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Les oreilles des pros du son : Un capital à préserver

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Le ministère du Travail a publié un guide à destination des travailleurs du spectacle et du divertissement, en association avec les acteurs du secteur. Ce guide, à la fois pour les employeurs et pour les travailleurs, détaille de manière pédagogique les moyens à mettre en œuvre pour protéger la santé auditive de ces travailleurs, fortement exposés à des niveaux sonores élevés.

Un graphique tiré du guide et démontrant le risque d’atteinte de la zone conversationnelle en cas de déficit important.

Serveurs, managers, agents de sécurité, techniciens, danseurs : les musiciens ne sont pas les seuls concernés par les risques professionnels liés au bruit dans le domaine du spectacle et du divertissement.
Tous sont susceptibles d’être exposés à des niveaux sonores élevés, liés notamment à la diffusion de sons amplifiés.
Près de 50 % des professionnels du secteur de la musique et du divertissement sont atteints de troubles auditifs

Quels sont les risques pour l’audition et comment les prévenir ?
Comment assurer le suivi individuel des travailleurs exposés à de forts niveaux sonores ?
Comment concevoir et aménager les lieux de diffusion de musique pour prévenir les risques auditifs ?
Comment optimiser la sonorisation des lieux de diffusion de musique amplifiée ? Quelles protections auditives individuelles ?

Ce guide permet de répondre à ces questions en abordant tant l’aspect réglementaire que les moyens pratiques à mettre en œuvre sur le terrain.

Il fait notamment l’inventaire des protecteurs individuels disponibles sur le marché : bouchons moulés sur mesure, casques à atténuation uniforme, casques anti-bruit communicants etc.
Il y a l’embarras du choix, encore faut-il adapter sa protection à son activité et à ses besoins.

Le Ministère, et plus particulièrement la Direction Générale du Travail, qui répond à une exigence européenne de 2003, a élaboré ce guide en partenariat avec Agi-son, le CidB, la CNAM Île-de- France, l’INRS et Thalie Santé.

Découvrez et téléchargez gratuitement le guide complet de 64 pages en cliquant ici

 

2 000 ETC Source Four LED Series 3 vendus en France

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Présenté en mars 2021, il y a tout juste 2 ans, le Source Four LED Series 3 affiche un remarquable succès auprès des éclairagistes français : ETC France en a vendu plus de 2000 dans l’hexagone. L’autre bonne nouvelle, concerne les délais de livraison qui fondent comme neige au soleil.

Le Source Four, né en version halogène, est certainement le plus utilisé des projecteurs trad au monde, (il tire d’ailleurs son nom des 4 filaments qui équipaient la lampe 120 volts du modèle américain).
Une première version LED a vu le jour en 2012, suivie du Source Four LED Series 2 en 2014, avant de recevoir de nombreuses innovations en 2021 dans la dernière version Source Four LED Series 3. Ces évolutions visaient d’optimisation des performances énergétiques, de la qualité de lumière, et de la durée de vie du produit.



ETC déjà fier du succès de sa découpe LED depuis la toute première version, se félicite des excellents résultats de la Series 3 et le rythme des commandes ne faiblit pas. La filiale en a vendu exactement 2 156 à mi-mars, ce qui porte à 7 500 le nombre de Source Four LED livrés en France, toutes générations confondues.

Tests du Source Four LED Series 3 à l’Opéra-Comique lors d’une captation Arte.

Le succès de la dernière version est avant tout lié à l’intégration de la toute nouvelle dalle LED LustrX8 avec sa nouvelle 8e led Deep Red (Rouge Profond) qui contribue à l’élaboration d’un spectre lumineux plus riche, intense et profond, tellement identique à celui d’une source halogène qu’il est difficile de différencier les deux sources.

Grâce à la richesse de son spectre et la puissance des 90 leds spécifiquement réparties sur 8 couleurs, le Source Four Series 3 est parfait pour remplacer un projecteur traditionnel de 2 kW halogène et le seul à couvrir 94 % de l’espace colorimétrique Rec 2020, utilisé pour les captations en définition 4K. La R&D ETC a aussi fait un travail impressionnant sur les optiques et l’interface utilisateur de ce projecteur.

Test de ses différentes optiques du Source Four LED Series 3 à l’Opéra-Comique lors de la captation Arte.

Les Opéras de Paris, Nancy, Versailles, le prestataire technique B-Live (pour le nouveau spectacle du Roi Lion au Théâtre Mogador) ont été parmi les premiers à investir dans le Source Four 3, mais aussi quantité d’autres lieux et événements comme le Festival d’Avignon.

« Nous sommes ravis de l’accueil du Source Four LED Series 3, commente Nicolas Da Canal, responsable des ventes pour la France. C’est la preuve que notre engagement en faveur de la qualité et de l’innovation est reconnu et apprécié.
Car si le projecteur existe en 2 types de dalles LED, nous constatons que 95 % des ventes se font avec la dalle LustrX8, ce qui prouve que la richesse du spectre est un critère important pour les professionnels de l’éclairage français.
Un grand nombre d’entre eux attendait d’avoir un projecteur LED capable de tenir la comparaison avec l’halogène pour commencer à équiper leurs lieux. »

Sur les 2156 projecteurs vendus, près de 2000 ont déjà été livrés. Car ETC, qui fabrique le projecteur aux États-Unis a été, comme tous les fabricants de la planète, victime de la crise mondiale des composants électroniques, avec la problématique de gérer un carnet de commandes en constante évolution.

Livraison de 60 projecteurs Source Four LED Series 3 à Lagoona pour installation au TNS (Théâtre National de Strasbourg).

« Nous sommes heureux de pouvoir offrir aujourd’hui aux clients français des délais de livraison plus courts pour ce produit, explique Nicolas Liabeuf, responsable du service Projets & Clients. Au plus fort de la crise, le délai de livraison est monté jusqu’à 9 mois, mais grâce au travail acharné de nos collègues à l’usine, nous livrons maintenant ce produit en moins de 2 mois sans que la demande ne faiblisse. L’usine tourne actuellement 7 jours sur 7. »

Cette amélioration des délais de livraison est le fruit d’un travail de fond du fabricant et ne concerne pas que le Source Four LED Series 3. Les ingénieurs ETC ont redéveloppé les cartes électroniques de produits existant, au total 40 projets, pour substituer aux composants en rupture de stock des composants de nouvelle génération bénéficiant de meilleurs circuits de distribution.

« Nous tenons à remercier nos clients pour leur patience et leur confiance et nous nous engageons à continuer à améliorer nos processus pour répondre toujours mieux à leurs besoins. Le but est de revenir à la position d’avant-crise, avec des stocks européens qui nous permettent de livrer en 24 heures. C’est maintenant le cas pour de nombreux produits comme nos projecteurs asservis Lonestar et SolaFrame Studio, maintenant disponibles en Europe en très grandes quantités. »

Pour en savoir plus sur le Source Four LED Series 3 et demander une démo, rendez-vous sur le site etcconnect

 

Cours de mix avec l’AGS et Lionel Capouillez

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Voici une bien belle initiative, celle de partager le savoir-faire d’un des ingénieurs du son les plus populaires de la scène francophone actuelle. Lionel Capouillez mixe Stromae, Maître Gims, Bigflo et Oli, Boulevard des Airs et plein d’autres.
Sa signature sonore est indéniablement liée aux productions musicales les plus écoutées de ces dernières années.

Lionel Capouillez

Dans un cours vidéo fait en collaboration avec l’Académie du Gros Son, Lionel dévoile ses techniques et ses méthodes en expliquant le mixage du titre « L’enfer » de Stromae.

Suivent 2 autres modules dont l’étude d’un autre mix de l’artiste Manuel Bly et le détail des 10 points les importants qui font le style de Lionel.
Tous les thèmes sont abordés concernant les instruments et les voix, leurs traitements et les effets, ainsi que les méthodes d’organisation de travail, d’écoute et de comparaison de mixage.

L’Académie du Gros Son, fondée par Gérald Jans et André Six, aide la communauté francophone à perfectionner l’art de l’enregistrement et de la production musicale.
À travers des vidéos et des cours, l’AGS parcourt toutes les questions techniques et musicales que les créateurs peuvent se poser quand il s’agit de produire leur propre musique. On y parle enregistrement, mixage, arrangements, branchements, matériel, concepts, instruments et tout plein d’autres choses, dans la bonne humeur et sans jugement !

De gauche à droite, André et Joël.

Le cours sera disponible à partir du 28 mars 2023 avec une campagne de promotion active jusqu’au 17 avril.

Retrouvez tous les détails sur www.academiedugrosson.com/lionel


 

WMAS. L’avenir de l’audio sans fil

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Des réunions d’harmonisation se tiennent avec les organismes de régulation, des démonstrations sont organisées en présence de décideurs de premier plan et de grands utilisateurs de technologies sans fil, c’est à se demander si une technologie audio sans fil d’un nouveau genre ne va pas poindre à l’horizon ? La rumeur va bon train.
C’est pourquoi quatre experts Sennheiser ont tenu à nous en dire plus sur cette nouvelle technologie, ses bienfaits et son impact sur le marché du sans fil.


La fine équipe avec de gauche à droite Andreas Wilzeck, Martin Brandenburg, Sebastian Georgi et de dos, Jan Watermann.

Il s’agit du Dr Andreas Wilzeck (responsable des polices et standards du spectre), de Martin Brandenburg (le chef de projet), ainsi que du Dr Sebastian Georgi et de Jan Watermann, les deux ingénieurs en R&D à qui l’on doit l’invention du concept Wireless Multi-Channel Audio Systems (WMAS).

Messieurs, vous travaillez sur une nouvelle technologie appelée WMAS pour Wireless Multi-Channel Audio Systems. Que pouvez-vous nous en dire ? À qui s’adresse-t-elle ?

Sebastian Georgi, ingénieur spécialiste du haut débit sans fil.

Sebastian : « Cette technologie répond à la volonté de repenser les transmissions sans fil multicanales, comme dans les lieux d’accueil du public pour de grands événements, les salles de spectacle ou encore les studios de production, partout où de multiples canaux audio doivent coexister.
Le concept WMAS de Sennheiser est essentiellement celui d’une technologie bidirectionnelle, large bande et sans fil, où les microphones, les intra-auriculaires et les commandes à distance partagent un seul canal RF large bande.

Quand nous avons commencé à travailler sur ce projet, notre première intention était de lutter contre l’atténuation de puissance des signaux RF, que l’on appelle fading, qui induit une déperdition du signal sur scène. Ce sont ces pertes de signal qui rendent le travail de l’ingénieur du son si difficile. Nous cherchions le moyen de mieux exploiter la diversité offerte par le canal RF large bande pour éliminer les risques de perte de signal.

Nous voulions également simplifier les efforts de configuration pour l’utilisateur, sachant que l’agencement sur scène des systèmes sans fil à bande étroite oblige à des réglages complexes, surtout dans le cas d’applications multicanales.
Enfin, nous tenions aussi à optimiser les fréquences disponibles, dont la rareté est de plus en plus problématique pour les ingénieurs du son. »

En quoi cette approche large bande se distingue-t-elle des actuels systèmes de micros sans fil ?

Jan Watermann, ingénieur système spécialiste du haut débit sans fil.

