Ad
Accueil Blog Page 3

Le nouveau système cardioïde CCL de d&b arrive en France

0

Après son lancement réussi à l’ISE 2025, le nouveau système CCL de d&b entame sa tournée européenne. Après l’Allemagne et l’Italie, c’est la France qui accueillera la prochaine étape de la tournée les 21 et 22 mai.
« CCL on Tour » est une série de formations gratuites destinées aux professionnels de l’audio et conçues pour présenter les capacités de ce système compact innovant développé par le fabricant allemand.

L’événement aura lieu à l’Espace Grand Paris à Créteil et les participants pourront choisir entre deux sessions : le 21 mai à 15h ou le 22 mai à 10h avec une inscription obligatoire. Chaque session, d’une durée d’environ 90 minutes, comprendra une présentation technique approfondie de la technologie du système, suivie d’une expérience d’écoute exclusive.

.

Tête et sub spécifique, les deux ne prennent qu’une patte d’ampli et pour des prestations sans Array Processing, 2 têtes ou deux subs pourront être alimentés en parallèle grâce à leur impédance de 10 ohms.

Le système CCL de d&b offre une contrôle de la directivité à large bande et un rendu cardioïde dans les graves à partir d’un design passif, permettant ainsi l’utilisation d’un canal d’amplificateur par boîte en Array Processing, une première dans la catégorie des lignes sources compactes.

Le système bénéficie d’un design breveté de d&b encore amélioré, afin d’offrir la directivité cardioïde et les performances électroacoustiques qui ont fait la renommée de la série SL de d&b, à des jauges plus petites, à davantage d’applications d’installation et à un plus large éventail de clients.


Pour en savoir plus sur La série CL

Claypaky rejoint EK Inc. pour stimuler sa future croissance

0

Claypaky fera bientôt partie d’une nouvelle structure stratégique détenue par EK Inc., un acteur respecté et avant-gardiste du secteur mondial de l’éclairage de spectacle. Cette étape importante marque un tournant de l’histoire de cette société italienne fondée il y a bientôt 50 ans. Elle vise à renforcer ses fondations tout en ouvrant de nouvelles perspectives de croissance.

Claypaky continuera à exercer ses activités en Italie, assurant ainsi la continuité, la flexibilité, l’innovation et la qualité attendues par ses clients. Leur mission de fournir des solutions d’éclairage performantes, fiables et sans compromis pour l’industrie du spectacle professionnel reste inchangée.
Tous les accords, bons de commande et points de contact existants resteront en vigueur. Les activités se poursuivront comme d’habitude, sans interruption des opérations ou des collaborations en cours.

Profile Starway Enzo Wet. Un compétiteur d’extérieur

0

Enzo, Modena, Dino, Monza, Superfast… Starway donne à ses projecteurs des noms de supercars italiennes, des noms taillés pour la compétition sur le marché des projecteurs asservis.
Parmi toutes ces dénominations, nombre de déclinaisons WET, résistent aux intempéries. Voyons ce qui se cache sous les capots du Profile Enzo WET que nous avons testé dans le studio de LA BS.

600 watts de leds blanches, trichro CMY + CTO progressif, zoom 5,5° à 45°, classement IP65, poids 35 kg, Enzo WET annonce des caractéristiques dans les normes des produits comparables.

A l’ouverture du carton, on constate que le projecteur est posé dans une mousse thermoformée, pile aux dimensions de la machine : une préoccupation en moins pour son propriétaire.


.

La mousse thermoformée.

On se mettra à deux pour sortir et retourner l’engin pour le poser : la protection IP65 se paye par une prise de poids, certes limitée à 5 kg, comparé à la version non IP. Enzo Wet s’en différencie par une LED de 50 W plus puissante, et par un canal DMX de plus puisqu’elle possède un second frost (medium).
Starway a toutefois pensé à ajouter un mode compatibilité à sa version WET, pour qu’on puisse l’utiliser avec n’importe quel mode de la librairie de la version non étanche. Bien joué, mais de toute façon, les librairies sont disponibles sur le site de Starway pour pas mal de formats différents.

Dessiné et développé par Starway, l’Enzo WET, il faut le dire, présente un look discret. Les choix de design, plutôt passe-partout, gomment assez bien le travail de protection contre les intempéries : on peut être classé IP65, et conserver une certaine élégance.

Si on l’observe dans le détail, on remarque des capots en fonte d’aluminium qui se démontent à l’aide d’une clé Allen de 3 mm (nous y reviendrons), deux poignées logées sur la base, un afficheur couleur entouré de son pavé de touches en croix (les classiques up/down/left/right), plus une touche « mode » et une « enter ». Bref, rien qui puisse déstabiliser les techniciens allergiques à la lecture des modes d’emploi.

La connectique est complète et IP65 oblige, protégée du ruissellement par des capuchons.

A l’arrière, la connectique Seetronic est vraiment complète. Tout d’abord, l’alimentation en Powerkon, plus une recopie (avec un maximum de 4A en sortie).
Ensuite, on a le plaisir de trouver deux RJ45 : l’Enzo WET peut recevoir directement les protocoles ArtNet et sACN, et les faire ressortir. Il est aussi doté d’une fonction node.
On poursuivra avec les inévitables XLR 5 points in et out, et enfin un connecteur USB type A pour les mises à jour de soft.

Le connecteur qui se relie à l’IP testeur pour contrôler l’étanchéité.

A noter qu’on pourra mettre à jour, non seulement plusieurs Enzo WET en série, mais même plusieurs projecteurs Starway de modèles différents et connectés entre eux : vraiment bien vu !

On notera aussi la présence d’un porte fusible accessible, et du connecteur de test d’étanchéité. Pour ceux qui pourraient imaginer qu’il en manque un peu, on ne met pas longtemps à noter la présence (de série !) de la connectivité DMX sans fil Wireless Solution : difficile de faire vraiment mieux.


La clé dans le contact

Une fois la librairie GDTF officielle Starway chargée, on choisit parmi les deux modes (standard 40 canaux, ou, pour notre part, enhanced 54 canaux, avec des canaux 16 bits supplémentaires sur la couleur et les couteaux).
On patche la machine, et on la branche. On remarque un reset plutôt longuet, de plus d’1mn 30 s. Pour le reste, aucune mauvaise surprise ne montre le bout de son nez au fur et à mesure du test. L’ouverture de zoom a été mesurée par nos soins avec une plage de 7,78 à 42,6°.

Amplitude du Zoom. A gauche le plus petit net, au centre le plus grand net et à droite l’iris en ouverture mini.

Tout au long de ces valeurs, l’éclairement reste cohérent, l’étal également : l’ensemble optique fait bien son travail. On imagine facilement le Enzo Wet à son aise sur un pont de face de (grand) festival : la puissance est là, la qualité du dimming aussi.
Nos mesures de derating nous ont fait craindre une baisse de luminosité un peu rapide : il n’en est finalement rien, puisque 5 minutes après l’allumage, on reste sur une mesure équivalente à plus de 90 % de la valeur à l’allumage : on n’aura rien à craindre de ce côté-là. Par ailleurs, la fréquence d’alimentation des LEDS est ajustable de 9 000 à 25 000 Hz.
Les gobos sont répartis sur deux roues (une de 7 gobos rotatifs, l’autre de 8 fixes). S’ils ne sont pas forcément tous d’une originalité folle, ils sont en revanche parfaitement exploitables aussi bien en volumétrique qu’en habillage.

Les gobos rotatifs.
Les gobos fixes. Ils sont 8 (nous avons oublié de photographier le dernier de type feuillage).
Exemples de gobos exploités en volumétrique.

Surtout, nous avons très facilement trouvé des associations défocalisées de gobos fixes et rotatifs qui fonctionnent bien.

Associations de gobos défocalisés.

A noter qu’un filtre CTC s’active automatiquement à l’insertion des gobos verre pour compenser la baisse de température couleur. C’est le dernier filtre de la roue que le projecteur insère en mode « quickpath » en prenant le chemin le plus court pour ne pas avoir d’autres couleurs visibles dans cette insertion. On aura toutefois dans le « control » de la machine une possibilité de désactiver cette fonction.

Les prismes et à droite, la roue d’animation.

Pour continuer avec notre cobaye du jour, on trouve une roue d’animation assez classique, qui se mariera, elle aussi, plutôt bien avec des gobos défocalisés. Par ailleurs, le Enzo Wet est évidemment équipé d’un iris, ainsi que de 2 prismes : un 3 facettes en triangle et un autre linéaire, à 6 facettes.
Il dispose également de deux frosts progressifs (un medium, et un « heavy » à l’action nettement plus radicale). Pour terminer, nous avons essayé le shutter sous toutes ses fonctions : strobe classique, random, pulse : tout y est.

Les frosts.

Il ne nous faut pas longtemps pour explorer les possibilités chromatiques du Enzo Wet, et déterminer ses atouts. Les couleurs saturées sont assez clairement ses préférées, c’est là qu’il est à l’aise. Aucun problème pour atteindre de belles teintes profondes, évidemment dans la limite atteignable par la trichro CMY.

Les couleurs en trichromie : RGB et CMY.
Les faisceaux RGB colorés par la trichromie.
Faisceaux en demi-couleurs.

Par contre, on le sentira un peu moins dans son élément dans les teintes pastel ou, d’une manière générale, très nuancées : la faute à un système de trichromie dont l’entrée en action manque un peu de subtilité. On verra en effet un petit halo blanchâtre à l’intérieur de l’impact sur des corrections il est vrai, très légères, mais qui n’apparaîtront pas parfaitement homogènes. Rien de dramatique toutefois, et on pourra en revanche compter sur le CTO progressif très efficace pour corriger les teintes chaudes ou froides.

La roue de couleurs avec, en dernier, le filtre CTC Lee #2018 Eighth C.T. Blue qui compense la température de couleur des gobo verre. Notez aussi la présence du filtre High CRI.

La roue de couleurs, elle, présente 7 slots avec une offre de teintes du genre saturé pour la plupart. Toutefois, on y trouve aussi le fameux « High CRI » qui relève l’IRC à 90, ainsi qu’un huitième de CTB, toujours utile, même si on aurait évidemment préféré un correcteur froid progressif. Qui a dit « jamais content » ?

On enchaîne nos tests avec les couteaux. On a le plaisir de retrouver un module à fermeture complète, au fonctionnement très satisfaisant. On constate une très légère défocalisation (inévitable, les couteaux n’étant pas pile poil sur le même plan focal), mais rien qui ne soit vraiment gênant.
Afin de vérifier la constance dans le rappel des valeurs, nous nous sommes amusés à torturer quelque peu la machine : nous lui avons fait exécuter des mouvements à la plus grande vitesse possible, vers des positions antagonistes, avec, en plus, des changements brutaux de formes au net couteaux : au final, le Enzo Wet n’en a eu que faire, et n’a pas été perturbé par nos mauvais traitements. On pourrait à la rigueur souhaiter que les changements de positions soient plus rapides, mais l’ensemble fonctionne d’une manière tout à fait satisfaisante.

les couteaux en projection.
Le net sur couteaux est satisfaisant.
le module couteaux.

Tout le monde dehors !

C’est bien évidemment de par ses caractéristiques d’utilisation en extérieur qu’il convient de juger le Enzo Wet. Et là, on va se rendre compte que la copie rendue par Starway est tout à fait judicieuse. D’abord, la machine dispose d’une préchauffe : annoncé avec des températures d’utilisation comprises entre -20 et +70 °C, le Enzo Wet ferme ses couteaux, et enclenche ce mode en dessous de 0°. Lui, au moins, il n’aura pas froid en extérieur en plein hiver.
La protection IP, d’une manière générale, a été plutôt bien pensée. Ce genre de projecteur n’a pas seulement vocation à être utilisé dans le froid. On peut totalement l’imaginer rester en extérieur en plein été, et dans ce cas, la problématique sera inverse : il conviendra alors de penser à dissiper un éventuel trop plein de chaleur. C’est pour cette raison que la ventilation interne fonctionne en permanence. Pourtant, nous avons mesuré un niveau sonore très raisonnable, avec un maximum de 49 dB au plus bruyant, et seulement 30 dB au minimum, en mode « Quiet » : il n’y a vraiment rien à redire.

Mesures photométriques

Courbe de derating

Projecteur allumé à pleine puissance, on mesure l’atténuation de l’éclairement en fonction du temps de chauffe. La lumière se stabilise en 5 minutes avec une atténuation inférieure à 9 % : un bon résultat.


.

Faisceau net à 20°

A 20°, notre angle de référence, L’éclairement au centre est de 9 880 lux (10 800 lux à froid) et le flux devient 25 600 lumens (27 950 lm à froid). La courbe d’intensité lumineuse, plate et très régulière, confirme l’étale de la lumière.

Le plus petit Net

Au plus petit net, on mesure un angle de projection de 7,13°. L’éclairement au centre atteint 52 200 lux (57 000 à froid) et le flux 18 020 lumens (19 670 lm à froid).

