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Institut du Judo : La voie du réseau

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Honnêteté, courage, bonté, respect, sincérité, honneur et loyauté sont les sept vertus essentielles du Bushido, le code d’honneur qui régit la vie du Samouraï. Des qualités que l’on cherche aussi dans un réseau fonctionnel et « versatile » pour un lieu comme « l’Institut du Judo ».

Le Dojo de Paris, un des deux Dojo de l’Institut du Judo situé porte de Chatillon.

Jimmy Raphan responsable des évènements et sa collègue Loïs Richerd, commerciale, m’ont gentiment ouvert les portes du majestueux « Dojo de Paris » (officiellement prénommé Institut du Judo). Ce superbe lieu, doté d’un plateau de 1750 m2, est situé Porte de Châtillon, dans le 14-ème arrondissement de Paris.

L’équipe, très attachée à l’animation d’une vie sportive et culturelle riche, a eu suffisamment d’imagination pour envisager le lieu dans d’autres configurations. Tournages, événementiels, défilés de mode, formation et un bon partenaire pour atteindre ces ambitions. La société Magnum, entité du groupe Novelty-Magnum-Dushow, a installé un kit lumière, son et vidéo, contrôlé par un réseau « en double étoile ». particulièrement pointu.

La Salle, les projets et le cahier des charges

L’Institut du Judo est un bâtiment qui pour vocation d’accueillir des événements sportifs. Ses 1 750 m2 (1 200 m2 en excluant l’espace sous les tribunes) sont principalement dédiés au Judo mais la demande ayant évolué, il peut également servir à d’autres sports de combat ou pour de l’événementiel comme des salons grand public ou professionnels, des défilés de mode, des tournages ou encore du Karaté, de la Savate ou de la boxe pour lesquels des rings sont montés à la demande.


De gauche à droite, Herve Thevenon, Léa Bourgoin, Loïs Richerd, Jimmy Raphan, Fabrice Gosnet, Hugues De Beauchesne.

Depuis l’installation d’un superbe kit lumière, Jimmy Raphan ne cache pas son enthousiasme quant à la possibilité de promouvoir un nouveau type de sport : « Avec la Fédération Française de Boxe, nous travaillons autour de nouveaux évènements comme la MMA que l’on espère pouvoir accueillir en 2023. Du fait de son format un peu « show » nous avions besoin de matériel et d’une équipe technique dédiée pour l’installation. Magnum était le partenaire idéal. »

SLU : Quel était le cahier des charges établi par l’Institut du Judo en vue des rénovations technique dont il a fait l’objet ?

Jimmy Raphan : Nous sommes partis du constat que si la salle avait du potentiel en termes de superficie, il lui manquait l’équipement nécessaire à son utilisation et son exploitation autre que sportive. Elle était relativement intéressante à la location, mais engendrait des coûts de transport ou d’installation technique trop importants. »

L’équipe de l’institut du judo se tourne alors vers Magnum par suite d’un appel d’offre. Par ailleurs, outre le fait de proposer une offre commerciale plus intéressante cette démarche avait aussi vocation à s’inscrire dans une démarche RSE* de plus en plus chères aux entreprises.

*RSE : Responsabilité sociétale des entreprises, également appelée responsabilité sociale des entreprises, est définie par la commission européenne comme l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. En d’autres termes, la RSE c’est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.
Source : site du ministère de l’économie – economie.gouv.fr


Début 2022, l’Institut du judo se met donc en rapport avec Magnum. Les travaux démarrent en août de la même année et la salle est inaugurée le 5 octobre.

SLU : Quels sont les termes de cet échange entre la salle et Magnum ?

Hervé Thévenon : Pour toute modification ou exploitation du kit installé, au sens large, les clients seront obligés de passer par Magnum car nous avons l’exclusivité de ce lieu. Pour notre part, l’investissement a été fait à hauteur de 800 000 euros en matériel, main-d’œuvre, étude et charges. C’est maintenant une salle magnifique, qui peut accueillir divers évènements et pas que sportifs, même si les jeux olympiques de Paris en 2024 prendront une grande place dans le calendrier. »

L’Architecture du lieu, le kit lumière, son et vidéo

Pour pouvoir accueillir des évènements variés avec toute la flexibilité nécessaire, Magnum avec ses casquettes de prestataire et d’intégrateur, se penche sur la question. Premier défi, l’architecture du bâtiment construit en 2000, n’est pas simple car le plafond suit une double pente.
Le bureau d’études de Magnum planche sur la possibilité d’accrocher un grill en déterminant les points d’accroche possibles. Ce travail, une fois validé par le bureau de l’architecte du site – le cabinet Depoux – débouche après travaux sur l’installation d’un grill de 21 x 26 mètres, entièrement motorisé et contrôlé par une télécommande HF.


Des études de faisabilité ont été nécessaires pour accrocher le grill au plafond en double pente de ce bâtiment construit dans les années 2000.

Ce dispositif permettra aux techniciens d’équiper le grill au sol selon les besoins et en toute sécurité. Un système de « baignoire » sur-mesure complète le système pour avaler les câbles lors de la remontée.

Les grosses baignoires noires en forme de cylindre sont des avaleurs de câble. Ils ont été dessinés et construits sur mesure pour Magnum. La structure quant à elle vient de chez ASD.

SLU : Une fois les points d’accroche construits, combien de temps cela vous a-t-il pris avant d’installer ce kit flambant neuf ?

Hervé Thévenon : Quinze jours environ, réseau inclus. Le gros du travail a été d’aller chercher les informations sur l’architecture de la salle et de confronter nos inquiétudes auprès du cabinet d’architecture Depoux.
Je pense que c’est un exploit que Magnum ait pu arriver à une étude aussi poussée et sécurisée aussi rapidement.

SLU : L’architecture en double pente du lieu entraîne-t-elle des impératifs lors de l’exploitation ?

Hervé Thévenon : Nous sommes limités en terme le poids en accroche et en cas de grosses chutes de neige cumulant plus de 2 mètres d’épaisseur sur le toit. Dans ce cas précis, nous ne sommes pas à l’abri de devoir descendre tout le matériel au sol car si l’eau s’évacue, la neige, elle, s’accumule, ce qui ajoute du poids sur la charpente.

Mais au global, il y a tout de même une marge de manœuvre importante car le bureau d’études a estimé le poids possible en accroche à 15 tonnes. Si on comptabilise les palonniers et le kit fixe on atteint, pour l’instant, 8,5 tonnes. »
En effet, un kit est maintenant inclu dans le pack de location de l’Institut du Judo. Il comprend un écran vidéo à Leds de 14 mètres par 3,50 mètres de la marque Mled avec un switcher Barco S3. La diffusion de façade est en L-Acoustics Kara avec un renfort central en Kiva. Sur les côtés 3 X 12 et 2 x 12 Kiva assurent, respectivement, les renforts dans les gradins et à l’arrière.

Le kit lumière, dont la vocation première est d’éclairer les manifestations sportives, est constitué de 84 x Oxo Sunflood 500 qui envoient très facilement 2 000 Lux au sol. Hervé souligne « En réalité on est capable d’avoir beaucoup plus mais ces specs répondent au cahier des charges mais aussi aux besoins des caméras lors de captations. Par ailleurs l’éclairage est bien réparti sur tous les tatamis, c’est-à-dire l’espace dédié aux combattants. »

84 x Oxo Sunflood 500, 40 x Starway Servo Color 4K RGBW et 16 x Elation Picasso envoient le boulet sur les tatamis.

Pour complémenter 40 wash multisources Starway Servo Color 4K RGBW et 16 spots Elation Picasso avec couteaux motorisés, composent le kit des projecteurs asservis. Hervé précise « Ils servent soit pour la décoration en projection sur les murs, soit pour l’éclairage de face en événementiel par exemple. »
Les futurs clients auront aussi le choix de complémenter ce kit en veillant à ne pas dépasser la tonne de surpoids autorisée ou bien tout changer en désinstallant les structures secondaires.

Le réseau

Pour contrôler le kit, le réseau également avait besoin d’évoluer. Les équipes de Magnum ont pris le parti de ne pas bousculer les habitudes de l’équipe.

Fabrice Gosnet décrit : « Une coursive dans le plafond, qui faisait déjà tout le tour de la salle, était équipée de plusieurs petits ports réseaux qui permettaient à l’équipe d’accueil de faire de l’évènementiel. Avec, ils peuvent se relier à la connexion Internet pour faire du streaming par exemple. Ils ont donc pris cette habitude et personnellement ma philosophie a toujours été : Ne modifie pas tout parce que sinon tu vas totalement perdre des gens. »


144 points de connexion ont été répartis à six endroits stratégique de la salle…
…Les événements qui se dérouleront à l’Institut du Judo pourront bénéficier d’un maximum de flexibilité.

Partant de constat que l’équipe devait pouvoir travailler en « stand alone » par rapport à un système beaucoup plus large et complexe pour de plus gros événements, le mot d’ordre était de se greffer sans toucher au réseau existant. Un deuxième défi facilement relevé par Fabrice et son équipe.
Le tout nouveau réseau a donc été pensé pour que la salle devienne la plus polyvalente possible. Fabrice liste les points essentiels du cahier des charges « On devait être capable d’avoir une régie à différents endroits de la salle. Nous avons donc commencé par distribuer un réseau fibre optique qui nous a amenés à répartir 144 points de connexion dans toute la salle. »
Si ces points de connexion, que l’on pourrait résumer en 6 boîtiers x 24 points de connexion (=144), sont adroitement répartis, c’est grâce aux différents feedbacks des techniciens qui avaient déjà eu à pratiquer la salle.

Le cœur du réseau lui se trouve dans une salle prévue pour le stockage et dont l’accès se fait au niveau du rez-de-chaussée, près des tatamis.

Fabrice Gosnet décrit l’installation

1- « C’est d’ici que partent tous les multipaires de fibres, c’est-à-dire depuis les panneaux de patchs. Nous avons tiré des multipaires de douze ou vingt-quatre cœurs, vers la régie, en fond de scène, dans les locaux techniques ou sur les côtés. Nous en avons réparti un peu partout pour que la salle soit très confortable à utiliser.

C’est ici que l’on trouve les deux switches de cœur reliés à chaque pôle distant : que ce soit la régie, l’endroit où se trouvent les racks d’ampli, etc. il y aura à chaque fois un switch pour distribuer le signal, ce qui est normal.
En revanche chacun de ces switches est relié avec deux liens. L’un vers un cœur primaire et l’autre vers un cœur secondaire. Ce qui fait que si l’on perd un lien, le deuxième cœur est toujours présent pour prendre la relève. C’est ce qu’on appelle une topologie en double étoile.

Fabrice raconte que ce schéma est en train de devenir une approche par défaut chez Magnum car elle a fait ses preuves et fonctionne très bien.

2- Plus bas dans le rack les signaux audio, lumière et contrôle peuvent être récupérés en branchant les consoles sur les réseaux respectif avec un câble Ethercon. Il y a plusieurs VLANs (Dante primaire/secondaire, lumière, contrôle…). A chaque fois, ces points d’accès qui sont en double permettent de récupérer tous les VLAN du système. Il faut donc en gros 1 minute pour accéder à tout le réseau.

3- On trouve ensuite un processeur Barco S3 qui récupère du NDI au niveau du local technique. A noter que les signaux vidéo NDI peuvent également être récupérés partout où il y a un point de connexion réseau grâce à deux petites valises transportables prévues plug-and-play et nommées TX1 et TX2.

Les Tx sont deux petites mallettes qui permettent aux utilisateurs du Judo de se connecter depuis n’importe quel point réseau de la salle. Le RX permet de récupérer le signal vidéo afin d’afficher un ou deux tableaux de score sur le mur de Leds.

Le TX, qui est un convertisseur, se branche en HDMI vers le réseau pour diffuser les scores. En fonction des besoins d’utiliser un ou deux tableaux de score, il faut relier une ou deux mallettes.
Ce système rend l’installation hyper flexible et permet de ramener le signal où on veut. En effet, et toujours selon une logique de flexibilité, les événements peuvent varier et les positions peuvent donc changer.
Le système comprend également plusieurs kits d’extendeurs vidéo sur fibre, permettant ainsi aux utilisateurs d’utiliser facilement les brins pour transporter le signal vidéo partout dans la salle.

