Après deux ans de réflexion, d’études et de construction, Arpège, Caméléon et Dispatch ont fusionné, il a 1 an, pour devenir Dushow avec, en région parisienne un nouveau site d’exploitation. Nous sommes allés, Ludo et moi, questionner Eric Alvergnat et Xavier Demay sur cette nouvelle organisation et jeter un œil dans tous les recoins du bâtiment : 13 000 m2 tout neuf, lumière du jour partout : un gigantesque et magnifique outil de travail !
Une seule entreprise sur 3 sites
SLU : ”Ce bâtiment correspond-il à la fois à une fusion, une nouvelle organisation et une passation de pouvoir ?
Eric Alvergnat : ”Il y avait deux objectifs : simplifier l’organisation du groupe, le rendre plus cohérent pour la génération à suivre et plus simple pour qu’un jour ou l’autre on puisse organiser éventuellement le changement d’actionnaires.
Nous sommes aujourd’hui dans une configuration atypique où la totalité des entreprises et des bâtiments qu’elles occupent appartiennent à des salariés ou ex salariés des entreprises du Groupe. C’est pour cela que nous avons regroupé certaines entreprises et notamment Arpège, Caméléon et Dispatch qui étaient auparavant trois entreprises sur cinq sites et qui sont devenues une entreprise sur trois sites.
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SLU : Qu’est devenue la structure du groupe ?

EA : La structure du groupe est un peu simplifiée.
On a une holding de tête qui s’appelle Groupe Dushow.
Sous cette holding il y a quatre filles : Dushow SAS, Alabama, Spectaculaires et Les Ateliers Lumière.
La plus grosse, Dushow SAS, a elle même 4 filles qui sont Accord Son Lumière à Monaco, Mash à St Jeannet (Nice), Dushow Barcelona (qui s’appelait Eclipse) et Spectacle (c’est son nom) à Rio au Brésil.
A l’intérieur de ces 4 filles et 4 petites filles il y a 4 labels commerciaux qui sont Y and Co, Le Voyageur, Best Audio intégrés dans la Dushow SAS, alors que Spotco à Toulouse est intégré juridiquement dans les Ateliers Lumière de Bordeaux.
Nous mesurons que réunir des entreprises qui sont dans le même groupe depuis 20 ans n’est pas si facile en terme d’organisation. Il faut reconstruire la plupart des procédures. Nous fournissons beaucoup d’énergie pour réorganiser les choses. C’est formidable, les gens se révèlent, le panorama des activités s’élargit. Nous proposons de nouveaux services que nous ne connaissions pas auparavant. C’est enrichissant.
SLU : L‘arrivée de nouveaux actionnaires sera déterminée par quoi ?
EA : Aujourd’hui il n’y a pas de critères, pas de besoins ni d’opportunités. Il y a simplement le constat que le temps passe, et que dans notre population d’actionnaires, il y a des jeunes qui viennent de rentrer et des anciens qui vont quitter leur statut de salarié et souhaiterons réaliser tout ou partie de leur patrimoine mobilier.
Il n’y a rien d’original à ce que l’on raconte. La plupart de ces sociétés de prestation ont été fondées il y a 20 ou 30 ans. Elles ont toutes la même dynamique. Les fondateurs sont pour la plupart en opération et ils ont à régler le problème de la transmission de l’entreprise.
SLU : Les équipes commerciales ont fusionné aussi. Comment cela se passe-t-il sachant qu’elles pouvaient être en compétition auparavant ?
EA : C’était plus une émulation qu’une compétition car à l’intérieur d’un même groupe, sauf dérapages un peu rares, cela restait quand même contrôlé. Le mélange des équipes se passe bien, chez les jeunes et les moins jeunes. Il y a une dynamique sympathique et novatrice.
SLU : Les clients ont-ils compris la fusion ?
EA : Cela évolue plus lentement que l’on ne l’imaginait vu de l’intérieur. On se rend compte que ce qui est énorme pour nous est plutôt mineur pour les autres. Vous pensez que vous faites la révolution et personne ne vous porte attention (rire).
SLU : Alors maintenant qui fait quoi ?
