 et 28 mars prochains ses Journées Techniques 2014.
CSE a invité ses partenaires/ fabricants à venir présenter leurs dernières nouveautés et leur savoir-faire à une clientèle scénique et audiovisuelle, curieuse de solutions techniques innovantes.
L’ambiance sera donc conviviale et propice aux échanges qualitatifs et aux essais de produits !
Voici la liste des fabricants et distributeurs qui ont déjà confirmé leur présence : APG – Algam – Avab – Axente – Barco – Cartoni – CAE – CSI – ESL – Europodium – Imago – JVC – Martin – Nexo – Oray – Panasonic – Phillips (via Ixam) – Robert Juliat – Sennheiser – Tecsoft – Verlinde – Yamaha.
Les Journées Techniques 2014 se dérouleront de 9h30 à 18h au sein du pôle événementiel de Tourcoing chez CSE – 191 rue des cinq voies-59200 Tourcoing – Tel : 03.20.18.03.80
Infos complémentaires agréables : petit déjeuner, restauration et cocktails seront servis sur place. 200 places de parking sont réservées aux visiteurs sur le pôle de l’événementiel.
Le Metaphone à Oignie est à la fois une salle de spectacles et un “instrument de musique urbain“ dont les façades produisent et diffusent des sons à l’extérieur, en liaison avec des jeux de lumière. CSE technologie leur a fourni et installé tout l’équipement audiovisuel et l’éclairage. CSE assure aussi la maintenance de ses installations sur site
Airstar, Le fabricant français de ballons éclairant pour le spectacle, l’événementiel et la sécurité, annonce la finalisation de son projet d’augmentation de capital pour un montant d’un million d’euros.
Orchestrée par la société Audacia, cette opération a pour but de permettre au groupe Airstar de financer la totalité de ses besoins en recherche et développement, et de conforter ainsi sa position de leader mondial du ballon éclairant en proposant des innovations marquantes.
Benoit Beylier, Président d’Airstar se réjouit de l’extension des capacités immédiates et futures d’Airstar : « L’industrie de la lumière a connu de récentes avancées technologiques majeures. Nous avons lancé de nombreuses innovations marquantes dans le ballon éclairant durant ces 20 dernières années, et notre volonté est de continuer dans cette dynamique. Cette augmentation de capital, essentielle au développement de notre société, est un signal fort vis-à-vis des marchés, elle va permettre de renforcer la position d’Airstar en capitalisant sur notre réseau international de filiales et distributeurs. »
Le calendrier R&D d’Airstar sera bien rempli car, comme le confirme Benoit Beylier, “ces fonds vont immédiatement être attribués au financement de cinq projets majeurs qui verront le jour dans les 24 mois à venir.”
Fort de ses 120 salariés répartis sur 22 sites dans 13 pays, le groupe dont l’usine et le siège sont situés à Grenoble a connu une croissance constante de son chiffre d’affaire ces dernières années, passant notamment de 14 à 15 millions d’euros lors du dernier exercice fiscal. Airstar, qui fête en 2014 ses 20 ans d’existence, est actuellement distribué dans plus de 60 pays, réalisant 75% de son chiffre d’affaire à l’international.
A propos du développement d’Airstar, François Terrier, Directeur des Investissements d’Audacia, témoigne : “Nous avons été conquis par le projet d’Airstar ; leurs produits et solutions sont une fantastique proposition de valeur et reflètent un savoir-faire exceptionnel. » Il ajoute : « Airstar démontre une réelle capacité à innover et aller chercher des relais de croissance à l’international notamment et sur différents marchés verticaux. La qualité de l’équipe dirigeante et leur complémentarité a également été un critère important dans notre décision de soutenir le développement d’Airstar. »
A propos d’Audacia Créée en 2007 par Charles Beigbeder, dirigée par Alexis Dyèvre et Pierre-Guillaume Véron, la société Audacia, société de gestion agréée par l’AMF, détenue par ses dirigeants, a pour objectif de développer des solutions de financement innovantes pour les PME en croissance. C’est le partenaire de référence de l’investissement en direct dans le non-coté. 320 M€ ont été investis pour le compte de 11 500 investisseurs privés dans 155 PME de croissance depuis 6 ans. Audacia est le leader du marché ISF-PME en 2013 avec 85 M€ investis.
Dans la gamme de consoles numériques CL de Yamaha, les racks d’entrée et sortie RIO ont séduit par leur rendu clair et naturel, leur intégration dans un réseau Dante et leur grande flexibilité. Cette dernière a été encore améliorée par la mise à disposition du nouveau logiciel R Remote pour plateformes Windows.
R Remote permet de prendre la main sur l’étage d’entrée des racks d’entrée/sortie Rio 3224-D, Rio1608-D, et Ri8-D directement depuis tout type de PC, en se passant d’une console CL ou équivalente capable de piloter habituellement ces étages.
Librement téléchargeable depuis le site Web de Yamaha Pro Audio : www.yamahacommercialaudio.com R Remote apporte une multitude de nouvelles options. Parmi celles-ci, la possibilité de déployer un système d’enregistrement live en partant d’unités Rio et d’un ordinateur disposant de Nuendo ou de tout autre éditeur audio numérique.
Il est tout aussi bien possible de piloter un réseau en Dante sans aucune intervention de la console ou enfin d’utiliser les unités Rio avec des consoles de mélange qui ne sont pas équipées de la télécommande des gains des étages d’entrée comme par exemple la Yamaha 02R96 ou bien la 01V96 (avec l’interface Dante-MY16-AUD installée). Ce ne sont que trois exemples parmi d’autres, R Remote offre un énorme potentiel de déploiement de systèmes complexes.
Chihaya ‘Chick’ Hirai, manager de la division Yamaha Pro Audio PA conclut : « R Remote démontre à quel point les retours d’informations des clients Yamaha nous aident à concevoir des produits réellement désirés par les ingénieurs du son. Ce nouveau logiciel est en mesure de décupler les capacités de notre système et nous sommes certains qu’il va rendre service à nombre d’utilisateurs.
