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Mac ERA 150 Wash, le nouveau petit Martin à PL+S

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Un nouveau petit wash/beam à leds vient compléter la gamme Martin. Puissant avec 7 sources leds Osram RGBW de 40 W, léger (7,2 kg) et compact (haut de 35 cm), le Mac ERA 150 saura se rendre utile partout, sur tout type de scène et même celles qui exigent le silence.

Il bénéficie d’une grande plage de zoom, du beam serré à 4,2° au wash 58°, d’un flux en sortie de 3 900 lumens, d’une plage de blancs calibrés de 1 800 K à 10 000 K avec un mode tungstène 2 800 K qui simule la progression de température de couleur en fonction de la gradation et de 48 presets des couleurs LEE les plus utilisées pour s’intégrer rapidement dans un kit de projecteurs trad.

3 modes de ventilation gèrent le système de refroidissement : Auto, Full et Théâtre. En mode automatique qui privilégie le flux, le MAC ERA 150 est déjà très silencieux avec 37 dB à 1 m et en mode théâtre le SPL descend à 34 dB autant dire inaudible ailleurs que dans une chambre sourde. Ce mode Théâtre a l’avantage aussi d’augmenter la fréquence de PWM à 19 200 Hz afin de ne pas risquer le scintillement d’un enregistrement vidéo.

Présentation vidéo avec Peter Dahlin sur le nouveau Martin Mac Era


Seulement 18 canaux DMX sont nécessaires pour contrôler l’ensemble des fonctions, aussi acces-sible en RDM si besoin. On regrette l’absence de module W-DMX et de port RJ45 pour une mise en réseau.
Le boîtier reprend les caractéristiques de ses prédécesseurs : connecteurs XLR5 pour le signal, PowerCON True1 pour l’alimentation, port USB pour la mise à jour du soft et une batterie interne pour configurer le luminaire hors secteur.


La connectique ultra sobre du Mac Era 150 Wash

Le rapport poids – luminosité est plus que raisonnable, avec 315 W maximum consommés pour un poids de 7,3 kg.
Le Era 150 vient inaugurer la famille de projecteur wash/beam dans la famille ERA, qui ne demande qu’à s’agrandir dans le futur.

D’autres informations sur le site Martin et sur le site Algam Entreprises

 

Top Music Live et Forever 90 avec Produc’Son & JBL

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Le Top Music Live et le Forever 90 sont des concerts incontournables en Alsace. Que ce soit avec les têtes d’affiche du moment ou des groupes emblématiques des années 90, ils ont rempli encore une fois les 12 000 places du Zenith de Strasbourg pour un spectacle grand format le temps d’un week-end d’exception.

A gauche 8 VTX-V20 et à droite 12 VTX-A12. Au sol 10 VTX-G28 complètent le bas du spectre.

Prestataire technique son, lumière et vidéo pour les deux événements, Produc’Son a déployé son système de sonorisation JBL VTX avec en face 24 enceintes line array VTX-A12, 16 VTX-V20, accompagnées de 10 subwoofers VTX-G28.

En Side, 8 VTX-A8 et 6 VTX-B18, plus 6 VRX932LA en débouchage, 4 VRX928LA en front fill et 10 retours de scène VTX-M22.
L’ensemble est amplifié par 10 VRack 4 de Crown avec au mixage des consoles Soundcraft, dont une Vi6-96 en face et une Vi400 en retour.

Sur le plateau à droite on aperçoit un des side composé de 3 VTX-B18 et 4 VTX-A8.
Une partie de la puissance et processing, avec l’assistance de Freevox.

La mise en lumière était tout aussi impressionnante avec la nouvelle génération d’automatiques Starway : 16 Lusso, 16 Modena, 16 Aperta, plus 32 Solar 1050, 4 Orion et 158 dalles StarPanel pour de magnifiques écrans LED parfaitement intégrés dans cette scénographie de Esteban Riehl, Nicolas Woehl et Raymond Schweitzer (Stacco).


Pascal Riehl

« En associant notre parc lumière récemment complété par les nouveaux projecteurs Starway qui affirment leur présence sur les fiches techniques, notre système de sonorisation JBL VTX dont l’excellence n’est plus à démontrer et nos écrans LED StarPanel extrêmement stables et offrant une parfaite définition en intérieur comme en extérieur, nous pouvons répondre efficacement sur tous les sujets, comme le démontrent chaque fois avec brio nos équipes techniques », Pascal Riehl, gérant de Produc’Son.

D’autres informations sur le site Produc Son et sur le site Freevox

 

Adamson Lance deux Nouvelles enceintes IS-Series

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Au cours des cinq dernières années, la série IS a donné aux intégrateurs la possibilité d’offrir à leurs clients des performances audio de pointe dans un format simple à utiliser et visuellement attrayant. Adamson introduit deux nouveaux produits dans la série IS qui a été officiellement lancée le 10 mai 2022.

Le IS213 est un subwoofer ultra-compact et de forte puissance destiné à être utilisé dans des configurations de type « ground stack » et à tenir dans des espaces compacts. L’enceinte embarque deux haut-parleurs ND13-S Kevlar Neodymium de 13” utilisant l’architecture Advanced Cone d’Adamson.
Ils sont montés dans une ébénisterie à charge frontale ultra-efficace, conçue pour reproduire des informations de basse fréquence propres et musicales à +/-3 dB de 33 Hz à 100 Hz avec un SPL en crête maximum de 137 dB (bruit rose, facteur de crête de 12 dB à 1 m, champ libre).

Le IS213

L’ébénisterie du IS213 utilise du contreplaqué de bouleau de qualité marine ainsi que de l’acier et de l’aluminium de qualité aéronautique et est équipée de deux connecteurs Speakon NL4 à l’avant et deux à l’arrière, ou de connexions à barrettes.
Le IS213 est livré avec des poignées amovibles pour une manipulation facile, tout en lui permettant de s’adapter aux espaces exigus lorsque les poignées sont retirées, ainsi que des dispositifs en caoutchouc sur le dessus et le dessous qui se combinent avec des IS213 supplémentaires pour l’empilage vertical.

La IS5c est une enceinte coaxiale passive à 2 voies, ultra-compacte et légère, avec une polaire conique de 100°. L’enceinte contient un moteur à compression à dôme de 1,4” combiné coaxialement à un transducteur basse fréquence de 5”. La réponse en fréquence à +/-3 dB va de 95 Hz à 20 kHz et le niveau de pression acoustique maximal atteint 123 dB.

la IS5c

L’ébénisterie de la IS5c utilise du contreplaqué de bouleau de qualité marine ainsi que de l’aluminium et de l’acier de qualité aéronautique, et est équipée de deux connecteurs Speakon NL4, ainsi que d’un bornier à 2 points.
Un système de fixation par plaques et vis est placé sur le dessus et le dessous, les accessoires disponibles permettant de déployer l’enceinte de manière optimale dans une variété d’applications.

La IS5c est la mieux adaptée pour compléter des systèmes plus importants en tant que renfort ponctuel, ou pour répondre à des applications plus petites de manière autonome. Parmi ces dernières il y a les centres d’arts, les salles de conférence, les boîtes de nuit, les restaurants et les lieux de culte.

Le niveau de flexibilité additionnel offert par ces produits renforce une gamme de produits IS-Series déjà très riche, donnant aux intégrateurs encore plus d’outils pour concevoir des solutions audio de pointe. Tout comme le reste des IS-Series, les deux nouveaux produits peuvent être commandés entièrement tropicalisés.

Pour en savoir plus sur ces produits, visitez le site Adamson Systems et d’autres informations sur le site DV2

 

Sinfonya, les 4 saisons de Claypaky à PL+S

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Tels des dramaturges privés de théâtre, de nombreux fabricants ont vécu la période Covid enfermés dans leur alcôve. Après plusieurs années exceptionnelles, célébrant le passage au tout led avec une légion de nouveautés et des ventes faramineuses, les empereurs de la lumière mondiale sont rentrés dans leur camp, soutenus moins que plus par les secteurs tiers, installations fixes, ou aides gouvernementales.

Mais, loin de déposer les armes, certains (beaucoup) ont relevé la tête, ont osé innover, se sont battus et se sont métamorphosés. Héritier de Julius Caesar, Claypaky est de ceux-là. Malgré la conquête d’Osram par les Autrichiens d’AMS, sans savoir si son empire subira le même sort qu’ADB, continue à flotter l’étendard transalpin. Inventive sur tous les fronts, l’usine de Lombardie a proposé une quantité phénoménale d’appareils durant ses dernières campagnes.

Marcus Graser, PDG de ClayPaky, harangue ses troupes au Prolight+Sound 2022.

Autour d’une équipe renouvelée, son actuel directeur, Marcus Graser, parle d’une nouvelle ère. Qualifiées de ‘Moment Magique’, ces deux dernières années ont jeté les bases d’un nouveau Claypaky, concentré sur l’investissement de ses moyens de production et la refonte de son Portfolio, inspiré par la méthode Kanban d’organisation en temps réel, investi dans une stratégie écoresponsable avec le CP Green.

L’innovation est la nouvelle arme des Italiens. Leurs gammes de projecteurs se sont renforcées, étanchéifiées, interconnectées. Elles ont fleuri dans un silence d’or avant de faire rugir leurs lasers. Cette saison propulse un Claypaky dans le monde d’après-Covid, encore incertain mais rempli de promesses.


Vent d’Automne

Panify

Panify

Avec le Panify, Claypaky renoue avec une tradition perdue, celle du support asservi. Solide base de 13 kg, ce gros rotor permet d’ajouter une rotation en Pan illimité à un projecteur fixe, des éléments de décor, un écran ou divers accessoires, à l’endroit ou à l’envers.
Avec 9 inserts compatibles Oméga, une large plateforme d’accroche et une transmission électrique et DMX intégrées à son axe, Claypaky ‘Panifie’ à peu près tout, dans la limite de 30 kg et jusqu’à 50 tours par minute.

Alors qu’il peut alimenter un appareil jusqu’à 2300 VA, ses propres besoins sont faibles en énergie et en contrôle, à peine 150 Watts et 5 canaux DMX. Plutôt bien fini, le Panify bénéficie d’une protection IP66, d’un port Ethernet et d’un module Wireless DMX en option.

Sur son stand, Claypaky a accroché une vingtaine de barres de leds statiques à ses Panify.

CloudiO

Plate-forme connectée, aux nuages et aux projecteurs Claypaky, le CloudiO est un poste de maintenance unique en son genre. Extrêmement portable, celui s’interface au milieu d’une chaîne DMX pour contrôler les appareils raccordés.

synchroniser tout son kit lumière avec CloudiO.

Après identification, les projecteurs sont analysés, les historiques de pannes et d’utilisation référencés.
Après l’enregistrement de leurs données dans un Cloud propriétaire Claypaky, à la manière des ordinateurs de diagnostic automobile, un support complet en ligne permet d’effectuer les routines de maintenance. Puis d’effectuer une résolution des problèmes et les mises à jour nécessaires.

Son menu ergonomique, surplombé par un écran tactile 7’’, permet aussi de mesurer et calibrer les températures de couleur et flux lumineux des appareils, afin de synchroniser parfaitement tout son kit lumière. Auparavant dédié à une large variété de projecteurs Claypaky, il est maintenant ouvert aux autres marques par la magie du protocole RDM. Le CloudiO est en train de s’imposer doucement comme une indispensable station de monitoring tout terrain.


L’hiver marin

Volero Batten Aqua

Exclusivité du salon, le Volero Batten Aqua est dérivé du Tambora Batten, une barre de 16 leds d’un mètre de long, avec derrière ses lentilles rondes ou carrées, des sources RGBW 40 Watts, séparées en 2 zooms. Plus percutante, la Volero passe en lentilles de 80 mm, enchâssées dans des monocles rectangulaires. Les 10 leds Osram délivrent chacune 60 Watts en RGBW, avec CTO virtuel de 2500 – 8000 K.

Les lentilles carrées de 80 mm du Volero Batten.

Prévues pour être assemblées en matrice, non seulement les barres Volero sont construites autour d’entraxes identiques en largeur et en profondeur, mais la gestion DMX est entièrement revisitée.

Le contrôle des leds peut s’effectuer de trois manières différentes, ou mixées entre-elles une pour gérer la couleur standard de chaque source, une jouant avec le moteur interne de multiples macros, surmontées finalement par un pixel mapping vidéo. Les différents protocoles DMX, RDM, ArtNet, sACN, Web Serveur et Kling-Net sont de la partie.


Quelques variations d’effets du Volero Batten Aqua.

Le Volero Batten Aqua est prévu pour fonctionner dans les conditions les plus dures, aspergé d’eau et de poussière avec son indice de protection IP66. Elle pèse 29 kg, consomme 800 VA, possède aussi 2 zooms, de 4 à 55°, et peut s’agripper à un Panify pour encore plus de sensations.


Tambora Flash

Tout aussi nouveau, le Tambora Flash est un projecteur Led IP 66, mélange rugueux et étanche de Strobe, Blinder et Ambiance. Assemblé en cluster vertical ou horizontal grâce à ces connecteurs rapides, il permet de monter des murailles de foudre en quelques instants.

Tambora Flash, 4 COB encadrés de réglettes de pixels…

4 larges réflecteurs propulsent les COB de 100 Watts à 32° d’ouverture. Mélangées à des leds Warm White, pour recréer la chaleur particulière des Molefays d’antan, les leds RGB parcourent aussi toutes les teintes boréales.
Deux réglettes de 96 pixels blancs de 3,7 Watts vrillent les yeux sur 120° pour les effets strobes, avant de se découper en 16 segments de 12 pixels pour les adorateurs de pointillisme foudroyant.

Assemblés en lignes et clusters.

Adepte lui aussi du ‘Layer Management’, il offre les 3 couches de contrôle : Background Color – Internal Shape – Pixel Mapping ; et les indémodables protocoles DMX, RDM, Art-Net, sACN, WebServer et Kling-net. Poids et puissance : 1200 VA, 10,5 kg.


Xtylos Aqua

Version étanche du Xtylos, spot précurseur à la fameuse source laser, le Xtylos Aqua est IP66 et C5-M. Capable de résister aux jets d’eau, à la poussière, à une condensation élevée ou un environnement marin à salinité élevée. Bref, Aquaman et Cyclope réunis.

