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Les Doms cassent la baraque avec MDL Event

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Journée Top Chrono pour le prestataire technique MDL Event, La Nuit d’Outre-Mer / Nuit du Kompa revient en force à l’Accor Arena pour une deuxième édition complètement survoltée aussi bien dans le public que dans le kit lumière.

C’est un marathon pour l’équipe qui fait tenir montage, balance, 5 heures de show et démontage dans une journée. Ce timing serré, mais pas inhabituel dans la grande salle de Bercy, a été fluide grâce à des équipes soudées et organisées.

Et si c’était ça le vrai secret pour réussir ces one shot où tout s’enchaîne très vite ? Sébastien Dendele, Fondateur et Directeur de MDL Event (anciennement Murs De Leds) nous donne ses impressions.

SLU : Vous avez commencé à quelle heure ?

Sébastien Dendele : On a démarré à 5 heures du matin et on doit rendre Bercy à 5 heures demain matin. Ça fait 24 heures top chrono donc le planning est chargé et de toute façon on ne peut pas se permettre le moindre retard. Le lieu étant relativement cher, l’amortissement est compliqué et avec l’inflation tous les prix ont augmenté : le courant, le personnel et ça se ressent dans le forfait et le prix des heures de dépassement. Par expérience, ça passe toujours limite, et je n’ai jamais sorti un Bercy en me disant : c’est tranquille, t’es détente… (rire).

Sébastien Dendele, fondateur et codirecteur de MDL Event débriefe avec (de gauche à droite) Marc Lebartz et Quentin Fayette.

SLU : Ton kit est toujours à dominante Robe ?

Sébastien Dendele : Je suis un peu maqué avec eux (rire). J’aime bien leurs projecteurs et puis le fabricant m’a donné ma chance à un moment déterminant de la vie de l’entreprise, tout comme Portman.
Ce sont des choses qui ne s’oublient pas et je leur reste un peu fidèle. Nous avons investi dans un parc de matériel qui est principalement Robe pour la lumière et dB Technologie en son.

SLU : C’est quoi le quotidien de MDL Event ?

Sébastien Dendele : Aujourd’hui par exemple on gère trois soirées privées : un gala de charité pour Eva Longoria au George V, Bercy pour les Antillais et un mariage. Nos secteurs d’activité sont variés mais c’est ce qui fait que j’aime ce métier : la diversité et ce que la passion peut nous amener à développer.

« Par expérience, ça passe toujours limite, et je n’ai jamais sorti un Bercy où je me suis dit, c’est tranquille, t’es détente… (rire) » Sébastien Dendele.

 

SLU : Comment vous êtes-vous rencontré avec Sébastien Barry, ton associé chez MDL Event ?

Sébastien Dendele : Nous nous sommes liés d’amitié quand, en soirées, je restituais les médias qu’il avait créés. On travaille ensemble depuis 5-6 ans et comme il maîtrise la 3D temps réel, cela nous a permis de développer toute la partie studio et captation pendant le Covid mais aussi tout ce qui est mapping et création de médias.


Les équipes s’affairent pour lancer les balances dans de bonnes conditions.

Bio de Sébastien Dendele

Quand on rencontre Sébastien, on est tout de suite touché son calme et les bonnes ondes qu’il envoie. Attentif à ses équipes pour que chacun vive de bonnes conditions de travail, son mojo pourrait être Mieux vaut prévenir que guérir : « C’est à mon sens la meilleure façon d’avancer. »
DJ dès l’âge de 15 ans, il s’oriente au départ dans le domaine de la réparation auto aux Antilles, deux expériences complémentaires qui lui font prendre conscience à 25 ans de son intérêt pour les métiers liés à l’événementiel. Il cumule rapidement des jobs de road puis de technicien avant de monter son entreprise de prestation spécialisée en dalles Led : Murs de leds voit le jour. Un nom qui a l’avantage d’être particulièrement bien référencé sur Internet.
Ses premiers projets fidélisent des clients comme il le raconte lui-même « quand on travaille une fois, deux fois, trois fois avec des clients, ils deviennent un peu tes amis parce qu’ils t’ont vu grandir et que tu as grandi avec eux. »
Passionnée par la réalisation d’événements, la société évolue et se diversifie dans le son, la lumière et la vidéo et étend son champ d’action en Europe et en Afrique.


Un design pour un marathon lumière

A la console de ce marathon, on retrouve Vincent Bourveau et Arnaud Mariette. Tous deux pupitreurs, ils se relaient à la console. C’est la première fois que Vincent intervient sur la Nuit des outres Mer / Nuit du Kompa et il partage ici son expérience et son approche de designer lumière.

(De Gauche à droite) Arnaud Mariette, jeune pupitreur en alternance chez MDL Event, et Vincent Bourveau se relaient au pupitre pour jouer le design créé par Vincent.

Vincent Bourveau : Pour ce type d’évènement je prépare plein de cues à la console grandMA2 Full Size pour les envoyer à la volée en fonction du rythme musical.
Parfois les titres sont plus intimistes et lents, à d’autres moments ils sont plus rapides et je marque le rythme avec des effets.
J’utilise les projecteurs au maximum de leurs capacités pour que les tableaux soient différents et évoluent tout au long du show jusqu’à envoyer un maximum de puissance et d’effets stroboscopiques sur les grosses têtes d’affiche.

Vincent Bourveau, jeune éclairagiste de 34 ans, il commence dans la profession juste après le lycée qu’il n’envisage plus comme un vecteur d’émancipation. Un ami de la famille, directeur d’une entreprise évènementielle, lui propose un job de road. De fil en aiguille et de poste en poste, il se retrouve devant une console et se forme. Il passe alors assistant lumière, technicien et pupitreur. Aujourd’hui il est directeur technique du pôle lumière d’MDL Event.


Les sondiers ne sont pas en reste pour gérer le son façade.

Mur de Fond de scène

Un kit de 135 x projecteurs était déployé sur la scène de Bercy via un réseau ArtNet. En premier lieu, on retrouve un binôme qui fonctionne bien, tours de Portman P2 Hexaline surmontées de Robe MiniPointe.


Les Portman P2 Hexaline décorent le mur de fond de scène pour enrichir les gros plans captés par AMP Visual TV. Surmontés de Robe MiniPointe, l’effet est superbe tout en restant léger.

SLU : D’où est parti le design de la scéno ?

Vincent Bourveau : Première réflexion était liée à la captation. Il nous fallait un fond assez fourni pour capter des gros plans intéressants. On a donc choisi d’installer un gros kit au sol composé de Portman P2 Hexaline surmontés de Robe MiniPointe pour entourer les artistes. Les Portman étaient donc impliqués pendant tout le concert.


Le P2 Hexaline a un look reconnaissable entre tous grâce à la forme hexagonale de ses 6 lanternes alignées et la lumière chaude (de 1 600K à 2 900K) de ses lampes crayon halogènes de 230 W nichées dans des réflecteurs martelés qui s’illuminent suivant le rougissement du filament. Il fait le bonheur des caméras grâce à son indice de rendu des couleurs maximum de 100.

Projecteurs Beam à lampe Sirius HRI 140 W, les MiniPointe Robe découpent l’air de leur faisceau de 3° jusqu’au fond de Bercy, lors de grandes levées. Leur « Dynamic Flower Effect » permet par ailleurs de démultiplier les possibilités des 10 gobos fixes de sa roue.
Le faible encombrement positionne ce projecteur dans les espaces les plus compliqués. La preuve en est ici sur des tours de Portman P2 Hexaline ou sur les ponts de contre déjà bien chargés du kit.

SLU : Tu as aussi installé 3 x LEDBeam 150 sur 4 ponts verticaux posés au sol, 2 à cours et 2 à jardin.

Les Robe LEDBeam 150 RGBW envoient toute leur puissance et leurs couleurs profondes pour éclairer les artistes en latéral et cadrer joliment la scène à cours et jardin.

Vincent Bourveau : Ils permettent à la fois de prendre les artistes en latéral et grâce à leur zoom très serré, de créer des petites pattes d’oie, c’est-à-dire trois faisceaux qui partent sur les côtés. Je trouve que ça cadre la scène et la termine joliment en lumière.

« La première réflexion était liée à la captation. Il nous fallait un fond assez fourni pour capter des gros plans intéressants. » Vincent Bourveau


Un des 16 Robe LEDBeam 150 RGBW posés sur scène.

Les wash multisources LEDBeam 150 avec leurs 7 sources RGBW de 40 W produisent un flux lumineux de 3 550 lm et un éclairement en Beam de 12 200 lux à 5 mètres.
Sa plage de zoom, très flexible, s’étend de 3,8° à 60°.


Le Kit en accroche

Même si son remplaçant à Led, le Robe FORTE, est bien implanté dans les parcs, le BMFL garde le cap et reste toujours dans la course, ici à la face de Soca Boyz.

La découverte du kit lumière se poursuit. 11 x Robe BMFL Spot ouvrent le bal sur le pont de face.

Sa lampe arc Osram 1 700 W offre un IRC supérieur à 92, idéal pour un rendu de couleurs fidèle.
Cette brute de travail produit 40 000 lm et 250 000 lux à 5 mètres en faisceau serré.
Un beau projecteur de 36 kg qui ne laisse personne indifférent depuis son lancement au Plasa en 2014 où il a reçu l’award de l’innovation.

Vincent Bourveau : C’est un projecteur polyvalent mais ici, il sert uniquement à faire les faces des artistes.
Il a une belle colorimétrie ce qui est utile en captation pour faire des réglages fins de couleurs en jouant sur les niveaux d’intensité.
Personnellement, je trouve que c’est toujours un très bon projecteur.


Quatre des 16 x Robe MegaPointe prévus dans le kit sont posés sur scène. Appareil flexible par excellence, les MegaPointe permettent à Vincent d’avoir accès à une grande variété de gobos. Ici pour éclairer le chanteur X-Man.

Ensuite il y a les incontournables MegaPointe. Douze sur les ponts milieu et quatre posés sur scène.

Vincent Bourveau : ils sont accrochés au-dessus des artistes pour les éclairer en douche et les décrocher. C’est aussi un Beam polyvalent qui peut être utilisé en spot large et j’apprécie sa variété de gobos qui permettent de bien illustrer chaque titre.
Le MegaPointe qu’on ne présente plus tant sa polyvalence en a fait le chouchou des éclairagistes avec sa lampe Sirius HRI 470 W, sa trichro CMY, ses 9 gobos rotatifs, son zoom 1,8° – 43° et 10 gobos fixes en plus de ses deux roues de 3 prismes à l’origine de 12 effets Flower et Beams.

SLU : Les MiniPointe transpercent efficacement l’espace en allant taper tout au fond de Bercy. Il y en à combien en tout ?

Vincent Bourveau : Il y en a 44, installés au sol ou dédiés au fond de gros plan et 28 en accroche. Ils permettaient de bien remplir la salle pour créer des effets impactant sur les breaks comme les faire partir du sol pour faire de grandes relevées et accentuer l’effet de profondeur, ce qui est très sympa.


Les Robe MiniPointe nichés à tous les étages de la scène transpercent l’air de leurs faisceaux aiguisés.
Douze Robe Spiider washent les artistes sur scène et Franky Vincent semble apprécier leur belle colorimétrie.

Pour densifier le design dans le style vintage mais aussi pour éclairer le public, Vincent a accroché sur les ponts des Starway Vega.

Les Starway Vega sont reconnaissables avec leur forme iconique.

Projecteur iconique de la marque, ce luminaire à leds donne des possibilités de programmation infinies avec ses deux couronnes de leds, intérieure et extérieure, contrôlables par segments.

Vincent Bourveau : C’est un projecteur à LED dont la lampe émule un effet tungstène. Je l’utilise en blinder dans la salle sur les interventions du présentateur ou quand les artistes viennent jouer avec le public.
Il sert aussi à marquer des pêches et créer des effets de cerce graphique grâce à ses couronnes de leds.

