Robe puise dans ses ressources

Avec un catalogue aussi abondant, il serait tentant pour Robe de se reposer sur son back-catalogue. Mais c’est mal connaître Josef Valchar, son dirigeant et fondateur, qui a placé l’ingénierie au rang de religion.
En revisitant certains de ses produits phares, il a corrigé ou fait évoluer une partie de sa gamme 2017-2018, avec en particulier une version quasi étanche de son best-seller MegaPointe. Les prototypes étaient présentés à Prolight+Sound.

IPointe, la version du MegaPointe bientôt armée pour prendre la pluie.

Traitement optique et blanc variable

Les lentilles de projecteurs ont toujours représenté un casse-tête pour la maintenance. Ces sphères de plastique ont naturellement tendance à prendre la poussière ou des dépôts de Glycérol venant des machines à fumée, voire à se rayer durant les manipulations quotidiennes. Alors Robe a investi, un million d’euros, dans un centre de traitement spécifique imaginé par une entreprise française, et placé au cœur de ses usines.

Cette machine de 8 mètres s’inspire des procédés d’opticiens en déposant deux couches spécifiques avant cuisson à haute température. La première cuve recouvre les lentilles d’un revêtement antistatique et la deuxième d’un complément de protection.
Cette nouvelle solution brevetée Robe est maintenant à l’œuvre sur les lentilles des Spiider, Tarrantula, LedBeam et ParFect 150. Les études ont montré une réelle barrière contre les poussières et rayures, une diminution des besoins de nettoyage et un gain de luminosité avec 1 à 2 %.

Une nouvelle version des Spiider et Tarrantula sera bientôt disponible en leds blanches, pour répondre à certains besoins en salon, architecture et événementiels. Sur ces modèles TW (tunable white), les quatre leds RGBW sont remplacées par 2 leds blanc chaud et 2 leds blanc froid. Cela permet d’obtenir un IRC supérieur à 93 et une température de couleur contrôlée entre 3200K et 6500K.

T1 Wash

Suivant de près le T1 Profile, de cette série de projecteurs dédiée aux théâtres et plateaux TV, le T1 Wash met aussi en avant son cœur led multicouleur développé exclusivement par Robe. Dotée nativement d’une grande richesse de teintes, cette source led MSL, pour Multi Spectral Light LED, est composée de diodes RGBAL. L’ensemble de ses composantes rouge, verte, bleue, ambre et lime permet d’obtenir un flux de 10 000 lumens pour 550 W de consommation, avec une immense précision de couleur et un IRC supérieur à 90.

Ici présenté avec une lentille PC, le prototype de la T1 Wash s’orne aussi d’un porte filtre pour ajouter certains accessoires ou gélatines spécifiques.

La gestion des couleurs est proposée suivant trois modes, modulables à volonté : Soit en en CMY ou RGB, soit avec l’ensemble des canaux RGBAL, ou encore en piochant dans les 237 couleurs préprogrammées du DataSwatch filter, obtenus grâce aux algorithmes RCC, le Robe Colour Calibration.

L’ajout d’un canal plus/minus green est destiné aux applications filmées, tout comme son nouveau gestionnaire de fréquence (Cpulse Flicker-Free), particulièrement adapté aux caméras HD et UHD.
Capable de travailler de 2700K à 8000K, le T1 Wash peut simuler une source Tungstène à 2700K et 3200K. Son dimmer L3 ultra-fin codé en 18 bits, son stabilisateur EMS de mouvement et ses frost léger ou standard rendent l’arrivée de son faisceau quasiment imperceptible.

L’optique soigné est composé d’un zoom 7°-50° aux éléments internes scellées pour éviter les dépôts de poussière ou d’huile de brouillard sur les lentilles. Un système d’insertion de 4 volets internes à orientation de +/- 90° et un effet ‘banane’ indexable (graduated scrim) permet de modifier nettement la taille de sa zone de projection. Disponible avec lentille Fresnel ou claire, type PC, cet asservi silencieux de 22 kg s’utilisera comme Wash ou lumière principale sur tous les shows dont la maîtrise de la couleur et du faisceau sont une priorité.

iPointe

Les nouveautés Robe se terminent encore une fois avec un remix. Pas encore du cultissime Denominator, mais d’une version étanche du MegaPointe, l’iPointe.
Face aux nombreux tracas des prestataires lorsqu’il s’agit d’affronter les conditions de plein air, surtout avec des projecteurs Beam dont les faisceaux risquent de percer les dômes gonflables de protection, plusieurs fabricants ont développé des versions IP65 de leurs automatiques. Les chiffres 6 et 5 indiquent respectivement une protection totale contre les poussières et contre les projections d’eau dans toutes les directions.

Les iPointe furent présentés sous un rideau d’eau continuel de 40 m adapté spécialement pour le show Robe.

Ces appareils ne sont donc pas immergeables, mais peuvent supporter quelle que soit leur position des trombes d’eau ou des tornades de poussières sans endommager leurs composants internes. L’absence de poussière sur les lentilles ou les roues d’effets est un immense avantage collatéral, réduisant les opérations de maintenance au seul nettoyage externe.
Pour créer sa propre recette IP65 le département R&D Robe a conçu en deux ans un système de mille-feuille interne ou sont placés des filtres spécifiques et des chambres de surpression à air pour repousser les fluides. Si son aspect extérieur évoque une carapace préhistorique, l’iPointe est quasiment semblable à un MegaPointe, hormis sa lampe limitée à 310 W, contre 470 W pour l’original.

A la base de l’appareil figure le nouveau menu de configuration, doté d’un accès NFC.

Changement aussi, et pour cause, au niveau du menu de l’appareil. La partie tactile est abandonnée, car impraticable une fois humide, au profit d’un panel de réglages et de l’intégration d’une puce NFC. Celle-ci permet de configurer le projecteur depuis un mobile Android.

Les informations d’utilisations ou provenant de senseurs internes sont aussi disponibles, en particulier le capteur d’hygrométrie pour détecter d’éventuelles traces d’humidité résiduelles contrariant l’étanchéité de l’iPointe. Malgré sa construction imbriquée, le changement de lampe ou les opérations de maintenance et remplacement de gobos restent faciles et rapides. Ces précisions pointées (sic), l’iPointe reste une extraordinaire machine, équipée d’un zoom impressionnant de 1.8° à 42°, d’un réglage de point chaud HotSpot de 7 :1 à 2.5 :1 et de deux modes : Beam et Spot.