EA : Tu parles de quoi, du son ou de la lumière ? (rire)
Non plus sérieusement, l’entreprise est organisée très simplement. Elle est administrée par un comité de direction qui reprend, pour faire simple, les mandataires sociaux des entreprises regroupées et les responsables des différents sites qui existaient dans les entreprises antérieures.

Donc aujourd’hui le comité de direction réunit Christian Lorenzi pour l’ancienne Arpège, François Soutenet et Gérard Trévignon pour l’ancienne Dispatch, Xavier Demay pour l’ancienne Arpège Paris, Fabrice Allex-Billaud pour l’ancienne Arpège Marseille (ex gérant de Projectis avant qu’elle ne soit intégrée dans Arpège.
Il s’agissait d’avoir un groupe de dirigeants. Il faut malgré tout un Président, en l’occurrence pour le moment c’est tombé sur moi. Pour le reste, l’organigramme se construit autour des responsables d’activités et des responsables de site.
Au-delà de sa fonction de dirigeant, Christian Lorenzi est, parce que c’est lui qui a le plus d’affinités sur le sujet, responsable de l’ensemble du commerce global de toute l’organisation.
SLU : Il y a aujourd’hui une entreprise qui investit à tour de bras dans le matériel, qui fait de la location sèche et même du financement de devis. Le modèle économique de Dushow a toujours reposé sur les ”têtes” et le matériel, et vous avez un parc colossal ! C’est le modèle que vous continuez à développer ?
EA : Nous n’avons pas (encore) changé notre ligne d’origine. Nous faisons du service, de la location pure, de l’étude, du conseil, de l’installation, de l’importation, de la distribution. Nous commençons une autre activité, même si c’est embryonnaire, de fabrication de contenu vidéo au gré de ce pourquoi on nous sollicite. Nous sommes dans un élargissement de la liste des activités et non pas un resserrement.
Cela nous arrive aussi de mettre en place des dossiers de crédit bail pour des clients et cela nous arrive de donner de la garantie. La différence entre aujourd’hui et il y a 20 ans c’est que les prestataires techniques ont un recours plus important au financement qu’auparavant.
SLU : Et pour les bâtiments ?
EA : Ils sont gérés par des entreprises qui n’ont rien à voir avec les entreprises commerciales.
Les bâtiments sont construits ou achetés par des Sociétés Civiles Immobilières dans lesquelles on va retrouver des salariés et des actionnaires. Mais c’est complètement étanche avec les entreprises d’exploitation.
Les entreprises commerciales sont bien différentes des entreprises immobilières. Elles n’ont pas les mêmes fonctions, ni les mêmes traitements, et pas les mêmes responsabilités.
La responsabilité d’un associé dans une société anonyme va être limitée à son apport.
La responsabilité de tous les salariés qui se sont impliqués dans les projets de bâtiments est plus importante. Ce sont des engagements plus lourds que tous connaissent et valident.
Xavier Demay : XD : ”C’est la raison pour laquelle Dushow est le nom de l’activité commerciale et ACDC le nom de la SCI.
ACDC sont les premières lettres de Arpège, Caméléon, Dispatch and Co. C’est Philippe Barguirdjian qui l’a trouvé.
Le chanteur Angus Young ne nous a pas encore contactés, mais nous n’avons pas cherché non plus à avoir un acdc.com (rires).
SLU : A l’échelle française il y a de gros prestataires de service comme Magnum, Impact, Novelty, GL. Et au niveau européen vous vous situez comment ?
EA : Je ne peux pas dire précisément. Nous nous situons dans la zone des 50 millions d’euros de CA.
SLU : Quelle est la valeur du parc du groupe ?
EA : Le montant de nos immobilisations brutes en matériel locatif est de l’ordre de 50 millions d’euros. Depuis de nombreuses années nous constatons que le montant des immos brutes n’est pas très éloigné du montant du chiffre d’affaires.
SLU : Quel est votre mode d’amortissement comptable ?
EA : Trois ans linéaire, quel que soit le mode d’acquisition.
SLU : Certains produits durent plus longtemps.