Xtylos Aqua

Son cœur est une source laser de 15,5 millions de Candelas extrêmement concentrée, avec trois spectres RGB très définis. Le faisceau sort comme une flèche, fine et solide, bien saturé grâce à son mode Turbo Color.
Très véloce, le Xtylos est un pur Beam, à la focale dingue de 1°, même si on peut la pousser à 7° en perdant un peu de définition. Un frost, une roue de 7 gobos rotatifs, une autre de 12 gobos fixes, une dernière de 3 prismes (Convex, linaire et circulaire), plus un prisme rotatif 16 facettes et un iris 16 facettes ajoutent de la fantaisie à l’ensemble.
Son bâton de lumière, associé à sa gestion RGB pure et son CTO virtuel, de 2500 à 6500 K rendent le Xtylos particulièrement à l’aise dans la création d’effets géométriques à longue distance, gorgés de couleurs.

Le choix efficace d’un seul mode de 31 canaux, en gestion DMX, DMX, RDM, Art-Net, sACN, Wireless DMX intégré ou Web Serveur lui offre un contrôle rapide et efficace.
Sa carapace étanche lui fait gagner 6 kg, à 30,4 kg, mais sa consommation reste identique, 400 VA.


Sérénité printanière

Sinfonya Profile 600

Ode de Claypaky à sa Mère patrie, le Sinfonya Profile 600 est son tout premier asservi entièrement pensé pour le théâtre. Symbole de l’Opéra, la botte latine devait faire honneur à sa réputation. Oublier les réflexes du showbiz, repenser le moindre détail, partir de zéro avec un cahier des charges d’une précision Diabolico.
Trois contraintes majeures : le bruit, la couleur, le faisceau. Tout doit être irréprochable.

Pour sa présentation détaillée, le Sinfonya quitte le stand ClayPaky pour l’écrin de l’auditorium du Prolight+Sound.

Remis sur la planche à dessin, tout le design du système de refroidissement fut revu. Tchao les ventilateurs dans la base, Arrivederci les réflexions des ondes sonores dans les conduits de ventilation. Le concept de Tonedown traite acoustiquement chaque pièce de construction pour rendre inaudible les hautes fréquences.

Les moteurs aussi furent étudiés, ainsi que la dissipation thermique. A l’arrivée, un score impossible au sonomètre, à peine 27 dB de bruit de fonctionnement. Un simple chuchotement. Toujours trop bruyant ? Un mode permet de fonctionner sans aucune ventilation, dans un silence quasi complet, tout en gardant 70 % de puissance.

La source est une création Osram de 600 Watts, mélange savant de rouge, vert, bleu, ambre et lime avec un algorithme propriétaire spécial. La led rouge descend à 620 mm, amenant un spectre très chaud, aussi dense que le soleil. Les 12 000 lumens de flux sont tout à fait corrects pour le théâtre, surtout avec un IRC supérieur à 95 et un TLCi de qualité.

Si le contrôle indépendant du CRI, du CTC et de la teinte est presque une obligation de nos jours, la solution retenue par Claypaky pour les transitions de couleurs respire l’expérience. Deux canaux permettent chacun de choisir une teinte parmi un large éventail de références, avant d’effectuer une bascule 24 bits entre la première et la seconde, et inversement. Admirable de simplicité.
Point d’orgue, la synchronisation de la température de couleur entre projecteurs grâce à l’interface CloudiO. Si mon doux rêve se réalise, nous assisterons prochainement à la création du poste d’ingé-système lumière, chargé de l’homogénéisation des projecteurs en IRC, flux, température de couleur et monitoring.

Le système de couteaux Accuframe.

L’Accuframe est un système de couteaux sur 2 plans focaux d’une rare acuité, annoncé 40 fois plus précis que les anciens systèmes à 4 plans focaux.
L’angle d’inclinaison de chaque lame fut réduit, pour les garder en face, mais permet une orientation de +/- 45°, la création de formes triangulaires et une fermeture totale avec un seul couteau. Alléluia, les parallèles des découpes se focaliserons enfin ensemble

Le nouveau train optique de 5 à 60° tire intelligemment profit de cette précision du faisceau, ainsi que la nouvelle mouture du Frost sur 2 paires de lames, plus homogène car sans phénomène de réflexions dans le faisceau. Breveté sous le titre de LineGuard, le Sinfonya en bénéficie pour son ‘soft’ frost et son ‘heavy’ frost de 5°, tous deux interchangeables.
Derrière la lentille de 160 mm, 6 gobos HD, une roue d’animation, un prisme 4 facettes, un iris, et une gestion de dimmer en 24 bits occupent les 39 canaux de contrôle DMX. Ou Art-Net, sACN et RDM. Un module Lumen Radio Wireless est prévu en option.



Pour les montages acrobatiques, avec un spot coincé dans une niche du théâtre ou sous un balcon, le dernier problème concerne les resets de position, avec un balayage à 360° de la tête, arrachant tout sur son passage. Dans le Sinfonya, les capteurs de position Pan Tilt œuvrent en valeur absolue. Ils n’ont pas besoin de butées. Le projecteur peut redémarrer sans mouvements, en gardant la même précision. Et être installés au millimètre dans les décors classés du Théâtre.
Le Sinfonya Profile 600 consomme 770 VA et pèse 34 kg.


Mini Xtylos HPE

Petit frère du Xtylos, encore plus véloce, le Mini Xtylos bénéficie enfin d’une présentation européenne. Ce projecteur de poche, à peine 9 kg et 80 VA de consommation, utilise la même technologie de diode laser RGB. Ici limité à 20 Watts, avec 2.4 Mcd dans l’axe, il peut s’utiliser sans contrainte dans la plupart des pays. Pour les USA, aux normes assez drastiques concernant les projecteurs il existe en version FDA (CDRH), autorisée par la législation fédérale de réglementation de sécurité laser.

Le Mini Xtylos HPE.

Les adeptes de pinceaux saturés traversant les airs seront ravis de retrouver les mêmes avantages que le premier Xtylos. Une source constante et homogène, une trichromie RGB Color Turbo, un CTO virtuel de 2500 à 6500 K.
Sous la dénomination HPE, clin d’œil aux fameuses gammes Claypaky des années 2000, le mini-Xtylos intègre une mini-focale de 1-4°, un frost interchangeable, deux prismes interchangeables (pyramide x16 et linéaire x6) et surtout une rotation en Pan infinie, idéale sur ce type de Beam.
Adepte du mono mode, ses 27 canaux de contrôle sont accessibles en DMX, RDM, Art-Net, sACN, Wireless DMX et Web Serveur.


Festival estival

La Vidéo complète du Stand ClayPaky au Prolight+Sound. Le kit est composé de 48 x Mini Xtylos HPE, 34 x Tambora Batten Square, 24 x Sharpy X Frame, 16 x Tambora Flash, 14 x Tambora Linear, 10 x Panify (couplés avec les Tambora Batten Square), 8 x Arolla MP Profile, 8 x Arolla MP Spot et 4 x ReflectXion



Tambora Linear

Autre nouveauté toute fraîche, le Tambora Linear est un mix entre barre de led et strobe. Cette fine barre de 400 pixels led RGB 120°, découpés en 25 groupes de 16 leds, donnera tout son potentiel en scénographie lumineuse et en matrice grâce à ses nombreux couplages mécaniques.

Tambora Linear : 400 pixels leds RGB autour d’une ligne de strobe de 200 leds blanches.

Assemblés en lignes ou en cluster, les Tambora Linear vont aussi faire plier les cornées grâce à leur ligne centrale de 200 leds blanches, découpée en 26 groupes, dédiée au strobe. Pour faire face au potentiel DMX impressionnant de l’appareil, avec 3 instances possibles, Claypaky propose plus de 100 effets internes.

Certes, avec une partie principale utilisant entre 9 et 31 canaux, un strobe à 25 voies et un Pixel Engine de 75 canaux, l’addition est complexe. Pas d’inquiétude, la gestion en 3 couches de contrôles permet une grande souplesse : Background Color, Internal Shape et Pixel Mapping se mélangent facilement, que ce soit en DMX, RDM, WebServer, Art-Net, sACN ou Kling-net.


Tambora Linear sur le stand Claypaky.

Disponible 1 m ou 60 cm de long, son tamis de leds apparent peut être accessoirisé suivant les occasions. Filtre frost de 20 ou 30° avec découpe au niveau du strobe pour diffuser les couleurs, ou plaque ND entière pour les captations, qui évite de saturer les capteurs moyennant une perte de 30 % de flux.
Le Tambora Linear consomme 700 VA et pèse 8 kg dans sa version 1 mètre.


Sharpy XFrame

En cette période de festivals, le dernier survivant des lampes à décharge est un Sharpy, dans son évolution ultime. Ampoule arc court de 550 Watts, le Sharpy XFrame envoie 18 800 lumens au travers de sa lentille de 160 mm, avec un IRC supérieur à 80.
Mais ce que les éclairagistes cherchent avant tout dans ce créneau, c’est une machine hybride, capable de pouvoir tout faire, et solide. Et ça, elle sait faire. Multifonction, son zoom s’adapte aux différents modes : Beam de 2° à 29°, Spot de 3° à 52°, Wash en ajoutant le frost linéaire.
Une jolie collection d’effets la complète avec 8 gobos rotatifs, une roue de 18 gobos fixes dont 6 réducteurs de faisceau, deux prismes 4 et 8 facettes et un iris 16 lames.


Sharpy XFrame multifonction

Pour la couleur, un traditionnel mélange soustractif CMY, un CTO progressif et une roue de 14 teintes, saturées ou correctives, sont intégrés. Malgré tout ça elle ne serait pas complète sans son système de couteaux sur 4 plans, avec rotation à +/- 60°.
Pour la piloter, un seul mode en 43 canaux, accessible en DMX, RDM, ArtNet ou sACN.
Le tout dans une taille relativement compacte, 28 kg sur la balance et une consommation de 750 VA.

Toute la gamme Claypaky est disponible auprès de Dimatec, fidèle distributeur français de la marque italienne.

Amadeus décline HOLOPHONIX en version Native pour macOS

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« Le succès que connait la solution HOLOPHONIX en regard de la croissance des besoins en matière de spatialisation sonore, nous amène inévitablement à imaginer sa déclinaison en vue de soutenir sa démocratisation et son déploiement, » évoque Gaëtan Byk, Président de la société Amadeus.

Dans sa version originelle (permettant le pilotage de 128 haut-parleurs à maxima), le processeur de spatialisation HOLOPHONIX équipe déjà quelques-unes des plus grandes institutions théâtrales, musicales et muséales, nationales et internationales.

Gaëtan Byk, le président d’Amadeus.

Figurent notamment parmi les utilisateurs et clients de cette solution le Festival d’Avignon, pour la Cour d’Honneur du Palais des Papes, le Festival international d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence, le Panthéon (Paris), la Comédie Française, le Théâtre National de Chaillot, la Scala (Paris), le Centre Dramatique National de Normandie, le Stade de Pékin, l’École Polytechnique Fédérale de Zurich (ETH), la Hong Kong Academy for Performing Arts, la Lee Seok Young New Media Library (Corée du Sud), etc

« Le logiciel HOLOPHONIX Native se destine principalement aux compositeurs, aux artistes, aux ingénieurs du son, aux créateurs polymorphes, désireux de produire, de composer, de spatialiser de la matière sonore pour un dispositif réduit de haut-parleurs, en studio, en live ou au casque, en binaural, » évoque Johan Lescure, Responsable du Développement pour le projet HOLOPHONIX chez Amadeus.

HOLOPHONIX Native a été conçu par Amadeus en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) – actuellement le plus important laboratoire au niveau international dévolu à la recherche sur les sciences de la musique et du son, fondé en 1995 et hébergé au sein de l’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique).

Principalement optimisé pour les versions de macOS ultérieures à 10.15 et les processeurs Intel 64 et ARM, le logiciel HOLOPHONIX Native offre toutes les techniques de spatialisations déjà disponibles au sein du processeur HOLOPHONIX 128, à savoir Higher-Order Ambisonics (2D, 3D) Vector-Base Intensity Panning (2D, 3D), Vector-Base Amplitude Panning (2D, 3D), Layer-Base Amplitude Panning, Wave Field Synthesis, Angular 2D, k-Nearest Neighbor, Stereo Panning, Stereo AB, Stereo XY, Native A-Format Ambisonics, Native-B Format Ambisonics, Binaural, Transaural.

« Le niveau de performances offert par les nouvelles plateformes développées par Apple nous permet d’envisager sereinement une utilisation de Native dans des configurations de ‘live’ avec des niveaux de latence minimums et une grande fiabilité, sous réserve de périphériques audio adéquats, » évoque Adrien Zanni, Développeur chez Amadeus.


Thomas, Vincent et Adrien, la nouvelle équipe de Gaëtan Byk, trois jeunes loups en charge d’assister Michel Deluc, le chef de la R&D acoustique et électronique d’Amadeus mais aussi pour Adrien et Vincent, de travailler à la version Native macOS de HOLOPHONIX.

Le logiciel offre un nombre quasi-illimité de bus de spatialisation et de sources virtuelles. La seule limitation porte sur le nombre de canaux de sorties physiques, limité à 16.

Chaque paramètre du processeur HOLOPHONIX peut être contrôlé via le protocole Open Sound Control (OSC). Par ailleurs, un pilote audio virtuel baptisé HOLOPHONIX Bridge est disponible gratuitement, permettant le routing inter-applications sans latence additionnelle et ainsi la connexion avec la quasi-totalité des séquenceurs du marché tels que Pro Tools, Nuendo, Ableton Live, Reaper, Logic, QLab, etc.

HOLOPHONIX Native a été dévoilé dans le cadre du salon international Integrated Systems Europe de Barcelone. Le logiciel sera disponible en téléchargement à compter du 1er Juin 2022 sur le site Internet http://holophonix.xyz

La tarification définitive du logiciel est inconnue à ce jour. Elle sera assurément inférieure à 400 € par licence.

Pour plus d’informations sur HOLOPHONIX et l’application macOS, visitez le site Holophonix

 

Les Journées Techniques Impact Télévision Cinéma

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Antenne de la prestation télévision et cinéma, l’équipe du département tournage d’impact Évènement nous a accueillis dans son dépôt lors de leurs journées portes ouvertes du 4 au 6 mai.
L’occasion de faire découvrir les appareils les plus innovants du stock aux chefs opérateurs, chefs électros et certains de leurs confrères.