Prenez une bête de scène, un vrai petit système, un jeune prestataire dynamique, un distributeur complice et mettez le tout dans une très belle salle, par ici les découvertes !
Ballancourt sur Essonne, avouons-le sans détour, le GPS nous en a évité bien des détours et pourtant, cette petite ville de 7000 âmes s’est dotée depuis 2012 d’un outil digne d’agglomérations bien plus grandes, l’Espace Daniel Salvi qui à lui seul aurait mérité le reportage.
Nous en avons profité pour aller à la rencontre d’Anne Laubie-Simon en charge du service culturel de la mairie de Ballancourt et de la programmation de cette salle, nous avons rencontré Thierry Barjonet gérant de Studio Safran, un prestataire basé dans le Loiret et Adrien Vidaleinq son technicien et bras droit, et enfin nous avons collecté quelques infos sur la diffusion en EAW grâce à Eric Constant d’Axente qui distribue cette marque. Comme dirait un commentateur sportif, nous n’avons pas fait le voyage pour rien mais, heureusement, la cabane ne s’est pas abattue sur le chien !
La progression de Studio Safran
Face à la Vi1 de Sanseverino dans la régie son, Thierry Barjonet, gérant, responsable commercial et plus particulièrement en charge de toute la partie vidéo des prestations de Studio Safran et à droite Adrien Vidaleinq, bras droit de Thierry, concepteur circuits électriques et forcément un peu technicien son et beaucoup lumière.
Premier à nous accueillir, Thierry Barjonet essuie la première salve de questions.
SLU : D’où vient votre nom ?
Thierry Barjonet (gérant de Studio Safran) : “J’ai démarré il y a une quinzaine d’années comme un studio d’enregistrement sous forme associative près de Pithiviers. Ensuite j’ai commencé à collaborer avec une salle de spectacles, bâtie non loin d’ici, où il manquait une équipe technique pour la faire tourner. Après avoir pas mal bricolé, à la demande de l’ex maire d’Itteville qui souhaitait s’adresser à une vraie société, j’ai monté mon entreprise avec la tranquillité d’esprit d’avoir un volant d‘affaires suffisant pour assurer son lancement, et j’ai bénéficié d’une super formation grâce à la chambre de commerce de Pithiviers.
Après quelques années assez tranquilles, j’ai fait une seconde rencontre essentielle en la personne d’un gros entrepreneur, responsable de plusieurs grandes surfaces de la région. Son message a été simple mais fondateur : “la seule chose qui compte c’est combien je rembourse à mon banquier et combien ça me rapporte chaque mois, le reste, la valeur de l’objet importe peu”. Une fois assimilée cette règle, j’ai commencé à investir et à embaucher, et la boîte a vraiment décollé en l’espace de trois ans, sans oublier l’apport essentiel d’Adrien.
SLU : Quel est le marché géographique de Studio Safran ?
Thierry Barjonet : L’Essonne à 80%, le Loiret pour 15% et le reste du monde se partage les derniers 5%.
SLU : Combien êtes-vous de Studio Safran ce soir ?
Thierry Barjonet : Nous sommes deux, plus deux intermittents. Safran compte 3 salariés plus moi.
Le deal EAW
[private]
Une des deux lignes de 6 NTL720 EAW. Remarquez le système d’attache latéral largement découpé et laissant apparaître une grille protégeant un des deux 6 pouces en charge du grave.Un des deux JF29 utilisés en tant qu’infills et posé pour l’occasion sur un wedge Amadeus servant de support.
SLU : Comment s’est monté le deal qui a conduit le système EAW 720 dans cette salle ?
Thierry Barjonet : Tout a commencé après avoir été démarchés par Axente qui distribue EAW. Après l’étonnement de voir qu’on s’intéresse à une si petite boîte, on a apprécié la parfaite chronologie de cette approche commerciale puisque nous venons tout juste de lancer notre nouvelle offre d’équipement technique son et lumière, et nous cherchons des partenaires.
De ce point de vue, on ne peut que souligner la qualité de ce partenariat. Chez Axente ils sont ultra réactifs à tous les niveaux : conseil, maintenance ou aide dans la réponse à un appel d’offre.
On a été vraiment stupéfaits par leur efficacité surtout, je le répète, que nous sommes certes en progression constante et forte, mais encore très petits.
Les deux subs NTS250 côte à côte, placés au sol pile au milieu face à la scène. 2000 W d’amplification par caisson et des presets cardio et hypercardio accessibles d’un simple bouton.
SLU : Vous êtes donc le prestataire attitré de cette salle ?
Thierry Barjonet : Oui. Après avoir gagné un appel d’offre, nous avons signé un contrat avec la mairie de Ballancourt pour exploiter techniquement la salle Daniel Salvi.
Elle dispose d’un régisseur/gardien tout à fait capable de gérer les évènements quotidiens mais pour les opérations plus grosses, comme par exemple le concert de Sanseverino, c’est nous qui assurons la prestation. Nous utilisons le matériel sur place mais pouvons aussi compléter avec notre parc.
SLU : Qu’avez-vous fourni ce soir ?
Thierry Barjonet : Sanseverino voyage avec sa régie plateau, ses micros, le décor, les consoles et quelques projecteurs, et prend la diffusion et les wedges de la salle. Nous avons donc fourni avec la complicité d’Axente le système façade, quelques effets et le multi pour sa console Soundcraft Vi1.
SLU : La diffusion de la salle ne suffisait pas ?
Thierry Barjonet : Ah non pas du tout. Elle permet de couvrir l’ensemble des évènements associatifs et moyens mais pour des concerts de cette importance, il faut un système plus puissant et apprécié par les mixeurs de passage. On est toujours soumis aux changements de mode “Je veux du Nexo… je ne veux plus DU TOUT du Nexo, je veux de l’APG, ahh non, pas de l’APG, il me faut du Christian Heil, plus de L-Acoustics hein ?”
