L’édition 2025 des Francofolies vient de se terminer et confirme sa place à part dans le paysage des spectacles musicaux français. Pendant cinq jours, la scène Jean-Louis Foulquier a accueilli une grande diversité d’artistes, tous enchantés par l’esprit et l’histoire de cet événement unique. Le public a pu assister à des concerts d’exception, chargés d’émotion sincère et communicative.
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Pour un artiste de la chanson française, jouer ici tient de la consécration. C’était le cas d’Hoshi, qui a ému les 12 000 spectateurs au point de retenir leurs larmes sur ses textes émouvants et engagés. Juste avant, la voix de Barbara Pravi résonnait à la perfection. Dans un autre registre, Julien Doré créait un moment unique, mêlant subtilement l’amour de l’autre et l’humour, porté par une musique qui groove et une scénographie d’une extrême intelligence.
Ben Mazué, avec un spectacle d’une bienveillance et d’une finesse précieuses, nous rappelait que beaucoup d’artistes comme lui y avaient débuté en toute simplicité. Le festival s’est terminé en apothéose avec M et Lamomali, emportant toute l’audience dans une énergie musicale intense. En des termes plus directs, cela passait bien entre les artistes et le public. Le système de diffusion sonore et son prestataire technique n’étaient pas étrangers à cette parfaite communion.

Une belle première pour le système Adamson VGt et pour Audiolite avec un sans faute technique, perpétue la tradition tout en sachant s’adapter aux benchmarks audio et musicaux d’une toute nouvelle génération d’artistes.
Rendez-vous donc à la régie son où ça ne chôme pas. Avec 4 concerts d’artistes majeurs par jour, intercalés de sets d’artistes émergents, cela ne laisse que quelques dizaines de minutes entre chaque performance.
Nous y retrouvons Boris Jochaud et Romain Souleyraux qui ont calé le VGt et géré l’accueil pour Audiolite.

SLU : Bonjour Boris, heureux de faire ta connaissance, tu es ingénieur système ?
Boris Jochaud : Oui, je cale des systèmes depuis de nombreuses années. Essentiellement des systèmes Adamson dont j’ai fait ma spécialité. Je connais et maîtrise parfaitement l’ensemble des gammes de la marque.
SLU : Le VGt au Francos, c’est une première ?
Boris Jochaud : Le système VGt est déjà employé depuis quelques mois pour de nombreux événements et tournées. Ici, c’est en effet une première pour Adamson, pour VGt et pour Audiolite. Nous en avons profité pour revoir intégralement la manière d’appréhender la sonorisation de ce festival hors norme par sa programmation, son emplacement, sa configuration et son public.
SLU : Peux-tu détailler le système ?
Boris Jochaud : Nous avons accroché 15 enceintes VGt accompagnées de 15 subs VGs par côté. Plus précisément et pour économiser de la charge, 12 subs sont suspendus et trois posés juste en dessous pour faire une ligne cardioïde complète.

Sous la scène, nous avons placé un arcsub de 11 subs E219, amplifiés en PLM, pour une bonne répartition des infras sur la surface des premiers rangs. Les subs en l’air offrent l’avantage de porter le grave plus loin et de passer au-dessus de la barrière acoustique des premiers rangs sans les assassiner.
Les front fills sont réalisés avec des CS10, deux au bout et deux au milieu du proscenium, cachés à la demande de la production. Deux stacks de trois CS10 sont posés au cadre et deux CS10P débouchent le parterre aux extérieurs.
Pour terminer le setup, une tour de rappel avec douze CS10 renforce le gradin élevé du fond et un outfill composé de huit CS10 débouche le haut de la tribune VIP à gauche de la scène.
SLU : Vous avez installé une tour de rappel, ce qui ne se faisait pas dans les éditions précédentes…
Boris Jochaud : Avec VGt, il est extrêmement facile de porter très loin. Mais ici, la scène a la particularité d’être légèrement tournée côté jardin et désaxée de la grande tribune de fond.
En plus, en bord de mer, le vent peut générer des pertes d’intelligibilité, surtout quand il souffle en sens contraire de la diffusion, ce qui arrive très souvent. Nous avons décidé d’installer cette tour de rappel pour résoudre cette problématique.