En régie, le système Barco S3 permet également de mettre en forme les différentes sources disponibles. D’ailleurs, une caméra full HD en NDI* et alimentée via le réseau, c’est-à-dire en PoE, est installée en hauteur et réalise des captations en live qui peuvent aussi être accessibles à distance via une connexion sécurisée pour que l’équipe Magnum puisse assurer un SAV à distance.

*NDI est un protocole AV-over-IP mis au point par le groupe Vizrt, qui permet de transporter de l’audio et de la vidéo sur IP en haute qualité.

4- Un MTCRL sert à « convertir le signal HDMI qui va partir avec quatre fibres optiques en duplex vers le récepteur qui se trouve au niveau du mur de leds pour l’alimenter en signal. Ce n’est donc pas du réseau, mais juste de la conversion de média, même si on passe aussi par le réseau fibre optique. »

5- Et enfin le système d’intercom.


Comme défini dans le cahier des charges, l’équipe peut continuer à travailler comme avant car cette installation se greffe sur l’existant et ne bouleverse pas leurs habitudes. Mais cette nouvelle installation leur apporte entre autres des points de connexion à six endroits stratégiques et la possibilité de diffuser du signal vidéo partout dans la salle. Finalement, le lieu bénéficie d’une plus grande flexibilité et pour de « plus grosses configurations » Magnum prend alors le relais sur les prestations.

Fabrice Gosnet ajoute : « C’est une salle de sport, il ne faut pas l’oublier, donc pas de choses saillantes ou qui pourraient déranger l’activité sportive. Ça aussi c’était important pour nous. Nous avons donc toujours privilégié de cacher les éléments. Par ailleurs, c’est plus esthétique.

Un joli mur de Led de la marque MLed (marque propriétaire de Magnum) est alimentée par des multipaires ou plus exactement 16 x RJ45 et via une grosse connexion de 4×18 Gigabits. Les écrans sont reliés en Daisy Chain (ou en cascade en français) par le haut et backupés par le bas. Cette installation assure la sécurité de la diffusion en cas de perte de signal.

On se déplace vers le haut de la salle dans les gradins perpendiculaires à l’écran Led.

Fabrice Gosnet : « Ici on trouve la baie qui va alimenter tout ce qu’on va appeler l’espace scénique. Tu trouves un panneau de patch comme dans la salle de stockage. A chaque fois, là encore, un cœur de fibre va au switch primaire et un autre au switch secondaire. On trouve aussi des connexions opticalcon et s’il y a besoin de faire des déports pour déplacer une régie par ici, il suffit de se brancher via les points de connexion pour retrouver tout le réseau. »

Les JO de Paris en 2024 et le futur de l’Institut du Judo

SLU : En 2024, les cars régie auront-il la possibilité d’accéder eux aussi à ce réseau tout neuf ?

Fabrice Gosnet : Par expérience, sur les grosses captations de ce type, ils sont autonomes et utilisent de gros multipaires pour relier leur matériel de captation à leur régie principale qui sera finalement située à l’extérieur.

Hervé Thévenon : En effet, ils ne se servent pas des installations du site parce que ça va beaucoup plus vite de tirer ses propres lignes et puis parce que ça leur permet de maîtriser toute la chaîne depuis l’accès jusqu’au bon fonctionnement de leurs appareils.
De plus, pour des raisons de coût, les temps d’installation sont réduits et cela va plus vite de tirer un câble plutôt que d’aller chercher les connexions du bâtiment voir, dans certains cas, d’attendre d’avoir les accès parce que les horaires des personnes attachées au lieu ne sont pas les mêmes que les nôtres.
Cependant, c’est vrai que ce genre d’installation est vraiment nouveau et il est possible que les mentalités changent ne serait-ce que pour économiser sur les coûts de transports. Le gasoil coûte de plus en plus cher et cette logique nécessite de la main-d’œuvre dont le coût est conséquent.

SLU : Avec le besoin pressant d’avoir une démarche écoresponsable pour respecter les accords de Paris à l’horizon 2050, le spectacle va sûrement devoir s’adapter. Est-ce que c’est rentré dans vos considérations ?

Hervé Thévenon : C’est exactement dans la psychologie de Fabrice. D’ailleurs les techniciens en préparations de cette nouvelle configuration étaient très étonnés et se sont dit que sans cette étape de tirage de câbles ils avaient eu l’impression de faire une moitié de prépa. Idem lors du démontage. C’est donc un investissement qui à la longue sera payant.

La régie fixe avec les contrôleurs Vidéo, lumière et son. Le S3 récupère le signal vidéo en HDMI depuis le réseau où il circule en fibre optique grâce à un extendeur qui l’aura au préalable converti. La console grandma3 se connecte au réseau via de l’Artnet qui circule sur le réseau local VLAN Artnet.

Le futur de l’Institut de Paris est à priori rempli de nouvelles opportunités. Jimmy Raphan remarque : « Je crois que les entreprises recherchent du sens quand elles organisent des évènements. Le judo et ses valeurs en sont porteurs et c’est aussi ce nous véhiculons à nos clients quand nous les accompagnons. (…)
Aujourd’hui mon rôle est de protéger le judo et il faut que l’on puisse continuer à faire de la formation et que les athlètes puissent s’entraîner pour participer à des compétitions. Développer notre axe commercial est donc important car toutes les recettes sont réinjectées à 100 % dans le développement de ce sport qui est une fierté de la France et cela aide les compétiteurs à remporter des médailles au JO. »

Le lieu est en effet bien situé, bien équipé et très spacieux. Le Dojo de Paris est par ailleurs complété par le Dojo Uzu, d’une surface de 676 m2, de salles annexes, de vestiaires, de salles de formation, et d’une galerie d’art qui se transforme facilement en espace de réception. La Fédération Française de Judo peut être fière de ce lieu 100 % accessible PMR.

Le Dojo Uzu complète l’offre de l’Institut du Judo.

Les JO 2024 se dérouleront à Paris dans moins de 600 jours. A mesure que le compteur défile, les stades et les salles se rénovent pour accueillir les sportifs du monde entier.
L’Institut du Judo n’y a pas fait exception mais, maline, l’équipe a su voir plus loin dans son cahier des charges. Le futur s’annonce donc radieux.

Magnum, partenaire technique de référence en France, et fort de son expérience dans l’accompagnement de grands événements partout dans le monde, a su apporter son savoir-faire dans la relation au long cours qui vient de s’engager. Le réseau est malin et flexible tout comme l’équipement auquel il est relié.
Un accord original qu’il faut saluer tout comme les équipes qui ont œuvré à son accomplissement. Bravo !

Chauvet : petite découpe E-2FC et Cyclo CYC 3 FC dans la gamme Ovation

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Chauvet Professional lance une petite découpe E-2FC, un projecteur de cyclo CYC 3 FC dans la gamme Ovation et un wash Outcast 2X Wash classé IP 65 dans la série Rogue.
Ils nous sont présentés par Laurent Ballarin, chef des ventes de Chauvet France.



Ovation E-2FC

La nouvelle découpe compacte Ovation E-2FC disposant d’un moteur de leds RGBAL.

La Gamme Ovation hérite de deux nouveaux produits. Le premier, l’Ovation E-2FC (pour Full Colour) est une petite découpe dédiée aux applications de proximité et à l’intégration en milieux “confinés” de par ses dimensions contenues (46 cm de longueur).

Elle intègre un moteur de LED RGB + Ambre + Lime composé de 53 sources dont la puissance varie entre 6 et 9,75 W selon la couleur.
Son faisceau étant modelé par un zoom variable manuellement entre 25 et 50°, elle dispose de tous les équipements classiques que l’on peut retrouver sur ce type de projecteur dont les portes gobos ou encore un module d’iris.

Son blanc natif est de 4525 K mais sera aisément variable en DMX entre 2800 et 8000 K. Son IRC élevé atteint 93 à 3200 K. Le projecteur, paramétrable via 9 modes DMX (dont le plus étendu nécessitera 17 canaux) est facilement transportable vu son poids plume de 6,7 kg.

Les premiers exemplaires de l’Ovation E-2FC seront disponibles en juin 2023 au prix public de 1399€ HT.


Ovation CYC 3 FC

Dans la même gamme, l’Ovation CYC 3 FC, projecteur d’éclairage pour cyclorama, suit la route tracée par le modèle 1 FC dont il reprend l’architecture.

Le nouveau projecteur pour cyclorama, équipé de 3 zones pilotables indépendamment, l’Ovation CYC 3 FC.
Laurent Ballarin à gauche, accompagné par Martin Fournier, directeur commercial Europe de Chauvet.

Ce projecteur ultra-silencieux (pas de ventilation forcée) est décliné ici dans une version trois fois plus longue que son homologue (soit 1,2 m au total) dont la source pourra être matricée en trois zones.

Ses caractéristiques restent similaires à savoir des sources LED RGBAL, dont le blanc peut varier entre 2800 et 6500 K, un volet intégré réglable manuellement permettant de canaliser le flux et un IRC de 90 à 3200 K.

L’Ovation CYC 3 FC est déjà disponible à l’achat au tarif de 1799€ HT.


Rogue Outcast 2X Wash

Déclinaison IP65 du R2X Wash, Chauvet nous présente le Rogue Outcast 2X Wash.

Autre droïde qui cette fois se trémousse sur le stand, le Rogue Outcast 2X Wash est un projecteur wash multisources à leds incarnant l’évolution IP65 du R2X Wash.

Sa description est simple vu qu’il s’agit d’une adaptation de ce dernier, prévue pour ne pas broncher sous les projections d’eau. Les caractéristiques techniques globales des deux lyres sont les mêmes, avec 19 LED RGBW et la même plage de zoom 8/66°.
Le petit tour de main de Chauvet a été de proposer un appareil en (presque) tous points identiques sans pour autant plomber le poids de la version IP comme en témoigne la balance : seulement 1 kg de plus pour la version Outcast!

Ce nouvel asservi wash est lui aussi déjà disponible au prix public de 2 600 € HT.

Pour plus d’informations sur tous ces différents produits, rendez-vous sur le site web de Chauvet

Cameo signe la gamme Gallery light pour l’intégration

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Baptisée “G” pour Gallery light, la nouvelle série de projecteurs LED d’intégration utilise le très connu système de fixation et d’alimentation par rail.
Cette gamme d’ores et déjà très complète nous est présentée par Fabrice Dayan, Sales representative South West of France and Product Specialist Light Technology.



Série G4

Disponibles en deux coloris, les 4 petits projecteurs nommés judicieusement G4 partagent la même architecture extérieure et le même système d’accroche et d’alimentation par rail, très présent en muséographie, surfaces de vente de détail et dans les installations permanentes en général. Le système a d’ailleurs été étudié pour être compatible avec la totalité des rails présents à l’échelle européenne. Passons en revue les différents modèles.

Un projecteur G4 ici dans sa finition noire. On aperçoit plus en détail le système de lentille amovible aimantée.

Le G4 N dispose d’une source blanche de température de couleur neutre (4000 K/ pour 1500 lm) de 25 W, un simple potentiomètre à l’arrière du projecteur permet de faire varier l’intensité de la LED.

Le G4 T propose un blanc plus chaud 3000 K issu d’une source LED de 40 W.
Troisième appareil de la gamme, le G4 TW qui bien que de la même puissance s’enorgueillit de la possibilité de faire varier sa température de couleur du blanc entre 2800 et 6000 K.
Il propose également un contrôle total de la source en DMX+RDM (filaire via connecteur RJ45 et sans fil), y compris de sa fréquence PWM afin d’éviter les scintillements.


L’arrière de ce G4 FC avec sa prise RJ45

Enfin, dernier opus de cette série, le G4 FC dispose des mêmes possibilités de pilotage que le TW mais intègre une source RGB + lime (40 W au total).

Les mensurations de la gamme G restent contenues avec un empattement de 195×80 mm et un poids d’1,5 kg par unité. Notons que les IRC des appareils de cette nouvelle série démarrent à 90 pour atteindre au maximum 95.
Comme à l’habitude maintenant chez Cameo, divers accessoires aimantés sont disponibles pour toute la série G, modulant le faisceau qui d’origine ouvre à 5°. On retrouve notamment différentes lentilles et correcteurs de température.

