JBL présente les nouvelles enceintes amplifiées EON700

La gamme EON700, qui comprend les enceintes EON710, EON712, EON715 et le subwoofer EON718S, offre une très bonne couverture et fidélité sonore, grâce à l’utilisation de haut-parleurs JBL sur mesure. Ces systèmes sont parfaits pour sonoriser tout événement intérieur ou extérieur de petite à moyenne taille avec un son fort et clair.

Le M118-4 à bobine 3” et aimant ferrite équipant le sub 718S, un transducteur sérieux et assemblé au Mexique comme des modèles beaucoup plus huppés du catalogue JBL.

Ils sont alimentés par une amplification en classe D de 1300 W en crête pour les enceintes et 1500 W pour le subwoofer.
On obtient rapidement un son parfait grâce au mélangeur 3 canaux intégrant les technologies du dbx DriveRack comme la suppression automatique du Larsen, un correcteur de sortie 8 bandes et des presets optimisés.
Accédez facilement aux fonctions via un écran LCD couleur rétroéclairé ou l’application JBL Pro Connect.

JBL Pro Connect et l’écran couleur présent à l’arrière des 4 modèles.


Le moteur 1” 2414H qui équipe l’ensemble de la gamme EON700 et lui offre sa très bonne sensibilité.

Le streaming Bluetooth 5.0, un délai d’alignement de 100 msec intégré et des options de fixation apportent encore plus de flexibilité à ce système de sonorisation fiable et idéal dans de nombreuses configurations, du chanteur aux DJs comme à l’audiovisuel d’entreprise.

Un design acoustique et un son soigné

Le nouveau design des enceintes EON700 met en œuvre des woofers JBL développés pour cette gamme et un puissant moteur 2414H associé à de nouveaux pavillons optimisés.
Tout cela afin d’obtenir le célèbre son JBL, avec une réponse naturelle dans les basses et une large dispersion dans les hautes fréquences.


La EON715 sans sa face avant. Admirez la pièce de mise en phase facilitant le raccord toujours délicat entre un 15” et un moteur, surtout de 1”

Performances et puissance

La série EON700 offre une reproduction robuste qui couvre les besoins de tout événement de taille petite à moyenne, à l’intérieur ou à l’extérieur. Elle intègre une amplification efficace en classe D de 1300 W en crête pour les enceintes et 1500 W pour le subwoofer.
Et avec une pression allant jusqu’à 128 dB max SPL (EON715), de quoi offrir à l’ensemble du public un rendu sonore digne du premier rang.

Obtenez un excellent son rapidement avec un DSP de qualité professionnelle

Le DSP de qualité professionnelle et son correcteur 8 bandes associés à des presets optimisés permettent d’accéder au meilleur son par la simple action d’un bouton.
L’atténuateur automatique (Ducking) baisse automatiquement le niveau de la musique lorsqu’un signal micro est détecté. Et les oreilles sont protégées grâce à l’éliminateur automatique de Larsen dbx intégré.

Connectivité et contrôle

Le streaming Bluetooth 5.0 intégré bénéficie des dernières améliorations du protocole pour une latence réduite, une portée et une fidélité audio améliorées. Deux connecteurs combo pour les entrées et une sortie sur XLR pour des enceintes supplémentaires complètent les options de connectivité. L’accès aux fonctions s’effectue via un écran LCD EasyNav ou en utilisant l’application universelle JBL Pro Connect pour effectuer des réglages de n’importe où dans la salle.

Tout est prévu pour faciliter la mise en œuvre de cette série.

Configurez votre diffusion

Les accessoires tels qu’une barre de couplage ou un étrier offrent des options de déploiement flexibles, permettant d’adapter le système aux salles et comme ces enceintes sont empilables, il est encore plus facile de les stocker et de les transporter.

Robuste et fiable

Comme toutes les enceintes JBL, les préséries des EON700 subissent 100 heures de tests rigoureux pour s’assurer qu’elles fonctionneront parfaitement en conditions réelles.


Pour plus de renseignements sur le site Freevox et sur le site JBL

 

Alterlite dynamise la façade du théâtre La Colline

La façade du théâtre La Colline équipée de ses nouveaux luminaires Anolis pour un éclairage dynamique et contrôlé. Les Divine 160, accrochés sous le manteau, éclairent le parvis et les Arc Source lèchent les colonnes de béton.

Quand l’équipe lumière du Théâtre La Colline, guidée par Stéphane Hochart, a obtenu les budgets du ministère de la Culture pour remplacer l’éclairage fatigué de la façade vitrée du bâtiment, c’est la société d’installation Alterlite qui a été sélectionnée pour assurer la fourniture de luminaires Anolis.

Stéphane Hochart, chef du service lumière scénique a trouvé judicieux de prendre en charge également l’éclairage général du théâtre pour gagner en cohérence et sélectionner des produits performants.

La Colline, un des 6 théâtres nationaux de France, situé à Paris dans le 20e arrondissement, ouvre sa façade de verre sur la rue Malte Brun devenue piétonne en 2019.

Stéphane Hochart, chef du service lumière scénique a alors envisagé la possibilité d’envoyer des messages de couleur via un éclairage de façade débordant largement sur la rue.
« Nous avons déjà établi un protocole de couleur pour l’éclairage du hall d’accueil public » nous explique Stéphane Hochart.

L’entrée du théâtre montre ici la puissance des Divines. En arrière-plan, le hall éclairé en rouge signale les soirs de spectacle que les portes de la salle sont fermées.

« Les profilés à leds RGB + CW + WW qui soulignent l’architecture interne, transitent doucement du blanc au rouge et inversement, quand sonne la cloche pour signaler aux fumeurs situés à l’extérieur du théâtre, l’imminence du début du spectacle.

Le hall d’accueil public éclairé par des rubans leds RGB + blanc chaud + blanc froid, développés par Stéphane Hochart.

L’éclairage devient ensuite rouge fixe à la fermeture des portes de la salle. Il est encore temps pour les retardataires de s’y glisser discrètement via une porte dérobée.
Ensuite la lumière repasse au blanc fixe. C’est un protocole, qui aide l’équipe d’accueil à diriger le public, et que nous avons souhaité étendre à l’extérieur pour signaler aux spectateurs à l’approche du théâtre que si le parvis est rouge, il faut vraiment presser le pas. »

Il a aussi dessiné les luminaires du couloir d’accès à la grande salle, équipés des mêmes leds que les rubans.

Mais ce n’est pas la seule vocation de l’installation des luminaires externes Anolis dont les jolies couleurs coulent sur les parois vitrées, se reflètent sur les armatures métalliques et inondent le sol du parvis.
« Les soirs de spectacle quand il fait beau et chaud, reprend Stéphane, on installe des transats, des tables et des bancs. C’est très agréable.
Et comme les candélabres de la ville créent une pollution visuelle, nous avions besoin de luminaires puissants car accrochés sous le manteau de la façade à 10 mètres et restituant de jolies couleurs et des blancs calibrés.

Les Anolis Divine 160 accrochés au manteau de la façade.


Christian Paillard, le patron d’Alterlite, nous a conseillé des projecteurs Anolis qui répondent à nos exigences d’étanchéité (IP65), de puissance, de couverture et de reproductibilité des couleurs d’un projecteur à l’autre.

Un des Arc Source 16 MC placés à la base des colonnes béton.

Avant de prendre notre décision, Alterlite nous a prêté des projecteurs pour procéder à des tests in situ qui nous ont permis de valider le choix de 12 projecteurs Divine 160 RGB-CW équipés de collimateurs 24° et de 5 Arc Source 16 MC à diffusion asymétrique 42° x 7°.
Après l’installation, l’équipe a procédé à la programmation, en prenant soin de déconnecter les candélabres de la rue, pupitre de contrôle positionné dans la rue face au théâtre.
Ils ont mémorisé des couleurs fixes et les effets de chenillard très soft qui passent du rouge au blanc dans un enregistreur/lecteur de DMX Swisson XRC 200. Il y a même une séquence “disco” pour les jours de fête !


Une petite sélection des couleurs programmées par l’équipe lumière.

« Le théâtre dispose de deux boîtiers Swisson identiques situés dans la cabine de sécurité et contrôlés par les gardiens. L’un d’eux gère l’éclairage intérieur du hall ainsi que les couloirs d’accès à la salle, et l’autre l’éclairage extérieur façade. Une étiquette par boîtier affiche les numéros de mémoires affectés aux différents états de lumière.

Les deux enregistreurs/lecteurs de signal DMX dans le local de sécurité, et leurs fiches détaillées d’états lumineux.

Nous formons les gardiens à leur utilisation. On a une mémoire de journée, une à 18 heures par temps couvert pour égayer le lieu, la sonnerie des cloches, la fermeture des portes, etc.
L’alimentation des luminaires extérieurs est sur horloge avec un capteur de lumière extérieure pour différer l’allumage quand les jours rallongent.
Nous avons aussi doublé les mémoires pour pallier les erreurs de manipulation. Saisir un numéro et appuyer sur record au lieu de play écrase la mémoire sélectionnée hélas.


D’autres information sur le site Alterlite et sur le site Anolis

Nouvelle version Eos 3.1 ETC

La famille de consoles EOS ETC est reconnue pour fournir à l’utilisateur un contrôle complet et précis de l’éclairage scénique quel que soit le nombre de projecteurs impliqués. La dernière version 3.1 d’Eos ajoute des possibilités de personnalisation pour répondre à tout type de programmation ou spectacle.
Les nouveaux outils d’Eos v3.1 offrent aux pupitreurs la possibilité de configurer leurs espaces de travail et de programmation, leur visualisation 3D et les contrôleurs physiques comme ils le souhaitent.

Aujourd’hui les pupitreurs ont besoin d’accéder rapidement à tout leur contenu. Dans la version v3.1, les Customs Direct Selects qui donnent rapidement accès à des réglages favoris prennent en charge des milliers de listes personnalisables contenant des channels, des groupes, des palettes, des scènes et bien plus encore.

Une nouvelle bibliothèque d’icônes permet d’ajouter des images à la fois aux Directs Selects et aux Magic Sheets pour les identifier en un clin d’œil. Autre nouveauté, le rôle des encodeurs de la console est personnalisable pour un type de projecteur en particulier ou pour toutes ses sources.

Le pilotage par automatisation évolue aussi avec un nouveau time code sous forme de liste déroulante dans la barre supérieure de chaque écran, permettant de visualiser les interactions du pupitre avec les autres appareils.

La version v3.0 d’Eos a introduit Augment3d, un outil qui permet de programmer et de visualiser la scène en 3 dimensions.
La version v3.1 propose de nouvelles fonctions pour rapprocher cet environnement de programmation de la réalité en appliquant des textures à l’environnement 3D depuis une bibliothèque ou en important ses textures personnelles.

Les importations Sketchup ont été considérablement améliorées et les importations Vectorworks incluent désormais les couteaux pour les projecteurs traditionnels. Enfin, il est dorénavant possible d’intégrer des lumières omnidirectionnelles à vos plans de feu, comme des appliques ou des lustres.

Les améliorations du logiciel concernent aussi l’adaptation de l’espace de travail physique.
Pour les spectacles nécessitant beaucoup de contrôles manuels, le groupe “Fader Wings“ permet de paginer tous les playbacks internes et fader wings en un seul endroit.

Eos v3.1 permet aussi de moduler la luminosité de l’espace de travail grâce à une nouvelle boîte de dialogue qui propose d’ajuster les niveaux d’éclairage des éléments de votre bureau et des écrans externes compatibles et d’en disposer comme préréglages ou macros. Lorsque vous devez vous concentrer sur la scène pour affiner la lumière, vous pouvez déclencher le mode Extinction et éteindre temporairement toutes les surfaces éclairées de la console.

Aboutissement de 15 ans de développement, cette nouvelle version du logiciel Eos est téléchargeable et utilisable gratuitement sur n’importe quelle console de la famille Eos, ou sur votre PC ou Mac, celui-ci pouvant être déverrouillé et connecté à votre système via une clef USB ETCnomad.

Plus d’infos et téléchargement de la mise à jour sur le site ETC

 

DV2, une pandémie et ça repart

Rien n’est jamais gagné, mais comme d’autres entreprise du secteur, DV2 a su trouver les solutions pour faire face à la pandémie de Covid 19. Alors que nos métiers redémarrent enfin, nous avons été à la rencontre de Guy Vignet et Didier Dal Fitto pour faire un point autant humain qu’entrepreneurial sur un groupe qui déborde du strict cadre français. Norroy n’est pas mort, vive Norroy !

SLU : Bonjour Didier et Guy. Comment ça va ?

Guy Vignet : Comme tu le vois, en pleine forme. Tout le monde a été très prudent et une seule personne de notre équipe a contracté la Covid. Heureusement c’était après la vaccination. Mais si on fait un petit retour en arrière, que d’émotions !