Le plus grand net

L’angle atteint 42,6° au plus grand net. L’éclairement au centre égale 2 410 lux (2 630 lux à froid), et le flux 25 060 lumens (27 360 lm à froid).

Courbes de dimmer

Enzo Wet propose 4 courbes de dimmer : Linear, Square, INV-Square et S-Curve. Nous avons tracé la Linear de 0 à 100 % et de 0 à 10 %.


.

Couleurs



Arrêt aux stands

On sort les outils, et on passe à l’ouverture de la bête. Bien sûr, dans le cas d’une machine étanche, inutile de s’attendre à des vis « quart de tour » avec une ouverture quasi immédiate. Ici, la patience et un outil électrique (avec un porte embouts à rallonge, les puits de vis sont du genre profonds) seront de mise. En échange, une fois les capots retirés, on aura le plaisir de trouver des cassettes très facilement démontables, et dans l’ordre que l’on veut. L’accès aux gobos sera ainsi grandement facilité, et pour tout dire, l’ensemble du nez du Enzo Wet n’est pas du genre difficile : nous l’avons très facilement démonté, quasiment dans son intégralité, et strictement rien ne pose le moindre problème.
Le remontage, en revanche, demandera évidemment un peu de patience et de minutie. Rien de difficile dans la remise en place des cassettes dans la tête, pas plus que dans la remise en place des connecteurs. Il conviendra en revanche (et fort logiquement d’ailleurs) de soigner la remise en place des capots, pour ne pas pincer les joints et s’assurer d’un remontage hermétique de la machine. Ensuite, l’IP Tester (vendu séparément), se connectera au choix sur la base ou sur la tête de la machine, et vérifiera la bonne étanchéité de l’ensemble : en effet, les deux parties du projecteur sont reliées par l’intermédiaire d’un conduit le long du bras de la machine. Une fois ce test effectué, le Enzo Wet sera bon pour le service.

A l’arrivée…

Notre Enzo Wet est clairement du genre à ne pas se lancer sur le marché pour y faire de la figuration. Starway a bien travaillé, pour proposer un spot à couteaux étanche doté d’arguments sérieux, qui lui permettront de faire face à une concurrence féroce. Sans réel gros défaut, mais avec de belles qualités, nul doute qu’on va le retrouver en bonne place au catalogue des prestataires.


On a aimé :

  • Les couleurs saturées
  • Les deux roues de gobos tous utilisables
  • Les couteaux à fermeture totale
  • Le poids encore contenu
  • Le tarif
  • Les librairies disponibles sous plusieurs formats

On n’a pas aimé :

  • Le reset quand même longuet
  • Les pastels pas parfaits avec la trichromie

General

Stars Europe se développe avec Europ Groupe et L-Acoustics

0

En ce début d’année 2025, rien ne semble pouvoir arrêter le développement de Stars Europe. En janvier, l’entreprise s’agrandit et annonce l’acquisition d’Europ Groupe, acteur majeur dans les domaines du son, de l’image, de la lumière, de la vidéo et des stands pour l’événementiel.
Quelques semaines plus tard, Stars Europe confirme sa fidélité à L-Acoustics en étant l’un des premiers prestataires français à investir dans un système L2.

Tout ceci n’aurait été possible sans l’impulsion et la passion audiovisuelle de dirigeants aussi professionnels que garants de belles valeurs humaines tels que Nils Limoge, président de Stars Europe et Europ Groupe et Agathe Limoge, directrice générale d’Europ Groupe et directrice de production chez Stars Europe.
Nous les retrouvons accompagnés de Denis Labonne, l’un des trois fondateurs d’Europ Groupe, et de Zaki Moudres, technicien de longue date pour Stars Europe. Ensemble, ils nous dévoilent aujourd’hui leur histoire commune.

SLU : Avant de parler de l’acquisition du système L2 de L-Acoustics, il nous semble important de comprendre l’identité de votre entreprise ?

Nils Limoge : Une grande partie de l’activité de Stars Europe se fait dans le domaine de l’événementiel et live, représentant environ 50 % de notre chiffre d’affaires. Le second volet est la location seiche qui représente aussi un volume important de 35 %. Enfin, nous intervenons dans l’installation fixe, en tant que fournisseur d’équipements audiovisuels. Ces différentes activités nous amènent à gérer une saisonnalité marquée, notamment en période estivale, où notre présence sur de nombreux festivals mobilise l’intégralité de notre parc.

Nils Limoge, président de Stars Europe et Europ Groupe et Agathe Limoge, directrice générale associée d’Europ Groupe et directrice de production de Stars Europe.

SLU : Sur le volet événementiel, que gérez-vous exactement ?

Nils Limoge : Une grande partie de notre activité événementielle repose sur une collaboration étroite avec des agences de communication régionales, tout en travaillant également en direct avec certains clients. Si ces derniers font d’abord appel à nous pour nos prestations audiovisuelles, nous sommes en mesure de les accompagner sur l’ensemble de leur projet.
L’acquisition d’Europ Groupe, spécialiste du son, de l’image, de la lumière, de la vidéo et des décors événementiels, représente un atout majeur pour répondre à toutes les demandes avec encore plus de réactivité et d’expertise. L’autonomie fait partie intégrante de notre philosophie.

Agathe Limoge : Après trente ans d’existence, nous avons acquis un savoir-faire et une expertise solides, nous permettant de développer naturellement des compétences d’accompagnement allant au-delà de la technique audiovisuelle. Dans notre relation client, nous mettons à profit notre créativité pour répondre à toutes les demandes.

SLU : L’achat de la société Europ Groupe semble venir d’une décision stratégique…

Nils Limoge : C’est bien plus que cela. Mon père, Bruno Limoge, a fondé l’entreprise en 1993, j’y travaille depuis 20 ans et en ai repris la direction il y a trois ans. Membre actif du Synpase, il a toujours tenu à ce que je m’y implique également. C’est lors d’une réunion chez Staff à Nantes que Denis Labonne, l’un des trois fondateurs d’Europ Groupe, m’a confié qu’il arrivait à un tournant de sa carrière et qu’il devait envisager la transmission de son entreprise. Il a fallu plusieurs mois pour que l’idée de reprise mûrisse et aboutisse. Ce n’était pas un projet prémédité. Plus qu’une stratégie, c’était une rencontre.

Agathe Limoge : Rencontrer une entreprise partageant des valeurs et une éthique aussi proches des nôtres, est une véritable opportunité. Europ Groupe est une belle structure de 19 collaborateurs permanents, évoluant dans des domaines à la fois similaires et complémentaires aux nôtres, comme le décor événementiel et la convention. Cette ouverture nous permet de répondre de manière encore plus complète aux demandes événementielles, constituant une véritable force enrichie de nouvelles expertises. En associant ces compétences à celles de Stars Europe, nous gagnons en envergure et renforçons notre présence régionale.

Denis Labonne : La cession s’est accélérée parce qu’il y a un ADN commun entre nos deux entreprises, toutes deux encore à taille humaine dans un marché qui s’industrialise de plus en plus. Cet alignement des planètes entre nous, associé à notre volonté de vouloir transmettre, était indispensable pour garantir une reprise sans éclatement ou modifications profondes de l’entreprise.

L’équipe de Stars Europe et Europ Groupe.

SLU : Cette acquisition vous permet-elle d’avoir une plus grande envergure régionale ?

Nils Limoge : Nous sommes en effet implantés dans une ville éloignée des grandes métropoles. L’intégration d’Europ Groupe, basé à Orléans, nous permet désormais d’étendre notre rayonnement à l’ensemble de la région Centre-Val de Loire. Lors de la reprise en 2021, Stars Europe réalisait un CA de 1 M€, que nous avons porté à 2.2 M€ cette année, et qui sera consolidé par les 3.5 M€ réalisés par Europ Groupe.

Agathe Limoge : Une présence dans la métropole d’Orléans était essentielle pour notre expansion. Sans cette opportunité de rachat, nous aurions tôt ou tard décidé de nous y implanter et de développer notre propre structure. Ce projet arrive donc au moment idéal. Cette consolidation nous offre une assise plus forte sur le territoire et nous permet d’aborder de nouveaux marchés avec des fondations solides.

Denis Labonne : Nous sommes l’intervenant technique principal sur des lieux comme le Centre de congrès, le COMET ou l’Arena d’Orléans. En parallèle, nous entretenons une relation privilégiée avec les agences, consolidant ainsi notre ancrage sur le marché. Notre activité est à 95 % orientée vers le corporate, aussi bien en région qu’auprès de grands comptes parisiens. Nous avons toujours eu une vision multimétier du marché événementiel, qui nous permet d’offrir un service audiovisuel complet avec une spécialisation dans la vidéo et une capacité de fabrication de décors et de mobilier de scénographie pour les conventions, congrès et salons.

Le stand de la Région Centre-Val de Loire, réalisé par Europ Groupe, pour le Salon International de l’Agriculture 2025.

Là où Stars Europe excelle dans la production technique de concerts et d’événements artistiques, nous apportons une maîtrise renforcée des événements d’entreprise et institutionnels. Bien que nous ne produisions pas de spectacles culturels, nous jouons un rôle clé dans la création d’espaces VIP et de lieux de rencontre. Ensemble, nous formons une offre totalement complémentaire, capable de répondre à toutes les facettes de l’événementiel.

Stars Europe, le premier prestataire moyen format français à s’équiper en L2 .

SLU : Comment allez-vous utiliser cette synergie entre les deux entreprises ?

Agathe Limoge : Nils, fort de ses compétences techniques, concentrera son activité sur les projets majeurs de Stars Europe et Europ Groupe. Pour ma part, je prendrai la fonction de directrice générale associée d’Europ Groupe, afin de représenter l’entreprise au quotidien et assurer le suivi de la relation client sur des marchés spécifiques. Cette synergie s’impose naturellement, renforçant notre complémentarité et notre capacité à répondre aux besoins diversifiés de nos clients.

Denis Labonne : Dans quelques semaines je ne serai plus actif dans l’entreprise. L’idée est de garder les deux marques parce qu’elles sont connues par la qualité de service qu’elles offrent.

SLU : En 2016, Stars Europe avait déjà fait le choix de rallier le réseau des prestataires L-Acoustics ?

Nils Limoge : Déjà à l’époque, nous avions fait le choix du KARA de L-Acoustics, pour répondre aux applications les plus courantes de notre métier, avec un système polyvalent et demandé par un grand nombre de manifestations (Voir l’article Stars Europe se rallie au reseau L-Acoustics).

Depuis nous avons complété notre offre pour obtenir un parc conséquent de KARA 2, KARA, A15, 5XT, X8, X12, X15Hiq, KS28, KS21. Et pour donner encore plus de crédit à notre rapprochement avec Europ Groupe, nous allons pouvoir exploiter la synergie avec leur parc aussi en L-Acoustics mais orienté convention avec du SYVA, MTD112, X15, X12 et X5, tout en préservant leur indépendance logistique.

“Nous achetons uniquement des produits de marques leaders” explique Nils Limoge.

SLU : Et vous avez décidé de passer une nouvelle étape avec l’acquisition d’un nouveau système L-Acoustics ?

Nils Limoge : Cette décision s’inscrit dans une véritable stratégie de développement. Pour commencer, nous sélectionnons exclusivement des produits de marques leaders. En lumière, pour le live, nous collaborons avec Robe, Ayrton, Martin et Chauvet, tandis que pour l’événementiel, nous privilégions OXO et Cameo. Notre parc comprend environ 1 500 projecteurs et plus de 200 automatiques, résultat d’un investissement significatif l’année dernière. Nous disposons également de structures en aluminium Sixty 82, Eurotruss et ASD, ainsi que de moteurs de levage allant de 250 kg à 1 tonne.
Concernant la distribution électrique et le câblage, ils sont optimisés et peuvent être facilement ajustés selon les exigences des projets. Pour le son, notre approche est identique : nous privilégions des systèmes de référence afin d’assurer une autonomie totale. C’est pourquoi nous avons investi dans un système sonore complémentaire à notre équipement existant, en optant naturellement pour L-Acoustics.

Le L2 et les KS28 de Stars Europe, prêt pour le show au Zénith de Paris…

SLU : Et pourquoi le système L2 ?

Nils Limoge : Il était pour nous indispensable d’acheter un système d’avenir. Même si le K2 est toujours demandé et encore largement exploité, il nous fallait un système plus récent qui sera toujours d’actualité dans les prochaines années. Le L2 est un système évolué, à la pointe de la technologie des systèmes son. Il apporte par sa conception innovante dans le domaine du line array un niveau de qualité de diffusion sans précédent et de nombreux avantages d’exploitation pour une entreprise de notre taille.

… Installé par l’équipe technique de Stars Europe avec de gauche à droite : Thomas Corbin, Zaki Moudres, Yves-Marie Carrière, Lucas Bussy.

