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Les matrices Optimal Audio

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Audio-Technica France distribue diverses marques proposant des produits innovants servant le marché de l’intégration dont Optimal Audio, une filiale de la très britannique Focusrite
Optimal Audio est entièrement dédiée à l’installation avec des produits modernes et embarquant des DSP. Le but est d’offrir via du traitement du signal, des capacités simplifiant l’installation, l’exploitation et in fine, la qualité de l’audio restitué.


Une matrice Optimal Audio Zone 4 surplombée par un SmartAmp10 et un panel ZonePad 4.

Au catalogue on trouve deux matrices dites Zone, amplifiées ou pas, avec des commandes murales déportées, les ZonePad et une WebApp multiplateforme rendent facile la prise en main par des exploitants allergiques à la technique.
Disposant de nombreuses entrées analogiques, numérique et HDMI passthrough, et de ports RJ 45 en réseau propriétaire pour les télécommandes, elles ne diffèrent que par le nombre de zones et donc de canaux d’amplis pour les versions délivrant de la puissance.

Trois amplis avec PFC et Power Sharing par paire de pattes de sortie, prennent le doux nom de SmartAmp10, 20 et 30. Chacun dispose de ressources DSP afin de donner à chaque enceinte Optimal Audio le meilleur rendu via un preset d’égalisation et de réduction de gain spécifique. Les puissances s’échelonnent de 2 x 125W à 4 x 250W. Ces amplis acceptent directement toute charge 4 à 16 ohms et 70 à 100 V.

Enfin deux types d’enceintes sont proposés, des plafonniers dits Up et des boîtes à fixer aux murs appelées Cuboid.

Un plafonnier Up 4 sans son cache. Deux voies, accord reflex, mini guide pour donner au tweeter une dispersion conique de 150°, tweeter et, bien visible en haut à droite, la commande du transfo .

Les Up : Tous les Up sont vendus avec leur fixation, une charge fermée pour le transducteur et en unique couleur blanche.

Le 3 est équipé d’un HP large bande de 3”.

Le 4 existe soit en large bande ouvert à l’arrière, soit en deux voies à faible profondeur, soit enfin en deux voies avec une charge plus généreuse et donc profonde.

Le 6 est un deux voies, capable de délivrer du grave.
A part le 4 ouvert à l’arrière d’entrée de gamme, tous les autres acceptent de la basse ou de la haute impédance et ont un réglage individuel du transfo accessible par l’avant en ôtant la grille.


Les Cuboid

Un look très pro pour les Cuboid et une ébénisterie bois, rare pour ce type de produit. Les transducteurs alimenté via un filtre passif, sont tous deux mus par des aimants en ferrite.

Les Cuboid existent en 8, 10, 12 et 15” boîtier bois, pavillon rotatif, entrée Speakon et uniquement basse impédance. Ils se fixent via des œillets, une fourche ou une rotule arrière.

S’y ajoutent deux subs aussi en boîtier bois et sobrement dénommés Sub. 10” et 15”, ils délivrent un SPL intéressant. Les amplis de la marque effectuent le filtrage et l’alimentation de ces subs.

Les prix d’Optimal Audio sont très compétitifs. Les produits conçus en Angleterre et fabriqués en Asie.

Plus d’infos sur le site Audio Technica

5e vague COVID, les nouvelles Inquiétudes du Synpase

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Le Synpase, aux premières loges pour comptabiliser les annulations d’événement remontées par ses membres prestataires de services, pointe ses inquiétudes dans ce communiqué diffusé le 3 décembre. Il appelle à la réactivation des aides d’urgence pour notre filière événementielle.

Communiqué du 3 décembre 2021

La 5ème vague replonge l’ensemble de nos professions dans la crise

Près de 2 ans après le début de la crise sanitaire qui a frappé de plein fouet une part importante de l’économie française, au premier rang desquels la prestation technique pour le spectacle et l’évènement que nous représentons, la nouvelle dégradation de la situation sanitaire replonge l’ensemble de nos professions dans une profonde inquiétude.

Alors que le mois de septembre dernier a été marqué par une réelle reprise de nos activités, engendrant de nouveaux investissements, les annulations pour les 4 mois à venir, qui ont démarré il y a 10 jours maintenant, s’accélèrent désormais, vidant purement et simplement les carnets de commandes d’une part importante des entreprises du secteur.
L’enquête menée par le Synpase auprès de l’ensemble de ses adhérents sur la période « décembre 2021 / janvier 2022 / février 2022 » est malheureusement édifiante à date, sachant que chaque jour, les annulations s’accélèrent, nécessitant le renouvellement de l’enquête rapidement :

80% des entreprises font face à des annulations
30% des prestations prévues sur cette période sont d’ores et déjà annulées, sachant qu’environ 50% des prestations non annulées sont aujourd’hui clairement menacées, soit potentiellement à date 60% de prestations annulées sur la période
Plus de 30% du chiffre d’affaires prévus sur la période est d’ores et déjà perdu, soit environ 60 millions d’€ sur un CA prévisionnel de 200 millions d’€

Bien évidemment, nos entreprises, ayant réinvesti depuis 3 mois, réembauché des salariés permanents et devant maintenant rembourser les PGE souscrits, ne pourront être en capacité de supporter un nouvel arrêt de leurs activités.
Cette situation vient menacer directement le millier d’entreprises du secteur, ainsi que les 25 000 emplois qu’elles recouvrent, et constitue un véritable coup de massue pour l’ensemble des professionnels.

Bruno Le Maire ayant indiqué le 29 novembre dernier qu’il ne laisserait pas tomber les secteurs en souffrance, et notamment l’évènementiel, il est désormais urgent de réactiver les aides d’urgence nécessaires afin de permettre de sauvegarder un secteur, et plus largement une filière, internationalement reconnus.

Le Synpase, aux côtés des organisations professionnelles de la filière évènementielle, se tient, comme depuis le début de la crise sanitaire, à la disposition des pouvoirs publics pour travailler sur ces dispositifs, et ce dans les meilleurs délais.


Le Synpase, Syndicat National des Prestataires de l’Audiovisuel, du Spectacle et de l’Evènement, à l’initiative de l’opération « Alerte Rouge » en septembre 2020 pour alerter sur la situation catastrophique dans le secteur, regroupe près de 350 adhérents employant 25 000 salariés. Ce secteur générait en 2019 un chiffre d’affaires direct consolidé de près d’1,2 milliard d’€.

Contact : Philippe ABERGEL, Délégué Général. Mail : [email protected]

 

KLOTZ Câbles France renforce son équipe commerciale

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Julian Beaufils rejoint à partir du 1er décembre 2021 KLOTZ Câbles France en tant que nouveau Sales Manager afin de renforcer l’équipe existante. Il suivra des clients dans tous les segments du marché, en France comme en Wallonie en Belgique.


Julian Beaufils

Le fabricant et confectionneur de câbles KLOTZ AIS, basé à Vaterstetten près de Munich en Allemagne et opérant dans le monde entier, renforce à son équipe de vente en France avec un nouveau ‘Regional Sales Manager France’.

Julian Beaufils, depuis près de 25 ans dans l’industrie française MI (Music Retail) et ProAVM, est un interlocuteur reconnu et apprécié qui apporte une longue expérience dans la vente de produits techniques et nécessitant des explications, notamment dans le segment des câblages audio/vidéo/fibre optique et réseau professionnels, mais aussi dans le domaine des systèmes et solutions de câbles pour le secteur de l’événementiel ainsi que toute la gamme de produits pour l’industrie de la musique.

Julian Beaufils a occupé pendant de nombreuses années un poste de Manager chez un revendeur de musique français connu au-delà des frontières et a déjà acquis grâce à cette fonction, une connaissance approfondie des produits KLOTZ AIS.


Frédéric Kromberg, Directeur Export Klotz AIS

Frédéric Kromberg, Directeur Export chez KLOTZ AIS GmbH :  »Nous sommes très heureux d’accueillir Julian Beaufils en tant que nouveau Sales Manager qui renforcera notre équipe existante chez KLOTZ Câbles France.
Julian nous est connu depuis de nombreuses années du marché français et nous l’avons trouvé comme un interlocuteur toujours très compétent et digne de confiance.

Nous nous réjouissons de la collaboration avec Julian pour les nouvelles tâches qui nous attendent sur des marchés qui évoluent rapidement de nos jours.
Julian Beaufils suivra des clients dans tous les segments du marché (MI, prestataires, broadcast, installations, théâtres et opéras, construction navale, etc.) en France et en Wallonie, Belgique. »

Julian Beaufils :  » C’est avec fierté que je rejoins l’équipe KLOTZ AIS pour continuer de faire connaitre cette marque innovante, fiable et de qualité en compagnie de Claude Blanc. Le large catalogue KLOTZ réponds a de nombreux besoins dans beaucoup de domaines et je vais avoir plaisir à venir vous parler de tous ces produits. »

D’autres informations sur le site Klotz

 

Austin Freshwater nommé directeur général de DiGiCo

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Austin Freshwater, qui était directeur des opérations depuis 2017, reprend les rênes des mains de James Gordon Directeur Général de longue date, qui reste par ailleurs PDG de la société mère, Audiotonix. Ce changement marque une nouvelle ère pour DiGiCo, qui s’est développé pour dominer le marché des consoles de mixage numériques depuis sa création en 2002.

