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Foire En Scène 2023 avec Freevox, CSI et Audiopole

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Rendez-vous marquant de chaque rentrée, le Festival Foire En Scène 2023 à Chalons-en-Champagne du 1er au 11 septembre sera comme à l’accoutumée le moment de découvrir les produits phare d’Audiopole avec DAS et FOHHN, de Freevox avec JBL et CSI avec Starway, sans oublier les champignons sonores de Arbiter !



Parmi ces produits, commençons par l’audio et la marque espagnole DAS, et plus spécialement ses line-arrays actifs de la famille ARA avec LARA et SARA puisqu’ils vont être particulièrement mis à l’honneur par Audiopole qui en assure la distribution.

LARA

Une ligne de 8 LARA. Remarquez les grilles arrière, synonymes de directivité cardioïde, une première sur des enceintes actives de touring.

Si vous ne connaissez pas LARA, il s’agit d’un système actif et cardioïde en deux fois 12”, deux fois 8” et deux moteurs 3”, plus deux autres 8” placés sur les coins arrière et voués à atténuer de 15 dB les fréquences générées par la boîte entre 63 et 200 Hz.
Le tout est alimenté par 8 amplis en classe D totalisant 6 kW RMS avec trois pattes bridgées pour les 12”, trois pour les deux moteurs et les deux modules restants pour les 8” avant et arrière.

Un plan de coupe de LARA et ses 8 transducteurs. Remarquez les deux 8” collés à la sortie des deux moteurs et débouchant sur le guide. L’électronique est plaquée à l’arrière gauche de l’ébénisterie.

Ceux huit amplis sont alimentés au travers d’un PFC et le signal analogique en entrée est converti en données numériques en 96/24 afin de bénéficier du DSP interne et de filtres FIR. Le SPL Max en données constructeur atteint 146 dB (AES75 et M-Noise) et 150 dB SPL en burst.

Une image qui dit tout du très bon travail réalisé par la R&D de DAS. Dés 75 Hz, le grave est atténué hors axe et à 150 Hz, il colle aux 110° nominaux du guide d’onde. A l’entrée des moteurs vers 1,6 kHz, c’est encore plus précis.

La réponse en fréquence s’étend de 63 Hz à 17 kHz (-10 dB), la géométrie verticale de chaque boîte est de 7° et la dispersion horizontale est de 100° (-6 dB).

La réponse en fréquence de LARA. Plus droit cela paraît difficile. On tient de 70 à 16 kHz en ± 2 dB…

Chaque boîte pèse 88 kg et le bumper est prévu pour accueillir un maximum de 24 têtes ou 16 LARA-Sub dont on va parler juste après.

Le rack de distribution et d’alimentation RACK-ARA 230 prévu pour LARA.

Une distribution du signal, du réseau de contrôle et du secteur par blocs de 6 têtes est prévu sous la forme d’un rack touring appelé ARA-RACK. Il accepte le signal en Dante, AES/EBU et analogique et le délivre en analogique à chaque boîte.

Le contrôle et le monitoring s’effectue via le soft propriétaire ALMA et le DSP de chaque boîte peut être programmé via DASaim afin de diriger précisément le faisceau vertical et d’uniformiser le rendu de l’array une fois levé.


LARA-SUB

Accrochés au bumper qui peut tout aussi bien lever les têtes, deux LARA-SUB.

Actif et cardioïde natif, LARA-SUB est le compagnon de LARA dont il reprend la largeur et donc la possibilité d’employer le même frame.

Équipé de transducteurs de 18” à aimant néodyme et bobine 4“, deux en face avant et un dernier à l’arrière dans une chambre séparée, il est en mesure de délivrer 140 dB (AES75 et M-Noise) et 144 dB SPL en burst.

Son amplification intégrée comporte trois modules délivrant chacun 1200 W RMS, le double en crête, et un DSP protégeant les haut-parleurs et générant la meilleure onde arrière. L’alimentation est équipée d’un PFC.


Une vue indiscrète dans LARA-SUB. L’onde arrière est, faute de place en largeur, exploitée avec des évents triangulaires tronqués au centre de l’ébénisterie.

L’atténuation arrière atteint 14 dB sur l’octave entre 40 et 80 Hz ce qui donne au couple LARA et LARA-SUB la capacité d’être cardioïde sur plus de 2 octaves entre tête et sub.

LARA-SUB, cardioïde natif et fier de l’être.

Tout comme LARA, LARA-SUB accepte un signal analogique et peut être piloté par le soft propriétaire ALMA, les deux véhiculés sur un même câble via une prise etherCON, une powerCON se chargeant du secteur.


SARA

SARA

Avec SARA on revient vers un produit plus classique, actif à deux voies et sans dispositif d’atténuation de l’onde arrière. Le SARA-Sub, à ranger plutôt dans les compléments de grave offrant aux têtes un rendu pleine bande, complète cette famille et grâce à sa largeur identique à SARA, peut s’accrocher en haut de ligne pour mieux concentrer et projeter le bas du spectre.

SARA est équipé de deux 8” et d’un moteur 3” à gorge d’un pouce et demi, le même qui équipe en double exemplaire LARA, ce qui est un gage de compatibilité en termes de signature sonore.

SARA sans sa face avant laisse admirer la pièce de mise en phase des deux 8” avec le moteur 3”.

La réponse en fréquence de SARA tient entre 70 Hz et 17 kHz (-10 dB) pour un SPL de 138 dB (AES75 et M-Noise) et 142 dB SPL en burst. Son amplification intégrée comporte quatre modules délivrant chacun 750 W RMS,et un DSP offrant les mêmes possibilités de réglages du gros système. L’alimentation est aussi équipée d’un PFC.


SARA-SUB

SARA-SUB

SARA-SUB, bonne surprise, utilise toute la puissance de ses 4 modules ampli délivrant chacun 750 W RMS, au service de deux transducteurs car il est cardioïde natif.
Le 18” en face avant est le même que celui employé dans LARA-SUB, à l’arrière en revanche c’est un 15” qui est chargé de faire le ménage avec une atténuation revendiquée de 14 dB autour de l’octave 40 à 80 Hz.

L’arrière de SARA-SUB, d’où souffle fort un 15”. On aperçoit aussi la grille d’une turbine de refroidissement des modules d’amplis florentins, la platine des connexions à gauche et au centre le rail d’accroche arrière.

La réponse en fréquence utile à -10 dB s’étend de 35 à 125 Hz. Le SPL Max en linéaire est de 134 dB et en burst il atteint les 138 dB. Son poids est de 68 kg.

SARA-SUB dispose d’une entrée analogique symétrique et peut être piloté par le soft propriétaire ALMA et chaque enceinte dispose d’un switch simplifiant le câblage et garantissant l’intégrité du signal quel que soit le nombre de boîtes connectées.


Le plateau d’artistes du Festival étant des plus relevés avec Louis Bertignac, Michel Jonasz, Florent Pagny, Kenji Girac, Mika, Jenifer, Dadju & Gims, Mika ou encore Gilbert Montagné et Patrick Sébastien, il sera possible de joindre l’utile à l’agréable si vous allez rendre visite aux équipes d’Audiopole à Châlons-en-Champagne.

Un lien pour des démos des deux systèmes DAS est à dispo ici


Pilier du son de Freevox, l’américain JBL sera présent à Châlons-en-Champagne avec ses nouveautés et notamment le petit dernier des VTX A-Series, le A6 ainsi que les SRX 900, des enceintes amplifiées et abordables.
Pour en savoir plus sur ces deux lignes de produits, lisez :
les derniers line array JBL avec Laurent Delenclos

Si enfin vous souhaitez en savoir plus sur site, ou les écouter, Laurent Delonclos se fera un plaisir de vous expliquer le son JBL jusqu’à le dernière nervure sur les transducteurs. Parole de Bellote !
prenez rendez-vous via ce lien avec les équipes de Freevox.


Distribué en France depuis cette année par Audiopole, et toujours représentée par l’incollable Daniel Borreau, la marque allemande FOHHN, grande spécialiste du Beam Steering montrera à Foire en Scène quelques produits phare.
Pour assister à l’événement FOHHN, inscrivez-vous avec ce lien.


Marque italienne appréciée pour son look inimitable et son rendu généreux, Pequod Acoustics sera aussi présente à Châlons-en-Champagne grâce à Arbiter qui l’a au catalogue. Pour prendre un rendez-vous avec l’équipe et découvrir les produits, cliquez sur ce lien.



STARWAY

Starway est désormais la marque phare de CSI couvrant progressivement tous les besoins en éclairage scénique et architectural avec des projecteurs asservis ou fixes, exclusivement à leds, à exploiter en intérieur ou IP65 pour supporter les intempéries.


Starway Aperta

Dino et Aperta

Starway démarre le renouvellement de ses asservis à lampe par des projecteurs à Led en 2019 aux noms de bolides Ferrari avec Dino, un spot compact de proximité et Aperta, un Beam doté d’une source RGB de 50 W.
(voir article Dino et Aperta inaugurent une nouvelle gamme de lyres Starway sur SLU)

Lusso et Modena

En 2021 naissent le spot Lusso équipé de 320 W de leds blanches et le Wash Modena à 7 sources RGBW de 40 W contrôlables indépendamment et une plage de zoom qui s’étend de 4,35° à 32°.
(voir sur SLU les articles Starway Lusso, un Spot led compact et efficace)
et Modena, un Wash Beam Led Starway de nouvelle génération)


Starway Lusso
Starway-Moderna

Starway Baracca 360, deuxième version du Baracca, classé IP 20 mais enrichi d’une rotation Pan/tilt Continue.