J’apprécie aussi énormément sa mise en œuvre, son esthétique et sa taille raisonnée, un point important pour nous en termes d’économie de transport et donc de réduction de l’empreinte carbone. De plus, cela a un impact positif pour nos clients en termes d’impact visuel. Nous avons donc fait l’acquisition de quatre L2, deux L2D et 16 subwoofers KS28.
Côté amplification deux LA-RAK III comportant chacun trois amplificateurs LA7-16 soit 48 canaux d’amplifications par rack, deux LA-RAK II et treize LA-2X. Nous exploitons nos A15 et nos KARA pour déboucher si nécessaire en front ou en outfill. Le L2 rencontre également un succès rapide auprès des prestataires majeurs nationaux, ce qui nous permettra de compléter facilement notre kit si nécessaire.

Zaki Moudres : Concernant le L2, j’étais au début plutôt prudent. Quand je l’ai entendu pour la première fois à Marcoussis, j’ai tout de suite compris que ça marchait. J’ai rencontré d’autres confrères qui, après exploitation, ont confirmé mon appréciation. Pour un prestataire comme nous, c’est un bon système qui permet de répondre à des offres que nous réalisions entre du KARA et du K2.

Le Système L2, à chaque fois deux ensembles L2 et un L2D par côté, entourant 16 KS28, un gain de place et de poids considérables lors du transport.

Agathe Limoge : Le choix du L2 revient à Nils, un véritable passionné de son métier et de la technique. Ses choix ont toujours été visionnaires, souvent annonciateurs de produits qui deviendront des best-sellers. Notre binôme est particulièrement complémentaire, que ce soit dans nos discussions ou nos prises de décision, ce qui nous permet de faire des choix stratégiques et adaptés aux besoins du marché.

Le kit L2 en l’air, un déploiement simplifié.

SLU : Vous le dédiez à quels types de prestations ?

Nils Limoge : Nous étions un peu juste sur des opérations de type arena ou zénith. Maintenant avec le L2, nous adressons sans problème des jauges de 10 000 personnes. Avec le L2, nous sommes 100% autonomes, à l’exception des configurations en scène centrale où nous devrons faire du complément.
Nous l’utiliserons pleinement sur les prestations de la période estivale. Le reste du temps, nous pourrons le proposer en complément à d’autres prestataires. Son innovation technologique est aussi un moyen de rendre encore plus attractif notre parc de matériel.

SLU : L2 est plus économique à l’exploitation que KARA ?

Nils Limoge : Il nous permet un gain considérable en termes de place et de poids. Avec un 20m? qui transporte l’intégralité de la diffusion, cela optimise grandement nos opérations. Tous nos techniciens maîtrisent parfaitement les nouvelles technologies et le réseau. Cela tombe bien, car nous utilisons l’AVB pour la communication avec L2.
En ce qui concerne le câblage, nous déployons désormais systématiquement des réseaux en fibre ou en RJ45. Nous fabriquons des racks réseaux précâblés et prêts à l’emploi, équipés de switches Agora et Luminex, garantissant une efficacité maximale et une gestion simplifiée des installations.

Un calage réussi dans Soundvision pour le système L2 au Zénith de Paris.

Zaki Moudres : Le L2 va vous faire gagner du temps au montage. C’est le jour et la nuit comparé à un système line array à courbure variable. En revanche, comme nous ne pouvons pas travailler mécaniquement les angles, la partie calibration et optimisation du système est primordiale. Cela impose un travail précis dans Soundvision et une d’optimisation en utilisant les Auto Filters.

SLU : Peut-être un peu plus de temps au calage ?

Zaki Moudres : Avec un système classique, je parlerai de calibration, à laquelle on ajoute une balance tonale. Avec le L2, nous avons des outils supplémentaires. Je parlerai alors de calibration et d’optimisation. Nous devons réussir au mieux notre simulation dans Soundvision pour en déduire une grande quantité de paramètres de filtrage nécessaire pour caler correctement le système.

N’oublions pas que chaque section de transducteurs à son canal d’amplification. Nous pouvons même influer sur les lobes de directivité. L-Acoustics nous impose son exigence sonore. Elle exige une parfaite formation de tous nos techniciens.


Les subwoofers KS28, partenaires de L2 quand un fort contour LF et infra sont requis.

SLU : Et la demande semble importante ?

Nils Limoge : Il y a une très forte demande sur L2. Nous sommes parmi les premiers prestataires à faire ce choix en France et ravis d’être dans cette position.
L-Acoustics est un fabricant qui nous rassure, avec un R&D performant, des ingénieurs experts et des process adaptés à nos besoins.

SLU : Quelle va être votre première prestation avec L2 ?

Zaki Moudres : Il part sur Rootsriders, une production Ginger, un excellent tribute à Bob Marley, pour une tournée de zéniths. Sur cette musique, le système doit parfaitement couvrir la totalité du spectre. Nous compléterons L2 ar la totalité de nos subwoofers, les 16 KS28 que nous utiliserons en séparé au sol. Nous aurons bientôt leurs barres de suspension, pour plus d’impact sur la distance.

La première sortie de L2 pour la tournée Rootsriders.

SLU : Un tout nouveau système impose de la formation ?

Nils Limoge : Avec L2, elle est indispensable. Nous avons intégré la formation dans notre investissement, en organisant directement celle-ci dans nos locaux, dans notre Studio. Zaki, notre référent son, est certifié sur de nombreuses formations L-Acoustics. Nous avons étendu cette formation L2 à l’ensemble des intermittents qui collaborent avec nous. Ils ont apprécié notre invitation, et un grand nombre d’entre eux ont pu en bénéficier.

Zaki Moudres : J’adhère pleinement à la méthode pédagogique de L-Acoustics. En plus de nous former au L2, elle aborde aussi le son de manière générale. C‘est d’utilité publique. Dans notre métier, tous les techniciens n’ont pas eu la possibilité de suivre un cursus d’éducation spécialisé. L-Acoustics en plus de la pratique nous enseigne la théorie nécessaire à une parfaite compréhension du calage système.

L2 dans le Studio de Stars Europe impressionne, même avec très peu de subwoofers.

SLU : Le L2 est vraiment une nouvelle génération de système line array ?

Zaki Moudres : Le niveau extrêmement supérieur d’ARF (Active Radiating Factor) du L2 confirme un couplage pratiquement parfait des transducteurs hautes fréquences. Ceci se ressent énormément en termes de précision sonore dans les aigus. J’ai tout de suite entendu la différence comparé à un système line array traditionnel. Même si j’aime beaucoup le son du KARA et du K2, le L2 fait gagner beaucoup en intelligibilité, avec de l’impact et du volume.

Avec L2, fini les angles inter-enceintes pour un montage ultra rapide et sécurisé.

Sans subwoofer, le L2 descend jusqu’à 45 Hz quand KARA s’arrête à 55 Hz. Avec cette bonne balance tonale et un spectre très étendu dans le bas, on obtient déjà un superbe résultat sans subwoofer, une diffusion parfaite pour certaines musiques. C’est un système extrêmement polyvalent.

SLU : En plus, il est cardioïde ?

Zaki Moudres : Cardioïde et encore plus serré avec le mode super-cardioÏde. C’est parfait pour faire du défilé ou du concert avec un runaway en plein milieu. Nous avons aussi les Panflex qui permettent de déterminer mécaniquement la directivité, 110, 90 et 70 degrés, des modules du L2 et des deux premiers modules du L2D. Les deux modules du bas sont fixes, 110 et 140 degrés pour gérer les premiers rangs, et éviter dans certains cas l’utilisation d’un front fill.

SLU : Des amplificateurs avec 16 canaux d’amplification, cela ne te fait pas peur ?

Zaki Moudres : Pas vraiment. Je me demandais juste comment les ingénieurs de L-Acoustics allaient parvenir à intégrer trois amplis de 16 canaux dans un rack, le LA Rak III, alimenté par une 32 tetra, et fournir la puissance nécessaire.
En réalité, les amplificateurs calculent en permanence l’énergie à fournir et la distribuent en fonction des besoins pour chaque canal. Ensuite la connexion en AVB aux amplis pour l’audio et les données, et une simple liaison à chaque L2 en SC32 simplifient grandement l’installation.

Deux LA-RAK III avec chacun 48 canaux d’amplifications avivent forcément la curiosité.

SLU : C’est un investissement important pour une entreprise de votre taille ?

Nils Limoge : Le choix d’un système est une décision essentielle pour une entreprise, car on ne le remplace pas tous les cinq ans. Il s’agit de le compléter et de l’adapter au fil du temps, en fonction de l’évolution de l’entreprise et des besoins de nos clients. Le choix est donc crucial sur un système de son aussi performant car l’objectif est d’aller encore plus loin et d’augmenter l’expérience sonore et les émotions du public.

SLU : Votre père était aussi visionnaire et investisseur, en témoigne le Studio ?

Nils Limoge : Bruno a créé le Studio pour pouvoir accueillir des résidences artistiques et des tournages au sein de nos locaux, dans des conditions réelles qui se rapprochent de la cage de scène d’un Zenith, puisqu’il offre 600 m? (30 x 20m), avec une clearence de 12 mètres et une capacité d’accroche de 40 tonnes au plafond. Ce qui en fait un lieu aux capacités techniques adaptées à divers projets, et surtout très polyvalent pour répondre aux exigences techniques de nos clients.

Agathe Limoge : C’est un endroit inédit en région et proche de Paris pour des pré productions. Nous gérons le logement des personnes dans des hôtels locaux, nous mettons à disposition un catering. Il accueille une clientèle très diversifiée. En plus de 5 belles résidences par an, nous accueillons des tournages de cinéma ou vidéo, et nous y organisons même des conventions ou des événements privés pour les entreprises.

Le Studio de Stars Europe a accueilli la résidence de la comédie musicale Flashdance en 2024 ©Nathsam

SLU : N’avez-vous pas pensé au son spatialisé avec L-ISA ?

Nils Limoge : L’évolution vers le son spatialisé semble inévitable. Les configurations des systèmes de diffusion sur les concerts sont de plus en plus conséquentes et le 360 degrés comme les scènes centrales sont de plus en plus fréquentes. Il y a aussi une tendance que j’apprécie beaucoup qui consiste à cacher les enceintes, comme sur les derniers concerts d’Indochine. Le spatialisé n’est pas pour nous d’actualité imminente, mais il le deviendra sûrement et le système L-ISA sera parfait pour cela.

SLU : Quelle relation avez-vous avec L-Acoustics ?

Nils Limoge : En tant qu’utilisateur de leurs systèmes, nous avons une forte relation de confiance qui s’est bien entendu renforcée avec le temps depuis notre premier investissement en 2016. L’étiquette L-Acoustics est facile à porter car elle conforte notre marché et rassure nos clients. Leur large gamme de produits permet de répondre à l’ensemble des prestations. Cette marque nous apporte aussi une analyse externe sur nos projets et nous conseille sur la prescription. C’est ce qui s’est passé avec L2. Nous bénéficions de l’importance de leur département Éducation, qui nous permet de former nos techniciens et assure aux niveau des intermittents, une parfaite maîtrise de leurs systèmes.

SLU : Vous êtes présent sur des festivals importants ?

Nils Limoge : Nous sommes présents sur plusieurs festivals emblématiques, comme le Printemps de Bourges, ou le Festival d’Avignon. Le Printemps de Bourges, c’est historique, cela fait 20 ans que nous sommes partenaires techniques. Nous apprécions beaucoup les personnes qui produisent le festival au sein du groupe Morgane. Elles partagent de belles valeurs, et c’est pour cela que nous sommes partenaires.

SLU : Et vous avez votre propre Festival, Cocorico Electro ?

Nils Limoge : Je rêvais de créer mon propre festival. Avec Agathe, nous avons rencontré le propriétaire du château de La Ferté Saint-Aubin, qui souhaitait organiser un événement pour le 14 juillet. À l’époque, nous disposions d’un peu de matériel, et nous avions des contacts pour assurer la promotion sur Fun Radio. Alors, nous nous sommes lancés. Nous avons installé une scène de 80 m? dans l’avant-cour du château, sonorisée en KARA, et programmé de jeunes artistes électro, dont Ofenbach, qui venait tout juste – belle coïncidence – de sortir un tube.

20 000 personnes au Cocorico Festival, la belle réussite de Stars Europe ©Guettapen

Les fabricants de matériel lumière avec qui nous travaillions ont joué le jeu en nous prêtant du matériel, notamment un écran LED Martin. Nous avions prévu d’accueillir 3 000 personnes. Le maire, en intégrant le feu d’artifice à l’événement, avait exigé que chaque foyer de la commune reçoive trois invitations gratuites. Le soir du 14 juillet, à notre grande surprise, 12 000 personnes se sont rassemblées. Un succès immédiat, inattendu, mais que nous continuons de réinventer chaque été.