Sur le pont de face 10 x Starway StormLite HD sont dirigés vers le public pour des effets blinder et strobe. Projecteur hybride à Led RGB, il est capable de 38 000 Lumens pour des strobes en couleur de forte puissance.


Les Starway Vega avec leur jolie forme ronde et les Starway Stormlite HD éclairent le public pour marquer les pêches des musiciens.

Deux Panneaux de Leds

Pour conclure sur le kit lumière, deux écrans led latéraux complètent l’ensemble, également fournis par MDL Event.

SLU : Comment sont contrôlés les écrans led.

Vincent Bourveau : Les dalles sont gérées par l’équipe de réalisation. Ce sont donc eux qui décident d’envoyer telle image ou flux de caméra. Ils ont aussi la main sur leur niveau de luminosité.

SLU : Je sais qu’il peut parfois y avoir des débats entre les deux équipes. Comment vous êtes-vous ajustés ensemble ?

Vincent Bourveau : Nous nous sommes calés en amont pour définir les intensités maximales qui évitent de « brûler » la captation. Ensuite, pendant le concert, nous sommes en contact permanent via l’Intercom, ce qui permet de corriger à la volée pour que l’image soit belle.

Deux Mur de Leds retransmettent fidèlement la captation vidéo. Réglés correctement, ils restent lisibles à la captation.

Captation

AMP Audiovisual TV est un prestataire de tournages télévisés. Ce sont les productions qui font appel à eux comme ici Zycopolis, pour mettre en œuvre les moyens de captation visuels et sonores.

Fort d’une flotte composée d’une trentaine de cars, l’entreprise est basée aux Sables d’Olonne avec cinq antennes situées en France comme celle de Gennevilliers qui gère les plateaux du studio Gabriel, Rive Gauche, Quotidien, Culturbox en plus d’autres projets à la Plaine Saint Denis. Également spécialisés tournages extérieurs appelés « vidéo mobile », ils se déplacent en France pour des émissions de flux comme « Danse avec les stars » ou « Tous en cuisine », mais aussi en Europe pour des événements sportifs comme « La League des Champions ».

En poste depuis une vingtaine d’années chez AMP Visual TV, David Fresquet, Production Manager, présente le réseau déployé pour la captation du show.

SLU : Quel est votre mode de travail avec le pupitreur lumière ?

David Fresquet : Outre la préparation en amont, les ajustements se font ici. L’ingénieur vision règle les caméras en direct et travaille avec la lumière pupitrée par l’éclairagiste. Un moniteur, réglé de manière identique à celui du car régie, est installé près de sa console pour servir de base de communication en live via l’intercom.

SLU : Quels sont les soucis qui peuvent apparaître ?

David Fresquet : Les éclairages peuvent être trop rasants pour les caméras ou le brouillard trop dense ce qui réduit la profondeur de champs ou encore, si les écrans led sont mal réglés, la lumière explose et l’image devient illisible à la caméra.

une Caméra sur rail installée devant la scène ne manque rien du spectacle.

SLU : Il y a combien de caméra en tout.

David Fresquet : Il y a neuf caméras. Deux grosses au fond de la salle, une sur grue, une sur rail traveling devant la scène et une télécommandée en fond de scène en plus des cameramen mobiles.

Cette installation est issue d’une demande de la société de production et du réalisateur pour répondre à un désir de rendu mais aussi des contraintes scéniques car plus le nombre de musiciens est important, plus il faut de caméras. La caméra robot située en fond de scène sur le pont de contre est super chouette car elle capte vraiment toute la salle.

« Un moniteur, réglé de manière identique à celui du car régie, est installé près de la console lumière pour servir de base de communication en live via l’intercom » David Fresquet.


Un cameraman mobile sur scène, envoyé très spécial dans un environnement où le brouillard est bien présent.

SLU : Et pour le son ?

David Fresquet : En son, on fait la reprise de tous les micros et il y a plus d’une centaine de lignes disponibles. Il y a tout un tas de musiciens qui se succèdent et donc autant de set up différents.

Tout est récupéré dans le car et on fait une mise à plat et un enregistrement multipiste. Puis on ajoute toutes les ambiances du concert ce qui est juste énorme nous avons je crois une dizaine de micros d’ambiance sur l’opération.

Un de nos points forts c’est de savoir exactement où les placer et de travailler sur la spatialisation. C’est nécessaire car les téléspectateurs sont de plus en plus équipés en Home cinéma avec des systèmes 2 points, 4 points, 6 points ou 8 points.

SLU : Quelle équipe est déployée pour ce type d’évènement ?

David Fresquet : Ce type d’évènement qui fait partie du quotidien d’AMP nécessite des moyens conséquents car entre tournage, vidéo, production et réalisation, 70 personnes sont impliquées depuis le début du projet.

SLU : Vous me parliez du car régie Millenium 9 comme très récent. Quelle est sa spécificité?

David Fresquet : La première amélioration est que l’on utilise de la fibre en réseau. Une partie du hardware est passée sur IP même si pour des questions de fiabilité, tout n’a pas été remplacé car on utilise des bandes passantes énormes. Par ailleurs nos installations se font sur de la fibre redondée via des stages box.

Le Millénium car 9, la dernière acquisition du prestataire, permet aux équipes de basculer sur les technologies IP.

SLU : Ça se traduit par quoi dans l’installation ?

David Fresquet : On a l’électronique dans le camion, et on créé des satellites sur le terrain où sont reliés tous les équipements que ce soit l’audio, la vidéo ou les caméras. On peut adapter de la technologie au sein de la caméra, comme de l’intercom, ou carrément de l’IP.

L’Ingé vision communique en direct via l’Intercom avec l’éclairagiste au cas où des ajustements conjoints sont nécessaires.

SLU : Au niveau de l’image, est-ce que l’évolution vers la 8K est toujours d’actualité ?

David Fresquet : Ce camion peut produire de la haute définition et de la 4K en fonction des licences auxquelles on va souscrire.

La 4K c’est déjà compliqué à gérer et ce pour plusieurs raisons qui entraînent un coût supplémentaire de 25 % par rapport à des productions « classiques ».

Il faut acheter des licences au mois, à la semaine, au jour pour faire fonctionner nos appareils qui sont évolutifs. Les optiques sont différentes. Les flux à gérer sont plus gros. Finalement, ce n’est pas un choix qui nous appartient mais celui du client motivé par la pérennisation de l’œuvre dans le temps.

Ca dansait de fou à l’Accor Arena !

La technique, s’est une fois de plus effacée pour laisser la place à la puissance émotionnelle des bêtes de scène qui se sont succédé. MDL Event, forte de son kit lumière puissant et versatile Robe, Portman et Starway, a su fait briller les monuments du Kompa.
Sébastien Dendele, responsable charismatique, n’a pas son pareil pour envoyer les bonnes ondes qui boostent son équipe jusqu’à la réussite pour cette soirée.

Vincent Bourveau et Arnaud Mariette en ont sous les faders et le prouvent en créant de magnifiques écrins de lumière pour les plus belles voix des Doms Toms fidèlement captées par AMP Visual TV pour une rediffusion TV gérée par Zycopolis. Les spectateurs qui n’auront pas pu se déplacer ne sont donc pas en reste et peuvent eux aussi vivre ce moment qui aura fait vibrer les cœurs dans toute la France.

Bravo aux équipes et vivement la prochaine édition !

Plan de feu

 

Plus de puissance pour le SIGNAL IDUNA PARK avec RCF

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Dans le cadre d’une autre rénovation technique, l’opérateur du SIGNAL IDUNA PARK (SIP) a renforcé le système son du stade avec plus de 128 nouvelles enceintes RCF.

Avec une capacité totale de 81 365 spectateurs, le temple, comme l’appellent affectueusement les supporters, est le plus grand stade d’Allemagne et le lieu de résidence du club de football Borussia Dortmund (BVB). La tribune sud, en particulier, qui peut accueillir environ 25 000 supporters du BVB et qui est donc sans équivalent en Europe, apporte un soutien massif aux joueurs sur le terrain lors des matchs à domicile.


Le système son dans la zone des tribunes longues a déjà été modernisé en 2013 avec de nouveaux systèmes line array RCF. Afin d’améliorer encore les performances et la couverture de l’arène, les systèmes son dans les coins du stade et de la zone du terrain ont été renouvelés.

Norbert Labudda

Pour ce faire, Fulfil engineering GmbH a installé 12 line arrays avec 128 enceintes passives RCF HL 40 et 4 subwoofers passifs TTS 36. 8 x RCF HL 2290 et 8 x RCF HL 2260 ont également été intégrés pour la sonorisation de l’aire de jeu.
Les systèmes passifs sont alimentés par 24 amplis multicanaux Powersoft. L’ensemble du Signal Iduna Park est désormais équipé de 358 enceintes RCF pour une puissance totale de plus de 500 kW RMS.

Norbert Labudda, directeur général de l’entreprise Fulfil engineering GmbH, commente l’utilisation du système : « Notre société a installé les premières unités RCF au Signal Iduna Park en 2013. Au cours du processus, les coins ont été délibérément laissés avec l’ancien système. L’exploitant des lieux a décidé de compléter le système son afin de proposer une couverture acoustique optimale de l’arène en vue du Championnat d’Europe 2024.


Nous avons choisi des enceintes passives de RCF qui, en plus d’une intégration simple et sûre, ont une classe IP optimale et des performances qui répondent aux exigences élevées du client.
Il faut savoir que le système est installé dans un stade dont l’atmosphère extraordinaire est célèbre et qui accueillera également une demi-finale du Championnat d’Europe 2024. »

D’autres informations sur le site RCF

 

DAD AX Center. Une interface audio de rêve

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Réputé pour ses convertisseurs et sa maitrise du matriçage numérique, DAD présente l’AX Center, une redéfinition de l’interface audio numérique haut de gamme en intégrant une interface Thunderbolt, des préamplis micro et un monitoring adapté aux exigences actuelles.

DAD (Digital Audio Denmark) est réputé depuis de nombreuses années pour les performances exceptionnelles de ces convertisseurs AN/NA et sa maîtrise du matriçage numérique. En ajoutant à ceci une interface Thunderbolt, des préamplis micro et un système de monitoring adapté aux exigences actuelles, DAD crée l’AX Center.

Une redéfinition de l’interface audio numérique haut de gamme avec un niveau de puissance étonnant et une transparence sonore qui trouvera sûrement sa place au centre des studios professionnels les plus exigeants.
Un premier coup d’œil au panneau arrière permet d’entrevoir l’ultra connectivité de l’interface. Outre la connexion Thunderbolt vers l’ordinateur, on dispose des formats Dante AoIP, MADI, ADAT, S/PDIF et Word Clock.


Une connectivité impressionnante.

Deux slots d’extension permettent une personnalisation avec des formats multicanaux analogiques ligne ou micro, MADI, Dante ou SDI. Au maximum, vous pouvez configurer l’AX Center avec un nombre stupéfiant de 984 canaux d’entrée et de sortie.


Les deux prises combo délivrant aussi l’alimentation fantôme à la demande.

Deux connecteurs combo XLR/jack en face avant permettent d’accéder directement aux préamplis micro/instrument et à leur convertisseur A/N dédié.
Pour le monitoring, 2 sorties stéréo analogiques permettent la gestion de deux écoutes de studio complétées par 2 sorties casques indépendantes pour la production.
Celui-ci est géré par le logiciel de contrôle PRO|MON, qui offre une grande flexibilité de configuration, Mono, Stéréo, 5.1, 7.1, 9.1.6, au multicanal jusqu’à 64 canaux en utilisant n’importe quelle combinaison d’entrées/sorties de l’interface avec sommateur 512×64.


PRO-MON Une belle section de gestion de monitoring.

La section de traitement SPQ donne accès à 128 canaux de traitements pour un total de 1024 bandes de correction avec délai indépendant par canal, pouvant être rappelés suivant les configurations d’écoute.


Les traitements SPQ.