Jan : « La technologie audio sans fil utilise actuellement des solutions RF à bande étroite, avec un émetteur qui envoie des signaux à un récepteur. Malheureusement, l’émetteur ne peut pas savoir si « son » récepteur est ou non sous tension, ni même s’il est hors de portée. Une fois configuré, chaque microphone se bat tout seul en quelque sorte.
À l’inverse, la technologie sans fil haut débit procède d’une approche systémique, de coopération pourrait-on dire. Plusieurs appareils mobiles se connectent par les ondes à une unité en rack. Tout transite par un seul canal RF avec une largeur de bande de 6 ou 8 MHz, celle d’une chaîne TV.
L’ingénieur du son choisit une fréquence porteuse pour le canal RF large bande qu’il veut configurer et le système se coordonne lui-même, en tenant compte des critères de qualité et de portée appliqués par l’ingénieur à chaque appareil audio.

D’accord, c’est intéressant. Mais comme la solution occupe un spectre RF équivalent à celui d’une chaîne TV, soit 6 ou 8 MHz selon la position géographique dans le monde, l’économie de fréquences est-elle réelle ?

Martin : « Oui, c’est bien le cas. Rappelez-vous que le concept WMAS s’adresse aux applications audio multicanales avec une seule interface radio pour les microphones sans fil, les moniteurs in-ear, les commandes à distance et d’autres applications audio. L’utilisation du spectre est bien plus efficace, par la technologie elle-même, mais aussi par les améliorations de workflow. Ces gains peuvent se reporter sur la flexibilité et la qualité audio.

Martin Brandenburg, chef du projet WMAS.

Les écouteurs IEM et les microphones, traditionnellement séparés, dans des plages RF avec plusieurs MHz d’écart, peuvent désormais être réunis dans un seul canal TV, ce qui facilite grandement la planification de fréquences. Mais dans tous les cas, l’on continuera d’utiliser les micros numériques sans fil, à bande étroite, 200 kHz, chaque fois que cette approche intégrative n’est pas recommandée ou en présence d’un petit nombre de micros.

Ensuite, il faut savoir que la puissance de transmission totale de notre système sera de 50 mW par canal RF large bande, soit la puissance de transmission d’un seul micro aujourd’hui. Dans la limite de capacité du système, il ne sera plus nécessaire d’adapter la puissance de transmission totale en fonction du nombre d’appareils en présence.

De plus, comme la puissance de transmission est distribuée dans tout le canal RF à large bande, la densité de puissance spectrale est inférieure d’un facteur 30 (6 MHz) ou 40 (8 MHz) à celle d’un seul micro sans fil avec une largeur de bande de 200 kHz. Cette faible densité de puissance spectrale facilite la réutilisation d’un même canal RF, par plusieurs prestataires techniques ou lors d’un grand festival avec plusieurs scènes.

Utilisation d’un canal TV (6 MHz) par plusieurs systèmes à bande étroite (gauche) et un système WMAS (droite), avec des plages horaires plutôt que des fréquences fixes. Les lignes en bleu et en gris marquent l’atténuation (en dB) du signal mesuré reçu par les antennes 1 et 2.

Enfin, notre approche permet de contrôler l’ensemble des équipements à tout moment et d’allouer à chacun les bonnes ressources au bon moment.
Des économies de spectre sont possibles avec un nouveau workflow où l’ingénieur du son programme les ressources chronologiquement.
Comme jusqu’ici tous les appareils émettent systématiquement en haute qualité, ce nouveau workflow promet un fort gain d’efficacité spectrale lors de grands événements.

Globalement, la solution Sennheiser permettra aux clients de réduire fortement leur empreinte spectrale avec en plus des gains sans précédent d’intégration, de qualité audio, de faible latence, de contrôle et de flexibilité. »

Andreas Wilzeck, responsable des politiques et des standards du spectre et à droite, Martin Brandenburg.

Andreas : « L’on ne cesse d’organiser des grands voire méga événements toujours plus complexes, ce qui crée une forte demande de spectre radio. Et ce ne sont pas que des statistiques : les organisateurs et les techniciens s’arrachent littéralement les cheveux à trouver un spectre suffisant pour ces grandes manifestations, surtout en extérieur. La solution WMAS va grandement les aider, c’est certain. »

Vous nous avez indiqué que les actuels microphones à bande étroite ont une largeur de bande RF maximale de 200 kHz. Il faudrait que les organes de régulation, partout dans le monde, acceptent de lever cette limitation pour votre microphone à large bande. Est-ce le cas ?

Andreas : « La norme harmonisée EN 300 422-1 pour les microphones sans fil a été amendée en 2017 pour tenir compte des systèmes audio sans fil multicanaux WMAS. Partout dans le monde ou presque, les réglementations nationales font référence à cette norme EN 300 422-1 pour la commercialisation de microphones sans fil.

Nous avons initié les évolutions de la législation il y a déjà quelques années, si bien que de nouvelles réglementations sont déjà en vigueur dans de nombreux pays des régions EMEA et APAC. La procédure est toujours en cours aux États-Unis mais nous avons toute confiance que les systèmes WMAS pourront bientôt y être utilisés également.
Et à mesure que cette technologie révolutionnaire sera rendue accessible, aucun pays ne voudra rester à la traîne, si bien que le cadre légal va à coup sûr être adapté rapidement. »

Les plages de fréquences des systèmes WMAS seront-elles les mêmes que celles des systèmes à bande étroite ?

Andreas : « Oui, notre solution WMAS coexistera avec les microphones sans fil dans les plages de fréquences UHF standard. Aucune modification des limites de puissance d’émission n’est nécessaire. C’est la limite de la largeur de bande qui doit être levée ou portée à 6 MHz minimum. »

Réunion d’équipe autour des derniers appareils de pré-série WMAS.

Pouvez-vous nous préciser pourquoi vous préférez utiliser une technique à vous plutôt que les technologies standard, comme un microphone 5G avec une carte SIM ?

Martin : « En partant d’une solution sur mesure, nous pouvons proposer à nos clients des systèmes spécifiquement adaptés à leurs besoins. L’audio live a des exigences strictes en termes de latence, de fiabilité opérationnelle, d’audio multicanal et de qualité audio que les technologies standard ne peuvent (ou ne veulent) pas satisfaire, pas même dans un avenir proche. »

Andreas : « La réussite de notre entreprise ne dépendra pas de l’enthousiasme pour une technologie comme la 5G, mais de ce que nous pouvons apporter concrètement à nos clients, pour leurs applications et leurs workflows spécifiques. »

Sebastian : « Je tiens à préciser ici que les latences annoncées en 5G sont mesurées différemment des conditions de latence des flux audio que nous devons remplir d’un bout à l’autre de la production. »

Pourriez-vous nous faire une synthèse des avantages de cette nouvelle approche WMAS ?

Jan : « Nous avons vu que l’approche WMAS permet une bien meilleure utilisation du spectre par les nouveaux workflows et que le système apporte une plus grande flexibilité dans les très grands lieux ou les festivals grâce à sa plus faible densité de puissance spectrale.
De plus, avec les émetteurs de poche bidirectionnels couplés à des écouteurs in-ear numériques et faible latence, les groupes et les artistes apprécieront de n’être équipés que d’un appareil et non deux. Un seul dispositif suffira pour le micro, les intra-auriculaires et la commande à distance permanente, dans un seul canal RF.
Quant à l’ingénieur du son, il pourra sélectionner librement la qualité audio, la latence, la portée et les ressources mobilisées pour chaque sortie audio des systèmes. Pour finir, tous les appareils mobiles seront parfaitement synchronisés, permettant des enregistrements audio stéréo sans fil et même 3D sans problèmes de phase audio. »

Sebastian : « L’organisation technique en coulisses sera complètement différente car avec l’approche WMAS, nos clients pourront traiter 64 canaux audio via une seule unité en rack 19”/1U ! C’en est fini des gros fly-cases : nos clients vont gagner de l’espace en coulisses, voyager plus léger lors des tournées et ils consommeront moins d’énergie.

Hormis la sélection du seul canal RF, la planification de fréquences ne demande quasiment aucun effort. Pour revenir à l’effet de fading RF évoqué au tout début : au lieu de la traditionnelle diversité spatiale avec deux antennes, le système WMAS offre une diversité 30 fois supérieure dans un canal TV 6 MHz ou 40 fois supérieure dans un canal TV 8 MHz, avec une seule antenne ! »

Dernière question qui intéressera nombre d’utilisateurs : les systèmes à bande étroite actuels vont-ils pouvoir coexister avec les nouveaux systèmes à large bande ?

Martin : « Oui, c’est le cas. Nous prévoyons une série de publications pour mieux expliquer le fonctionnement des systèmes audio sans fil multicanaux et les conditions de cette coexistence. Restez à l’écoute ! »

Pour être tenu informé, inscrivez-vous à la newsletter dédiée sur la page Sennheiser WMAS ici

Tristan Szylobryt habille Shéryfa Luna en Q-8 SGM

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Shéryfa Luna a récemment fait son grand retour au Zénith de Paris avec ses musiciens, un chœur Gospel et ses danseuses. Il était logique pour Tristan Szylobryt de Light&Day, concepteur lumière de ce concert unique, de faire un clin d’œil aux plateaux de tournage pour l’ex-gagnante de Popstars aux millions de vues sur sa chaîne Youtube.


Il a imaginé un bain de couleurs diffus sur lequel s’appuyaient les faisceaux des robotisé et des rampes à leds en mouvement, grâce à une demi-douzaine de Washlights de forte puissance Q-8 SGM (fournis par RegieTeck), habillés de diffuseurs Snapbag Dopchoice, et montés sur pieds cinéma.


Cet effet de mise en scène surlignait efficacement les chorégraphies et les déplacements de l’interprète de « Il avait les mots » et « Dans les étoiles » sur toute la largeur du plateau, et constituait une scénographie originale et rapide à mettre en place.
Rappelons que la dalle de leds centrale RGBW du Q-8 produit un flux de 53 000 lumens, et ses deux lignes de strobe indépendantes assurent 57 000 lumens.


Plus d’infos sur le site Sonoss , sur le site SGM et dans le banc d’essais réalisé par SLU


Production : Isis Prod
Prestataire technique : RegieTek www.regietek.com
Lumières : Light&Day / Tristan Szylobryt

 

Lumens présente ses nouvelles caméras PTZ VC-A71P-HN et VC-TR40

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Lumens est un fabricant d’origine Taiwanaise, fondé en 1998 et dédié au secteur de la captation dans le domaine de l’intégration.
Leur gamme de produits se répartit principalement en trois grandes familles et un attrait marqué pour les caméras PTZ (Pan Tilt Zoom) avec une gamme Broadcast assez récente, une gamme de caméra PTZ pour le marché de la Visio Conférence et des mediaprocesseurs.

En vidéo, Klaas Maerten, co-dirigeant et directeur technique de Télévic Conference France, distributeur de Lumens, Televic Conference (la marque éponyme), Nueva, Xilica et Arthur Holme, nous présente les nouveautés Lumens dans cette vidéo.



La Lumens VC-A71P-HN nouveau produit orienté broadcast

Dernièrement une gamme Broadcast a fait son entrée au catalogue du fabricant avec notamment la référence VC-A71P-HN, une caméra PTZ dotée d’un zoom optique 30x et d’un capteur 1/1,8.