Didier Dal Fitto et Guy Vignet à Francfort en 2019. Le calme avant la tempête.

Comme la plupart des patrons de boîtes, quand le confinement nous est tombé dessus, on s’est mis en mode combat. Il a fallu comprendre et apprendre très vite. Cette situation a motivé la profession des constructeurs et importateurs à s’organiser et à se rapprocher.
Chacun a mis de côté la compétition quotidienne pour s’organiser dans deux structures de représentation l’UDFM, présidée par Philippe Coudyser et l’Alliance, présidée par Arnaud Leschemelle.

DV2 n’a pas voulu choisir entre l’une et l’autre et nous avons adhéré aux deux. Du coup nous payons deux cotisations mais ça donne les moyens à chacun de mener ses actions. Et les efforts communs ont permis de faire comprendre aux pouvoir publics l’importance de notre secteur d’activité. Nous avons été classés en secteur S1, ce qui nous a ouvert la voie à des aides suffisantes.

SLU : Sans faire de politique, la France a vraiment bien accompagné les entreprises…

Guy Vignet : On a été très bien entendu et tout s’est dans l’ensemble bien passé contrairement à d’autres pays. Si, en Allemagne aussi les entreprises ont été aidées, en Belgique cela a été moins le cas.

Grâce aux PGE et autres formules, chaque maillon de la chaine a honoré ses engagements. Nous avons payé nos fournisseurs normalement et nos clients aussi. Ça n’a l’air de rien mais si le système s’était grippé, on aurait vécu la réaction en chaine, la crise systémique comme disent les économistes. Le chômage partiel nous a par ailleurs permis de maintenir toutes nos équipes, nos forces vives et redémarrer sans problème depuis la fin de l’été.

L’Europe, c’est la porte à côté

SLU : Votre commentaire sur les autres pays est d’autant plus légitime que vous vous êtes ouverts à l’international avec DV2 Belux et United Brands

Guy Vignet : Effectivement, quand la question du développement s’est posée, nous avions deux solutions. Le modèle vertical consistait à augmenter notre catalogue avec des produits audio, vidéo ou éclairage, et crois bien qu’on nous a tout proposé, mais c’était trop loin de notre ADN, l’audio premium. L’autre piste de développement que j’appellerai horizontal, c’est de dupliquer notre modèle à d’autres territoires.

Ludo Vandegoor

Nous avons commencé en Belgique où nous connaissions déjà un beau succès avec Adamson via notre partenaire EML intégré depuis dans le groupe d’évènementiel mondial PRG. Depuis les années 2000 ce partenariat a largement contribué à la reconnaissance internationale d’Adamson auprès des plus grands ingénieurs du son.

En 2014 nous avons constitué DV2.be dirigée par Ludovic Vandegoor, filiale à 100 % et installée à proximité de Charleroi.
Puis nous nous sommes tournés vers notre autre voisin, l’Allemagne, avec le même projet de développement et nous avons rencontré l’équipe très british spirit de United Brands avec au catalogue Digico, mais aussi Martin Audio et XTA.

Nos vues se sont très vite alignées permettant d’avoir la distribution de Digico en Allemagne, et nous avons apporté Adamson en lieu et place de Martin Audio. Nous détenons 92 % de United Brands et le reste est aux mains des managers allemands. U-B est installée à Düsseldorf, à quelques heures de voiture de Metz et la synergie entre eux et nous est très grande, humainement comme techniquement.

Tout ça est chapeauté par une holding, qui pour le clin d’œil a été baptisée Rubycon, du nom du groupe de rock que l’on avait fondé avec une bande de potes dans lequel on était déjà présent avec Didier. On est ravi car le développement de notre groupe se passe bien, on a des super marques avec Adamson, Digico et Powersoft et surtout on avance en restant fermement attaché à nos valeurs.


De gauche à droite Didier Dal Fitto de DV2, Jochen Sommer d’Adamson, Guy Vignet de DV2, Brock Adamson qu’on ne présente plus, Wolfgang Garçon d’United Brands, Tobias Rengers d’United Brands et enfin James Oliver d’Adamson.


SLU : On a l’impression que si l’intégration ne s’est pas trop arrêtée, la prestation est encore freinée dans son retour

Julien Poirot premier tympan chez DV2 en plein calage au Quai des Arts de Rumilly.

Guy Vignet : Depuis notre balcon messin nous avons observé une évolution très similaire dans les 3 pays. Après le black-out le marché de l’installation s’est remis en route mais au 1er novembre 2021, celui des prestataires n’est globalement pas encore reparti.

On sent que l’on est à un point de bascule, mais c’est toujours wait and see. Notre chance c’est d’avoir de bons produits qui sont aussi très appréciés dans les théâtres, les SMAC et tout ce qui fait le tissu culturel local, on est donc en croissance sur ces marchés.


SLU : On entend beaucoup parler de manque de pièces et matériaux freinant les constructeurs. Qu’en est-il chez vous ?

Guy Vignet : Ça commence. Nous avons toujours des stocks importants ce qui amortit beaucoup ce type de problématique, mais ça commence à se sentir un peu par exemple chez Powersoft et d’autres. « Stock » a été longtemps un gros mot mais quand on peut se permettre d’en avoir un, c’est aussi un confort, même si la période du confinement a été dure à vivre avec le dépôt plein et le carnet de commandes vide.

Des hommes et des machines à faire du son

SLU : On parle de redémarrage. Avec quels atouts ?

Guy Vignet : Tout d’abord une équipe qui a soif de reprendre une activité normale. Ça fait du bien de se retrouver. Des produits qui ont été introduits peu de temps avant la pandémie et qui cartonnent : les gammes S7 et S10 d’Adamson.

Autour de haut-parleurs 7” en Kevlar, le constructeur a décliné un ligne-source 100° x 12,5° et des point sources 70° x 40° et 100° x 50°. Le 10” qui existait déjà en ligne-source 110° x 10° est complété par deux point sources 70° x 40° et 100° x 50°. Les deux gammes existent en version touring et installation. Et bien sûr la gamme sub à suspendre qui va avec.

Les IS7 et IS10 avec leurs subs respectifs. Juste une petite partie de deux gammes désormais très complètes.

On fait un carton avec les 7 et 10. L’Arsenal à Metz, L’espace Encan à La Rochelle, La Hune à Poitiers, Parc’Espace à Poisy en Haute-Savoie, le Sémaphore à Irigny, l’Echonova à Vannes, le Quai des Arts à Rumilly, le 12 à Cergy-Pontoise, le Palais des congrès au Touquet, le Phénix à Valenciennes, le Channel à Calais, la Salle Paul Lamm à Hagondange, l’InterValle à Vaugneray, l’Arche à Villerupt …

Adrien Dauvergne et Greg Buchet au Channel à Calais où le maître-mot est polyvalence et mobilité.

Et vous savez à SLU comment ça se passe, le décideur ne veut pas se tromper et avoir de regrets, donc c’est sélection sur dossier et écoute comparative dans le lieu avec les exploitants. A ce petit jeu on retrouve toujours un peu le même trio face à face et je dois dire que l’on bouscule souvent des préjugés. Même les plus habitués à telle ou telle marque qui découvrent la signature sonore Adamson, changent souvent d’avis et nous choisissent.

SLU : Chez Digico ça dépote !

Didier Dal Fitto : Absolument. Il y a l’acquisition de la marque Klang et sa technologie de son immersif pour les retours au casque et l’intégration de cette technologie dans les consoles. La démocratisation du moteur Quantum initialement réservé à la SD7, toujours très présente même si ancienne, nous a donné la Q225 et Q338, des consoles beaucoup plus abordables même si très puissantes et ouvertes sur l’extérieur via des slots DMI et un nombre toujours plus grand de cartes.

Grâce à l’architecture et au processeur Quantum, la Q225 offre des performances inédites avec la possibilité de travailler avec un second écran dédié à ses effets ou au processing casque Klang. Deux slots DMI ouvrent aussi de nombreuses possibilités.

Notre ambition est que Digico devienne numéro 1 en France comme c’est souvent le cas pour toutes les productions internationales les plus exigeantes.

Powersoft & MDC

SLU : Quid de Powersoft et MDC ?

Didier Dal Fitto : On a bénéficié de la bonne santé du marché de l’intégration où la qualité et le prix de Powersoft rendent cette marque italienne très recherchée.
La gamme s’est enrichie notamment avec les petits modules Mezzo mais aussi avec une solution de gestion des sources et du management de zones via une commande tactile wallmount en réseau Dante compatible avec tous les modèles de la gamme.

La MDC-8 présentée deux fois, en mini wedge ou en tête

Côté MDC on avait introduit la MDC-8 (8” co-axial) et son sub dédié 115S (15”) juste fin 2019, donc le produit a démarré sa carrière avec un retard à l’allumage mais a désormais trouvé ses fans. Le rapport qualité/prix est sans équivalent.

Nous avons aussi mis à profit la pause obligée du Covid pour réaliser un projet de longue date en mettant en ligne un site qui va nous permettre de donner une deuxième vie au matériel que nous avons vendu à nos clients il y a quelques années : REPLAY.SHOP dédié au matériel d’occasion et où l’on va trouver de l’Adamson et de la Digico contrôlé, révisé et garanti.

SLU : OK pour l’occase mais si on parlait du futur ?

Didier Dal Fitto : Le futur c’est la technologie CS d’Adamson avec les gammes 7 et 10 en line array et point source mais en AVB Milan, amplification classe D et un contrôle unifié avec une logiciel intégré Control Suite assurant la prédiction, le tuning, le patch AVB et la supervision. L’amplification boîte par boîte des CS offre une granularité beaucoup plus fine et rend l’optimisation sonore très efficace et pointue, par exemple un contrôle de la directivité.

Une image du concert d’inauguration de l’Antipode à Rennes, entièrement équipé en CS10 et CS119 qu’on devine à l’oeuvre. Photo G. Le Flem

Ces produits sont très appréciés en télé, The Voice en est par exemple équipé grâce à notre partenaire S Group. L’intégration s’y met aussi avec l’Antipode à Rennes, une très belle MJC avec, entre autres espaces scéniques, la Grande Scène de 900 places, qui vient tout juste d’être inaugurée et proposera 80 concerts par an. Elle est équipée en CS10. Enfin Adamson travaille aussi sur l’immersif. Patience !


Découvrez l’Antipode et sa technique


Solidement à la barre


Guy Vignet : Enfin et pour conclure, nous avons atteint une taille qui fait que l’on nous observe ou que l’on veut nous titiller, alors pour couper court à certaines rumeurs et mieux vous informer, prenez les infos à la source !
Oui, le fonds d’investissement régional GEI qui nous a accompagnés dans notre développement doit sortir, c’est dans sa logique, comme l’est l’arrivée d’un nouveau partenaire financier.

Cette passation ainsi qu’un audit ont généré quelques fuites qui ont été interprétées comme une possible mise en vente de DV2. Il n’en est rien.
A l’issue de ce changement de fonds d’investissement, nous serons avec Didier toujours majoritaires au capital et à la tête de l’entreprise, mais disposerons de plus de moyens pour développer nos idées dans un monde par définition mouvant.

Inutile de préciser que nous avons tenté par tous les moyens de faire parler Didier et Guy car on sait qu’ils en ont sous la semelle, eux comme leurs marques, mais rien n’y a fait. Menaces, flatterie, ruse, ils ont tout déjoué. Rendez-vous donc en 2022 pour la mise à jour en DV2.2

D’autres informations sur :

– Le site DV2
– Le site DV2 be
– Le site United

 

Robe lance sa première découpe T11 Profile

La marque Robe Lighting présentera aux JTSE sa dernière nouveauté baptisée T11 Profile dont le lancement mondial est officiellement annoncé sur le salon français !

Première découpe de Robe Lighting, la T11 Profile™ répond à la technologie MSL™ (Multi-Spectral Light), pour assurer la finesse de couleurs de la série T (les T1 et T2) développée pour les théâtres et plateaux de TV.


Son moteur de leds interchangeable MSL-TE 350 W produit plus de 9 500 lumens en blanc chaud à 3200 K.

L’optique haute définition offre une projection précise sur toute la plage de zoom de rapport 10:1 allant de 5° à 50°.
L’optique frontale est remplaçable facilement par une lentille Fresnel ou une lentille PC martelée via 4 vis quart-de-tour.

La température de couleur est réglable de 2700 K à 8000 K, calibrées sur toute la plage, avec des indices TLCI et TM30-18 élevés pour assurer un rendu parfait rendu des teintes chair. La T11 assure également une émulation tungstène.

Un système de couteaux novateur facilite le travail de découpe ; un frost de 1° (équivalent R132) est intégré pour un flou instantané directement engagé par une tirette et un frost de 5° est également disponible en option.