EA : EA : Tu parles de la durée d’utilisation ? De moins en moins. Il y a vingt ans, tu achetais des équipements pour 10 ans. Maintenant c’est pour cinq ans.
Les durées de vie se réduisent en raison des effets de mode, des changements technologiques et techniques, de la capacité novatrice des fabricants.
SLU : Est ce que vous fonctionnez par investissements programmés suivant une logique bien précise, ou bien ça marche aux opportunités et vous gardez les machines tant qu’elles sortent, et que le prix de l’entretien ne devient pas prohibitif ?
XD : C’est le client et le marché qui décident. Nous nous adaptons. En dernier lieu c’est aussi le marché de l’occasion qui peut faire l’évolution.
EA : Nous structurons rarement les politiques d’achat à long terme.
Nous réagissons aux effets de mode, à la qualité des équipements, à ceux auxquels on croit, aux paris, aux défis, aux coups de cœur.
Nous sommes capables de donner des accords à des fabricants pour des produits qui ne sont pas sortis, et de faire des accords à 7 chiffres pour dire qu’on innove.
Ce ne serait pas sérieux de dire que cela répond à une politique hyper structurée et certainement pas dans une logique purement comptable ou économique.
Il reste un peu de feeling dans notre démarche.
SLU : Qu’est devenue la console du Roi Lion ?
EA : Elle est à peu près à 45 mètres dans cette direction là…
Pour l’amortir il fallait que le spectacle dure trois ans, et il a effectivement duré 3 ans. Nous n’avons jamais acheté une console aussi chère : 543 000 euros avec le flight-case.
On la voit bien dans la liste des immobilisations (rire) et nous sommes souvent dans cette liste car la fusion s’accompagne de petites bricoles comme l’harmonisation des stocks, des parcs, des fichiers d’immobilisations, l’harmonisation des libellés, des informatiques…
C’est un gros morceau.
SLU : Vous devez en effet vous amuser. Est ce que vous regroupez les achats ?
XD : Non, pas encore. Nous y viendrons peut-être plus tard. Nous sommes en train de réfléchir, d’étudier les habitudes, les fournisseurs. Historiquement il y a des habitudes.
Je pense que l’on n’échappera pas à une centralisation. Même si chaque équipe pourra toujours avoir la démarche d’acheter, au moment de la commande ça passera par une centralisation.
SLU : Le chiffre d’affaires a-t-il progressé ?
EA : Il a l’air cohérent. Les opérations sont belles et nombreuses. Nous sommes sur la même courbe que l’année dernière. Il y a eu un effet « élections » qui a réduit peut-être un peu les spectacles mais c’est tout. Et en même temps cela a induit une activité de sous-traitance importante.
SLU : En proportion dans l’activité de Dushow, que représente la lumière, la vidéo, le son, la télé, le spectacle ?
EA : Nous sommes sur quatre quarts principaux : le spectacle vivant (concerts, festivals), l’événement, la télévision et le négoce (installation, vente) auxquels il faut ajouter 10%, car nous sommes toujours à 110% des objectifs (rire), pour le conseil, les études et prestations diverses car nous avons des chercheurs fous, aussi bien en son qu’en lumière.
Nous sommes en train de créer du contenu d’image. C’est plutôt fun car nous sommes 170 dans l’entreprise et nous voyons passer encore plus de choses inhabituelles qu’auparavant.
SLU : Avez-vous un outil de gestion qui donne tout de suite la rentabilité, la remise ? Qui prévient avant le crash ?
XD : Non, ici ce sont les sages qui disent : ”ça ce n’est pas assez cher, on perd de l’argent” et qui calment les jeunes (rire).
SLU : Et la gestion du stock ?
EA : Nous avons un outil de gestion multi site. C’était fait par et chez Arpège depuis des années. C’est étendu à la nouvelle entreprise avec changement de pneus au pit stop grâce à Marc de Fouquières, Philippe Barguirdjian, Benoit Soutenet et Fabrice Verlet entre autres.
XD : C’est le problème pour les responsables de parc.
Nous travaillons maintenant avec un parc virtuel d’équipements qui sont disponibles à la location et localisés sur trois sites différents.