Baracca

C’est certainement le Beam Baracca qui en 2022 qui traduit la volonté de Starway de s’inscrire parmi les fabricants les plus innovants avec sa source Laser blanche Phaser de 260 W, l’un des rares projecteurs de ce type sur le marché mondial et il passe en version 360 avec une rotation pan/tilt continue et un indice de protection IP20.
(voir article Le Baracca Starway, un SkyTracer pour déchirer le ciel sur SLU)

Protégé par une coque d’alliage d’aluminium moulé, classé IP65, Baracca projette en sortie de sa lentille de 222 mm un bâton de lumière de 0,8°portant un éclairement de 460 000 lux à 20 m.
Pour colorer son faisceau, il s’adjoint une trichromie CMY, une roue de 17 couleurs et un filtre rainbow 6 couleurs alors qu’une roue de 17 gobos et 4 prismes lui assurent des effets volumétriques.

Daytona et Enzo

En 2023 les nouveautés montent en puissance. Le wash Daytona évolution du Modena dispose de 19 sources Osram RGBW de 40 W pilotables indépendamment et d’un zoom large de 5 – 52° et le Spot Profile Enzo dont la lumière est propulsée par un moteur de 550 W est doté de toutes les fonctionnalités d’usage et d’un module de quatre couteaux asservis. (voir article Enzo, Daytona, Baracca 360, les avant-premières Starway sur SLU)


Starway Enzo
Starway Daytona

Tous ces nouveaux produits seront proposés en démo par l’équipe commerciale de Freevox et en utilisation réelle sur la scène du Festival dont le kit lumière sera cette année exclusivement composé de produits Starway. Inscrivez-vous pour découvrir les produits Starway

Et plus d’infos sur le site CSI

 

schoko pro insvesti dans des Cameo Opus et Zenit

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Fondée en 1982, la société schoko pro GmbH est devenue en plus de 40 ans un prestataire de services reconnu en matière de technique événementielle en Allemagne. Avec ses trois filliales, l’entreprise couvre tous les domaines d’expertise :

– Original Stars : technique événementielle et médiatique incluant streaming et conférences,
– Mechanical Artists : technique pour la scène, cinétique et constructions sur mesure,
– Digital Performers : logiciels, médias et réseaux numériques.

Et elle prouve que la technique peut aussi faire preuve de créativité grâce à des projecteurs polyvalents. C’est pour cette raison que schoko pro a récemment opté pour renforcer son parc en projecteurs Cameo.


L’investissement comprenait des lyres asservies Profile Opus SP5, des Zenit B200, projecteurs wash à Led sur batterie pouvant être utilisés pour de l’éclairage en extérieur ainsi que des projecteurs Par Led IP65 sur batterie Zenit B60 B.

« Nous avions déjà utilisé du matériel Cameo de manière régulière en location et pour des événements variés, ce qui nous a permis de nous rendre compte de la qualité de ces projecteurs », explique Wilko Weiß, Responsable du secteur « Éclairages et Accroches » chez schoko pro.
« L’Opus SP5, avec ses deux roues de gobos et son module couteau controlable avec précision, est vraiment polyvalent. C’est un véritable bourreau de travail, avec lequel nous pourrons nous amuser au cours des prochaines années mais surtout pour couvrir un grand nombre d’événements ! »


Avec les deux projecteurs sur batterie de la gamme Zenit, schoko pro remplace les anciens modèles de son parc. En contact avec le service après-vente de la marque très à l’écoute de ses utilisateurs, l’équipe du prestataire a été particulièrement impressionnée par les performances et le mélange de couleurs à Led RGBW ainsi que par les options d’accessoires proposés.

« Nous voulions quelque chose qui soit dans le style d’un « projecteur Par » classique, en plus du Zenit B200, nous avons également opté pour le Zenit B60 : léger et facile à utiliser et donc parfait en tant qu’uplight classique », confirme Wilko Weiß.
Ces nouveaux projecteurs Cameo ainsi que les wash Zenit W600 et Zenit W600 SMD ont été mis en pratique pour la première fois lors de la célèbre course des 24 heures du Mans.

En plus des événements en plein air, ces nouveaux modèles prouveront leur polyvalence lors de galas ou de congrès, comme le Founder Summit, la plus grande conférence allemande sur les start-up et l’entrepreneuriat, qui a attiré plus de 7 000 visiteurs au RheinMain CongressCenter Wiesbaden cette année. « Comme lumière d’ambiance, comme uplight, pour un éclairage de fond ou comme effet. Nous avons même utilisé le Zenit B200 comme petit blinder. »


Schoko pro prévoit déjà de nouveaux investissements pour l’avenir. Wilko Weiß le confirme, Cameo figurera en bonne place dans la liste des marques candidates : « Cameo s’est très bien développé au fil des ans et constitue aujourd’hui pour nous une véritable alternative sur le marché. En outre, leur communication rapide et leur disponibilité jouent en leur faveur. »

Schoko pro GmbH a investi dans les produits Cameo suivants :

  • Lyres asservies à couteaux Opus SP5 Profile
  • Projecteurs wash à Led sur batterie pour extérieur Cameo Zenit B200
  • Projecteurs Par à Led IP65 sur batterie Zenit B60 B

Et pour plus d’informations sur :

– schokopro.com
– cameolight.com
– adamhall.com

 

Mathieu Cabanes nuance les couleurs d’Hermes avec EOS

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© caroline Sachs

La célèbre maison de luxe Hermès a choisi l’étonnement comme thème créatif annuel présenté à ses invités et l’éclairagiste Mathieu Cabanes a spécifié un pupitre ETC Eos Gio pour mettre en lumière le collectif (LA) HORDE dans une série de performances scénographiées par Julien Peissel en plein cœur de la Camargue.


© caroline Sachs

Comme chaque année, depuis 1987, les invités réunis pour la “Fête du Thème” d’Hermes ignorent tout du voyage qui les attend. En juin dernier, c’est en plein cœur de la Camargue qu’ils ont été transportés dans trois remorques tirées par autant de tracteurs : étonnant !

Sur place, dans un marécage que foulent chaque jour chevaux et taureaux, le public a été accueilli par la performance vocale de l’artiste Lyra Pramuk, aux côtés des danseurs de (LA) HORDE très vite rejoints par les chevaux de l’écurie nîmoise Hasta Luego et la cheffe de chœur Deborah Bookinder, pour un moment artistique aussi unique que subtile et poétique.


© caroline Sachs

Si une grande partie des lumières était préprogrammée par Mathieu, et jouée le soir par son assistante Léa Mastrovito, la gestion des couleurs se faisait en direct, comme il nous l’explique : « c’était un exercice vraiment particulier, car il fallait gérer la subtile transition des couleurs du coucher de soleil. »

Pas si simple en effet d’assurer le passage du jour à la nuit, sachant que chaque jour est différent de la veille. « J’ai beaucoup appris grâce à cette expérience sur la gestion des luminosités naturelles, poursuit-il, notamment en fonction des nuages.
Bien qu’il nous éblouisse, la puissance lumineuse du soleil au coucher est plus faible que celle d’un ciel couvert. Il faut arriver à équilibrer les puissances des projecteurs en fonction. »


Pour ce faire, Mathieu s’est appuyé sur les célèbres possibilités de la console Eos. « J’ai beaucoup insisté pour avoir une Eos qui n’a pas été facile à trouver à cette période de l’année mais Novelty y est parvenu. »

Les lumières des 28 projecteurs asservis placés sur un mat à côté de la tribune et en haut de celle-ci, étaient aussi utiles en plein jour que de nuit. « Placer le public face au coucher de soleil, signifie que nous avions les artistes à contre-jour.
Du coup, les projecteurs étaient très importants même de jour pour assurer la face. J’avais également des panels en bas du petit gradin des chœurs, situés juste à côté du gradin public. »

« Comme souvent, j’ai d’abord modélisé le site dans AutoCAD® puis je l’ai importé dans l’Eos pour m’appuyer ensuite sur Augment3d, l’outil de Prévisualisation. Pendant le show j’allais voir mes mémoires en Blind, puis je ré-étalonnais en fonction de la luminosité, avant de revenir en mode LIVE puis de lancer ma CUE avec les bons niveaux et les bonnes couleurs. Pour moi, l’ergonomie de l’Eos était nécessaire, tout comme la précision de son module couleurs. »


Tout allait très vite nous confie-t-il et d’autres challenges se présentaient à lui comme de faire attention à ne pas aveugler un cheval qui serait mal positionné par rapport à un projecteur. Armé du pupitre de ETC, Mathieu a réussi à offrir la subtilité et la précision nécessaire pour ce type de show. Et encore une fois, on retrouve la console Eos en dehors d’un théâtre pour offrir à un évènement toute la richesse de son interface.

Plus d’infos sur le site ETC

 

Solstice d’hiver pour Astera

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« SOLSTICE : Reflections on Winter Light » est une expérience artistique multimédia et méditative célébrant le jour le plus court et le plus sombre de l’année, créée par MASARY Studios de Boston et présentée au cimetière Mount Auburn à Cambridge et Watertown, dans le Massachusetts.

©Aram Boghosian

Il s’agissait au départ d’une petite installation de deux jours en 2020, pendant la pandémie, qui s’est développée rapidement et organiquement pour devenir un festival d’art public annuel de dix jours, extrêmement populaire et accessible. Les visiteurs s’intéressent à la magie et à la beauté éphémère de l’éclairage et du son, ainsi qu’à leur relation avec les algorithmes, le mystère et les énergies à l’œuvre dans l’univers.

Sam Okerstrom-Lang, de MASARY Studio, avait initialement besoin d’un « kit de haute qualité et durable pour résister aux conditions environnementales difficiles de la Nouvelle-Angleterre en hiver ». Lorsque leur partenaire technique AVFX leur a présenté Astera en 2020, ils ont été ravis des résultats et heureux de continuer à utiliser la marque au fur et à mesure que l’événement s’est développé.