Le refroidissement de la source a été optimisé pour s’adapter aux exigences des lieux sensibles au bruit. La gestion de l’alimentation de la source sans scintillement Cpulse™ et le canal minus green / plus green répondent aux besoins de captation sur les plateaux de TV.
Un module optionnel vient compléter en option les fonctions de ce projecteur avec deux gobos rotatifs, trois gobos statiques ainsi qu’un iris motorisé pour une utilisation créative et polyvalente.

Et ce n’est pas tout !

Robe Lighting France présentera également le dernier profile motorisé FORTE, le LEDBeam 350 grand frère du LEDBeam 150, le projecteur vidéo asservi ProMotion, les T1 et T2 de la série T ainsi que les projecteurs architecturaux Anolis Lighting avec l’Ambiane SP, l’Ambiane HP & l’Ambiane XP.

Robe et Anolis seront présents sur les Stands N°35-36-69-70 et les boîtes noires N°3 & N°4.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Nouvelle fonction Locmat, la gestion de location de salles

Locmat, le puissant logiciel de gestion de parc de location, aborde une nouvelle fonction de location de salles. Loin d’un simple planning, le logiciel prend en compte l’équipement de la salle dédié à différentes activités. Ca n’existait pas !

Locmat, depuis sa création en 2000, évolue au gré des remarques et demandes de ses clients prestataires techniques/loueurs. Aujourd’hui en V18, développé dans 4e Dimension pour MAC et PC, le logiciel répond à toute fonction nécessaire à l’activité de prestation-location et s’adapte à différentes tailles d’entreprises avec 3 versions en fonction de la taille et des besoins de l’entreprise : Focus, Vision et Vision+ qui ajoute la gestion du personnel et émet automatiquement les déclarations l’URSSAF. Précisons que ce logiciel est un des rares encore proposés à la vente.

Les fonctions de base de Locmat

Toute société de prestation réalise des affaires pour lesquelles elle émet des devis. Les devis correspondent à des dates et à des articles qu’ils soient proposés en prestation, location ou vente.
Locmat prend en compte tous vos besoins : appliquer des coefficients sur la durée de location, appliquer des remises automatiques ou ponctuelles, prendre en compte de dates de marges sans facturation, gérer les plannings par demi-journées, mémoriser des kits de matériel, indiquer la disponibilité du matériel en temps réel, paramétrer des produits compatibles, gérer la sous-traitance, apprécier le colisage, éditer les devis, les bons de préparation et de livraison, les factures…

Dans Locmat, tout commence par un devis dans lequel on visualise toutes les infos relatives à une affaire : Les dates tout en haut à droite, et au centre, les produits et quantités, le coefficient sur la durée, le tarif, la remise et le total remisé.

Le préalable, c’est de créer votre base de données en saisissant ou en important les données de vos clients et vos produits par familles et sous familles, quels qu’ils soient, à partir d’un fichier Excel (ou autre). Locmat s’adapte en effet à tout type de secteurs. Voir toutes les fonctions de Locmat ici https://www.soundlightup.com/flash-and-news/nouvelle-version-de-locmat-pour-maverick-et-windows-8.html

Depuis 2017, Locmat commercialise un vrai module Achat

Acquisition de matériel pour le parc de loc ou la vente, achat de sous-traitance ou de service de techniciens, achat de transport et même de nettoyage. Ce module intègre entre autres les fonctions de demandes de devis, demande de prix par envoi automatique de mail, édition de bon de commande, et même de facture fournisseur pour la comptabilité de l’entreprise…
Couplé aux versions Vision ou Vision+, la force de cet outil est d’analyser les coûts et la rentabilité des affaires en temps réel. (Voir le descriptif de toutes ses fonctions ici)
L’intérêt est bien sûr de pouvoir utiliser les fameuses bases de données produits et fournisseurs que vous avez déjà créés dans Locmat.

Un bon de commande fournisseur du module Achat, ici des accessoires Sceptron, diffuseurs et liaisons pour rampes, 50 de chaque.

Il y a interaction directe avec le devis dans Locmat dans lequel on retrouve nos accessoires Sceptron comme l’indiquent les puces orangées à gauche de la page.

Nouvelle fonction de gestion de salles

L’équipe de Locmat, Lauren Massart, Yann Boudet ont développé cette nouvelle fonction pour répondre à la demande d’un client comme nous l’explique Christian Morasin, directeur commercial de Locmat : « C’est un client, prestataire de services, qui dispose d’un parc de matériel audiovisuel géré par Locmat. Il est aussi propriétaire de 2 immeubles complets agencés en une multitude de salles, essentiellement des studios de postproduction TV qui sont destinés à la location et équipés en fonction de la demande.
Il a donc un gros besoin de gérer de façon simple le planning des salles et du matériel. Nous avons donc choisi de résoudre son besoin par la création de salles d’une part, et de kits de salles d’autre part.

Au préalable il faut créer les fiches salles. Par nom ou numéro au choix avec leur localisation Ici nous créons la salle N° 2.

Voici la liste des salles de mon complexe. Certaines sont déjà affectées à une fonction, d’autres sont très polyvalentes.

On crée ensuite des types de salles attachés à une liste de matériel. Ici un studio d’enregistrement.

Voici une liste de types de salles.

On entend par kit de salle le matériel nécessaire à une activité, par exemple du montage, ou encore du doublage, etc. En sélectionnant un type de salle, le matériel de location va s’inscrire automatiquement dans le devis et je vais pouvoir ajouter de la prestation, de la location de la vente de consommable par exemple, le service d’un technicien, d’un monteur… C’est une fonction complètement intégrée à Locmat.

SLU : Concrètement on procède comment ?

Christian Morasin : « Comme d’habitude, pour créer une affaire, je saisis le nom de la société du client (je crée sa fiche si c’est un nouveau client) et un interlocuteur. Je définis ensuite les dates de l’affaire : le début et la fin.
Après avoir créé un groupe, je peux démarrer un devis. J’ajoute un type de salle, par exemple de montage et le matériel s’inscrit automatiquement. Je peux évidemment en jouter, changer les quantités, ajouter de l’humain… Je choisis ensuite une salle, la N° 5 qui s’ajoute au devis avec son tarif de location.

Dans ce devis, nous avons ajouté des produits en location et une salle, la N° 2 qui s’inscrit en vert. Mais la puce rouge indique que cette salle n’est pas libre aux dates souhaitées.

Un coup d’œil au planning m’indique que, effectivement, cette salle est réservée sur une demi-journée dans la période choisie.

Je peux à tout moment visualiser le planning de réservation des salles. Si une alerte m’indique que celle que j’ai choisie est déjà louée aux mêmes dates, je sélectionne une salle libre, directement dans le planning car il y a interaction totale entre le planning et l’affaire. Je peux évidemment gérer le planning par demi-journées.

Directement dans le planning, je peux déplacer le client de la demi-journée dans une autre salle.

Au final, j’édite une facture avec la TVA.

Il n’existe à ma connaissance à ce jour aucun outil capable de gérer un planning de salles avec du matériel. Nous utilisons pour cela un nouveau module de planning dédié à l’application salle, qui ouvre la voie à d’autres développements car il est complètement interactif. »

SLU : Cette fonction sera-t-elle intégrée de base à toutes les versions de Locmat ?

Christian Morasin : Elle sera intégrée dans la version Vision+. Cette fonction développée dans un premier temps pour la postproduction peut s’appliquer évidemment à de nombreuses autres activités.

Le bureau distant

SLU : Les applications web sont à la mode aujourd’hui. Est-ce que tu envisages d’en développer une pour pouvoir travailler à distance, chez soi par exemple le soir ou le week-end.

Christian Morasin : « Il ne faut pas confondre la possibilité de travail à distance et une application Web. Tu peux installer dans ta société un serveur Windows sur le cloud ou pas, avec des call TSE de bureau distant et travailler Locmat de chez toi sur ton propre serveur.
C’est ainsi que je travaille chez moi sans aucun problème, même sur Mac en déclenchant une fenêtre Windows. On arrive à faire la même chose que du web mais avec la puissance d’une vraie base de données.

Une application web a des limites en termes de développement. Par exemple, si deux personnes de la même société travaillent simultanément sur une affaire, l’une peut écraser les modifications de l’autre, puisqu’il est impossible de définir des priorités.
Ce sont des systèmes plus lents qui dépendent directement de ton flux web et en cas de panne web tu es bloqué. L’interface aussi ne peut pas être vraiment optimisée et la visualisation limitée à une fonction. C’est inhérent au web, il faut naviguer entre plusieurs fenêtres au lieu d’avoir toutes les informations sur une seule fenêtre. C’est forcément lent et fastidieux.

Tes données ne sont pas chez toi, elles sont sur le serveur de l’application, elles ne t’appartiennent pas réellement et si tu veux changer de système, il est difficile récupérer tes bases de données et tes fichiers. Et enfin je suis contre le système de location imposé aux sociétés qui finit par coûter des fortunes ramenées au nombre d’utilisateurs sur de longues durées de plusieurs dizaines d’années.
Passe encore pour une toute petite structure mais ce n’est pas rentable pour les moyennes et grosses sociétés de prestation. Pour toutes ces raisons, je pense que c’est un phénomène de mode et je n’ai pas envie d’entraîner Locmat dans ce type d’aventure coûteuse en développement. »

On l’a compris, Locmat restera professionnel et prudent pour le confort et la sécurité de ses clients, c’est la signature des sociétés pionnières qui privilégient le service et la pérennité.
Toujours en quête d’améliorations l’équipe a consacré son temps COVID à développer une nouvelle interface utilisateur. Un écran plus lisible, une saisie modernisée plus intuitive, des accès raccourcis par simple clic, la visualisation claire et totale de l’affaire.

Innovation dans la nouvelle interface. Une vue synthétique de la logistique d’une affaire. On applaudit !


Et la nouvelle présentation d’un devis. Un coup d’œil à gauche révèle une barre de menus qui facilite la navigation dans une affaire. Toutes les zones blanches sont modifiables en un seul clic. Il suffit aussi de cliquer sur les puces rouges d’alerte pour vérifier la disponibilité des produits ou services. Cette nouvelle interface permettra vraiment de gagner énormément de temps.

Cette interface sera opérationnelle courant 2022 et visible aux JTSE sur le stand Locmat, tout comme la nouvelle fonction de gestion de salle. Demandez une démo à Christian, Lauren ou Yann, vous serez conquis !

 

3D Storm distribue Netgear

NETGEAR renforce ses liens avec les professionnels de l’audiovisuel en annonçant un nouvel accord de distribution avec 3D Storm, 1er spécialiste NDI® en EMEA.

Netgear, Inc, constructeur d’équipements réseau pour les petites et moyennes entreprises, et acteur dans le secteur de l’audiovisuel sur IP avec sa gamme AV Line, annonce un accord de distribution avec la société bordelaise 3D Storm, distributeur spécialisé dans les outils de production vidéo en live, streaming, vidéo sur IP, production sportive et technologie de production vidéo pilotée par logiciel.
Rappelons que les switches Pro AV Netgear, et notamment la gamme AV Line M4300 et M4250, participent à démocratiser la diffusion vidéo sur les réseaux IP en simplifiant la prise en main de ces équipements, traditionnellement réservés aux spécialistes IT.

3D Storm fournit des solutions professionnelles à travers un réseau de plus de 200 revendeurs et intégrateurs agréés spécialisés couvrant l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, des experts de la distribution de contenu, de la conversion numérique et des technologies de travail à distance. Ils offrent aux clients un accès aux solutions les plus récentes et les plus innovantes du marché pour la vidéo sur IP. 3D Storm est aussi distributeur international des produits NewTek et le premier spécialiste NDI® en EMEA.


Netgear aidera 3D Storm à valoriser ses solutions auprès de son réseau de partenaires, et à former les prestataires intervenants, en mettant gratuitement à leur disposition les services de son équipe Pro AV Design, dédiée aux projets AV sur IP pour partager ses conseils avant-vente et venir en support lors des déploiements.


Netgear : la gamme de switches

Netgear et NDI, (marque de NewTek, filiale de Vizrt Group), ont travaillé de concert pour proposer un profil de configuration NDI unique pour les switches Netgear M4250. Les solutions Netgear Pro AV déjà dotées d’une interface web facile à prendre en main, disposent maintenant d’un profil NDI pré-configuré pour encore plus de facilité.
Utilisée par des centaines de fabricants à travers le monde, la technologie NDI est une solution sans royalties qui permet la diffusion audio et vidéo de qualité broadcast sur le réseau IP. Elle est synonyme d’affranchissement des équipements propriétaires, des connexions point à point coûteuses ou encore des pénibles mises à jour d’infrastructure.

Avec NDI et Netgear, les créateurs de contenu sont assurés de pouvoir partager facilement leurs créations avec leurs audiences désormais mondialisées, sur les réseaux IP. Les fonctionnalités des switches Netgear Pro AV comme IGMP Plus, Auto-Trunk et Auto-LAG répondent aux bonnes pratiques IT de sorte que les déploiements NDI AV sur IP fonctionnent avec une configuration minimale.

