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PAcalculate, pour tablettes et smartphones

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brusi consultingBrusi Acoustics, une société de consulting basée à Valence (Espagne), propose une application simple et pratique de calculs en son/lumière, gratuite, multilingue et multi-plateforme mobile (iOS Apple -iphone, iPad, iPod touch-, Androïd, Windows Phone 8, Blackberry) téléchargeable depuis les appstores respectifs des différents opérateurs d’OS mobiles.

L’application, adaptative, peut fonctionner sur des écrans aussi variés que celui d’un blackberry ou d’une tablette tactile Apple ou Androïd.

Le calculateur permet d’effectuer entre autres des opérations de :

  • Sommation SPL de sources acoustiques (SPL addition) en fonction d’un nombre de sources corrélées (en phase) ou non, de leur efficacité (avec une puissance d’amplification) et de la distance d’écoute, et de corrections à apporter en fonction de l’absorption (humidité, température),
  • Calcul de longueur d’onde en fonction de la fréquence (et de la température)
  • Conversions facteur de surtension en largeur de bande (et vice-versa) pour les correcteurs,
  • Calculs de pertes en ligne et de facteur d’amortissement réel en fonction d’un type de câble, de sa longueur, du DF (Damping Factor) de l’ampli et de l’impédance des enceintes, etc.
  • Calcul de délais en fonction de la distance et des conditions de propagation, …

Quelques exemples d’écrans avec différentes fonctions et langues :

PAcalculate EN SPL

PAcalculate FrecuenciaPAcalculate Speaker cable EN


PAcalculate menu-iPhone4-SpanishPAcalculate-EN-RGB-RGBW-RGBA

PAcalculate-EN-Recording-file


PAcalculate-EN-DMX-Blackberry

En lumière, on trouvera un calculateur DMX qui convertit les adresses décimales en Hexa et en binaire, aussi bien qu’un outil de rendu de mélange de couleurs en RGBW ou CMY pour les led. Et, on en passe …

Mais outre les outils de calcul, l’application propose aussi d’autres fonctionnalités pratiques telles que le brochage des connecteurs audio et lumière fréquemment utilisés ou encore un inclinomètre, des outils de conversion d’unités, …

Disponible aujourd’hui en quatre langues : anglais, espagnol, portugais et chinois simplifié, PAcalculate devrait faire l’objet d’éditions dans d’autres langues courantes (les développeurs cherchent d’ailleurs des traducteurs à cet effet).

Bref, une petite panoplie d’outils sans prétention mais extrêmement pratiques sur le terrain pour les « sondiers » les « lighteux » et autres installateurs et intégrateurs.

Pour de plus amples information http://www.brusi.com

 

Festival Beyond my piano aux Bouffes du Nord

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Tout est passionnant, le piano très bien rendu, le théâtre des Bouffes du Nord, les 22 points d’émission pour habiller cet espace, la complicité d’Audio Technica et surtout la passion communicative de Joachim…

Festival Beyond my piano aux Bouffes du Nord

Premier choc, les Bouffes du Nord, une salle vraiment à part, un lieu assez magique et à la fois très dur à mettre en son de par sa forme, sa hauteur et surtout l’absence de matériaux ou d’une architecture aptes à absorber ou à diffuser finement le son.
Autant dire que le challenge qui attend Joachim Olaya est de taille, lui qui en plus porte deux casquettes, non trois : Ingé façade, ingé retours et directeur artistique du festival Beyond my piano.

Les répétitions battent leur plein quand nous arrivons dans les lieux, ce qui nous permet d’écouter et d’observer à notre guise la rencontre entre les deux groupes, les français d’Aufgang et les allemands de Brandt, Brauer, Frick qui composent le plateau du soir, une rencontre débutée le matin même, ce qui ajoute encore au piquant de la situation.

Une vue du théâtre des Bouffes du Nord
Une vue du théâtre des Bouffes du Nord où l’on voit bien la construction élisabéthaine avec ses 3 balcons et un cadre de scène, le dernier balcon étant fermé au public et réservé aux projecteurs.

Vue d’ensemble Backline, régie et diffusion

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Ce ne sont pas moins de deux batteries, deux pianos acoustiques / synthés et deux ensembles de synthés et groovebox qui jouent ensemble au travers du son de salle et de quelques bains de pieds. 48 lignes prennent la direction d’une console Yamaha CL5 placée sous le balcon et face à la scène circulaire débordant du cadre.

Les 6 musiciens eux-mêmes se répartissent entre le cadre de la scène et l’avant-scène, voire pour les deux batteurs sur le parterre où sont installés les premiers spectateurs assis sur des coussins face à quatre UP Junior Meyer rééquilibrant quelque peu l’inévitable indigestion de futaille et de ferraille. Le grave est confié à deux vaillants 600HP Meyer posés au sol de part et d’autre du cadre de scène, assez près des pianos, ce qui compliquera d’autant leur repiquage.

Le set
Le set des claviers et autres boîtes à effets de Brandt, Brauer, Frick, la console Midas faisant partie intégrante des instruments, ses égaliseurs du moins, très sollicité par les deux artistes.

Le reste de la diffusion est basé sur une multidiffusion intelligente et inévitable vu la nature des lieux avec un renfort en Meyer, du L-Acoustics pour les surrounds et une installation fixe en Amadeus. Tout ce petit monde s’harmonise plutôt pas mal, aidé en cela par les lieux très réverbérants et par la pression générée par les deux groupes eux-mêmes. La localisation du son est aussi aidée par la présence d’UPA1C posés sur chaque sub.

Les gradins de l’orchestre sont balayés par deux Amadeus MPB400, et il en va de même pour le premier et deuxième balcon. Une seconde paire d’UPA1C est accrochée dans le cadre de scène au-dessus des groupes et arrose droit devant, une fois encore dans le but de re-spatialiser le son bien au centre et couvre largement au-delà du 1er balcon. A l’arrière de chaque gradin, à l’orchestre mais aussi aux deux balcons, une paire de 8Xt joue avec les formes circulaires de la salle pour véhiculer un signal surround le long du mur arrière en stuc, ce qui donne une profondeur très intéressante.

Joachim envoie dans ces enceintes un mix d’effets et de sources, sans doute de beaux restes de l’IRCAM où il a travaillé.

La diffusion “surround”

Joachim en plein mix
Joachim en plein mix, bien plus qu’un équilibrage entre sources, une vraie création sonore avec une spatialisation réussie dans un lieu pourtant pas facile à gérer.

SLU : Tu mets quoi précisément à l’arrière ?

Joachim Olaya (JO) : “Je mixe certaines sources plus à l’arrière qu’à l’avant. Je me sers des 8Xt à fond avec plein d’effets, c’est un surround indirect et simplifié !

SLU : Expliques-nous un peu ta paire d’enceintes pendue dans le cadre de la scène et suspendue au-dessus des artistes.

Joachim Olaya : A force de faire des concerts ici, j’ai imaginé cette solution de cluster central en Meyer, plutôt destiné au premier et au deuxième balcon, et qui est bien complété par les Amadeus jouant plutôt le rôle de front fills.

SLU : Tu as aligné tout ce petit monde ou bien tout est à 0 ?

Joachim Olaya : Non, tout est aligné sur le cluster suspendu qui est le point le plus lointain. Le but du jeu ici c’est de faire un joli mélange entre la scène et la diffusion. Pour ça, une multidiffusion est selon moi l’idéal. Lors de certains festivals, ils mettent des line source dans cette salle. Je ne trouve pas ça mortel, et je ne l’ai jamais fait. Le plus important c’est de réussir le couplage entre scène devant et scène lointaine, sans oublier que les musiciens jouent “dans” la diff et s’entendent aussi avec elle.

Voici comment faire des lipfills du plus bel effet
Voici comment faire des lipfills du plus bel effet et remettre du piano et des synthés dans un océan de batterie, de bons vieux UPJ, d’autant plus que du public à pu s’installer au sol sur des coussins devant les gradins !
La diffusion de cour à l'orchestre
La diffusion de cour à l’orchestre avec posée sur un HP600, une UPA1C. Comme quoi il faut toujours garder dans son dépôt quelques références indestructibles et indémodables.


SLU : Qui fait les retours ?

Joachim Olaya : Justement c’est moi. Je ne pense pas que quelqu’un ait joué ici avec deux techniciens face et retours. Je crois même qu’aux Bouffes ils n’ont jamais mis une régie retours, tellement le son des retours doit être cohérent avec la face et doit jouer le complément à ce qui sort de la diffusion.
Les retours viennent juste préciser ce que la façade brouille car certains musiciens ne sont pas dans le champ direct des enceintes. Il faut composer avec tout ici, en finesse.

La scène avec l’ensemble des instruments
La scène avec l’ensemble des instruments des deux groupes intimement mélangés. Chaque batteur a droit à son wedge.

On Bouffe du piano !

SLU : Ca ne doit pas être évident de repiquer des pianos qui sont ainsi enchâssés entre des subs et des têtes…

Joachim Olaya : Non, d’autant que j’aime bien la prise piano avec beaucoup de capteurs. Hier je suis monté à 9 micros pour un concert plus classique même si amplifié. Ce soir j’en ai placé 3, plus des capteurs et le Silent, puisqu’à jardin j’ai un Yamaha Silent. A cour aussi j’ai un Silent mais je ne peux pas m’en servir car c’est un nouveau modèle qui vient de sortir et qui, lorsqu’on commute sur les sons internes, bascule automatiquement la mécanique et le son acoustique sur silencieux. Tu ne peux pas coupler les deux alors que sur l’ancien tu as le choix. Du coup j’ai remplacé cette option Silent à cour par deux micros contact sur la table d’harmonie. On tourne soit en Shertler soit en AKG 411.

Une vue du piano et de son repiquage
Une vue du piano et de son repiquage à l’aide de deux statiques, d’un côté le 4033 et de l’autre le 4050 et d’un dynamique de chant, l’AE4100 dans l’ouïe. Remarquez les tissus venant permettre de fermer presque entièrement le piano tout en le laissant respirer sans trop de repisses.

SLU : Le choix dépend de quoi ?

Joachim Olaya : Ca dépend. Avant on était très Shertler mais elles sont très sensibles à l’accrochage, un peu trop même, ce qui fait qu’on se rabat sur le 411 pour récupérer du grave et pouvoir donner de l’assise au piano via les subs.

Sans micros contact c’est impossible. Ca résonne toujours aux mêmes fréquences dictées par la hauteur du piano par rapport au sol. Les pianos sont sur des pratos ce qui ne nous aide pas du tout. Du coup on a de la résonance à 100, 125, 180 Hz. Tous les pianos à queue ont le même défaut.

SLU : Et si tu tailles dedans tu n’as plus de piano.

Joachim Olaya : Oui, et puis il faut les sortir les pianos, y’a du son autour…

SLU : Tu penses aux batteries ? (rires)

Joachim Olaya : Oui. A propos de batterie, celle de jardin a été repiquée en partie par Rashad (Rashad Becker, ingé son allemand, masteriseur réputé et depuis peu compositeur de musique électronique contemporaine NDR) puisqu’il a en charge le son de Brandt, Brauer, Frick. Il utilise un couple X/Y lead en Rode NT4. Jamais vu ça.
Personnellement je n’aurais pas fait ça dans cette salle car ça enlève pas mal de précision dans cette salle qui en a pourtant bien besoin. Il y a déjà tellement d’acoustique…

Un Rode NT4 en prise principale sur la batterie
Un Rode NT4 en prise principale sur la batterie de Brandt, Brauer, Frick, un choix osé et pour le moins curieux. Remarquez, à droite de l’image sur la cymbale, une pièce de 5 cents tenue par du gaffer. Une fois tournée dans le bon sens, elle prolonge et souligne finement la ride.

SLU : Je confirme oui, le niveau des balances n’est pas élevé mais on a déjà mal au crâne !