L’équipe aux commandes de ces JT est heureuse de cet événement réussi avec de gauche à droite Benjamin Montembault, Philippe Journet, Fabrice Morcel, Lucas Fleury et Hugo Drouet.

L’objectif ? Communiquer sur les nouveautés du prestataire et informer. « On voulait montrer les projecteurs asservis aux équipes avec lesquelles nous travaillons tous les jours » explique Fabrice Morcel. Une volonté d’échange toujours au cœur de ce milieu comme le précise Philippe Journet « On parle le même langage et ça, adossé au sérieux technologique d’Impact, ça marche plutôt pas mal. ». Une belle réussite qui annonce les futurs épisodes de ces rencontres qui seraient amenées à se répéter.

Un vent nouveau souffle sur le monde de l’éclairage audiovisuel

L’Ayrton Eurus, apprécié par les concepteurs lumières, sait aussi séduire les chefs opérateurs ciné et télé comme en témoignent les dernières utilisations de ce spot à couteaux motorisés sur des émissions de TV comme Top Chef ou des publicités pour Chanel numéro 5.

Les ombres et la silhouette des deux acteurs sur une Lune pailletée sont parfaitement mises en valeur par 40 Ayrton Eurus.


SLU : As-tu des anecdotes où seuls des appareils aussi polyvalents que l’Eurus peuvent tirer leur épingle du jeu lors d’un tournage ?

Fabrice Morcel : Un chef op’ voulait créer une ligne parfaite et nette sur le visage d’un mannequin. C’est un rendu compliqué en temps normal mais pas avec l’Eurus et son gobo « petites lignes » qui a vite fait la différence par rapport à un vidéoprojecteur car il évite les effets de flickering à la caméra.
C’est un point très important aujourd’hui car beaucoup de tournages se font avec des caméras à haute vitesse pour plus de précision et pour capter des éclats ou des brillances dans l’image.

SLU : C’est donc un outil hyper polyvalent en conditions de tournage.

Fabrice Morcel : En amont, on fait beaucoup de démos avec des directeurs de la photographie, des chefs opérateurs et des pupitreurs. On fait également des tests ensemble pour qu’ils apprennent à s’en servir et en découvrent toutes les possibilités.
Certains chefs op’ préfèrent les avoir avec eux parce que ça peut les sauver. Et c’est déjà arrivé qu’ils ne puissent pas utiliser autre chose que des asservis pour réaliser ce qu’ils avaient en tête.

Impact a également travaillé sur Lego Master nous confie Fabrice. « A la fin de l’émission, ils font exploser le décor en projetant des paillettes. Ça clignote de partout et huit Khamsin permettent d’envoyer 150 000 lumens pour que la caméra prenne les éclats et la brillance. A l’arrivée c’est somptueux. »

SLU : Y a-t-il d’autres points importants ?

Fabrice Morcel : La gamme Ayrton a constamment évolué. Depuis le Ghibli jusqu’aux Eurus, Khamsin et Huracan dont l’hexachromie est à ce jour unique. On dispose d’un panel de projecteurs dont l’IRC séduit les professionnels du secteur. Quand ils essayent ce type de machine, c’est rare qu’ils aillent ensuite en chercher une autre.

SLU : Impact est réputé dans l’événementiel, quels sont les derniers gros tournages pour lesquels vous avez assuré la prestation ?

Fabrice Morcel : Il nous arrive de participer à des projets « hors-norme » comme installer un grill lumière de 5 tonnes suspendu par une grue au-dessus du premier étage de la tour Eiffel pour la réalisation d’un film commandé par un grand couturier Français.

Un grill lumière de 40 mètres de long sur 5 mètres de large est suspendu au-dessus du premier étage de la tour Eiffel par un gigantesque bras.


Zacktrack, meilleur ami des éclairagistes ?

Il suit son maître à la trace et en toutes circonstances. Paramétrable au doigt et à l’œil, le système Zacktrack était aussi présenté. Saura-t-il se rendre indispensable auprès des chefs op’ ?

Fabrice Morcel : Avec ce système, tu utilises toutes les machines que tu souhaites quelle que soit la marque, et le pupitreur peut prendre la main dessus à tout moment.

SLU : Est-ce que c’est suffisamment précis pour une émission ?

Fabrice Morcel : C’est très précis et paramétrable à souhait. Par exemple on peut contrôler les projecteurs pour qu’ils s’éteignent quand on sort d’une zone prédéfinie tout en gardant la fonction de suivi active.

Le Kit Smart.

SLU : D’après le fabricant, le capteur est prévu pour une simple poche. Pas la peine de le placer dans une épaulette ?

Fabrice Morcel : Non car on peut programmer la machine pour qu’elle vise juste, au-dessus de l’endroit où le tracker est logé. On peut aussi régler la vitesse ou l’inertie pour que le faisceau ne bouge pas sur des micros mouvements, quand une personne piétine par exemple.

SLU : Donc ça fait partie des appareils dont les chefs op sont friands ?

Fabrice Morcel : C’est en cours, et nous avons senti un vif intérêt lors de nos échanges et c’est justement pour cela qu’on le présente aujourd’hui.


La gamme Astera : Les aiguilleurs du ciel

Les Astera AX2 pour un cyclo sur batterie efficace !

Une gamme très prisée par le milieu audiovisuel qui présente deux nouveautés : l’AX2 et le PixelBrick.

Fabrice Morcel : L’AX2 est la barre Leds Astera qui fonctionne sur batterie. Elle permet de faire du cyclo et va très haut avec sa lentille de 20°, ce qui est son point fort comparé à des produits similaires. Elle prend bien la toile et propose un rendu très propre.

Les PixelBrick sont de petites sources qui sont déjà beaucoup utilisées en tournage nous confie Fabrice. Ils sont par ailleurs très utiles grâce à leur IRC qui ne faillit pas à la réputation de la marque et mettent en valeur tout type de carnation. Les accessoires prévoient un petit diffuseur en forme de dôme à installer sur l’appareil.

Fabrice Morcel présente les tout derniers PixelBrick à une partie de l’équipe de NextShot et à Salah Zergane, chef electro.
Une Mallette de chargement Astera PixelBrick

SLU : La marque montre régulièrement les effets de voitures qui roulent à l’aide des tubes que l’on connaît bien.

Fabrice Morcel : En tournage, ils s’en servent aussi pour éclairer un visage en latéral ou créer une ombre mobile. Son fonctionnement sur batterie et son bon IRC pour éclairer la peau ont construit sa renommée.

Fabrice Morcel éclaire Hugot Drouet pour un superbe clair-obscur de cinéma avec un Astera.

Les Eclipse Panel TWC de chez Prolights : Nuage de lumière

Nous avions croisé ce panel sur la tournée de Gaétan Roussel (voir ici) en septembre dernier où il avait fait forte impression pour sa puissance et sa dalle matriçable.

Fabrice Morcel : Le gros avantage de l’Eclipse c’est d’être matriçable en huit sections. Quand on les installe sur le gril supérieur dans un studio, ça permet de créer des ombres qui se déplacent pour mimer un ciel nuageux.
L’Eclipse Panel est donc souvent utilisé au-dessus d’une voiture ou d’un décor et ça marche très très bien ! De plus, en plein feu, il est très puissant.


Les Fresnel à Led F1, F2 et F4 et le Zenith W600 Cameo, des projecteurs particulièrement prisés.

La série F de chez Cameo est en bonne place lors de ces JT. Ils sont un choix prisé grâce à leur très bon rendu des couleurs naturelles. Les projecteurs Fresnel F1, F2 et F4 sont disponibles en version Daylight, Tungsten ou Tunable White avec mélange de couleurs RGBW.

Ils sont par ailleurs dotés d’une technologie LED et se substituent aux projecteurs Fresnel classiques tout en étant énergétiquement économes. Un poste non négligeable dans les budgets de prod.

Les Cameo W600 et leur étal parfait projettent un superbe magenta.

SLU : Je vois que tu présentes aussi les célèbres Zenith W600 Cameo

Fabrice Morcel : Avec son étal parfait, on s’en sert pour éclairer des cyclos.
Il a l’avantage de pouvoir également fonctionner sur des tournages extérieurs grâce à son IP élevé et possède différents filtres de diffusion. C’est un très bon produit.


La gamme Portman recréée une basilique en intérieur avec ses couleurs et formes multiples

Un superbe mur de Portman Mantis et de Mini P1 habille le fond du showroom.

Fabrice Morcel : On s’est fait plaisir parce que justement, étant issus du monde de l’événementiel, et donc partenaire prestataire pour la télévision, on a voulu installer un mur en Portman et jouer un peu sur les couleurs. Ce sont des projecteurs qui marchent très bien à l’image et notamment dans le noir où seuls quelques points lumineux apparaissent ce qui est le but recherché.


Le mur de Portman Mini P1 et Mantis programmé en singe maléfique.

Fabrice Morcel avec ses 30 ans d’expérience dans l’événementiel et Philippe Journet professionnel confirmé et passionné du milieu cinéma avec, entre autres, une expérience chez VCF et TSF, forment un duo charismatique au sein d’Impact Événement.
Et sous l’égide de Stéphane Fleury, directeur associé doté du don d’ubiquité, et avec l’arrivée récente de Benjamin Montembault, Directeur Techno, l’équipe prend une belle ampleur.
Avec ses compétences un peu différentes et complémentaires, Impact, partenaire dynamique, apporte une touche véritablement moderne et inattendue dans une industrie en perpétuelle quête de renouveau dans les idées, les appareils et les effets. On ne peut que saluer les projets qui naissent de belles rencontres comme celle-ci.

Le dépôt se transforme en showroom le temps des JT avant de redevenir fonctionnel pour assurer les prestas !

Shure présente sa nouvelle tête micro sans fil KSM11

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Shure, un des leaders mondiaux de la fabrication de micros et d’équipements audio, dévoile son tout nouveau fleuron technologique : la capsule pour micros sans fil KSM11, conçue pour des performances live de haut niveau.

De la scène aux plateaux de télévision, en passant par les remises de prix, le KSM11 change la donne pour les artistes et les ingés son soucieux de préserver l’intégrité de la voix dans des mixages toujours plus riches et complexes. Clarté vocale dans les basses et moyennes fréquences, toujours plus de détails dans les aigus, traitement des plosives…

La réponse en fréquence typique du capteur à condensateur équipant la tête KSM11. Du grave il y en a et le reste du spectre répond aussi présent avec une bosse de 5 dB à 12 kHz qui apportera de l’air même si on est un peu au bout de ce fait une voix ;0)

La technologie de pointe du KSM11 qui a déjà séduit outre-Atlantique les plus grands noms de l’industrie du Live, est maintenant disponible sur le marché français.

Le KSM11 capte les voix des artistes avec une grande clarté une extrême précision et des bruits de manipulation quasi inexistants, grâce à son nouveau système de découplage de la capsule.

La tête du KSM11 sans la boule à triple maille pour tailler le vent et les plosives.

Face aux évolutions musicales des dernières décennies, les voix doivent s’appuyer sur un traitement méticuleux du signal pour trouver leur place dans des mixages très riches. Pionnier du sans fil, Shure a mis au point le KSM11 afin de repiquer le son le plus naturel, le plus transparent et le plus clair possible.
Que le public écoute en live lors d’un concert ou depuis chez lui, le KSM11 de Shure garantit que les voix des artistes seront captées avec une très grande définition, en toutes circonstances.

Le KSM11 offre non seulement des graves pleins et des médiums définis au même titre qu’un dynamique, mais fait aussi ressortir les détails les plus infimes dans les hautes fréquences comme un micro à condensateur, pour une reproduction fidèle de la voix, surprenante de naturel et de transparence. Résultat : les voix nécessitent beaucoup moins de traitement ce qui représente un gain de temps considérable au mixage.

La polaire du KSM11. A l’aise dès 250 Hz et parfaite à 2,5 kHz, elle baisse un peu la garde au-delà statique oblige, mais il y a 5 dB à 12 kHz de marge…
John Born, Associate Director, Global Product Management, chez Shure.

« Associé aux systèmes numériques sans fil de Shure, le KSM11 permet de capter le son avec une extrême pureté, libérant un temps précieux pour l’ingénieur du son qui peut ainsi construire son mix autour du signal le plus important de sa console – la voix de l’artiste –, et traduire ainsi son univers et toute sa sensibilité, sans la trahir.

Nous avons des retours de nos clients concernant les attentes des artistes avec lesquels ils travaillent, et c’est précisément pourquoi nous portons la plus grande attention aux moindres détails pour que le KSM11 réponde à toutes leurs exigences et leur offre un rendu sonore que nous souhaitons exceptionnel, conformément aux standards de Shure », confie John Born, Associate Director, Global Product Management, chez Shure.

Principaux atouts du KSM11

– Une capsule à condensateur pour système sans fil avec membrane dorée de 0,75” et embarquant des composants électroniques haut de gamme pour une plage dynamique et une réponse transitoire optimales.
– La directivité cardioïde étroite et très cohérente réduit la distorsion de phase hors axe pour une reproduction vocale parfaite, offrant une réponse dans les basses fréquences riche et complète, une grande transparence des médiums et des aigus précis et naturels.
– Plus petite, plus légère : une conception de capsule optimisée pour un encombrement réduit.
– Nouveau système d’isolation par suspension pour un bruit de manipulation quasi inexistant.
– Grille en acier trempé résistante aux chocs, avec filtre anti-pop à 3 couches pour une reproduction des voix cohérente et naturelle.
– Disponible en finition noire ou nickel brossé, compatible avec les émetteurs à main Shure.

la tête en version nickel brossé.
La même en version noire.


Pour en savoir plus et écouter quelques techniciens anglo-saxons en parler :



Et d’autres informations sur le site Algam Entreprises

 

Le Théâtre des Bergeries renouvelle son éclairage de salle en Led

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Jacques Coriton, régisseur lumière du Théâtre des Bergeries, a choisi Alterlite pour le conseil et la fourniture d’un nouvel éclairage de salle et de son contrôle, un système constitué de sources led Anolis et d’une commande ETC. Et c’est reparti pour 15 ans !

Le projet de renouvellement de l’éclairage salle mijote depuis 2018 quand Jacques démarre ses recherches. Après plusieurs demandes de devis et de démonstrations de produits, il s’arrête sur la proposition d’Alterlite en 2020 quand son directeur technique Vincent Criulanscy, apporte une solution simple à la contrainte de double commande de l’éclairage salle couplée au pupitre lumière.