Des alliances et partenariats avec Harman, QSC, Extron…

Extron, concepteur de solutions de contrôle, de distribution et de traitement de signaux audiovisuels, a certifié les switches Pro AV des gammes M4250 et M4300 qui fonctionnent de manière transparente avec les produits NAV® Series.
Des tests rigoureux d’interopérabilité des switches M4250 et M4300 ont été conduits non seulement avec le codec sous licence PURE3® d’Extron sur plateforme NAV mais aussi avec les configurations plus courantes AES67 et Dante. Qui plus est, les équipes en charge de la validation chez Extron se sont appuyées sur la fonction Netgear IGMP Plus™ pour garantir un fonctionnement optimal en environnement multicast.

Netgear fait par ailleurs état d’une relation privilégiée avec Harman, pionnier de l’industrie en matière de solutions AV sur IP. Ainsi les switches Pro AV Netgear sont dorénavant le choix recommandé pour toutes les installations AV sur IP AMX à travers le monde avec des applications institutionnelles, gouvernementales mais également dans le monde de l’éducation.
L’équipe AMX a pu vérifier, et ce de manière approfondie, que les switches des gammes M4250 et M4300 de proposent la meilleure expérience possible. Une relation qui signe également l’intégration d’un module pour le suivi du réseau sur les switches de la gamme M4300. En profitant de l’API Netgear et des fonctions de l’AMX Remote Management Suite, les clients pourront s’assurer que leur réseau fonctionne de manière fluide.

La gamme de switches Netgear M4250 répond de plus aux spécifications d’interopérabilité Avnu™ pour AVB (Audio Video Bridging). AVB utilise l’Ethernet et ajoute une prise en charge audio/vidéo temps réel et des applications de contrôle. Avec des timings précis, AVB permet une parfaite synchronisation des flux de données, alors que la stabilité des diffusions est assurée par des protocoles permettant de réserver des ressources de bande passante, des fonctions de queuing à faible latence et des règles de forwarding.

Rappelons également la certification des switches M4250 et M4300 par VuWall, spécialiste des systèmes de contrôle des murs d’image. Cette nouvelle certification signifie des temps d’intégration réduits mais aussi une réduction des coûts pour ce type de déploiement.
Les switches sont certifiés pour fonctionner avec les contrôleurs VuScape, les encodeurs et décodeurs VuStream et la TRx Centralized Management Platform. Cette dernière permet notamment une configuration facile par glisser/déposer depuis une interface que tout le monde peut utiliser pour connecter toute source à tout écran.

Marshall Electronics a pu annoncer un partenariat avec la distribution des switches de la gamme M4250. Les modèles M4250 PoE+/PoE++ accompagnent en effet assez naturellement les caméras IP et contrôleurs Marshall et se révèlent faciles à configurer.
Les modèles M4250-10G2XF-PoE+, M4250-10G2XF-PoE++ et M4250-26G4F-PoE++ sont maintenant proposés par Marshall avec une compatibilité parfaite avec les caméras V605-series, CV620-series, CV630-series, CV730-series, CV420-30X-series, CV355-30X-series et le contrôleur VS-PTC-IP.

QSC, spécialiste reconnu en matière de solutions audio, a lancé sa gamme Q-SYS NS Series Gen 2 basée sur les switches AV de Netgear. Les switches Q-SYS NS Series Gen 2 sont ainsi pré-configurés pour répondre aux exigences des solutions Q-SYS alors qu’ils sont parfaits pour transporter, en temps réel, les flux Q-LAN, AES67 et Dante en plus des stream video Q-LAN.

Plus d’infos :

– Sur le site Netgear
– Sur le site 3D Storm
– Dans SLU : Switches Netgear : quand le monde de l’IP converge vers le monde AV

 

Les Mini-B de Claypaky brillent sur « Qui Sait Chanter » au Québec

Un grand nombre de projecteurs Mini-B Claypaky, complétés par des K20 Claypaky A.leda B-EYE, ont illuminé le plateau de « Qui Sait Chanter », un concours de chant unique en son genre qui fera ses débuts sur le réseau Noovo au Québec cet automne.

La version québécoise de l’émission est la plus récente de la franchise sud-coréenne « I Can See Your Voice », qui est diffusée dans 16 pays à travers le monde. La série américaine est rapidement devenue un succès lors de sa première saison sur le réseau FOX l’automne dernier. Son concept inhabituel allie chansons, suspense et performances. Les candidats tentent d’identifier le vrai chanteur et les imposteurs parmi un groupe de six participants de tous horizons.

La société québécoise Omnison a fourni au concepteur lumière Jonathan Lewis, 96 Mini-B, le plus petit beam asservi à leds RGBW de Claypaky, et 12 wash B-EYE K20, pour la nouvelle émission.

 » Notre relation avec Claypaky a commencé lorsque nous avons fondé Omnison – leurs luminaires étaient vraiment nos premières machines « , explique Francis Gigeure, vice-président d’Omnison. « Pour ce projet, Jonathan a demandé des projecteurs beam, alors nous avons regardé le catalogue Claypaky et nous avons trouvé le Mini-B. »

« Le Mini-B est devenu notre luminaire de prédilection », dit Francis Gigeure, ajoutant qu’un artiste canadien populaire (dont le nom n’a pas encore été annoncé) l’a convoité pour sa prochaine tournée.

La demande à Jonathan Lewis pour « Qui Sait Chanter » était  » que le spectacle ait une signature visuelle ressemblant à la version américaine ».
Mais Lewis ne disposait pas de la liste des projecteurs utilisés sur le plateau américain. « J’ai vu des photos et des vidéos et j’ai eu la liberté de choisir ce que nous allions utiliser », explique-t-il.

« Le Mini-B offrait une polyvalence de configuration et d’utilisation », précise Lewis. « Il est très puissant pour sa taille. Il a une large amplitude de zoom (4° – 55°) et de belles courbes de gradation.
Si nous devions jouer avec les tons chair, il nous donnait une grande latitude de réglages. Les macros de températures de couleur sont également très intéressantes.
« Les B-EYE s’harmonisent bien visuellement avec les Mini-B », ajoute-t-il, notant également les caractéristiques « prismatiques et défragmentaires » des appareils.

Vidéo de présentation


Jonathan Lewis a trouvé que les Mini-B étaient si petits et légers qu’il pouvait en installer un grand nombre sur la plate-forme pour obtenir « un bon rapport poids puissance ».
Il a monté les trois quarts des appareils sur les côtés du plateau, accrochés verticalement pour mettre en valeur le rendu à l’écran des deux côtés. Les autres étaient positionnés au sol. Lewis a déjà utilisé les Mini-B pour la finale de « Big Brother Canada », où il a déclaré : « J’ai fait tous mes tons chair avec les Mini-B, ce qui s’est avéré excellent. »

Il était également satisfait de leur performance sur « Qui Sait Chanter ». « Les Mini-B ont très bien fonctionné », rapporte Lewis. « Ils étaient capables de remplir l’image à l’écran, ce qui était essentiel pour le projet.

« Il existe de nombreux produits similaires au Mini-B, mais je suis vraiment satisfait de son zoom et de son rendement et du réglage de la fréquence d’alimentation des leds qui évite le scintillement des images. Il donne la capacité à jouer avec la température de couleur, et fonctionne bien aussi en couleurs saturées. »

Plus d’infos sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

SpotZilla, Ayrton relâche son ultime Huracán

Le réveil des géants : Tout là-bas dans le passé, à une époque de barres de PAR, de strobes et de disquettes, on a tous fait une rencontre rugueuse avec les premiers monstres à décharge. Un flight bien trop massif roule en zigzag, emporté par le poids de son contenu, s’échappant du camion comme un lion.

Des charnières qui grincent et, tapi dans une pauvre mousse écrasée, un colosse de projecteur, bien trop gros, trop lourd ou trop puissant. Golden Scan, Mac 2000, VL 3000, Alpha Beam 1500, suivant les époques où chacun a pu commencer. A l’orée de notre nouveau millénaire, un frisson nous a parcourus, fierté mécanique, challenge à porter, concours viril, illumination inoubliable.

Puis le temps a rattrapé le futur, avec lui le progrès, mère de légèreté, de rendement, asservis à leds aux courbes douces, faciles à attraper, à accrocher seul sans suer.

Les colosses d’antan n’existent plus, sauf dans les histoires nostalgiques. Du temps des chanteurs à voix, des kits de trad, des albums K7 et des Tiags.

Pourtant, juste ici dans les locaux d’Ayrton, célébrant les diodes sous toutes leurs formes depuis 20 ans, les savants ont enfanté un nouveau monstre, une légende en devenir.

Un ouragan de lumière, un colosse aux mensurations oubliées, un nouveau choc, l’Huracán-LT.

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Série 9

C’est un Vincent Billard tout sourire, “Responsable service client“ de son nom officiel, qui m’accueille dans les locaux resplendissants d’Ayrton. Un café croissant en bouche, je contiens mes questions journalistiques en échangeant sur tout et rien. Les nouvelles des uns et autres, la reprise du métier, le soleil qui épuise ses derniers rayons. On se dirige de la cafet au showroom immense, pensé comme une scène ouverte, avec rideaux, cyclo, ponts motorisés et gradins.

L’entrée se fait à l’arrière des gradins, plongée dans une semi-obscurité ma mémoire se dispute à mon regard. Pourquoi cette pièce a-t-elle rétréci ? Il y a bien les 3 ponts, équipés d’une douzaine de Ghibli, portant de murs à murs. J’avance toujours interrogatif.
Les proportions ne collent pas. J’observe la structure, elle semble plus frêle à présent, résistant vaillamment aux… Spots… Immenses qui me regardent de leur lentille infinie. Ce ne sont pas des Ghibli, ni des Khamsin, mais au-delà, une démesure d’asservi qui se dévoile devant moi.

l’Huracán-LT rétrécit les ponts.

« Allez, m’enjoint Vincent, on va les mettre en place, tu les veux où pour tes tests ? » Il me regarde de haut en bas, et me lance un « J’espère que t’es en forme ! » presque moqueur.
J’avance jusqu’au premier de ces super Ayrton, l’exacte apparence d’un Ghibli, à ceci près qu’un zeste de baguette magique l’a agrandi d’un bon tiers, poids compris !

On l’attrape comme on peut par ses poignées, qui ont échappé à la métamorphose, et on l’amène sur le devant de la scène. Je fais un bond de deux décennies en arrière, quand j’ai rencontré, timide et curieux, mes premiers gros spots. Muscles noués, souffle court, déjà l’Huracán-LT m’impressionne. Comme si c’était lui qui me testait, non l’inverse !

Tristan (auteur de cet article) en mode contemplatif, pendant que Cyril (de dos) démonte consciencieusement ce projecteur extraordinaire.

Cyril Union, le responsable du bureau d’études, nous rejoint, plus zen que jamais, avec le regard pétillant de fierté. Il m’épargne l’air moqueur devant mes bras ballant, suite à l’installation de 3 de ces engins diaboliques. “Plus de 150 kg en moins de 2 minutes, bravo ! Alors que penses-tu de notre série 9 ? “

Grâce à leurs explications, j’apprends les nouvelles dénominations Ayrton pour leurs projecteurs. Devant la profusion des types, et des noms attenants, Mistral, Bora ou Karif, leur pedigree s’articule aujourd’hui sur deux axes : Les projecteurs ‘classiques’ et les ‘multisources’ distinguent leurs nouvelles sources plus conventionnelles des matrices de leds qui ont fait la renommée d’Ayrton par le passé, comme les MagicPanel.

Chaque type de projecteur est ensuite classé par puissance, des plus petites aux plus grandes, en suivant des numéros de série. Ainsi la série 3 regroupe les Diablo et Karif, la série 5 les Ghibli ou Eurus, la 7 les Khamsin et Bora, et enfin, au-dessus de tout, survolent les Huracán.
Des modèles IP, résistant à l’eau, s’immiscent aussi dans ce classement, tel le Perseo ou le Domino. Cette reconstruction de gamme, qui ne remplace cependant pas les noms de chaque projecteur, permet une hiérarchie claire et efficace en quelques instants.

L’incroyable ressemblance des modèles Ayrton, qui ne se différencie que par leur taille et quelques éléments, comme cette peau en pointillé des modèles IP65.

L’Huracán-LT, série 9, est la plus grande poupée russe du lot, l’aboutissement de cette race de super-projecteurs. Leur robe est tout en courbes, affinée comme un cétacé tenu par deux bras fins à une base minimaliste. Tous les projecteurs Ayrton sont reliés par cette homothétie de design et les mêmes principes technologiques :

Source à leds blanche surpuissante, refroidissement thermique par caloducs et ventilos Push-Pull, condenseurs et système optique à très haut rendement, énorme plage de zoom, une pléthore de fonctions et une colorimétrie millimétrée. Avec aussi, il faut l’avouer, des choix assez curieux sur leur menu ou l’ergonomie générale.

