Lors des Clair Brothers days organisés par Audio Concept le mois dernier, les nouvelles enceintes du fabricant américain, KiT 12 et KiT 15 ont été dévoilées au public présent. Pour l’occasion, le vice-président de la compagnie avait fait le déplacement.
Les enceintes à l’écoute lors des Clair Brothers days. En accroche de part et d’autre, le système I212
Pendant deux jours, des écoutes des différents systèmes se sont déroulées avec un bon accueil et des impressions positives.
Ludovic Lanen, un des ingés son présent, à l’écoute du i212.
Parmi les ingés son présents, comptons entre autres : Ludovic Lanen (FOH F.Cabrel & Nolwenn Leroy), Sebastien Bramardi (retours & FOH F. Cabrel), Maxime Menelec (ou MiniMax, assistant de Stéphane Plisson), Axel Vivini (retours The Voice), …
Les systèmes Traveler et la petite dernière arrivée le jour même des US, KiT12, ont retenu l’attention de nombreux visiteurs.
Le système i212 a lui fait l’unanimité quant à la qualité de l’image stéréo, la clarté et la précision, ainsi que l’homogénéité de couverture.
Le système Traveler
La série KiT est déclinée en deux modèles 12″ et 15″, KiT12 et KiT15. Deux enceintes large bande pouvant fonctionner en mode actif ou passif. Le choix s’effectue par cavaliers à l’arrière de l’enceinte. Un système d’embase pour pieds permet une inclinaison vers l’avant ou vers l’arrière par pas de 5°. Une version amplifiée avec module DSP intégré devrait voir le jour très prochainement.
Un système Traveler incluant deux subs CS18-M, 2 KiT12 ou KiT15, les flight cases, les pieds, l’amplification et le câblage, sera également proposé.
Les ébénisteries sont réalisées en contreplaqué de bouleau balte de 18 mm, 13 plis, avec un revêtement externe en polyuréthane. Les transducteurs sont protégés par une grille ajourée en acier embouti avec mousse acoustique interne.
Pour les deux modèles, la compression 16 ohms, 2’’, à diaphragme 3’’ est montée sur un pavillon à directivité constante rotatif de 90° X 40° (H XV), 60° x 40° en option.
La nouvelle KiT15
KiT12 :
Réponse : 63 Hz – 20 kHz (+/- 2 dB)
Puissance d’ampli recommandée : 1000 – 1200 W RMS sous 8 ohms
Sensibilité : 98,5 dB SPL LF (8 ohms), 100 dB SPL HF (16 ohms)
Niveau max : 126 dB SPL continus, 129 dB crête
KiT15 :
Réponse : 58 Hz – 20 kHz (+/- 2 dB)
Puissance d’ampli recommandée : 1000 – 1200 W RMS sous 8 ohms
Sensibilité : 98 dB SPL LF (8 ohms), 100 dB SPL HF (16 ohms)
Niveau max : 128 dB SPL continus, 131 dB crête
Prix public : 2446 € HT pour la KiT12 et de 2964 € HT pour la KiT15
A Prolight + Sound, DPA, le fabricant danois de micros à condensateur, concentrera ses présentations sur les micros de scène et particulièrement les micros serre-tête “d :fine” et “d :screet” ainsi que des kits “d :vote” conçus pour le touring.
Mais d’abord signalons que le micro voix “d :facto ” dispose de nouvelles grilles avec finitions or et nickel, pour satisfaire des utilisateurs demandeurs d’autres couleurs que la grille standard noire. Ces nouvelles grilles sont fournies en tant qu’accessoires, équipées de mousse et d’un écran anti-pop. L’option nickel s’accorde avec la finition des systèmes sans fil 2000, 5200 et 9000 de Sennheiser et fait un tout avec la capsule et les adaptateurs correspondants.
Les nouveaux kits “d :vote”4099 pour les tournées rock offrent le choix entre des mallettes de 4 ou 10 exemplaires. DPA a également conçu deux kits de tournée pour la musique classique. Le kit de 10 pièces comprend 10 micros d :vote, 10 adaptateurs et 25 supports pour différents instruments, choisis en fonction de la destination (rock ou classique). Le kit de 4 pièces inclut 4 micros, 4 adaptateurs et 10 supports.
Les nouveaux “d :fine” sont destinés aux acteurs, musiciens et chanteurs qui bougent constamment.Equipée de la structure souple d’oreille d :fine et des capsules des systèmes 4066 (omni) et 4088 (cardioïde), la gamme d :fine couvre maintenant tous les besoins.
Visible en première mondiale, la série de micros miniatures omnidirectionnels d :screet4060 dispose d’une sortie de câble renforcée pour améliorer la robustesse. Et pour encore plus de sécurité, une version « durcie » est proposée avec une enveloppe en acier inoxydable, une sortie de câble robuste et un cordon plus épais de 2,2 mm. Ces deux modèles sont parfaitement adaptés à l’environnement des tournées.
Christian Poulsen (CEO de DPA) indique : « L’extension de la série de micros miniatures d :screet est importante pour satisfaire la demande pour un outil solide qui procure une bonne sonorité dans des conditions difficiles. A côté des versions améliorées de la série d :screet 4060, nous avons également réalisé un nouveau micro miniature d :screet omnidirectionnel pendentif, que les artistes peuvent monter et démonter rapidement, plusieurs fois, sans l’assistance d’un technicien son ».
Enfin la gamme de micros d’enregistrement d :dicateintègre désormais la nouvelle capsule modulaire supercardioide MMC4018 et la classique capsule omnidirectionnelle pour hauts niveaux sonores MMC4007 (réintroduite dans cette version modulaire).
La gamme d :dicate permet d’associer, avec beaucoup de souplesse, différentes capsules aux préamplificateurs DPA. Ces préamplis comprennent le A, avec un circuit en classe A sans transformateur, le B, une version avec filtres coupe-bas et accentuateur d’aigus, et la version C compacte pour les captations sans gêner la vue.
Un nouveau câble actif modulaire MMP-E est destiné aux applications en suspension ou sur table.
Audio et systèmes de diffusion, éclairage, équipement scénique, broadcast, les fabricants du monde entier se préparent à exposer à Prolight+Sound couplé à Musikmesse. Ils seront sur 4 jours, du 12 au 15 mars, visités par quelque 43.000 acheteurs de toutes origines et horizons.
Francfort reçoit aujourd’hui le plus grand salon international de nos professions techniques, créé et organisé par le groupe Messe Frankfurt, et le plus grand salon de la musique.
Michael Scherpe, P.d.g de la délégation française de Messe Frankfurt.
A l’heure où les salons nationaux en Europe disparaissent ou battent de l’aile, nous avons cherché à comprendre comment, même si Francfort a profondément ancré dans ses gênes un savoir-faire en matière de Foires (depuis le moyen âge) Prolight & Sound a gagné et maintient sa position de leader mondial sur notre marché.
Nous avons pour cela interviewé Michael Scherpe, P.d.g de la délégation française de Messe Frankfurt.
Quatre halls (en bleu clair) sont réservés à Prolight+Sound. Les halls gris sont occupés par Musikmesse.
SLU : Michael, comment analysez-vous le succès de Prolight+Sound
Michael Scherpe : Je pense que les salons en Allemagne sont des salons de marché avec la volonté des acteurs de se retrouver ensemble pour réaliser la réalité d’un marché en miniature dans un délai défini. A partir de là se construit une sorte de stratégie entre les acteurs d’une profession et l’organisateur.