C’est justement la valeur ajoutée d’Alterlite d’apporter du conseil et des solutions d’éclairage scénique et événementiel avec des produits de qualité et une immense expérience (25 ans) dans le contrôle, le réseau et les sources lumière.
Nous avons Rencontré Jacques aux Théâtre des Bergeries, en compagnie de Vincent Criulanscy d‘Alterlite venu apporter une dernière optimisation au système.

Vincent Criulanscy, directeur technique d’Alterlite (à gauche) et Jacques Coriton, régisseur lumière du théâtre des Bergeries en pleine réflexion.

Jacques Coriton : “J’ai obtenu en 2018 le budget nécessaire au renouvellement des sources lumière de la salle en led, dans le cadre de la transition écologique.
Je voulais installer une simple commande à boutons au niveau du plateau, accessible à tous, notamment au personnel en charge du ménage, pour un accès simple à la lumière de la salle quand le jeu est éteint.

Cette boîte à boutons devait être reliée à un système de contrôle plus précis, couplé si possible à notre jeu ADB. Je souhaitais en outre utiliser au maximum le câblage interne du bâtiment pour éviter de tirer encore du DMX dans tous les sens. Mais le trublion COVID est passé par là, d’où le délai entre l’intention en 2018, la décision en 2020, et l’installation finalisée en juillet 2021 pour le démarrage de la saison 2021 en septembre.

La salle sous son nouvel éclairage blanc chaud à l’arrivée des spectateurs.
L’éclairage de la salle avant le renouvellement des sources.

C’est Vincent qui m’a apporté une solution en proposant une commande EchoTouch ETC. Elle est reliée d’une part sur le réseau sACN donc connectée au jeu et d’autre part à un panneau à boutons de la gamme Echo. J’utilise donc le câblage du bâtiment pour le transport du signal entre la commande EchoTouch et sa boîte à boutons qui nécessite seulement un câble à une paire.”

Le pupitre EchoTouch ETC …
… et son panneau à boutons, accessible au plateau.

Vincent Criulanscy : “La liaison entre l’EchoTouch et la commande à boutons utilise un protocole propriétaire, en “Topology free”, qui est adapté à la domotique architecturale. C’est un bus Echo Net qui transporte l’alimentation 24 V et le signal de contrôle sur une même paire et en plus sans notion de polarité ce qui est pratique pour les électriciens et intégrateurs. Et il y a dans la gamme toute une série de périphériques qui permettent de récupérer du contact sec, du 0-10 volts, des capteurs de température, présence, crépusculaires…”

SLU : Comment sont reliés les projecteurs ?

Jacques Coriton : “En DMX. La commande EchoTouch est reliée au réseau sACN géré par un switch Netgear Gigabit GS 108 et je récupère en sortie de node Luminex un univers DMX dédié à l’éclairage de salle.

Le node Luminex Luminode 4 : 4 sorties DMX/RDM et un switch 2 ports EtherCON.

J’envoie 3 lignes DMX vers les passerelles supportant les projecteurs et 4 lignes d’alimentation protégées en 10 A. C’est largement suffisant car sur la ligne la plus chargée, j’ai 8 projecteurs, chacun consommant maximum 200W.

Les projecteurs étant livrés avec leur alimentation, on arrive en direct secteur et le DMX est ponté. J’envoie aussi du DMX à un bloc de gradation pour commander l’éclairage des vomitoires. Ce sont des dégagements qui sont restés en lampes 2700K chaînables.


Les lignes DMX qui alimentent les projecteurs en data.

Tous les projecteurs sont contrôlés en mode 4 canaux DMX, RGBW, et mon jeu ADB n’étant pas compatible RDM, j’ai justement demandé à Vincent, d’apporter un DMXCAT pour passer en mode 10 canaux. Le mode 4 circuits nous pose un problème de saute à l’allumage et un allumage très lent entraîne la vision des pas.
J’aimerais comparer, sur une conduite qui posait problème dernièrement, le paramétrage 4 circuits et le paramétrage 10 circuits pour bénéficier d’une gradation fine en 16 bits.”

Finalement Vincent a résolu le problème mode 12 circuits DMX en développant les templates nécessaires sur le pupitre Liberty et la commande Echo Touch.


SLU : Donc la boîte à boutons, la commande EchoTouch et le jeu commandent l’allumage de la salle. Vous avez défini une priorité au pupitre lumière ?

Jacques Coriton : “Oui quand le jeu est allumé il a la priorité sur l’EchoTouch, c’est une sécurité en cours de spectacle.”

Vincent Criulanscy : “Le protocole SACN permet de simplifier les notions de priorité entre le contrôle de la salle via EchoTouch et la console quand ils veulent avoir la main sur la salle. C’est automatique. Cette notion de priorité n’existe pas en Art-Net. L’autre gros avantage du sACN, qui est un vrai Multicast, c’est que, contrairement à Art-Net, il gère nativement l’adressage IP.
Quand tu fais de l’accueil par exemple et qu’un pupitreur arrive avec sa console (grandMA ou autre) tu lui donnes son RJ45, il le branche et c’est tout. Il n’a rien à changer dans sa configuration IP, c’est le protocole qui prend en charge les adressages. C’est un super avantage.”

SLU : Qui a réalisé l’installation ?

Jacques Coriton : “C’est moi aidé par un apprenti Hugo Revy qui a effectué l’accroche des projecteurs. Il a fallu faire un peu de bricolage car l’EchoTouch n’est pas livré tout câblé. Il faut le percer, mettre, les supports, sortir les câbles et câbler l’intérieur.”

Le pupitre EchoTouch ouvert.

Vincent Criulanscy : “C’est un produit d’intégration modulable en fonction des besoins. Jacques voulait un produit mobile qu’il a fallu adapter.
L’EchoTouch sort une prise RJ45 ainsi qu’une prise DMX, une liaison avec le panneau à boutons et une alimentation secteur. Sa façade est aimantée pour faciliter l’accès interne où se situe le port USB qui permet de charger les mémoires.”

SLU : Quel est votre modèle de pupitre lumière ?

Jacques Coriton : “Le Liberty ADB avec la tablette Wily ! de Pangolab qui est l’extension parfaite du jeu d’orgue. Elle permet de tout commander, les couleurs, les automatiques, les masters, le séquentiel avec un général master et général séquentiel. Et avec Willy je peux évidemment contrôler l’éclairage de la salle.
Nous avons le Liberty depuis 2015 et nous en avons récemment acheté un autre d’occasion à Vincent pour en avoir un deuxième en fonctionnement car nous avions des inquiétudes sur la validité de la carte mère. Ce dernier étant en 120 circuits, nous avons échangé les licences pour passer en 240 circuits.

SLU : Vous envisagez de le remplacer ?

Jacques Coriton : Probablement, mais ce choix sera sous la responsabilité de mon remplaçant car Je pars à la retraite dans quelques mois…”

Le choix des sources Anolis

Les Ambiane XP56 Anolis accrochés sur la dernière passerelle ne gênent pas la sortie des projecteurs scéniques.

Pour remplacer les éclairages de salle, Jacques a opté pour la préconisation d’Alterlite, des projecteurs XP 56 et HP 111 de la série Ambiane Anolis en RGBW, la gamme architecturale de Robe.

Détail de l’accroche.

SLU : Pourquoi Anolis ?

Jacques Coriton : “Comme je vous l’ai dit, nous avions fait plusieurs demandes de devis dont une à Alterlite et comme c’est Vincent qui a résolu le problème de la commande, nous n’avons pas cherché plus loin on a dit ok pour les Anolis.

Pour les automatiques nous sommes déjà intégralement équipés de projecteurs Robe et entièrement satisfaits. Nous avons des Wash Beam Spiider et LEDBeam150 et des Spots à couteaux motorisés DL4S.
Quand Jérôme Lambeau de Robe est venu optimiser l’installation Anolis, j’en ai profité pour lui demander de faire une mise à jour des softs de tous les projecteurs Robe, notamment des LEDBeam que je venais d’acheter d’occasion, ce qui a généré le recalibrage des couleurs. Nous n’avons aucun problème de correspondance.

SLU : Comme avez-vous défini la répartition des sources ?

Jacques Coriton : Dans un premier temps, nous avons réalisé avec Bruno François (responsable du département installation chez Robe) des études DIALux pour simuler la répartition de lumière dans la salle en fonction des angles de diffusion proposés par le fabricant afin d’obtenir un flux à peu près constant.
Ensuite, nous avons fait un essai en suspendant à la main quelques projecteurs pour mesurer l’éclairement au niveau des sièges et prévoir le nombre de projecteurs nécessaires. Nous avions confiance dans l’étude DIALux mais nous devions alléger un peu notre commande en nombre de machines.
Et nous avons fait une comparaison avec des PC 1000 accrochés en passerelle pour mesurer la différence. Nous avons donc opté pour 22 Ambiane XP 56 (150 W de leds) équipés d’optiques 60°, 45°, 30°, 20° en fonction de leur position pour assurer la couverture la plus étale possible, et 2 HP 111 en optique 80 ° (75 W) positionnés sous la casquette.”

Jacques Coriton a finalement opté pour une répartition de 22 projecteurs XP 56 et 2 HP 111. Ils sont dimmés pour un éclairement de 350 lux au niveau des sièges.

Plan de coupe de la salle et les angles de diffusion retenus.

Vincent Criulanscy : “Sachant qu’un des points forts de la série Ambiane quand tu travailles avec de la couleur, est de disposer de 150 W de leds pour chaque teinte. Ca veut dire que si tu règles un rouge un peu profond, tu as 150 watts de rouge donc tu passes d’un blanc à une couleur quasiment sans perte de flux. Forcément l’alimentation est bridée pour ne jamais dépasser 150 W. Donc si tu pousses tout à fond, tu ne travailles qu’avec une partie des leds à concurrence de 150 W.

En option tu peux avoir une 2e entrée pour que les projecteurs puissent participer à l’éclairage de secours, ce qui n’est pas le cas ici. Tu peux donc faire en sorte que la détection incendie envoie un signal de commande sur une ligne séparée de la ligne principale et déclenche automatiquement l’allumage des projecteurs. C’est pensé pour l’architecture.”

SLU : Pour éclairer le public vous programmez quelle température de couleur ?

Jacques Coriton : un blanc chaud constitué de 100 % de blanc et 35 % de rouge qui est aux alentours de 2700 kelvins.

SLU : Quelles présélections avez-vous programmées dans l’EchoTouch.

Jacques Coriton : Nous avons 8 possibilités de presets sur le panneau à boutons.

– La 1 est un genre de plein feu que peut choisir l’équipe de ménage de la salle.
– La 2 : une mémoire basse intensité de lumière je la laisse toute la journée pour circuler dans la salle
– La 3 : avant spectacle salle complète
– La 4 : demi-jauge de 300 personnes, l’éclairage s’arrête au muret
– La 5 : sortie de salle niveau modéré
– La 7 : sortie de demi-salle
– Les 6 et 8 ne sont pas utilisées”

Eclairage accueil des spectateurs pleine jauge.
Eclairage demi-jauge.
Eclairage prévu pour le ménage.
Eclairage basse lumière circulation.

SLU : Vous aviez besoin d’éclairer la salle en couleurs ?

Jacques Coriton : “Oui, c’est arrivé à plusieurs reprises depuis le début de la saison : bleu profond dans la salle, montée douce en couleur ou chenillard, la couleur s’intégrant à la scénographie. Le prix des Ambiane en versions RGBW et blanc est en plus identique alors pourquoi se priver de cette possibilité. Et tant qu’à investir et s’embêter avec des travaux, autant aller jusqu’au bout.

Quelques-unes des infinies possibilités d’éclairage de la salle en couleurs.

SLU : Sur quelle durée s’amortit d’une telle installation ?

Jacques Coriton : Je n’en ai aucune idée. C’est une notion comptable qui m’échappe. Pour moi l’installation est déjà amortie car la répartition de lumière de l’ancienne installation qui utilisait des PAR56 larges était médiocre.

Le plafond du Théâtre. On aperçoit, le long de la passerelle, les XP 56 traversant les abats-son.

En plus ils étaient montés chacun sur une potence métallique de type carré qui passait dans l’axe des projecteurs de scène et gênait la diffusion de lumière. J’ai cependant gardé 2 supports pour les Ambiane HP qui éclairent le dessous de la casquette de chaque côté.

Détail de l’accroche sur la passerelle.

Le nouveau système de fixation adopté pour l’accroche des Ambiane XP permet de passer les projecteurs à travers les abat-sons. Nous avons percé des trous elliptiques dans des plaques de bois.
A l’avant des passerelles nous avons fixé des potences au-dessus pour ne pas gêner la sortie lumière des projecteurs scéniques. C’est un système d’accroche que nous avons dessiné et qui a été fabriqué par un serrurier.

Le parcours professionnel de Jacques Coriton

SLU : Jacques, quel est votre parcours professionnel ?

Jacques Coriton : “Ma formation initiale n’a rien à voir avec le spectacle. Je suis ingénieur Arts et métiers, diplômé en 1980. J’ai changé très vite d’orientation car je n’avais pas réellement vocation à travailler dans l’industrie.
J’ai mis 3 ans à migrer vers le spectacle en faisant du bénévolat, en intégrant le Club Med pour justifier d’une première expérience ce qui m’a permis d’être intégré comme électro dans des théâtres à Nantes et environs, puis j’ai suivi la formation ISTS à Avignon et je suis venu à Paris avec le statut d’intermittent.

Jacques Coriton

J’ai trouvé du travail sur des accueils et des tournées de théâtre, beaucoup de théâtre pour enfants. En 25 ans d’intermittence j’ai toujours fait au moins une tournée par an. J’ai notamment travaillé pour le Centre des bords de Marnes au Perreux comme électro où régisseur lumière, au théâtre de Sartrouville avec Sylvain Maurice.

J’ai tourné avec Olivier Py sur 3 spectacles, travaillé à la Grande Halle entre 95 et 2008 comme électricien, régisseur lumière et pour de jeunes compagnies comme Théâtre Temps avec Yamina Hachemi, Kick Théâtre avec René Cheneaux, pour la compagnie Sambre avec Carole Thibaut… Et en 2012 j’ai saisi une opportunité. Hélas Marc Pracca, régisseur lumière du Théâtre des Bergeries est décédé et je l’ai remplacé. Je suis ici depuis 10 ans.”