On a mis en place une cellule logistique qui assiste les chargés d’affaires pour la mise à disposition du matériel. C’est elle qui détermine qui doit sous-traiter quoi, en fonction de la période, de la distance, et du coût.
SLU : Dans quelles proportions avez-vous augmenté le staff ?
XD : Exactement je ne saurais le dire. Nous avons embauché, mais on a eu aussi quelques départs car Caméléon a fait 25 km pour nous rejoindre, et nous aurons des départs à la retraite mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a plus d’embauches que de départs.
On a dû aussi harmoniser les salaires de toutes les entreprises. Ils ont été réévalués à la hausse de 5 %, notamment pour la plupart des non-cadres.
EA : L’entreprise est rénovée et elle doit développer de nouvelles procédures et de nouveaux outils, notamment sociaux.
C’est le temps de découvrir (pour ex Dispatch et Caméléon) ou approfondir (pour ex Arpège) les délégations de personnels, les comités d’entreprises, le comité central d’entreprise, le CHSCT, les plans de préventions à jour et les documents uniques dynamiques. Tout ce qui n’était pas parfait auparavant et que nous devons faire au mieux pour être dans la cour des grands.
SLU : Avez-vous prévu un local ?
EA : Pour le comité central on a prévu une salle en forme de voûte blanche et métallique (rires).
SLU : Quels sont vos derniers beaux investissements en matériel ?
XD : En lumière une flopée de Wildsun, et Rollapix Ayrton, du Sharpy Clay Paky encore, des Mac Aura Martin, on a commandé des Viper Martin, 5 consoles Road Hog avec leurs extensions, on a aussi racheté des pupitres Martin M1”.
EA : Pour le son : haut-parleurs L-Acoustics K1 et Kara, Meyer Sound Leo, consoles Digico, Soundcraft, Yamaha et des câbles et de la connectique et des câbles etc…. !!!”
Ca vous tente de visiter les locaux ?
Flash back au moment de notre arrivée, c’est Xavier Demay qui nous accueille. Côté rue, le bâtiment est carrément discret, seulement cinq ou six mètres de haut. C’est le dénivelé qui dissimule les trois étages de l’aile gauche. L’entrée, zen et lumineuse, conduit directement à un vaste espace de bureaux sans cloisons, acoustiquement amorti même si bordé de baies vitrées. Les équipes commerciales son, lumière et vidéo y travaillent ensemble.
XD : ”On a prévu de mélanger les équipes dès notre arrivée et de créer différents pôles : logistique, maintenance, commerce, technique, gestion de projets, tous mélangés, son lumière vidéo”.
Au dessus, un niveau identique de bureaux avec Best Audio (qui a conservé son magnifique mobilier) et les bureaux d’étude et de conception. Tout au bout, toujours sans cloison, un espace régie pour installer une console, faire un peu de wysiwyg, brancher un rack, en son comme en lumière.
Au niveau le plus bas, les ateliers de maintenance, menuiserie, ferronnerie et même une cabine de peinture assez grande pour rentrer une voiture.
XD : ”Ca nous permet de développer et fabriquer les pièces spéciales demandées par les designers et techniciens. On soude, on met le petit crochet, on peint et on ne perd pas trois semaines avec un sous-traitant et surtout on peut en fabriquer 25 derrière si besoin”.
C’est à ce niveau que se situe le restaurant d’entreprise pour une centaine de permanents.
Il faut passer par la rue principale, artère centrale du bâtiment où tout le monde se croise, pour accéder à l’entrepôt.
Dans ce vaste espace de 10 000 m2, tout en lumière du jour, le matériel est stocké en périphérie et la travée centrale réservée au cœur de l’activité. Là encore, tous les gens qui font du son et de la lumière travaillent ensemble au milieu à préparer les prestations.
XD : ”La circulation à l’intérieur se fait en U. Le matos entre, il est testé, rangé et ressort de l’autre côté. La mutualisation de l’espace de travail permet aussi d’optimiser les surfaces. Une grosse activité lumière pourra occuper tout l’espace au centre. Idem pour le son.