Le prochain Cocorico Festival sera sûrement sonorisé en L2, à suivre… ©Guettapen

SLU : Vous avez survécu à la période du confinement ?

Nils Limoge : Nous nous en sommes bien tirés. Face aux défis, nous avons repensé le festival en une Garden Party, avec port du masque et respect strict des recommandations sanitaires. Grâce à cette adaptation, nous avons obtenu les autorisations nécessaires et organisé 17 soirées, réunissant au total 6 000 participants. Le festival a survécu et n’a cessé de grandir. Aujourd’hui, il accueille plus de 20 000 personnes.
L’année suivante, nous avons poursuivi sur cette lancée, et désormais, l’événement est devenu un rendez-vous incontournable pour nos partenaires – Axente, Robe, Chauvet… Nous y convions aussi des confrères, offrant ainsi une vitrine aux dernières innovations du secteur.

SLU : La reprise d’Europ Groupe va vous permettre d’aller encore plus loin ?

Nils Limoge : Grâce à Europ Groupe, nous allons pouvoir travailler l’esthétique de l’événement en fabricant directement le mobilier et les décors. Nous allons pouvoir le présenter à tous nos clients du territoire Orléanais et de la région grâce aux espaces invités. Nous avions déjà fait ceci dans le passé avec des espaces de 300 m? sur trois niveaux. Nous construisons même des ponts pour rallier les différents espaces au-dessus des douves car le château est entouré d’eau.

SLU : Et le L2 va bien sûr le sonoriser ?

Nils Limoge : Jusqu’à présent, le festival était sonorisé en K2. Mais avec l’investissement que nous venons de réaliser, il évoluera vers L2. Notre objectif : offrir une expérience sonore encore plus intense et immersive grâce à une technologie toujours plus innovante.

SLU : Votre festival est révélateur de votre force d’entreprendre ?

Nils Limoge : C’est important d’avoir des idées et de les réaliser. Au commencement du festival, nous étions trois. Huit ans plus tard, nous sommes cinq à le faire grandir, entourés de plus de 200 bénévoles engagés. Dans le futur, nous souhaitons développer la marque Cocorico Electro en proposant la mise en valeur des sites patrimoniaux dans la région de la Loire avec des musiques électroniques, de manière un peu plus intimiste.

SLU : Pouvons-nous parler d’un nouveau Stars Europe ?

Agathe Limoge : Nous en sommes encore aux débuts de ce nouveau chapitre. Nous n’avons pas encore tout le recul nécessaire pour mesurer pleinement notre nouvelle position dans le paysage audiovisuel régional, mais nous restons déterminés à continuer de partager les mêmes valeurs. La première étape consiste à consolider ces deux investissements. Nous avons toujours eu la volonté de nous développer, et avons su saisir les opportunités qui se sont offertes à nous simultanément. Nous faisons preuve de vigilance et de prudence, tout en prenant les risques calculés nécessaires pour assurer notre avenir.

Stars Europe est bien plus qu’un prestataire technique audiovisuel de métier. Voici une nouvelle génération d’entreprise qui cultive, à échelle humaine, l’exigence de perfection et le dynamisme d’entreprendre. Leurs récents investissements le confirment. Nous en saluons le courage et leur souhaitons un avenir plein de réussite.

Robert Juliat vous souhaite la bienvenue à Showlight 2025 – Dijon

0

Robert Juliat est très fier d’accueillir Showlight 2025, en France pour la toute première fois de son histoire. Le salon ouvrira ses portes à Dijon du 19 au 22 mai.
Cet événement mondial quadriennal dédié aux professionnels de l’éclairage est itinérant par nature, choisissant à chaque édition un nouveau pays et un nouveau lieu. La France possède une riche tradition dans les domaines des arts et de l’éclairage, que Robert Juliat est ravi de mettre en valeur sur la scène internationale.

« En tant qu’entreprise au cœur de l’industrie de l’éclairage depuis plus d’un siècle, Robert Juliat est honoré d’être le sponsor principal de Showlight 2025 », déclare François Juliat, . « Accueillir cet événement prestigieux en France, berceau de notre héritage, est une immense fierté pour nous. Depuis plus de 100 ans, Robert Juliat est synonyme d’excellence dans le domaine de l’éclairage, et le parrainage de Showlight 2025 s’inscrit naturellement dans notre engagement à soutenir la prochaine génération de professionnels et de technologies de l’éclairage. »

Showlight est plus qu’un simple congrès ; c’est un rassemblement unique où se côtoient idées, créativité et passion pour l’éclairage. Son programme éclectique de présentations animées par des spécialistes de multiples disciplines de l’éclairage, est complété par une exposition, de nombreuses opportunités de réseautage et de superbes dîners, le tout dans une ambiance conviviale et informelle. Il offre des occasions sans précédent de retrouver d’anciens amis et collègues et de nouer de nouvelles relations.

« Showlight est réputé pour réunir les esprits les plus brillants de l’industrie de l’éclairage, et nous sommes ravis de contribuer à cet échange de connaissances et d’expériences », poursuit François Juliat. « En tant qu’entreprise, nous avons toujours été engagés dans la promotion de l’innovation et de la collaboration, et nous sommes ravis de soutenir un événement qui reflète ces valeurs. Accueillir Showlight 2025 à Dijon est l’occasion de célébrer le passé, le présent et l’avenir de l’éclairage dans un cadre vraiment inspirant, et de garantir que l’avenir de l’éclairage continuera à briller encore plus fort. »

« Robert Juliat soutient Showlight depuis qu’il s’est engagé à parrainer l’événement en 2021 », déclare Jim Tetlow, président de Showlight 2025. « L’entreprise nous est restée fidèle depuis lors, en parrainant notre édition virtuelle en mai 2023 et en accueillant aujourd’hui le premier événement en présentiel depuis 2017. Nous leur sommes très reconnaissants, ainsi qu’à tous nos sponsors qui ont rendu possible Showlight 2025. Nous sommes ravis de vous proposer une programmation exceptionnelle dans une ville magnifique. Showlight 2025 est un événement à ne pas manquer ! »

Consultez les options restantes pour les visiteurs sur le site web de Showlight www.showlight.org

Locmat Vision+ V.2025.1 une petite révolution en marche

0

Les utilisateurs de Locmat l’attendaient. Vision+, la version complète qui permet aux prestataires de gérer leurs locations, prestations et vente, fait un pas de géant dans la gestion du personnel et devient interactive par le web.
Que ceux qui utilisent déjà la Vision+ se rassurent. Leur logiciel garde la même ergonomie et les mêmes fonctions. L’équipe de développement a “juste greffé” une “partie de gestion du personnel complètement intégrée au logiciel, infiniment plus complète et même interactive.

Vision+ a toujours intégré le personnel, mais jusqu’à ce jour, les hommes nécessaires à une prestation ne pouvaient se gérer que dans une affaire, tout y était contenu avec une contrainte de sécurité bien connue en informatique de ne pas pouvoir intervenir simultanément à deux sur une pièce.
Ca posait problème à certains clients. Donc, sur une même affaire on ne pouvait pas préparer le matériel et choisir le personnel qui allait bien en même temps, au risque d’écraser le travail de l’un quand le dernier enregistre. Si l’un était en écriture, l’autre devait être en lecture. Cette contrainte est résolue.

L’équipe de Locmat – Lauren Massart, Yann Boudet, Yassine Bougayou et Christian Morasin – a redéveloppé entièrement la Vision+ pour permettre de travailler la logistique et le personnel en même temps. Tout est intégré, ce qui permet aussi d’avoir toutes les remontées qui facilitent la visualisation dune affaire d’un seul coup d’œil : les puces qui changent de couleur et ainsi de suite automatiquement puisque tout est à l’intérieur.
Mais l’innovation de Vision+ qui fait toute la différence c’est le serveur Locmat qui fait portail et devient le serveur web du prestataire, moyennant une licence supplémentaire qui active le serveur 4D web. L’avantage est énorme car il va pouvoir être en liaison directe avec son personnel de telle sorte que tout soit interactif.

Portail du client Locmat (avec son logo qui peut apparaître dans la case en haut à gauche) vu par notre technicien (sa photo apparaît en haut à droite).

Voyons en images le cheminement de ce nouveau logiciel

Le fichier Personnel

Comme toujours dans Locmat, pour utiliser le fichier “Personnel”, il faut le créer. Il faudra donc d’une part créer toutes les qualifications, autrement dit les différents métiers utiles dans l’exercice de son activité avec un tarif que vous déterminez. Il faut aussi créer la fiche de chaque technicien avec ses coordonnées, N° de sécu, N° de passeport, qualifications, habilitations, tarifs horaires… Pour les utilisateurs de la Vision+ c’est logiquement déjà fait puisque cette version gère le personnel depuis fort longtemps.

Fiche d’un membre du fichier Personnel (qui peut être intermittent, entreprise individuelle ou salarié fixe). Dans l’onglet qualifications, j’indique tous les métiers qu’il peut exercer en reprenant les champs que j’ai définis en créant mon fichier qualifications. Les tarifs apparaissent par défaut mais je peux les modifier pour chaque personne.

Je prépare une prestation

Quand on créé un devis, avec un client, un lieu et des dates, on intègre d’abord tout ce qui est considéré comme des produits en location “LO” et pour ajouter les hommes nécessaires on intègre des articles de prestation “PR”. Tous les types de prestations apparaissent alors à l’écran. J’en sélectionne un ou plusieurs, le nombre de jours nécessaire et le tarif de base que j’ai défini s’inscrivent alors dans le devis. Je coche aussi la case “P”comme personnel. Une affaire Personnel est automatiquement créée pour le même lieu et aux mêmes dates.

je suis dans Locmat. J’ai un article de prestation coché personnel.
je suis dans le devis de mon affaire dans lequel apparaissent des produits de location et un article de prestation dans la ligne Pr pour prestation.
Accueil de l’affaire. Elle est cochée P (Personnel) dans le menu de référence ce qui me permettra d’obtenir une structure automatique : définition des étapes de la prestation et sélection du personnel.
Le fichier qualifications rattaché aux articles de prestation et au fichier personnel. C’est là que je saisis le coût : le tarif facturé à mon client. Je définis moi-même le tarif horaire et les bases.

J’ai besoin d’un technicien lumière sur deux jours. En cliquant dans la case “P”, j’accède à l’affaire personnel et je vais alors pouvoir sélectionner la qualification nécessaire et les hommes qui répondent à cette qualification technicien lumière, disponibles à mes dates ou pas.

Je suis dans la gestion du personnel avec à gauche la liste de toutes les prestations cochées Personnel et à droite l’ouverture de l’une d’elles. Le vert dans les cases signale que l’intervention du technicien est validée et qu’il a signé son contrat.

C’est cette différenciation de l’affaire entre le devis prestation et l’affaire Personnel qui permet d’intervenir à deux simultanément dans le logiciel.

Je gère le Personnel de l’affaire

Je suis dans mon affaire côté personnel. J’ai mes dates, 2 jours, le lieu, le nom du commercial chargé du projet. Je vais pouvoir créer une Division, avec une étape pour le premier jour, par exemple du Montage, et sélectionner une Qualification en cochant Technicien lumière, idem pour le deuxième jour avec une autre étape et une autre qualification si besoin.
A ce moment, en mode manuel, je ne suis pas fondamentalement lié au devis. Je peux choisir de sélectionner plusieurs techniciens et n’en facturer qu’un seul ou prévoir deux jours et n’en facturer un seul. Il peut y avoir un écart entre le devis et la gestion du personnel. C’est le commercial de l’affaire qui jugera le bien-fondé des choses. Cette souplesse supprime de nombreux soucis de blocage.

Je suis dans la gestion du Personnel d’une affaire. Le technicien est inscrit. A droite les divisions types enregistrées qui reviennent systématiquement sur différentes prestations.

Mais revenons aux Divisions qui illustrent les étapes d’une prestation, par exemple le montage, l’exploitation, le démontage. Je peux les créer au coup par coup, ou les prédéfinir à ma guise pour les rappeler et ainsi gagner de temps. Autrement dit rappeler la structure d’une autre prestation. Avec l’habitude et l’expérience, on sait que certaines prestations se ressemblent. Mais rien n’est figé, et la division rappelée peut être modifiée.

Donc j’ai ma division et ma qualification à laquelle je vais allouer des personnes. On l’a bien compris, je peux choisir une personne différente par jour ou la même personne pour les deux jours. En tout cas j’ai une ligne à remplir par jour, qu’ils soient consécutifs ou pas, quelques heures, à la demi-journée ou toute la journée.

Envoi par email d’une proposition à un technicien.

