Lors d’Infocomm, Audio – Technica a présenté de nombreuses nouveautés parmi lesquelles un micro de surface (boundary) numérique « plug & play » communiquant par réseau Dante, l’ATND971.
L’ATDN971 relie les mondes de l’audio et de l’IT (Internet of Things) en émettant à la fois des données audio de haute qualité avec une latence négligeable et de contrôle via le réseau Dante (Audinate).
Ce micro de surface à condensateur est muni d’un switch programmable et tout à fait adapté aux salles de conférence ou de réunion équipées en Ethernet. Il s’alimente par le réseau (PoE) et son switch permet de contrôler à distance aussi bien la mise en marche d’une caméra que l’éclairage avec des préréglages, voire tout autre appareil connecté. Il intègre la technologie de protection envers les interférences UniGuard et un filtre coupe-bas « Unisteep ».
Flexible, plug & play, l’ATDN971 représente une solution de choix pour les installateurs au prix de 555 euros HT. Il sera disponible courant octobre 2014.
L’édition 2014 de l’Electric Daisy Carnival de Las Vegas, festival de musiques électroniques avec pas moins de sept plateaux, des défilés, des expositions, des feux d’artifices s’est déroulé sur le Motor Speedway avec un spectacle total offert par plus de 70 DJs se produisant chaque jour.
Encore une fois retenu pour assurer le son du festival, le prestataire 3G Productions basé à Vegas mais aussi à Los Angeles a choisi d’équiper la scène 2 aussi appelée Cosmic Meadow avec un système MLA de Martin Audio afin d’être en mesure de fournir la puissance globale et surtout la pression dans le bas du spectre indispensables aux shows de stars telles que Diplo, Justin Martin, A-Trak, Chromeo, Bassnectar, Dillon Francis ou encore Destructo.
À cet effet 16 MLA complétés par deux MLD en principal, 12 MLA compacts pour les side et enfin 6 MLA compacts pour les front fill ont été déployés par côté. Pour le grave et sans doute au delà de ce qu’il était nécessaire d’aligner, 40 subs MLX ont été placés l’un sur l’autre par deux face à la scène. La régie face était équipée d’une CL5 Yamaha, une PM5D se chargeant des retours.
Interrogé au sujet du MLA, Keith Conrad, directeur du marketing de 3G Productions précise : « le système a assuré de manière fantastique chaque nuit et le rendu de la scène équipée en Martin à épaté tout le monde. Insomniac, notre client à été ravi de la performance du MLA, tout comme les DJ et de leurs ingés son respectifs, tous impressionnés par le système.
« Faisant face à l’anneau de vitesse et ne générant donc pas de nuisances pour une autre des scènes, la Cosmic Meadow a donné la pleine mesure de la puissance du MLA, quelque chose de grisant » ajoute Keith. « Vu le rendu et la couverture tel quel, nous n’avons même pas eu besoin d’installer de délais ». Sans doute cela est en partie dû au logiciel de modélisation Display 2.1 de Martin. « Bien évidemment, » conclut Keith, « nous avons eu la chance d’avoir aux manettes en façade notre meilleure arme, Manny Perez, un Ingé son connaissant le MLA sur le bout des membranes et donc capable de l’emmener précisément là où il faut de bas en haut, ce qui a satisfait tout le monde ».
MLA signifie Multi-Cellular Loudspeaker Array ou encore système d’enceintes multicellulaires. Chacune d’entre elles est composée de 6 cellules, une de grave, deux de médium et trois d’aigu, disposant de leur propre DSP et amplification. Le nombre de ces cellules est tel dans une ligne composée par exemple par 12 boîtes, qu’il est inenvisageable de les régler soi-même. Display2™, le logiciel de Martin Audio se charge intégralement de cette phase de design et de calage en calculant le meilleur réglage du filtre FIR de chaque cellule pour adapter la couverture, le niveau et la réponse en fréquence aux particularités de chaque lieu en téléchargeant les paramètres dans le DSP correspondant via le réseau U-NET™.
La scène Cosmic Meadow en plein concert, un DJ occupant seul l’immense plateau. On aperçoit sur l’avant face au public la longue ligne de 20 doubles subs MLX et sur la gauche accrochée, la ligne à jardin de 16 MLA prolongée de manière discrète par deux MLD.
Le MLA offre donc une couverture et une réponse en fréquence optimisées et accepte des retouches afin de compenser toute modification dans les conditions de diffusion sans pour autant toucher à l’angulation.
Chaque enceinte embarque 6 amplis en classe D mus par une alimentation unique disposant d’un PFC. La somme des puissances atteint 3 kW en continu avec des crêtes à 6 kW. Chaque HP, les deux 12 pouces pour le grave, les deux 6,5 pour le médium et les trois moteurs 1 pouce pour l’aigu est chargé par un pavillon spécifique et individuel garantissant un gain important et un guidage optimisé. L’efficacité à 1 m pour 1 W est de 104 dB pour le grave, 112 dB pour le médium et 122 pour l’aigu. La pression maxi par enceinte atteint 140, 139 et 145 dB de bas en haut.
L’enceinte appelée MLD n’est autre qu’une MLA dont la couverture verticale atteint 20° et 120 ° en horizontale avec une atténuation plus faible. Elle est donc conçue pour arroser les premiers rangs en bas de ligne et est physiquement compatible avec la MLA.
Le sub MLX est basé sur une charge hybride mêlant pavillon et reflex avec deux haut-parleurs de 18 pouces. Il dispose lui aussi du traitement de signal et de l’amplification embarqués. Si chaque caisson est omnidirectionnel, en les associant et en agissant sur les DSP, on obtient la directivité souhaitée. Le MLX peut être accroché en tête de ligne, derrière la ligne de MLA ou encore posé au sol en divers arrangements. La pression crête maxi atteint 150 dB.
d&b audiotechnik est heureuse d’annoncer la nomination de Amnon Harman au poste de PDG à la date du 7 Juillet 2014. Dans cette nouvelle fonction, Amnon Harman sera responsable de la poursuite du développement et de la mise en œuvre de la stratégie de l’entreprise.
En commun avec ses collègues qui forment de longue date l’équipe de direction, M. Harman devra continuer de mener l’entreprise sur la voie du succès, et également identifier et exploiter de nouveaux potentiels de croissance.
L’équipe de management de d&b est maintenant constituée de trois membres : Amnon Harman, Markus Strohmeier, responsable de la Technologie et de la Production, ainsi que Gerhard Mayr, chargé de la Distribution mondiale. Le Directeur Administratif et Financier, Kay Langue continue de faire partie de l’équipe de management qui sera complétée par un Directeur du Marketing à partir du mois d’août.