Les tarifs de la gamme G s’échelonnent entre 290 et 590 € HT par unité (prix public).


Série H1

Le nouveau projecteur H1 ici installé en suspension.

Autre nouveauté chez Cameo, la sous-série de projecteurs d’ambiance d’appoint nommée H1, issue de la gamme H2, à l’origine plus imposante et plus puissante.

Ici les puissances de leds disponibles sont de 80 W pour les deux appareils à source blanche (H1 D WH de 4000 K – H1 T WH de 3000 K) et de 120 W pour le H1 FC WH qui lui dispose de leds RGB + ambre + lime.
Tous ces modèles peuvent se voir équipés de plusieurs types de lentilles interchangeables pour varier l’ouverture entre 20 et 65°. Côté pilotage nous avons le choix entre une télécommande ou le contrôle DMX-RDM et W-DMX.

Les accessoires disponibles en option permettent quant à eux une installation intégrée en plafond ou murale.

Les tarifs de la gamme débutent à 590 € HT prix public pour les modèles monochromes ; comptez une centaine d’euros de plus pour la version multicouleurs.

Plus d’informations sur le site Cameo et sur celui de Adam Hall, distributeur de la marque.

Poseidon Wash M, la nouvelle recrue au catalogue CLF Lighting

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Poseidon, c’est le nom choisi par CLF Lighting pour évoquer l’aptitude de leurs washs à leds à travailler en milieux inhospitaliers, comme une pluie battante, grâce à leur certification IP65 dont elles s’enorgueillissent.


Le nouveau Poseidon wash M. au design très sobre.

Ce nouveau modèle M. qui vient seconder les versions XL et XS déjà au catalogue dispose de 12 sources led RGBL (lime) de 40 W chacune pouvant être contrôlé de manière indépendante.
La présence du Lime permet d’accroître la palette de couleurs du projecteur et augmente également son Indice de Rendu des Couleurs (dont nous ne connaissons pas encore la valeur).
La fréquence PWM de rafraîchissement des leds peut être pilotée par l’utilisateur entre 1,2 et 10 kHz pour éviter le scintillement à l’image vidéo.

Ce wash, doté d’un zoom motorisé variable entre 4,2 et 45° d’ouverture, permet de passe d’un faisceau fort concentré de type Beam à un large faisceau wash.

Gros plan sur le système de refroidissement du Wash M. exposé aux 4 vents qui grâce à sa certification IP65 acceptera donc le watercooling !

Côté pilotage, ce wash M. propose comme ses congénères de la famille Poseidon le W-DMX. Enfin, l’appareil affiche 19,5 kg sur la balance, poids notamment justifié par le classement IP65 de la machine.
Le Poseidon wash M. devrait être disponible au printemps 2023.

Plus d’informations sur le site Algam Entreprises le nouveau distributeur de la marque en France et sur le site CLF

Enzo, Daytona, Baracca 360, les avant-premières Starway

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Baracca 360, Enzo, Daytona, : la marque Starway nous fait découvrir ses nouveaux projecteurs aux noms taillés pour la course en compagnie de Tristan Kislig, responsable commercial chez Freevox.

Vidéo de présentation


Profile Enzo

Premier contact avec Enzo, lyre profile à LED de 550 W.

Commençons par l’Enzo, la machine en passe de devenir pour quelque temps le porte-étendard de la gamme spot/profile Starway : une nouvelle lyre dotée de quatre couteaux asservis dont la lumière est propulsée par un moteur de 550 W de leds à 7000K.
Cet appareil vient compléter la gamme Starway en proposant une solution plus compacte et performante que son prédécesseur le ServoBlade 15k.

Le projecteur dispose d’une trichromie CMY secondée par un CTO progressif et une roue de couleurs, sept gobos rotatifs ainsi qu’une seconde roue de gobos fixes plus une roue d’animation.

Autre point de vue du Starway Enzo au look sobre.

Enzo dispose de deux prismes rotatifs, l’un circulaire à trois facettes et l’autre linéaire à cinq facettes, un frost ainsi qu’un iris. Côté optique, le zoom intégré varie entre 6,5° et 40,5°.

Il annonce un flux de 25 000 lumens et en faisceau serré, il envoie 52 000 lux à 5 m. La machine se pilote en DMX – RDM, ArtNet, SACN et sans-fil grâce au récepteur Wireless Solution.
Le tout loge dans un Boîtier de 75 cm au garrot pour 31 kg sur la balance.

Il sera prochainement disponible (vraisemblablement à la toute fin du printemps) au prix public de 7 290 € HT.


Beam Laser Baracca 360

Le Baracca 360 proposant la rotation continue pan tilt.

Le Baracca 360, le “mark 2” du Baracca IP est donc un projecteur type Beam à source laser, doté des mêmes fonctionnalités (à quelques exceptions près) que le Baracca IP.

Les effets et la puissance sont identiques (roues de gobos, couleurs, prismes et frost), source laser de 260 W, le faisceau du Baracca 360 diffère légèrement d’un petit degré d’ouverture et voit son diamètre de sortie réduit.

La différence notable dans cette nouvelle version 360 réside dans ses mouvements PAN et le TILT qui sont aptes aux rotations infinies.


Wash multisources Daytona

Enfin le Daytona vient compléter l’offre en asservis wash et incarne l’évolution du Modéna. On passe de 7 à 19 LED Osram de 40 W toujours RGBW et toujours pilotables indépendamment.

Nouveau wash Starway, le Daytona et ses 19 LED RGBW de 40 W.

Il dispose d’un zoom variable de 5 à 52° et de tout l’attirail de fonctionnalités embarquées pour exploiter facilement la matrice de LED si l’on ne souhaite pas exploiter l’appareil en mode étendu de 169 canaux DMX. Il est pilotables également en ArtNet et Kling-NET.

Sa fiche technique fait état d’un flux de plus de 11 600 lumens et en zoom mini de 5°, il envoie 51 500 lux à 5 m, Le Daytona restera d’un encombrement raisonnable avec une empreinte de 40 x 40 cm pour un poids de 19 kg.

Il devrait être en stock courant le mois d’avril 2023 au prix public de 3 590 € HT.

Plus d’informations sur le site Freevox et sur le site Starway

Amir avec Ivan Herceg. La disto, c’est la vie !

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On ne change pas une équipe qui marche, c’est donc à Grégory Esmieu que Ivan Herceg a confié son système KSL d&b pour la tournée d’Amir, avec aux retours Yoann Roussel, au plateau Alice Bachelier et aux machines Maxime Rosette. Reportage à l’Arkea Arena de Bordeaux !
Connaissant Ivan et son envie de raconter la vie les coquillettes des électrons domestiqués afin de sonner pile poil, on commence bien volontiers par lui car il en a des choses à nous raconter.

De gauche à droite et de haut en bas ; Maxime Rosette, Yoann Roussel, Alice Bachelier, Ivan Herceg et Grégory Esmieu.

SLU : Il y a du monde dans ton mix, les séquences sont là Ivan Herceg

Ivan Herceg : Ca dépend vraiment des titres. Certains n’ont que quelques percus et FX ponctuels, d’autres ont un peu plus de matière, et deux titres du show jouent sans séquences, comme quoi !

SLU : Qui a la main sur les séquences ?

Ivan Herceg : Tous les départs séquences sont lancés avec leur décompte par Julien à la batterie, il a même un petit écran pour en suivre le déroulement, et sont surveillés par Max au plateau qui veille à la redondance qui doit être parfaitement synchronisée entre les deux macs. Il peut aussi intervenir à la demande sur la structure des titres pour rallonger ou raccourcir des passages.

La L550 d’Ivan dans la brume matinale bordelaise.

SLU : Combien de musiciens ?

Ivan Herceg : Ils sont 5. Un batteur, un bassiste, un guitariste et un guitariste/clavier. Tous de haute voltige, mais également de véritables bêtes de scène et d’excellents « Tour-Mates ». On rigole bien mine de rien !


Amir et ses Tour Mates ;0).

SLU : Le 6è s’appelle Ableton…

Ivan Herceg : Il faut l’appeler « Monsieur Ableton » sinon il se vexe :0) Coté FOH, il m’arrive sous la forme de 4 paires stéréo ainsi qu’un click que j’utilise parfois pour faire pomper des nappes de clavier. Cela dit, il y a tout un ensemble de clicks différents, de décomptes, de clicks spécifiques pour le side-chaining (du Moog par exemple) qui ne sont destinés qu’aux retours, mais ils sont essentiels pour ce genre de show. Toute la config Ableton est doublée en full-redondance, avec un switch automatique en MADI entre les deux machines si jamais l’une décroche.

Les 12 KSL de jardin. Qui dit grand débattement, dit aussi poussière. Admirez à gauche les absorbeurs, les résonateurs, les diffracteurs bref, le remarquable travail sur l’acoustique de la salle due au talent de Christian Malcurt, le local de l’étape.

SLU : Pour cette tournée tu es parti en KSL…

Ivan Herceg : Oui, j’avais eu l’occasion de mixer sur du KSL et du GSL sur quelques festivals d’été, ça m’avait déjà bien impressionné ! Et là je suis super bluffé, j’ai l’impression de mixer à 4 ou 5 dB de plus que ce qu’affiche le sonomètre.  Cest ultra présent, la définition est dingue et où que tu sois dans les gradins, le ressenti est identique.

Pour les outfills, on a pris du V, et ça sonne aussi très bien. J’avais une légère appréhension sur cette petite boîte passive qui commençait à dater un peu, un souvenir d’un son un peu médium trop punchy, mais depuis que le D80 est arrivé…

SLU : Le D12 n’était pas conçu pour les charges et les transducteurs actuels !

Ivan Herceg : Absolument ! Les D80 ont changé la donne. On est évidemment en Array Processing sur tout le système KSL comme V quand on le sort, et c’est assez incroyable.

SLU : Et suffisant non ?

Ivan Herceg : Largement. Le premier jour de préprod en Zenith, je me suis rendu compte que pour travailler au niveau auquel j’avais l’habitude sur la SSL, à savoir -5dB sur le master, on était déjà très, très fort, bien qu’il reste énormément de marge.
J’ai atténué en entrée et en sortie sur le Fusion de SSL qui est inséré sur le master, peut être un -4 et un -4, et on a dû faire un bon -6 dB dans l’input AES/EBU du processeur du système pour ramener à un niveau de pression qui me paraissait cohérent.

Le coin de masterisation d’Ivan avec le Fusion tout en haut puis le Bus+ et enfin en Rack 500 les deux Tape Emulator de Neve.

SLU : Tu te contentes du Fusion ?

Ivan Herceg : J’adore le Fusion, mais j’y ai quand même inséré un SSL Bus+ et deux modules 542 Tape Emulator de Rupert Neve Designs, qui sont assez incroyables.
Et pour le coup, j’utilise plus le Fusion comme un « leveler » d’entrée / sortie, quasi pas d’Eq, juste un soupçon de drive et le Transfo.


SLU : Tu avais déjà la version précédente du compresseur de bus SSL…

Ivan Herceg : Oui, le Xlogic G en rack ! Quand le Bus+ est sorti, je me suis laissé un peu prendre par des vidéos de démo. Pour dire vrai, j’ai mis du temps à apprivoiser cette nouvelle mouture car elle propose nombre de nouvelles fonctions comme l’égaliseur dynamique, un mode MS, le drive réglable par steps pour retrouver le son des 4K etc. Au final, j’ai fini par retrouver le Mojo du Xlogic, voire mieux, mais j’ai perdu 1U dans le rack (rires)

Les deux Rupert Neve Design 542. Chassez-moi ce propre que je ne saurais entendre !

SLU : Mais t’en a pas déjà assez avec le « drive » du Fusion et l’émulation de bande des Neve ?

Ivan Herceg : Mais la distorsion c’est la vie ! (sourires) Bon j’avoue, j’ai fini par passer sur le mode LOW THD du BUS+.
Je pense que chaque machine apporte des « drive » différents, celui Rupert Neve 542 par exemple simule parfaitement l’effet dans le bas du défilement à 15 pouces ou 30 pouces par seconde de la bande.
A 15 ips, le « head bump », la bosse a 60 Hz est bluffante et si tu l’enlèves…tu perds une certaine assise dans le grave, que tu aurais envie de rajouter avec un shelv dans le Fusion, ou avec des points d’EQ sur certaines pistes.