Nous avons un parc de 300 k€ de matériel, on a nos retours, nos tables, 50 micros, de l’éclairage, pas mal de vidéo avec une Louma et notre système en ligne source, du DAS, et nous allons probablement bientôt ajouter du EAW mais on ne peut pas investir au-delà du raisonnable. Les jauges sur lesquelles nous intervenons ne nous obligent pas à acheter de trop gros systèmes plus difficiles à rentabiliser. Fin novembre, nous allons sonoriser à Paris Ciné Jazz avec notre DAS, une ligne source parfaite pour ce type d’application.
Posés sur un rack un ampli Powersoft K2, le bébé de la gamme mais déjà capable de délivrer 4 kW sur 4Ω et au-dessus le UX8800 utilisé principalement en conversion U-Net, en délai pour les sub et filtrage passe-haut et en délai pour les JF29. Le filtrage du NTL720 est assuré par le processeur interne aux boîtes.Une vue de la salle depuis la scène avec au premier plan, le micro chant perso de Sanseverino.
SLU : Vous êtes plus événementiel ou spectacle ?
Thierry Barjonet : Ah non, spectacle ! On fait bien sûr aussi quelques événementiels, meetings politiques ou autres prestations mais notre cœur va au concert. La musique, le spectacle vivant est ce qui nous fait rêver.
SLU : Votre truc fondateur reste la gestion de salles pour le compte de mairies non ?
Thierry Barjonet : Globalement t’as tout compris, notre activité et notre savoir-faire est celui que tu décris mais on ne s’empêche pas de suivre des compagnies. Cela dit notre plus grand payeur reste le Trésor Public. Au moins à 80%.
SLU : En général c’est plutôt nous qui payons !
Thierry Barjonet : Ne t’inquiètes pas, on leur en redonne pas mal (rires) !
SLU : Quels sont les projets de Studio Safran ?
Thierry Barjonet : Continuer notre marche en avant au niveau de notre parc. Qui dit nouveau système dit pieds de levage, plus gros camion, alimentations…
Thierry Barjonet, vrai fan de systèmes amplifiés
SLU : vous êtes amateurs de systèmes amplifiés ?
Thierry Barjonet : Complètement. C’est quand même très pratique et rapide à mettre en œuvre. L’EAW en prêt ce soir, c’est du Lego. Je suis sûr qu’avec un peu d’expérience, un mec tout seul peut s’en sortir, sans parler du son qui est très bon. Christophe Carles (responsable audio chez Axente NDR) à fait du bon boulot de calage.
SLU : Les pieds de levage ne sont pas un peu gros ?
Thierry Barjonet : On a de la marge mais comme on n’a pas de points d’accroche dans cette salle…C’est son seul défaut actuel. Je pense qu’ils finiront par les créer”.
L’espace Daniel Salvi, fierté des ballancourtois
Anne Laubie-Simon en charge du service culturel et du pôle associatif à la mairie de Ballancourt.
Une aussi belle salle mérite qu’on s’en occupe tout particulièrement et ce rôle est dévolu à Anne Laubie-Simon.
SLU : Vous vous présentez ?
Anne Laubie-Simon : “Je suis en charge du service culturel et du pôle associatif à la mairie de Ballancourt. Je gère donc les manifestations qui peuvent avoir lieu ici, qu’elles soient associatives ou pas. Ce complexe a vu le jour en 2012 et a été en quelque sorte inauguré par la venue de Nolwenn Leroy pour un grand concert, la salle ayant été arrangée en jauge maxi sans places assises.
SLU : On m’a parlé de gradins mobiles…
Anne Laubie-Simon : Absolument, ils sont motorisés. On peut les déployer ou bien les ranger, et même les placer au centre de la salle pour couper cette dernière en deux volumes indépendants. La polyvalence est le maître mot de cette salle qui doit pouvoir accueillir du cabaret, des concerts, des pièces de théâtre mais aussi tout le tissu associatif local et ses manifestations de plus petite envergure. Nous disposons enfin d’une salle de cinéma permanente de 180 sièges qui est totalement indépendante de la grande salle de spectacle, et peut accueillir des spectateurs en même temps qu’un concert a lieu. L’isolation entre les deux volumes a été prévu pour ça, d’ailleurs ce soir on projette un film !
La scène de la salle André Salvi vue depuis le haut des gradins.
SLU : SLU : Quelle est la jauge de la grande salle ?
Anne Laubie-Simon : En mode fosse et gradins nous accueillons 538 spectateurs dont 200 assis à l’orchestre et le reste dans les gradins. C’est typiquement notre capacité pour une pièce de théâtre, mais quand nous mettons tout le monde debout, on monte à 1400. Nous disposons d’un parc technique suffisant en son et éclairage pour nombre d’événements mais il peut être complété par Studio Safran quand nécessaire.
Une vue du complexe Daniel Salvi depuis le parking. On aperçoit à gauche, peinte en jaune, la partie cinéma, et à droite, en rouge, la salle de spectacles.
SLU : SLU : Qui a voulu une aussi belle et grande salle à Ballancourt.
Anne Laubie-Simon : Tous les ballancourtois l’attendaient. L’ancienne salle de fêtes a brulé il y a 8 ans.
C’est un très bel équipement dans lequel la programmation est assez variée allant de Jean-Jacques Milteau dans le cadre d’un festival de blues à Pierre Arditi pour une pièce qui se jouera dans quelques mois”.
Adrien Vidaleinq, un technicien ultra polyvalent
Bras droit de Thierry Barjonnet, Adrien Vidaleinq nous parle de son parcours pour le moins étonnant.