Joachim Olaya : C’est vrai mais tu verras, à salle pleine, 500 personnes de jauge, le rendu est moins réverbérant et moins dur. La masse corporelle fait vraiment du bien.

SLU : On parlait avant de complément amplifié au rendu acoustique. Qu’ajoutes-tu à des batteries déjà bien bruyantes ?

Joachim Olaya : Tout, elles sont très amplifiées. Nous avons travaillé avec Aufgang ce matin, et j’ai demandé à Aymeric (Westrich NDR), le batteur du groupe dont je suis par ailleurs le mixeur attitré, de retenir le son tout en gardant sa précision pour que je puisse être plus libre au niveau de l’amplification et moins restreint par trop d’acoustique. C’est en effet plus simple de préciser le son avec des enceintes qui sont par définition directives que par la batterie qui est omnidirectionnelle. Malheureusement, l’autre groupe ne va pas suivre ce travail au niveau de la dynamique. Je ne sais donc pas trop ce que ça donnera.

SLU : L’option Silent, tu la commutes quand ton piano quitte la terre en fin de concert ?

Joachim Olaya : Non, je m’en sers tout le temps, c’est un vrai complément du son acoustique et surtout pour les retours quand il faut envoyer du niveau dedans. Je préviens les musiciens de ce subterfuge, et c’est gagné.

SLU : Mais tu ne fais pas de mélange Silent et direct !

Joachim Olaya : Ah mais si ! Ce soir je vais mélanger les deux. Le Silent te donne le grave que les micros pourraient repiquer mais que tu ne peux pas passer en salle.

SLU : Mais ton piano il va bouger en accord, surtout quand les 500 personnes vont chauffer la salle et ton pianiste s’énerver dessus. Ca va faire étrange les deux ensemble !

Joachim Olaya : Vu sous cet aspect tu as raison, mais le cas de figure ne m’est jamais arrivé !

Le kit micro de Joachim Olaya
Honneur à Audio Technica

SLU : Tu nous donnes un peu tes choix de micro ?

Joachim Olaya : C’est une première pour moi ce soir puisque je vais employer pour la première fois le micro pour grosse-caisse à double capsule Audio-Technica l’AE2500. Il a une tête dynamique et l’autre statique bien mises en phase. Une tête attaque, l’autre moins; une a du grave et l’autre moins. C’est très bien, et pourtant je me sers d’habitude d’un Beta 52 Shure qui est aussi un sacré micro. Pour tout te dire (il me montre les EQ de sa CL5 NDR) c’est la première fois que je n’enclenche pas les correcteurs sur un pied. Rien, ni sur l’un, ni sur l’autre.

l’AE2500, un capteur à deux têtes
Dans la grosse caisse de la batterie d’Aufgang l’AE2500, un capteur à deux têtes, une statique et une dynamique, d’où le câble de sortie un peu particulier et se terminant par deux XLR dont l’une des deux boira avec plaisir 48 Volt.
L’ATM 350 en place sur la caisse claire
L’ATM 350 en place sur la caisse claire, petit mais costaud et très polyvalent à en croire Joachim.

Sur la caisse claire et le tom aigu j’ai des ATM350, une référence hallucinante car ce micro sert dans une infinité de cas y compris dans un piano, l’AE3000 sur le tom basse, que j’ai découvert avant-hier pour être honnête et qui plus est dans un piano ! Je ne le connais pas encore assez pour t’en dire plus mais j’aime bien. Sur la charley, j’ai l’ATM450 qui est un micro énorme, mortel !

SLU : On dirait un petit ruban…

Joachim Olaya : Oui mais non, c’est un capteur à condensateur dont la tête est à 90°, assez atténuée pour faire de la prise de proximité mais pas trop, très brillant dans le haut, et il encaisse. Il marche aussi très bien sur un violon en proximité.

Le micro de la charley, un Audio-Technica ATM450
Le micro de la charley, un Audio-Technica ATM450, à condensateur dont la tête est orientée à 90° de l’axe du tube ce qui permet un placement plus facile.
Sur les toms un AE3000
Sur les toms un AE3000, un micro à condensateur et à large membrane fait pour les forts niveaux puisqu’il passe les 148 dB SPL à 1% de disto sans même enclencher le pré atténuateur.


SLU : Et tes pianos ?

Joachim Olaya : Aujourd’hui j’ai misé sur du large membrane. D’un côté les 4033 et de l’autre les 4050 et l’AE4100 dans l’ouïe.

SLU : C’est un micro de chant…

Joachim Olaya : Au départ oui, un peu comme le 5400 mais, contrairement à ce dernier, il est beaucoup moins sensible et plus directif, ce qui me permet de repiquer l’acoustique du piano sans toute la repisse de la scène. Les deux statiques large membrane prennent la couleur pianistique et le 4100 dans l’ouïe bénéficie d’une moindre attaque mais d’une restitution complète de tout le spectre. Bien entendu il faut connaître le piano et choisir celle qui apporte le meilleur équilibre.

Enfin le 4100 me sert à piloter mes effets en temps réel, des gros chorus entre autres. Il me faut pour ça des sources les plus propres possible et pour ça le 4100 ou alors les micros contact sont parfaits. En tournée, avec Aufgang, je me sers habituellement d’AKG 414, de Shure SM58 dans les ouïes mais je dois reconnaître que le 4100 est vraiment mieux. Bien sûr le prix n’est pas le même, il s’agit d’un capteur dynamique très atténué, une sorte de KMS105 moins sensible et plus directif. Le 4100 a une super couleur et encaisse quasiment tout sans repiquer autour de lui.

Le 5400, dont je te parlais avant, est pour moi le micro de chant mortel. Il est très cher mais à chaque fois que je l’ai fait essayer à un chanteur il l’a apprécié. Je ne travaille pas assez avec des voix pour en acheter mais je suis amoureux de ce capteur. Je me trouve bien avec Audio Technica car je me sers de moins en moins des égaliseurs. Hier sur mon piano lead, je n’ai presque pas taillé ce qui est très rare.

SLU : C’est quoi cette histoire d’amour que tu entretiens avec Audio-Technica…

Joachim Olaya : Oh ce n’est rien, et surtout pas pour faire des économies sur la location de quelques micros qu’ils me prêtent. Sur le budget de 4 jours chez Dushow pour Beyond my Piano, cela n’aurait pas radicalement changé la donne (rires) ! Tout a commencé il y a deux ans lorsque étant régisseur général et ingé son du festival Soirs d’été à Poitiers, j’ai cherché et trouvé un partenaire technique sur de la microphonie pour la durée du festival.

Pour ce type de projet assez atypique, le gros catalogue Audio-Technica convient très bien. Audio-Technica, selon moi… (gros silence NDR) est arrivé après les gros que sont notamment AKG, Shure, Sennheiser, Neumann ou Beyer, et si au départ tout n’était pas bon et encore aujourd’hui certaines références ne m’emballent pas, le reste est mortel.

SLU : Un exemple ?

Joachim Olaya : Dans les large membrane, les 4021 qui sont en ambiance et nous servent pour enregistrer le public, sont énormes et sont selon moi l’équivalent des DPA. En revanche il manque quelques types de micros comme par exemple des contacts ou les PZM. J’ai envie d’aider cette marque car elle le mérite. Je me sers aussi d’un casque dans leur gamme qui est remarquable, le ATH-M50. Je l’ai fait acheter à 10 potes, mais c’est la seule référence que j’aime dans leur catalogue de casques. Il y a du bon et du moins bon mais pour ce qui est du rapport qualité / prix ils sont imbattables, sauf pour les micros main qui font mal (rires) !

SLU : Tu ne possèdes pas de micros à toi ?

Joachim Olaya : Non pas vraiment mais je devrais pour Aufgang avec qui je tourne beaucoup car ce n’est pas toujours aisé d’avoir les références que je désire à chaque date. Il faudrait que je deale ça avec Audio-Technica comme avec Régie Pianos ou Yamaha.

Une alim externe pour la CL5 Yamaha

La CL5 de Yamaha
La CL5 de Yamaha avec à droite le PC servant de serveur pour les nombreux effets dont se sert Joachim. La régie tout en étant enchâssée sous le balcon dispose d’une écoute satisfaisante et sans indigestion de grave.

SLU : Tes effets tu les fais avec quoi ?

Joachim Olaya : Je me sers de ceux de la CL5 pour certains, et le reste je le génère avec mon ordinateur en MADI que je transforme en rack d’effets avec des plugs qui vont bien. J’ai ainsi tout ce dont j’ai besoin à portée de main, et je n’ajoute ponctuellement qu’un préampli extérieur lorsqu’un chant lead le requiert.

SLU : Elle te satisfait la CL5 ?

Joachim Olaya : Je la trouve mortelle et j’adore Yamaha. Tu peux tout faire avec une CL5, et même quand elle est ras-la-gueule, son logiciel est super stable et elle démarre en 10 secondes. Cela étant, elle a un défaut assez flagrant ! Il ne faut jamais la brancher sur le secteur par la prise et donc par l’alimentation prévue à cet effet dans la table elle-même mais bien par l’alimentation externe.

Ça change tout, les entrées, la couleur, ça n’a rien à voir. Elle pèse 20kg cette alim à l’ancienne mais elle apporte notamment une dynamique hallucinante. J’ai découvert ça la semaine passée grâce à un prestataire qui me l’a livrée ainsi, et bien lui en a pris ! J’ai aussi un peu de mal avec le réglage de gain de ma CL5. Quand tu mets du gain, le souffle augmente par paliers. Si j’arrive à +17, le souffle est audible, et quand je passe ce seuil en montée, il baisse d’un coup, un peu comme la boîte de vitesse d’une voiture.

SLU : Tu ramènes quoi à la console en termes de lignes ?

Joachim Olaya : Pfff, au moins 48 lignes. Avec les retours d’effets on est à 56, et en sortie laisse-moi compter…On doit être à 32 ! J’attaque la diffusion séparément, plus les surrounds, les retours, les effets… Ca fait du monde ! On a fait une journée d’installe et de montage, ce qui nous a permis de tout programmer dans la table”.

Formés à l’IRCAM

Joachim Olaya et à sa gauche Clément Marie
Joachim Olaya et à sa gauche Clément Marie, surpris à quelques minutes du début du concert, leurs yeux trahissant une « certaine » fatigue, dans leur petite régie où trône la CL5 Yamaha.

Le visage aussi fatigué que celui de Joachim mais l’œil toujours malicieux, Clément Marie intervient pour compléter les propos de ce dernier : « Enfin, ce matin tout était vide, on a tout monté ensemble pour ce soir ».

SLU : Clément, en deux mots tu te présentes ?

Clement Marie : Je suis free-lance et je travaille aussi pas mal pour l’IRCAM et parfois Pleyel. Je tourne avec Joachim et je m’occupe des retours d’Aufgang sauf ce soir où la salle ne s’y prête pas. Je bosse pour le spectacle vivant et parfois la danse.

SLU : Vous parlez tous les deux de notre vénérable institut de recherche créé par Pierre Boulez. Comment ça se fait ?

Joachim Olaya : Parce que j’y ai travaillé en tant qu’ingé son permanent de 2003 à 2008. On vient avec Clément de cet endroit bizarre mais qui, au moins pour la technique sonore, est le plus avancé et te donne les moyens de bosser. Tu peux te prendre la tête 4 jours sur un détail et toujours travailler à 100%. Depuis on fait peut-être des projets plus excitants même si le temps nous manque, et que c’est de plus en plus la course.

Notre truc c’est vraiment la musique contemporaine, la multidiffusion, les mix 5.1, même si à l’IRCAM on travaille par paire, 4 voies, 6, 12 voies mais jamais de nombre impair. Quand on travaille 12 voies de diffusion, on a appris à faire des réductions au format 5.1. L’IRCAM vient d’ailleurs de renouveler son parc de consoles et a rentré des Yamaha CL1 et CL5.