Le mode SILK Red du Neve que j’utilise, rajoute un drive d’harmoniques aigues, c’est subtil mais assez magique ! Il y a aussi l’étage de soft clipping qui retient un peu comme se comporterait la vraie bande magnétique demi-pouce de mastering et augmente un peu le niveau RMS. Quant au « drive » du Fusion, il est un peu différent. Celui du Bus+ c’est encore autre chose. Bien dosés, ils sont parfaitement cumulables les uns avec les autres pour une alchimie parfaite.

Le plug propre à l’univers SSL, VHD Saturator. Ivan aime !

SLU : Tu ne pourrais pas y arriver sans tes jouets ?

Ivan Herceg : Peut-être avec une chaine de plugins sur serveur externe, mais à quoi bon ? Avec ma chaine analogique, le grain est assez fou, tout est visuel, et accessible en une fraction de seconde. La seule légère frustration est de ne pouvoir automatiser ces paramètres dans les snapshots, mais j’ai d’autres petites combines pour ça.

SLU : On continue à expliquer qui fait quoi dans ton rack ?

Ivan Herceg : Alors le Distressor est inséré sur la voix d’Amir, avec un taux assez faible de 3:1, en mode peak. Je le combine avec un des nouveaux plugins de la SSL que j’adore, le Blitzer. Le 2500 API travaille sur le groupe batterie. J’envoie les 2 micros de kick sur un stem mono sur lequel est inséré le VOG de Little Labs, un genre filtre résonant qui te permet de « tuner » ta grosse caisse en créant une bosse et en nettoyant un peu en dessous, et juste derrière, j’ai le plug VHD pour ajouter un peu de…

A gauche le Vog pour le pied et à droite le compresseur dû au talent de Brad Avenson, d’où son nom BAC et 500 comme le format du module. Yvan l’insère sur la basse et ça colore, enfin, ça tord un peu quoi !

SLU : Distorsion !

Ivan Herceg : Il ne tord pas, il soft clippe gentiment (rires). Les 2 snares vont chacune dans un stem mono, ce qui me permet de compresser ensemble les Top et Bottom de chacune, et de remettre au besoin un point d’Eq global, après quoi les 2 stems repartent dans le bus Drum.

Les micros overhead sont doublés dans deux stems, dont un me sert en EQ / compression parallèle pour faire vivre un peu les détails du haut du spectre. La batterie entière en parallèle ce n’est pas évident en live, je trouve ça difficilement gérable. Enfin, la batterie en retour de l’API est éclatée sur deux stems identiques, Drum A et B, le second me servant de booster.

SLU : C’est une somme électrique non ?

Ivan Herceg : Pas tout à fait électrique non, j’ai fait des essais et je préfère comme ça. J’avais surtout noté que par moments j’écrêtais un peu sur la sortie de mon bus batterie si je le poussais au-delà du niveau nominal. Maintenant je fais comme-ça et je trouve que ça marche mieux, mais ça reste des boosts légers, peut être 1,5 ou 2 dB tout au plus.

« Dis voir le chat, tu ne serais pas en train de te payer ma tête.. »

SLU : Pour les guitares ?

Ivan Herceg : Acoustiques et électriques partent dans deux stems qui à leur tour se réinjectent dans un Stem « guitare » avec le Fatso en insert. J’adore cette machine, elle sonne super.
C’est important de donner de la personnalité et de la vie au son. On est loin de la distorsion sale, mais ça ajoute une présence et permet plus de liberté sur les boosts de guitares qui restent très tenus dans le mix, donc font moins travailler le reste de la chaine derrière.

Les riffs de guitare n’en sont que plus glorieux :0) Les deux lignes DI de basse (la Class A et la simul HP) vont dans un stem mono sur lequel est inséré le 1176 version BAC500, avec évidemment le drive enclenché. Il tient la baraque, c’est impressionnant. Et je crois que c‘est tout pour les inserts analog.

SLU : C’est quelle référence tes petites écoutes ?

Ivan Herceg : Ce sont des E8 coaxiales, aussi de d&b et bizarrement il y a du grave. Je n’ai pas de sub et ça marche bien comme ça et dans les salles où la régie est un peu loin dans le champ diffus, je les laisse tourner doucement pour me préciser un peu le son. Je garde de la clarté. Tous les jours on mesure et on délaie. Aujourd’hui c’est 112 msec même si ici à Bordeaux je ne vais pas les ouvrir ou alors à -30 dB. C’est même un jeu de les mettre en phase. Je le fais à l’oreille et Greg (Esmieu NDR) me confirme. Ou pas (rires). Tu sais, je vieillis moi aussi…

Les 4 belles avec de haut en bas la Bricasti M7, La Yamaha SPX2000, la TC 4000 et enfin une Lexicon PCM92, les quatre disposant de ports AES/EBU.

SLU : Et tes 4 réverbes?

Ivan Herceg : On a de haut en bas la Bricasti M7 en V2 qui traite les voix, guitares et ponctuellement la snare. C’est un périphérique qui est cher, mais quand tu l’enlèves, tu sais pourquoi. La TC 4000 est sur la batterie car elle apporte une brillance qui la retimbre bien.

Le SPX2000 me sert pour les modulations de type Chorus, ou le fameux effet Symphonic, un peu old-school mais assez inimitable. Les années ont beau passer, cet effet garde des presets très particuliers voire uniques. Enfin la PCM 92 fait dans le feutré et complète bien la Bricasti. Tous ces effets sont en AES/EBU, donc tournent en 96 kHz.

SLU : A quoi sert le MADIface XT en tête de rack ?

Ivan Herceg : Elle me permet d’enregistrer via un Mac mini les 57 lignes plus les 4 d’ambiance des retours, ainsi qu’un mix stéréo. Comme ça si on me demande un titre, je le coupe et le glisse tel quel dans WhatsApp. Ça va très vite. Et bien entendu je m’en sers au quotidien comme Virtual pour peaufiner les snapshots, mais travailler également avec les musiciens sur des détails de son et d’interprétation.

SLU : Et ce Deco Strymon qui sent bon la guitare…

Ivan Herceg : Ça fait partie de mes effets « bonus ». C’est effectivement un effet guitare, une sorte de doubleur tape drive qui joue sur la largeur avec un flange génial, et c’est impossible de le répliquer en plug. Une petite guitare sort de là toute ragaillardie. Comme j’aime avoir la possibilité de faire vivre et évoluer le show, j’ai rentré en cours de tournée un Live Professor pour quelques effets un peu spécifiques.

Une vue de Live Prof sur le MacBook Pro d’Ivan.

Avec ce soft on peut gérer des entrées et des sorties un peu comme un DigiGrid, 4 dans mon cas, et y insérer des plugins de n’importe quel fabricant, le tout étant fonction de la puissance de l’ordinateur qui l’héberge. Je le fais tourner sur un petit MacBook Pro de 2017 donc j’y suis allé avec parcimonie, mais ça marche super bien, c’est ultra stable et la latence est très basse.

J’ai utilisé la nouvelle version de la Relab LX480 ainsi que 3 plugins du pack Anthology Eventide. Pour des effets ponctuels simples, c’est parfait. Bien entendu il faut une MadiFace en plus pour interfacer le Mac avec la SSL. Je n’ai pas osé le tenter en Dante mais c’est faisable aussi.

SLU : Tu semblais dire que tu ne voulais pas de serveur…

Ivan Herceg : Le Live Prof dans l’absolu en est un, mais je ne m’en sers que pour quelques effets spéciaux et fins de titres, un peu comme si j’avais quelques pédales de plus autour de moi. Je n’aime pas trop l’idée d’un serveur avec des centaines de plugins disponibles car tu te dis vite : « c’est génial, j’en ai plein sous la main » et tu finis par en mettre partout, les voies, les bus, le master.

Le Golden Reverberator de UA ou comment avoir sous la main un effet très convaincant et à la fois pratique à manipuler en temps réel.

J’ai vu des trucs hallucinants sur certains artistes, pour un résultat pas forcément bluffant. On peut vite s’embourber dans ce genre de config et perdre le fil du show. Et je ne parle pas du désastre en cas de plantage de la machine. Je pense qu’entre tout ce que la L550 propose en interne et mes effets outboard, on est déjà bien !

SLU : Est-ce qu’avec cet ensemble complet d’effets tu essaies de te rapprocher du son de l’album ?

Ivan Herceg : Oui toujours mais sans que ça soit l’unique objectif. Certains effets font partie intégrante des titres d’album, les gens les connaissent sous cette forme avant tout, donc ne pas les répliquer serait contre-productif. Cela dit, vu l’aspect très live de ce show, et la manière dont les musiciens sont mis parfois en avant par l’artiste, je n’hésite pas à exacerber certains riffs ou certains breaks de batterie.

Tu sors évidemment de l’équilibre de l’album, mais le son doit être vivant. Quand le batteur cogne et que tu le vois, tu ne peux pas le laisser en second plan, visuellement ça ne marche pas. Pareil pour un gros riff d’intro de guitare. C’est cinématique, on est sur un écran géant, il faut en jouer et j’ai l’impression que les gens adorent ça !

SLU : On entend un léger souffle dans ton système et pourtant on est en retour de Virtual, aucun préampli micro n’est donc routé sur les généraux. Ce sont tes traitements de sortie ?

Le fameux Vintage Drive du Fusion et ses potars verts, efficace mais…

Ivan Herceg : C’est possible… (il mute leur retour) Bin oui, et surtout c’est le circuit de drive sur le Fusion (il le baisse) Tu vois, c’est de l’analogique pur et dur. Certains disent « le souffle c’est la vie » :0)

SLU : Puisqu’on parle de bruits divers, à combien vous jouez ?

Ivan Herceg : On essaie de jouer à des niveaux raisonnables et le système d&b te donne une impression terrible. On rentre doucement dedans et ça sort tout seul. A 92 dBA on est déjà bien. Il y a une énorme définition et le son répond aux variations quand tu prends une couleur particulière. On n’est plus à l’époque du J et des vieux amplis D12 !


Après ce tour plus qu’exhaustif de la régie face, nous décidons d’aller visiter le plateau pour une visite commentée et un passage à cour par la régie retours de Yoann Roussel et l’Abletonnerie de Max. Mais avant d’attaquer la descente, on jette un coup d’œil à l’arrière de la L550. Et plus complet, ce n’est pas possible.

L’arrière de la L550, un bac 500 très « pimpé » avec 32 entrées et autant de sorties à même le châssis. Entre autres !

Ivan Herceg : Oui celle-là dispose de deux cartes pour offrir en régie 32 entrées et sorties analogiques, mais aussi 16 entrées et sorties AES/EBU. Je suis loin d’utiliser le tout, mais une seule carte aurait été un peu juste.

SLU : Tu parlais de fibre pour le Dante. Pas de Black Light donc…

Ivan Herceg : Non, du X-Light Dante cette fois ci. 256 canaux en aller/retour dans le Main avec sa redondance et dans le Backup, aussi avec sa redondance, le tout à même une fibre Quad. On a trouvé une combine pour convertir le flux MADI des séquences en Dante dans la D-LIVE, donc on a éliminé le besoin de Black Light.

La partie numérique de la console qui se passe de commentaires tant elle offre des possibilités. Le Black Light à gauche est bouchonné, le MADI coax snobé, en revanche les deux ports X-Light sont utilisés pour le Dante et 3 ports MADI en fibre dont deux pour le Virtual le FX Loop pour les effets générés par le Live Prof.

Puisqu’on parle de Maxime, le voilà avec Yoann et Alice. De gauche à droite!

Une fois arrivés à la régie retours de Yoann, et machines de Max, Ivan reprend de plus belle, et nous aussi !

SLU : Ahh il a un serveur UA Yoann !

Ivan Herceg : Oui, mais c’est juste pour traiter les départs des ears avec des Vitalizer MK2-T en plug, et là c’est la régie de Maxime Rosette d’où il contrôle le bon fonctionnement des séquences Ableton et surtout le parfait synchronisme des deux machines.

