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Nexo lance au Plasa les e PS dédiées aux intégrateurs

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Profitant de l’occasion offerte par le premier salon depuis de nombreux mois, NEXO a dévoilé sa série d’enceintes ePS conçues pour les besoins de l’intégration.
Trois enceintes passives à 2 voies et deux renforts de basses dédiés sont les premiers modèles d’une nouvelle gamme « utilitaire », qui offre la haute qualité européenne de NEXO à un prix accessible ce qui galvanisera les projets au budget serré.

A gauche et debout sur le sub eLS600 se trouvent ePS8 et ePS6. A droite ePS10 sur le petit sub eLS400.

S’appuyant sur 25 ans de succès avec la légendaire série PS, les ingénieurs de NEXO ont adopté une approche sans fioritures pour cette nouvelle gamme, réduisant les options de connexion et de montage, et tirant parti des nouvelles techniques de fabrication et de conception des transducteurs pour atteindre des prix sans précédent pour cette gamme si appréciée. Les modèles ePS permettront à de nombreux projets d’installation publics et privés d’accéder à un système NEXO sans se ruiner.

Conçue spécifiquement pour une installation fixe, la série ePS regroupe toutes les caractéristiques NEXO de haut rendement, de dispersion et de musicalité dans des ébénisteries en bois compactes, de forme trapézoïdale et avec des grilles en acier pour une résistance aux intempéries certifiée IP54 (et IP55).

La série ePS mise en scène au sol, sur des fixations murales et enfin en accroche.

La gamme ePS comprend trois enceintes point source légères, montées en 6”, 8” et 10”. Chacune comprend un moteur HF de 1,4” et un haut-parleur de grave de faible poids, avec le pavillon rotatif historique de NEXO offrant des options de dispersion à l’utilisateur.
Disposant d’une ébénisterie en contreplaqué de bouleau balte, ePS6, ePS8 et ePS10 offrent un SPL Max de 125, 128 et 130 dB respectivement.

– ePS6 ne pèse que 7,1 kg pour une taille de 367 mm x 200 mm x 182 mm et une réponse en fréquence à -6 dB de 90 Hz à 20 kHz.
– ePS8 pèse 8,1 kg, mesure 425 mm x 252 mm x 227 mm et sa réponse en fréquence s’étend de 80 Hz à 20 kHz à -6 dB.
Le plus puissant des trois modèles, ePS 10 pèse 14,8 kg, mesure 533 mm x 318 mm x 283 mm et sa réponse en fréquence va de 70 Hz à 20 kHz à -6 dB.

ePS 6, 8 et 10…nues. Aucun doute, il s’agit bien de guides d’onde PS de Nexo !

Les trois boîtes sont équipées sobrement d’un bornier offrant des connecteurs à vis IN/OUT à pas de 7 mm. Le couvercle IP protège les connecteurs de l’humidité dans les applications extérieures. De chaque côté de l’ébénisterie, deux inserts M6 au pas de 80 mm et un insert M10 permettent la connexion au support en U, aux accroches ou aux vis à oeil. L’arrière de chaque enceinte est équipé de 3 inserts M6 avec un pas de 70 mm pour un montage mural en positions horizontale et verticale.
Toutes les unités sont finies en peinture structurelle noire (le blanc et toutes les autres couleurs RAL sont disponibles sur commande), avec un tissu acoustique résistant aux UV tendu sur la grille avant.

Toutes les enceintes NEXO sont associées à un renfort de grave dédié, bien qu’elles soient compatibles en phase avec n’importe quel sub du catalogue NEXO. Dans le cas de la série ePS, deux puissants subwoofers compacts sont lancés – le simple 12” eLS400 et le simple 15” eLS600, qui correspondent à l’esthétique des enceintes de la série ePS.

eLS400 est un sub compact qui peut être posé ou suspendu, grâce à sa conception discrète et facile à intégrer. Ne pesant que 14,5 kg et mesurant 365 mm x 425 mm x 447 mm, il est équipé d’un 12” à grand débattement délivrant un SPL Max de 130 dB et une réponse en fréquence allant à 45 Hz à -6 dB. Il a été conçu pour compléter ePS6 et ePS8.

eLS400 et eLS600

eLS600 mesure 425 mm x 533 mm x 562 mm, pèse 26,3 kg et utilise un 15” à grande excursion dans un montage bass-reflex capable d’une pression crête de 136 dB. Il est conçu pour s’associer à ePS8 et ePS10. Astucieusement, les dimensions en largeur et en hauteur des subwoofers rectangulaires correspondent parfaitement aux tailles des têtes dont ils renforcent le bas du spectre : un cadré dédié permet d’accrocher les ePS sous le subwoofer, créant des systèmes à large bande de faible encombrement et visuellement agréables.

Sur les quatre côtés des subs, deux raccords M10 relient eLS600 au support en U, aux vis à œil ou aux accessoires dédiés. Les raccords M10 non utilisés peuvent être employés comme points d’accrochage supplémentaires là où la législation l’exige. La connexion à l’ampli se fait via deux paires (entrée/sortie) de borniers à vis, tandis que le couvercle IP inclus protège les connecteurs de l’humidité dans les applications extérieures.

Les systèmes composés d’éléments ePS et eLS ont l’avantage d’être constitués de composants de haute qualité familiers à tous les utilisateurs des produits premium de NEXO, associés aux capacités de traitement uniques des amplificateurs NXAMPmk2.
L’impédance de 4 ohms de eLS600 permet de charger les 4x1mk2 à raison d’une unité par canal, les 4x2mk2 et 4x4mk2 en prenant deux en parallèle. eLS400 dont le 12” est habilement bobiné en 6 ohms charge les 4x1mk2 à raison de deux unités en parallèle par canal, les 4x2mk2 et 4x4mk2 en prenant trois.

Pour télécharger les données techniques complètes de cette nouvelle série, cliquez ici

 

Meyer Ultra-X20, la polyvalence en boîte

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Petite sœur de la X40, la X20 est la seconde déclinaison ou mieux encore Ultra déclinaison d’une nouvelle gamme et c’est aussi la solution que Meyer a trouvée pour pousser à la retraite les UPA.

Une animation montrant le montage des transducteurs en mode concentrique et l’évent en bas de caisse.

Moderne et très bien née question électronique, la X20 bénéficie d’un module ampli en classe D à trois voies, dont la puissance totale en crête atteint 860 W. Le DSP de bord se charge du filtrage, de la correction de phase, de l’égalisation et enfin de la protection de transducteurs, un moteur de 2” et deux petits graves de 5”.

Respect de la planète ou plus certainement simplicité de construction, robustesse, durabilité et gain de taille et de poids, la X20 est entièrement faite en aluminium ce qui n’empêche pas les deux HP de grave de disposer d’une vraie charge, un évent laminaire prenant place en bas de la face avant.

Pour ceux qui connaissent la marque, on ne badine pas avec les chiffres et la X20 ne déroge pas à la règle. En fonction des modèles, on y reviendra, le SPL Max atteint en bruit rose 123,5 dB et en M-noise oscille entre 127 et 128,5 dB, la différence étant due au guide d’onde plus serré. La réponse en fréquence tient entre ± 4 dB entre 65 Hz et 17,5 kHz avec une phase tenant entre 95 Hz et 18 kHz entre ± 45°.


Le module comportant 3 amplis en classe D, l’alimentation et la partie DSP, essentielle dans l’alignement, la correction en phase comme en fréquence et la protection de la X20.

Les modèles disponibles sont trois. La X20 équipé d’un guide « standard » favorisant un plan au choix (les guides sont rotatifs) avec 110° x 50°, la X22 favorisant un peu la portée avec 80° x 50° et la X23 dite la sulfateuse en 110° x 110°.

La platine de connexion arrière porte la désormais classique prise 5 broches XLR et son renvoi acceptant à la fois le signal analogique symétrique et les deux points pour le réseau RMS, mais deux autres versions sont disponibles, une où audio et réseau de monitoring sont séparées et une dernière IntelligentDC où la X20 est alimentée en courant continu via un câble spécifique qui véhicule aussi l’audio.

La face arrière en mode analogique et RMS en 5 points.

Le corps en alu facilite la pose d’inserts standard, deux M8 de chaque petit côté et quatre M6 sur le radiateur de l’ampli et un ensemble de lyres, pattes, renvois et autres adaptateurs pour des pieds standard sont prévus.

Nous avons eu la chance et le plaisir de pouvoir écouter la X20 accompagnée par deux subs différents lors de notre découverte de Spacemap Go dans le studio de Dushow au printemps (pour retrouver ce reportage cliquez ici) et le moins qu’on puisse dire c’est que ça sonne vraiment bien.

Telle quelle la X20 est capable, en sacrifiant un peu de sensibilité, de produire un grave acceptable et pour nombre d’utilisations, elle fera largement l’affaire. Le bas médium est très délié et apporte un grain appréciable et musical aux voix. Le médium et l’aigu sont très agréables, précis et piqués à la fois.

Deux X20 sur autant de USW-112P. Ca paraît petit, mais ça tabasse.

Les extraits proposés ont tous prouvé l’extrême musicalité et fidélité sans aucun traînage de cette enceinte, et qui devient encore plus intéressante quand un sub apporte sa dimension physique et rééquilibre son rendu, le tirant plus vers l’événementiel et moins la hifi. On sent très bien avec la X20, la capacité de Meyer et d’autres fabricants à continuer la marche en avant du SPL tout en baissant la distorsion et toute forme de dureté ou d’incohérence de phase propre aux générations précédentes.

Trois subs enfin complètent – logiquement – la X20

Le USW-112P

Le plus proche et prêt pour le futur, comme l’est la X20, est le petit USW-112P. Un seul 12” et 1 200 W en crête, lui permettent de délivrer entre 35 et 125 Hz à ±4 dB pour 123 dB en bruit rose et M-Noise.
Nous l’avons écouté et pour une salle d’un volume raisonnable, il fait parfaitement l’affaire, même si la X20 lui tient tête. Un modèle identique mais IntelligentDC existe aussi de ce sub et il ne vous coûtera que 3 dB sur le sonomètre.

Le USW-210.

Un autre sub possible est le USW-210P avec deux 10” dans un montage en colonne, un évent central et le radiateur des amplis complétant le tableau. 30 à 140 Hz à ±4 dB pour 126 dB en bruit rose et M-Noise.

Et enfin le 750-LFC. Presque 8 dB de plus que le 112P. Chauds les marrons !

Le troisième est le 750-LFC pour lequel la X20 est nativement alignée en phase afin d’en simplifier le déploiement. Reprenant le look Touring du 900 avec juste un 15” double bobine à la place d’un 18”, il délivre 130,5 dB de SPL Max à la fois en rose et M-noise. Inutile de préciser que le combo X20 sur 750 est une petite bombe. Propre.

D’autres informations sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio & Lighting

 

Xavier Gendron en interview en direct le 10 septembre

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Quel plaisir de retrouver Xavier, notre indiscutable cador des retours, parti accompagner Sting depuis quelques années et sur le point de reprendre la route après une longue pause forcée qui l’a aussi très affecté.

Xavier en train de caler des LE1200S il y a quelques années de cela, qui plus est mixant sur deux Paragon… Un son dingue.

Il sera en direct en compagnie de Bruno Dabard, ingé applications d’Algam pour parler et découvrir la dernière gamme de retours de scène de Martin Audio une marque historique dont nombre de wedges sont employés quotidiennement sur les plateaux du monde entier.

Puissance, directivité, ergonomie et d’autres caractéristiques vont être décrites par Xav et comme l’événement sera interactif et en direct, vous aurez la possibilité de poser vos propres questions.


Le XE 500 sans sa face avant.

Si vous ne connaissez pas les XE 300 et XE 500 Martin ou voulez préparer vos questions, ils disposent tous les deux du procédé Coaxial Differential Dispersion qui permet d’ouvrir la dispersion horizontale à 60° au plus près du wedge, jusqu’à la pincer à 30° au lointain tout en gardant la balance tonale et le niveau réguliers.