James Gordon, le PDG de Audiotonix.

Audiotonix qui possède également Allen & Heath, Calrec, DiGiGrid, Group One Limited, KLANG:technologies, Solid State Logic et Sound Devices LLC, récemment acquis a été impressionné par les performances de Freshwater au cours des quatre dernières années. Ses capacités ont été encore mises en exergue dans le contexte imprévisible de la pandémie de Covid-19.

« Ses performances et son comportement au cours des 18 derniers mois ont été tout simplement phénoménaux », déclare James Gordon.
« Il a fait un travail incroyable dans une entreprise qui, pour être très honnête, est habituée à gagner tout le temps. Pandémie mise à part, il a toujours été l’homme de la situation. »

Helen Culleton, COO d’Audiotonix.

Helen Culleton, COO d’Audiotonix, souligne : « Un nouveau venu aurait potentiellement beaucoup à prouver au sein d’une équipe déjà établie, mais chez DiGiCo, nous encourageons les gens à réussir. Cela a toujours été le cas pour tous ceux qui arrivent, nous voulons qu’ils réussissent ».

Connaître l’ADN de son entreprise et sa clientèle est, selon Helen, la raison pour laquelle chacune des entreprises d’Audiotonix « prospère depuis des décennies. »

Maria Fiorellino, la Directrice Marketing de DiGiCo.

Maria Fiorellino, responsable marketing de DiGiCo, ajoute : « Austin a apporté une aide supplémentaire au sein de l’entreprise. Le fait de l’avoir avec nous a également renforcé nos relations, ce qui est étonnant, car notre histoire remonte très loin. »

Alors qu’il se réjouit de guider DiGiCo à travers les futurs défis et succès de l’entreprise, Austin est impatient de servir sa clientèle mondiale. « Je veux reproduire les relations que James a construites », dit-il.
« Je ne veux en aucun cas les remplacer, mais les enrichir et offrir encore un peu plus d’accompagnement. Après tout, si vous ne cherchez pas à être le meilleur pour vos clients, pourquoi le faites-vous ?

Ce changement renforcera la confiance portée à l’entreprise alors que DiGiCo entre dans une nouvelle ère de leadership, comme le conclut Austin : « Je suis ici pour m’assurer que DiGiCo continue à se développer sur la voie de l’excellence qu’elle a empruntée depuis le premier jour. »

D’autres informations sur le site Digico

 

La nature s’illumine avec Cameo pour Humblo

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Pendant la pandémie Covid, d’innombrables nouveaux formats ont vu le jour afin d’organiser des événements dans le respect des règles de distanciation et de mieux mettre en scène l’art et la culture.
Le groupe de Cologne Humblo, rassemblé derrière son leader féminin Jacky Bastek, a développé son propre concept de concerts en forêt et profité de ses concerts pour attirer l’attention des habitants sur la protection de la forêt en tant qu’écosystème majeur.

Ces concerts ont été organisés cet été, en coopération avec Bergwaldprojekt e.V. et l’opérateur de téléphonie mobile WEtell. Adam Hall Group a aussi contribué en fournissant un kit de projecteurs pour plonger la scène forestière dans une jolie lumière d’ambiance.

« Il y a bien longtemps que cela me dérange de voyager sans avoir le temps d’apprendre la nature des différents pays dans lesquels nous jouons », explique Jacky Bastek, présentant ainsi les motivations initiales qui l’ont incitée à instaurer les concerts forestiers.
« Pourquoi donc ne pas se produire en concert dans la nature, d’où provient tant de musique ? Pourquoi considérer la culture et la nature comme deux éléments séparés ? Avec nos concerts en forêt, nous avons convié le public à écouter la musique et la nature.»

Comme les concerts en forêt du groupe Humblo se sont délibérément déroulés devant un public restreint en pleine nature avec une petite équipe technique. L’équipement devait non seulement être mobile et alimenté par batterie, mais aussi offrir une certaine souplesse d’utilisation, une grande robustesse et être rapidement opérationnel.

Les Drop B1 Cameo.

L’éclairage d’ambiance était assuré par douze mini-projecteurs d’extérieur Drop B1 Cameo qui, en fonction de l’environnement, étaient sans cesse replacés au sol autour des trois musiciens.

Les projecteurs Drop B1 ont été complétés par deux projecteurs PAR à LED Zenit B60 B, deux projecteurs wash d’extérieur Zenit B200 ainsi qu’un projecteur compact Fresnel F1 FC RGBW pour éclairer la scène à contre.

Les Cameo Zenit B200.
Un compact Fresnel F1 FC RGBW Cameo.

Tous les projecteurs étaient alimentés par batterie – le F1 FC via le support de batterie V-Mount. La sonorisation assurée par un système sur batterie MAUI 5 GO de LD Systems était également entièrement mobile.
Hormis la simplicité de montage des projecteurs, la combinaison de l’interface DVC USB vers DMX de Cameo intégrant le logiciel DMX by Daslight et de l’émetteur iDMX CORE W-DMX a également permis de faciliter le contrôle des luminaires.

Ainsi, le logiciel DMX a été utilisé pour programmer des scènes et patcher les projecteurs. Cette petite configuration a montré son efficacité à produire une atmosphère vivante et naturelle :

« Les concerts en forêt d’Humblo ont été une excellente occasion d’apprécier la musique dans la nature et avec la nature. De telles occasions permettent également d’ouvrir une nouvelle voie et de créer un accès à des thèmes importants tels que la protection des espèces et la durabilité. La coopération avec Jacky Bastek et son groupe a été un plaisir pour tous les participants. » précise Stephen Wehner, directeur de l’initiative Bergwaldprojekt e.V.


Equipement des concerts d’Humblo

12 mini-projecteurs d’extérieur DROP B1 Cameo
2 projecteurs PAR à LED ZENIT B60 B Cameo
2 projecteurs Wash ZENIT B200 Cameo
1 spot Full Color Fresnel F1 FC Cameo avec support pour batterie V-Mount
1 interface Cameo DVC, USB vers DMX, 1 univers, logiciel inclus by Daslight
1 convertisseur Cameo iDMX Core, Wi-Fi et W-DMX
1 système de sonorisation sur batterie MAUI 5 GO LD Systems
1 boîte de direct passive PAN 01 Palmer
2 boîtes de direct passives 2 canaux PAN 04 Palmer
2 boîtes de direct DI-REVERSE Palmer
1 boîtier DUETTO et sommateur de ligne pour guitare de Palmer
3 préamplis POCKET AMP ACOUSTIC de Palmer
1 chariot multifonctions CART M 01 B Gravity
divers pieds Gravity.


Plus d’informations sur :
humblo.org
bergwaldprojekt.de
wetell.de
cameolight.com
adamhall.com
event.tech

Solotech s’équipe avec K3

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Solotech, partenaire québécois de longue date de L-Acoustics, investit dans le K3, le nouveau système compact full range, 56 boîtes réparties des deux côtés de l’Atlantique pour accompagner un nombre croissant de projets en 2022.

Avec des locaux répartis sur 19 sites au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Chine, y compris en Europe par l’intermédiaire de SSE Audio l’un des membres de son groupe, Solotech est un acteur majeur mondial dans le domaine de l’audiovisuel et des technologies du divertissement, tant sur le marché du live que sur celui de l’intégration de systèmes.
L’histoire de la société comprend des clients de premier plan tels que Céline Dion, Justin Timberlake et Arcade Fire, ainsi que des installations comme le Rady Shell au Jacobs Park de San Diego et Resorts World Las Vegas.

K3, une boîte 2 voies actives, équipée de deux 12” et d’un unique moteur 4” très, très puissant. Ajoutez des L-VENTS, des volets Panflex, un appétit d’oiseau en termes de pattes d’amplis et la boucle est bouclée.

Solotech est un partenaire de longue date de L-Acoustics, bien connu pour ses investissements dans des équipements de pointe.
Le stock déjà important de produits L-Acoustics de la société compte désormais 56 boites compactes K3, réparties équitablement entre ses dépôts en Amérique du Nord et en Europe. Cet investissement aidera l’entreprise à remplir ses engagements toujours plus nombreux en 2022.

K3 est le plus petit système ligne source pleine bande de L-Acoustics et est idéal pour les événements de taille moyenne. Sa légèreté, sa capacité en termes de portée et sa pleine bande en font le complément idéal de l’inventaire de Solotech, lui permettant de répondre à des demandes en salle et pour les déploiements L-ISA, en offrant une solution économiquement viable pour les projets nécessitant un nombre accru d’enceintes dans des espaces réduits.

Le CEO de L-Acoustics Americas Alan Macpherson.

« Les équipes de Solotech créent constamment des expériences de divertissement de grande qualité pour un très large éventail de publics et d’artistes », nous dit Alan Macpherson, directeur général de L-Acoustics Americas.
« Je suis heureux que Solotech ait considéré K3 comme un investissement stratégique qui l’aidera à continuer à offrir une sonorisation optimisée pour sa gamme de projets en pleine expansion. »

En Europe, SSE a déjà déployé du K3 cet été pour Post Malone sur la Wireless Stage du festival de Reading et Leeds cet été, tandis que les stocks nord-américains de Solotech sont utilisés par le rappeur, chanteur et auteur-compositeur américain NF pour son Clouds Tour.