Outre le mixage CMY mixing, 13 filtres de couleurs, une roue de 9 gobos rotatifs et une autre de 10 fixes, la bête possède un large panaché d’effets. Émulateur de couteaux pour rendre le faisceau rectangle, réducteurs de faisceau, frosts variables 1° et 5°, roue d’animation et surtout 6 prismes sur 2 disques qui se combinent en 12 effets flower. L’iPointe possède aussi des connectiques étanches pour accéder aux protocoles DMX, RDM, ArtNet, MA Net, sACN et se pilote aussi via un Web Serveur ou une solution sans fil CRMX Lumen Radio.

Plus d’informations sur le site Robe Lighting France

SGM fait du teasing pour son sky tracer à PL+S

Magnifique décor du stand SGM

Autour de l’imposant décor de leds aux allures futuristes qui trône fièrement au centre du stand SGM, se dandinent plusieurs projecteurs. L’un d’entre eux attire directement notre attention car son énorme réflecteur parabolique ne passe pas inaperçu. Il s’agit d’une lyre asservie adoptant un système optique inédit pour la marque.

Aperçu global du futur produit SGM et de son faisceau Beam.

Nous n’avons obtenu que très peu d’informations sur cet appareil et pour cause, le modèle exposé est un prototype et qui sera apparemment amené à subir d’importantes modifications avant sa mise sur le marché et dont la référence G7 Beam pourrait bien être modifiée.

Premier élément invariable:
le type d’appareil, apparenté à la catégorie des projecteurs à effets (une première depuis 2012) combinant deux sources lumineuses.

Vue rapprochée de l’optique qui mêle un large bâton de lumière à un puissant effet de strobe et blinder.

L’une génère un épais faisceau Beam au contour net et avoisinant les 2,5° d’ouverture, l’autre qui se trouve au centre de la sortie de lumière est dédiée à la création d’effets ponctuels de type strobe ou blinder surpuissants. « Ce dernier système fait l’objet d’un brevet, précise Ben Díaz, chef des ventes chez SGM. »

Cette source blinder / strobe associée à son système de refroidissement promet de générer un flux de 50 000 lumens.
Nous apprenons en plus que les sources led dédiées au faisceau Beam ainsi que celles dédiées aux effets ponctuels seront matriçables.

Un design soigné prévoyant de nombreuses poignées pour une manutention facile.

Dans la continuité des autres produits de la gamme développés depuis trois ans, cette machine sera disponible en deux versions :
l’une « classique » apparentée à la catégorie Entertainment et destinée aux applications courantes (touring, parcs de prestataires),
et l’autre dans la gamme baptisée POI (pour « Permanent Outdoor Installation ») destinée à l’intégration architecturale arborera fièrement son indice IP66.

Le développement de cette lyre à effets inédite devrait aboutir d’ici peu, nous pourrons alors en savoir bien plus à son sujet (y compris sa référence définitive, encore inconnue aujourd’hui).

Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site SGM

 

ETC France recrute Nicolas Da Canal

ETC France annonce le recrutement de Nicolas Da Canal au poste de responsable des ventes pour la France, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et toute l’Afrique francophone.
Nicolas est une belle recrue pour la jeune structure française, avec ses 20 ans d’expérience forgée en prestation, distribution et en exploitation.

Il a démarré au service maintenance de Disneyland Paris, pour ensuite suivre Claypaky en qualité de chef produit/support technique pour la France, avant de rejoindre le service lumière de l’Opéra Bastille aux côtés de Didier Paillet pour l’assister dans les choix d’investissements, assurer la maintenance et même développer des solutions led sur mesure pour éclairer les décors des créations de Bastille.
Il a également fait un crochet par l’éclairage architectural pendant lequel il a beaucoup appris sur la LED.

Atika El Sayed, directrice générale de ETC France, explique ce choix par l’adéquation entre les connaissances techniques et multisectorielles de Nicolas : « En plus d’être un professionnel agréable et dynamique, c’est quelqu’un qui connaît le marché de la prestation technique sous tous ses aspects, aussi bien dans le milieu du théâtre que de l’événementiel ou de l’architectural.
Ça correspond parfaitement à ETC qui propose autant des découpes traditionnelles, des projecteurs asservis, des consoles pour le théâtre et les concerts, de la machinerie scénique ou encore du contrôle d’éclairage de salle. »

L’impressionnant catalogue ETC est justement l’une des raisons qui ont poussé Nicolas à postuler : « C’est la seule marque à proposer un tel choix de produits de qualité. La gamme ETC est aussi large que celle d’un distributeur avec la possibilité d’apporter toutes les solutions en termes de projecteurs fixes et asservis, pupitres, réseau… à tout type d’exploitation avec les avantages d’un unique fabricant et donc de l’interopérabilité.

J’ai beaucoup discuté avec l’équipe et j’ai aussi beaucoup aimé le contact humain. On sent que c’est quelque chose d’important chez ETC. Je suis content de pouvoir maintenant participer au développement de la marque en France, qui est déjà connue pour les découpes et consoles lumière, mais qui gagnerait et qui gagnera à être connue pour toute son offre. »
Nicolas a également séduit ETC par ses connaissances en maintenance des produits, commente Atika : « il est important que les personnes en contact avec nos clients soient de véritables connaisseurs des produits. Chez ETC, notre force de vente parle le même langage que nos clients. En véritable passionné, Nicolas est un technicien aguerri et c’est une qualité que nos clients apprécieront, j’en suis certaine. »

La filiale française ETC enregistre un excellent démarrage avec un record du chiffre d’affaires au 1er trimestre et 3 fois plus de pupitres Eos et de projecteurs ColorSource vendus que sur la même période de l’année précédente.

Contact Nicolas Da Canal : 06 40 19 65 36 / [email protected]

 

Gros investissement de S Group en projecteurs Ayrton

S Group, prestataire de services implanté à Alès, Paris, Chambéry, vient de compléter massivement son parc de projecteurs Ayrton en Khamsin-S, Diablo-S et MagicPanel-FX, livrés par Axente.