Le monitoring dispose d’une fonction d’ordre et peut être contrôlé à distance à partir du contrôleur hardware MOM de la marque, ainsi que des surfaces de contrôle compatibles Eucon telles que les Dock, S1, S4, S6 d’Avid, et l’application Avid Control.

La carte Dante / AES67.

Pour résumer, dans sa version de base, l’AX Center offre 2 Canaux de conversion A/N avec préamplis micro et instrument et 8 canaux de conversion N/A en sorties, 256 canaux e/s Dante, 64 canaux e/s MADI et 2 x ADAT/SPDIF.

Des canaux d’entrées et de sorties analogiques peuvent être ajoutés à l’aide des slots d’extension, pour un maximum de 18 entrées avec préamplis et conversion A/N.


Deux slots d’extension pour de l’analogique ou du numérique additionnels.

L’ajout d’une carte d’extension 8 sorties analogiques permettra, en plus des 4 canaux de sorties de base, de gérer une parfaite solution de production immersive 7.1.4 Dolby Atmos.

L’interface Thunderbolt gère 256 canaux bidirectionnels à 48 et 96 kHz, 128 canaux à 192 kHz et 64 canaux à 384 kHz. Elle fournit une connexion Thunderbolt 3/PCIe rapide et un transfert de données avec une latence de seulement 2 échantillons sur la connexion et un total de 9 échantillons dans l’interface numérique qui comprend un traitement d’égalisation et de sommation.
Sa latence à 96 kHz est de 95 microsecondes. La latence totale de l’aller-retour avec un logiciel audio dépend de la taille de la mémoire tampon définie pour l’application. Avec une taille de tampon de 32 échantillons, la latence est de 670 microsecondes à 96 kHz.

L’interface est livrée avec des drivers Core Audio compatible avec les processeurs Intel et Apple Silicon et Big Sur macOS, et ASIO compatible avec Windows 10.

Plus d’informations sur le site Digital Audio et sur le site du distributeur Areitec

Cameo présente les nouvelles lyres IP 65 Otos SP6 et Otos B5

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Cameo élargit sa gamme Otos avec les Otos SP6 (Spot Profile) et les Otos B5 (Beam). Ces deux projecteurs asservis IP65 s’adressent aux designers et aux loueurs à la recherche d’appareils utilisable en intérieur comme en extérieur.

Pour vos prochaines prestations

Avec la série Otos, Cameo donne le ton pour ne plus se passer de faisceaux, de spots et de projecteurs wash puissants et ce même par grand vent ou mauvais temps. Partenaires fiables, qu’elles soient hybrides, polyvalentes ou spécialisées, les lyres IP65 de la série Otos affichent puissance, robustesse, et un poids optimisé de 34 kg.

L’Otos SP6

L’Otos SP6 est un projecteur asservi IP65 de type spot profile est doté d’une source LED de 600 W assurant un éclairement de 75 800 lx à 7°.
Le système optique, avec sa lentille frontale de 130 mm, offre une plage de zoom qui s’étend de 7° à 50°, et garantit un faisceau étale.

Avec son boîtier IP65, l’Otos SP6 est un outil extrêmement polyvalent car utilisable en extérieur et qui permet de concrétiser tout type de design et ce même dans des conditions défavorables comme des scènes de festival en plein air, bien qu’il ait été conçu à la base pour une utilisation dans les théâtres et studios de télévision.

L’appareil dispose de deux roues de gobos, un prisme à 5 facettes et un système intégré de découpe à 4 volets orientables individuellement et rotation de +/- 45° de l’ensemble. Deux filtres Frost (light et heavy) et un iris complètent son éventail de possibilités. L’Otos SP6 utilise une trichromie CMY et une roue de six filtres dichroïques pour des couleurs particulièrement saturées et puissantes.


La correction CTO linéaire permet de régler en continu la température de couleur de 2 600 K à 7 000 K. Grâce à sa fréquence PWM réglable (650 Hz-25 kHz), l’Otos SP6 est également prévu pour une utilisation sans scintillement à l’image des caméras cinéma et télévision.
Ses possibilités de contrôle sont étendues : DMX – RDM, Art-Net, sACN, et sans fil en W-DMX et CRMX.


L’Otos B5

L’Otos B5 est une lyre beam IP65 à base d’une lampe à décharge de 480 watts qui assure un éclairement de 511 000 lx à 15 m. Grâce à son système optique de qualité, utilisant une lentille frontale de 205 mm, l’Otos B5 diffuse un faisceau de 1°qui transperce l’espace sur une grande distance.

Grâce à son boîtier conforme à la norme IP65, l’Otos B5 est utilisable en conditions météo défavorables comme sous une pluie battante ou dans un environnement poussiéreux.
Par ailleurs, sa lampe à décharge de 480 W garantit une fiabilité et un rendement maximal. La durée de vie de sa lampe, testée en condition d’utilisation continue, est de 3 000 heures.


La section effets de l’Otos B5 comprend une roue de 19 gobos statiques, trois prismes rotatifs et indexables sur deux niveaux permettant de créer une large variété d’effets.

En ce qui concerne sa colorimétrie, est assurée par une trichromie CMY et une roue de 14 filtres dichroïques.


La construction de l’Otos B5 est identique à celle de l’Otos H5, à l’exception de la lentille frontale. Grâce à leurs dimensions similaires, les deux modèles peuvent être stockés et transportés dans le même flight case.
Avec un poids de seulement 33 kg, l’Otos B5 est l’un des représentants les plus légers de sa catégorie.

Les Cameo OTOS B5 et OTOS SP6 peuvent d’ores et déjà être précommandés. Les premières livraisons sont prévues pour la mi-avril.

Informations complémentaires sur :

– La gamme Otos
– Le site Adam Hall
– Le blog.adamhall.com

 

Meyersound avec Panther et 2100-LFC à l’ISE 2023

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Autant le dire tout de suite, l’ISE de Barcelone est aussi grand que la surprise qui nous attend sur le stand Meyersound. Katie Murphy, Directrice de l’acoustique et de la mécanique de Meyer et José Gaudin, Support technique Meyer et Consultant audio, sont présents, souriants et disponibles, deux pointures VHE Very High Element.

Ils sont venus avec un Panther et une maquette de 2100-LFC, le tout dernier sub de la firme de Berkeley. On négocie une double interview avec Jane Eagleson, la Directrice de la communication de Meyer et en route pour une heure de rêve !

Katie et José

Comme il est immédiatement disponible, on démarre avec José avant de laisser la parole à Katie.

SLU : C’est un 2100-LFC final ou presque ?

José Gaudin : Presque. C’est un des multiples prototypes qui ont été testés dernièrement. Les dimensions et la couleur sont les bonnes mais par exemple la grille qui l’équipe est une impression 3D !

La maquette de 2100 et la fameuse grille avant qui a été imprimée pour le salon et n’est absolument pas représentative de ce que sera celle en acier qui équipera les modèles de série.

SLU : Pourquoi un 21” à la place de deux 18” qui semblaient faire consensus. Una taille d’enceinte plus ramassée ?

José Gaudin : Non. On a expérimenté des 21” dans le passé mais on n’était pas satisfait par les propriétés mécaniques de ces transducteurs. Avec le temps, les matériaux et notre processus de fabrication ont évolué et ont permis de mettre au point des nouveaux modèles qui rentrent dans les caractéristiques nécessaires à la mise au point de subs performants, plus petits, moins lourds et donc plus flexibles. 2100 est étonnant pour sa taille.

SLU : Qu’est-ce qui posait problème…La membrane, les suspensions, les bobines…

José Gaudin : Un peu tout à la fois. Nous avons par exemple opté pour la technologie des 4 bobines qui nous apporte une vitesse qu’on retrouve aussi sur le Panther où en plus on a augmenté l’excursion des 12” qui l’équipent afin de déplacer la même masse d’air qu’un Leo en 15”. Les avantages sont une fois encore la taille, le poids et forcément le prix. Un dernier point sur le poids. Panther est le système grand format le plus léger actuellement. Et en plus il est amplifié !

Panther en version plus que définitive. L’adoption de moteurs 3” en lieu et place des 4” est sans doute la raison d’un haut en pleine forme et un bas mid en petit recul de 1,5 dB par rapport à Leo… Le son n’est que compromis !

SLU : Est-ce que ces choix sur Panther impactent le SPL ?

José Gaudin : Oui et non. Leo a une réponse en fréquence complètement plate avec un headroom qui est équivalent. Un Panther a plus de headroom dans l’aigu mais un petit peu moins dans le bas-mid.
Si on prend du bruit rose, on a un écart de 1,5 dB en faveur de Leo, mais en termes de puissance subjective ça se tient, avec un aigu plus présent pour le Panther sur la musique masterisée qui se transforme en dynamique utile pour travailler en live. On a d’excellents retours à ce sujet.

SLU : Puisque tu parles de Panther, il embarque combien de moteurs ?

José Gaudin : Deux de 3” et deux 12” pour le bas du spectre. Leo en avait deux de 4” et deux 15”. Meyer Sound a beaucoup travaillé pour abaisser le raccord entre les moteurs et les membranes. J’insiste sur la qualité et le débattement des 12” de Panther car ce qui compte plus que la surface de la membrane, c’est la quantité, le volume d’air déplacé.

SLU : Ce qui m’inspire la question suivante. Qui dit gros débattement, même j’imagine sous contrôle, dit que la compliance des équipages mobile, spider, suspension, est mise à rude épreuve. Avez-vous les moyens de stocker le travail fait par l’enceinte afin de pouvoir en suivre la vie au plus près ?

José Gaudin : Absolument. La vie de l’enceinte est stockée grâce à un ensemble de valeurs mesurées sur l’ampli. Elles pourront être exportées avec Nebra. C’est un vrai plus en termes de maintenance et encore plus en cas de location sèche. En plus de ça, Meyer Sound fait subir aux transducteurs et aux enceintes des tests qui valident les produits et leur durabilité.

Une vue du module ampli et processing de Panther.

Il y a pour ça un certain nombre de volumes clos dont les conditions environnementales sont contrôlées, des sortes de coffres où ils sont enfermés des jours durant et vérifiés après pour être certains qu’ils conservent leurs performances dans le temps.
Le débattement par exemple a été obtenu par une mélioration des matériaux et ne pose pas de problème de tenue dans le temps.

SLU : Revenons au 2100-LFC. Il a été conçu pour être essentiellement accroché ?

José Gaudin : Les deux possibilités sont offertes, accroché ou posé au sol, mais la vraie mode actuellement semble être le sub cardioïde, quelque chose que l’on a lancé il y a plus de 20 ans avec les PSW-2, 4 et 6 et le M3D-Sub.

179 Kg pour un sub très novateur pour l’époque. Rappelons qu’on était aux tout début du nouveau millénaire. Une éternité…

On trouvait ce dernier un peu lourd, on a bien changé depuis (sourires) Désormais on a des séries plus compactes et pratiques comme les 900-LFC qui sont faits pour être empilés ou mis en antenne.
Au lieu d’offrir une solution toute faite, on donne des éléments de solutions afin que les techniciens puissent composer une antenne, la même en cardioïde, un arc cardio ou pas… On est libre de choisir sa propre solution à l’aide d’éléments plus petits et légers. C’est dans cette optique qu’a été créé le 2100-LFC. Il s’adapte à tout type de prestations, et il en va de même avec Panther dont la taille permet d’être utilisé pour des tout petits gigs et le lendemain d’être accroché dans un stade.

Une antenne cardioïde de 2100 avec un ratio de 2 pour 1.

SLU : Comment se situe le 2100 vis-à-vis du 1100 en termes de SPL et de réponse en fréquence ?

José Gaudin : Les estimations donnent un SPL similaire avec une réponse en fréquence étendue pour le 2100 allant sans peine en dessous de 28 Hz jusqu’à 125, contre 28 Hz jusqu’à 85 pour le 1100. L’intérêt de monter jusqu’à 125 Hz pour le 2100 se mesure en termes de flexibilité par exemple avec Panther ou Leopard qui filtrent le bas à 63 Hz.
On dispose d’une pleine octave de recouvrement pour ajouter, si nécessaire, du headroom dans cette zone, ou bien de couper plus bas et gagner en SPL. La réserve dynamique du 2100 est bien supérieure à celle offerte par le 1100. Sa flexibilité pourrait être telle que d’autres marchés ayant des exigences assez différentes, puissent l’adopter.

