Robert Juliat SpotMe au National Theatre de Londres

Le concepteur lumière, Tim Lutkin, a mis en œuvre deux systèmes SpotMe Robert Juliat au National Theatre de Londres, sur la pièce Under Milk Wood de Dylan Thomas, qui a remporté un vif succès cet été.
SpotMe est un système de suivi qui utilise les compétences et l’expérience d’un opérateur de poursuite pour déterminer des données de position dans l’espace. Ces informations sont ensuite utilisées pour contrôler l’ensemble des projecteurs du kit lumière via la console.

Tim Lutkin qui connaît bien les systèmes de suivi automatisés, n’avait encore jamais expérimenté un système de tracking qui allie la technologie au savoir-faire d’un opérateur. Il était donc curieux d’explorer les capacités de SpotMe.

photo Johan Persson

Jack Champion, responsable lumière au National Theatre pour le spectacle Under Milk Wood, explique : « Tim a utilisé SpotMe de manière différente. Il n’était pas forcément intéressé par la lumière générée par les poursuites, mais plutôt par les données de position générées par les poursuites équipées du SpotMe – le but étant de pouvoir orchestrer le contrôle des projecteurs motorisés pour suivre les différents acteurs.

Il a donc assigné un SpotMe à l’acteur principal Michael Sheen, et l’autre SpotMe pour gérer les positions du reste de la troupe. Cela lui a permis de réaliser ses presets de position en direct pendant le spectacle. C’est une approche ingénieuse de l’utilisation du SpotMe, beaucoup plus fluide et naturelle grâce au travail du poursuiteur qui contrôle les mouvements. Les lumières pointent précisément au bon endroit à chaque mouvement d’acteur. Cela donne un rendu très théâtral qui correspondait tout à fait à la nature de la représentation. »

Robert Juliat SpotMe 3D Tracking installé sur une poursuite Cyrano.

« Grâce à SpotMe, la souplesse, la beauté et la précision d’un véritable suivi humain profitent à l’ensemble des projecteurs automatiques, explique Tim Lutkin. Pouvoir contrôler un kit de projecteurs situés à n’importe quel endroit de l’espace scénique et lui faire suivre l’artiste avec précision, sans se compliquer la vie avec des émetteurs ou autres dispositifs, donne une nouvelle dimension à la conception lumière.
La vraie magie du tracking, c’est lorsqu’il est employé pour améliorer subtilement une création artistique, et pas simplement pour remplacer des poursuites situées à la face ».

Dan Murfin, responsable des systèmes de contrôle lumière du National Theatre, partage cet avis : « En règle générale, même si les acteurs se déplacent dans l’espace scénique de façon naturelle, tous les paramètres des projecteurs sont programmés à l’avance dans la conduite lumière, et nous comptons sur cette conduite pour créer la dynamique du spectacle.

Nous avons beau programmer des fondus pour permettre aux acteurs de passer d’une position à une autre, nous sommes toujours obligés de passer d’un preset à un autre. Il faut beaucoup de temps pour ajuster la position et le timing des projecteurs pour obtenir ces effets. Avec SpotMe, cela se fait en temps réel. C’est un outil de suivi avec lequel on peut construire les différents tableaux d’un spectacle, en créant un éclairage dynamique en association avec le mouvement des poursuites. »

« Je pense que l’un des points forts de SpotMe est le fait qu’une personne soit présente pour contrôler les projecteurs. Un système de poursuite entièrement automatisé peut poser quelques problématiques – le passage en mode rapide pour les scènes plus animées, la gestion des overshoots (lorsque l’artiste s’arrête mais que le projecteur continue sa course), les problèmes de latence.
Aucun souci avec SpotMe car la présence et l’expérience du poursuiteur permettent l’anticipation nécessaire pour éviter ces problèmes. Avec SpotMe vous pouvez exploiter l’ensemble du kit lumière et même y intégrer de la vidéo et d’autres médias. Ce type de solution est très prometteur et nous apporte des possibilités créatives intéressantes qui sont assez nouvelles dans nos métiers. »

Photo Johan Persson

SpotMe est bien plus qu’un simple outil de tracking, permettant un contrôle total des paramètres d’un projecteur. « L’installation et la calibration, qui ne sont à effectuer qu’une seule fois, sont les étapes qui prennent le plus de temps, précise Dan Murfin. Donc une fois que les balises de calibration sont en place et que les projecteurs sont calibrés, la programmation est très simple. Un réglage précis des paramètres de tous les projecteurs peut alors être effectué.
Vous pouvez ajuster automatiquement la taille du faisceau en fonction de la position sur scène, conserver la même netteté, augmenter ou diminuer l’intensité pour maintenir une luminosité relative lorsque l’acteur se rapproche ou s’éloigne de la source lumineuse, ce qui est particulièrement utile pour les films et les émissions de télévision par exemple. Une fois que vous savez où se trouve une personne, vous pouvez faire beaucoup plus que simplement diriger la lumière vers elle. »

SpotMe présente également d’autres avantages en termes de gestion des équipements, comme le souligne Paul Hornsby, responsable des ressources lumière du National Theatre. « Avec notre programmation très diversifiée, nous devons être flexibles. Les positions des poursuites peuvent changer lorsque nous passons d’une configuration de scène en arrondi à une configuration plus classique où le public se trouve assis face à la scène. Les poursuiteurs doivent alors se déplacer entre différentes positions sur la passerelle en pont ou bien en fond de salle, ce qui nécessite souvent d’avoir deux équipes d’opérateurs.

Le travail sur poursuite en pont est souvent inconfortable pour les poursuiteurs et les oblige à rester en position longtemps avant et après le spectacle. Les riggers et les opérateurs doivent porter des harnais et nous devons faire attention à l’endroit et à la manière dont sont placés divers accessoires. Tout cela implique des contraintes de sécurité et d’évaluation des risques.

Avec SpotMe, nous pouvons simplement installer les poursuiteurs en fond de salle et éviter les positions de poursuites de pont, tout en gardant un contrôle sur les équipements installés à cet endroit de la scène. Nous pouvons assigner n’importe quel appareil pour qu’il fonctionne avec SpotMe et atteindre toute personne ou position nécessaire sur scène et contrôler toutes les lumières. C’est beaucoup plus agréable et sûr. Nous disposions déjà de poursuites Robert Juliat et d’opérateurs expérimentés, il était donc logique d’investir dans SpotMe. »

Les SpotMe Robert Juliat ont été fournis au National Theatre par Ambersphere Solutions, distributeur exclusif des produits Robert Juliat au Royaume-Uni.

Under Milk Wood a été joué du 16 juin au 24 juillet 2021 et véritablement acclamé par la critique.

Plus d’informations à propos du SpotMe Robert Juliat sur le site www.robertjuliat.fr et d’autres infos sur le National Theatre

 

Modulo Pi au Futuroscope

La clé des Songes, le nouveau spectacle du Futuroscope conçu par ECA2, propose aux visiteurs un voyage onirique intégrant vidéo projection, lasers, flammes et jets d’eau.
Il utilise une dizaine de vidéoprojecteurs et 3 x médias serveurs Modulo Pi.

La Clé des Songes – © Futuroscope/ECA2/Julien Panié

La Clé des Songes est le fruit d’un an et demi de travail entre le parc du Futuroscope et ECA2, une société au succès mondial, spécialisée dans la création et la production de spectacles immersifs technologiques. Joué dans le théâtre aquatique de plein air du parc, le show offre une expérience multisensorielle associant film d’animation et multimédia.
Les équipes d’ECA2 ont dû se réapproprier le site, en s’appuyant sur le dispositif technique de la production précédente.