©Aram Boghosian

L’événement du solstice d’hiver 2022, le plus important à ce jour, sera répété en 2023 et 2024, Sam et ses collègues se réjouissant à nouveau d’utiliser près de 250 luminaires à leds Astera. SOLSTICE s’étend désormais sur trois zones du terrain qui a été consacré comme le premier  » cimetière-jardin  » des États-Unis en 1831.
Le cadre particulier englobe des monuments classiques sur un terrain paysager attrayant et vallonné, l’endroit idéal pour une œuvre d’art multimédia contemplative et contemporaine.

Les trois zones du solstice d’hiver font appel à des produits Astera

Au total, 48 AX3, 24 AX2, 80 AX5 et 32 AX7 ont été déployés en 2022 pour éclairer ces différentes parties du projet, y compris l’intérieur de la chapelle Bigelow et les nombreux sentiers interconnectés autour du cimetière.

Astera_AX2
AX3
AX5
Astera AX7

« Phase Garden » était une nouvelle pièce immersive d’éclairage et de son réalisée pour la première fois en 2022 et prévue pour revenir cette année. Ryan Edwards, artiste de MASARY, a dirigé le son et Jeremy Stewart, PhD, gourou du Touch Designer, a dirigé l’éclairage.
L’œuvre se compose de 12 tours disposées autour d’une circonférence cartographiée de 70 mètres, chacune équipée de quatre Astera AX5 TriplePAR, de deux AX7 SpotLite, de deux AX2 PixelBar et d’un haut-parleur. Les projecteurs ont tous été choisis pour leur excellent mélange de couleurs et la possibilité de pixéliser les AX2 en particulier, créant ainsi des animations verticales fluides.

La géométrie a été une grande source d’inspiration pour cette œuvre, a expliqué Sam, d’autant plus qu’elle se trouve dans le jardin Asa Gray, un espace conçu par le botaniste le plus célèbre d’Amérique et situé juste à l’intérieur de la porte d’entrée néoégyptienne du cimetière. Elle sert de point focal et de crescendo à l’expérience céleste.

Chaque tour agit comme un canal indépendant de lumière et de son dans l’espace sphérique, avec des signaux déclenchés par une série d' »événements » cosmiques. Les visiteurs sont libres d’entrer, de s’asseoir, de s’attarder, de contempler, de se déplacer, et de rester pour une durée indéterminée.


©Aram Boghosian

L’éclairage et le son de Phase Garden sont transformés par une série de calculs liés aux différents rapports cosmiques créés par les relations périodiques entre la terre, le Soleil et la Lune à des échelles diverses et combinées.

Les « événements », qui modifient radicalement l’échelle mélodique, la palette de couleurs et la fréquence (rythme) du son et de l’éclairage, sont gérés par une console grandMA3 et une interface Ableton Live connectée à Touch Designer, cette dernière créant des zones mathématiques « chaudes » dédiées, dérivées d’événements algorithmiques dans l’univers.
« Les visiteurs peuvent se connecter et réfléchir aux rythmes et cycles cosmiques qui transforment les saisons ; ils peuvent ressentir la puissance de l’horloge cosmique qu’est le voyage solaire de notre terre », a expliqué Sam.

Les Astera fonctionnaient tous avec des câbles bien que Sam apprécie également leurs capacités sans fil et étaient complètement ouverts aux éléments, où ils étaient fréquemment soumis au vent, à la neige, au grésil, à la pluie et aux températures glaciales. « Leurs performances et leur robustesse, associées à la luminosité et à la facilité de mise au point, étaient excellentes », affirme-t-il.
Phase Garden a remporté un franc succès auprès du public, c’est pourquoi elle est de retour pour le solstice d’hiver de cette année, aux côtés d’autres œuvres d’art spécifiques au site.


©Aram Boghosian

L’architecture intérieure éclairée de la chapelle Bigelow offrait une atmosphère totalement différente, élégamment éclairée par des AX3 et AX5 réglés sur des couleurs et des intensités vacillantes qui complétaient une multitude de bougies incandescentes placées par chaque invité. Sam apprécie particulièrement les gammes ambrées Astera, ainsi que la douceur et l’homogénéité de leur lumière.


©Aram Boghosian

Ces trois œuvres d’art lumineuses et mixtes reviendront en décembre, mais Sam laisse entendre que, comme tout projet vivant, elles connaîtront toutes une certaine « évolution ».

MASARY Studios est un collectif d’artistes transdisciplinaire qui crée, reconsidère, réimagine et dynamise des environnements par le biais d’installations spécifiques et de performances utilisant le son, la lumière, la vidéo et d’autres médias numériques et électroniques.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Astera

 

La salle de concert de la Bijloke savoure le silence du Robe T1

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©Louise Stickland, Geert Vandepoele & Michiel Devijver

La salle de concert du Centre musical de la Bijloke à Gand, en Belgique, était autrefois un hôpital municipal du XIIIe siècle. Elle offre aujourd’hui un mélange intéressant de musiques qui englobe souvent d’autres formes de performances et d’arts visuels, comme le théâtre et le cinéma.

Pendant la pandémie, la salle de concert, qui a conservé son toit et ses murs extérieurs en bois d’origine, a été entièrement rénovée. Un nouvel éclairage a été installé dans le cadre de cette rénovation, notamment 13 profiles Robe T1, spécifiés par le responsable technique du centre musical, Natan Rosseel, et son équipe.

Natan Rosseel, responsable technique du Centre musical de la Bijloke. ©Louise Stickland : Geert Vandepoele & Michiel Devijver

Les travaux impliquaient de retirer l’ensemble du plancher, qui a été enfoncé d’un mètre. Il s’agissait principalement d’améliorer l’acoustique, en permettant aussi de gagner un mètre supplémentaire de hauteur libre, ce qui a été très apprécié par le service lumière.

Les travées du toit datant du XIIIe siècle sont toujours en place, mais la capacité d’accroche du lieu a été sérieusement renforcée par l’installation d’une nouvelle structure en acier soutenue par le sol et reposant sur des pieds situés à l’extérieur des murs, inspirée par l’intégrité esthétique.

Cela signifie qu’il est possible d’installer beaucoup plus d’éléments de production, notamment un nouveau système de sonorisation line array d&b V8 qui, complété par des subs cardio sous la scène, a non seulement considérablement amélioré l’expérience audio des invités, mais aussi le calme et la sérénité de l’ensemble de la salle.


© Bijloke Music Centre

Cette salle charismatique d’une capacité de 720 personnes accueille des spectacles à un rythme quasi quotidien. Le programme comprend souvent de la musique contemporaine, de la musique classique et du jazz. L’espace joue un rôle important dans plusieurs festivals locaux, nationaux et internationaux et peut être loué par des entreprises et des particuliers.

Robe T1

Le Centre musical Bijloke a géré lui-même l’équipement lumière de la modernisation technique de la salle de concert en s’adressant directement à Controllux pour la livraison des projecteurs Robe après les avoir sélectionnés. Robe a une longue histoire avec la Bijloke qui avait déjà investi dans 22 LEDWash 600 et 6 E-Spot 600, choisis pour leur légèreté et leur discrétion.

Lorsqu’il a été question de trouver un nouveau luminaire à LED pour les rejoindre, la caractéristique la plus importante pour la direction et les équipes techniques, y compris le concepteur lumière attitré Pieter Kinoli, a été de trouver un produit aussi silencieux que possible. Surtout après avoir travaillé dur pour améliorer l’acoustique générale de la salle !
Lors de la démonstration du T1 Profile et dès sa mise sous tension, tout le monde était satisfait avant même qu’il ne soit allumé!


Mattias Ternoot, de Controllux, à gauche, et Natan Rosseel, responsable technique du Centre musical de la Bijloke.©Louise Stickland : Geert Vandepoele & Michiel Devijver

« Nous avons également exploré d’autres options à des fins de comparaison », note Natan, « mais il n’y avait tout simplement pas d’autre appareil équivalent qui s’approchait du silence du T1 Profile ! »
Il ajoute que ce n’est pas seulement le système de refroidissement qui doit être silencieux, mais aussi toutes les fonctions mécaniques.

« Les concerts acoustiques et classiques exigent un silence absolu, et même si nous n’entendons pas tous le moindre bruit ambiant, les musiciens, eux, l’entendent ! Les consoles de sonorisation et d’éclairage placées à l’arrière de l’auditorium devaient répondre à des critères similaires, et les modèles les plus silencieux ont été choisis et installés. »

Parmi les autres caractéristiques de T1 Profile que Natan apprécie et qui sont largement utilisées, citons le shuttering, tandis que la plage de zoom augmente la flexibilité et signifie qu’il peut effectivement être utilisé comme un wash, un flood, parfois avec l’ajout des frosts. Le poids n’est plus un problème lorsqu’il s’agit de l’accroche, mais la légèreté des appareils les rend plus faciles à manipuler.


Concert d’Aka Moon ©Geert-Vandepoele

Natan dirige l’équipe technique de la Bijloke, composée de quatre personnes, qui sont toutes pluridisciplinaires et travaillent dans les départements audio, éclairage, vidéo et mise en scène.

D’autres information sur le site Robe Lighting France

 

Dinos à Bercy joue avec les MegaPointe

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Le rappeur français Dinos a donné un concert exceptionnel à Bercy pour le lancement de son dernier album studio, “Hiver à Paris”. Son concepteur lumière Damien Dufaitre de BlackMoon Design lui a créé un environnement unique avec 90 x Robe MegaPointe fournis par Dushow.