Frankie Desjardins, Vice President R&D de Solotech Inc.

« K3 a un encombrement plus faible que K2, ce qui en fait une excellente solution intermédiaire lorsque Kara II n’est pas assez puissant et que K2 serait surdimensionné », explique François « Frankie » Desjardins, vice-président de la R&D de Solotech Inc.

« Avec les volets Panflex intégrés, K3 offre un contrôle sur la directivité HF qui lui donne de la flexibilité pour garantir une couverture très large ou beaucoup plus étroite, répondant parfaitement aux besoins de divers projets. Le fait d’avoir tout cela dans une seule boîte offre une grande polyvalence. »


Pour en savoir plus sur K3, avec l’article sur SLU ou sur le site L-Acoustics

Et pour plus d’infos sur Solotech

 

Agora H1, la nouvelle plateforme hybride dédiée aux réseaux AoIP

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Juste avant l’été, la société Agora audio, située près de Poitiers, fournisseur et fabricant de solutions audionumériques et de transport de données, lançait son tout nouveau produit, le H1. Ce produit est une plateforme hybride combinant un switch et un « bridge » AoiP (Audio sur IP) supportant la plupart des protocoles audio disponibles sur le marché.
La partie switch hérite de l’expérience acquise par Agora avec ses gammes de switches Ethernet Ghost et Fast, et reste de plus totalement compatible avec celles-ci.

Figure 1 Vue du H1 en montage rack. Une équerre permet de monter le H1 seul, et un kit permet d’assembler deux H1 ensemble (Source : Agora).

Son format demi 19 pouces offre une plus grande versatilité quant aux options de montage et d’installation, le produit pouvant se placer derrière une console, être fixé sur un mur, ou installé dans un pont (kits de montage en option). Le double montage en rack permet d’offrir rapidement des scénarios de type A/B (primaire / secondaire) ou d’extension.
Coté audio, le H1 offre une matrice audio 128×128, une interface Dante Brooklin II et un slot compatible avec les cartes AxC du constructeur Français Auvitran.

Grâce à cette combinaison originale de switch, de matrice audio, de carte Dante et à l’emploi des cartes AxC d’Auvitran, le H1 offre des solutions de transport, de matriçage et de conversion dans un appareil au format unique. L’usage de plusieurs protocoles sur le même réseau audio sur IP s’étant largement intensifié ces dernières années, ce produit trouvera naturellement sa place dans des installations nécessitant transport et conversion des flux audio.

Figure 2 En haut, le panneau arrière du H1, avec un connecteur optionnel Neutrik OpticalCon, le port de gestion du produit, une alimentation de secours en option, et le slot vierge pouvant accueillir les cartes AxC d’Auvitran.
En bas le panneau avant, avec les ports Ethercon surplombés d’un petit écran LCD comme sur la série Ghost, et un connecteur OpticalCon en option (Source : Agora).

Interview de David Rocher, CTO et cofondateur d’Agora Audio

Nous avons interviewé David Rocher, pour savoir quels étaient les éléments qui ont conduit à la genèse de ce produit.

SLU : Bonjour David, qu’est-ce qui a initié la création de ce produit ?

David Rocher : C’est le résultat d’une convergence de demande : le marché étant friand du format compact demi-rack, il y avait donc déjà une volonté de leur fournir cette solution. Nous sommes donc partis d’une déclinaison, avec un produit qui se distingue sur le marché. Chez Agora nous n’aimons pas trop faire les mêmes produits que les autres.
Ensuite, il y avait cette vieille idée de dire finalement, à un moment, la rationalisation du coût infrastructurel du réseau passe par la déclinaison des gammes de produit vers le haut ou vers le bas, mais elle passe aussi par la mutualisation des technologies.

Nous avons donc réfléchi à une technologie mutualisant l’équipement terminal, le switch, et le bridge audio. Tu sais un produit n’arrive jamais d’un coup, c’est une réflexion. Notre département commercial nous soutenait dans l’idée du demi-rack, avec cette idée assez rationnelle de dire que si l’on met tout dans le même produit, on gagne sur l’aspect compact du produit, et on gagne en efficience de coût.

Le troisième aspect, est que finalement, jusque-là, nous étions fabricant de switches et nous restons des gens d’audio. Encore une fois le but d’une gamme est de trouver son propre chemin, de définir sa propre équation de valeurs. Nous ne voulons pas fabriquer des technologies, nous voulons penser des produits.
La principale différence vient d’une réelle définition du besoin de l’utilisateur qui tous les jours branche un bridge audio dans un switch et les configure indépendamment. Toute solution qui mutualise les ressources matérielles et humaines est bonne à prendre
Si on ajoute nos affinités connues et reconnues avec Auvitran à Grenoble, car nous sommes assez fans de leur technologie, tout ça combiné, conduit logiquement à ce produit.

SLU : A qui s’adresse le H1 ?

David Rocher : Il y a toujours deux logiques lorsque l’on pose cette question, soit on parle de ses applications, soit on parle des segments de marché.

Côté applicatif on voit au moins dans le H1 trois grandes familles :

– Le bridge Dante vers quelque chose (AVB/Milan, MADI, AES/EBU, Ethersound & Cobranet s’il en reste), dans cette logique de passerelle.
– La carte préampli d’Auvitran, puisque le slot du H1 est compatible avec toute la gamme de cartes AxC et que ce préampli est contrôlable à distance par n’importe quelle console Yamaha CL, QL et transforme un H1 en RIO dans l’écosystème Yamaha. Le H1 est donc une stage box ultra-compacte, silencieuse et de très bonne qualité audio, mais pour être honnête ce n’est pas forcément quelque chose que nous avions imaginé au départ.
– Enfin la carte DSP Auvitran de 64×64 qui permet de mixer des flux, ce qui en fait une petite matrice très élégante.


Côté marché, la question est finalement à qui ça s’adresse ? La réponse est à tous les gens qui déploient déjà du réseau et qui constatent les besoins en solutions de transport comme en équipements terminaux et bridges. Tout cela mène vers un tout-en-un qui est bien reçu par le marché. L’autre clientèle est celle qui est en train de se convertir, ou qui est en train de penser à un déploiement réseau pour son infrastructure, par exemple coté touring, coté installation fixe, coté live ou broadcast.

Typiquement aujourd’hui le H1 en mode RIO séduit le broadcast, avec son format stage box ultra-compact, sans ventilateurs, donc silencieux, que tu peux placer sous la table d’un plateau télé, et qui te fournit 16 entrées micro. Honnêtement, nous n’avions pas prévu de répondre à ce genre de demande, c’est super !
Le mode MADI / DANTE qui permet de transporter les données de contrôle des stage box vers les consoles pour DigiCo et Soundcraft séduit aussi beaucoup d’utilisateurs et représente une alternative économique à d’autres solutions lorsqu’il d’agit d’agréger sur une boucle plusieurs stage box et plusieurs consoles.



En gros le broadcast a vraiment de l’appétence pour la stage box en mode RIO et pour le bridge Dante MADI, le live est aujourd’hui sur une coexistence de l’écosystème Dante avec l’écosystème AVB/MILAN et DANTE/MADI en bridge intelligent pour les utilisateurs de DigiCo et Soundcraft.
Le segment des installations fixes adore la modularité et la possibilité de traitement qu’apporte la carte ADSP. Mais ce produit est avant tout un couteau suisse, et nous pensons sincèrement qu’il étoffera notre clientèle dans le futur.

SLU : Recevez-vous des demandes du monde du broadcast pour une compatibilité avec AES67, vu que votre module Dante peut le fournir ?

David Rocher : Je t’avouerai que les demandes arrivent tout doucement, mais on nous parle vraiment du bridge Dante-MADI, c’est vraiment le truc hyper fort.
Car finalement les régies broadcast s’intéressent vraiment à l’AES67 pour sa portabilité sur Internet, ou ce genre de truc à terme, alors que finalement sur un LAN entre ton plateau, ta console et ton mix antenne, le protocole Dante est finalement très satisfaisant.
Je ne sais pas si aujourd’hui nous pouvons encore imaginer tous les marchés que peut couvrir ce produit. Avec H1, nous sommes très heureux car nous avons franchi un pas.

SLU : Puisque tu es derrière le développement, quel est à tes yeux le principal atout technologique de ce produit ?

David Rocher : Chez Agora, nous n’avons jamais rien inventé : si on réfléchit à l’histoire du Ghost, nous avons décliné le switch dans un workflow très simplifié pour l’utilisateur, avec une connectique robuste et une grosse intégration de tous les connecteurs et les alimentations dans un châssis 1U.
Sur Fast, nous sommes venus avec un concept de deux-en un, le twin-Lan dans la même machine mais fondamentalement, il suffisait de lire les spécifications d’Audinate à la virgule pour avoir une idée du produit, il n’y a pas d’invention, nous en avons mis deux en un.

Encore une fois nous n’inventons rien avec le H1, nous avons juste mis trois technologies qui nous paraissent essentielles à un développement, dans le même produit. Il faut donc rester humble, ce qui ne veut pas dire qu’à terme nous ne voulons pas inventer des choses, nous avons plein d’idées pour l’avenir, mais aujourd’hui, on parle avant tout de technologies qui sont là pour rationaliser ce déploiement réseau auquel on s’est attaqué il y a 20 ans, et pour décliner des outils rationnels chez l’utilisateur.