Le renforcement de son équipe de management permettra à d&b d’accélérer sa stratégie d’internationalisation, d’élargir sa position de pointe sur le marché des Tournées, et d’assurer une progression durable dans le domaine des projets d’installation. Depuis l’arrivée de Odewald et Cobepa en 2011, l’entreprise a doublé ses capacités de production, étendu considérablement sa distribution internationale, et mis sur le marché des produits hautement innovants. En particulier, les enceintes de la Série V et l’amplificateur D80 associés aux logiciels R1 et ArrayCalc ont placé la gamme des produits d&b dans une position unique.
Avant de prendre ses fonctions chez d&b, M. Harman était conseiller indépendant, de 2006 à 2012, président du conseil d’administration de la société Augusta Technologie AG, entreprise internationale de technologie, centrée sur les niches de marché des capteurs optiques et du traitement numérique des images. Auparavant, il avait été membre du comité de direction et directeur de l’exploitation de la société Suse Linux AG, où, après la vente de l’entreprise à Novell Inc., spécialiste des produits pour réseaux informatiques et logiciels Internet, il a prit les fonctions de vice-président et de directeur d’exploitation de la zone EMEA. Harman a un diplôme d’ingénierie industrielle et aéronautique de l’Université des Sciences Appliquées de Munich.
Expliquant sa nomination, Harman a commenté: « d&b audiotechnik a une excellente réputation sur le marché de la sonorisation professionnelle et est remarquablement positionnée pour profiter des exigences croissantes en technologies de pointes dans le domaine des concerts et des manifestations de grande envergure. La gamme de ses produits a été sans cesse élargie au cours des dernières années, et, par la création de filiales en Europe, aux États-Unis et au Japon, la route a été tracée vers une internationalisation de l’entreprise. Je me réjouis de prendre part à ce développement, de poursuivre son expansion, et à l’avenir, de contribuer au succès de d&b».
Joachim E. Thomas, président du conseil de surveillance de d&b a ajouté : « Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue à Amnon Harman, spécialiste confirmé dans le domaine des logiciels, des services informatiques et de l’électronique. Il dispose de longues années d’expérience internationale en tant que président de comité de direction et manager de sociétés privées ou cotées en bourse, orientées vers la technologie, et il a l’expérience pour poursuivre avec succès le développement d’entreprises sur leurs marchés ».
Capitale de l’Indonésie, Djakarta est la plus grande ville du Sud-Est asiatique. C’est une métropole florissante qui possède une vie nocturne animée. C’est également la patrie du Colosseum Club et de bien d’autres établissements qui se disputent les faveurs d’une population qui dépasse les 10 millions d’habitants. Dans ce contexte, l’équipe ambitieuse de Team 1001 savait que le club devait tout faire pour se distinguer. Leur but était de proposer un concept de son et de lumières conforme aux proportions uniques et littéralement colossales du club.
LEDsCONTROL allait entreprendre de transformer le Club et de le propulser à l’avant-garde du design de lumière, afin qu’il occupe une place qui lui est propre parmi les autres lieux similaires et bien connus tout autour du monde. Sous la direction de Rebecca Sánchez Pastor et Miquel Clot, une vaste aréna qui s’étend sur plus de 1000 m2 avec une hauteur de plafond surprenante de 16 m allait être éclairée d’une manière totalement nouvelle.
Après réception de la majorité du matériel, l’équipe a travaillé trois semaines pour mettre en place le tout. L’équipe comportait deux monteurs, deux techniciens LED, un pupitreur de projecteurs motorisés et les deux chefs de projet. Plus de 2500 m de câbles DMX ont été tirés et plus de 450 adaptateurs XLR utilisés. Quatre personnes étaient attachées à la réalisation des soudures pendant deux journées complètes.
Assistés par quatre machines à fumée Antari et un système à CO2 d’Universal Effects, différentes lyres motorisées Clay Paky, GLP et Futurelight et des lasers Cittadini créaient une belle l’ambiance lumineuse. Mais la réputation de LEDsCONTROL s’appuie surtout sur la source de lumière dont ils ont emprunté le nom. Un magnifique lustre à LED fait évoluer de façon magistrale le design lumière.
L’étonnante disposition commence avec la configuration de montage. Trois cerces en Pro-Truss 400 de 14,40 m, 7,50 m et 6 m de diamètres constituent l’ossature de la structure. Qui plus est, elle est construite comme un mobile. 16 treuils motorisés à chaîne de 500 kg sont utilisés pour déplacer les systèmes. Alors que le cercle extérieur est solidaire du cercle intermédiaire au moyen d’une grille métallique, le cercle intérieur peut se déplacer de manière indépendante.
La structure porte 850 tubes double face à LED, chacun ayant une longueur de 2 m. Cela nécessite un système de contrôle disposant d’environ 90 000 canaux DMX distincts (ce qui équivaut à 176 univers DMX).
Ils ont choisi le logiciel de contrôle MADRIX et 22 nodes Art-Net MADRIX LUNA. C’est grâce à ce système que l’installation prend vie avec des motifs lumineux extraordinaires et des effets 3D uniques en leur genre. La combinaison de la structure mobile et de la conception tout à fait exceptionnelle du système à LED avec ses effets personnalisés MADRIX apporte une expérience visuelle qui domine l’arène du club.
Le Colosseum Club prend soin de procurer des attractions exclusives avec ses balcons offrant une vue plongeante sur la scène où des concerts, des DJs, des groupes musicaux et des numéros de cirque de haut niveau se produisent régulièrement sur la partie centrale.
Team 1001 et LEDsCONTROL ont coopéré pour confirmer brillamment ce que le nom Colosseum proclame haut et fort : mettre sur pieds un grand projet pour un lieu qui procure des sensations colossales dans tous les sens du terme.
A propos de LEDsCONTROL LEDsCONTROL est une société de consultants dans le domaine de l’éclairage à LED et du contrôle fondée en 2009 par Rebecca Sánchez. Miquel Clot a rejoint l’équipe officiellement en 2012. Préconisant les meilleures solutions possible pour la technologie LED et les installations de contrôle, LEDsCONTROL développe et fournit des concepts originaux et des projets dans le monde entier. Son palmarès inclut des projets de première grandeur comme le terminal T3 de l’aéroport de Dubaï, le Gran Casino Lloret de Mar et Amnesia à Ibiza. Plus récemment, LEDsCONTROL a été engagée dans l’équipe de production de ENTER de Richie Hawtin au Space d’Ibiza. Rebecca Sánchez a commencé à travailler dans l’éclairage scénique à Mexico en 2001. En 2005, elle a déménagé à Barcelone et s’est spécialisée dans les LED et la conception d’éclairages de scène et architectural. Miquel Clot a rejoint l’industrie en 1990 et travaillé pour différentes troupes de théâtre et tournées d’artistes divers tout autour du monde.