Le jour de la livraison, l’équipe S Group, Fabian de Brücker (à gauche), Léon Van Empel et Alexandre Coulet (à droite) et Sandrine Brisach d’Axente au centre.

Positionné dans le top 5 des groupes de prestation pour le spectacle en France, S-Group dispose d’un gros parc de projecteurs récents de toutes marques en ciblant principalement ceux qui se démarquent par leur évolution technologique. Gros client Ayrton via Axente, il a récemment ajouté dans son parc 24 Spots/Profile Khamsin-S, 56 Diablo-S et 60 MagicPanel-FX.

C’est Fabian de Brücker, récemment intégré à S Group en qualité de responsable du département live & touring, qui détaille ce choix : « Pour avoir été précédemment en charge chez Axente de faire apprécier les projecteurs Ayrton auprès des concepteurs lumière, je connais très bien la gamme, ses qualités et particularités.
J’ai aussi beaucoup fréquenté Yvan Peard, le designer d’Ayrton et je connais son obsession d’atteindre les meilleures performances en utilisant le meilleur système optique, la plus grande fiabilité et les meilleurs rapports poids/ performance et compacité/performance.

Khamsin : 40 000 lm, 7° – 58°, 78 cm , 40 kg

En bref, j’ai une confiance absolue dans cette marque et Léon Van Empel, le boss de S Group, qui est client Ayrton depuis 2013 a un retour d’expérience très positif avec nos 80 DreamPanel Twin, des MagicDot XT et R, NandoBeam S6, RollaPix, IntelliPix-XT, MagicPanel 602.

Nous avons choisi le Khamsin qui est le plus puissant des Spot/profile à leds commercialisés aujourd’hui.
Il dépasse allègrement en flux les Spots à lampe avec une lumière très propre, une amplitude de zoom immense, une collection de gobos originale avec le souci de changement de lampe en moins, sans oublier la température de couleur qui reste stable dans le temps.
Nous l’avons choisi en version S qui privilégie le flux contrairement à la version TC qui favorise l’IRC.

Diablo-S est un phénomène : 19 000 lm, 6,7° – 53° d’amplitude de zoom, dans 60 cm de haut, 22 kg.

Le Spot Diablo, que nous avons également commandé en version S est un sacré phénomène aussi.
Il a un rapport compacité/performances redoutable qui permet de l’utiliser dans des salles de taille moyenne sans surcharger les ponts. Ses couleurs sont belles et les choix de gobos excellents. C’est une petite machine qui va s’adapter à toutes les situations.

Nous avions déjà un parc de 130 MagicBlade FX, qui a un gros succès auprès des Lighting Designers et il était urgent de le compléter par ces 60 MagicPanel FX.

Et d’autres informations sur le site Axente et sur le site S Group

Le MAC Allure brille sur les concerts de Jean-Baptiste Guegan

Le prestataire Feeling Music, basé à Roncq, près de Lille, a fourni un kit de projecteurs Martin, Mac Encore Performance, Mac Aura XB, et une douzaine du nouveau Mac Allure Profile pour les dates bretonnes de la tournée de Jean-Baptiste Guegan, “La voix de Johnny” éclairée par Jocelyn Morel. C’était à l’Hermione au cœur de Saint-Brieuc en ce début mai 2019.

“J’étais en recherche d’un projecteur spot compact capable d’effets volumétriques intéressants et particuliers pour la tournée de Jean-Baptiste Guegan, nous explique Jocelyn Morel.
Nous avons eu l’opportunité de disposer de cette nouvelle machine pour les dates de Saint-Brieuc quelques semaines après avoir eu une belle démonstration de ses capacités.”

Le Mac Allure Profile est un projecteur à source LED qui génère un faisceau à partir de 7 sources RGBW de 60 W (puissance totale de 420 W), avec un zoom 12° – 36°, une roue de 6 gobos tournant indexables, un prisme x4 rotatif et un iris. Il a la particularité de permettre la focalisation de ses sources disposées en matrice, et le contrôle indépendant de chacune d’elles, soit en DMX, soit par l’envoi de flux vidéo via le P3 Martin qui pilote le matriçage en provenance de tout média serveur ou source vidéo quelconque.

Il projette ainsi un faisceau qui peut s’harmoniser à un visuel vidéo, ou simplement être animé par un média image (avec possibilité de contrôle DMX de tous les paramètres du projecteur) pour le restituer en projection ou en volumétrie.
Les possibilités de modeler le faisceau sont ainsi très nombreuses et permettent d’envisager une externalisation de la sculpture du faisceau et de son animation, à mi-chemin entre projection vidéo et simple gobo.


Sur ce concert, les Mac Allure avaient pris place au lointain, sur deux plans de hauteur différente, par rangs de 6, avec un recul suffisant pour permettre un bel éclairage de contre-jour sur les musiciens. Les Mac Aura XB étaient sur le premier plan de contre avec les Mac Encore, ces derniers étant destinés principalement à jouer en douche / contre-jour ponctuels sur l’artiste ou des solistes intervenants à différents moments du show.

Mac Allure Profile avec son faisceau animé par ses 7 moteurs LED indépendants.

Les Mac Allure Profile installés sur les perches de l’Hermione.

“J’ai été séduit par ce petit projecteur d’à peine 17 kg, ajoute Jocelyn, qui m’est apparu comme très prometteur, et qui m’a laissé voir une machine dont je pourrai probablement obtenir tout ce que j’attends d’un spot classique, avec la possibilité de créer des effets singuliers.
Ca n’est pas de la projection vidéo, ça n’est pas du simple gobo, c’est quelque chose de tout à fait particulier et intéressant, notamment dans une machine de type “spot” de ce genre, possédant un rapport puissance / taille / poids particulièrement surprenant.”

Le faisceau serré du Mac Allure Profile avec effet RGB

Pour des raisons de temps, poursuit Jocelyn, je n’ai pas pu pleinement exploiter ses nombreuses possibilités de matriçage des leds sur ces premières séries de concerts.

Ce type d’effets n’est apparu que sur 3 tableaux, mais le premier objectif ici était dans un premier temps pour nous de répondre à notre recherche d’un projecteur polyvalent et léger, permettant des contre-jours propres sur les artistes, des symétries de faisceaux, des douches, etc.