Adrien Vidaleinq : “Je suis ébéniste de formation car je désirais devenir facteur d’orgues d’église. La facture d’orgue regroupe une vingtaine de métiers, de mon côté j’ai fabriqué beaucoup de claviers en travaillant des matériaux comme le cuir, l’os, la colle de poisson, la colle à chaud, bien sûr le bois, le placage, la marqueterie et j’en passe. Je continue encore à titre personnel à en faire, mais la vie a voulu que la musique amplifiée prenne le pas sur celle d’église. J’adore l’instrument et le son mais pas la musique qu’on en fait ! J’ai ensuite voulu ouvrir ma lutherie en guitares lap-steel mais, après une formation en gestion je me suis rendu compte qu’elle n’aurait pas été rentable, donc ça ne s’est pas fait.
SLU : Mais cette approche de bâtisseur doit te servir au quotidien pour Studio Safran…
Adrien Vidaleinq : Absolument, j’ai gagné le regard côté patron d’autant que chez Safran je fais aussi beaucoup d’administratif. Après la lutherie, j’ai voulu monter avec mon frère un café-concert, et c’est là où j’ai appris les rudiments du son car se lancer dans ce type d’établissement sans rien y connaître me semblait dangereux. Etre musicien, ne fait pas pour autant de toi un technicien son. J’ai donc suivi une formation où j’ai d’ailleurs côtoyé un des backliners de Sanseverino et j’ai fait mon stage chez…Thierry ! Comme tu t’en doutes je n’ai jamais monté mon café-concert, mon frère fait tout à fait autre chose, et je n’ai jamais plus quitté Studio Safran, mais je construis ma maison tout en bois car j’adore ce matériau et c’est ma façon de ne pas le laisser complètement !
SLU : Du coup quel est ton rôle technique au sein de la boîte ?
Adrien Vidaleinq : Comme d’autres, je suis parti à 100% sur le son et puis la taille de la boîte et le côté génial de l’éclairage m’ont rendu polyvalent avec même une préférence pour les lumières. Le son c’est délicat, il faut former son oreille ce qui prend beaucoup de temps.
SLU : Mais qui tient la console chez vous ?
Adrien Vidaleinq : Si je prends l’exemple du festival Ciné Jazz, ce sera moi, mais je conduirai aussi le camion, je monterai, calerai, démonterai, bref, on a appris à tout faire, c’est le propre des petites boîtes et nos clients ne sont pas prêts à payer pour 3 techniciens quand un peut faire le tout tout seul. Petit à petit on apprend. Nous gérons 5 salles plus les opérations extérieures. On a de quoi faire !
SLU : Et il en reste quoi du studio d’enregistrement ?
Adrien Vidaleinq : Il marche encore un peu, maxi 5 jours par mois, mais c’est plaisant d’y travailler de temps en temps, ça change. L’avantage c’est qu’il est dans les locaux de la société et qu’il sert aussi de salle de répétition pour les groupes. On a aussi développé une nouvelle activité, la location sèche de matériel.
SLU : Vous faites comme Silence ? A chaque euro gagné vous en dépensez un en virement, un en chèque et en Carte Bleue ?
Adrien Vidaleinq : (rires !) C’est un peu ça oui, mais c’est nécessaire puisque depuis 4 ans nous doublons chaque année le chiffre d’affaires, et la taille des chantiers grossit sans cesse.
L’équipe son au grand complet avec au premier plan à gauche Adrien Vidaleinq, à droite Thierry Barjonet tous deux de Studio Safran, au second plan à gauche Olivier Legendre, technicien son permanent de Franck Sono et venu avec ses pieds… télescopiques et Corentin Chevallier souvent employé par Studio Safran mais poussant aussi jusqu’à Paris.
SLU : Vous ne pourriez pas sous-louer le matériel qui vous manque ?
Adrien Vidaleinq : On le fait aussi auprès de Franck Sono et d’Impact et ça nous arrive même de sous-traiter une diff avec l’ingé son quand on sent que nous ne faisons pas le poids. Ça nous permet d’apprendre à son contact comme on apprend aussi quand nous sommes accueillis en tant que sonorisateur des troupes de théâtre que l’on suit. En termes d’investissements cette année, nous avons fait fort puisque nous avons décroché les Nocturnes de Ferrières, un spectacle historique qui mobilise tout le centre-ville durant le mois d’août, 30 scènes qui se jouent partout, dix-huit armoires 63A… (je l’interromps)
SLU : Vous n’avez pas dû gagner beaucoup d’argent !
Adrien Vidaleinq : C’est vrai, mais nous avons réussi à faire du bon boulot sans en perdre ! Même Veritas a gardé le sourire et il n’y a pas eu de coupures ! Nous avons favorisé la sécurité en passant tout en aérien et en faisant en sorte que l’installation tienne le mois entier malgré les contraintes climatiques difficiles et celles liées au public qui peut se balader partout contrairement à ce qui se passe dans une salle.
SLU : Dans vos relations avec les mairies vous avez aussi un rôle de conseil…
Adrien Vidaleinq : Tout à fait. Il faut savoir être pédagogue et ne pas prendre les services techniques de haut mais c’est comme partout. J’ai un gros atout dans ma manche, mon propre père est directeur de services techniques donc je connais bien le milieu des employés municipaux et la gestion d’une commune”.
Retour de EAW sur scène
Eric Constant
En charge du grand ouest pour le compte d’Axente, Eric Constant est à l’origine de la présence de la diffusion en EAW NTL720 à Ballancourt pour le concert de Sanseverino.
SLU : Ton rôle est donc clair, faire découvrir cette marque et ce modèle !
Eric Constant : “Oui, je rayonne de Dunkerque à Toulouse et je suis d’autant plus ravi de ce prêt ce soir qu’il permet de sortir du strict marché de l’installation où nous sommes très présents, pour celui de la prestation. Axente réalise 90% de son chiffre à l’audio dans l’installe.
EAW est par ailleurs une marque très appréciée des ingés son et dispose de technologies intéressantes comme U-net qui existe aussi chez Martin Audio sous le nom de VU-Net, un protocole qui permet de transporter le signal et contrôler individuellement chaque boîte, ce qui ne se fait généralement pas sur les enceintes amplifiées. Outre les 6 têtes par côté, nous avons deux subs NTS 250, équipés chacun de deux 15 pouces en push pull et disposant d’amplis délivrant deux fois 1000 W.
