Les Mantis se dévoilent aux Cocorico Garden-Party #2

Les Garden-Party by Cocorico Electro, prennent de l’ampleur pour cette deuxième édition. Inventée en 2020 pour répondre à la limitation de jauge des contraintes sanitaires liées à la Covid19, ce format de soirées Electro (dont nous avions parlé ici) a cette année encore été concentré sur quelques dates avec un kit un peu plus surprenant fourni par Stars Europe.


Welcome au Cocorico Electro Garden-Party #2 ! ©Multyde.

Les tous nouveaux Mantis Portman font une entrée remarquée dans le design lumière imaginé par Nils Limoge et Lucas Bussy sur un son finement mixé par Lucas Gaucher.
Mais ce ne sont pas les seules actualités de Stars Europe qui entérine ce mois-ci son acquisition par Nils Limoge, une super nouvelle qui garantit la pérennité d’une belle saga familiale.

Vous avez dit « Garden-Party #2 » ?

Nils Limoge : Les Garden-Party ont été organisées l’année dernière pour la première fois avec une jauge limitée de 500 personnes tous les vendredis et samedis de l’été, soit 17 dates. Avec Lancelot Guyot et Agathe Pouillart, mes associés sur le projet, nous n’avons pas voulu prendre le risque d’organiser le festival prévu à l’origine cette année et dont la jauge aurait pu monter à plus de 5 000 personnes.

Les Jabberwocky s’installent aux platines pour signer un set élégant tout comme le kit Portman Mantis et Mini P1, qui va les accompagner ce soir.

Nous avons senti les gens frileux à cause du Covid, de la météo catastrophique et du pass sanitaire obligatoire à l’entrée. On a donc favorisé une formule en cinq dates avec une jauge de 950 personnes. Nos partenaires ont validé ce choix et les festivaliers étaient à nouveau ravis de retrouver ce format.

Le Dj star Vladimir Cauchemar sous les puissantes lumières des Mantis. ©PIAO

SLU : Tu as fait évoluer la scénographie avec le Portman Mantis. Dis-m’en plus.

Nils Limoge : Quand j’ai vu la vidéo de lancement des Mantis, j’ai aussitôt contacté Jérôme Bréhard (de chez Axente NDLR) pour en commander 12 afin de les utiliser pour créer la signature de nos Garden Party.

Avec un délai très court, nous avons pu en obtenir 6, qui ont été associés à des Portman Mini P1, Robe Led Beam 150 et Robe Pointe. Je suis ravi que le Mantis intègre notre parc. C’est un super produit. Il est capable de produire de vraies pêches et on peut l’utiliser comme un petit blinder. Il y a une Led RGB dans chaque cellule, elles-même rétro éclairées, en plus d’une Led centrale qui crée de superbes effets.


Pas toujours facile d’installer des appareils « signature » dans certains espaces mais c’était sans compter sur les contorsions dont sont capables les Mantis. Petits légers et brillants, ils s’intègrent partout. ©Multyde

Un kit lumière de toute beauté

Cette année, Nils cosigne le design avec Lucas Bussy, jeune technicien de 23 ans qui tout petit déjà baignait dans le milieu pro de ses parents, la radio. Avec son grand frère Bastien, et un peu de matériel, ils se lancent dans la disco mobile.

(De gauche à droite) Lucas Gaucher, technicien son et Lucas Bussy, opérateur lumière. Deux des atouts de Stars Europe.

Après quelques stages effectués à la maison de la culture de Nevers, et de festivals en événement, Lucas se passionne pour la console GrandMA et investit dans un On PC. C’est à force d’heures d’autoformation qu’il devient expert en programmation.

SLU : Pour quels types d’événements souhaitez-vous utiliser les Portman Mantis chez Stars Europe ?

Nils Limoge : On compte s’en servir pour des designs pertinents. Les Mantis sont ici placés à contre et constituent le décor scénique. Le fait qu’ils possèdent de nombreux paramètres offre beaucoup de possibilités que nous avons bien utilisées.

Lucas Bussy : En mode standard, il y a 29 paramètres et en mode étendu on monte à 43.


Les Mantis sont finement programmés cellules par cellule en mode étendu de 43 paramètres. Dans le public, la tension monte.

Nils Limoge : On aurait envisagé le display arrière différemment mais concernant le prix du produit, les effets possibles, son flux, sa puissance et son caractère innovant on est entièrement satisfait.

Lucas Bussy : Il se distingue par sa forme et la possibilité de les associer les uns aux autres pour créer un mur matriçable, ce qui est génial. J’apprécie également le halo créé par la Led centrale que l’on peut allumer et recouvrir d’un gobo.


Face arrière : Un display élégant permet de naviguer dans le menu de l’appareil.

Face Avant : Les cellules des Mantis sont rétroéclairées, c’est la touche Portman, avec une petite subtilité au niveau de la Led centrale qui peut accueillir un logo customisé.

Un montage malin permet de faire tenir un appareil Portman, un Robe Pointe, un blinder et une barre Oxo Pixyline 150 de manière discrète pour ne pas voler la vedette à l’architecture du lieu.

SLU : Est-ce que leur association avec les Portman Mini P1 fonctionne ?

Lucas Bussy : Pour qu’ils s’intègrent, nous avons été obligés de baisser les Mantis qui sont plus puissants. Cela étant, c’est un produit qui marche bien. Tout est pixelisable cela signifie que plus on va vers de la précision dans les effets, plus on consomme d’univers DMX. Cette année j’utilise cinq univers pour le kit complet.

Les Color Zoom 180 Oxo peignent la façade du château avec puissance et simplicité.

SLU : Je vois que les Robe Pointe sont surélevés ?

Nils Limoge : On voulait prendre de la hauteur mais sans voir une structure qui aurait dénaturé l’ensemble. C’était d’autant plus important qu’une des dates a bénéficié d’une captation vidéo par « L’équipe Vidéo ».

Nous avons donc utilisé des Z Cube, pour donner l’impression que le plan de feu n’était composé que d’appareils lumière. Les Blitz sont au-dessus des Pointes avec des barres de Led Pixyline pour habiller l’avant. Ça reste beau et discret sans dénaturer la façade du château qui est éclairé sur toute la longueur par des Colors Zoom 180 Oxo.

Les Pointes Robe dynamisent l’espace du festival.

SLU : Comment sont utilisés les Robe Pointe ce soir ?

Lucas Bussy : En beam avec un peu de mouvement de chaser, de dimmer et quelques effets de gobos. Je me suis un petit peu amusé à envoyer des effets de ligne psychés en réflexion bas-relief.

C’est sympa de sortir des designs très symétriques pour suivre l’implantation du lieu qui elle-même ne l’est pas. Je trouve le Pointe très polyvalent. Il ne lui manque qu’une trichromie pour éviter le défilement de la roue lors des changements de couleurs.

Les Pixyline 150 envoient le boulet traversés par le flux vidéo qui leur est envoyé.

SLU : Quelles sont les couleurs que tu utilises pour éclairer ces DJ sets ?

Lucas Bussy : Du bleu, du rouge, du violet très sombre. J’aime quand c’est simple c’est-à-dire soit bicolore soit monochrome mais pas de mélanges. J’apprécie également d’utiliser le blanc et les couleurs claires pour éviter de perdre trop en luminosité.

SLU : Tu as également des barres Pixyline 150 Oxo.

Nils Limoge : Oui, ce sont de très bons produits. Le fait qu’elles soient IP65 est pratique car le temps peut être très changeant au cours d’une même soirée. Ça nous évite d’avoir à tout protéger. De grosses averses prévues sur la région nous ont d’ailleurs amenés à reporter deux dates.

SLU : Comment allez-vous vous en servir ce soir ?

Lucas Bussy : On est en mode pixel, donc sur 62 canaux pour le Pixyline, ce qui permet de leur envoyer des fichiers bitmap en vidéo. J’ai récupéré, sur un site spécialisé, des contenus de type flèches, des lignes qui montent ou des diagonales qui descendent. C’est une barre qui a quatre couleurs de leds, rouge-vert-bleu et un blanc chaud, qui permet de créer des couleurs assez cool. Le produit est IP65, ce qui est pratique. Malheureusement deux de nos barres ont tout de même pris l’eau lors d’un déluge.


Vous reprendrez bien une petite bouffée de ZR 45. ©Multyde

SLU : Comment s’est passé le SAV ?

Lucas Bussy : Le SAV d’Axente a tout pris en charge car l’appareil était neuf et sous garantie.

Le festival met le paquet sur les effets. Boite à Whoua et jet de brouillard, l’idée est d’en mettre plein la vue !

SLU : Deux Martin JEM ZR45 font leur apparition cette année.

Nils Limoge : Oui, c’est une machine à fumée que l’on utilise pour simuler un effet de CO2.

Lucas Bussy : Elles envoient dans le public, font de l’effet au même titre que les fameuses « boîtes à whoua », les Oxo Sparkjet U1. Je n’envoie pas forcément les deux en même temps. Ce qui est intéressant c’est de créer un effet de montée qui peut être renforcé par les Blinders Oxo Blitz.

Ils sont contrôlés par la GrandMA 2 et ont chacun leur adresse ce qui permet soit un effet net avec tous les strobes, soit de créer un balayage ce que j’aime beaucoup. Tout est en live, j’ai programmé des tableaux que je viens agrémenter avec des effets.

Le Dj International Joris Delacroix s’éclate au milieu des flammes froides des Sparkjet. ©Multyde

SLU : Lucas, comment est organisée ta régie ?

Lucas Bussy : J’ai installé un retour wysiwyg car la régie est à côté de la scène dans une aile du château et non pas en face de la scène comme c’est prévu d’habitude.

Pour éviter de contrôler la lumière « à l’égyptienne » dixit Nils, Lucas Bussy s’est installé un wysiwyg à côté de sa console GrandMA.