SLU : On est bien d’accord, ce potentiel en termes de headroom, de fréquence de coupure basse et haute et de SPL est un work in progress…

José Gaudin : C’est exact. En ce qui concerne l’électronique, le transducteur et l’ébénisterie les choix sont faits, mais les chiffres que l’on évoque sont encore tout à fait préliminaires. Le 2100 est un très beau produit, avec beaucoup de potentiel.

SLU : Panther mesure 97 cm de largeur et le 2100 dix de plus à 107 cm. Il n’aurait pas été possible de garder de bonnes performances pour le 2100 dans les cotes de Panther ?

José Gaudin : Meyer Sound a tenté d’utiliser la même largeur pour les deux enceintes mais cela aurait obligé, pour rester à volume de charge équivalent, à pousser beaucoup la profondeur.
Le 2100 tel qu’il existe est basé sur le meilleur compromis entre le volume et le dimensionnement et rien n’empêche dans le futur d’avoir un accessoire permettant de raccorder des Panther sous des 2100.

SLU : Qu’est-ce que l’entrée Milan apporte en termes de qualité sonore additionnelle comparé à l’entrée analogique ? Clairement une conversion en moins, mais à part ça ? Vous avez fait des essais ?

José Gaudin : Bien sûr, mais je n’ai pas les résultats de ces essais. De mon côté, et d’un point de vue totalement subjectif, je trouve le son de Panther plus propre et neutre.

Le 2100-LFC sans sa face avant. Le volume de charge reste raisonnable pour un 21”. Remarquez les deux strips de led sur les bords de la grille.

Cela tient sans doute aussi au fait que les DAC sont sur une horloge commune puisque le endpoint, la carte électronique qui gère le réseau et donc le signal rentrant numérique, est synchronisé par le réseau.

Meyer Sound a aussi travaillé pour offrir la possibilité de jouer à des niveaux sonores faibles via le réseau sans perdre en qualité subjective alors que la résolution est moindre.


José Gaudin

SLU : En 24 bit on a de la marge pour ne pas jouer fort…

José Gaudin : Oui bien sûr, mais on a ajouté un élément qui permet à nos boîtes de garder un excellent son quelle que soit la résolution. Sans rentrer dans les détails, la plage dynamique de Galaxy égale des équipements de référence en studio.

Le temps de switcher nos neurones sur anglais et on continue avec Katie Murphy dont la connaissance des produits Meyer Sound est totale puisqu’elle dirige la partie R&D dans les domaines de l’acoustique et mécanique et qu’elle a travaillé sur les deux nouveautés exposées.

SLU : On est habitué à entendre les premières octaves de Meyer grâce à deux 18”. Est-ce que la nature du grave, la profondeur, l’impact est le même avec un 21” ?

Katie Murphy

Katie Murphy : Ce n’est pas la même chose. Il est difficile de répondre à cette question dans la mesure où l’on n’a pas simplement changé de système, de transducteur et de nombre de HP, on a aussi changé d’ampli avec désormais de la Classe D. (Dans le 1100 il s’agit d’un double ampli bridgé Classe AB/H et dans le 900 de la classe D mais avec un transducteur de la génération précédente. NDR).

Il faut savoir que les amplis en Classe D peuvent faire sonner les mêmes haut-parleurs de manière très différente. Le comportement dynamique change, les transitoires sont plus propres, l’impact est plus net, plus dur. Il est donc difficile de ne considérer le son que du point de vue du transducteur.

En plus le 1100-LFC a une dizaine d’années et le progrès ne s’arrête jamais. Les matériaux employés dans les transducteurs ont évolué, la membrane, les suspensions, les bobines et leur support, tout a changé.

Le transducteur 21” qui équipe le 2100-LFC. Potentiellement une vue d’artiste…ou pas ;0).

Le 21” qui équipe le 2100, avec sa membrane et ses suspensions pour ne parler que de ça, a mécaniquement une grande facilité à se mouvoir avec précision, sans latence et sans trainage malgré une excursion très importante

Les 4 bobines qui l’équipent bénéficient chacune d’un entrefer, et ce long débattement équilibré est favorisé par le montage intérieur / extérieur des spires et la faculté des amplis en Classe D à délivrer du courant et animer de manière très énergique les équipages mobiles, tout en pesant infiniment moins que les amplis de la génération précédente.

SLU : Le rendu sonore est donc différent entre cette nouvelle technologie et celle précédente…

Katie Murphy : Nous avons conduit des écoutes mettant face à face le 1100 avec le 2100 et deux 900 avec le 2100 et clairement des différences existent. Le 2100 donne plus d’attaque et de mordant sans que ce dernier adjectif ne doive être pris dans le mauvais sens du terme. Il n’est pas méchant, il est simplement vif et nerveux, il tape sans se départir de sa capacité à générer un grave dense et qui remplit. Avant, une aussi grosse membrane générait un bas disons…plus paresseux. Cette époque est révolue avec un gain de taille et surtout de poids très appréciable pour le sub.


Panther associé au 1100-LFC pour la dernière tournée d’Ed Sheeran.

SLU : Quelle est la différence de poids entre les trois subs évoqués ?

Katie Murphy : Avec les accroches on a 72 Kg pour le 900 qui dispose d’un ampli en classe D, 129 Kg pour le 1100 qui dispose d’un ampli en classe AB/H et 107 Kg pour le 2100. On a donc gagné 22 kg entre le 2100 et le 1100.

SLU : On a donc un sub plus petit, plus léger, d’une taille qui charge mieux, qui envoie du SPL et qui tape. La relève et la retraite pour le 1100 ?

Une des bonnes raisons d’aimer des nouveaux produits : un modèle unique, plus petit, plus léger et au moins aussi efficace.

Katie Murphy : C’est un peu plus compliqué. Le 1100 et le 900 n’ont pas le même transducteur et ampli, et les utilisateurs aiment chacun des deux pour leurs rendus différents. Les intégrateurs, les prestataires…chacun a ses bonnes raisons.
Ce que nous voulons réussir avec le 2100-LFC comme avec Panther, c’est d’offrir la boîte qui satisfait tous les acteurs de l’audio pro et qui s’insèrera facilement dans nos gammes précédentes.

José Gaudin : Ça peut être intéressant de mélanger différents types de subs comme de standardiser sur un seul. Au festival de Montreux nous utilisons avec plaisir des 1100 et des 900 parce que le punch des 900 est bien complété par la chaleur des 1100 et le mélange des deux donne un son agréable et très complet. Il est évident que d’associer des gammes qui s’alimentent en Milan et d’autres en analogique peut être déroutant mais on laisse ce choix à nos clients. On n’impose rien.


Trois générations de produits, du tout analogique au tout numérique en passant par un panachage. Le changement est immense. Meyer Sound se plaît à le rappeler, Panther c’est 150 dB en 150 livres seulement.

Katie Murphy : Nos clients aiment leurs enceintes et ont en parc des gammes qui ont plus de 20 ans. C’est donc à nous fabricant, de savoir leur proposer des nouveaux produits qui apportent un plus et qui puissent compléter leurs stocks. On ne force personne et la meilleure preuve est que nous avons conservé une entrée analogique en plus du port Milan.
N’oublions pas aussi ce qui est déjà intégré, une forme de compatibilité doit donc exister. Le 2100-LFC n’est ni le sub de Panther, ni le remplaçant du 1100-LFC, c’est juste notre nouveau sub qui dispose des atouts nécessaires pour se rendre utile dans tout type d’application et avec toutes nos références d’enceintes actuelles.

SLU : Panther et 2100 semblent sortir du même moule…

Katie Murphy : Ils marchent merveilleusement bien ensemble, disposent de la même technologie et d’un look très proche. Si on me demande quel est le meilleur combo chez Meyer Sound actuellement, le dernier et le plus avancé, c’est Panther et 2100, mais une fois encore il ne faut pas oublier trop vite le 1100. C’est un gros travailleur fiable et généreux et énormément de nos clients l’aiment beaucoup.


SLU : En phase de conception d’une nouvelle enceinte, le respect d’une couleur sonore Meyer est un but ou l’heureuse conséquence d’une architecture assez immuable ?

Katie Murphy : Non c’est une volonté mais qui est due à notre façon de travailler. Nous concevons entièrement chaque enceinte, on fabrique ses amplis, on programme les DSP, on calcule les charges, les évents, jusqu’à la taille et le type de grille qui est placé en face avant, donc on sait où l’on va et à quoi on peut s’attendre dès le premier coup de crayon.
Avec Panther notre équipe de R&D s’est rapprochée de gens comme José Gaudin, Bob McCarthy et d’autres pour bien intégrer la nature de l’enceinte et la couleur sonore que nos clients désirent avoir à coup sûr et qui sonne « Meyer Sound » dès qu’on la branche.

José Gaudin : Notre attente est assez simple. Une enceinte linéaire, donc gardant la même couleur quel que soit le niveau et un rendu neutre car la couleur d’un son est un choix artistique qui ne doit pas être imposé par le fabricant des boîtes. On doit être en mesure de donner à nos clients une toile qu’ils peuvent peindre comme ils le souhaitent.
Ce que l’on fait aussi c’est de laisser de la liberté aux techniciens d’aller plus loin avec nos produits tout en offrant un support logiciel important pour les y aider et en ayant, ce n’est qu’un exemple, une phase cohérente entre tous nos produits.

Le 2100-LFC sera disponible à partir du 3è trimestre 2023.


Le baptême du son de Panther en support d’Ed Sheeran. 212 têtes et au moins 120,000 oreilles.

Pour plus d’infos sur Panther et 2100-LFC ou sur le site Best Audio & Lighting

L’égaliseur harmonique Carnaby 500 de Cranborne Audio

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Les afficionados de modules rack 500 vont sûrement apprécier ce nouveau venu. Déjà connu pour son préampli micro Camden 500, Cranborne Audio étend se gamme de modules avec le nouveau Carnaby 500, un égaliseur pas comme les autres.

Ce paramétrique 3 bandes utilise la nouvelle technologie Harmoniq EQ™ conçue par Cranborne Audio. Il permet de corriger chaque bande en travaillant leur propre saturation harmonique. De quoi ajouter une nouvelle saveur analogique à vos sources, bus et stems.

Sur la bande Hi qui s’étend de 5 à 25 kHz, un gain de ±10 dB permet de doser une saturation douce et naturelle qui s’étend bien au-delà des hautes fréquences. Idéal pour doser l’air sur les voix et les instruments acoustiques.
Dans la bande MID, le correcteur permet le contrôle de la saturation harmonique sur une largeur de bande fixe avec une fréquence variable de 200 Hz à 6.2 kHz.

Pour la bande LO qui s’étend de 20 à 420 Hz, le correcteur utilise une saturation d’écrêtage pour étendre les fréquences subharmoniques dans la bande audible.
Pour tout gérer, depuis le pur ajout de chaleur jusqu’à la sub-saturation la plus extrême. Le contenu harmonique est adapté à chacune des bandes pour garantir une musicalité maximale.

A la différence de nombreux autres EQ, celui-ci dispose d’une véritable réponse dynamique qui joue sur les niveaux d’harmoniques en fonction de la sollicitation des circuits.
En manipulant son gain d’entrée de ±20 dB, il est alors possible de naviguer entre une correction avec un fort niveau de saturation ou une correction beaucoup plus transparente.

Cranborne Audio n’oublie pas le traitement des sources stéréo avec sa fonction OPTOSYNC qui permet d’utiliser deux modules Carnaby 500 en parfaite paire stéréo. Le correcteur de droite se synchronise sur le correcteur de gauche en activant la fonction.