ECA2 a imaginé une nouvelle scénographie autour de la structure vortex en place, un élément de décor de 28 tonnes, dont les 157 facettes forment une surface de projection de 270 m2, cible de 5 x vidéoprojecteurs LX1500 Christie.

ECA2 a choisi de les alimenter par une station Modulo Kinetic Designer ainsi que 2 x serveurs Kinetic V-Node équipés de 6 sorties.
L’étude de projection a été réalisée dans Modulo Kinetic à l’aide des outils d’implantation du logiciel.

Grâce au système de caméra virtuelle et de calibration 3D des projecteurs, le média serveur a permis de réaliser un mapping 3D sur le vortex, créant une fresque d’images aux atmosphères variées tout au long du spectacle.

Le show intègre aussi 950 m² de projection sur écrans d’eau, et 450 m² de projection sur un filet suspendu à 35 m de hauteur, alimentés par 5 x vidéoprojecteurs Barco de 18 000 à 44 000 lumens, et Modulo Kinetic pour le mapping 3D et le playback de média.

Par ailleurs, la fonction LED mapping de Modulo Kinetic permet de piloter une constellation de plus de 300 lucioles réparties à la surface de l’eau. Synchronisé au Time Code, le spectacle de 25 minutes est joué une à deux fois par soir face à une tribune de 5 000 spectateurs.

La Clé des Songes, nouveau spectacle nocturne créé par ECA2 pour le parc du Futuroscope.

Le parc du Futuroscope utilise les médias serveurs Modulo Player de Modulo Pi sur plusieurs attractions, dont La Machine à Voyager dans le Temps (Primée aux European Star Award 2014, et élue Meilleure attraction au monde aux Thea Awards 2015) et L’Extraordinaire Voyage (Meilleure attraction européenne aux Parksmania Awards 2017).

Plus d’info sur le site Modulo Pi

 

Vincent Bouquet, nommé Directeur Technique de ROBE Lighting France !

ROBE lighting France, filiale française du fabricant tchèque ROBE Lighting, annonce la promotion de Vincent Bouquet au poste de Directeur Technique.

« Avec cette nouvelle position l’objectif est de continuer à toujours améliorer notre support technique clients et échanges avec notre usine. C’est valorisant de pouvoir proposer une promotion en interne et offrir des perspectives d’avenir à un jeune de sa génération, surtout dans une période comme celle-là. Il est aussi important de pouvoir garder des compétences de ce type et de ce niveau dans notre industrie. », commente Bruno Garros, Directeur Général chez ROBE Lighting France.

Pour contacter Vincent Bouquet, le numéro de téléphone reste inchangé : 06.29.10.83.77 ainsi que son adresse email : [email protected]

 

KLANG annonce le KLANG:konductor au PLASA 2021

« Après le rapprochement avec DiGiCo en 2018 et la sortie de l’intégration du workflow pour ses consoles, de plus en plus d’ingé son retours ont adopté un processeur KLANG », déclare le co-fondateur de KLANG, le Dr Pascal Dietrich. 

Le co-fondateur de KLANG, le Dr. Pascal Dietrich.

« Au début, seuls les canaux essentiels pour les artistes principaux étaient traités par le processeur, mais le souhait de davantage de voies d’entrée, et donc de nouvelles possibilités créatives et pratiques, s’est accru. »

Conçu pour les ingénieurs du son retours et les installations fixes, KLANG:konductor répond à cette demande avec un système de mixage haut de gamme qui peut fournir 16 mixages immersifs et traiter 128 signaux d’entrée jusqu’à 96 kHz, avec une latence étonnante de moins de 0,25 ms.

Benedikt Krechel, le directeur technique de Klang.

« Nos équipes combinées de R&D ont pu exploiter deux fois plus de puissance de traitement dans un seul rack 3U que dans n’importe lequel de nos processeurs précédents en utilisant les derniers moteurs FPGA ultra-rapides », explique le directeur technique de Klang Benedikt Krechel.

« Beaucoup de nos clients apprécient la flexibilité matricielle offerte par KLANG:fabrik, mais nous savons qu’ils doivent s’adapter rapidement aux différentes situations d’E/S lorsqu’ils voyagent dans différents pays. KLANG:konductor étend considérablement cette flexibilité et permet à l’utilisateur de choisir les E/S à la volée.

KLANG:konductor propose trois emplacements DMI pour offrir une liberté d’E/S inégalée et garantit une intégration réussie dans toute configuration existante. Par exemple, deux cartes DMI-MADI permettent de renvoyer 128 canaux d’entrée et mixages vers une console et une carte DMI-Dante peut connecter les mixages aux KLANG:kontrollers.
Associé à des capacités de routage par canal intégrées, :konductor permet également à l’utilisateur de router librement le moteur de mixage immersif et de convertir entre différents formats DMI, par exemple Optocore, Dante ou MADI, avec chaque carte DMI offrant jusqu’à 64 canaux d’entrée et de sortie à 48 kHz et 96 kHz.

« KLANG:konductor est le couteau suisse de la conversion de format audio et devient très pratique comme interface pour les virtual sound checks ou les enregistrements multipistes, en même temps qu’il est utilisé comme processeur immersif », explique Dietrich.

Le tour de magie de :konductor, les E/S flexibles via 3 emplacements pour cartes DMI.

L’intégration transparente dans l’interface de contrôle de DiGiCo et l’application intuitive KLANG:app donnent aux ingés son un contrôle direct. Avec KLANG:kontroller les musiciens contrôlent leur propre mix. Cette combinaison garantit une flexibilité maximale, avec des mixages toujours vite accessibles, ainsi qu’un accès rapide aux paramètres du système et du mixage.
Bien que peu d’amplis casques soient adaptés aux ears à faible impédance, KLANG:konductor propose à l’avant de l’appareil le même circuit d’amplificateur de qualité studio que celui qui équipe KLANG:quelle. Cela permet aux ingés son d’y connecter directement leurs écouteurs, d’y router la sortie Cue de leur console et de basculer en toute transparence à un Cue KLANG via l’application.

L’écran tactile couleur de 7 pouces placé à droite du nom de l’entreprise

L’appareil dispose également d’un écran tactile couleur de 7 pouces monté à l’avant pour permettre le contrôle direct du mixage, la configuration audio, le matriçage et les indicateurs de niveau. Un port réseau à l’avant de l’unité fournit une alimentation via Ethernet pour connecter directement un KLANG:kontroller ou un KLANG:quelle et la double alimentation redondante offre une fiabilité maximale.

« Le mixage intra-auriculaire immersif devient de plus en plus populaire, car il apporte des avantages majeurs aux musiciens en offrant une écoute naturelle et en supprimant le sentiment d’isolement sur scène », explique Pascal Dietrich. « KLANG:konductor est notre processeur le plus puissant et flexible à ce jour, et offre aux ingénieurs et aux musiciens un système extrêmement capable, mais simple à utiliser, qui offre tous ces avantages et plus encore. »

Plus de details sur Klang:conductor

 

Emmanuelle Neau revient chez ESL

ESL est heureuse de réintégrer Emmanuelle Neau dans ses équipes, au poste de chargée d’affaires pour le secteur Île-de-France. D’abord assistante commerciale, Emmanuelle Neau a assuré l’administration des ventes chez ESL pendant 9 ans pour la région parisienne. Emmanuelle a toujours eu pour priorité le service client et la réactivité.

Elle va désormais venir à votre rencontre afin de vous accompagner dans vos projets et vous présenter les solutions proposées par ESL. Pour cela, elle sera assistée de Guillaume Killian, commercial sédentaire ÎDF et alliée à Denis Berranger, commercial itinérant ÎDF.