SLU : Tu nous a parlé d’un bridge X-Light…

Ivan Herceg : Bien sûr, le concentrateur est là avec les deux fibres qui partent vers ma régie FOH. De ce rack on va vers les deux LAN primaire et secondaire.

Le bridge X-Light NET I/O SSL.

L’immense avantage d’avoir ce bridge est celui de ne pas être bloqué par la distance et de pouvoir véhiculer beaucoup de canaux très facilement, sans oublier que nous travaillons à 96 kHz ce qui aurait réduit d’autant le nombre de canaux puisque la carte Dante locale de la SSL accepte 64 canaux mais en 48 kHz. Du coup tout le monde ici est relié aux deux switches, les stage racks du plateau, les récepteurs AD4D…

La grande force des stages SB32.24 Dante est d’être équipés de deux cartes Brooklyn en interne, l’une travaillant en compensation de gain de l’autre. En gros je suis maître des gains des préamplificateurs de la carte « main », Yoann prend ceux de la carte compensée, et si je bouge un gain sur l’étage d’entrée chez moi, ça ne change rien pour lui, c’est compensé d’une façon totalement invisible ! Évidemment, ça demande un peu de pratique, il faut se coordonner. Il n’y a à ma connaissance que les stage racks SSL qui proposent ça !


La gare de triage du Dante avec les deux switches Cisco

SLU : Où vient se servir la console retours Allen & Heath ?

Ivan Herceg : Sur les switches Cisco. Le stage rack de la D-Live a des double cartes Dante et c’est dans ce même stage que Maxime délivre les flux MADI de ses séquences Ableton et c’est enfin là que je viens récupérer ces séquences dans mon réseau Dante après qu’une conversion ait été effectuée. C’est aussi avec le Dante que passent les communications entre le monitor et la face.


Un des deux SB 32.24 SSL.

SLU : Où sont les deux stage racks SSL ?

Ivan Herceg : Les SB 32.24 sont au plus près des micros sur scène, un derrière la batterie et le second derrière les claviers, et ils sont bien sûr connectés aux deux LAN.
Les seules sources qui n’y sont pas connectées sont les micros des premières parties qui vont vers le DM64, le stage de la D-Live, que Yoann convertit en Dante et que je récupère via le génial système des Tie-Lines des Allen&Heath.


SLU : Il y a beaucoup de sorties branchées sur les sorties de ta stage…

Ivan Herceg : On a trois subs 18” sur scène pour le batteur, le bassiste et le clavier. Ça complète bien les ears et surtout, comme nos deux fois six SL-GSUB et les KSL sont cardioïdes, c’est propre mais un peu sec sur scène, les musiciens n’ont pas assez de ressenti. On a aussi des sorties ligne qui attaquent les Reamper (5 au total) dans les différents pédaliers pour les guitares électriques, acoustiques ou les basses.

C’est un ingénieux système qu’on a mis au point pour éviter d’avoir des switchers d’entrées pour les instruments à cordes. Les HF guitare entrent en Dante dans la D-Live, qui les renvoie en niveau ligne dans les Reamper depuis les Stage Racks SB32.24.

Le Reamp de Radial fixé au pédalier du bassiste. Ne cherchez pas, c’est la main d’Ivan !

C’est simple et en plus d’optimiser l’adaptation d’impédance avant de retourner vers la chaine pédales/amplis, ça permet d’ajuster les niveaux de chaque guitare d’un snapshot à l’autre. Plus de switchers, plus de galères !
Notre choix s’est porté sur le système Cuniberti à transfo passif de Radial, pour transformer un niveau ligne symétrique en signal asymétrique à haute impédance. C’est un peu cher comme Reamper mais le rendu est bluffant.
On a fait des A/B, la différence était quasi imperceptible entre le « straight to amp » et la version « reampée ». C’est la trouvaille de la tournée !


Greg Esmieu est en charge du système d’Amir, cette fois-ci en d&b et ça ne semble pas bousculer son flegme légendaire.

Greg, la force tranquille mais sonore.

SLU : Plus que les systèmes, il faut connaître la partie soft non ?

Greg Esmieu : Le principe reste le même et comme j’ai déjà travaillé avec du L-Acoustics, du Meyer, un peu d’Adamson et maintenant du d&b, ça va. Je suis d’ailleurs formé officiellement par Meyer et L-Acoustics.
Un truc intéressant sur d&b c’est l’Array Processing. J’ai divisé la salle en 3 parties avec une décroissance de 1,5 dB et avec 3 diodes vertes, je suis très loin des requêtes et des rendus extrêmes.

On écoute avec et sans Array Processing un titre du concert. Le son est plus homogène, plus dense et semble mieux remplir l’espace avec une uniformité supérieure une fois l’algorithme enclenché. La voix d’Amir gagne en clarté, en netteté et l’AP de retour sur off, on a l’impression que son niveau a perdu quelques dB et que l’EQ a été en partie relâché. Il ne fait aucun doute que le mix a été encodé avec.

Ivan Herceg : On peut aussi travailler le rendu des systèmes avec les outils de certaines marques, mais c’est long et complexe. Là au contraire c’est simple et le résultat bluffant. Autre avantage, la précision de la directivité cardioïde fait que je peux avoir sur scène trois guitares nylon sans rosace, ça passe tranquillement et avec du SPL, même quand les musiciens s’avancent en bord de scène.

L’Arkea Arena en format réduit et avec le public tenant pile dans la zone typiquement couverte par le système principal.

SLU : Pour en revenir à la partie logicielle des systèmes…

Greg Esmieu : J’aime bien tout d&b y compris le shooter ArrayCalc, mais le soft de commande R1 date un peu et n’est pas plug & Play. Si tu veux avoir des fonctions cool, il faut te créer tes boutons. La base est là et tu peux tout faire, mais il faut y passer du temps.

Un gros plan de la page principale du R1 de Greg avec son voyant AES/EBU et tout à droite, les afficheurs d’une tête KSL et d’un GL-SUB pour connaître le headroom. La température et hygrométrie sont reprises en haut d’une des lignes.

J’aurais par exemple aimé avoir un indicateur du flux AES qui rentre dans les amplis. Idem pour un indicateur de Headroom d’un ampli, pour mieux savoir où l’on en est et ce qui reste. Je me suis créé la page pour les avoir.

Ce serait bien par exemple que les amplis arrivent tous seuls dans le projet et que lorsque tu veux en ajouter, cela soit plus rapide car c’est un scenario qui peut se produire.


L’EQ sur la face. La salle est bonne et le système aussi…

SLU : Puisqu’on parle d’amplis, trouves-tu ton bonheur dans les D80 ? Par exemple as-tu assez de points d’EQ ?

Greg Esmieu : Pfff, largement assez, il y en a 16. Le rendu du KSL ne demande pas de grosses corrections. Sur mon gauche/droite j’ai trois points. Deux très proches entre 190 et 250 Hz pour calmer un peu le bas mid et un troisième à 1,85 kHz pour creuser à peine la voix du chanteur. Tout le reste est très bien tel quel.

Pour le reste dans les sub il n’y a aucun point d’EQ, dans les front fill non plus, dans les outfills pas plus (à plus forte raison qu’ils sont restés dans le camion à Bordeaux). Les quatre V12 de ma douche centrale n’en ont aucun. Il n’y a que les deux stacks de trois V12 posés sur un sub pour les côtés de la fosse qui ont dû être un peu taillés à cause de leur proximité avec le public.

12 dB de contour et un extrême aigu sage à la mesure mais présent durant le show.

SLU : Pour les mesures ?

Greg Esmieu : Je prends ce qu’on me donne avec une petite préférence pour Flux ou Smaart mais si tu bosses bien dans l’ArrayCalc, trois mesures pour te rassurer et c’est bon !

SLU : Comment véhicules-tu le signal de haut en bas ?

Greg Esmieu : Dans trois DS10, reliés en fibre avec un primaire et un secondaire. On rentre et on sort en AES/EBU. On en a un à cour, à jardin et à la console.

SLU : Y’a des ports pour de la fibre ?

Greg Esmieu : Non, on convertit avec des switches. Je ne connais pas de processeurs qui sortent directement en fibre, ce serait pourtant une bonne idée.

SLU : Résumons. Pour cette date tu n’as pas sorti les outfills en V, on a donc…

Greg Esmieu : Douze KSL par côté, 12 SL-GSUB en arc sub et en 6 piles de 2, un cluster central de quatre V12 et deux infills de 3 V12 posés sur leur V-GSUB.

Le KSL en mode compression.

SLU : Tu n’as pas pris tes quatre TG1000 pour le calage?

Greg Esmieu : Non, pas cette fois-ci, on m’a fourni un micro de mesure et un émetteur. Pour vérifier les prédictions et mettre en phase, je n’ai pas besoin d’une liaison aussi linéaire que la Beyer que j’adore.

SLU : Facile l’accroche du KSL ?

Greg Esmieu : Ah oui, on peut travailler en mode standard ou en compression. J’ai choisi ce mode, il y a donc une chaîne qui compresse la banane pour qu’elle prenne ses angles, sans quoi elle est droite, ce qui est pratique pour la manutention quand tu tombes le système.

SLU : C’est ta première avec le KSL ?

Greg Esmieu : Absolument. J’ai utilisé du J, du V et d’autres références en one shot mais c’est ma première tournée avec du KSL.


KSL en rose, les SL-GSUB en bleu et la somme des deux en rouge. L’octave 30-60 bénéficie donc d’un apport à la fois des têtes et des subs au sol, et le KSL délivre du 50 Hz sans aucune atténuation.

SLU : Comment trouves-tu le grave de cette boîte. Elle bénéficie d’un apport d’énergie par les deux 8” servant à nettoyer l’arrière.

Greg Esmieu : Il y a un vrai grave et ça descend très bas. Avec les SL-GSUB je rajoute de l’énergie et la dernière octave, mais une grande partie du boulot est faite par les têtes.
Je ne les coupe pas, elles restent en full range d’autant plus qu’au niveau auquel on joue, on est très loin des limiteurs. L’arc sub est à -18 dB et ne sert qu’à faire vibrer le pantalon et à apporter des sensations dans la fosse.

Noir salle

Les premières notes confirment nos impressions des balances. Ivan mixe toujours aussi bien disto ou pas, avec précision, définition de chaque instrument (super batterie comme d’hab) et une gestion méticuleuse de la dynamique sans que le dBC ne tombe en léthargie. C’est gros et sec à la fois, et le KSL apporte son écot à ce rendu nerveux avec un raccord entre les 10” des têtes et les 21” des subs qui restitue chaque inflexion, qu’il faille taper ou baver.

L’Arkea Arena sonne bien, même limite trop mate une fois garnie de public et réduite en moyenne jauge par des pendards aussi épais qu’un matelas de grand hôtel, mais elle offre une toile blanche sur laquelle Ivan se régale avec ses périphériques studio, tendance mastering. La pression tourne autour des 96 dBA et 110 dBC, largement assez quand on connaît le « paquet cadeau (© Yves Jaget) » du king of disto.


Vincent Haffemayer

Un grand bravo enfin à Greg Esmieu pour son calage et sa disponibilité et un grand merci au reste de l’équipe son pour sa gentillesse et son accueil avec, dulcis in fundo, ce bravo allant aussi à l’équipe lumière et scéno avec Vincent Haffemayer au pupitre!