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SLU : Les VGt, VGs et CS10 sont amplifiés ?
Boris Jochaud : Oui c’est vraiment très pratique pour nous. Ces enceintes intègrent leur amplification, du DSP et une interface réseau MILAN AVB. Ainsi, via la matrice Adamson Gateway, nous récupérons les flux audio des consoles, soit en analogique (8 canaux) ou en AES (16 canaux), voire en AVB (16 canaux) mais c’est rarement le cas. Nous pouvons ainsi distribuer les sources vers le système de diffusion via le réseau en liaison fibrée avec 2 streams MILAN., soit 16 canaux.
Une enceinte VGt, VGs, ou CS10 est capable de recevoir un flux en entrée. Pour l’architecture de contrôle, nous affectons les enceintes dans des « Zones », qui sont assignés à des « Groupes » dans lesquels nous pouvons faire du traitement (eq, délai, niveau). Un système de snapshots nous permet de commuter d’une configuration à une autre, ce qui est très pratique en festival pour répondre à la demande particulière de chaque ingénieur du son.
SLU : Le système VGt se commande à partir du logiciel Array intelligence ?
Boris Jochaud : C’est l’unique logiciel que nous utilisons pour contrôler notre système et réaliser notre prédiction en amont de nos prestations. Ce logiciel nous apporte une nouvelle fonction d’optimisation de la répartition du son sur une surface. A partir d’une vue en coupe de cette surface et d’un nombre de points de calcul, nous lui demandons d’optimiser notre setup pour que la différence entre chaque courbe de réponse en fréquence, se réduise. Cela fonctionne très bien.

SLU : Cette optimisation a-t-elle été exploitée ici ?
Boris Jochaud : L’espace de diffusion des Francofolies a la particularité d’être totalement asymétrique et plutôt complexe.
A jardin on a une grande tribune dos à la mer, à cour un mur sur toute la profondeur, un gradin très élevé au fond et enfin une scène désaxée.
Nous avons privilégié un calage que je qualifierais à l’ancienne, sans optimisation, pour nous permettre de mettre en œuvre nos propres analyses et méthodes.

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SLU : En premier lieu, je suis impressionné par la consistance sonore de la diffusion
Boris Jochaud : La projection sonore de VGt est vraiment magnifique. Le son qui sort de l’enceinte fait preuve d’une pleine balance tonale sur tout le spectre, maintenue sur l’ensemble de la zone de couverture horizontale. Quand tu te déplaces de jardin à cour, c’est très propre et homogène. C’est pour moi la particularité majeure du VGt.
La technologie du guide d’onde a été modifiée. Avant, c’était l’aigu qui passait à travers le médium. Maintenant c’est le médium qui contourne l’aigu. Et le nouveau transducteur médium M140 est terriblement efficace avec encore moins de distorsion. Enfin le processing embarqué dans chaque boîte permet un résultat optimum avec un rendu très efficace dans le grave et le médium.

SLU : VGt est nativement cardioïde ?
Boris Jochaud : Deux transducteurs 10 pouces sur le côté de l’enceinte gèrent le cardio dans le grave et le médium. Le résultat est parfait, il n’y a pratiquement aucune émergence arrière sur scène. Ici c’est encore une fois particulier, car nous avons deux écrans LED ajourés positionnés de chaque côté du cadre de scène, juste devant la partie basse de la diffusion.

Si dans le grave à l’arrière tout se passe relativement bien, ils créent néanmoins des réflexions dans l’aigu ce qui est un peu ennuyeux pour les techniciens qui travaillent sur les extensions. Dans Array Intelligence, nous avons pu créer une zone qui correspond à ces cinq boîtes et sur lequel nous avons fait quelques traitements pour essayer de compenser l’incidence des écrans. Au final, il n’est pas évident de régler ce problème acoustique qui nécessiterait des montages techniques un peu plus élaborés avec des absorbants, difficiles à mettre en place pour cette première année.
SLU : Le système VGt semble recevoir une bonne approbation de la part des ingés qui le découvrent ici ?
Boris Jochaud : Les retours sont très bons et nous n’avons eu absolument aucun problème sur l’ensemble du festival. En même temps, le VGt commence à être connu. Il est déjà déployé sur de belles tournées, comme celles de Julien Doré et Jean-Louis Aubert.
En salle, du fait de la projection qui fonctionne très bien, on a un très bon premier plan avec un bel impact pour seulement 98 dbA de pression et les ingés son mixent facilement avec.
Ajoutons à ça le mode cardioïde et un rapport signal sur bruit, du fait qu’il est amplifié, considérablement amélioré. Quand Jean-Louis Aubert descend avec sa guitare et son DPA omni dans le public, nous pouvons toujours faire une belle voix avec du grave et un fader à +10 dB; on entend même les personnes parler à côté de lui, sans aucun accrochage. Ça aussi c’est impressionnant.