Damien qui travaille avec Dinos depuis un certain temps déjà avait pour objectif d’enchaîner des tableaux vivants et provocants, mais aussi bruts et élégants à un rythme rapide qui corresponde à l’essence de la musique de Dinos. « Il s’agissait avant tout de le mettre en valeur, Dinos et sa musique », confirme-t-il.

Il a proposé une scène centrale rectangulaire de 18 m x 7 m, recouverte d’un plancher vidéo représentant « un chemin de lumière », à l’instar des podiums de défilés de mode. Au-dessus de cette scène se trouvait une “couronne” rectangulaire d’écrans leds de 4 mètres de hauteur, répondant aux dimensions de la scène de 18 mètres de large et 7 mètres de profondeur.


Le contenu vidéo des écrans a été créé par BlackMoon en collaboration avec un autre studio numérique, The Vandals, et tous les éléments complémentaires ont été commandés et soigneusement sélectionnés par Damien, qui a développé l’éclairage et la vidéo en tandem. La scène était délibérément dépouillée, à l’image de la vidéo, de l’esthétique générale et de de l’univers de l’artiste.


Robe MegaPointe

En matière d’éclairage, Damien qui avait besoin de luminosité et d’impact, a choisi des MegaPointe Robe, positionnés autour du sommet des ponts de l’écran et de la scène, pour encadrer le spectacle suivant deux points de vue très différents.
D’autres ont également été installés sur des structures situées au-dessus des écrans, invisibles pour le public, afin de préserver l’aspect pur et austère de la scène.

Les MegaPointe ont été choisis pour leur intensité foudroyante, la qualité de leur faisceau et leurs multiples fonctions permettant de créer des effets et d’optimiser la profondeur de l’espace de représentation. La luminosité et le punch étaient essentiels à la combinaison spécifique d’éclairage et de vidéo du concept de Damien.

La ligne de 15 MegaPointe positionnée au-dessus du centre de la scène a été utilisée pour lancer des faisceaux dans l’arène sur le public, ainsi que pour un travail de proximité et pour tirer des faisceaux serrés au-dessus de Dinos et de ses invités. Ces mêmes projecteurs ont également été utilisés pour interagir avec les écrans vidéo supérieurs semi-transparents.

En plus du contrôle de lecture du contenu vidéo, Damien a travaillé avec le directeur de la photographie Clément Chabaut sur l’intégration des flux de caméras en live pour  » habiller  » et texturer les surfaces vidéo, lorsque toutes les sources devaient être homogènes et cohérentes.

Damien commente : « Les projecteurs Robe sont présents dans pratiquement tous mes projets ! Ils sont fiables, robustes, précis et disponibles en quantité auprès de nombreux fournisseurs en France. »

L’équipement lumière a été fourni et installé par Dushow, et l’équipement vidéo par Alabama Media. Des flammes, des effets pyrotechniques et de nombreux autres effets visuels ont contribué à dynamiser le spectacle. De la fumée ou un « rideau » d’étincelles ont été utilisés pour révéler les entrées surprises des invités et dissimuler leurs sorties, et pour faciliter la sortie théâtrale et magique de Dinos à la fin du spectacle.

« C’était une grande réussite en termes d’intégration visuelle et de travail d’équipe à tous les niveaux de la production », note Damien. « Je pense que nous avons tous apprécié de relever les défis, de trouver des solutions et de mettre en place des processus afin d’imaginer de superbes résultats que l’artiste et le public ont pu apprécier et savourer. »


Le pupitreur Ugo Culetto, également de BlackMoon Design, travaillait aux côtés de Damien à la régie. L’équipe lumière de Dushow était composée d’Etienne Stoll, Brice Bennabi, Romain Barrey et Jean Christophe Rachesboeuf ; le chef de projet de Dushow était Régis Nguyen, et l’ensemble de la production a été coordonné et organisée par Noueva Productions / Live Nation.


BlackMoon Design : Ce studio de création visuelle et scénographie et de conception lumière a été fondé en 2018 par Damien Dufaitre afin de proposer aux artistes un service de production complet, de la conception à la réalisation. L’entreprise utilise des outils technologiques performants et travaille en collaboration avec les designers et techniciens les plus expérimentés pour la réalisation de projets personnalisés.
Le studio coordonne également tous les éléments techniques, si nécessaire, afin de garantir la fluidité de tous les aspects visuels liés au spectacle, à l’événement ou à la présentation. BlackMoon n’a pas de frontières et travaille dans toute la France et dans le monde entier. (blackmoon-design.fr)


Plus d’infos sur le site robe Lighting France

 

Vasco en tournée des stades avec le nouveau Skylos Claypaky

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Vasco Rossi a décidé de ravir à nouveau ses innombrables fans en 2023 avec une courte tournée de concerts qui a traversé l’Italie. Son concepteur lumière Giovanni Pinna a largement impliqué les projecteurs Claypaky dans son kit dont le nouveau Skylos.


Giovanni Pinna : « La scénographie a changé radicalement cette année. Nous avons principalement utilisé des scènes de 70 mètres sur 26 mètres basées sur des triangles : il y avait trois triangles de barres motorisées de différentes dimensions autour d’un grand mur LED triangulaire central. »

Il a délibérément choisi de n’utiliser que trois types de projecteurs asservis Claypaky afin que la scène soit aussi uniforme que possible. L’objectif final était d’obtenir un résultat visuel à fort impact et parfaitement cohérent. Le concepteur lumière a spécifié 148 wash Hy B-EYE K25 et 70 Tambora Batten Square pour l’éclairage principal et les tout nouveaux sky tracers à source laser Skylos.


Claypaky HY B-Eye K25
Skylos

Giovanni Pinna : « Les Hy B-EYE K25 constituaient une grande partie de mon kit. On pourrait même dire qu’ils ont fait le spectacle à eux seuls sur plusieurs tableaux. La tournée a débuté en mai, ce qui explique que la première partie du spectacle ait été très ensoleillée, pendant environ une heure.
Par conséquent, j’avais vraiment besoin d’un projecteur qui éclaire beaucoup. J’ai utilisé des Hy B-EYE en lumière blanche pour les six premiers titres. Puis, à la tombée de la nuit, j’ai ajouté de la couleur. J’ai été très impressionné par leur puissance et leur flexibilité, et je dois remercier Marco Zucchinali de Claypaky pour son aide à la programmation. »



La version « Square » de la barre Tambora est un autre élément décisif de l’installation. C’est un luminaires à LED de haute puissance doté de capacités avancées de pixel mapping. Leur sélection de fonctions de « gestion des couches » signifie qu’ils peuvent être disposés en ligne ou en matrice, pour des effets d’éclairage stupéfiants.

Giovanni Pinna : « J’ai disposé 54 Tambora Batten Square sur les triangles au plafond et 16 au sol, pour lesquels j’ai fait construire des supports scéniques où les Tambora sont encastrés pour dissimuler leur corps et ne laisser visibles que leurs sources lumineuses.
Ce sont des lumières très brillantes qui peuvent souvent être utilisées seules sur scène. Je les ai aussi abondamment utilisées pour éclairer le groupe, et je dois dire qu’elles ont fait un travail incroyable.


Tambora Batten optiques carrées.

Enfin, j’ai pu utiliser quatre Claypaky Skylos. Il s’agissait de leurs débuts internationaux et ils ont été les vedettes de la conception lumière. » Le Skylos a une source laser blanche, capable de produire une lumière visible à des kilomètres de distance. Pourtant, il ne consomme que 600 W.
C’est un projecteur polyvalent et résistant aux intempéries, capable de supporter des conditions extrêmes grâce à son indice de protection IP66 et à sa protection marine. Tous ses composants sont testés pour résister aux variations de température dans une fourchette allant de 70° à – 30 °C.

Giovanni Pinna : « J’avais quatre Skylos et je les ai utilisés par paires des deux côtés du proscenium, en particulier pour certains titres où leur puissance était évidente, comme « Gli Spari Sopra ». Je les ai ensuite programmés pendant les pauses, de manière à créer un spectacle dans le spectacle. »


L’équipement lumière a été fourni par BOTW de Pomezia. Gio Forma a assuré la conception des décors. Fabrizio Moggio était chef éclairagiste et Marco Piva, opérateur console.

D’autres information sur :

– Le site Claypaky
– Le site Dimatec

 

Cobra dessine un pont de lumière sur la Seine

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L’artiste international de la lumière Christien Methot a permis aux Parisiens de voir leur chère Seine sous un nouveau jour en créant le Light:Bridge un pont entre deux rives de Seine à l’aide de Cobra, le Beam à source laser phosphore d’Ayrton.


Au cours d’une nuit magique de juillet, Christien Methot, concepteur lumière de la société Design One Lighting Design, basée à New York, a ajouté un nouveau pont sur la Seine en utilisant 10 puissants faisceaux de lumière parallèles pour projeter un « pont » sur l’eau près de la passerelle Léopold-Sedar-Senghor, qui relie le musée d’Orsay au jardin des Tuileries.
De loin, les faisceaux lumineux apparaissent comme un passage solide et physique, mais à mesure que l’on s’en approche, la nature éthérée d’un pont fait de lumière se révèle. Seule la lumière pouvait réaliser cette dichotomie reliant les deux rives du fleuve avec élégance.


« Des œuvres d’art plus grandes qu’une galerie, une rivière qui semble ne pas avoir de limites, des œuvres d’art publiques à grande échelle basées sur la lumière – ces idées ont germé dans mon esprit pendant des années », explique Christien Methot.

«Jusqu’à présent, la technologie n’existait pas, mais le projecteur à source laser Cobra d’Ayrton offre des possibilités extraordinaires. J’ai vu les Cobra chez ACT Entertainment et j’ai été très enthousiaste. Ils n’ont pas besoin de brouillard pour être vus à des kilomètres.»