SLU : La NTL720 existe depuis longtemps…
Eric Constant : Depuis six ans, mais la technologie embarquée est toujours d’actualité. Chaque boîte contient deux HP de grave de 6 pouces placés sur les côtés, deux autres de 6 pouces en charge du médium sur l’avant et 6 tweeters à dôme. Les médiums et les tweeters sont incorporés dans le guide d’onde qui prend toute la face avant. Trois amplis en classe D de 500 W fournissent la puissance aux trois groupes de HP.
SLU : 10 HP en tri-amplification, y’a du monde là-dedans !
Eric Constant : T’as pas encore vu Anya, le nouveau gros système d’EAW ? Il y a 22 HP avec autant d’amplis ce qui permet d’accrocher les boîtes sans angulation, le calage se faisant électriquement en temps réel en agissant sur les haut-parleurs eux-mêmes. La philosophie d’EAW c’est toujours d’avoir de la puissance d’avance pour disposer du meilleur headroom. Pour l’Anya il y aura 10 kW par boîte !
La réponse en fréquence telle que mesurée dans la salle : une linéarité exemplaire et une courbe allant de 30 Hz à 15 kHz avec un contour assurant une belle assise.
SLU : Comment s’est passé le montage et qui s’est occupé de ça ?
Eric Constant : Le montage s’est bien passé mais avec une surprise. On avait eu les plans de la salle sans les gradins et on avait prévu des angulations qui ont dû être changées à la volée quand, arrivant sur place, on a découvert les gradins. On a retravaillé sur ordi, redescendu les lignes, changé les angles et c’est reparti ! C’est Christophe Carles le directeur technique audio d’Axente qui a assuré le calage. Loïk l’ingé son de Sanseverino a été très satisfait et a très peu retouché l’égalisation.
SLU : Comment ça se fait que EAW soit ainsi resté dans l’ombre ?
Eric Constant : Cette marque s’est fait dépasser à l’époque L-Acoustics car elle n’a pas pris le virage au bon moment. Si tu reviens quelques années en arrière, EAW était “La marque” celle que tout le monde avait. Elle revient en force sans pour autant n’avoir jamais quitté le cœur des sondiers passionnés. On n’est pas sur les fiches techniques des grosses tournées même si l’Anya pourrait faire sans problème des “Stades de France”. Percer sur le marché du Touring est difficile, très difficile. En revanche au niveau de l’installation on est très fort et on dispose d’un catalogue très complet et performant, y compris pour équiper des stades pour la coupe d’Europe. On y travaille depuis deux ans”.
Une vue 3D grâce à Resolution, le logiciel de simulation de EAW.Une vue en coupe de la pression sonore pondérée A. Pas plus de 2 petits dB d’écart entre l’avant et l’arrière de la salle.
Le concert
Accompagné par une sacrée brochette de musiciens, Sanseverino s’amuse sur scène et joue aussi bien qu’il chante et qu’il parle entre deux titres.
Tout en haut des gradins, à l’arrière de ces derniers, la régie son accessible uniquement par un escalier des plus raides dont on aperçoit l’arrivée à gauche de l’image.
Perché tout en haut des gradins à la régie sur une structure mobile assez improbable et desservie par des escaliers aussi rassurants que les falaises d’Etretat un soir sans lune, on ne peut que saluer le rendu des NTL720.
Dynamique, patate, respect des timbres, pétillance du haut, ces petites boîtes méritent largement la comparaison avec d’autres marques, dès lors qu’on leur adjoint un renfort pour le bas du spectre, et ça tombe bien, les NTS250 raccordent avec elles comme papa dans maman.
Seule ombre au tableau, il en aurait fallu une seconde paire pour pousser plus de grave vers le haut de gradins dont l’habituel appétit ne s’est pas démenti. Contacté par nos soins, Christophe Carles nous a précisé que tel aurait été son choix s’il avait eu vent du déploiement des gradins. Même un peu court, le bas du spectre généré par les NTS250 est très précis et a parfaitement complété la texture et la dynamique de la contrebasse sans que l’on ressente trop l’absence d’un vrai grave projeté par des lignes ne disposant que de boomers de 15cm…
Un bon point aussi à la projection et à l’ouverture qui est large et régulière. Bonnes pour le service, ces petites boîtes ont aiguisé notre curiosité pour cette marque, et nous ne manquerons pas de vous raconter notre rencontre avec l’Anya si nous sommes conviés à l’écouter. Forcer la main nous ? Naaaaaan, on n’est pas comme-ça. Tiens, juste un dernier truc. Le plan “j’ai acheté deux micros à large membrane à 160 € sur Internet, on se serre et on joue tous dedans quelques titres, vous verrez, c’est sympa !” de Sanseverino bin… comment dire, ils les reprennent les micros en question sur son site marchand ?
Un dernier mot enfin pour le catering municipal de Ballancourt qui nous a redonné envie d’être écolier pour nous régaler chaque jour !
Les deux manifestations Prolight+Sound et Showtech vont fusionner. Elles se dérouleront simultanément à Francfort. Reed Exhibitions Deutschland GmbH, l’organisateur de Showtech, et Messe Frankfurt sont parvenus à un accord à cet effet.
La fusion des deux manifestations va créer « le plus grand salon professionnel des technologies appliquées à audio, l’éclairage, le théâtre et la scène, les médias et la production de l’image, et l’intégration de systèmes ».
« Les deux leaders du marché international contribueront par cette alliance à leur renommée mondiale », explique Hans-Joachim Erbel, directeur général de Reed Exhibitions Deutschland GmbH.