Des évents placés sur la base des deux modèles assurent un couplage avec le sol afin de garantir un niveau important aussi dans le grave. Puisqu’on parle de niveau, le XE 500 délivre un SPL Max de 143 dB, 7 dB de plus que le LE 2100 avec une réponse en fréquence qui va de 62 Hz à18 kHz +/- 3 dB.

Pour assister et participer à cet événement qui aura lieu vendredi 10 septembre 2021 de 11h à 12h heure de Paris, inscrivez-vous ici

Pour retrouver XaXa dans ses œuvres, cliquez ici

Enfin pour avoir encore plus d’infos sur ces deux retours de scène, visitez le site Martin Audio ou bien le site Algam Entreprises

Sully, la trappe-cœur de Robert Juliat

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Robert Juliat s’est donné comme but de trouver la solution ultime pour offrir une seconde vie aux innombrables découpes 600SX de la planète, avec une encore meilleure qualité de lumière. En présentant l’année dernière le module Sully, et cette année la Tibo HE, ils ont peut-être rempli leur pari.
Armé de nos appareils de mesures, nous sommes allés soumettre la Sully 654SX à nos tests implacables, sur leurs terres Picardes.

Autour de la Sully

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Accueillis par Ludwig Lepage, chef produit, nous découvrons sous toutes les coutures la gamme Sully. François Juliat, directeur général, et Séverine Zucchiatti, responsable communication, répondront aussi avec plaisir à la multitude de questions que nous n’avons pas manqué de poser.

Après une chaleureuse pause-café en compagnies de nos hôtes, dans leur salon musée où chaque recoin est habillé d’un morceau d’histoire, nous continuons à évoquer nos souvenirs et partager les anecdotes de chacun en progressant vers la salle de mesures.

Habitués à nous croiser lors des grands salons nationaux et internationaux, la crise du Covid avait distendu ces liens solides que nous tissons avec les fabricants, les distributeurs et tous les prestataires durement touchés ces derniers mois.

Avec bonheur, nous nous retrouvons comme si de rien n’était. Hormis les masques et les distances à respecter, nous nous apprêtons à passer une excellente journée à Fresnoy-en-Thelle, dans les 7 000 m2 de l’usine Robert Juliat.

A votre gauche une découpe Sully 654SX, reconnaissable à son socle arrière, au niveau de l’ancienne trappe des 614SX…

Ludwig nous dresse un panorama complet de Sully qui n’est ni vraiment une découpe, ni une source spécifique, mais une gamme complète séparée en deux grands axes: D’un côté, une suite de modèles complet, les découpes Sully 650SX, la poursuite Sully 1156 et les projecteurs type Fresnel ou PC Sully 305LF et 305LPB.

De l’autre côté, des modules dit ‘retro-fit’, permettant de convertir, voir ressusciter un certain nombre de luminaires plus ou moins ancien, tungstène ou autres, en projecteur à led, à consommation réduite, flux lumineux revitalisé et réglages modernisés.

… et à votre droite le module Sully, ici dans sa version ‘poursuite’ avec potentiomètre, mais que nous utiliserons dans un corps de 614SX par goût du luxe 😉

Le bloc Sully T/650SX compatible avec les découpes 600 SX, Aledin (630SX), Figaro, Quincy ou Pierrot et le T/1650SX pour convertir les poursuites Criquet, Buxie et Foxie. Toutefois, hormis le potentiomètre manuel du T/1650SX, quasi obligatoire pour une poursuite, les deux blocs sont absolument identiques. Il faut noter aussi que le pavé de leds et sa gestion électronique sont utilisés conjointement dans leur nouvelle gamme de découpes légères Tibo HE.

Les modules sont disponibles en deux températures de couleur : blanc chaud, l’équivalent d’un halogène 3000 K ou blanc froid à 5700 K, telle une découpe avec gélatine LeeFilter201. Des teintes équilibrées, à l’aise dans beaucoup de situations.

La consommation maximum d’un appareil est de 135 W, c’est impressionnant d’ascétisme. 22 Sully tiennent sur une ligne directe 3 kW, sans problèmes d’harmoniques ni courant d’appel. La gestion d’alimentation des leds se fait par découpage à 3 200 Hz ou 17 000 Hz, mais aussi en courant continu.
L’avantage de choisir entre une graduation la plus fluide possible à 3 200 Hz, surtout à bas niveau, ou de privilégier l’absence de flickering en passant à 17 000 Hz, voire en courant continu en cas de captation est indéniable. Dans ce dernier cas, en revanche, les transitions seront plus saccadées.
La chaleur émise est drastiquement réduite. On peut presque en profiter pour créer des gobos sur impression plastique, mais pour des applications très courtes, ou des tests, la puissance de la source led pouvant malgré tout les déformer.

La continuité tranquille

Les découpes Sully 651SX, 653SX et 654SX, livrées avec leur source led, reprennent les caractéristiques des 611, 613 et 614SX, et pour cause : leurs mécaniques sont strictement identiques ! On retrouve, presque les yeux bandés, le blocage de lyre avec sa manette débrayable et graduation de l’azimut sur l’axe de lyre ; mais aussi les réglages de zoom et focus avec les molettes de serrage siglées RJ et les règles de mesure.
Pour les étourdis, le dernier chiffre des modèles Juliat donne la plage de zoom. Soit 11-26° pour la 651SX (longue portée), 28-54° pour la 653SX (courte portée) et 16-35° pour la 654SX (standard).

Qui dit découpe dit aussi cassette de couteaux (jusqu’à 8 pour Robert Juliat) et sa tirette bleue de blocage, rotation du corps indépendant à +/- 45° avec son verrouillage arrière et deux glissières pour iris et gobo avant et après les couteaux (pour être indépendant ou non de la rotation du nez de l’appareil).
Il y a bien sûr des points d’accroche d’élingues en plusieurs endroits, une lyre droite ou anglée pour des installations suspendues ou en perroquet avec un seul crochet, un porte-filtre ou accessoire tout à l’avant, et un capot à ouverture rapide (avec les fameux verrous rapides type ‘chaussure de ski’). A l’ouverture du capot, se dévoile le porte-filtre interne avec blocage à lame de métal.

L’armature de fer placée devant la lentille arrière et ce fameux porte-filtre interne, si méconnu !

Cette glissière, déjà ancienne, permet d’insérer un verre dépoli pour garder un vrai frost sur toute la plage focale, ou des correcteurs spéciaux : UV, minus green, CTB, tout en gardant le porte-filtre avant pour d’autres gélatines. Le reste de l’appareil ne change pas, et bien évidemment tous les anciens accessoires sont compatibles.

Les lentilles du double condenseur spécifique pour le moteur led de la Sully est disponible en option, ou en pièce détachée.

Juste devant la source, des lentilles asphériques, ou double condenseur, permettent une amélioration des performances optiques en périphérie de l’image. C’est d’ailleurs le sens des lettres SX dans les dénominations de la marque.

Dans les gammes traditionnelles 1 000 W, la chaleur était déjà importante. Si l’envie vous prenait de passer à une lampe de 1 200 W, il était recommandé de changer ses lentilles pour plus de résistance thermique.
Pour les Sully, la source led réduisant les émissions de chaleur, il est possible d’utiliser un nouveau double condenseur spécial led avec un revêtement spécifique aux meilleures propriétés optiques.

Avec les lentilles d’origine, l’intensité lumineuse est déjà identique à celle d’une halogène 1 000 W, mais pour un renouvellement de parc cela permet de gagner 10 à 15 % de flux, soit l’équivalent d’une 1 200 W. Attention, ces lentilles n’apprécieraient que très peu la puissance thermique d’une lampe halogène !
La maintenance est aussi simplifiée. Le nettoyage des condenseurs et des lentilles avant sera le seul effort à faire, sans lampe à changer. Le module Sully ne demande lui aucun entretien et la source led ne doit surtout pas être touchée.

Passons à la trappe

Pour transformer une découpe 614SX en découpe led, vous aurez besoin d’un module Sully, d’un tournevis plat, de vos deux mains et d’une trentaine de secondes. C’est encore plus simple que de changer une lampe à filament. Tout se passe au niveau de la trappe de la lampe, qu’il faut ôter.

Pour plus de facilités, il est recommandé d’effectuer le changement en posant la découpe sur son nez. La lanterne est vidée de sa lampe traditionnelle, il ne reste que le double condenseur.

Cela commence par la vis arrière ¼ de tour, puis les 2 vis situées devant la lampe, qu’il faudra dévisser complètement en basculant le support de lampe. Il reste à ôter le câble de terre et vous pouvez séparer l’ancienne trappe de la découpe, et la ranger dans votre atelier lumière.
Car pour satisfaire la demande d’un éclairagiste, il est très aisé de revenir au tungstène avec les anciennes trappes à lampe, le processus étant réversible à l’infini. (Ce qui était déjà le cas avec les anciennes gammes HMI).

Attention, si le changement est éventuellement possible sur les anciennes découpes 614S, munies d’un seul condenseur et au diamètre plus petit, l’intérêt est quasi nul car l’alignement optique n’est alors pas au rendez-vous, et le faisceau très détérioré.

Si vous désirez remplacer le fameux double condenseur, c’est le moment ou jamais. Il tient simplement avec 2 vis papillons. Ensuite il faut insérer le module Sully, en faisant attention au bloc de refroidissement plus large, puis reconnecter la masse sur un des deux connecteurs et revisser le tout. L’épaisseur du module Sully (moins de 8 cm), ne gêne ni l’équilibre, ni le passage de la lyre, et ajoute au total seulement 600 grammes à une 614, le bloc seul pesant moins d’1,2 kg.

Comme une vidéo vaut mieux qu’une description, voici la méthode en images animées. Pour un parc de 50 découpes, l’opération prendra certainement moins d’une heure tout compris.



L’épaisseur du module Sully (moins de 8 cm), ne gêne ni l’équilibre, ni le passage de la lyre, et
ajoute à peine 600 grammes à une 614SX, le bloc seul pesant moins d’1,2 kg.

Sur le bloc Sully trône un refroidisseur à caloduc, destiné à évacuer la chaleur grâce au principe du transfert thermique par circulation de fluide.

En dessous du bloc de refroidissement à ailettes, se distingue en blanc une ventilation ultrarapide quasiment silencieuse. Les contours en caoutchouc empêchent les fuites de lumière.

Un ventilateur sur le dessous renforce le dispositif, tout comme l’échangeur thermique vers la carte led Osram de 115 W.
La partie basse comprend une carte PCI** unique pour la gestion électronique et le contrôle de la découpe, plus l’alimentation équipée d’un autre ventilateur.

** : Peripheral Component Interconnect : standard de bus local permettant de connecter des cartes d’extension d’ordinateur.

Le bloc Sully est livré d’une pièce et ne sera pas démontable, hors SAV spécialisé, tant l’alignement des leds et leurs liaisons thermiques doivent être calibrés avec soin.


Sur la plaque de tare sont indiqués le modèle exact de Sully (version avec ou sans potentiomètre et température de couleur), et les différentes caractéristiques importantes, dont l’adresse MAC et l’IP par défaut sur l’étiquette blanche.

La source, une fois installée dans le corps de la découpe, il ne reste qu’à se brancher en alimentation directe via le PowerCON True1, disponible en entrée et sortie, les DMX 5 broches In et Out, ou en RJ45. Puis de tester avec le potentiomètre sur le côté droit.

Déjà une première différence, et de taille, la température sur la lanterne passe de 185 °C sur la version à lampe, à 43 °C pour la découpe à leds, alors que le bruit de fonctionnement reste inaudible, entre 23 et 25 dB. Quel confort !

Aux mesures et à l’œil

Nous avons décidé de comparer dans un premier temps une découpe 614SX halogène neuve et une Sully 654SX en blanc chaud.