A propos de MADRIX La marque MADRIX fournit au marché de l’éclairage des solutions de contrôle de LED puissantes mais simples d’utilisation, utilisant des matériels et des logiciels innovants. MADRIX® est le contrôleur de lumières à LED. C’est un logiciel sous Windows, très fonctionnel et intuitif. L’application est à la fois un générateur d’effets et un média serveur aux capacités remarquables qui présente des effets en temps réel sans équivalent. Un nombre incalculable de visuels étonnants peut être créé avec le pixel mapping, le graphisme intégré et le moteur de rendu. MADRIX supporte de nombreux standards industriels de communication bien connus. MADRIX LUNA est un node Art-Net fiable qui assure que les LED rendent au mieux les effets de lumière grâce à son mode de synchronisation exclusif MADRIX..
Les sociétés Robert Juliat et ACT Lighting viennent de conclure un accord annonçant la distribution exclusive des produits Robert Juliat par ACT Lighting aux Etats-Unis, à compter du 1er août 2014.
François Juliat, directeur général Robert Juliat, Bob Gordon, président fondateur d’ACT Lighting, Claus Spreyer, directeur commercial Robert Juliat et Ben Saltzman, vice président d’ACT Lighting
La filiale américaine RJ USA située à Wallingford dans le Connecticut maintiendra ses activités jusqu’à la fin de l’année, Fred Lindauer et Pete Engel assurant la transition entre les deux organisations.
Au premier plan Fred Lindauer, responsable de la branche américaine Robert Juliat et de gauche à droite, Ben Saltzman, vice président d’ACT Lighting, Brian Dowd, directeur des ventes ACT Lighting et Pete Engel, responsable SAV
Fondée en 1993, ACT Lighting est un acteur majeur de la distribution de produits destinés au monde du spectacle vivant (tournées, théâtres et applications architecturales).
“Nous sommes très fiers de représenter désormais Robert Juliat aux Etats-Unis, une marque reconnue dans le monde entier pour la grande qualité et la fiabilité de ses produits”, déclare Bob Gordon, président de ACT Lighting.
“Cet accord constitue une décision stratégique pour Robert Juliat. Elle s’inscrit dans la continuité de notre politique de commercialisation menée jusqu’à présent sur le marché américain », indique François Juliat, directeur général Robert Juliat.
« Il devrait permettre de poursuivre son développement et c’est avec enthousiasme que nous abordons la mise en place de notre collaboration avec ACT Lighting.”
Pour ceux qui douteraient encore de ce qui se trame trois jours durant tous les ans à Clisson, un des éléments du décor.
Arrivé à sa neuvième année d’existence, le Hellfest atteint désormais le podium de tête des festivals français en attirant plus de 150,000 métalleux au cours de ses trois jours de shows.
Pour la seconde année consécutive Melmpomen a fait le choix du système modulaire STM. de Nexo pour offrir à la ville de Clisson et surtout à son extraordinaire line-up de stars comme Aerosmith, Deep Purple, Iron Maiden, Black Sabbath, Status Quo, Rob Zombie, Megadeath et Soundgarden, la puissance que leur musique demande
Composé de six scènes distinctes, le Hellfest concentre les plus grands noms sur la paire de scènes principales appelées Main Stage 1 et Main Stage 2 où les groupes alternent sans temps morts. Les systèmes identiques qui y sont déployés fournissent un flot ininterrompu de musique.
Les deux immenses plateaux en ordre de bataille et collés l’un à l’autre. Des heures de métal trois jours durant. Ne cherchez pas les lignes principales, elles sont toutes quatre masquées par les grandes toiles acoustiquement transparentes.
Pour chaque scène, les 2 lignes principales sont composées de 15 têtes M46 et 15 renforts de grave B112. Les subs, 30 par scène, sont montés en mode cardioïde en deux ensembles gauche/ droite posés au sol et composés de 4×3 S118 et 3 S118 tournés à 180°. Il y a donc en tout 180 enceintes dont 60 ensembles STM.
Un véritable mur de subs, pas forcément le meilleur endroit pour avoir autre chose que des sensations en pagaille. Composé de 15 S118 dont 12 poussent vers l’avant et 3 nettoient l’arrière, il vient avec son alter ego de jardin compléter le bas du spectre délivré par les 30 ensembles STM accrochés.
Pour compléter le tout, des side en GeoT et des lip en Géo S12 débouchent les zones d’ombre sans oublier un grand nombre de wedges 45°N-12 qui viennent satisfaire l’appétit des artistes sur scène.
Trois Geo S12 en charge avec d’autres enceintes de la couverture des premiers rangs hors de portée des lignes en STM.Le chanteur, face à son public et bien immergé dans ses retours grâce à deux wedges Nexo 45° N-12.
Ils ont assuré par des températures plus qu’estivales, saluons les techniciens de Melpomen dirigés par Claude Prévost avec pour la Scène 1 Cédric Bernard et Christophe Rousseau et pour la 2 Samuel Biraies et Wilfrid Hubert. La petite histoire ne dit pas s’ils aiment le métal !!
La 59e édition du Concours Eurovision de la Chanson, qui a eu lieu à Copenhague (Danemark) le 10 mai dernier (pour la finale), a rassemblé plus de 170 millions de téléspectateurs. Mais pour les 11 000 personnes qui y assistaient en direct, le spectacle était grandiose, notamment grâce aux nombreux écrans de toutes tailles fournis par Panasonic et le prestataire danois AV Center.
Un dispositif d’affichage innovant et sophistiqué a été mis en œuvre à cette occasion. Une fois de plus, les participants français ont brillé par la médiocrité de leurs scores, et c’est une improbable grande saucisse autrichienne barbue, Conchita Wurst (ça ne s’invente pas !), qui a remporté le trophée.
Tout a été prévu pour rendre le spectacle agréable et lisible, puisque, pour que les participants comme le public ne perdent pas une miette du spectacle, qu’il s’agisse des prestations des artistes ou des votes, rien n’a été laissé au hasard : huit écrans géants de 6,5 m chacun et 130 écrans plats ont été installés dans l’auditorium, le foyer des artistes ainsi que dans les coulisses.
Mikkel Behrend, régisseur chez AV Center, déclare à propos de cette représentation : “Nous avons étroitement collaboré avec Panasonic pour satisfaire aux exigences extrêmement rigoureuses des organisateurs du concours et avons ainsi fourni une technologie de pointe fiable à un coût incroyablement compétitif. Nous espérons travailler à nouveau avec Panasonic pour proposer des solutions visuelles de grande qualité lors d’évènements d’échelle mondiale.”
La société Jensen Transformers Inc. (située à Chatsworth en Californie) a été rachetée par Peter Janis, un client de longue date, propriétaire et président de Radial Engineering Ltd. Jensen rejoint donc le groupe Radial détenteur des marques Reamp, Tonebone, Primacoustic et Hafler.
Jensen obtient en 2008 le CEDIA award: une récompense professionnelle prestigieuse.
Selon Bill Whitlock, ancien propriétaire et président de Jensen : “Après 25 ans et mes récents 70 ans, je sens que le moment est venu pour Jensen de passer à la nouvelle génération et après beaucoup de discussions, j’ai senti que Peter serait le repreneur idéal. Candidat au rachat de l’entreprise pour construire l’avenir, Radial, la société de Peter, est étroitement liée à Jensen depuis 1992 et a été le plus gros utilisateur de ses transformateurs pendant de nombreuses années. C’est tout à fait logique qu’il prenne les rênes.”