Stephan Kurzawski, vice-président de Messe Frankfurt Exposition GmbH, fait écho à ce sentiment: “Les leaders se réunissent sur une seule manifestation, un regroupement si souvent demandé autant par les exposants que par les visiteurs. C’est une décision qui ne peut que bénéficier à l’ensemble du secteur. »
Reed Exhibitions, partenaire de cette coopération, continuera ses actions de marketing pour le compte de Showtech. Auparavant, les deux salons avaient lieu séparément à Francfort et Berlin, souvent avec seulement quelques semaines d’intervalle.
Showtech – avec 311 exposants et près de 7500 visiteurs lors de la dernière édition – a toujours mis l’accent sur la technologie et les équipements de la scène. Avec cette approche, il a été le leader de l’industrie à l’échelle mondiale pendant plus de 30 ans. En revanche, Prolight+Sound est axé sur la technologie de l’événement professionnel sur des segments tels que l’éclairage, l’audio, les médias et la technologie des systèmes.
L’objectif est d’introduire un nouveau concept de Showtech lors de la prochaine édition de Prolight+Sound, qui se tiendra à Francfort du 12 au 15 Mars 2014. Ensuite, Showtech aura lieu à Francfort chaque année, ce qui signifie que l’édition prévue à Berlin en 2015 sera annulée.
Après L’A.Leda B-Eye K20, et le B-Eye K10 Easy présentés au Plasa, Clay Paky annonce la sortie à Prolight & Sound du B-Eye K10 toutes options et du B-Eye K10 CC, (changeur de couleurs) pour proposer à ses clients plusieurs niveaux de gestion correspondant à leurs besoins réels.
Et ce n’est pas tout, Clay Paky a d’autres produits en gestation qui seront montré à l’état de prototype sur le salon. Patience !
Mais revenons à la gamme A.Leda B-Eye qui offrira ainsi trois niveaux de gestion.
Toutes options pour les B-Eye K20 et K10, Wash (70°), beam (jusqu’à 4°) capables de possibilités graphiques en relief grâce à la gestion point par point des leds et d’effets innovants dans l’espace car leur lentille est rotative dans les deux sens et à vitesse variable. Seul leur format les distingue, 37 leds pour le K20, 19 leds pour le K10 plus compact, donc plus léger.
Une version Easy simplifiée pour le B-Eye K10 dont la lentille de sortie est fixe. Il conserve ses possibilités graphiques en relief et la plage du Zoom
Et un B-Eye K10 CC, changeur de couleurs classique, sans rotation de sa lentille de sortie ni gestion individuelle de ses leds, qui travaille en wash et en beam grâce à l’étendue inchangée de son zoom.
Partageant le stand de son distributeur néerlandais TM Audio, Powersoft exposait pour la cinquième année consécutive à l’ISE où étaient présentés les derniers amplificateurs multicanaux Ottocanali, dont le 12K4, et les amplis de touring de la gamme M, M50Q 4 canaux en tête avec sa carte DSP+ AESOP. Mais la nouveauté, c’est l’introduction des modules d’amplification OEM ultra-compacts LiteMod.
Les LiteMod sont des modules d’amplification classe D, 2 canaux, dotés d’une alimentation universelle (90 – 264 V) avec correction de facteur de puissance dans un format très compact : 230 X 80 x 43,5 (H) mm3 pour une masse de 830 g.
Avec une puissance délivrée de 2 x 600 W sous 4 ohms ou 800W + 400 W (4 ohms/8 ohms) un canal sous 4 ohms, l’autre sous 8 ohms (par exemple dans des configurations deux voies actives), ces modules conviennent parfaitement à une intégration dans des monitors actifs de studio haute puissance ou pour des enceintes deux voies de moyenne puissance voire encore pour des subwoofers où ils seront avantageusement exploités en pont (1200 W/ 8 ohms).
En stand-by, leur consommation n’excède pas 0,55 W (13,5 W en veille); ils satisfont donc parfaitement aux exigences « green » avec un facteur de puissance de 0,9 à 300 W. Le constructeur transalpin propose par ailleurs une carte DSP dédiée qui s’enfiche sur le module pour offrir une solution complète avec traitement de signal. L’alimentation auxiliaire du module pourvoit aux besoins de la carte DSP. Les modules sont protégés envers les courts – circuits et les surcharges en intensité, en thermique et disposent d’une protection HF.
L’ISE a également été l’occasion pour Powersoft de promouvoir son nouveau logo s’accordant à son nouveau site web : www.powersoft.audio.com
Laser Imagineering est une entreprise située au fin fond du Schleswig-Holstein, tout au nord de l’Allemagne. Spécialisée dans l’intégration de led, avec peu de produits à son catalogue, elle propose une barre de led étudiée pour l’éclairage des cycloramas et des plateaux télé : la Sunbeam. Estimée par sa qualité de fabrication, sa robustesse et ses nombreux accessoires, elle évolue depuis peu en se dotant d’un zoom et de leds full color RGBW.
La barre de fer
Sous la plaque de protection étanche, la grille anti-halo en nid d’abeille
Tel un morceau de rail détaché de son chemin de fer, la Sunbeam en impose par son look massif, paré d’aluminium extrudé et d’empiétements métalliques.
Un mètre de long, noire comme la nuit, ses 12 kg révèlent un alignement de 20 optiques led multichip RGBW de 12 W, couvertes d’une longue plaque diffusante et d’une grille anti-halo en nid d’abeille. Cette ligne optique court tout le long de la barre, coiffée d’une épaisse plaque de protection vissée à la carrosserie via un joint d’étanchéité.
Le corps du SunBeam est strié de larges lamelles d’aluminium anodisé, assurant la convection passive, et silencieuse, du projecteur.
Sur le dessus et l’arrière, deux rails d’insert spécifique parcourent toute la longueur, permettant de fixer tous les deux centimètres des espèces de spigots à verrouillage à ressort, sur lesquels le monteur viendra installer rapidement des crochets, élingues et autres accessoires utiles.
Deux pieds en forme de fer à cheval sont fixés de chaque côté, offrant la possibilité d’orienter depuis le sol le faisceau dans toutes les directions, malgré un serrage quelquefois récalcitrant au format clé Alène. Bonne initiative, ses deux pieds possèdent aussi deux inserts quart-de-tour pour y fixer les crochets maintenant standard équipant nos automatiques.