Dans acteurs, je compte autant les exposants que les acheteurs. Ils viennent pour acheter et pour s’orienter. Les exposants aussi s’orientent. Ils offrent bien sûr des produits mais ils vivent aussi le marché. Un salon professionnel tel que nous l’organisons n’est pas seulement un média ou une plateforme de vente. C’est un moment où tout le monde peut vivre le marché, le marketing, l’analyse par rapport aux concurrents, aux acheteurs, à son réseau de vente. C’est hyper complexe et intéressant.
SLU : Mais c’est la vocation de tous les salons…
Michael Scherpe : Peut-être, mais beaucoup n’ont pas le tissu de la base, beaucoup de salons sont des produits.
Courbe d’évolution du nombre d’exposants de 1996 à 2013. On constate que Prolight+Sound ne ressent pas la crise, contrairement à ses homologues européens. Origine des exposants allemands et hors Allemagne. Prolight+Sound est un vrai salon international.
SLU : La réussite de Prolight+Sound est aussi liée à l’investissement de la ville…
Michael Scherpe : C’est vrai que la ville a son capital dans la foire. Est-ce que la foire est née avec la ville ou l’inverse ? A ce sujet on peut débattre longtemps, mais forcément la ville de Francfort est intimement liée à l’histoire de la Foire. Beaucoup d’investissements sont faits par nous Messe Frankfurt, en tant que Foire, mais ces investissements sont financés par nos clients, moins par la ville. La ville donne un capital, c’est vrai, mais elle ne subventionne pas la Foire de Francfort. La ville est raisonnable, elle nous permet de réinvestir une partie de nos profits que d’autres doivent certainement distribuer plus lourdement à des actionnaires.
Elle accepte que son capital soit rémunéré à un taux de “Caisse d’Epargne”. Ca oui, c’est un énorme avantage pour Messe Frankfurt. Nous avons la grande chance de pouvoir réinvestir, ce qui nous positionne comme entreprise entrepreneuriale et non comme entreprise financière.
Notre situation géographique compte, la logique allemande compte aussi, et quand nous organisons des salons dans le monde entier, nous avons évidemment dans nos bagages toujours un peu de notre tradition allemande de pensée. Dans pas mal de pays c’est apprécié, notamment en Chine. Les Français nous apprécient à l’extérieur de la France mais moins à l’intérieur car nous ne faisons pas beaucoup de salons en France : deux salons dans le textile et encore, avec des acteurs situés hors de France et même hors d’Europe.
Evolution du nombre de visiteurs de Prolight+Sound de 2006 à 2013Le top 5 des visiteurs de Prolight+Sound.
Et pourtant il y a beaucoup de français qui viennent dans nos différents salons, qui utilisent l’outil de la Foire de Francfort pour exporter. Certains avaient du mal au début, trouvaient que notre attitude n’était pas très commerciale mais reconnaissent aussi que la direction qu’ils ont prise a été bénéfique pour leur entreprise au sens où maintenant ils savent exporter. Le salon est impitoyable parce qu’il est dans le marché, dans une liberté totale.
SLU : Combien y a-t-il de délégations Messe Frankfurt dans le monde ?
Michael Scherpe : Le réseau du groupe Messe Frankfurt est constitué de 28 filiales et d’environ 50 représentations officielles. Messe Frankfurt est ainsi présente dans plus de 150 pays. En France par exemple, l’équipe commerciale des foires est constituée de 7 personnes auxquelles s’ajoute l’équipe chargée de organisation donc en tout nous sommes une trentaine.
SLU : Y a-t-il de nouveaux services apportés à Prolight+Sound cette année
Michael Scherpe : Au niveau du groupe Messe Frankfurt, les applications pour Smartphone se généralisent dont une cette année pour PL&S téléchargeable gratuitement dans laquelle on trouve toute une palette de services : plan interactif, liste des exposants, services de bus et de métro… Autant pour Androïd que pour iPhone.
La nouveauté 2014 est une application pour Smartphone Elle nous soulage du guide officiel, volumineux et lourd, à condition de posséder une clé 3G car le wifi est très encombré comme on s’en doute.On y trouve la liste des exposants et les informations les concernant.En voici un exemple. Tiens, c’est un exposant français !
Comme service aussi, mais qui est moins nouveau, le e-ticketing. Tous les visiteurs peuvent s’enregistrer et commander leur billet par internet, payer par carte de crédit, imprimer eux-mêmes leur ticket et ainsi éviter les files d’attente à l’entrée du salon. Je vous rappelle que tous les billets payants intègrent automatiquement le billet de transport urbain. Ce n’est pas nouveau mais beaucoup de visiteurs ne le savent pas.
SLU : Un salon joue-t-il un rôle commercial clé vis à vis de ses exposants et doit-il disposer à terme d’un site ou d’un journal papier allant au-delà du catalogue officiel et éventuellement des produits présentés ?
Michael Scherpe : Nous avons créé un portail Productpilot qui référencie plus de 26000 exposants des salons de Francfort : fabricants, distributeurs, prestataires de service, avec leur contact, leur activité et leurs produits.
Productpilot, un nouveau service qui référencie tous les exposants de Messe Frankfurt, soit plus de 26 000.La recherche s’effectue en sélectionnant une catégorie ou directement en saisissant du texte dans la fenêtre.Par exposant, on obtient des informations sur les produits enregistrés et sur la société.
Ce site intègre aussi une fonction type “business matching” car les visiteurs peuvent contacter les exposants qu’ils souhaitent rencontrer lors du salon. C’est un des sites les plus importants de produits poly professionnels. C’est un google de la Foire de Francfort pour tous les exposants confondus. Tu peux trouver autant la porcelaine que la musique, ou que PL&S en recherche. Mais pour le grand public ce n’est pas très intéressant car les prix n’y sont pas.
Bien entendu, chacun de nos salons dispose aussi d’un propre site dans lequel on peut trouver entre autres la liste des exposants avec les informations sur les sociétés et leurs produits. Cette présentation est visible aussi sur l’application pour smartphones. Et certains de nos salons publient également un journal distribué lors du salon.
Le Hall 11 est réservé à la lumière scénique, à la structure et aux lasers. Photo Pietro Sutera
SLU : Vers quoi doit évoluer un salon moderne ?
Michael Scherpe : Un salon doit intégrer et donc donner la place à l’évolution dans les marchés. La modernité ce sont les entreprises qui la proposent. Le salon doit être à l’écoute des différentes entreprises. Il y a des entreprises historiques qui réalisent cette modernité, mais il y a aussi de nouvelles entreprises, et il faut leur faire une place parce que nous avons des listes d’attente. Là intervient la modernité d’un salon et d’un parc, qui est d’évoluer avec le marché qui augmente, ce qui veut dire construire de nouveaux halls.
SLU : Il y a des listes d’attente sur PL&S ?
Michael Scherpe : Pas trop, mais toujours des entreprises qui se manifestent trop tard ou pour un secteur dans lequel on n’a pas dédié assez de surface. C’est la raison pour laquelle nous restructurons régulièrement nos salons. La restructuration sert aussi à remoduler les surfaces selon les différents groupes de produits et leur évolution. La modernité c’est internet, un formidable instrument technologique mais qui n’empêche pas la nécessité de se rencontrer.
SLU : Aujourd’hui en Europe il y a PL&S. Il n’y a plus de salon en Italie, ni de SIEL en France cette année, et le Plasa à Londres semblait moribond en 2013, privé qu’il était de l’audio pro… Y a-t-il encore la place pour des salons nationaux ?
Michael Scherpe : Au regard de l’histoire, ça ne veut rien dire. C’est une tendance actuelle de couper tous les budgets, et puis quand on a trop coupé, on peut décider de faire machine arrière. Les entreprises font leur expérience.
