Austrian Audio présente les micros chant OD505 & OC707

Austrian Audio présente le dynamique actif OD505 et le statique OC707, deux nouveaux micros de chant taillés pour la scène et made in Austria. Les deux offrent une très bonne réponse en fréquence, recul au Larsen et immunité aux bruits de manipulation et de vent.

Micro de chant dynamique OD505

Conçu pour la scène, le micro vocal dynamique actif OD505 est également à l’aise en studio. Il combine les avantages d’un micro dynamique avec le rendu délicat d’un statique.

La capsule de l’OD505 est suspendue aussi librement que possible. En réduisant les points de contact avec sa fixation, les interférences acoustiques sont minimisées et la capsule délivre un son impeccable sans aucune coloration.

La capsule surmontée de son diffuseur anti-plosives. Remarquez la grille tournée à 180° et abritant une seconde capsule assurant en opposition de phase, le nettoyage des fréquences basse transmises par le manche et le câble.

La technologie Open Acoustics, exclusive à Austrian Audio, élimine efficacement les réflexions indésirables à travers le corps du micro et offre une sonorité particulièrement naturelle et sans résonances.


L’OD505 offre de nombreuses particularités :

Le circuit dynamique actif augmente la sensibilité de l’OD505 au niveau de celui d’un micro à condensateur, ce qui garantit un son toujours cohérent, quelle que soit l’impédance du câble le reliant à la console ou la résistance interne du préampli, avec une réponse en fréquence stable.
La deuxième capsule équipant la tête est inversée en phase afin d’éliminer les bruits de manipulation.

La réponse en fréquence de OD505 en fonction de la distance entre source et membrane. Le contour du grave en proximité est important.

Un corps moulé sous pression et une protection robuste pour les environnements scéniques les plus difficiles
Un diffuseur 3D exclusif pour une suppression exceptionnelle des plosives
Un filtre passe-haut de second ordre, calé à 120 Hz et commutable
Une directivité supercardioïde

La polaire de OD505, un cardioïde assez serré pour être qualifié de supercardioïde, un compromis intéressant tant les hypercardioïdes modifient souvent le rendu.

Fabriqué en Autriche


Micro de chant à condensateur OC707

Le micro à condensateur OC707 apporte une remarquable qualité sonore aussi bien en studio que sur scène. Capturant chaque nuance de chaque performance, le public appréciera le son précis des voix.

Conçu pour capturer la dynamique et les subtilités de la voix humaine, l’OC707 bloque les bruits indésirables dès la prise, tout en restituant un son profond et détaillé. L’OC707 permet à la voix de ressortir dans le mix, de manière claire et naturelle.

La tête statique, le cœur de OC707 avec un certain air de famille avec une… Mais non je ne l’ai pas dit ;0)

La technologie exclusive Open Acoustics d’Austrian Audio permet au son d’entrer dans la capsule presque entièrement sans entrave, de tous les côtés.

Un gros plan sur le montage de la tête du OC707, la même que sur le dynamique 0D505.

Les points de contact entre la capsule et la tête sont réduits au minimum. De plus, la baisse des surfaces réfléchissant le son à proximité de la capsule garantit que la source est reproduite pratiquement sans résonance.

La technologie de pointe des matériaux et la mécanique sophistiquée réduisent les vibrations indésirables. Des précautions ont également été prises pour obtenir une suppression maximale du Larsen.

Austrian Audio a réussi à créer un micro de chant qui possède toutes les caractéristiques d’un capteur de studio, tout en pouvant résister aux rigueurs d’une utilisation quotidienne sur scène.

La réponse travaillée du OC707 avec une bosse de présence et un grave prêt à être taillé.


L’OC707 possède de nombreuses particularités :

Capteur cardioïde à condensateur à membrane en naphtalate de polyétilène dorée à l’or fin
Open Acoustics, technologie acoustique ouverte
Suppression des bruits de manipulation

La polaire d’un statique cardioïde assez ouvert.

Filtre coupe-bas de second ordre, calé à 120 Hz et commutable
Conçu pour un Larsen minimal
Corps robuste pour les environnements difficiles

Pour plus d’infos sur le site Arbiter France et sur le site Austrian Audio

 

Les Xtylos jouaient avec Korn cet été aux États-Unis

Lorsque Thomas Christmann, basé en Allemagne, a vu le Xtylos Claypaky à Prolight + Sound, il s’est émerveillé de son faisceau tranchant. Il savait qu’il travaillerait un jour avec ce luminaire. Concepteur lumière et régisseur du groupe de métal Korn depuis 2015, Christmann, connu sous le nom de « Church », a pensé que la tournée 2020 prévue par le groupe serait l’occasion idéale d’utiliser la première lyre à source laser.
« Je ne suis pas un grand fan des effets beam et j’essaie de ne pas les utiliser, dit-il. Mais j’adore le faisceau du Xtylos, sa couleur et sa vitesse et j’étais impatient de les impliquer. »


Puis la pandémie de coronavirus est intervenue et toutes les tournées ont été annulées en 2020. Mais dès que Korn a été réservé pour jouer deux dates de festival d’été 2021, Church a spécifié 20 Xtylos à OSA International pour le Rock Fest Wisconsin et le Upheaval Festival Michigan.
Korn a maintenant commencé une tournée américaine de 28 dates avec Staind. La course a débuté début août à West Palm Beach, en Floride, et se terminera fin septembre à Dallas. Church a augmenté la mise et a spécifié 36 Xtylos pour la tournée, également fournis par OSA. Il en a aligné quatre au-dessus de cinq nacelles de scène, qui roulent sur le plateau, et huit sur des ponts latéraux inclinés.



« Mes conceptions lumières sont assez théâtrales avec des tableaux forts, je ne deviens pas fou avec beaucoup de positions, explique Church. Le faisceau lumineux du Xtylos était très impressionnant lorsque je l’ai vu pour la première fois, et je fais confiance à Mark Fetto (vice-président, éclairage) d’OSA, avec qui je travaille depuis que j’ai commencé à faire les tournées de Korn.
J’aime le look du faisceau et comment il joue en couleurs. Les autres Beams ne fonctionnent pas bien en couleurs, mais avec Xtylos, même le rouge a du punch et la scène paraît encore plus grande qu’elle ne l’est réellement. »

Church n’a pas pu quitter l’Allemagne pour rejoindre la tournée américaine, il n’a donc pas vu Xtylos de près. « Je n’ai encore jamais mis la main dessus ! Je veux tellement les voir dans la vraie vie ! s’exclame-t-il.
J’ai préprogrammé les dates de festivals en Allemagne et programmé cette tournée avant de céder le spectacle à Matt Mills, le régisseur de la tournée. »