Le mécanisme de la barre est même prévu pour une installation en “Line Array”, ainsi un ensemble de SunBeam pourra être fixé comme les barreaux d’une échelle, même si je n’y vois pas, au delà de la prouesse mécanique, un intérêt de tous les jours.
Rampe étanche
L’arrière du monolithe accueille à gauche les connecteurs étanches d’alimentation dans un format industriel de type Harting, une embase 4 plots à clapet métallique, ainsi que deux fouets en XLR 5 broches in&out pour le DMX.
Le menu, réduit à sa plus simple expression permet le changement d’adresse DMX, un contrôle manuel, et c’est à peu près tout. Un petit smiley affichera son sourire béat en cas de bonne réception du DMX, ce qui humanise un tantinet toute cette testostérone industrielle.
La gestion de la barre est assez particulière puisqu’elle utilise de 5 à 22 paramètres, le nombre de canaux ne se réglant pas dans le menu mais via la sixième voie de contrôle. Dans le premier mode, le dimmer passe en 16 bits, le constructeur ayant fait l’impasse sur le traditionnel PWM, la courbe de réponse très linéaire se révèle très fine à bas niveau. En contrepartie la majeure partie du flux perceptible s’ajuste dans les 10 premier % du fader d’intensité.
La Sunbeam 4C se divise en 4 groupes de leds maximum commandés indépendamment.Un filtre strié se glisse devant les optiques pour diffuser plus en hauteur ou en largeur au choix.
Deux voies de strobe suivent, ainsi que le contrôle du zoom. Celui-ci permet, sans aucune action mécanique, de flouter le flux lumineux de 10° à 40° environ, pour couvrir plus facilement la zone à éclairer.
Les autres canaux servent à diviser la barre en 4 groupes de leds (maximum), chaque partie se contrôlant en RGB + W, mais dans ce cas le dimmer passe en résolution 8 bits.
Il est bon de noter que le constructeur parle aussi de gestion “gamma” sans que l’on sache très bien de quoi il s’agit, la notice disponible uniquement en allemand n’aidant guère les francophones.
Couleurs homogènes
Les couleurs obtenues sont très homogènes, pas d’une puissance folle et plutôt calibrées théâtrales avec des rouges et des verts assez clairs, un bleu profond et un blanc très froid, pour un ensemble de teintes lors des mélanges permettant d’obtenir de solides ambiances tout en subtilité.
Le Sunbeam se destine avant tout à éclairer des cycloramas ou des fonds de décors TV, sans céder à la course à la puissance ni aux couleurs saturées des scènes de concert. Un ingénieux système de filtres striés façon “Silk”, se glissant devant les optiques, permet d’augmenter le faisceau en largeur ou en longueur sans perdre trop d’intensité.
Au final, un produit aux utilisations vraiment spécifiques, mécaniquement très soigné, mais pas franchement tout terrain, dont l’apparente discrétion des leds n’empêchera pas un travail d’éclairage fin et abouti.
Fabriquée en Allemagne Prix du Sunbeam 4C 50 : 2.222€ HT Prix du Sunbeam 4C 100 : 3.402€ HT
Après la sortie le 12 novembre 2013 de son album live « Îl(s) », Matthieu Chedid alias -M- vient de clôturer sa tournée française par trois dates à Bercy, en attendant de repartir sur les routes, qui le conduiront tant en Chine, qu’à New York et dans de nombreux festivals l’été 2014.
Charles de Schutter, ingénieur du son de Matthieu Chedid, est un vrai fan des microphones Audio-Technica. Pour la tournée de -M-, il a choisi d’utiliser le microphone à directivité variable AT4050 sur les amplis de guitare, deux microphones à ruban AT4080 sur la batterie, le microphone chant dynamique hypercardioïde AE6100 pour Matthieu Chedid et le microphone cardioïde à électret AE3000 pour les toms.
Avant d’être ingénieur du son, Charles de Schutter est à la base un musicien qui a toujours été attiré par l’aspect artistique et technique des enregistrements et des concerts.
Après des études d’ingénieur du son à l’IAD en Belgique (dont il est originaire), Charles commence sa carrière dans le Live avec des groupes tels que Pleymo, Ghinzu, Superbus, Kyo, Daran, ou encore Ozark Henry, pour ne citer qu’eux.
C’est la complicité qu’il développe avec les artistes qui l’incite alors à s’intéresser à la production et à développer une activité en studio. La collaboration entre Charles de Schutter et Matthieu Chedid s’est faite tout naturellement : Matthieu Chedid recherchait un ingé son mixant en live et en studio, et doté d’une culture plutôt anglo-saxonne. Après avoir écouté un de ses titres mixé par Charles Matthieu a été conquis.
C’est lors de la date parisienne de la tournée que Charles de Schutter nous a expliqué ses choix de microphones pour cette tournée internationale.
Les choix de Charles de Schutter
L’AT4050 sur les amplis de guitare : C’est le tout premier microphone Audio-Technica que Charles a utilisé. C’est Mick Hughes (ingé son de Metallica) qui lui avait fait découvrir à l’époque.
Charles de Schutter : “C’est un excellent micro statique qui restitue de manière très naturelle le son d’un ampli guitare. Il accepte un gros niveau, et est très robuste et fiable.”
N’ayant pas l’overhead, Charles a positionné une paire d’AT4080 sous la batterie pour lui donner une image plus naturelle.
Charles de Schutter : “J’ai placé deux micros de part et d’autre de la grosse caisse, légèrement inclinés et alignés sur le micro kick. Ça me donne une image très complète.”
L’ AE6100 pour Matthieu Chedid : Charles voulait un micro chant hyper-cardio pour guitariste-chanteur avec un fort niveau sur scène, tout en gardant une couleur très définie et claire.