Cobra est la source laser Phaser sans interférences d’Ayrton, incomparable en termes de définition du faisceau, avec un contraste natif jamais atteint auparavant par une source lumineuse numérique. Cobra bénéficie également d’une étanchéité totale aux conditions climatiques les plus extrêmes.

Tom Simpson, de Design One à Paris, a géré la mise en place de l’installation Light:Bridge, choisissant le bon endroit sur la Seine sur les conseils de la ville de Paris.
109 Productions a participé à l’obtention des autorisations et Impact Evénement a effectué la totalité de la prestation.

Au coucher du soleil, les faisceaux blancs de Light:Bridge ont pris vie, éblouissant les habitants et les touristes. Bien que M. Methot ait orienté les lumières d’un côté à l’autre de la Seine à une hauteur conçue pour ne pas gêner le passage des bateaux de tourisme à deux étages, les croisiéristes ont tout de même sauté pour essayer de toucher les faisceaux au-dessus de leur tête et es joggeurs s’arrêtaient pour poster des photos se réjouissant de ces magnifiques jets de lumière.

« C’est à dessein que je n’ai pas fait bouger les cobras, qu’ils n’ont pas ondulé et qu’ils n’ont pas changé de couleur, explique M. Methot. L’installation était axée sur l’expérience du spectateur avec elle et avec la ville.


Il note qu’une fois les lumières allumées, « les Cobras ont fait exactement ce qu’ils étaient censés faire. Aucun réglage n’a été nécessaire ;
tout correspondait parfaitement, nous étions méticuleux quant aux distances. Bien que le Cobra soit doté d’un nombre impressionnant de fonctions, je n’avais besoin que du Beam le plus brillant et le plus net. La Seine est un cadre magnifique. »

Methot affirme avoir bénéficié d’un soutien formidable de la part d’ACT et que « Ayrton a été extraordinaire pour nous fournir ce dont nous avions besoin et nous mettre en contact avec les bonnes entreprises. »
Light:Bridge a servi d’exemple de concept qui peut être commandé et repris à plus grande échelle « dans le cadre d’un paysage urbain, d’une œuvre d’art public emblématique ou d’une pierre angulaire visuelle pour de grands événements, tels que les Jeux olympiques », explique M. Methot.


Avec plus de 30 ans d’expérience dans la conception d’éclairages pour le monde du spectacle et de l’architecture, M. Methot s’interroge sur le pouvoir émotionnel de la lumière. « Dans un monde où les divisions semblent s’accentuer, je crois que la lumière peut nous rassembler et nous rappeler notre humanité commune.
Light:Bridge est une invitation à explorer les possibilités illimitées qui s’offrent à nous lorsque nous embrassons l’unité et la créativité. Au quotidien, la lumière joue un rôle utilitaire. Mais lorsque nous la laissons nous transporter, l’expérience devient plus profonde. »

Plus d’informations sur :

– Le site Axente
– Le site Ayrton
– Le banc d’essais du Cobra sur SoundLightUp : Cobra Mister Beam Laser

 

Astera sert une production innovante de Richard II

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Une nouvelle production époustouflante de Richard II, adaptée par le dramaturge et provocateur canadien Brad Fraser est jouée au Théâtre Tom Patterson, dans le cadre du Festival de Stratford 2023 au Canada.
Conçue et mise en scène par Jillian Keiley, la pièce est chorégraphiée par Cameron Carver et éclairée par Leigh Ann Vardy, qui utilise 12 tubes Titan et quatre tubes Helios Astera pour soutenir l’ambiance et le flux narratif.

Le roi Richard II est tenu en l’air par des anges, comme s’il surfait sur la foule. ©David Hou.

Jillian Keiley souhaitait une mise en scène minimaliste, et lorsque l’équipe de création a commencé à faire évoluer l’esthétique du projet, l’action se déroulant dans une discothèque inspirée du Studio 54 et imprégnée du glamour et du clinquant du New York des années 1970-1980, il est devenu essentiel d’impliquer des luminaires capables de jouer le rôle d’accessoires physiques… et de suggestion métaphysique. En particulier, ils voulaient des sources de lumière qu’un « chœur d’anges » pourrait manipuler.

Leigh Ann, Jillian et Greg Dougherty, le directeur technique du Festival de Stratford, ont commencé à étudier les possibilités de luminaires répondant à ce défi, et c’est Doug Ledingham, responsable LX du Tom Patterson Theatre du Festival de Stratford, qui a suggéré de considérer les tubes sans fil d’Astera comme une solution polyvalente et dynamique.
Chris Pegg, du distributeur canadien d’Astera, Lumenayre, s’est présenté avec quelques unités et a démontré certaines des capacités des Tubes. «En fait, c’était exactement ce que l’équipe de création recherchait », a déclaré Doug, « c’était le moment du Saint Graal».

Le roi Richard II emmené par un groupe d’anges armés de bâtons de lumière ; la reine Isabel à proximité. ©David Hou

La pièce pose des questions cérébrales et embarrassantes qui tournent autour d’une époque de folie générale, d’hédonisme et de vie à plein régime, le tout juxtaposé aux descentes dans les bains publics, à Stonewall, aux soulèvements pour les droits des femmes, alors que la politique du conservatisme et de la peur se répercute, menaçant d’étouffer l’expression et la liberté.

Leigh Ann était particulièrement intéressée par les concepts de divinité et de disco. « Richard croit que son pouvoir vient du divin, et je voulais donc faire correspondre l’audace de l’adaptation de Brad avec des éclairages vifs et brillants pour soutenir la vision audacieuse de cette pièce », explique-t-elle.
Elle a été ravie d’assister à la première démonstration des Titan Tubes par Chris : « Ces luminaires étaient déjà dans notre imagination ! », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle a été encore plus impressionnée lorsqu’elle a constaté que les Titan et Helios Tubes pouvaient faire bien plus que ce qu’elle avait envisagé ».

Au départ, elle craignait qu’ils ne soient trop fragiles ou trop lourds pour être manipulés sur scène, mais cette crainte s’est dissipée dès qu’elle les a tenus en main et qu’elle a constaté de visu « à quel point ils sont robustes et légers ».

Lord Willoughby en chemise ouverte tandis que des anges luttent à proximité. ©David Hou

Les tubes sont utilisés à de multiples reprises tout au long du spectacle, sans jamais éclairer un acteur, un décor de manière conventionnelle, un aspect qui correspond également à l’approche latérale et au caractère brutal et direct de la pièce.
L’une des scènes préférées de Leigh Ann est celle du bain, où les acteurs entrent dans une transition en tenant les Titan Tubes. Sur un temps faible de la musique, les lumières s’allument et s’éteignent, créant un changement d’ambiance.

Les acteurs placent ensuite les Titan Tubes en motifs sur la scène, sans les éclairer, et lorsque chaque personnage entre dans une petite « pièce » créée avec eux, ils s’illuminent de différentes couleurs pour donner un aperçu de l’action. « Ils peuvent donc être utilisés dans un contexte architectural et lumineux », fait-elle remarquer.

Dans la scène de la prison de la pièce, Richard, qui croit que Dieu lui donne le droit de vivre au-dessus des règles, est banni dans une prison vers la fin du spectacle, un aspect austère est obtenu en faisant voler une boule disco d’un mètre de diamètre jusqu’à environ un mètre au-dessus de la scène.

Stephen Jackman-Torkoff dans le rôle du roi Richard II dans Richard II. Festival de Stratford 2023. ©David Hou.

Le Chœur des Anges transporte alors 12 Titan Tubes sur scène et les attache à une cage construite sur mesure autour de la boule disco.
Lorsque la boule s’envole, les Titan Tubes sont abaissés pour créer des barreaux de prison illuminés autour de Richard.

La prison est « brisée » par un personnage qui brandit un tube Hélios et « brise » les barreaux, ce qui est très efficace grâce à une combinaison de bruits de verre brisé et d’effets de pixels d’Hélios.
Dans le dernier moment du spectacle, Richard est poignardé avec un tube Hélios rose et, à ce moment-là, la couleur s’écoule du tube tandis que du sang rose fluo se répand de sa blessure.

Pour Leigh Ann, l’aspect le plus important des luminaires nécessaires pour jouer tous ces rôles était leur capacité à réagir aux effets, au mappage et au contrôle des pixels, ainsi que « leurs excellentes courbes de gradation », qui ont permis d’obtenir des effets très subtils ainsi que de grands gestes audacieux. Elle note qu’ils ont rarement été utilisés à pleine intensité et qu’ils « sont très percutants, nets et clairs, même à faible intensité ».

L’un des principaux défis de l’éclairage général a été de maintenir l’énergie électrique du spectacle, et c’est aussi la partie la plus stimulante de la conception lumière. « Il s’agit d’une fête visuelle et auditive », décrit-elle, « Aussi, attirer l’attention du public sur les moments cruciaux de l’histoire a été mon obsession tout au long du processus technique ».

Astera TitanTube

« Les tubes Astera ont été essentiels pour y parvenir », a conclu Leigh Ann, ajoutant qu’elle a apprécié de créer un monde magique « excitant et irrévérencieux, où les éléments de conception ont soutenu la narration ».

Du point de vue du Stratford Theatre, Doug est également très heureux d’avoir réalisé cet investissement. « Ils constitueront d’excellents luminaires de réserve et seront certainement utilisés dans de futures productions », a-t-il déclaré. Les ateliers du festival de Stratford ont créé des pieds et des bases sur mesure pour Richard II, ce qui permet de déployer rapidement les tubes autour de la scène et de les fixer comme le cadre de la cellule de prison.