Premier test, le derating donne une atténuation très faible dans les 6 premières minutes, de 5 %.

Deuxième test, une variation d’intensité de 0 à 100 %. La courbe de dimmer est parfaitement droite, avec de très légers créneaux à très bas niveau.


Courbe de dimmer de 0 à 10 %.
Courbe de dimmer de 0 à 100 %.


En projection, nous sommes frappés par l’homogénéité de la Sully, et sa puissance. Il n’y a pas vraiment de différence de température de couleur, mais le faisceau semble plus dense, un poil plus brillant.

A gauche la 614SX, à droite la Sully. On peut distinguer la forme du filament de la lampe dans l’impact de l’halogène.

Le liseré autour de la projection de la Sully est plus net, sans le très léger halo autour de la 614. Les différences sont minimes, mais le faisceau est plus beau dans cette version led, plus tranché, très agréable.

Avec l’insertion de couteaux ou d’un gobo, l’amélioration est globale. Grâce à sa meilleure dissipation thermique et sa projection plus fine, la netteté est constante. Et il n’y a pas besoin de gants pour sortir le gobo !

Sur la 614SX le gobo acier est déformé par la chaleur, et le net très compliqué à obtenir. Le piqué de la Sully est meilleur. Dans les deux cas, on retrouve cette diffraction bleue/orange autour des traits.
Quasiment pas de différence avec les couteaux, toujours un des points forts de Robert Juliat. Pour chipoter un peu, on peut distinguer une diffraction un poil plus prononcée sur la Sully.

Aux mesures, la sentence est encore plus forte. La 614SX offre un flux de 5 940 lumens à 3115K, la Sully 6 430 lumens à 3096K, avec une meilleure répartition et une atténuation plus linéaire.
Les mesures à faisceau serré et large montrent également une excellente conservation du flux, un résultat remarquable, fruit du travail optique des nouveaux condenseurs et du savoir-faire ancestral de Robert Juliat.

MMesures photométriques de Sully 654SX Blanc Chaud

Le plus petit net


Faisceau 20°


Le plus grand net


Mesures photométriques 614SX halogène, faisceau 20°t

Les différentes mesures de faisceau serré à large montrent les résultats étonnant de la Sully. Il faut noter quelques différences entre nos mesures et celles du fabricant, ces derniers prenant en compte la distance entre la mire et la source led, alors que nous nous arrêtons au nez des projecteurs.


Nous utilisons ensuite des mires de références couleurs, que l’on nomme Color Checker. Cela permet de mesurer précisément le rendu des couleurs.

La puissance de la Sully, associée à sa distribution spectrale plus marquée dans les bleus et pastels, met mieux en valeur les couleurs de référence.

Pour aller plus loin, nous comparons des indices colorimétriques plus avancés. L’IRC, l’Indice de Référence des Couleurs, est rentré dans les arguments de vente des fabricants depuis plusieurs années maintenant. Considérer l’IRC CIE comme l’acmé de la restitution des couleurs, serait oublier que cette méthode date de 1964 et s’appuie sur l’examen de 8 teintes, pastels qui plus est, numérotées R1 à R8. Certains fabricants ont décidé d’être plus rigoureux, en incluant le rouge (R9) voire les 15 teintes possibles, mais sans réelle cohérence.

Les IRC-R8 des blocs Sully Warm White.
Les mesures en TM30. Si on peut considérer qu’une 614SX parfaite aurait un IRC et un Rf de 100, avec une saturation nulle à 100 et un Delta UV de 0, la Sully WW s’en approche beaucoup avec un Rf de 93, un RG de 99 et quasiment pas de déviation.

Pour définir une source de très bonne qualité, il faudrait obtenir un indice entre 95 et 100, proche de l’halogène, quasi parfait. Dans ces conditions, la Sully oscille entre 95 et 97, suivant les modèles, un score impressionnant, mais qui ne prend pas en compte les couleurs denses.

Robert Juliat a cependant décidé d’aller plus loin dans ses mesures en incluant le TM30 de 2018, qui compare 99 teintes et donne un indice Rf (de 0 à 100) de fidélité, un gamut Rg de saturation (de 0 à 140), un cercle chromatique de visualisation et un Delta UV qui indique, en simplifiant, l’écart entre le ‘blanc’ de la source mesurée et celui théorique défini par la courbe de Planck.

Pour s’adapter aux caméras, et non à l’œil, le TLCi, Television Lighting Consistency Index (2012) se base lui sur un ColorChecker spécifique, proche des capteurs électroniques photo.

Plus complexe, le TLCi est un peu l’IRC de la caméra

Enfin, pour les scientifiques, rien ne vaut le spectre d’ondes, qui détaille parfaitement chaque fréquence de couleur.

La distribution spectrale de la Sully comparée à différentes sources standards.

Ce schéma nous montre un petit creux dans les jaunes verts, et une bosse dans le bleu, qui crée cette sensation plus rosée, presque comme un 1/8 ou 1/16 de minus green. Un léger défaut théorique, mais qui permet sur les planches d’embellir la peau des comédiens.

Pour observer au mieux cette différence, nous éclairons une image de référence. On voit sans peine la différence de teinte sur les bras, les cheveux et l’ensoleillement, plus dense et plus chaleureux avec la Sully.

Nous finissons nos tests avec d’un côté une 614 et un filtre CTB, de l’autre une Sully équipée d’une led blanc froid. Nous perdons dans les deux cas, comme prévu, quelques points d’indices IRC et TM30, et un peu plus encore en TLCi. Le côté bleuté et un peu vert de la correction n’est forcément pas tendre avec les teintes chaudes.

Cependant, la différence en flux et en qualité et impressionnante. L’intensité lumineuse en sortie de 614 s’écroule sous les 2 000 lumens, tandis que la Sully CW s’envole à 7 500 lumens. La différence sur l’image de référence est imbattable.


Mesures photométriques Sully 654SX Blanc Froid


Mesures photométrique 614SX halogène + gélatine LeeFilter 201


La Sully qui éclaire le bas de l’image, ne laisse aucune chance à la 614 et sa gélatine Lee 201.

Il faut l’acter clairement, les nouvelles découpes Led Robert Juliat sont maintenant d’une qualité supérieure à leurs homologues halogènes, plus puissantes, mieux définies, tout en consommant et en chauffant moins.

Entretien avec une Sully

Pas de menu, pas d’écran ni de boutons, voilà qui interpelle plus d’un technicien la première fois qu’il découvre les Sully ! Surtout que cette dernière se pilote en DMX (RDM), ArtNet ou sACN, avec des modes de 1 à 6 paramètres, et qu’il faut bien paramétrer tout ça.

Les connecteurs DMX et RJ45 possèdent une led d’état à trois couleurs. Pour simplifier, le rouge signale un défaut ou absence de signal, le vert que le câble est branché mais sans données, le bleu indique une bonne détection du signal et réception de données.

Certes, il y a bien au-dessus des connectiques trois voyants de couleurs pour détecter l’alimentation au démarrage, puis la présence de datas et l’activation du RDM suivant des codes couleurs détaillés dans le manuel, mais rien de plus. Ah si, un discret bouton de reset pour remettre le bloc Sully en configuration usine.

Pour comprendre, il faut se rappeler que Robert Juliat s’est spécialisé dans les interactions humain – machine, appelées IHM, pour concevoir et développer des systèmes de commande simples et pourtant complets. Après leurs habituels écrans à boutons, pas toujours facile d’accès une fois les projecteurs sur perches ou déport, puis avoir expérimenté les puces NFC* avant d’abandonner faute de support complet d’Apple sur les iPhones, décision fut prise de se concentrer sur le RDM et les WebPages.

*NFC : le Near-Field Communication est une technologie de communication sans fil à courte portée (plusieurs centimètres) permettant l’échange d’informations entre un périphérique et un smartphone.


Un arrêt des menus standards fut donc acté, renforcé par leurs discussions avec les techniciens des théâtres ou de studios TV qui interviennent peu sur les réglages pendant leurs activités, et qui étaient contraints parfois à des acrobaties en hauteur.
Ainsi la configuration des projecteurs s’effectue maintenant suivant ces deux méthodes. Soit grâce à un testeur, software ou console RDM** le long des câbles DMX, soit en branchant un ordinateur en RJ45 pour accéder à une page Web, aussi simplement qu’avec une page internet.

** : Le Remote Device Manager, ou RDM, est un développement du protocole DMX512 autorisant une communication bidirectionnelle entre des appareils compatibles RDM connectés sur une ligne DMX standard. Cela permet de détecter, paramétrer et lire des informations des projecteurs à distance.


Certes, nous entendons déjà certains puristes grommeler dans leur coin en regrettant un menu avec écran, ou en mettant en avant le manque de formation de certains de leurs techniciens. Nous transmettrons leurs doléances à Robert-Juliat !

La voie du RDM

Le Boîtier DMXCat se branche en DMX, sans limite de distance si l’on respecte les règles de base : câble DMX aux normes, splitter, node ou périphériques compatible RDM.

Comme Robert Juliat a entamé un partenariat avec City Theatrical et leur testeur DMXCat, cela permet un accès pléthorique aux fonctions de la Sully. Le travail de recherche sur les customs PID (Identifiant de paramètres) et le RDM leur a permis de proposer un système clair et efficace.
Mais dans l’absolu tout générateur de RDM saura paramétrer les fonctions fondamentales de la Sully (comme une GrandMA3 par exemple).

Le testeur RDM branché, puis connecté en Bluetooth à votre smartphone, le ou les projecteurs apparaissent dans une liste. L’icône ‘Ampoule’ permet de les allumer à distance pour les identifier, la flèche RDM de rentrer dans les neuf menus de réglages :

Gauche : Ecran d’accueil – Milieu : Réglages de base adresse et mode – Droite : Informations et reset usine.
Gauche : Niveau des capteurs de température, ventilation etc. – Milieu : Heures de vol de l’appareil – Droite : Contrôle avancé et lancement de tests SAV (Customs PiD)
Gauche : Choix des configurations d’intensité (courbe, inertie, fréquence de découpage et seuil en 16bits) – Milieu : Réglage réseau – Droite : Retour d’information de l’appareil.

La voie du Web

Une autre possibilité est de raccorder les Sully en RJ45, comme cela sera le cas dans une installation fixe en réseau. Attention, le module n’a pas de switch intégré, il faudra sans doute passer par des liaisons en étoile mais c’est une autre histoire.
Comme dans une grande majorité de cas, les projecteurs seront commandés en Art-Net ou sACN, Robert Juliat a logiquement préconfiguré chaque Sully en classe A, avec une adresse unique et indépendante, de type 2.XXX.XXX.XXX/8.

En intégrant un ordinateur dans la boucle, évidemment sur la même plage d’adresse, il suffit de taper l’adresse de la découpe dans son navigateur internet. Cela donne accès à une WebPage de réglage.
Les quatre pages sont un peu différentes du testeur RDM, mais permettent une configuration complète. Seuls les capteurs de retours de tests sont pour l’instant indisponibles. A chaque modification, il suffira d’appuyer sur le bouton ‘Submit Parameters’ pour valider ses choix.

Home, la page principale, avec l’état de l’appareil : identification, ventilation, drivers, température, alimentation, n° de série, n° de version, mise à jour, Factory défault, redémarrage (hard reset) et autres. Les modèles Sully avec potentiomètre intégré sont reconnus comme FollowSpot.
DataMode donne accès à l’adresse DMX, le mode, le choix du protocole et tous les réglages réseaux. Le menu Expert est réservé au SAV pour la calibration et le changement de pièces.
La page Setup avec les configurations spécifiques : allumage des voyants, coupure DMX, gestion locale du potentiomètre, courbe d’intensité et flickering, protection du RDM.