Les espèces issues d’Ayrton sont visiblement toutes semblables, hormis leur taille et une épure de logo sur leur dos.

Malgré des sorties dispersées, aux noms pas toujours évidents, les différentes espèces qu’enfanta Ayrton ont aussi un point commun fondamental, leur capacité à sortir des carcans spot, wash ou beam si évidents.

Ainsi les spots sont quasiment tous, exception faite du Mistral, des profiles sans compromis, des machines à couteaux riches en gobos, prismes, animations, frost et à la large palette de couleurs.

Les wash se révèlent plutôt des wash-beam, lentille claire, focale coulissant d’un faisceau serré à large avec une douce brume dans l’impact, équipés en sus de leur colorimétrie, de gobos et de shapes, les volets internes.
Quant aux beams, Karif et Perseo, repérés par les initiales LT de Long Throw, ils sont presque tout à la fois, capables de serrer le poing ou d’ouvrir en grand pour des ambiances, suréquipés en fonctions, avec un point chaud renforcé pour un maximum d’impact. L’Huracán-LT est de cette dernière catégorie, un hybride complet, défiant la modestie et le rationnel.

En 2-2

Cyril revient avec une sorte de brancard à roulette, armé de quelques tournevis. On va profiter du sommeil du monstre pour l’étudier sous toutes les soudures, et sortir ses organes. On saisit les 53 kg de l’Huracán-LT avec effort, surtout avec ces poignés minimalistes, où une main un peu large passe à peine. Allongé sur la table, il impressionne. 90 cm de haut, 50 de large, une torpille.

Pour l’instant, aucun accessoire n’est proposé, porte filtre ou cône anti-réflexion. L’immense lentille avant ne leur laisserait d’ailleurs que peu de place, et nul besoin ne se faisant sentir.

Une superbe lentille de 225 mm lui mange toute la figure, une pièce de 7 kg à elle seule, du jamais vu, presque plus lourde que sa fine base tenant dans 30 cm de côté. Comme nid, un flight unitaire suffira largement, où se placera parfaitement le moule de protection livré avec, aux bords rabaissés pour une meilleure saisie.

Le menu est maintenant stabilisé, avec son écran couleur et à sa molette multifonctions. Il possède toujours une batterie interne pour préparer et garder les réglages sans alimentation.
Nouveauté appréciable, une trappe directement accessible permet de changer cette pile sans démonter la base du projecteur.

Côté pile, justement, on retrouve les connecteurs DMX XLR5, le PowerCON d’alimentation True1 et 2 ports Ethernet RJ45. Non seulement un node ArtNet et sACN est intégré, capable de renvoyer un signal DMX en sortie, mais il fait aussi office de switch pour relayer l’Ethernet. En cas d’absence d’alimentation, me précise Cyril, un relais permet de garder intact le signal vers la sortie.

Tous les connecteurs sont gérés par une carte de driving passive depuis la carte Display, le cerveau du projecteur intégré au menu.
La fenêtre de batterie renferme la pile interne, une INR 14650, Li-Ion de 3,7 V.

Seconde innovation, l’arrière comporte également un port USB dédié aux mises à jour, protégé par un couvercle en caoutchouc. Une simple clef USB comportant le nouveau Firmware permettra d’effectuer cet Update en quelques minutes.
Si l’intégration de série d’un récepteur sans-fil LumenRadio est une habitude solidement ancrée chez Ayrton, elle est depuis quelques versions complètement camouflée avec une antenne incorporée autour de l’écran du menu.

Sous la base se situent quatre patins antichocs et huit embases quart-de-tour Oméga, pour l’installation de crochets vers l’intérieur, l’extérieur, transversal ou à 90°. L’Huracán-LT peut se poser ou se suspendre dans beaucoup d’environnements, mais devra rester droit à cause de son poids.
Oubliez les montages en déport ou à la verticale, le demi-quintal du colosse aura raison du moteur de pan, ou de vos bras. Deux accroches élingues sont reprises directement sur le châssis de la base, assez large pour y glisser des serre-cosses. Elles témoignent froidement des dimensions et de la masse à sécuriser sur un pont.

La lyre de la bête, assez fine, sans ornement particulier, accueille deux grands blocages de Pan et Tilt, qui tombent naturellement sous la main, avec de nombreux angles de verrouillage : 30, 45, 60 ou encore 90° pour le tilt. A l’intérieur, circulent juste les veines d’alimentation et de signal, ainsi que la carte de positionnement et le moteur de Tilt.
Le corps de l’Huracán, en plastique injecté noir carbone, est pratiquement lisse, à l’exception de la calandre arrière, striée pour assurer un meilleur refroidissement, et des immenses ouïes d’entrée d’air sur les flancs et le bas de l’appareil.

Après cet examen attentif, l’autopsie du géant peut commencer

Les deux capots tiennent par 2 vis ¼ tour imperdables, à l’empreinte cruciforme, l’avant étant retenu par la corolle autour de la lentille. Chacun est sécurisé par une élingue de sécurité, qui vient se glisser sur un support du berceau.

Une carapace de caloduc à transfert de phase et d’ailettes de dissipation en cuivre entourent le cœur de la bête.

Une fois éventré, on distingue la boîte à lumière, prise en étau entre deux rangés de trois ventilos ‘Push/Pull’ ; certains poussent tandis que d’autres aspirent l’air ambiant.
Le souffle du dragon est composé de leds blanches consommant plus de 1000 Watts, délivrant nativement 75 000 (!) lumens à 8.200K. Un exploit compte tenu de la faible profondeur du bloc.

Un condenseur en verre et non plus en PMMA propulse chaque photon vers l’avant, en minimisant les pertes. Au final, Ayrton promet plus de 51 000 lumens en sortie, à 6700K, en mesure sphérique. Une barrière quasi infranchissable il y a quelques mois encore.

Le long de sa gorge se situent les deux modules d’effets, avant d’arriver au train optique du zoom. Pour se protéger de cette vague de feu, chaque carte de ‘Driving’ est accompagnée d’une buse de ventilation et est écartée au maximum de l’axe central, tout comme les autres éléments sensibles, courroie ou capteurs. Des ‘Blowers’ refroidissent les éléments placés au plus près du couloir de lumière, gobos, couteaux, roues d’effets ou couleurs.

L’air ambiant est récupéré au travers des filtres en micro-tissus situés sur les côtés de la machine.

Tous ces ventilateurs sont asservis au contrôle de ventilation global. Certains ne s’activent qu’à l’insertion des modules (comme les couteaux) sauf réglage particulier. Ventilation à fond, le bruit s’en ressent, avec 57 dB de niveau à 1 mètre.
Malgré toutes ces précautions la chaleur est telle à l’intérieur qu’il convient de prévoir presque une heure avant démontage pour que la machine refroidisse complètement. A l’extérieur, certains endroits de la coque atteignent facilement les 56°C.

Les deux modules mécaniques sont de superbes pièces d’horlogerie, ajustés parfaitement et remplis de détails innovant. Ils sont fixés par deux paires de vis sur les contreforts latéraux, et s’enlèvent en les faisant glisser sur des taquets, en faisant attention aux lentilles de la focale. Pas besoin de s’escrimer à démêler les câbles d’alimentation ou de signal, ils sont réduits à un seul connecteur. Une carte Driver est affectée à chaque fonction, pilotée depuis la carte mère de la base.

Une fois les blocs déposés, on peut les détailler, fascinés

Le surprenant connecteur DB9, en haut à gauche, est un choix judicieux, aussi résistant que pratique. Les plaques en aluminium sur les flancs protègent les passages de câbles. Au centre le frost et les prismes.

Le premier organe extrait regroupe quantité de fonctions. Tout d’abord les drapeaux d’hexachromie CMYPOB, soit les six volets de couleur micropoint sur verre haute température breveté par Ayrton.

En plus des lames Cyan, Magenta et Yellow, les Huracán possèdent trois gradients supplémentaires pour les pastels : Pink un léger rose semblable à du minus green, un CTO un peu sépia et un CTB pouvant tirer sur le lavande.


Les drapeaux de couleurs sont en deux parties avec double recouvrement et découpe ovale pour un maximum d’homogénéité. Sur l’autre face le module intègre les gobos et les animations.

Les six pétales de la roue de couleurs sont montés sur slot et peuvent être remplacés par des filtres spécifiques ou des teintes custom. Les deux roues de gobos rotatifs font suite, suivies par les disques d’animations.

On compte sept formes sur chaque roue, accessibles sans sortir la cassette. Ils tiennent simplement en pression grâce à un circlip en spirale. Un index métallique indique leur point zéro pour les indexer correctement en cas de changement rapide.

Ce premier module impressionne par sa finition et son intégration vraiment compacte. De haut en bas on distingue le disque d’animation multicouleur, la roue de couleurs, les gobos et l’éventail d’animation graphique. Ce dernier possède un décentrage pour choisir quelle partie du disque placer devant le couloir de lumière.

Les effets d’animation sont créés avec deux sortes d’éventails sertis d’un grand disque en verre, qui coulissent et se positionnent devant le faisceau, avant de rentrer en rotation.
Le premier est une jolie palette de peinture tourbillonnante, tandis que la deuxième est plus traditionnelle avec sa calligraphie axiale.

La deuxième partie des entrailles de l’Huracán-LT dévoile un large diaphragme mécanique, composé d’une multitude de lames biseautées.

Tout le module tourne pour indexer les couteaux, y compris la partie iris, ce qui en fait le premier iris tournant !

Les quatre premières sont les couteaux traversants, montés chacun avec deux bras en double axe relié par une gorge sur glissière. Le joli iris, très fin, s’enroule en spirale autour de ses seize lamelles aux bords du module.

La dernière partie, intégrée aux joues du beam, est composée du système à treize lentilles du train optique. Celui-ci parcourt une course interminable de 3,5° à 53°, un incroyable rapport de 15:1.

Sur la plaque gérant le focus, cinq pattes entourent la lentille. Chacune tient un frost ou un prisme. Les deux frosts se distinguent par leur intensité. Le premier est un léger dépoli s’insérant d’un coup, le deuxième est composé de deux frosts plus denses progressifs, et à dents.
Les deux prismes en pétale, linéaire et circulaire, peuvent ensuite se superposer, si les frosts ne sont pas enclenchés. La dernière pièce est le rail de zoom, dont la course finit juste avant la lentille de sortie, cette cornée immense, claire comme de l’eau de pluie.

DM512

Il est temps de ressusciter le Goliath, en le remontant et le branchant au secteur. Avec une alimentation encaissant de 110V à 220V, la puissance demandée peut monter jusqu’à 1600 Watts en pic, avec une moyenne à 1200 Watts allumé. On va bientôt ressortir les 32 mono.

Le menu s’allume, le projecteur s’agite, au bout d’exactement 1 minute et 22 secondes il est prêt à mordre. Auparavant nous détaillons les différents menus. Mode nous permet de choisir notre charte DMX, de Basic à Extended, de 44 à 70 canaux de contrôle. On peut aussi mapper les fonctions à l’identique du Domino, le Huracán IP65.
Ce nombre dithyrambique de canaux s’explique par un nombre accru de paramètres 16bits, dus à l’utilisation de cartes électroniques et de moteurs 16bits également. Le mode Standard est en fait le mode ‘réduit’, à l’exception du Pan et Tilt.

Dans les Options se trouvent Signal Select et Wireless DMX. Le premier pour choisir le signal de commande : DMX, Wireless-DMX, ArtNet ou sACN. Le second pour activer ou lancer un reset du récepteur LumenRadio intégré.
L’appairage est simplifié à l’extrême, juste en lançant la recherche avec un émetteur CRMX, et en désappariant si nécessaire. Le jeu de couleurs de la led de menu signale si l’opération a réussi.

Ayrton possède maintenant une constance bienvenue dans ses réglages de menu, avec une identification claire des paramètres.

Pour l’ArtNet ou le sACN, des réglages d’IP sont disponibles dans le Service PIN, mais par défaut le projecteur parle en Classe A. Bien entendu, le RDM est disponible automatiquement si besoin, avec un grand nombre de PiD incluant les capteurs de ventilation et de température.
Le menu Status gère plusieurs caractéristiques importantes. Pour les mouvements du Golgoth on gérera les inversions P/T, le débattement de Pan, la désactivation des moteurs pour éventuellement faire de la poursuite, et surtout la vitesse.
Originellement en Médium, pour assurer une démarche majestueuse et sans à-coups, les modes Slow et Fast existent pour jouer sur le temps de réaction. Le repositionnement sera plus ou moins marqué mais les gains de temps (et de niveau sonore !) seront drastiques suivant l’environnement : théâtre ou scène rock.