Et j’ai pu constater que contrairement à ce qu’on pourrait penser d’une machine qui est “sur le papier” si particulière et très orientée vers une gestion très avancée du modelage de son faisceau, il s’agit d’un excellent “spot” avec une très belle lumière, des couleurs splendides, et un faisceau tout à fait remarquable.

Les Mac Encore Performance et Mac Aura XB

Sa puissance lumineuse par exemple, pour une machine aussi compacte est vraiment étonnante, et sa présence aux côtés des Mac Encore Performance par exemple, était parfaitement en équilibre.
J’attends de pouvoir passer davantage de temps à exploiter en profondeur ses capacités d’effets volumétriques basées sur l’animation des sources led. C’est au final, un projecteur que j’apprécie et qui m’apporte une belle satisfaction.”


Plus d’infos sur le site Algam Entreprises et sur le site Martin

 

Elation Days les 21, 22 et 23 mai chez Best Audio & Lighting à Roissy

De retour de Prolight+Sound avec de nouvelles lyres impressionnantes, Best Audio & Lighting organise les Elation Days pour montrer en situation leurs performances et possibilités sur plusieurs terrains d’applications, événementiel, live, plateaux de TV, théâtre, et même sur terrain arrosé pour les versions IP 65.

L’impressionnant Proteus Maximus sera présent, projecteur hybride Beam, Spot, Profile avec ses couteaux motorisés et son moteur de leds blanches de 950 W qui promet un flux impressionnant en sortie optique de 50 000 lumens et qui ne bronche pas sous la pluie grâce à son IP 65.

Le Spot Profile Monet est aussi invité. Avec son moteur de leds blanches de 950 W, il garantit 45 000 lm en sortie. Sa première particularité réside dans l’utilisation d’un système de couleurs innovant nommé “SpectraColor Flag System” constitué d’une trichromie CMY + CTO et d’un deuxième jeu de filtres RGB à saturation variable également garant de couleurs bien saturées et lumineuses. Elation innove aussi en plaçant le module couteaux dans une cassette pouvant tourner en continu.

Vous pourrez aussi admirer toute la gamme Artiste : Spot Profile Picasso, le Wash Van Gogh… ainsi que la gamme Onyx des pupitres de la nouvelle marque Obsidian qui renouvelle les consoles Case.

Les Elation Days sont ouverts à tous, les 21, 22 et 23 mai sur rendez-vous. Précisez simplement vos disponibilités :

En appelant le 01 34 38 25 30 ou par mail : [email protected]

  • Mardi 21 mai de 14h00 à 18h00
  • Mercredi 22 mai de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18H00
  • Jeudi 23 mai de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16H00

Le lieu : Zac du Moulin – 18 rue du meunier – Roissy en France

 

Innovation. Les télécommandes de levage Sonoss passent au numérique

Ne vous attendez pas à une unité centrale illisible digne d’un film de science-fiction, le nouveau matériel haut de gamme Sonoss, bien qu’entièrement numérique, adopte le style éprouvé qu’utilise le constructeur français alliant qualité, sobriété et efficacité.

Manuel Lauwerier portant l’une des télécommandes de sa conception.

Manuel Lauwerier, directeur technique de Sonoss, nous présente deux télécommandes qui intègrent maintenant un unique protocole numérique de communication avec l’armoire, ce protocole est voué à s’étendre à l’ensemble de la gamme.

Parmi les points communs entre ces deux pupitres, nous remarquons la présence d’un petit écran central. « Cet écran permet d’avoir un retour d’informations pour l’opérateur, et lire des données qui n’étaient alors mesurables qu’avec des systèmes dédiés, comme la charge en temps réel sur un ou plusieurs points de levage additionnés.

Des limites de charge peuvent être programmées pour stopper le fonctionnement en cas de dépassement ». Cette mesure s’effectue grâce à un ensemble de pesons intégrés au système d’accroche. Lié à ce passage au numérique, les télécommandes peuvent être équipées d’un émetteur sans-fil qui communique avec un récepteur se branchant directement sur la prise d’entrée filaire de l’armoire centrale. Un nouveau connecteur Neutrik de type XLR 8+2  permet cette versatilité.

À propos du protocole sans-fil, Manuel nous rassure, il s’agit d’un système très travaillé et sécurisé au maximum : « ce dispositif assure la liaison d’ordres dont les effets sont directement en lien avec la sécurité des installations et des personnes. Tout a été pensé pour que la sûreté de l’ensemble soit permanente. En cas de coupure électrique, de défaut de communication ou même d’une simple erreur sur une trame du signal, l’action en cours est immédiatement stoppée ».

Vue détaillée de l’une des nouvelles télécommandes de levage signées Sonoss.

Ces télécommandes intègrent une batterie au lithium dont l’autonomie annoncée est de plusieurs jours. Pour les recharger, il suffit de les relier à l’armoire électrique pilotant les moteurs grâce à ce fameux XLR 8+2 qui a donc pour rôle la liaison des datas entre les éléments et l’alimentation en énergie des boîtiers déportés.
Petite astuce pour préserver la charge de la batterie, un accéléromètre a été intégré dans ces pupitres portables, réduisant l’éclairage de l’écran et des voyants lorsque le boîtier n’est pas utilisé.

Quelques mots à propos de l’armoire électrique de puissance présentée, le choix d’utiliser un récepteur sans-fil externe est volontaire, ainsi il peut être installé en dehors de l’ensemble pour assurer une réception du signal aussi bonne que possible (2 km en champ libre, on a de la marge !).
Cette armoire dispose en plus d’un système d’inversion de phase pour chaque moteur ainsi qu’un by-pass de sécurité des disjoncteurs actionnable uniquement par un interrupteur à clé. Pour satisfaire un maximum d’utilisateurs, chaque départ moteur dispose de 3 connecteurs différents : CEE, Socapex et Harting.

De l’autre côté du câble, un exemple de nouveau rack connecté comprenant entre autres : adressage des moteurs de levage, inversion de phase, link pour raccorder d’autres unités, ou encore by-pass de disjoncteurs.

Ces nouveaux moyens intelligents sont en phase finale de développement donc pour l’instant nous ne connaissons pas encore leur référence.