Le Théâtre des Bergeries

Le Théâtre des Bergeries, dirigé par Lucie Chataigner a été inauguré en octobre 2000. Situé en centre-ville de Noisy-le-Sec, il a une jauge de 472 places sur gradins fixes. La grande salle accueille une programmation diversifiée théâtre, danse, marionnettes, arts du cirque, musiques classique, jazz ou actuelles, œuvres de répertoire, créations sur un plateau de 14 m d’ouverture au cadre, 18 m mur à mur, sur 13 m de profondeur.

La petite salle, de taille identique à celle du plateau de la grande salle est réservée aux répétitions, aux ateliers de pratique artistique, à l’accueil de spectacles et de résidences de création. Elle permet aussi d’accueillir des spectacles intimistes en jauge restreinte (cafés-concerts, spectacles pour le jeune public…).

L’équipe est constituée de 16 permanents dont quatre au service technique. L’équipement SON a été complètement renouvelé par Pascal Flamme accompagné par Viidelio profitant de la ‘’pause’’ COVID, le FOH point source remplacé par des Line Source Nexo M10 et MSUB18, un parc de P12 pour les retours, le tout amplifié par des Nexo NXAMPmk2 gérés par réseau Dante redondant et l’App NEMO, et toujours une console Yamaha CL5 en façade.
Le parc de projecteurs est constitué de sources à lampes PC ADB, découpes Robert Juliat alimentés par des gradateurs RVE, fixes et mobiles. Les automatiques sont des Robe.

Equipe Technique :

Pascal Flamme : Directeur Technique
Nicolas Mermet : Régisseur de Scène
Jacques Coriton : Régisseur Lumière
Hugo Revy : Technicien Lumière
Myriam Claret : Accueil Artistes


D’autres informations sur le site du Théâtre des Bergeries et sur le site Alterlite

FOHHN une équipe et des idées qui sonnent

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Fruit du regroupement en 2020 d’une multitude de bâtiments et ateliers précédemment disséminés çà et là en fonction du développement de la marque depuis presque 30 ans, le nouveau complexe de FOHHN de Nürtingen est situé en pleine campagne à quelques kilomètres de Stuttgart.
Cet ensemble de bâtiments concentre l’ensemble des ressources nécessaires au fonctionnement actuel et au développement futur de la marque allemande comme nous l’expliquera après une visite complète Jochen Schwarz son PDG et co-fondateur de la marque allemande avec Uli Haug.

Une carte détaillant chacun des bâtiments composant le complexe FOHHN de Nürtingen.

Point névralgique de ce complexe, le show-room ou SoundLab, directement accessible depuis l’accueil et le bar FOHHN, a été équipé avec l’ensemble de la gamme, depuis les petits cubes LX-10 aux Focus Venue, en passant par les enceintes colonne à faisceau contrôlé qui ont fait la réputation de la marque jusqu’aux modèles plus traditionnels. Tout est disponible pour écoute grâce à une matrice.

Une image de la CLT-201, une création spécifiquement destinée à un usage immersif.

Autre agréable surprise, au plafond comme derrière des tissus acoustiques se cachent 60 enceintes coaxiales passives CLT-201, un développement spécifique basé sur un 10” et un moteur 1,4” dans une ébénisterie carrée et peu profonde. Ces enceintes sont parfaitement conçues pour habiller de son le SoundLab via une matrice WFS Iosono de Encircled Audio.

Ralf Freudenberg

Quatre subs 18” placés dans les coins complètent le déploiement et apportent l’assise nécessaire à la très belle démo pilotée par Ralf Freudenberg, un vétéran du mix TV et un amoureux éperdu du son et des produits FOHHN.

Le SoundLab bénéficie enfin d’une solution appelée Vivace par Müller-BBM créant une acoustique active basée sur des générateurs de réverbération à convolution et sur une matrice de captation et de régénération de l’acoustique de la pièce. Précisons que Encircled Audio comme Müller-BBM sont deux sociétés allemandes. On n’est jamais aussi bien servi… ;0)


Le SoundLab, un formidable outil à faire du son avec l’ensemble des commandes et des écran nécessaires pour prendre la main sur l’ensemble des processeurs et d’enceintes apparents ou cachés. Regardez le poussoir placé sur le crash barrière contre la console DiGiCo, il lance la démo immersive…

Après cette entrée en matière plus que réussie, nous avons été conviés à visiter l’ensemble des bâtiments à savoir l’usine d’assemblage, le dépôt logistique des pièces, le dépôt logistique des produits finis, la R&D, la partie administrative, la zone d’accès clients et les salles de formation.

Derrière cette porte coupe-feu, les produits FOHHN gagnent leurs lettres de noblesse et leur certificat de durabilité. Mais la route est longue et semée de cendres…

Ne manquait à l’appel que la salle de torture, une pièce séparée reléguée à l’arrière de la R&D où sont conduits les divers tests destructifs des enceintes et des électroniques et qui fleure bon le circuit imprimé, le vernis et le composant cramé. Ce sera pour la prochaine fois ;0)

Samuel Hartmann et Nico Schwarz qui ont joué les guides, ont insisté à de nombreuses reprises quant au côté durable, économe en matières premières comme en énergie des différents bâtiments et ateliers, nous montrant à de nombreuses reprises les pompes à chaleur récupérant par exemple les calories issues de certains fours, étuves et autres appareils -chauds- et qui sont totalement ré-exploitées afin de préchauffer l’air frais injecté dans les ateliers. Un grand travail et un investissement important ont été menés en ce sens dont la firme allemande est très fière.

Une LX150 en train d’être assemblée et sa protection des transducteurs, un circuit installé sur tous les modèles et ayant fait drastiquement baisser la casse depuis quelques années. Il se trouve derrière la main droite de Nico Schwarz.

La nature même des produits FOHHN, multi-amplifiés pour la plupart, rend la visite des ateliers de fabrication et d’assemblage très différente des habituels facteurs d’enceintes passives.
L’électronique est omniprésente et les bacs de modules ampli, d’alimentations et de DSP s’étalent dans des bacs, rendant l’assemblage final plus complexe et donc un peu plus long.

Dans sa démarche durable, FOHHN confie la fabrication de ses modules ampli en CMS conçus et maquettés en interne, à un sous-traitant allemand situé dans le plus petit rayon possible.

Il en va de même pour les ébénisteries bois qui arrivent assemblées et prêtes au montage des transducteurs et à la finition. Avant de lancer une série, toutes les colles, apprêts, absorbants, mousses et autres grilles sont testés à Nürtingen, de même que les produits finis passent dans l’étuve puis dans la salle de torture avant de valider chaque gamme et modèle.

Les amplis en rack subissent, après assemblage, une période de burn-in ou de banc de chauffe où durant 24 heures, on cherche à générer la panne. Cette durée permet de débusquer jusqu’à 98% des composants défectueux.


Un des deux bacs de test et mesure des amplis. La cantine grise apporte les machines pour leur examen final. Regardez sur la table à gauche de la feuille de test individuel se trouve un connecteur de mise en court-circuit conçue pour chaque modèle d’ampli…

S’ensuit une batterie de test complète et semi-automatisée de 8 minutes où toutes les valeurs, puissance incluse, sont contrôlées avec des charges d’une impédance inférieure à celle pour laquelle les amplis sont conçus, puis des essais de court-circuit et enfin une brève écoute d’un contenu musical.

Bien entendu toutes les enceintes sans exception passent au banc une fois fini l’assemblage avec un double test automatique via un micro de mesure afin de contrôler la réponse en fréquence, phase et distorsion, le tout devant tenir dans un gabarit serré et précis par modèle.

L’assemblage d’une paire de Scale 1 où il manque encore le transducteur de grave mais où la membrane passive est maintenue en place par une pièce spécifique le temps que la colle la fixe. Cette enceinte ouvre à 140° x 90° pour couvrir largement une salle de réunion sans trop exciter murs et plafond.

Ensuite par une brève écoute de fréquences basses pour exciter toute pièce lâche au sein de l’ébénisterie ou toute défaillance de l’équipage mobile de la partie grave, puis quelques notes de musique pour conclure. Un nombre important d’adaptateurs permet de connecter tout type d’enceinte.

Un des deux bancs d’essais des enceintes.
Une maquette de guide d’onde, une exclu sortie depuis peu de l’une des deux imprimantes 3D de la R&D. Il s’agit du guide d’onde de la gamme LX et qui aura la capacité de piquer légèrement le faisceau afin de simplifier le déploiement des colonnes le long des murs et en hauteur.

Un second banc de test est en préparation pour permettre une montée des cadences de livraison. L’ensemble des données de chaque produit testé qu’il soit passif, actif, ampli ou autre est stocké dans un serveur afin de rendre possible la traçabilité.

Dans un coin de l’atelier de fabrication, la partie dévolue au SAV, aussi peu fournie en personnel qu’en appareils en attente de réparation. FOHHN a fait le choix de tout remettre en état grâce à un stock important de pièces jusqu’à 15 ans après qu’un modèle ne soit discontinué.

Rappelons que FOHHN produit une moyenne annuelle d’environ 15 000 enceintes toutes gammes confondues.


Le stock des ébénisteries sous-traitées à trois menuiseries industrielles et prêtes à être équipées.

On quitte le bâtiment dit Production & Quality Assurance pour basculer dans le Logistics Center & Stock, à savoir le lieu où se trouvent les 6 500 références et 3 millions de pièces prêtes à être assemblées, mais aussi les stocks de produits construits, testés, emballés et prêts à être expédiés.

Le nombre de cartons empilés et de palettes pelliculées trahissent une grosse commande en cours, celle de MSC Croisières qui achève la construction du MSC Euribia aux chantiers de Saint-Nazaire, un paquebot de nouvelle génération équipé d’une propulsion au GNL.
FOHHN qui dispose d’un catalogue extrêmement complet, est devenu en l’espace de quelques années, un fournisseur privilégié des intégrateurs spécialisés dans le maritime comme Videlio.

Une partie de la commande prête à prendre la direction de Saint-Nazaire.

Nous quittons le bâtiment logistique pour la visite de la R&D avec, un test étant en cours, l’impossibilité de découvrir de l’intérieur le Durability Testing, la pièce où sont conduits les essais destructifs et ceux qualifiants de 100 heures continues de bruit rose.

FOHHN a aussi équipé cette chambre sourde avec deux ingénieurs qui ne le sont pas, mais alors pas du tout : à gauche Boris Kunz, Head of R&D Acoustics and Mechanics et à droite Tobias Hornbacher R&D Acoustics.

Chaque enceinte en phase de projet doit passer ce test avant que le modèle ne soit validé et la série lancée. Des caméras thermiques sont aussi employées afin de comprendre quelle partie du produit génère les calories pouvant impacter sa durée de vie et enfin des capteurs de fumée et des extincteurs automatiques veuillent au grain, allant jusqu’à envoyer des SMS pour signaler leur entrée en action.

Nous visitons ensuite les deux chambres sourdes, toutes deux opérationnelles même si l’une d’elles n’est pas encore totalement garnie du traitement anéchoïque. La plus petite donne des mesures jusqu’à 35 Hz.

Le système multi micros permettant en un seul sweep de capturer 16 réponses.

La plus grande permet de mesurer des fréquences jusqu’à 25 Hz mais est surtout employée entre 500 Hz et 20 kHz pour travailler les guides d’onde. A cet effet la chambre dispose d’un moteur de rotation de précision afin de pouvoir sortir des polaires.

Un modèle de LX-150 en phase de mesure, sans doute est-il équipé du nouveau guide d’onde en face du moteur 1”.

Le toit des bâtiments de Nürtingen est équipé pour potentiellement effectuer des mesures en champ libre mais, comme d’autres constructeurs, FOHHN est obligé de se déplacer à quelques kilomètres de distance sur un aérodrome pour pouvoir travailler ses presets et avoir une écoute à pleine puissance sans trop déranger le voisinage.

Le toit du bâtiment Production & Quality Assurance ensemencé (image prise le 1er mars) et surtout disposant d’un chemin dallé et portant des marques de mesures. Hélas et malgré le choix de la campagne, il y est quasiment impossible d’y faire du « bruit ».

FOHHN Optimizer

De retour dans une des très belles salles de formation/réunion/démo, on nous a montré le FOHHN Optimizer en fin de développement mais déjà pleinement fonctionnel. Depuis ce système est disponible et sacrément pratique : www.fohhn.com/en/products/fohhn-optimizer/.

Fohhn Optimizer dans un iPhone avec une paire de vilaines crêtes adoucies avec deux choix possibles, moderate et strict.

L’idée consiste à pouvoir caler une ou plusieurs enceintes du catalogue FOHHN à l’aide d’une page web et le plus simplement du monde via son smartphone avec, si possible, un petit micro calibré pluggé dedans comme un MicW par exemple.
Un coup de bruit rose, quelques points de mesure à différents endroits de la salle, du proche au lointain et le tour est joué. Ces snapshots sont ensuite intégrés dans une seule proposition de correction qui est envoyée au DSP de l’ampli.

Il est bien entendu possible d’atténuer le choix proposé et ne pas trop casser l’énergie de l’enceinte en visant une courbe par trop académique, mais quoi qu’il en soit, le résultat est probant et peut grandement aider les intégrateurs n’ayant pas, sur des chantiers simples, de technicien son capable de faire une analyse et un calage manuel.

Pour en savoir plus, regardez ce film en anglais

Interview Jochen Schwarz

Pour conclure cette visite, nous avons eu le plaisir de pouvoir passer du temps avec Jochen Schwarz, PDG de FOHHN et complice de toujours de Uli Haug. Un grand merci à lui pour son temps, sa franchise et son humour !

SLU : Complice avec Uli depuis quand en fait ?

Jochen Schwarz : 30 ans. J’étais musicien dans un groupe où jouait le frère de Uli et un jour on a eu besoin de quelqu’un pour mixer. Uli a donc débarqué avec son frère pour tenir la console. J’avais 18 ans… A la suite de cette première rencontre on a tourné plus de 10 ans ensemble, moi aux claviers et lui à la face et très souvent il a été confronté à des systèmes son qui ne lui plaisaient pas.

Jochen Schwarz et la génération future en la personne de son fils Nico Schwarz.

On a donc décidé de construire notre diffusion avec l’aide d’un ami, un système simple et plug and play, tout le contraire de ce qui se faisait à l’époque où l’on entassait du bois. C’est à la même époque qu’on a conçu le système EasyPort, transportable, pratique et facile à utiliser.