Juste dessous, l’ancienne version de WebPage. Pour mettre à jour le firmware du bloc, il suffit de le télécharger à cette adresse (https://robertjuliat.com/profilespots/SULLY_650SX) puis de choisir ‘Update Firmware ‘dans le menu est d’aller pointer le fichier dans votre dossier téléchargement. Actuellement la dernière mise à jour est la 2.2.


Il existe un grand nombre de petites astuces fort bien pensées dans ces menus :

Par exemple un QR code permettra de récupérer le manuel depuis son téléphone.
En réglant l’adresse DMX, chaque canal des différents modes affichera aussi leur adresse.
La partie réseau permet non seulement d’utiliser une passerelle ou du DHCP, mais aussi d’utiliser une IP fixe avec un accès à tous les masques de sous-réseaux possibles. En cas de reset hardware, l’adresse IP revient à celle indiquée sur la plaque d’information de la trappe de l’appareil.
A noter que pour une utilisation en ArtNet, un seul chiffre en absolu remplace les numéros de Net, Sub-Net et Universe. Fort pratique, cependant, suivant les préconisations d’Artistic License, seuls les univers de 1 à 32 000 sont autorisés, pas le ‘0’.
Le seuil permet de fixer une limite d’intensité, pour homogénéiser ou étalonner un parc de projecteurs. Le module recalcule la plage de dimmer par rapport à ce seuil pour garder une linéarité d’utilisation.

Garder le contrôle

Les modèles avec potentiomètre manuel peuvent être utilisés en DMX, Art-Net ou sACN. Celui-ci se désactive au besoin, et son sens de rotation s’inverse dans les réglages, pour les applications en poursuite. Ce contrôle local en HTP est encadré par la console à l’aide d’une voie de Master spécifique. L’opérateur peut ainsi gérer le niveau maximum d’intensité à la place du poursuiteur, mais aussi coordonner les passages au noir.

La librairie DMX comporte 6 modes, du plus simple au plus compliqué. Si la charte de Robert Juliat est assez claire, vous pouvez avoir quelques surprises dans les librairies fournies par Caralon sur les principales consoles du marché. Les modes avancés possèdent deux canaux d’intensité, en 8 ou 16bits, un pour le niveau général, l’autre pour limiter le potentiomètre local.
Le strobe est séparé en deux paramètres, durée et vitesse. Le canal suivant est différent, puisqu’il règle le temps de réponse, ou plutôt d’inertie de la ‘lampe’ à l’extinction. Le contrôle permet plusieurs réglages, comme activer ou non le RDM (sauf indication contraire verrouillée dans la WebPage).
Enfin Pour les installations architecturales ou muséographiques, il est possible de donner dans les menus une valeur précise au projecteur dans le paramètre Stand Alone pour que ce dernier s’allume toujours à ce niveau à chaque allumage, de façon autonome.

Pour conclure

Robert Juliat continue à porter le flambeau familial avec force et humilité. Cette combinaison quasi unique de tradition artisanale et d’industrielle de pointe force le respect en renouvelant fort intelligemment une pièce aussi traditionnelle que la découpe de théâtre en un condensé d’innovations.
Les modèles Sully sont conçus, développés et fabriqués dans l’Oise par Robert Juliat.

J’aime :

  • La qualité et la puissance du faisceau
  • L’ergonomie
  • La faible émission de chaleur
  • La teinte chaude, parfaite pour les peaux
  • La gestion complète par RDM et WebPage

Je regrette :

  • La librairie DMX Carallon
  • Une très légère irisation sur les couteaux
  • L’absence d’univers 0 en Art-Net

Tableau général


Et d’autres informations sur le site Robert juliat

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FA Musique devient Novelty Auvergne-Rhône-Alpes

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FA MUSIQUE, implantée à Lyon et Valence depuis une quarantaine d’années, sera désormais rattachée à Novelty France, sous la direction inchangée de Frédéric Kerdekachian, avec Olivier Hagneré Directeur Général et Jacques de La Guillonnière Président.

Cette agence bénéficiera de toute l’infrastructure technique, logistique et administrative de NOVELTY, pour devenir un hub important sur la Région Auvergne-Rhône-Alpes et proposer une offre technique audiovisuelle complète sur les cinq métiers historiques du Groupe : sonorisation, éclairage, vidéo, structure et distribution électrique.


Arnaud Douchet, le directeur commercial de l’agence
Frédéric Kerdekachian, directeur de la nouvelle agence. Enfin, Fred Kerdé quoi…;0)

Il est important de souligner la qualité et l’engagement des équipes en place qui continueront de proposer leurs services avec compétence et talent.

Olivier Hagneré le directeur général de Novelty France.

« Répondre aux attentes de nos clients partout en France avec la même qualité et la même écoute est un beau challenge. Convaincu de la force d’un réseau, je suis heureux que Fa Musique rejoigne Novelty et amène en région Rhône-Alpes cette belle dynamique.
Notre équipe, qui a su durant 40 ans se forger une solide image de qualité et de sérieux, est enthousiaste et prête à ouvrir cette nouvelle page de notre histoire lyonnaise » confie Frédéric Kerdekachian.

« Nous nous réjouissons d’accueillir les équipes de Fa Musique et d’élargir ainsi l’offre des services en région pour nos clients historiques » ajoute Olivier Hagneré.


Contacts :

Frédéric Kerdekachian – Directeur d’Agence 06 81 49 54 42 – [email protected]
Arnaud Douchet – Directeur Commercial 06 79 68 35 23 – [email protected]

Site web : auvergne-rhone-alpes.novelty-group.com

 

Monumental Tour au Mont-Saint-Michel avec Robe le 19 septembre

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Le Centre des monuments nationaux accueillera le DJ/producteur Michael Canitrot lors de l’enregistrement d’un show « son et lumière » inédit à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, organisé dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.

Michael Canitrot ©Dimworks

Ce show sera diffusé le 19 septembre prochain, en TV et sur les réseaux sociaux afin d’inviter chacun à fêter la richesse de notre patrimoine national.

Après un show au Château de Vincennes vu par près d’1 million d’utilisateurs sur les différentes plateformes, ou encore un sublime set au Phare des Baleines (île de Ré), le DJ/Producteur Michael Canitrot, initiateur du projet Monumental Tour, propose au public un nouveau rendez-vous exceptionnel au cœur de la merveille de l’occident, une expérience mixant musique électronique, patrimoine et mise en lumière.

Passionné d’histoire, d’architecture et ambassadeur de la culture électronique, Michael a souhaité mettre en lumière et en musique ces trésors d’architecture à travers un concept de tournée mixant musique électronique et patrimoine. Cette expérience qui se veut aussi musicale que visuelle invite tous les publics sous le thème « patrimoine pour tous » à découvrir nos monuments sous un angle nouveau, tout en les sensibilisant à la préservation de ces joyaux à travers un appel aux dons.


Monumental Tour au château de Vincenne ©Wosniak

Le show musical sera accompagné d’un mapping et d’un show lumière réalisé par le concepteur lumière Cédric Davignon de l’agence Electron Libre Design avec un kit de 110 projecteurs motorisés Robe Lighting dont les deux dernières grandes nouveautés que sont le profile FORTE et la barre de LEDs Tetra2.

L’équipement Son/Lumière est fourni par le prestataire AES Pau dirigé par Jean-Noël Cazalis. La logistique et l’héliportage nécessaire à l’acheminement du matériel jusqu’au sommet du Mont-Saint-Michel seront assurés par la société Contact STE, guidée par Philippe et Felix Legeard.

Mapping remarquable sur Le Phare des Baleines ©Wozniak

Un mapping projeté sur l’abbaye, et spécialement créé pour l’occasion, accompagnera également le show musical et lumière, en collaboration avec l’artiste Jérémie Bellot, fondateur du collectif d’architectes et designers AV-Extended.
À cette occasion une collaboration exceptionnelle entre le Monumental Tour et l’ESA, l’Agence spatiale européenne, permettra de réinterpréter et projeter des images et vidéos prises depuis l’espace afin de sublimer l’architecture millénaire de l’Abbaye du Mont-Saint-Michel.

Les artistes Michael Canitrot (musique) et Jérémie Bellot (vidéo) précisent : « Créer un lien entre la terre et l’espace, une rencontre entre les époques… est une expérience fascinante ! C’est comme un voyage spatiotemporel, un émerveillement visuel que nous souhaitons proposer. Le diffuser sur un lieu aussi mythique est palpitant. »

Après « Niteroi » et « Cycles », « Falling » sera le troisième titre de l’album Monumental dévoilé à l’occasion du set au Mont-Saint-Michel. La sortie de l’album est attendue en 2022. L’événement permettra ainsi à un large public de redécouvrir l’abbaye du Mont-Saint-Michel d’une façon inédite et spectaculaire mais aussi d’apprécier des talents artistiques émergents.
Michael accueillera à ses côtés, la chanteuse Coco (interprète du titre « Falling »), le couple de danseurs à l’univers hybride Louise Hadj et Ablaye Diop, et la jeune artiste DJ Ams, gagnante d’un grand concours national organisé avec RIFFX.FR.

AV-Extended (Scénographie et mapping)

AV-Extended est un collectif d’architectes et de designers qui réalisera l’ensemble de la scénographie du Monumental Tour incluant mapping, mise en lumière, œuvres numériques et créations visuelles inédites. Ils ont récemment travaillé avec le Château de Versailles ou encore signé le mapping de la Cathédrale de Strasbourg ou du Palais des Festivals à Cannes. + d’infos : www.av-extended.com


Information Pratiques

Monumental Tour – Abbaye du Mont-Saint-Michel – Dimanche 19 Sept. 2021 à 23h00

Pour suivre le live, connectez-vous sur www.facebook.com/robelighting.france

Deux prochaines dates sont annoncées d’ici la fin d’année :

– Château de Pierrefonds en octobre
– Cité de l’Automobile de Mulhouse en novembre


Plus d’infos sur le site Monumental Tour et sur le site Robe Lighting France

 

Webinaire découverte des switches AV Netgear le jeudi 9 septembre

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NETGEAR organise un webinaire, en français, de découverte de sa nouvelle gamme de switches AV série M4250 le jeudi 9 septembre à 11 heures appliquée aux profils NDI.

Conçue de A à Z pour les professionnels de l’Audiovisuel, la série AV Line M4250 se démarque des autres switches NETGEAR par ses fonctionnalités et spécifications uniques destinées à simplifier les déploiements Audio et Vidéo : Profils préconfigurés, châssis silencieux et réversible, et plus encore.

Ce webinaire sera l’occasion de parcourir les points suivants :

– Présentation de la gamme AV Line M4250
– Optimisations software (IGMP Plus, Auto-LAG, Auto-Trunk, …)
– Démonstration live de l’interface avec un focus sur les nouveaux profils NDI4 et NDI5
– Questions et réponses

– Durée : une heure avec les questions/réponses


Les participants auront l’occasion de remporter l’un des trois switches AV Line M4250 (modèle GSM4212P) mis en jeu lors d’un quizz qui aura lieu à l’issue du webinaire.

Les inscriptions se font en ligne Ici

 

Rogue Outcast 1 BeamWash Chauvet ouvre de nouvelles voies créatives

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Ce petit projecteur Beam/Wash IP65 cache bien son jeu avec sa couronne de leds RGB élégamment dissimulée par un filtre, et contrôlable en pixel mapping qui ajoute des possibilités d’effets très sympas.

La source centrale, 7 leds RGBW 45 W, associées chacune à un système optique qui assure un excellent mélange de couleurs, est capable de produire en sortie un flux de 4 073 lumens en blanc calibré à 7500K. Elle est entraînée par un zoom de large amplitude 3,9° -55,3°. Les sources, contrôlables indépendamment ou ensemble, bénéficient de 6 modes de gradation 16 bits.