Nils Limoge : C’est tellement plus joli de ne pas avoir de régie dans le public et de ne pas subir une tente énorme qui gâche la vue. Nous avons considéré que ce système était possible pour un concert electro et c’est même une disposition qui pourrait être envisagée pour la version initiale du festival Cocorico Electro.

Lucas Bussy : Au mois de mars dernier, on a suivi une formation réseau lumière chez « Whiti-Audio Formations » ce qui nous a permis de créer un réseau et de connecter un visualiseur situé à côté de la console. Je peut ainsi voir ce que je fais en live. En amont je dois donc faire un travail de préparation pour bien caler les positions des appareils. Et quand on fait notre installe, des réglages et des updates si besoin.


“L’Equipe Video” a déployé son matériel pour la captation d’une des dates du festival. ©Multyde

Un son qui porte

On observe deux types de festivaliers : des gens jeunes et festifs et d’autres cherchant une ambiance familiale pour profiter de la musique autour d’un apéritif « dinatoire-champêtre ». C’est donc un public éclectique qui aime autant écouter Joris Delacroix que jouer au Molky dès l’ouverture à 18 heures. Une activité qui d’ailleurs donne tout son sens aux « Garden-Party » comme le fait remarquer Lucas Gaucher, jeune technicien touche à tout de 27 ans promu au Son sur cet événement.
Son BTS Audiovisuel option son en poche, Hadrien Gaignon (dont nous avions parlé l’année dernière NDLR), lui met le pied à l’étrier, en le recommandant sur différentes missions qui le mèneront jusqu’au projet des Garden-Party #2 by Cocorico.

Les Kara en diffusion principale.

Lucas Gaucher : Hier matin nous avons installé et réglé la diffusion et maintenant, on est surtout attentifs aux différents changements sur le plateau quand les Dj se succèdent. Il y a aussi une priorité à gérer les niveaux car les Dj ont parfois tendance à les pousser.

SLU : Tu parlais de limite à ne pas dépasser niveau son.

Lucas Gaucher : En début de soirée, l’ambiance est plutôt conviviale et on se laisse une marge pour monter les niveaux de manière contrôlée jusqu’à la fin de la soirée quand l’ambiance est à son comble. Je veille aussi à ce que le show se termine à l’heure pour respecter l’accord passé avec la mairie.

Après une année bien sérieuse, les festivaliers ne sont pas les derniers à se lâcher et ça fait plaisir à voir 😉 ©Multyde

SLU : Peux-tu nous détailler ton équipement son ?

Lucas Gaucher : En diffusion il y a une ligne de 6 Kara II L-Acoustics à directivité variable, 2 subs SB18 et un SB 28. Les DJ ont des L-Acoustics X15 en retour. Pour contrôler mes amplis j’ai installé un routeur qui me permet de les gérer depuis mon ordinateur.
Ma console est une Yamaha LS9. Quand il y a plus de live avec des instruments, je peux aussi brancher un iPad et, grâce à l’application Yamaha Stage Mix, déporter la régie en me déplaçant dans la foule dans une certaine mesure.

Lucas Gaucher se balade dans la zone publique pour ajuster le son depuis sa tablette. ©Nicolas Devaux

SLU : Quelle a été la préparation nécessaire en amont pour sonoriser cet espace ?

Lucas Gaucher : Le logiciel Soundvision d’L-Acoustics nous permet de faire de la « prédiction sonore ». Je modélise ma zone d’écoute et en paramétrant les références des produits et les distances d’écoute, j’obtiens l’angulation des boîtes du système.
Je cherche à trouver le juste milieu pour que le son soit homogène. Ça permet de se concentrer sur les réglages fins une fois installé dans l’environnement. C’est donc un gain de temps assez considérable.

SLU : En quoi consistent ces ajustements que tu fais sur place ?

Lucas Gaucher : On va jouer sur les angles des six boîtes pour obtenir la meilleure répartition possible et faire des choix comme favoriser la zone d’écoute devant le booth du DJ quitte à perdre un peu derrière. Pour cet événement, on essaye de travailler sur la distance pour aller taper au fond au niveau de la cour d’écurie mais sans non plus trop envoyer, car c’est dans cette zone que les gens mangent tranquillement.

Stars Europe de nouveaux défis

Un événement bien maîtrisé tant techniquement que dans l’offre de divertissement proposée par l’équipe de Stars Europe à son public. L’épisode Covid a entraîné de nombreux bouleversements pour toutes les sociétés techniques liées à l’évènementiel et au spectacle en France et Stars Europe n’y a pas fait exception. L’entreprise a su réinventer son festival phare mais aussi son fonctionnement en interne.

Nils Limoge, le nouveau gérant de Stars Europe.

SLU : Le rachat de Stars Europe devait avoir lieu l’année dernière mais j’imagine que l’épisode Covid a bouleversé les plans ?

Nils Limoge : Oui, tout a été freiné et n’ayant pas d’activité étant donné que je suis salarié, je me serais endetté sans avoir de rentrées d’argent, ce qui n’était pas cohérent. Je rachète donc Stars Europe en octobre pour en devenir le gérant.

SLU : Comment avez-vous géré la crise chez Stars Europe ?

Nils Limoge : On a décidé de ne pas reporter nos emprunts et continuer à les rembourser notamment par rapport à l’achat du bâtiment qui n’est pas encore soldé. Mais nous avons tout de même pu bénéficier des aides comme le fonds de solidarité même si le montant n’était pas très important comparé à notre Chiffre d’Affaires de 2019. Nous avons également bénéficié du chômage partiel et réalisé quelques projets évènementiels. Nous avons également diversifié nos activités vers les installations en Domotique Audio pour certains lieux privés.

SLU : Quand tu dis Domotique Audio ça concerne quoi ?

Nils Limoge : L’installation de produits déployés sur un réseau que la personne peut contrôler depuis n’importe quelle pièce ou dépendance. Nous avons également créé « Stars Europe Healthcare » pour accueillir des demandes liées à l’installation d’appareil UV-C pour désinfecter des lieux publics comme des écoles, des théâtres ou des bureaux. Pour nous, ça restait dans la continuité de notre activité. Même si la lumière était invisible, ça revenait à vendre un projecteur alimenté sur secteur.

Parmi les derniers projets de Stars Europe, on retiendra le Festival Alchimie Music (…) © Minaris

SLU : Comment a été accueillie cette technologie ?

Nils Limoge : Les gens étaient quand même anxieux et il a fallu faire preuve de beaucoup de pédagogie auprès des utilisateurs. Par exemple, une mairie a souhaité équiper toutes ses écoles mais nous nous sommes heurtés aux inquiétudes des directeurs et professeurs. Chaque vente correspondait à une belle victoire après une bataille quasi systématique.

(…) avec la présence remarquable des Mantis. © Minaris

© Minaris


SLU : Des formations aussi peut-être ?

Nils Limoge : On a effectivement organisé des formations en partenariat avec Whiti Audio situé à Orléans dans nos locaux. Tous nos techniciens et d’autres ont été formés au Calage système, réseau audio Dante et Grand MA pour les plus jeunes.
Ils travaillent sur les consoles comme des pianistes et le formateur lui-même était impressionné. Lucas Bussy nous a même exporté un rendu 3D lumière sur Unreal Engine (un moteur de rendu utilisé majoritairement pour des jeux vidéo NDLR). C’était impressionnant ! Ils sont curieux, inventifs et ne se cantonnent pas à un seul logiciel.

SLU : Vous êtes combien chez Stars Europe ?

Nils Limoge : On est un gros noyau d’une quinzaine d’intermittents en qui j’ai confiance à 100 %. Et en fixe, nous sommes six avec Agathe Pouillart, Pauline Ogé, Lucas Bussy, Valérie, Bruno et moi.

Les Mantis en jettent de leur belle silhouette et de leur puissance survitaminée de couleurs programmables à l’infinie. D’autant plus que la foule était conquise par une programmation pointue qui aura rythmé les Cocorico Electro Garden Party #2. Comme toujours et fidèles au poste, les Mini P1 et les Pointes assurent eux aussi le show emmené par Nils et Lucas.

Stars Europe n’a donc pas fini de nous faire rêver dans le Loiret avec des concepts toujours plus originaux comme leur dernier projet pour l’Alchimie Music Festival. On sent que leur réflexion prend en compte les besoins mais avant tout, les envies du public. Une véritable aventure humaine qui a su s’adapter à la crise et se poursuit.
On attend maintenant la suite de l’histoire en espérant que le festival pourra reprendre dans son format classique l’année prochaine.

Plus d’info sur

– Stars Europe
– Les produits Portman
– Les produits Robe
– Les produits Oxo
– Les produits Martin
– Les produits L-Acoustics

 

Atelier SSL – System T le 25 octobre

Algam Entreprises organise un événement SSL le 25 octobre dédié à la gamme de consoles System T et leur exploitation dans le domaine Broadcast et le Live.

Cet événement s’adresse aux ingénieurs du son et techniciens audio, Broadcast et live, aux prestataires de services et aux intégrateurs. Vous pourrez ainsi échanger avec les spécialistes SSL sur les fonctionnalités des consoles S300 et S500.



Au programme

Introduction générale
Les principes de fonctionnement
Les environnements de travail
Le transport audio numérique avec Dante

Vous avez la possibilité de :

Vous inscrire à la session du matin (de 10 h 00 à 12 h 00) ou de l’après-midi (de 14 h 00 à 16 h 00)

Participer à cet événement soit :

  • En présentiel dans les locaux parisiens d’Algam Entreprises (20 rue Bouvier – 75011 Paris)
  • A distance via Zoom

Inscription sur le site Algam

WARM Audio présente le WA-8000

Warm Audio présente le WA-8000, la reproduction d’un capteur studio à tube japonais commençant pas S et terminant par Y à large diaphragme, double directivité cardioïde et omni, star des années 90 et qui a contribué à façonner le son de vedettes de la pop, hip-hop et RnB telles que Dr. Dre, Mariah Carey, Boyz II Men, Brian McKnight, Eminem, Rihanna ou Drake.