Il y a deux personnes dans ma base qui ont la compétence. Ne sachant pas si elles sont disponibles, je les présélectionne. S’il y en avait plus, Je pourrais les présélectionner aussi.
Je vais leur envoyer un mail ou encore un SMS (en fonction du type de d’abonnement téléphonique de ma société) pour chaque jour afin de vérifier leur disponibilité, (c’est automatique). Un code couleur indique “personnel en attente”.
Je peux aussi choisir le mode automatique. C’est alors au logiciel de créer la structure à partir du devis, et à moi de sélectionner le technicien parmi la présélection de personnel qualifié sur deux jours. J’ai, encore une fois toujours, la possibilité de modifier ce choix.

Le portail Locmat et le serveur Web

Sans serveur Web, j’attendrais la réponse du ou des techniciens et je cocherais manuellement leur accord. Mais grâce au portail Locmat auquel est connectée mon entreprise, les techniciens auront accès à leur profil pour répondre positivement ou négativement à ma proposition et ils s’inscriront instantanément comme disponibles ou pas dans l’affaire personnel. Deux personnes sont disponibles aux mêmes jours ? J’en confirme un seul, celui de mon choix.
Mais au préalable, j’ai renseigné le page finances de la proposition, avec le cachet, les frais de déplacement (forfait hôtel et repas, frais kilométriques, éventuellement une prime, etc.).

L’onglet finances dans Locmat avec la rémunération qui a été validée par le technicien. C’est ici que l’on ajoute les frais : hôtel, repas, kilomètres parcourus…

Tout, absolument tout s’inscrit automatiquement dans l’onglet accueil Personnel.

J’ai validé mon technicien, je vais générer son contrat.

Un contrat d’employeur. On est sur le Web du technicien qui a signé son contrat numériquement. Ce contrat est visible instantanément dans Locmat comme signé (case verte).
Un contrat côté Locmat, extrait de la liste des contrats enregistrés. Chaque société peut personnaliser ses contrats dans 4D Write, comme un texte Word avec du publipostage.

Les contrats, c’est du traitement de texte. Je les génère dans l’éditeur par qualification. C’est moi qui les paramètre. Si la même personne exerce un métier différent chaque jour, je générerai deux contrats. Si elle exerce le même métier sur deux jours consécutifs, il y aura un seul contrat. Si les jours ne se suivent pas il y aura un contrat par jour.
Dès que le contrat est généré, le technicien le voit dans son profil avec la possibilité de le signer. Cette étape validée est bien sûr signalée de mon côté. Partant de là, je peux sortir les déclarations URSSAF : DPAE et par la suite AER.

L’onglet Booking de l’affaire Personnel

J’ai sélectionné mon équipe, je sollicite chacun d’eux. J’ai proposé à l’un d’eux (ou éventuellement plusieurs) la responsabilité de Chef d’équipe. Dans l’onglet Booking je les retrouve. Ce document est partagé avec tous les membres de l’équipe qui peuvent voir de qui elle sera composée avant d’accepter la mission.
C’est important qu’ils sachent avec qui ils vont travailler car il y a des gens qui ne veulent pas travailler ensemble et, à l’inverse, il y a des gens qui viendront si leur pote est dans l’équipe. Ils pourraient éventuellement décider de partager la même chambre d’hôtel en cas de déplacement.

Le Technicien peut entrer dans la proposition pour en découvrir le détail. Notez qu’il a été nommé Chef d’équipe.

Dans le dossier de l’affaire Personnel, je peux télécharger des documents, des plans par exemple ou encore une feuille de route. Tous les techniciens concernés et autorisés y accèdent par le web.

La fiche de chantier montre la structure de l’équipe : qui fait quoi et quand.

Mon fichier Personnel côté entreprise

Tout mon personnel est inscrit et dans la fiche de chacun d’eux, il y a plusieurs statuts : il répond à nos propositions, Disponible ou Indisponible, il ne répond pas, ou encore Absent signifie que tout a été validé de part et d’autre pour une mission mais qu’il ne s’est pas présenté. Il y a aussi un champ multi-évalué dans lequel je vais pouvoir saisir des informations complémentaires : parle anglais ou italien par exemple.
Dans le fichier personnel je vais inscrire aussi des entreprises individuelles ou même les salariés fixes de mon entreprise et les impliquer dans des projets.
Le salarié fixe trouvera sa proposition dans sa fiche. Le fait qu’il l’accepte signifie qu’il l’a vue. Evidemment je ne suis pas obligé de respecter toutes les étapes. Il ne recevra pas de contrat par exemple. Et si ce salarié a les droits sur Locmat, par exemple, il pourra voir en plus de son propre planning, le planning du personnel et celui de gestion.

Le technicien peut voir son planning dans le Web passé et à venir, avec cet employeur. Il peut aussi indiquer ses indisponibilités : vacances par exemple (en bas de la page).

Cette page concerne les intermittents tout comme les salariés fixes de l’entreprise inscrits dans le fichier personnel ce qui peut conduire à un planning général de la société avec les dates de congés de chacun des employés.

Planning dans l’affaire. On visualise le détail des horaires si on clique dans la case verte.
Autre vue du planning gestion du Personnel de Locmat avec les détails de l’affaire.
Planning général du personnel. Toutes les qualifications sont inscrites à gauche.

Le coût de la nouvelle version Vision+

Le prix de la version Vision+ de Locmat est de 6 000 € (pour deux postes). Ceux qui la possèdent déjà n’auront pas un centime supplémentaire à débourser, c’est une bonne nouvelle. Ils pourront travailler à deux sur le logiciel, et continuer à gérer manuellement la validation de leur personnel via échange de mails.

Par contre, pour profiter de l’avancée significative en termes d’automatisation de gestion du Personnel, les entreprises devront utiliser le portail Locmat en activant le serveur 4D Web qui hébergé chez eux deviendra leur serveur. Pas de soucis, c’est l’équipe de Locmat qui fournit la licence 4D Web et qui assure l’installation et tout le paramétrage chez ses clients. Ils seront facturés 2 000 € pour cette opération et ensuite 200 € annuels de forfait maintenance. Le fichier Personnel étant illimité, toutes les personnes attachées à votre entreprise pourront se connecter au serveur.
La connexion au portail Locmat représente une petite révolution dans le process d’organisation d’une affaire, qui automatise un certain nombre d’actions, et permet de faire gagner du temps, en toute sécurité, à tout l’environnement humain d’un prestataire de services, intermittents et sociétés individuelles inclus. La nouvelle version de Vision+ permet de travailler à deux salariés simultanément sur une affaire toujours en toute sécurité : à chacun son job. Locmat est à ce jour un des seuls ERP intégrés (Logistique et Personnel) du marché avec en plus une ouverture intelligente sur le web.

Aujourd’hui elle facilite la gestion du personnel, mais demain fera bien plus, l’équipe de développement est déjà sur le pont. Autre paramètre, le coût très raisonnable de l’installation d’un serveur web conduit à une solution globale très attractive en termes de prix sur le marché des ERP de cette spécialité, avec un service au top, mais ça, ce sont les clients Locmat qui nous le disaient en toute sincérité lors d’une enquête réalisée l’été dernier : Locmat sur le-terrain.-Avis verifiés des utilisateurs


Les différentes versions de Locmat

Locmat a bien compris qu’une petite société de prestation constituée de deux à trois personnes n’a pas les mêmes besoins qu’une grosse structure disposant d’une armée de commerciaux. Le logiciel est donc décliné en trois versions qui pourront à l’avenir profiter du web serveur, Pour faire signer un devis à distance par exemple.

  • Focus pour les petites entreprises, en monoposte ou réseau, (les fonctions sont les mêmes) de généralement 4 à 5 postes.
  • Vision s’adresse aux grosses structures qui emploient de nombreux commerciaux et nécessitent plus de 5 postes, donc en réseau, avec une gestion pointue des utilisateurs.
  • Et vision + qui gère en plus le personnel, objet de cet article

Plus d’infos sur le site Locmat

Show Robe à Prolight+Sound 2025

0

Acrobaties et chorégraphie sur des titres cultes, entre ballet moderne et performance de cirque, les shows Robe mettent nécessairement des artistes en lumière. Les plus récents projecteurs de la marque sont embarqués dans un design lumière et vidéo de folie adapté au contexte.

Pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer à Francfort et ceux qui en redemandent, voici la vidéo de ce show. On découvre qui fait quoi et où après le spectacle lors de la parade des projecteurs.

ETC célèbre 50 ans d’innovations à Prolight+Sound

0

À l’occasion de son jubilé d’or, la marque américaine Electronic Theatre Controls (ou ETC pour les intimes) dévoilait les nouveaux hardwares de la gamme Hog, la caméra RigPOV pour projecteurs asservis entre autres.
Nous tentons de nous faufiler à travers la foule de visiteurs attirés par la nouvelle gamme Hog pour retrouver Jonathan Grimaux, spécialiste marketing et communication de la filiale française, qui sera notre guide autour des nouveautés du fabricant. Elles sont détaillées dans cette vidéo par et Eric Leroy (coordinateur de projets) qui revient aussi sur la nouvelle gamme Hog lancée juste avant le salon (voir news SoundLightup ETC devoile la nouvelle gamme HOG)

.

L’élégante caméra RigPOV amovible, utilisable comme visée pour followspot ou point de vue scénique intégrable aux environnements EOS.

RigPOV, une caméra pour projecteur asservi

En entrée, nous découvrons la RigPOV, une caméra générant un flux vidéo utilisable pour des applications de poursuite assistée ou de retour vidéo direct intégré aux consoles EOS. Cette caméra peut être placée sur les projecteurs asservis des gammes Lonestar / Hyperstar ou encore Halcyon (Gold, Platinum et Titanium).
Elle génère un flux vidéo en NDI et s’installe directement sur le côté de la tête des appareils. Le fabricant fournit d’ailleurs de nouveaux capots intégrant les points d’accroche de la caméra. La RigPOV qui vient tout juste d’être présentée sera disponible à partir de juin 2025.


Premier contact avec les armoires connectées de la gamme Foundry Switch Panel.

Foundry Switch Panel, armoire de direct

ETC dévoile maintenant sa solution de contrôle polyvalent d’alimentation de salle dédié au marché européen avec les Foundry Switch Panel. Déclinées en trois versions (12, 24 ou 48 départs de relais), les armoires de la gamme Foundry sont dédiées à la gestion et au pilotage de l’alimentation des éclairages et appareils intégrés aux bâtiments tels que les théâtres, salles de spectacles, arénas, centres de conventions, auditoriums…

Fidèle à son ADN de fabricant d’éclairages dédiés au théâtre, ETC a conçu un système innovant et entièrement dépourvu de ventilation forcée, œuvrant ainsi en silence. Tous les besoins en connectivité moderne sont présents, avec un contrôle DMX/RDM et sACN, ou encore NFC avec l’application ETC Set Light.
Signe de sa polyvalence, la gamme Foundry pourra aussi bien contrôler de l’éclairage de salle traditionnel ou led que gérer l’alimentation de projecteurs asservis. Début des livraisons fin mai 2025.

Source Four Mini Led en version F-Drive

Petit détour par les projecteurs traditionnels revisités en source Led avec la toute dernière version de la découpe Source Four Mini Led, petit appareil destiné aux projections de proximité et à la muséographie qui est maintenant disponible en version F-Drive. L’alimentation du projecteur se retrouve déportée dans un rack estampillé F-Drive, aux cartes de pilotage interchangeables en fonction du type d’appareil qui s’y trouve connecté. L’alimentation transite ensuite par un système utilisant la connectique RJ45 dans le cas de notre découpe.

Le rack de puissance aux cartes amovibles auquel nous pouvons maintenant raccorder notre Source Four Mini Led : le F-Drive.
La plus petite découpe led d’ETC, dont l’alimentation est maintenant déportable. On distingue les connecteurs RJ par lesquels transite le courant.

SiteLink

De la nouveauté encore avec SiteLink, une plateforme web de centralisation permettant contrôle et surveillance de tous les dispositifs ETC mis en réseau, le tout avec un accès permanent et partout dans le monde. Le Sitelink peut être comparé à un cloud consultable et paramétrable des appareils ETC d’un même utilisateur en temps réel. Il permet de prendre le contrôle, de vérifier ou d’être alerté de l’état d’installations selon la configuration établie.

La nouvelle interface web SiteLink d’ETC, cloud utilisateur de visualisation et de gestion de flotte d’appareils.
Pour gérer son cloud SiteLink, les groupements d’appareils doivent être connectés au boîtier SiteBox qui concentrera les informations pour les rendre accessibles sur l’interface web.

Pour être aptes à être gérés par le cloud, les appareils réseau devront être raccordés au boîtier SiteBox et s’acquitter d’un abonnement payant mensuel, plusieurs formules sont d’ailleurs disponibles.

.

ColorSource Fresnel VMax

La gamme ColorSource accueille de nouveaux membres. En premier lieu, le ColorSource Fresnel V passe en version Max. Il intègre désormais un moteur de 60 leds Lumiled Luxeon contre 44 pour la version standard, ce qui double son flux lumineux, passant de 5 000 à plus de 10 000 lumens le tout moyennant un très léger sursaut de consommation (200 W de puissance électrique). Toutes les autres caractéristiques techniques du produit jusqu’à son poids et ses dimensions restent inchangées, la compatibilité en demeure optimale.