Deane Jensen était un véritable pionnier de l’industrie audio. Il a commencé l’entreprise il y a 40 ans (en 1974) et a changé la façon dont les transformateurs étaient conçus et construits pour le monde de l’audio. Ses compétences en matière de conception de circuits analogiques lui ont donné une compréhension profonde de la façon dont les transformateurs interagissent avec les circuits connexes.
Cette interaction a été, et est encore, en grande partie négligée par ceux qui conçoivent les transformateurs de manière traditionnelle. En utilisant les meilleurs matériaux disponibles et des techniques d’enroulement propriétaires, il a amélioré les performances en accordant une attention particulière à la réponse en phase et la bande passante étendue, prouvant que le résultat peut-être d’une clarté sonore incroyable et transparente.
Bill Whitlock a fait l’acquisition de la société après le décès de Deane en 1989 et a perpétué la tradition en y apportant d’autres améliorations ; de l’uniformité de la production et de la fiabilité à long terme jusqu’à l’expansion de l’entreprise dans des domaines variés tels la vidéo et le broadcast à travers la gamme ISO-MAX.
Dave Hill, directeur général de Jensen précise : “Au cours des derniers mois, nous avons commencé à comprendre la méthode de Peter en affaires qui est très enthousiasmante. Nous venons d’étendre notre bail – maintenu l’entreprise à Chatsworth, acheté 2 enrouleurs numériques de précision Meteor supplémentaires, augmenté notre stock de pièces, ajouté de la puissance informatique afin de rationaliser nos processus et nous sommes actuellement sur l’embauche de personnel pour augmenter la production. Peter est absolument dans la droite ligne de la marque Jensen, la renommée et la qualité que nous nous sommes efforcés de construire au cours de ces dernières décennies. Nous vivons une période très excitante !”
Peter Janis : “Jensen est l’un des joyaux de notre industrie. J’ai d’abord entendu parler des transformateurs Jensen en 1981, et quand nous avons commencé Radial, c’était le haut de gamme, nous avons lancé la boite de direct Radial JDI en 1996 – J pour Jensen – et aujourd’hui, il représente toujours la meilleure vente de DI professionnelles passives dans le monde entier.
Quand Jensen est devenu disponible, nous avons estimé que la marque était tout simplement trop importante pour l’industrie. Jusqu’à présent, nous avons investi une importante somme d’argent pour stabiliser la livraison et avons pris l’engagement de porter Jensen à bout de bras.
Radial continuera d’acheter des transformateurs comme il l’a toujours fait par le passé, comme un client OEM, et Jensen continuera à travailler avec sa base croissante de clients à la fois sur le côté OEM et comme fournisseur de solutions pour la prestation audio-vidéo, le home cinéma, les installateurs et ingénieurs du son professionnels.”
Bill Whitlock ajoute : “J’ai l’intention de rester avec Jensen pour aider sur le plan technique en travaillant à la R et D, développer des produits nouveaux et passionnants. Il y a tellement de domaines que nous avons encore à explorer, j’ai hâte de me concentrer sur ma vraie passion de l’ingénierie.”
#Datagueule, chaine d’info sur Youtube diffuse un programme de 3:15 mn coproduit par France Télévision et Premières lignes télévision pour comprendre le statut d’intermittent, de 1936 à nos jours, et tordre définitivement le coup aux idées reçues. Instructif et indispensable.
C’est sous les faisceaux puissants et vivement colorés des Sharpy et Sharpy Wash 330 de Clay Paky que se produit la chanteuse controversée Miley Cyrus dans sa tournée mondiale « Bangerz ».
En passe de devenir l’un des spectacles les plus commentés du moment, « Bangerz » montre des images monumentales et délirantes. Le concepteur d’éclairage Rob Sinclair, qui a travaillé avec Peter Gabriel, Reine, les Pet Shop Boys et bien d’autres, a collaboré avec le concepteur de spectacles Ez Devlin pour créer ce show délirant.
“Ce spectacle devait être divertissant et amusant », explique Sinclair. « Nous avons travaillé de larges tableaux, audacieux et lumineux. Le spectacle demandait beaucoup de punch après l’impact visuel, c’est pourquoi nous avons imaginé un concept d’éclairage de style pop avec beaucoup de couleurs vives et des effets soigneusement cadencés”. En plus de l’éclairage rythmé, un écran géant à LED de 12 mètres reprend les images de la production, et domine le mur de fond de scène.
“Le principal défi à surmonter pour ce spectacle plus grand que nature était le positionnement des projecteurs lumière autour de cet écran vidéo démesuré », poursuit Sinclair. « Nous avons dû placer des appareils à des hauteurs incroyablement élevées. Pour cela, il m’a fallu choisir des produits fiables que je savais capables de projeter à longue distance. Je me suis donc orienté vers le Clay Paky Sharpy”.
En plus des 71 lyres spot Sharpy, Sinclair a également demandé 66 wash Sharpy 330 à la société de location anglaise Neg Terre, qui a travaillé en collaboration avec la firme américaine Upstaging pour fournir les ensembles d’éclairage de la tournée au Royaume-Uni et aux États-Unis.
“J’ai choisi la série Sharpy parce que j’avais besoin appareils qui pourraient tenir leur place face aux autres éléments sur scène», explique Sinclair. “C’est un véritable défi à cause de la taille de l’écran vidéo. Néanmoins, les faisceaux des Sharpy et Sharpy Wash 330 tranchent toujours sur la vidéo pour compléter l’action de manière décisive”.
Sinclair a conçu une grande poutre transversale en surplomb divisée en quatre sections, qui combine des lignes de Clay Paky Sharpy avec des rangées de caissons lumineux à LED, conçues pour imiter le plancher de la scène. Les Sharpy sont utilisés pour viser vers le bas entre les caissons pour créer des cages de lumière dynamiques qui balaient la scène tout au long du spectacle.
« Les Sharpy sont montés au-dessus de la scène sur de courtes poutres transversales identiques », poursuit Sinclair. « Ils sont également placés sur la piste et sur la scène B pour produire des effets aériens au rythme rapide et éclairer la troupe de danse de Miley. Le mouvement des faisceaux capte l’énergie de la scène et la redistribue au public, donnant à chacun la sensation de participer ».
« Les Sharpy wash 330s sont régulièrement espacés sur tout le périmètre de la scène », explique Sinclair. « Le zoom et l’’angle de faisceau réglable signifient que je peux les utiliser aussi bien comme wash de sol, pour créer des zones de couleur complétant les éclats de lumières de la vidéo, que comme projecteurs à faisceaux étroits capables d’imiter les Sharpy émettant de bas en haut. La polyvalence de la série Sharpy est vraiment fantastique. »
La tournée « Bangerz » ‘est actuellement en Europe avant d’entamer sa partie australienne en Octobre, pour plus d’informations voir www.mileycyrus.com.