Aucun câble n’est nécessaire, la synchronisation utilise des LEDs et une communication optique. Ceci fonctionne également sur plus de modules pour le traitement multicanal. Une connexion jack ⅛” TRS permet de synchroniser des modules non adjacents.

En plus, un véritable bypass in/out, différentes configurations programmables par DIP switch, potentiomètres pas à pas pour la précision et le recall et enfin l’auto-calibration pour un appairage stéréo parfait entre les modules.

Cranborne Audio est distribué par Arbiter France et plus d’informations sur le site Cranborne Audio


Quelques exemples de corrections audio (son HR) sur la vidéo :


Interview avec Cranborne Audio (en anglais)

 

Neumann dévoile sa 1ère interface audio numérique MT48

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Neumann l’avait annoncé l’année dernière : le rachat par le groupe Sennheiser de la célèbre marque Merging Technologies, l’un des fabricants de système d’enregistrement audio numérique haute résolution le plus innovant et performant du marché, lui permettra d’étendre sa gamme de solutions audio de haute qualité.

Des microphones à la solution d’enregistrement, il n’y a qu’un pas… et le faire avec Neumann est une garantie légendaire de fiabilité, de longévité et d’excellence sonore. En présentant sa toute première interface audio MT48, Neumann ouvre sans doute une nouvelle voie de développement pour le studio professionnel comme personnel. La chaîne du microphone jusqu’au monitoring est maintenant entièrement gérée par le fabricant.


L’interface MT48 intègre la technologie de l’interface audio Anubis développée par la marque suisse Merging Technologies. Elle hérite donc de son expertise en matière de réseau audio et de conversion AN/NA avec une impressionnante gamme dynamique de 136 dB. L’interface MT 48 propose en plus une connectique USB-C et ADAT.

La remarquable gamme dynamique des convertisseurs AD de la MT48. Merci Merging et merci aussi l’échelle logarithmique du dB puisqu’il en faut 6 pour doubler la résolution !

Avec la MT48, vous disposerez de 4 entrées analogiques dont 2 équipées de préamplis micro offrant 78 dB de gain et 2 commutables ligne/instrument, complétées par 4 sorties stéréo analogiques dont une sur connexion XLR, une sur jack et deux sorties casques.
Pour le confort d’écoute, les amplis casques annoncent une belle puissance sur une impédance de sortie ultra-basse permettant l’utilisation de tout type de casque.

L’entrée/sortie ADAT est commutable en S/PDIF et l’audio sur réseau est disponible au format AES67. Une entrée/sortie MIDI/GPIO complète cette belle panoplie.

Une face arrière avec autant de promesses que de ports disponibles.

Des traitements DSP sont proposés incluant une correction paramétrique 4 bandes, un traitement dynamique (gate, compresseur, limiteur) et une réverbération. Ils peuvent être enregistrés ou/et utilisés pour le monitoring.

La réverbération en action.

La technologie Dual Output permet d’enregistrer simultanément sur deux pistes le signal entrant avec ou sans traitement, permettant ainsi de revenir à la prise de son originale à tout instant. Chaque sortie stéréo dispose de son propre mélangeur indépendant.

Une interface tactile permet d’ajuster ces mixages directement sur l’interface ouvrant à une utilisation sans ordinateur comme une simple console de mixage. Des applis Remote Control App et Web Control permettent son contrôle depuis un ordinateur ou une tablette.

Présentée au Namm (13 au 15 avril 2023), la MT48 sera disponible immédiatement après.

Présentation vidéo :


Et plus d’infos sur le site Neumann

 

300 x projecteurs Cameo éclairent la Six Day Race 2023 à Berlin

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Du 27 au 29 janvier 2023, la 110e édition des Six Day Race s’est déroulée au Vélodrome de Berlin. Cette course cycliste est l’un des moments forts de la capitale allemande. Des coureurs cyclistes professionnels se dépensent sur une impressionnante piste ovale.

Cette année, l’éclairage du Vélodrome était placé sous la responsabilité d’AVM Event Veranstaltungstechnik & Service GmbH, qui s’occupe depuis des années de l’édition de Brême, dans le nord de l’Allemagne.
Le prestataire a déployé à Berlin un impressionnant kit d’éclairage spécifiant plus de 300 projecteurs Cameo.

Les cyclistes étant élancés sur la piste à des vitesses allant jusqu’à 80 km/h, il est essentiel d’assurer un éclairage aussi lumineux et homogène que possible.
AVM Event a résolu cette équation grâce à l’utilisation de 116 projecteurs wash à LED pour extérieur Cameo ZENIT W600-D qui, grâce à leur gradation haute résolution et à leurs coupe-flux, ont pu assurer un éclairage précis exclusivement concentré sur la piste de course.


« Le ZENIT W600-D a fait toute la différence », confirme Jens Wiegandt, propriétaire d’AVM Event « L’organisateur a évoqué la meilleure édition de tous les temps ! Pour nous, le ZENIT W600-D est actuellement la meilleure solution du marché pour les événements sportifs et les foires commerciales. »
Ces projecteurs wash à LED ont permis de réduire la charge suspendue et l’équipe a pu les utiliser en blinders dans le design de la partie show.

AVM a aussi utilisé 70 lyres hybrides Beam / Spot / Wash Cameo OPUS H5 pour projeter des gobos sur la piste et créer des effets de faisceaux dans toute la salle.

Le kit lumière du spectacle a été complété par 24 lyres asservies type spot OPUS S5 pour mettre en valeur du cyclisme artistique se produisant à l’intérieur de la salle.


D’autres tâches situées à l’intérieur et à l’extérieur du hall, comme l’éclairage des arrêts de taxis et des navettes, ont été assurés par des wash à LED pour extérieur ZENIT W600 version RGBW.

Dans le salon VIP du Vélodrome, des wash à LED B200 et des PAR  LED B60 C LSD, fonctionnant sur batterie, ont assuré un éclairage d’ambiance flexible et discret.


AVM a eu un nettoyage spécial des Cameo OTOS H5 à effectuer. Placés sur la scène du spectacle, ils ont aussi eu à résister  la pluie de champagne lors des cérémonies de remise de prix ! Mais grâce à leur protection IP65, l’équipe a pu nettoyer les OTOS H5 à grande eau, sans aucun problème.

Chez AVM, l’énorme stock de matériel Cameo est utilisé en continu pour l’événementiel (salons, conférences), les concerts et festivals dans les villes de Hanovre et de Brême. « On n’a jamais assez de ZENIT W600 dans notre parc !  déclare Jens Wiegandt. Et je suis curieux de voir ce que la série OTOS nous réserve à l’avenir. »

Voici la liste des produits Cameo utilisés lors des Six Jours de Berlin 2023 :

70 lyres hybrides Beam/Spot/Wash Cameo OPUS H5
24 lyres asservies type spot OPUS S5
12 lyres asservies mobiles hybrides Beam/Spot/Wash IP65 Cameo OTOS H5
116 projecteurs wash à LED pour extérieur Cameo ZENIT W600-D (version lumière du jour)
20 projecteurs wash à LED pour extérieur Cameo ZENIT W600 (version RGBW)
24 projecteurs wash à LED alimentés par batterie Cameo ZENIT B200
36 projecteurs PAR à LED B60 C LSD alimentés par batterie, W-DMW et IP65 Cameo ZENIT B60 C


Informations complémentaires sur :
avm-event.de
sixday.com
cameolight.com

adamhall.com/fr
blog.adamhall.com/fr

 

Yamaha lance la console DM3

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Petite par la taille mais polyvalente, fonctionnelle et puissante, la série DM3, DM comme Do More, vient compléter la famille de consoles de mélange numériques dont s’est fait une spécialité Yamaha.
Aussi à l’aise en sonorisation, streaming, production musicale ou prise de son, elle existe avec et sans Dante. La version avec Dante sera livrable au 4è trimestre 2023.

Do More

Compact a toujours rimé avec sacrifice, soit en termes de fonctionnalités soit coté rendu. L’idée de Yamaha a été de tordre le cou à ce stéréotype en offrant le son, le potentiel, la puissance, le gain de place et la simplicité d’utilisation, en y ajoutant une polyvalence lui ouvrant grand les portes de tous les marchés. Plus de 35 ans après la pionnière DMP7, la série DM3 renoue avec le projet DM : Digital Mixer mais aussi et surtout DM : Do More.


La face arrière de la DM3 avec les deux ports Dante. La version Standard a un cache.

Existant en deux modèles, équipée d’une interface Dante et appelée DM3 ou bien n’en disposant pas et appelée DM3 Standard, cette petite console ne transige pas avec la qualité sonore délivrant un son transparent et sans aucune couleur, le point de départ à une exploitation créative selon les besoins.
Travaillant en 48 kHz comme en 96 kHz et 24 bits malgré sa taille compacte, la DM3 perpétue la tradition de fidélité et de pureté sonore propre à la marque aux trois diapasons.

Less is more

La flexibilité et la puissance d’une console numérique se doivent d’être contrebalancés par une souplesse d’utilisation et une prise en main facilitée.

La série DM3 illustre à la perfection la philosophie du « less is more » par l’adoption d’une ergonomie très directe axée sur un écran tactile de 9” et un encodeur Touch & Turn. Le son à portée de main. Immédiatement. Simplement.


Déploiement rapide

La Série DM3 a été pensée pour être légère, 6,5 Kg seulement, petite, mais surtout rapide à mettre en œuvre grâce à son patch souple et intuitif et aux logiciels QuickPro Editor et StageMix ainsi qu’à l’univers Dante désormais connu de tous (sur DM3 uniquement) avec ses 18 entrées analogiques, 8 sorties analogiques à faible latence (1,3 msec à 96 kHz), 6 bus de mixage, 2 matrices et deux processeurs d’effets.

Son intégration dans des configurations professionnelles de plus grande taille est facilitée par son boîtier de scène Tio1608-DE.

Le stage Tio1608-DE.

Des presets QuickPro optimisés pour une grande variété de micros et d’enceintes, mais aussi de in-ears, permettront à des techniciens moins expérimentés de pouvoir obtenir de bons résultats facilement. Ces presets vont jusqu’à proposer des préréglages par instrument et ne sont qu’une base de départ et peuvent être modifiés et stockés après personnalisation.

Des mémoires de scène sont aussi disponibles et des fonctionnalités propres au streaming proposées. Ces mémoires de scène peuvent être paramétrées via DM3 Editor sur PC encore avant d’arriver sur le lieu du spectacle.

Deux Multieffets

La série DM3 embarque deux processeur multieffets générant 18 algorithmes de haute qualité comme la REV HD et la REV R3 ce qui est une première dans une console Yamaha.

Le choix des algorithmes.

DAW Remote

Avec DAW Remote les deux modèles de DS3 couvrent tous les besoins en termes d’enregistrement en direct et de traitement en un deuxième temps en stockant les pistes sur une clé USB (stéréo) ou sur un PC connecté via USB to HOST ou sur un appareil compatible Dante. Cubase AI est fourni avec la console. Le passage en mode DAW Remote se fait en appuyant simultanément sur les touches Custom 1 et 2.


Plug-ins

Les consoles de la série DM3 sont livrées avec le logiciel hôte de plug-ins téléchargeable VST Rack Elements créé par Yamaha.

Ce soft permet d’intégrer vos plug-ins à la série DM3 ou à une autre console et sera disponible à partir du mois d’avril 2023.


Contrôle à distance

Les DS3 sont compatibles avec un grand nombre de commandes externes via OSC et MIDI en plus de la suite logicielle de contrôle « maison » ProVisionaire via une prochaine mise à jour.