Ca fait une trentaine d’année que je travaille pour Messe Frankfurt et j’ai un peu de recul. Combien de fois, même chez nous, j’ai vu des exposants importants ne plus exposer. Et ils sont revenus. Il n’y avait plus de salon du meuble en France et il s’en est refait un. Dommage, ils ne m’ont pas appelé.
Il faut dire aussi que beaucoup d’entreprises organisent leur propre salon. C’est différent car ils ne sont pas dans la concurrence, ils ne sont pas dans le marché. Ils sont dans une relation privilégiée avec leurs clients et éventuellement leurs fournisseurs. C’est formidable tout seul, tout est formidable !
Un salon n’existe qu’avec le marché, à minima un groupement qui draine, qui crée la dynamique, avec la volonté particulière des exposants. C’est l’influence de l’offre, incontournable. C’est une dynamique collective. Le salon c’est hyper humain et tous ceux qui disent que les salons n’ont plus de raison d’être devraient vraiment s’inquiéter. Ca voudrait dire que le monde perdrait en humanité.
SLU : Est-ce envisageable de ne plus avoir que des salons internationaux localisés dans des villes clé en lieu et place des salons locaux ?
Michael Scherpe : Si j’ai un marché hyper dynamique en France, si tous les détaillants viennent, j’arriverai probablement à 10 000 visiteurs. Comment je vais faire venir 10 000 personnes à Francfort ? Je les loge comment ? Si Francfort doit accueillir le monde entier plus les allemands, je fais comment ? Non, ce n’est pas envisageable.
Il est bon donc d’avoir des salons régionaux. Mais un salon est avant tout une trinité : l’offre, la demande et l’organisateur. Quand cette trinité est harmonieuse et dynamique, ça fonctionne bien. Quand ça se dispute entre l’offre et la demande par contre … Et dire : “Je pense que ma distribution ne mérite pas de salon donc il n’y en a pas”, c’est déjà une sorte de dispute.
Dans le hall 8, tout l’audio pro et la diffusion de concert. Photo Jochen Günther.
SLU : Ce qui m’étonne, c’est que les exposants vont accepter d’un salon mondial ce qu’ils refuseront d’un salon régional.
Michael Scherpe : Les sociétés sont dans leurs comptes financiers. En exposant dans un salon mondial, elles peuvent récupérer des clients en provenance du monde entier qu’elles ne peuvent pas toucher dans un salon régional. Ce sont des sociétés qui n’utilisent pas le salon, même régional, comme une plateforme analytique. On expose sur un salon régional à partir du moment où l’on veut rencontrer son marché aussi dans la concurrence.
Si on analyse le phénomène de la disparition des salons en France, et ce n’est pas uniquement dans la musique, on constate que la France est dépressive, les gens sont inquiets, tristes dans une Europe où ailleurs, même parfois avec plus de difficultés, certains pays ont la ressource d’être joyeux et entreprenants, avec l’envie de changer les choses, par exemple l’Espagne, le Portugal, la Grèce.
Pourquoi en Allemagne l’ambiance est plus positive et les salons perdurent ? Nous avons même pris la décision de rentrer dans les salons régionaux allemands, ce que nous nous étions toujours interdit. On le fait car nous en avons la demande.
Ca a commencé avec un salon à Hambourg. Les exposants considéraient que l’organisateur du salon ne le gérait pas suffisamment bien. Ils nous ont appelés. Messe Frankfurt a organisé un nouveau salon avec un nouveau nom mais nous avons eu quand même tout de suite 800 exposants car derrière il y avait une volonté.
SLU : Quel rôle doit avoir la presse spécialisée : une caisse de résonance, un catalogue critique, un partenaire événementiel..
Michael Scherpe : La presse a un rôle important, voire indispensable. Le journaliste a un regard extérieur. Il a la fonction de capter l’info et de la communiquer. Ce doit être quelqu’un qui analyse, qui explique et donne son opinion. Il est important pour moi qu’il segmente bien quand il donne une information ou une opinion, et c’est plus facile dans la presse professionnelle. Evidemment, si la presse est un vecteur, je peux l’utiliser pour ma propre communication publicitaire.
Cet ensemble est indispensable. Nos salons sont le marché. La presse explique ce qui s’y passe, analyse le fonctionnement des produits, explique les nouvelles technologies. Je ne vois pas qui d’autre peut tenir ce rôle du regard extérieur.
Bien sûr, toutes les entreprises peuvent écrire leurs communiqués de presse mais ce n’est plus un regard extérieur, c’est un regard qui défend une opinion : mon produit est le meilleur. C’est légitime aussi, et important. Quand le journaliste écrit d’une manière critique, analyse objectivement, ça peut sembler négatif si le produit n’est pas parfait mais en même temps il le positionne par rapport à la concurrence.
SLU : Comment accompagner les entreprises en temps de crise ? Y a-t-il des salons “low cost” ?
Michael Scherpe : Je dirais non. Sauf peut-être quelques exceptions, les salons « low-cost » n’existent pas vraiment. Il peut y avoir des salons plus au moins chers, avec plus au moins de prestations, mais en réalité les vrais salons professionnels nécessitent un niveau de prestations qui se traduit forcément dans les prix et celui-là n’est pas modulable en temps de crise ou de non-crise. Dans ce prix évidemment joue aussi le profit que cherche à faire l’organisateur, et 20 à 30% sont forcément plus que par exemple 7%.
D’abord, qu’est-ce qu’un salon ? Un salon c’est beaucoup d’immobilier donc ça coûte. Il peut y avoir des parcs moins chers que d’autres notamment entre la province et Paris. Mais Paris est plus cher que Francfort, pourtant je pense que la qualité du parc de Francfort est supérieure.
SLU : De combien ?
Michael Scherpe : A Francfort on tourne autour de 200 à 250 € le m2. A Paris on est au-dessus de 300 € et pourtant notre parc est plus performant que ceux de Paris. Longtemps il a été dit que la ville subventionnait la Foire mais ce n’est pas vrai. C’est la concurrence des parcs en Allemagne qui baisse les coûts.
On a des monopoles : Light & Building, Musikmesse, Prolight+Sound et d’autres… Ce sont aujourd’hui des plateformes monopolaires. Il faut rester hyper responsable car franchement, je pourrais demander le double au mètre carré et j’aurais toujours des exposants. Mais nous sommes dans la macro économie. En tant que salon, on ne pousse pas les choses comme dans la micro-économie. Il est là l’accompagnement aux entreprises.
La Foire de Francfort propose des plateformes pour l’export et accompagne les entreprises. Nous créons d’autres plateformes dans le monde pour que les sociétés puissent entrer plus profondément dans les marchés quand nous pensons que le moment est venu. Et la vraie question, c’est à quel moment une entreprise doit-elle commencer sa démarche à l’export ? Au début c’est une épreuve, surtout à PL&S, car elle arrive dans le marché mondial.
SLU : Quelle est la marge de Messe Frankfurt.
Michael Scherpe : En général on tourne autour de 7%. Il faut donner au capital, la part qui revient à la ville est de 2% environ, et garder de l’argent pour investir. Vu le parc, je pense que c’est raisonnable. Certains organisateurs demandent plus de 10% voire 20%.
SLU : Ne faudrait-il pas déplacer les salons au sein même des établissements et salles où les appareils seraient exposés afin de les voir à l’œuvre. Qu’apporte un pavillon d’exposition de plus qu’une grande salle rénovée ?
Des zones de plein air servent aussi d’espace de démonstration, notamment des gros systèmes de diffusion. Photo Pietro Sutera.