Nous avons pensé à des rehausseurs de quai et fait des tests de machines. Si ça marche, elles nous permettront de charger les caisses sans intervention manuelle. C’est notre rêve d’arrêter de casser le dos des jeunes comme nous avons cassé les nôtres. Le métier s’est durci et nous manipulons de gros volumes”.
Acheter un bâtiment ou construire ?
Ils n’ont pas hésité longtemps !
SLU : ”Ca coûte plus cher évidemment de construire.
XD : Xavier : ”Largement ! Le projet a coûté 10 millions d’euros pour 13 000 m2.
La différence c’est que tu pars sur un bâtiment neuf, en garantie décennale, fait à ton image.
Avec ce budget, nous aurions pu acheter un bâtiment plus grand mais ancien. Finalement nous avons préféré réfléchir à un outil adapté à nos besoins. Un bâtiment neuf ça veut aussi dire que la gestion des énergies est optimisée avec des matériaux récents et peu d’échanges thermiques.
C’est un bâtiment non climatisé et pourtant on nous garantit des températures tout à fait acceptables. On n’aura pas 30°C l’été dans les bureaux.
Les panneaux apportent de la lumière mais pas de chaleur car ils sont tous dirigés vers le nord. Et tout le principe thermique du bâtiment répond à cette logique”.
Le studio, 1000 m2, haut comme un Zénith !
”L’idée quand tu construis un bâtiment, nous explique Xavier en nous voyant bluffés à la vue du studio, c’est de prévoir un petit show room pour essayer du matériel, faire quelques tests. Et puis on se dit, pourquoi faire petit puisqu’on a de la place. Ensuite l’idée vient de le monter à 13 mètres pour être en configuration Zénith et tout de suite après de le dessiner à la taille qui permettrait d’y loger une scène de Zénith.
Et si on le traitait acoustiquement ? Et si on le climatisait ? Et si, et si…
Au final, le studio fait 1 000 m2 avec 35 tonnes d’accroche à 13 mètres ce qui nous met réellement dans la configuration d’un Zénith.
Un traitement acoustique a été appliqué tout autour pour faire du son sans polluer l’entrepôt et inversement, sa dalle est isolée de celle de l’entrepôt, nous avons prévu des portes acoustiques, 700 Ampères disponibles, une clim (c’est la seule partie du bâtiment climatisée), un bureau de production, des loges artistes sur terrasse, des salles de bains.
Nous pouvons également rentrer les Voyageurs ou des cars vidéo.
A l’extérieur on peut garer un tour bus, loger un catering, un semi de décor, des moyens de levage, une nacelle, un chariot élévateur, tout y est. Et à côté, dans l’entrepôt, on dispose d’un parc de matériel très confortable.
SLU : Sera-t-il à louer ce magnifique studio ?
XD : Oui, et c’est parti très vite. Nous avons déjà accueilli beaucoup de projets pour des répétitions de musique, de danse, de technique ou le tout en même temps comme pour le départ de la tournée Notre Dame de Paris en Extrême Orient. Quand on ajoute habillage avec washing machines, maquillage, décor et catering pour les artistes, on à l’impression d’avoir construit un théâtre !
Le lieu a aussi servi pour de la formation, des démonstrations, des expositions d’équipements et ce n’est que le début.
SLU : Comment s’est passé le déménagement ?
XD : On a commencé le mercredi et on a fait ici tous les retours de tournée. C’était trois jours avant Noël 2011. Puis on a déménagé les parcs sur 5 jours : 160 rotations de semi-remorques. Et le 29 décembre 2011 nous avons déménagé les bureaux dans la journée.
Nous avons travaillé deux ans sur la fusion, le déménagement. Nous nous sommes posé beaucoup de questions, et nous n’avons pas encore toutes les réponses”.
Sans licencier personne, et c’était une angoisse de tous les salariés qui voyaient dans cette fusion le danger de licenciements et même en augmentant le personnel, Dushow a regroupé les forces des trois entreprises dans un endroit de qualité, apparemment très agréable à travailler avec des cafétérias pour la convivialité, des terrasse en pleine nature pour se détendre, et beaucoup d’intelligence pour optimiser, tout, absolument tout grâce à l’investissement des salariés. Nous sommes sincèrement admiratifs !
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