Le prestataire américain Special Events Services a choisi le dernier né de L-Acoustics pour la tournée de Joe Bonamassa, et lui offre ainsi ses premiers galons de système principal sur une tournée internationale de douze mois sur trois continents.
Avant même que le poids lourd du blues-rock américain Joe Bonamassa n’entame aux Etats Unis les premières dates de sa tournée mondiale, l’équipe en charge de l’artiste chez Special Event Services, un prestataire basé à Winston-Salem en Caroline du Nord, avait cerné ses besoins en termes de diffusion.
Il fallait être capable d’aller du set acoustique au concert et de salles de petite jauge à de grands zéniths et ce, sur trois continents : USA, Europe et Australie. SES a fait le choix du K2 comme système principal.
Jason Farah de SES confirme ce choix de raison, dicté par la nature même de la tournée, et ajoute que cela n’implique aucun sacrifice de rendu lié à la taille du K2 comparé à son grand frère K1 : « Le K1 et ses deux 15 pouces peut paraître plus généreux dans le bas, mais on n’en manque pas avec le K2. En fait les 12 pouces embarqués sont à ce point puissants qu’ils arrivent à prendre le pas sur le reste de l’enceinte nous obligeant souvent à les baisser un petit peu. J’ai comparé les K1 et K2, et même si leur couleur est très proche, je préfère le rendu du K2 dans le médium et l’aigu, très naturel et agréable tel quel, sans le moindre réglage ».
Une installation type de la tournée montrant bien la capacité qu’ont les K2 à prendre des courbures très importantes. Bien visibles aussi derrière les 4 K1-SB en mode Contour. Leur placement derrière les lignes permet aussi de mieux gérer la directivité du grave. Au sol on distingue les 8 SB28 en deux groupes de 4, posés sur la tranche et avec un caisson à l’envers en preset cardioïde.
La douceur dans le haut du spectre couplé à un grave très convaincant se révèlent essentiels à cette tournée car Joe Bonamassa a conçu son show avec un début, presque une « première partie » complètement acoustique, avant qu’en compagnie de ses musiciens il attaque la suite amplis en avant un final empreint de ses influences Blues.
Scott Ragsdale qui officie en façade en est à sa première tournée avec cet artiste, et pour tout dire à sa première tournée tout court puisqu’il quitte la Willow Creek Community Church de Chicago où il a œuvré durant douze années pour se lancer dans le grand bain du Touring. Le set acoustique de Bonamassa suivi par la seconde partie électrique du SET est pour lui un passionnant challenge. « J’aime repiquer et mélanger des instruments acoustiques” précise-t-il “et pour garder tout le naturel et le détail de leur rendu, le K2 se révèle le bon choix, mais contrairement à d’autres systèmes équipés en 12 pouces sur lesquels j’ai eu l’occasion de mixer, il tient le choc quand on met un peu plus la gomme sur la partie électrique du show ».
Scott Ragsdale, l’homme de la façade à gauche, embarqué pour sa première tournée après 12 années à la Willow Creek Community Church de Chicago. À droite Alex Ritter, ingénieur système fréquemment en charge de musicaux mais aussi d’autres tournées.
Le système qui a débuté la tournée en Amérique du nord à la fin du printemps est constitué de 24 têtes K2, 12 par côté, 8 K1-SB accrochés à raison de 4 par côté et huit subs SB28 en montage cardioïde gauche / droite au sol. Les K1-SB sont en mode Contour et sont accrochés derrière les lignes principales. Ceci permet au grave de descendre plus bas et aussi, en fonction de leur emplacement à l’arrière des K2, de nettoyer le lobe arrière et offrir au plateau une meilleure réjection, quelque chose d’apprécié sur des tournées faisant usage de wedges pour les retours.
Au-delà des avantages dus à sa taille réduite, son poids plume et au mode Contour, la possibilité d’aller jusqu’à 10° entre chaque boîte réduit amplement le besoin d’avoir recours aux downfills. Il en va de même avec le poids total de chaque ligne qui peut s’affranchir des réducteurs et autres adaptateurs. Tout ceci apporte aussi un plus en termes de volume.
L’ingé système de la tournée, Alex Ritter, officie souvent dans les comédies musicales. Il a eu l’opportunité de travailler avec toutes les modèles d’enceintes existants et affirme qu’il opposerait le K2 à chacun d’entre eux du fait de sa facilité de montage et de sa flexibilité. « On assemble les lignes avec une facilité déconcertante » affirme-t-il. « On arrive dans les salles à 8h30 du matin et après une petite demi-heure de mesures et calculs, j’ai tout en l’air et prêt à jouer pas plus tard qu’à 11h. C’est de loin le système le plus facile et pratique qu’il m’ait été donné d’utiliser depuis longtemps, sans parler de son rendu qui est excellent tel quel.
Alors que la tournée se déplace avec l’ensemble du matériel nécessaire, elle a recours à la main d’œuvre locale notamment pour la partie son. « C’est un système nouveau et nous sommes les premiers à l’utiliser en tournée » nous dit Ritter, « les techniciens que nous employons n’ont donc jamais eu la chance d’y être confrontés. Il suffit pourtant de quelques minutes d’explications pour qu’ils en assimilent les particularités et qu’il se retrouve en l’air sans problème à chaque date ». Ritter affirme aussi être en mesure de « tomber » le système et le rouler dans le camion en 45 minutes.
« Lors du Prolight+Sound 2013 à Francfort, L-Acoustics avait annoncé assez discrètement l’arrivée future du K2 » rappelle Jason Farah de SES. « Quand Jochen Frohn le Director of Business Development a évoqué avec moi les plans de L-Acoustics concernant cette boîte et, mieux encore, son poids très réduit, je me souviens lui avoir dit – Jochen, si ce que tu me dis se concrétise, vous allez disposer d’un champion – Le K2 a non seulement atteint les objectifs fixés et annoncés, mais il est encore plus léger de quelques kilos. SES est ravi du K2. Nous avons d’ailleurs commandé deux autres systèmes complets »
Pour connaître les dates de la tournée de Joe Bonamassa, allez sur son site www.jbonamassa.com
Les professionnels de l’audio possesseurs de tablettes ou téléphones Apple peuvent désormais contrôler en temps réel, et à distance, plusieurs systèmes sans-fil Shure (Axient, ULX-D ou le prochain QLX-D, …) ainsi que les ear monitors PSM1000 grâce à l’application Shureplus Channels.
Fonctionnant sous iOS7, cette app gratuite permet d’accéder aux informations essentielles, telles que la force du signal, le niveau de sortie ou l’autonomie restante. De plus une extension (payante) de l’application permet de régler à distance l’assignation des fréquences, le gain et plus encore.