Caractéristiques

Configuration 8 + 1 faders
Écran tactile multipoints de 9”
Canaux de mixage entrée : 16 mono, 1 stéréo, 2 retours effets
Bus : 1 stéréo, 6 mix, 2 effets, 2 matrices,
E/S physiques : 16 entées micro/ligne (12 XLR et 4 Combo) et 8 sorties XLR
Dante : 16 entrées et sorties (sur DS3 uniquement)
USB : 18 entrées et 18 sorties
8 groupes de DCA avec fonction Roll-Out
18 effets et GEQ sur les canaux Mix 1-6 et Stéréo
Taux d’échantillonnage 48/96 kHz
Dimensions (L x H x P) 320 mm x 455 mm x 140 mm
Poids net : 6,5 Kg

Robe iFORTE, la haute puissance en version « tout terrain »

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Après le FORTE, un profile doté d’un moteur LED de 1000 W, lancé en 2021 et que nous avons testé dans nos colonnes, Robe lance le iFORTE, identique en puissance, optique et fonctions, mais classé IP65 pour affronter les contraintes du plein air.

Dans ce test, nous ne reviendrons pas sur les fonctions identiques à celles du FORTE (voir le banc d’essais ici), nous allons plutôt détailler les aspects techniques qui caractérisent cette nouvelle version IP65, et faire état des différences que nous avons pu observer entre les deux machines.


FORTE et iFORTE a l’œuvre…

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Les machines en version IP 65 sont souvent plus lourdes, d’entretien plus délicat et possèdent des caractéristiques qui leur sont propres tant les conceptions mécaniques sont spécialement étudiées pour s’intégrer parfaitement dans le concept de « machine étanche ».
ROBE voulait que son iFORTE puisse s’affranchir de ces inconvénients, et que déjà, sa machine soit absolument similaire à la version « non IP. En ce sens, même physiquement c’est assez réussi. Extérieurement le iFORTE est très très proche du FORTE, quelques millimètres par-ci par-là ne modifient pas son allure générale. Si vous n’avez pas le nez dessus, vous êtes incapables de les différencier. Question poids, là aussi on est très proche avec seulement 2,5 kg de surpoids soit 42,5 kg.

L’aspect « maintenance » a été très étudié

Une machine étanche demande de la minutie en cas d’intervention ou de réparation éventuelle (un simple changement de gobo par exemple). Quand la machine est remontée, il faut s’assurer qu’elle est toujours parfaitement étanche, au risque de subir des pannes à court ou moyen terme. Le iFORTE bénéficie en interne d’un système lui permettant d’effectuer des auto-tests de pression interne grâce à certains capteurs embarqués, et d’identifier tout problème de passage d’air inopportun.

L’un des enjeux de l’étanchéité d’une machine de ce type est l’équilibrage des pressions de l’air entre l’extérieur et l’intérieur de l’appareil. Le déséquilibre de pression présente un risque de condensation interne dont l’humidité est visible sur les optiques bien sûr, mais dont les effets seront, un jour futur, aussi problématiques pour les éléments mécaniques et électroniques internes.
Le iFORTE utilise des valves d’équilibrage de pression dont la régulation permet d’ajuster en permanence la pression interne de la machine. La régulation a besoin d’être continue car la pression va être modifiée sous l’effet de l’élévation de température interne lors de la sollicitation des leds.

Pour information, lors de la montée en température de la machine jusqu’à la pleine puissance des leds, environ 7 litres d’air sont extraits de la machine pour garder l’équilibre en pression. A l’inverse, quand on l’éteint, 7 litres d’air vont entrer, éventuellement chargés d’humidité…

L’autre astuce de Robe est d’associer ces valves à des capsules filtrant l’humidité pour garantir l’arrivée d’un air quasiment sec. Pour donner un exemple, l’air ambiant en extérieur en plein été est chargé de 50 à 60 % d’humidité. Après filtrage par les capsules, le taux est réduit entre 3 et 5 %. Même en cas de variation de pression, il n’y a aucune condensation dans l’appareil.

Le iFORTE étant destiné également à être utilisé en hiver, il a aussi tout un dispositif de protection contre le froid. Celui-ci s’organise encore autour de systèmes de capteurs, ici, de température, et dont les informations vont permettre au soft de réagir. L’appareil va pouvoir fonctionner normalement jusqu’à – 10°. En dessous de cette température, (les roulements à billes sont serrés gelés, les huiles sont figées, etc.) la machine va lancer des séquences lui permettant de faire remonter sa température interne.

Dans un premier temps, notamment en phase de veille, elle va utiliser ses moteurs comme des résistances. Du courant va passer dans les moteurs, sans les faire tourner, jusqu’à faire remonter la température jusqu’à zéro degré. A zéro degré, la machine va faire bouger un tout petit peu les moteurs pour vérifier que rien ne coince et que rien n’est bloqué, et si tout va bien, le soft lance un petit reset du projecteur qui est de nouveau opérationnel.

Pour information, chez ROBE, les projecteurs ne font plus de reset pan/tilt. Les différentes technologies de capteurs utilisées permettent directement à la tête de se positionner où il faut. Exit les longues secondes où le projo faisait son petit tour complet dans tous les sens pour finir par se positionner là où le DMX l’appelait. Tous les produits de la gamme ROBE vont bénéficier de ce système à présent et pouvoir loger dans des endroits exigus n’autorisant que des débattements limités.

Le iFORTE peut être alimenté en permanence (et c’est du coup indispensable en cas d’utilisation prolongée en extérieur), et ne consomme plus que 20 W en mode « stand-by ». Seules certaines séquences de régulation interne comme celles que nous venons de décrire lors de problèmes de températures extrêmes peuvent ponctuellement amener le projecteur à consommer un peu plus, mais leur raccordement permanent n’entraîne pas de consommation coûteuse.
Le iFORTE a cependant une limite par rapport au FORTE. Le manuel nous indique qu’en utilisation extérieure, il ne peut être monté de côté. A plat au sol ou sur un pont, pas de soucis, mais latéralement, non.

Démontage / construction

Machine démontée.

La plupart des carters formant la coque externe du iFORTE utilisent un matériau particulier. Il s’agit d’un alliage en grande partie réalisé à base de magnésium. C’est une des raisons pour laquelle ce projecteur IP65 est à peine plus lourd que sa version «standard».

Les zones étanches de la machine sont la tête, le centre de la lyre, et une partie de la base. Les bras n’en font pas partie. Tout ce qui s’y trouve est potentiellement exposé à l’humidité ou à des différences de pression sans problème.
Entendons-nous, ce n’est pas ouvert de partout non plus, mais si quelques gouttes s’introduisent à l’occasion, il n’y aura pas de bobo.

Dans l’un des bras, on retrouve le classique dispositif pan/tilt avec les courroies et les tendeurs pour assurer le déplacement site et azimut de la tête, tandis que dans l’autre, on découvre une grosse gaine plastique renfermant le câblage qui passe de la base jusqu’à la tête, ainsi totalement protégé, entouré par deux longues capsules transparentes remplies de genres de petites billes de couleur orangée.


Le bras avec les capsules filtrantes et la valve d’équilibrage.

Ces deux capsules, reliées par un réseau de tuyaux permettent le filtrage de l’humidité de l’air en entrée / sortie de tête. La capsule de gauche est surmontée directement par la valve servant à équilibrer la pression à l’intérieur de la tête.

Le matériau filtrant est à base de gel de silice absorbeur d’humidité. On nous a montré l’aspect que les billes peuvent avoir après un certain temps d’utilisation. La couleur passe de l’orangé au marron, et ça peut aller jusqu’au noir lorsqu’elles sont fortement saturées en eau.

ROBE annonce que pour un usage régulier, le remplacement des cartouches doit s’envisager à une fréquence d’environ un an. Ce qui laisse quand même pas mal de latitude pour travailler sereinement avec les iFORTE.

Pour ouvrir la tête, il suffit de retirer les 2 demi-capots qui l’entourent fixés par 6 vis de chaque côté. Tout à l’intérieur est plus ou moins comme dans le FORTE, à l’exception d’une petite carte fixée sur un côté à proximité de l’un des bras. Il s’agit de la carte de suivi environnemental. Bardée de capteurs, elle sert d’interface pour l’analyse permanente de l’état des conditions atmosphériques dans le projecteur.

Une fois le module LED retiré, reste l’optique de colimatage faisant bloc avec l’appareil.

La lentille de sortie est recouverte d’un traitement oléophobique et hydrophobique qui lui évite au maximum d’être squattée par des gouttelettes de fluides quelconques (comme de l’eau de pluie par exemple…) qui pourraient créer des dépôts dommageables à la lumière.

Comme pour le FORTE, le iFORTE possède un moteur de leds facilement interchangeable (toute la série dont le nom se termine par « TE » : « Transferable Engine » en bénéficie) et possède les mêmes caractéristiques électriques et optiques, simplement c’est un module spécifique par son mode de refroidissement et les besoins de dispositifs étanches. Les matériaux sont différents, davantage de vis, un système de joint, et une connectique étanche enfichable directement dans l’appareil.

Démonté, vue de l’arrière avec la source et sa ventilation.

La ventilation des sources se fait par 6 gros ventilateurs, 3 qui soufflent et 3 qui aspirent l’air, autour des radiateurs et caloducs reliés au moteur de leds de façon très classique.
Ces ventilateurs sont étanches et leur compartiment n’est donc pas soumis à une restriction anti-pluie. (La pluie doit même pouvoir améliorer la qualité du refroidissement…)

Dans la tête, on trouve aussi de chaque côté, deux autres petites capsules, plates et ajourées, contenant les petites billes orange.
Elles sont là pour absorber l’humidité « complémentaire », au cas où il resterait encore un petit je ne sais quoi d’humide dans l’air. Il y a aussi deux de ces capsules dans la base de l’appareil.

Les capsules sont toutes remplaçables très facilement en quelques tours de main, et ont un coût presque négligeable, mais au besoin, il est aussi possible de les reconditionner soi-même, en les séchant simplement dans un four à micro-ondes. Là en revanche, la manip, notamment pour les capsules du bras, est plus délicate car il faudra vider les billes des capsules, et bien les remettre à l’intérieur, bien les tasser, et surtout ne pas en perdre pour conserver toutes les propriétés filtrantes, etc. Donc, œuvrer soi-même sur ce dossier est tout à fait possible mais un peu plus technique…

La base comporte également des éléments électroniques et mécaniques qui sont conçus anti pluie (avec des petites capsules anti humidité). Ainsi la base est également ventilée. Ça permet notamment d’éviter un poids dissuasif comme ce fut parfois le cas sur certaines machines étanches d’autres générations et dont le refroidissement reposait essentiellement sur la dissipation par des éléments complets de l’architecture de la carcasse.

Capsule interne de récupération d’humidité.
Capsule interne chargée d’eau.

On remarque la présence de deux petits « dômes » qui dépassent de la base sur sa partie haute, en diagonale. Il s’agit d’antennes pour le signal DMX Wireless (sans fil). Dans le FORTE, elles sont intégrées dans la base, les coques étant en plastique, ça ne pose aucun problème pour la propagation des ondes.
Ici, avec les coques en alliages métalliques, c’est plus compliqué. Les antennes disposent donc de ce petit champ extérieur. Une seule aurait suffi mais la deuxième vient garantir une bonne liaison dans toutes les directions, le soft de la machine sélectionnant de lui-même l’antenne qui aura le meilleur signal de réception.


Le panneau de connecteurs protégés.

Le panneau de connecteurs reprend toutes les embases du FORTE, mais cette fois recouvrables par un capot de protection.
La double connexion réseau est équipée de la technologie « Epass » permettant la recopie du signal même lorsque l’appareil est hors tension.

Sur ce panneau se retrouve aussi le porte-fusible général de l’engin ainsi que la batterie remplaçable qui alimente l’afficheur pour le paramétrage hors secteur. Une version existe pour installations fixes en extérieur, où tous les connecteurs sont remplacés par des presse-étoupe totalement étanches.

Test de pression

En refermant la machine, nous nous livrons donc, comme le prévoit la procédure, a un test d’étanchéité. Il nous suffit pour cela d’aller dans le menu « Pressure test » et de lancer « start test ».

Le menu.

Dans ce mode, une valve solénoïde bloque le passage de l’air, et permet donc aux capteurs internes de vérifier s’il y a une variation de pression à l’intérieur de la tête.
Pour que l’intérieur de la machine monte en pression, le procédé utilisé est celui de l’augmentation de la température interne. Le software ferme les couteaux et envoi la lumière a 100 %.