L’une des nouveautés de la gamme ColorSource : le PAR V Zoom.

ColorSource PAR V Zoom

Pour terminer, nous découvrons le ColorSource PAR V Zoom, dont le développement est basé sur le même ADN que les autres appareils de cette gamme à savoir une source led aux teintes étendues (RGB + indigo + lime), la configuration et prise de contrôle DMX/RDM filaire et sans fil Multiverse d’ETC, la communication avec smartphone via NFC.
Le faisceau verra son angle varier entre 17 et 41° grâce à un zoom manuel actionné par une molette placée sous le nez de l’appareil.

Plus d’informations sur les dernières nouveautés ETC consultables sur le site www.etcconnect.com

Interference à Toulouse. Des jeunes, des idées, plein de courage et une bonne rasade de talent

0

« Salut Ludo, c’est Axel Vivini (un cador des monitors NDR) Je suis désormais DirTch d’une nouvelle salle toulousaine, ça te dirait de venir nous rendre visite ? » Ma réponse fuse : « avec plaisir ! » Quelques jours plus tard on se gare devant Interference, sans accents et sans s. On saura plus tard le pourquoi de ce nom.

[private]

Nos premiers pas dans les lieux sont lumineux. Il y en a partout et pas du photon inutile, ça bouge, ça change de couleur, ça affiche des choses utiles et la vidéo est omniprésente. Quelques mots avec Jonathan Trogant, un des fondateurs associés de Interference, clarifient bien la chose.

L’entrée, les caisses et une partie des sanitaires avec, de part et d’autre, les deux larges couloirs d’accès à la salle illuminés.

Jonathan ‘‘John’’ Trogant : Je viens de la R&D avec un spectre assez large qui va de la voiture au char d’assaut. Pour gérer l’éclairage scénique et l’affichage dynamique de notre salle, son bar, l’accueil, les loges, bref partout, au lieu d’acheter une solution toute faite qui ne correspond jamais tout à fait à ce que l’on veut, on a décidé de la développer.
Le gros avantage c’est d’avoir la main sur l’ensemble de l’éclairage et la vidéo et, par exemple, de pouvoir commander le kit architectural Anolis de Aura, notre salle, ou bien de by-passer la tablette de commande et déléguer la commande en ArtNet au pupitre lumière accueilli. Il suffit dans le menu de contrôle d’active le menu ArtNet from Desk et le tour est joué. Du coup des luminaires par définition blancs et statiques deviennent en de bonnes mains, des projecteurs d’effet et cela prend une minute.

Deux générations du même processeur, le plus gros des deux datant de la sombre période du Covid.

Fini la grosse télécommande moche de nombreuses salles. J’ajoute que cet éclairage créatif est aussi celui de sécurité ce qui fait qu’il dispose d’une double alimentation 48 V primaire et batteries, et qu’en cas de déclenchement feu, le système prend la main et bascule les Anolis en plein feu blanc. Avec le meilleur IRC du marché (rires) !

SLU : C’est donc toi qui as conçu et fabriqué les processeurs en réseau px4i et écrit le logiciel de commande de ce système de LED adressables de lumière architecturale ?

John : Oui, depuis deux ans je m’y suis mis à plein temps et pour ça, nous avons créé la société Kinora qui a fourni à Interference son infrastructure, mais aussi des nodes à KRD, notre société de technique événementielle et d’intégration basée à Toulouse.

Un rack de démo avec en haut à gauche le node px4i avec à sa droite son alimentation et dessous 4 circuits récupérant le signal symétrique issu du processeur pour le restituer « digeste » pour les LED, une façon habile de tirer de grandes longueurs de câble.

SLU : Combien de leds peuvent être adressées par un node px4i

John : Environ 24 mètres de leds à raison de 60 pixels par mètre. J’ai calculé le bon ratio entre le nombre de leds et la fréquence de rafraichissement et surtout le nombre de sorties. On a des petits projets et c’est plus pratique d’ajouter des nodes.
Pour la partie intégration le px4i existe en boîtier et il dispose de la puce pour faire le switching de l’ArtNet. Enfin il est manageable par le microcontrôleur ce qui permet de créer un VLan par univers ArtNet, typiquement le genre de fonctionnalités qui n’existent pas sur les autres produits.


Une image du soft de commande des processeurs px4i & plus siaffinités. A gauche les quatre touches qui rappellent les pages dédiées au Hall, au Bar, à Aura, le nom de la salle de spectacle, et à la vidéo. En haut à droite un message signale que le Art-Net est off, donc la salle est réglable par l’écran tactile via les 10 sliders verticaux.

Autre avantage, la led adressable c’est un signal sur un fil qui peut être parasité. J’ai donc choisi de l’encapsuler dans du RS485 ce qui autorise des longueurs de 100 à 150 mètres et au bout, il suffit de placer des petits circuits qui agissent comme des sortes de DI pour led adressables. Ils prennent un signal symétrique pour le sortir en asymétrique tout propre. Tu les alimentes avec l’alim des leds et le tour est joué.

Le node peut sortir aussi un univers DMX physique pour attaquer des dimmers standard pour les leds de notre bar. Du coup on prend ces dernières aussi en télécommande à distance. Il y a encore des tas de fonctions…


Un peu d’histoire

SLU : Il y a donc 3 associés qui ont monté Interference mais aussi KRD ?

John : Les trois associés sont Martin Montillet, Adrien Winkel et moi-même Jonathan Trogant. Martin est président de KRD le prestataire et de Interference. Adrien est moi-même sommes les PDG de KRD et Interference. Une troisième boîte, Kinora, dont je suis le président, est une filiale dédiée à la programmation informatique (et bien plus NDR) Elle va évoluer et sortir de la simple fourniture de codes et appareils à l’usage de nos deux sociétés, pour fournir nos clients.

Une grande partie de l’équipe avec, de gauche à droite : Axel Vivini, DT de la salle, Pauline Guiraud, Responsable de Production, Adrien Winkel, Fondateur et PDG de Interference et KRD, John Trogant, Fondateur et PDG de Interference et KRD, Président et responsable de la R&D de Kinora, Maxime Menelec de Audisia, Concepteur, Ingé système et Dir Tech audio, Martin Montillet, Président de Interference et KRD, Bertrand Maniquaire, Ingé système, Laurence Favaro, Responsable de l’événementiel et enfin Robin Bellon, Responsable du bar. Tu nous sers un coup ?

SLU : Martin, comment est née l’idée de monter Interference ?

Martin Montillet : C’est une idée que l’on a eue il y a 8 ans en 2017 et depuis on bosse dessus. Dans l’ordre on a commencé par notre boîte de presta KRD, puis Kinora et enfin en 2021 une partie de la maçonnerie de Interference a débuté. Cela a pris du temps car il fallait trouver des investisseurs qui sont au nombre de 40, mais aussi travailler au projet lui-même avec des architectes.

Le plan du bâtiment avec la grande salle appelée Espace Aura, équipée avec la scène Sixty82 entièrement assemblée, 20 x 10 mètres. A droite au-dessus de l’aire de livraison 1, les loges et les salles réservées à la prod ou à la lingerie et en dessous, l’Espace Bliss est aussi le catering.

En 2021 on a donc lancé les travaux en sachant que c’était une rénovation puisqu’un bâtiment existait. On l’a rasé en ne gardant que la dalle, dont on a refait les fondations, et le quai de déchargement. Comme cela arrive parfois, notre contractant général a été liquidé et a abandonné le chantier ce qui a causé des pertes financières et beaucoup de retard.
Nous avons alors décidé de prendre le tout en main avec Gérald de Favari, notre nouvel architecte qui a joué le jeu et nous a toujours suivis dans nos demandes assurant de son côté la règlementation et le design.

C’est aussi le moment, en février 2022, où nous avons été rejoints par Axel (Vivini ndr) qui, en tant que Directeur Technique, a pu superviser la construction de Interference et comme nous, en connait désormais le moindre mètre cube de béton.
On est reparti des simples murs extérieurs et une charpente acier, On n’était absolument pas hors eau, il ne fallait pas trainer et pourtant il a fallu redéposer tous les permis de construire, sélectionner les entreprises et négocier avec elles en plein boom du prix de matériaux.

SLU : Votre projet a changé durant cette période difficile de deux ans ?

Martin Montillet : Bien sûr. On a profité de la vision d’Axel et de nos innombrables réunions pour améliorer et faire évoluer certains choix et de février 2024 à début 2025 on a définitivement sorti le projet de terre. Cela a été une petite année particulièrement intense. N’oublions pas enfin que Interference est un espace financé par le privé uniquement, il a donc fallu refaire une levée de fonds.

John : Si chacun d’entre nous s’investit autant sur ce projet c’est qu’il est financé sur fonds propres mais aussi parce qu’il est la preuve la plus visible du savoir-faire de nos sociétés de recherche et de prestation & intégration. Par exemple le ratio fonctionnalités versus investissement dans la partie lumière et automatismes est inédit, sans parler du potentiel de vente de nos produits. Si on avait dû acheter la création et le développement des outils de Kinora, même si cela m’a personnellement pris beaucoup de temps, on n’aurait pas pu se l’offrir !

La suite logique du plan précédent, le Rooftop Gama n’est autre que le toit plat des loges, du catering et la zone de livraison et de stockage du matériel. Recouvert en bois et disposant d’une série de liaisons vers le nodal et de courant en quantité, il offre un espace privilégié à 500 personnes.

Martin Montillet : Et il en va de même sur la partie son. Étant intégrateur L-Acoustics, on a mathématiquement et pratiquement eu plus de facilité à installer nous-même un système comme L-ISA avec en plus, un ratio économique intéressant.

SLU : Alors, pourquoi le nom Interference ?

John : Simplement à cause de l’effet bien connu dans l’univers de l’acoustique. Pour aller un peu plus loin, parce que l’interférence, c’est nous ! (sourire) On a monté une boîte de presta à 18 ans en étant au lycée. On a bossé comme des acharnés et à 27 piges on sort ce projet… Non, pas d’accent aigu. C’est un nom propre et puis c’est plus simple à écrire (rires)

Interference, mais pas dans la salle

SLU : L’acoustique très saine a été pensée par un acousticien ?

Martin Montillet : Deux. Christian Malcurt est intervenu juste avant de prendre sa retraite et sa mission s’est arrêtée à la fin del’APS. Cela a été du sport pour ne pas trop perdre en capacité avec ses murs très, mais…très épais (rires) et il a imaginé le traitement des murs, du bar et des colonnes en bois qui sont jolies et efficaces. Leur intégration dans la salle est aussi due au talent de notre architecte, de notre autre acousticien Olivier Letourneur pour LASA et à quelques idées de notre part quant aux lumières qui les mettent en valeur.

On a terminé les tablettes au pied desdites colonnes il y a quelques jours en choisissant de leur donner une pente assez prononcée, cela s’habille encore mieux avec lights et surtout les verres ne tiennent pas dessus (rires) Pour revenir à Olivier, il a ajusté le traitement de la salle et l’a adapté aux contraintes budgétaires et à celle d’un chantier difficile, sans oublier le suivi des émergences et du chantier en général.

Les Colonnes de Malcurt ! Du bois cintré bourré de laine de roche et les triangles du tissu tendu, le résultat est un diffracteur entre deux absorbeurs, ou l’inverse. Efficace, joli et accueillant. Au sol sous les colonnes, des bass-traps jouent les nettoyeurs du bas.

Axel Vivini : Le cahier des charges stipulait une salle capable d’accueillir des tournées mais aussi d’être exploitée pour de l’événementiel donc assez vivante et pas trop « gros studio absorbant ». C’est aussi pour ça que les murs latéraux ne sont pas noirs et que le sol est assez clair, cela permet d’y passer du temps sans être amorti acoustiquement et visuellement.

SLU : Vous avez fait le choix de pré-équiper la salle d’un point de vue du son. Qu’en est-il pour l’éclairage scénique ?

Martin Montillet : Ce sont des produits qui changent beaucoup. On a passé énormément de temps à essayer de déterminer nos besoins, or comme ces derniers dépendent aussi de ceux des artistes accueillis, on a fait le choix de ne pas choisir et de nous adresser à S-Group avec lesquels on a de bonnes relations, pour nous accompagner sur la partie éclairage. Ça nous permet d’avoir un kit évolutif, de tester des produits et de vérifier si nos prévisions et nos choix sont justifiés artistiquement et numériquement. Bien entendu il y a aussi des questions de budget !

La salle en plein montage. Remarquez le nombre de poutres d’accroches et de chariots. Au sol, les ponts avec l’éclairage de chez S-Group.