Le WA-8000, un air de famille avec le tube à vide déporté à l’arrière !

Le modèle original s’est démarqué avec des aigus naturels et ouverts, des médiums très clairs et précis, restituant jusqu’aux plus infimes détails d’une performance vocale contrairement à nombre d’autres capteurs d’époque. Le WA-8000 offre le même type de haut du spectre et look mais pour un budget beaucoup plus abordable.

Fidèle à la légende mais aussi au son, l’équipe de Warm a fait le choix d’équiper le WA-8000 avec la K67, une double capsule à membrane en Mylar dorée à l’or fin inspirée d’une marque allemande bien connue, mais aussi un transformateur suédois Lundahl sur mesure, une pentode 6AU6 neuve et rigoureusement testée mais tirée d’un stock de tubes d’époque, des condensateurs Wima et un câble de liaison avec l’alimentation en 7 brins de chez Gotham.


Une très jolie vue de la double capsule dont les deux chiffres rappellent un autre micro.

Le résultat est un rendu qui respire, piqué et aussi à l’aise sur des voix que sur des guitares sèches ou tout autre instrument acoustique, exactement comme le modèle original. Le choix d’avoir déporté le tube à vide en dehors du corps du micro va bien au-delà du look et permet de le faire fonctionner à sa température optimale ce qui a pour effet de baisser son bruit de fond et sa distorsion et d’améliorer son rendu et sa durée de vie.

Le mode cardioïde avec une réponse droite et très étendue.

L’omni avec un haut un peu plus torturé et une naturelle perte de présence liée à l’addition des deux capsules avant et arrière.

La mallette avec le micro sorti de la mousse pour les besoins de la photo.

Le micro est livré avec une alimentation séparée, le câble de liaison à 7 broches, le cordon secteur et la suspension cage spécifique dans une mallette rigide.

Pour de plus amples informations sur le site Arbiter France

Pour encore plus d’infos en anglais et des extraits sonores issus du WA-8000, cliquez ici

 

Presets ICOA pour les ampli LD Systems DSP 44/45K

Depuis leur lancement sur le marché en 2020, les haut-parleurs coaxiaux à large bande de la série ICOA de LD Systems se sont installés dans le portefeuille de sonorisation des musiciens, des groupes et des DJ.
Avec l’ajout de préréglages DSP pour les versions passives ICOA 12″ et 15″ des amplificateurs de puissance DSP 44/45K de LD Systems, ces enceintes polyvalentes de sonorisation peuvent désormais être utilisés de manière encore plus flexible.

Grâce à sa conception coaxiale, à son pavillon CD rotatif et optimisé pour le BEM, qui peut être utilisé comme haut-parleur de sonorisation ou comme moniteur de sol, ainsi qu’à diverses autres fonctions, la série ICOA se présente comme un véritable outil polyvalent pour les applications live.
Pour les installations permanentes, les modèles passifs ICOA sont également disponibles en blanc. Ils peuvent être montés sur les murs en position verticale ou horizontale à l’aide d’un support mural spécialement conçu avec le système Easy-Click et un acheminement propre des câbles.

Les enceintes coaxiales passives de la série ICOA sont disponibles dans les versions ICOA 12 et ICOA 15 avec respectivement des haut-parleurs de 12 » et 15 ». Grâce à leur excellente réponse dans les basses, les haut-parleurs de la gamme ICOA conviennent non seulement aux musiciens et aux groupes, mais aussi aux écoles de danse ou aux DJ mobiles qui souhaitent se passer d’un caisson de basses lourd et peu maniable.

Les presets ICOA pour les amplificateurs de puissance DSP 44 K et DSP 45 K de LD Systems sont maintenant disponibles au téléchargement et qui est disponible sur la page produit du modèle ICOA correspondant à l’adresse suivante : ld-systems.com/icoa

En plus des presets spécialement adaptés à la série DSP de LD Systems, vous trouverez également un PDF avec toutes les données techniques pertinentes pour une utilisation avec les amplificateurs de puissance DSP d’autres fabricants.

Pour plus d’informations sur Ld system et Adam Hall vous pouvez visiter ld-systems.com et adamhall.com

 

Le Mont-Saint-Michel rayonne avec Robe!

@DimWorks

Après le Château de Vincennes et le Phare des Baleines, l’Abbaye du Mont Saint Michel a servi de cadre au Monumental Tour, le dimanche 19 septembre dernier, en clôture des journées du Patrimoine.

@Wozniak

Le DJ/producteur Michael Canitrot a joué un set électro de plus d’une heure, diffusé le 19 septembre, en simultané par C8 et sur les réseaux sociaux.

Une scénographie exceptionnelle impliquait le mapping vidéo grandiose signé du collectif AV-Extended sur la façade de l’abbaye et un show lumière majestueux conçu par Cédric Davignon, de l’agence Electron Libre Design avec un gros kit de projecteurs Robe fournis par AES.

@Wozniak

De mémoire de Normand, l’abbaye n’avait jamais été aussi mystérieuse, et vivante. Au total, 110 projecteurs motorisés ROBE lighting ont été utilisés pour créer l’émotion et garantir un show à la hauteur de l’événement et du lieu.

@Wozniak

Cédric Davignon, déjà concepteur du show lumière au Phare des Baleines de Ré a choisi le MegaPointe, pour la puissance et la qualité de son faisceau beam :
« La demande de Michael Canitrot était de projeter des faisceaux dans le ciel depuis l’abbaye et son périmètre, qui étaient filmés par plusieurs caméras au sol et sur des drones.
Il fallait donc varier des directions de lumière pour augmenter les possibilités de visuels. ».

©Wozniak

En complément des MegaPointe et pour accompagner le mapping vidéo (issus d’images de l’espace prises par l’agence spatiale européenne), Cédric a spécifié des profiles Forte et des barres de leds Tetra2 : « Les forte disposés autour de Michael étaient utilisés pour l’éclairer à contre et pour illuminer les vitraux de l’Abbaye. Avec les Tetra2, j’ai réalisé un « effet de puits » autour de Michael et des effets de pixels. » précise Cédric.


@Wozniak

Equipement Robe

43 MegaPointe
4 Forte
20 Tetra2
15 Pointe
15 xSpiider
4 Divine 160 RBGW (Anolis Lighting)



Le kit Lumière, le réseau et l’alimentation électrique étaient fournis par la société AES. L’héliportage du matériel jusqu’au sommet de l’abbaye, ainsi qu’un renfort de personnel étaient assurés par société Contact STE.

Plus d’infos sur :

– Le site Monumental Tour
– Le site Robe Lighting France

 

L’écoute cinéma JBL sur mesure de Zynco Studio

Une des trois C221 JBL, passive deux voies disposant d’une pièce de mise en phase et de linéarisation du médium produit par le 15”. Deux moteurs, l’un démarrant à 1,7kHz et l’autre à 2 kHz, prennent le relai et se combinent pour garder de l’énergie une fois passé l’écran transonore. L’enceinte ne fait que 30 cm de profondeur mais a une portée plaçant le dernier siège à 15 mètres.

Zynco Studio propose des services haut de gamme de post-production audio comme le doublage et la création de voix, le sound design et le mixage, dans leurs auditoriums calibrés broadcast et cinéma, à destination des plus grandes chaînes de télévision nationales et internationales.

C’est dans leur auditorium de Lille que Les Gens du Son ont intégré dans le système d’écoute une diffusion cinéma JBL 7.1, composée d’enceintes C221 pour le LCR, d’un subwoofer custom JBL GTI15 et de 8 enceintes surround 8320.

La polaire du 15” avec le système Acoustic Aperture Technology à gauche et sans à droite. Le bleu foncé est le 800 Hz, le cyan le 1 kHz, le vert le 1,25 kHz et le magenta le 1,5 kHz.


La baie machines de l’auditorium ou Crown et BSS sont bien représentés.

L’égalisation du système d’écoute est prise en charge par un processeur BSS BLU100, équipé d’extensions d’entrées BLU-BIB, de sorties BLU-BOB et d’une commande déportée BSS permettant la commutation des sources et des modes d’écoute.
L’amplification est assurée par des amplificateurs Crown CDI4600 et XLC2500.

« JBL a récemment restructuré sa gamme cinéma et, parmi les nouveaux modèles d’enceinte proposés, nous avons sélectionné la C221 qui répondait aux exigences de pression sonore nécessaire pour les 70 m2 de ce studio.


Fred Filhol, dir tech des Gens du Son.

Nous l’avons intégré grâce à une conception acoustique totalement adaptée, en créant un mur acoustique absorbant avec guide d’onde intégré.

Les enceintes surround 8320, en plus d’être extrêmement efficaces sur l’ensemble du spectre, s’intègrent parfaitement à l’esthétique du lieu », Frederic Filhol, Directeur Technique chez Les Gens du Son.

D’autres informations sur :

– Le site Zynco Studio
– Le site Les Gens Du Son
– Le site Freevox

Une vue latérale du studio avec deux 8320 JBL.

 

Chauvet Maverick Force-S Profile

Sur le créneau particulièrement dynamique des petits projecteurs spot à couteaux motorisés destinés aux salles de petite ou moyenne jauge, Chauvet rend à son tour sa copie. Nous avons testé le Maverick Force en version « S Profile ».

Notre petit Force S Profile semble tout à fait à l’aise avec des caractéristiques de « petite qui a tout d’une grande » : poids plume de 24 kg, 63 cm de haut (tout déplié) et module de leds blanches de 350 W pour envisager de jolies scènes.