L’onglet Hibernation permet, en l’absence de DMX, de rester sur la dernière valeur, de revenir à zéro ou sur un preset de mémoire. En cas d’utilisation de protocole ArtNet ou sACN il est possible, avec le DMX Output, de renvoyer le signal en DMX.
D’autres menus seront à connaître, comme le Fan Control, pour forcer la ventilation en Stage, Silence ou Super Silence, ce qui limitera de plus en plus la luminosité mais réduira d’autant le bruit de ventilation. En réglage Constant Fan, la ventilation restera constante et évitera les variations.
Bien sûr la luminosité et l’affichage de l’écran peuvent être modifiés (Display Settings), tout comme la courbe d’intensité (Dimmer Curve) ou la fréquence de scintillement pour éviter le flickering, au dépend toutefois de la précision à bas niveau (Refresh Rate à 1.6K, 2.4K ou 25K). Plus rare, le paramètre Gobo Correction permettra de supprimer le filtre YellowShift lors de l’insertion de gobo et le Frost pourra être progressif ou pas (Frost).


Vidéo de présentation


3 en 1

L’Huracán-LT est prêt à bondir, nous lâchons ses chaînes en passant en sans-fil, avec une naturelle simplicité. Aucun ralentissement, aucune hésitation ne se fait sentir en choisissant l’option W-DMX. Il commence par ouvrir les crocs.
Le dimmer part très prudemment, avec une finesse rare à bas niveau. La courbe non linéaire (merci le dimmer électronique) est un régal. En poussant les watts, le faisceau vous percute avec force, un blanc éclatant, un point chaud présent sans être excessif, avec une homogénéité qui s’améliore en agrandissant le zoom.

Courbe de dimmer de 0 à 10 %…

… et de 0 à 100 %. : La courbe particulière du dimmer permet de doser l’intensité avec précision.


L’ouverture est démente, entre le concentré rayon du Beam, et la grande gueule en Wash, à plus de 50°. Une multiplication par 15 qui prend son temps, plus de deux secondes en mode normal, contre une seconde en boostant la vitesse du zoom dans les menus.

Le zoom, aidé par la spectaculaire lentille de face, passe de 3,5° à 53° tout en douceur.

Le Shutter est lui aussi électronique, avec les styles caractéristiques : constant, pulse et aléatoire. Ça strobe vite et bien. Un peu déçu, je m’aperçois que les effets de découpage du module Led ont disparu, une race concurrente ayant breveté l’idée.
En déplacement, l’inertie due au poids du titan est importante. Sa vitesse est loin d’être véloce mais reste fluide. Si les 5 secondes minimum pour effectuer un tour complet vous agacent, il est possible de débrayer la vitesse dans les menus. On gagne ainsi 2 secondes sur le flip, mais en perdant le repositionnement en fin de course. Concrètement l’Huracán-LT va trembloter à l’arrivée.

Les gobos restent fidèles à l’esprit Ayrton, avec une première roue volumétrique et une deuxième d’habillage. Pour les effets aériens, les sept premières formes sont simples, étudiées pour fonctionner en faisceau resserré ou large. Couronne de points, fenêtres, étoile, multitrous, les grands classiques sont là. Surprenant, une alvéole décentrée permet des combinaisons très intéressantes.

A la fin des premiers gobos, la barre peut, une fois frostée, servir d’éclairage de défilé ou de face avec volets.

Les sept autres graphiques sont plus détaillés, adapté aux ambiances plus théâtre. Nuit étoilée, ondulations, passage piéton, rose, feuillage, rayon de couleur et la signature Ayrton, le fameux cercle de couleur. Chacun est bien défini, avec un plan focal unique. La diffraction jaune rencontrée par le passage des gobos est corrigée automatiquement par l’insertion d’un filtre correctif.

Entre gobos connus et nouveautés, tous les goûts sont représentés.

Pour la focalisation, l’empilement mécanique des effets en strates condensées demande une sacrée dose de finesse en jouant sur le zoom et le focus, surtout aux extrêmes. Le point focal est au millimètre, et pour une fois le paramètre d’autofocus est plus que bienvenu. En indiquant la distance de projection, la netteté reste constante quelle que soit la valeur de zoom et s’adapte aussi au changement de roue de gobo. Bluffant. Un canal d’ajustement à côté est même disponible pour défocaliser au besoin.

Les deux disques d’animation renouvellent agréablement le genre, associant la simplicité et l’efficacité.

Riches en animations, les deux disques de défilement continu assurent pour le premier un revival de bain d’huile en couleurs, et de l’autre une roue d’animation volumétrique sur deux canaux.
Un pour choisir son positionnement, défilement horizontal, vertical ou axial, le second sa vitesse. Les combinaisons s’avèrent riches en possibilités.

La paire de prismes propose une dispersion circulaire ou linéaire, voire les deux superposées, indexables et tournant. Comme souvent aujourd’hui, les prismes restent assez serrés pour ne pas s’écarter du gosier du projecteur. Un léger temps d’insertion se produit avec un moment de défocalisation, quand les lentilles de focus s’écartent pour les laisser passer, comme une tranchée qui respire un bon coup.

Prisme circulaire, linéaire et cumulés, avec le gobo cage.

L’iris 16 lames est remarquable, à la fois rapide et particulièrement fin. La projection délivre une pièce de monnaie éblouissante en atteignant sa cible.
Les deux frosts sont choisis avec soin. Le léger est là pour ‘délaver’ les gobos, et s’insère d’un coup, tandis que le deuxième est digne d’une lentille Fresnel, et transforme le Beam en Wash avec assez peu de pertes de luminosité. Le rayon est diffus, homogène, digne d’une face de théâtre.

Décidément tout est disponible en double, comme ce duo de frosts, léger et plus éclaté, qui va jusqu’à faire disparaître le gobo.

Les quatre couteaux sont traversants, lames d’éclipse montés sur deux moteurs. Chaque canal entraîne un des coins de la lamelle, tout en la faisant légèrement coulisser.

Les couteaux sont sur des plans focaux sont différents, ce qui entraîne une légère diffraction verte ou violette sur les bords.

Cela demande une certaine habitude pour bien les maîtriser. Le système optique hyper généreux est moins tendre avec les lignes de fuites : à large ouverture le fil des couteaux commence à s’incurver. L’ensemble de la cassette couteaux et iris s’oriente de +/- 60°.

La gestion des couleurs va à ravir à ce gigantesque caméléon. Trichromie et trois correcteurs progressifs, roue de 6 couleurs et canal de macro, rien ne manque. La trichromie va chercher des tons saturés, avec un jaune comme de l’œuf, un vert de sapin et un cyan d’eau tropicale.
Les correcteurs sont des pastels complémentaires, avec un CTO presque sépia, descendant à 3000K, un CTB tirant au lavande et un gradient rosé, servant à la fois d’IRC progressif et de minus green, qui sublime élégamment les chairs.

Quelques couleurs unies bien denses sont présentes sur la roue de couleurs, Congo, Vert, Orange, Bleu et Rouge ; après un ¼ de CTB, le fameux YellowShift présent à l’insertion des Gobos. Pour gagner du temps, une voie de macros, 93 gélatines LEE Filter, avec la même valeur DMX que les numéros des gélats.
Dernier point intéressant, le canal de contrôle reprend un grand nombre de réglages du menu. Allumage de l’écran, ventilation, flickering, courbe de dimmer, filtre YellowShift, reset des moteurs etc. Cela évite de recourir au RDM, pourtant très au point, avec un grand nombre de variables.

Une floraison de gobos volumétriques :

Les Mesures

Mesures plus petit net


Mesures plus grand net

Comme des scientifiques subjugués par un nouveau prédateur géant, après l’avoir observé, palpé et dressé, nous finissons par le soumettre à une batterie de tests pour mesurer sa puissance, dévorés par la curiosité.

Ayrton Huracan-LT, courbe de derating

Courbe de derating

Dans le labo, les mesures s’affichent, implacables. La luminosité passe de 13 200 lumens au plus serré, avec un impact à 50 000 lux, à 35 700 lumens au plus large. La répartition lumineuse est étonnante pour un Beam. Si une fulgurance existe bien au centre, elle reste contenue, et le reste du rayon est bien homogène.
Le derating est maintenu aux mors, avec une baisse franche de 10 % dans les cinq premières minutes, avant d’être calme au bout de dix.


Mesure faisceau 20°

A 20°, notre base de calcul, l’Huracán-LT atteint 36 700 lumens, avec un centre à 24 700 lux. La température de couleur est assez haute, 6740 K, et malgré un IRC de 70 le blanc est très équilibré, avec une belle vibrance.
En enclenchant les drapeaux de CTP au maximum, l’IRC grimpe à 89, la teinte se carne et diminue à 5400 K, idéal pour le travail de face. L’intensité chute cependant des 2/3.
Le CTO permet de descendre à 3000 K, avec là aussi 35 % d’énergie préservée, tandis que le CTB s’envole dans les degrés Kelvin et ne laisse passer plus que 18 % des photons.
La trichromie standard est moins gourmande sur le jaune, creusant l’intensité de ‘seulement’ 34%, alors que le cyan et le magenta enlèvent 86 % et 97 % de flux.
L’insertion d’un gobo, qui déclenche le filtre ‘Yellowshift’ pour éviter les diffractions ambre, perd aussi de la puissance, puisque celui-ci absorbe 30 % de lumière. A mémoriser, tout comme la possibilité d’enlever ce filtre en passant par les voies de contrôle, surtout sur les teintes chaudes.
Derrière ces airs redoutables, le plus agréable dans l’Huracán-LT reste l’utilisation du frost Fresnel, tant celui-ci apporte un duvet moelleux au faisceau, tout en consommant seulement 17 % des Lux.


L’Huracán-LT n’est pas un simple clone de l’Huracán Profile, une sorte de super-Ghibli avec un zoom plus serré. Il représente au contraire une étape supplémentaire dans l’écosystème Ayrton. Une évolution vers cette utopie à portée de main d’un projecteur capable de passer du Beam au Spot, du Profile au Wash.
Incroyablement complet, précis et rempli de subtiles nouveautés ; une exagération des sens qui passe aussi par un poids, une chaleur et un nombre de canaux plus que conséquents. Ce monstre gentil, à la marche majestueuse, enthousiasmera les fans d’Ayrton par ses multiples facettes aveuglantes.

J’aime :

  • La puissance
  • Le nombre de possibilités

Je regrette :

  • L’inertie due au poids
  • Les poignées

Tableau général

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Cameo Evos et Opus éclairent « Les Lézivales »

Du 2 juillet au 20 août, le festival de musique « Les Lézivales » a attiré des milliers d’amateurs de musique dans le Sud de la France, à Lézignan-Corbières. On pouvait mesurer à quel point les concerts live avaient manqué tant aux artistes qu’au public.

Parmi les temps forts du festival, il convient d’évoquer le concert de l’orchestre René Coll ainsi que la prestation des quatre finalistes de l’édition française de « The Voice ».
Pour éclairer de manière flexible la scène installée devant l’ancienne bibliothèque de la ville de Lézignan-Corbières pour les différents artistes et formations, de l’interprète solo au grand orchestre, le prestataire Dealight Events a misé sur les projecteurs Cameo des séries Opus et Evos.


Il y a cinq ans, Dealight Events a investi pour la première fois dans des équipements Cameo. Aujourd’hui, les techniciens lumière, rassemblés autour du gérant Christophe Dionizio, disposent de l’un des plus grands parcs de location de matériel Cameo du Sud de la France.
Le dernier investissement dans les lyres asservies Wash Evos W7, Evos W3 et Opus S5 (lyre spot) a permis à Dealight Events de se placer dans une situation idéale pour organiser les premiers événements de l’année 2021, dont « Les Lézivales ».

Pour la scène du festival de musique, les techniciens lumière ont accroché 12 Evos W3 sur le pont de face afin de mettre les artistes en lumière.
4 Evos W7 ainsi que plusieurs Opus S5 étaient accrochés sur le pont de contre,  et d’autres S5 répartis sur la scène, posés sur des flight-cases. Il s’agissait de mettre en valeur soit des zones particulières de la scène, soit l’architecture environnante.


Pour Christophe Dionizio de Dealight Events, les projecteurs Wash Evos séduisent avant tout par leur format compact et leur IRC élevé pour l’éclairage des artistes. Les lyres spot Opus S5 ont elles aussi fait leurs preuves et fournissent suffisamment de réserves à Dealight Events, même pour les vastes scènes.

« Lorsque nous avons décidé d’investir à nouveau dans Cameo en avril, la France étaient de nouveau en confinement. Malgré tout, des événements étaient prévus et nous voulions être prêts à la reprise des spectacles. Avec les lyres Evos et Opus, nous étions sûrs de pouvoir tirer le meilleur parti de notre budget. » explique t-il.