« Je savais déjà qu’il s’agissait d’un produit fantastique pour les applications cinématographiques et télévisuelles, mais pour nous, la portabilité est essentielle et nous pouvons même les programmer pendant que les acteurs les tiennent et dansent ! Comme ils sont pilotés par pixels, ils peuvent facilement être intégrés à nos autres appareils à base de pixels », a fait remarquer Doug.

Situé à Stratford, dans l’Ontario, au Canada, le Stratford Festival est la plus grande compagnie de théâtre de répertoire classique d’Amérique du Nord, produisant et présentant une douzaine de spectacles ou plus par an dans quatre lieux distincts.
Les œuvres comprennent des classiques, des drames contemporains et des comédies musicales, avec un accent particulier sur les pièces intemporelles et les écrits toujours d’actualité de William Shakespeare.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Astera

 

La polyvalence des consoles ChamSys à Glastonbury

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Les consoles ChamSys ont contrôlé une grande variété de spectacles sur plus d’une douzaine de sites du festival Glastonbury, de la scène Pyramide, où Jason Hyne a montré sa virtuosité sur la console MagicQ MQ250M Stadium pour Cat Stevens, associant des washs doux à des images vidéo rétro ; au Funkingham Palace, où David Howard a utilisé sa MagicQ MQ250M pour soutenir des performances de DJs sans relâche.


Pour le concert de la chanteuse new-yorkaise Kelis, sur la scène West Holts, Sam Campbell a utilisé sa MQ250M (fournie par DPL Production Lighting) pour créer un large éventail d’ambiances, faisant défiler des washs multicolores sur la scène en synchronisation avec son tube « Got Your Money », et passant à des looks stroboscopiques plus intimes pour sa performance de « Caught Out There ».

La MagicQ MQ250M a permis de soutenir une variété de performances sur la scène du Lonely Hearts Club. Fineline Lighting, qui y a fourni la console, a également équipé la scène acoustique, et le chapiteau du cirque avec des MagicQ MQ500M.


La MagicQ MQ500M, fournie par GLX Productions à la scène du Flying Bus, a servi une variété de spectacles en extérieur. D’autres consoles ChamSys ont contribué à éclairer Glastonbury : la console compacte MagicQ MQ50, utilisée avec une wing sur la scène Glasto Latino, fournie par Mass Affect Lighting et Enlightened, et la console compacte MagicQ MQ70, utilisée par Phil Dawkins sur la scène Greenpeace Tree, en collaboration avec la scénographe Belinda Best. Cette scène a été marquée par une performance inattendue de Fat Boy Slim.


La console MQ80 a été utilisée sur trois sites : The Hive Stage (fournie par Luke Adams Lighting), The Truth Stage (PF Events), et Left Feld (SWG Events).
Tout comme ChamSys, le célèbre concepteur/pupitreur Ed Warren semblait être partout à Glastonbury. En plus d’éclairer un groupe varié d’artistes au festival, Warren était à Carhenge, un espace mystique et onirique où de vieux véhicules abandonnés étaient disposés en formations verticales rappelant Stonehenge.

Travaillant avec sa fidèle MQ80, il a mélangé des faisceaux et une variété de couleurs rougeoyantes, pour approfondir l’ambiance transcendante de Carhenge. C’était un look assez différent de ceux créés par d’autres LD qui ont animé les performances d’artistes comme Fat Boy Slim et Kelis, mais tous ont démontré la versatilité de ChamSys.


Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site Chamsys

 

Le son NEXO met le feu au stade des Dragons Catalans

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Le stade Gilbert Brutus de Perpignan, qui accueille les Dragons Catalans, équipe française de rugby, a été agrandi en deux phases, en 2006 et 2010, pour porter sa capacité à 13 000 places, avec trois tribunes. Perpignan accueille également l’équipe de rugby USAP, dont le stade Aimé Giral est équipé d’un système son NEXO GEO S12, installé par le spécialiste local de la technologie AV Sud Media System.


Quatre S12 parfaitement bien intégrés.

Très impressionné par le son du stade voisin, le Stade Gilbert Brutus a récemment confié à Sud Media System l’installation d’un système NEXO dans son enceinte, à l’issue d’un appel d’offres.

Choisi par plusieurs sites sportifs prestigieux, dont Croke Park à Dublin, l’Optus Stadium à Perth, le Toyota Stadium au Japon et le Stade de France, le GEO S12 de NEXO s’est forgé une réputation mondiale enviable pour ses performances, sa fiabilité et sa rentabilité.

Disponible en versions EN54 et longue portée, et en ébénisteries peu profondes ou plus effilées pour permettre des angles plus importants, la GEO S12, est un module d’enceinte 2 voies évolutif qui affiche une pression MF-LF exceptionnelle (103dB SPL sensibilité nominale 1W @1m) à partir d’un seul transducteur LF de 12 pouces et du dispositif de mise en phase (DPD) propriétaire de NEXO.
La source d’ondes hyperboloïde réfléchissante (HRW) unique de NEXO permet aux enceintes couplées de rayonner sous forme de fronts d’ondes cohérents, ce qui permet un contrôle précis de la configuration dans les arrays verticaux ou horizontaux.

Le système du Stade Gilbert Brutus a été conçu par l’équipe d’assistance technique de NEXO à l’aide du logiciel propriétaire de configuration NS-1. Une interface intuitive de type « glisser-déposer » inclut tous les systèmes NEXO, les données mesurées sur les enceintes étant traitées avec des données mathématiques complexes pour prédire le SPL et la couverture des délais en 3 dimensions.


NS-1 combine des calculs acoustiques et mécaniques complets avec des outils permettant d’optimiser la conception de lignes sources. Une section d’aide définit les contraintes mécaniques pour établir la sécurité de chaque système, et génère des rapports sur les dimensions du système, le poids, la position du centre de gravité, les forces, les moments, la charge de travail et les facteurs de sécurité.

La tribune Bonzoms est couverte par six groupes de 3 x GEO S12, complétés par 6 x NEXO P10 qui s’occupent des sièges les plus élevés de la tribune sur un délai.
Six groupes de 4 x GEO S12 couvrent la tribune Ouest et 7 x P10 supplémentaires couvrent la plus petite tribune, l’amplification et le traitement étant assurés par les contrôleurs amplifiés NXAMPMk2 de NEXO, des contrôleurs qui peuvent en plus être mis en réseau.

De gauche à droite Didier Godin, PDG et fondateur de Sud Media System, Carole Marsaud, Responsable du support technique – NEXO et Bertrand Billon, Support technique – NEXO.

Les conditions venteuses de Perpignan ont obligé l’équipe de Sud Media System à fabriquer et à certifier des supports personnalisés pour fixer les nouveaux groupes d’enceintes aux structures existantes.

Des membres de l’équipe NEXO Engineering Support se sont rendus au stade pour régler et mettre en service le nouveau système son, notamment Carole Marsaud. « C’était un plaisir de travailler avec l’équipe de SMS qui a réalisé une installation très réussie dans ce deuxième stade de Perpignan. Le son était formidable dans toutes les tribunes, et nous avons obtenu d’excellents résultats à la fois en termes de SPL et d’intelligibilité.


Pour plus d’informations sur les solutions sonores NEXO pour les stades, visitez nexo-sa.com.

Pour plus d’informations sur Sud Media System, visitez sudmediasystem.fr

 

Claypaky sur les scènes du Hellfest 2023 !

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Festival de Heavy Metal par essence, le Hellfest a accueilli cette année 180 groupes sur 6 scènes pendant 4 jours. C’est le rendez-vous incontournable des amateurs de musiques extrêmes. Ils étaient 420 000 cette année.



Sharpy X Frame

Le groupe B Live, qui a assuré l’éclairage des deux Mainstages et de la Warzone, a choisi d’utiliser les Sharpy X Frame Claypaky pour dynamiser la Mainstage 2 qui accueille les plus grands groupes internationaux.

Le kit de la Warzone, dédiée aux groupes punks, intégrait des Arolla Profile MP et Sharpy.
Le groupe américain Kiss a enflammé Clisson le premier jour du festival, avec son extravagance légendaire.


Claypaky Xtylos

Sur la Mainstage 1, l’éclairagiste Sean « Motley » Hackett, a placé au sol des Xtylos, les Beams Claypaky à source laser RGB, pour une dynamique futuriste grâce à la portée de leurs faisceaux tranchés alliée à la vivacité des mouvements Pan Tilt.

Avec une scénographie toujours aussi spectaculaire et un feu d’artifice pour clôturer ce concert en apothéose, ce groupe mythique, qui continue sa tournée d’adieu « End of the road », a offert aux festivaliers une toute dernière performance qu’ils ne sont pas près d’oublier.


Prestataire lumière : B Live
Chargé de projet et designer : Cyrille Dupont
Responsable réseaux : Sébastien Sacco


Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

Les premiers Footsie Robe arrivent aux USA sur le CMA Fest

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Le concepteur lumière Mike Swinford, d’UpLate Design, aime les nouvelles technologies autant qu’il apprécie d’être le premier à les utiliser. Il a donc été enchanté quand la société de location Fuse a investi dans les premiers Footsie Robe arrivés aux Etats-Unis, qu’il avait spécifiés pour le CMA Fest 2023.


©John Russell, Country Music Association

Ce festival de quatre jours est organisé par la Country Music Association (CMA) est enregistré en public au Nissan Stadium de Nashville (Tennessee), et diffusé sur ABC quelques mois plus tard. Ce rendez-vous qui généralement a lieu en août, a été avancé cette année au 19 juillet.