SLU : D’un point de vue technique, comment s’effectue la communication entre les différents modules intégrés au H1 ?

David Rocher : Il y a clairement une matrice audio qui est basée sur FPGA, donc à très faible latence, reliée à deux bus TDM, un vers le slot externe, un vers le module Dante Brooklyn II, ce dernier étant relié au switch Ethernet interne.

Figure 3 L’architecture interne du H1 : A droite le port d’extension des cartes Auvitran AxC, au centre la matrice audio 128×128 sur FPGA, et à gauche le module Audinate Brooklyn II, lui-même relié au switch Ethernet. Les trois modules audio sont reliés par un bus TDM (Source : Agora).

La petite vidéo de présentation du H1 explique très bien l’architecture :


SLU : Est-ce une solution que vous avez développée vous-même ?

David Rocher : Nous l’avons co-développée avec Auvitran, le principe étant de dire qu’Auvitran avait cette brique de technologie, c’est en effet une carte spécifiquement développée pour le H1, mais nous assumons totalement de dire que si la technologie était déjà là, autant la développer avec eux.
Nous ne cachons absolument rien de ce co-développement, et c’est pour cela que nous sommes totalement compatibles avec la gamme de carte AxC d’Auvitran, nous ne changeons pas la marque des cartes, ça reste de l’Auvitran.

Les clients qui ont acheté des cartes Auvitran dans le passé en seront ravis, il n’y a pas de nouvelle marque ou de nouvelle version de logiciel qui bloquerait l’usage de leurs cartes, nous assumons totalement et c’est d’ailleurs inscrit sur le produit « powered by Auvitran ».
Nous avons pris la carte Dante, nous avons pris la matrice, nous avons créé un nouveau routing, autant se servir de technologies qui ont déjà fait leur preuve. Par contre, le switch, est le nôtre.

SLU : Peux-tu me donner un exemple d’application où je devrais insérer une autre carte AxC Dante dans le H1 ?

David Rocher : Alors bien sûr, les choses se modifient maintenant avec DDM (Dante Domain Manager), mais il y a plein de lieux d’exploitation ou nous avions mis en place des grilles d’intercommunication avec X cartes Dante reliées en TDM et qui permettent d’avoir Salle A, Salle B, Salle C… avec des écosystèmes Dante administrés de part et d’autre en local dans chaque salle, et qui pour autant permettent de s’échanger des flux entre les salles. Avec Dante dans Dante, tu sépares tes horloges, tu sépares tes administrations, tu as deux réseaux Dante séparés reliés par un bus TDM, c’est un réel avantage.

SLU : Je présume que le H1 est compatible avec la gamme Ghost ?

David Rocher : Tout à fait, c’est juste que nous inaugurons une nouveauté sur ce produit car le H1 arrive avec un contrôle à base de WebSocket.
Par exemple, notre application Ghost manager aurait pu configurer aussi la partie switch du H1, mais pour le cœur audio il faut passer le logiciel AVS Monitor d’Auvitran. Nous avons donc passé la configuration du switch H1 sur une base de WebSocket, ce qui signifie que le navigateur web d’AVS Monitor est à même de configurer le switch du H1.

Cela permet également d’accéder à la page de configuration du switch depuis un navigateur web classique (validé pour Windows), AVS monitor étant de toute façon une application Windows. La portabilité des interfaces étant une grosse demande du marché, c’est donc le début d’une réponse.

SLU : Pourquoi avoir choisi Auvitran comme partenaire ?

David Rocher : Au moins pour trois raisons : Nous adorons leur hardware et leur technologie. Ca sonne, ça parait bizarre de le dire, surtout pour des bridges, mais j‘assume. Il y a des différences entre les différents produits audionumériques, et je trouve que les bridges Auvitran se placent dans le haut du panier.
C’est robuste, c’est Français, nous nous connaissons bien ce qui facilite, au-delà de l’amitié, les cycles de R&D (Recherche et développement). Tout n’est jamais bordé au démarrage, quelques fois nous devons faire des retouches, et c’est plus facile quand on se connaît.

SLU : Et la mise sur le marché du produit s’en trouve accélérée ?

David Rocher : On parle d’un cycle de développement de deux ans ! Le plus gros du travail a été de gérer l’alimentation et la température à l’intérieur du Boîtier, la mécanique pour tout loger dans un format demi-rack, et le soft. Et il ne faut surtout pas oublier que la technologie Auvitran a maintenant 10 ans, nous n’avons absolument pas rencontré de problème avec les firmwares Auvitran, qui sont d’une stabilité redoutable, donc tu pars d’une brique qui est déjà extrêmement solide.

SLU : D’un autre point de vue technologique, je vois que le produit peut être équipé d’une alimentation de secours, mais de par son format demi-rack, le H1 est également prévu pour les scénarios A/B (Primaire / Secondaire) ? Tu peux donc cumuler le scénario A/B avec alimentation redondée ?

David Rocher : Oui c’est ceinture, bretelle et casque lourd (rires) ! Tu as raison, il y a ça dans toutes les bouches : et la redondance, et la redondance… Là c’est vrai qu’avec le format demi-rack, une Brooklyn II par switch et une double alim, s’il t’arrive quelque chose, c’est que tu n’as vraiment pas de chance ! Mais c’est vrai que c’est une demande du live aujourd’hui d’ultra sécuriser les infrastructures.
Il y a bien sur des solutions alternatives sur le marché, avec de très bons produits, mais ce n’est pas notre propos. Avec le H1, nous trouvons un chemin qui est le nôtre, où nous apportons une solution qui concerne plus l’audio, mais j’ai envie de dire c’est avant tout notre cœur de métier, on pense audio dans cette boîte !

D’autres informations sur le site Agora

 

Tuto Vidéo. Entretien de l’Eurus S Ayrton

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Avec son nouveau moteur de leds de 650 W, le spot à couteaux motorisés Eurus appartient à la nouvelle génération de luminaires Ayrton qui profite des avancées technologiques et d’une étude plus poussée pour qu’il soit plus compact, plus léger, plus lumineux, plus silencieux.

Nous allons voir avec Abdel Youcef responsable du SAV Axente comment démonter pas à pas cette machine compacte et assurer l’entretien de base des éléments optiques et des filtres à l’exception de la trichromie qui nécessitera un démontage plus avancé en SAV.



Plus d’infos sur

– le site Axente
– le site Ayrton

Et Lire le banc d’essais dans SoundLightUp : Ayrton Eurus S, la nouvelle génération

Jazz à la Villette en L-ISA

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30 000 spectateurs ont afflué 11 jours durant à la Cité de la Musique de Paris début septembre pour Jazz à la Villette 2121. Ils ont ainsi pu redécouvrir la Salle des Concerts et apprécier des performances d’artistes en L-ISA grâce à Emmanuelle Corbeau qui a souhaité bénéficier du son immersif pour leur retour après un long hiatus.

La Cité de la Musique, désormais associée à la Philharmonie de Paris, a été l’un des lieux phares du festival. Emmanuelle ‘Manue’ Corbeau, adjointe au chef du service audiovisuel de la Philharmonie de Paris, a été en charge du déploiement de L-ISA dans la Salle des Concerts de la Cité de la Musique.
« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai été fascinée par la spatialisation du son, mais être ingé retours n’offre pas beaucoup d’opportunités de jouer avec cette technologie, à part étudier certaines recherches binaurales disponibles à l’époque », explique Manue.

Emmanuelle Corbeau

« Lorsque j’ai rejoint la Philharmonie de Paris en 2015 en tant qu’ingé face résident, cela m’a ouvert un nouveau monde de possibilités en son spatialisé.
Un jour, un de mes amis qui mixait un Bubble en 23.1 pour L-Acoustics Creations a mentionné qu’il était beaucoup plus facile de travailler avec L-ISA « parce que tout était si naturel ». Cela m’a vraiment donné envie de mettre la main sur la technologie de L-Acoustics et de faire ma propre expérience.

Après avoir vu quelques démos L-ISA sur des salons et des démos, Manue s’est d’abord inscrite à un cours dédié au son spatialisé avec le CFPTS (Centre de Formation Professionnel de Technique de Spectacle) où elle a pu avoir un aperçu général des technologies spatialisées, avec Etienne Corteel de L-Acoustics enseignant la section L-ISA.
Elle a ensuite vécu son premier show avec L-ISA à la Cité de la Musique en 2019, menant l’ensemble du projet avec le soutien de la marque. « Il s’agissait d’un concert de musique électronique et cela a été un grand succès à tel point que cela m’a donné envie de réutiliser ce système ! » s’exclame Manue.

Arnaud Delorme

Elle et l’équipe de la Philharmonie ont ensuite exploré le potentiel du mixage et de la configuration L-ISA, en participant à une session de formation dirigée par le responsable des projets d’application de L-Acoustics, Arnaud Delorme.
L’opportunité de mettre en pratique leur formation s’est présentée avec le festival Jazz à La Villette de cette année, un événement parfait pour ouvrir les artistes à de nouvelles perspectives et offrir une expérience d’écoute très naturelle et dynamique aux fans de jazz.

La Philharmonie dispose en fixe de systèmes K2 et Kara. Cela a permis à Manue d’en utiliser les Kara au sein de la Salle des Concerts de la Cité de la Musique, en complétant ce parc grâce à Audiolive, afin de disposer d’un système L-ISA complet.