Plus d’informations seront disponibles sur le site web de Sonoss

 

Martin Mac Allure Wash PC

On l’attendait, le voilà à Prolight+Sound ! Le Mac Allure Wash reprend strictement le design et une grande partie des fonctions de son homologue Spot. Alors que les livraisons du Mac Allure Spot débutent, la firme danoise complète son catalogue avec le Mac Allure Wash PC.

« Bien qu’il s’agisse d’un nouveau produit, celui-ci reprend 95 % des fonctions et caractéristiques du Spot » nous déclare Wouter Verlinden, chef produit led et vidéo chez Martin. Le Wash est effectivement semblable en tout point à son grand frère, visuellement il s’agit d’une copie conforme, jusque dans l’optique claire de type PC que nous retrouvons en sortie remplaçant la traditionnelle lentille chère à Augustin Fresnel et couramment utilisée dans les projecteurs wash.

Le nouveau Mac Allure version wash et sa belle lentille type PC.

Les fonctions internes se confondent aussi entre les deux projecteurs, gage de compatibilité. Le moteur segmenté de 7 leds RGBW de 60 W (annoncé avec un IRC > 80) dispose du même potentiel de contrôle.
Le zoom a une amplitude de 12 à 36°. La seule différence notable réside en l’absence du module de gobos et d’iris, remplacé par un beamshaper (ou effet ovalisant) rotatif et indexable.

Le Mac Allure Wash qui intègre évidemment le protocole de gestion P3 en plus du DMX classique, ArtNet et sACN se retrouvera à l’aise lors d’un usage de type Broadcast mais également en théâtre grâce à la sobriété de son optique et à son IRC élevé.
Ses possibilités d’effets visuels via le matriçage de ses 7 leds indépendantes lui confèrent une place évidente lors d’une utilisation plus classique en concert ou festival.

Plus d’informations sur le site du distributeur Algam Entreprises et sur le site de Martin

 

Les nouveautés Adamson à PL+S 2019

Didier Dal Fitto et Guy Vignet sur le stand Adamson.

Quand on ne voit rien venir cela ne veut pas dire que ça ne travaille pas, juste que les secrets sont bien gardés. Adamson ouvre les vannes et au PL+S 2019 nous avons eu droit à de nombreuses nouveautés. Enfin ça bouge aussi dans l’audio pro et pas que dans les lights !

Et, habitude plus que revendiquée ainsi que  génératrice de bonnes infos, nous avons été une fois de plus à la rencontre de Didier Dal Fitto et de Guy Vignet (en ordre alphabétique) pour tout savoir sur la marque fétiche de DV2. Un vrai SLU Press Call toujours aussi intéressant !

SLU : Ca bouge beaucoup dans les petits modèles, amplifiés ou pas ainsi que dans les point sources…

Didier Dal Fitto (Directeur associé DV2 et brutasse technique) : Le S7 est officiellement sorti. Nous l’avons en point pilote à DV2 depuis septembre 2018 et ce modèle a suivi de près la version d’installation IS7 (que nous avons écouté et apprécié. lien ici).

La S7, 138 dB SPL avec un facteur de crête de 12 dB, autant dire que qui s’y frotte…

Adamson commence aussi à introduire des produits amplifiés, une technologie sur laquelle ils travaillent depuis plusieurs années, en leur donnant le suffixe CS, le C étant l’abréviation de Connected.
Pour s’y retrouver dans les sigles, il y a la S qui est la version Touring, la IS qui est dédiée à l’installation et la CS qui est amplifiée. On connaît la CS7P, une point source, son pendant plus gros la CS10P arrivera bientôt et préfigurera le passage de toute la série S en CS dans les mois qui viennent.

Le futur d’Adamson vu sous la forme du module ampli de la CS7P tel que présenté à l’ISE 2019.

SLU : On a une idée des modèles ?

Didier Dal Fitto : La 7, la 10, la 10 Narrow , le sub…

SLU : Y’aura-t-il une 7 Narrow ? Y’en a-t-il besoin ?

Didier Dal Fitto : Non, Il n’y a pas de besoin connu pour cette petite boîte en version à longue portée.

SLU : Adamson va donc inaugurer le line-array en réseau… Certains disent qu’ils n’ont pas confiance pour alimenter de manière synchrone une ligne.

Didier Dal Fitto : C’est faux. Il est vrai que grâce à Lab.gruppen et au Dante, nous avons pu depuis une dizaine d’années, bien comprendre la transmission du son en réseau. Pour simplifier, les données transitent toujours par des switchs et chaque boîte en dispose aussi entre entrée et sortie.
Tout ça entraine une latence qui s’additionne et qui peut être différente d’un côté sur l’autre, mais dans un réseau audionumérique, chaque échantillon voyage accompagné par son adresse de reproduction donc il n’y aura jamais de décalage. L’essence même de ce type de transport est de tenir compte de ces phénomènes.

La liaison la plus facile qui soit, une entrée réseau et une pour le secteur. On adresse un flux et le tour est joué.

SLU : Adamson spécifiera un certain nombre de boîtes par brin ?

Didier Dal Fitto : Oui, et comme depuis toujours nous travaillons par 4, nos enceintes se couplent par 4 sur un seul câble, on a des chariots par 4, on va garder une logique très pragmatique et on spécifiera une liaison réseau pour 4 enceintes à la fois, ce qui offrira en plus un peu de redondance et de sécurité. Un seul câble peut se révéler plus risqué.

SLU : Il y a une entrée analogique sur la CS7P ?

Didier Dal Fitto : Bien sûr, analogique entrée/sortie et réseau 1 et 2. Il y a quatre prise encapuchonnées, plus deux prises secteur. Ceci dit, il y a un moyen très simple de sécuriser un réseau audionumérique, tu attaques la première boîte avec un câble, tu en pontes trois autres et tu reviens de la quatrième avec un second câble vers ton switch. Où que se trouve la coupure, les boîtes seront toujours alimentées.
Autre sécurité chez Adamson, dans une prise réseau de type AVB, on est déjà redondant. En 100 Mbit/s on n’utilise que 4 fils sur les 8 disponibles, donc on peut doubler le signal montant vers les boîtes.

SLU : Vous ne véhiculez pas du Megabit…

Didier Dal Fitto : Oui, mais au pied du système on a une distro qui repasse les lignes montantes en deux fois 100 Mbit/s par brin.