Mills précise : « Au début, comme beaucoup de concepteurs lumière, je pensais que Xtylos n’était qu’un Sharpy avec un laser à la place de la lampe, mais c’est tellement plus.
Si j’utilisais un projecteur beam typique, je n’envisagerais même pas de mettre un gobo et deux prismes dans le trajet du faisceau en raison d’une perte d’intensité. Ce n’est vraiment pas un problème avec le Xtylos. »

« Korn est un groupe très dynamique. Ils passent de riffs durs à des ruptures lentes et subtiles », explique-t-il. « Quand ils démarrent, je fais généralement une sorte d’effet agressif avec les Xtylos, un peu comme ce que je ferais avec des Sharpy, mais les couleurs du Xtylos traversent tout l’espace, donc je peux faire un effet rouge et blanc stroboscopique et être capable de voir le rouge.
Le groupe termine souvent les chansons avec un son de guitare long, et ce moment-là, je place quelques prismes dans les Xtylos en deep congo blue et je balaye la foule. C’est vraiment un excellent effet qui ne serait pas lu avec un autre beam. »


Mills dit qu’il s’amuse tellement qu’il se demande s’il n’en abuse pas. « J’aime généralement construire un spectacle et réserver certaines choses pour plus tard, mais la direction a vraiment adoré les Xtylos et m’a poussé à les utiliser de plus en plus. En plus de tous les looks cool de “type laser” que je peux obtenir, il y a un point dans une chanson qui se démarque vraiment.
Pendant le refrain de « Cold », j’ai 16 des Xtylos qui font un effet de cercle décalé en rouge. L’éclairage et la vidéo à ce stade sont tous deux d’un blanc très brillant, et le rouge passe toujours très bien. À peu près après chaque spectacle, quelques autres intellos de l’éclairage demandent : « Qu’est-ce que c’est ? »


Mark Fetto d’OSA, qui a fourni toute l’équipe lumière de la tournée, a déclaré : « Mills a fait un excellent travail avec les Xtylos. Il en obtient plus que tout ce que j’ai vu jusqu’à présent, y compris des effets vraiment intéressants. »
Même s’il est physiquement éloigné de la tournée Korn, Church est satisfait des nouvelles options créatives que le Xtylos lui offre et espère s’en servir bientôt. « Ce sont d’excellents appareils », dit-il. « Je veux utiliser ce type de design pour les spectacles de Korn en octobre et pour leurs prochaines dates Européennes en 2022, donc si elles se produisent, les Xtylos seront là. »

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

Mathieu Cabanes apprécie Arthur au Domaine d’O

Le concepteur lumière Mathieu Cabanes a découvert les qualités d’Arthur, la nouvelle poursuite à leds (800 W) de Robert Juliat, sur un grand spectacle symphonique “Les Folies Broadway” joué cet été au Domaine D’O à Montpellier.

« J’utilise très souvent les poursuites Robert Juliat, nous explique Mathieu Cabanes. J’apprécie particulièrement la petite touche artistique qu’un poursuiteur peut apporter à un spectacle vivant. De nouvelles technologies nous sont proposées chaque année et je veille à étudier les systèmes afin de trouver leur juste utilisation.

« J’ai utilisé des poursuites à Led pour la première fois sur un spectacle de Robert Wilson en Indonésie, “I La Galigo”. Il s’agissait de modèles japonais et le résultat a été assez décevant car la puissance devait égaler celle d’une Cyrano, et dans les faits, elles étaient plus faibles qu’une découpe Robert Juliat 710 avec iris et leur indice de rendu des couleurs était trop faible pour un spectacle si riche en couleurs. Suite à cette première expérimentation, j’ai décidé d’attendre vraiment un grand développement de Robert Juliat ».

« C’est sur les conseils de mon ami Frédéric ‘Aldo’ Fayard, concepteur lumière chez Concept K, et avec l’aide de Ludwig Lepage, responsable produit Robert Juliat, que j’ai découvert la poursuite Arthur 800 W LED et le système de suivi des artistes SpotMe ».

Mathieu a alors utilisé Arthur lors d’un show symphonique réunissant 72 musiciens et deux solistes de renommée dans l’amphithéâtre de 1 800 places du Domaine d’O à Montpellier.

« Afin de pousser la comparaison, j’ai également utilisé une poursuite HMI à côté d’Arthur », précise-t-il. « J’ai vraiment été surpris par ce petit bijou de technologie. Arthur ne remplace pas forcément toutes les gammes de poursuites HMI, mais vient en complément nous offrir un grand nombre de fonctions qui rajoutent des pinceaux à notre trousse de peinture. La précision et la finesse de cette poursuite, associées à un bon poursuiteur, donnent des résultats puissants et de grande qualité ».

« Le blanc de base avec son IRC de 90 est magnifique ! L’association de gélatines de couleurs peut vite devenir complexe avec une source à leds, mais avec Arthur, les mariages de couleurs sont très doux et cohérents. J’ai utilisé une gamme de CTO/CTB, Lavender et Blue. Le CTO intégré dans la machine restait la plus belle proposition en teintes chaudes de mon assistant Gaspard Juan. »

Mathieu a également apprécié les différents modes de gradation de ce modèle. « Bien souvent, l’ouverture du dimmer reste très brutale sur une poursuite HMI et j’ai tendance à préciser fade in 2 seconds tout au long du spectacle, même si l’artiste rentre de manière brutale. Ces modes apportent une belle fluidité à l’utilisateur. »
Le gain thermique offre un grand confort d’utilisation pour le poursuiteur. Quant aux nouvelles fonctionnalités DMX, elles permettent de donner à la poursuite des plages de travail dans lesquelles il est possible de limiter l’intensité du projecteur, en fonction de sa couleur et de l’équilibre visuel.

« Cette poursuite nous offre un grand nombre de nouvelles possibilités alliées à une forte puissance et une belle couleur de base. Arthur est également d’un grand confort pour son utilisateur et lui permet d’affiner sa fluidité et sa précision », conclut Mathieu.

Plus d’informations à propos de la poursuite Arthur sur le site Robert Juliat

 

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Bébé K2 ou papa Kara, voici l’écoute de K3

Lancé à la rentrée 2020, K3 a été décrit par Florent Bernard, directeur application de L-Acoustics, comme « un système conciliant performance, portée et rendu full range dans un ensemble compact et accessible, dévolu aux événements et aux salles de petite à moyenne capacité qui représentent le cœur de métier de la plupart des prestataires. »

Un an plus tard, nous avons enfin pu passer une journée à Marcoussis pour le voir de près, découvrir ses accessoires et surtout l’écouter grâce à la participation de Germain Simon et Fred Bailly, et c’est Germain qui ouvre le décibal !