Michael Scherpe : Non, ce n’est pas notre métier. Nous sommes purement organisateur de salon et pas dans l’événementiel. Par contre on reçoit des événements sur le Parc car nous avons l’infrastructure pour accueillir plusieurs centaines de milliers de personnes et nous avons aussi l’infrastructure pour les nourrir puisque nous avons une des plus grandes capacités de production de repas en Allemagne. Nous ne passons pas par des traiteurs, nous sommes nous-mêmes traiteur via des filiales.
Lors du montage de Prolight+Sound et Musikmesse, il y a déjà environ 10 000 personnes sur le Parc, nous pouvons les nourrir et nous le faisons avec une offre de restauration rapide. Lors des soirées exposants, le service est impeccable et le personnel souriant de même niveau que celui d’un restaurant ou d’un hôtel avec des prix raisonnables.
SLU : As-tu eu déjà des demandes de facturation des stands en fonction du CA réalisé sur le salon ?
Michael Scherpe : Oui (soupir), en général c’est une demande des exposants qui ne font pas beaucoup de chiffre. Hélas ceux qui font un gros chiffre sur la foire sont satisfaits de notre système (rire). Il y a des grands magasins qui appliquent ce système et il faut reconnaitre que ça ne favorise pas vraiment les jeunes créateurs.
Non, ce n’est pas vraiment adapté au monde des salons, et ce ne serait pas vraiment équitable. Un tel système éliminerait très rapidement les petits car automatiquement on prendrait les grands en priorité.
SLU : Faut-il segmenter l’offre sur un salon national ?
Michael Scherpe : La segmentation de l’offre c’est une question : à partir d’une certaine taille il faut segmenter. La taille, ça veut dire autant le volume de l’offre et autant le nombre d’exposants que le volume d’acheteurs. Si je prends un salon national ou qui débute, ce n’est pas obligatoire. Certains salons que nous-mêmes avons créés ou développés dans le monde n’ont pas toujours commencé avec une très grande segmentation car ce n’était pas nécessaire.
La segmentation c’est un confort tout d’abord pour les acheteurs. Evidemment, si j’ai un salon que je peux bien segmenter, je peux derrière avoir une certaine facilité média. Souviens-toi à Francfort, à un moment donné on avait Prolight & Sound dans Musikmesse qui n’était pas identifié. Un jour nous avons segmenté et PL&S est devenu un salon et aujourd’hui c’est un grand salon mondial. Mais quand les salons sont petits, le mixage peut apporter de la dynamique.
Quand la dynamique a pris, je peux segmenter, mais avec 50 exposants ce n’est pas la peine. C’est un savoir-faire, c’est une culture et je pense que notre groupe est assez fort dans ce domaine.
Le groupe Messe Frankfurt (environ 540 Mio € de CA) gère le parc des expositions de Francfort (578.000 m2 de surface brute) et organise des salons dans le monde entier (au total 114 salons en 2013) dont Musikmesse et Prolight+Sound à Francfort, Light & Building à Francfort, Music China et Prolight+Sound à Shanghai, NAMM Musikmesse Russia et Prolight+Sound Russia à Moscou, Prolight+Sound Guangzhou.
Cinq mois après une apparition en fanfare au PLASA de Londres, l’abeille sort de l’usine. Le B-Eye K20, projecteur wash motorisé à led, capable d’effets graphiques et volumétriques grâce à une gestion point par point de ses led RGBW et a son optique de sortie rotative, a déjà démarré une brillante carrière lors de la cérémonie d’ouverture des JO à Sotchi et sur le spectacle de mi-temps du Super Bowl aux US.
Evidemment nous attendions avec impatience de pouvoir le prendre en main, et découvrir ce qui se cache derrière un des plus gros buzz de l’année 2013. Toute l’équipe lumière de Sound Light Up s’est réunie pour découvrir ce nouveau projecteur.
Le B- Eye K20 le grand nouveau de la gamme A.Leda
Découverte
Comme son nom l’indique, le B-Eye K20 est une évolution du K20 de la gamme Aleda, il est donc naturel de retrouver les 37 leds 15 W RGBW à gestion point par point de ce dernier. Les deux grosses différences se trouvent premièrement au niveau l’optique qui implique par led un guide de lumière chargé du mixage des couleurs et une lentille de sortie rotative. En outre, au niveau de la partie logicielle, le générateur d’effets évolue, permettant d’obtenir facilement et rapidement des effets volumétriques ou en projection.
Ces nouveautés permettent d’obtenir d’un seul projecteur un Wash, un beam et un projecteur à effets.Le corps est fait en matière plastique noire légèrement brillante. Grace à ses 21 kg, la machine est facilement transportable par une personne seule. Il faut néanmoins se méfier d’un léger déséquilibre qui peut surprendre lors de la première prise en main.
Le B- Eye coté pile
Comme sur le K20, le seul blocage se trouve sur le Pan (tous les 90°). L’absence de blocage de tilt peut toujours s’avérer gênante, notamment lors de la maintenance.
Sur une face du socle, on trouve l’afficheur et le bouton permettant de naviguer dans un menu très simple divisé en six parties.
Certaines fonctions du menu, comme les modes halogène, sont aussi activables via le protocole de commande choisi. On peut contrôler directement dans le menu les valeurs d’entrée du signal DMX en bit en en pourcentage.
La connectique très complète du B-Eye
De l’autre coté du socle on trouve le bouton “power” et la connectique. Une prise Powercon pour l’alimentation électrique, quatre XLR trois et cinq broches pour le DMX ainsi qu’une prise RJ45 pour le réseau permettant la mise à jour ou le contrôle de la machine par le protocole ArtNet.
On peut également utiliser une machine comme node en entrant en ArtNet et en ressortant du DMX via une prise XLR pour le distribuer aux autres machines du même univers.
Sous les capots
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Le démontage de l’optique du B-Eye étant assez fastidieux, nous n’avons pu, à notre grand regret, accéder au circuit côté leds et vous montrer les fameux guides de lumière. La maintenance de base est très simple et ne demande qu’un tournevis cruciforme. Le capot arrière se démonte grâce à 4 vis quart de tour. Une fois retiré, on a accès au seul ventilateur de la tête et à la majeure partie de l’électronique.
L’unique ventilateur de la tête sur la carte principale.
Le refroidissement de l’appareil est particulièrement bien conçu, assez silencieux et efficace. Nous avons, durant toute la phase des tests, pu poser la main sur toutes les parties de la machine et la seule sensation de chaleur se trouve face aux Leds allumées !
Sur la carte électronique principale on trouve dix-neuf petites cartes de gestion des leds vissées sur le circuit. Elles sont facilement interchangeables, soit d’une machine de spare à une autre, soit en dernier recours en supprimant la Led du centre pour éviter un trou dans une couronne.
La carte principale est elle-même très simple à démonter et à changer. Elle est maintenue par 6 vis et les nappes et connecteurs ne pausent pas de problèmes. Il est néanmoins toujours utile de prendre une petite photo avant de commencer le démontage, ce qui permet une vérification en cas de doute.
Le radiateur qui dissipe la chaleur émise par les 37 leds
Sous la carte se cache l’imposant radiateur moulé d’un seul tenant qui permet de dissiper la chaleur engendrée par les 37 leds. Sur le pourtour, quatre espaces on été aménagés pour accueillir les moteurs du zoom.
De la même manière, pour démonter le cache de la face avant, il suffit de tourner d’un quart de tour les quatre vis réparties autour de la couronne. Le système de rotation du Prisme est très simple ; quatre galets à gorge maintiennent en place le support de l’optique cranté sur toute sa circonférence.
Un moteur pas à pas, équipé d’un engrenage, permet d’entrainer l’indexation et la rotation de l’optique de sortie. Le système est assez bruyant à vitesse rapide sur ce modèle de pré-série ; à vitesse de rotation lente il sait se faire discret. On remarque aussi les quatre robustes axes permettant de faire coulisser la lentille.