SLU : Si je comprends bien, VGT est un grand pas en avant ?
Boris Jochaud : Pour moi oui, il est impressionnant. Entre le E15 avec du PLM et le VGt amplifié plus MILAN où tu es en full numérique du préampli jusqu’aux transducteurs avec un rapport signal sur bruit excellent, la progression est importante avec très peu de souffle et une énorme réserve dynamique. Le VGt me semble infatigable et les limiteurs sont rarement sollicités, à peine un peu dans l’aigu sur de l’électro.
Nous avons fait trois scènes au Hellfest et obtenu des aigus très fins et énormément de dynamique ; l’amplification embarquée est une réussite. Je suis utilisateur de systèmes Adamson depuis 15 ans maintenant et nous n’allons pas nous mentir, le E15 marche bien, garantissant encore aujourd’hui de très bons résultats, mais là, vraiment, un nouveau cap est franchi.

SLU : Cela fait deux jours que je suis sur place, soit plus de 8 concerts dans des styles très variés, VGt me semble efficace et vraiment peu fatiguant…
Boris Jochaud : C’est sa particularité, un médium aigu parfaitement maîtrisé et donc très peu agressif, avec une correction tonale générale vraiment très légère. Chaque ingé fait ensuite son contour mais cela ne dépasse pas 2 dB.
Sur l’ensemble des Francos, tous les ingés sons ont été satisfaits dès le début des balances, même avec l’obstruction des écrans LED et cette configuration asymétrique.

SLU : L’intégration du réseau MILAN simplifie le câblage ?
Boris Jochaud : Pour maintenir des latences en dessous de 2 ms, nous pouvons connecter au maximum trois enceintes VGt par port MILAN. Pour chaque ligne de 15 VGT, nous montons 5 câbles CAT 5, plus le secteur et une redondance en analogique. Audiolite a construit des racks spéciaux pour la distribution simultanée de l’alimentation et du réseau.
A la place d’avoir plusieurs racks d’amplis, nous avons cet unique rack auquel on amène une 125 A et 2 RJ pour le réseau primaire et secondaire. L’absence de rack d’ampli est aussi très agréable quand on fait des prestations type Bercy où l’on doit installer des amplis en charpente. Avec VGt, il suffit d’accrocher un simple rack qui peut être monté par une seule personne sur un grill. Sans compter le gain de place dans les camions.
SLU : L’intégration de l’amplification dans les boîtes peut-elle générer des problèmes ?
Boris Jochaud : Absolument pas. Le module ampli et processing n’est pas très grand et ne pèse pas grand-chose. Il n’y a pas de raison que ce soit plus fragile qu’une amplification externe. Durant les Francos nous avons une température déjà élevée et aucun souci.
Nous avons eu des conditions pires aux Hellfest et au Vélodrome à Marseille pour le concert de David Guetta où elle avoisinait les 40 degrés dans l’air. Aucune défaillance. Et si jamais une panne arrivait, le module d’amplification se démonte facilement, 4 vis et deux élingues de sécurité à enlever. On peut le remplacer au baudrier sans aucun problème. Donc aucune inquiétude à avoir.

SLU : MILAN est-il plus simple à gérer que DANTE ?
Boris Jochaud : Cela me paraît identique concernant la mise en œuvre. Peut-être l’horloge est plus facile à gérer. Ici avec Adamson, la Gateway est maître. Nous utilisons des switchs Luminex Gigacore pour la distribution du réseau fibré entre scène et régie. En revanche, le MILAN me semble, après un an et demi d’utilisation avec VGt, plus robuste dans son exploitation.
Je n’ai jamais eu de problème de réseau, à l’exception d’une fois où, par suite d’un incident technique, un câble a mélangé le primaire et le secondaire. Le logiciel de commande était bien sûr planté, mais le son toujours actif. C’était plutôt impressionnant.