« C’est une joie pour moi de retrouver ma famille ESL, société avec laquelle je partage les valeurs de professionnalisme, satisfaction client, bienveillance.
Je suis également ravie de retrouver les clients avec lesquels je collabore depuis des années et de découvrir leur environnement de travail. Chargée d’affaires est une suite logique de mon parcours chez ESL, je suis heureuse et enthousiaste de relever ce nouveau défi !»

Emmanuelle Neau – Chargée d’affaires ÎDF
Mobile : 06 74 98 52 87
E-mail : [email protected]

 

Nexo lance au Plasa les e PS dédiées aux intégrateurs

Profitant de l’occasion offerte par le premier salon depuis de nombreux mois, NEXO a dévoilé sa série d’enceintes ePS conçues pour les besoins de l’intégration.
Trois enceintes passives à 2 voies et deux renforts de basses dédiés sont les premiers modèles d’une nouvelle gamme « utilitaire », qui offre la haute qualité européenne de NEXO à un prix accessible ce qui galvanisera les projets au budget serré.

A gauche et debout sur le sub eLS600 se trouvent ePS8 et ePS6. A droite ePS10 sur le petit sub eLS400.

S’appuyant sur 25 ans de succès avec la légendaire série PS, les ingénieurs de NEXO ont adopté une approche sans fioritures pour cette nouvelle gamme, réduisant les options de connexion et de montage, et tirant parti des nouvelles techniques de fabrication et de conception des transducteurs pour atteindre des prix sans précédent pour cette gamme si appréciée. Les modèles ePS permettront à de nombreux projets d’installation publics et privés d’accéder à un système NEXO sans se ruiner.

Conçue spécifiquement pour une installation fixe, la série ePS regroupe toutes les caractéristiques NEXO de haut rendement, de dispersion et de musicalité dans des ébénisteries en bois compactes, de forme trapézoïdale et avec des grilles en acier pour une résistance aux intempéries certifiée IP54 (et IP55).

La série ePS mise en scène au sol, sur des fixations murales et enfin en accroche.

La gamme ePS comprend trois enceintes point source légères, montées en 6”, 8” et 10”. Chacune comprend un moteur HF de 1,4” et un haut-parleur de grave de faible poids, avec le pavillon rotatif historique de NEXO offrant des options de dispersion à l’utilisateur.
Disposant d’une ébénisterie en contreplaqué de bouleau balte, ePS6, ePS8 et ePS10 offrent un SPL Max de 125, 128 et 130 dB respectivement.

– ePS6 ne pèse que 7,1 kg pour une taille de 367 mm x 200 mm x 182 mm et une réponse en fréquence à -6 dB de 90 Hz à 20 kHz.
– ePS8 pèse 8,1 kg, mesure 425 mm x 252 mm x 227 mm et sa réponse en fréquence s’étend de 80 Hz à 20 kHz à -6 dB.
Le plus puissant des trois modèles, ePS 10 pèse 14,8 kg, mesure 533 mm x 318 mm x 283 mm et sa réponse en fréquence va de 70 Hz à 20 kHz à -6 dB.

ePS 6, 8 et 10…nues. Aucun doute, il s’agit bien de guides d’onde PS de Nexo !

Les trois boîtes sont équipées sobrement d’un bornier offrant des connecteurs à vis IN/OUT à pas de 7 mm. Le couvercle IP protège les connecteurs de l’humidité dans les applications extérieures. De chaque côté de l’ébénisterie, deux inserts M6 au pas de 80 mm et un insert M10 permettent la connexion au support en U, aux accroches ou aux vis à oeil. L’arrière de chaque enceinte est équipé de 3 inserts M6 avec un pas de 70 mm pour un montage mural en positions horizontale et verticale.
Toutes les unités sont finies en peinture structurelle noire (le blanc et toutes les autres couleurs RAL sont disponibles sur commande), avec un tissu acoustique résistant aux UV tendu sur la grille avant.

Toutes les enceintes NEXO sont associées à un renfort de grave dédié, bien qu’elles soient compatibles en phase avec n’importe quel sub du catalogue NEXO. Dans le cas de la série ePS, deux puissants subwoofers compacts sont lancés – le simple 12” eLS400 et le simple 15” eLS600, qui correspondent à l’esthétique des enceintes de la série ePS.

eLS400 est un sub compact qui peut être posé ou suspendu, grâce à sa conception discrète et facile à intégrer. Ne pesant que 14,5 kg et mesurant 365 mm x 425 mm x 447 mm, il est équipé d’un 12” à grand débattement délivrant un SPL Max de 130 dB et une réponse en fréquence allant à 45 Hz à -6 dB. Il a été conçu pour compléter ePS6 et ePS8.

eLS400 et eLS600

eLS600 mesure 425 mm x 533 mm x 562 mm, pèse 26,3 kg et utilise un 15” à grande excursion dans un montage bass-reflex capable d’une pression crête de 136 dB. Il est conçu pour s’associer à ePS8 et ePS10. Astucieusement, les dimensions en largeur et en hauteur des subwoofers rectangulaires correspondent parfaitement aux tailles des têtes dont ils renforcent le bas du spectre : un cadré dédié permet d’accrocher les ePS sous le subwoofer, créant des systèmes à large bande de faible encombrement et visuellement agréables.

Sur les quatre côtés des subs, deux raccords M10 relient eLS600 au support en U, aux vis à œil ou aux accessoires dédiés. Les raccords M10 non utilisés peuvent être employés comme points d’accrochage supplémentaires là où la législation l’exige. La connexion à l’ampli se fait via deux paires (entrée/sortie) de borniers à vis, tandis que le couvercle IP inclus protège les connecteurs de l’humidité dans les applications extérieures.

Les systèmes composés d’éléments ePS et eLS ont l’avantage d’être constitués de composants de haute qualité familiers à tous les utilisateurs des produits premium de NEXO, associés aux capacités de traitement uniques des amplificateurs NXAMPmk2.
L’impédance de 4 ohms de eLS600 permet de charger les 4x1mk2 à raison d’une unité par canal, les 4x2mk2 et 4x4mk2 en prenant deux en parallèle. eLS400 dont le 12” est habilement bobiné en 6 ohms charge les 4x1mk2 à raison de deux unités en parallèle par canal, les 4x2mk2 et 4x4mk2 en prenant trois.

Pour télécharger les données techniques complètes de cette nouvelle série, cliquez ici

 

Meyer Ultra-X20, la polyvalence en boîte

Petite sœur de la X40, la X20 est la seconde déclinaison ou mieux encore Ultra déclinaison d’une nouvelle gamme et c’est aussi la solution que Meyer a trouvée pour pousser à la retraite les UPA.

Une animation montrant le montage des transducteurs en mode concentrique et l’évent en bas de caisse.

Moderne et très bien née question électronique, la X20 bénéficie d’un module ampli en classe D à trois voies, dont la puissance totale en crête atteint 860 W. Le DSP de bord se charge du filtrage, de la correction de phase, de l’égalisation et enfin de la protection de transducteurs, un moteur de 2” et deux petits graves de 5”.

Respect de la planète ou plus certainement simplicité de construction, robustesse, durabilité et gain de taille et de poids, la X20 est entièrement faite en aluminium ce qui n’empêche pas les deux HP de grave de disposer d’une vraie charge, un évent laminaire prenant place en bas de la face avant.