Les options (gratuites) de la version de base :
Détection automatique et connexion facile aux systèmes Shure en réseau à partir d’un appareil mobile iOS connecté en WiFi
Suivi en temps réel des paramètres critiques de l’appareil
Mesure du signal RF
Mesure du niveau audio
Niveau de batterie
Assignation des fréquences, avec informations sur les bandes, les groupes et le canal.
Indicateur d’interférences RF
Notification de cryptage (ULX-D et QLX-D)
Notification de l’option Diversity de fréquences (ULX-D et Axient)
Force du signal ShowLink (Axient)
Les options supplémentaires de l’extension (disponible pour 9,99€ par gamme de systèmes sans fil supplémentaire à contrôler) concernent la gestion des options de récepteurs Axient, ULX-D ou QLX-D :
Attribution de fréquence
Ajustement du niveau de sortie
Option “mute” sur la sortie audio
Possibilité de donner un nom au terminal ou au canal
Option de verrouillage du menu
Pour la gestion des options de l’émetteur PSM1000 (ear monitoring) :
Attribution de fréquence
RF muting
Niveau de puissance de sortie RF
Gain d’entrée audio
Niveau d’entrée audio
Mode Audio
Possibilité de donner un nom au terminal ou au canal
Option de verrouillage du menu
D’après Chad Reid, concepteur de l’application, « ShurePlus Channels permet de se déplacer librement tout en surveillant et réglant ses équipements sans fil et offre une flexibilité précieuse. Cette application est un bon complément du puissant logiciel Workbench® 6 mais elle peut également s’avérer être une bonne solution autonome pour les utilisateurs de systèmes et de produits moins complexes, comme les prochains systèmes numériques QLX-D».
Durant tout le tournoi mondial, la société de production Host Broadcast Services (HBS) utilise des micros sans fil et filaires Sennheiser, ainsi que le nouveau système Esfera Surround, pour restituer l’atmosphère et l’ambiance des stades et assurer la diffusion des commentaires des matchs aussi bien que les sons du terrain.
Au Brésil, HBS utilise des micros canon Sennheiser, la technologie HF et le système d’ambiance Esfera.
Au Brésil, HBS exploite pour la première fois le nouveau système microphonique Esfera Surround Sennheiser qui fournit un son Surround 5.1 à partir du signal d’un microphone stéréo compact. « Pour nous, des images et un son de haute qualité doivent marcher main dans la main », commente le porte-parole de HBS. « Avec Esfera, nous pouvons créer un son 5.1 très facilement, même en postproduction. Avec leur format compact et la faible quantité de câblage nécessaire, les micros Esfera sont utilisés à divers endroits dans les stades, par exemple dans le tunnel des joueurs, et à l’extérieur, pour capturer l’ambiance ainsi qu’en vidéo pour un son Surround 5.1 ».
Un total de 36 micros Esfera (SPM 8000) enregistre le son dans les douze stades et le Centre international de diffusion. Deux unités de traitement Esfera (SPB 8000) sont ensuite utilisées pour produire un son 5.1 à partir des signaux stéréo.
Le micro canon long MKH 8070 peut enregistrer tout contact avec le ballon, même de loin, de façon fiable et réaliste.
Les bruits du match et les coups de pied au but sont capturés à l’aide d’environ 300 micros canon : des MKH 8060 (canon court), MKH 418-S (canon court stéréo), et cdes canons longs MKH 8070 pour l’enregistrement très précis des sources sonores éloignées ; des micros de reportage MD 46 captent les sons de bord du terrain.
24 émetteurs Série 2000 sont mis en œuvre pour les micros sans fil sur perche et des MKH 8060 sur les Spidercam. Chaque équipe vidéo dispose également d’un ensemble de reportage HF (récepteur EK 2000 pour la caméra et émetteur de poche SK 2000 avec micro-cravate MKE 1) et d’un MD 46 de reportage.
Total des équipements Sennheiser pour les douze stades/teams caméra :
24 canaux HF série 2000 pour les micros sur perche et Spidercam
47 systèmes de micros HF pour caméras (récepteurs caméra EK 2000, émetteurs de poche SK 2000 avec micros cravate MKE 1)
47 micros de reportage MD 46
47 casques HD 25 pour le monitoring équipent les équipes de reportage
40 systèmes pour caméras (récepteurs EK 2000, émetteurs main SKM 2000 avec têtes MMD 935)
40 liaisons talk-back (émetteurs de poche SK 2000, récepteurs de poche EK 1039, casques HD 25)
Sennheiser France nous fait part également du planning des nouvelles sessions du stage micros HF prévues pour la rentrée 2014 :
15-16 septembre
13-14 octobre
17-18 novembre
qui se dérouleront à l’ISIS (Instut Supérieur de l’Image et du Son) , 39 rue de la Grange aux Belles, Paris 10e.
Rappelons que ce stage de deux jours est pris en charge par la formation permanente (prix : 600 € HT). Pour les intermittents, il suffit de faire une demande auprès de l’AFDAS.
Cinq stades brésiliens recevant les matches de la coupe du monde sont équipés d’enceintes Electro-Voice EVH, dont le célèbre stade Maracana de Rio de Janeiro où aura lieu la finale le 13 Juillet 2014. Pour ce stade de 76 800 places, le système de sonorisation a été installé et configuré par Erhardt Projetos Acusticos e Electroacusticos Ltda de Sao Paulo.
La sécurité et la sonorisation générale sont assurées par un seul et même système qui comprend :
Le rack principal équipé d’un système Bosch Praesideo et de deux matrices Electro-Voice N8000 avec interfaces DM-1 (Dante™) distribuant l’audio sur deux réseaux de fibre optique en redondance.
Huit racks distants équipés de deux matrices Electro-Voice N8000 avec interfaces DM-1 et amplificateurs Electro-Voice CPS 4.10 (4 x 1000 W)
26 clusters de 3 EVH-1152D.
Les locaux intérieurs sont alimentés par cinq racks distants équipés de deux matrices Electro-Voice N8000 avec interfaces DM-1 et d’amplificateurs Electro-Voice CPS 8.5 (8 x 500 W). L’ensemble, matrices et amplis Electro-Voice, est géré par le logiciel Iris-Net.
Les enceintes EVH (Znom = 8 ohms) existent en 6 types de pavillon et donc de directivité (de 40°x30° à 90°x90°, EVH-1152D/43 à /99) différents et offrent un rendement très élevé (106 dB/1W/1m), un SPL crête de 138 dB, tout en disposant d’une bande passante étendue (60 Hz -17 kHz à +/-3 dB) qui permet de restituer non seulement les annonces mais aussi la musique avec une excellente qualité sonore.
Ces enceintes deux voies à structure coaxiale, 15’’ dans le grave et moteur à diaphragme 3’’, exploitent un guide à directivité constante sur le moteur de compression doté d’un limiteur passif. Elles admettent 500 W AES et 2 kW en crête.