SLU : Mais en parallèle de la musique vous avez tous fait des études…

Jochen Schwarz : Bien sûr, de mon côté j’ai étudié la mécanique et suis ingénieur. Comme mon but a toujours été d’associer la musique et la technique, même durant mes études, j’ai continué les concerts (sourires)

EasyPort, l’originale telle qu’elle existe aujourd’hui encore et toujours sous le nom de FP-22.

SLU : Et les débuts de la société ?

Jochen Schwarz : Un jour on a pris un gros bâtiment pour répéter avant d’enregistrer un CD et on a proposé à notre ami qui développait pour nous les enceintes de nous y rejoindre. Non seulement il nous a rejoints mais il a proposé d’exposer nos tout premiers produits au Prolight+Sound. Nous n’avions même pas une brochure, rien (rires) On a eu nos premières commandes qu’on a honorées en 1993.

SLU : Et Uli ?

Jochen Schwarz : Il commençait tout juste ses études mais on s’est fait la promesse que si je montais une boîte, il me rejoindrait. Il l’a fait plus vite que prévu puisque durant ses études on l’a vu tous les jours !

SLU : FOHHN est donc officiellement né il y a presque trente ans. Après le EasyPort quel type de produit est sorti de vos ateliers ?

Jochen Schwarz : Des colonnes polyvalentes qui pouvaient servir pour la musique et la parole. Cette polyvalence a été très appréciée car par exemple dans les églises ce qu’on y trouvait était uniquement destiné aux voix et en cas de concert, il fallait entièrement re-sonoriser les lieux. Nous avons beaucoup joué dans des églises et à chaque fois c’était très compliqué (rires).

30 ans plus tard, les colonnes Linea, Linea Focus, Focus Modular et Focus Venue portent toujours FOHHN.

SLU : Les lieux de culte vous offrent beaucoup de débouchés ?

Jochen Schwarz : Oui et encore aujourd’hui cela représente une part non négligeable de notre activité au niveau mondial.

SLU : Votre nom vient d’où ?

Jochen Schwarz : C’est dérivé de la mesure d’intensité sonore subjective du son, le Phone ou Fon. Un nom extrapolé et imaginaire qui reprend les deux façons de l’écrire en y ajoutant un H en plus. FOHHN.

Le MAXModular construit en OEM par FOHHN pour AKG et discontinué depuis.

SLU : Au tout début de l’aventure, quelle a été la direction prise. Qu’est-ce qui vous motivait…

Jochen Schwarz : Jouer de la musique (rires) Plus sérieusement c’est ce que nous avons fait sur notre stand au PL+S, et comme on n’avait pas de micro, nous sommes allés voir nos collègues de AKG pour qu’ils nous en prêtent un.
Cela nous a rapprochés et peu de temps après nous sommes devenus des sous-traitants pour cette grande marque et avons produit des centaines de MAXModular en apprenant par la même occasion les contraintes de produire en EOM en termes de contrôles qualité et de régularité.
On a grandi et déménagé au moins deux fois durant les dix premières années d’activité pour tenir les cadences.

SLU : L’équipe s’est étoffée aussi…

Jochen Schwarz : On a eu la chance de voir arriver dès les débuts de l’aventure, deux personnes très importantes dans le développement des produits, et deux très bons musiciens aussi !
Bernd Nimmrichter notre responsable R&D électronique et Boris Kunz qui est responsable du développement acoustique et mécanique. Ils ont fait d’excellents produits, de la bonne musique et même des chouettes rampes d’éclairages pour leurs groupes (rires). Ils savent tout faire. C’est ainsi qu’est né notre positionnement : systems for musicians.

SLU : Vous vous êtes lancés à l’assaut d’un marché qui était bien encombré…

Jochen Schwarz : Oh oui, de marques notamment allemandes, américaines et anglaises. Mais on était jeune et notre business plan c’était notre courage et nos idées. Aujourd’hui je ne pense pas que cela pourrait marcher de la même manière !

SLU : Qu’est-ce qui a fait votre notoriété ?

Jochen Schwarz : Quand on demande si on nous connaît la réponse est très souvent : « oui, j’ai un EasyPort dans le stock » Cette petite enceinte Plug & Play a été notre sésame et a été aussi copiée par une marque allemande bien connue !

SLU : Est-ce que FOHHN a été jalousé par d’autres grandes marques ?

Jochen Schwarz : Oui pas mal. On ne les citera pas mais nous n’avons pas toujours été bien accueillis. Nous avons appris à manœuvrer entre les grands noms et leurs catalogues afin de trouver notre place et nos marchés spécifiques.

SLU : La croissance de FOHHN a été régulière ?

Jochen Schwarz : Oui, une moyenne de 10% par an avec des hauts et des bas. On s’est assez rapidement rendu compte que pour lisser notre activité il fallait être en mesure de fournir des systèmes complets et Plug& Play intégrant ce qui à l’époque était séparé : les enceintes, les amplis et les DSP. Les églises par exemple cherchaient une solution discrète et intégrée.

Le chef d’œuvre de Bernd et de FOHHN, le Beam Steering. Ici Beam On, on est enveloppé dans le son avec une régularité dans l’atténuation et un lissage parfait du faisceau oubliant totalement le haut de la salle…
Et ici Beam Off ou le plafond sonore ! Regardez le SPL dans la fenêtre du bas. Y’a plus de son, fini, parti ! La qualité du traitement DSP offre un son et un guidage parfaits.

SLU : DSP, le mot magique, surtout chez vous…

Jochen Schwarz : Ça date de 2004. Bernd Nimmrichter rentre dans mon bureau et me dit : « J’ai besoin d’un kit de développement pour pouvoir apprendre à dessiner et programmer de l’audio numérique » Nous achetons le kit d’évaluation et il commence à penser au Beam Steering. « On peut contrôler le son, le diriger là où on veut en exploitant de multiples transducteurs. Il me faut aussi des DSP ».
Nous avons développé cette technologie durant quelques années et créé les modules DSP nécessaires à faire marcher les premiers modèles d’enceintes et le logiciel pour prendre la main sur les produits. Assez rapidement nous avons présenté des modèles disposant d’un afficheur ce qui nous a valu pas mal de moqueries.

SLU : Vous avec créé aussi vos amplis ?

Jochen Schwarz : Non, nous avons passé un accord avec Powersoft et avons adopté les cotes et le brochage de leur slot DSP en insérant nos propres cartes DSP dans leurs modules ampli.

Ils en rêvaient pour leurs premiers locaux, voici à quoi ressemble un échangeur entre des calories habituellement rejetées à l’extérieur, et un caisson de renouvellement d’air qui marche en hiver avec des résistances de chauffe. Pourquoi ne pas se servir de ces calories au lieu de les gâcher ? Dont acte.

SLU : Les produits DSP sont un gros succès, j’imagine que vous avez dû déménager une fois encore…

Jochen Schwarz : Avec 10% de progression par an, tous les 7 ans on double donc oui, on a pas mal bougé et dernièrement on a occupé jusqu’à 7 bâtiments simultanés, un enfer logistique. On est donc ravi d’avoir pu presque entièrement autofinancer et construire nos propres nouveaux locaux bâtis ici à Nürtingen à notre image et porteurs de nos valeurs.

C’est un rêve devenu réalité qui a pris en tout 10 ans entre le moment où on a vu le terrain et aujourd’hui où l’ensemble est pleinement opérationnel. Il fallait beaucoup de place, une surface plane pour ne pas avoir de différence de niveaux entre les bâtiments, un lieu calme pour les mesures, verdoyant pour y être bien, créatif pour continuer à avoir de bonnes idées et très proche de Stuttgart.

SLU : Comment avez-vous pris possession de ce formidable outil, est-ce que la livraison n’est pas intervenue durant la pandémie ?

Jochen Schwarz : Les déménagement est intervenu en janvier 2020 dans la partie qui était prête, les bureaux, la logistique et les ateliers d’assemblage, la partie d’accueil du public et le SoundLab ont été finalisés un peu plus tard.

Le SoundLab du côté de la toile acoustiquement transparente constituée de photos de centaines de pochettes d’albums patiemment collectés, aussi jolie que pratique pour cacher nombre de CLT-201. Si vous regardez le plafond, on en aperçoit deux.

On a donc souffert. L’état allemand nous a cela dit bien accompagnés permettant d’éviter les licenciements et d’avoir recours à du temps partiel et à du travail en distanciel mais aussi de disposer d’un prêt de trésorerie auquel nous n’avons pas touché.

SLU : Financièrement la période Covid a été difficile sachant que vous servez quasi uniquement les intégrateurs ?

Jochen Schwarz : En 2020 nous avons perdu 15% de notre CA et en 2021 nous avons réalisé notre chiffre habituel. FOHHN est une société très agile et à l’écoute du marché. Nous avons su nous réorienter et compenser les quelques modèles ou technologies qui ont marqué une pause. On s’en est bien tiré et on a aussi eu un peu de chance. D’autres plus gros que nous ont plus souffert.

SLU : Quel est le DNA de FOHHN, les valeurs de l’entreprise…

Jochen Schwarz : Tout d’abord son équipe qui forme encore et toujours une famille et puis la technique, les idées, les bonnes vibrations. Nous ne sommes pas une industrie de plus mais une société basée sur des femmes, des hommes et des idées qui produisent des solutions audio toujours innovantes et simples à mettre en œuvre pour le marché de l’intégration.

Il y a les gros subs et puis les petits tout plats qu’on peut glisser, fixer aux murs, pendra au plafond… Voici l’IGS-4, quatre 4” à longue excursion chargés par 4 membranes passives, 112 dB SPL, une fréquence de coupure basse de 45 Hz et la possibilité de tourner en deux fois 4 ohms ou une fois 8. Daniel n’en croyant pas ses oreilles a mis les doigts !

SLU : Vous proposez dernièrement des produits qui semblent s’adresser aussi au Touring, je pense à Focus Venue ou aux derniers subs passifs PS-800 et PS-850

Jochen Schwarz : Dans les bateaux de croisière de MSC, dans les studios de la ZDF et ailleurs, ce type de gros produit est intégré sans problème. Nous ne sommes pas une société produisant spécifiquement pour le marché de la tournée mais nous avons besoin de proposer des gros systèmes. Nous équipons des clubs en Chine qui sont immenses et où par exemple des doubles 18” sont indispensables.

Les amplis DI et MA avec un visiteur Lagoonesque en la personne de Denis Fenninger.

SLU : Il y a quelques années vous aviez au catalogue le PS-9, un sub équipé d’un transducteur Ipal de 21” et d’un ampli à très basse impédance Powersoft. Pourquoi l’avoir arrêté ?

Jochen Schwarz : Nous avons étudié et mis au point durant 6 ans nos propres amplis, les DI, cela nous a permis de produire nos propres subs et d’arrêter le deal avec Powersoft.

Nous existons depuis une trentaine d’années et voulons être maitres de notre propre technologie. Nous avons les concepteurs et les moyens de presque tout faire ici à Nürtingen. Cela nous apporte aussi une flexibilité qui nous a été très utile durant la pandémie.

SLU : FOHHN dispose d’un catalogue très important de produits comparé à d’autres marques. Est-ce voulu et utile?

Jochen Schwarz : Bien sûr. Quand on compare les marchés de l’intégration et du touring, le premier nécessite une grande variété de solutions et de modèles pour coller à chaque projet là où dans le touring ils ont besoin d’une boîte pour le plus grand nombre d’applications, et si possible la même pour que des prestataires puissent répondre à des grosses demandes en couplant leurs parcs.

La meilleure façon de satisfaire un client reste de lui vendre un produit sur mesure. Dans cet atelier, on coupe sur mesure les parties « creuses » des Scale.

Chez FOHHN nous allons jusqu’à couper les enceintes à la bonne taille et nous offrons toutes les couleurs et toutes les finitions…C’est ainsi que nous avons démarré, en faisant ce que les autres marques ne voulaient pas faire.
Certains grands fabricants à l’époque répondaient : « …bien sûr, vous pouvez avoir ce modèle de toutes les couleurs. Surtout le noir ! » Si MSC Croisières nous demande de développer une enceinte spécifique pour un prochain navire, nous le ferons. Cette aptitude à travailler sur mesure est une force que d’autres n’ont pas.

SLU : Combien de navires disposent de la signature acoustique FOHHN ?

Jochen Schwarz : Au moins huit navires plus un certain nombre d’autres qui ont été rénovés. Ce marché spécifique nous a conduit à concevoir des enceintes très plates car l’espace est un luxe à bord.

Une vue d’artiste du futur MSC Euribia tout de FOHHN vêtu (image MSC).

SLU : Vous abordez aussi depuis deux ans le marché florissant du Business Communications.

Les architectes et autres designers adorent…

Jochen Schwarz : On avait commencé à s’y intéresser même avant la pandémie car il y avait un vrai problème de qualité sonore lors des visioconférences et en général dans la reproduction du son dans les salles de réunion mais aussi les amphithéâtres et tous les lieux accueillant du public.
L’équipement qualitatif de ces endroits est un marché d’avenir.


SLU : Quel est le CA moyen de FOHHN et comment se profile 2022 ?

Jochen Schwarz : Il est de 14 millions d’euros. 2022 commence très bien. Nos prévisions pour cette année sont les meilleures dans l’absolu. Ce que nous devons parvenir à faire maintenant c’est produire et livrer. Nous connaissons une grosse pénurie sur certains composants de nos amplis.
Jusqu’au premier trimestre 2022 nous avons pu nous en sortir mais cela risque de changer car le nombre de pièces non disponibles augmente sans cesse. La tension sur le marché du Dante enfin est très importante et on parle d’un retard de livraison de plus d’un an pour ces composants…C’est dangereux pour notre industrie car on a aussi des commandes pour des enceintes qui se voient retardées par nos clients dans l’attente de recevoir leur console !

SLU : Est-ce que la guerre en Ukraine peut avoir aussi des effets sur FOHHN ?

Jochen Schwarz : C’est possible dans la mesure où l’Allemagne est très dépendante du gaz russe et les coûts de l’électricité ont déjà fait un bond. Pour 2022 nous paierons notre courant 50 000€ plus cher. Les fondeurs ont besoin eux aussi de gaz spéciaux donc cela ne fait que complexifier encore notre approvisionnement.

SLU : Pour finir notre longue interview, une question sur le binôme que vous formez avec Uli. Quelles sont vos qualités respectives et comment fonctionnez-vous ensemble au quotidien ?