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SLU : VGT est facile à caler ?
Boris Jochaud : Historiquement Adamson a toujours fait des courbes de phase et des réponses en fréquence parfaites, il en va de même avec VGt. Moi qui suis utilisateur de Smaart, les courbes de phase apparaissent tout de suite très propres.
De toute façon, tout est cadré. Tu utilises les presets fournis pour les enceintes et on ne peut pas faire plus simple, il y en a deux pour VGs, à 60 Hz et à 80 Hz, et un omni ou cardioïde pour VGt avec la même réponse en phase.
SLU : Avec le nouveau logiciel Array Intelligence ?
Boris Jochaud : Oui, il remplace l’ancien BluePrint et intègre la gestion des systèmes amplifiés Adamson. Son utilisation est très intuitive. On choisit l’allure de la courbe SPL/Distance désirée, et il calcule l’optimisation de la diffusion sur la surface.


Il donne accès à très peu de paramètres, c’est la volonté du fabricant et ça marche très bien comme ça, sans ressentir le besoin d’avoir plus de contrôles pour avoir un très bon résultat.

C’est toujours l’approche historique du calage des systèmes Adamson, qui consiste à faire nous même le contour et les compensations de distance ou atmosphériques, comme avant avec un Lake.
L’optimisation offerte par le logiciel fonctionne parfaitement pour obtenir le profil de diffusion désiré et, comme le système porte très bien, les compensations sur ce point ne sont plus nécessaires, du moins en intérieur. En extérieur c’est un peu différent à cause du vent.
SLU : La prédiction s’effectue dans l’onglet BluePrint ?
Boris Jochaud : Oui, c’est ici que tu réalises le shoot. C’est identique à l’ancien logiciel. J’ai créé ce qu’on appelle une room depuis les plans en reprenant toutes les cotes en 3D. Nos enceintes y sont visualisées une fois que nous les avons renseignées dans l’onglet Components.

Nous pouvons ensuite afficher une vue de coupe appelée Cross Section qui nous permet de visualiser l’ensemble de nos points d’impact et une courbe en SPL/distance, en champ libre, par rapport aux données fabricant des enceintes.
On trouve également sur cette page les paramètres des enceintes avec leur gain, le preset utilisé, comme sur VGt les modes omini et cardioïde, et leurs angulations.

SLU : Est-ce le logiciel qui calcule les angulations ?
Boris Jochaud : Il existe un mode Auto Shoot qui permet de confier le réglage des angulations inter enceintes au logiciel, mais pour ma part, je préfère le faire manuellement, avec ma philosophie et mon expérience. On visualise ensuite très rapidement la courbure de notre ligne d’enceintes.

SLU : Une fois la conception du système renseignée, est-il possible d’optimiser ?
Boris Jochaud : Cela se fera dans l’onglet optimisation. On règle le paramètre Headroom qui permet de déterminer la fenêtre dynamique de l’optimisation que je fixe à 3 dB.
On peut lui donner une contrainte en fréquence pour, par exemple, exclure le grave de l’optimisation et définir la courbure de l’attribution de l’énergie sur la distance, elle est linéaire par défaut.
Le logiciel va calculer pour chaque point d’impact, une courbe de réponse en fréquence et va essayer de les uniformiser pour limiter au maximum leurs différences en appliquant un filtrage FIR dans le grave et en jouant sur la magnitude dans l’aigu, indépendant pour chaque enceinte du système.

SLU : Est-il possible de visualiser des vues SPL sur la surface ?
Boris Jochaud : Oui, nous allons combiner tous les systèmes d’enceintes renseignés, main, rappel, outfilll, etc… et ainsi pouvoir déterminer notre niveau SPL sur l’intégralité de l’audience. Ceci permet aussi de visualiser les ouvertures horizontales des différents systèmes.
SLU : Ensuite tu installes le système et tu cales ?
Boris Jochaud : Toutes les informations mécaniques, hauteurs et angles, nous le gérons manuellement avec une feuille d’angle, traditionnellement. Une fois les systèmes en place, on peut procéder au calage. Il faut noter que les enceintes amplifiées VGt intègrent le traitement DSP dans l’enceinte, ce qui le rend actif également sur leurs entrées analogiques, que nous utilisons en redondance. Ils ne sont pas éditables.

SLU : L’intégration de l’AVB MILAN permet une connectivité réseau optimisée ?
Boris Jochaud : Chaque enceinte VGt et VGs est patchée sur le réseau, ceci est visualisé sur la page MILAN. La gateway permet de gérer 2 streams MILAN, ce qui permet de gérer 16 zones dans le système de diffusion. Je peux envoyer chaque entrée du GATEWAY vers les zones de mon choix, avec sommation, par exemple une sommation mono pour alimenter nos subs. Des snapshots permettent de mémoriser différentes configuration de la Gateway. C’est très pratique et très utile ici en festival où nous pouvons rappeler les configurations en fonction des artistes et des demandes des ingés son, certains désirant par exemple piloter les départs sub depuis leur console.