Ce nouveau wash à leds revisite la recette d’un des fleurons de la marque, le Mac Aura. Bien que beaucoup plus imposant que son ainé, le Mac Quantum reprend le concept du Wash à leds équipé d’un zoom et de l’effet Aura avec en plus une lentille rotative à l’avant qui lui permet de se démarquer.
Martin Mac Quantum Wash : effets de projection, de faisceau et mouvements
Premier contact
La première dimension qui étonne c’est la grande profondeur de la tête accentuée par un socle plutôt fin. Le diamètre de la lentille est tout aussi imposant. Il fallait bien cela pour accueillir les cinquante leds Ostar RGBW 15W développées par Osram. Le socle accueille deux poignées permettant de transporter ses 21 kg : le Mac Quantum est léger ! En face avant, on trouve l’afficheur et ses quatre boutons de navigation. On note aussi la présence d’une led, verte, ambre et rouge, donnant l’état de la machine même si l’écran est éteint et d’une prise USB.
Sur l’arrière, la connectique comporte deux prises XLR 5 pour le DMX et le RDM, un connecteur powerCON pour l’alimentation électrique, et c’est tout.
La face arrière du socle avec la connectique et l’inverseur de mise sous tension
Dépourvu de prise RJ45, le Mac Quantum Wash ne se contrôle pas directement en ArtNet ou sACN.
Les bras supportant la tête reprennent le design de la gamme Viper, le système de blocage du tilt et son absence pour le Pan.
Bien que le matériau composite en fibre renforcée utilisé soit exactement le même que celui du Viper, la finition est différente et ne renvoie pas l’aspect robuste et qualitatif de son prédécesseur.
La mécanique Quantum
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Le Quantum Wash sera facile à entretenir car les éléments mécaniques et électroniques ont de l’espace dans cette tête profonde. Martin a aussi choisi des solutions simplifiant les étapes de montage et démontage pour la maintenance.
Le capot central et les filtres.
On peut en quelques minutes changer complétement la tête du projecteur en retirant un capot, six vis et trois connecteurs. Sur les deux cotés de la tête on trouve deux filtres à poussière, à nettoyer régulièrement bien sûr. On y accède simplement en retirant une vis à l’arrière du capot central.
Il y a encore deux capots sur la tête qui se retirent facilement (3 vis). On découvre à l’arrière les deux gros ventilateurs, la mini turbine de refroidissement et deux moteur pas à pas pour entraîner la lentille de sortie : excursion du zoom, et rotation.
Les deux gros ventilateurs et la mini turbine constituent la ventilation active de la tête.
Toute la partie derrière les filtres est protégée par deux grilles en fer qui peuvent soit s’ouvrir soit être retirées. On accèdera ainsi aisément aux ventilateurs ou aux moteurs, soit pour un simple nettoyage, soit pour un entretien plus poussé.
Au dessus et en dessous du compartiment central, deux cartes électroniques gèrent principalement l’alimentation des leds mais aussi la liaison entre la tête et le socle, car la gestion des données de contrôle passe par un réseau interne au projecteur.
Avantage : en réduisant le nombre de câbles passant entre les éléments, on diminue les risques de pannes.
Joël Azilinon et Nicolas Pommier du SAV Martin Professionnel.
Pour avancer vers le haut il faut revenir à la base. Le démontage de la partie supérieure commence par la lentille dont l’axe est maintenu à la base de la tête.
Merci à Joël et Nicolas du SAV Martin Professionnel qui m’ont donné cette astuce et un coup de main pour terminer le démontage.
Sous la lentille de zoom, on trouve le disque semi-transparent créant l’effet Aura. Il est éclairé par un premier circuit de 100 leds RGB située juste en dessous.
Les leds de l’effet Aura sont réparties sur 7 couronnes et alimentées en basse tension, ce qui suffit amplement pour l’effet désiré et limite la consommation de la machine. Dépasser 1000 W ferait perdre une grande partie de l’intérêt des leds face aux lampes Arc ou halogène.
Vue de face de la lentille de Zoom.Vue arrière de la lentille qui en rotation projette des effets
Le circuit de led de l’effet Aura est percé pour se laisser traverser par les 50 guides de lumière chargés du mixage de couleurs des diodes RGBW 15 W. Les guides sont bien maintenus en place à la sortie des leds par une plaque.
Le disque semi-transparent de l’effet AuraLe circuit supportant les 100 leds de l’effet Aura est percé pour laisser le passage aux guides de lumière des diodes de puissances situées en dessous.
A l’étage inférieur, le circuit recevant les leds de puissance disposées en quatre couronnes nécessite un refroidissement spécifique. Il est en contact avec un magnifique radiateur en aluminium extrudé constitué d’une forêt de tiges de dissipation thermique.
Les 50 guides de lumière maintenus en place par une plaqueLe circuit des leds 15 watts RGBWLe radiateur en aluminium permettant de dissiper la chaleur émise par les leds 15 watts
Les deux carters des bras sont tenus par seulement 8 vis. C’est toujours ça de gagné lors de l’entretien d’un nombre important de machines. Les bras supportent les deux moteurs pas à pas hybrides triphasés de Pan et Tilt. Ce système de motorisation des deux axes a déjà prouvé son efficacité tout comme la recopie électromagnétique que l’on retrouve sur ce Mac Quantum.
Le démontage du socle est aussi très rapide. On retire quatre vis et on tire les poignées pour accéder au centre névralgique du projecteur. Le système de refroidissement de l’alimentation et des cartes de gestion principales est constitué de 3 petits ventilateurs répartis sur toute la largeur du socle.
A gauche le système d’entraînement du tilt et en bas, les deux moteurs triphasés et la roue crantée de la recopie électromagnétique du Pan.Dans la base, en plus de la ventilation active, les cartes sont posées sur des radiateurs en alu pour une meilleure dissipation de la chaleur.
Les chiffres quantiques
Il est temps de vérifier que ce qu’il a à l’intérieur se voit à l’extérieur. Pour piloter le Mac Quantum on a le choix entre le mode 16-bits Basic de 14 paramètres, très pratique lorsque l’on doit aller à l’essentiel, et le mode 16-bits Extended, beaucoup plus complet avec 33 canaux DMX. Comme il permet d’utiliser toutes les possibilités de la machine, c’est évidemment celui que nous avons utilisé pour ce test.
Quelques petits tours de roues avant la mesure du derating pour voir le comportement de la machine et satisfaire notre curiosité. Deux choses attirent tout de suite notre attention : la puissance et le silence. Avant même de présenter la cellule devant le faisceau, on mesure à l’œil que le résultat sera très intéressant. Pour le deuxième point, il a fallu éteindre la climatisation pour mesurer le niveau sonore de ce projecteur.
Derating
Toutes diodes à pleine puissance, nous effectuons la mesure de derating en mode “Regulate Fans” de ventilation normale. Il faut 10 à 15 min pour que le flux se stabilise avec 10 % d’atténuation de l’éclairement au centre ce qui est excellent.