Germain K3 et Fred KS28.

SLU : Qu’est-ce qui vous a conduits à développer K3 ?

Germain Simon : L-Acoustics essaie de ne pas créer trop de produits mais de proposer des modèles versatiles et à la fois capables de satisfaire pleinement une demande précise, en termes par exemple de taille ou de rapidité de déploiement. L’idée derrière K3 c’est de construire une série K qui soit homogène mais à la fois répondre à un certain nombre de besoins terrain.
K1 et K2 sont connus pour les larges et très larges jauges, sont full range et disposent d’une réelle capacité à délivrer du grave, même sans subs. De l’autre côté on a Kara II et Kiva II qui sont des systèmes compacts répondant aussi aux règles de la WST et offrant des avantages en termes de taille, de poids et de portée, mais à SPL et bande passante réduits.
Il manquait donc un maillon, il y avait une demande pour une enceinte qui puisse couvrir un segment assez précis du marché à un prix donné. C’est ainsi qu’est apparu K3 entre les deux modèles full range et les deux compacts, tout en sachant que K3 est rattaché à la famille full range mais avec des dimensions plus réduites.

La réponse en fréquence lissée des trois ensembles de 4 boîtes. Remarquez l’étendue dans le haut du moteur 4”. On y reviendra.

SLU : A quel point full range ?

Germain Simon : C’est une enceinte bi amplifiée qui donne une réponse en fréquence très proche de K2 ou K1 et le même contour que ses deux grandes sœurs, ce qui nous tenait très à cœur. Il fallait que cette boîte en principal ou par exemple en outfill, ait une image sonore très proche. Quand on compare des lignes de quatre K3, K2 et K1 avec une courbure identique, le point pivot est à 400 Hz et on constate que à quelques Hz près, le contour est le même.

SLU : A combien de boîtes le pivot grimpe à 1 kHz ?

Germain Simon : Il en faut 12. C’est un format historique dont on se sert toujours quand on conçoit les enceintes. K3 est donc une boîte pleinement full range qui délivre un SPL Max de 143 dB à 70° et avec un facteur crête de 4 soit à +12 dB. C’est 4 dB de moins que K2 et 6 de moins que K1.

Une fois alignées sur K2 (+4 dB pour K3 et -2 dB pour K1), les trois enceintes démontrent leur absolue compatibilité et même le grave de K3 en rouge affiche une santé étonnante à quelques dB près dans la première octave où par ailleurs les subs ajoutent leur énergie.

SLU : K3 fonctionne donc sans renfort de grave sur la ligne…

Germain Simon : Exactement. Là où Kara II a besoin d’avoir un complément de grave de 18” sur la ligne ou à côté, K3 offre une solution complète plus simple et rapide à mettre en œuvre, plus légère, peu gourmande en canaux d’ampli, moins gênante visuellement et, au final, moins onéreuse. C’est une boîte hyper rationalisée.

SLU : Qu’est-ce qui allège K3…

Germain Simon : Par rapport à K2 il n’y a qu’un moteur, il manque 4 médiums de 6,5” et l’ébénisterie est moins large. Par ailleurs, et comme sur K2, nous avons travaillé les épaisseurs de bois et retiré de la matière là où la pression et les contraintes sont moindres. K3 gagne 13 kg sur K2.

Les deux 12” serrés autour du guide et ses volets Panflex via des pièces de mise en phase, ce qui dégage de la place pour les évents laminaires…

SLU : L-Vent, Panflex…

Germain Simon : On ne pouvait pas faire autrement. Rien que l’évent laminaire a fait gagner 4 dB d’efficacité à KS28 et existe déjà notamment sur K2 dont on a repris les joues courbées pour K3. Les volets sont désormais indispensables puisque avec une seule enceinte on peut avoir quatre dispersions différentes.

L’association du volet, de la fréquence de coupure assez basse du moteur et du preset, donne un guidage actif dès 300 Hz. Aller encore plus bas demanderait d’agrandir le baffle et les volets. Les presets sont au nombre de trois 70°, 90° (asymétrique) et 110°.

SLU : Comment êtes-vous parvenus à concilier SPL et large bande passante ?

Germain Simon : C’est la raison d’être de K3. Full range sans sacrifier le SPL tout en sachant qu’étendre la bande passante influence la sensibilité de l’enceinte. Il y a une ligne très fine sur laquelle on peut bouger entre choix des composants, le volume et le type de charge et aussi, bien sûr, les presets.
La dispersion joue aussi car entre 70° et 110° il y a 2 dB d’écart. Nous avons benchmarké les produits équivalents visant le même marché, et K3 figure en tête grâce à l’équilibre de ses performances et à son prix.

Nous sommes allés chercher par pure curiosité la réponse brute d’un moteur 4” à dôme titane d’un fabricant européen réputé. Bien travaillées, on a 5 octaves, du bas mid et un vrai extrême aigu.

SLU : Le moteur d’aigu de 4” c’est la vedette de cette enceinte. Parvient-il à en faire de l’aigu ? Il y a quelques années les fabricants de ces gros transducteurs avaient du mal…

Germain Simon : On y arrive, vous écouterez avec Fredo (Bailly) dans quelques minutes. On ne prétend pas que K3 puisse projeter l’aigu aussi loin que K2, ne serait-ce que parce que nous n’avons pas, à hauteur de ligne équivalente, le même nombre de moteurs, mais nous avions un choix industriel à faire pour K3 en termes de taille, de poids comme de prix et le moteur 4” fait un excellent travail. On obtient les performances qu’on voulait dans le prix qu’on s’était fixé.

Inutile de préciser que la qualité de finition est au rendez-vous.

SLU : Son choix est essentiel pour cette enceinte. C’est votre premier 4”. Comment procédez-vous…

Germain Simon : On spécifie nos besoins et nos fournisseurs de transducteurs nous font des propositions, parfois en modifiant un modèle existant, parfois en le créant de toutes pièces. On travaille énormément avec eux pour obtenir précisément ce qu’on veut et on fait beaucoup d’écoutes. Le département dont je dépends tout comme Frédéric Bailly est important, puisque dans le temps qu’a demandé le développement de K3, un peu plus de deux ans, il y a des phases d’écoutes très longues où l’on compare les produits, les assemblages, les menuiseries et j’en passe.

K3i avec ses écrans masquant totalement la boîte, ici en blanc.

SLU : Vous confiez à ce transducteur un paquet d’octaves !