Last but not least, trois acteurs français bien connus ont équipé cette tournée : B LIVE, ALABAMA et MPM



Equipe technique tournée Amir

– Alex JAUSSEAUME : Regisseur plateau
– Vincent HAFFEMAYER : LD/ Pupitreur
– Vincent AERTZ : Lumière / blockeur
– Enrique ELIXANDER : Technicien lumière
– Éric DELAGE : Technicien lumière
– Ivan HERCEG : Ingénieur du son FOH
– Yoann ROUSSEL : Ingénieur du son Retour
– Grégory ESMIEU : Technicien son / Caleur système
– Alice BACHELIER : Technicienne son retour
– Maxime ROSETTE : Technicien son / Séquences
– Olivier HEURTZBIZE : Backliner
– Thomas LE ROUX : Backliner
– Louis RONGIER : Technicien Vidéo – Alabama
– Lucien BALIVET : Technicien Vidéo – Alabama
– Christophe HUND : Machiniste
– Dominique GERMAIN : Machiniste
– Grégory BERTINO : Machiniste
– Georges ABELÉ : Chef rigger
– Lou ABELÉ : Rigger
– Marc ROUMEAS : Catering – Zen Eat
– Cyril LEGRAS : Catering – Zen Eat
– Stella SZWARC : Catering – Zen Eat
– Hervé MARTIN : Chauffeur Camion
– Benjamin CUNIN : Chauffeur Camion
– Mathieu PICHON : Chauffeur Camion
– Sébastien ALIX : Chauffeur Camion
– Antonin LEDRU : Chauffeur Bus artiste
– Nicolas PERSIGNAT : Chauffeur bus technique


D’autres informations sur :

– Le site d&b audiotechnik
– Le site Alabama Media
– Le site Blive Group
– Le site MPM Group

Et pour les rares professionnels qui ne connaissent pas ce grand monsieur de l’acoustique studio et des grandes salles avec en plus de l’Arkea de Bordeaux, les Zénith de Toulouse, Clermont, Pau ou Nice (liste non exhaustive) réécoutez cette interview de Christian Malcurt par Rodolphe Martinez de France Bleu Gironde en cliquant ici

TAB et Goose, une double tête d’affiche en tournée avec Robe

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La tournée commune de Trey Anastasio Band (TAB) et de Goose s’est déroulée dans plusieurs arénas de la côte nord-est des Etats-Unis remportant un énorme succès du public qui a non seulement apprécié la musique, mais aussi assisté à une collaboration fantastique entre les concepteurs lumière des deux artistes.

Goose © Andrea Z Nusinov (AZN PICS)

Marc Janowitz (LD de TAB) et Andrew Goedde (LD de Goose), ainsi que leurs pupitreurs et opérateurs, Patrick Hayes pour TAB et Tony Caporale pour Goose, ont réalisé un excellent travail d’équipe pour réaliser ce projet en utilisant des projecteurs Robe.
Le kit de Robe FORTE, Tarrantula, Spiider, Spikie et Tetra2 a été fourni par Gateway Studios & Production Services (GSPS), ainsi que tout le matériel d’éclairage de la tournée.


TAB ©Adam Berta

Pour des raisons de rapidité et d’efficacité, certains projecteurs ont été partagés, mais il y avait aussi des aspects individuels à chaque installation pour répondre aux diverses exigences créatives. Le groupe Goose jouant en premier, l’ensemble de son plateau devait être démonté après son set.
Le kit de TAB et les barres de leds étaient accrochés pendant la pause de 30 minutes entre les deux groupes. Cet exploit de coopération et de planification logistique a été conçu, coordonné et supervisé sur la route par le directeur de production Jesse Sandler.

TAB ©Adam Berta

Les 90 minutes de concert de Goose et la transition de 30 minutes étaient suivies de 90 minutes de concert de TAB.
Le spectacle s’est terminé par un rappel combiné de 15 minutes, agrémenté de collaborations exclusives présentées par les deux groupes, ce qui a enthousiasmé toute la salle!
Au début de cette tournée, TAB et Goose avaient été chacun de leur côté sur la route en 2022, avec leur propre conception lumière ce qui a facilité leur intégration pour cette double tête d’affiche.

Le kit de TAB a été presque doublé pour s’adapter aux salles de la taille d’un aréna, avec trois ponts, à l’avant, au milieu et à contre, sur lesquels étaient accrochés 27 profiles FORTE, 17 wash multisources Spiider, 26 Wash/Beam Spikie et quelques stroboscopes.
Les deux groupes ont partagé le pont de scène (chargé de 10 FORTE et de 6 Spiider), ainsi que deux structures latérales, chacune équipée de cinq Spiider.

17 des Spikie de TAB et 17 Spiider étaient montés sur neuf échelles verticales et de leur pont de milieu de scène partait également une échelle sous le point central avec un seul Spikie. Les deux ponts de Goose comprenaient 16 profiles FORTE et 16 washs Tarrantula, huit sur en avant-scène et huit au milieu de scène.


Goose ©Adam Berta

Tout le matériel au sol a été conçu et monté sur des tours à roulettes et des chariots afin de faciliter son positionnement rapide sur scène et d’assurer des changements en douceur.
L’équipement au sol de Goose, légèrement plus conséquent, comprenait 16 barres de leds motorisées Tetra2 fixées sur huit pieds au sol. Ils avaient également 8 FORTE à contre au sol pour créer des effets de lumière et de faisceau à fort impact.

C’était la première fois qu’Andrew, (concepteur lumière de Goose), utilisait des FORTE, et il a été impressionné par leur puissance. « J’ai dû baisser l’intensité car elles sont vraiment percutantes », a-t-il commenté, ajoutant qu’il était également « très heureux » de passer aux FORTE, un sujet qui avait été décidé lors des premières discussions sur l’éclairage de cette tournée commune.

Goose ©Andrea Z Nusinov (AZN PICS)

Son pupitreur Tony a apprécié l’aspect des FORTES, notamment lors des spectacles à 360 degrés. Il apprécie tout particulièrement les nouveaux gobos à double couleur et les couteaux précis et nets.
Andrew et lui ont pris plaisir à les intégrer avec les Tetra2 et les Tarrantula qu’ils avaient également utilisés lors de la tournée Goose plus tôt dans l’année. Les deux hommes ont aimé avoir la possibilité de créer des effets floraux en combinant les Tarrantula et les Tetra2.

Goose ©Adam Berta

Pour TAB, cette co-tête d’affiche signifiait aussi le passage des Robe BMFL de la tournée précédente aux FORTE, un changement que Marc et Pat avaient déjà envisagé, et l’occasion était parfaite ! « C’était aussi génial de pouvoir enfin travailler avec un équipement full LED », nous confie Mark. Marc estime que le FORTE est une « bête » de projecteur !
Le processus de mise à jour de leur programmation de 120 pages de BMFL à FORTE a été relativement simple, avec évidemment les gobos et les valeurs de zoom à ajuster. Le plus grand défi, selon Pat, était d’imiter la double roue d’animation du BMFL, mais ils ont trouvé une astuce pour atteindre l’objectif !

TAB ©Adam Berta

« Une fois les mises à jour terminées, nous avons réalisé tout ce que les FORTE étaient capables de faire et d’apporter à notre spectacle, comme produire des effets époustouflants et des intensités incroyables, même dans les couleurs les plus profondes et en combinant les gobos. »
Marc ajoute que l’équipe TAB est également fan des effets flower dans le Spikie et le Spiider.

TAB ©Adam Berta

Pat a contrôlé l’éclairage de TAB à l’aide d’une console Hog 4 tandis que Tony a utilisé une grandMA3 pour Goose.
Les quatre éclairagistes se connaissaient avant cette tournée, mais ils ne cachent pas à quel point ils ont apprécié cette expérience de mise en commun des talents et des idées… et le passage aux Robe FORTE.
« Nous aimerions travailler comme ça à nouveau », a déclaré Tony.

Ils applaudissent également leur merveilleuse équipe d’éclairagistes de Gateway, dirigée par le chef d’équipe Chastity O’Bradovich, et composée du technicien gradateur Benjamin Beardon et des techniciens lumière Joshua Blair, Geoffrey Bourlet, Andrew Kenneth et Daniel McDonald. Le chef de projet de Gateway était Conway McDonald-O’Lear.

D’autres informations sur le site Robe Lighting France

 

EVI Audio France forme sur Midas Heritage-D

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On retourne à l’école ! EVI Audio France organise des formations gratuites sur Heritage-D Midas. Sortez vos crayons, chargez l’éditeur mac/PC de la Midas HD-96 sur le site de EVI Audio dans vos ordinateurs et choisissez votre date.



Planning formation Héritage-D 2023:

Jeudi 23 Mars
Mardi 28 Mars
Mercredi 5 Avril
Jeudi 6 Avril
Mercredi 10 Mai
Jeudi 11 Mai
Mardi 6 Juin
Mercredi 7 Juin


Chaque formation dure une journée de 9h30 à 17h30 et traite de :

– Compatibilité environnement Heritage-D
– Protocole AES50
– Nouvelle ergonomie
– Configuration
– Prise en main
– Gestion d’un accueil sur la console
– Astuces

Les formations ont lieu au siège de EVI Audio France : Allée Lech Walesa, Parc de Courcerin, 77185 Lognes

Pour toute demande d’inscription cliquez ici

Ou contactez Yann Matté par mail : [email protected]


 

LEWITT dévoile le MTP W950, son micro chant modulaire

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LEWITT amène le son studio sur scène avec le nouveau micro chant à condensateur MTP W950 utilisable en filaire et en sans-fil. Conçu comme le micro personnel d’un artiste, il offre un excellent son dans n’importe quel environnement et a été testé sur les plus grandes scènes du monde.

Si vous êtes chanteur, le nouveau MTP W950 deviendra le micro que vous utiliserez pour chaque spectacle. Par le passé, les micros main à condensateur étaient considérés comme risqués sur les scènes bruyantes en raison des risques de Larsen.
Le MTP W950 résout ce problème en combinant une capsule à condensateur de 1” pour une qualité studio étonnante avec une réjection arrière de 90 %, ce qui constitue une référence dans l’industrie.

Une vue du capteur dont on voit bien la position haute dans la tête ce qui réduira d’autant les effets de coupe avec les mains. Visibles aussi les trois inverseurs juste au-dessus du pas de vis de la boule.

Vous, votre groupe et le public pouvez maintenant profiter d’un mix chant parfaitement clair, sans accrochages et avec une reprise minimale des sons ambiants.
Lorsque vous chantez en utilisant votre propre micro à chaque concert, répétition ou même session d’enregistrement, votre son sera cohérent à chaque fois. Le MTP W950 deviendra un instrument avec lequel vous pourrez apprendre et évoluer.

Le MTP W950 peut être utilisé avec ou sans fil

La capsule à condensateur de 1” est détachable et compatible avec une grande variété d’émetteurs standard de l’industrie. Durant les répétitions ou dans une petite salle, vous pouvez l’utiliser en filaire.

Le manche filaire séparé de sa tête et montrant la compatibilité de la tête Lewitt avec les manches émetteurs.

Si vous jouez sur une grande scène, vous pouvez tout simplement opter pour le sans fil. Et comme le MTP W950 est doté d’une capsule studio, vous pouvez également l’emmener facilement aux sessions d’enregistrement. Avec sa qualité de son exceptionnelle, c’est un microphone qui vous accompagnera partout où vous aurez besoin de l’utiliser.


La tête sans sa boule. Remarquez les trois inverseurs commutant l’atténuateur de 12 dB, le coupe bas et enfin le réglage de polaire. Ils ne sont pas accessibles avec la boule.

Le MTP W950 offre un son extrêmement clair, en maintenant les bruits de manipulation à un minimum absolu, tandis que la conception à double épaisseur de sa grille élimine le bruit du vent et les plosives.

Le placement optimisé de la capsule pardonne les techniques de prise en main du micro les plus créatives, et la haute qualité sonore est maintenue même lorsque la moitié de la grille est couverte.

Pour offrir une flexibilité totale dans tous les scénarios, le MTP W950 est doté de diagrammes polaires cardioïde et supercardioïde commutables, d’un filtre coupe-bas calé à 120 Hz et d’une atténuation de 12 dB pour réduire la sensibilité et augmenter le niveau de pression acoustique maximal jusqu’à 152 dB SPL.


La polaire en mode cardioïde.
La polaire en mode supercardioïde.
La réponse en fréquence en mode cardioïde. Comme tout statique, il faudra creuser afin d’adapter une réponse très large et régulière aux besoins de la voix sur scène.

Avant sa sortie, le MTP W950 a déjà été testé sur certaines des plus grandes scènes du monde l’année dernière grâce à un large programme de bêta test mondial.
Soir après soir, des ingénieurs du son professionnels l’ont utilisé avec des stars comme les Rolling Stones, T-Pain et Kehlani, obtenant une qualité sonore exceptionnelle et fiable, quelle que soit la salle.

En résolvant les problèmes les plus courants des chanteurs, LEWITT a créé le microphone live ultime pour les artistes et les ingénieurs du son.