Un des quatre moteurs du zoom intégrés dans le radiateurLe système de rotation de l’optique de sortie
Le démontage des caches des bras de la lyre n’est pas plus compliqué que les précédentes opérations. On retrouve de chaque coté un moteur pas à pas hybride triphasé. Là où se trouve le système de blocage de pan est implanté le moteur qui entraine la courroie crantée du tilt et à l’opposé, en plus d’une carte électronique, se trouve le moteur du pan.
Noir salle, fumée !
Les très bon résultats du test de derating
Derating Au premier coup de dimmer, on en prend plein les mirettes. Quelle puissance ! La première mesure à froid nous annonce 29 100 lux et l’on n’est pas au bout des surprises.
Une heure de chauffe, en blanc RGBW à pleine puissance et 13 relevés plus tard, le verdict tombe, le derating ne dépasse pas 11 % (25 mn).
Il revient même à 5,5% après 1 heure. Un bon résultat qui en plus peut être amélioré par certains modes (comme les modes halogène), qui permettent d’avoir des colorimétries constantes même sur de longues périodes.
Mouvements Les premiers tests peuvent commencer. On démarre par les paramètres les plus classiques mais qui sont essentiels à la qualité d’ensemble du produit. La tête est assez imposante, et même si son poids n’est pas énorme, il y a du volume et la masse du radiateur à déplacer.
On retrouve les désormais classiques 540° d’angle de rotation sur le pan, mais le tilt a perdu 60° par rapport au Wash K20 dont la tête est plus fine. Il faut 1,48 seconde pour que le Pan et le Tilt effectuent 180°, ce qui est n’est pas surprenant connaissant la maîtrise de Clay Paky et la qualité de déplacement des machines précédentes.
Couleurs
La couleur est évidemment un élément majeur du B-Eye. On peut modifier dans le menu ou via le paramètre fonction, la courbe de réponse des leds ainsi que la température de base. Six modes halogène simulent des lampes de 750 à 2500 W. Deux gros points forts dans ces modes sont que le dimmer passe automatiquement en courbe halogène et la température de couleur évolue avec l’intensité, comme une vraie lampe halogène.
Un autre point important lorsque l’on passe dans ce mode est que l’on ne travaille plus qu’avec un maximum de 3 couleurs simultanées, ce qui permet de supprimer les problèmes de variations d’intensité et donc d’avoir une colorimétrie constante.
Les couleurs du B-Eye
Les test à 9 m sur le cyclo chez Clay Paky France
dimmer
Courbe de dimmer linearCourbe de dimmer Square 2
Zoom
Nous avons mesuré l’étendue du zoom du B- Eye, de 4° à 53°, mais grâce à une petite astuce qui consiste à donner au paramètre “Lenses Rotations“ une valeur d’environ 30% (à la fin de l’indexation), on obtient un extra zoom de 58°. On ne peut donc pas avoir d’effet prisme à cette ouverture. Malgré la taille de la lentille, le zoom est rapide et réactif et tout aussi performant avec de long temps de transition.
Le zoom miniEt ouvert au max
Mesures photométriques
Faisceau serré
Faisceau large
Faisceau 20°
La première sensation, lorsque l’on allume le K20 B-Eye est sa puissance lumineuse, et les relevés photométriques confirment cette première impression. En faisceau serré avec les 4 chips allumés et après derating, on obtient 27300 lux au centre et un flux total de 4526 lumens, ce qui lui permet d’avoir un faisceau très lumineux. En zoom large (53°) nous mesurons 868 Lux et 9496 Lumens avec une belle homogénéité du faisceau, le très léger trou au centre n’excédant pas 4 lux d’amplitude.
Le contrôle
L’innovation la plus importante réside dans le système de lentilles qui permet un effet kaléidoscopique des plus intéressant. Grâce à cette nouvelle fonction, on peut obtenir des effets optiques saisissants tels que des faisceaux en hélice, et avec une barre verticale on peut projeter une ligne de lumière horizontale. Magique ! On peut aussi complètement exploser le faisceau et le diviser en trente sept rayons.
Quand avec une barre verticale……on obtient un faisceau horizontal et un effet bananeLe système de lentilles……divise le faisceau
Pour piloter le B-Eye, on a le choix entre 4 chartes DMX allant de 21 à 169 paramètres. Le mode “Standard” permet d’utiliser le B-Eye avec peu de paramètres mais on est limité à une couleur pour les 37 leds, au contraire du mode “Extended RGBW” qui permet un pilotage individuel des leds et donc un matriçage via une console lumière et un média serveur.
Entre ces deux extrêmes on trouve le mode “Shape” qui comporte 32 paramètres. Son gros avantage est le générateur d’effets qui permet, avec peu de canaux et un minimum de temps, d’obtenir des effets efficaces ! Il est basé sur 11 paramètres dont 4 de trichromie. Pour l’activer, on donne des valeurs au paramètre “Shape Intensity“ et aux quatre “Shape RGBW“, le paramètre “Shape sélection“ permet de sélectionner un “pattern” et l’on joue ensuite avec les canaux Speed, Smoothing, Transition et Offset pour obtenir l’effet désiré.
Si tous les paramètres de couleur sont à zéro, on aura, pour certaines patterns, un effet couleur aléatoire (Random Color ou Raimbow). En ajoutant une couleur sur les canaux RGBW de base et en montant le paramètre “ Background Intensity“, on obtient des effet bicolores.
En combinant les effets du générateur du mode Shape et le paramètre “Lenses Rotation“ on arrive très vite à de magnifiques combinaisons et de superbes effets.
La combinaison magique du générateur d’effet……avec le nouveau système de lentilles
Le B-Eye dard d’art
Ce nouveau projecteur de la gamme A.Leda est vraiment très réussi. Il combine en une seule machine un Wash efficace et une machine à effets sur-vitaminée des plus innovantes.
En constatant la qualité du faisceau et de la colorimétrie du B-Eye, on n’est pas étonné qu’une des premières démonstrations ait été faite pour un domaine aussi exigeant que le ballet. Le projecteur demande un peu de prise en main pour appréhender le nouveau système de lentilles et maîtriser le générateur d’effets interne mais il donne une nouvelle dimension à la lumière.
Ce nouveau K20 déjà présent dans les parcs des Sociétés Régie Lumière et Noctambule devrait ravir les concepteurs les plus exigeants et il devrait apparaître, pour notre plus grand plaisir, assez rapidement sur les scènes françaises !
Après son départ de Waveform-Audio l’été dernier, et la tournée d’Indochine dont il a conçu et géré le système, une nouvelle page se tourne pour Julien Poirot avec son entrée au sein de DV2 en tant que Touring Support.
Julien lors de sa dernière tournée pour Indochine avant d’intégrer DV2 avec, de gauche à droite, lui-même, Philippe Dubich, Wilfried Lasbleiz et Cyril Borri.
Joint au téléphone il a accepté de répondre à nos questions depuis son bureau au sein des locaux de DV2 à Norroy-le-Veneur près de Metz.
SLU : Quel est précisément ton rôle et quel est ton statut ?
Julien Poirot
Julien Poirot : J’ai intégré DV2 en CDI pour prendre en charge le Touring Support, à savoir le support technique pour accompagner les prestataires qui sont équipés en Adamson, Lake, XTA, Lab et toutes les autres marques distribuées par DV2. Mon rôle consiste à les assister dans leurs projets, quelle qu’en soit la taille, qu’il s’agisse de touring ou d’installation. Au-delà de ça, je vais aussi m’occuper de Blueprint, le logiciel intégré d’Adamson offrant de multiples outils dont bien sûr la prédiction pour les produits de cette marque. Je serai le référent pour la France, et j’aurai comme mission de faire remonter vers le Canada les différentes observations émanant de nos utilisateurs et permettre ses futures évolutions.