John : De budget et d’obsolescence. Entre le jour où on a commencé à travailler au projet Interference et aujourd’hui, 8 ans ont passé. Comme on est assez tech, on n’a jamais cessé de regarder. Si on avait investi dès le départ, on serait aujourd’hui à la tête d’un parc assez âgé.

Sous le béton, la vie !

SLU : Pour l’accroche, les points élec, réseau et tutti quanti ?

Axel Vivini : On a bétonné. Sur les murs, au plafond et enfin dans la dalle via trois trappes, on a des arrivées en tetra son et éclairage séparées, du réseau, de la fibre, du SDI et de l’AES avec encore plus de puissance à l’emplacement privilégié de la scène. Tous les points réseau, fibre SDI et EAS aboutissent à notre nodal où tout peut être brassé.


Les ponts tous sur moteurs 500 kg. La zone public dispose elle aussi de points d’accroche 500 kg.

Les points d’accroche sont aussi très nombreux et sur chariot. La dernière poutre d’accroche est à 19,80 mètres dans une salle qui en fait 40. On a donc du recul et une moitié de salle en charpente. 11 tonnes sur scène et 6 tonnes en salle. Deux tonnes par travée et trois tonnes pour la dernière pour pouvoir accrocher un écran.
On a prévu beaucoup de cas de figure depuis le tournage jusqu’à l’événementiel où il faut faire preuve de flexibilité pour les décors bien au-delà de la scène. On a pensé aussi aux résidences type Zénith où tu joues au sol pour avoir une surface similaire et tu accroches ton kit sans risque.

Martin Montillet : Les valeurs dont on parle sont validées, on dispose en plus de la possibilité d’aller au-delà en consultant notre BET avec lequel on a de bonnes relations. On leur envoie une config complexe et après étude, ils nous renvoyer un plan d’accroche spécifique avec un accroissement de charge ponctuel.
Notre charpente repose sur les murs intérieurs désolidarisés des extérieurs par le biais de pieux spécifiques. Pour l’isolation phonique, entre les deux murs béton il y a des vides d’air, des plaques de placo et de la laine de roche. Pour simplifier, les murs externes portent la charpente du toit et une seconde charpente qui porte le plafond de la salle. Les murs intérieurs portent les poutres d’accroche.

John devant l’une des sorties de secours latérales avec un sas très efficace en termes d’icolation.

SLU : Avez-vous effectué des mesures d’émergence ? On n’a pas vu d’habitations à proximité immédiate de la salle cela dit.

Axel Vivini : On prend ce problème très au sérieux et les premières mesures sont excellentes puisqu’on a demandé d’être en règle derrière notre porte au lieu de l’être en limite de propriété. On s’est donc singulièrement compliqué la vie. Les murs en boîte dans la boîte, la climatisation et le renouvellement d’air piégés tout comme les sorties de secours en double sas, nous permettent d’y parvenir.

Pour répondre à ta question, nous mesurons de 30 Hz à 20 kHz mais la règlementation démarre à 125 Hz. Pour être certains, on teste en mode exploitation en jouant un programme musical au bord des limiteurs et en mesurant le micro à 1 mètre des sorties de secours, un habituel point faible de l’isolation. Ce soir (jour de notre reportage) Olivier Letourneur va venir effectuer de nouvelles mesures d’émergence. Les premiers chiffres ont donné le 60 Hz à 3 dB.

Axel Vivini : Pour la scène on a rentré des éléments d’Arena Frame de Sixty82 ce qui apporte flexibilité, rapidité et une extrême manœuvrabilité. Notre nacelle actuelle ne va pas être gardée, on va prendre une plus petite et droite puisque notre scène roulant très facilement, il y a toujours possibilité de passer pour les rares fois où l’on accroche de la découpe ou des éléments de scéno/enceintes ou autres qui doivent être réglés en l’air.

Quelques éléments d’Arena Frame montés dans la salle, une structure pliable, roulable et télescopique.

SLU : Votre équipe est assez ramassée pour le moment. Techniquement aussi ?

Axel Vivini : On démarre à peine donc pour le moment c’est tout le monde sur le pont et je remercie l’ensemble de notre équipe Comm, Événementiel et Prod pour les coups de main. Sinon nous sommes neuf en tout, fondateurs compris. Côté technique je suis effectivement seul, on embauche des régisseurs comme des techniciens pour les exploitations.

Un féru d’éclairage s’est immiscé parmi ce groupe de sondiers. Saurez-vous le retrouver ?

Nous aurions aimé disposer d’un peu de temps pour former des régisseurs et techs à notre outil, de même que l’ensemble des sous-traitants allant de la protection aux barmen, mais les retards du chantier nous ont accaparré. On le fera certainement les prochaines semaines.
Nous avons malgré tout un noyau d’équipe opérationnel car il a participé à l’intégration qui a eu lieu par des petits bouts successifs. On retrouve des gens de KRD ou par exemple Max (Menelec) qui est un peu le local de l’étape et a participé à l’intégration de l’audio et à son calage. Mais je le redis une fois encore, les trois fondateurs sont très présents et le resteront car c’est leur bébé ici et c’est un super outil.

Le Nodal

Un passage par le nodal de Interference avec Jonathan prouve une fois de plus la volonté d’offrir la plus grande flexibilité aux événements accueillis. Rien ne manque, pas même un gros transformateur d’isolement pour le secteur dédié à l’audio, un vrai radiateur pas très écolo quand on pense aux calories générées pour rien. « On me l’a demandé, je l’ai fait installer ce qui n’a pas été évident puisqu’il a fallu un piquet de terre séparé. Notre électricien a aussi fait la tête quand on lui a demandé d’avoir des différentiels réglables au nodal, en partant du principe que les 63 ou 125 Tétra en salle seront toujours raccordées à des coffrets muni de différentiels 30 mA . »

Le rack de LA7.16i avec le choix de L-Acoustics de borniers de sortie pour du fil en 1.5. En intégration les longueurs de câble peuvent être…longues et une section plus grosse et standard comme du 4 aurait peut-être été un plus. Tout en bas le LA12X des KS28.
La partie Luminex en Luminode et Lumisplit car TOUT est possible ou doit l’être avec Jonathan. En dessous de quoi se rendre la vie facile pour la Heritage-D d’accueil dont le stage DL251 (48 in 16 out) est aussi placé dans le nodal et accompagné par un pont DN9650, un combineur expandeur DN9680 et d’un convertisseur double AS80 pour en transporter les flux.
La baie informatique avec les serveurs de Interference car tout est fait maison par John et tous les nombreux écrans sont attaqués avec toute sorte de contenu.

Une anecdote explique bien le niveau technique de John. On trouve que les pastilles circulaires et lumineuses placées sur les pompes à bières côté client sont trop lumineuses dans la salle et pourraient gêner. Axel me répond d’un œil rigolard : « John est dessus, il va prendre la main sur chaque lampe avec ses nodes pour pouvoir baisser l’intensité lumineuse des 5 pompes.
Il a aussi en projet de remplacer ces pastilles rondes par des petites matrices LED de la même taille pour les attaquer avec de la vidéo » Et comme si ça ne suffisait pas, au moment où on quitte la salle, le même John finit de modifier le soft et le hardware des pompes à bières en libre-service via une carte prépayée. Elle avaient des ratés. Il paraît qu’il faut savoir tout faire dans le showbizz, ça tombe bien, Toulouse a son Tournesol !

Le bar avec en bas à droite, une des cinq sextuples pompes dont on devine les pastilles blanc percé éclairant la salle droit devant. Remarquez aussi les très nombreux écrans tous particulièrement dynamiques.

L’écoute avec Max

Max étant dans la place et une belle configuration L-ISA en l’air, nous avons écouté quelques extraits sonores.

La passerelle surplombant le bar et face à la scène. Elle dispose d’une trappe disposant de tout le nécessaire pour mixer ou pupitrer les lights, mais aussi accueillir des VIP.

C’est un sans-faute. On est bien dans une vraie salle de spectacle très saine, avec une impression d’air bien au-delà du métrage réel. La surface au sol de 800 m² permet d’accueillir 2 000 spectateurs en tout debout dans d’excellentes conditions acoustiques, 1 000 en tout assis et un maximum de 2500 en mode Club.
Kara qu’on connaît bien, s’exprime sans dureté et le raccord avec les deux KS 21 et 28 est fluide et construit un joli bas du spectre. Tout type de musique pourra y être joué dont du classique, quitte à humecter un peu la pièce avec le moteur de réverbération du processeur L-ISA et en accrochant quelques enceintes en latéral et en arrière. L’outil est là, les idées ne peuvent que fuser.

La salle depuis le balcon avec la régie et son Heritage-D en place à hauteur de la trappe « concert »

SLU : Comment trouves-tu le système L-ISA résident de Interference ?

Maxime Menelec : Le kit est efficace, il va simplement falloir le vendre aux groupes qui viendront. Le déploiement est un Wide Hyperéel. Si tu mixes correctement et tu places bien tes sources dans l’espace avant de commencer à égaliser et à traiter leur dynamique, il y a largement assez de headroom et même pour de l’Electro, ça va rouster.
En gauche/droite c’est intéressant puisque chaque Kara est en direct sur deux pattes d’ampli du LA7.16 et donc chaque enceinte dispose de son DSP en FIR. On peut être aussi homogène et flat qu’avec du L2. L’Autofilter existe désormais aussi en grave, on ne le voit pas sur le soft mais il agit, et bien sûr dans l’aigu où le lissage fréquentiel est très efficace. Quand tu te balades en salle, sur le plan vertical, c’est hyper stable.

La salle en mode gauche/droite.

SLU : Ton gauche/droite comporte combien de boîtes ?

Maxime Menelec : Trois KS21 en cardioïde et 9 Kara par côté. Pour les subs KS28, plusieurs options sont possibles en fonction des demandes. Sous les gauche/droite par deux, en point central en inversant un des 4 subs… Le système ouvrant à 14 mètres, on a une douche centrale en A10 Focus et A10 Wide et tout le panachage de A10 en infill et six X8 en lip. A vrai dire tout est possible.

Le montage joli à voir et très fluide du système L-ISA de Interference, un choix souhaité par Max qui n’est pas fan de placer systématiquement les graves, ici des KS21, derrière la ligne centrale. « Quand ils sont coupés à 100 Hz c’est mieux. Quand on regarde ce qui se passe avec K1 et KS28 placé derrière, on voit bien à la mesure une obstruction dans la partie supérieure de ce que génère le sub. »

Axel Vivini : Nous avons aussi des X12 et X15HiQ pour les retours plus deux KS21 pour monter des side ou chauffer le dos des batteurs.
Cette partie de boîtes qu’on appellera « scène » est amplifiée par un rack mobile pour simplifier et raccourcir le câblage.
Pour la captation, comme le stage Midas est dans le nodal, nous avons 3 boîtes de 18 entrées, à jardin, centre et cour.

Dulcis in Fundo

19h00, Olivier Letourneur déballe son micro de mesure et le place devant une des issues de secours latérales. Un appel à Max et ce dernier démarre en boucle un morceau de reggae bien gras et chargé. 102 dBA dans la salle. Dedans c’est intenable. A l’extérieur on perçoit une fuite très légère par la porte intérieure de l’un des sas. Ce qui arrive à passer la seconde porte est difficilement perceptible à 1 mètre et la première habitation est à 100 mètres. Tout ceci pour dire le sérieux de Interference qui entre temps a fait rectifier ladite porte.

On est arrivé dans la ville rose avec des questions, on en est reparti avec des certitudes. Le format de salle équipée ultra polyvalente de jauge 2 500 a un avenir devant elle et vient combler le vide entre les SMAC et les Zénith pendrillonnés, avec son offre intermédiaire originale, bien équipée et saine acoustiquement, portée par une équipe complémentaire, compétente et créative.
Le résultat ne s’est pas fait attendre. La scène Electro et l’événementiel ont dégainé les premiers, les tourneurs vont suivre car s’y prenant longtemps à l’avance, et des pépites telles que Tygran Hamasyan, Kery James ou André Manoukian ont décidé d’y illuminer la rentrée 2025 toulousaine.

Rien n’est interférent ici, sauf le nom !

D’autres informations sur le site www.interference-toulouse.fr


L’équipe Interference

Jonathan Trogant, Fondateur et Directeur du R&D
Adrien Winkel, Fondateur et Directeur général
Martin Montillet, Fondateur et Président
Justine Miozzo, Responsable communication
Emma Moreau, Chargée de communication
Florian Saint-Macary, Programmateur
Robin Bellon, Responsable bar
Laurence Favaro, Responsable événementiel
Pauline Guiraud, Responsable de production
Axel Vivini, Directeur technique

[/private]

Prolights Astra Blade 100IP et EclProfile CT+HP

0

Parmi les nouveautés révélées à Prolight+Sound de Francfort, la firme italienne Prolights propose deux projecteurs diamétralement opposés : une nouvelle barre led zoom motorisée en tilt ainsi qu’une découpe led dernière génération. Elles nous sont présentées par Fabio Sorabella, directeur général de la marque, suivez le guide.