La dernière caméra broadcast VC-A71P-HN présente un panel de connectiques versatiles.

Au niveau des connectiques on retrouve les traditionnelles HDMI, USB, IP mais aussi du 3G-SDI et 12G-SDI pour assurer un flux pouvant monter jusqu’à 11,88 Gbits et ainsi assurer une continuité d’images 4K en 60FPS.

Par ailleurs, ce protocole permet de s’aligner sur le standard BT.2020 (plus communément appelé Rec.2020) recommandé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).
Cette précision de colorimétrie permet à l’appareil de répondre aux exigences broadcast.


Avec la prise en charge du protocole BT.2020 assurant le respect des couleurs et une résolution adaptée pour la 4K, la VC-A71P-HN est idéalement dotée du 12G-SDI pour soutenir un débit de 11,88 Gbits/s avec une longueur de câble limitée à 60 mètres.

Vous avez besoin de réaliser une captation multicaméra et sans lag ? Pas de problème, l’appareil propose également un Genlock afin de synchroniser les systèmes audio et vidéo qui interviendront dans votre installation.
Pour assurer le streaming, elle dispose des sorties IP NDI HX3 compatible avec le protocole précédent dit « NDI » mais aussi avec le Real Time Streaming Protocol (RTSP) ou Real Time Messaging Protocol (RTMP) développé par Adobe Systems.
Enfin, cet appareil peut être alimenté également en Ethernet (PoE++).

Le descriptif étendu de la Lumens VC-A71P-HN est disponible ici


La Lumens VC-TR40 et son autotracking saura se rendre indispensable en condition auditorium

La caméra PTZ Lumens VC-TR40.

Petit bijou de technologie, la caméra VC-TR40 se distingue par l’intégration d’une deuxième caméra afin de piloter le mouvement et le zoom de la caméra principale.

Dédiée aux activités de visio-conférence et à des utilisations en salle de conférence mais aussi en milieux éducatif, l’intelligence artificielle de l’appareil est capable d’identifier l’interlocuteur actif et sa taille grâce à une caméra 4K qui fait l’analyse complète de son milieu.

Sa zone de recherche est paramétrable soit selon une zone définit de participation grâce au mode « Stage Tracking » soit en dehors dans un champ large avec le mode « Suivi partout ». La camera suit en continu les mouvements du présentateur à gauche, à droite en avant et en arrière et peut ensuite zoomer pour cadrer la meilleure image possible.


Elle accueille une connectique : HDMI, 3G-SDI, line in, Ethernet 3.0, RS-232 et est alimentée en PoE ou DC In.

Le VC-TR40 dispose également d’une reconnaissance gestuelle avancée. Lorsque le présentateur lève la main, la cible de suivi change automatiquement. Vous pouvez également modifier manuellement le sujet en sélectionnant l’individu via l’interface Web.

Sur cette caméra, on retrouve les traditionnelles connectiques HDMI, 3G SDI, de l’USB et elle est pilotable sur IP via une connectique PoE. On peut également faire du stream en direct grâce à un flux RTSP ou vers le cloud avec les flux RTMP.

Le descriptif étendu de la Lumens VC-TR40 est disponible ici


Les processeurs multimédias LC100 et LC100N

Deux versions existent sur cette référence de processeur multimédia. Le LC100 peut gérer des flux selon une connectique HDMI et SDI. Le LC100N, ajoute la connectique NDI et NDI HX à son panel de possibilités.

Le mediaprocesseur Lumens LC100N.

Connectez-lui un écran en HDMI et l’appareil propose un dispositif de control en direct à l’aide d’un simple clic de souris pour composer un programme final à partir de plusieurs flux vidéo. Parmi les possibilités on retrouve une scène simple mais aussi une vidéo en écran partagé, une superposition de titre / logo avec des images d’arrière-plan ou du « Picture-In-Picture ». Les sessions peuvent être produites en direct ou programmées à l’avance.

Pour les directs, la diffusion se fait via un streaming qui peut être diffusé sur trois plateformes en même temps (locales ou de type réseaux sociaux) ou bien programmées à l’avance grâce à la mémoire interne de deux Terra bytes de la machine.

L’interface software du LC100 et du LC100N permet de gérer les flux entrants et sortants de manière intuitive.

Les licences de gestion OpenCast, Kaltura et Panopto, pratiques pour une utilisation en millieu éducatif, sont incluses dans ce produit.
Cet appareil est adapté pour une utilisation en auditorium, et dans l’éducation, où la gestion de plusieurs flux vidéo est nécessaire.

Le descriptif étendu du Lumens LC100N est disponible ici


Plus d’info sur

– Lumens et leur gamme de produits avec le site Internet mylumens.com

– Televic Conference via le site de son distributeur en France televic-conference.fr

L-ISA à Las Vegas pour “Weekends With Adele”

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Tout le monde veut être proche d’Adele. La lauréate de 16 Grammy Awards a le don, grâce à ses textes, sa voix et sa personnalité vulnérable mais forte sur scène, d’amener les spectateurs dans son monde.
C’est ce qu’elle fait pendant Weekends With Adele, sa résidence au Colosseum du Caesars Palace, une série de cinq mois de spectacles le week-end, du 18 novembre au 25 mars 2023.

Un système immersif L-ISA de L-Acoustics contribue à mettre en valeur son sens artistique. USA Today a parlé de « deux heures spectaculaires », tandis que le Las Vegas Review-Journal a écrit que « le son de la salle était à la hauteur de la voix impeccable d’Adele ».


Johnny Keirle

« Adele est très consciente de l’importance de la qualité du son, cela a même toujours été une priorité lors de ses précédentes tournées », explique Johnny Keirle, l’ingé système qui a commencé à tourner avec cette artiste en 2016 et a également travaillé sur les tournées précédentes avec Billie Eilish et P!NK.

« Nous avons commencé à discuter de L-ISA très tôt avec Adèle et son équipe de production ». « Bien qu’il y ait eu une certaine prudence initiale au sujet du budget, se souvient-il, une démonstration du système à Londres suivie de discussions plus approfondies avec le directeur de production Paul English ont très rapidement conduit à la décision que l’environnement immersif que L-ISA apporte ajouterait un sentiment d’intimité précieux et sans égal à ses performances. »


Paul English

« Avec un temps de chargement et de déchargement de 72 heures seulement, cette production est un véritable spectacle de stade de 40 camions qui se déroule chaque week-end dans une salle presque intime de 4 100 places », explique Paul English.
« Mais la taille de la salle n’est qu’une partie de l’équation. L-ISA nous offre la meilleure qualité de rendu pour ce show et contribue parfaitement à la connexion d’Adele avec son public. »

Fourni par Clair Global, le système L-ISA Scene de Weekends With Adele, est basé sur sept lignes de K2. Deux lignes de Kara, servent en tant qu’extensions et out-fills.
Des subs KS28, en deux colonnes, sont accrochés directement derrière la ligne centrale de K2, et d’autres subs sont déployés en une ligne distribuée sous le bord de la scène.

Des 5XT sont alignés le long du nez de scène en tant que Spatial Fills, ainsi que des X8 déployées comme out-fills. Toutes ces enceintes sont alimentées par des contrôleurs amplifiés LA12X, et le système est géré par un processeur L-Acoustics P1 et des unités L-ISA Processor II. Le signal est distribué sur un réseau AVB Milan via une combinaison de commutateurs L-Acoustics LS10 et Luminex.

En regardant en haut de l’image, on aperçoit les deux boîtes du bas de quelques-unes des sept lignes de K2 du système Scene.

Keirle, lui-même novice en matière de L-ISA, affirme que la formation en ligne qu’il a suivie lors d’un séjour en Nouvelle-Zélande lui a permis d’être rapidement opérationnel et confiant. « L’équipe applications de L-Acoustics s’est montrée très arrangeante », dit-il.
« Nous avons suivi la formation sur Teams, où j’ai appris les aspects pratiques et théoriques de l’audio immersif, et je me suis senti à l’aise dès les répétitions. »

Keirle et l’ingé FOH Dave Bracey ont rapidement pris leurs marques sur le système. Keirle a créé une combinaison de mouvements automatisés et manuels pour chaque chanson, tandis que Bracey s’est concentré sur le mix des voix, du groupe et de l’orchestre.

Dave Bracey

« Johnny et moi collaborons par l’intermédiaire de L-ISA d’une manière unique ; ce n’est pas la relation typique entre un mixeur et un ingé système car il ne se cantonne pas qu’au système », explique Bracey. « Il a un apport créatif dans le son du spectacle.

Nous avons discuté de la manière dont nous devions aborder chaque titre et il a créé une série d’instantanés automatisés et manuels adaptés à la chanson et à la production.
Il prend mes signaux et les place dans l’espace de Scene, créant ainsi un modèle immersif dans lequel je fais mon mix. C’est une toute nouvelle façon d’aborder la mise en forme de la musique en direct, et c’est passionnant. »

Selon Keirle, les tâches de mixage et d’ingénierie système sont distinctes mais intégrées dans l’environnement immersif de L-ISA. « Nous n’avions jamais travaillé avec ce type de système auparavant, nous avons donc progressivement développé notre méthodologie », explique-t-il.
« Il faut des personnes dédiées à chaque rôle. Je me concentre donc en permanence sur le traitement et le positionnement des objets en gérant 96 flux post-fader de la table et en déterminant des paramètres tels que la profondeur et la largeur de chaque objet, tandis que Dave ne s’occupe que du mixage, sans se soucier de ce qui se passe après. C’est un flux de travail que nous avons établi pendant les répétitions, en regardant comment L-ISA convenait à chaque titre et en construisant autour de cela. »

Photo Stufish

Keirle a malgré tout aussi beaucoup de travail technique. À partir de la Quantum7 DiGiCo de Bracey, il dispose d’unités DD4MR-FX d’Optocore sur une boucle optique. Les signaux audio sont envoyés depuis la console, via des sorties directes aux DD4MR, d’où ils partent en MADI optique vers un MADI Bridge RME, qui le passe en BNC aux L-ISA Processor II primaires et secondaires. Pour la distribution finale du signal aux contrôleurs amplifiés, les LA12X reçoivent du Milan AVB grâce à une série de switches AVB LS10 et Luminex GigaCore 26i et 14R.

« Les signaux AVB sont également routés de chaque processeur L-ISA vers un second MADI Bridge RME « , explique Keirle. « Celui-ci transmet le signal MADI optique à divers convertisseurs Ferrofish A32. Le MADI Bridge RME agit comme une matrice d’entrée et les Ferrofish A32 convertissent le flux MADI choisi en analogique, pour servir de secours et aboutir aux entrées analogiques des LA12X. »

En termes de méthodologie sonore, Keirle et Bracey suivent le style particulier d’Adele dont les chansons commençant généralement de manière très douce, souvent en piano voix, en maintenant la scène sonore immersive au centre de la scène. Le paysage sonore s’élargit et s’approfondit ensuite au fur et à mesure que des musiciens et des sons supplémentaires enrichissent l’arrangement.