De plus petites boîtes supplémentaires ont été utilisées comme compléments frontaux virtuels, une nouvelle fonctionnalité de L-ISA qui crée une réplique virtuelle du système de scène pour les premiers rangs, là où la couverture croisée ne peut pas être physiquement réalisée. Ce nouvel algorithme positionne les objets audio très près du plateau, améliorant ainsi leur discrimination, la couverture et la cohérence des niveaux.


Le système L-ISA complet dont les huit Kiva II en charge pour 6 d’entre elles de mettre en œuvre le nouvel algorithme créant des « Spatial Fills »

N’ayant qu’une journée pour tout installer, Arnaud Delorme a donné un coup de main à Manue sur le déploiement du système. « Bien que ma formation me permette de gérer la configuration, c’était un sentiment agréable de savoir que j’avais un » filet de sécurité « en cas de problème », ajoute-t-elle.
« L’équipe de L-Acoustics est toujours prête à fournir du support technique, en particulier avec L-ISA, mais pour être honnête, mon travail était facile ici », explique Delorme. « Emmanuelle a tout très bien géré, de la conception au mixage, grâce à son talent et au caractère intuitif de L-ISA qui permet de passer facilement du gauche-droite à une configuration immersive. »

La configuration finale de la Salle des Concerts de forme ovale comprenait un système principal L-ISA en cinq lignes de huit Kara chacune avec deux clusters de deux A10 (une Wide, une Focus) en out-fill. Huit Kiva II, régulièrement espacés sur le devant de la scène se chargeaient des premiers rangs, les six centraux complétant le système Scène pour offrir une immersion virtuelle aux spectateurs les plus proches et les deux en bout de plateau à cour et jardin pour les sièges sur les côtés. Enfin quatre 115XT réparties uniformément autour de de la salle au-dessus du niveau du balcon, ont fait office de surround.

Le système scène, 40 Kara, complété par 4 KS28 en cluster central et cardioïde.

Manue Corbeau a accueilli les mixeurs tout en prenant la console pour certains artistes venant sans technicien. « J’ai mixé deux performances très différentes : l’une était un quatuor de jazz avec un son très naturel, l’autre une performance avec beaucoup d’énergie où un gros SPL était nécessaire. Un avantage majeur pour les deux est que le mix par objets est beaucoup plus facile à traiter pour le cerveau, par rapport à la stéréo, et offre une expérience d’écoute beaucoup plus agréable. »

Le L-ISA Controller avec, au second plan, une Heritage-D 96.

Certains des ingés son accueillis ont été particulièrement satisfaits de la facilité d’utilisation du contrôleur L-ISA et de la manière dont ils pouvaient placer et démasquer les sources.

« L’un d’entre eux en particulier mixait une performance très forte, qui fonctionnait exceptionnellement bien en L-ISA, car avec plusieurs sources, il est facile de passer d’un SPL faible à élevé sans que cela ne fatigue les spectateurs, ce qui l’a vraiment rassuré. » note Emmanuelle.

« L’une des plus belles choses à propos de L-ISA est qu’il enveloppe littéralement les spectateurs dans un paysage sonore tridimensionnel, de sorte que vous avez l’impression que la musique n’est pas juste devant vous, vous êtes enveloppé « , poursuit-elle.
« Tant le Directeur technique de la Philharmonie de Paris que le Responsable technique de la salle m’ont dit qu’il leur était beaucoup plus facile d’entendre les nuances entre les différents instruments et vraiment apprécier la performance musicale. »

Après 11 jours de bons moments avec certains des musiciens de jazz les plus renommés et talentueux, il y a une chose qui va lui manquer. « C’était une si belle expérience d’utiliser L-ISA pour Jazz à La Villette que j’ai du mal à revenir à la stéréo », sourit-elle.
« Je pense vraiment que cela vaut la peine d’apprendre ce nouveau langage basé sur des objets, car c’est l’avenir du son. J’espère que nous pourrons répéter cette expérience avec L-ISA l’année prochaine et au-delà.

D’autres informations sur :

– Le site L-ISA Immersive
– Le site de la Philharmonie de Paris
– Le site Jazz la Vilette

 

Powersoft Mezzo, adieu les matrices, vive le gros son

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Avec la Dynamic Music Distribution, Powersoft offre aux intégrateurs la possibilité de déterminer les sources et les zones de manière pratique et efficace grâce aux capacités de routage numérique intégrées à ses plateformes d’amplificateurs.
Cela simplifie l’acheminement dynamique de la musique et d’autres sources, ainsi que des signaux de commande, entre différentes zones et entre plusieurs amplificateurs, indépendamment de l’emplacement de la source et sans avoir recours à une matrice centralisée.

Deux Mezzo 604 AD – l’amplificateur super compact de 600 W à quatre canaux de Powersoft – alimentent l’ensemble du Matches Sports Bar, Grill & Social, d’une capacité de 250 personnes, un lieu d’accueil unique intégrant plusieurs zones et espaces audio distincts. Niché derrière le comptoir, un seul écran tactile Powersoft WM de 4,3 pouces monté sur le mur permet de contrôler l’ensemble du système DMD, y compris les capacités de matriçage dynamique intégrées de Mezzo.

Ashley Bond, directeur général de MADE Worldwide, concepteur et installateur de systèmes.

« En utilisant la solution DMD de Powersoft, nous avons pu garder un design simple tout du long, de la conception du projet à la remise au client », explique Ashley Bond, directeur général de MADE Worldwide, concepteur et installateur de systèmes.

« Le client se retrouve alors avec une solution puissante et intégrée, proposée par un seul fabricant leader du secteur, qui lui fournit un système audio fiable et sécurisé qui va vraiment faire bouger les choses. »

Le bar sportif Matches, situé à Elwick Place à Ashford, à environ 95 km au sud de Londres, a ouvert ses portes en juin et connaît depuis un succès fulgurant.

Le propriétaire de Matches John Shepard.

Jon Shephard, propriétaire de Matches, explique que le concept du lieu consiste à combiner « tous les meilleurs éléments des bars que j’ai fréquentés tout au long de ma vie, en un seul endroit » pour créer « l’expérience ultime du bar sportif ».

Avec un seul amplificateur Mezzo à quatre canaux capable de piloter jusqu’à quatre zones audio indépendantes, grâce à la nouvelle version du logiciel ArmoníaPlus 2.2 de Powersoft, l’écosystème DMD était le choix naturel pour concrétiser la vision de Shephard pour le lieu, avec une « expérience sonore personnalisée dans chaque zone », explique Ashley Bond.

« Dans le bar principal, nous voulions un système où les clients auraient vraiment l’impression d’être dans le stade et de regarder le match en direct. Cependant, une fois que le match est terminé et que nous coupons l’audio de la télévision, nous voulons que la musique s’active, que le son soit fort et qu’il n’y ait aucune perte de qualité audio.
Et croyez-moi, si vous venez ici le vendredi et le samedi soir, vous en ferez l’expérience. »
Les deux amplis Mezzo sont chargés de gérer le son dans l’ensemble des salles de Matches, y compris dans le couloir et les toilettes.

Steve Barton, responsable de la branche intégration AV de CUK Audio.

CUK Audio, distributeur britannique de Powersoft, a fourni à MADE les Mezzo et le WM Touch, ainsi que les enceintes AUDAC (haut-parleurs muraux ATEO, haut-parleurs de plafond CIRA et renforts de basses BASO10 et NOBA8) que les amplis alimentent.

Steve Barton, responsable de la branche installation AV de CUK, explique que les multiples options de sortie du Mezzo 604 AD à basse et haute impédance étaient essentielles pour un établissement comme Matches.
« Les amplificateurs Powersoft ont jusqu’à quatre pattes délivrant un total de 600 W, avec un partage complet de la puissance sur tous les canaux.
Et la clé ici est qu’ils peuvent faire de la basse impédance et attaquer une ligne de 100V sur le même ampli, tout en utilisant le DSP intégré dans un espace d’une demi-rack 1U donc vous pouvez faire rentrer une sacrée puissance de traitement dans un espace vraiment, vraiment minuscule. »

Deux Mezzo 604 AD, 8 canaux de puissance prête à donner vie à des enceintes à basse ou haute impedance…entre autres possibilités.

« L’un des défis que nous avons dû relever dans le cadre de ce projet était d’assurer une installation dans un tout petit espace » ajoute Ashley Bond de MADE. « Comme les Mezzo sont si petits dans le rack, nous avons pu installer trois autres boîtiers et une entrée AUX, ce qui nous a permis de répartir le son dans différentes zones et de faciliter l’utilisation par le client. Malgré ses spécifications élevées, le système Powersoft est à un prix si compétitif qu’il a été très facile de le recommander à MADE pour le projet Matches », conclut Barton.

Une image du 604 AD.
Le système de commande WM Touch.

John Shephard se dit « ravi du système audiovisuel dont nous disposons au Matches. La commande WM Touch est très conviviale – nous avons le panneau de contrôle derrière le bar, et n’importe quel membre de notre personnel peut se connecter et modifier le son en quelques clics.
De plus, la formation effectuée par MADE n’a pris qu’un minimum de temps – pas plus d’une demi-heure – parce que c’est si simple à utiliser ».