Les produits Cameo suivants ont été utilisés lors du festival de musique « Les Lézivales » :

Cameo Spot Opus S5

Cameo Wash Evos W3

Cameo Wash Evos W7


Plus d’informations sur :

– Les Lévizales
– Dealightevents
– Cameo
– Adam Hall

Avec dearVR MIX les casques se muent en studio de mix

Dear Reality lance son plug-in de monitoring dearVR MIX pour faire d’un casque pro, un environnement de mixage en stéréo avec une compensation pour les 44 écouteurs les plus utilisés et offre 3 salles de mix avec 4 placements pour les enceintes virtuelles.

– Plug-in de mixage adapté à tous les casques studio pro
– Nouvelle fonction Spatial Headphone Compensation compatible avec les 44 écouteurs professionnels les plus couramment utilisés
– 3 salles de mixage stéréo virtuelles avec 4 positions pour les enceintes au choix
– 6 environnements d’écoute autres que le studio


Avec dearVR MIX, l’expert de l’audio immersif Dear Reality décline sa solution de virtualisation de salle en stéréo. Le plug-in dearVR MIX AAX/VST3/AU transforme n’importe quel casque professionnel en un environnement de mixage stéréo, doublé d’une technologie audio spatiale.

Christian Sander, CEO de Dear Reality

Equipés de dearVR MIX et de sa fonction intégrée Spatial Headphone Compensation (SHC), les producteurs audio, artistes et créateurs de contenus sont certains de la compatibilité de leurs productions stéréo sur n’importe quel système, tous types ou genres confondus.

En studio ou sur la route, dearVR MIX vous permet de créer des expériences de son exceptionnelles et d’évaluer les positions, le spectre stéréo, la réverbération et les basses fréquences avec une bonne fiabilité, quelles que soient les circonstances.

« Notre intention avec dearVR MIX était de créer des environnements acoustiques virtuels pour le mixage au casque », déclare Christian Sander, CEO de Dear Reality. « Nous avons intégré notre grande expérience de l’audio spatial en un plug-in dearVR MIX accessible à tous. »

Une des salles où l’on reconnaît des enceintes virtuelles Neumann et un certain nombre de réglages pour recréer son studio *idéal*. Attention à ne pas trop les bouger…

Ce plugin propose trois salles de mixage de référence avec quatre positions de haut-parleur mono et stéréo au choix. Chaque salle de mixage peut être adaptée aux préférences de l’utilisateur qui peut contrôler le niveau de diffusion et trouver le parfait équilibre entre coloration et localisation grâce à l’algorithme brevetée Clarity de Sennheiser AMBEO.

Un choix de six lieux emblématiques et très différents où pourrait être jouée une musique.

Depuis 2019, Dear Reality fait partie du groupe Sennheiser. dearVR MIX permet aussi le monitoring simple et précis des productions dans six environnements acoustiques autres qu’un studio, comme une voiture ou un club, sans quitter le poste de travail.
Avec dearVR MIX, Dear Reality introduit également sa fonction Spatial Headphone Compensation (SHC) dans tous les plug-ins de monitoring virtuel dearVR.


Quelques-uns des 44 casques disposant d’un preset.

Cette technologie exclusive adapte les 44 casques de studio professionnels les plus couramment utilisés à la salle de mixage virtuelle, pour une simulation stable d’un environnement acoustique idéal, indépendamment de tout modèle.

« En compensant les caractéristiques de son de casques individuels, dearVR MIX garantit la meilleure expérience de lecture binaurale avec la meilleure précision de localisation », explique Christian Sander. Chaque modèle est soigneusement optimisé par Dear Reality et des experts du mastering pour créer une courbe de fréquences parfaitement adaptée à la virtualisation de salle.

Dear Reality propose une version d’essai gratuite de 14 jours sur www.dear-reality.com

Et un bref film démontrant les fonctionnalités de son plug :


 

John Artonne éclaire la tournée des églises de Voulzy avec l’Esprite

© Robe Lighting France

Laurent Voulzy sillonne les routes de France pour jouer une série de concerts dans les églises et les cathédrales. La conception lumière, signée John Artonne, utilise des profiles Robe Esprite.

© Robe Lighting France

Accompagné du pianiste Michel Amsellem, de la guitariste, harpiste, guitariste et chanteuse américaine Naomi Greene, des Chanteurs de Saint-Eustache et du Bagad Keryz, Laurent Voulzy réadapte son répertoire pour faire écho à ces lieux chargés d’histoire et de symboliques que l’artiste apprécie tant.


© Robe Lighting France

« Plantée là, au milieu des villes et des villages parfois depuis des siècles, l’église est un vaisseau spatial. Y jouer, et y chanter est un bonheur, et le lieu n’est pas neutre, car ses murs, voûtes, vitraux, piliers nous imposent leur résonance, et sont des partenaires avec qui il faut compter. » raconte Laurent Voulzy.

Cette tournée, programmée jusqu’à fin juillet 2022 dans des lieux d’une jauge moyenne de 1 200 places assises est un véritable succès, affichant salle comble à chaque représentation. La production a même décidé de doubler les dates pour répondre à la demande des spectateurs. Car les concerts de Voulzy se démarquent et invitent au dépaysement.


© Robe Lighting France

John Artonne, signe ici sa 1re tournée de concepteur lumière et pupitreur. Il avoue le vrai défi technique auquel son équipe et lui-même sont parfois confrontés dans certaines églises et cathédrales très peu adaptées aux installations scéniques :
« Les conditions sont quand même parfois assez compliquées avec la nécessité d’un groupe électrogène. Les accès camions ne sont pas toujours faciles… Techniquement c’est souvent un challenge ! Ça change d’un Zénith ou finalement tout est simple ».

© Robe Lighting France

Le matériel lumière, fourni par le prestataire Mag Scène, évolue au même rythme que le design, et l’implantation s’adapte aux lieux et à la surface de projection. Uniquement composé de projecteurs à leds, le kit contient 8 profiles Robe Esprite.

Positionnés les uns à côté des autres, derrière la scène, les Esprite sont utilisés pour créer de la volumétrie en mode « concert », projeter des gobos sur les murs et pour sublimer les lignes architecturales, statues et vitraux internes.


De gauche à droite, Vincent Bouquet (Robe France), John Artonne (Light Design), Simon Aznar (Assistant lumière), Laurent Haddad (Regisseur plateau).

L’Esprite a convaincu après des essais concluants, réalisés à la fois avec le prestataire et Laurent (Voulzy) qui lui-même apporte une grande attention au visuel et à la mise en scène.

John, qui a rejoint l’équipe technique 3 mois après le début de la tournée, précise :
« Ce qui m’a un peu contrarié lorsque j’ai débarqué dans la troupe, c’est que les spots retenus au début de la tournée n’avaient pas la puissance et la portée nécessaires pour optimiser les tableaux et ambiances que Laurent (Voulzy) et moi-même avons définis pour les concerts.»

La puissance lumineuse de la machine est notamment une des caractéristiques qui a fait la différence dans le choix des nouveaux luminaires.

© Robe Lighting France

Pour l’équipe en charge du design lumière, l’Esprite répond aujourd’hui à de nombreuses contraintes, notamment dans le rapport de projection qui nécessite des sources suffisamment puissantes pour être utilisées sur de longues distances :
« Avec les Esprite dans mon kit, je gagne maintenant 45 à 50 % de flux et la machine est beaucoup plus évoluée avec ses roues de gobos et d’animation, ses possibilités chromatiques et l’amplitude de son zoom. Pour être honnête, on a vraiment vu l’avant/après… Avec 8 machines, j’arrive à faire croire qu’il y en a 50. ».

© Alex Pixelle

Equipe de tournée

– Nicolas Aznar – directeur de production / Ingé son façade
– Florent Best – régisseur technique
– John Artonne – concepteur / pupitreur
– Tom Bois – assistant lumière
– Simon Aznar – assistant lumière / tech auto / blocker
– Vincent Gueraud – ingé système
– Laurent « Lols » Haddad – régisseur plateau
– Vincent Caudron – ingé retours
– Christian Martin – backliner
– Marielle Garand – régisseuse artiste
– Florian Dess – chauffeur / monteur
– Michel Algay – producteur
– Francoise Malet – productrice
– Cathy Bitton – manageuse artistes
– Gregory Sanial – DG de Mag Scene prestataire

Créa et réal du design lumière

– Simon Aznar
– Florent Best
– Mag Scène
– Agence de création « Pixldesign »


D’autres informations sur le site Robe

 

Aleksey Korolev change son mix avec DiGiCo et KLANG

L’ingénieur du son russe Aleksey ‘Midas’ Korolev, est récemment passé à immersif avec le système Soundscape de d&b mais aussi celui immersif intra-auriculaire de KLANG. L’adoption de cette technologie l’a également incité à se tourner vers DiGiCo, profitant de l’intégration native du système KLANG avec la gamme de consoles SD.

Aleksey Korolev avec ses nouveaux jouets.

Aleksey Korolev a découvert KLANG pour la première fois il y a quelques années au salon ProLight + Sound. « J’allais changer de salle d’expo quand, du coin de l’œil, j’ai remarqué un stand avec une nouvelle technique impliquant les in-ears. J’ai demandé par curiosité une brochure sans me douter qu’un jour j’allais devenir un utilisateur de ces produits ».

Lorsque Korolev a pris en main la technique de son groupe actuel, certains utilisaient des ears en mono. Il a commencé par basculer l’ensemble des musiciens en stéréo à l’exception d’un guitariste, tout en sachant qu’il y avait mieux à faire.
Malgré des résultats cohérents d’un spectacle à l’autre, subsistaient des masquages occasionnels sur certains arrangements surtout lorsqu’ils s’additionnaient aux retours du système de certaines salles.

Un joli mix, bien entendu immersif entre des produits DiGiCo, KLANG et d&b.

« Quand j’ai découvert que notre distributeur local disposait d’un appareil de démo KLANG, je l’ai bien sûr contacté pour l’essayer », dit-il. « A l’écoute des résultats, j’ai su qu’il serait dur de revenir à la stéréo. C’est très addictif.
L’environnement sonore créé est si naturel qu’en quelques secondes vous oubliez que vous portez des oreillettes. Placer les sources le long de l’axe vertical permet d’obtenir un son « dans la face » sans changer de niveau ; c’est tellement naturel…

Comme notre cerveau s’est adapté à la stéréo, si vous avez une conversation avec un musicien, vous regardez là où il doit se trouver même si sa voix est panoramisée à l’opposé. Avec la matrice KLANG, lorsque les musiciens commencent à parler, vous tournez la tête vers l’origine de leur voix, car cela crée un environnement acoustique naturel et votre cerveau croit ce que vous entendez. »

« La première fois que j’ai essayé une matrice KLANG:fabrik, c’était avec une autre marque de consoles. J’avais 48 voies d’entrée et sept mix stéréo ce qui dépassait les capacités de traitement de ce modèle. J’ai donc utilisé KLANG pour quatre artistes et les autres ont reçu leurs mix directement depuis la console.

La matrice KLANG:fabrik face avant et arrière.

Les résultats que j’ai obtenus avec KLANG étaient incroyables, mais contrôler certains mixes via l’application et d’autres depuis la console n’était pas très pratique. Quand j’ai entendu parler de la carte DMI-KLANG, de sa puissance de traitement et de sa parfaite intégration dans les DiGiCo SD, cela m’a poussé à adopter cette marque de consoles.

Alors que ce changement nécessitait une approche différente, Korolev a trouvé que les macros, en combinaison avec les touches intelligentes, étaient « une fonctionnalité incroyable », rendant la préparation du show et son mixage extrêmement flexibles. Il apprécie également les 12 faders par banque, la clarté du mix et l’option line check dans l’onglet audio I/O.

La très grosse capacité de calcul du FPGA embarqué dans la carte DMI, signe le début de la collaboration avec les équipes de R&D de DiGiCo qui en sont les grands spécialistes.

« Globalement, l’utilisation d’une nouvelle marque m’a amené à repenser mes habitudes de travail simplement parce que j’avais un outil très différent entre les mains. J’ai cela dit trouvé qu’il devenait beaucoup plus facile de contrôler les retours du groupe », dit-il.

Korolev travaille également pour la filiale russe de d&b qui a récemment inauguré une salle de démo de Soundscape à Moscou. « Bientôt, nous aurons une console DiGiCo de notre distributeur russe Aris Pro, puis j’aurai un espace pour expérimenter », dit-il. « Une chose que j’ai en tête est d’utiliser KLANG comme matrice d’écoute pour encoder un spectacle en Soundscape sans utiliser d’enceintes. »

Une SD12 avec en haut à droite de l’image un iPad montrant la distribution spatiale des différentes sources ou stems autour de la tête virtuelle.