Elle est discrète et pourtant brille en bleu à droite du logo Adamson, la LED signifiant qu’il s’agit d’une CS7P !

SLU : Elle existe cette distribution ?

Didier Dal Fitto : Oui , nous l’avons déjà vue, un Power Distribution System où réseau et secteur montent séparément. On a donc une première sécurité par le double signal par câble et on peut encore bétonner en bouclant « dessus-dessous » par 4 boîtes.

SLU : Mais vous allez au départ spécifier une sécu en analogique ?

Didier Dal Fitto : …Si les gens veulent… Cela a fait l’objet d’un long débat. Pour faire une analogie, avec les PLM (Lab.gruppen) au début tout le monde a tiré de l’analogique en sécu (on l’interrompt)

SLU : C’est toujours le cas !

Didier Dal Fitto : Pas systématiquement. Nous avons des installations fixes où il n’y a plus d’analogique, juste du réseau redondant et même un prestataire connu qui ne le fait pas toujours en festival. Ils ont confiance dans le réseau.

SLU : Revenons à nos belles boîtes amplifiées à venir, sont-elles déjà en production ?

Didier Dal Fitto : Oui, c’est en production, CS7P et CS10P. Tout est fini, preset y compris.

Guy Vignet (Directeur associé DV2 et brutasse commerciale) : On peut passer commande dès maintenant de ces deux modèles et les livraisons interviendront après les vacances d’été, en septembre.

SLU : Quel est l’usage auquel seront destinées ces deux boîtes ?

Didier Dal Fitto : Front et side fill, les théâtres qui veulent des kits mobiles, des systèmes distribués en club ou ailleurs grâce à la facilité de câblage…partout en fait. La CS7P est aussi une excellente enceinte de monitoring de proximité pour des mixeurs en tournée. Elle est remarquable, presque (sourire)…ésotérique (rires!).

La S10P, une S10 en version deux voies et point source avec un guide d’onde 70×40 qui accepte d’être tourné de 90° pour s’adapter à tous les usages.

SLU : On imagine les américains contents par des enceintes amplifiées, mais les prestataires et intégrateurs français ?

Guy Vignet : Sur 5 gros prestataires, il y en a 4 qui ont dit : « ah oui, c’est super ! »
C’est nouveau, mais on part avec un capital sympathie, une renommée de la marque et une commodité de mise en œuvre que tout le monde salue.

SLU : OK pour les modèles point source, quid des line source donc les CS7 et CS10 ?

Didier Dal Fitto : Il faudra attendre la fin de l’année 2019. La production des modules ampli démarre tout juste, mais il reste encore du travail sur le soft assez complexe qui accompagnera ces nouveaux systèmes.
C’est un logiciel complètement intégré qui incorpore dans Blueprint et sous la forme d’extensions, le contrôle, le patch, l’égalisation, la mesure, le diagnostic par boîte et j’en passe.
Ce « Super » Blueprint existe déjà et fonctionne, mais doit être totalement débuggé avant d’être mis entre toutes les mains.

Benoit Cabot, le directeur de R&D et Morten Lave, le responsable réseau d’Adamson, nous rappellent le pourquoi du choix de l’AVB et de la couche application du réseau Milan, indispensable pour l’interopérabilité (avec le lien ici)

SLU : Donc récapitulons. On a par exemple une console qui sort en AES…

Didier Dal Fitto : Tu rentres dans le gateway, une matrice AVB à 16 entrées et 16 sorties qui va être le cœur du système afin de synchroniser et d’exploiter ce flux. Le signal part ensuite en AVB vers les PDS (les Power Distribution Systems) à jardin et à cour en Gigabit. De là il est redondé et monte en 100 mega vers les boîtes et le tout est fait sous le contrôle du futur Blueprint. C’est un tout nouveau système.

SLU : Grosse configuration informatique…

Guy Vignet : On a vu au Canada que le système se pilotera au travers de deux grands écrans tactiles. Il faut du confort. Il y a aussi une « douceur » de prévue.

SLU : Une gestion de l’hygrométrie, de la température ?

Didier Dal Fitto : Non, mieux que ça (sourire) Au Canada on appelle ça une Optimisation mais d’autres préfèrent le terme de Array Control. On l’a entendu aussi et cela arrivera sous la forme d’un plug au sein de Blueprint (définitivement Super Blueprint !).
Cet algorithme d’optimisation commande chaque boîte et c’est là aussi que tout prend du sens puisque chaque enceinte étant amplifiée séparément et disposant de son DSP, il est très facile d’offrir ce type de fonction qui ne marche pas quand les boîtes sont pontées par deux ou plus.

Il va falloir songer à agrandir le stand ! On a toujours autant de mal à trouver une place assise ;0)

SLU : Comme on vient de nous le souffler, « pendant la création, la vente continue » chez DV2 ? (rires)

Guy Vignet : Mais vous voyez deux personnes détendues ! Adamson a des idées très claires sur l’avenir, un outil de production et des équipes de R&D de tout premier plan et les prochaines années s’annoncent passionnantes pour la marque, pour DV2, comme pour nos clients. C’est très bien qu’Adamson commence cette transition par un petit produit pour que les utilisateurs de la marque découvrent et s’habituent à cette nouvelle technologie progressivement. Il existe un parc important et il ne s’agit pas de tout chambouler.

Pour plus d’infos sur le site Adamson et sur le site DV2

Studio Dealers recherche Technico-Commercial(e) en CDI pour Paris IDF

Studio Dealers, société de distribution de matériel audio professionnel recherche un(e) Technico-Commercial(e) en CDI pour développer sa clientèle en assurant un rôle de conseil et gérer les tâches administratives. Bac+2 technique ou commerciale + expérience.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

ETC fournit une régie EOS et un parc de Source Four Led à L’écrin

Situé en périphérie de Dijon, l’Écrin est un nouveau lieu d’accueil dont Scenetec a réalisé l’installation avec en particularité un kit lumière 100 % LED dans la salle et même dans tout le bâtiment ! ETC est à l’honneur avec une régie Eos et quasiment les 3/4 du parc lumière.

©Gegory Girard

Le projet du tout led apportait une solution au problème de limite de puissance du transformateur électrique chargé d’alimenter la salle et le complexe sportif mitoyen. C’est le cabinet de scénographie Architecture & Technique et l’agence d’architectures Nicolas C. Guillot qui ont avancé cette idée de faire de l’Ecrin un lieu peu gourmand en énergie grâce à la LED.