Pour ceux qui connaissent la marque, on ne badine pas avec les chiffres et la X20 ne déroge pas à la règle. En fonction des modèles, on y reviendra, le SPL Max atteint en bruit rose 123,5 dB et en M-noise oscille entre 127 et 128,5 dB, la différence étant due au guide d’onde plus serré. La réponse en fréquence tient entre ± 4 dB entre 65 Hz et 17,5 kHz avec une phase tenant entre 95 Hz et 18 kHz entre ± 45°.


Le module comportant 3 amplis en classe D, l’alimentation et la partie DSP, essentielle dans l’alignement, la correction en phase comme en fréquence et la protection de la X20.

Les modèles disponibles sont trois. La X20 équipé d’un guide « standard » favorisant un plan au choix (les guides sont rotatifs) avec 110° x 50°, la X22 favorisant un peu la portée avec 80° x 50° et la X23 dite la sulfateuse en 110° x 110°.

La platine de connexion arrière porte la désormais classique prise 5 broches XLR et son renvoi acceptant à la fois le signal analogique symétrique et les deux points pour le réseau RMS, mais deux autres versions sont disponibles, une où audio et réseau de monitoring sont séparées et une dernière IntelligentDC où la X20 est alimentée en courant continu via un câble spécifique qui véhicule aussi l’audio.

La face arrière en mode analogique et RMS en 5 points.

Le corps en alu facilite la pose d’inserts standard, deux M8 de chaque petit côté et quatre M6 sur le radiateur de l’ampli et un ensemble de lyres, pattes, renvois et autres adaptateurs pour des pieds standard sont prévus.

Nous avons eu la chance et le plaisir de pouvoir écouter la X20 accompagnée par deux subs différents lors de notre découverte de Spacemap Go dans le studio de Dushow au printemps (pour retrouver ce reportage cliquez ici) et le moins qu’on puisse dire c’est que ça sonne vraiment bien.

Telle quelle la X20 est capable, en sacrifiant un peu de sensibilité, de produire un grave acceptable et pour nombre d’utilisations, elle fera largement l’affaire. Le bas médium est très délié et apporte un grain appréciable et musical aux voix. Le médium et l’aigu sont très agréables, précis et piqués à la fois.

Deux X20 sur autant de USW-112P. Ca paraît petit, mais ça tabasse.

Les extraits proposés ont tous prouvé l’extrême musicalité et fidélité sans aucun traînage de cette enceinte, et qui devient encore plus intéressante quand un sub apporte sa dimension physique et rééquilibre son rendu, le tirant plus vers l’événementiel et moins la hifi. On sent très bien avec la X20, la capacité de Meyer et d’autres fabricants à continuer la marche en avant du SPL tout en baissant la distorsion et toute forme de dureté ou d’incohérence de phase propre aux générations précédentes.

Trois subs enfin complètent – logiquement – la X20

Le USW-112P

Le plus proche et prêt pour le futur, comme l’est la X20, est le petit USW-112P. Un seul 12” et 1 200 W en crête, lui permettent de délivrer entre 35 et 125 Hz à ±4 dB pour 123 dB en bruit rose et M-Noise.
Nous l’avons écouté et pour une salle d’un volume raisonnable, il fait parfaitement l’affaire, même si la X20 lui tient tête. Un modèle identique mais IntelligentDC existe aussi de ce sub et il ne vous coûtera que 3 dB sur le sonomètre.

Le USW-210.

Un autre sub possible est le USW-210P avec deux 10” dans un montage en colonne, un évent central et le radiateur des amplis complétant le tableau. 30 à 140 Hz à ±4 dB pour 126 dB en bruit rose et M-Noise.

Et enfin le 750-LFC. Presque 8 dB de plus que le 112P. Chauds les marrons !

Le troisième est le 750-LFC pour lequel la X20 est nativement alignée en phase afin d’en simplifier le déploiement. Reprenant le look Touring du 900 avec juste un 15” double bobine à la place d’un 18”, il délivre 130,5 dB de SPL Max à la fois en rose et M-noise. Inutile de préciser que le combo X20 sur 750 est une petite bombe. Propre.

D’autres informations sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio & Lighting

 

Xavier Gendron en interview en direct le 10 septembre

Quel plaisir de retrouver Xavier, notre indiscutable cador des retours, parti accompagner Sting depuis quelques années et sur le point de reprendre la route après une longue pause forcée qui l’a aussi très affecté.

Xavier en train de caler des LE1200S il y a quelques années de cela, qui plus est mixant sur deux Paragon… Un son dingue.

Il sera en direct en compagnie de Bruno Dabard, ingé applications d’Algam pour parler et découvrir la dernière gamme de retours de scène de Martin Audio une marque historique dont nombre de wedges sont employés quotidiennement sur les plateaux du monde entier.

Puissance, directivité, ergonomie et d’autres caractéristiques vont être décrites par Xav et comme l’événement sera interactif et en direct, vous aurez la possibilité de poser vos propres questions.


Le XE 500 sans sa face avant.

Si vous ne connaissez pas les XE 300 et XE 500 Martin ou voulez préparer vos questions, ils disposent tous les deux du procédé Coaxial Differential Dispersion qui permet d’ouvrir la dispersion horizontale à 60° au plus près du wedge, jusqu’à la pincer à 30° au lointain tout en gardant la balance tonale et le niveau réguliers.

Des évents placés sur la base des deux modèles assurent un couplage avec le sol afin de garantir un niveau important aussi dans le grave. Puisqu’on parle de niveau, le XE 500 délivre un SPL Max de 143 dB, 7 dB de plus que le LE 2100 avec une réponse en fréquence qui va de 62 Hz à18 kHz +/- 3 dB.

Pour assister et participer à cet événement qui aura lieu vendredi 10 septembre 2021 de 11h à 12h heure de Paris, inscrivez-vous ici

Pour retrouver XaXa dans ses œuvres, cliquez ici

Enfin pour avoir encore plus d’infos sur ces deux retours de scène, visitez le site Martin Audio ou bien le site Algam Entreprises

Sully, la trappe-cœur de Robert Juliat

Robert Juliat s’est donné comme but de trouver la solution ultime pour offrir une seconde vie aux innombrables découpes 600SX de la planète, avec une encore meilleure qualité de lumière. En présentant l’année dernière le module Sully, et cette année la Tibo HE, ils ont peut-être rempli leur pari.
Armé de nos appareils de mesures, nous sommes allés soumettre la Sully 654SX à nos tests implacables, sur leurs terres Picardes.

Autour de la Sully

[private]

Accueillis par Ludwig Lepage, chef produit, nous découvrons sous toutes les coutures la gamme Sully. François Juliat, directeur général, et Séverine Zucchiatti, responsable communication, répondront aussi avec plaisir à la multitude de questions que nous n’avons pas manqué de poser.

Après une chaleureuse pause-café en compagnies de nos hôtes, dans leur salon musée où chaque recoin est habillé d’un morceau d’histoire, nous continuons à évoquer nos souvenirs et partager les anecdotes de chacun en progressant vers la salle de mesures.

Habitués à nous croiser lors des grands salons nationaux et internationaux, la crise du Covid avait distendu ces liens solides que nous tissons avec les fabricants, les distributeurs et tous les prestataires durement touchés ces derniers mois.

Avec bonheur, nous nous retrouvons comme si de rien n’était. Hormis les masques et les distances à respecter, nous nous apprêtons à passer une excellente journée à Fresnoy-en-Thelle, dans les 7 000 m2 de l’usine Robert Juliat.

A votre gauche une découpe Sully 654SX, reconnaissable à son socle arrière, au niveau de l’ancienne trappe des 614SX…

Ludwig nous dresse un panorama complet de Sully qui n’est ni vraiment une découpe, ni une source spécifique, mais une gamme complète séparée en deux grands axes: D’un côté, une suite de modèles complet, les découpes Sully 650SX, la poursuite Sully 1156 et les projecteurs type Fresnel ou PC Sully 305LF et 305LPB.