Bien que Korolev ait besoin d’un peu plus de temps pendant la préprod pour intégrer le DMI-KLANG dans son flux de travail, il a découvert qu’en utilisant des macros, il peut optimiser le processus de configuration. « KLANG nous a par ailleurs facilité la vie car mes techniciens sur scène utilisent désormais des iPad et m’aident à contrôler les mix retours pour certains musiciens.
C’est très utile les jours où nous n’utilisons qu’une seule console pour la face et les retours. L’intégration des commandes est très bien faite, je n’utilise mon iPad que pour le contrôle visuel du système et des signaux pendant que je gère tout le reste avec les encodeurs de la console.

Le dernier conseil de Korolev à tous ceux qui envisagent d’utiliser KLANG et DiGiCo est de ne pas avoir peur de se lancer : « Comme quelqu’un l’a dit un jour, vous ne pouvez pas arrêter avant d’avoir essayé.

Certains pensent qu’un équipement supplémentaire compliquera votre configuration et vous coûtera de l’argent. Le plus important c’est ce que nous pouvons en tirer, or il s’agit bien d’une toute nouvelle expérience d’écoute, alors essayez. Si vous aimez, vous trouverez toujours un moyen d’intégrer cette matrice à votre flux de travail. »

Pour plus d’infos sur le site Digico sur le site Klang et sur le site DV2

 

PORTMAN Mantis, l’extraterrestre

Le dernier né de Portman, Portman a le chic pour créer des luminaires halogènes, spectaculaires et modulaires, avec lesquels on réalise des décors, des fonds de champs, mais aussi des matrices d’effet lumineux parfaitement uniques.
Son dernier né, le Mantis, pousse encore plus loin le concept d’un design affirmé, et joue de nouvelles cartes, celles de la LED et des couleurs.


L’engin est de forme inattendue…

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Le design déposé est « à la Portman », c’est-à-dire unique et reconnaissable entre mille. Cette fois, il s’agit de trois pétales organisés en étoile autour d’un élément central hexagonal. Comme pour les autres modèles de la marque, le fond de chaque pétale est tapissé d’une surface réfléchissante en alu argenté et alvéolé diffusant la lumière et la répartissant sur la surface interne de la structure.
La forme de l’appareil permet de multiples combinaisons de dispositions indépendantes, mais aussi d’assemblages visuels, qui laisseront envisager des créations scénographiques diverses.

Eléments et Lumière

Vue d’un pétale, avec son système de leds blanches allongé.

Les pétales

Chaque pétale dispose de deux sources lumineuses. Au centre de chaque pétale loge un agencement de leds en blanc chaud d’une soixantaine de watts.

Le design de cet élément, tout en longueur, reprend celui d’une lampe de type R7S (ce qui a fait le succès de Portman), jusqu’à simuler le filament et ses supports régulièrement espacés…

Ce système de leds est le fruit d’une réalisation spécifique pour Portman à base de mini-COB alignés pour donner cet effet unique. Ce dispositif fonctionne en « warm to dim », autrement dit, la température de couleur dégringole en fonction de l’intensité du dimmer, comme sur une lampe halogène (on passe de 3200 K à full, jusqu’à un petit 1400 K au minimum), et c’est du plus bel effet.


Le Mantis vu de face : Blancs et couleurs tous azimuts !

Disposées sur le pourtour du réflecteur, des multipuces RGBW permettent cette fois de jouer de la couleur, venant en seconde couche autour de l’élément linéaire en blanc variable, et offrant des possibilités de mélanges subtils avec ce dernier.

Le Mantis avec « gobo » étoile (fourni).

La source centrale

La quasi-totalité de la surface du module central est recouverte d’un plexi dépoli créant une lumière régulière et uniforme de la source RGBW de 15 W.
C’est bien suffisant pour marquer sa présence et pour que cette surface puisse être utilisée pour rétroéclairer pour une image de type « gobo ».

Le Mantis est livré avec deux images en métal mais il est possible d’y insérer une image imprimée sur film de type Rhodoïd ou encore une impression 3D (la source ne chauffe pas).

DMX

L’engin se pilote en DMX-RDM

Plusieurs modes DMX sont disponibles. 8 modes (en réalité, plutôt 4, mais chaque mode est décliné avec une version « fine » qui double le nombre de canaux pour une résolution de 16 bits sur la plupart des fonctions).
Le mode le plus réduit de 21 canaux offre un accès rapide à des ensembles et des macros, et le plus étendu de 43 canaux est un mode « pixel » qui ventile chaque élément lumineux en canaux de commande indépendants pour chaque paramètre.
Ainsi, le Mantis peut fonctionner comme un ensemble de pixels, pouvant interpréter à sa façon 4 éléments RGBW et 3 éléments en blanc chaud.

Le Mantis à contre-jour, projection des leds en blanc chaud.

Suivant les modes DMX, on peut avoir accès à une soixantaine de macros préprogrammées contenant des états statiques divers, mais aussi des animations et autres chasers, déclinés dans différentes couleurs, pour générer certains effets de façon directe sans les programmer en externe à la console.

Construction

Vue de l’arrière de l’appareil.

La fabrication, est très soignée, et entièrement réalisée en Pologne dans l’usine Portman. L’ensemble de l’appareil mesure une quinzaine de centimètres d’épaisseur en tout, pour une envergure totale d’environ 65 cm, et un poids de 8 kg.
L’ensemble est construit en acier soudé, et recouvert d’une peinture couleur anthracite légèrement granulée du plus bel effet.

Les trois pétales, reliés au module central, disposent chacun à l’arrière de deux éléments tubulaires couleur alu, faisant partie intégrante du design, et qui permettent une manipulation de l’engin, autant qu’une protection éventuelle. L’arrière de chaque pétale, est ajouré pour l’évacuation des calories.


Le panneau de connecteurs.

Le panneau de connecteur, situé à l’arrière d’une des faces larges du module central, sur un côté incliné, comporte l’embase d’alimentation de type True1, doublée pour alimenter en cascade plusieurs Mantis.

Vu les 250 W de puissance max par appareil, on peut y aller! Juste à côté des embases d’alim, l’entrée et sortie en XLR 5 assurent le raccordement DMX-RDM.
L’avant du module central hexagonal s’ouvre, comme un capot, avec verrouillage au doigt par une petite molette, pour venir coincer une « image » (ou gobo) devant le dépoli.

Vue latérale, avec l’étrier particulier.

L’appareil est fixé sur un étrier de forme assez inhabituelle, créant un déport important mais surtout, lui permettant d’être positionné dans à peu près toutes les orientations.

Chaque extrémité est fixée sur le Mantis avec une poignée de serrage qui verrouille fermement l’engin suivant l’angle souhaité, qu’il soit posé (l’étrier peut servir de pied pour poser l’engin) ou accroché.
Sa forme favorise le couplage de plusieurs Mantis pour réaliser des montages complexes.

Il existe un étrier simple et court, disponible en option, qui permet de l’utiliser de façon plus conventionnelle (plaqué contre un totem par exemple…) mai qui limitera les possibilités d’orientations.
Une option wireless est proposée, sous la forme d’une petite carte qui vient s’intégrer dans le module central.

Menu

Le menu et ses boutons.

Au centre du panneau arrière loge l’afficheur et ses 4 touches d’accès au menu. Le software et l’interface sont vraiment soignés, tant par le nombre d’options possibles que dans la forme.
Le menu est très convivial et adresse un message d’accueil fort sympathique à l’utilisateur.

Les 4 touches qui permettent de circuler dans le menu sont rétro éclairées par diodes RGB dont on peut régler l’intensité (ou même les éteindre).
Elles changent de couleur quand on valide une action, bref, beaucoup de détails qui rendent cette interface utilisateur particulièrement agréable et pratique.


Une vidéo de présentation avec mise en situation


Conclusion

Le Mantis est un petit trésor pour les éclairagistes, à la fois élément de décor, et source de lumière assez puissante, jusqu’à même l’agressivité d’un blinder. Les assemblages dans des configurations multiples pourront donner des ensembles graphiques spectaculaires et impressifs dont seule l’imagination sera la limite aux possibilités.
Les couleurs et jeux en pixels pousseront encore plus loin les possibilités de rendu. Les mélanges blanc chaud / blanc froids fonctionnent à merveille, les effets de backlight colorés aussi bien évidemment.

Pixel central et différents mélanges de blancs et de couleurs.

Même les capacités de « projection » ne sont pas négligeables… J’ai essayé ça contre un mur blanc et ça laisse aussi entrevoir des possibilités assez singulières et excessivement intéressantes d’éclairage d’un décor, un cyclo ou que sais-je encore…
Suivant la façon dont on joue, on peut avoir des effets de lumière « triangulaires », accompagnés ou non de différents « moirages » colorés en provenance des réflecteurs alu et de leurs alvéoles…

Effets de couleur en projection sur un mur / cyclo, avec moirages colorés.

Les effets envisageables sont aussi subtils et délicats qu’ils peuvent être bourrins et ravageurs. On est de toute façon en présence d’un effet que seul le Mantis pourra jouer. Sa forme, ses mélanges de couleurs, bref, ses spécificités font sa force. Nul doute qu’il va vite devenir le chouchou de nombreux éclairagistes qui lui trouveront chaque jour un usage différent et inattendu.

Fabricant : Portman – Développé et fabriqué en Pologne
Prix : 1650 € HT – Durée de garantie : 2 ans
Distributeur : Axentewww.axente.fr

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BroaMan Mux22 pour le car régie des estoniens de ERR18

Le car régie OB-1.

ERR est la plus grande société de radiodiffusion et de télévision publique en Estonie. Pour ses unités mobiles, ERR s’appuie sur l’expérience de TVC Solutions, une société lituanienne qui conçoit et équipe des cars régie depuis plus de 20 ans.
L’aménagement comprend aussi la spécification de l’infrastructure technique la plus efficace et moderne.

La zone dévolue à l’image.

La caractéristique principale de la dernière régie mobile de 12 mètres de long et 18 caméras appelée «OB-1» est une utilisation efficace de l’espace interne. TVC a pu créer cinq zones de travail et au total proposer 19 postes de travail séparés.

Cela comprend : les principaux racks d’équipement isolés avec système de refroidissement redondant et 4 zones distinctes pour le mélange, les sources, les traitements image et le son, cette dernière bénéficiant d’une isolation phonique améliorée. OB-1 peut fonctionner avec un ou deux côtés étendus.

La petite mais très bien conçue régie son avec sa console Lawo mc²56 Mk3 et ses écoutes Genelec.

L’audio comprend un transport de signal point à point sur fibre à partir d’une paire de Mux22 IVT/IVT BroaMan, qui deviennent de plus en plus des solutions incontournables pour la transmission multiformat complexe comme celle-ci.

Sélectionnés à cet effet par le client, ils combinent et transportent différents formats de vidéo et de données sur un seul câble à fibre duplex. Il est possible de piloter et contrôler chaque canal et émetteur-récepteur de l’appareil en temps réel et à distance à l’aide de l’application Optocore Control.

Dans ce cas, Mux22 a été conçu sur mesure en tant que paire point à point comme demandé, pour transporter plusieurs signaux entre deux emplacements, reflétant l’utilisation généraliste du car régie pour les sports, la couverture de l’actualité et d’autres émissions extérieures.

Un Mux 22 IVT / IVT a été configuré avec 10 x 3G-SDI IN et 6 x 3G-SDI OUT, avec 2 x alimentations, SM Optocore Link, 2 x SANE/LAN/MADI Cat5, 2 x LAN, 4 x GPIO, 2 x COM, une E/S VSYNC et deux Aux 1310nm.

Le Mux22.

Le deuxième Mux 22 a 6 x 3G-SDI IN et 10 x 3G-SDI OUT, avec 2 x alimentations, SM Optocore Link, 2 x SANE/LAN/MADI Cat5, 2 x LAN, 4 x GPIO, 2 x COM, un E/S VSYNC et 2 x 1310nm Aux.

La face arrière du Mux22 en apprend beaucoup sur son potentiel.

Selon Vitalijus Kaunas, responsable de la conception et de l’intégration des systèmes TV de TVC, le client est plus que satisfait des possibilités offertes par la plate-forme Mux22.

Vitalijus Kaunas

Ce n’est qu’une partie d’une construction hautement sophistiquée, qui, en plus des côtés extensibles, comprend un système d’ouverture et d’auto-nivellement rapide et amélioré, entièrement électrique et qui prend beaucoup moins de temps à déployer que les versions précédentes, ainsi que des systèmes d’alimentation, de CVC, d’éclairage et de contrôle, basés sur les conditions climatiques estoniennes.

L’infrastructure technique comprend des composants reconnus de l’industrie de la diffusion, comme les 18 caméras Grass Valley LDX 3G et la console Lawo mc²56 Mk3.


La console Lawo mc²56 Mk3 à 48 faders.


Pour plus de détails sur le Mux22