SLU : Ça paraît étrange que pour quelqu’un habitué au confort de l’IRCAM, tu te retrouves maintenant à courir avec trois casquettes à la fois…

Joachim Olaya : Je me rends compte que c’est costaud mais le gros avantage est de te permettre de faire ce que tu veux. Je fais la technique qui me plaît sans être accueilli, et le tout gagne en cohérence. C’est vrai aussi que si on était deux de plus ce serait bien agréable mais c’est la première édition de Beyond My Piano, on fera mieux l’année prochaine. Je ne suis pas fan non plus de Meyer même si c’est vrai que les 600 HP et les UPA ça ne marche pas mal, mais Dushow nous a accompagnés et je ne pense pas que j’aurais pu avoir autre chose de plus récent avec mon budget (rires) !

That’s the end, my friend

La programmation fait la part belle à l’improvisation, au détournement des instruments et aux sonorités nouvelles pour le bonheur d’un public envouté par le lieu comme par ce bain de son et de rythmes aussi créatifs qu’étranges. Le travail de Joachim et de Clément est global, et à en juger par les applaudissements et autres rappels, personne ne semble gêné par l’acoustique pour le moins vivante et quelque peu brouillonne des Bouffes. Il faut dire aussi que deux batteries acoustiques, dans un lieu aussi réverbérant et clos à la fois, complique les choses.

Malgré tout, le mix est cohérent, et pour les chanceux se trouvant dans la zone de tir des enceintes et à bonne distance du plateau, le rendu est bon, voire très bon en fonction de l’influence du sub et des 8XT qui remplissent parfaitement leur rôle. Merci à l’IRCAM, on est enveloppé de son, une sensation très agréable. Un tour au premier balcon trahit la difficulté qu’a le grave à monter dans cette salle en forme de tonneau. Le reste du spectre en revanche est parfaitement reproduit avec fatalement plus de cymbales en direct. Le second balcon enfin souffre du mélange entre son direct et son réverbéré et surtout des réflexions qui, malgré des rappels en Amadeus bien placés, noient pas mal le mix. Heureusement ce théâtre a la beauté et la proximité avec la scène pour lui, ce qui a tendance à gommer quelque peu ces défauts.

A l’actif de Joachim, une TRÈS belle captation des pianos qui ressortent avec une plénitude, une dynamique, un gras et une précision remarquables, et encore, ce n’est paraît-il que la version light, une captation qui aurait fait le bonheur de pianistes comme Michel Berger et sa fameuse main gauche. Enfin un dernier bravo pour le mix résolument créatif et riche en effets, ambiances et trouvailles, une vraie mise en scène sonore.[/private]

 

 

Pioneer arrive sur le marché de la diffusion de puissance en club

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Spécialiste incontesté et leader sur le marché des lecteurs de CD et des mélangeurs DJ, Pioneer rejoint le cercle très fermé des créateurs de systèmes audio pour discothèques avec les GS-Wave et la gamme XY plus polyvalente et abordable.
Dévoilées lors du Plaza 2013, ces deux gammes d’enceintes tirent pleinement parti du savoir-faire de Pioneer dans les studios du monde entier depuis 35 ans avec les haut-parleurs TAD, mais bénéficient aussi de l’association avec Gary Stewart, un vétéran des nuits à l’origine des plus gros systèmes custom en club, hélas disparu l’année dernière, et du choix de Powersoft pour fournir la puissance et le processing nécessaire.

Une vue du GS-Wav complet
Au centre de l’image une vue du GS-Wav complet et empilé verticalement, bien entouré par les éléments qui le composent. Le cube qui pend à une chaîne n’est autre que le Wav-TWPod et ses quatre tweeters à ogive.

N’oublions pas enfin Alex Barrand, le Manager de l’Audio Pro chez Pioneer qui a piloté l’ensemble du développement des enceintes, un domaine qu’il maîtrise à la perfection puisqu’il a lui-même participé à la remise en son du « Ministry of Sound » de Londres en 2008 à l’époque où il en était le directeur technique. Il s’agit d’une discothèque dont l’audio a une réputation d’excellence.

Avant de détailler les deux gammes d’enceintes, place à Alex qui a accepté de répondre à nos questions. 

SLU : Tout d’abord une précision. Gary Stewart nous a quittés, c’est exact ??

Alex Barrand
Alex Barrand Manager Audio Pro chez Pioneer

Alex Barrand (Manager Audio Pro chez Pioneer) : Oui, malheureusement Gary s’est éteint l’automne dernier, mais la collaboration avec sa société GSA ne s’arrête pas pour autant puisque sa femme Martha en a repris les rênes et de nouveaux produits sont prévus dans le futur en collaboration avec GSA.
Malgré sa disparition, nous avons souhaité continuer avec le système GS-Wave pour deux raisons principales, d’abord en sa mémoire, il y a participé énormément, et ensuite pour démontrer ce que Pioneer peut apporter en termes d’audio en exploitant ses immenses ressources technologiques.

SLU : Il semble quand même que Gary était un artisan travaillant assez seul.

Alex Barrand : Pas tout à fait, dans sa société il y a quatre permanents mais c’est certain qu’il travaillait à l’ancienne en étant un peu tout à la fois, du design à la production de boîtes et d’électronique comme peut l’être Steve Dash chez Integral Sound. Ce sont des personnes qui vendent leur compétence et leur capacité à créer le système qui convient pour le lieu, sans avoir besoin de le fabriquer et d’avoir des stocks, le contraire d’une démarche moderne.

Une vue du Boom ! club
Une vue du Boom ! club, la première boîte équipée en GS-Wav, située à Ibiza. On remarque le montage de la régie DJ à l’aplomb d’une unité Wav-Low, la Wav-Lens est quant à elle accrochée à la verticale des platines.

SLU : Le GS du nom GS-Wave, ce sont bien les initiales de Gary non ?

Alex Barrand : Absolument. Nous avons souhaité avec ce système lui rendre hommage mais aussi lui apporter la capacité de Pioneer à aller plus loin en termes de recherche acoustique, de mesure, de procédure de test afin de tirer le meilleur de chaque boîte. Gary était très demandeur de ce savoir faire de manufacturier de haut-parleurs par le biais de TAD, notre filiale, pour faire en sorte d’améliorer encore ses idées.

SLU : Tu parles de vétérans, mais avant d’arriver chez Pioneer, tu as aussi mis les mains dans le cambouis !

Alex Barrand : Tout à fait. Avant Pioneer, j’ai été directeur technique d’une grande boite londonienne, le Ministry of Sound et j’ai personnellement conçu le système actuellement en place. J’ai collaboré pour cela avec Martin Audio, un fabricant anglais basé à Londres, et nous avons partagé le travail à 50/50. Du coup cette société n’a jamais vendu le fruit de notre travail car elle ne possède pas la totalité du projet malgré le fait qu’il ait été primé 4 années de suite par l’IDMA comme étant le meilleur design en club.

Pioneer assure, de la source à la diffusion

SLU : C’est toi qui as poussé Pioneer à s’intéresser aussi à la diffusion et pas qu’aux sources et aux mélangeurs ?

Alex Barrand : Nous avons parlé du rapprochement entre l’audio Pro et les DJ mais aussi du niveau de qualité à atteindre pour être à hauteur de ce que nous offrons avec nos lecteurs et nos consoles, une qualité à laquelle nous sommes très attachés et qui a fait notre réputation. Pioneer Japon souhaitait de toute façon pénétrer le marché de l’audio Pro depuis quelques années déjà, il fallait juste trouver le bon moment pour le faire, et l’opportunité s’est présentée avec Gary et avec moi quittant le Ministry of Sound.

SLU : Peut-être aussi qu’avoir TAD dans son groupe n’est pas étranger à la naissance de ces deux gammes. La synergie paraît évidente.

Alex Barrand : Certainement, mais ce qu’il manquait c’était le savoir-faire dans les gros systèmes très spécifiques et recherchés en discothèque que Gary nous a apporté. De mon côté j’ai surtout ajouté ma touche de modernisme par le biais des DSP et de tout ce que l’on peut faire avec, sans oublier une approche plus actuelle dans l’usage de haut-parleurs coaxiaux ou disposant de moteurs au Néodyme.
Quand on ajoute la remarquable compétence des ingénieurs de TAD, on a pu choisir et exploiter au mieux les HP qui équipent notre système GS-Wave. Il ne faut pas non plus se cacher que développer toute une gamme de HP pour des séries comme les GS-Wave n’aurait pas de sens; nous avons donc travaillé à adapter des modèles existants dans le catalogue TAD mais pas que, nous avons aussi fait construire sur notre cahier des charges des haut-parleurs chez RCF, B&C et BMS.

SLU : Le catalogue de TAD n’est pas assez vaste ?

Alex Barrand : Non, le problème est surtout d’ordre productif. Nous avons besoin d’avoir une réactivité dans la modification et la production d’un nombre important de références et d’unités, et TAD ne peut pas suivre aussi bien que des sociétés déjà rompues à cet exercice comme celles que j’ai citées.

SLU : La qualité des HP TAD reste remarquable…

Alex Barrand : Tout à fait, mais cette qualité nous l’avons de toute façon gardée aussi dans le contrôle qualité sur les composants équipant nos enceintes, que ce soit les ébénisteries, les filtres ou bien sûr les HP. Les procédures de contrôle qualité de Pioneer sont draconiennes, qu’il s’agisse des GS ou des XY. Toutes les enceintes des deux gammes sont entièrement fabriquées en Angleterre, y compris les caisses et les filtres qui sont assemblés à la main. Rien ne provient de Chine.

SLU : Pour en revenir à la GS-Wave, l’unité médium aigu lenticulaire, la Wav-Lens – on reviendra plus tard sur cet accessoire mythique en boîte – comporte des moteurs coaxiaux, c’est exact ?

Alex Barrand : Oui c’est ça. Il s’agit des seuls composants qui proviennent d’Allemagne, de chez BMS. C’est une version customisée pour Pioneer de leur moteur coaxial deux pouces qui démarre assez bas en fréquence mais sait monter très haut, sans pour autant présenter de défaut de raccordement entre les deux sous-ensembles. On utilise un moteur coaxial par trompe et lentille mais deux unités cohabitent dans l’unité Wav-Lens, câblées en parallèle. Chaque moteur reçoit deux signaux spécifiques, un pour le haut médium et l’autre pour l’aigu.

SLU : Quels sont les avantages de la lentille de diffraction à part ce que son nom indique ?

Alex Barrand : La lentille tout d’abord est précisément étudiée et l’espacement entre les lames est calculé pour se situer en dessous du quart de longueur d’onde ce qui n’interrompt pas le passage du son, il le diffuse simplement horizontalement et verticalement d’une façon très douce et naturelle, ce qui est indispensable en termes de couverture, champs proche et « lointain ». L’utilisation de deux unités médium-aigu couplées en parallèle au sein du Wav-Lens ajoute de la puissance et permet, dans de grands établissements, une meilleure portée.

SLU : L’utilisation d’une lentille acoustique devant une trompe n’est pas couverte par un brevet ?

Alex Barrand : (rires !!) Ah toi aussi !! La lentille est, au-delà des avantages acoustiques qu’on a évoqués, un accessoire mythique, une sorte d’icone rappelant instantanément la discothèque et les grands clubs d’antan. Oui, pas mal de professionnels m’en parlent, mais non, de même que les trompes à directivité constante, les lentilles de diffraction ne sont plus couvertes par des brevets car le temps qui passe les a fait basculer dans le domaine public, il est donc parfaitement légitime pour une société d’utiliser librement ce procédé.

La salle des machines de la discothèque le Boom !
La salle des machines de la discothèque le Boom ! d’Ibiza qui, à la vue du nombre de Digam K3 Powersoft alignés, n’a pas volé son nom.

SLU : As-tu eu, dans tes contacts avec Powersoft, l’occasion de voir ou écouter le M-Force et ce type de haut-parleur de nouvelle génération peut-il un jour être exploité par Pioneer ?