Philip Blandin, régisseur général devant le pupitre Eos Ion Xe 20. © Jonathan Gimaux

Philip Blandin, régisseur général de la salle, a organisé des tests comparatifs, avec le concours de Julien Chapeland de FA Musique: « J’ai voulu me faire accompagner par un prestataire pour comparer plusieurs marques. Sur 10 jours, 7 fabricants sont venus.
J’ai pu faire des comparatifs à l’aveugle avec les régisseurs lumières qui allaient travailler avec nous ainsi que Philippe Maillet, le directeur technique de l’ARTDAM.
On évaluait les gradations, les températures de couleurs, etc. On prenait des notes et à la fin on comparait nos observations. C’est ce travail qui nous a menés à choisir notamment les ETC Source Four LED série 2. »

La polyvalence est un autre critère de sélection qui a fait la différence : « Le Source Four LED étant constitué de deux parties distinctes, la boîte à lumière et les optiques interchangeables, le même projecteur peut être utilisé en Fresnel, en découpe ou en cyclo en fonction des besoins de chaque spectacle ».

On retrouve alors derrière la scène des grandes caisses en bois construites sur mesure par le service menuiserie de la ville pour stocker le parc d’optiques. L’Ecrin est doté au total 42 Source Four LED 2 (dont 30 en version Lustr et 12 en version Tungsten HD) avec un kit d’optiques Source Four composé de 24 Zoom 25 – 50°, 24 Zoom 15 – 30°, 20 Fresnel et 12 CYC. Très satisfait du résultat, Philip pense compléter encore ce parc de Source Four dans les prochains mois. L’Ecrin possède également 10 ColorSource PAR ETC.

© Gegory Girard

Pendant la phase de mise en place du projet, Philip a profité du retour d’expérience de Nicolas Fandard, régisseur lumière du Domaine d’Ô à Montpellier, dont le théâtre Jean-Claude Carrière, est aussi 100 % LED. « Ca m’a permis d’avoir un avis éclairé sur le projet, précise-t-il. Nico m’a donné quelques astuces pour l’accueil des compagnies. »

Philip est rassuré, dès les premiers accueils, les régisseurs ont été très satisfaits de la qualité des SourceFour LED : « Nous avons par exemple accueilli le Centre Dramatique National de Nancy – Lorraine dont le directeur technique m’a confié que si on ne lui avait pas dit que c’était de la led, il n’aurait rien vu ! »

En régie, l’équipe a choisi un pupitre ETC. « C’est la version Ion Xe 20 qui a été retenue, car plus abordable que les versions Ti ou Gio et largement suffisante pour un lieu d’accueil comme le nôtre. C’est le même soft qui tourne sur toutes les régies Eos, seule l’interface Hardware change. »

© Gegory Girard

Nicolas Cointot, l’un des 4 pupitreurs attachés au lieu ne tarit pas d’éloges quand il s’agit des produits ETC : « J’avais déjà des bases en Cobalt et sur d’autres pupitres et j’ai découvert l’Eos en suivant la formation mise en place dans le lieu. Depuis je travaille à fond sur Eos, que j’utilise même pour d’autres compagnies, et j’adore les Source Four. Je viens souvent à l’Écrin pour travailler sur les projecteurs afin de mieux les connaître et je m’éclate à chaque fois. C’est vraiment un super produit. »

Les découpes Source Four LED Série 2 sur la passerelle. © Jonathan Grimaux

Et Philip Blandin de poursuivre dans ce sens : « Nos quatre pupitreurs ont la même réaction. Ils ont tous pris la clé USB ETCnomad grâce à l’offre Education pour les étudiants. Ce sont de vrais passionnés, des geeks en puissance, et je constate qu’ils prennent vraiment du plaisir à travailler dessus. »

Le pack logiciel ETCnomad, pour ordinateur portable, permet aux jeunes éclairagistes de travailler depuis leur ordinateur sur une véritable console lumière professionnelle et aux lieux d’accueil d’avoir des jeunes qui se perfectionnent à l’Eos. Tout le monde est satisfait.

Plus d’infos sur le site ETC et sur le site de l’Ecrin

 

La voix de Michael Bublé ne le quitte plus grâce à Meyer et Solotech!

Après 4 ans d’absence, Michael Bublé a retrouvé ses fans pour 91 dates en Amérique du Nord et en Europe. L’édition 2019 repose, sur un système Meyer Sound de la famille LEO fourni par Solotech à qui l’on doit quelques belles trouvailles.

Michael Bublé a beau disposer de ears monitors, des wedges MJF-210 et 212 ceinturent les deux scènes.

Bien que l’essentiel des composants de la famille LEO soit semblable à ceux utilisés lors des concerts de Bublé de 2013, la configuration de cette tournée a été profondément transformée pour remédier aux problèmes de retours et pour offrir une expérience plus intuitive au public. Pour l’essentiel, cette configuration audio en « double hybride » accompagne et améliore la présence de deux scènes distinctes : la principale au fond, capable d’accueillir un orchestre complet et des choristes (jusqu’à 38 artistes au total), et, au centre de l’aréna, une plus petite scène B reliée à la scène principale par une passerelle.

Pas évident à voir mais effectivement on devine le bas des lignes principales orientées nettement vers les gradins latéraux.

Le système audio de la scène principale, qui assure l’image de l’orchestre et couvre le parterre jusqu’à environ la moitié de la profondeur de l’aréna, comprend les lignes principales et les renforts latéraux habituels.
Mais les lignes principales sont tournées vers les côtés car elles ne sont pas exploitées pour projeter la voix de Michael vers la moitié arrière de l’aréna. Cette tâche est prise en compte par un système séparé comprenant plusieurs lignes suspendues sous le panneau de scores. Les deux lignes les plus puissantes couvrent le fond du parterre et fonctionnent essentiellement comme un grand groupe retardé quand Bublé chante sur la scène principale.

En revanche, lorsque Bublé sort sur la scène centrale, le « point zéro » de sa voix suit et évolue de manière synchrone pour que, lorsqu’il arrive, sa voix soit placée exactement au-dessus de sa tête, tandis que l’image de l’orchestre reste au niveau de la scène principale.
Comme l’a expliqué Craig Doubet, ingénieur façade de Bublé depuis 2007, l’initiative de cette installation inédite est venue de l’artiste lui-même.