C’est une bonne approche du son immersif, estime Keirle. « C’est quelque chose dont nous avons discuté très tôt : la clé pour rendre un mixage immersif efficace est d’utiliser la technologie avec parcimonie et subtilité », explique-t-il.

« Vous permettez au public de s’habituer à un certain espace, puis vous l’augmentez en modifiant et en élargissant l’image. Une fois que les oreilles et les yeux du public sont habitués, ils peuvent percevoir et apprécier de légers changements que vous apportez au son, en reculant la voix d’Adèle dans les instruments, puis en la ramenant au premier plan. Même de petits mouvements peuvent créer un contraste très émouvant et efficace. »

Ensemble, Keirle et Bracey ont créé une méthodologie qui deviendra probablement de plus en plus courante dans l’industrie de l’immersif, en particulier pour les événements très médiatisés tels que « Weekends With Adele ». Dans le même temps, la découverte de l’immersif en direct cédera la place à une façon plus habituelle de travailler.
« Une fois que l’on est à l’aise avec cette techno, on s’aperçoit que c’est plus facile de mixer avec que sans », explique Bracey. « Il est plus naturel de placer une voix avec des objets qu’avec l’égalisation et les traitements dynamiques. En fait, L-ISA permet de trouver une place pour tout. »

Pour plus de details sur Weekends With Adele, visitez www.adele.com
Pour Clair Global www.clairglobal.com
Et enfin pour tout savoir sur L-ISA sur l-isa.l-acoustics.com

 

Shure présente ses liaisons numériques GLX-D+ Dual Band

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Shure présente GLX-D+ Dual Band, ses nouvelles liaisons numériques à destination des guitaristes, bassistes et chanteurs. Toute la puissance du sans fil avec une simplicité et une fiabilité sans précédent, pour une intégrité sonore préservée.

Deux fois plus de bande passante pour deux fois plus de puissance : Shure, la légende de l’audio, offre aux guitaristes, bassistes et chanteurs les plus intransigeants, des performances inédites et toujours plus de liberté de jeu, sur scène comme en studio, avec la dernière génération de son système numérique sans fil GLX-D+ Dual Band.

Stabilité du signal renforcée, autonomie de batterie améliorée, nouveau récepteur format pédale jack 6.35… Grâce à cette mise à niveau majeure, les guitaristes et bassistes peuvent franchir le pas du sans-fil en toute simplicité, sans crainte de sacrifier le son organique de leur instrument, en investissant dans un système complet, prêt à l’emploi.


Mike Nagel, Associate Director of Product Management, chez Shure.

Les récepteurs GLX-D+ Dual Band sont disponibles en version rack, tabletop et pédalier, avec en option une large sélection de microphones Shure (lavalier, serre-tête, à main), dont l’incontournable SM58.

« Grâce à l’expertise audio et au savoir-faire technologique de Shure, les utilisateurs du GLX-D+ sont assurés de bénéficier d’un son numérique sans fil de haute qualité, où le jeu et le style unique de chacun saura être capté et restitué dans ses moindres détails…
Ce concentré de précision et de performance tient dans une boîte avec tout le kit nécessaire pour se libérer en toute confiance des contraintes du câble », déclare Mike Nagel, Associate Director of Product Management, chez Shure.


Eduardo Valdes, Associate Vice President of Global Marketing, chez Shure.

« Des petites salles de concert et auditoriums intimistes aux plus grandes scènes et tournées mondiales, de nombreux artistes musiciens et chanteurs savent qu’ils peuvent compter sur les systèmes de microphones sans fil Shure dont l’extrême fiabilité ne rime pas pour autant avec complexité.
Entièrement repensé, le GLX-D+ ne déroge pas à cet engagement grâce à son installation sans effort qui permet d’éliminer les barrières à l’entrée, invitant tous ceux qui veulent se lancer dans le sans fil à faire le premier pas », ajoute Eduardo Valdes, Associate Vice President of Global Marketing, chez Shure.


Stabilité du signal renforcée grâce à la technologie bi-bande intégrée

Par rapport à son prédécesseur, le GLX-D+ Dual Band opère dans les bandes de fréquences sans fil de 2,4 GHz et 5,8 GHz grâce à la technologie bi-bande simultanée, garantissant une réception sans interférences ni décrochage.
Ce nouveau modèle, qui double la bande passante disponible, recherche, identifie et attribue automatiquement les meilleures fréquences libres, pour délivrer encore plus rapidement un signal audio fiable et constant. Avec GLX-D+ Dual Band, les chanteurs et artistes guitaristes peuvent se concentrer sur leur jeu plutôt que sur leur câble, assurés d’avoir, quoiqu’il arrive, une grande clarté audio et un son de qualité supérieure.


Le pack émetteur GLXD1+.

Jusqu’a 12 heures d’autonomie d’affilée : Le summum de la liberté

Avec plusieurs options de recharge intelligentes, le GLX-D+ affiche désormais jusqu’à 12 heures d’autonomie de batterie. La capacité de charge rapide du système permet d’obtenir 1,5 heure d’utilisation à partir d’une charge de 15 minutes seulement.
La nouvelle batterie SB904 au lithium-ion peut être chargée directement sur les récepteurs tabletop ou demi-rack ou via un connecteur USB-C sur l’émetteur.

Le récepteur tabletop GLXD4+.

Robuste, « Plug and Play » et flexible : Une simplicité sans concession

Doté d’un châssis métallique robuste lui permettant d’être complètement intégré dans un pedalboard (alimentation 9V DC), le nouveau récepteur numérique format pédale GLXD6+ permet aux guitaristes et aux bassistes de passer facilement au sans fil sans compromettre le son, ni compliquer leur équipement.


Le récepteur numérique format pédale GLXD6+.

Ce récepteur format pédale avec accordeur intégré offre toutefois une entrée ¼ » pour encore plus de flexibilité si jamais le besoin de repasser au câble se fait sentir.
Les musiciens peuvent rapidement basculer entre deux ou plusieurs émetteurs connectés à un seul récepteur, pour des transitions fluides sur scène entre les instruments.

Des performances RF solides comme le roc en toutes circonstances

Le récepteur rackable GLXD4R+.

Le système numérique sans fil GLX-D+ Dual Band offre des performances RF améliorées, une distribution d’antenne et une gestion automatique des fréquences pour un maximum de 11 systèmes dans des environnements classiques (16 dans des conditions optimales).

Disponibles séparément, le gestionnaire de fréquences (GLXD+FM) et les accessoires d’antenne directionnelle peuvent être nécessaires au bon fonctionnement.

L’émetteur main GLXD2 équipé de le tête plus que remarquable Beta58.

Toujours plus d’options personnalisées avec les micros de Shure

Trois options de microphones sans fil à main, dont les légendaires SM58, BETA 58A et BETA 87A, sont proposées avec les systèmes GLX-D+ tabletop et rack. Les systèmes et composants GLX-D+ sont disponibles dans diverses configurations, conçues pour s’adapter au mieux aux besoins de chacun.
Dans la mesure où tous les systèmes sans fil GLX-D+ Dual Band fonctionnent dans une gamme de fréquences accessibles sans licence, les utilisateurs n’ont pas à se préoccuper des contraintes techniques de l’environnement que ce soit en déplacement ou en tournée.

Le système sans fil GLX-D+ Dual Band de Shure sera disponible dès le début du printemps 2023 auprès d’une sélection de détaillants et sur le site www.shure.com. Prix de vente conseillé : à partir de 629 euros.

Pour tout savoir sur la série GLX-D+ avec :

– Le film produit
– Le site Shure
– Le site Algam

 

Adele et DiGiCo disent « Hello » à Las Vegas

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Même une biographie basique d’Adele peut approcher la taille d’un livre. Son premier album est sorti il y a tout juste 15 ans et, depuis, elle a remporté 16 Grammy Awards, 12 Brit Awards, un Academy Award, un Golden Globe Award et un Primetime Emmy Award. Et elle n’a que 34 ans.
Weekends With Adele, sa résidence au Colosseum du Caesars Palace, qui comprend une série de cinq mois de spectacles le week-end entre le 18 novembre 2022 et le 25 mars de cette année, n’est que la prochaine étape d’une carrière singulière.

Mais c’est une étape importante, qui présente Adele dans un environnement audio immersif pour la première fois et DiGiCo sous la forme de deux consoles Quantum7 fournies par Brit Row/Clair Global est là avec elle pour assurer un spectacle fantastique et sans faille.

Dans le plus pur style de Vegas, c’est un grand spectacle, déclare Dave Bracey, qui a travaillé et tourné avec Adele pendant la majeure partie des dix dernières années, après avoir travaillé avec Depeche Mode et The Cure dans les années 1990, puis, entre autres, Robbie Williams, Björk, Massive Attack et P!NK.

Dix semaines après le début du programme, ils n’ont pas encore eu à déménager pour permettre à une autre production d’utiliser la salle pendant leurs pauses, mais il estime que ça prendra quatre jours quand ce moment viendra. « C’est Vegas, donc ça doit être plus magnifique que les autres spectacles, non ? « Quantum7 me permet de gérer tout cela sans problème ».

De gauche à droite : Johnny Keirle, ingé système, Paul English, directeur de production, et Dave Bracey, ingé FOH.

 » Il est si facile de créer son ergonomie de travail sur cette console, qui vous permet de vous concentrer pleinement sur le mixage « , dit-il.
« Je fais bon usage de la compression parallèle Mustard que j’utilise sur la voix d’Adele et du compresseur FET sur la basse, entre autres.
Le Spice Rack possède également de très bons outils, comme l’égaliseur dynamique que j’applique à sa voix.

Mais ce qui est étonnant, c’est que tout ce que j’emploie c’est par petites touches ; si vous regardez, par exemple, l’égaliseur sur l’écran, vous devez plisser les yeux pour voir un écart par rapport à la ligne droite. C’est dire la qualité du son de la chaîne vocale dans la console elle-même. »
L’utilisation par la production de la technologie immersive L-ISA de L-Acoustics y contribue également. Bracey explique que le positionnement très libre des objets dans le système lui donne la possibilité de garder la voix d’Adele à sa place dans la scène sonore, ce qui réduit le besoin de traitement. Mais quand il le faut, Quantum7 est à la hauteur.

« Je n’ai pratiquement jamais mixé sur autre chose que DiGiCo depuis ma première utilisation de D5 en 2002, mais le logiciel Quantum est tout simplement merveilleux », dit-il, ajoutant qu’il a utilisé Quantum7 pour la première fois pendant le Beautiful Trauma World Tour de P!NK. « Mais le nouveau logiciel va encore plus loin. J’ai hâte de m’y plonger encore plus pendant cette résidence. »

L’ingé son retour Joe Campbell sur sa Quantum7.

Dans le monde des retours, l’ingénieur Joe Campbell, qui a travaillé avec Adele pendant une douzaine d’années, ainsi qu’avec Seal, Ellie Goulding et Niall Horan des One Direction, était également ravi d’avoir à nouveau Quantum7 devant lui.
 » J’utilise la SD7 depuis des années, et j’ai opté pour la version Quantum dès qu’elle est sortie « , explique-t-il. « C’est juste une évolution naturelle ».