Alex Barrand : Ah oui, bien vu. Nous disposons en ce moment-même d’un M-Force pour conduire des essais et comprendre quel pourrait en être l’usage. Je l’imagine plus dans la gamme XY pour servir de « petits » subs, mais nous prenons notre temps car il s’agit d’une technologie très nouvelle mais impressionnante, très impressionnante. Malgré tout le M-Force paraît fiable dans la mesure où les pièces en mouvement sont juste deux aimants très bien dimensionnés, rien à voir avec nos HP. Après il faut de sacrés amplis pour bouger l’ensemble ! (Un module spécifique de 15 kW est prévu par Powersoft NDR).

SLU : Mise à part l’installation de démo qui tourne au Boom ! d’Ibiza, d’autres systèmes sont-ils opérationnels ou sur le point de l’être ?

Alex Barrand : Nous sommes sur le point de finaliser certains projets en Europe qui, si tout se passe bien au niveau du planning, devraient être livrés pour la fin mars. Il faut rappeler que le système GS-Wave lui-même n’est officiellement disponible que depuis le 1er février de cette année, nous avions besoin de ces quelques mois pour peaufiner des détails techniques comme la couverture et établir un prix de vente. Nous avons fait notre choix parmi des installateurs, que ce soit en France comme en Espagne, en Italie, aux Etats Unis et en Asie afin de constituer un réseau d’installateurs agréés et cela aussi a pris du temps. Désormais le planning va s’accélérer.

La gamme GS-Wave

Après cette entrée en matière, venons-en aux deux gammes. La GS-Wave est bâtie autour du principe du château, imposant mais pouvant facilement être réorganisé grâce au « traitement de signal » et tournant en 5 voies actives.
L’extrême grave est reproduit de 35 à 150 Hz par un subwoofer monté en deux fois 18 pouces ferrite et chargé par un pavillon hyperbolique. Le tout assure une efficacité de 108 dB/1W/1m. La tenue en puissance est de 2 fois 1600 W RMS. Ce caisson peut être prolongé par une pièce rallongeant et augmentant sa sortie, la Wav-Horn, ce qui ajoute 5 dB de rendement à 50 Hz, une pièce imposante de 243 cm de long et 125 kg de multipli de bouleau.
Le grave et le bas médium sont confiés aux Wav-Low, deux caissons identiques équipés chacun de deux 15 pouces en ferrite avec une charge arrière débouchant sur les côtés des HP. 103 dB d’efficacité par caisson et deux fois 1200 W RMS de tenue en puissance. La bande passante s’étire de 50 à 2 kHz.

Pioneer wavlens-Plasa13
Le wav lens, partie haut-médium aigu du système GS 5 voies. Présentation Plasa 2013

Le haut médium et l’aigu sont reproduits par deux moteurs coaxiaux au Néodyme câblés en parallèle dont les trompes débouchent sur deux lentilles acoustiques.
Cet ensemble est appelé Wav-Lens. Le moteur en charge du médium couvre le 1 à 6 kHz avec un rendement de 115 dB et celui en charge de l’aigu va de 6 à 16 kHz avec un rendement de 113 dB 1W/1m. Il s’agit de modèles à diaphragmes annulaires. Les puissances admissibles sont de 250 W pour le médium et 160 pour l’aigu (puissances RMS). La couverture est typiquement de 110° en horizontal par 50° en vertical avec possibilité d’ajuster la couverture verticale sur 20°.

L’extrême aigu enfin, un montage cher à Gary Stewart, est renforcé localement par le biais d’une unité omnidirectionnelle, appelée Wav-TWPod, équipée de quatre tweeters à ogive à aimant ferrite placés sur les quatre faces et pourvue de points d’accroche facilitant son placement aux points stratégiques à proximité du public. 100 dB/1W/1m pour l’efficacité et 100 W de puissance admissible. Le but n’est pas le niveau mais bien le rappel tout en finesse du haut du spectre.

Nous ne manquerons pas d’aller visiter un établissement équipé d’un GS-Wav dès qu’il sera opérationnel pour vous donner notre sentiment sur un ensemble qui fleure bon la tradition mais qui, DSP oblige, bénéficie aujourd’hui de possibilités nouvelles et notamment une mise en phase, un « processing » par voie et une limitation garantissant une parfaite tenue dans le temps, même quand le DJ invité se lâche un peu trop.

La gamme XY

La gamme XY est le complément idéal du GS pour aller couvrir les zones d’ombre, les bars, les espaces VIP, les cabines DJ et autres restaurants ou petits établissements, et se compose de deux enceintes passives large bande.

Les XY 122 et 81, la première équipé d’un 12 pouces et d’une compression de 1,4 pouces, tous deux à aimant Néodyme et la seconde d’un 8 pouces à aimant ferrite et une compression Néodyme d’un pouce.

Pioneer-subXY 118S Plasa13
Le sub XY-118S, série XY, présenté au Plasa 2013

A ces têtes viennent s’adjoindre deux subwoofers utilisant deux techniques de charge différentes.

Le XY-118S exploite un 18 pouces à aimant ferrite chargé en bass reflex, ce qui garantit sa compacité. La bande passante s’étire de 35 à 150 Hz avec une efficacité de 98 dB (1 W / 1 m).
La puissance admissible est de 1000 W RMS.
Le XY-215S utilise deux 15 pouces ferrite dans un montage en quasi passe-bande. Il descend légèrement moins bas puisqu’il est donné pour 42 à 160 Hz, et occupe plus de place au sol.

En revanche, il offre un rendement de 102 dB 1W/1m avec une tenue en puissance de 800 W RMS. 

 

Participez au concours AIR STUDIOS

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Pour son 25e anniversaire, Focusrite Audio Engineering Ltd ( 29 ans depuis la création de la marque Focusrite ) organise un concours d’enregistrement, donnant à un groupe de quatre personnes l’occasion d’enregistrer un titre avec le producteur détenteur d’un Grammy Award, Guy Massey, aux célèbres Studios AIR de Londres.

Les gagnants passeront un week-end, tous frais payés, dans l’environnement inspirant des légendaires AIR Studios, où la console d’enregistrement originale, avec ses modules conçus par Rupert Neve, est encore en activité aujourd’hui.

AirStudios-Focusrite

Massey (Les Beatles, Manic Street Preachers, Ed Sheeran) dirigera la session d’enregistrement, aidant à confectionner votre titre avant de vous lancer sur l’enregistrement et le mixage de votre morceau. Enfin, le morceau finalisé sera envoyé à l’un des meilleurs ingénieurs de Mastering de Londres.

Pour tenter votre chance et gagner cette expérience d’enregistrement unique, rendez-vous sur : www.focusrite.com/dreamrecordingcomp où les conditions de participation, d’inscription et le règlement sont exposés.

Ayant développé des modules pour le leader mondial des constructeurs de consoles de mixage, la première console d’enregistrement Focusrite fut la Focusrite Forte. Extrêmement chère à produire, une version simplifiée, appelée la « Studio Console », a été mise en production.
Seulement dix Studio Consoles ont été réalisées et utilisées dans le monde, et six restent en fonctionnement à ce jour.

Un documentaire raconte l’histoire de ces consoles et des personnes qui les ont exploitées. Donc pour en savoir plus sur l’histoire de Focusrite, nous vous invitons à regarder le documentaire sur : 
http://youtu.be/bJd8606oNNk

 

ATK Audiotek dévoile ses subwoofers M-Force “inside”

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Lors de la remise des Grammy Awards 2014, le prestataire audio ATK Audiotek basé à Valencia en Californie, déjà en charge de cet événement musical depuis 14 ans, a déployé des prototypes de subwoofers mettant en œuvre les moteurs d’extrême grave M-Force de Powersoft dévoilés à Prolight+Sound 2013.

Voici le transducteur d’infra-graves M-Force vu de face et tel qu’exposé lors de Prolight & Sound 2013 sur le stand Powersoft. Remarquez la « membrane » d’une taille inhabituelle et ses renforts.
Voici le transducteur d’infra-graves M-Force vu de face et tel qu’exposé lors de Prolight & Sound 2013 sur le stand Powersoft. Remarquez la « membrane » d’une taille inhabituelle et ses renforts.

Développés et assemblés par ATK en collaboration avec Mario Di Cola de Audio Labs Systems, ces subwoofers «maison» offrent des performances qui dépassent celles des modèles classiques et produisent un son naturel et sans trainage avec une très faible compression thermique même aux plus fortes pressions acoustiques.

Le moteur du M-Force. Ne cherchez pas de spider, le guidage très linéaire de l’équipage mobile rend sa présence inutile. Il existe malgré tout une pièce de centrage en contrainte qui relie l’actuateur au châssis. A l’arrière, et avec ses cheveux blancs, c’est le Président Lastrucci (CEO de Powersoft), père de Claudio, co-fondateur et responsable de la R&D chez Powersoft.
Le moteur du M-Force. Ne cherchez pas de spider, le guidage très linéaire de l’équipage mobile rend sa présence inutile. Il existe malgré tout une pièce de centrage en contrainte qui relie l’actuateur au châssis. A l’arrière, et avec ses cheveux blancs, c’est le Président Lastrucci (CEO de Powersoft), père de Claudio, co-fondateur et responsable de la R&D chez Powersoft.

ATK a testé sur le terrain son projet de subwoofer lors des émissions X-Factor tournées en public à Los Angeles. Chaque caisson est mû par un moteur M-Force composé d’un actuateur (moteur) push-pull asservi à aimant mobile poussant un cône de 30 pouces en polypropylène et alimenté par un K10 Powersoft bridgé délivrant 9 kW.

ATK Scott Harmala
Scott Harmala, directeur technique et responsable des nouveaux projets d’ATK.

Comme l’affirme Scott Harmala, directeur technique et responsable des nouveaux projets d’ATK : “Le projet de subwoofer continue son évolution et la prochaine version incorporera un module de puissance de 15 kW spécialement étudié pour être intégré au M-Force par Claudio Lastrucci, co-fondateur et responsable de la R&D chez Powersoft.

Ce qui nous a le plus étonnés, c’est le rendu, la qualité du grave et sa parfaite tenue. C’est le grave le plus précis que j’ai jamais entendu. Je crois que cela est dû au design du moteur qui assure un parfait contrôle de la masse mobile. Elle accélère et décélère instantanément. Le son reproduit est sans commune mesure avec ce que j’ai eu l’occasion d’entendre auparavant.”

M Force transmission
Un détail de la transmission de mouvement vers le cône au travers du « spider » new look tel que proposé par Powersoft, une pièce rigide de guidage et de centrage autorisant le débattement.

ATK a implémenté le M-Force dans une ébénisterie simple. “Le design du caisson crée bien entendu une charge pour le cône, poursuit Scott Harmala, mais sans commune mesure avec les caractéristiques des montages bass reflex. Alors qu’un classique bass reflex renforce le bas du spectre d’environ une demi-octave et demande un filtrage passe-haut assez élaboré, ce nouveau subwoofer offre une extension dans le grave dépassant l’octave.

Nous allons probablement faire le choix d’une fréquence de coupure basse de 20 Hz car le contenu sonore fait défaut en dessous. La surface et le débattement du cône associé au M-Force permettent d’obtenir un SPL impensable à des fréquences aussi basses sans quitter la plage de fonctionnement optimale. La force délivrée par le moteur est 50 à 60 fois plus importante que celle des haut-parleurs classiques de 18 pouces du marché. A 25 Hz, il délivre 8 dB de plus que deux de nos subwoofers équipés en 2 fois 18 pouces.”

Vue officielle du moteur final Powersoft Mforce1
Vue officielle du moteur final dont le « spider » bleu laisse apparaître à l’arrière la pièce solidaire de l’aimant venant propulser les cônes qui viendront se boulonner sur le pas de vis visible tout à l’avant. Ce moteur est conçu pour accepter une puissance de 15 kW délivrée par un module spécifique conçu par Powersoft (avec contrôle par DSP).