Jochen Schwarz : Tout d’abord nous sommes amis. Nous partageons au quotidien nos idées, souvent les mêmes, et nos ressentis, y compris parfois les WE ! On travaille comme sur un tandem dans la mesure où le monde qui nous entoure est si complexe qu’il serait fou de ne pas le faire ensemble.

Jochen, Uli, Theresa et Samuel, il en manque beaucoup, qu’ils nous excusent !

Uli excelle dans l’univers des ventes et du marketing là où je préfère m’occuper plus de la conduite administrative et stratégique de la société ou par exemple la construction de nos locaux de Nürtingen.

On est uni dans nos différences. Il est à 100% sur les ventes et les clients et moi sur la société et nos moyens de production humains comme techniques. On ne se marche pas sur les pieds mais au contraire on se complète parfaitement. Une vraie bonne équipe où on se pousse l’un l’autre les jours où l’on manque un peu de patate !


La communication de FOHHN lors du dernier ISE à Barcelone. Le respect environnemental et la durabilité ne sont pas des mots en l’air (pur). On a pu le voir à Nürtingen.

SLU : Vous êtes combien en tout chez FOHHN et comment vous répartissez vous ?

Jochen Schwarz : Nous sommes environ 75 et pour te donner une idée plus précise, il y a 25 personnes en plus qui travaillent pour nous chez nos sous-traitants. Sur cette centaine de personnes, 25% oeuvre dans l’administratif, le marketing et les ventes, 25% est à la R&D et les 50% restants fabrique les produits. Enfin nous avons 8 collaborateurs qui travaillent pour FOHHN dans divers pays en dehors de l’Allemagne.

SLU : Le mot de la fin ?

Jochen Schwarz : Je pense que nos nouveaux locaux nous donnent une puissance et des capacités inédites. On a tout à écrire ici d’autant que le Covid nous a ralenti durant deux ans.

Et quand on parle de contact humain, un nom et une image nous viennent à l’esprit, pas vrai Daniel Borreau, Fohhn Designer de l’année 2021 avec Rock-Audio Distribution ?

Quand Uli demande à nos clients pourquoi ils achètent du FOHHN, la réponse est souvent : la qualité et les gens. On sait tous que d’autres marques savent produire d’aussi bons produits que nous, la différence se fait donc sur ce qu’on donne en plus, le contact humain ce que d’autres ont un peu perdu.

J’espère que nous le garderons le plus longtemps possible en se méfiant d’une croissance trop rapide ou d’investissements trop contraignants.
On peut copier un produit, mais pas une équipe et son état d’esprit. Nous n’avons pas de machines, juste des femmes et des hommes qui sont notre vraie et seule richesse et la garantie de l’avenir de FOHHN.

Un de ces hommes et très communicant de son état, Chris Bollinger, vous propose une visite en vidéo des locaux ici


Et pour plus d’infos et en français sur le site Fohhn

Claypaky Sharpy X Frame : petite taille et gros punch

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Claypaky présente le Sharpy X Frame, un luminaire hybride multifonction qui reprend les meilleures caractéristiques de la gamme SHARPY et intègre un système de couteaux sur quatre plans focaux dans un luminaire léger et compact doté d’un zoom 2° à 52°.
Il a pour source la puissante lampe à arc de 550 W (8000 K) qui rend ce luminaire extrêmement lumineux et produit des couleurs uniformes, profondes et vives (dont un beau rouge saturé).

L’unité offre la flexibilité de la source dont vous avez besoin quand vous en avez besoin. Luminaire hybride et multifonctionnel, le Sharpy X Frame n’est pas limité aux effets de faisceau, il peut aussi être un spot, un profile ou un wash. Cet appareil remplace des luminaires beaucoup plus grands avec sa lampe à arc de 550 watts (8000 K) à longue durée de vie qui produit un flux de 18 800 lumens (mesure sphère).

Bien qu’il s’agisse d’un petit appareil, rien n’est sacrifié dans l’ensemble de ses fonctionnalités. En plus du système de découpe à quatre plans focaux, il comporte une roue de 8 gobos rotatifs, une roue de 18 gobos statiques, des prismes rotatifs à quatre et huit facettes, un frost linéaire, un système de couleurs CMY, CTO et une roue de 14 couleurs, et six réducteurs de faisceau à partir de 0,5°.



Avec une plage de zoom de 2° à 52°, (3° à 52° en mode Spot, 2° à 29° en mode Beam, et jusque 0,5° avec un réducteur de faisceau) le Sharpy X Frame peut réaliser des effets visuels étonnants. L’appareil est équipé d’une lentille frontale de 160 mm et de l’optique Claypaky éprouvée pour produire des images nettes.

Le Sharpy X Frame est l’appareil hybride le plus polyvalent et le plus compact du marché.
Il répond aux besoins d’un spot lumineux, d’une unité d’effets volumétriques, d’une découpe motorisée, d’un wash, le tout dans un format compact et de prix abordable.

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur Claypaky

 

L’éclairage raffiné du hotspot de Justin Timberlake avec ETC

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Le Twelve Thirty Club de Nashville attire de nombreuses superstars : une version moderne du Supper Club, conçue par Sam Fox, (nominé au James Beard Award, qui récompense les meilleurs restaurants) aux côtés de Justin Timberlake, avec un contrôle de l’éclairage architectural et scénique conçu par Energy Systems Design. Le projet utilise les systèmes de contrôle et une infrastructure réseau ETC.

La gamme Pardigm ETC.

« C’était une occasion fantastique de créer un éclairage magnifique dans un lieu historique – Broadway à Nashville, juste en face de l’ancienne maison du Grand Ol’ Opry », déclare David Empey, chef du département Technologie et Design pour Energy Systems Design.

ESD est une société de conception multi services qui assure dans les domaines de la mécanique, de la plomberie, de l’électricité et de la technologie, implantée à Scottsdale (Arizona) et à Austin (Texas).

« Nous avons conçu l’éclairage, les commandes d’éclairage et le réseau pour l’ensemble du site. Au fur et à mesure que les plans du bâtiment se développaient, je savais que j’avais besoin de la flexibilité des systèmes ETC pour pouvoir répondre à tous les besoins architecturaux ou scéniques qui se présentaient. Je savais également que je pouvais compter sur ETC, Bradfield Stage et Extreme Electric pour disposer du savoir-faire technique nécessaire à la mise en œuvre correcte de la conception. »

Beaucoup de choses ont été réalisées pour ce lieu ambitieux. L’ensemble du club comporte plusieurs espaces différents. Le premier étage est utilisé comme un dynamique bar “honky tonk”, un cran au-dessus de ceux de Broadway », avec un restaurant et de la musique tous les soirs. La mezzanine est bar lounge, principalement réservé aux membres, et le deuxième étage est un majestueux « Supper Club » de 400 places où le costume et la cravate ne sont pas de trop.

Le bar honky-tonk au premier étage du Twelve Thirty Club. © Jason Bihler

Le restaurant et le bar lounge sont dotés de lustres anciens, de banquettes luxueuses, d’une rangée de fenêtres donnant sur la Bridgestone Arena, d’une terrasse extérieure avec vue sur le Ryman et, bien sûr, d’une scène prête à accueillir des spectacles de toute envergure, de Justin Timberlake à Kelly Clarkson, en passant par Lady Gaga ou le prochain grand artiste de Nashville.

« Il y a un mouvement à Nashville vers un besoin de plus haut de gamme, ne se limitant pas à ce qui est bruyant et tapageur, tout en embrassant l’énergie et la vitalité de la scène musicale historique de Nashville », explique Empey. « L’équipe de conception recherchait l’équivalent d’un honky-tonk traditionnel, en plus élégant. »

En matière d’éclairage, cela signifiait qu’il fallait évoquer une ambiance extrêmement chaleureuse et raffinée. La lumière est réglée sur 2200K, plus ambrée que blanche, car « Sam Fox aime les lumières très basses et très chaudes », explique Empey. « Le design attire le regard sur les lustres et les luminaires individuels, de sorte qu’on a l’impression qu’ils sont les principales sources d’éclairage, même s’ils ne peuvent pas l’être.
Les lustres à la faible intensité que le client souhaitait ne pouvaient pas fournir suffisamment de lumière. En faisant attention à la distribution et en s’assurant que la lumière était vraiment chaude – la même température de couleur exacte est utilisée dans tout le restaurant – la lumière peut venir de partout, même si les yeux sont attirés par les lustres. »

Le bar intime réservé aux membres dans la mezzanine du Twelve Thirty Club est contrôlé par le système Paradigm d’ETC. © Jason Bihler

Le contrôle de l’éclairage est un mélange de DMX et de gradation 0-10V dans tout le Club, le système Unison Paradigm d’ETC contrôlant tout dans tous les espaces. L’ensemble du bâtiment est relié à un seul panneau de commande – facilement accessible via une application.

Le retour du sexy

Le joyau du Twelve Thirty Club est le Supper Club, situé au deuxième étage, un espace qui devait offrir aux artistes un espace luxueux et de classe internationale. Des banquettes de cuir, en forme de croissant, avec des incrustations de cuivre, bordent les murs, des chaises en velours rouge entourent des tables en bois surmontées de luminaires anciens, et des fauteuils club profonds offrent des places individuelles près de la scène.

La tâche d’Energy Systems Design était de s’assurer que l’éclairage de la scène était à la hauteur de ce niveau de luxe. « L’équipe le voulait à la fois élégant – mais ne pas montrer des accessoires de théâtre. Il fallait que l’on ait l’impression d’être sur scène, mais sans que rien de ce qui ressemble à une scène ne se détache », décrit M. Empey.

« Nous avons donc construit un restaurant à l’ancienne, comme celui où Frank Sinatra aurait pu se produire. Puis nous avons caché nos luminaires de scène – des ColorSource Spots – dans une corniche architecturale. Nous avons choisi les ColorSource pour disposer d’une gamme complète qui puisse produire cette température de couleur chaude que nous recherchions. »
« Nous avons eu une conversation très sérieuse sur la façon de faire un changement de couleur d’une manière élégante tout en enrichissant la performance. » Les luminaires ColorSource d’ETC étaient capables de créer une ambiance cossue et naturelle, sans la sensation artificielle et électronique des autres luminaires à LED. Les couleurs ont réussi à les convaincre.

ETC contrôle l’éclairage architectural et scénique et les fait fonctionner en harmonie © Seth Parker

Le changement de couleur est également assuré par le ruban de pixels dans la corniche et par des sources RGBA orientables encastrées au plafond dans tout l’espace. « Je me suis assis avec Sam Fox, et nous avons choisi exactement la couleur ambre qu’il voulait », explique Empey.
La commutation entre l’éclairage du restaurant et l’éclairage scénique est gérée par Paradigm, au même titre que toutes les commandes d’éclairage architectural. Dans ce cas, l’éclairage scénique est complètement séparé. Son pupitre a la priorité sur l’ACN et contrôle les projecteurs scéniques pendant un spectacle. Tout le reste est contrôlé par Paradigm en arrière-plan.

« Tout le reste est une combinaison de racks de contrôle de puissance ETC Sensor3, Echo Relay Panels, et Foundry Panels, tous sur un réseau ETC, avec une variété de passerelles DMX Response Mk2 et de passerelles 0-10V dispersées dans l’espace. Dans ce projet, tout est dimmé, y compris la cuisine. « Sam Fox est un fan de “public kitchens”, et il veut que la cuisine soit chaleureuse et s’accorde avec le reste du restaurant. »

Comme avantage pour l’équipe d’exploitation, Paradigm déclenche tous les événements de gradation tout au long de la journée. « L’éclairage de tous les espaces est contrôlé via les écrans tactiles et les applications Paradigm. Les différents espaces ont des écrans distincts. Les directeurs ont l’application Paradigm Remote sur leur téléphone, pour ajuster les niveaux d’un endroit si nécessaire. »

Le Twelve Thirty Club apporte un nouveau niveau de raffinement à la scène des boîtes de nuit de Nashville. © Seth Parker

Avec tant de choses à gérer et un standard aussi élevé à maintenir, les directeurs et le personnel apprécient la facilité d’utilisation du système Paradigm. Lors de la formation, juste après l’ouverture du honky-tonk du premier étage, David contacte le directeur général pour le former au système d’éclairage juste avant la fermeture. « Après une longue journée, il est épuisé, et il me demande de faire en sorte que la formation dure moins de 30 minutes.
Je lui dis : « Si je vous forme en cinq minutes, m’offrirez-vous la casquette du Twelve Thirty Club ? ». Prenant le téléphone du DG, David installe l’application Paradigm et l’associe au réseau. « Puis je le lui tends en lui disant : ‘Appuyez sur le bouton Dinner’. Il s’exécute, le voyant Dinner s’allume, et c’est terminé. Ça a pris environ trois minutes, et j’ai eu ma casquette. »

Le système Paradigm est si stable que, même lors de l’ouverture progressive du centre les installateurs n’ont cessé d’intervenir dans l’électronique du système pour ajouter des composants et des fonctionnalités supplémentaires. Le personnel et les clients n’ont pratiquement jamais vu d’interruption de la fonctionnalité.

Plus d’infos sur le site ETC

 

Cobra s’exprime en plein air au Château de Jambville

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Ayrton Cobra

Cobra, la nouvelle source laser qui nous a bluffés dans le show Ayrton à Prolight+Sound, montre ses réelles possibilités dans cette vidéo tournée au château de Jambville.

En projection sur la large façade du bâtiment et en volumétrique dans l’espace fractionné par ses faisceaux colorés qui portent nets à plusieurs kilomètres, on applaudit la performance. Le design lumière et la vidéo sont réalisés par Mark & Brandon et la programmation par Concept K.


AYRTON – Cobra – Presentation from Ayrton on Vimeo.


Plus d’infos sur le site Ayrton

Et dans SoundLightUp : A PL+S en Cobra ou Zonda, Ayrton dépasse ses limites

 

Lancement de nouveaux produits Pangolab autour de Prego, le 19 mai

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Tout espoir n’est pas perdu pour les petites compagnies et structures théâtrales de continuer à utiliser Prego, malgré l’arrêt de production des pupitres ADB et Avab.

La société Pangolab -Yann Jourdan et Jaufré Thumerel – à l’origine du soft Wily! qui transforme votre tablette en Wing modulaire pour ce logiciel, assure aujourd’hui la distribution de Prego Lighting.
Le développement de Prego continue et via PC peut être piloté par des surfaces de contrôle insoupçonnées sans limitation de marque.