De l’autre côté, des modules dit ‘retro-fit’, permettant de convertir, voir ressusciter un certain nombre de luminaires plus ou moins ancien, tungstène ou autres, en projecteur à led, à consommation réduite, flux lumineux revitalisé et réglages modernisés.

… et à votre droite le module Sully, ici dans sa version ‘poursuite’ avec potentiomètre, mais que nous utiliserons dans un corps de 614SX par goût du luxe 😉

Le bloc Sully T/650SX compatible avec les découpes 600 SX, Aledin (630SX), Figaro, Quincy ou Pierrot et le T/1650SX pour convertir les poursuites Criquet, Buxie et Foxie. Toutefois, hormis le potentiomètre manuel du T/1650SX, quasi obligatoire pour une poursuite, les deux blocs sont absolument identiques. Il faut noter aussi que le pavé de leds et sa gestion électronique sont utilisés conjointement dans leur nouvelle gamme de découpes légères Tibo HE.

Les modules sont disponibles en deux températures de couleur : blanc chaud, l’équivalent d’un halogène 3000 K ou blanc froid à 5700 K, telle une découpe avec gélatine LeeFilter201. Des teintes équilibrées, à l’aise dans beaucoup de situations.

La consommation maximum d’un appareil est de 135 W, c’est impressionnant d’ascétisme. 22 Sully tiennent sur une ligne directe 3 kW, sans problèmes d’harmoniques ni courant d’appel. La gestion d’alimentation des leds se fait par découpage à 3 200 Hz ou 17 000 Hz, mais aussi en courant continu.
L’avantage de choisir entre une graduation la plus fluide possible à 3 200 Hz, surtout à bas niveau, ou de privilégier l’absence de flickering en passant à 17 000 Hz, voire en courant continu en cas de captation est indéniable. Dans ce dernier cas, en revanche, les transitions seront plus saccadées.
La chaleur émise est drastiquement réduite. On peut presque en profiter pour créer des gobos sur impression plastique, mais pour des applications très courtes, ou des tests, la puissance de la source led pouvant malgré tout les déformer.

La continuité tranquille

Les découpes Sully 651SX, 653SX et 654SX, livrées avec leur source led, reprennent les caractéristiques des 611, 613 et 614SX, et pour cause : leurs mécaniques sont strictement identiques ! On retrouve, presque les yeux bandés, le blocage de lyre avec sa manette débrayable et graduation de l’azimut sur l’axe de lyre ; mais aussi les réglages de zoom et focus avec les molettes de serrage siglées RJ et les règles de mesure.
Pour les étourdis, le dernier chiffre des modèles Juliat donne la plage de zoom. Soit 11-26° pour la 651SX (longue portée), 28-54° pour la 653SX (courte portée) et 16-35° pour la 654SX (standard).

Qui dit découpe dit aussi cassette de couteaux (jusqu’à 8 pour Robert Juliat) et sa tirette bleue de blocage, rotation du corps indépendant à +/- 45° avec son verrouillage arrière et deux glissières pour iris et gobo avant et après les couteaux (pour être indépendant ou non de la rotation du nez de l’appareil).
Il y a bien sûr des points d’accroche d’élingues en plusieurs endroits, une lyre droite ou anglée pour des installations suspendues ou en perroquet avec un seul crochet, un porte-filtre ou accessoire tout à l’avant, et un capot à ouverture rapide (avec les fameux verrous rapides type ‘chaussure de ski’). A l’ouverture du capot, se dévoile le porte-filtre interne avec blocage à lame de métal.

L’armature de fer placée devant la lentille arrière et ce fameux porte-filtre interne, si méconnu !

Cette glissière, déjà ancienne, permet d’insérer un verre dépoli pour garder un vrai frost sur toute la plage focale, ou des correcteurs spéciaux : UV, minus green, CTB, tout en gardant le porte-filtre avant pour d’autres gélatines. Le reste de l’appareil ne change pas, et bien évidemment tous les anciens accessoires sont compatibles.

Les lentilles du double condenseur spécifique pour le moteur led de la Sully est disponible en option, ou en pièce détachée.

Juste devant la source, des lentilles asphériques, ou double condenseur, permettent une amélioration des performances optiques en périphérie de l’image. C’est d’ailleurs le sens des lettres SX dans les dénominations de la marque.

Dans les gammes traditionnelles 1 000 W, la chaleur était déjà importante. Si l’envie vous prenait de passer à une lampe de 1 200 W, il était recommandé de changer ses lentilles pour plus de résistance thermique.
Pour les Sully, la source led réduisant les émissions de chaleur, il est possible d’utiliser un nouveau double condenseur spécial led avec un revêtement spécifique aux meilleures propriétés optiques.

Avec les lentilles d’origine, l’intensité lumineuse est déjà identique à celle d’une halogène 1 000 W, mais pour un renouvellement de parc cela permet de gagner 10 à 15 % de flux, soit l’équivalent d’une 1 200 W. Attention, ces lentilles n’apprécieraient que très peu la puissance thermique d’une lampe halogène !
La maintenance est aussi simplifiée. Le nettoyage des condenseurs et des lentilles avant sera le seul effort à faire, sans lampe à changer. Le module Sully ne demande lui aucun entretien et la source led ne doit surtout pas être touchée.

Passons à la trappe

Pour transformer une découpe 614SX en découpe led, vous aurez besoin d’un module Sully, d’un tournevis plat, de vos deux mains et d’une trentaine de secondes. C’est encore plus simple que de changer une lampe à filament. Tout se passe au niveau de la trappe de la lampe, qu’il faut ôter.

Pour plus de facilités, il est recommandé d’effectuer le changement en posant la découpe sur son nez. La lanterne est vidée de sa lampe traditionnelle, il ne reste que le double condenseur.

Cela commence par la vis arrière ¼ de tour, puis les 2 vis situées devant la lampe, qu’il faudra dévisser complètement en basculant le support de lampe. Il reste à ôter le câble de terre et vous pouvez séparer l’ancienne trappe de la découpe, et la ranger dans votre atelier lumière.
Car pour satisfaire la demande d’un éclairagiste, il est très aisé de revenir au tungstène avec les anciennes trappes à lampe, le processus étant réversible à l’infini. (Ce qui était déjà le cas avec les anciennes gammes HMI).

Attention, si le changement est éventuellement possible sur les anciennes découpes 614S, munies d’un seul condenseur et au diamètre plus petit, l’intérêt est quasi nul car l’alignement optique n’est alors pas au rendez-vous, et le faisceau très détérioré.

Si vous désirez remplacer le fameux double condenseur, c’est le moment ou jamais. Il tient simplement avec 2 vis papillons. Ensuite il faut insérer le module Sully, en faisant attention au bloc de refroidissement plus large, puis reconnecter la masse sur un des deux connecteurs et revisser le tout. L’épaisseur du module Sully (moins de 8 cm), ne gêne ni l’équilibre, ni le passage de la lyre, et ajoute au total seulement 600 grammes à une 614, le bloc seul pesant moins d’1,2 kg.

Comme une vidéo vaut mieux qu’une description, voici la méthode en images animées. Pour un parc de 50 découpes, l’opération prendra certainement moins d’une heure tout compris.



L’épaisseur du module Sully (moins de 8 cm), ne gêne ni l’équilibre, ni le passage de la lyre, et
ajoute à peine 600 grammes à une 614SX, le bloc seul pesant moins d’1,2 kg.