Germain Simon : Oui et je suis à titre personnel très impressionné par la cohérence de K3, n’avoir que deux voies ça aide, même si on maîtrise aussi les 4 voies, mais surtout par la qualité de reproduction des voix.
On a beaucoup écouté K2 et K3 et les très grosses ailettes de Panflex les projettent idéalement bien. Une voix de chanteuse passe presque entièrement dans le moteur et ça sonne. Il paraît que « The best sound comes from one source » et c’est beaucoup plus simple à gérer (rires).

SLU : Il n’y a pas beaucoup d’écart en SPL entre Kara II et K3

Germain Simon : Non en effet, le 3” de Kara II est aussi très, très puissant, et si on regarde sur l’intégralité de la plage de puissance, on n’a pas une grande différence de pression entre les deux boîtes (1 dB SPL). K3 a en revanche un contour que Kara II n’a pas. Cela dit, ce n’est pas ce qu’on cherchait. On a positionné K3 en full range. On aurait pu gagner 2 à 3 dB de SPL, mais on aurait perdu 15 Hz.

SLU : Le preset de K3 porte un peu l’aigu de K3 ?

Germain Simon : Plus on va demander électroniquement de l’aigu et plus on va perdre de la sensibilité et ce n’est pas ce que l’on veut. Une ligne de K2 mais aussi de Kara II aura une forme de brillance au lointain que n’a pas K3 qui est conçu pour tirer jusqu’à 60 mètres et perdre un peu de brillance au-delà.

SLU : La version installation apporte des différences acoustiques ?

Germain Simon : Non, aucune, juste d’accroche beaucoup plus simple et discrète sur un frame lui aussi plus simple, de raccordement via un bornier avec presse-étoupe pour l’extérieur et on a repris de la série “A” l’idée des écrans en face avant aussi sur K3 ce qui, avec le programme RAL, offre une grande souplesse d’intégration. Il y a même eu de très belles projections vidéo faites sur la série A avec écran où l’on ne voyait plus du tout les enceintes.

SLU : Quelle est la fourchette de jauge pour K3 ?

Germain Simon : De 1 000 à 10 000 personnes. Au-delà, on ira vers K2 ou K1. En deçà il existe des solutions beaucoup plus rationnelles comme A15 ou en courbure variable Kara II. K3 peut malgré tout être employé dans un stade en système distribué.

Un exemple de mapping en dB-A d’un festival local en 40×40 mètres et 5 000 personnes. Six K3 par côté, six KS28 au total et quatre A10 en front fill.

Une salle de 5 000 places avec orchestre et deux balcons recherchant 105 dB-A. Cela est possible avec 12 K3 par côté, une douche centrale en Kara II pour couvrir l’orchestre, huit X8 en front fills et huit KS28 au total. L’homogénéité et la portée sont dues à Panflex.


Une arène de basket de 60 000 places recherchant 100 dB-A RMS dans une fourchette de ±3 dB. Voici ce que donnent 6 lignes de 15 K3 alimentées par 15 LA12X.

Enfin un projet en L-ISA où l’apport en grave de K3, via 5 lignes de 10 K3i, permet de n’accrocher qu’une antenne centrale de 8 KS28, tout en donnant la possibilité de garder du corps à des sources en dehors du centre. Le SPL est une moyenne de 103 dB-A et la zone L-ISA atteint les 70 % des sièges.


SLU : Que faut-il pour un Zénith typique 6 000 places comme celui de Paris ?

Voici le kit Zénith. L’avantage de travailler avec des boîtes en deux voies est assez visible avec le nombre de LA-RAK II, mais cette densité implique aussi moins de finesse de réglage.

Germain Simon : On a précisément pensé à ce Zénith quand on a conçu K3 (rires). Il faut typiquement le kit comprenant 12 K3 par côté et 8 KS28. Le tout tient sur deux LA-RAK II AVB, un à jardin et l’autre à cour, et cela est valable aussi au niveau des accessoires.

On a beaucoup rationalisé pour encore simplifier et accélérer le déploiement de ce système mais aussi sa manutention et transport.
Cette configuration de 24 têtes, 8 subs et deux racks de contrôleurs sert aussi de sésame pour que nos partenaires soient listés en tant que partenaires KX pour K3 et bénéficient du cross rental.

Les accessoires

Après cette introduction théorique de Germain, on découvre en compagnie de Fred Bailly et de Laurent Lagreve la somme d’accessoires et d’astuces mises au point pour rendre la manutention et l’exploitation de K3 aussi rapides et sûres que possible.

Une façon maligne de bien stabiliser les blocs de 4 têtes dans le camion et de créer une surface plane pour compléter le chargement.

Comme nous le précise Fred, certains accessoires ne sont que la transposition en « vrai » d’une demande, un vœu, parfois émanant d’un gros prestataire étranger.
La quantité d’accessoires est telle qu’on n’évoquera que quelques-uns d’entre eux mais bravo dès à présent à la R&D métal, bois & tissus, c’est mieux que le Lego et le Meccano réunis !

Le chariot pour 4 boîtes (et support pour constituer des stacks de 6 enceintes au sol avec des jacks) qui vient avec le système, peut être complété par un couvercle capable de supporter 400 kg et se fixe à plat sur la mécanique de la boîte du haut.
Pour ceci faire, la housse de protection des 4 enceintes dispose d’autant d’ouvertures sur sa partie supérieure pour laisser passer les balanciers.

Ces 4 ouvertures se referment avec un solide scratch pour garder l’étanchéité requise en extérieur. Il suffit de rentrer les balanciers. Une fois les boîtes en l’air, le couvercle de protection se fixe au chariot. Bien entendu la housse comporte les mêmes arrêts en tissu pour éviter qu’elle ne bascule en arrière en exploitation extérieure.

Impossible de confondre les housses de K3 et K2. Au-delà de la moindre largeur, celle de K3 a quatre ouvertures.

Autre nouveauté, le double verrouillage des grilles. « On a eu une chute et c’est un élément assez lourd. Nous avons donc décidé d’ajouter une sécurité qui maintient la grille en place sous la forme d’un verrou et ce, même en absence de la vis. »

La fixation de la grille de K3 toujours assurée par une vis Torx mais sous le logo prend place un glissoir qui actionne le verrou.

Côté pile, la vis et le verrou.


Un des deux K3-TILT attaché par le balancier de KS28 et prêt à recevoir le stack de K3.

Fred Bailly : Nous avons aussi développé deux fixations appelées K3-TILT afin de pouvoir stacker du K3 sur des KS28 posés au sol et de pouvoir les pointer vers le public en fonction des besoins. Cette patte exploite la rainure de KS28 mais aussi son balancier pour se verrouiller.