Contrairement aux haut-parleurs conventionnels, l’actuateur du M-Force développe un mouvement push-pull idéal pour entrainer tout type de membrane.
La nature même de ce design signifie que si dans un haut-parleur classique la bobine peut sous certaines conditions extrêmes heurter l’arrière du moteur ou sortir de l’entrefer, dans le cas du M-force, il y a auto-limitation.

Scott Harmala continue : “Au fur et à mesure que l’aimant se déplace dans le champ magnétique d’avant en arrière, il se produit un effet de frein magnétique rendant impossible la destruction mécanique du montage par excès d’excursion”.

Le projet de ce subwoofer est né dans l’esprit de Scott Harmala et de son collègue et président d’ATK Michael McDonald lors d’une visite au siège de Powersoft en Italie.

Powersoft team
Claudio Lastrucci (R&D manager) à gauche et Antonio Peruch (Managing Director, fab and quality), tous deux co-fondateurs de la marque.

Scott ajoute : “Nous avons eu connaissance d’un certain nombre de projets confidentiels, parmi lesquels le moteur M-Force. Une discussion s’est engagée entre eux et nous sur la manière de l’implémenter dans un montage fonctionnel car nous étions très intéressés de connaître son potentiel réel sur le terrain. Va-t-il bien sonner ? Va-t-il donner satisfaction aux meilleurs ingénieurs du son ?

Nous avons donc commencé des études avec Mario Di Cola afin de pouvoir créer une enceinte apte à l’accueillir et en tirer les premiers enseignements en termes de performances potentielles. L’enceinte actuelle est le fruit de cette collaboration.”

La prochaine étape verra la finalisation de l’architecture de l’enceinte de façon à pouvoir l’accrocher seule ou en ligne et offrir une ergonomie optimale pour les équipes qui auront à l’exploiter.

Powersoft_ATK UnderStage
Une vue des racks de puissance Powersoft tels que déployés par ATK pour les Grammys 2014. 45 amplis série K bien entourés par deux stage boxes DiGiCo.

Toujours selon Scott : “Actuellement l’enceinte est passive (elle n’embarque pas le module de puissance). Nous allons recevoir quelques modules de puissance afin d’effectuer des tests avant de figer le projet et entamer la production des premiers modèles de série mais nous sommes confiants quant à la validité de notre projet initial.

Une fois que le système sera finalisé, on s’en servira avec tout type de tête en tant que support infra standard. Ensuite on l’utilisera pour créer des effets basés sur les fréquences infra sonores lors d’avant-premières cinématographiques ou d’événementiels qui en sont très demandeurs avec des programmes riches en grave.

Ce sub pourrait devenir la référence dans notre éventail de modèles disponibles.”

 

Ayrton présente le NandoBeam ™ S6

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Ayrton NandoBeam S6

Ayrton a choisi de lancer trois nouveaux projecteurs à Francfort parmi lesquels le NandoBeam S6, équipé de 37 sources led RGBW, donc deux fois plus puissant que son petit frère, NandoBeam S3, et toujours la fabuleuse palette de couleurs d’Ayrton.
A découvrir sur le stand Ayrton Hall 9 – E70.

Ayrton NandoBeam S6

NandoBeam S6 est une tête mobile très compacte, rapide et nerveuse. Conçu principalement pour la scène et les plateaux de télévision, il reprend le même système optique léger et le zoom 5:1 ultra rapide du S3. Son faisceau s’ouvre de 8° à 40°.

Fruit d’un long développement, le système optique est composé d’une seule lentille frontale légère en polycarbonate dont la qualité de conception se traduit non seulement par des avantages optiques essentiels, mais permet aussi au NandoBeam d’être très rapide.

Le NandoBeam S6 offre pléthore d’effets visuels, avec 37 sources led RGBW Osram Ostar, disposées en quatre  » couronnes  » et contrôlées indépendamment par sections semi- circulaires de six leds.
La température du circuit de Led est  gérée par un système de refroidissement actif à caloduc de deuxième génération qui lui garantit fiabilité, couleurs et flux constants en éclairement wash prolongé.

NandoBeam ™ S6 est contrôlable par DMX, RDM et Art-Net et bénéficie d’un récepteur DMX/RDM radio sans fil intégré en standard.

Caractéristiques :

  • 37 leds multi-puces RGBW 15W
  • Roue de couleurs virtuelle, incluant les préréglages de blanc les plus courants Zoom : 8 ° à 40 °
  • Lentille frontale unique
  • Système avancé de refroidissement basé sur la technologie heatpipe (caloduc)
  • Entrée/sortie RJ45 pour ArtNet
  • Entrée/sortie XLR5 pour DMX et RDM

Plus d’informations sur le site www.ayrton.eu

 

Focusrite RedNet D16

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Focusrite ajoute une nouvelle interface DANTE à sa gamme RedNet (la septième) avec RedNet D16 AES, une passerelle 16 canaux E/S AES3 pour réseau Dante qui permet la communication de tout dispositif audio AES3 sur un réseau Dante : console numérique, ampli de puissance, …, mais aussi enregistreur/lecteur et autres platines CD via les E/S S/PDIF qui peuvent remplacer les canaux 3 et 4 AES3.

RedNet7 avec Cable

Présentée en rack 19’’ 1U avec une façade aluminium anodisé rouge spécifique aux appareils de la gamme, RedNet D16 rassemble sur le panneau avant toutes les informations d’état : source d’horloge, fréquence d’échantillonnage, connexions réseau primaire et secondaire, ainsi que la présence de chacune des paires AES.

L’appareil dispose de convertisseurs de fréquence d’échantillonnage (SRC) sur chaque paire d’entrées et d’entrées-sorties horloge (WordClock) sur BNC et DARS (Digital Audio Reference Signal) en XLR, communes aux entrées 1 et 2. Ceci permet la synchronisation avec un large éventail de sources externes, tandis que les E/S S/PDIF offrent la possibilité d’adjoindre des équipements tels que des platines CD, ou des enregistreurs/lecteurs.

Focusrite RedNetD16 Rear
Un panneau arrière de raccordement complet avec les E/S horloge et DARS

Les deux fois 8 canaux d’E/S à la norme AES59 arrivent sur deux connecteurs DB 25 pour une interconnexion rapide avec d’autres équipements DB25 ou XLR. L’entrée XLR femelle du panneau arrière peut être utilisée soit comme DARS de référence pour le système Dante, ou en tant que source audio AES3 qui remplace les canaux d’entrée 1/2 des connecteurs DB25.
Une prise XLR mâle fournit une sortie AES3 dupliquée pour les canaux de sortie 1/2. L’entrée S/PDIF RCA peut supplanter les canaux d’entrée 3/4 des connecteurs DB25, tandis que la sortie S /PDIF assure une « copie » par paire adjacente des 16 canaux de sorties.

Les deux connecteurs réseau peuvent être utilisés soit comme interface de réseau primaire/ redondante, ce qui permet la commutation transparente dans le cas d’une défaillance du réseau, ou comme un port en cascade permettant le raccordement de plusieurs unités.
RedNet D16 peut être contrôlée (et configurée) à distance par le logiciel RedNet Control (Mac et PC).

La commercialisation (et la disponibilité) est prévue pour juillet 2014 au prix public TTC de 1499 euros.

 

Journées Techniques de CSE Technology, les 27 et 28 mars 2014 à Tourcoing

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CSE Technology (société du Groupe Alive), spécialisée dans l’installation scénique et audiovisuelle (étude, commercialisation, maintenance) organise les 27 et 28 mars prochains ses Journées Techniques 2014.

JT-CSE

 CSE a invité ses partenaires/ fabricants à venir présenter leurs dernières nouveautés et leur savoir-faire à une clientèle scénique et audiovisuelle, curieuse de solutions techniques innovantes.

L’ambiance sera donc conviviale et propice aux échanges qualitatifs et aux essais de produits !

Voici la liste des fabricants et distributeurs qui ont déjà confirmé leur présence :
APG – Algam – Avab – Axente – Barco – Cartoni – CAE – CSI – ESL – Europodium – Imago – JVC – Martin – Nexo – Oray – Panasonic – Phillips (via Ixam) – Robert Juliat – Sennheiser – Tecsoft – Verlinde – Yamaha.

Les Journées Techniques 2014 se dérouleront de 9h30 à 18h au sein du pôle événementiel de Tourcoing chez CSE – 191 rue des cinq voies-59200 Tourcoing – Tel : 03.20.18.03.80

Infos complémentaires agréables : petit déjeuner, restauration et cocktails seront servis sur place. 200 places de parking sont réservées aux visiteurs sur le pôle de l’événementiel.

Pour confirmer votre présence : http://www.cse-tec.com/journees_techniques.php 

Le Metaphone à Oignie
Le Metaphone à Oignie est à la fois une salle de spectacles et un “instrument de musique urbain“ dont les façades produisent et diffusent des sons à l’extérieur, en liaison avec des jeux de lumière. CSE technologie leur a fourni et installé tout l’équipement audiovisuel et l’éclairage. CSE assure aussi la maintenance de ses installations sur site

Airstar augmente son capital d’un million d’euros

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Airstar, Le fabricant français de ballons éclairant pour le spectacle, l’événementiel et la sécurité, annonce  la finalisation de son projet d’augmentation de capital pour un montant d’un million d’euros.

allianz arena

Orchestrée par la société Audacia, cette opération a pour but de permettre au groupe Airstar de financer la totalité de ses besoins en recherche et développement, et de conforter ainsi sa  position de leader mondial du ballon éclairant en proposant  des innovations marquantes.

Benoit Beylier, Président d’Airstar se réjouit de l’extension des capacités immédiates et futures d’Airstar : « L’industrie de la lumière a connu de récentes avancées technologiques majeures. Nous avons lancé de nombreuses innovations marquantes dans le ballon éclairant durant ces 20 dernières années, et notre volonté est de continuer dans cette dynamique.
Cette augmentation de capital, essentielle au développement de notre société, est un signal fort  vis-à-vis des marchés, elle va permettre de renforcer la position d’Airstar en capitalisant sur notre réseau international de filiales et distributeurs.
 »

solar

Le calendrier R&D d’Airstar sera bien rempli car, comme le confirme Benoit Beylier, “ces fonds vont immédiatement être attribués au financement de cinq projets majeurs qui verront le jour dans les 24 mois à venir.

hermesFort de ses 120 salariés répartis sur 22 sites dans 13 pays, le groupe dont l’usine et le siège sont situés à Grenoble a connu une croissance constante de son chiffre d’affaire ces dernières années, passant notamment de 14 à 15 millions d’euros lors du dernier exercice fiscal. Airstar, qui fête en 2014 ses 20 ans d’existence, est actuellement distribué dans plus de 60 pays, réalisant 75% de son chiffre d’affaire à l’international.

industry flex 4000 hiA propos du développement d’Airstar, François Terrier, Directeur des Investissements d’Audacia, témoigne : “Nous avons été conquis par le projet d’Airstar ; leurs produits et solutions sont une fantastique proposition de valeur et reflètent un savoir-faire exceptionnel. »
Il ajoute : « Airstar démontre une réelle capacité à innover et aller chercher des relais de croissance à l’international notamment et sur différents marchés verticaux. La qualité de l’équipe dirigeante et leur complémentarité a également été un critère important dans notre décision de soutenir le développement d’Airstar. »

Découvrez le groupe Airstar en vidéo : http://vimeo.com/80271977

quiksilver

A propos d’Audacia
Créée en 2007 par Charles Beigbeder, dirigée par Alexis Dyèvre et Pierre-Guillaume Véron, la société Audacia, société de gestion agréée par l’AMF, détenue par ses dirigeants, a pour objectif de développer des solutions de financement innovantes pour les PME en croissance.
C’est le partenaire de référence de l’investissement en direct dans le non-coté. 320 M€ ont été investis pour le compte de 11 500 investisseurs privés dans 155 PME de croissance depuis 6 ans. Audacia est le leader du marché ISF-PME en 2013 avec 85 M€ investis.