Le test complet prend environ 5 minutes et se fait tout seul. Si une perte de pression est détectée, la machine vous le signale et il vous restera à bien revérifier que vous avez tout refermé correctement en relançant un test de pression.
Les ouvertures de capots étant très simples à effectuer, il a peu de risques que ça soit un casse-tête… Mais si suite à un choc la carcasse est déformée, vous savez qu’il y a problème et qu’il y a une fuite quelque part…
Robe nous signale que la pression environnante est aussi prise en compte. Si vous êtes en bord de la mer ou à la montagne, la pression n’étant pas la même, le software est capable de le prendre en compte dans l’analyse et les comparatifs de pression qu’il va effectuer.

Infos connectées

ROBE a toujours été assez fort concernant l’interface projecteur / utilisateur. Les applications smartphone et connectivités diverses, qui permettent aux techniciens d’interférer avec les machines, fonctionnent assez bien depuis quelques années déjà. Ici encore, sur le iFORTE, il est possible d’avoir de nombreuses infos permettant le suivi et l’entretien des machines de différentes façons.

Page web connectée à la machine… « la valise » !

L’une des plus complète consiste à connecter le projecteur (ou une série de projecteurs) via un switch en réseau sur un ordinateur. Il suffit alors d’ouvrir le navigateur internet, de taper l’adresse IP du projecteur, et une page web révèle l’état de la machine en direct.
Vous pouvez alors y voir l’ensemble des paramètres électroniques, refroidissement, température interne et externe, tensions électriques, trame DMX, signaux de commande, données des capteurs (température, pression, etc.) Bref, vous disposez d’un état des lieux précieux et complet en temps réel.

Comparaison lumière… Est-ce que la lumière est aussi FORTE ?

Seulement 1 % de différence entre le derating du iFORTE et du FORTE.

Eh bien oui. On peut dire qu’à l’usage, entre FORTE et iFORTE, la différence minime ne sera pas sensible à l’œil. Le derating de 7,5 % pour le FORTE passe à 8,4 % pour le iFORTE.
Les flux comparés entre les deux machines (celui du FORTE de notre premier test, et celui du iFORTE aujourd’hui) sont quasiment identiques à moins de 10 % près.

En comparaison à 20°, notre angle de référence, l’éclairement au centre après derating du iFORTE est de 13 000 lux contre 14 300 pour le FORTE et le flux passe de 34 600 lumens à 31 600 toujours après derating.

Courbe du dimmer Square-Low de 0 à 100 %.

L’amplitude du zoom devient un poil plus large sur le iFORTE : 5,4° – 53,1° contre 5,5° – 51,4° pour le FORTE.

Par ailleurs, la totalité des essais que nous avons effectués montrent que les gobos, couleurs, prismes, sont les mêmes sur les deux versions et les courbes de dimmer Square Low se confondent.

Test de gobos (FORTE à gauche, et iFORTE à droite).
Test de couleurs côte à côte (FORTE à gauche, et iFORTE à droite).

Conclusion

Le iFORTE est, comme le FORTE, une machine puissante et étonnante. Elle a pour elle en plus son indice de protection « IP65 » la rendant insensible aux phénomènes extérieurs. Je dis bien « phénomènes extérieurs » et non simplement « conditions météo » car si le iFORTE est bien sûr une machine idéale pour utilisation par tous les temps, elle le sera aussi pour toutes applications en intérieur avec un avantage considérable, celui d’avoir une machine dont l’entretien global est réduit à son plus strict minimum.

Avec une tête complètement étanche, finis les nettoyages intempestifs et autres maintenances courantes… On change les petites cartouches une fois par an, on donne un coup de chiffon sur la lentille, et zou… C’est aujourd’hui un axe de réflexion qui est au cœur des préoccupations de nombreux prestataires qui s’intéressent à l’« IP » pour bénéficier de parcs polyvalents, durables, mais aussi s’affranchir d’autres problèmes liés à la mise en œuvre de projecteurs plus classiques.
A côté de ça, avec le iFORTE, Robe pousse encore plus loin et avec brio tous les process technologiques de développement et d’applications vus jusqu’ici sur les projecteurs asservis. La réalisation est à mon sens exceptionnelle.


On aime :

  • Tout, il fait tout bien
  • L’intelligence de conception

On regrette :

  • Rien

Vidéo Robe de comparaison des deux machines

iFORTE & FORTE comparison video from ROBE lighting on Vimeo.


Plus d’infos sur :

– le site Robe Lighting France
– Banc d’essais du FORTE dans SoundLightUp : FORTE Robe, le rival du BMFL


Tableau général

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Ayrton Khamsin et Domino illuminent Adèle en résidence à Las Vegas

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Les projecteurs Ayrton Khamsin et Domino ont dominé dans le design conçu par Cory FitzGerald pour “Weekends with Adele”, le premier concert en résidence de la chanteuse britannique au Colosseum du Caesar’s Palace à Las Vegas.

Weekends with Adele, une série de cinq mois de concerts les vendredis et samedis soir, a débuté en novembre 2022 et s’est poursuivie jusqu’en mars 2023. Le concert a été unanimement salué par la critique pour sa scénographie, son élégance « à couper le souffle » et sa remarquable capacité à combiner le spectaculaire et l’intime.

© Stufish

M. FitzGerald avait déjà travaillé avec Adele lors de sa participation au British Summer Time à Hyde Park, à Londres, en juillet dernier. Lorsqu’il est arrivé à Las Vegas pour la résidence de l’artiste, il savait « que ce serait un spectacle très théâtral.
Il allait prendre de l’ampleur physiquement et en intensité, en commençant par un petit concept et en se développant pour remplir la scène avec un orchestre complet, des décors, des éléments mobiles et des projections. L’éclairage devait assurer en complément une signature de théâtre et d’ambiance de concert. »

Ayrton Khamsin

FitzGerald a monté 192 lyres profile à source led Khamsin sur échelles mobiles et indépendantes des trois couches de projection du show, ainsi que sur les 3 ponts supérieurs et deux structures fixes de la salle. « La lumière de ce show était assurée essentiellement par les khamsin. Ils étaient partout explique-t-il.
« Pour les avoir déjà utilisés, je savais qu’ils étaient très lumineux et percutants, et qu’ils offraient de nombreuses options. Je voulais une uniformité dans le kit – les mêmes lumières à différents endroits pour des visuels plus propres – mais cela signifiait que les appareils devaient être polyvalents ».

Il explique qu’il voulait « beaucoup de flexibilité dans la position ses projecteurs » au fur et à mesure que le spectacle évoluait et qu’Adele décidait du meilleur endroit pour interpréter chaque chanson. « Nous avons pu nous déplacer et nous adapter aux changements grâce à l’uniformité de l’équipement ».

Khamsins était le choix idéal pour assurer la cohérence et la polyvalence de l’ensemble du concert. « Les Khamsins pouvaient tout faire : des effets de beams très serrés, des washs d’animation larges, du cadrage, des washs de gobos, du strobe, des colour bumps « , explique FitzGerald.
« Nous les avons même utilisés pour la face en raison de leur température de couleur réglable. Il y a beaucoup de gradations dans le spectacle, les lumières s’allumant lentement pour créer l’ambiance et la sensation d’intimité. Les Khamsins étaient également parfaits pour ce genre de subtilité ».
D’autre part, « la salle ayant un proscenium de 37 m de large, nous devions parfois tirer une lumière d’un côté à l’autre ou éclairer des accessoires, et Khamsin l’a très bien fait également », ajoute-t-il.

Ayrton Domino

FitzGerald a également opté pour 25 lyres profile Domino, qui ont été répartis uniformément au sol afin de créer un horizon de lumière dans le show. C’est la société londonienne Neg Earth Lights qui a fourni l’équipement.
« A certains moments du concert, il n’y avait qu’Adele et un piano sur scène, des moments calmes, simples et magnifiquement intimes ; et parfois, il y avait d’immenses titres de groupes sur scène avec des effets complexes de flammes et d’eau. Le spectacle passait de ballades à un concert de rock, tout en utilisant des projections et écrans LED.
La gestion de l’exposition et de l’image globale de la scène pour les caméras, les smartphones et l’œil humain était un défi que ces projecteurs ont parfaitement relevé », explique FitzGerald. « Cela a démontré la polyvalence des éclairages. »

Pour FitzGerald, l’éclairage de Weekends with Adele consistait à « donner à Adele les moments qu’elle souhaitait pour chaque chanson ». La polyvalence du kit a permis de donner l’impression d’un spectacle intime à certains moments ou d’un spectacle très théâtral à d’autres. Nous avons veillé à ce que son public se sente concerné par chacune de ses prestations ».

© Stufish

Cory FitzGerald est associé principal, concepteur lumière et producteur créatif chez Silent House Studios, Burbank, une agence de conception et de production primée dans le monde entier.

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Halto Kepler 150, projecteur d’images polyvalent et IP66

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Soucieuse de répondre à un besoin mêlant performances et encombrement réduit, la marque d’éclairage architectural Halto montre sa dernière création au menu des projecteurs d’images poly fonctionnels IP de courte et moyenne portée.
Il est présenté par Tristan Kislig, responsable commercial de la division lumière et vidéo de Freevox.



Le Kepler 150 est un appareil classifiable dans la gamme des projecteurs d’images destinés à l’intégration, dans le cas présent intérieure ou extérieure.

Le nouveau Kepler 150 IP66

Déclinaison du Kepler 350, il reprend la même philosophie de polyvalence dans un Boîtier plus petit et dispose cependant d’un beau panel de fonctions, bien plus qu’un simple projecteur de gobos.
Sa source LED blanche est calibrée à 5900 Kelvins et produit un flux de 2 850 lumens (pour un faisceau de 16 000 lux à 8° d’ouverture à 5 m).

Dans son Boîtier sobre et compact en aluminium, nous retrouvons une roue de quatre gobos rotatifs, une roue de cinq couleurs, secondées par un prisme à quatre facettes, ainsi qu’une roue d’animation qui vient s’insérer dans le faisceau.


Autre vue du Kepler 150 et son large capot démontable afin d’accéder aux organes internes ainsi qu’au changement de gobo.

Un zoom variable, doublé de son focus, prennent place aux côtés des autres modules et permettent de faire varier le faisceau ainsi que sa mise au point entre 18 et 40°. Le projecteur qui est certifié IP66 sera apte au travail entre -20 et 45 °C.

Le Kepler 150 est équipé du pilotage DMX sans fil (Wireless Solution) et dispose du retour d’infos RDM en natif.
Ses mensurations sont de 45 cm de longueur (avec sa lyre d’accroche) pour un poids de 9,2 kg.
L’appareil est disponible au tarif de 2090 € HT public.

Plus d’informations sur le site Halto et sur le site du distributeur Freevox

Prolight + Sound 2023 du 25 au 28 avril : le programme

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Dans moins d’un mois, Prolight + Sound ouvrira ses portes à Francfort avec une offre complète en lumière, structure scénique et vidéo pour l’événementiel et le spectacle.
L’audio reprend des couleurs grâce à quelques marques leaders de la diffusion de concert et un programme de conférences bien adapté aux nouvelles tendances technologiques.


Pour la première fois depuis 2019, Prolight + Sound se déroulera sans restriction majeure de voyage à l’échelle mondiale. Par conséquent, les exposants du monde entier, y compris d’Asie, seront à nouveau représentés en grand nombre. Prolight + Sound sera donc un lieu de rencontre mondial pour les entreprises, les décideurs, les professionnels et pour les jeunes talents à l’aube d’une carrière dans l’industrie de l’événementiel et du spectacle.

Le salon offre un large éventail de produits et de thèmes, de l’éclairage et des lasers à la projection et aux LED, en passant par les systèmes de sonorisation et la technologie des studios, ainsi que les services événementiels. Dans le domaine du théâtre et de la technologie scénique en particulier, PL + S demeure le plus grand lieu de rencontres d’Europe.