Avant de poser la première enceinte, on stabilise le ou les subs avec deux barres appelées KS-28 OUTRIG, une par côté.
On conseille en mode -Safe- et avec les barres, de n’empiler que 5 enceintes, le sub comptant comme K3, mais on peut aller jusqu’à un max de 8 en empilant quatre subs et 4 têtes. Il est donc impératif de bien stabiliser le premier sub.

Je connais des DJ à qui cette -petite- config plairait bien en guise de retours. Remarquez les OUTRIG au sol. Tout en restant dans la safe zone, il est possible d’ajouter un K3 ou un KS28.


Le Bumpflight et deux K3-BAR posés sur le Bumper.

Fred Bailly : On a développé enfin le K3-BUMPFLIGHT qui reprend l’idée des flight-cases pour K1 et K2 si ce n’est qu’on a cette fois-ci structuré son emport et sa taille pour lui permettre, via des encastrements et des étages, de fournir tous les éléments pour un système. On y trouve notamment le K3-BUMP, les K3-BAR, le DELTA et un espace pour les chaînes.

Des bras, ceux de Laurent Lagreve pour aider Fred car il ne s’agit pas de strates de ravioli chinois mais de ferraille française, et ça pèse !

A l’étage du dessous, on a le KARA-DOWNK3, la K3-RIGBAR, les deux K3-TILT, sur les côtés les deux OUTRIG et de la place pour des manilles et des chaînes. On peut aussi embarquer des LA_RAKMOUNT. Deux Bumpflight peuvent être stackés dans le camion, il faut juste quelques bras pour le faire.

Fred Bailly : Et une petite dernière, le K2-LASERMOUNT pour l’inclinomètre, le même donc que pour K2 car les flancs sont identiques sur les deux enceintes, et qui est indispensable quand on n’utilise pas le Bumper mais seulement la Rigbar et qu’il faut donc s’accrocher à même la première boîte. »

La platine sur laquelle se fixent les inclinomètres laser. Tous deux disposent d’élingues individuelles.

K3i et son bumper. Il ne manque plus que le cache venant masquer toute la face avant pour se faire oublier encore plus tout là-haut.

C’est plus fort que nous, on jette un coup d’œil à quelques K3i dont l’absence de mécanique donne un look très fluide ainsi qu’au bumper tout aussi discret. La seule pièce à peine plus complexe est celle qui permet de prendre les angles à l’aide d’un boulon.

L’écoute de K3

Fred Bailly nous emmène enfin faire une balade dans le fameux Bois de la Belle au Bois Hurlant jouxtant les locaux de L-Acoustics et comme d’habitude nous retrouvons au pied du pylône de THT, des enceintes prêtes à vrombir : 4 K3 et une paire de KS28.
Nous faisons connaissance et posons les dernières questions avant de lancer les premiers titres.

Fred Bailly : La différence avec K2 est que K3 n’emploie que deux canaux d’amplification puisque les 12” sont bobinés en 16 ohms et fonctionnent en parallèle et que le deuxième canal alimente le moteur 4”.
Dans K2 au contraire les 12” sont des 8 ohms qui prennent chacun un canal d’ampli, les quatre 6,5” le troisième canal et les deux moteurs de 3” le quatrième.
Cela nous donne la possibilité d’alimenter jusqu’à 6 K3 par LA12X en 2,7 ohms là où, à la même impédance, on ne peut amplifier que 3 K2. On peut aussi mettre jusqu’à 4 K3 sur LA4X.


K3 et KS28. Comme vous le lirez plus loin, ils sont faits l’un pour l’autre.

SLU : L’ébénisterie et la mécanique ressemblent beaucoup à K2, les quatre 6,5” en moins…

Fred Bailly : La mécanique est identique à celle de K2 ; pourquoi changer ce qui marche très bien. Extérieurement les cotes des deux boîtes sont identiques, la hauteur, la profondeur, même les joues latérales sont les mêmes. Ce qui change c’est la largeur qui est à peine plus grande que Kara et bien moins que K2. Pour info, K2 aurait pu être un peu moins large mais nous souhaitions qu’il soit mécaniquement compatible avec K1 et cette relativement grande taille a permis de bien dimensionner les évents et réduire les bruits de turbulence ; entre autres avantages !

Les volets de la boîte du haut sont sortis en mode 70°. On ne peut pas les rater dans la pénombre même sans frontale !

SLU : On est donc en 2 voies. Le rôle des volets L-Fins est plus important car leur action mécanique commence plus bas en fréquence…

Fred Bailly : On a profité du travail effectué pour la série A qui est aussi en 2 voies à une différence près, c’est la première fois qu’on adopte un moteur de 4” qui est en plus coupé à 500 Hz. Jusqu’à maintenant nous n’avons pas été au-delà des 3”.

SLU : Le sub de l’écoute est le KS28

Fred Bailly : Oui, de même que le contrôleur amplifié est LA12X puisque LA8 et SB28 sont officiellement discontinués. K3 et KS28 fonctionnent très bien ensemble filtrés à 60 Hz.
La seule différence est un recouvrement légèrement moindre qu’avec K2, mais il a déjà beaucoup d’énergie dans le grave. On a la volonté de pousser la majorité de la bande passante par la ligne. On a des systèmes qui descendent à 35 Hz, ce n’est pas un hasard.

SLU : Si pour avoir cette énergie dans la ligne, tu arrives trop vite dans les limiteurs de la bande grave ?

Germain Simon : Tu as la possibilité, sans toucher à la fréquence de coupure, de baisser le contour avec les outils du Network Manager comme LFC et de retrouver de la dynamique.

Silence les oiseaux, le contreplaqué va chanter !

L’écoute est organisée comme souvent à Marcoussis avec les stacks posés au sol et la possibilité de tourner autour des enceintes. Des plots métalliques, affleurant du macadam, indiquent l’angle auquel on se trouve par rapport aux boîtes. De la même façon, des marques sur le chemin d’accès au spot d’écoute permettent de savoir très précisément à quelle distance on se trouve des enceintes.

Germain Simon et en second plan Mary-Beth Henson, la Head of Press et Social Media de L-Acoustics.

Les extraits des titres proposés sont diffusés en somme mono, ce qui, sur certains d’entre eux, heureusement très peu, entraîne quelques annulations et un son un peu éteint. L’écoute est conduite par Fred Bailly d’abord les têtes seules, puis avec les subs.
La première impression est positive avec un air de famille. C’est droit, précis, défini, avec une clarté appuyée et une fidélité rassurante. La matière dont l’extrême aigu est bien là. Les titres étant assez connus, les repères ne manquent pas. La promesse full range est bien respectée.
Le niveau a beau être sage, l’impression est toute autre et on se prend à aimer ces 85 dB-A qui vous habillent de la tête aux pieds, des dB bien remplis et enveloppants. Ce qui doit taper, grogner, pousser ou claquer le fait. On sent qu’on n’est pas face à K2 mais il ne manque rien de précis, on n’a simplement pas encore de repères.