Et ce projecteur n’est pas en reste en termes d’effets : zoom, focus, deux roues de gobos, trichromie, roue de couleurs, frost, prisme, et module découpe. What else ? !

La machine se pilote en DMX via 31 ou 47 canaux (2 modes de contrôle), et peut aussi être connectée en DMX-RDM, Art-Net, sACN, W-DMX.

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Les Mesures

Derating

Classiquement, nous démarrons par le derating pour le mode de refroidissement standard, machine allumée à pleine puissance, en mesurant l’éclairement au centre toutes les 5 minutes.

La lumière se stabilise en 10 minutes avec une faible atténuation de 6 % qui témoigne d’une bonne gestion de la température du circuit de leds.
Nous mesurons au spectromètre, pour le blanc natif des leds, une température de couleur de 6900 K et un IRC Ra de 70 (qui passera à 91 grâce à un filtre rehausseur en laissant quelques lux au passage).


Plus petit net

Au plus petit net, après derating, nous mesurons à 5 mètres un éclairement au centre de 56 000 lux (60 150 lux à froid) : ça pique ! L’angle du faisceau descend à 5,2° et le flux atteint 10 960 lumens (11 670 lm à froid). La courbe d’intensité lumineuse présente un léger creux au centre qui se révèle invisible à l’œil.

Faisceau 20°

Le flux monte, à 14 100 lumens (15 000 à froid) ! La courbe d’intensité lumineuse est quasiment plate et belle.

Faisceau large

Avec 13 400 lm après derating (14 270 lm à froid) le flux reste quasiment constant jusqu’au plus grand net. La courbe est aussi très belle, plate et régulière


Check !

Le dimmer est soumis à différentes courbes qui permettent d’envisager la plus grande finesse de travail. La courbe se configure dans le menu avant de lever les ponts en étant sûr d’avoir bien vérifié toutes les machines !

Courbe de dimmer de 0 à 10 % en mode Square Low.

Courbe de dimmer de 0 à 100 % en mode Square Low.


Le faisceau dispose donc d’un zoom. Au plus petit net, nous mesurons environ 5,2°. Au plus large (net, toujours) on arrive à presque 40°. Alors ce n’est pas le zoom qui ouvre le plus au monde mais c’est tout de même très bien pour une machine compacte.

Le zoom

Le net est possible sur à peu près toutes les valeurs de zoom et sur une distance de projection assez courte. Le strobe s‘attache une fonction particulière, nommée « Virtual strobe » qui agite les différents secteurs de leds pour créer une animation scintillante dans le faisceau. Pourquoi pas !
Une trichromie CMY associée à une roue de couleurs permet d’envisager la plupart des teintes, et éventuellement avec de très beaux fondus. Sans CTO progressif, il faudra produire les correcteurs chauds avec la trichromie. En mode étendu (47 canaux), un canal permet d’émuler le CTO. C’est plutôt efficace.

La trichromie en mode full CMY.

Teintes obtenues avec la trichromie.

La roue de couleurs complémentaires offre 5 teintes pleines et saturées, ainsi qu’un filtre CRI (passant donc l’IRC de 70 à 91).

Teintes de la roue de couleurs.

Un dernier filtre, il s’agit d’un léger CTB, est engagé automatiquement dans le faisceau en présence d’un gobo pour corriger le « yellow shift » généré par la réflexion parasite due au traitement de surface des leds et éviter qu’une teinte jaunâtre ne vienne remplacer le blanc du faisceau. La température de couleur de 6900 K en natif passe alors à 7100 K avec ce filtre. C’est clean. Cette fonction est débrayable au besoin via le canal DMX « control ».

La roue de couleurs peut jouer en demi-couleurs en fonction de la façon dont on l’introduit dans le faisceau mais elle ne sera pas focalisable pour des effets bicolores avec un tranché net. Pour ce qui est de la trichromie, elle fonctionne très bien et permettra d’obtenir toutes les teintes souhaitées à l’exception d’un « congo-blue » très profond, (comme sur toutes les machines à leds…). Même le rouge est convaincant. Et si vous êtes un ayatollah du rouge, il y en a un ultra-profond sur la roue de couleurs…

Le Force-S Profile propose deux roues de gobos. La première comporte neuf gobos fixes interchangeables en métal.

La roue de gobos fixes.

La roue de gobos tournants.

La deuxième porte sept gobos tournants et indexables en verre, là aussi interchangeables of course. Le design des gobos est plutôt original. On peut juste regretter que les associations de gobos fixes et tournants n’aient pas été davantage étudiées pour travailler en couple. Certains mélanges entre les deux roues peuvent donner des effets sympas, mais beaucoup n’apportent rien dans le faisceau.

Couteaux

Le module de couteaux permet de sculpter le faisceau avec quatre lames disposées sur quatre plans différents. Ça veut dire qu’il y aura toujours un compromis à faire sur la netteté de l’ensemble. Par contre, chaque lame, totalement indépendante, offrira de grosses libertés de positionnement.

Les couteaux.

L’iris serré.

L’ensemble de la frame peut s’orienter sur 120°, ± 60° pour choisir vos axes à volonté. Le fonctionnement de la découpe est fin et précis. On peut tout à fait travailler des effets visuels projetés ou volumétriques avec.

L’iris vient compléter le modelage du faisceau. Associé au zoom serré, il génère des faisceaux très fins, pointus même, et on apprécie ses effets de « pulse ».

Un prisme à quatre facettes, tout à fait splendide, étale le faisceau remarquablement et sa qualité optique offre une projection assez parfaite sur l’ensemble de l’image démultipliée.
C’est indéniablement un des points forts des effets de cet appareil. De plus, il peut être utilisé sur toute la course du zoom. Il est bien sûr tournant dans les deux sens, et indexable.

Le prisme.

Le Force-S Profile dispose d’un frost progressif. Malheureusement la progressivité n’est pas absolument parfaite (et ce n’est pas si rare que ça hélas…). Tant qu’il n’a pas atteint la totalité de sa course, il génère simplement un halo autour de l’image restant nette. On perçoit aussi nettement son introduction dans le faisceau.

Le frost.

Question mouvement, la Lyre est dynamique, rapide et nerveuse. En même temps, ses mouvements lents sont extrêmement fluides et limpides. Un excellent point.

Effets variés avec gobos, couleurs et prisme.

Pour résumer un peu le chapitre de « l’utilisation », la lumière est belle et l’appareil a des effets sympas. On peut signaler un zoom qui n’est pas totalement rectiligne par rapport au faisceau. On a clairement trois centres différents si on joue serré, 20°, ou large, et on observe certaines déformations optiques, notamment avec l’utilisation de la découpe, en ouverture large, dont les lames droites peuvent générer des projections assez sensiblement courbes…
Tout ceci vient vraisemblablement de l’optimisation qui a été faite pour conserver une machine extrêmement compacte et relativement économique, proposant un nombre d’effets assez incroyable. Dans la globalité le bilan à l’usage est vraiment positif.

Vidéo de présentation


Menu et configuration

L’accès au paramétrage de l’appareil se fait par un menu avec écran couleur tactile. Six boutons permettent tout de même de circuler dans le menu en cas de défaillance du tactile. Une sécurité appréciable. Le menu est clair, intuitif, et simple à appréhender.

On y retrouve les menus d’adressage, de configuration réseau, W-DMX, les configurations des personnalités de l’appareil, des courbes de dimmer, le test manuel, les modes de ventilation, etc. On peut aussi sélectionner certaines options comme la vitesse de balayage de l’alimentation des leds (réglable sur 5 plages différentes, de 600 à 15 000 Hz) ce qui permet d’éviter certains effets scintillement de l’image d’une captation.

L’afficheur.

Il est possible d’avoir accès au menu lorsque l’appareil n’est pas sous tension secteur grâce à une batterie interne.

Construction de l’appareil

Le Force-S Profile se démonte très facilement à l’aide d’un tournevis cruciforme. Toutes les vis de la machine sont de ce type et aucun autre outil ne sera nécessaire.
Les carters de plastique sont dans une matière nouvelle plus lisse comparée au plastique rugueux recouvert d’une surface un peu caoutchouteuse d’autres machines de la marque. Il vieillira probablement mieux dans le temps et accusera moins les marques à l’usage.

L’assemblage des capots est simple et précis. Pas besoin de faire preuve d’astuce de sioux pour assembler les carters, pas de joints caoutchouc, ça s’assemble nickel.

La base se démonte en retirant quelques vis qui tiennent deux demi-capots venant entourer le carter de l’appareil.
Les capots comportent les larges poignées de transport. Elle abrite l’électronique DMX et les alimentations : une de puissance des leds, et l’autre pour la motorisation.


Panneau de connecteurs.

Le panneau de connecteurs comporte une True-1 doublée pour linker plusieurs machines des embases DMX in et Out en XLR5 doublées en XLR3 (pour satisfaire les DJs des années 90), deux ports RJ45 pour la connexion réseau, un USB pour la mise à jour du software, et l’antenne de réception DMX sans fil.
Sous la base on trouve les camlock pour l’accroche des deux oméga et la fixation de l’élingue.

Les deux capots de tête sont fixés par de grosses vis cruciformes imperdables, et sont retenus en sécurité chacun par une petite élingue. Celle-ci est connectée à l’aide d’un petit crochet sur lequel vient coulisser un petit manchon de silicone. C’est très pratique car ça permet d’éviter aussi des petits « bling-bling » en fonctionnement.

Le module de leds enfermé dans son cocon.

A l’intérieur de la tête, deux parties se démontent. Il s’agit, d’une part, de tout l’arrière de l’appareil comprenant la source, mais aussi le module d’effets équipé des couleurs et des gobos, et d’autre part, du module découpe totalement indépendant. Le reste (focus / zoom / prisme / frost) demeure dans la carcasse de la machine sur la partie avant.