 

Yamaha améliore la polyvalence de ses racks RIO avec le logiciel R Remote

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Dans la gamme de consoles numériques CL de Yamaha, les racks d’entrée et sortie RIO ont séduit par leur rendu clair et naturel, leur intégration dans un réseau Dante et leur grande flexibilité.
Cette dernière a été encore améliorée par la mise à disposition du nouveau logiciel  R Remote pour plateformes Windows.

Yamaha R remote

R Remote permet de prendre la main sur l’étage d’entrée des racks d’entrée/sortie Rio 3224-D, Rio1608-D, et Ri8-D directement depuis tout type de PC, en se passant d’une console CL ou équivalente capable de piloter habituellement ces étages. 

Librement téléchargeable depuis le site Web de Yamaha Pro Audio : www.yamahacommercialaudio.com
R Remote apporte une multitude de nouvelles options. Parmi celles-ci, la possibilité de déployer un système d’enregistrement live en partant d’unités Rio  et d’un ordinateur disposant de Nuendo ou de tout autre éditeur audio numérique.

Il est tout aussi bien possible de piloter un réseau en Dante sans aucune intervention de la console ou enfin d’utiliser les unités Rio avec des consoles de mélange qui ne sont pas équipées de la télécommande des gains des étages d’entrée comme par exemple la Yamaha 02R96 ou bien la 01V96 (avec l’interface Dante-MY16-AUD installée). Ce ne sont que trois exemples parmi d’autres, R Remote offre un énorme potentiel de déploiement de systèmes complexes.  

Chihaya ‘Chick’ Hirai, manager de la division Yamaha Pro Audio PA conclut : « R Remote démontre à quel point les retours d’informations des clients Yamaha nous aident à concevoir des produits réellement désirés par les ingénieurs du son. Ce nouveau logiciel est en mesure de décupler les capacités de notre système et nous sommes certains qu’il va rendre service à nombre d’utilisateurs.

 

Sanseverino & EAW, de l’énergie à revendre

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Prenez une bête de scène, un vrai petit système, un jeune prestataire dynamique, un distributeur complice et mettez le tout dans une très belle salle, par ici les découvertes !

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Ballancourt sur Essonne, avouons-le sans détour, le GPS nous en a évité bien des détours et pourtant, cette petite ville de 7000 âmes s’est dotée depuis 2012 d’un outil digne d’agglomérations bien plus grandes, l’Espace Daniel Salvi qui à lui seul aurait mérité le reportage.

Nous en avons profité pour aller à la rencontre d’Anne Laubie-Simon en charge du service culturel de la mairie de Ballancourt et de la programmation de cette salle, nous avons rencontré Thierry Barjonet gérant de Studio Safran, un prestataire basé dans le Loiret et Adrien Vidaleinq son technicien et bras droit, et enfin nous avons collecté quelques infos sur la diffusion en EAW grâce à Eric Constant d’Axente qui distribue cette marque. Comme dirait un commentateur sportif, nous n’avons pas fait le voyage pour rien mais, heureusement, la cabane ne s’est pas abattue sur le chien !

La progression de Studio Safran

Thierry Barjonet, et à droite Adrien Vidaleinq
Face à la Vi1 de Sanseverino dans la régie son, Thierry Barjonet, gérant, responsable commercial et plus particulièrement en charge de toute la partie vidéo des prestations de Studio Safran et à droite Adrien Vidaleinq, bras droit de Thierry, concepteur circuits électriques et forcément un peu technicien son et beaucoup lumière.

Premier à nous accueillir, Thierry Barjonet essuie la première salve de questions.

SLU : D’où vient votre nom ?

Thierry Barjonet (gérant de Studio Safran) : “J’ai démarré il y a une quinzaine d’années comme un studio d’enregistrement sous forme associative près de Pithiviers. Ensuite j’ai commencé à collaborer avec une salle de spectacles, bâtie non loin d’ici, où il manquait une équipe technique pour la faire tourner.
Après avoir pas mal bricolé, à la demande de l’ex maire d’Itteville qui souhaitait s’adresser à une vraie société, j’ai monté mon entreprise avec la tranquillité d’esprit d’avoir un volant d‘affaires suffisant pour assurer son lancement, et j’ai bénéficié d’une super formation grâce à la chambre de commerce de Pithiviers.

Après quelques années assez tranquilles, j’ai fait une seconde rencontre essentielle en la personne d’un gros entrepreneur, responsable de plusieurs grandes surfaces de la région. Son message a été simple mais fondateur : “la seule chose qui compte c’est combien je rembourse à mon banquier et combien ça me rapporte chaque mois, le reste, la valeur de l’objet importe peu”. Une fois assimilée cette règle, j’ai commencé à investir et à embaucher, et la boîte a vraiment décollé en l’espace de trois ans, sans oublier l’apport essentiel d’Adrien.

SLU : Quel est le marché géographique de Studio Safran ?

Thierry Barjonet : L’Essonne à 80%, le Loiret pour 15% et le reste du monde se partage les derniers 5%.

SLU : Combien êtes-vous de Studio Safran ce soir ?

Thierry Barjonet : Nous sommes deux, plus deux intermittents. Safran compte 3 salariés plus moi.

Le deal EAW

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Une des deux lignes de 6 NTL720 EAW
Une des deux lignes de 6 NTL720 EAW. Remarquez le système d’attache latéral largement découpé et laissant apparaître une grille protégeant un des deux 6 pouces en charge du grave.
Un des deux JF29 utilisés
Un des deux JF29 utilisés en tant qu’infills et posé pour l’occasion sur un wedge Amadeus servant de support.

SLU : Comment s’est monté le deal qui a conduit le système EAW 720 dans cette salle ?

Thierry Barjonet : Tout a commencé après avoir été démarchés par Axente qui distribue EAW. Après l’étonnement de voir qu’on s’intéresse à une si petite boîte, on a apprécié la parfaite chronologie de cette approche commerciale puisque nous venons tout juste de lancer notre nouvelle offre d’équipement technique son et lumière, et nous cherchons des partenaires.

De ce point de vue, on ne peut que souligner la qualité de ce partenariat. Chez Axente ils sont ultra réactifs à tous les niveaux : conseil, maintenance ou aide dans la réponse à un appel d’offre.

On a été vraiment stupéfaits par leur efficacité surtout, je le répète, que nous sommes certes en progression constante et forte, mais encore très petits.

Les deux subs NTS250 côte à côte
Les deux subs NTS250 côte à côte, placés au sol pile au milieu face à la scène. 2000 W d’amplification par caisson et des presets cardio et hypercardio accessibles d’un simple bouton.

SLU : Vous êtes donc le prestataire attitré de cette salle ?

Thierry Barjonet : Oui. Après avoir gagné un appel d’offre, nous avons signé un contrat avec la mairie de Ballancourt pour exploiter techniquement la salle Daniel Salvi.

Elle dispose d’un régisseur/gardien tout à fait capable de gérer les évènements quotidiens mais pour les opérations plus grosses, comme par exemple le concert de Sanseverino, c’est nous qui assurons la prestation. Nous utilisons le matériel sur place mais pouvons aussi compléter avec notre parc.

SLU : Qu’avez-vous fourni ce soir ?

Thierry Barjonet : Sanseverino voyage avec sa régie plateau, ses micros, le décor, les consoles et quelques projecteurs, et prend la diffusion et les wedges de la salle. Nous avons donc fourni avec la complicité d’Axente le système façade, quelques effets et le multi pour sa console Soundcraft Vi1.

SLU : La diffusion de la salle ne suffisait pas ?

Thierry Barjonet : Ah non pas du tout. Elle permet de couvrir l’ensemble des évènements associatifs et moyens mais pour des concerts de cette importance, il faut un système plus puissant et apprécié par les mixeurs de passage. On est toujours soumis aux changements de mode “Je veux du Nexo… je ne veux plus DU TOUT du Nexo, je veux de l’APG, ahh non, pas de l’APG, il me faut du Christian Heil, plus de L-Acoustics hein ?”

Nous avons un parc de 300 k€ de matériel, on a nos retours, nos tables, 50 micros, de l’éclairage, pas mal de vidéo avec une Louma et notre système en ligne source, du DAS, et nous allons probablement bientôt ajouter du EAW mais on ne peut pas investir au-delà du raisonnable. Les jauges sur lesquelles nous intervenons ne nous obligent pas à acheter de trop gros systèmes plus difficiles à rentabiliser. Fin novembre, nous allons sonoriser à Paris Ciné Jazz avec notre DAS, une ligne source parfaite pour ce type d’application.

Posés sur un rack un ampli Powersoft K2
Posés sur un rack un ampli Powersoft K2, le bébé de la gamme mais déjà capable de délivrer 4 kW sur 4Ω et au-dessus le UX8800 utilisé principalement en conversion U-Net, en délai pour les sub et filtrage passe-haut et en délai pour les JF29. Le filtrage du NTL720 est assuré par le processeur interne aux boîtes.
Une vue de la salle depuis la scène
Une vue de la salle depuis la scène avec au premier plan, le micro chant perso de Sanseverino.


SLU : Vous êtes plus événementiel ou spectacle ?

Thierry Barjonet : Ah non, spectacle ! On fait bien sûr aussi quelques événementiels, meetings politiques ou autres prestations mais notre cœur va au concert. La musique, le spectacle vivant est ce qui nous fait rêver.

SLU : Votre truc fondateur reste la gestion de salles pour le compte de mairies non ?

Thierry Barjonet : Globalement t’as tout compris, notre activité et notre savoir-faire est celui que tu décris mais on ne s’empêche pas de suivre des compagnies. Cela dit notre plus grand payeur reste le Trésor Public. Au moins à 80%.

SLU : En général c’est plutôt nous qui payons !

Thierry Barjonet : Ne t’inquiètes pas, on leur en redonne pas mal (rires) !

SLU : Quels sont les projets de Studio Safran ?

Thierry Barjonet : Continuer notre marche en avant au niveau de notre parc. Qui dit nouveau système dit pieds de levage, plus gros camion, alimentations…

Thierry Barjonet, vrai fan de systèmes amplifiés

SLU : vous êtes amateurs de systèmes amplifiés ?

Thierry Barjonet : Complètement. C’est quand même très pratique et rapide à mettre en œuvre. L’EAW en prêt ce soir, c’est du Lego. Je suis sûr qu’avec un peu d’expérience, un mec tout seul peut s’en sortir, sans parler du son qui est très bon. Christophe Carles (responsable audio chez Axente NDR) à fait du bon boulot de calage.

SLU : Les pieds de levage ne sont pas un peu gros ?

Thierry Barjonet : On a de la marge mais comme on n’a pas de points d’accroche dans cette salle…C’est son seul défaut actuel. Je pense qu’ils finiront par les créer”.

L’espace Daniel Salvi, fierté des ballancourtois

Anne Laubie-Simon
Anne Laubie-Simon en charge du service culturel et du pôle associatif à la mairie de Ballancourt.

Une aussi belle salle mérite qu’on s’en occupe tout particulièrement et ce rôle est dévolu à Anne Laubie-Simon.

SLU : Vous vous présentez ?

Anne Laubie-Simon : “Je suis en charge du service culturel et du pôle associatif à la mairie de Ballancourt. Je gère donc les manifestations qui peuvent avoir lieu ici, qu’elles soient associatives ou pas. Ce complexe a vu le jour en 2012 et a été en quelque sorte inauguré par la venue de Nolwenn Leroy pour un grand concert, la salle ayant été arrangée en jauge maxi sans places assises.

SLU : On m’a parlé de gradins mobiles…

Anne Laubie-Simon : Absolument, ils sont motorisés. On peut les déployer ou bien les ranger, et même les placer au centre de la salle pour couper cette dernière en deux volumes indépendants. La polyvalence est le maître mot de cette salle qui doit pouvoir accueillir du cabaret, des concerts, des pièces de théâtre mais aussi tout le tissu associatif local et ses manifestations de plus petite envergure.
Nous disposons enfin d’une salle de cinéma permanente de 180 sièges qui est totalement indépendante de la grande salle de spectacle, et peut accueillir des spectateurs en même temps qu’un concert a lieu. L’isolation entre les deux volumes a été prévu pour ça, d’ailleurs ce soir on projette un film !