Charles de Schutter : “L’AE6100 est selon moi le meilleur micro pour Matthieu !”.
Les AE3000 pour les toms : Il les a choisis car ce sont des statiques large capsule.
Charles de Schutter : “Ils me donnent l’attaque d’un micro statique et l’épaisseur et le naturel d’une grande capsule à l’opposé de petites capsules qui donnent un son presque électronique !”
Conçu pour compléter et étendre la gamme d’équipements d’entrées/sorties à haute fréquence d’échantillonnage pour les consoles SD, le D2-Rack dispose de connexions MADI BNC et CAT5, lui conférant une grande polyvalence y compris en tant qu’unité indépendante.
Tirant parti des derniers convertisseurs équipant la gamme SD DiGiCo, le D2-Rack offre, dans un coffret plus compact, plus efficace et plus économique, une solution qui, à 48 comme à 96kHz, maintient le même nombre de voies.
Le D2-Rack existe en deux versions différentes : 48 entrées micro et 16 sorties ligne plus 2 slots vides pour accueillir des cartes permettant 16 sorties additionnelles au format analogique, AES ou Aviom. Ou 24 entrées micro et 24 entrées AES en conservant les mêmes possibilités de sorties.
En système avec la SD8 Le D2-Rack donne à votre console SD8 la possibilité de travailler à 96kHz sans perte de ressources et de tirer pleinement parti de la puissance du « Stealth Digital Processing” nouvellement embarqué. Un couplage SD8 et D2-Rack va bientôt être proposé à un prix avantageux.
En Système avec la SD9 Après le succès rencontré avec le Rack Pack SD9, DiGiCo va introduire une nouvelle offre sous la forme du couplage entre la console SD9 et le D2-Rack offrant une solution plus compacte et abordable.
» Être en mesure de délivrer le plein potentiel des SD8, SD9 et SD11 à 96kHz avec la nouvelle génération de racks de scène est un grand pas en avant » déclare le directeur général de DiGiCo James Gordon. « Cela va permettre aux utilisateurs de nos produits de disposer d’une qualité audio maximale avec une latence totale n’atteignant pas la milliseconde. »
Le SD9 Rack Pack muni de deux racks de scène à 32 entrées et 8 sorties ligne est toujours disponible auprès de DV2 à un prix préférentiel.
Tout d’abord présentée au Namm fin janvier, la nouvelle série de consoles compactes MG revisitée de Yamaha a fait ses débuts officiels européens cette semaine à l’ISE. Développée en réponse à des demandes de terrain et complètement redessinée, cette nouvelle série comprend dix modèles en 6, 10, 12,16 et 20 entrées dotées de préamplis classe A D-PRE.
Les préamplis D-PRE à composants discrets « Inverted Darlington » fonctionnant en classe A sont les modèles équipant les consoles haut de gamme de la marque au trois diapasons.
Ils offrent une réponse en fréquence très étendue, un faible niveau de bruit, avec une dynamique et une linéarité exemplaires, et délivrent un son naturel exempt de distorsion quelle que soit la source.
La gamme MG utilise par ailleurs dans le trajet du signal de nouveaux amplis opérationnels spécialement développés.
Le modèle MG20 en version UX avec un processeur SPX 24 effets et l’interface audio USB 24 bits/192 kHz.
Les MG10, 12, 16, et 20 existent également en version XU qui incorpore une version améliorée du processeur d’effets SPX avec 24 effets différents (16 dans l’ancienne série MG) de même qu’une interface audio USB en 24 bits/192 kHz (sans nécessiter un driver particulier).
Cela permet de reprendre des fichiers provenant d’un PC (ou d’une tablette) aussi bien que d’enregistrer les sorties de mixage avec la version AI de Cubase (Steinberg) fournie avec les consoles. Les modèles XU sont également compatibles avec le kit de connexion Apple camera ou Lightning vers USB (iPad, iPhone).
Le modèle MG06 existe lui en version X avec six effets SPX de réverbérations et délais. Toutes les consoles sont équipées d’une alimentation à découpage universelle interne et d’un châssis en tôle d’acier revêtu d’une peinture en poudre cuite très résistante.
La gamme d’enceintes CIS VSX Un système de connexion et d’accroche vraiment prévu pour l’installation
Yamaha présentait également les nombreuses adjonctions à la série d’enceintes CIS (Commercial Installation Solutions) avec notamment des modèles VXC et VXS se conformant à la norme EN54-24 spécialement développés pour les systèmes PAVA (Public Adress Voice Alarm) et leurs électroniques de complément : amplificateurs multicanaux XMV, matrices MTX et contrôleurs DCP. Le logiciel de configuration (free) CISSCA permet de calculer le nombre d’enceintes CIS requis dans une taille de salle spécifiée par l’utilisateur avec le niveau acoustique estimé délivré par le système.
Panasonic fournit la plus grande quantité de caméras de surveillance de l’histoire des Jeux Olympiques et aussi un nombre record de grands écrans à leds dont la superficie totale dépasse 1700 m2.
Panasonic Corporation, sponsor mondial TOP (The Olympic Partner) de la catégorie produits audiovisuels (AV), met à disposition ses équipements, notamment son matériel vidéo Full HD – pour les XXIIe Jeux olympiques d’hiver qui se déroulent à Sotchi, en Russie.
Panasonic collabore avec le Comité international olympique (CIO), le Comité d’organisation olympique de Sotchi et le Service de diffusion et de captation des Jeux olympiques (OBS) pour offrir un soutien sans faille à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2014.
Le fabricant japonais a fourni une grande quantité de produits AV de différents types pour les sites de compétition et les installations olympiques, notamment des dispositifs d’affichage sur grand écran led, des systèmes audio, du matériel de diffusion, des projecteurs, des téléviseurs VIERA et des équipements de communication vidéo HD.
Panasonic a d’ailleurs déployé pour Sotchi le plus grand nombre de caméras de surveillance de l’histoire des Jeux olympiques, et un nombre record de grands écrans led.