Campbell cite le routing et la flexibilité de la surface de travail, mais souligne que c’est le traitement Mustard qui lui est devenu particulièrement utile. « Surtout le compresseur optique Mustard, que j’utilise tout le temps, sur les voix en particulier », dit-il. « Cette console me permet d’accéder à la compression parallèle sur chaque voie d’entrée et de sortie. Ce que cela peut faire pour la dynamique est incroyable. »

Bien qu’il utilise le traitement intégré de Quantum7, comme la réverbération et l’égaliseur dynamique, pour pratiquement toutes les voies, Campbell emporte toujours ses processeurs externes préférés, quatre réverbérations stéréo Bricasti Design Model 7, pour les voix et les guitares acoustiques.
« Il est facile d’intégrer des processeurs externes dans Quantum7, tout comme il est facile de faire presque n’importe quoi sur cette console », dit-il. « Si quelqu’un sur scène veut un mixage supplémentaire et le veut immédiatement, je peux le faire. Il n’y a rien d’autre comme Quantum sur le marché. »

Comme Bracey, Campbell loue la sonorité de Quantum7 qui, les deux vous le diront, a permis à la voix d’Adele de faire ce qu’elle a si bien fait. « Je n’ai pratiquement pas d’égalisation sur sa voix dans le mix retours pour ses IEM », dit-il. « Elle a un son fantastique, et Quantum7 ne place rien entre elle et les retours. C’est aussi transparent que possible ».

Pour plus de détails sur Weekends With Adele au Colosseum du Caesars Palace sur www.adele.com

Vous trouverez Britannia Row Productions et Clair Global en ligne sur www.britanniarow.com et sur www.clairglobal.com

Et d’autres informations sur le site DV2

 

Midas met en ligne le Firmware 1.23.1 de la HD96

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Midas vient de mettre en ligne le firmware 1.23.1 de la Heritage-D 96 corrigeant un certain nombre de points remontés par les utilisateurs. Le temps de mise à l’arrêt a aussi été amélioré. Ce firmware est téléchargeable immédiatement.

Vous trouverez comme d’habitude cette mise à jour dès connexion de votre console en ligne. Vous pouvez également la charger depuis votre cloud ou depuis le site EVI Audio france dans l’onglet -resssources-.

L’installer en version toujours zippée dans un dossier nommé « midas » à la racine de votre clé USB pour la transférer dans votre console en cliquant sur l’image ci-jointe :

Bien sûr Editeur en version Mac et PC correspondant à cette mise à jour est également disponible.


N’hésitez pas à remonter à Yann Matté toutes remarques ou demandes qui, au fur et à mesure, seront prises en considération dans les futures releases. [email protected]

 

Nouvelles machines Prolights : Astra Profile600IP et Profile400

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Deux élégants Profiles compacts de moyenne puissance viennent enrichir la gamme d’asservis Prolights dont une machine IP65. La marque italienne propose également une série de projecteurs d’intégration EclPendant, au design épuré.
C’est David Ferraz, responsable marketing de Prolights qui nous les présente dans cette vidéo.


Dans la famille des asservis, le constructeur nous dévoile deux nouveaux Spots à couteaux motorisés de la gamme Astra : les Profile600IP et Profile 400.

Astra Profile600IP

Embarquant une source LED blanche de 600 W- 6500 K, le Profile 600 IP est capable de produire un flux de 21 000 lm à la sortie de sa lentille de 150 mm.
Il propose toutes les fonctions nécessaires de cette catégorie : une roue de 7 gobos rotatifs indexables secondée par une roue d’animation, une trichromie CMY avec CTO progressif (2700 à 7000K) doublée d’une roue de couleurs à 9 positions comprenant un filtre 5600 K pour un IRC supérieur à 90, un zoom asservi de large amplitude variable entre 7 et 62°, un frost linéaire, iris ou encore prisme rotatif à 4 facettes.


Les très beaux asservis à couteaux motorisés Astra Profile600IP et Profile400.

Les 4 couteaux motorisés à fermeture totale du bloc de découpe sont pilotables chacun en rotation sur ±30° et ±45° de rotation de l’ensemble.
L’appareil répond aux protocoles ArtNet, DMX-RDM sans fil via LumenRadio Timo Fx (compatible CRMX et W-DMX). Cette machine est compacte, 730 mm et pèse 45,6 kg.

Astra Profile400

Plus léger, 27,6 kg et haut de 639 mm, l’Astra Profile400 fonctionnera en intérieur dans de petites et moyennes salles avec sa source de 400 W – 7 000 K qui annonce un flux de 17 600 lumens en sortie de sa lentille de 120 mm de diamètre.
Il bénéficie exactement des mêmes paramètres que l’Astra Profile600IP, filtre d’IRC 90 intégré également dans la roue de couleurs, seule l’amplitude du zoom diffère : 6,5° – 50°.
Cette machine est déjà disponible au tarif public de 6 363 €/HT et le Profile600IP le sera au printemps 2023.


EclPendant

Nous découvrons également la gamme EclPendant, de sources destinées principalement à être suspendues, mais qui peuvent aussi s’apprivoiser comme appareils d’intégration plus polyvalents. Cette série est déclinée en quatre projecteurs à LED COB, deux de 100 W (EclPendantJr) et deux de 200 W. Chaque puissance est disponible en blanc neutre ou en version couleurs + blanc chaud (estampillés FC).


Look sobre pour les nouveaux projecteurs LED COB de la gamme EclPendant, dédiés à l’intégration.
Le panneau arrière bien garni des projecteurs EclPendant comprenant les connecteurs DMX, les anneaux d’élingage, les prises alimentation dont la Molex dédiée au raccordement de sécurité basse tension.

La gamme est dotée d’une multitude d’accessoires pour moduler le faisceau (optiques, lentilles, diffuseurs) ou pour intégrer le produit dans diverses configurations (intégration murale, en plafond, embase de sol), toutes les versions se contrôlent en DMX/RDM, CRMX, W-DMX et DALI.

L’appareil peut également être alimenté en basse tension à des fins de projecteur de sécurité via une connectique Molex présente sur le panneau arrière. La gamme EclPendant est disponible à partir de 1587€ HT prix public.

Plus d’informations sur le site ESL distributeur en France et sur le site Prolights

Les derniers line array JBL avec Laurent Delenclos

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Directeur Technique Audio de Freevox, Laurent Delenclos est l’interlocuteur de rêve pour parler des produits de la firme californienne.

Plusieurs gammes de line array se partagent le catalogue JBL avec des nouveautés dans les VTX A-Series et les derniers nés VRX900, ces derniers embarquant leurs amplis.

Nous les avons découverts lors de l’ISE 2023 et avons profité de Laurent Delenclos, alias Bellote, présent à Barcelone pour nous les détailler.

VTX A-Series

Petit dernier de la série VTX A, le A6 décline vers le bas une famille bien née composée des deux A12 (normal et wide) et du A8.
Passif et équipé comme son nom le suggère de deux graves de 6,5” et d’un moteur annulaire de 3” dernier cri, le A6 n’existe qu’en dispersion de 110° (entre 500 Hz et 16 kHz) et on ne résiste pas à l’envie de vous montrer ça tellement c’est précis. Sans être cardioïde, cette petite enceinte sait faire très propre derrière elle.


Plus précis et régulier c’est difficile à trouver, sauf à regarder la réponse en fréquence de l’A6…
80 Hz à 19 kHz à -3 et 67 Hz à 20 kHz à -10 dB, je connais pas mal de enceintes Hi-Fi qui se battraient pour offrir une telle courbe. En rouge la phase.

Prévue pour être économe en ressources ampli avec une impédance de 10 ohms et peu gourmande en puissance avec 350 Watt IEC, la A6 peut être chaînée par 3, voire par 4 sur les Crown I-Tech 4x3500HD, soit de 12 à 16 boîtes par ampli, et délivre un SPL Max de 134 dB.

Posés via un pied sur le sub 15” appelé VTX B15G et prévu pour ce nouveau modèle, trois têtes A6 font les belles accompagnées par 4 autres dans leur rack de conditionnement standard. Il existe aussi un sub prévu pour l’accroche en tête des A6, un peu plus lourd et cher mais pour le reste identique, et qui porte le nom de VTX B15.

SLU : Quoi de nouveau en termes de transducteurs sur A6 ?

Bellote : Le moteur annulaire d’aigu a été spécialement développé pour cette enceinte car le modèle 2” qui équipe A8 et A12 est conçu pour travailler avec des médiums à membrane. Ce nouveau moteur a donc une bobine et une embouchure plus grosse pour raccorder à une fréquence plus basse directement sur les 6,5” et il reprend le principe des Séries A, à savoir un moteur en anneau isophase, raccordé directement au guide de sortie.

Une vue de l’A6 sans sa face avant.

Le grand gagnant de ce procédé est le rendement qui a grimpé en moyenne de 10 dB et a permis de n’utiliser qu’un anneau simple et non le double des D2 qui équipent les Séries V.
Les deux graves de 6,5” exploitent des doubles bobines de 2,5” suivant le même principe Differential Drive que les modèles plus gros ce qui leur donne une excursion extra longue tout en gardant un gros impact.

L’ensemble des aimants est au néodyme et, bien sûr, la phase est identique à tous les autres produits VTX, quel que soit leur nombre de voies. Tout est corrigé en FIR par le constructeur.

Une vue du switch A-B en gros plan.

SLU : Quel est l’angle vertical du guide?

Bellote : 15° et 110° horizontaux. C’est donc une enceinte conçue pour des opérations petites a moyennes mais qui accepte des longueurs de 24 boîtes sur le frame ou des panachages avec le sub VTX B15 ce qui permet de disposer d’un excellent son.

Les mécaniques sont les mêmes que celles qui équipent A12 et A8 et à l’arrière de l’enceinte, un switch A-B permet de choisir entre 1+ / 1- ou 2+ / 2- sur la Speakon 4. Ça permet avec un seul câble standard d’attaquer 6 ou même 8 enceintes en « strapant » 3 ou 4 boîtes par canal d’ampli.


Une mini ligne de six A6 telle qu’exposée à l’ISE.

SLU : Tu as parlé de 24 boîtes. Elles pèsent combien?

Bellote : Elles ont beau être construites en multiplis, elles ne font que 18,4 Kg et le sub 41,5. Il est donc possible d’accrocher soit 24 A6, soit 12 B15, soit un panachage des deux en sachant qu’un sub en l’air implique deux têtes dans le camion.

SLU : Puisqu’on parle du sub, quelques infos ?

Bellote : Ébénisterie en bois, évents SlipStream pour réduire les bruits de vent, transducteur de 15” Differential Drive, double bobine de 4” améliorant l’évacuation des calories, très grand débattement proche de celui d’un 18”, membrane dopée à la fibre de carbone et châssis aluminium servant de radiateur.


Le sub VTX B15 « flyiable » sans sa face avant faisant admirer le transducteur 2285H entouré par les 4 ports SlipStream, le tout dans une ébénisterie associant du multiplis de bouleau de 15, 18 et 24 mm.

La pression max avec le preset 80 Hz s’établit à 134 dB. Des prises sont présentes en face avant et arrière pour pouvoir constituer facilement des configurations cardioïdes et comme pour les têtes, un sélecteur permet de choisir son canal d’ampli sur une NL4.

La réponse utile du B15, en pointillé le preset 60 et en continu, le 80.