Le module source à proprement parler, est constitué du circuit de leds associé à un cube qui supporte les optiques de parallélisation des faisceaux et le condenseur. Le circuit est fixé directement sur le radiateur traversé par des caloducs. Derrière un seul gros ventilateur assure la gestion du flux d’air pour le refroidissement des sources.

La boîte à lumière avec ses caloducs et son unique ventilateur.

Une fois désolidarisé de la boîte à lumière, sur le module Gobos / couleurs, on peut déjà voir la trichromie. Elle est constituée de disques rotatifs à trame variable qui assurent la progressivité d’entrée des teintes dans le faisceau.

Ce système a fait ses preuves mais est souvent un peu moins rapide qu’un système à drapeaux. Ceci dit, lors des essais, je n’ai constaté aucune lenteur de changements de couleur.


Le module couleurs / gobos.

Viennent ensuite la roue de couleurs complémentaires et les deux roues de gobos. Un petit ventilateur assure le refroidissement de toute la verrerie.
On peut voir que globalement, le chemin optique est assez étroit : moins de 2 cm de diamètre un peu partout. Ça fait partie des choix techniques qui ont été envisagés lors de la conception de cet appareil.
Le passage de la lumière dans un gobo se fait sur un diamètre d’image de 17 mm.

Le module couteaux.

Le module découpe comporte aussi l’iris. Un module assez classique, de fabrication logique et rationnelle.

La partie avant est constituée de deux chariots, l’un comportant le focus, et l’autre, le zoom. Sur l’un des deux, se trouvent les potences motorisées qui permettent l’introduction du prisme et du frost dans le faisceau.

Les chariots focus / zoom et les potences frost et prisme.

En bout de chaîne, la lentille de sortie, large d’une petite douzaine de centimètres, prolongée par une couronne qui enlève quelques « bavures » éventuelles du faisceau à certaines ouvertures de zoom.

Ses petits bras musclés

Pour le transport ou la maintenance, les verrous de blocage sont situés classiquement sur un bras pour le tilt et sous la lyre pour le pan. Les carters latéraux sur les bras de la lyre se démontent en retirant quatre vis par côté. De chaque côté un passage de câbles dans l’axe. La courroie tilt prend place d’un côté, tandis que de l’autre, une carte électronique gère l’alimentation des drivers. L’accès à la partie basse de la lyre se fait en retirant encore 2 demi-carters qui viennent couvrir la motorisation pan ainsi que la courroie qui anime l’axe central.

On a fait le tour !

Le MAVERICK FORCE S Profile est une jolie machine qui offre aux prestataires ou salles de spectacles une machine compacte et de puissance adaptée aux lieux plus petits ou à un éclairage de proximité. Il a souvent été frustrant de devoir, soit utiliser des machines beaucoup trop puissantes, soit utiliser des machines sous-équipées pour travailler sur des terrains de taille parfois réduite.
Même si quelques compromis optiques sont faits, Chauvet propose ici une machine dotée des effets et fonctions des plus grosses lyres du marché, qui permet d’élargir le champ des possibles en matière de créativité et de travail de la lumière pour tous. La FORCE est avec nous !

J’aime :

  • Le format compact
  • La lumière
  • Leds couleurs

Je regrette :

  • Certains compromis optiques
  • Le kit de gobos mal optimisé pour les mélanges d’effets

Tableau général

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Axente recrute un Chef de région Grand Est, Lumière & Structure – H/F

Axente, distributeur français exclusif de marques professionnelles dans les domaines de la lumière, de la structure et de l’audio, recrute un(e) Chef(fe) de région Grand Est pour promouvoir et commercialiser les marques de lumière et structure de son catalogue.


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IPNELEC voire GENELIP c’est Genelec en plus smart

Le géant finlandais Genelec s’attaque au marché de l’installation en réseau avec deux nouveaux produits, la 4420A et 4430A Smart IP.

Distribuée depuis peu par Audio-Technica France et bénéficiant d’un Product Specialist vraiment spécialiste en la personne de Gilles Petrotey, cette marque historique fait une entrée remarquée chez les intégrateurs.

: Gilles Petrotey qui dirige les ventes de Genelec en France depuis le 1er mars 2021.

SLU : Elles se situent où ces deux enceintes dans la vaste gamme de Genelec ?

Gilles Petrotey : Ce sont comme des 8020 et 8030, ou des 4020 et 4030, mis à part qu’elles sont adaptées à l’IP avec en tout et pour tout une prise RJ45 et un Euroblock pour l’entrée analogique à l’arrière. L’alimentation se fait en PoE ou mieux PoE+, ça s’insère dans un réseau Dante et avec le Smart IP Manager, il est possible d’administrer son installation et effectuer des réglages audio.

SLU : De quel ordre les réglages ?

Gilles Petrotey : Alignement temporel, sensibilité et 20 cellules paramétriques à trois commandes ou des versions plus simples type grave/aigu et coupe bas. Le tout par boîte.


Une face arrière de 4430A IP très, très dépouillée. Une simple prise RJ45 apporte le signal, le contrôle et l’alimentation.

SLU : Est-ce qu’on dispose d’assez de puissance électrique pour faire marcher les deux amplis de 50 W qui équipent chacun de ces deux petits modèles ?

Gilles Petrotey : Oui dès lors qu’on travaille sur la dynamique du signal, la couleur et précision Genelec plus que sur un niveau continu et élevé, surtout en PoE simple.
Les ingénieurs maison ont développé une excellente alimentation avec un stockage important qui permet de fonctionner normalement sur un programme musical en PoE+ en tirant parti du facteur de crête communément employé de 4 soit 12 dB.

Genelec conseille d’ailleurs d’alimenter ses deux enceintes avec un switch ou un injecteur PoE+ puisque c’est de là que viendra la capacité à raccourcir le temps de recyclage des réserves d’énergie entre deux crêtes. Il faut aussi compter sur les pertes en ligne qui sont en moyenne de 25 mW/m.


Une fenêtre du Smart IP Manager, ça ne fait pas tout, mais presque !

SLU : Qualitativement ces deux modèles sonnent aussi bien que les versions standard ?

Gilles Petrotey : C’est la même qualité, réponse en fréquence, dispersion et SPL avec pour la 4420 100 dB SPL et pour la 4430 quatre de plus à 104 dB de SPL.

La réponse en fréquence et l’atténuation hors axe de la 4430A IP, aussi bonne que les modèles « standard » de la marque.

La réponse en phase de cette même 4430A. En dehors de la double rotation dans le bas, la charge et le filtre coupe bas, le reste est parfait et heureusement qu’on sait que le recoupement se fait à 2,9 kHz, sinon le filtrage FIR aurait gagné !


SLU : Est-ce que les clients sont intéressés par le Dante même sans PoE ?

Gilles Petrotey : Oui absolument, on m’interroge sur de plus gros modèles en Dante et je pense que ça travaille à la R&D. Genelec est en train d’avancer assez vite non seulement vers le réseau, mais aussi vers le marché de l’installation où beaucoup reste à faire, y compris en termes de notoriété en tant que fournisseur de produits spécifiques à ce marché.

La version noire de la 4430 A. 120 choix RAL sont possibles…

SLU : Quelle nature d’installations est visé

Gilles Petrotey : Plutôt du haut de gamme, de la qualité dans de beaux hôtels, bars, restaurants, mais ce type de nouveau produit intéresse aussi des régies de post-prod en 5.1. Il y a des gens qui font le choix de tout avoir en Dante.

SLU : Est-ce que Genelec ne devrait pas resserrer et justement standardiser un peu ses différentes gammes…

Gilles Petrotey : Oui tout à fait et cette mini série Smart IP est une première pierre à l’édifice. C’est quand même chouette de pouvoir paramétrer les enceintes et à la fois les alimenter en signal numérique via la même prise. Ça évite les réseaux trop propriétaire.

L’idée serait de faire la jonction entre des enceintes à paramétrage et auto-calibration de type SAM, avec des enceintes plus ouvertes sur l’extérieur de type Dante, voire d’autres formats. Idéalement il faudrait faire transiter l’audio et les commandes par Ethernet.

SLU : Ça va donc bouger chez Genelec !

Gilles Petrotey : Très certainement. Je ne suis là que depuis quelques mois mais je sais que des nouveautés sont en préparation. La marque sait faire de remarquables enceintes, il ne manque qu’un peu d’interface, même des choses aussi simples qu’une remote avec des presets ce qui est très pratique quand on travaille avec différents formats d’écoute.


Une solution simple à déployer, performante et abordable en surround pour un audi ou pour jouer en immersif.

SLU : Et une paire de subs en Dante seraient les bienvenus.

Gilles Petrotey : C’est toi qui l’as dit mais bien sûr, tout en sachant qu’ils ne pourront pas être en PoE+, la nature et l’énergie du signal rendent l’alimentation secteur indispensable.

SLU : Est-ce que le système d’auto-calibration SAM apporte une aide précieuse ?

Gilles Petrotey : Ah oui, définitivement. Il n’y a pas d’erreur sur le choix des fréquences et le résultat est très efficace. Un peu drastique aussi, il nécessite toujours les oreilles et le choix final d’un homme pour adoucir certaines pentes ou corrections, mais c’est un vrai, vrai plus.

Un espace de coworking à Stockholm. 36 enceintes Smart IP. Sans doute une laisse doit calmer les ardeurs de certains…

Marque référence en studio et jamais avare de nouveautés, on sent que Genelec se prépare à une modernisation nécessaire d’une partie de ses produits pour pénétrer le monde de l’installation dont la prise RJ45 est la clé. A la lecture des chiffres, il parait clair que le passage à l’IP de ces deux petits moniteurs n’a en rien abîmé leurs performances. La greffe a bien pris.
Avançant à grand pas vers ses 50 ans, la marque finlandaise dispose d’un capital et d’un savoir-faire électroacoustique impressionnant, on ne doute pas une seconde de sa capacité à séduire encore plus largement en répondant aux demandes du marché. En ce qui concerne celui français, la présence de Gilles Petrotey, y contribuera certainement.