.

Astra Blade 100IP

C’est un format en vogue. Nombre de constructeurs ajoutent à leur catalogue a minima un projecteur voir une gamme de type barre led à tilt asservi. La marque transalpine ne déroge pas à la règle avec l’Astra Blade 100IP qui comporte 16 pixels au collimateur format carré. Derrière chacun d’entre eux se cache une led RGB+ Warm White de 40 W.

L’élégante Astra Blade 100IP, la barre led zoom IP à tilt motorisé signée Prolights avec l’agencement des leds, au centre les pixels couleurs principales bien encadrés par deux rangées de leds SMD blanc variable pleines de vitalité.

Cette rangée de leds est dotée d’un zoom asservi variable entre 4 et 40°. Sur le pourtour haut et bas du produit, prennent place deux lignes de leds SMD. Elles émettent uniquement du blanc à température de couleur variable du chaud au froid pour ajouter des effets. Ces deux lignes de leds sont contrôlables en 32 zones indépendantes.

La marque met en exergue les possibilités colorimétriques étendues du produit, profitant de l’OS baptisé Spektra dont l’algorithme contrôle et maximise avec précision l’étendue du spectre du projecteur. Ce produit hérite du matériau à base de magnésium déjà utilisé sur d’autres gammes chez Prolight pour sa coque (au design sobre mais convaincant) résistant à l’humidité, classée IP65.

EclProfile CT+HP

Le soft Spektra OS est lui aussi au cœur de la découpe led high-tech EclProfile CT+HP. Avec son moteur de led de 450 W, le projecteur produit la bagatelle de 14 000 lumens qui d’après le fabricant permettent de concurrencer les découpes traditionnelles HPL de 750 W jusqu’à 2 kW !

La découpe EclProfile CT+HP et sa source led de 450 W. Elle est dotée d’un bel écran LCD accompagné par quatre boutons ergonomiques facilitant l’accès.

Sa gamme étendue de couleurs, générée par une source à 6 teintes de leds (RGB + Amber + Mint + Royal Blue) accorde à l’appareil une grande amplitude de température de blanc, commençant à 1800K jusqu’à des sommets bleutés à 20000K.

Autre marqueur qui ne trompe pas, l’indice IRC frôle le plafond avec une valeur de 97. L’appareil est doté d’une large gamme de modules optiques à focale fixe, allant de 5 à 90° ainsi que deux zooms variables manuellement s’étageant respectivement à 15/30° et 25/50°.

Parlons optiques justement puisque la boîte à lumière (voyez par là le module lumière servant de base au projecteur) peut accueillir la plupart des optiques standards de découpe dont les séries PRL/PRLZ, assurant une compatibilité maximisée avec d’autres gammes plus ancienne, forme de développement durable axé lumière.

Côté mensurations, cette découpe voit son encombrement réduit, développant une envergure maximale d’une soixantaine de centimètres pour un poids de 8,5 kg. Notons au passage l’existence d’une version IP65 (EclProfile CT+HP IP) qui ne craindra pas les projections d’eau.

Ces deux produits sont déjà disponibles.


Pour plus d’informations, visitez le site ESL (distributeur français) et sur le site Prolights

Nouvelle embase TAF 3004-L : une référence en matière de montage flexible

0

La nouvelle embase 3004-L de TAF offre de nouvelles possibilités de montage de projecteur, motorisé ou fixe, directement sur toutes les structures de la série FT34. Son système de connexion Quicklock, assure une fixation rapide et facile.

Dotée de huit découpes en forme d’étoile, elle offre un large éventail d’emplacements de montage grâce à son profil carré, tandis qu’une découpe circulaire facilite le passage des câbles vers les équipements montés. Elle permet ainsi un choix très flexible de points de fixation sur toute la surface de la plaque.

Et d’autres informations sur la nouvelle embase TAF et sur le site TAF (Truss Aluminium Factory)

Vous pouvez contacter TAF à l’adresse mail [email protected] ou au +420 730 893 969 pour plus d’infos ou pour une demande de devis.

Minuit Une recrute un opérateur lumière en support produit (H/F)

0

Minuit Une qui conçoit, développe et fabrique en France des solutions d’éclairage innovantes dédiées à offrir aux petites productions la grandeur et les émotions des grands spectacles : la gamme IVL Lighting, recrute un opérateur lumière en support produit (H/F).

Les luminaires IVL sont disponibles dans plus de 40 pays à travers un puissant réseau de distribution (Europe, Asie, Amérique). Le showroom à Paris accueille de nombreux concepteurs lumière et entreprises locales et internationales pour présenter les luminaires.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

IMPACT ÉVÉNEMENT recherche un(e) Responsable Logistique

0

Spécialisée dans la location et la prestation technique (son, lumière, vidéo, structure) depuis plus de 38 ans, IMPACT ÉVÉNEMENT accompagne ses clients dans la réalisation de projets ambitieux dans les secteurs du spectacle vivant, de la télévision et de l’événementiel et recherche un(e) Responsable Logistique, pour piloter et optimiser l’organisation de leur dépôt.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Claypaky complète ses gammes Tambora & Volero et lance l’Actoris Fresnel

0

Claypaky révèle, à Prolight+Sound, le Tambora Stormy Linear et le Tambora Glare, un double Volero baptisé Twins ainsi qu’un Fresnel dernier cri Actoris signé ADB. Ils sont présentés en détail par Dylan De Mateo dans cette vidéo.

.

Et le show Claypaky à Prolight+Sound

.

Tambora Stormy Linear et Tambora Glare

La gamme Tambora accueille deux nouveaux projecteurs au format barres led de mêmes dimensions (100x13x10cm) et 14 kg. Parlons des points communs : ces deux luminaires à effets comportent deux rangées parallèles de pixels blancs dédiés à l’effet strobe+pixels. Deux lignes bien distinctes composées de 125 leds SMD de 1 W, mélange de blanc chaud et blanc froid, le tout divisé en 25 segments contrôlables indépendamment, pas de faisceau mais un angle de 120° bien large afin de distiller convenablement l’effet aveuglant. Ces appareils intègrent la famille Shield qui désigne les produits IP66. Claypaky propose également une série de divers filtres type frost à placer devant les sources.

Le Tambora Stormy Linear, 100 % leds SMD.

Pour les différences, le Tambora Stormy Linear possède en son centre, une large rangée garnie de leds SMD RGB à vision directe, créant une matrice de 25 pixels pour générer de nombreux effets modérés ou aveuglants percutants voire violents (son petit nom n’est probablement pas le fruit du hasard !)

La version Tambora Glare s’équipe au centre de 10 pixels collimatés en led RGBA de 50 W. Cet appareil sera le seul des deux capable de proposer un effet de faisceaux, chaque source ouvrant à 22°.

Place aux faisceaux avec le Tambora Glare.

.

Volero Twins

Le Volero Twins est un assemblage de deux Volero Cube. Il en résulte un appareil doté de huit sources principales séparées en deux rangées de quatre leds de 60 W RGBW dont le faisceau peut varier de 3,8 à 45° grâce à un zoom motorisé.

Côté face du Volero Twins, qui malgré sa tête ajourée résistera à l’eau !
L’une des stars Claypaky à PL+S 2025, le Volero Twins.

Les sources sont séparées par une ligne de leds SMD blanc froid pour ajouter une touche d’effets supplémentaire : Strobe ou pixel mapping. Le projecteur, classé IP66, est aussi apte aux rotations panoramiques infinies via un paramètre de PAN continu.

.

Actoris Fresnel signé ADB

L’Actoris Fresnel arrive dans la gamme plus axée “théâtre” signé ADB, un projecteur fixe, haut de gamme et très joliment carrossé, dont les maîtres-mots sont précision et polyvalence.

La nouveauté ADB de ce printemps 2025, l’Actoris, un Fresnel Led dernière génération.

Il est doté d’un nouveau moteur de led de 370 W à 6 teintes de leds – RGB + Ambre + Lime + Royal Blue – spécialement conçu pour générer une palette de couleurs très étendue, en particulier dans les très basses et très hautes longueurs d’onde, autrement dit dans le rouge et le bleu. C’est donc tout naturellement qu’il intègre la famille “Multispectral” ADB.
Et les chiffres semblent au rendez-vous ! L’appareil peut atteindre un IRC de 97 : un résultat qui frôle la perfection ! ADB annonce une gestion de la température de couleur exemplaire ; le blanc variable pourra ainsi osciller entre 2500 et 10000 K avec précision.

De nombreux paramètres sont disponibles comme la gestion du minus green, un dimmer émulant le tungstène en 24 bits, plusieurs modes de contrôle de couleurs, ainsi qu’une calibration. Pour couronner le tout, l’Actoris Fresnel possède un zoom motorisé dont l’angle pourra ouvrir au plus large à 60° tout comme resserré à 10°.

.

Plus d’informations disponibles sur le site Claypaky et sur le site Dimatec son distributeur en France.

Ayrton lance Stradale Profile, MagicDot Neo et Taipan à Prolight+Sound

0

A l’ombre du fabuleux lshow du constructeur, Yvan Peard, CTO et designer d’Ayrton, nous présente en détail les tenants et aboutissants des 4 nouveaux produits présentés à PL+S : Stradale Profile, la version compacte du Rivale, MagicDot et MagicBlade en version “Neo”, et Taipan à source Laser, qui reprend les fonctions et le design du Mamba en version très compacte.

Vidéo Interview Yvan

.

Le show de démo, conçu par Stéphane Migné, implique les récents projecteurs Ayrton à leds et à source Laser

.

Stradale Profile

Stradale Profile, le plus compact des Profiles de la gamme Ultimate.

Le Stradale Profile, vient renforcer la gamme Ultimate, initiée par le Rivale puis le Veloce. C’est une nouvelle lyre compacte IP65, dotée de couteaux motorisés dont le moteur de lumière intègre une led de 330 W sur protéinée.
Ce nouvel asservi marche directement dans les pas du Rivale avec lequel il partage la quasi-totalité des fonctions : son zoom d‘amplitude de 4 à 52°, son IRC paramétrable entre 70 et 86, son classement IP65 ou encore les pan Tilt infinis. Seules quelques différences sont à relever, quelques gobos en plus ou encore la présence d’un filtre multicolore à positionnement variable.
Le Stradale Profile est donc 15 % plus petit que le Rivale, et son poids s’en ressent. La balance affiche seulement 23,5 kg, une prouesse pour un appareil IP65 de ce gabarit, et une différence d’environ 7 kg entre les deux produits.
Côté lumière maintenant, la performance est redoutable, avec seulement 330 W de leds blanches à 6500 K, Ayrton annonce un flux de 20 000 lumens en sortie de chemin optique. Début des livraisons du Stradale Profile prévues pour l’été 2025 !

.


MagicDot Neo, né pour créer des matrices avec ces petits projecteurs puissants espacés de seulement 3 mm.

MagicDot Neo et MagicBlade Neo

Le MagicDot sorti en 2015 évolue en Neo avec le même design que son aîné, mais équipé d’une source led RGB+L de 120 watts et classé IP65. La lumière qui émane de cette source est ensuite guidée puis collimatée par la lentille finale qui devient mobile. MagicDot Neo dispose ainsi d’un zoom de rapport 1:10 (angle variable de 3,3° à 33°) et de rotations continues pan/tilt.

Sa fonction supplémentaire c’est une couronne de leds RGB (60 pixels au total, tous pilotables un à un) qui entoure la sortie de lumière. Le projecteur est disponible également au format barre sous la référence MagicBlade Neo, qui assemble de 5 MagicDot Neo en linéaire sur un mètre.
MagicDot Neo et MagicBlade Neo seront disponibles à partir de l’été 2025


MagicBlade Neo assemble sur une barre de 1 m, 5 MagicDot Neo espacés de seulement 3 mm.
La couronne de leds RGB contrôlables en point par point, reproduit le Liquid Effect initié dans le Wash Zonda.

.

Taipan à source Laser, est une machine hybride, entre Beam tranchant et Spot, très attractive en termes de possibilités d’effets.

Taipan

Taipan, présenté en avant-première est une lyre laser compacte, de la taille du Stradale, qui reprend le design et les fonctions du Mamba. Une source phosphore de 150 W génère un faisceau blanc à 9000 K tranchant comme un rasoir dont l’ouverture peut varier entre 0,6 et 13° grâce au zoom asservi.

Il intègre une trichromie CMY secondée par une roue de couleurs, plusieurs prismes rotatifs superposables, une roue d’animation et un total de 42 (!!) gobos. L’appareil pèse 24 kg et lui aussi est IP65. Sa sortie est prévue à l’automne 2025.

Plus d’information sur le site Ayrton et sur le site Axente distributeur français de la marque.