A l’instant où vous lisez ces lignes, les A6 de démo ont dû arriver chez Freevox !


Avec la série SRX900, JBL complète par le bas sa gamme de solutions line array et tire vers le haut les SRX nées en 1995, des enceintes qui ont toujours joué le rôle de passerelle entre les produits semi-pro destinés aux musiciens ou aux petites salles, et l’univers professionnel haut de gamme.

1995 JBL propose les premiers SR (bientôt X), sans doute l’abréviation de Sound Renforcement et le début d’une saga de 28 ans !

Première itération line array dans les SRX, les 900 proposent deux têtes, la 906 et la 910 et deux subs le 918 et le 928.

Une ligne de six SRX906.

Les quatre enceintes embarquent dans leurs dos des amplis, doubles pour les têtes bi-amplifiées, ainsi que d’importantes ressources DSP.
Les 900 emploient du polypropylène et du néodyme pour les line array, du multiplis et de la ferrite pour les subs qui ne sont pas équipés de mécaniques d’accroche.

SLU : JBL dispose déjà au catalogue des VTX-A, des VTX-V et des Vertec. Où se placent les VRX900 ?

Bellote : JBL sait faire du haut de gamme mais aussi décliner vers le bas et incorporer dans des produits plus abordables, ses innovations.
La marque ne veut pas que des clients attirés par les line arrays d’entrée de gamme se tournent vers des solutions européennes par absence d’une offre américaine qualitative et à prix étudié.
La R&D a donc profité du break dû à la pandémie pour étudier une gamme très compétitive, performante et d’un niveau prix à même de ramener vers JBL, les amateurs de produits amplifiés et faciles à exploiter.


Une coupe du type de grave équipant les têtes SRX900, néodyme, double bobine, Differential Drive. On sait faire de l’abordable de qualité à Northridge.

SLU : Composants de qualité ?

Bellote : Bien sûr. Ces enceintes sont fabriquées comme le reste de la gamme pro de JBL au Mexique et bénéficient de transducteurs éprouvés et disposant de technologies modernes telles que les doubles bobines et le Differential Drive dans les woofers ou encore les dômes titane dans les moteurs, avec d’excellents guides d’ondes isophase et une conception des boîtes où le couplage entre le grave et l’aigu est particulièrement soigné.

L’ébénisterie des têtes est en polypropylène très rigide ce qui en réduit le coût avec des ports pouvant être protégés de l’eau par des volets optionnels et un port secteur True1. On est en IP54.

SLU : Au niveau de l’audio et du réseau ?

Bellote : Les entrées se font uniquement en analogique. Le signal est ensuite converti en 48/24 pour pouvoir être traité dans le DSP de chaque boîte. La partie réseau est uniquement dédiée au contrôle à distance des unités via Performance.

Rien de tel qu’une bonne coupe pour comprendre ce qui se cache dans une enceinte !

SLU : Tu nous détailles les quatre SRX900 ?

Bellote : Les deux têtes sont très légères malgré les amplis et le DSP, merci au composite et au néodyme.
La 906 dispose de deux 6,5” pour le grave et un moteur à dôme 3” et gorge de 1,5” dans l’aigu pour un poids de seulement 16,8 Kg.
L’ampli à deux voies délivre un total de 600 W et le SPL Max est de 134 dB. La dispersion horizontale à -6 dB est de 120°.

La 910 est en tous points identique, moteur comme amplis, si ce n’est qu’elle est basée sur une paire de graves de 10”, qu’elle gagne un dB de niveau à 135 dB et ce, grâce à sa dispersion plus serrée à 105° (entre 400 Hz et 16 kHz).
Elle passe aussi un peu plus de grave avec 63 Hz à -10 dB. Pour avoir une idée plus précise, cette enceinte rend un seul dB à la VTX A8, autant dire que ça envoie.

SLU : Et les deux subs ?

Bellote : Il y a un simple et un double 18”. Il y avait déjà dans la gamme SRX des subs mais pour éviter d’avoir des produits avec des électroniques différentes obligeant à jongler entre deux plateformes logicielles, les 918 et 928 ont été créés.

le SRX928 sans sa face avant mais avec un évent plus que généreux.

Les deux sont basés sur un 18” à double bobine mobile de 3” et comme ils ne sont pas prévus pour l’accroche, ils embarquent des aimants en ferrite.

Ici encore la technique Differential Drive garantit une faible distorsion et une puissance très importante. Le SPL Max est de 134 dB (preset 80 Hz) pour le 918 et 140 dB spl pour le 928.

L’énergie disponible dépend du preset, en pointillés une belle octave entre 30 et 60 Hz pour le 60 et en ligne continue le 80 qui permet de mieux remplir le bas du spectre des SRX906.

Le simple 18” passe le 35 Hz à -10 dB là où le double 18” descend à 31 Hz. Les deux peuvent charger en face arrière ou par commande réseau, des presets 60 ou 80 Hz et des presets pour des montages cardioïdes.

Pour finir, les amplis de cette gamme offrent un rendement très élevé puisqu’on on peut mettre sur une prise 16A 240V jusqu’à 12 x SRX906 ou 8 x SRX910 et pour les subs on peut brancher 4 x SRX918 ou bien 3 x SRX928.



Performance et son affichage dynamique.

SLU : Tu as parlé avant de Performance Manager ?

Bellote : Non, Performance. Il s’agit de la première sortie de la nouvelle version développée sous Linux et donc entièrement compatible avec toutes les plateformes MacOS, iOS, Android et PC.

Samsung qui a acheté Harman a souhaité ne plus être limité au simple PC. Les SRX900 en quelque sorte inaugurent la plateforme dite Performance et le futur protocole Harman qui va s’appeler H-Control.

SLU : Quid de HiQnet ?

Bellote : Il sera arrêté. Il a rendu de très bons services mais il a vieilli, il est un peu chargé dans les réseaux et H-Control va ajouter une somme de possibilités nouvelles. Il en va de même avec Performance Manager qui va dans le futur céder la place à Performance. L’écosystème informatique JBL du futur se met en place sous nos yeux.

La face arrière d’un élément de la gamme SRX900. Facile, c’est écrit dessus. Remarquez le double port réseau, le double port analogique et le double port secteur. Passer d’une boîte à l’autre n’aura jamais été aussi facile.

SLU : Et le hardware ?

Bellote : Il y aura un renouvellement à plus forte raison que HiQnet et H-Control ne sont pas compatibles et puis c’est vrai que même si ça marche bien, le CobraNet a vécu (rires !)

SLU : Dans les gammes précédentes de SRX, le dos indiquait la marque d’amplificateurs du groupe à savoir Crown. Quelque chose a changé dans les 900 ?

Bellote : Pour des raisons de marketing, tout va être marqué JBL, un peu comme cela se fait chez les autres fournisseurs de solutions d’audio pro, mais bien évidemment c’est la R&D de Crown qui a travaillé sur ces amplis et leurs DSP.
A ce propos, les SRX900 peuvent être configurées avec les commandes en local et grâce au petit écran LCD qui équipe le dos ampli, ou bien en réseau.

Un montage sur 3 fonctions essentielles dans l’exploitation d’un line array et présentes comme il se doit dans les DSP des VRX900. De haut en bas l’ASC ou la compensation du grave en fonction de la taille de la ligne, la TDC ou compensation du haut en fonction de la distance et enfin la PC ou la compensation en fonction de la proximité.

Le DSP offre 24 points EQ, 2 000 millisecondes de délai, un compensateur de taille de ligne et un filtre corrigeant le haut en fonction de la distance basé sur du FIR.
La sécurité des transducteurs est garantie par la suite LevelMax qui exploite des algorithmes spécifiques afin de contrôler l’excursion des équipages mobiles et d’autres qui gèrent les crêtes et le niveau RMS pour contrôler l’échauffement des bobines.

SLU : Ça reste simple à utiliser ?

Bellote : Clairement ! Pour ceux que la technique et le réseau rebute un peu, il y a la possibilité de tout brancher jusqu’à l’ordinateur, d’allumer l’ensemble et de laisser faire l’auto détection et auto IP, et ça marche. Il n’y a plus après à faire correspondre les enceintes et ce qui s’affiche sur le soft.

Un déploiement de SR900 en réseau filaire aboutissant à un routeur, ce dernier dialoguant en WiFi avec une tablette sous Performance.

Le développement logiciel est très prometteur puisque des raccourcis claviers aussi évidents que, entre autres, la touche M pour arriver sur la page des mutes marche déjà et cela est très pratique en exploitation.

SLU : La gamme SRX est toute neuve. Ça marche en France ?

Bellote : Oui, une cinquantaine de 906 et un peu moins de 910 avec les subs ont déjà été achetés. J’ai pu avoir par Harman un mini système de 4 têtes par côté et deux subs pour la semaine de la Foire de Chalons et cela a beaucoup plu. Il y a aussi 24 A12 qui viennent d’être livrées à Eventlive Group à Biarritz et qui complètent un parc de 24 A8.
Startech à Sissonne a choisi 24 VTX V20. Producson à Hoerdt dispose de A8, V20 et de 4888. Locatech à Coutances vient de rentrer 24 A8 et enfin Pan-Pot à Brignoles qui tourne avec les So Floyd en ce moment même, dispose d’un parc de VTX V20 et V25. Ça commence à bien bouger !

Pour encore plus de détails (en anglais) sur la série SRX900 sur YouTube et pour tout savoir sur JBL en français sur le site freevox

Music Plus investit dans la découpe T11 Robe Lighting

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La société Music Plus basée à Saint-Martin-d’Hères, près de Grenoble, a choisi d’associer à son parc de projecteurs Robe, 24 nouvelles découpes T11 Profile.

Cette nouvelle découpe à LED, a d’abord convaincu les équipes de Music Plus pour ses innovations et fonctionnalités, notamment pour sa large plage de zoom (5° – 50°) et sa lentille de sortie interchangeable, découpe, Fresnel ou PC, leur permettant de n’investir que dans une seule machine pour couvrir tous leurs besoins.

« Nous avons découvert le T11 lors de la journée de démo organisée par Terry di Isernia à la Belle Electrique (pour une trentaine d’éclairagistes de la région grenobloise).
Cette démonstration nous a convaincus qu’en termes de cohérence de parc, d’entretien et même de prix, c’est l’investissement idéal ! » précise Olivier Hernicot, Directeur de Music Plus et de M+Equipement.

Présentée pour la première en France en 2022, la toute 1re découpe de Robe Lighting, à leds RGBAL, s’est fait très vite une place sur le marché des Théâtres et des Opéras en équipant déjà plusieurs lieux prestigieux français.


Ce nouveau parc de T11, disponible à la location chez Music Plus, confirme également l’engouement des prestataires techniques pour cette nouvelle découpe multifonction, spécialement conçue pour le milieu des théâtres, des opéras et de la télévision.