Voici le programme de l’édition 2023 avec en intro un communiqué de Mira Wölfel : directrice de Prolight + Sound

Mira Wölfel : « Avec nos partenaires et toute l’équipe, nous avons travaillé sans relâche pour créer la plateforme dont l’industrie a besoin. Nous nous réjouissons des nombreuses premières au programme, des innovations des exposants et des rencontres intéressantes.
Je me réjouis tout particulièrement de célébrer l’avenir prospère du secteur de l’événementiel avec les exposants et les visiteurs lors de la réunion qui aura lieu le soir du premier jour du salon. »


Parmi les acteurs qui présenteront leurs nouveaux produits et innovations au salon, citons, Adam Hall, Admiral, Airstar, Anolis, Artistic Licence, Astera, Avolites, Ayrton, Beglec, Cameo, Capture, Cast, Chamsys, Chauvet, Chromateq, Claypaky, CLF Europe, Coemar, Compulite, CM, CSI, DAS Audio, d&b Audiotechnik, Digital Projection, Doughty, DTS, Elation, ETC, Eurotruss, Follow Me, GDTS, Gerriets, GLP, Guillet, Highlite International, InEar, InnLED, JB-Lighting, KS Audio, KV2, Kvant, L- Acoustics, Laserworld, Lawo, LD System, Lumen Radio, Luminex, Lightpower, Link, MA Lighting, Martin by Harman, MDG, Meyer Sound, Mipro, Ortofon, Osram, Panasonic, Pangolin laser, Petzl, Portman, Prolights, Prolyte, Roxx, RVE, Radial Engineering, Riedel, Robe, Robert Juliat, Rosco, Schnick Schnack, SGM, Sfat, Sixty 82, Sommer Cable, Sonoss, Spotlight, Starway, Swisson, TAIT, Teac, TMB, Vari Lite, Verlinde, Visual Production, Wireless Solution, Zactrack et beaucoup d’autres en direct, européennes et asiatiques ou adossées à leur distributeur allemand.

Voir la liste complète des exposants ici


Quelques-uns des plus beaux shows de PL+S 2022.

Pour les professionnels de l’audio

L’éventail des formats de présentation et de programmes dans le secteur audio est plus vaste que jamais. Pour la première fois, le ProAudio College propose un programme de formation spécialisé pour les techniciens audio travaillant dans les segments live et studio.

Ce programme, qui se déroulera pendant les quatre jours du salon, est axé sur les systèmes sonores immersifs, la psycho acoustique, le son live dans des environnements difficiles et les productions home studio. Le programme a été élaboré en étroite collaboration avec l’Association des ingénieurs du son allemands (VDT) et se déroulera en partie en allemand et en partie en anglais.

Le Performance + Production Hub.

Lancé avec succès l’année dernière, le Performance + Production Hub s’agrandit pour Prolight + Sound 2023.
En coopération avec les organisateurs du Sample Music Festival et des marques renommées, Messe Frankfurt crée une zone d’expérience élaborée autour d’outils sonores innovants dans le bâtiment « Portalhaus ».
Le programme comporte des ateliers quotidiens et des présentations sur le DJing, le remixage, la création de rythmes, l’enregistrement sur le terrain et le marquage sonore.

Le centre de performance et de production comprend également, pour la première fois, une scène d’action organisée par PRO MUSIK – Association des créateurs de musique indépendants. Les visiteurs auront l’occasion de participer à des discussions avec des musiciens professionnels, d’explorer des scénarios de carrière et d’assister à des spectacles, des interviews et des conférences.

Un autre point fort dans le domaine de l’audio est le Vintage Concert Audio Show dans le hall 11.0. Cette exposition comprend plus de 200 pièces d’exposition couvrant l’histoire des systèmes sonores des soixante dernières années et présente des discussions inédites avec des personnalités du secteur de l’audio.

Le Vintage Concert Audio Show.

Le rendez-vous des jeunes talents, futurs professionnels

Compte tenu du processus de changement démographique en cours, il incombe au secteur d’inspirer les jeunes talents à faire carrière dans le domaine de l’événementiel et du spectacle. Le Future Hub, dans le hall 11.0, rassemble des contenus particulièrement importants pour les nouveaux venus dans l’industrie et donne aux jeunes talents la possibilité de rencontrer des entreprises proposant des postes vacants ainsi que des instituts de formation dans le secteur de l’événementiel.
En outre, la journée des futurs talents revient à Prolight + Sound cette année, le vendredi 28 avril, avec une invitation à tous les stagiaires, étudiants et jeunes gens intéressés par l’industrie. Le programme comprend des conférences sur les scénarios de carrière dans le secteur de l’événementiel, des événements de mise en réseau avec les exposants, des visites des coulisses, etc.

Women in Lighting, les professionnelles du spectacle

En outre, Prolight + Sound met l’accent sur l’égalité des sexes dans le secteur de l’événementiel avec la présence de Women in Lighting Lounge dans le hall 12.0. Il s’agit d’un lieu de rencontre central pour les professionnelles, ainsi que pour les nouvelles venues intéressées. C’est aussi le lieu d’entretiens avec des personnalités inspirantes et une source d’information sur les options de carrière.
Organisées en coopération avec Light Collective, l’initiateur du projet « Women in Lighting » (WIL), des conférences et des discussions sur des sujets pertinents se tiendront sur la scène Theatre + Light pendant toute la durée du salon. Cette partie du programme est complétée par des rencontres quotidiennes avec les WIL sur le stand Ayrton.

Un secteur événementiel plus écologique

Prendre des mesures pour préserver les ressources naturelles n’est pas seulement une obligation sociale. Cette démarche peut également contribuer à rendre les événements plus efficaces d’un point de vue économique. C’est pourquoi des conférences et des tables rondes sur la durabilité dans le secteur de l’événementiel sont organisées dans le cadre des sessions vertes de l’EVVC pendant les quatre jours du salon.

Les principaux sujets abordés comprennent non seulement les étapes organisationnelles et technologiques vers des événements climatiquement neutres, mais aussi la durabilité sociale, la gestion des tournées respectueuses de l’environnement et la communication sur la durabilité.
Le discours principal des sessions vertes sera prononcé par l’anthropologue culturelle et sociale autrichienne Bettina Ludwig à 12 h 00 le 25 avril. Elle discutera des éléments qui relient les gens à travers toutes les frontières géographiques et culturelles, et en déduira des recommandations d’actions à prendre par l’industrie de l’événementiel.
En outre, les fournisseurs de solutions contribuant à un bilan CO2 plus positif sont signalés en conséquence dans le catalogue et le moteur de recherche des exposants.


Quatre jours de formation

Les experts du secteur sont prêts à transmettre leurs connaissances sur plusieurs scènes du salon Prolight + Sound. Sur la scène principale du hall 11.0, les représentants des associations professionnelles se concentrent sur les sujets les plus urgents et les plus importants pour l’ensemble du secteur. Dans le hall 12, la scène Théâtre + Lumière présente les nouvelles tendances technologiques en action.

En outre, le forum des fabricants permet aux exposants de présenter leurs solutions innovantes et leurs domaines d’application. L’International Event Safety Conference (I-ESC) fait également un retour bienvenu et se concentre sur la sécurité au travail, la protection contre les infections lors d’événements et les outils pour la mise en œuvre conforme à la réglementation d’un grand nombre de projets dans l’ère post-Covid.

Toutes les conférences, ateliers, vitrines et démonstrations de produits sont gratuits pour les détenteurs d’un billet Prolight + Sound valide, qui donne également accès au grand Get- together avec musique live et boissons la première soirée du salon, le 25 mars (à partir de 18 h 00).


Plus d’infos et demande de badge sur le site Prolight + Sound

Réseaux sociaux :

– facebook.com/prolightsoundfrankfurt/
– twitter.com/pls_frankfurt
– instagram.com/pls_frankfurt
– youtube.com/plsfrankfurt
– prolight-sound.com/linkedin

 

Communiqué de Waves Audio

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Chère communauté Waves,

Je m’appelle Meir Shashoua et je suis le directeur technique et cofondateur de Waves Audio. Ces derniers jours, vous avez été nombreux à nous faire part de vos inquiétudes quant à notre décision d’abandonner les licences illimitées et de passer à un modèle d’abonnement exclusif pour les plugins.

Je tiens tout d’abord à m’excuser pour la colère que nous avons causée à beaucoup d’entre vous, nos fidèles clients. Nous comprenons que notre décision a été soudaine et conflictuelle et qu’elle n’a pas suffisamment pris en compte vos besoins, vos souhaits et vos préférences. Nous sommes sincèrement désolés pour la difficulté que cela a entraînée.
Après avoir attentivement écouté vos remarques, je souhaite vous faire part du retour du modèle de licence illimitée pour les plugins, parallèlement aux nouveaux abonnements. Vous pourrez à nouveau obtenir des plugins sous forme de licences définitives, comme auparavant.
De plus, ceux d’entre vous qui possèdent déjà des licences illimitées pourront à nouveau mettre à jour leurs plugins et recevoir une seconde licence via le plan de mise à jour Waves, comme avant. Cette option sera également disponible parallèlement au programme d’abonnement et indépendamment de celui-ci.

Nous mettons actuellement tout en œuvre pour que les licences illimitées soient à nouveau disponibles le plus rapidement possible. En attendant, vous pouvez vous tenir au courant sur cette page de news, où nous publierons les dernières mises à jour sur la disponibilité des licences permanentes.

Je tiens à ce que vous sachiez que nous sommes au service de nos utilisateurs. Nous avons écouté vos commentaires et nous continuerons de le faire. Waves est une entreprise composée d’utilisateurs et de créateurs, tout comme vous, et nous sommes tous aussi passionnés que vous par nos produits. En gardant cela à l’esprit, nous nous efforcerons d’être proche vous et, espérons-le, regagner votre confiance.

Nous vous remercions encore de vos commentaires et de votre soutien continu.

Meir Shashoua
Directeur technique et cofondateur de Waves Audio


 

Le Musée des Beaux-Arts vibre avec CHAUVET

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L’équipe d’Eurosono a fait de l’élégance sa ligne directrice pour la mise en lumière d’un événement parrainé par la société financière Monego au réfectoire baroque du Musée des Beaux-Arts de Lyon.

« La demande du client était de mettre en valeur le lieu en créant une atmosphère chic et corporate », nous dit Alexandre Jeannerod, dirigeant d’Eurosono. « L’idée principale qui nous a guidés était de créer un tableau lumineux élégant ».

Pour répondre à ces objectifs, l’équipe lumière a pris le parti d’éclairer cette pièce spacieuse en utilisant une palette de couleurs dominée par diverses nuances de bleus et de blancs.

« Nous avons utilisé de la lumière bleue sur certains éléments inférieurs et du blanc/cyan pour les espaces supérieurs », explique Frédéric Fuentes, chargé de la prestation événementielle. « Et nous avons obtenu l’aura que nous recherchions ».

Chauvet Colorado Q40

Le résultat est un espace raffiné où 12 projecteurs uplighting WELL Fit (RGBA) et six panneaux wash COLORado Panel Q40 (RGBW) CHAUVET Professional assurent la simplicité.
Ces projecteurs ont été positionnés de façon à illuminer la grande salle ornée d’œuvres d’art qui accueillait le dîner.

Chauvet uplighting WELL Fit.

« Nous nous sommes appuyés sur les uplighting WELL Fit pour créer des faisceaux serrés qui habillaient la pièce », poursuit Frédéric, « alors que les wash COLORado Panel Q40 produisaient de très belles nappes de couleurs unies ».

« Tous les projecteurs étaient pilotés en DMX sans fil. C’est un paramètre indispensable dans ce type de lieu où la technique doit se faire la plus discrète possible » explique Alexandre Jeannerod. « On essaie de gommer la technique pour que le regard se concentre sur la beauté du lieu. »

Plus d’infos sur le site Chauvet France