La scène de la salle André Salvi
La scène de la salle André Salvi vue depuis le haut des gradins.

SLU : SLU : Quelle est la jauge de la grande salle ?

Anne Laubie-Simon : En mode fosse et gradins nous accueillons 538 spectateurs dont 200 assis à l’orchestre et le reste dans les gradins. C’est typiquement notre capacité pour une pièce de théâtre, mais quand nous mettons tout le monde debout, on monte à 1400. Nous disposons d’un parc technique suffisant en son et éclairage pour nombre d’événements mais il peut être complété par Studio Safran quand nécessaire.

Une vue du complexe Daniel Salvi
Une vue du complexe Daniel Salvi depuis le parking. On aperçoit à gauche, peinte en jaune, la partie cinéma, et à droite, en rouge, la salle de spectacles.

SLU : SLU : Qui a voulu une aussi belle et grande salle à Ballancourt.

Anne Laubie-Simon : Tous les ballancourtois l’attendaient. L’ancienne salle de fêtes a brulé il y a 8 ans.

C’est un très bel équipement dans lequel la programmation est assez variée allant de Jean-Jacques Milteau dans le cadre d’un festival de blues à Pierre Arditi pour une pièce qui se jouera dans quelques mois”.

Adrien Vidaleinq, un technicien ultra polyvalent

Bras droit de Thierry Barjonnet, Adrien Vidaleinq nous parle de son parcours pour le moins étonnant.

Adrien Vidaleinq : “Je suis ébéniste de formation car je désirais devenir facteur d’orgues d’église. La facture d’orgue regroupe une vingtaine de métiers, de mon côté j’ai fabriqué beaucoup de claviers en travaillant des matériaux comme le cuir, l’os, la colle de poisson, la colle à chaud, bien sûr le bois, le placage, la marqueterie et j’en passe. Je continue encore à titre personnel à en faire, mais la vie a voulu que la musique amplifiée prenne le pas sur celle d’église. J’adore l’instrument et le son mais pas la musique qu’on en fait ! J’ai ensuite voulu ouvrir ma lutherie en guitares lap-steel mais, après une formation en gestion je me suis rendu compte qu’elle n’aurait pas été rentable, donc ça ne s’est pas fait.

SLU : Mais cette approche de bâtisseur doit te servir au quotidien pour Studio Safran…

Adrien Vidaleinq : Absolument, j’ai gagné le regard côté patron d’autant que chez Safran je fais aussi beaucoup d’administratif. Après la lutherie, j’ai voulu monter avec mon frère un café-concert, et c’est là où j’ai appris les rudiments du son car se lancer dans ce type d’établissement sans rien y connaître me semblait dangereux. Etre musicien, ne fait pas pour autant de toi un technicien son. J’ai donc suivi une formation où j’ai d’ailleurs côtoyé un des backliners de Sanseverino et j’ai fait mon stage chez…Thierry ! Comme tu t’en doutes je n’ai jamais monté mon café-concert, mon frère fait tout à fait autre chose, et je n’ai jamais plus quitté Studio Safran, mais je construis ma maison tout en bois car j’adore ce matériau et c’est ma façon de ne pas le laisser complètement !

Sanseverino & EAW

SLU : Du coup quel est ton rôle technique au sein de la boîte ?

Adrien Vidaleinq : Comme d’autres, je suis parti à 100% sur le son et puis la taille de la boîte et le côté génial de l’éclairage m’ont rendu polyvalent avec même une préférence pour les lumières. Le son c’est délicat, il faut former son oreille ce qui prend beaucoup de temps.

SLU : Mais qui tient la console chez vous ?

Adrien Vidaleinq : Si je prends l’exemple du festival Ciné Jazz, ce sera moi, mais je conduirai aussi le camion, je monterai, calerai, démonterai, bref, on a appris à tout faire, c’est le propre des petites boîtes et nos clients ne sont pas prêts à payer pour 3 techniciens quand un peut faire le tout tout seul. Petit à petit on apprend. Nous gérons 5 salles plus les opérations extérieures. On a de quoi faire !

SLU : Et il en reste quoi du studio d’enregistrement ?

Adrien Vidaleinq : Il marche encore un peu, maxi 5 jours par mois, mais c’est plaisant d’y travailler de temps en temps, ça change. L’avantage c’est qu’il est dans les locaux de la société et qu’il sert aussi de salle de répétition pour les groupes. On a aussi développé une nouvelle activité, la location sèche de matériel.

SLU : Vous faites comme Silence ? A chaque euro gagné vous en dépensez un en virement, un en chèque et en Carte Bleue ?

Adrien Vidaleinq : (rires !) C’est un peu ça oui, mais c’est nécessaire puisque depuis 4 ans nous doublons chaque année le chiffre d’affaires, et la taille des chantiers grossit sans cesse.

L’équipe son au grand complet
L’équipe son au grand complet avec au premier plan à gauche Adrien Vidaleinq, à droite Thierry Barjonet tous deux de Studio Safran, au second plan à gauche Olivier Legendre, technicien son permanent de Franck Sono et venu avec ses pieds… télescopiques et Corentin Chevallier souvent employé par Studio Safran mais poussant aussi jusqu’à Paris.

SLU : Vous ne pourriez pas sous-louer le matériel qui vous manque ?

Adrien Vidaleinq : On le fait aussi auprès de Franck Sono et d’Impact et ça nous arrive même de sous-traiter une diff avec l’ingé son quand on sent que nous ne faisons pas le poids. Ça nous permet d’apprendre à son contact comme on apprend aussi quand nous sommes accueillis en tant que sonorisateur des troupes de théâtre que l’on suit. En termes d’investissements cette année, nous avons fait fort puisque nous avons décroché les Nocturnes de Ferrières, un spectacle historique qui mobilise tout le centre-ville durant le mois d’août, 30 scènes qui se jouent partout, dix-huit armoires 63A… (je l’interromps)

SLU : Vous n’avez pas dû gagner beaucoup d’argent !

Adrien Vidaleinq : C’est vrai, mais nous avons réussi à faire du bon boulot sans en perdre ! Même Veritas a gardé le sourire et il n’y a pas eu de coupures ! Nous avons favorisé la sécurité en passant tout en aérien et en faisant en sorte que l’installation tienne le mois entier malgré les contraintes climatiques difficiles et celles liées au public qui peut se balader partout contrairement à ce qui se passe dans une salle.

SLU : Dans vos relations avec les mairies vous avez aussi un rôle de conseil…

Adrien Vidaleinq : Tout à fait. Il faut savoir être pédagogue et ne pas prendre les services techniques de haut mais c’est comme partout. J’ai un gros atout dans ma manche, mon propre père est directeur de services techniques donc je connais bien le milieu des employés municipaux et la gestion d’une commune”.

Retour de EAW sur scène

Eric Constant
Eric Constant

En charge du grand ouest pour le compte d’Axente, Eric Constant est à l’origine de la présence de la diffusion en EAW NTL720 à Ballancourt pour le concert de Sanseverino.

SLU : Ton rôle est donc clair, faire découvrir cette marque et ce modèle !

Eric Constant : “Oui, je rayonne de Dunkerque à Toulouse et je suis d’autant plus ravi de ce prêt ce soir qu’il permet de sortir du strict marché de l’installation où nous sommes très présents, pour celui de la prestation. Axente réalise 90% de son chiffre à l’audio dans l’installe.

EAW est par ailleurs une marque très appréciée des ingés son et dispose de technologies intéressantes comme U-net qui existe aussi chez Martin Audio sous le nom de VU-Net, un protocole qui permet de transporter le signal et contrôler individuellement chaque boîte, ce qui ne se fait généralement pas sur les enceintes amplifiées. Outre les 6 têtes par côté, nous avons deux subs NTS 250, équipés chacun de deux 15 pouces en push pull et disposant d’amplis délivrant deux fois 1000 W.

SLU : La NTL720 existe depuis longtemps…

Eric Constant : Depuis six ans, mais la technologie embarquée est toujours d’actualité. Chaque boîte contient deux HP de grave de 6 pouces placés sur les côtés, deux autres de 6 pouces en charge du médium sur l’avant et 6 tweeters à dôme. Les médiums et les tweeters sont incorporés dans le guide d’onde qui prend toute la face avant. Trois amplis en classe D de 500 W fournissent la puissance aux trois groupes de HP.

SLU : 10 HP en tri-amplification, y’a du monde là-dedans !

Eric Constant : T’as pas encore vu Anya, le nouveau gros système d’EAW ? Il y a 22 HP avec autant d’amplis ce qui permet d’accrocher les boîtes sans angulation, le calage se faisant électriquement en temps réel en agissant sur les haut-parleurs eux-mêmes. La philosophie d’EAW c’est toujours d’avoir de la puissance d’avance pour disposer du meilleur headroom. Pour l’Anya il y aura 10 kW par boîte !

Reponse en frequence
La réponse en fréquence telle que mesurée dans la salle : une linéarité exemplaire et une courbe allant de 30 Hz à 15 kHz avec un contour assurant une belle assise.

SLU : Comment s’est passé le montage et qui s’est occupé de ça ?

Eric Constant : Le montage s’est bien passé mais avec une surprise. On avait eu les plans de la salle sans les gradins et on avait prévu des angulations qui ont dû être changées à la volée quand, arrivant sur place, on a découvert les gradins. On a retravaillé sur ordi, redescendu les lignes, changé les angles et c’est reparti ! C’est Christophe Carles le directeur technique audio d’Axente qui a assuré le calage. Loïk l’ingé son de Sanseverino a été très satisfait et a très peu retouché l’égalisation.

SLU : Comment ça se fait que EAW soit ainsi resté dans l’ombre ?

Eric Constant : Cette marque s’est fait dépasser à l’époque L-Acoustics car elle n’a pas pris le virage au bon moment. Si tu reviens quelques années en arrière, EAW était “La marque” celle que tout le monde avait. Elle revient en force sans pour autant n’avoir jamais quitté le cœur des sondiers passionnés. On n’est pas sur les fiches techniques des grosses tournées même si l’Anya pourrait faire sans problème des “Stades de France”. Percer sur le marché du Touring est difficile, très difficile. En revanche au niveau de l’installation on est très fort et on dispose d’un catalogue très complet et performant, y compris pour équiper des stades pour la coupe d’Europe. On y travaille depuis deux ans”.

Vue 3D
Une vue 3D grâce à Resolution, le logiciel de simulation de EAW.
Vue cote
Une vue en coupe de la pression sonore pondérée A.

Vue dessus
Pas plus de 2 petits dB d’écart entre l’avant et l’arrière de la salle.


Le concert

Accompagné par une sacrée brochette de musiciens, Sanseverino s’amuse sur scène et joue aussi bien qu’il chante et qu’il parle entre deux titres.

la régie son
Tout en haut des gradins, à l’arrière de ces derniers, la régie son accessible uniquement par un escalier des plus raides dont on aperçoit l’arrivée à gauche de l’image.

Perché tout en haut des gradins à la régie sur une structure mobile assez improbable et desservie par des escaliers aussi rassurants que les falaises d’Etretat un soir sans lune, on ne peut que saluer le rendu des NTL720.

Dynamique, patate, respect des timbres, pétillance du haut, ces petites boîtes méritent largement la comparaison avec d’autres marques, dès lors qu’on leur adjoint un renfort pour le bas du spectre, et ça tombe bien, les NTS250 raccordent avec elles comme papa dans maman.