Olivier Hernicot conclut : « Depuis longtemps Robe n’a plus besoin de faire ses preuves dans les milieux du spectacle et de l’événementiel. Toutefois, c’était un réel pari de faire évoluer sa position de challenger dans le monde du Théâtre. »

Plus d’informations sur :

– Le site Robe Lighting France
– Le site Music Plus
– Et dans le banc d’essais publié par SoundLightUp : T11 Robe, une découpe “All in one” tout terrain

 

Claypaky Mini-B Spot et Mini-B Aqua renforcent la gamme Mini

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Après le succès du Mini-B Wash, la marque italienne dévoile deux machines de même ADN. Compacts, rapides et performants sont autant d’adjectifs qui qualifient ces nouveaux asservis que nous découvrons à ISE 2023 en compagnie d’Alessandro Melegaro, chef produit Claypaky.



Mini-B Spot

Déjà furtivement aperçu il y a quelques semaines, le Mini-B spot est maintenant officiellement dévoilé. Ce nouvel appareil va donc occuper une place qui jusqu’alors était restée vacante dans la catégorie des asservis spot à leds de puissance inférieure à 100 W (on pourrait facilement comparer cette catégorie avec celle des lyres spot à lampe 250 W MSD).

Le Mini-B version spot au design discret et aux mensurations “mini” !

Avec ce projecteur, Claypaky signe la plus compacte de ses machines spot. Sous le capot se cache une led blanche de 70 W permettant de générer un flux de 3 500 lumens. On nous signale à ce sujet que le chemin optique a été particulièrement étudié afin d’optimiser le rendu lumineux de cette petite source.

Ce nouvel appareil renferme également un fort appréciable zoom, variable entre 13 et 43° (une vraie performance dans un si petit espace !) secondé de son focus, un frost linéaire, ainsi qu’un prisme rotatif à 4 facettes.
Au menu des concessions (car on ne peut pas tout avoir), exit la trichromie, il faudra se contenter d’une roue de 7 couleurs + blanc, et de 7 gobos interchangeables et rotatifs.

Le Mini-B Spot dispose de plusieurs modes de gestion du bruit en fonctionnement, agissant sur la ventilation et réduisant légèrement le flux lumineux selon le choix fait par l’utilisateur. Un dernier mot quant aux mensurations de l’appareil, on passe sous la barre des 10 kg (8,5 kg pour être précis) et un empattement réduit de 40x25cm.


Mini-B Aqua

Le look du nouveau Mini-B Aqua IP66 et sa tête entièrement cylindrique.

Le Mini-B Aqua fait également parti des nouveautés présentées. Il s’agit d’une revisite du classique Mini-B Wash à la sauce IP66. Toutes les fonctions restent identiques, y compris l’architecture globale de l’appareil ou encore la puissance des sources : 7 leds RGBW Osram Ostar de 40 W.

On notera seulement une différence sur la balance avec un poids de 12 kg contre 6,5 pour la version classique.

Tambora Linear 60

Autre nouveau produit, le Tambora Linear 60 est une déclinaison réduite du Tambora Linear 100. Cette barre de leds à effets dispose, sur une longueur de 60 cm (d’où son nom !) de 240 pixels RGB (120°) et 120 pixels blancs (dédiés notamment à un effet strobe) disposés en ligne entre les deux rangées de pixels couleurs, pour un total de 39 canaux DMX en mode étendu.

La barre Tambora Linear en version 60 cm installés ici sur support motorisé Panify. On distingue son système de couplage rapide aux extrémités.
Détail du PCB de leds du Tambora Linear 60 avec en son centre la ligne de diodes blanches entourée des pixels RGB.

Répondant aux protocoles DMX-RDM, Art-Net, sACN, le Tambora Linear dispose d’une multitude d’effets internes préprogrammés ou encore du système Advanced Layers Management permettant de superposer couches d’effets couleurs.

Claypaky propose en option plusieurs accessoires visant à moduler le faisceau ou son impact (frosts, filtres studio), des outils d’accastillage et de couplage.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de Claypaky et sur le site Dimatec distributeur en France.

Institut du Judo : La voie du réseau

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Honnêteté, courage, bonté, respect, sincérité, honneur et loyauté sont les sept vertus essentielles du Bushido, le code d’honneur qui régit la vie du Samouraï. Des qualités que l’on cherche aussi dans un réseau fonctionnel et « versatile » pour un lieu comme « l’Institut du Judo ».

Le Dojo de Paris, un des deux Dojo de l’Institut du Judo situé porte de Chatillon.

Jimmy Raphan responsable des évènements et sa collègue Loïs Richerd, commerciale, m’ont gentiment ouvert les portes du majestueux « Dojo de Paris » (officiellement prénommé Institut du Judo). Ce superbe lieu, doté d’un plateau de 1750 m2, est situé Porte de Châtillon, dans le 14-ème arrondissement de Paris.

L’équipe, très attachée à l’animation d’une vie sportive et culturelle riche, a eu suffisamment d’imagination pour envisager le lieu dans d’autres configurations. Tournages, événementiels, défilés de mode, formation et un bon partenaire pour atteindre ces ambitions. La société Magnum, entité du groupe Novelty-Magnum-Dushow, a installé un kit lumière, son et vidéo, contrôlé par un réseau « en double étoile ». particulièrement pointu.

La Salle, les projets et le cahier des charges

L’Institut du Judo est un bâtiment qui pour vocation d’accueillir des événements sportifs. Ses 1 750 m2 (1 200 m2 en excluant l’espace sous les tribunes) sont principalement dédiés au Judo mais la demande ayant évolué, il peut également servir à d’autres sports de combat ou pour de l’événementiel comme des salons grand public ou professionnels, des défilés de mode, des tournages ou encore du Karaté, de la Savate ou de la boxe pour lesquels des rings sont montés à la demande.


De gauche à droite, Herve Thevenon, Léa Bourgoin, Loïs Richerd, Jimmy Raphan, Fabrice Gosnet, Hugues De Beauchesne.

Depuis l’installation d’un superbe kit lumière, Jimmy Raphan ne cache pas son enthousiasme quant à la possibilité de promouvoir un nouveau type de sport : « Avec la Fédération Française de Boxe, nous travaillons autour de nouveaux évènements comme la MMA que l’on espère pouvoir accueillir en 2023. Du fait de son format un peu « show » nous avions besoin de matériel et d’une équipe technique dédiée pour l’installation. Magnum était le partenaire idéal. »

SLU : Quel était le cahier des charges établi par l’Institut du Judo en vue des rénovations technique dont il a fait l’objet ?

Jimmy Raphan : Nous sommes partis du constat que si la salle avait du potentiel en termes de superficie, il lui manquait l’équipement nécessaire à son utilisation et son exploitation autre que sportive. Elle était relativement intéressante à la location, mais engendrait des coûts de transport ou d’installation technique trop importants. »

L’équipe de l’institut du judo se tourne alors vers Magnum par suite d’un appel d’offre. Par ailleurs, outre le fait de proposer une offre commerciale plus intéressante cette démarche avait aussi vocation à s’inscrire dans une démarche RSE* de plus en plus chères aux entreprises.

*RSE : Responsabilité sociétale des entreprises, également appelée responsabilité sociale des entreprises, est définie par la commission européenne comme l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. En d’autres termes, la RSE c’est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.
Source : site du ministère de l’économie – economie.gouv.fr


Début 2022, l’Institut du judo se met donc en rapport avec Magnum. Les travaux démarrent en août de la même année et la salle est inaugurée le 5 octobre.

SLU : Quels sont les termes de cet échange entre la salle et Magnum ?

Hervé Thévenon : Pour toute modification ou exploitation du kit installé, au sens large, les clients seront obligés de passer par Magnum car nous avons l’exclusivité de ce lieu. Pour notre part, l’investissement a été fait à hauteur de 800 000 euros en matériel, main-d’œuvre, étude et charges. C’est maintenant une salle magnifique, qui peut accueillir divers évènements et pas que sportifs, même si les jeux olympiques de Paris en 2024 prendront une grande place dans le calendrier. »

L’Architecture du lieu, le kit lumière, son et vidéo

Pour pouvoir accueillir des évènements variés avec toute la flexibilité nécessaire, Magnum avec ses casquettes de prestataire et d’intégrateur, se penche sur la question. Premier défi, l’architecture du bâtiment construit en 2000, n’est pas simple car le plafond suit une double pente.
Le bureau d’études de Magnum planche sur la possibilité d’accrocher un grill en déterminant les points d’accroche possibles. Ce travail, une fois validé par le bureau de l’architecte du site – le cabinet Depoux – débouche après travaux sur l’installation d’un grill de 21 x 26 mètres, entièrement motorisé et contrôlé par une télécommande HF.


Des études de faisabilité ont été nécessaires pour accrocher le grill au plafond en double pente de ce bâtiment construit dans les années 2000.

Ce dispositif permettra aux techniciens d’équiper le grill au sol selon les besoins et en toute sécurité. Un système de « baignoire » sur-mesure complète le système pour avaler les câbles lors de la remontée.

Les grosses baignoires noires en forme de cylindre sont des avaleurs de câble. Ils ont été dessinés et construits sur mesure pour Magnum. La structure quant à elle vient de chez ASD.

SLU : Une fois les points d’accroche construits, combien de temps cela vous a-t-il pris avant d’installer ce kit flambant neuf ?

Hervé Thévenon : Quinze jours environ, réseau inclus. Le gros du travail a été d’aller chercher les informations sur l’architecture de la salle et de confronter nos inquiétudes auprès du cabinet d’architecture Depoux.
Je pense que c’est un exploit que Magnum ait pu arriver à une étude aussi poussée et sécurisée aussi rapidement.

SLU : L’architecture en double pente du lieu entraîne-t-elle des impératifs lors de l’exploitation ?

Hervé Thévenon : Nous sommes limités en terme le poids en accroche et en cas de grosses chutes de neige cumulant plus de 2 mètres d’épaisseur sur le toit. Dans ce cas précis, nous ne sommes pas à l’abri de devoir descendre tout le matériel au sol car si l’eau s’évacue, la neige, elle, s’accumule, ce qui ajoute du poids sur la charpente.

Mais au global, il y a tout de même une marge de manœuvre importante car le bureau d’études a estimé le poids possible en accroche à 15 tonnes. Si on comptabilise les palonniers et le kit fixe on atteint, pour l’instant, 8,5 tonnes. »
En effet, un kit est maintenant inclu dans le pack de location de l’Institut du Judo. Il comprend un écran vidéo à Leds de 14 mètres par 3,50 mètres de la marque Mled avec un switcher Barco S3. La diffusion de façade est en L-Acoustics Kara avec un renfort central en Kiva. Sur les côtés 3 X 12 et 2 x 12 Kiva assurent, respectivement, les renforts dans les gradins et à l’arrière.

Le kit lumière, dont la vocation première est d’éclairer les manifestations sportives, est constitué de 84 x Oxo Sunflood 500 qui envoient très facilement 2 000 Lux au sol. Hervé souligne « En réalité on est capable d’avoir beaucoup plus mais ces specs répondent au cahier des charges mais aussi aux besoins des caméras lors de captations. Par ailleurs l’éclairage est bien réparti sur tous les tatamis, c’est-à-dire l’espace dédié aux combattants. »

84 x Oxo Sunflood 500, 40 x Starway Servo Color 4K RGBW et 16 x Elation Picasso envoient le boulet sur les tatamis.