L’anneau extérieur, composé de 97 LED RGB offre 12 segments de contrôle en pixel mapping. Cette couronne, graduable, peut être exécutée indépendamment de la source centrale et reste très discrète lorsque ses leds ne sont pas sollicitées grâce à un filtre qui vient la masquer. La sortie lumière dans ce cas est celle d’un pur Beam/Wash.


Pour faciliter l’utilisation de cette couronne, le menu propose des presets d’effets modifiables en fréquence, gradation et couleurs. Les concepteurs lumière peuvent ainsi contrôler la couleur d’arrière-plan et les effets de premier plan indépendamment sur le bord extérieur.

Cela leur permet de créer des effets de contre dynamique et multicolore complexes sur le pourtour, soit en pixel mapping ou en utilisant la vaste bibliothèque d’effets intégrée à l’appareil, dont une émulation de red shift (décalage vers le rouge).

Le Rogue Outcast 1 BeamWash répond au protocole DMX-RDM et utilise un connecteur USB-C pour les mises à jour de son soft. La fréquence d’alimentation des leds est sélectionnable pour éviter le scintillement des images à la caméra.

Compact, son Boîtier, qui utilise un alliage d’aluminium-magnésium moulé sous pression, est très léger (9 kg), et classé IP65 pour supporter les caprices de la météo en festivals et lieux de plein air. Il sera aussi apprécié dans les sites tels que les clubs, où les projecteurs nécessitent un rythme de maintenance élevé.



« Le Rogue Outcast 1 BeamWash innove », a déclaré Albert Chauvet, PDG de Chauvet. « En allant au-delà du concept standard de Beam/Wash pour ajouter une couronne extérieure, nous avons été en mesure d’offrir aux concepteurs un luminaire compact, mais puissant, qui ouvre un monde de possibilités de conception. »


Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Le Rady Shell à San Diego choisit DiGiCo & L-Acoustics

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Le Rady Shell à Jacobs Park, la toute nouvelle base en plein air du San Diego Symphony, est une merveille architecturale de 85 millions de dollars au bord de la baie de San Diego et au cœur de son centre-ville.
Conçue pour compléter les voiles du San Diego Convention Center à proximité, la structure est enveloppée dans un matériau flexible translucide qui couvre un espace de performance généreux de 1 200 m² pour accueillir l’orchestre complet et les artistes invités.

Selon l’événement, les capacités et les configurations du public peuvent varier considérablement, allant de la disposition intime de tables pour deux et quatre personnes, à un tout debout allant jusqu’à 10 000 personnes.

En tant qu’espace symphonique extérieur, « The Shell », comme on l’appelle désormais, dispose d’un grand système L-Acoustics intégré dans le cadre de son infrastructure, et comme la nature immersive du système nécessite un mélange puissant et sophistiqué, le San Diego Symphony a choisi trois consoles DiGiCo pour cette tâche.

Le directeur du son du San Diego Symphony Joel Watts sur la nouvelle Quantum7.

Une Quantum7 est prévue comme console façade, avec une DiGiCo SD10 pour les retours et une SD12 à portée de main pour tous les besoins additionnels. Les trois consoles, les trois SD-Racks sur scène et un Mini-Rack dans le local des contrôleurs amplifiés sont tous interconnectés sur un double réseau Optocore et l’ensemble du système a été conçu et intégré par Solotech.

Aaron Beck

« Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous avons choisi les consoles DiGiCo, et ils concernent des domaines dans lesquels la marque excelle », explique Aaron Beck, directeur du développement commercial et ingénieur senior chez Solotech.
« Tout d’abord, il y a la capacité : Quantum7 peut gérer plus de 200 entrées. Ensuite, il y a la puissance du traitement Quantum.
Becks cite des fonctionnalités telles que les canaux de processing Mustard, les options de traitement FPGA natif de style plug-in du Spice Rack et le Nodal Processing comme des fonctionnalités exceptionnelles. « De plus, il y a la qualité globale du son, qui est remarquable », dit-il.

Le Rady Shell accueillera chaque année des dizaines de groupes en tournée, dont beaucoup viendront avec leurs propres ingénieurs du son qui connaîtront tous l’architecture et le fonctionnement des consoles DiGiCo. Cette familiarité sera importante pour plus que de simples raisons opérationnelles. Jacobs Park où se trouve The Shell, est situé dans une zone densément peuplée qui, comme beaucoup, est soumise à des réglementations strictes en matière de bruit.

San Diego a déployé des sonomètres NTi Audio à proximité qui transmettent automatiquement des rapports via des données cellulaires au service environnemental de la ville, ainsi qu’à l’ingénieur interne de Rady Shell. « L’ingénieur de la salle peut régler le volume global de l’ensemble du système à partir de la console FOH si nécessaire pour que chaque spectacle reste conforme », dit-il.

L’équipe audio du Rady Shell réunie à la face. De gauche à droite le responsable HF Nowell Helms, le responsable du son RJ Givens, le directeur audio du San Diego Symphony Joel Watts, Jeremy Nelson assistant son, Heidi Gaare assistante son et Jeff Ward assistant son

Joel Watts, le directeur audio du San Diego Symphony, note que les préamplis micro 32 bits « Ultimate Stadius » des SD-Racks n’ont rien à envier aux préamplis micro haut de gamme qu’il choisirait en studio pour enregistrer des orchestres classiques. « Mon expérience provient de la production en studio. Nous enregistrons la plupart des performances sur scène pour une exploitation ultérieure et le son du préampli micro DiGiCo est fantastique », dit-il.

François Desjardins, Vice Président de la R&D de Solotech mais avant tout un remarquable ingénieur du son.

Cela dit, « The Shell » sonne aussi très bien grâce à un système immersif L-Acoustics conçu sur Soundvision par François « Frankie » Desjardins de Solotech. En collaboration avec le consultant Shawn Murphy, Solotech a intégré l’ensemble de la technique de la salle.
« The Shell est aussi beau qu’il sonne bien », continue Aaron Beck. « Le matériau blanc extérieur est une toile en plastique et l’intérieur est recouvert d’un canevas blanc. L-Acoustics a également été en mesure de fournir un système K2 complet en blanc pour l’assortir.

Le système comprend une ligne principale de 16 K2 par côté, complétée par huit subs KS28 en montage cardioïde toujours par côté et d’un ensemble central de neuf K2. 16 autres KS28, également en configuration cardioïde, prennent place sous la scène.


16 K28 en montage cardioïde, une bonne manière de gagner quelques dB de gain dans le bas sans se faire peur et d’éviter que le grave ne sorte trop de la zone d’écoute.

En outre, six tours portent les éléments surround du design de type 7.1 : deux tours latérales par côté (pour un total de quatre) contiennent chacune quatre enceintes A15 Focus, les deux plus reculées ayant en plus six Kara II. Enfin les deux tours surround arrière sont équipées chacune de quatre têtes Kiva II et de deux subs SB15m. Le système est alimenté par deux douzaines de contrôleurs amplifiés LA12X, avec un traitement système par LA Network Manager.

Bien qu’il soit conçu pour diffuser l’orchestre sur la vaste étendue en plein air, ce puissant système offre également à Rady Shell un lieu très flexible qui pourra facilement accueillir un large éventail d’invités. Le climat jouant un rôle important, les derniers shows sont prévus pour la mi-novembre et reprendront en avril. Sont déjà prévus pour cette rentrée Brian Wilson, Star Wars, Jason Mraz, Bobby McFerrin ou Pat Metheny.

Les six tours et leur inventaire de A15 Focus, Kara II, Kiva II et SB15m.

Cela donnera également à l’orchestre l’impact nécessaire lorsqu’il interprète en direct des partitions de films projetés dans le parc. Beck dit que la conception immersive du système reflète la demande croissante des artistes en tournée pour ce type de son – et le système du Rady Shell fait exactement cela – de manière très rentable.
« Une façon d’obtenir ce sentiment d’immersion est de prendre une partie des retours de réverbération de la console et de les envoyer aux enceintes surround, ce qui améliore vraiment l’effet », explique-t-il.

Beck précise également que le grand nombre de subwoofers déployé a moins à voir avec l’énergie qu’avec la directivité. « Des mesures du bruit très strictes sont en place ici et sur l’île voisine de Coronado, et les KS28 dans la configuration cardioïde nous donnent une énorme capacité à diriger cette énergie là où nous voulons qu’elle aille et loin de là où nous ne la voulons pas.  »
Il en va de même, dit-il, pour la technologie de guidage horizontal Panflex de K2, qui combine des volets réglables mécaniquement avec des algorithmes DSP efficaces à partir de 300 Hz. « Il s’agit de couvrir les sièges et d’empêcher le son de s’échapper ailleurs », ajoute Beck. « K2 nous offre non seulement une excellente qualité sonore, mais également les outils dont nous avons besoin pour rester en conformité et limité les émergences. Soundvision a été extrêmement utile pour cela.

Joel Watts

Le directeur audio du San Diego Symphony, Joel Watts, déclare que ce système est particulièrement efficace pour amplifier un symphonique en extérieur. « Dans un lieu ouvert comme celui-ci, où les rangs de sièges vont jusqu’à 60 mètres, la seule façon d’offrir au public de la musique acoustique, c’est de l’amplifier. Mais cela doit être fait de manière à ce que tout le monde n’entende que la musique, jamais les enceintes », explique-t-il. Et cela marche divinement bien. »

Watts souligne également que la configuration asymétrique et les emplacements précis des enceintes permettent à l’orchestre d’atteindre un niveau satisfaisant sans dépasser les limites imposées. « Nous avons une dispersion complète côté mer du système et pratiquement aucune côté port et ville, grâce aux volets de K2 », dit-il. « Ils concentre le son et le maintiennent sur les sièges. Il ne franchit jamais les bords du terrain.

En plus de porter les enceintes d’ambiance, les tours sont aussi prisées par les artificiers.

Enfin, dit Beck, K2 et les autres enceintes qui composent le système sont toutes remarquablement robustes, capables de résister aux conditions météorologiques auxquelles elles seront confrontés car juste à côté de l’océan.

« Mais les produits L-Acoustics gèrent ça très bien. Combinez cela avec leur côté « rider friendly », et vous comprendrez facilement qu’ils étaient le meilleur choix pour ce projet.

Et pour plus de détails sur :

– le Rady Shell
– Solotech
– les produits L-Acoustics

 

Ayrton Perseo Beam IP 65, une inépuisable variété d’effets

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Ayrton lance Perseo Beamà leds, classé IP65. Son faisceau ultra serré descend à 2° et bénéficie d’un rapport de zoom de 21x. Il est ci présenté dans une vidéo réalisée chez Aquatique Show, spectaculaire ballet de faisceaux dansant sous la pluie.

Il offre un large choix de 48 gobos fixes et rotatifs répartis sur deux roues, dont 28 gobos verre pour la projection d’images haute définition et 20 gobos métalliques spécialement dessinés pour sculpter la lumière en mode volumétrique. Ces gobos peuvent être mixés avec quatre prismes rotatifs combinables individuellement pour produire une multitude d’effets volumétriques.


Ayrton – Perseo Beam – Presentation from Ayrton on Vimeo.

Un gobo multicouche RGB/CMY génère des effets multicolores dynamiques. Une roue d’animation à rotation continue dans les deux sens et deux filtres frost complètent la palette d’outils. La rotation continue du mouvement panoramique multiplie les possibilités de création d’effets complexes.

Les gobos verre rotatifs.
Les gobos fixes, verre et métal.

Roue chromatique multiposition.

Perseo Beam est équipé d’une section couleur comprenant un système de mélange de couleurs CMY, un CTO linéaire progressif, et une roue chromatique multiposition à accès instantané fournie avec quatre filtres de correction de température de couleur et 13 filtres de couleurs complémentaires sur deux cercles concentriques (brevet en instance).

Équipé d’un objectif frontal de 168 mm, le système optique utilise 13 objectifs, produisant une plage de zoom de 2° à 42°.
Un tout nouveau moteur de leds blanches ultra-compact de 450 W, 6800 K spécialement développé pour les applications longue distance fournit un flux lumineux de 18 000 lumens.