Fred nous propose de tester la dispersion de la boîte, d’abord Panflex rentrés à 110°

En s’écartant de l’axe central, on constate le très bon travail de la R&D. La baisse est tellement régulière qu’on se retrouve à 50° sans être frustré et ce n’est qu’approchant les 60° (on effectue cet essai à quelques mètres des boîtes) où l’on ressent un déséquilibre entre les basses omni et le reste du spectre. Il suffit de revenir à 50° pour retrouver de la vie et valider les 110°. Il manque bien entendu un peu de niveau dans le haut sur les bords mais sans creux ni bosses et on prend encore du plaisir.

On commence ensuite à écouter, à l’aide d’un titre assez répétitif, la dispersion à 70° et comme la boîte prend 2 dB, Fred nous propose de baisser d’autant le système pour pouvoir comparer 110° et 70°. Huit -clocs- bien sonores et les paires de volets sont sorties. On n’est plus face à la même enceinte.
Jusqu’à 30° on a du son avec une atténuation minime hors axe, ensuite c’est une chute presque vertigineuse entre 30 et 40°. L’influence de Panflex et celle sans doute du preset sont très importantes ce qui est une bonne nouvelle car ce qui « dépasse » est très éteint, presque inoffensif. Mission accomplie.

Place maintenant à l’essai avec les KS28 et puis à celui plein badin

Les deux sont effectués à 70°. L’arrivée de KS28 sur la 1re octave renforce indéniablement l’air de famille « marron » et donne immédiatement à K3 un son grand format et très dynamique. Je pense que K3 a besoin de ce sub pour densifier et compléter son bas du spectre sans l’alourdir. Les quelques Hertz et dB qui lui manquent avec K2 rendent le raccord plus -constructif- encore.
On s’éloigne à 30 mètres et Fred lâche la cavalerie. Le double stack a beau être petit au bout de l’allée, il fait le job et mathématiquement on atteint les niveaux du décret. Rappelons qu’on n’a que 4 têtes et un effet de sol à se mettre sous la dent. On gagne les derniers dB en clignotant un peu dans le bas et on recule, 40 mètres, 50 mètres, 60 mètres…

On s’éloigne…

K3 se dévoile plus et le moteur 4” laisse transparaître sa personnalité. La distorsion reste étonnamment basse mais l’impact dans le bas médium est plus claquant, plus musclé que celui produit par de la membrane et rappelle, pour ceux qui ont fait du studio, les grandes écoutes. L’aigu est efficace et bien réel jusqu’à 50 mètres, ensuite il commence à perdre son pétillant pour, à 60 mètres et au-delà, s’atténuer progressivement.

Rappelons que K3 n’a qu’un moteur de 4” pour 10° verticaux là où K2 en a deux de 3” et K1 en a 3 de 3”…pour 5° !

Une dernière écoute effectuée un peu plus tard dans la journée à l’aide d’un titre disposant d’une dynamique beaucoup plus importante (du blues rock mixé en direct sur bande demi-pouce par George Massenburg à Ocean Way, merci à Fred de l’avoir chargé dans son serveur) confirme les premières impressions.

K3 est définitivement une boîte fidèle, incisive et nerveuse qui pousse sans mordre avec beaucoup de détail et elle a toute sa place dans la famille des K. On réécoutera ce système en grand format, accroché et en salle dès que possible pour corroborer ces premières impressions positives.

Un grand merci à celles et ceux qui ont rendu ce reportage possible par leur accueil et leur temps.

D’autres informations sur le site L-Acoustics

 

Robe Lighting au PLASA 2021

Le Plasa se déroulait la semaine dernière à l’Olympia de Londres, en simultané avec l’ABTT (Association of British Theatre Technicians). 1er rendez-vous « post-pandémie » dans nos secteurs de l’événementiel et du spectacle, il a permis aux professionnels anglais de la lumière et du son, de découvrir les nouvelles technologies et produits lancés pendante cette longue période sans salon.

Robe Lighting, sponsor du Plasa, présentait une série de nouveaux produits, certains d’entre eux récemment lancés comme les FORTE, T2, CUETE… Et un tout nouveau T11 Profile en avant-première dont on devine avec le T de sa référence qu’il répondra aux exigences des théâtres en termes de bruit de fonctionnement et de qualités colorimétriques.

On n’en sait pas plus, sinon que le T11 utilise une source à leds et qu’il a impressionné les anglais par son aspect et ses caractéristiques.
Vincent Bouquet, directeur technique de Robe et un des très rares français à avoir traversé la manche, garde le secret : « Le T11 sera certainement la grande nouveauté Robe et nous sommes impatients de vous le montrer aux JTSE !

Le stand Robe qui participait à l’ambiance de bonne humeur et de convivialité de ce salon revival, impliquait dans son show le nouveau projecteur motorisé CUETE, optimisé pour les clubs, les bars et les sociétés de prestations événementielles qui recherchent un rapport qualité prix et un retour sur investissement intéressant.


La lyre vidéo ProMotion – asservie par Robe.

Avec sa roue de gobos virtuels, le contrôle des couleurs en RGB ou CMY, sa roue d’effets graphiques, d’animation et kaléidoscopiques, elle vise les marchés du retail et de l’installation fixe.

Les FORTE et ESPRITE (Transferable Engine) qui offrent la possibilité d’interchanger leur moteur de leds en quelques minutes et ainsi de satisfaire les exigences des designers en termes de température de couleur, niveaux d’IRC, pour les prestataires ou les salles qui disposent de plusieurs modules.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France
Sur SLU : le Banc d’essais du Forte et le Banc d’essais de l’Esprite

 

Modena, un Wash Beam Led Starway de nouvelle génération

Modena intègre 7 sources RGBW de 40 W dans une petite portion de cylindre arrondie, de 180 mm de diamètre, montée sur une lyre nerveuse. Son poids : 7,38 kg.
Starway annonce un éclairement à 5 m de 17 000 lux @4,35° et un flux de 3 650 lumens.

Du Beam de 4,35° au Wash de 55° grâce à son zoom linéaire, Modena est capable aussi de projeter le faisceau de chaque source contrôlable individuellement.
La variété d’effets est énorme, proposés par les programmes internes de la machine ou gérés en DMX-RDM, ArtNet, sACN ou Kling-Net.