Pour plus de renseignements encore, visitez le site Genelec

 

Adam Hall Group nomme Ramón Macías à la division Installation

« LD Goes Install ». Depuis quelque temps déjà, Adam Hall Group développe de manière exhaustive ses solutions d’installation audio pour le secteur de l’intégration AV. Avec Ramón Macías, le fabricant de techniques événementielles dont le siège est à Neu-Anspach, dans la Hesse, met en place son équipe d’installation de manière encore plus ciblée.

En tant que directeur du développement commercial, cet employé de longue date d’Adam Hall et expert du secteur est responsable de l’expansion stratégique des domaines de l’installation fixe et de l’intégration de systèmes.

Ramon Macias

Ramón Macías connaît déjà la division audio d’Adam Hall Group pour avoir été représentant commercial pour l’Espagne et la péninsule ibérique. Désormais, le résident espagnol, âgé de 49 ans, sera responsable du développement continu de la division d’installation audio en tant que Business Development Manager Install/Integrated Systems.

« LD Systems écrit actuellement ce qui est probablement l’histoire la plus passionnante du secteur de l’installation audio. Je suis particulièrement impressionné par l’approche holistique avec laquelle la marque ne se contente pas de mettre des produits individuels sur le marché, mais travaille également de manière structurée sur des plateformes innovantes et des éléments de base, sur la base desquels le portefeuille peut continuer à se développer à l’avenir.
En tant que Business Development Manager Install/Integrated Systems, je suis enthousiaste à l’idée de contribuer à façonner cet avenir et d’ouvrir les marchés idéaux aux énormes possibilités de la marque LD Systems et de l’ensemble du groupe Adam Hall. »

« Nous sommes très heureux d’accueillir Ramón Macías, un professionnel de l’installation qui connaît déjà toutes les facettes de notre entrée sur le marché professionnel de l’audiovisuel intégré, puisqu’il a été directeur des ventes et chef de produit », ajoute Markus Jahnel, directeur de l’exploitation d’Adam Hall Group.
« Grâce à ses nombreux contacts personnels avec des partenaires et des clients internationaux, Ramón contribuera de manière importante au succès croissant de la division installation de LD Systems. »

Plus d’informations sur :
– adamhall.com
– ld-systems.com
– cameolight.com
– gravitystands.com
– palmer-germany.com
– defender-protects.com

 

Amadeus imagine le système son du Théâtre Le Préau

Le Préau, Centre Dramatique National de Normandie-Vire a pour mission la création artistique, la diffusion de ses œuvres sur le territoire régional et national, et l’accueil en résidence d’équipes artistiques. Il est dirigé par Lucie Berelowitsch depuis le 1er janvier 2019.

Lucie Berelowitsch, directrice et metteuse en scène.

« Le Préau est un lieu de fabrique et de partage, à la permanence artistique forte, pour assurer une création contemporaine articulée autour de la sensibilisation et de la transmission, capable d’irriguer son territoire et de s’ouvrir au niveau national et à terme au niveau européen et international, » évoque Lucie Berelowitsch.
La jauge du Préau est de 590 places, réparties sur une profondeur de 22 mètres, pour une ouverture de 18 mètres.

Le système de diffusion électro-acoustique imaginé pour Le Préau par la société Amadeus en concertation avec le Directeur Technique Alexandre de Monte et la Directrice Lucie Berelowitsch favorise une parfaite cohérence spatiale pour la quasi-totalité des auditeurs.

Le système est articulé autour du processeur de son spatial HOLOPHONIX, conçu par Amadeus, en collaboration avec l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique. Le dispositif mis en œuvre fait appel aux lois de la Wave Field Synthesis (WFS) ; algorithme de spatialisation du son embarqué au sein du processeur HOLOPHONIX. Ce procédé de reproduction permet, par analogie avec les hologrammes visuels, de capter ou de synthétiser une scène sonore en simulant les ondes acoustiques produites par des sources sonores virtuelles.

« J’ai beaucoup de plaisir à travailler sur ce système. Il répond bien. Il est très ‘clair’, sans agressivité, » évoque Mikael Kandelman, ingénieur du son et sonorisateur. « Je peux travailler à de très bas et très forts niveaux sans le moindre problème. Le mixage objet en WFS est assez étonnant, notamment avec des fonctions liées à la réverbération ou à la largeur des sources.
On a en effet la sensation de pouvoir ‘épaissir’ assez finement les masses sonores au plateau. Cela en fait un outil de création très prometteur que j’ai hâte d’expérimenter de nouveau, » conclut Mikael Kandelman. Cette technique permet de créer un champ sonore cohérent sur une zone étendue, préservant ainsi la fidélité de l’image spatiale même pour un auditeur excentré ou se déplaçant dans la zone d’écoute.

La ligne principale et ses huit C15.

Le dispositif frontal est composé de trois ‘antennes’ ou lignes de haut-parleurs.

La ligne principale est composée de huit enceintes triaxiales Amadeus C15 (1 x 15’’ LF ; 1 x 3.5’’ MF, 1 x 1.75” HF) suspendues au cadre de scène et uniformément réparties sur une ouverture de 15 mètres, induisant un écartement régulier entre les centres acoustiques.

La section moyennes/hautes fréquences de la C15 est articulée autour de deux transducteurs coaxiaux, chargés par un large pavillon unique, optimisé pour une dispersion de 60° dans le plan vertical et de 90° dans le plan horizontal.

Le premier moteur à chambre de compression couvre la bande 6 kHz – 22 kHz. Le second moteur concentrique à surface émissive plus importante, couvre la bande 900 Hz – 6 kHz. La section basses fréquences est assurée par un haut-parleur de 15” à large bobine.

Une deuxième antenne constituée de 24 transducteurs coaxiaux est installée au niveau du nez de scène. Ces enceintes sont intégrées au sein de douze modules de ‘rampe sonore’ grand format développés spécifiquement par Amadeus pour le Centre Dramatique National de Normandie-Vire.
Chaque module accueille deux enceintes PMX 5 (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF), soit un total de 24 boîtes. La face avant de chaque module reprend la courbure du gradin. Elle est naturellement inclinée de 19° afin que le centre acoustique de chaque enceinte vise la dernière rangée de spectateurs.

La rampe sonore dont on aperçoit les éléments en nez de scène.

Fixé en applique au-devant du proscenium courbe, ce système de front-fill ‘grand format’ à encombrement très limité offre trois fonctions, essentielles :

Il permet naturellement la couverture sonore fine et parfaite de la moitié inférieure du gradin.
Il permet par ailleurs de redescendre l’image sonore, de ramener du son venant du plateau et ainsi de maximiser la cohérence entre image sonore et image visuelle.
Enfin, cette importante densité de haut-parleurs favorise une très haute résolution spatiale, rendant quasi-imperceptible leur localisation et donc la présence de renforcement sonore.
Ce système est totalement démontable en quelques minutes, dès lors que ce même proscenium doit être manœuvré.

Une troisième antenne, constituée des toutes nouvelles enceintes coaxiales Amadeus C6 (1 x 6’’ LF ; 1 x 1’’ HF) est suspendue en rappel au-dessus du public, entre la deuxième et troisième passerelle. Ces enceintes apportent principalement un fin renfort de bas-médium/haut-grave, nécessaire en fond de salle.

Trois des huit C6 de la troisième antenne.

Le système de renfort de basses fréquences est articulé autour de la nouvelle référence Amadeus ABB 18, dans la proportion de quatre (4) unités au total.
Ce nouveau modèle à profondeur réduite et à hauteur allongée a été initialement décliné de la référence standard Amadeus ML 18 pour le Théâtre de le Ville (Théâtre des Abbesses). Cette série compte également les références ABB 12 et 15.
Deux caissons sont installés au cadre, dont un à cour et un à jardin. Deux autres sont installés au grill, au-dessus du public.

Le Préau a par ailleurs acquis un conséquent parc mobile de haut-parleurs, notamment constitué de références point source Amadeus PMX 5, PMX 8, PMX 12 et PMX 15. Ces enceintes sont destinées à une utilisation en retour de scène, ou mobile lors de créations sonores immersives.
Celles-ci pourront naturellement être insérées et pilotées au travers du processeur de spatialisation HOLOPHONIX offrant un total de 128 entrées/sorties et un nombre quasi-illimité de bus (ou spatialisateurs), chacun pouvant exécuter un algorithme de spatialisation embarqué et notamment Higher-Order Ambisonics (2D, 3D) Vector-Base Intensity Panning (2D, 3D), Vector-Base Amplitude Panning (2D, 3D), Wave Field Synthesis, Angular 2D, k-Nearest Neighbor, Stereo Panning, Stereo AB, Stereo XY, Native A- Format Ambisonics, Native-B Format Ambisonics, Binaural.

Nous avons enfin eu la possibilité de poser quelques questions aux équipes fixes et intermittentes du Préau pour mieux comprendre comment on apprivoise un tel outil et comment on construit un programme sonore résolument différent.

Comment envisagez-vous d’utiliser votre système au quotidien. Est-ce possible de s’en servir avec un gauche/droite offrant un SPL et une homogénéité suffisante ?