En fait, l’équipe de MADE a été tellement impressionnée par le système intégré chez Matches que la société a déjà prévu d’en déployer d’autres presque identiques dans plusieurs projets à venir.
« Cela s’explique par les excellentes performances chez Matches », poursuit Bond. « Il est définitivement devenu notre solution de prédilection pour les projets d’accueil du public, à tel point que nous en avons même un stock pour en disposer rapidement quand nous en avons besoin.


Une des -match boxes-

Les gens de Powersoft sont tout aussi importants que ce qu’offrent leurs équipements, ajoute Barton de CUK, qui distribue la marque au Royaume-Uni depuis 2008. « Il ne s’agit pas seulement des produits, mais aussi des relations et pour ça, les gars de Powersoft sont fantastiques », conclut-il.

3 partenaires et un client heureux.

« Ils ont démontré à maintes reprises qu’ils étaient accessibles, sympas et flexibles, ce qui est exactement ce dont vous avez besoin dans une relation de travail. Et c’est une combinaison rare que de trouver un fabricant de haut niveau qui a des gens aussi cool qui travaillent pour lui. »


D’autres informations sur :

– Le site Powersoft
– Le site Made Worldwide
– Le site CUK Audio
– Le site Matches Ashford

 

JBL présente les nouvelles enceintes amplifiées EON700

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La gamme EON700, qui comprend les enceintes EON710, EON712, EON715 et le subwoofer EON718S, offre une très bonne couverture et fidélité sonore, grâce à l’utilisation de haut-parleurs JBL sur mesure. Ces systèmes sont parfaits pour sonoriser tout événement intérieur ou extérieur de petite à moyenne taille avec un son fort et clair.

Le M118-4 à bobine 3” et aimant ferrite équipant le sub 718S, un transducteur sérieux et assemblé au Mexique comme des modèles beaucoup plus huppés du catalogue JBL.

Ils sont alimentés par une amplification en classe D de 1300 W en crête pour les enceintes et 1500 W pour le subwoofer.
On obtient rapidement un son parfait grâce au mélangeur 3 canaux intégrant les technologies du dbx DriveRack comme la suppression automatique du Larsen, un correcteur de sortie 8 bandes et des presets optimisés.
Accédez facilement aux fonctions via un écran LCD couleur rétroéclairé ou l’application JBL Pro Connect.

JBL Pro Connect et l’écran couleur présent à l’arrière des 4 modèles.

Le moteur 1” 2414H qui équipe l’ensemble de la gamme EON700 et lui offre sa très bonne sensibilité.

Le streaming Bluetooth 5.0, un délai d’alignement de 100 msec intégré et des options de fixation apportent encore plus de flexibilité à ce système de sonorisation fiable et idéal dans de nombreuses configurations, du chanteur aux DJs comme à l’audiovisuel d’entreprise.

Un design acoustique et un son soigné

Le nouveau design des enceintes EON700 met en œuvre des woofers JBL développés pour cette gamme et un puissant moteur 2414H associé à de nouveaux pavillons optimisés.
Tout cela afin d’obtenir le célèbre son JBL, avec une réponse naturelle dans les basses et une large dispersion dans les hautes fréquences.


La EON715 sans sa face avant. Admirez la pièce de mise en phase facilitant le raccord toujours délicat entre un 15” et un moteur, surtout de 1”

Performances et puissance

La série EON700 offre une reproduction robuste qui couvre les besoins de tout événement de taille petite à moyenne, à l’intérieur ou à l’extérieur. Elle intègre une amplification efficace en classe D de 1300 W en crête pour les enceintes et 1500 W pour le subwoofer.
Et avec une pression allant jusqu’à 128 dB max SPL (EON715), de quoi offrir à l’ensemble du public un rendu sonore digne du premier rang.

Obtenez un excellent son rapidement avec un DSP de qualité professionnelle

Le DSP de qualité professionnelle et son correcteur 8 bandes associés à des presets optimisés permettent d’accéder au meilleur son par la simple action d’un bouton.
L’atténuateur automatique (Ducking) baisse automatiquement le niveau de la musique lorsqu’un signal micro est détecté. Et les oreilles sont protégées grâce à l’éliminateur automatique de Larsen dbx intégré.

Connectivité et contrôle

Le streaming Bluetooth 5.0 intégré bénéficie des dernières améliorations du protocole pour une latence réduite, une portée et une fidélité audio améliorées. Deux connecteurs combo pour les entrées et une sortie sur XLR pour des enceintes supplémentaires complètent les options de connectivité. L’accès aux fonctions s’effectue via un écran LCD EasyNav ou en utilisant l’application universelle JBL Pro Connect pour effectuer des réglages de n’importe où dans la salle.

Tout est prévu pour faciliter la mise en œuvre de cette série.

Configurez votre diffusion

Les accessoires tels qu’une barre de couplage ou un étrier offrent des options de déploiement flexibles, permettant d’adapter le système aux salles et comme ces enceintes sont empilables, il est encore plus facile de les stocker et de les transporter.

Robuste et fiable

Comme toutes les enceintes JBL, les préséries des EON700 subissent 100 heures de tests rigoureux pour s’assurer qu’elles fonctionneront parfaitement en conditions réelles.


Pour plus de renseignements sur le site Freevox et sur le site JBL

 

Alterlite dynamise la façade du théâtre La Colline

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La façade du théâtre La Colline équipée de ses nouveaux luminaires Anolis pour un éclairage dynamique et contrôlé. Les Divine 160, accrochés sous le manteau, éclairent le parvis et les Arc Source lèchent les colonnes de béton.

Quand l’équipe lumière du Théâtre La Colline, guidée par Stéphane Hochart, a obtenu les budgets du ministère de la Culture pour remplacer l’éclairage fatigué de la façade vitrée du bâtiment, c’est la société d’installation Alterlite qui a été sélectionnée pour assurer la fourniture de luminaires Anolis.

Stéphane Hochart, chef du service lumière scénique a trouvé judicieux de prendre en charge également l’éclairage général du théâtre pour gagner en cohérence et sélectionner des produits performants.

La Colline, un des 6 théâtres nationaux de France, situé à Paris dans le 20e arrondissement, ouvre sa façade de verre sur la rue Malte Brun devenue piétonne en 2019.

Stéphane Hochart, chef du service lumière scénique a alors envisagé la possibilité d’envoyer des messages de couleur via un éclairage de façade débordant largement sur la rue.
« Nous avons déjà établi un protocole de couleur pour l’éclairage du hall d’accueil public » nous explique Stéphane Hochart.

L’entrée du théâtre montre ici la puissance des Divines. En arrière-plan, le hall éclairé en rouge signale les soirs de spectacle que les portes de la salle sont fermées.

« Les profilés à leds RGB + CW + WW qui soulignent l’architecture interne, transitent doucement du blanc au rouge et inversement, quand sonne la cloche pour signaler aux fumeurs situés à l’extérieur du théâtre, l’imminence du début du spectacle.

Le hall d’accueil public éclairé par des rubans leds RGB + blanc chaud + blanc froid, développés par Stéphane Hochart.

L’éclairage devient ensuite rouge fixe à la fermeture des portes de la salle. Il est encore temps pour les retardataires de s’y glisser discrètement via une porte dérobée.
Ensuite la lumière repasse au blanc fixe. C’est un protocole, qui aide l’équipe d’accueil à diriger le public, et que nous avons souhaité étendre à l’extérieur pour signaler aux spectateurs à l’approche du théâtre que si le parvis est rouge, il faut vraiment presser le pas. »

Il a aussi dessiné les luminaires du couloir d’accès à la grande salle, équipés des mêmes leds que les rubans.

Mais ce n’est pas la seule vocation de l’installation des luminaires externes Anolis dont les jolies couleurs coulent sur les parois vitrées, se reflètent sur les armatures métalliques et inondent le sol du parvis.
« Les soirs de spectacle quand il fait beau et chaud, reprend Stéphane, on installe des transats, des tables et des bancs. C’est très agréable.
Et comme les candélabres de la ville créent une pollution visuelle, nous avions besoin de luminaires puissants car accrochés sous le manteau de la façade à 10 mètres et restituant de jolies couleurs et des blancs calibrés.

Les Anolis Divine 160 accrochés au manteau de la façade.

Christian Paillard, le patron d’Alterlite, nous a conseillé des projecteurs Anolis qui répondent à nos exigences d’étanchéité (IP65), de puissance, de couverture et de reproductibilité des couleurs d’un projecteur à l’autre.

Un des Arc Source 16 MC placés à la base des colonnes béton.

Avant de prendre notre décision, Alterlite nous a prêté des projecteurs pour procéder à des tests in situ qui nous ont permis de valider le choix de 12 projecteurs Divine 160 RGB-CW équipés de collimateurs 24° et de 5 Arc Source 16 MC à diffusion asymétrique 42° x 7°.
Après l’installation, l’équipe a procédé à la programmation, en prenant soin de déconnecter les candélabres de la rue, pupitre de contrôle positionné dans la rue face au théâtre.
Ils ont mémorisé des couleurs fixes et les effets de chenillard très soft qui passent du rouge au blanc dans un enregistreur/lecteur de DMX Swisson XRC 200. Il y a même une séquence “disco” pour les jours de fête !


Une petite sélection des couleurs programmées par l’équipe lumière.