Ce projecteur bénéficie du système de gestion de couleurs BC Color System qui permet d’ajuster en temps réel les macros de blancs et les tons de la roue de couleur pour s’intégrer parfaitement à un parc existant. Ce système permet aussi de gérer les couleurs à partir d’un blanc donné, comme si la machine était utilisée avec une gélatine.


Vidéo de présentation


Modena propose 6 modes DMX (de 15 à 69 canaux), par ses connecteurs XLR5 in & out et 2 RJ45, 3 modes de refroidissement et une sélection de fréquences d’alimentation des leds pour éviter le scintillement à l’image d’une captation vidéo.


Les connecteurs doublés in et out pour l’alimentation et les datas.

Il ne consomme que 300 W max et ne coûte que 1 490 € TTC.

Plus d’infos sur le site de son distributeur Freevox et sur le site Starway

 

Fabian de Brücker rejoint Ayrton

Ayrton est ravi d’accueillir Fabian dans son équipe commerciale en qualité de directeur régional des ventes pour tous les pays et régions francophones à compter du 1er septembre 2021. Il a la responsabilité de maintenir un niveau élevé de relations avec les designers, de promouvoir et de soutenir la marque Ayrton dans ces régions.

Fabian apporte une riche expérience de l’industrie. Il a travaillé avec de nombreuses grandes marques d’éclairage pendant plus de 25 ans et construit un vaste réseau parmi les professionnels de l’éclairage. Il a développé une relation particulièrement étroite avec Ayrton.

« Fabian a toujours été un grand défenseur de la marque Ayrton depuis l’époque où il travaillait avec Axente, donc son adhésion est un énorme bonus », a déclaré Michael Althaus, directeur des ventes mondiales d’Ayrton.
« Ses années d’expérience signifient que Fabian a des relations très solides avec les designers en France. Nous sommes très fiers de l’intégrer à notre équipe.

« Il s’agit d’un tout nouveau rôle pour moi et je suis très heureux de rejoindre une entreprise que j’admire depuis si longtemps », déclare Fabian de Brücker. « J’ai représenté certaines des plus grandes marques dans ma vie professionnelle, mais Ayrton occupe une place particulière, en partie grâce à une excellente relation et amitié avec Yvan Péard, fondateur et CTO d’Ayrton, mais surtout parce qu’Ayrton est la marque la plus innovante sur le marché.

Contact Fabian de Brücker sur Email: [email protected] – Tel: +33 6 02 17 27 09

Plus d’informations sur le site Ayrton

 

Frenetik nomme un nouveau distributeur aux USA

De gauche à droite Rik Kirby, Margie Kirby et Jeff Miranda.

Selon Rik Kirby, président d’Allied ProTech, « La gamme d’enceintes PoE+, compatibles Dante de Frenetik correspond vraiment à un besoin que nous avions repéré sur le marché et pour lequel nous recevions des demandes de nos clients. Dès que nous avons eu les premiers échantillons entre nos mains, nous avons été impressionnés.

Le directeur commercial de Frenetik, Alain Hercman.

Ces enceintes sont compactes et discrètes, très bien construites, à un prix correct et elles sonnent bien. Comme nous distribuons de nombreux produits complémentaires, Frenetik correspond bien à notre portefeuille et a été très bien reçu par nos partenaires sur le marché américain. Nous sommes impatients de travailler avec eux »

«Pour Frenetik aux États-Unis, nous avions besoin d’un partenaire ayant une bonne compréhension de la technologie derrière nos produits et prêt à fournir le bon support a ce marché.
C’est exactement ce que nous avons trouvé avec Rik et son équipe chez Allied ProTech, et nous sommes convaincus que nous entamons une collaboration fructueuse et à long terme », déclare Alain Hercman, directeur commercial de Frenetik.

Pour avoir plus d’informations sur les produits Frénétik, visitez le site Frenetik

Et pour en savoir plus sur Allied ProTech et leur travail sur la marque française, visitez Allied Protech

 

Robert Juliat SpotMe au National Theatre de Londres

Le concepteur lumière, Tim Lutkin, a mis en œuvre deux systèmes SpotMe Robert Juliat au National Theatre de Londres, sur la pièce Under Milk Wood de Dylan Thomas, qui a remporté un vif succès cet été.
SpotMe est un système de suivi qui utilise les compétences et l’expérience d’un opérateur de poursuite pour déterminer des données de position dans l’espace. Ces informations sont ensuite utilisées pour contrôler l’ensemble des projecteurs du kit lumière via la console.

Tim Lutkin qui connaît bien les systèmes de suivi automatisés, n’avait encore jamais expérimenté un système de tracking qui allie la technologie au savoir-faire d’un opérateur. Il était donc curieux d’explorer les capacités de SpotMe.

photo Johan Persson

Jack Champion, responsable lumière au National Theatre pour le spectacle Under Milk Wood, explique : « Tim a utilisé SpotMe de manière différente. Il n’était pas forcément intéressé par la lumière générée par les poursuites, mais plutôt par les données de position générées par les poursuites équipées du SpotMe – le but étant de pouvoir orchestrer le contrôle des projecteurs motorisés pour suivre les différents acteurs.

Il a donc assigné un SpotMe à l’acteur principal Michael Sheen, et l’autre SpotMe pour gérer les positions du reste de la troupe. Cela lui a permis de réaliser ses presets de position en direct pendant le spectacle. C’est une approche ingénieuse de l’utilisation du SpotMe, beaucoup plus fluide et naturelle grâce au travail du poursuiteur qui contrôle les mouvements. Les lumières pointent précisément au bon endroit à chaque mouvement d’acteur. Cela donne un rendu très théâtral qui correspondait tout à fait à la nature de la représentation. »

Robert Juliat SpotMe 3D Tracking installé sur une poursuite Cyrano.

« Grâce à SpotMe, la souplesse, la beauté et la précision d’un véritable suivi humain profitent à l’ensemble des projecteurs automatiques, explique Tim Lutkin. Pouvoir contrôler un kit de projecteurs situés à n’importe quel endroit de l’espace scénique et lui faire suivre l’artiste avec précision, sans se compliquer la vie avec des émetteurs ou autres dispositifs, donne une nouvelle dimension à la conception lumière.
La vraie magie du tracking, c’est lorsqu’il est employé pour améliorer subtilement une création artistique, et pas simplement pour remplacer des poursuites situées à la face ».

Dan Murfin, responsable des systèmes de contrôle lumière du National Theatre, partage cet avis : « En règle générale, même si les acteurs se déplacent dans l’espace scénique de façon naturelle, tous les paramètres des projecteurs sont programmés à l’avance dans la conduite lumière, et nous comptons sur cette conduite pour créer la dynamique du spectacle.