On commence à s’y retrouver dans l’offre Ayrton qui redéfinit ses gammes de produits pour limiter le nombre de références. Le catalogue d’éclairage scénique s’organise en 4 catégories de puissance

– Catégorie 3 : 200/300 W
– Catégorie 5 : 400/500W
– Catégorie 7 : 600/700 W
– Catégorie 9 : 1000 W

Chaque catégorie utilisera deux noms, un pour les projecteurs classiques, un pour les projecteurs étanches. Si l’on exclut les solutions créatives déjà classées comme les MagicPanel, DreamPanel, MagicDot et les wash multisources NandoBeam, il y aura à terme au maximum 8 noms de produits avec en suffixe leur fonction : Beam ou LT, Profile et Wash.

– Beam pour les machines à effets dont le faisceau ultra serré descend à 2°
– LT pour les machines d’éclairage scénique grosse puissance longue portée
– Profile avec module de découpe
– Wash avec lentille de Fresnel

Ayrton Perseo Beam

Perseo inaugure cette démarche. Ce projecteur IP65 de catégorie 5 avec moteur de 450 W, existe maintenant en version Profile et en version Beam.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Mac Ultra, le surpuissant spot/couteaux à leds Martin

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La marque au triangle jaune lançait au printemps deux nouveaux asservis à leds : un spot à couteaux, et un wash, surpuissants, équipés d’un moteur de leds exclusif de 1 700 W avec une promesse de flux exceptionnel. Nous avons testé le spot à couteaux motorisés Mac Ultra Performance. Suivez-nous.

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Martin a choisi une voie bien précise, celle d’une fabrication originale et philosophiquement plutôt opposée à la voie empruntée par ses concurrents qui déploient des efforts considérables pour produire la machine la plus compacte et légère possible.
Notre Mac Ultra reste de taille et de poids très raisonnables pour son niveau de puissance, mais on voit très vite que la marque a fait des choix, en matière de construction et d’optique, qui passent par un nécessaire besoin d’espace.

Il porte bien ses 44 kg et ses 87 cm de haut. Sa tête trapue et large a permis d’y loger des éléments optiques imposants et il en résulte un projecteur qui se démarque des autres machines du marché, avec plusieurs atouts comme la roue d’animation qui est positionnable dans le faisceau sur 3 axes différents. Avec son mécanisme gourmand en espace, elle donne un résultat remarquable.

Iris au plus serré à gauche puis amplitude du zoom, du plus petit au plus grand net.

Flux et lumière…

Le module de 1 700 W, constitué de 84 leds blanches, travaille à seulement 1 150 W pour garantir une stabilité de la luminosité des sources dans le temps et une longévité assurée avec un flux maximum. Le blanc natif a une température de couleur de 5800 K pour un IRC de 65. Un filtre interne permet de faire monter cet IRC à 86, et ramène la température de couleur à un gros 5000 K.

Derating

Nous démarrons nos tests en allumant la machine à pleine puissance et en mesurant l’éclairement au centre de notre cible toutes les 5 minutes.
L’éclairement se stabilise après 15 minutes de chauffe avec une atténuation de 7,3 % ce qui est très bon. Nous pouvons démarrer nos mesures photométriques.


Le plus petit net

L’une des caractéristiques du Mac Ultra, mise en avant par le fabricant, réside dans le fait que le faisceau au plus serré, préserve un flux de lumière élevé. Martin déclare utiliser notamment un procédé de “recyclage de la lumière” en minimisant les pertes par un usinage spécifique des lentilles.
Le rapport flux à 20° et flux au plus petit net s’inscrit parmi les meilleurs projecteurs de cette catégorie en tenant compte bien sûr de l’angle d’ouverture du faisceau de 7,3° que l’on obtient en serrant le zoom au maximum. La courbe d’intensité lumineuse montre un point chaud marqué au centre pour un faisceau pêchu.


Faisceau 20°

Nous avons pu mesurer un flux de 39 500 lumens après derating, (42 540 lm à froid) ce qui en fait à 20°, notre mesure comparative, la machine la plus puissante de cette catégorie.


Le plus grand net

Le zoom permet d’ouvrir le faisceau au net à environ 51° (mesures faites à 5 m), avec un flux après derating de 39 830 lm ( 42 900 lm à froid) et si on s’affranchit un peu du net, on arrive à 54°.


Colours

La trichromie produit de très belles couleurs saturées ainsi que des pastels très propres. Les transitions sont limpides et fines. Si sur les projections l’homogénéité est parfaite, dans le faisceau, en mode serré, certains mélanges présentent un phénomène qui donne aux premières dizaines de centimètres de faisceau, un peu de couleur saturée à son introduction sur le pourtour. Ça arrive sur certaines machines et parfois dans des proportions plus importantes encore. En faisceau plus large (et jusque très large) ce phénomène disparaît totalement.

Couleurs de la trichromie + CTO.
Couleurs de la roue de couleur.

Le mélange de magenta et de jaune produit un rouge très exploitable et lumineux ; les intégristes de l’ultime rouge profond trouveront satisfaction avec le filtre rouge de la roue de couleurs additionnelle. Les pétales de cette roue sont découpés en trapèzes et collés bord-à-bord, ce qui produit des faisceaux bicolores sans altération par une barre de métal noir séparative.
En revanche, la roue de couleur n’est pas réellement focalisable et on ne pourra envisager que des faisceaux bicolores dont la transition est plutôt floue, ou alors carrément fondue, d’ailleurs du plus bel effet. Cette roue comporte 5 teintes franches, dont un rouge profond, un congo, et un orange “qui pète… et le filtre IRC.

La partie couleur est également complétée par un filtre CTO progressif qui emmène le faisceau blanc vers un joli ambré de 2760K proche de la couleur “tungstène”. Chose importante à signaler, le CTO corrige aussi l’IRC de façon proportionnelle, en le poussant à 86 à full.

Gobos et effets

Le MAC Ultra Performance dispose de deux roues de 5 gobos verre tournants indexables, et d’une roue d’animation. Le design des gobos est tout à fait séduisant. Excepté le “Limbo”, un genre de verrerie pour réaliser des textures d’eau, une passoire fine, et une série de hachures, déjà vus sur plusieurs projecteurs, le kit laisse une belle place à des gobos très originaux et efficaces. Il produit des faisceaux sortant des sentiers battus, qui feront probablement partie des favoris de nombreux éclairagistes.

La première roue de gobos.
La seconde roue de gobos.

Nous surveillons maintenant de près le phénomène de “Yellow Shift” généré par les gobos des projecteurs à leds. Rappelons ce qu’il en est. Un gobo en verre se positionne avec sa surface brillante côté moteur de leds. Cela génère une réflexion parasite liée au traitement optique de la surface des leds, qui, se retrouvant dans le faisceau, tire un peu vers le jaune avec une baisse de température de couleur, plus ou moins marquée.

Pour contrer ce phénomène, la trichromie corrige automatiquement la colorimétrie, au prix d’une légère perte de flux. Ce système est débrayable soit dans le menu de la machine, soit en RDM, soit par le canal de contrôle DMX. Le résultat est plutôt satisfaisant et permet d’éviter l’installation d’un filtre correcteur.
Revers de la médaille, quand on utilise un prisme avec un gobo, un léger halo bleuté vient parasiter le centre de l’image démultipliée. L’ajout de quelques pourcentages de cyan de la trichromie en est à l’origine. Ce n’est pas dramatique mais ça peut être perceptible.
La roue d’animation indexable propose le défilement infini d’un gobo strié. Celui-ci a été redessiné par rapport aux stries connues sur les autres machines Martin, et se présente sous la forme de traits ondulés bien espacés qui donnent au faisceau un aspect très découpé.

La roue d’animation pouvant fonctionner dans trois axes.

La force de cette roue d’animation est de pouvoir circuler dans le faisceau verticalement, mais aussi horizontalement, ou même en diagonale. Elle produit un effet efficace et utile qui exploite à fond les possibilités de ce système, sans compromis. Voilà une roue d’animation que l’on aimerait trouver dans la plupart des asservis.

Les couteaux correspondent aussi à un parti pris technique. Les lames qui circulent sur seulement deux plans assurent un net plus fin sur l’ensemble des couteaux. Par contre, s’il est possible à chaque lame de traverser entièrement la fenêtre d’ouverture du faisceau, lorsqu’un couteau arrive au contact de son vis-à-vis, il le chasse.
Dans ces conditions, difficile d’envisager un triangle ou certaines formes un peu tordues. Cependant, les débattements sont importants et n’ont pas d’effet sur la transversalité. Un couteau, incliné à 30° ou plus, peut tout à fait traverser la fenêtre tranquillement. Et si on ajoute la rotation de la frame sur 83° (très précisément), la découpe reste pratique à utiliser.

Fonctionnement des couteaux.

Le Mac Ultra Performance dispose d’un frost progressif. Là où il est situé il permet d’être utilisable sur environ 80 % de la course du zoom, autrement dit à partir d’une grosse dizaine de degrés. Il est assez intense mais sa progressivité est plutôt relative. Il s’insère progressivement produisant un halo autour du faisceau mais n’en adoucit pas réellement les bords. L’effet de flou n’agit que lorsqu’il est totalement engagé. Un deuxième frost (plus intense encore) disponible viendra à la place du prisme si besoin.

Le frost.

Le prisme 4 facettes est réellement efficace. Il produit un étale fort large du faisceau et une belle qualité de projection. Là encore, son usage réduira un peu l’amplitude du zoom de quelques degrés.

Le prisme.

L’iris ferme jusqu’à un faisceau pointu à angle négatif. A 5 m, on obtient une projection nette de 10 cm de diamètre.
La vitesse de déplacement de la machine est satisfaisante. Malgré sa taille, elle est vive et dynamique. Les mouvements lents sont précis et ultra smooth.

Le focus est précis et rapide. D’ailleurs, petite astuce : la seconde roue de gobos est au même “net” que le faisceau ouvert, ce qui permettra certains raccourcis de gestion de presets pour les pupitreurs (il ne restera plus qu’à envisager ça pour l’iris et ça sera juste parfait !).

Vidéo de présentation


Dimmer

Le dimmer est excellent. La courbe du mode “Square law” (le plus utilisé) montre la linéarité et la douceur de la gradation. Le mode “S-Curve” en affine encore la gradation, notamment dans les valeurs hautes.

Courbe de dimmer en mode Square Law de 0 à 10 %.
Courbe de dimmer en mode Square Law de 0 à 100 %.

Une grosse bébête qui sait se faire discrète !

Cette machine est vraiment très silencieuse. Nous mesurons 33 dB à 1 m pour le bruit de la ventilation et 44 dB en fonctionnement le plus bruyant impliquant les mouvements pan tilt et paramètres internes.

Multi langage

Le Mac Ultra se pilote avec un seul mode DMX (Alleluhia !!! Merciiii !) de 48 canaux. Il dialogue en RDM, et se contrôle en Artnet, sACN, et bien évidemment (produit Martin oblige !) avec le software Martin P3.

Démontage du MAC Ultra Performance

Machine ouverte.

Martin annonce avoir fait un choix concernant les matériaux utilisés pour certaines pièces en plastique recouvrant ses appareils. Si les éléments de capots peuvent paraître un peu plus “cheap” que sur certaines autres générations de leurs produits, elles n’en semblent pas pour autant moins solides, mais ça permet surtout d’envisager un remplacement de pièces fendues par un choc ou une mauvaise manipulation à moindres frais. Un demi-capot de bras coûte 25 €, soit au moins 5 fois moins qu’auparavant ! Je dis bravo !