Maxime Chenel (régisseur son intermittent) : Nous avons pris livraison de ce nouveau système à la fin du mois de décembre 2020. Nous avons donc encore trop peu de recul pour évoquer toutes les potentialités et fonctionnalités offertes par cet outil. Nous avons au cours des derniers mois accueilli plusieurs résidences de création, en configuration ‘stéréo virtuelle’.
Ce mode de fonctionnement est le plus transparent pour les utilisateurs accueillis. Ils envoient en effet leur master gauche/droite de console dans le processeur, qui celui-ci synthétise le signal stéréophonique via une source virtuelle sur les lignes de haut-parleurs, selon les lois de la WFS.
Comparativement à un système traditionnel de type line-array, nous ressentons moins de sensation d’impact ou de SPL (le résultat est néanmoins largement suffisant pour notre lieu). En revanche, le système est beaucoup plus précis, notamment dans le panoramique. La couverture est par ailleurs très cohérente et homogène dans toute la salle.

Le directeur technique du théâtre Le Préau Alexandre De Monte

Prévoyez-vous de faire des résidences avec vos spectacles afin d’encoder voire créer un contenu audio digne de votre système ?

Alexandre De Monte (directeur technique Le Préau) : Tout dépend ce que l’on entend par là… S’il s’agit de recréer la partie son des productions ‘Maison’ encore au répertoire, je dirais que ce n’est pas d’actualité pour le moment.
S’il s’agit de nos productions à venir, alors oui bien sûr, c’est l’objet même de ce choix d’investissement. Nous avons d’ailleurs pu lancer les bases de cette nouvelle approche dernièrement lors de notre dernier Labo de création. Une nouvelle porte s’ouvre donc…

Mikael Kandelman (ingé son et sonorisateur) : L’encodage en WFS du son des spectacles au répertoire de la compagnie dépendra du temps et des possibilités techniques lors des reprises à venir. J’avais prévu de mettre cela à l’ordre du jour des exploitations de la saison 20-21 mais le Covid ne nous a pas permis de jouer…
Je suis cela dit enthousiaste à l’idée de pouvoir utiliser les nouvelles possibilités du système sur les prochaines créations du Préau. La partie « surround » sera traitée classiquement sur départs d’Aux mais la façade frontal WFS me permettra de travailler notamment les sources live en holophonie. Cela ouvre des possibilités nouvelles et nourrissantes.

Une des C6 de rappel de fond de salle.

Avez-vous communiqué avec vos auteurs et metteurs en scène afin de leur donner les clés de cette nouvelle façon d’exprimer du son dans des spectacles ?

Alexandre De Monte : Les productions ‘Maison’ qui se créent intégralement sur notre plateau pourront bien entendu exploiter cet outil de création. Se pose alors la question de la diffusion de la création dans les salles qui ne sont pas équipées de la même technologie… Il faudrait, idéalement, durant tout le processus de création, travailler simultanément deux configurations de diffusion sonore. Cela nous permettrait d’exporter la création de façon optimale dans tous les lieux.

La rampe de petites PMX5. Un petit coup de délai et l’image quitte les C15 pour redescendre en gagner en cohérence pour les premiers rangs de sièges.

Le processeur offre néanmoins la possibilité de ‘down-mixer’ (toujours en objet) vers des algorithmes beaucoup plus simples et notamment vers des dispositifs stéréophoniques ou L/C/R. Ces outils embarqués seront peut-être une réponse à notre problématique.

En ce qui concerne les compagnies qui n’effectuent chez nous qu’un temps de résidence donné (deux à trois semaines en général) et qui n’est pas nécessairement la finalisation de création, la problématique est inverse. Dans un contexte ou le temps et les budgets de création sont très contraints, il est difficile pour elle de se projeter sur une double configuration de diffusion sonore, d’autant plus si les perspectives de tournées ne présentent pas de lieux équipés de la sorte.

Enfin, concernant le fait de communiquer sur cet outil, Il nous faut d’abord en acquérir la maitrise complète. Depuis sa mise en service et dans le contexte particulier de cette saison à l’activité chamboulée, nous n’avons pas eu les opportunités de nous plonger pleinement dedans. C’est en répondant à des demandes concrètes et variées, dans le cadre d’une activité normale au plateau, que nous atteindrons cet objectif.

Qui a eu l’idée, l’envie et s’est donné les moyens de doter votre salle d’un système moderne et digne de votre parc lumière. Avez-vous été inspiré par une autre salle ?

Alexandre De Monte : Le système son de la Grande Salle datait de l’installation du Préau dans le bâtiment actuel, en 1996. Il était plus que temps de procéder à un gros investissement en renouvellement de ce secteur technique ; projet qui a été initié en 2018.

Un micro de mesure au milieu des sièges du Préau. Ca sent bon le calage…

La nouvelle directrice et metteuse en scène du Préau, Lucie Berelowitsch et les créateurs son qui l’accompagnent dans ses productions ayant déjà une approche très ‘spatiale’ de la création sonore, le choix s’est naturellement porté vers ce type de technologie, par ailleurs en plein essor.
Les expériences heureuses et éprouvées, initiées par différents confrères, principalement le Théâtre National de Chaillot, mais également la Comédie Française, La Scala, Les Champs Libres, Thélème ou Radio France nous ont évidemment encouragés dans ce choix.

Nous avons également beaucoup échangé avec Marc Piera, Responsable Son au Théâtre National de Chaillot, précurseur en la matière, ayant par ailleurs accueilli plusieurs dizaines de compagnies internationales au cours des dernières années sur un système similaire. Son retour d’expérience nous a conforté.

Comment avez-vous été formés à la mise en œuvre d’une reproduction immersive ?

Mikael Kandelman : J’ai travaillé longtemps au théâtre au côté du musicien Sylvain Jaques sur des systèmes de multidiffusion avec surround. J’y avais d’ailleurs été initié par mon autre métier, celui de mixeur pour le cinéma. Pour moi, cependant, l’approche du mixage objet et la WFS étaient réservés à l’expérimental et aux démonstrations.
Lors de l’écriture du cahier des charges du projet, les discussions que j’ai pu avoir avec les utilisateurs actuels de ces outils m’ont permis de comprendre que la WFS était déjà bel et bien présente dans le Théâtre contemporain. J’ai également pu entrevoir les nombreuses possibilités d’écriture sonore qu’elle permettait. Même si l’interface est encore perfectible, les premiers essais que j’ai pu faire en conditions réelles ont largement confirmé cela.

D’autres informations sur le site Amadeus Audio et sur le site Le Preau


Liste des références installées en fixe au Théâtre Le Préau Centre Dramatique National de Normandie-Vire :

Matrice HOLOPHONIX : 1
Rampe sonore sur-mesure intégrant deux transducteurs PMX5 : 12

Amadeus C6 : 8
Amadeus C12 : 8
Amadeus C15 : 8

Amadeus ABB 18 : 4

Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 4
Powersoft Ottocanali 8K4 DSP+DANTE : 4

Liste des références constituant le parc mobile du Centre Dramatique National de Normandie-Vire :

Amadeus PMX 5 (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 12
Amadeus PMX 8 (1 x 8’’ LF ; 1 x 1.7’’ HF) : 4
Amadeus PMX 12 (1 x 12’’ LF ; 1 x 3’’ HF) : 4
Amadeus PMX 15 (1 x 15’’ LF ; 1 x 3’’ HF) : 6

Amadeus ABB 18 (1 x 18’’ LF) : 2

Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 2
Powersoft Ottocanali 8K4 DSP+DANTE : 2

 

L’Esprite arrive chez GL Events Audiovisual

Présente sur les cinq continents et dans plus de 20 pays, la société de prestation GL Events Audiovisual vient tout juste d’investir dans 100 Esprite Robe, dotés de la technologie « TE » Transferable Engine.

Un investissement pour la société GL Events Audiovisual qui confirme l’enthousiasme des prestataires et des utilisateurs pour ce projecteur et qui affirme la dynamique « ESPRITE », avec à ce jour déjà plus de 20 prestataires équipés en France.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

« Castell d’Emporda », hôtel de rêve avec sonorisation Dqor et Maui i1 de LD Systems

© Carlos Garralaga

Enfant, le Néerlandais Albert Diks est tombé amoureux des vieux châteaux et palais de Catalogne lors de vacances en Espagne, aujourd’hui, il est lui-même le seigneur du château. En 2001, Diks a ouvert l’hôtel 4 étoiles « Castell d’Emporda » dans un ancien château du XIVe siècle situé le long de la Costa Brava, qui, avec son mélange de bâtiments médiévaux en pierre, son spa moderne et son ambiance lounge, ainsi que son emplacement à flanc de colline, est devenu le lieu de retraite idéal.

© Carlos Garralaga

20 ans après l’ouverture de l’hôtel, les propriétaires ont décidé de moderniser le système de sonorisation des vastes terrasses et espaces extérieurs de l’hôtel pour le mettre à la pointe de la technologie.

LD DQOR_series

Une tâche sur mesure pour les enceintes d’installation Dqor et Maui i1 de LD Systems. Les espaces extérieurs du Castell d’Emporda, répartis sur plusieurs zones, comprennent une piscine, un restaurant, un espace lounge et un espace polyvalent pour les fêtes et autres occasions.
Le prestataire de services Kamal Productions & Events était responsable du projet, et Elecson Sonido Profesional était le sous-traitant chargé de l’installation sur place.

Elecson avait récemment réalisé une installation comparable sur l’île de Formentera et y avait déjà fait les meilleures expériences avec les enceintes LD Systems des séries Dqor et Maui i1. L’objectif était de créer quatre zones de sonorisation indépendantes, contrôlables individuellement et parfaitement adaptées à chacun des quatre environnements, et bien sûr compatible pour une installation permanente en extérieur.

LD MAUI i1

Francisco Perez et son équipe n’ont donc pas eu à réfléchir à deux fois pour savoir quels systèmes feraient également bonne figure au Castell d’Emporda : « Les produits de LD Systems sont parfaits pour ce type d’installation extérieure.
Avec la combinaison de DQOR et de MAUI i1, nous avons créé quatre zones de sonorisation, chacune générant sa propre atmosphère sonore adaptée aux exigences de l’environnement. L’intégration s’est déroulée sans aucun accroc.