De retour du festival, nous contactons Sylvain Turpin, co-directeur de Audiolite, pour avoir sa vision prestataire du système VGt et un panorama de son exploitation, déjà bien développée.

SLU : Audiolite prestataire des Francofolies, ceci parait un peu comme une évidence ?
Sylvain Turpin : La prestation technique de la scène Jean-Louis Foulquier des Francofolies a été renouvelée pour trois ans par consultation. Il nous semblait, par notre position forte sur la tournée et les festivals dans le Grand Ouest, que nous pouvions être un bon choix pour ce festival.
Cette première édition confirme parfaitement notre approche technique de la sonorisation de cette scène et le choix du système VGt que nous proposons pour des prestations grand format.
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SLU : Si le VGt est une première aux Francofolies, pour Audiolite c’est un système déjà largement utilisé ?
Sylvain Turpin : Nous sommes un prestataire historique pour les systèmes de diffusion Adamson que nous exploitons depuis maintenant de nombreuses années. Nous avons commencé avec le système VGt en 2024. Audiolite a fait partie des prestataires pilote et nous l’avons mis en oeuvre sur des festivals dès l’été passé.
Avec maintenant 72 têtes VGt et 72 subwoofers VGs en parc, c’est le système que nous proposons pour tous les concerts et festivals grand format, comme sur la deuxième scène des Vieilles Charrues. Nous sommes donc arrivés aux Francos avec un système de diffusion bien connu et parfaitement maîtrisé par nos équipes techniques.

SLU : Comment jugez-vous cette première expérience ?
Sylvain Turpin : Nous avons constaté une parfaite adhésion au système par les artistes et les équipes techniques qui se sont succédés aux Francofolies, dont la direction technique a aussi exprimé une totale satisfaction.
Nous percevons une belle curiosité de la part des techniciens et des productions qui ont toutes envie d’essayer le système. Nous sommes dans une super dynamique.
SLU : Que vous apporte le VGT en tant que prestataire ?
Sylvain Turpin : Grâce à son amplification intégrée, ce système offre une qualité exceptionnelle en s’affranchissant des câbles haut-parleur et gardant le signal dans le domaine numérique jusqu’aux boîtes. Avec en plus la possibilité d’agir sur chacune d’entre elles grâce à son traitement DSP intégré. Pour la qualité de diffusion, je rejoins totalement les appréciations de Boris qui s’est déjà largement exprimé sur ce sujet.

SLU : Comment avez-vous abordé les besoins techniques des Francofolies ?
Sylvain Turpin : Il était indispensable de proposer une équipe complète et autonome autour de Boris qui est un de nos piliers techniques pour ce type de prestation grand format.

Afin d’assurer une qualité audio optimale pour cette audience atypique et asymétrique, nous avons proposé nos propres solutions techniques plutôt que de faire perdurer les pratiques antérieures. Un exemple en est la tour de rappel que nous avons jugée indispensable pour parfaire la diffusion. En fin de compte, l’objectif principal était de satisfaire tous les artistes, la production et le public grâce au travail réalisé.
SLU : Quels sont vos autres projets en VGt ?
Sylvain Turpin : Nous venons tout juste de terminer les Vieilles Charrues avec une scène en VGt. Notre système va ensuite enchaîner les festivals. Nous réalisons toutes nos prestations grand format en Adamson et VGt sera maintenant notre système de choix pour en valoriser leur diffusion sonore.

Tout est bien qui finit bien
5 jours de festival, plus de 22 artistes d’une grande diversité de styles sur la grande scène sans compter les intermèdes, cela fait beaucoup de techniciens qui ont découvert le VGt.
Pendant les deux jours de notre présence, nous avons pu constater le même scénario : l’ingé son arrive pour ses balances, l’équipe d’accueil installe sa console et la relie à la diffusion. Il envoie ses titres ou un virtual pendant l’installation du plateau.
Dès les premières notes, il se retourne vers l’équipe d’accueil satisfait, il sourit et les balances commencent. Adamson a réussi un très bon système. Ne reste plus qu’à le décliner pour apporter la réjection arrière et le nouveau moteur médium sur l’ensemble de la gamme ;0)
Plus d’information sur :
– Audiolite
– Le site DV2 pour Adamson VGt
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