« Le théâtre dispose de deux boîtiers Swisson identiques situés dans la cabine de sécurité et contrôlés par les gardiens. L’un d’eux gère l’éclairage intérieur du hall ainsi que les couloirs d’accès à la salle, et l’autre l’éclairage extérieur façade. Une étiquette par boîtier affiche les numéros de mémoires affectés aux différents états de lumière.

Les deux enregistreurs/lecteurs de signal DMX dans le local de sécurité, et leurs fiches détaillées d’états lumineux.

Nous formons les gardiens à leur utilisation. On a une mémoire de journée, une à 18 heures par temps couvert pour égayer le lieu, la sonnerie des cloches, la fermeture des portes, etc.
L’alimentation des luminaires extérieurs est sur horloge avec un capteur de lumière extérieure pour différer l’allumage quand les jours rallongent.
Nous avons aussi doublé les mémoires pour pallier les erreurs de manipulation. Saisir un numéro et appuyer sur record au lieu de play écrase la mémoire sélectionnée hélas.


D’autres information sur le site Alterlite et sur le site Anolis

Nouvelle version Eos 3.1 ETC

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La famille de consoles EOS ETC est reconnue pour fournir à l’utilisateur un contrôle complet et précis de l’éclairage scénique quel que soit le nombre de projecteurs impliqués. La dernière version 3.1 d’Eos ajoute des possibilités de personnalisation pour répondre à tout type de programmation ou spectacle.
Les nouveaux outils d’Eos v3.1 offrent aux pupitreurs la possibilité de configurer leurs espaces de travail et de programmation, leur visualisation 3D et les contrôleurs physiques comme ils le souhaitent.

Aujourd’hui les pupitreurs ont besoin d’accéder rapidement à tout leur contenu. Dans la version v3.1, les Customs Direct Selects qui donnent rapidement accès à des réglages favoris prennent en charge des milliers de listes personnalisables contenant des channels, des groupes, des palettes, des scènes et bien plus encore.

Une nouvelle bibliothèque d’icônes permet d’ajouter des images à la fois aux Directs Selects et aux Magic Sheets pour les identifier en un clin d’œil. Autre nouveauté, le rôle des encodeurs de la console est personnalisable pour un type de projecteur en particulier ou pour toutes ses sources.

Le pilotage par automatisation évolue aussi avec un nouveau time code sous forme de liste déroulante dans la barre supérieure de chaque écran, permettant de visualiser les interactions du pupitre avec les autres appareils.

La version v3.0 d’Eos a introduit Augment3d, un outil qui permet de programmer et de visualiser la scène en 3 dimensions.
La version v3.1 propose de nouvelles fonctions pour rapprocher cet environnement de programmation de la réalité en appliquant des textures à l’environnement 3D depuis une bibliothèque ou en important ses textures personnelles.

Les importations Sketchup ont été considérablement améliorées et les importations Vectorworks incluent désormais les couteaux pour les projecteurs traditionnels. Enfin, il est dorénavant possible d’intégrer des lumières omnidirectionnelles à vos plans de feu, comme des appliques ou des lustres.

Les améliorations du logiciel concernent aussi l’adaptation de l’espace de travail physique.
Pour les spectacles nécessitant beaucoup de contrôles manuels, le groupe “Fader Wings“ permet de paginer tous les playbacks internes et fader wings en un seul endroit.

Eos v3.1 permet aussi de moduler la luminosité de l’espace de travail grâce à une nouvelle boîte de dialogue qui propose d’ajuster les niveaux d’éclairage des éléments de votre bureau et des écrans externes compatibles et d’en disposer comme préréglages ou macros. Lorsque vous devez vous concentrer sur la scène pour affiner la lumière, vous pouvez déclencher le mode Extinction et éteindre temporairement toutes les surfaces éclairées de la console.

Aboutissement de 15 ans de développement, cette nouvelle version du logiciel Eos est téléchargeable et utilisable gratuitement sur n’importe quelle console de la famille Eos, ou sur votre PC ou Mac, celui-ci pouvant être déverrouillé et connecté à votre système via une clef USB ETCnomad.

Plus d’infos et téléchargement de la mise à jour sur le site ETC

 

DV2, une pandémie et ça repart

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Rien n’est jamais gagné, mais comme d’autres entreprise du secteur, DV2 a su trouver les solutions pour faire face à la pandémie de Covid 19. Alors que nos métiers redémarrent enfin, nous avons été à la rencontre de Guy Vignet et Didier Dal Fitto pour faire un point autant humain qu’entrepreneurial sur un groupe qui déborde du strict cadre français. Norroy n’est pas mort, vive Norroy !

SLU : Bonjour Didier et Guy. Comment ça va ?

Guy Vignet : Comme tu le vois, en pleine forme. Tout le monde a été très prudent et une seule personne de notre équipe a contracté la Covid. Heureusement c’était après la vaccination. Mais si on fait un petit retour en arrière, que d’émotions !

Didier Dal Fitto et Guy Vignet à Francfort en 2019. Le calme avant la tempête.

Comme la plupart des patrons de boîtes, quand le confinement nous est tombé dessus, on s’est mis en mode combat. Il a fallu comprendre et apprendre très vite. Cette situation a motivé la profession des constructeurs et importateurs à s’organiser et à se rapprocher.
Chacun a mis de côté la compétition quotidienne pour s’organiser dans deux structures de représentation l’UDFM, présidée par Philippe Coudyser et l’Alliance, présidée par Arnaud Leschemelle.

DV2 n’a pas voulu choisir entre l’une et l’autre et nous avons adhéré aux deux. Du coup nous payons deux cotisations mais ça donne les moyens à chacun de mener ses actions. Et les efforts communs ont permis de faire comprendre aux pouvoir publics l’importance de notre secteur d’activité. Nous avons été classés en secteur S1, ce qui nous a ouvert la voie à des aides suffisantes.

SLU : Sans faire de politique, la France a vraiment bien accompagné les entreprises…

Guy Vignet : On a été très bien entendu et tout s’est dans l’ensemble bien passé contrairement à d’autres pays. Si, en Allemagne aussi les entreprises ont été aidées, en Belgique cela a été moins le cas.

Grâce aux PGE et autres formules, chaque maillon de la chaine a honoré ses engagements. Nous avons payé nos fournisseurs normalement et nos clients aussi. Ça n’a l’air de rien mais si le système s’était grippé, on aurait vécu la réaction en chaine, la crise systémique comme disent les économistes. Le chômage partiel nous a par ailleurs permis de maintenir toutes nos équipes, nos forces vives et redémarrer sans problème depuis la fin de l’été.

L’Europe, c’est la porte à côté

SLU : Votre commentaire sur les autres pays est d’autant plus légitime que vous vous êtes ouverts à l’international avec DV2 Belux et United Brands

Guy Vignet : Effectivement, quand la question du développement s’est posée, nous avions deux solutions. Le modèle vertical consistait à augmenter notre catalogue avec des produits audio, vidéo ou éclairage, et crois bien qu’on nous a tout proposé, mais c’était trop loin de notre ADN, l’audio premium. L’autre piste de développement que j’appellerai horizontal, c’est de dupliquer notre modèle à d’autres territoires.

Ludo Vandegoor

Nous avons commencé en Belgique où nous connaissions déjà un beau succès avec Adamson via notre partenaire EML intégré depuis dans le groupe d’évènementiel mondial PRG. Depuis les années 2000 ce partenariat a largement contribué à la reconnaissance internationale d’Adamson auprès des plus grands ingénieurs du son.

En 2014 nous avons constitué DV2.be dirigée par Ludovic Vandegoor, filiale à 100 % et installée à proximité de Charleroi.
Puis nous nous sommes tournés vers notre autre voisin, l’Allemagne, avec le même projet de développement et nous avons rencontré l’équipe très british spirit de United Brands avec au catalogue Digico, mais aussi Martin Audio et XTA.

Nos vues se sont très vite alignées permettant d’avoir la distribution de Digico en Allemagne, et nous avons apporté Adamson en lieu et place de Martin Audio. Nous détenons 92 % de United Brands et le reste est aux mains des managers allemands. U-B est installée à Düsseldorf, à quelques heures de voiture de Metz et la synergie entre eux et nous est très grande, humainement comme techniquement.

Tout ça est chapeauté par une holding, qui pour le clin d’œil a été baptisée Rubycon, du nom du groupe de rock que l’on avait fondé avec une bande de potes dans lequel on était déjà présent avec Didier. On est ravi car le développement de notre groupe se passe bien, on a des super marques avec Adamson, Digico et Powersoft et surtout on avance en restant fermement attaché à nos valeurs.


De gauche à droite Didier Dal Fitto de DV2, Jochen Sommer d’Adamson, Guy Vignet de DV2, Brock Adamson qu’on ne présente plus, Wolfgang Garçon d’United Brands, Tobias Rengers d’United Brands et enfin James Oliver d’Adamson.

SLU : On a l’impression que si l’intégration ne s’est pas trop arrêtée, la prestation est encore freinée dans son retour

Julien Poirot premier tympan chez DV2 en plein calage au Quai des Arts de Rumilly.

Guy Vignet : Depuis notre balcon messin nous avons observé une évolution très similaire dans les 3 pays. Après le black-out le marché de l’installation s’est remis en route mais au 1er novembre 2021, celui des prestataires n’est globalement pas encore reparti.