Au total, Elecson a installé 24 enceintes 2-voies Dqor 5 T B de 5 », dix enceintes colonnes Maui i1 et 10 subwoofers SUB 88 de 2 x 8″. Une matrice DSP ZONE X 1208 sert de centre de contrôle pour les quatre zones, chacune étant contrôlée par un amplificateur de puissance DSP 45 K à 4 canaux et un amplificateur MDi8-6K à 8 canaux.

Pour Kamal Sukhwani, directeur général de Kamal Productions & Events, c’était le premier projet avec LD Systems – mais certainement pas le dernier : « La combinaison de la qualité du produit et du son, du design et de la disponibilité rapide nous a plus que convaincus. »
Selon Kamal, le personnel de l’hôtel est également enthousiasmé par la facilité d’utilisation du système de sonorisation via les contrôleurs à écran tactile avec interface utilisateur spécialement programmée.
« Tout le monde peut contrôler les zones individuelles ou l’ensemble du système sans instruction préalable. C’est extrêmement pratique et simple d’utilisation et cela contribue grandement à l’ambiance particulière qui règne au Castell d’Emporda. »

© Carlos Garralaga

Les produits LD Systems suivants sont installés à Castell d’Emporda :

24x LD Systems DQOR 5 T B enceintes d’installation 2-voies intérieures/extérieures 5”
10x LD Systems MAUI i1 enceinte en colonne passive d’installation intérieure/extérieure
10x LD Systems SUB 88 subwoofer passif de 2 x 8’’
1x LD Systems ZONE X 1208 matrice DSP avec architecture hybride
1x LD Systems DSP 45 K amplificateur de puissance 4 canaux avec DSP
1x Ram Audio MDi8-6K amplificateur de puissance 8 canaux


Pour plus d’information vous pouvez visiter :

hotelcastellemporda.com
kamal.es
elecson.es
ld-systems.com
adamhall.com

 

Eos contrôle les Nuits de Nemaus

Habitué des grands projets, Pierre Wendels signe la création visuelle de ce spectacle historique associant projections vidéo et lumière contrôlées par EOS, avec Philippe Roy (Pilou) aux commandes du pupitre ETC. Il utilisait son nouvel outil de virtualisation Augment3d qui simplifie le travail de pupitreur.
Les “Nuits de Nemaus”, retrace la vie du personnage fantastique Nemaus fils d’Hercule. Sa naissance, ses amours étroitement liées à la ville de Nîmes, de l’antiquité au XIXe siècle.

Pierre Wendels à gauche et Pilou à droite. ©Jonathan Grimaux

Les Arènes de Nîmes, accueillaient en août dernier 4 représentations de ce spectacle poétique mixant dance, scènes de combats, jeu d’acteurs avec les images de 6 vidéoprojecteurs 20 000 lumens et les lumières de centaines de projecteurs.
Au total 10 univers DMX, étaient contrôlés par deux pupitres ETC : un EOS Ti et un Ion Xe 20 fournis par le groupe B Live. Le brouillard de 10 générateurs propulsé par turbines couvrait ce vaste espace.

©Jonathan Grimaux

Pierre Wendels a commencé sa carrière très jeune. A 17 ans, il découvre les techniques de scène au sein de la compagnie de théâtre anglaise Footsbarn Theater. Ses qualités aussi bien humaines qu’artistiques l’amènent au métier de régisseur et très vite il décide de se consacrer à la création lumière.
Pierre travaille alors pour de nombreuses compagnies de théâtre et de danse et croise la route de grands noms de la variété française sur des concerts événements (Jean-Jacques Goldman, Claude Nougaro, Victoria Abril…).

©Jonathan Grimaux

Fidèle à des metteurs en scène et compagnies de théâtre (Antoine Seguin, Les Monsieur-Monsieur, Roger Cornillac, Cie Trac…), Pierre destine aussi une grande partie de son travail de création à l’international avec la Compagnie Mécanique Vivante et sur des lieux hors norme comme le pont du Gard, les docks d’Amsterdam ou la Plaza Mayor de Madrid.

Pierre soigne avant tout l’humain. « Si la technique se voit, c’est que j’ai raté quelque chose. Je cherche à toucher le public avec un visuel et la technique n’est qu’un outil. Si l’équipe autour de moi est en confiance, tout le monde ose et c’est profitable à la création. »

©Jonathan Grimaux

Sur ce projet, Pierre s’appuie sur le talent de Virginie Martin pour créer les animations vidéo et de Philippe Roy alias Pilou pour les lumières.
« J’écris une note d’intention bien détaillée avec des dessins et des montages photo dans laquelle je raconte la lumière, et je confie d’abord à Virginie Martin le soin de concrétiser la partie animation visuelle avec sa propre sensibilité et une liberté plus personnelle sur les séquences purement vidéo.

Ensuite on intègre la lumière avec Pilou. La lumière et la vidéo sont indissociables. Avec Virginie, on a créé d’abord une œuvre à trous car j’ai déjà en tête le rendu final, et avec Pilou on positionne la lumière. On a alors les deux composantes qui créent l’œuvre visuelle et l’une ne marche pas sans l’autre. »


©Jonathan Grimaux

L’expérience de Pilou sur l’Eos mais aussi en création lumière lui est précieuse. Car si beaucoup connaissent Pilou chez ETC, il est ici pupitreur indépendant. Avant de rejoindre ETC il a tracé un long parcours dans la lumière, de théâtre, d’opéra et de cinéma.

« C’est très agréable, voire essentiel, de se remettre à l’occasion de l’autre côté de la console pour vivre l’expérience d’un utilisateur, commente Pilou. C’est un point primordial chez ETC. Par exemple, nos formateurs agréés, sont sélectionnés parmi des professionnels qui pratiquent réellement l’Eos sur le terrain. Personnellement, je présente l’Augment3d tous les jours depuis son intégration dans la console fin 2019 et c’est vraiment agréable de l’utiliser sur un tel projet ! »


©Jonathan Grimaux

En effet, le nouveau système de virtualisation de la console Eos permet notamment à Pilou et son équipe lumière de positionner automatiquement sur un plan 3D la soixantaine de projecteurs automatiques, en les faisant pointer sur 4 cibles au sol. C’est tout l’avantage du système FPE (focus position estimation).

En associant 4 repères au sol et 4 palettes de position dans Augment3d, l’Eos calcule la position réelle des sources qui ont toutes des angles particuliers dans l’arène. Une fois paramétrée, la console lumière répond au doigt du pupitreur. Un simple appui sur le plan 3D de l’écran tactile et tous les projecteurs pointent instantanément sur ce point de l’arène. C’est un énorme gain de temps pour le pupitreur et un confort d’utilisation inégalé.


©Jonathan Grimaux

Pilou profite aussi de l’occasion pour expérimenter quelques nouveautés qui sont actuellement en bêta-test et feront bientôt leur apparition dans le logiciel de la console, comme de pouvoir personnaliser le rôle des roues d’encodage.

Il utilise ici cette nouvelle fonction pour avoir un accès rapide aux paramètres du système de tracking des poursuites utilisées sur ce spectacle, sans avoir à passer par plusieurs pages et menus de la console. Idem avec les “Direct Select“ personnalisés, une fonction qui donne au pupitreur un accès rapide à de nombreux objets de sa conduite, déjà présente sur Eos mais étendue dans la nouvelle version.


©Jonathan Grimaux

Pendant le show d’une heure et demie, Pilou contrôle l’ensemble des asservis sur l’Eos Ti et se sert beaucoup des transferts manuels pour s’adapter à la vitesse de déplacement des comédiens. Juste à ses côtés, Pierre supervise le bon déroulé du show, gère les “tops“ et intervient en temps réel dans la gestion complexe du brouillard, nuisible aux projections mais indispensable aux effets lumière volumétriques.

Il contrôle également les projecteurs traditionnels depuis l’interface de la Ion Xe 20, comme le grand mur sur pivot de 30 PAR64, les 9 projecteurs BT500 ou le Fresnel 2,5 kW HMI qui roulent pour se mettre dans l’axe du personnage d’Hercule afin de projeter une grande ombre quand il fait son entrée. Les deux consoles Eos fonctionnent en redondance, l’Eos Ti opérant tous les calculs pendant que l’Ion Xe 20 sert de backup.

©Jonathan Grimaux

Dans les coursives, on pouvait également croiser Eric Leroy, formateur Eos, et technicien de B-Live en charge de la mise en place d’un réseau fibre redondant en étoile avec 3 points d’accès pour rendre les consoles Eos mobiles pendant la programmation. Tous les projecteurs communiquent en sACN.
Les consoles Eos prouvent ici qu’elles ne se limitent à leur qualité de gestion des couleurs mais ont bien des atouts pour gérer des shows à grande échelle.

En ce mois d’août, l’Eos a donc pris le contrôle d’un des amphithéâtres romains les mieux conservés au monde, avec plus de 200 personnages sur scène, pour concrétiser la vision de Pierre Wendels et offrir aux dizaines de milliers de spectateurs une parenthèse féerique dans cette pandémie qui n’aura que trop duré.



Équipe technique

Création lumière et visuels : Pierre Wendels
Réalisation images projetées : Virginie Martin
Opérateur lumière et conseiller technique : Philippe Roy « Pilou »
Poursuiteuse Lancelot 1 SpotMe : Océane Farnoux
Poursuiteuse Lancelot 2 : Alice Nedelec
Stagiaires lumières : Fanny Erdinger & Lucas Stankovic
Direction technique : Yann Guerrero
Moyens techniques : B-Live
Techniciens B-Live : Noé Baumont & Eric Leroy
Production : CulturEspace


D’autres informations sur le site ETC

 

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