Pangolab vous invite, en partenariat avec D6Bell Light, au lancement des nouveaux produits, soft Wily! 2.0 et hardware, Carfty!, le 19 mai à 18h00.

L’accès est gratuit, simplement conditionné par un mail de participation ici  [email protected]

Adresse de l’événement – 24 bis rue du Gabon – 75012 Paris

 

Robe PainTE, la foule et les planches à Prolight+Sound 2022

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L’ambiance aux Prolight+Sound mêle d’ordinaire les bousculades pré-estivales aux pétillantes énergies printanières. Couplé au Music Messe, le salon tamponne professionnels du spectacle, musiciens, grand public amateur d’instruments et audiophiles.
Une nuée de visiteurs, curieux, étudiants ou touristes s’engouffrant dans les grandes allées du Messe FranckFürt, à la recherche du bon hall, du stand à voir ou se perdant sans complexes devant les boutiquiers chinois, à la recherche d’une bonne affaire.

Scène centrale, rideaux ouverts, comédiens-chanteurs-danseurs et plafond de lumière, Robe célèbre les retrouvailles avec son public.

Une pandémie plus tard, le salon de la musique est ajourné. Les exposants asiatiques s’abstiennent et quasiment toute la branche diffusion de puissance sonore a les yeux rivés sur l’ISE de Barcelone ; le Prolight+Sound doit se recentrer avec deux vastes halls dédiés aux techniques d’éclairage, suivant une réorganisation qui laisse respirer les halls auparavant bondés, au profit de visiteurs moins nombreux, mais plus pertinents.

Prolight+Sound : 2e jour

Nombre de constructeurs affichent leur satisfaction de pouvoir prendre le temps d’accueillir leurs clients le long des allées coulent les alliances dans le feutre du confort auditif. Rares sont ceux à faire vibrer enceintes. Encore moins à dérouler un show complet.

Robe, fidèle à ses habitudes, ressort les rideaux rouges et son théâtre, enfin libéré du joug du Covid. Des projecteurs partout, en l’air, sur stèle et sur scène, une comédie musicale aux tons enfantins barbouille sa bonhomie avec quelques nouveautés charmantes. Après la conférence de presse, l’équipe de Robe Lighting France prend le relais pour une histoire bien plus passionnante sur les derniers projecteurs de la maison Tchèque.



Acte I

La conférence de presse en forme de bilan accueille les étourdis, ceux qui ont loupé la dernière saison de Robe, portée par les gammes théâtre (T2, T11), les leds interchangeables (ForTE, CueTE) ou les effets (LEDBeam 350).
Une expansion de gamme toutes voiles dehors, qui renforce les solutions Robe dans les marchés scéniques ou plus traditionnels. Sur les planches, Robe veut faire la différence dans un milieu très conservateur, avec des solutions très techniques, dérivées de son expérience dans le show.

Les T2 et les découpes T11 partagent la même source RGBAL de 350 W.

Les asservis T2, deux fois plus puissants qu’un T1, existent dorénavant en lentilles PC, Fresnel, ou avec une optique découpe (Profile). Leur source 5 couleurs MSL (Multi-Spectral Led) de 850 W fournit 20 000 lumens en sortie.
La complémentarité avec les T1 est plus qu’aboutie, grâce à leur zoom 7-62°, leur température de couleur entre 2700 et 8000K, et l’intégration à l’identique du filtre DataSwatch, pour retrouver des centaines de teintes parfaitement calibrées via l’algorithme RCC (Robe Colour Calibration).

Cette proposition, à l’intention des studios TV et des théâtres, se double de l’arrivée du T11. Projecteur fixe dérivé du T2. Celui-ci se veut le Leatherman des planches, avec son corps décliné en trois modèles : PC, Fresnel, Profile et FollowSpot.
Sa source, MSL de 350 W de 11 800 lumens en sortie, est encapsulée dans le système TE, le bloc de leds interchangeable qui équipe maintenant la majorité des projecteurs Robe (Transferable Engine).

La T11 MSF, version poursuite, est équipée d’une barre et de poignées latérales avec une gestion déportée à l’aide d’un écran additionnel à l’arrière. Le contrôle du faisceau est local, avec encodeurs physiques, ou depuis une console lumière. Robe s’appuie sur une parfaite cohabitation de tous ses projecteurs pour convaincre les salles de s’équiper entièrement en série T.

Aux amateurs de Wash, Robe le LEDBeam 350, version musclée du LEDBeam 150, est équipé de 12 leds RGBW de 40 W, et zoom de 3,8 à 60°. Une porte d’entrée vers le Spiider, sans effet spécifique, mais avec un traitement antichoc des lentilles et la fonctionnalité Cpulse, une gestion électronique de l’alimentation pour éviter le flickering.

LEDBeam 350, Tetra2 et TetraX montent la garde autour du stand Robe.

Petite lyre d’appoint pour les clubs ou l’architectural, le CueTE s’appuie sur une recherche de qualité à prix compact. Un spot de 12 kg, version réduite de EspriTE débarrassé du superflu, alimenté par une source led TE 120 W, offrant 5 300 lumens en focale fixe de 16 ou 22°. Malgré tout, il intègre trichromie CMY, roues de couleurs et gobos, prisme et frost.

A l’opposé, le ForTE est le plus puissant Spot à Led construit par Robe. Disponible en ‘High Performance’ ou ‘High Colour Fidelity Engine’, le bloc led de 1 000 W tutoie les 50 000 lumens dans sa mouture la plus puissante.
La version Haute Performance délivre un maximum de lux à 6 700K, avec un IRC de 70. La version ‘Couleur Ultra Fidèle’ perd 30 % de flux, mais maintient un IRC à 95, un R9 à 70 et un blanc natif plus doux, à 6000K. Cette déclinaison arrivera rapidement pour les EspriTE et autres projecteurs de la gamme TE.

Ingo Dombrowski, (responsable grands comptes Europe) présente la famille Robe des projecteurs scéniques.

La souplesse de cette COB interchangeable en 5 minutes permet d’envisager dans l’avenir des sources adaptées aux différents styles, comme un blanc chaud propre à l’éclairage classique théâtral.
Le TE est aussi équipé d’une véritable boîte noire, un relevé interne de son utilisation, où les capteurs détaillent l’historique des pannes pour renseigner le SAV Robe dédié.
La ForTE est l’asservi le mieux pourvu avec une trichromie CMY, CTO de 3000-6700 K plus deux roues de couleurs, dont des filtres IRC de 80 et 90. Côté effets prennent la relève deux roues de gobos, deux prismes, animation, frost et couteaux au travers d’un zoom de 5 à 55°.

Acte II

Situé à la croisée des affluents, entre les vaisseaux EspriTE / ForTE et la nuée club des SpoTE et CueTE, la PainTE est un canard devenu cygne.

Petit et costaud, le dernier profile Robe PainTE est un condensé de technologies.

Petit, compact, assis sur les minuscules bases des LEDBeam, il jaillit de potentiel avec son Transferable Engine de 310 W et 12 000 lumens. Un zoom de 8 à 48° propulse sa jolie collection de gobos fixes et rotatifs, son prisme 8 facettes et son frost 5° interchangeable.

Basé sur une source High Performance’ ou ‘High Colour Fidelity Engine’, il s’accorde à merveille aux PoinTE ou ForTE. Fort du même ADN, sa colorimétrie, sa roue de couleur et son blanc natif en font le petit spot de proximité par excellence.

En bonus, et pour la première fois chez Robe, un module de 4 couteaux Full-Frame à 120° de débattement parachève sa collection d’effets. Alors qu’il était dédié à parachever la série des machines de Club, format et prix réduits pour un condensé de fonctions, avec menu et fonctions à l’essentiel.


EspriTE, PainTE et CueTE s’expriment en harmonie autour de la scène Robe au Prolight+Sound.

Les qualités du PainTE ont poussé Robe à l’incorporer à la gamme scénique. Un afficheur couleur tactile complet et toutes les fonctions haut de gamme furent ajoutés : protocole RDM, sACN, ArtNet, canal de CTO virtuel additionnel, option EPass, switch 2 ports réseau avec maintien de la communication hors tension.

Spot raffiné au format millimétré, la PaintE est la charnière idéale entre les modèles de projecteurs à source led blanche.

Les versions ‘i’ dans la nomenclature Robe désignent les projecteurs étanches IP65. Après les iPointe, c’est au tour des LEDBeam de recevoir leur livrée aquatique. Le LEDBeam 150 devient l’iBeam 250, un Wash Beam IP65 de 7 leds RGBW 40 W.

Les IBeam prennent un petit bain entre deux représentations.

Outre son corps en aluminium pensé pour une protection optimale contre l’eau, la poussière et les UV, la puissance des leds bénéficient d’un bien meilleur rendement, avec 60 % de flux supplémentaire. Petite attention, la présence d’une puce NFC pour la paramétrer à distance et hors tension, avec un simple téléphone.

Exercice de mise à jour, le Spikie, mono source de 60 W RGBW et lentille 110 mm, se voit offrir, après 5 ans au catalogue, un nouveau moteur de leds.
Le Spikie+ ajoute 25 % de flux pour la même consommation et garde son zoom 4-28° et son fameux effet Flower MFCE (Multi-Coloured Flower Effects), plus un pan et tilt infinis, le tout dans un format de poche de 7,3 kg.

Détail de la TetraX en avant-première.

Remix également, le TetraX reprend la fameuse barre de leds Tetra1 en y ajoutant 2 innovations. Toujours bardé de 9 leds 40 W RGBW, cette version ajoute 3 effets Flower MFCE, pour magnifier le zoom natif de 4-45° avec de multiples rayonnements circulaires en couleurs. Autre très bonne surprise, l’ajout d’un moteur Pan haute vitesse à rotation continue.
La TetraX délivre 5 300 Lumens, avec un blanc variable de 2700 à 8000K, une émulation tungstène et red-shift, et contrôle DMX, MA-Net, sACN, ArtNet et Kling-Net.

Acte III

Intégrées à la scénographie du show, les principales nouveautés Robe ont démontré toute l’étendue de leurs domaines d’activité. Les PainTE, TetraX, T11 et iBeam250 s’inscrivent à la fois dans une continuité des gammes Robe, et visent les différents marchés supervisés par le constructeur tchèque.
Le scénique pour les ForTE, EspriTE et PainTE ; le théâtre avec les T1, T2 et T11 ; les clubs et show avec les CueTE, TetraX et LEDBeam 350 ; et l’intégration plein air avec en premier les modèles IP iBeam 250.

Tous ces projecteurs seront disponibles auprès de Robe Lighting France, sous la houlette de Bruno Garros. Toute l’équipe est prête, et n’attend qu’une chose : parcourir la France pour les présenter !

Un petit road-show en camion Robe ?

D’autres informations sur le site Robe France

NEXO puissance et adaptabilité au Tokyo Garden Theatre

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Considéré comme l’une des principales salles de théâtre de la capitale japonaise, le Tokyo Garden Theatre est situé dans la zone du front de mer de la ville, au sein d’un nouveau projet d’envergure qui comprend également un centre commercial, un hôtel, une station thermale et un complexe résidentiel.


Dans un pays où la plupart des théâtres et des salles ne fonctionnent que le week-end, le Tokyo Garden Theatre est conçu pour accueillir des événements tous les jours de la semaine, avec des spectacles qui peuvent être montés et démontés rapidement, et un accès facile à un système de sonorisation polyvalent, de grande classe et installé en permanence.

De gauche à droite : M. Katsushi Kamuki, du Groupe d’exploitation des théâtres, M. Hiroyuki Honda, Directeur général du Département d’exploitation des théâtres de Sumitomo Fudosan Retail Management Co., Ltd. et M. Yasuto Terada, Responsable du son.

 » Dans mon précédent emploi, j’étais chargé de la mise en son du Sendai PIT, un petit club de musique vivante dans la ville de Sendai « , explique Katsushi Kamuki du Département des opérations du théâtre.
« Nous y utilisions des enceintes NEXO et j’ai pensé que leur son puissant et franc conviendrait parfaitement à la sonorisation du Tokyo Garden Theatre. J’ai donc emmené toutes les personnes impliquées dans la prise de décision au Sendai PIT pour une écoute test avant de décider d’utiliser NEXO. »

Deux lignes de STM M28 et B112 sont installées de chaque côté de la scène en tant que système principal, avec des outfills en GEO M10 et MSUB15.

La diffusion côté jardin avec une ligne de 18 STM M28 au-dessus desquels trônent 4 B112 pour allonger la ligne et compléter le rendu dans le bas du spectre. En outfill ce sont 6 GEO M10 renforcés par un MSUB15.

Les subwoofers STM S118 sont situés sous la scène et des PS15-R2 sont utilisées comme frontfills. De petits groupes de STM M28 sont accrochés au plafond en tant que délais, et des ID24, compacts et puissants, sont utilisés pour déboucher sous les balcons.

La Rivage PM7 de la face.

L’amplification et le traitement sont assurés par un ensemble de contrôleurs amplifiés NXAMP4X4MK2 à 4 canaux, en réseau. Enfin des consoles Yamaha RIVAGE PM7 sont utilisées pour le mixage des retours et de la façade.

S’exprimant au nom du département des Opérations théâtrales de Sumitomo Fudosan Retail Management Co, le directeur général, M. Hiroyuki Honda, a déclaré : « En semaine, nous voulons être comme un grand club de musique live où l’on peut se rendre quand l’envie nous prend et, le week-end, une salle que les grands artistes peuvent inclure dans leurs tournées.
Nous avons voulu réduire le temps d’installation en proposant des équipements permanents que les artistes peuvent utiliser autant que possible. C’est un succès, les artistes utilisent notre diffusion encore plus que prévu et je pense que ce pourcentage va encore augmenter à l’avenir. »

La salle des machines du Tokyo Garden Theatre. On cherche en vain le moindre fil apparent !

Malgré une capacité de 8 000 places, le lieu est relativement intime, avec une distance maximale avec le dernier siège de seulement 54 mètres. « Les artistes ont fait l’éloge de la proximité des sièges du public, affirmant qu’il est facile de ressentir l’énergie du public », poursuit M. Kamuki.
« Sur la scène, on a l’impression d’être entouré par le public. Un artiste qui était venu voir la salle avant son spectacle a dit : « C’est incroyable ! » lorsqu’il est monté sur scène. »

D’autres informations sur le site NEXO