Résumé des fonctionnalités :

Capsule à condensateur 1” pour un son studio sur scène
Micro filaire avec tête détachable pour les liaisons standard de l’industrie
Réjection arrière de plus de 90 % pour des mixages clairs
Résistance élevée au bruit du vent et aux plosives grâce à un double niveau de protection de la capsule
Design « cupping safe » pour préserver la qualité sonore quelle que soit la prise en main du micro.
Robustesse pour une utilisation quotidienne sur scène
Testé et éprouvé sur les plus grandes scènes du monde par des ingénieurs du son professionnels et des artistes de renom.
Commutable entre les directivités cardioïde et supercardioïde
Atténuation de 12 dB commutable
Filtre coupe-bas 120 Hz commutable
Mallette de transport avec espace pour l’émetteur portatif et les écouteurs intra-auriculaires


Plus d’infos et des exemples audios sur le site Lewitt Audio

Le MTP W950 sera disponible à partir du 8 mars 2023 au prix de 799€.

 

Le Concours CQLP by Ayrton arrive en finale le 4 mars

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Samedi prochain, le 4 mars à 18h30, les deux équipes de pupitreurs/concepteurs lumière qui ont franchi toutes les épreuves du concours CQLP se disputeront le titre de gagnant.
La finale sera retransmise en direct sur plusieurs canaux : Facebook, YouTube et sur le site CQLP. Connectez-vous pour élire le vainqueur !

L’aventure CQLP by Ayrton a démarré quand Axente s’est porté candidat en support de ce nouveau concours. 135 équipes de concepteurs lumière/pupitreurs se sont formées et inscrites entre Noël 2022 et le 15 janvier 2023.
Parmi elles 48 ont trouvé le temps avant le 20 janvier de concevoir leur show virtuel 3D en utilisant le plan de feu conçu par Yannick Duc et Maxime Raffin (les fondateurs de CQLP) impliquant des luminaires Ayrton, Astera et Portman.
Et le public réuni chaque soir entre 18 h 30 et 22 h 00 en a sélectionné la moitié lors de l’étape des poules en vue des quarts de finale. La difficulté allant crescendo, le public a sélectionné 6 équipes de demi-finaliste qui se sont affrontées samedi et dimanche dernier.

La finale se disputera donc entre….

– Les Black Falcons : Quentin Douriez et David Liou Tchen San

– Les White Grizzlys : Raphael Rowenczyn, Guillaume Esprit et Hugo Bovin


Cette fois excit le virtuel, excit toute synchro son/lumière par time code. Les épreuves se dérouleront sur un kit réel, de vraies belles machines, dans le studio d’Impact Evénement partenaire du concours.
Il n’est d’ailleurs pas le seul à avoir rejoint CQLP et Axente. Astera, Ayrton, M-Light, Oliverdy, Portman Light, SMODE, Vectorworks Vision et votre serviteur SoundLightUp se sont associés à l’événement, les bras chargés de cadeaux.


Les partenaires du concours.

A 18 h 30 la finale !

Elle se déroulera évidemment devant un jury de professionnels :

– Lukasz Sztejna, designer des projecteurs Portman
– Sophie Limeul, directrice photo
– Aziz Baki, directeur artistique
– Alain Lonchampt, concepteur lumière


Grande nouveauté, elle sera aussi transmise en direct sur les chaînes YouTube, Facebook et sur le site CQLP pour que le public puisse voter. Les points attribués par les 4 membres du jury et les points attribués par le public compteront dans le résultat final, le public étant considéré comme le cinquième membre du jury.

Les règles du jeu

Yannick Duc, pupitreur sur les plus grands shows TV, instigateur des concours CQLP avec son associé Maxime Raffin.

On peut compter sur l’originalité de nos deux compères organisateurs Maxime et Yannick pour toujours se renouveler et pousser la difficulté encore un peu plus loin, histoire de pimenter le jeu.

Cette année ils ont imaginé deux phases pour la finale : Une phase Battles et une phase freestyle.
Et là réside tout l’intérêt de concourir en équipe, deux c’est bien mais un poil juste, 3 c’est mieux, vous allez comprendre pourquoi.

La phase battles comporte 3 étapes et implique chacun des membres d’une équipe devant la console (ils ont tous choisi une grandMA2), que celui qui n’est pas hyperagile sur grandMA se débrouille pour apprendre.

Sur 1 minute de musique imposée, le premier joueur a pour mission de restituer un show monochrome (une seule couleur autorisée).
Le deuxième joueur peut s’éclater en multicolore mais en excluant les couleurs primaires. 1 minute de musique imposée également
Le 3e joueur doit éviter toute symétrie de ses tableaux sur une minute de musique imposée choisie binaire justement pour lui donner envie de la jouer cette symétrie.

La phase freestyle est plus cool mais déterminante, le capitaine de l’équipe ou la team (à chacun son pupitre) compose son show sur la musique de son choix (libre de droits) pendant 1mn30s. Encore une nouveauté, les artistes à éclairer seront les joueurs eux-mêmes. Ils seront sur scène pour se mettre en lumière avec le secours d’un retour vidéo de la face dans l’axe.

Le kit lumière, comme toujours délirant, implique 392 projecteurs à leds soit 1 273 pixels, contrôlés par les 75 univers DMX de 3 grandMA3 Light secondées par 12 NPU, 11 switches ArtNet, avec 1 Mad mapper, un serveur et 8 récepteurs ZacTrack sans oublier 125 m de tubes et 38 m de cerce.


On ne connaît pas le kit lumière en détail mais nous avons quand même quelques piste comme cette belle brochette de Zonda Ayrton prêts à grimper dans les ponts…
… à côté des P1 Portman.
La cerce entourée de PAR Astera AX9…
Un cadre de S-Tribe et ce n’est pas tout…
…et de Mantis Portman

Avant la finale

CQLP a prévu tout un programme avant la finale. Sur un plateau Web TV fourni par le centre de formation Oliverdy, des groupes de discussion se réuniront en tables rondes.
Chaque société impliquée définira sa participation au concours, interviewée par Olivier Dufresne. A partir de 11 heures et jusqu’à 18 h 30 h vous pourrez découvrir les équipes des sociétés partenaires et glaner de super infos.

Les shows des demi-finales

Pour ceux qui n’ont pas suivi toute l’opération CQLP by Ayrton, voici les shows virtuels des demi-finalistes.

Les Kiwis Bleus


Les White Grizzlys


Black Falcons


Les Paresseux


Les Méduses Pailletées


Les prix offerts à l’équipe gagnante

– Axente offre une Command Wing grandMA3
– Design Express : une licence Vectorworks Vision Full
– Oliverdy : une semaine de formation
– Smode : une licence Smode
– SoundLightUp : un reportage portrait des gagnants


Pour voter et suivre les tables rondes

Vous serez invité à voter 4 fois, 3 fois pour phase battles (1 point par exercice imposé) et une fois pour la phase freestyle (3 points).

– Sur Facebook CQLPmy
– Sur YouTube CQLP
– Sur le site CQLP

Un modérateur sera attribué à chaque canal de diffusion pour vous aider si nécessaire

A l’heure où nous postons, l’équipe d’Impact Evénement hypermotivée a déjà fini le montage. Tout est prêt pour que les joueurs puissent adapter leur show programmé au kit lumière réel. La compétition s’annonce serrée et passionnante. Chaque équipe va mettre le paquet pour nous enchanter et surtout nous séduire.

 

Audio-Technica lance Engineered Sound Wireless

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Audio-Technica présente son nouveau système Engineered Sound Wireless en réponse à la demande croissante de solutions de microphones sans fil pour les vidéoconférences et les webconférences.

Conçu pour une utilisation simple par les utilisateurs, l’ESW DECT surmonte les défis des systèmes sans fil conventionnels tels que la coordination des fréquences. Une fonction d’itinérance permet notamment aux émetteurs de se connecter à plusieurs récepteurs afin de permettre d’une couverture étendue pour des lieux plus grands.

Le récepteur à huit canaux et interface Dante côté pile et face.

Le nouveau système comprend le récepteur ESW-R4180DAN à 8 canaux compatible DANTE et un éventail de quatre émetteurs pour s’adapter à une grande variété d’applications, le bodypack ESW-T4101 avec microphone intégré, le microphone main ESW-T4102/C510, le microphone de surface ESW-T4106 et l’embase ESW-T4107.


Wireless Manager avec le bodypack et le micro main.

L’installation est simple, avec une alimentation PoE pour le récepteur et la compatibilité Dante.
Le câblage se résume au raccordement à un commutateur PoE par un simple câble Cat 5e.
Cela permet simplifier l’installation, sans avoir à s’inquiéter à installer plusieurs antennes.

Les intégrateurs de systèmes peuvent répondre à une grande variété de besoins des utilisateurs finaux en configurant les différents paramètres via le logiciel Wireless Manager d’Audio-Technica, qui est capable de gérer plusieurs systèmes sans fil, y compris les systèmes sans fil UHF, à partir d’un seul écran. De plus, le cryptage AES256 est pris en charge, offrant une sécurité supérieure.

Le chargeur à 4 emplacements ESW-CHG5 et à droite celui à deux emplacements ESW-CHG4.

Tous les émetteurs de la gamme sont équipés de batteries lithium-ion pour une utilisation sur une journée entière après une seule charge.
Deux chargeurs sont disponibles, la station à 2 emplacements pour émetteurs main et poche ESW-CHG4 et la station à 4 emplacements pour émetteurs surface et embase ESW-CHG5.

Les stations de charge fournissent une recharge complète en seulement deux heures et elles peuvent être associées (jusqu’à 4 CHG4 et 2 CHG5) avec un seul adaptateur secteur et un câble Cat 5e.


Les principales caractéristiques sont les suivantes :

L’émetteur de poche.

ESW-T4101 Émetteur de poche

– Micro intégré de haute qualité
– Tour de cou fourni
– Exploitation simple par bouton unique
– Conception légère
– Connecteurs compacts et à l’épreuve de la sueur de type cH compatible avec un large choix de micros Audio-Technica
– Deux antennes intégrées pour un fonctionnement stable


L’émetteur main.

ESW-T4102/C510 Émetteur Main

– Équipé d’une capsule dynamique cardioïde
– Compatible avec un large choix de capsules interchangeables sans fil Audio-Technica
– Interrupteur Mute coulissant
– Conception métallique solide


Trois émetteurs de table.

ESW-T4106 Émetteur surface

– Directivité omnidirectionnelle ou unidirectionnelle au choix
– Indicateur de statut Mute via Led RVB à deux états (8 couleurs au choix)
– Charge possible pendant utilisation via connexion USB-C
– Gestion du bouton au choix : par bascule, Appuyer-pour-parler ou Appuyer-pour-Muter
– Mode à l’allumage réglable : Micro actif ou muet


L’émetteur embase avec un col de cygne.

ESW-T4107 Émetteur Embase

– Compatible avec la série ES925 de microphones col de cygne
– Indicateur de statut Mute via Led RVB à deux états (8 couleurs au choix)
– Charge possible pendant utilisation via connexion USB-C
– Gestion du bouton au choix : par bascule, Appuyer-pour-parler ou Appuyer-pour-Muter.
– Mode à l’allumage réglable : Micro actif ou muet

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La série Engineered Sound Wireless sera disponible en mars 2023.

Pour plus d’information sur le site Audio-Technica


 

La Comédie Française accueille les Halcyon ETC

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ETC enregistre une première commande d’un lieu parisien de renom. 27 Halcyon Platinum et 12 Halcyon Gold rejoindront bientôt la Comédie Française.

Depuis 2017, High End Systems travaille main dans la main avec le fabricant américain ETC pour offrir aux éclairagistes des projecteurs asservis qui héritent du savoir-faire des deux marques. Le fruit de cette collaboration est encore illustré par la nouvelle gamme de profiles Halcyon, développée pour satisfaire les exigences du live, de l’évènementiel, des théâtres et opéras.

Depuis le lancement de la gamme sur YouTube lors du live ETC Launch Event en novembre 2022, les démonstrations vont bon train, comme le confirme Nicolas Da Canal, responsable des ventes pour la France chez ETC. « De nombreux prestataires et lieux nous ont tout de suite demandé des démos dont la Comédie Française qui avait déjà en parc des SolaFrame Studio et SolaFrame 3000, appréciés tout particulièrement pour la qualité de la trichromie. » Le lieu qui est en pleine transition LED cherchait à remplacer de nombreux projecteurs scéniques, notamment un grand nombre de PC.