On sent que l’on est à un point de bascule, mais c’est toujours wait and see. Notre chance c’est d’avoir de bons produits qui sont aussi très appréciés dans les théâtres, les SMAC et tout ce qui fait le tissu culturel local, on est donc en croissance sur ces marchés.


SLU : On entend beaucoup parler de manque de pièces et matériaux freinant les constructeurs. Qu’en est-il chez vous ?

Guy Vignet : Ça commence. Nous avons toujours des stocks importants ce qui amortit beaucoup ce type de problématique, mais ça commence à se sentir un peu par exemple chez Powersoft et d’autres. « Stock » a été longtemps un gros mot mais quand on peut se permettre d’en avoir un, c’est aussi un confort, même si la période du confinement a été dure à vivre avec le dépôt plein et le carnet de commandes vide.

Des hommes et des machines à faire du son

SLU : On parle de redémarrage. Avec quels atouts ?

Guy Vignet : Tout d’abord une équipe qui a soif de reprendre une activité normale. Ça fait du bien de se retrouver. Des produits qui ont été introduits peu de temps avant la pandémie et qui cartonnent : les gammes S7 et S10 d’Adamson.

Autour de haut-parleurs 7” en Kevlar, le constructeur a décliné un ligne-source 100° x 12,5° et des point sources 70° x 40° et 100° x 50°. Le 10” qui existait déjà en ligne-source 110° x 10° est complété par deux point sources 70° x 40° et 100° x 50°. Les deux gammes existent en version touring et installation. Et bien sûr la gamme sub à suspendre qui va avec.

Les IS7 et IS10 avec leurs subs respectifs. Juste une petite partie de deux gammes désormais très complètes.

On fait un carton avec les 7 et 10. L’Arsenal à Metz, L’espace Encan à La Rochelle, La Hune à Poitiers, Parc’Espace à Poisy en Haute-Savoie, le Sémaphore à Irigny, l’Echonova à Vannes, le Quai des Arts à Rumilly, le 12 à Cergy-Pontoise, le Palais des congrès au Touquet, le Phénix à Valenciennes, le Channel à Calais, la Salle Paul Lamm à Hagondange, l’InterValle à Vaugneray, l’Arche à Villerupt …

Adrien Dauvergne et Greg Buchet au Channel à Calais où le maître-mot est polyvalence et mobilité.

Et vous savez à SLU comment ça se passe, le décideur ne veut pas se tromper et avoir de regrets, donc c’est sélection sur dossier et écoute comparative dans le lieu avec les exploitants. A ce petit jeu on retrouve toujours un peu le même trio face à face et je dois dire que l’on bouscule souvent des préjugés. Même les plus habitués à telle ou telle marque qui découvrent la signature sonore Adamson, changent souvent d’avis et nous choisissent.

SLU : Chez Digico ça dépote !

Didier Dal Fitto : Absolument. Il y a l’acquisition de la marque Klang et sa technologie de son immersif pour les retours au casque et l’intégration de cette technologie dans les consoles. La démocratisation du moteur Quantum initialement réservé à la SD7, toujours très présente même si ancienne, nous a donné la Q225 et Q338, des consoles beaucoup plus abordables même si très puissantes et ouvertes sur l’extérieur via des slots DMI et un nombre toujours plus grand de cartes.

Grâce à l’architecture et au processeur Quantum, la Q225 offre des performances inédites avec la possibilité de travailler avec un second écran dédié à ses effets ou au processing casque Klang. Deux slots DMI ouvrent aussi de nombreuses possibilités.

Notre ambition est que Digico devienne numéro 1 en France comme c’est souvent le cas pour toutes les productions internationales les plus exigeantes.

Powersoft & MDC

SLU : Quid de Powersoft et MDC ?

Didier Dal Fitto : On a bénéficié de la bonne santé du marché de l’intégration où la qualité et le prix de Powersoft rendent cette marque italienne très recherchée.
La gamme s’est enrichie notamment avec les petits modules Mezzo mais aussi avec une solution de gestion des sources et du management de zones via une commande tactile wallmount en réseau Dante compatible avec tous les modèles de la gamme.

La MDC-8 présentée deux fois, en mini wedge ou en tête

Côté MDC on avait introduit la MDC-8 (8” co-axial) et son sub dédié 115S (15”) juste fin 2019, donc le produit a démarré sa carrière avec un retard à l’allumage mais a désormais trouvé ses fans. Le rapport qualité/prix est sans équivalent.

Nous avons aussi mis à profit la pause obligée du Covid pour réaliser un projet de longue date en mettant en ligne un site qui va nous permettre de donner une deuxième vie au matériel que nous avons vendu à nos clients il y a quelques années : REPLAY.SHOP dédié au matériel d’occasion et où l’on va trouver de l’Adamson et de la Digico contrôlé, révisé et garanti.

SLU : OK pour l’occase mais si on parlait du futur ?

Didier Dal Fitto : Le futur c’est la technologie CS d’Adamson avec les gammes 7 et 10 en line array et point source mais en AVB Milan, amplification classe D et un contrôle unifié avec une logiciel intégré Control Suite assurant la prédiction, le tuning, le patch AVB et la supervision. L’amplification boîte par boîte des CS offre une granularité beaucoup plus fine et rend l’optimisation sonore très efficace et pointue, par exemple un contrôle de la directivité.

Une image du concert d’inauguration de l’Antipode à Rennes, entièrement équipé en CS10 et CS119 qu’on devine à l’oeuvre. Photo G. Le Flem

Ces produits sont très appréciés en télé, The Voice en est par exemple équipé grâce à notre partenaire S Group. L’intégration s’y met aussi avec l’Antipode à Rennes, une très belle MJC avec, entre autres espaces scéniques, la Grande Scène de 900 places, qui vient tout juste d’être inaugurée et proposera 80 concerts par an. Elle est équipée en CS10. Enfin Adamson travaille aussi sur l’immersif. Patience !


Découvrez l’Antipode et sa technique


Solidement à la barre


Guy Vignet : Enfin et pour conclure, nous avons atteint une taille qui fait que l’on nous observe ou que l’on veut nous titiller, alors pour couper court à certaines rumeurs et mieux vous informer, prenez les infos à la source !
Oui, le fonds d’investissement régional GEI qui nous a accompagnés dans notre développement doit sortir, c’est dans sa logique, comme l’est l’arrivée d’un nouveau partenaire financier.

Cette passation ainsi qu’un audit ont généré quelques fuites qui ont été interprétées comme une possible mise en vente de DV2. Il n’en est rien.
A l’issue de ce changement de fonds d’investissement, nous serons avec Didier toujours majoritaires au capital et à la tête de l’entreprise, mais disposerons de plus de moyens pour développer nos idées dans un monde par définition mouvant.

Inutile de préciser que nous avons tenté par tous les moyens de faire parler Didier et Guy car on sait qu’ils en ont sous la semelle, eux comme leurs marques, mais rien n’y a fait. Menaces, flatterie, ruse, ils ont tout déjoué. Rendez-vous donc en 2022 pour la mise à jour en DV2.2

D’autres informations sur :

– Le site DV2
– Le site DV2 be
– Le site United

 

Robe lance sa première découpe T11 Profile

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La marque Robe Lighting présentera aux JTSE sa dernière nouveauté baptisée T11 Profile dont le lancement mondial est officiellement annoncé sur le salon français !

Première découpe de Robe Lighting, la T11 Profile™ répond à la technologie MSL™ (Multi-Spectral Light), pour assurer la finesse de couleurs de la série T (les T1 et T2) développée pour les théâtres et plateaux de TV.


Son moteur de leds interchangeable MSL-TE 350 W produit plus de 9 500 lumens en blanc chaud à 3200 K.

L’optique haute définition offre une projection précise sur toute la plage de zoom de rapport 10:1 allant de 5° à 50°.
L’optique frontale est remplaçable facilement par une lentille Fresnel ou une lentille PC martelée via 4 vis quart-de-tour.

La température de couleur est réglable de 2700 K à 8000 K, calibrées sur toute la plage, avec des indices TLCI et TM30-18 élevés pour assurer un rendu parfait rendu des teintes chair. La T11 assure également une émulation tungstène.

Un système de couteaux novateur facilite le travail de découpe ; un frost de 1° (équivalent R132) est intégré pour un flou instantané directement engagé par une tirette et un frost de 5° est également disponible en option.

Le refroidissement de la source a été optimisé pour s’adapter aux exigences des lieux sensibles au bruit. La gestion de l’alimentation de la source sans scintillement Cpulse™ et le canal minus green / plus green répondent aux besoins de captation sur les plateaux de TV.
Un module optionnel vient compléter en option les fonctions de ce projecteur avec deux gobos rotatifs, trois gobos statiques ainsi qu’un iris motorisé pour une utilisation créative et polyvalente.

Et ce n’est pas tout !

Robe Lighting France présentera également le dernier profile motorisé FORTE, le LEDBeam 350 grand frère du LEDBeam 150, le projecteur vidéo asservi ProMotion, les T1 et T2 de la série T ainsi que les projecteurs architecturaux Anolis Lighting avec l’Ambiane SP, l’Ambiane HP & l’Ambiane XP.

Robe et Anolis seront présents sur les Stands N°35-36-69-70 et les boîtes noires N°3 & N°4.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France