Pour complémenter 40 wash multisources Starway Servo Color 4K RGBW et 16 spots Elation Picasso avec couteaux motorisés, composent le kit des projecteurs asservis. Hervé précise « Ils servent soit pour la décoration en projection sur les murs, soit pour l’éclairage de face en événementiel par exemple. »
Les futurs clients auront aussi le choix de complémenter ce kit en veillant à ne pas dépasser la tonne de surpoids autorisée ou bien tout changer en désinstallant les structures secondaires.

Le réseau

Pour contrôler le kit, le réseau également avait besoin d’évoluer. Les équipes de Magnum ont pris le parti de ne pas bousculer les habitudes de l’équipe.

Fabrice Gosnet décrit : « Une coursive dans le plafond, qui faisait déjà tout le tour de la salle, était équipée de plusieurs petits ports réseaux qui permettaient à l’équipe d’accueil de faire de l’évènementiel. Avec, ils peuvent se relier à la connexion Internet pour faire du streaming par exemple. Ils ont donc pris cette habitude et personnellement ma philosophie a toujours été : Ne modifie pas tout parce que sinon tu vas totalement perdre des gens. »


144 points de connexion ont été répartis à six endroits stratégique de la salle…
…Les événements qui se dérouleront à l’Institut du Judo pourront bénéficier d’un maximum de flexibilité.

Partant de constat que l’équipe devait pouvoir travailler en « stand alone » par rapport à un système beaucoup plus large et complexe pour de plus gros événements, le mot d’ordre était de se greffer sans toucher au réseau existant. Un deuxième défi facilement relevé par Fabrice et son équipe.
Le tout nouveau réseau a donc été pensé pour que la salle devienne la plus polyvalente possible. Fabrice liste les points essentiels du cahier des charges « On devait être capable d’avoir une régie à différents endroits de la salle. Nous avons donc commencé par distribuer un réseau fibre optique qui nous a amenés à répartir 144 points de connexion dans toute la salle. »
Si ces points de connexion, que l’on pourrait résumer en 6 boîtiers x 24 points de connexion (=144), sont adroitement répartis, c’est grâce aux différents feedbacks des techniciens qui avaient déjà eu à pratiquer la salle.

Le cœur du réseau lui se trouve dans une salle prévue pour le stockage et dont l’accès se fait au niveau du rez-de-chaussée, près des tatamis.

Fabrice Gosnet décrit l’installation

1- « C’est d’ici que partent tous les multipaires de fibres, c’est-à-dire depuis les panneaux de patchs. Nous avons tiré des multipaires de douze ou vingt-quatre cœurs, vers la régie, en fond de scène, dans les locaux techniques ou sur les côtés. Nous en avons réparti un peu partout pour que la salle soit très confortable à utiliser.

C’est ici que l’on trouve les deux switches de cœur reliés à chaque pôle distant : que ce soit la régie, l’endroit où se trouvent les racks d’ampli, etc. il y aura à chaque fois un switch pour distribuer le signal, ce qui est normal.
En revanche chacun de ces switches est relié avec deux liens. L’un vers un cœur primaire et l’autre vers un cœur secondaire. Ce qui fait que si l’on perd un lien, le deuxième cœur est toujours présent pour prendre la relève. C’est ce qu’on appelle une topologie en double étoile.

Fabrice raconte que ce schéma est en train de devenir une approche par défaut chez Magnum car elle a fait ses preuves et fonctionne très bien.

2- Plus bas dans le rack les signaux audio, lumière et contrôle peuvent être récupérés en branchant les consoles sur les réseaux respectif avec un câble Ethercon. Il y a plusieurs VLANs (Dante primaire/secondaire, lumière, contrôle…). A chaque fois, ces points d’accès qui sont en double permettent de récupérer tous les VLAN du système. Il faut donc en gros 1 minute pour accéder à tout le réseau.

3- On trouve ensuite un processeur Barco S3 qui récupère du NDI au niveau du local technique. A noter que les signaux vidéo NDI peuvent également être récupérés partout où il y a un point de connexion réseau grâce à deux petites valises transportables prévues plug-and-play et nommées TX1 et TX2.

Les Tx sont deux petites mallettes qui permettent aux utilisateurs du Judo de se connecter depuis n’importe quel point réseau de la salle. Le RX permet de récupérer le signal vidéo afin d’afficher un ou deux tableaux de score sur le mur de Leds.

Le TX, qui est un convertisseur, se branche en HDMI vers le réseau pour diffuser les scores. En fonction des besoins d’utiliser un ou deux tableaux de score, il faut relier une ou deux mallettes.
Ce système rend l’installation hyper flexible et permet de ramener le signal où on veut. En effet, et toujours selon une logique de flexibilité, les événements peuvent varier et les positions peuvent donc changer.
Le système comprend également plusieurs kits d’extendeurs vidéo sur fibre, permettant ainsi aux utilisateurs d’utiliser facilement les brins pour transporter le signal vidéo partout dans la salle.

En régie, le système Barco S3 permet également de mettre en forme les différentes sources disponibles. D’ailleurs, une caméra full HD en NDI* et alimentée via le réseau, c’est-à-dire en PoE, est installée en hauteur et réalise des captations en live qui peuvent aussi être accessibles à distance via une connexion sécurisée pour que l’équipe Magnum puisse assurer un SAV à distance.

*NDI est un protocole AV-over-IP mis au point par le groupe Vizrt, qui permet de transporter de l’audio et de la vidéo sur IP en haute qualité.

4- Un MTCRL sert à « convertir le signal HDMI qui va partir avec quatre fibres optiques en duplex vers le récepteur qui se trouve au niveau du mur de leds pour l’alimenter en signal. Ce n’est donc pas du réseau, mais juste de la conversion de média, même si on passe aussi par le réseau fibre optique. »

5- Et enfin le système d’intercom.


Comme défini dans le cahier des charges, l’équipe peut continuer à travailler comme avant car cette installation se greffe sur l’existant et ne bouleverse pas leurs habitudes. Mais cette nouvelle installation leur apporte entre autres des points de connexion à six endroits stratégiques et la possibilité de diffuser du signal vidéo partout dans la salle. Finalement, le lieu bénéficie d’une plus grande flexibilité et pour de « plus grosses configurations » Magnum prend alors le relais sur les prestations.

Fabrice Gosnet ajoute : « C’est une salle de sport, il ne faut pas l’oublier, donc pas de choses saillantes ou qui pourraient déranger l’activité sportive. Ça aussi c’était important pour nous. Nous avons donc toujours privilégié de cacher les éléments. Par ailleurs, c’est plus esthétique.

Un joli mur de Led de la marque MLed (marque propriétaire de Magnum) est alimentée par des multipaires ou plus exactement 16 x RJ45 et via une grosse connexion de 4×18 Gigabits. Les écrans sont reliés en Daisy Chain (ou en cascade en français) par le haut et backupés par le bas. Cette installation assure la sécurité de la diffusion en cas de perte de signal.

On se déplace vers le haut de la salle dans les gradins perpendiculaires à l’écran Led.

Fabrice Gosnet : « Ici on trouve la baie qui va alimenter tout ce qu’on va appeler l’espace scénique. Tu trouves un panneau de patch comme dans la salle de stockage. A chaque fois, là encore, un cœur de fibre va au switch primaire et un autre au switch secondaire. On trouve aussi des connexions opticalcon et s’il y a besoin de faire des déports pour déplacer une régie par ici, il suffit de se brancher via les points de connexion pour retrouver tout le réseau. »

Les JO de Paris en 2024 et le futur de l’Institut du Judo

SLU : En 2024, les cars régie auront-il la possibilité d’accéder eux aussi à ce réseau tout neuf ?

Fabrice Gosnet : Par expérience, sur les grosses captations de ce type, ils sont autonomes et utilisent de gros multipaires pour relier leur matériel de captation à leur régie principale qui sera finalement située à l’extérieur.

Hervé Thévenon : En effet, ils ne se servent pas des installations du site parce que ça va beaucoup plus vite de tirer ses propres lignes et puis parce que ça leur permet de maîtriser toute la chaîne depuis l’accès jusqu’au bon fonctionnement de leurs appareils.
De plus, pour des raisons de coût, les temps d’installation sont réduits et cela va plus vite de tirer un câble plutôt que d’aller chercher les connexions du bâtiment voir, dans certains cas, d’attendre d’avoir les accès parce que les horaires des personnes attachées au lieu ne sont pas les mêmes que les nôtres.
Cependant, c’est vrai que ce genre d’installation est vraiment nouveau et il est possible que les mentalités changent ne serait-ce que pour économiser sur les coûts de transports. Le gasoil coûte de plus en plus cher et cette logique nécessite de la main-d’œuvre dont le coût est conséquent.

SLU : Avec le besoin pressant d’avoir une démarche écoresponsable pour respecter les accords de Paris à l’horizon 2050, le spectacle va sûrement devoir s’adapter. Est-ce que c’est rentré dans vos considérations ?

Hervé Thévenon : C’est exactement dans la psychologie de Fabrice. D’ailleurs les techniciens en préparations de cette nouvelle configuration étaient très étonnés et se sont dit que sans cette étape de tirage de câbles ils avaient eu l’impression de faire une moitié de prépa. Idem lors du démontage. C’est donc un investissement qui à la longue sera payant.

La régie fixe avec les contrôleurs Vidéo, lumière et son. Le S3 récupère le signal vidéo en HDMI depuis le réseau où il circule en fibre optique grâce à un extendeur qui l’aura au préalable converti. La console grandma3 se connecte au réseau via de l’Artnet qui circule sur le réseau local VLAN Artnet.

Le futur de l’Institut de Paris est à priori rempli de nouvelles opportunités. Jimmy Raphan remarque : « Je crois que les entreprises recherchent du sens quand elles organisent des évènements. Le judo et ses valeurs en sont porteurs et c’est aussi ce nous véhiculons à nos clients quand nous les accompagnons. (…)
Aujourd’hui mon rôle est de protéger le judo et il faut que l’on puisse continuer à faire de la formation et que les athlètes puissent s’entraîner pour participer à des compétitions. Développer notre axe commercial est donc important car toutes les recettes sont réinjectées à 100 % dans le développement de ce sport qui est une fierté de la France et cela aide les compétiteurs à remporter des médailles au JO. »

Le lieu est en effet bien situé, bien équipé et très spacieux. Le Dojo de Paris est par ailleurs complété par le Dojo Uzu, d’une surface de 676 m2, de salles annexes, de vestiaires, de salles de formation, et d’une galerie d’art qui se transforme facilement en espace de réception. La Fédération Française de Judo peut être fière de ce lieu 100 % accessible PMR.

Le Dojo Uzu complète l’offre de l’Institut du Judo.

Les JO 2024 se dérouleront à Paris dans moins de 600 jours. A mesure que le compteur défile, les stades et les salles se rénovent pour accueillir les sportifs du monde entier.
L’Institut du Judo n’y a pas fait exception mais, maline, l’équipe a su voir plus loin dans son cahier des charges. Le futur s’annonce donc radieux.

Magnum, partenaire technique de référence en France, et fort de son expérience dans l’accompagnement de grands événements partout dans le monde, a su apporter son savoir-faire dans la relation au long cours qui vient de s’engager. Le réseau est malin et flexible tout comme l’équipement auquel il est relié.
Un accord original qu’il faut saluer tout comme les équipes qui ont œuvré à son accomplissement. Bravo !