Nous avons beau programmer des fondus pour permettre aux acteurs de passer d’une position à une autre, nous sommes toujours obligés de passer d’un preset à un autre. Il faut beaucoup de temps pour ajuster la position et le timing des projecteurs pour obtenir ces effets. Avec SpotMe, cela se fait en temps réel. C’est un outil de suivi avec lequel on peut construire les différents tableaux d’un spectacle, en créant un éclairage dynamique en association avec le mouvement des poursuites. »

« Je pense que l’un des points forts de SpotMe est le fait qu’une personne soit présente pour contrôler les projecteurs. Un système de poursuite entièrement automatisé peut poser quelques problématiques – le passage en mode rapide pour les scènes plus animées, la gestion des overshoots (lorsque l’artiste s’arrête mais que le projecteur continue sa course), les problèmes de latence.
Aucun souci avec SpotMe car la présence et l’expérience du poursuiteur permettent l’anticipation nécessaire pour éviter ces problèmes. Avec SpotMe vous pouvez exploiter l’ensemble du kit lumière et même y intégrer de la vidéo et d’autres médias. Ce type de solution est très prometteur et nous apporte des possibilités créatives intéressantes qui sont assez nouvelles dans nos métiers. »

Photo Johan Persson

SpotMe est bien plus qu’un simple outil de tracking, permettant un contrôle total des paramètres d’un projecteur. « L’installation et la calibration, qui ne sont à effectuer qu’une seule fois, sont les étapes qui prennent le plus de temps, précise Dan Murfin. Donc une fois que les balises de calibration sont en place et que les projecteurs sont calibrés, la programmation est très simple. Un réglage précis des paramètres de tous les projecteurs peut alors être effectué.
Vous pouvez ajuster automatiquement la taille du faisceau en fonction de la position sur scène, conserver la même netteté, augmenter ou diminuer l’intensité pour maintenir une luminosité relative lorsque l’acteur se rapproche ou s’éloigne de la source lumineuse, ce qui est particulièrement utile pour les films et les émissions de télévision par exemple. Une fois que vous savez où se trouve une personne, vous pouvez faire beaucoup plus que simplement diriger la lumière vers elle. »

SpotMe présente également d’autres avantages en termes de gestion des équipements, comme le souligne Paul Hornsby, responsable des ressources lumière du National Theatre. « Avec notre programmation très diversifiée, nous devons être flexibles. Les positions des poursuites peuvent changer lorsque nous passons d’une configuration de scène en arrondi à une configuration plus classique où le public se trouve assis face à la scène. Les poursuiteurs doivent alors se déplacer entre différentes positions sur la passerelle en pont ou bien en fond de salle, ce qui nécessite souvent d’avoir deux équipes d’opérateurs.

Le travail sur poursuite en pont est souvent inconfortable pour les poursuiteurs et les oblige à rester en position longtemps avant et après le spectacle. Les riggers et les opérateurs doivent porter des harnais et nous devons faire attention à l’endroit et à la manière dont sont placés divers accessoires. Tout cela implique des contraintes de sécurité et d’évaluation des risques.

Avec SpotMe, nous pouvons simplement installer les poursuiteurs en fond de salle et éviter les positions de poursuites de pont, tout en gardant un contrôle sur les équipements installés à cet endroit de la scène. Nous pouvons assigner n’importe quel appareil pour qu’il fonctionne avec SpotMe et atteindre toute personne ou position nécessaire sur scène et contrôler toutes les lumières. C’est beaucoup plus agréable et sûr. Nous disposions déjà de poursuites Robert Juliat et d’opérateurs expérimentés, il était donc logique d’investir dans SpotMe. »

Les SpotMe Robert Juliat ont été fournis au National Theatre par Ambersphere Solutions, distributeur exclusif des produits Robert Juliat au Royaume-Uni.

Under Milk Wood a été joué du 16 juin au 24 juillet 2021 et véritablement acclamé par la critique.

Plus d’informations à propos du SpotMe Robert Juliat sur le site www.robertjuliat.fr et d’autres infos sur le National Theatre

 

Modulo Pi au Futuroscope

La clé des Songes, le nouveau spectacle du Futuroscope conçu par ECA2, propose aux visiteurs un voyage onirique intégrant vidéo projection, lasers, flammes et jets d’eau.
Il utilise une dizaine de vidéoprojecteurs et 3 x médias serveurs Modulo Pi.

La Clé des Songes – © Futuroscope/ECA2/Julien Panié

La Clé des Songes est le fruit d’un an et demi de travail entre le parc du Futuroscope et ECA2, une société au succès mondial, spécialisée dans la création et la production de spectacles immersifs technologiques. Joué dans le théâtre aquatique de plein air du parc, le show offre une expérience multisensorielle associant film d’animation et multimédia.
Les équipes d’ECA2 ont dû se réapproprier le site, en s’appuyant sur le dispositif technique de la production précédente.

ECA2 a imaginé une nouvelle scénographie autour de la structure vortex en place, un élément de décor de 28 tonnes, dont les 157 facettes forment une surface de projection de 270 m2, cible de 5 x vidéoprojecteurs LX1500 Christie.

ECA2 a choisi de les alimenter par une station Modulo Kinetic Designer ainsi que 2 x serveurs Kinetic V-Node équipés de 6 sorties.
L’étude de projection a été réalisée dans Modulo Kinetic à l’aide des outils d’implantation du logiciel.

Grâce au système de caméra virtuelle et de calibration 3D des projecteurs, le média serveur a permis de réaliser un mapping 3D sur le vortex, créant une fresque d’images aux atmosphères variées tout au long du spectacle.

Le show intègre aussi 950 m² de projection sur écrans d’eau, et 450 m² de projection sur un filet suspendu à 35 m de hauteur, alimentés par 5 x vidéoprojecteurs Barco de 18 000 à 44 000 lumens, et Modulo Kinetic pour le mapping 3D et le playback de média.

Par ailleurs, la fonction LED mapping de Modulo Kinetic permet de piloter une constellation de plus de 300 lucioles réparties à la surface de l’eau. Synchronisé au Time Code, le spectacle de 25 minutes est joué une à deux fois par soir face à une tribune de 5 000 spectateurs.

La Clé des Songes, nouveau spectacle nocturne créé par ECA2 pour le parc du Futuroscope.

Le parc du Futuroscope utilise les médias serveurs Modulo Player de Modulo Pi sur plusieurs attractions, dont La Machine à Voyager dans le Temps (Primée aux European Star Award 2014, et élue Meilleure attraction au monde aux Thea Awards 2015) et L’Extraordinaire Voyage (Meilleure attraction européenne aux Parksmania Awards 2017).

Plus d’info sur le site Modulo Pi