Mike éclaire cet événement multicaméra depuis 21 ans

Comme pour tout concert de musique country, les chapeaux de cow-boy sur scène sont incontournables et avec eux viennent les ombres inévitables sur les visages, ce qui représente un défi pour les concepteurs lumière et les réalisateurs…
Mais cette année, Mike avait un outil supplémentaire dans sa manche avec le Footsie ! Trente barres Footsie ont été placées en ligne sur le devant de la scène, offrant à Mike une bande d’éclairage élégante, propre et solide au bon endroit.


Footsie allumé aux pieds de l’artiste Country.©Jason Kempin, Getty Images

Mike a utilisé le diffuseur intégré du Footsie et commente : « Ils étaient magnifiques, très lisses, et fonctionnaient parfaitement pour éliminer les ombres sur les visages ». Le Footsie étant doté d’un chemin de câbles intégré, tout le câblage a été dissimulé, ce qui a donné un aspect épuré sur scène. Ils émettaient une lumière douce et de haute qualité, qui a impressionné Alan Carter le directeur de la prise de vue et la régisseuse Cindy Sinclair.

« J’étais persuadé que les appareils correspondaient exactement à ce dont nous avions besoin… et ils ont fonctionné exactement comme je l’avais imaginé ! », déclare Mike.
L’aventure Footsie de Mike a commencé il y a quelques mois à l’usine Robe en République tchèque, lorsqu’il a découvert les derniers prototypes de ce produit ingénieux lancé à Prolight+Sound. Il a tellement aimé le concept qu’il les a spécifiés pour le CMA Fest et les luminaires sont arrivés chez Fuse via Robe North America juste à temps.


Footsie installé tout le long du bord de scène est ultra plat. ©Mike Swinford

Le Footsie, classé IP65, redéfinit le concept des projecteurs bain de pieds traditionnels grâce à une conception intelligente qui supprime efficacement la barrière visuelle entre le public et les artistes, tout en fournissant un éclairage Led dynamique, quels que soient la production, l’environnement ou les conditions météorologiques !

Footsie est disponible en deux longueurs standards. Footsie1 mesure 600 mm et Footsie2 1 200 mm, c’est la taille que Fuse a commandée. Le luminaire offre le choix entre des leds en blanc chaud ou accordables ou des leds RGBW haute puissance.
Les leds classiques blanc chaud offrent un IRC supérieur à 90, ce qui est parfait pour l’éclairage principal des visages. Le blanc des leds RGBW est réglable de 2 700 K à 6 500 K.

L’étanchéité des luminaires Footsie du CMA Fest a été mise à l’épreuve pendant le festival, car le temps était sérieusement pluvieux lors de la dernière nuit ! « Nous les avons laissés dehors et ils ont parfaitement fonctionné », se souvient Mike.
L’intérêt du luminaire pour les environnements multicaméras est que les caméras sur pieds dans la fosse, les caméras à main et les Steadicams sur scène peuvent filmer directement au-dessus des Footsie dont le profil bas, n’a aucun impact sur la visibilité. « C’est tout simplement un luminaire brillant, inspiré et très pratique », s’enthousiasme Mike.


© Andrew Nelles, USA Today Network

Mike a également utilisé 80 Spiider qui ont été installés sur des tours de 5,5 m x 10 m placées à l’arrière et sur les côtés de la scène et utilisés en Wash et pour les effets de pixel qui étaient superbes dans toutes les prises de vues des caméras arrière.

Et sur les 10 FORTE (le Profile à leds le plus puissant de Robe) perchés au sommet de 10 des tours, six fonctionnaient avec des systèmes de poursuite RoboSpot.
Mike est un grand fan de ce système depuis qu’il l’a utilisé lors d’une tournée de Kenny Chesney peu après son lancement. « Encore un excellent produit Robe », dit-il, en faisant référence à la fois au système RoboSpot et au nouveau FORTE.

Robe Spiider
Robe Forte

Pour Mike : Robe est un fabricant qui sait « écouter les attentes des concepteurs et y répondre avec d’excellents produits ». Mike a travaillé aux côtés d’une équipe talentueuse, dont Mark Butts, programmeur en chef, et Andre Petrus, qui a soigné l’éclairage des artistes et du public. Ils ont collaboré étroitement avec le directeur photo, Mark Carver assisté de Cole Kiracofe, afin de produire un live élégant et dynamique pour le public et pour les téléspectateurs.
Ces dernières années, le CMA Fest s’est éloigné de l’utilisation de multiples caméras sur scène, pour en privilégier l’esthétique. Le plus grand défi a été le délai serré et l’absence de répétitions, ce qui, même pour des professionnels ayant l’expérience et les compétences de cette équipe, représentait une sérieuse pression !

Ils ont eu un peu de temps pour la prévisualisation, mais comme il s’agissait d’un festival et que de nombreux artistes jouaient des sets spéciaux, personne n’était totalement sûr de ce qu’il obtiendrait jusqu’à ce que les artistes jouent sur scène en live.
Mike prend tous ces défis à bras-le-corps, ajoutant que cela fait aussi partie du plaisir. De nombreux membres de l’équipe de production travaillent sur le projet depuis plusieurs années et il existe une grande synergie et une énergie créative entre tous les départements.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France et sur SLU ici

Le World Wild Tour 2023 de Zucchero avec Cobra

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Auteur-compositeur-interprète italien et « père du blues italien », Zucchero Fornaciari, affectueusement appelé Diavolo, célèbre cette année ses 40 ans de carrière avec son World Wild Tour 2023.
La tournée a débuté en Nouvelle-Zélande en avril, avant de revenir dans la ville natale de Zucchero, Reggio Emilia, où il a joué deux dates au RCF Arena, anciennement connu sous le nom de Campovolo.

© Francesco Prandoni

Avec ces deux spectacles, Zucchero a inauguré le nouveau Campovolo, qui dispose désormais d’une capacité de 35 000 places et d’une pente de 5 % spécialement conçue pour garantir une vue et une acoustique optimales sur l’ensemble du site.
L’éclairagiste de Zucchero, Daniele De Santis, a choisi le Ayrton Cobra comme base de sa conception lumière, sachant qu’il voulait un projecteur suffisamment puissant pour marquer cet immense espace.


© Francesco Prandoni

« Cobra m’a intrigué dès sa sortie », explique M. De Santis. « J’étais fasciné par la possibilité d’utiliser une source laser qui me permettrait d’aller loin, d’avoir un faisceau traceur qui dessinerait une forme nette et claire dans l’air, avec des couleurs vives, même à longue distance ».

Ayrton Cobra

Les 60 Ayrton Cobra ont été placés tout autour de la structure scénique de 80 mètres de large et 18 mètres de haut, afin de définir le cadre de scène et d’agrandir visuellement le système d’éclairage.

« L’objectif était d’étendre la lumière dans toutes les directions », explique M. De Santis. « L’espace de concert était très vaste et il était important de n’exclure aucune partie du public. Je ne voulais pas que les personnes assises sur les côtés ou à l’arrière, à environ 200 mètres, se sentent exclues.

Je voulais que chacun eux ait l’impression de faire partie du concert et d’être enveloppé par les faisceaux de lumière provenant de la scène. Je n’ai pas envisagé de mettre des projecteurs sur les tours de delay, précisément parce que je voulais que tout émane de la scène. En cela, les Cobra m’ont beaucoup aidé car, avec leurs faisceaux, j’ai pu atteindre jusqu’à la dernière personne à l’arrière. »

© Francesco Prandoni

« Même si j’avais une idée en tête de ce que les Cobras étaient censés faire, je ne connaissais pas tout le potentiel de ce luminaire. Je m’étais beaucoup concentré sur le résultat, qui pour moi était d’obtenir l’effet crucial d’élargissement de la scène, et les Cobras étaient les seuls projecteurs positionnés autour de la structure, avec un cadre de blinders. »
« J’avais peur qu’en utilisant des couleurs, les faisceaux disparaissent dans le ciel nocturne, et j’ai eu beaucoup de doutes au début. Mais dès que nous les avons allumés, toutes mes craintes et mes angoisses ont disparu », confie M. De Santis. « Je me suis exclamé Wow ! À la première vue… Voilà des faisceaux lumineux et puissants qui allaient loin et qui m’apportaient tout ce que je cherchais.
En quelques minutes, j’ai eu la confirmation que les Cobra produiraient le grand show lumière dont j’avais besoin. J’ai commencé à voir le potentiel de ce que je pouvais créer en programmant avec Cobra. En utilisant le zoom à zéro avec l’effet de faisceau. Nous avons créé des traceurs nets et puissants que je n’avais jamais vus auparavant en vingt-trois ans d’expérience. »

© Francesco Prandoni

Les Cobra, fournis par Agorà, ont été utilisés pendant une semaine par tous les temps, sans jamais être couverts pendant la nuit. « Une heure avant la première, une tempête s’est soudainement abattue sur toute la région de Reggio Emilia, avec un déluge et des vents très forts, qui nous ont obligés à arrêter le système pour des raisons de sécurité », explique M. De Santis.
« Une fois la tempête passée, nous avons commencé à tout rallumer, avec la crainte d’avoir « perdu » certains équipements. Les Ayrton Cobra ont redémarré comme si de rien n’était et ont fait leur travail sans aucun souci. Leur résistance à l’eau est excellente et leur fiabilité incontestable.

Plus d’informations sur le site Ayrton et sur le site Axente

Et lire le Banc d’essais sur SLU : Cobra Mister Beam Laser

 

Maui 28 G3 : Y’a moins simple, mais c’est plus cher

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Deux modèles composent la nouvelle gamme de systèmes de diffusion de l’allemand LD System, le Maui 11 G3 et le Maui 28 G3 et c’est sur ce dernier que nous avons jeté notre dévolu et surtout nos oreilles.
Dépourvu de capacités de mixage et d’entrées micro ou instrument, le 28 G3 n’est là que pour offrir du son sans prise de tête mais quand même une prise 16A ! Des versions embarquant une très chouette console, arriveront en janvier 2024.