Julien repris cet été à Cannes lors de la première sortie des E12, des boîtes dont il s’est occupé tout particulièrement avant de plonger dans la tournée d’Indochine. Nous avions à l’époque perçu et évoqué en privé la logique d’un rapprochement de Julien et de DV2. La logique a heureusement prévalu !!
SLU : Une date de sortie a été arrêtée ?
Julien Poirot : Malgré ce qui se dit à droite et à gauche, la date du 15 mars n’est finalement pas certaine. J’aurais aussi en charge d’assurer des formations autour de ce logiciel mais plus largement aussi sur les enceintes du projet Energia E15 et E12. Ces formations ne sont pas encore programmées mais on y travaille. On va en “fabriquer” le contenu.
SLU : Ta venue va soulager pas mal Didier Dal Fitto j’imagine…
Julien Poirot : Certainement ! Didier et Pascal (Guillaume, en charge du support DV2 NDR), sont submergés de travail ! Ma venue va permettre de lancer et d’animer les nouvelles formations, et surtout d’accompagner le succès du E15 et du E12 qui démarrent très fort et que j’ai suivis depuis le début. Il me semble d’ailleurs que SLU était à Cannes lors de sa première sortie (rires) !
SLU : Tu es donc devenu messin…
Julien Poirot : Absolument, je me suis rapproché de mon lieu de travail, ce qui se justifie aussi par le fait que je ne serai plus toute l’année sur les routes. Ceci dit, je n’oublie pas que je travaille toujours pour le spectacle ce qui implique la plus grande disponibilité pour suivre et assister ses acteurs, en respectant leur calendrier. En rejoignant l’équipe de DV2, j’ai enfin voulu avancer dans ma vie et me stabiliser un peu plus.
Guy Vignet, à gauche, et Didier Dal Fitto, co-fondateurs de DV2.
SLU : Tu as dû être beaucoup sollicité dans la période entre Waveform et DV2.
Julien Poirot : Oui, j’ai eu quelques propositions et contacts, mais devine qui m’a fait passer mon BTS audiovisuel en étant dans le jury ? Guy Vignet ! C’est donc une vieille histoire, d’autant que Didier Dal Fitto a été mon maître de stage lors de mon premier stage et c’est lui qui m’a parlé de la loi de Sabine et m’a aidé à l’assimiler avant de plonger dans un projet de fin d’études.
Je me souviens qu’il avait sorti un gros classeur de Louis Lumière, m’avait demandé d’estimer mon TR, et ensuite envoyé chercher des panneaux acoustiques au dépôt (rires) ! Je ne me voyais donc pas accepter d’autres propositions, en restant dans ce métier-là en tous cas. Rejoindre DV2 est une suite logique de ma carrière, sans oublier que cette société dispose d’un portefeuille de marques très appréciées et super intéressantes.
SLU : Et tu connais Adamson sur le bout des doigts.
Julien Poirot : Bien sûr, mais d’autres marques étaient sur les rangs. L’aspect humain a vraiment compté. DV2 est une société où je peux vraiment apprendre, quelque chose qui m’a manqué les années passées où j’ai eu un peu le sentiment de me répéter. Côtoyer Didier, qui est une mine de savoir, est un plus pour tout technicien (pour les migraines d’après interview avec Didier, je prends de l’Ibuprofen NDR).
SLU : Tu quittes donc un statut d’intermittent bien chahuté.
Julien Poirot : J’ai été embauché pour Indo dans le cadre de l’intermittence mais sans en profiter. J’allais faire le dossier mais comme j’avais un certain nombre d’offres, j’ai laissé tomber. Cela dit, ce statut est important, et il faut le maintenir, sans doute en faisant en sorte d’éviter les abus dont on entend parler.
SLU : Waveform-Audio paraît d’un coup très loin…
Julien Poirot : C’est le passé. Je garde le souvenir de très belles années dans cette société, et je ne regrette rien. J’ai de très bons contacts avec David avec qui je serai sans doute appelé à travailler dans le futur.
La façade des locaux de DV2. Sera-t-elle assez spacieuse pour y apposer le nom de toutes les marques qu’elle distribue désormais ?
Nous avons laissé le mot de la fin à Guy Vignet, Directeur Général de DV2 :
“Dans le cadre de notre développement, nous avons souhaité étoffer notre staff dédié au support touring.
Julien, qui a eu l’occasion de travailler avec la plupart des marques, est un fan de longue date des systèmes Adamson. Il possède un solide bagage théorique, une formation rigoureuse et a acquis une grosse expérience auprès d’artistes ou de tournées françaises ou internationales. Welcome on board” !
Haliotis distribution nous annonce les dates des prochaines formations Smaart pour le mois de mars et sa participation à Prolight + Sound sur le stand commun à Rational Acoustics (éditeur de Smaart), iSEMcon (micros de mesure et calibrateurs) et 10Easy, solution de mesure et contrôle de pression acoustique.
Rappelons que l’analyseur Smaart dans sa version 7 est compatible plateformes 32 et 64 bits aussi bien sous Windows que Mac OSX et qu’il permet d’exécuter plusieurs mesures de spectre et de fonction de transfert en simultané et d’en effectuer une moyenne Live.
Les prochaines sessions de formation à Smaart (V7), pour la France, se dérouleront du 25 au 28 mars prochains avec :
Mardi 25 : Acquisition des fondamentaux
Mercredi 26 : Les différentes applications de base
Jeudi 27 : L’optimisation des systèmes
Vendredi 28 : La réponse impulsionnelle et les « Acoustics Tools »
Les modalités d’inscription ainsi que le formulaire d’inscription en ligne sont accessibles sur le site d’Haliotis : http://www.haliotis-distribution.fr
Haliotis Distribution sera présent à Prolight + Sound sur le stand F90, Hall 8
WildBeam R est une nouveauté spectaculaire dans la gamme Ayrton. Il associe sept sources LED RGBW de 15 W, commandées individuellement, aux nouveaux collimateurs de 67 mm, pour constituer une tête mobile compacte, dotée d’un faisceau précis de 4,5°.
Consommant moins de 130 W et motorisé en pan et en tilt, WildBeam fournit un pinceau lumineux de 2 500 lumens et atteint un rendement optique record de 90 %.
Le cœur du WildBeam R est constitué de 7 LED RGBW de 15 W d’origine Osram. On peut les commander individuellement pour projeter dans l’espace une multitude d’effets de couleurs dynamiques et animer le faisceau autour d’un point central. La délimitation précise de chaque faisceau élémentaire reste parfaitement visible dans tous les cas. De plus, les moteurs pas-à-pas triphasés confèrent au WildBeam des mouvements énergiques et très nerveux. Tout cela intégré dans un seul produit à un prix raisonnable.
Caractéristiques techniques
Ouverture du faisceau : 4,5°
Optiques à haut rendement en PMMA* (première mondiale)
7 sources LED RGBW multipuces de 15 W
Consommation électrique : 130 W max.
Contrôle par DMX et RDM (connecteur XLR-5)
Entrée/sortie PowerCon True 1
Rendement optique 90 %.
* Note : PMMA : polymétacrylate de méthyle (autrement connu sous certaines marques commerciales comme « Plexiglas »).