Seule ombre au tableau, il en aurait fallu une seconde paire pour pousser plus de grave vers le haut de gradins dont l’habituel appétit ne s’est pas démenti. Contacté par nos soins, Christophe Carles nous a précisé que tel aurait été son choix s’il avait eu vent du déploiement des gradins. Même un peu court, le bas du spectre généré par les NTS250 est très précis et a parfaitement complété la texture et la dynamique de la contrebasse sans que l’on ressente trop l’absence d’un vrai grave projeté par des lignes ne disposant que de boomers de 15cm…

Un bon point aussi à la projection et à l’ouverture qui est large et régulière. Bonnes pour le service, ces petites boîtes ont aiguisé notre curiosité pour cette marque, et nous ne manquerons pas de vous raconter notre rencontre avec l’Anya si nous sommes conviés à l’écouter. Forcer la main nous ? Naaaaaan, on n’est pas comme-ça. Tiens, juste un dernier truc. Le plan “j’ai acheté deux micros à large membrane à 160 € sur Internet, on se serre et on joue tous dedans quelques titres, vous verrez, c’est sympa !” de Sanseverino bin… comment dire, ils les reprennent les micros en question sur son site marchand ?

Un dernier mot enfin pour le catering municipal de Ballancourt qui nous a redonné envie d’être écolier pour nous régaler chaque jour !

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Prolight+Sound et Showtech fusionnent

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SHOWTECHLes deux manifestations Prolight+Sound et Showtech vont fusionner. Elles se dérouleront simultanément à Francfort. Reed Exhibitions Deutschland GmbH, l’organisateur de Showtech, et Messe Frankfurt sont parvenus à un accord à cet effet. 

La fusion des deux manifestations va créer « le plus grand salon professionnel des technologies appliquées à audio, l’éclairage, le théâtre et la scène, les médias et la production de l’image, et l’intégration de systèmes ».

© Messe Frankfurt Exhibition GmbH 2013, Pietro Sutera
© Messe Frankfurt Exhibition GmbH 2013, Pietro Sutera

« Les deux leaders du marché international contribueront par cette alliance à leur renommée mondiale », explique Hans-Joachim Erbel, directeur général de Reed Exhibitions Deutschland GmbH.

Stephan Kurzawski, vice-président de Messe Frankfurt Exposition GmbH, fait écho à ce sentiment: “Les leaders se réunissent sur une seule manifestation, un regroupement si souvent demandé autant par les exposants que par les visiteurs. C’est une décision qui ne peut que bénéficier à l’ensemble du secteur. »

Reed Exhibitions, partenaire de cette coopération, continuera ses actions de marketing pour le compte de Showtech. Auparavant, les deux salons avaient lieu séparément à Francfort et Berlin, souvent avec seulement quelques semaines d’intervalle.

Showtech – avec 311 exposants et près de 7500 visiteurs lors de la dernière édition – a toujours mis l’accent sur ​​la technologie et les équipements de la scène. Avec cette approche, il a été le leader de l’industrie à l’échelle mondiale pendant plus de 30 ans.
En revanche, Prolight+Sound est axé sur la technologie de l’événement professionnel sur des segments tels que l’éclairage, l’audio, les médias et la technologie des systèmes.

L’objectif est d’introduire un nouveau concept de Showtech lors de la prochaine édition de Prolight+Sound, qui se tiendra à Francfort du 12 au 15 Mars 2014. Ensuite, Showtech aura lieu à Francfort chaque année, ce qui signifie que l’édition prévue à Berlin en 2015 sera annulée.

Clay Paky révèle une gamme A.Leda B-Eye complète

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ClayPaky Aleda B-EYEs

Après L’A.Leda B-Eye K20,  et le B-Eye K10 Easy présentés au Plasa, Clay Paky annonce la sortie à Prolight & Sound du B-Eye K10 toutes options et du B-Eye K10 CC, (changeur de couleurs) pour proposer à ses clients plusieurs niveaux de gestion correspondant à leurs besoins réels.

Et ce n’est pas tout, Clay Paky a d’autres produits en gestation qui seront montré à l’état de prototype sur le salon. Patience ! 

ClayPaky Aled -B-EYEs

Mais revenons à la gamme A.Leda B-Eye qui offrira ainsi trois niveaux de gestion.

Toutes options pour les B-Eye K20 et K10, Wash (70°), beam (jusqu’à 4°) capables de possibilités graphiques en relief grâce à la gestion point par point des leds et d’effets  innovants dans l’espace car leur lentille est rotative dans les deux sens et à vitesse variable. Seul leur format les distingue, 37 leds pour le K20, 19 leds pour le K10 plus compact, donc plus léger. 

Une version Easy simplifiée pour le B-Eye K10 dont la lentille de sortie est fixe. Il conserve ses possibilités graphiques en relief et la plage du Zoom

Et un B-Eye K10 CC, changeur de couleurs classique, sans rotation de sa lentille de sortie ni gestion individuelle de ses leds, qui travaille en wash et en beam grâce à l’étendue inchangée de son zoom.

 

Powersoft lance LiteMod : un module d’amplification compact 1200 W

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Partageant le stand de son distributeur néerlandais TM Audio, Powersoft exposait pour la cinquième année consécutive à l’ISE où étaient présentés les derniers amplificateurs multicanaux Ottocanali, dont le 12K4, et les amplis de touring de la gamme M, M50Q 4 canaux en tête avec sa carte DSP+ AESOP.
Mais la nouveauté, c’est l’introduction des modules d’amplification OEM ultra-compacts LiteMod.

Powersoft LITEMOD

Les LiteMod sont des modules d’amplification classe D, 2 canaux, dotés d’une alimentation universelle (90 – 264 V) avec correction de facteur de puissance dans un format très compact : 230 X 80 x 43,5 (H) mm3 pour une masse de 830 g.

Avec une puissance délivrée de 2 x 600 W sous 4 ohms ou 800W + 400 W (4 ohms/8 ohms) un canal sous 4 ohms, l’autre sous 8 ohms (par exemple dans des configurations deux voies actives), ces modules conviennent parfaitement à une intégration dans des monitors actifs de studio haute puissance ou pour des enceintes deux voies de moyenne puissance voire encore pour des subwoofers où ils seront avantageusement exploités en pont (1200 W/ 8 ohms).

En stand-by, leur consommation n’excède pas 0,55 W (13,5 W en veille); ils satisfont donc parfaitement aux exigences « green » avec un facteur de puissance de 0,9 à 300 W. Le constructeur transalpin propose par ailleurs une carte DSP dédiée qui s’enfiche sur le module pour offrir une solution complète avec traitement de signal. L’alimentation auxiliaire du module pourvoit aux besoins de la carte DSP.
Les modules sont protégés envers les courts – circuits et les surcharges en intensité, en thermique et disposent d’une protection HF.

Powersoft Nouveau LogoL’ISE a également été l’occasion pour Powersoft de promouvoir son nouveau logo s’accordant à son nouveau site web :
www.powersoft.audio.com

 

Laser Imagineering Sunbeam 4C zoom

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Laser Imagineering Sunbeam 4C zoom

Laser Imagineering est une entreprise située au fin fond du Schleswig-Holstein, tout au nord de l’Allemagne. Spécialisée dans l’intégration de led,  avec peu de produits à son catalogue, elle propose une barre de led étudiée pour l’éclairage des cycloramas et des plateaux télé : la Sunbeam.
Estimée par sa qualité de fabrication, sa robustesse et ses nombreux accessoires, elle évolue depuis peu en se dotant d’un zoom et de leds full color RGBW.

Laser Imagineering Sunbeam 4C zoom

La barre de fer

La grille anti-halo en nid d'abeille
Sous la plaque de protection étanche, la grille anti-halo en nid d’abeille

Tel un morceau de rail détaché de son chemin de fer, la Sunbeam en impose par son look massif, paré d’aluminium extrudé et d’empiétements métalliques.

Un mètre de long, noire comme la nuit, ses 12 kg révèlent un alignement de 20 optiques led multichip RGBW de 12 W, couvertes d’une longue plaque diffusante et d’une grille anti-halo en nid d’abeille. Cette ligne optique court tout le long de la barre, coiffée d’une épaisse plaque de protection vissée à la carrosserie via un joint d’étanchéité.

P1030727Le corps du SunBeam est strié de larges lamelles d’aluminium anodisé, assurant la convection passive, et silencieuse, du projecteur. 

Sur le dessus et l’arrière, deux rails d’insert spécifique parcourent toute la longueur, permettant de fixer tous les deux centimètres des espèces de spigots à verrouillage à ressort, sur lesquels le monteur viendra installer rapidement des crochets, élingues et autres accessoires utiles.

Deux pieds en forme de fer à cheval sont fixés de chaque côtéDeux pieds en forme de fer à cheval sont fixés de chaque côté, offrant la possibilité d’orienter depuis le sol le faisceau dans toutes les directions, malgré un serrage quelquefois récalcitrant au format clé Alène. Bonne initiative, ses deux pieds possèdent aussi deux inserts quart-de-tour pour y fixer les crochets maintenant standard équipant nos automatiques.

Le mécanisme de la barreLe mécanisme de la barre est même prévu pour une installation en “Line Array”, ainsi un ensemble de SunBeam pourra être fixé comme les barreaux d’une échelle, même si je n’y vois pas, au delà de la prouesse mécanique, un intérêt de tous les jours.

Rampe étanche

L’arrière du monolithe L’arrière du monolithe accueille à gauche les connecteurs étanches d’alimentation dans un format industriel de type Harting, une embase 4 plots à clapet métallique, ainsi que deux fouets en XLR 5 broches in&out pour le DMX.

Le menu, réduit à sa plus simple expression permet le changement d’adresse DMX, un contrôle manuel, et c’est à peu près tout. Un petit smiley affichera son sourire béat en cas de bonne réception du DMX, ce qui humanise un tantinet toute cette testostérone industrielle.

La gestion de la barre est assez particulière puisqu’elle utilise de 5 à 22 paramètres, le nombre de canaux ne se réglant pas dans le menu mais via la sixième voie de contrôle. Dans le premier mode, le dimmer passe en 16 bits, le constructeur ayant fait l’impasse sur le traditionnel PWM, la courbe de réponse très linéaire se révèle très fine à bas niveau. En contrepartie la majeure partie du flux perceptible s’ajuste dans les 10 premier % du fader d’intensité. 

La Sunbeam 4C se divise en 4 groupes de leds
La Sunbeam 4C se divise en 4 groupes de leds maximum commandés indépendamment.
Un filtre strié se glisse devant les optiques
Un filtre strié se glisse devant les optiques pour diffuser plus en hauteur ou en largeur au choix.

Deux voies de strobe suivent, ainsi que le contrôle du zoom. Celui-ci permet, sans aucune action mécanique, de flouter le flux lumineux de 10° à 40° environ, pour couvrir plus facilement la zone à éclairer.

Les autres canaux servent à diviser la barre en 4 groupes de leds (maximum), chaque partie se contrôlant en RGB + W, mais dans ce cas le dimmer passe en résolution 8 bits.

Il est bon de noter que le constructeur parle aussi de gestion “gamma” sans que l’on sache très bien de quoi il s’agit, la notice disponible uniquement en allemand n’aidant guère les francophones.

Couleurs homogènes

Les couleurs obtenues sont très homogènes, pas d’une puissance folle et plutôt calibrées théâtrales avec des rouges et des verts assez clairs, un bleu profond et un blanc très froid, pour un ensemble de teintes lors des mélanges permettant d’obtenir de solides ambiances tout en subtilité.

Le Sunbeam se destine avant tout à éclairer des cycloramas ou des fonds de décors TV, sans céder à la course à la puissance ni aux couleurs saturées des scènes de concert. Un ingénieux système de filtres striés façon “Silk”, se glissant devant les optiques, permet d’augmenter le faisceau en largeur ou en longueur sans perdre trop d’intensité.

Au final, un produit aux utilisations vraiment spécifiques, mécaniquement très soigné, mais pas franchement tout terrain, dont l’apparente discrétion des leds n’empêchera pas un travail d’éclairage fin et abouti.

Fabriquée en Allemagne
Prix du Sunbeam 4C 50 : 2.222€  HT
Prix du Sunbeam 4C 100 : 3.402€  HT