Des loquets sont prévus pour bloquer la tête en pan ET en tilt. Pour tout démontage, il faudra utiliser des tournevis Torx de plusieurs diamètres (25, 20, et 10). Martin veut ainsi limiter l’accès aux parties techniques à du personnel qualifié d’atelier…
Je ne cautionne jamais les entraves au travail de l’utilisateur. C’est rarement par plaisir qu’un technicien doit mettre ses mains dans un projo à coup de Leatherman derrière la scène, éclairé par sa frontale, mais par nécessité… Bref…

L’arrière de l’appareil avec ses poignées de manipulation.

La tête, dont la forme un peu biscornue suit celle de l’espace nécessaire à tous les éléments, se termine à l’avant par une large lentille, tandis qu’à l’arrière, deux poignées permettent d’envisager une utilisation en “commande manuelle” (façon poursuite, mais de l’arrière…) en débrayant le pan tilt de l’appareil.
La ventilation de la partie “sources” utilise quelques grilles situées autour de la partie arrière et une petite trappe dotée d’un filtre à poussières.

Les capots sont maintenus par 2 vis imperdables et ensuite 2 élingues de sécurité clipsées avec un petit ergot dégondable, bien plus pratique à retirer qu’un mousqueton.
Dans la tête, 2 modules peuvent s’extraire, celui de la trichromie, et celui des gobos, effets, et couteaux. Tout ce qui est frost / prisme / zoom reste sur l’avant de la machine.

La trichromie. On distingue les stries inclinées des lames dichroïques.

Une fois extrait, le module trichromie s’ouvre en deux assez facilement pour accéder à la mécanique qui anime les lames de verre dichroïque. On peut y voir tout le travail réalisé pour obtenir de belles couleurs. Les lames ont les bords colorés organisés en “peignes” pour l’introduction progressive des mélanges de couleurs.

Ces stries sont inclinées dans des directions différentes suivant les teintes pour optimiser les mélanges et la qualité de mixages fins. Cette technique, issue des nécessités d’usage avec des gradateurs mécaniques, a été optimisée ici pour une machine à source led et donne de très bons résultats.

Le module effet côté roue de couleur.

Le deuxième module, celui comportant les effets (mais aussi la roue de couleurs) se démonte assez facilement en deux aussi pour isoler la partie comportant couteaux et iris des autres effets.
Ce module est en fait un genre de “deux en un”.
On sépare ces deux éléments en retirant quelques vis qui les rassemblent via des colonnettes.

Pour la partie gobo, les deux roues sont très proches et suivies de près par la roue d’animation.

La roue d’animation et une roue des deux roues de gobos rotatifs.

Les gobos sont montés assez classiquement dans un petit barillet dont le pourtour est cranté. Et ce machin-là vient se clipser sur la roue de gobos d’un simple geste.

Barillet de gobo. On distingue le petit repère d’index mécanique.

Originalité, chaque gobo a un petit repère qui fait office de détrompeur, et chaque barillet est équipé d’un petit aimant. Ce qui fait que d’office, avant même de parler d’indexation, il se positionne correctement, et tous les gobos sont indexés de la même façon. Les roues étant montées en sens inversé, on pourra intervenir sur les gobos aussi facilement sur une roue que sur l’autre.

Les filtres dichroïques de la roue de couleurs sont maintenus en place par pression d’un clip situé près de l’axe de la roue. Leur remplacement sera facile.
Cette roue est positionnée au plus près du module de trichromie.

Le module couteaux.

La partie “couteaux” montre ses spécificités de fabrication. Le système est large, comme tout dans cette machine. En les manipulant, on mesure que les débattements possibles sont importants.

À demeure dans l’appareil, les deux chariots de lentilles constituant le zoom et le focus occupent la partie avant de la tête. Ils circulent sur des rails cylindriques par courroies tendues sur des poulies.

Le chariot de focus et la potence portant le frost.

L’optique de focus porte de part et d’autre de son chariot, la potence du frost et celle du prisme, leur permettant de s’insérer dans le faisceau.
Une fois la tête “à nu”, on peut y voir au fond le circuit de leds, solidaire à arrière du système de refroidissement : radiateur et ventilateurs.

L’arrière du Mac Ultra avec son système de refroidissement des leds.

A l’avant un groupe de lentilles assure classiquement la mise en parallèle des faisceaux leds, suivi d’une optique qui concentre le flux de lumière.
Le module de leds se démonte assez facilement en quelques minutes. Quelques vis et 6 connecteurs (3 gros et 3 petits) suffisent à le libérer. Alors ce n’est pas forcément demain la veille qu’il va falloir le faire vu les durées de vies évoquées sur ce genre d’engin.

Le fond de la machine avec la lentille de sortie du module leds.

La construction des bras et de toute l’armature de la lyre, en alliage d’aluminium, semble très résistante (presque “trop” dirait un technicien à tendance complotiste…).
Le démontage des deux carters de bras libère aussi les deux poignées de transports (Mais qu’est-ce que c’est pratique ça !!! Innovation du Mac-III, repris sur le Viper, c’est que du bonheur de manipuler l’appareil !).
Elles sont juste clipsées et maintenues fermement par le serrage des capots. Sur les modèles précédents de la marque, ces poignées étaient intégrées à la carcasse du bras, mais finissaient parfois explosées par les rudes manutentions et coups que prennent parfois les projos en usage intensif… Ici, il suffira de remplacer ces poignées pour quelques euros, et ça évitera d’avoir des machines à moitié pliées en parc !

Dans les bras, on a assez classiquement un côté contenant la poulie et le renvoi de mouvement du moteur TILT (avec le système de tension de la courroie), et de l’autre, le passage de deux faisceaux de câbles en provenance de la base. Un moteur pour le pan, et un autre pour le tilt se trouvent dans la base de la lyre.

La base de la machine se découvre très facilement en démontant deux demi-capots qui se glissent autour et qui permettent de dévoiler tout l’intérieur en un instant.
Dans cette base, la carte qui gère l’afficheur fait office de “carte mère”. Ensuite, d’un côté, on trouve l’alimentation à découpage qui gère toute l’électronique et les moteurs, et de l’autre, l’alimentation qui gère la source led.

Le panneau de connecteurs et l’afficheur.

Le panneau de contrôle avec son écran se trouve du même côté que les connecteurs, ce qui permet de présenter “côté public” une machine sans élément technique visible : une bonne idée ! Question connecteurs, on trouve une entrée True1 pour l’alimentation, une entrée / sortie XLR 5 points pour la liaison DMX, et deux RJ45 pour les raccordements réseau et P3. Le côté opposé est donc absolument lisse et sur les côtés les plus étroits, deux larges poignées permettent le transport de l’engin.
Le menu est sobre, clair et précis permettant à l’utilisateur à l’aide de 4 boutons de paramétrer sa machine sans se poser de question. Toutes les fonctions habituelles y sont reprises, les affectations d’adresses, les configurations réseau, les options de personnalités de la machine, les calibrages, les courbes de dimmer, tout !

Juste à côté du menu, se trouve une petite trappe démontable derrière laquelle se cachent deux éléments fort utiles. D’abord la pile qui permet d’utiliser le menu et donc de paramétrer la machine sans raccordement secteur, et ensuite un port USB permettant d’effectuer les mises à jour du soft de l’appareil. A noter qu’on peut également mettre à jour le soft depuis le P3, mais aussi via la prise XLR.
Sous l’appareil logent les emplacements des omégas d’accroche. Ils peuvent être mis dans trois sens. Soit parallèlement ou perpendiculairement à la machine, mais aussi en biais à 45°. Des omégas avec déport sont disponibles mais en option. L’accroche d’une élingue de sécurité est aussi prévue.

Conclusion

Martin revient dans le peloton de tête avec une machine particulièrement réussie, originale, et la plus lumineuse du marché. Ses nombreux atouts vont lui permettre de s’imposer sur bien des secteurs, que ce soit en live, en événementiel, en télévision, ou en théâtre. À l’usage, ses gobos, effets optiques, couleurs, associés à cette puissance permettent de diversifier les effets et de travailler la lumière de façon extrêmement riche.
J’ai eu la chance de pouvoir l’utiliser en avant-première et j’avoue avoir été vraiment séduit par sa lumière et ses capacités. Mac Ultra, à bientôt sur les routes !

J’aime :

  • La puissance
  • La lumière
  • Les gobos
  • La conception

Je regrette :

  • La limite des couteaux

Tableau général

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Festival Foire en Scène avec Freevox du 3 au 13 septembre

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Chaque année le festival de la Foire de Châlons en Champagne rythme la rentrée grâce à Freevox qui s’y associe en offrant un écrin technique à son plateau d’artistes avec toutes les nouveautés son, lumière, vidéo de son catalogue et même instruments avec Arbiter. Vous êtes invités !

Ouverture des portes le 3 septembre à Châlons-en-Champagne pour ce double événement avec d’un côté la foire et de l’autre, le véritable festival de musique qui s’offre chaque soir une tête d’affiche. Cette année, la programmation – Jean-Louis Aubert et les sculpteurs de vent, Benjamin Bioley, Kendji, Suzane, Trust, Les Innocents, Véronique Sanson, Yves Duteil… et les artistes de Carrefour de Stars de Champagne FM – est particulièrement attractive.

Le programme complet et les horaires du 3 au 13 septembre sont disponibles ici

Freevox fournira pour la scène un système de diffusion line array JBL VTX-V20, VTX-A12, VTX-A8 et amplification Crown, les nouveaux projecteurs Starway et Vari-Lite, les écrans led Starway, les traitements vidéo RGBLink, les tables de mixage Soundcraft Vi en démo live.
Dans l’espace d’exposition dédié aux catalogues Freevox, Arbiter, vous pourrez découvrir entre-autre les nouveautés Australian Audio, Cranborne, RME, Tascam, etc.

Les équipes techniques de Freevox vous accueilleront sur toute la durée du festival, du matin au soir, sur scène et dans les espaces dédiés pour vous faire essayer et apprécier les produits et vous serez invités en soirée à assister au concert !

Inscrivez-vous sur le site Freevox


Pour accéder à Foire en Scène :

– En voiture : 190 km de Paris.
– En avion : 15 minutes de l’aéroport Paris-Vatry.
– En train : 5 minutes de la gare TGV de Châlons-en-Champagne, 30 minutes de la gare TGV Champagne-Ardenne.
– Navette VIP : sur demande, au départ de Freevox ou des gares TGV de Champagne-Ardenne et Châlons-en-Champagne.


Pour des informations pratiques sur le site de Foire en Scène

 

Newloc arrive à Lille

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Sonnez hautbois résonnez musettes, grondez SVT, roulez Gretsch, Newloc ouvre officiellement le 10 septembre son agence lilloise, l’occasion parfaite pour interroger Cédric Duminy associé de Sounds Good, la Holding qui chapeaute Newloc, MF Audio et RégieTeK, mais aussi DG de Newloc. On veut tout savoir.

Cédric Duminy

SLU : Les histoires d’amour finissent mal, en général. Sauf chez vous. MF Audio, Newloc…

Cédric Duminy : On se connaissait depuis longtemps avec MF Audio et nous étions vraiment complémentaires. Ils avaient entre autres le bois canadien et nous les consoles. Comme en plus on s’appréciait beaucoup, lors d’une grosse soirée Algam en 2018, on a réfléchi à un rapprochement et cela s’est concrétisé par une fusion avec RégieTeK.

SLU : Et pour Newloc…

Cédric Duminy : Comme nous réalisons environ 99% de notre CA dans la musique qui est notre ADN, fournir du Backline ne fait que renforcer notre positionnement spectacle vivant et notre identité ! Un peu comme avec MF Audio, on se connaissait bien avec Jérôme et Dominique Châtelain qui ont fondé cette institution qu’est Newloc en 1995, et de la même manière nous avons continué leur aventure, les laissant prendre une retraite méritée.

Le Directeur Commercial de Newloc, Yann Pinart. Et la barbe ?!