Philippe Roy alias Pilou et Eric Leroy, récemment arrivé dans l’équipe, sont allés sur place pour tester les projecteurs avec l’équipe lumière de Gilles Dieutegard.
« L’Halcyon Gold a tout de suite plu pour son ratio taille/puissance, détaille Pilou.
C’est un superbe modèle, car il est à peine plus gros que le Lonestar qui lui aussi séduit beaucoup par son format mais beaucoup plus puissant avec 31 000 lumens dans sa version Ultra-Bright et 19 000 lumens dans sa version High Fidelity, celle que la Comédie a choisie en l’occurrence. »

Car les 3 modèles de la gamme, le Gold (le plus petit), le Titanium et le Platinum (le plus gros) bénéficient des mêmes caractéristiques et existent chacun dans deux versions de moteur LED : Ultra-Bright qui privilégie la puissance pour les applications de concert et évènementiel et la version High-Fidelity pour la TV, le théâtre et l’opéra puisqu’elle sacrifie quelques lumens au profit d’une plus grande qualité colorimétrique.

A la Comédie Française, les Halcyon Gold intégreront le manteau de scène et les Halcyon Platinum les herses. « L’avantage avec le Platinum c’est que même en version High Fidelity, on dispose d’un flux 38 000 lumens en standard et jusqu’à 46 000 en mode boost. C’est moins que les 70 000 lumens de la version Ultra-Bright, mais c’est suffisant pour rendre le projecteur très polyvalent dans la salle. Et surtout le modèle High-Fidelity a un moteur de leds en 6 000 Kelvin, donc assez proche des sources HMI, ce qui est préférable dans cette transition LED. »

C’est B-Live, l’un des partenaires commerciaux de ETC en France qui se chargera de la livraison des projecteurs à la Comédie Française. Ils seront installés sur scène en août, pendant la trêve estivale, pour que le nouveau kit soit opérationnel dès rentrée en septembre 2023.

Plus d’infos sur le site ETC et sur SoundLightUp, banc d’essais du Platinum

Naostage, l’intelligence artificielle au service du tracking audiovisuel

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Pour la deuxième fois cette année, SLU tient à saluer les avancées techniques dont font preuve les constructeurs et leurs ingénieurs en attribuant un Prix de l’Innovation aux produits novateurs dans leurs technologies ou leurs fonctionnalités, prix qui est attribué ici à l’ensemble du K System.

Naostage c’est d’abord l’histoire de trois étudiants en école d’ingénieurs, Nathan, Olivier et Paul. Passionnés d’audiovisuel, ils ont déjà un pied dans le milieu du live en travaillant avec divers prestataires techniques ou pour des festivals. Ils se rendent alors compte du besoin grandissant de solutions d’interactivité et de synchro lumière, audio et vidéo et décident de créer leur société, commençant à développer leur propre solution de tracking automatisé.


De gauche à droite, Alexis Reymond, Paul Cales et Nathan Van De Hel, sur le stand Naostage de l’ISE 2023.

Se rendant compte que les systèmes disponibles sur le marché utilisent tous des capteurs ou des tags intégrés aux artistes, ils choisissent de s’orienter vers une solution offrant plus de liberté aux performers et sans revêtir d’équipement particulier. Après plus de trois ans de recherche et développement naît une solution technique novatrice et inédite jusqu’alors, K System, la voici présentée plus en détail.

Ce système de tracking automatisé est composé de trois éléments distincts, en premier lieu, le Kapta, l’œil de la structure. Il s’agit d’un capteur présenté sous la forme d’une barre d’environ 1,5 m de long renfermant un ensemble de caméras qui vont scanner l’espace sous divers spectres : thermique infrarouge, infrarouge proche et spectre visible.

Le capteur Kapta dont on distingue les multiples caméras.

Ces caméras sont également utilisées pour réaliser en temps réel les mesures stéréoscopiques de la zone afin d’obtenir une retranscription de l’espace en 3D. Le Kapta est disponible en deux modèles selon les dimensions à couvrir et plusieurs capteurs peuvent être utilisés pour décupler la puissance du système.

L’unité centrale Kore au format rack, le cerveau du K System.

Le capteur est relié à l’unité Kore, le cerveau du K System, qui va décoder les informations entrantes. Ce serveur est doté d’une intelligence artificielle adaptée aux besoins scéniques et entraînée par deep learning depuis plus de trois ans maintenant.

Elle va ainsi pouvoir détecter les personnes présentes dans la zone balayée par les capteurs et retranscrire les données acquises. Une unité Kore peut traiter les infos transmises par deux capteurs Kapta.

Enfin, l’interface utilisateur se présente sous la forme d’un logiciel baptisé Kratos. Il permet au technicien de configurer l’espace de tracking (et ce en quelques dizaines de secondes seulement) ; il est aussi utilisé pour calibrer les barres Kapta et plus généralement gérer le système. L’utilisateur pourra ainsi dessiner une scène, créer des zones, assigner des performers, créer des scénarios, des interactions ou enregistrer des mémoires.

L’interface utilisateur Kratos qui se veut de prise en main facile et intuitive.

C’est aussi grâce à ce logiciel que les données pourront être communiquées via différents protocoles aux systèmes tiers (son spatialisé, pupitres lumière, média serveurs …).

Le soft pourra par exemple communiquer en ArtNet, OSC, sACN, Telnet, TCP, UDP, PSN… Aujourd’hui, seul un technicien est requis lors de l’exploitation du K System.

Car si l’intelligence artificielle continue à être entraînée pour rendre l’ensemble encore plus autonome, à l’heure actuelle une action est nécessaire pour assigner un identifiant à une personne qui entre ou réentre en zone de détection. Le K System nécessite au moins un Kapta, un serveur Kore et un logiciel Kratos pour être opérationnel.

Cette nouvelle solution de tracking plus que prometteuse a déjà pu faire ses premiers scannings sur scène en conditions aux côtés d’Orelsan, Maxime Gasteuil ou encore Pietragalla.
Il a pu s’exercer au festival des Vieilles Charrues ou encore roder ses caméras thermiques du côté du Hellfest. Nous pourrons également le retrouver sur la tournée So Floyd jusqu’à la fin de l’année et à partir du mois d’avril au Puy du Fou.

Pour plus d’informations, sur le site Naostage

El Monstero rend hommage à Pink Floyd sous les Vari Lite VL1600 Profile

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El Monstero, le très populaire groupe hommage à Pink Floyd basé à Saint-Louis, a joué sept soirs à guichets fermés au Pageant Theater de la ville en décembre, soutenu par un éclairage psychédélique conçu par Chip Self avec des projecteurs Vari-Lite VL1600 Profile.


Self, qui est le fondateur de Logic Systems, spécialiste de la production d’éclairages dans le Midwest, travaille avec El Monstero depuis plus de huit ans, et a vu le groupe se hisser au rang de vedette de la période de Noël à St. Louis. « Les spectacles de décembre 2022 étaient très exigeants en termes de production, intégrant l’audio, la vidéo, l’éclairage, les lasers et la pyrotechnie », explique Chip Self.

« Logic Systems a investi dans les VL1600 Profile l’année dernière, et j’ai voulu les utiliser sur ce spectacle parce que j’avais besoin d’un projecteur à IRC élevé à la face qui pouvait rivaliser avec l’intensité globale du spectacle et maintenir un rendu stable dans une très grande variété de couleurs et de niveaux de lumière. »


« Vari-Lite a lancé le VL1600 au salon Prolight + Sound 2022, soulignant qu’il offre une source blanche à IRC élevé et le même système de mélange des couleurs CMY que le profil VL2600, ainsi qu’un rendement élevé et d’excellentes capacités d’effets créatifs.


« Les principales fonctionnalités dont j’ai profité sont le CTO, le frost progressifs, et la roue à effets », ajoute Self. « J’ai été surtout impressionné par l’IRC. J’ai essayé beaucoup de machines différentes à la face et j’ai constaté qu’elles avaient toutes tendance à modifier la couleur perçue du teint de la peau en fonction des couleurs environnantes. Le VL1600 est exceptionnel sur ce point en maintenant une couleur constante. »

La conception de Self comprenait des effets de maximalisme et des couleurs extrêmement saturées pour certains des morceaux les plus marquants de la setlist. « Cela peut souvent rendre très difficile le rendu des tons chair », dit-il. « Mais le VL1600 l’a fait extraordinairement bien. La roue d’effets combinée au mixage des couleurs m’a permis de créer une sensation de projection old school qui était vraiment cool. J’essaie de repousser les limites de la saturation et de l’effet spectaculaire que je peux donner à un tableau, et le résultat est magnifique. »


El Monstero est composé de musiciens issus de plusieurs groupes, et ils donnent des concerts hommage à Pink Floyd depuis 1999. Le Pageant Theater est l’une des salles de spectacle les plus populaires du Midwest américain et fête cette année son 23e anniversaire.

Plus d’infos sur le site Vari Lite

 

L’ISE 2023 à Barcelone en vidéo

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L’ISE 2023 a été un succès pour l’industrie mondiale de l’audiovisuel et de l’intégration et pour la ville de Barcelone. Reprenant sa place habituelle dans le calendrier sur janvier/février, l’ISE 2023 a accueilli 58 107 visiteurs uniques venus de 155 pays.
Les exposants historiques ont témoigné d’une affluence sans précédent sur leur stand.

Signalons aussi une présence forte et remarquée des marques de l’audio pro, diffusion comme captation et mixage, avec des produits pouvant tout à la fois être employés dans le Touring comme dans l’Intégration.
Le Hall 7 a concentré un grand nombre de ces marques simplifiant l’expérience visiteur et permettant un échange de grande qualité.

Deux nouveautés à signaler aussi pour cette édition 2023 de l’ISE, avec l’Outdoor Demo Area enchâssée habilement entre les pavillons 5 et 7 et donc directement accessible pour écouter des enceintes en plein air et les Audio Demo Rooms du Hall 8 qui offrent un espace et surtout un volume suffisant pour mettre en valeur des diffuseurs de tout type ou des systèmes immersifs.
Il y a fort à parier qu’après ce galop d’essai l’édition 2024 verra plus de marques proposer des écoutes de leurs produits mais peut-être aussi des démos lumière via des boîtes noires dont la surface et la hauteur sous plafond permettront de créer des shows avec le volume et le recul nécessaire.



Mike Blackman, directeur général d’Integrated Systems Events, a déclaré : « Ce fut une semaine extraordinaire et il est extrêmement gratifiant pour nous de regarder en arrière et de réaliser que nous avons organisé un salon exceptionnel pour notre industrie et la merveilleuse ville de Barcelone. Nous avons eu un nombre de visiteurs sans précédent au salon, tant pour le contenu enrichissant que pour les fonctionnalités exposées, et la visite du roi Felipe VI d’Espagne mardi et celle du président de la Catalogne jeudi, ont ajouté un sceau d’approbation royal et politique au salon.
Cette semaine à l’ISE 2023 confirme que nous pouvons affirmer sans crainte que l’industrie mondiale de l’audiovisuel et de l’intégration de systèmes est de retour avec un éclat fantastique ! ».

Le premier jour du salon a donné le ton de la semaine avec le plus grand nombre de visiteurs jamais enregistré pour ce salon dont la surface totalisait 56 870 m² sur les 6 halls de la Fiera et les salles de démonstration audio où l’emblématique pionnier français de la musique électronique Jean-Michel Jarre a dévoilé son dernier album.
La tendance s’est maintenue les autres jours de la semaine, avec un total final de 58 107 participants à l’ISE, qui ont effectué 133 606 visites des stands.

La toute nouvelle zone de production et de distribution de contenu, qui a fait ses débuts dans le hall 6, a été particulièrement remarquée. Offrant un mélange de créativité et de solutions techniques, cette nouvelle zone a inspiré les intégrateurs et les utilisateurs finaux dans ce domaine en pleine croissance. Après ce début prometteur, cette zone reviendra, dans une version encore plus impressionnante, en 2024.

L’ISE revient à Barcelone du mardi 30 janvier au vendredi 2 février 2024.