Les deux éléments qui une fois assemblés composent la colonne très stable enfichée sur le sub. C’est solide et lourd.

La taille et le poids des cartons ne laissent pas la place au doute, LD Systems n’a pas fait le choix du composite pour les ébénisteries ni du néodyme (sauf pour les deux tweeters en tête) pour les aimants.
Pour le sub c’est du contreplaqué de 15 mm et pour les deux éléments médium et médium/aigu, c’est un profilé d’aluminium qui est employé.

De nombreuses poignées bien situées sur les trois éléments facilitent leur manutention, mais le plateau à roulettes disponible en option, paraît être un sage investissement pour déplacer le système complet et ses 37 kg.


Pour cette écoute nous avons pu bénéficier d’un ensemble stéréo soit deux subs et deux colonnes médium/aigu ce qui, comme vous le lirez plus loin, nous a permis de passer en revue le mode normal, celui avec un ratio de deux subs par tête et enfin le mode cardioïde.


Les guides reliant les deux moitiés de la colonne et, pour l’élément du bas, fixant la colonne au sub. Un voit bien les encoches de verrouillage.

L’assemblage ne pose aucune difficulté. Les deux éléments composant la colonne s’emboîtent très solidement l’un dans l’autre grâce à des guides en acier disposant d’une découpe assurant une forme de verrouillage. L’élément haut se différencie de celui du bas par la présence d’un cache sur une de ses extrémités, là où le bas dispose à la fois de trous et de guides.
Nous avons rencontré une résistance importante mais tout à fait normale à l’insertion et la désinsertion des guides, notre système d’essai ayant été très peu utilisé, mais à l’usage tout rentrera dans l’ordre. La rigidité de l’ensemble est, cela dit, très rassurante malgré la hauteur de 2 mètres de l’ensemble.


Une vue du sub dans sa charge débouchant en face avant par 4 évents.

Chaque sub embarque un sérieux 12” à aimant ferrite, bobine de 3” avec une excursion max de 30 mm, chargé en bass reflex via des ports récupérant l’onde arrière par un montage ellipsoïdal. Pas de suspense inutile, ça marche bien. Ni l’ébénisterie ni les évents ne se signalent même à très haut niveau.

Plaqué à l’arrière, le module ampli gave à la fois le 12” mais aussi la ribambelle de 3,5”, 12 en tout, chargés par une pièce de mise en phase bien conçue, et disposent d’une ouverture vers l’arrière leur donnant un vrai comportement cardioïde entre 100 Hz et 1 kHz.

Une représentation proposée par le fabricant et matérialisant la polaire de la colonne et de son comportement entre 100 et 1 kHz.

Deux tweeters d’un pouce enfin prennent en charge le haut du spectre grâce à un guide incliné et placé tout en haut de la colonne, à deux mètres de hauteur. L’ensemble offre une dispersion de 120° horizontaux pour 30° sur le plan vertical.

Un éclaté qui montre les 15 transducteurs allant du 12” aux deux 1”.

Le module ampli dispose d’un DSP de nouvelle génération chez LD Systems fonctionnant en 48/24 dont la tâche est justement de la rendre facile à l’opérateur de ce type de système. Un limiteur multi-bande a notamment la charge de permettre de sortir un SPL Max de 127 dB, quel que soit le signal rentrant et surtout le niveau.

1 kW est réparti entre bas et haut du spectre, un filtre passif alimentant les deux tweeters. Un filtre FIR assure la transition entre les deux. On reparlera un peu plus loin de la capacité de ce traitement d’absorber le trop plein qui, souvent, est envoyé à ce type de système.
La face arrière dispose de leds très chic signalant l’écrêtage, belles mais assez peu visibles.

Les commandes arrière. Difficile de faire plus dépouillé. Trois messages sont illuminés dont le limiteur.

Conçu pour celles et ceux qui ne veulent pas se compliquer la vie, voire la faciliter aux clients qui loueraient le Maui 28 G3, ce dernier offre des automatismes très sympas comme la détection de la présence de la colonne sur le sub. En son absence, le sub « follower » accolé à celui portant une colonne, voit ses réglages de niveau et l’entrée Bluetooth inhibés.
Deux possibilité s’offrent à vous. 6 dB de gain en alignant en phase les deux caissons ou bien un mode cardioïde en tournant le second sub à 180° et en le déclarant avec la touche prévue à cet effet. Cela apporte un surplus d’énergie vers l’avant et gomme une partie de l’onde arrière.


Deux 12” bien en phase cela donne 6 dB de plus.
Et deux 12” à 180° et un peu de processing DSP cela donne une atténuation arrière et un peu de gain avant.

L’écoute

Pour découvrir le potentiel et le rendu sonore du Maui 28 G3, nous l’avons déployé sur un plateau de 200 m², 20 mètres de longueur et 10 de largeur, une surface pouvant accueillir de 300 à 450 personnes.
Les sources sonores ont été des morceaux peu ou pas masterisés, des extraits d’instruments et enfin quelques tubes souffrant volontairement d’un manque cruel de dynamique. La plupart à haute résolution. Un convertisseur haut de gamme Rockna Wavelight a joué la carte son et surtout le juge de paix par sa neutralité sans concession et ses sorties symétriques.

Les Maui 28 G3 ont beau mesurer 2 mètres de haut, à 20 mètres, elles font toutes petites, mais savent se faire entendre !

La toute première impression est la justesse du rendu qui se révèle équilibré, assez étendu et dénué d’agressivité. Sans être analytique, l’aigu est précis et passe les sifflantes sans méchanceté. Le haut médium est puissant et bénéficie à plein des deux moteurs placés en tête de colonne.

Les pièces de mise en phase placées devant chacun des 3,5” une fois ouverte la colonne.

Le médium et bas médium emmenés par la douzaine de 3,5”délivrent une belle énergie et impact qui font par exemple une très belle caisse claire, et sans aucune couleur particulière.
Le raccord avec le grave est naturel et le 12” pousse bien avec de la définition placée assez haut. Son punch donne précision et corps aux notes basses, disons les basses à 4 cordes, moins quand on s’aventure plus bas.

La dynamique est assez bonne et il est aisé de trouver un contour satisfaisant quelle que soit la couleur que l’on recherche pourvu que l’on ne pousse pas trop le niveau du sub car ce dernier agit comme un renfort de basses plus qu’il n’ajoute de la pression et de la bave à une enceinte large bande. Si l’on charge trop le bas, on masque sa partie utile par une bosse autour de la fréquence de raccordement.


Le guide d’onde à directivité constante incliné ce qui, avec son angle natif, couvre parfaitement du lointain au champ proche.

La dispersion se révèle régulière, sans incidents ni creux disgracieux. Les 20 mètres sont couverts avec une bonne sommation en gauche droite comparé au système seul. Le guide d’onde qui a bénéficié d’une étude soignée permet à l’aigu d’aborder cette distance sereinement avec une parfaite discrimination sur les voix.
Le bas du spectre a un peu plus de mal sur la distance ce qui est normal sur des musiques à grande dynamique, mais tire mieux son épingle du jeu sur des titres actuels.

On rentre assez facilement dans les limiteurs, le grave d’abord et, comme sur toute enceinte, il ne faudra pas s’attendre à disposer du SPL Max en large bande. Il n’empêche qu’une fois atteint le circuit de protection, le niveau est très important et suffisant pour un espace de 150 à 200 m². Le rendu reste convaincant et la déformation du limiteur multibande est acceptable tant qu’on est raisonnable.

L’arrière de la colonne dont on distingue les deux éléments. La grille permet à une partie de l’onde arrière des 3,5” de venir jouer les trouble-fête et réduire efficacement le niveau entre 100 Hz et 1 kHz.

Son calage a été bien conçu et à aucun moment on ne ressent de déséquilibre spectral avec, par exemple, une remontée trop importante du médium aigu une fois le grave dans les cordes. Si on joue au sapin de noël ça hache, ça mâche mais on ne ressent pas d’essoufflement des amplis ou des transducteurs ce qui est un bon point.
Nous avons bien sûr essayé les deux modes d’utilisation d’un second sub. En mode additif +6 dB, on gagne beaucoup d’énergie, mais pas forcément là où l’on en voudrait. Il faudra donc disposer d’un égaliseur externe ou bien dans la console qui alimentera votre configuration pour démasquer l’extrême grave.

Le mode cardioïde fonctionne et apporte une atténuation bien réelle mais qui est moins importante qu’attendue et un peu plus de niveau vers l’avant. Ce sera à vous de tester ce procédé et juger si le jeu en vaut la chandelle, tout en sachant que la flexibilité offerte par ce système vous permettra, le cas échéant, de tourner les deux subs en 10 secondes, désenclencher le mode cardioïde, et retrouver de la patate utile.

Conclusion

En conclusion le Maui 28 G3 répond de manière efficace au cahier des charges d’un système son simple, transportable, joli et abordable et peut offrir à nombre de petites salles, de prestataires d’événementiel, de DJ ou de municipalités, une réponse fiable et élégante au besoin de renfort sonore. A notre avis, la configuration en simple gauche droite offre le meilleur rapport prix/prestation.
Sachez enfin que pour garantir pérennité et transportabilité aux différents éléments qui le composent, LD Systems propose en plus du plateau à roulettes, des housses rembourrées pour les subs et des sacs spécifiques et tout aussi rembourrées pour protéger les deux parties en aluminium thermolaqué des colonnes.

Prix public pour un ensemble Sub et Colonne : 1 298 € HT
Prix public pour un Sub seul : 848 € HT

D’autres informations sur le site LD Systems