Sur le bloc Sully trône un refroidisseur à caloduc, destiné à évacuer la chaleur grâce au principe du transfert thermique par circulation de fluide.

En dessous du bloc de refroidissement à ailettes, se distingue en blanc une ventilation ultrarapide quasiment silencieuse. Les contours en caoutchouc empêchent les fuites de lumière.

Un ventilateur sur le dessous renforce le dispositif, tout comme l’échangeur thermique vers la carte led Osram de 115 W.
La partie basse comprend une carte PCI** unique pour la gestion électronique et le contrôle de la découpe, plus l’alimentation équipée d’un autre ventilateur.

** : Peripheral Component Interconnect : standard de bus local permettant de connecter des cartes d’extension d’ordinateur.

Le bloc Sully est livré d’une pièce et ne sera pas démontable, hors SAV spécialisé, tant l’alignement des leds et leurs liaisons thermiques doivent être calibrés avec soin.


Sur la plaque de tare sont indiqués le modèle exact de Sully (version avec ou sans potentiomètre et température de couleur), et les différentes caractéristiques importantes, dont l’adresse MAC et l’IP par défaut sur l’étiquette blanche.

La source, une fois installée dans le corps de la découpe, il ne reste qu’à se brancher en alimentation directe via le PowerCON True1, disponible en entrée et sortie, les DMX 5 broches In et Out, ou en RJ45. Puis de tester avec le potentiomètre sur le côté droit.

Déjà une première différence, et de taille, la température sur la lanterne passe de 185 °C sur la version à lampe, à 43 °C pour la découpe à leds, alors que le bruit de fonctionnement reste inaudible, entre 23 et 25 dB. Quel confort !

Aux mesures et à l’œil

Nous avons décidé de comparer dans un premier temps une découpe 614SX halogène neuve et une Sully 654SX en blanc chaud.

Premier test, le derating donne une atténuation très faible dans les 6 premières minutes, de 5 %.

Deuxième test, une variation d’intensité de 0 à 100 %. La courbe de dimmer est parfaitement droite, avec de très légers créneaux à très bas niveau.


Courbe de dimmer de 0 à 10 %.

Courbe de dimmer de 0 à 100 %.



En projection, nous sommes frappés par l’homogénéité de la Sully, et sa puissance. Il n’y a pas vraiment de différence de température de couleur, mais le faisceau semble plus dense, un poil plus brillant.

A gauche la 614SX, à droite la Sully. On peut distinguer la forme du filament de la lampe dans l’impact de l’halogène.

Le liseré autour de la projection de la Sully est plus net, sans le très léger halo autour de la 614. Les différences sont minimes, mais le faisceau est plus beau dans cette version led, plus tranché, très agréable.

Avec l’insertion de couteaux ou d’un gobo, l’amélioration est globale. Grâce à sa meilleure dissipation thermique et sa projection plus fine, la netteté est constante. Et il n’y a pas besoin de gants pour sortir le gobo !

Sur la 614SX le gobo acier est déformé par la chaleur, et le net très compliqué à obtenir. Le piqué de la Sully est meilleur. Dans les deux cas, on retrouve cette diffraction bleue/orange autour des traits.

Quasiment pas de différence avec les couteaux, toujours un des points forts de Robert Juliat. Pour chipoter un peu, on peut distinguer une diffraction un poil plus prononcée sur la Sully.

Aux mesures, la sentence est encore plus forte. La 614SX offre un flux de 5 940 lumens à 3115K, la Sully 6 430 lumens à 3096K, avec une meilleure répartition et une atténuation plus linéaire.
Les mesures à faisceau serré et large montrent également une excellente conservation du flux, un résultat remarquable, fruit du travail optique des nouveaux condenseurs et du savoir-faire ancestral de Robert Juliat.

MMesures photométriques de Sully 654SX Blanc Chaud

Le plus petit net


Faisceau 20°


Le plus grand net


Mesures photométriques 614SX halogène, faisceau 20°t

Les différentes mesures de faisceau serré à large montrent les résultats étonnant de la Sully. Il faut noter quelques différences entre nos mesures et celles du fabricant, ces derniers prenant en compte la distance entre la mire et la source led, alors que nous nous arrêtons au nez des projecteurs.


Nous utilisons ensuite des mires de références couleurs, que l’on nomme Color Checker. Cela permet de mesurer précisément le rendu des couleurs.

La puissance de la Sully, associée à sa distribution spectrale plus marquée dans les bleus et pastels, met mieux en valeur les couleurs de référence.

Pour aller plus loin, nous comparons des indices colorimétriques plus avancés. L’IRC, l’Indice de Référence des Couleurs, est rentré dans les arguments de vente des fabricants depuis plusieurs années maintenant. Considérer l’IRC CIE comme l’acmé de la restitution des couleurs, serait oublier que cette méthode date de 1964 et s’appuie sur l’examen de 8 teintes, pastels qui plus est, numérotées R1 à R8. Certains fabricants ont décidé d’être plus rigoureux, en incluant le rouge (R9) voire les 15 teintes possibles, mais sans réelle cohérence.

Les IRC-R8 des blocs Sully Warm White.

Les mesures en TM30. Si on peut considérer qu’une 614SX parfaite aurait un IRC et un Rf de 100, avec une saturation nulle à 100 et un Delta UV de 0, la Sully WW s’en approche beaucoup avec un Rf de 93, un RG de 99 et quasiment pas de déviation.

Pour définir une source de très bonne qualité, il faudrait obtenir un indice entre 95 et 100, proche de l’halogène, quasi parfait. Dans ces conditions, la Sully oscille entre 95 et 97, suivant les modèles, un score impressionnant, mais qui ne prend pas en compte les couleurs denses.

Robert Juliat a cependant décidé d’aller plus loin dans ses mesures en incluant le TM30 de 2018, qui compare 99 teintes et donne un indice Rf (de 0 à 100) de fidélité, un gamut Rg de saturation (de 0 à 140), un cercle chromatique de visualisation et un Delta UV qui indique, en simplifiant, l’écart entre le ‘blanc’ de la source mesurée et celui théorique défini par la courbe de Planck.

Pour s’adapter aux caméras, et non à l’œil, le TLCi, Television Lighting Consistency Index (2012) se base lui sur un ColorChecker spécifique, proche des capteurs électroniques photo.

Plus complexe, le TLCi est un peu l’IRC de la caméra

Enfin, pour les scientifiques, rien ne vaut le spectre d’ondes, qui détaille parfaitement chaque fréquence de couleur.

La distribution spectrale de la Sully comparée à différentes sources standards.

Ce schéma nous montre un petit creux dans les jaunes verts, et une bosse dans le bleu, qui crée cette sensation plus rosée, presque comme un 1/8 ou 1/16 de minus green. Un léger défaut théorique, mais qui permet sur les planches d’embellir la peau des comédiens.

Pour observer au mieux cette différence, nous éclairons une image de référence. On voit sans peine la différence de teinte sur les bras, les cheveux et l’ensoleillement, plus dense et plus chaleureux avec la Sully.


Nous finissons nos tests avec d’un côté une 614 et un filtre CTB, de l’autre une Sully équipée d’une led blanc froid. Nous perdons dans les deux cas, comme prévu, quelques points d’indices IRC et TM30, et un peu plus encore en TLCi. Le côté bleuté et un peu vert de la correction n’est forcément pas tendre avec les teintes chaudes.

Cependant, la différence en flux et en qualité et impressionnante. L’intensité lumineuse en sortie de 614 s’écroule sous les 2 000 lumens, tandis que la Sully CW s’envole à 7 500 lumens. La différence sur l’image de référence est imbattable.