Derating en mode “Regulate Fan” avec 10 % d’atténuation ce qui est très bon
Curieux, nous laissons refroidir la machine avant de faire une nouvelle mesure, mais cette fois en mode “Regulate Intensity” le mode de ventilation le plus silencieux.
Le derating est alors de 30% et l’éclairement peu stable : on observe des variations de 200 lux d’amplitude. Le projecteur étant déjà très silencieux en mode “Regulate Fans” je conseillerai de garder le mode “Regulate Intensity“pour des besoins vraiment très spécifiques.
Mesures photométriques
Faisceau serré
Pour l’ouverture la plus faible de 10,8° nous obtenons un flux total de 11 180 lumens à froid.
Faisceau large
Le Mac Quantum est en toute logique optimisé pour le faisceau large de 49,64°. Le flux atteint alors 15 170 lumens. Le faisceau est homogène et surtout très puissant.
Faisceau 20°
C’est à 20° que le faisceau est le plus homogène. On obtient alors 13 530 lumens.
Les résultats de ces tests sont vraiment intéressants et confirment notre première impression. Le projecteur est abouti. Avec une mesure au centre qui atteint, au plus serré, 19580 lux à froid, le faisceau est vraiment percutant. On note aussi un léger “trou“ au centre en faisceau serré et large, mais rien de rédhibitoire.
Une lentille limitant le halo
Le plus gênant pourrait être le halo, plus ou moins prononcé suivant l’ouverture, qui entoure le faisceau.
Martin a développé un filtre disponible prochainement qui vient se fixer sur le nez du projecteur pour réduire cette fuite. L’inconvénient est que l’on perd une partie des effets de la lentille rotative.
Le dimmer
L’utilisateur dispose de quatre courbes de gradation. Notez que sur le canal “Control”, après le Reset, on a la possibilité de modifier depuis la console des paramètres du menu, notamment le choix de la courbe de dimmer ou la vitesse du Pan et du Tilt.
De la théorie à la pratique
Il est temps de s’amuser avec ce nouveau projecteur ! La prise en main est simple et rapide. Le seul point un peu délicat est d’avoir le zoom le plus serré et le faisceau le mieux défini lorsque le paramètre de zoom est à 31 % et que l’effet Aura est le plus efficace avec une valeur de zoom égale à zéro, mais on s’y fait très vite, soit en modifiant la valeur par défaut soit via des presets.
Un reset complet pour partir sur une bonne base et vingt secondes plus tard nous sommes prêts. En termes de vitesse de déplacement sur les deux axes, on a pu mesurer un temps de 1,8 secondes pour une rotation de 180° dans le mode “Smooth pan and tilt speed“. La machine a passé tous les tests haut la main, seul le déplacement sur la diagonale d’un rectangle n’est pas au top, mais aucun souci pour un carré. Jérome Garnier, directeur technique chez Martin Professionnel, nous a confirmé que ce souci était à l’étude et serait résolu lors de la prochaine mise à jour.
La fonction zoom est à la fois rapide et fluide. On peut passer très rapidement de la plus petite à la plus grande ouverture ou alors utiliser une longue transition sans saccades. On a obtenu une étendue de zoom allant de 10,8° à 49,64°. Ce n’est pas une révolution dans le domaine des projecteurs en général mais on est dans la fourchette haute pour l’ouverture maxi et un peu en retrait pour l’ouverture mini.
Pour gérer en couleurs les leds 4 couleurs RGBW, Martin a choisi trois paramètres RGB. On obtient ainsi une optimisation flux/couleurs sans soucis de fluidité entre deux couleurs. La palette est complète, elle permet de travailler avec des couleurs pleines très saturées aussi aisément qu’avec les pastels les plus légers.
Martin n’a pas opté pour une gestion individuelle des leds mais a choisi de diviser la matrice en trois sections par couronnes, les quatre leds du centre et la couronne qui les entoure étant dans la même section. Un choix étrange que de ne pas séparer les deux et de ne pas proposer une 3e charte DMX avec cette option. Le surcoût induit aurait-il eu une incidence sur ce choix ?
On trouve aussi un paramètre roue de couleur très utile contenant trente six presets de trichromie. Cette fonction concerne la totalité des leds. Elle ne peut être assignée individuellement par couronne. La dernière fonction de couleur du faisceau, et non la moindre, est la correction de température de couleur, progressive de 2 000K à 10 000K.
La très riche palette de couleurs du Mac Quantum !
Un des principaux attraits du Mac Quantum est sa lentille rotative. L’effet est visible principalement en projection. C’est très surprenant et particulièrement réussi. En mode indexation, suivant l’angle de la lentille, on obtient différents aciérages. À la fin du paramètre, on trouve dix huit presets regroupant une partie des effets possibles. L’effet devient dynamique en commandant la rotation permanente de la lentille.
Il est évidement possible de combiner ces effets avec la trichromie. On obtient très vite de superbes résultats pour changer d’univers.
Quelques exemples des effets que l’on obtient en combinant la lentille et la couleur
Le dernier point est l’Aura, plus impressionnant encore, compte tenu de sa surface, que sur le Mac Aura. Le meilleur rendu se fait lorsque le zoom est à 0%. La taille de la lentille démultiplie le rendu et la proximité avec les collimateurs optimise son efficacité.
Tout comme la trichromie, l’Aura comporte, en plus des fonctions RVB un canal roue de couleurs avec trente six presets dont les références Lee Color sont répertoriées dans le manuel. Il a aussi ses propres dimmer et shutter.
Exemples de l’effet Aura très efficace grâce à la grande lentille du Mac Quantum
Quand tout me réussit !
J’avais un avis plutôt mitigé sur le Mac Quantum après la première présentation aux JTSE 2013. Le produit n’était pas encore assez abouti ou la présentation ne mettait pas assez en valeur ses points forts… Ce test m’a complètement fait changer d’avis. Mis à part quelques points comme la connectique qui aurait pu être plus complète et l’aspect un peu bas de gamme du matériau extérieur, le Mac Quantum est un projecteur abouti et réussi, très puissant et polyvalent.
Le faisceau, malgré un halo qui peut se révéler gênant, est efficace et homogène. Les couleurs sont belles et leur palette étendue. Le zoom, très rapide, permet de passer en un éclair d’un mappage de couleur à une nuée de faisceaux. On peut ainsi rapidement délimiter un espace scénique ou le dématérialiser, changer d’univers en habillant le décor d’une toute nouvelle parure.
La conception très silencieuse ainsi que la réactivité et la fluidité des paramètres en font un projecteur capable de s’adapter à toutes les situations. Il sera aussi à l’aise à l’Opéra, que sur la perche d’un théâtre ou un pont Rock N’ Roll. Déjà présent chez de nombreux prestataires, il sillonne depuis peu les routes de l’hexagone et fréquente quelques plateaux de télévision. Il devrait aussi éclairer les plus beaux défilés de l’été à Paris !