Contact :
Prolight + Sound, Messe Frankfurt, du 12 au 15 mars 2014, Hall 9.0 Booth E70 Web: www.ayrton.eu
Elation présentera trois nouvelles lyres motorisées de la gamme Platinum utilisant les lampes à haut rendement Philips Platinum dont il a acquis la maîtrise. Le Platinum Wash 16R Pro, polyvalent, s’utilise comme wash ou comme Beam, le Platinum Profile 35 Pro, une lyre très complète avec découpe interne et le Razor Beam 2R, une lyre compacte et rapide mais assez puissante pour compléter un kit de gros projecteurs.
Egalement reconnu comme précurseur dans l’éclairage à LED, Elation exposera le Satura Spot LED, une lyre motorisée disposant d’une tête à LED de 300 W aussi lumineuse qu’une lyre équipée d’une lampe à décharge de 575 W.
Platinum Wash 16R Pro
Platinum Wash 16R Pro Equipée de la nouvelle lampe Philips Platinum MSD 16R (1500 h, 330 W, 16 000 lm), cette lyre fonctionne en wash et en beam. Elle est programmée avec une multitude de fonctions comme le mélange de couleurs CMY et des couleurs prédéfinies, un zoom motorisé de 6,5 à 48°, un effet banane, un shutter/dimmer et possède un récepteur EWDMX intégré (DMX sans fil).
Platinum Profile 35 Pro
Platinum Profile 35 Pro Le Platinum Profile 35 Pro est un projecteur spot complet avec un système de découpe intégré. Equipé de la nouvelle lampe Philips Platinum 35 MSR (800 W), cette tête motoriséedispose d’un système de découpe à 4 lames tournantes qui permet un contrôle total de la forme du faisceau, et fournit un flux comparable à celui d’une lyre en 1200 W MSR. Elle intègre un zoom motorisé de 8 à 50°, une trichromie CMY avec un CTO variable, une roue de couleurs, deux roues de gobos et une roue d’animation tournant sur 160°…
Rayzor Beam 2R
Rayzor Beam 2R Ce projecteur beam, doté d’une tête mobile rapide, précise et compacte, utilise une lampe Platinum MSD 2R (132 W, 6000 h) et est suffisamment puissante pour côtoyer des appareils plus gros. Elle héberge des filtres de couleurs et des gobos fixes, ainsi qu’un prisme tournant et un shutter/dimmer.
Satura Spot LED Pro
Satura Spot LED Pro La tête motorisée de 300 W du Satura Spot LED Pro est aussi lumineuse qu’un projecteur traditionnel équipé d’une lampe à décharge de 575 W. Mais elle consomme deux fois moins d’énergie et sa source à LED RGBW a une durée de vie au moins 80 fois supérieure. Alternative parfaitement crédible aux sources conventionnelles à décharge, il présente un faisceau net, un spectre complet de couleurs saturées, des options graphiques (Gobos, prisme, iris, frost) et un faisceau extrêmement uniforme.
On découvrira aussi la fameuse gamme Cuepix de blinders et de rampes à LED, la série TVL F1 de Fresnel à LED blanc chaud ou froid, et la série DW de projecteurs à LED blanches.
Spectrun Design e Iluminação est la tête pensante du design derrière l’émission nommée Clip Vem Aí programmée sur la chaîne de télévision brésilienne Rede Globo. Animés par le défi de fournir un écran cyclorama en toile de fond, ils ont essayé de multiples projecteurs pour obtenir l’ambiance souhaitée et c’est le Wash à LED P-5 de SGM qui leur a apporté la meilleure solution.
Marcos Olivio, concepteur d’éclairages chez Spectrun Design e Iluminação, a tout de suite vu le potentiel du P-5 fourni par le distributeur local LBO. “Le P-5 fournit un éclairage parfaitement uniforme sur toute la surface de l’écran blanc » dit-il.
Olivio explique aussi que lors des enregistrements pour la télévision, le P-5 s’est parfaitement associé aux caméras ARRI Alexa, qui reproduisent les nuances de luminosité et de couleur à la perfection. “Le problème, c’est toujours de trouver le meilleur environnement pour optimiser l’éclairage.
Dans notre cas particulier, il s’agissait d’obtenir des changements de couleur sur le grand écran tout en conservant l’uniformité. Tous ceux qui travaillent avec les cycloramas savent combien il est difficile de trouver le matériel qui s’accorde avec”. A une distance de 5 m devant le cyclorama et une ouverture de faisceau de 40 degrés, les 30 P-5 contrôlés par MA Lighting formèrent un wash parfait.
Olivio aime la puissance de création que certains matériels d’éclairage procurent, et qui lui permettent d’utiliser les appareils d’une nouvelle manière.
» Le P-5 avec sa commande de luminosité fonctionne très bien comme source frontale dans un environnement de télévision, sans jamais nuire à la qualité de l’image » dit Olivio. Et il explique que les nombreuses tentatives pour obtenir le même résultat avec des systèmes à LED n’ont donné que des taches de couleur sur la peau des acteurs dans le champ de la caméra.
Pour mémoire, le P-5 inclut un assemblage rectangulaire compact de 44 LED RGBW de 10 W (4 rangées de 11) dotées de jeux de lentilles interchangeables pour obtenir des faisceaux de 14 21 et 43 degrés. Avec un IP65, il est utilisable aussi bien en intérieur qu’en extérieur.
Lors de Prolight + Sound, Sennheiser va introduire un nouveau micro de studio statique à double diaphragme un pouce, le MK8, grand frère du MK4 largement plébiscité.
Les visiteurs pourront notamment l’essayer dans la « Sound Room » où comme les années précédentes les musiciens, chanteurs et autres groupes pourront effectuer des enregistrements avec un ingé son et un musicien accompagnateurs.
Reprenant le même look et la même corps que le MK4, le MK8 est un micro condensateur à double diaphragme d’un pouce et membrane plaquée or 24 carats avec une capsule découplée du châssis par amortisseur.
Ce micro d’enregistrement studio dispose de cinq directivités commutables : omnidirectionnelle, cardioïde large, cardioïde, super cardioïde et figure en 8 de façon à s’adapter à toutes les situations. De plus un filtre coupe-bas commutable à trois positions est intégré, de même qu’un atténuateur (pad) à trois positions également pour faire face aux très forts niveaux sans dégradations. Pour l’heure les spécifications ne sont pas encore dévoilées.
Sennheiser présentera également ces systèmes micro et monitoring sans fil dont les modèles evolution fonctionnant dans la bande 1,8 GHz et bien sûr le système numérique D9000. Enfin tout au long du salon, la scène « Sennheiser Open Stage » accueillera des groupes désirant se produire devant le public visiteur. Stand Sennheiser : A70, Hall 8
Outre le lancement de deux nouvelles enceintes compactes dans les séries V et B, un moniteur équipé du nouveau tweeter à ruban RBN202 (2’’) et un subwoofer ultra – compact bass reflex en 12’’ à longue excursion, Alcons Audio fera, pour la première fois à Francfort, des démonstrations de ses systèmes, et notamment du LR24, le line array 3 voies moyen format de la marque néerlandaise et de la RR12, récemment introduite.
La V-series va donc accueillir un nouveau membre avec le moniteur miniature 2 voies (VR ?) mettant en œuvre le tout dernier développement en tweeter pro ribbon, le RBN202, qui sera avantageusement complété par le subwoofer compact intégrant un 12’’ longue excursion conçu sur mesure, probablement dénommé B121.
Comme à l’accoutumée, le fabricant batave montrera des développements en cours (design study) avec présentation de prototypes qui seront appliqués à de futurs produits ; cette année, ce sera le cas du système QVR, ligne source modulaire adaptable au monitoring en champ proche aussi bien qu’à de la diffusion.