Mesures photométriques Sully 654SX Blanc Froid


Mesures photométrique 614SX halogène + gélatine LeeFilter 201


La Sully qui éclaire le bas de l’image, ne laisse aucune chance à la 614 et sa gélatine Lee 201.

Il faut l’acter clairement, les nouvelles découpes Led Robert Juliat sont maintenant d’une qualité supérieure à leurs homologues halogènes, plus puissantes, mieux définies, tout en consommant et en chauffant moins.

Entretien avec une Sully

Pas de menu, pas d’écran ni de boutons, voilà qui interpelle plus d’un technicien la première fois qu’il découvre les Sully ! Surtout que cette dernière se pilote en DMX (RDM), ArtNet ou sACN, avec des modes de 1 à 6 paramètres, et qu’il faut bien paramétrer tout ça.

Les connecteurs DMX et RJ45 possèdent une led d’état à trois couleurs. Pour simplifier, le rouge signale un défaut ou absence de signal, le vert que le câble est branché mais sans données, le bleu indique une bonne détection du signal et réception de données.

Certes, il y a bien au-dessus des connectiques trois voyants de couleurs pour détecter l’alimentation au démarrage, puis la présence de datas et l’activation du RDM suivant des codes couleurs détaillés dans le manuel, mais rien de plus. Ah si, un discret bouton de reset pour remettre le bloc Sully en configuration usine.

Pour comprendre, il faut se rappeler que Robert Juliat s’est spécialisé dans les interactions humain – machine, appelées IHM, pour concevoir et développer des systèmes de commande simples et pourtant complets. Après leurs habituels écrans à boutons, pas toujours facile d’accès une fois les projecteurs sur perches ou déport, puis avoir expérimenté les puces NFC* avant d’abandonner faute de support complet d’Apple sur les iPhones, décision fut prise de se concentrer sur le RDM et les WebPages.

*NFC : le Near-Field Communication est une technologie de communication sans fil à courte portée (plusieurs centimètres) permettant l’échange d’informations entre un périphérique et un smartphone.


Un arrêt des menus standards fut donc acté, renforcé par leurs discussions avec les techniciens des théâtres ou de studios TV qui interviennent peu sur les réglages pendant leurs activités, et qui étaient contraints parfois à des acrobaties en hauteur.
Ainsi la configuration des projecteurs s’effectue maintenant suivant ces deux méthodes. Soit grâce à un testeur, software ou console RDM** le long des câbles DMX, soit en branchant un ordinateur en RJ45 pour accéder à une page Web, aussi simplement qu’avec une page internet.

** : Le Remote Device Manager, ou RDM, est un développement du protocole DMX512 autorisant une communication bidirectionnelle entre des appareils compatibles RDM connectés sur une ligne DMX standard. Cela permet de détecter, paramétrer et lire des informations des projecteurs à distance.


Certes, nous entendons déjà certains puristes grommeler dans leur coin en regrettant un menu avec écran, ou en mettant en avant le manque de formation de certains de leurs techniciens. Nous transmettrons leurs doléances à Robert-Juliat !

La voie du RDM

Le Boîtier DMXCat se branche en DMX, sans limite de distance si l’on respecte les règles de base : câble DMX aux normes, splitter, node ou périphériques compatible RDM.

Comme Robert Juliat a entamé un partenariat avec City Theatrical et leur testeur DMXCat, cela permet un accès pléthorique aux fonctions de la Sully. Le travail de recherche sur les customs PID (Identifiant de paramètres) et le RDM leur a permis de proposer un système clair et efficace.
Mais dans l’absolu tout générateur de RDM saura paramétrer les fonctions fondamentales de la Sully (comme une GrandMA3 par exemple).

Le testeur RDM branché, puis connecté en Bluetooth à votre smartphone, le ou les projecteurs apparaissent dans une liste. L’icône ‘Ampoule’ permet de les allumer à distance pour les identifier, la flèche RDM de rentrer dans les neuf menus de réglages :

Gauche : Ecran d’accueil – Milieu : Réglages de base adresse et mode – Droite : Informations et reset usine.

Gauche : Niveau des capteurs de température, ventilation etc. – Milieu : Heures de vol de l’appareil – Droite : Contrôle avancé et lancement de tests SAV (Customs PiD)

Gauche : Choix des configurations d’intensité (courbe, inertie, fréquence de découpage et seuil en 16bits) – Milieu : Réglage réseau – Droite : Retour d’information de l’appareil.

La voie du Web

Une autre possibilité est de raccorder les Sully en RJ45, comme cela sera le cas dans une installation fixe en réseau. Attention, le module n’a pas de switch intégré, il faudra sans doute passer par des liaisons en étoile mais c’est une autre histoire.
Comme dans une grande majorité de cas, les projecteurs seront commandés en Art-Net ou sACN, Robert Juliat a logiquement préconfiguré chaque Sully en classe A, avec une adresse unique et indépendante, de type 2.XXX.XXX.XXX/8.

En intégrant un ordinateur dans la boucle, évidemment sur la même plage d’adresse, il suffit de taper l’adresse de la découpe dans son navigateur internet. Cela donne accès à une WebPage de réglage.
Les quatre pages sont un peu différentes du testeur RDM, mais permettent une configuration complète. Seuls les capteurs de retours de tests sont pour l’instant indisponibles. A chaque modification, il suffira d’appuyer sur le bouton ‘Submit Parameters’ pour valider ses choix.

Home, la page principale, avec l’état de l’appareil : identification, ventilation, drivers, température, alimentation, n° de série, n° de version, mise à jour, Factory défault, redémarrage (hard reset) et autres. Les modèles Sully avec potentiomètre intégré sont reconnus comme FollowSpot.

DataMode donne accès à l’adresse DMX, le mode, le choix du protocole et tous les réglages réseaux. Le menu Expert est réservé au SAV pour la calibration et le changement de pièces.

La page Setup avec les configurations spécifiques : allumage des voyants, coupure DMX, gestion locale du potentiomètre, courbe d’intensité et flickering, protection du RDM.

Juste dessous, l’ancienne version de WebPage. Pour mettre à jour le firmware du bloc, il suffit de le télécharger à cette adresse (https://robertjuliat.com/profilespots/SULLY_650SX) puis de choisir ‘Update Firmware ‘dans le menu est d’aller pointer le fichier dans votre dossier téléchargement. Actuellement la dernière mise à jour est la 2.2.


Il existe un grand nombre de petites astuces fort bien pensées dans ces menus :

Par exemple un QR code permettra de récupérer le manuel depuis son téléphone.
En réglant l’adresse DMX, chaque canal des différents modes affichera aussi leur adresse.
La partie réseau permet non seulement d’utiliser une passerelle ou du DHCP, mais aussi d’utiliser une IP fixe avec un accès à tous les masques de sous-réseaux possibles. En cas de reset hardware, l’adresse IP revient à celle indiquée sur la plaque d’information de la trappe de l’appareil.
A noter que pour une utilisation en ArtNet, un seul chiffre en absolu remplace les numéros de Net, Sub-Net et Universe. Fort pratique, cependant, suivant les préconisations d’Artistic License, seuls les univers de 1 à 32 000 sont autorisés, pas le ‘0’.
Le seuil permet de fixer une limite d’intensité, pour homogénéiser ou étalonner un parc de projecteurs. Le module recalcule la plage de dimmer par rapport à ce seuil pour garder une linéarité d’utilisation.