Newloc disposait et dispose toujours d’une très belle équipe (de barbus NDR) d’exploitation, d’achat instruments, de chargés d’affaires, la transition s’est donc très bien passée. Début 2019 l’agence de Paris nous a rejoint dans nos locaux de Gonesse et en 2021 on ouvre celle de Lille.

SLU : On a regardé le site de Newloc, impressionnante la liste des batteries, entre autres …

Cédric Duminy : 350 kits, il y a de quoi faire, d’autant qu’on vient d’acheter pour 30 k€ de cymbales ! 712 claviers de tout type, 533 amplis guitare et basse, 568 éléments de percussions….
Newloc c’est le plus gros parc français et un des plus gros en Europe. Nous avons fourni 256 festivals en 2019.


Tama, Yamaha, Pearl, Sonor, DW…

On a un vrai savoir-faire, un super stock et des navettes tournent entre les agences pour compléter les demandes. Lorsque le Hellfest approche, 50 batteries partent à Nantes, quand ces sont les Eurockéennes, on fournit l’agence de Strasbourg, pour les Franco celle de Bordeaux est sollicitée et ainsi de suite. Si les musiciens français ont leurs instruments, les étrangers louent dans chaque pays, du coup c’est une sacrée logistique qui se met en place pour les accompagner.

Quelques amplis basse.

SLU : Pas de piano acoustique ?

Cédric Duminy : Non, c’est un autre métier qui nécessite un savoir-faire que l’on n’a pas et il y a déjà plein d’opérateurs très bien qui s’en chargent.

SLU : Comment ça se passe dans chaque agence.

Cédric Duminy : Il y a un responsable, un second et parfois une troisième personne et ensemble ils gèrent commercialement et techniquement leur parc. La connaissance des produits, l’entretien, la réparation, cela est permanent. Il n’y a pas de période creuse.

Seb Fleury, directeur technique.
Gilles Guiraud, directeur de l’agence de Toulouse et fin connaisseur de claviers.

Chaque instrument a son flight-case mais reste un appareil fragile qu’il faut connaître et toujours remettre en forme. Je pense à Gilles dans l’agence de Toulouse. Il te répare des B3 Hammond ou des Clavinet ; à Paris on a Seb qui est incollable sur les tubes d’amplis. Chacun a ses spécialités.

SLU : Qui va diriger l’agence ?

Cédric Duminy : Une belle surprise ! Durant une des réunions générales que nous avons organisées pour tenir éveillé l’esprit et le moral pendant le confinement, Francis Dupont, notre futur ex-directeur technique de RégieTeK a proposé sa candidature. On s’est réorganisé et c’est donc lui qui va diriger Lille, d’autant qu’il habite en Picardie à une heure du dépôt.

Avec la sauce samouraï ?
Francis Dupont, le nouveau visage de l’agence lilloise..

C’est important d’avoir une personne disponible, compétente et réactive dans chaque agence car c’est elle qui est au contact des clients. Le parc d’instruments va être constitué par la mutualisation de l’existant, l’achat de ce qui manque et on complètera en fonction des demandes et des besoins. On a beaucoup de fourgons dans les agences pour que rien ne manque nulle part (rires).

SLU : C’est beau un dépôt de Backline ?

Cédric Duminy : Ça ressemble à tous les dépôts, flight-cases, étuis, hard cases empilés sauf les batteries qui sont toutes apparentes pour des raisons de commodité puisqu’il faut, encore plus qu’avec d’autres instruments, les vérifier avant envoi et les accorder. C’est donc plutôt joli…et ça prend de la place !

Nombre de batteurs en ont rêvé, Newloc l’a fait.

SLU : Et après Lille ?

Cédric Duminy : Il nous manque encore des territoires. Newloc n’est pas encore assez largement implanté et comme nos rapporteurs d’affaires sont essentiellement les prestataires, il faut qu’on soit proche d’eux pour fluidifier nos rapports.
Qui plus est, quand un prestataire va chez Newloc, on peut aussi lui fournir un complément plateau comme de la HF, de la DI, du micro ou des ears en exploitant les navettes qui sillonnent la France. Bien entendu il ne s’agit pas d’implanter RégieTeK en région.

Il y aura du monde et sans doute un peu de musique…

SLU : Il va y avoir une inauguration…

Cédric Duminy : Bien sûr, les vendredi 10 et samedi 11 septembre à Seclin, on organise deux journées portes ouvertes où tous les acteurs locaux sont invités à venir nous rencontrer d’autant qu’il y aura aussi les équipes des autres agences qui ne se voient pas souvent. Entre Toulouse et Strasbourg, ça fait une trotte. (rires)

“2021, un petit pas pour le spectacle vivant, un grand pas pour Newloc ! “ L. Armstrong.


Le futur boss lillois Francis Dupont s’est confié sur son parcours et le pourquoi de cette attirance pour les instruments.

A la fin des années 80, je passe de la musique au son par le biais des enregistrements des démos de mon groupe, j’ai été pour cela formé « sur le tas » à Metz chez Régie Est puis chez Lagoona Metz par Jean Louis Querel et Didier Dal Fitto. Dix ans plus tard je commence les tournées en France et à l’étranger pour Patricia Kaas, Jean-Marie Bigard et Idir.

En 2004 je prends la tête de Lagoona Paris pendant 4 ans, puis je retourne sur la route toujours avec Idir et Bigard et commence à intervenir à l’INA sur le cursus « sonorisation de concert » puis à travailler en télé pour Silence.

Régis Casu, directeur de opérations de Regietek

Fin 2013 je rentre en formation de Directeur Technique au CFPTS ce qui me permet de valider l’ensemble des compétences acquises durant les 25 années précédentes. L’année d’après, à l’issue d’un festival, Régis Casu (Directeur des opérations de RégieTeK NDR) me propose de venir l’épauler. Une nouvelle aventure commence…

En septembre 2018, à la suite de la reprise de Newloc, tous les amplis, claviers, batteries et guitares qui arrivent dans nos nouveaux locaux de Gonesse, font remonter à la surface le musicien que je suis. Mon intérêt pour les instruments et pour la musique ne m’a jamais quitté. Aussi, quand il a été question de monter une agence de Newloc à Lille, je n’ai pas hésité une seconde, j’ai tout de suite postulé.

Pour contacter Newloc

 

ETC présente le Lonestar, un profile High End compact à leds

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ETC répond à la demande du marché du spectacle et de l’événementiel avec ce nouvel asservi à couteaux motorisés Lonestar. Compact, léger (22 kg), riche en paramètres, et de prix très raisonnable, le dernier né de la gamme High End Systems apporte la luminosité, la qualité et les performances reconnues des découpes motorisées à leds blanches de la marque américaine en plus compact.

Avec son flux de 15 400 lumens en sortie et ses nombreuses fonctions, le Lonestar est le complément parfait aux kits lumière des théâtres, studios TV, et de tout lieu de petite à moyenne taille.
Ses couleurs riches issues d’un système CMY+CTO et roue de couleurs, son zoom large (3,8° – 55°), ses couteaux à fermeture totale, ses deux frosts et ses prismes (circulaire et linéaire), ses 9 gobos rotatifs et sa roue d’animation font du Lonestar un outil polyvalent et abordable pour les éclairagistes qui veulent tirer des performances optimales d’un projecteur automatique de taille moyenne.

Matt Stoner, chef produit des projecteurs asservis, commente : « Avec le Lonestar, nous avons considérablement réduit la taille et le coût du produit pour concevoir un projecteur qui réponde aux besoins des lieux de tous types et de toutes tailles.
Avec un faisceau percutant, des couteaux et un large éventail de couleurs et d’effets, le Lonestar apporte des fonctionnalités de haut vol à une taille et à un prix où la qualité professionnelle était auparavant hors de portée. »

Tania Lesage, responsable High End Systems, ajoute : « Le Lonestar propose une combinaison simple mais très efficace de trois ingrédients : un impressionnant assortiment de fonctionnalités, la qualité de service de ETC et un excellent prix.
Qu’il s’agisse de mettre à niveau l’éclairage d’une salle ou d’opérer au passage complet à la LED sur n’importe quelle scène, le Lonestar répond à toutes les demandes de la manière la plus efficace, fiable et économique. Nous sommes très heureux de proposer ce produit au marché. »

Pour une présentation vidéo détaillée et animée de Lonestar, de ses couleurs, gobos, faisceaux, connectez-vous sur le site ETC

 

L-Acoustics présente le sub ultra-compact SB10i

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L-Acoustics a le plaisir d’annoncer le lancement de son dernier subwoofer de la gamme SB, SB10i. Offrant la même signature sonore que les modèles beaucoup plus gros de la firme de Marcoussis, mais dans une ébénisterie d’une taille considérablement réduite, SB10i n’est pas beaucoup plus grand que deux boîtes à chaussures mises côte à côte.

Germain Simon

« Les équipes R&D de L-Acoustics ont relevé le défi de concevoir un subwoofer avec le son L-Acoustics reconnu par l’industrie dans une enceinte proportionnée à un salon », explique Germain Simon, chef de produit L-Acoustics.

« Même si cela semble défier les lois de la physique, notre nouveau SB10i atteint cet objectif. Il condense toute la puissance d’un sub de la série SB dans une ébénisterie incroyablement petite et efficace qui s’intégrera dans n’importe quel environnement où un système visuellement discret mais à hautes performances, est souhaité. »

Équipé d’un unique transducteur de 10”, SB10i offre un grand nombre de combinaisons d’accord avec des têtes :
27 à 118 Hz (-10 dB), 30 à 96 Hz (-6 dB), 33 à 80 Hz (-3 dB), 29 à 180 Hz (-10 dB), 32 à 125 Hz (-6 dB) et 35 à 86 Hz (-3 dB) et délivre un SPL Max de 124 dB (bruit rose, mesuré dans une demi-sphère avec un facteur de crête de 4) tout en ne mesurant que 540 x 540 x 170 mm pour un poids de 15 kg.
Son impédance de 8 ohms et sa puissance admissible de 100 W faciliteront son intégration.


SB10i en RAL 9010 pure white, une des trois finitions standard.

Son ébénisterie est construite en multipli de hêtre et de bouleau de la Baltique de qualité supérieure. L’avant du transducteur est protégé par une grille en acier enduit et un tissu acoustiquement transparent. Les pieds en caoutchouc stabilisent le déploiement au sol d’un ou plusieurs éléments pour empêcher le mouvement ou les rayures.

Conçu pour accompagner les enceintes coaxiales ultra-compactes X4i et 5XT, SB10i, son design élégamment discret est aussi disponible dans les couleurs RAL, ce qui en fait un très bon choix pour les environnements résidentiels et commerciaux haut de gamme, les environnements d’accueil sophistiqués, clubs de sport de luxe, musées et bien plus encore.

SB10i en position verticale, sa couleur s’accordant avec le mur et les rideaux.

SB10i s’installe de manière flexible et illimitée. La « face technique » contient tous les connecteurs et points de montage dans un panneau discret, de sorte que le matériel de montage, les câbles et les connecteurs peuvent être cachés. Peu importe où et comment le SB10i est installé, posé sur une étagère ou caché sous un canapé, chaise ou élément architectural.

Nick Fichte

« Il y a eu une demande croissante sur les marchés résidentiels et commerciaux pour des systèmes audio qui offrent la même expérience dynamique et vivante que lors d’un show en direct », déclare Nick Fichte, directeur commercial mondial de L-Acoustics Creations.

« Avec le lancement du SB10i, nous avons maintenant le subwoofer idéal, d’une esthétique discrète, qui offre le punch des basses fréquences qui est la marque de fabrique de nos systèmes de sonorisation si appréciés en festival et tournée.
Le fait qu’il soit suffisamment petit pour être placé sous une chaise ou un canapé sera un bonus inattendu pour les projets résidentiels et commerciaux. »

SB10i peut être commandé dès à présent avec la pleine disponibilité prévue pour le premier trimestre 2022.