Les démonstrations du LR24, line array 3 voies (2 x 12’’, 4 x 6,5’’ et tweeter ruban RBN1402rsr, 14’’ en symétrie coplanaire) auront lieu les deux premiers jours (mercredi 12 et jeudi 13 mars), tout comme pour la RR12 et la colonne ligne source QR24.
Le système déployé mettra en œuvre des subs cardioïdes BC543 (3 x 18’’ à cône carbone), le tout contrôlé par des amplis-contrôleurs Sentinel 10.
Dernière addition à la prestigieuse gamme Luxeon de Philips Lumileds, la LED Luxeon Rebel ES Lime exploite une technologie originale et innovante qui se combine avec les Luxeon Rebel Rouge-orange et Rebel Royal Blue dans des ampoules ou des luminaires changeurs de couleurs, en environnement domestique ou professionnel.
Les nouvelles LED permettent d’obtenir un meilleur indice de couleur que les versions précédentes. Représentant un véritable saut technologique, la Led Lime se caractérise par une longueur d’onde de 555 nm, correspondant précisément à celle pour laquelle les cônes de la rétine de l’œil humain sont les plus sensibles.
De plus, avec un rendement de 200 lm/W à 350 mA à 85°C, La LED Lime est celle qui présente le rendement le plus élevé produit à ce jour dans la gamme Luxeon.
La technologie Lime est aussi disponible dans le format Luxeon Z, un boîtier sans lentille de 2,2 mm2 qui est 75% plus petit que celui de la plupart des autres LED de puissance.
Associée à d’autres LED de couleur, la nouvelle LED permet de réaliser des lumières blanches très proches du corps noir, à température de couleur réglable, avec un rendement et un flux particulièrement élevés.
Un des principaux prestataires audio nord américain, basé près de Chicago dans le Michigan, vient de recevoir son premier kit de diffusion L-Acoustics. Peu après la 25e cérémonie de remise des Pollstar Awards à Nashville où ils concouraient dans la catégorie « Prestataire audio de l’année », Paul Owen et Tony Villarreal, respectivement vice-Président et Président de Thunder Audio, annoncent la mise en parc de leur premier système L-Acoustics basé autour du tout nouveau K2.
L’équipe de Thunder Audio posant devant une partie du kit de K2 fraîchement livré.
Le système comporte 36 têtes K2 et 6 Kara, huit renforts de grave K1-SB compatibles avec les K2, 18 subs SB28, six ARCS II à courbure constante et 10 LA-RAK, chaque rack comportant trois contrôleurs amplifiés 4 canaux LA8. Cet important investissement constitue l’un des tout premiers déploiements du K2 aux États Unis.
Posant face à quelques-unes des 36 têtes ayant traversé l’Atlantique, Paul Owen VP de Thunder Audio et Tony Villarreal, Président, à droite.
L’équipe dirigeante de Thunder audio a pris la décision d’ajouter les produits L-Acoustics à son parc après une écoute très approfondie du K2 dans les locaux du fabricant à Marcoussis en France. La réputation du K1, très apprécié en tant que système principal pour des exploitations de grande envergure, a aussi pesé dans la balance lors du choix du k2.
« Jusqu’à présent, nous avons toujours subordonné le choix d’un système à un besoin spécifique ou encore aux desiderata d’un tourneur » précise Paul Owen. « C’est donc la première fois que nous passons commande en nous basant uniquement sur la certitude d’être dans le vrai avec un produit à fort potentiel. La réputation du K1, et les deux décennies de suprématie du V-DOSC, ont fini par nous convaincre de nous équiper en K2 dès son lancement, afin d’offrir à nos clients le meilleur choix possible ».
» Avec sa taille raisonnable, son poids plume de 56 kg et sa puissance exceptionnelle, le K2 représente le meilleur choix pour nombre de nos clients en événementiel, concert ou autres. » ajoute Tony Villarreal. » Le son est absolument remarquable. Nous avons conduit des tests comparatifs avec quatre autres systèmes de notre parc et avons trouvé le rendu meilleur et plus actuel.
Nous avons le sentiment que cette boîte va rapidement être la plus recherchée au point d’avoir dès à présent passé commande de 48 K2 supplémentaires à livrer début 2015 « .
Tony Villarreal et Paul Owen semblent aussi avoir jeté leur dévolu sur le K1. « En plus d’être un remarquable système à part entière, le K2 se révèle être la meilleure étape en vue d’acquérir le K1 » déclare Owen. « Le fait de pouvoir accrocher du K2 en tant que complément latéral dans un système pour des jauges comme les stades est l’une des premières raisons qui nous ont poussés à nous intéresser à lui.
Un certain nombre de clients ont spécifié du L-Acoustics et avec le K2, et peut être bientôt le K1, nous allons être en mesure de leur donner la qualité de service qui a fait notre réputation, mais aussi les modèles qu’ils recherchent. »
Robe Lighting s.r.o., le célèbre fabricant de matériel d’éclairages basé en république tchèque, annonce l’acquisition de la gamme complète de systèmes d’éclairage portables à LED LiteWare alimentés par batteries, de la société britannique Global Design Solutions (GDS).
Cette acquisition aura un effet immédiat sur les ventes, la commercialisation, la fabrication et la maintenance de cette gamme plusieurs fois primée (et maintes fois imitée), qui sera transférée à Robe et deviendra disponible via ses filiales et l’ensemble de son réseau de distribution.
Josef Valchar, CEO de Robe, indique: “Nous envisagions depuis quelques temps déjà d’entrer sur le marché des produits à LED alimentés par batterie, et dès que l’occasion s’est présentée, nous avons sauté sur l’occasion d’acquérir la marque phare dans ce domaine.
Robe mettra en œuvre ses propres moyens pour fabriquer les produits LiteWare et poursuivra le développement de la gamme. Nous pensons que cela devrait se traduire par un avantage économique certain.” La gamme LiteWare sera exposée sur le stand Robe au prochain salon Prolight + Sound de Francfort. Rappelons qu’il s’agit de projecteurs à LED alimentés de manière entièrement autonome par une batterie intégrée et contrôlés par DMX sans fil.
De son côté, GDS poursuit sa croissance internationale avec le développement de produits innovants pour répondre à des projets spécifiques, notamment en investissant dans la gamme ArcSystem et la gamme BlueSystem d’éclairage modulaire à LED.
Ce forum a été imaginé pour rassembler les membres sur tout ce qui s’étend de la conception et de la programmation de l’éclairage, de l’audio, du multimédia jusqu’aux nouvelles technologies, aux manières de travailler à l’étranger, au partage d’astuces de professionnels, bref, tout ce qui permet de valoriser les expériences de chacun.
Ouvert à tous, il ne s’adresse pas seulement aux utilisateurs des produits CAST, mais à l’ensemble de la communauté des acteurs du domaine du spectacle et de la production d’événements. Les membres du forum peuvent poster des projets, poser des questions, obtenir de l’aide technique de la Communauté ou tout simplement naviguer et voir ce que font les autres.
Gil Densham, président de CAST, explique : “Nous voulons que le forum se concentre sur les questions importantes ; la mise en commun de la créativité, du sens artistique et de la technologie, depuis le processus de conception jusqu’à la réalisation, pour favoriser massivement la réussite des projets.
Ce n’est absolument pas limité aux projets de grande envergure. Bien au contraire, les productions de tous les jours, avec leurs budgets plus petits, présentent souvent les défis les plus intéressants, et nécessitent d’intenses réflexions conduisant à des solutions intelligentes. Le forum sera le lieu où les professionnels de l’industrie peuvent partager des conseils et de l’expérience.”
Rappelons que CAST Software Ltd, société à taille humaine basée à Toronto (Canada) et fondée en 1994, produit le logiciel wysiwyg qui est le standard incontesté de la conception et de la simulation d’éclairage.