Garder le contrôle

Les modèles avec potentiomètre manuel peuvent être utilisés en DMX, Art-Net ou sACN. Celui-ci se désactive au besoin, et son sens de rotation s’inverse dans les réglages, pour les applications en poursuite. Ce contrôle local en HTP est encadré par la console à l’aide d’une voie de Master spécifique. L’opérateur peut ainsi gérer le niveau maximum d’intensité à la place du poursuiteur, mais aussi coordonner les passages au noir.

La librairie DMX comporte 6 modes, du plus simple au plus compliqué. Si la charte de Robert Juliat est assez claire, vous pouvez avoir quelques surprises dans les librairies fournies par Caralon sur les principales consoles du marché. Les modes avancés possèdent deux canaux d’intensité, en 8 ou 16bits, un pour le niveau général, l’autre pour limiter le potentiomètre local.
Le strobe est séparé en deux paramètres, durée et vitesse. Le canal suivant est différent, puisqu’il règle le temps de réponse, ou plutôt d’inertie de la ‘lampe’ à l’extinction. Le contrôle permet plusieurs réglages, comme activer ou non le RDM (sauf indication contraire verrouillée dans la WebPage).
Enfin Pour les installations architecturales ou muséographiques, il est possible de donner dans les menus une valeur précise au projecteur dans le paramètre Stand Alone pour que ce dernier s’allume toujours à ce niveau à chaque allumage, de façon autonome.

Pour conclure

Robert Juliat continue à porter le flambeau familial avec force et humilité. Cette combinaison quasi unique de tradition artisanale et d’industrielle de pointe force le respect en renouvelant fort intelligemment une pièce aussi traditionnelle que la découpe de théâtre en un condensé d’innovations.
Les modèles Sully sont conçus, développés et fabriqués dans l’Oise par Robert Juliat.

J’aime :

  • La qualité et la puissance du faisceau
  • L’ergonomie
  • La faible émission de chaleur
  • La teinte chaude, parfaite pour les peaux
  • La gestion complète par RDM et WebPage

Je regrette :

  • La librairie DMX Carallon
  • Une très légère irisation sur les couteaux
  • L’absence d’univers 0 en Art-Net

Tableau général


Et d’autres informations sur le site Robert juliat

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FA Musique devient Novelty Auvergne-Rhône-Alpes

FA MUSIQUE, implantée à Lyon et Valence depuis une quarantaine d’années, sera désormais rattachée à Novelty France, sous la direction inchangée de Frédéric Kerdekachian, avec Olivier Hagneré Directeur Général et Jacques de La Guillonnière Président.

Cette agence bénéficiera de toute l’infrastructure technique, logistique et administrative de NOVELTY, pour devenir un hub important sur la Région Auvergne-Rhône-Alpes et proposer une offre technique audiovisuelle complète sur les cinq métiers historiques du Groupe : sonorisation, éclairage, vidéo, structure et distribution électrique.


Arnaud Douchet, le directeur commercial de l’agence

Frédéric Kerdekachian, directeur de la nouvelle agence. Enfin, Fred Kerdé quoi…;0)


Il est important de souligner la qualité et l’engagement des équipes en place qui continueront de proposer leurs services avec compétence et talent.

Olivier Hagneré le directeur général de Novelty France.

« Répondre aux attentes de nos clients partout en France avec la même qualité et la même écoute est un beau challenge. Convaincu de la force d’un réseau, je suis heureux que Fa Musique rejoigne Novelty et amène en région Rhône-Alpes cette belle dynamique.
Notre équipe, qui a su durant 40 ans se forger une solide image de qualité et de sérieux, est enthousiaste et prête à ouvrir cette nouvelle page de notre histoire lyonnaise » confie Frédéric Kerdekachian.

« Nous nous réjouissons d’accueillir les équipes de Fa Musique et d’élargir ainsi l’offre des services en région pour nos clients historiques » ajoute Olivier Hagneré.


Contacts :

Frédéric Kerdekachian – Directeur d’Agence 06 81 49 54 42 – [email protected]
Arnaud Douchet – Directeur Commercial 06 79 68 35 23 – [email protected]

Site web : auvergne-rhone-alpes.novelty-group.com

 

Webinaire découverte des switches AV Netgear le jeudi 9 septembre

NETGEAR organise un webinaire, en français, de découverte de sa nouvelle gamme de switches AV série M4250 le jeudi 9 septembre à 11 heures appliquée aux profils NDI.

Conçue de A à Z pour les professionnels de l’Audiovisuel, la série AV Line M4250 se démarque des autres switches NETGEAR par ses fonctionnalités et spécifications uniques destinées à simplifier les déploiements Audio et Vidéo : Profils préconfigurés, châssis silencieux et réversible, et plus encore.

Ce webinaire sera l’occasion de parcourir les points suivants :

– Présentation de la gamme AV Line M4250
– Optimisations software (IGMP Plus, Auto-LAG, Auto-Trunk, …)
– Démonstration live de l’interface avec un focus sur les nouveaux profils NDI4 et NDI5
– Questions et réponses

– Durée : une heure avec les questions/réponses


Les participants auront l’occasion de remporter l’un des trois switches AV Line M4250 (modèle GSM4212P) mis en jeu lors d’un quizz qui aura lieu à l’issue du webinaire.

Les inscriptions se font en ligne Ici

 

Rogue Outcast 1 BeamWash Chauvet ouvre de nouvelles voies créatives

Ce petit projecteur Beam/Wash IP65 cache bien son jeu avec sa couronne de leds RGB élégamment dissimulée par un filtre, et contrôlable en pixel mapping qui ajoute des possibilités d’effets très sympas.

La source centrale, 7 leds RGBW 45 W, associées chacune à un système optique qui assure un excellent mélange de couleurs, est capable de produire en sortie un flux de 4 073 lumens en blanc calibré à 7500K. Elle est entraînée par un zoom de large amplitude 3,9° -55,3°. Les sources, contrôlables indépendamment ou ensemble, bénéficient de 6 modes de gradation 16 bits.

L’anneau extérieur, composé de 97 LED RGB offre 12 segments de contrôle en pixel mapping. Cette couronne, graduable, peut être exécutée indépendamment de la source centrale et reste très discrète lorsque ses leds ne sont pas sollicitées grâce à un filtre qui vient la masquer. La sortie lumière dans ce cas est celle d’un pur Beam/Wash.


Pour faciliter l’utilisation de cette couronne, le menu propose des presets d’effets modifiables en fréquence, gradation et couleurs. Les concepteurs lumière peuvent ainsi contrôler la couleur d’arrière-plan et les effets de premier plan indépendamment sur le bord extérieur.

Cela leur permet de créer des effets de contre dynamique et multicolore complexes sur le pourtour, soit en pixel mapping ou en utilisant la vaste bibliothèque d’effets intégrée à l’appareil, dont une émulation de red shift (décalage vers le rouge).

Le Rogue Outcast 1 BeamWash répond au protocole DMX-RDM et utilise un connecteur USB-C pour les mises à jour de son soft. La fréquence d’alimentation des leds est sélectionnable pour éviter le scintillement des images à la caméra.

Compact, son Boîtier, qui utilise un alliage d’aluminium-magnésium moulé sous pression, est très léger (9 kg), et classé IP65 pour supporter les caprices de la météo en festivals et lieux de plein air. Il sera aussi apprécié dans les sites tels que les clubs, où les projecteurs nécessitent un rythme de maintenance élevé.



« Le Rogue Outcast 1 BeamWash innove », a déclaré Albert Chauvet, PDG de Chauvet. « En allant au-delà du concept standard de Beam/Wash pour ajouter une couronne extérieure, nous avons été en mesure d’offrir aux concepteurs un luminaire compact, mais puissant, qui ouvre un monde de possibilités de conception. »


Plus d’infos sur le site Chauvet Professional