De gauche à droite : Francis Lussier, Jeremy Walls, Sebastien Richard, techniciens scène/sono, Craig Doubet, ingénieur façade, Jonathan Trudeau, ingénieur système/chef d’équipe, Marc Depratto, Louis-Philippe Maziade, ingénieurs retours. Absent sur la photo, Charles Deziel, technicien Patch/radio/Interphone

«Michael adore entrer au sein du public grâce à une petite scène déportée, comme il l’a fait lors des deux dernières tournées, mais il avait un problème avec sa voix, qui, venant de la sonorisation de la scène principale, refluait dans son micro, puis dans ses oreillettes. Avoir un retard de 125 à 160 millisecondes dans vos oreilles quand vous essayez de chanter, rend la chose plus que périlleuse.»

Lors de la préparation de la tournée, Doubet s’est réuni avec Bob McCarthy, directeur de l’optimisation des systèmes, David Vincent, spécialiste senior de l’assistance technique, et Rob Mele, le chef de produit des systèmes numériques de Meyer Sound, pour ébaucher les solutions possibles. Les détails ont ensuite été élaborés en collaboration avec Jonathan Trudeau, ingénieur système/chef d’équipe de la tournée, et Patrice Lavoie, chef de projets de Solotech Audio.
« Le résultat, c’est que maintenant, Michael n’est plus jamais directement devant un haut-parleur », explique Doubet. « Lorsqu’il va sur la scène B, nous déplaçons sa voix avec un logiciel récemment développé dans GALAXY.

Une image montrant le point B et, tout au fond, la grande scène dont on aperçoit le système principal très nettement ouvert pour ne jamais taper dans le micro de l’artiste durant son passage d’une scène à l’autre. En haut de la scène B, on distingue le gauche droite pour le fond de salle arqué à l’américaine, les deux lignes de 8 subs 700 HP, deux lignes de MICA pour les gradins et les deux lignes de LEOPARD pour les titres où ne joue que la scène B

De plus, dans une partie du spectacle où un petit groupe le rejoint sur la scène B pour évoquer les jours où il jouait dans les clubs, le système de la scène principale est complètement désactivé et nous ouvrons une paire de lignes de LEOPARD tournées vers la scène principal pour former un système d’Aréna circulaire autonome. Michael est désormais très heureux. Nous avons fait en sorte de lui donner la sensation de chanter toujours au point zéro. »
Ces nouveautés contribuent aussi à instaurer une relation plus spontanée et intime entre l’artiste et le public. « Il n’y a jamais de décalage entre l’endroit où on voit Michael et celui où on entend sa voix », explique Doubet. « Quand on le voit se déplacer vers un point donné, sa voix l’accompagne. »

Une scène B légèrement différente. 3 LEO-M et 12 MICA sont utilisés pour aller taper en fond de salle soutenus par huit 700 HP. On distingue nettement une des deux lignes de 8 LEOPARD.

Le système de la scène principale comprend un total de 16 enceintes LEO et 44 LYON réparties dans les systèmes avant et latéraux. Douze 1100-LFC accrochés et quatre 900-LFC posés au sol renforcent le bas, enfin le débouchage est fourni par huit enceintes MINA et deux JM-1P.

Le système de la scène B comprend deux lignes à longue portée de cinq enceintes LEO-M et six MICA chacune, des lignes latérales de 14 MICA, et face à la scène principale, des lignes de huit LEOPARD chacune. Pour le grave, on compte douze 700 HP accrochés et deux 900 LFC au sol. 7 MINA assurent le débouchage avant. Le contrôle et l’optimisation du système sont fournis par un processeur maître Galileo GALAXY 816 AES connecté en réseau via AVB à sept autres GALAXY 816.

En faisant abstraction de cette configuration originale, les éléments de base du système donnent les résultats attendus pour Doubet. « J’ai grandi dans ce métier avec les MSL-5 et 6, qui étaient pour moi le summum d’une enceinte vocale. Pour moi, le LEO sonne comme ça, sauf qu’il a plus de puissance et de souplesse. Ici, les LEO sont configurés pour couvrir les gradins supérieurs et là-haut, c’est magnifique, le son est présent mais doux tout le temps. »
Il salue également la cohérence de toute la famille LEO, à laquelle appartiennent les lignes de LEOPARD, dont c’est la première sortie avec Bublé. « Je sais que je peux tout régler de la même façon, et la voix de Michael sera la même partout », dit-il. « C’est vraiment mon obsession sur cette tournée. »

Craig Doubet, ingénieur façade sur sa SSL et en arrière-plan Jonathan Trudeau, ingénieur système/chef d’équipe.

Dean Roney, directeur de production senior, supervise tous les aspects de la scénographie et de la technologie audiovisuelle de la tournée qui remplit 19 semis. Il assure ce rôle depuis 2005 lors des tournées de Bublé. Du point de vue de Roney, la technologie et l’assistance de Meyer Sound se sont révélées vitales.

« Du fait de la configuration exceptionnelle, avec environ 50 points d’accroche pour l’audio, il était indispensable que toutes les enceintes utilisées soient amplifiées », commente-t-il. « Et, comme d’habitude, l’assistance de Meyer Sound est sans failles. Leur équipe s’est occupée de beaucoup de paperasse et de programmation à l’avance, nous étions donc prêts à envoyer dès le premier jour. »

Aux côtés de Trudeau, les ingénieurs de retours Marc Depratto et Louis-Philippe Maziade contribuent également à l’excellence sonore de la tournée. De toute évidence, les deux se partagent les deux scènes et le patch considérable avec la possibilité en cas de besoin de prendre la main sur les lignes de l’autre

Marc Depratto, ingénieur retours sur sa SD7 DiGiCo

Louis-Philippe Maziade, ingénieur retours aussi sur une SD7 DiGiCo.


« Une soirée avec Michael Bublé » a été lancée le 13 février et a parcouru l’Amérique du Nord jusqu’au 19 avril. Du 20 mai au 10 novembre, la tournée alternera l’Europe et l’Amérique du Nord. D’autres dates à travers le monde seront annoncées prochainement.

Pour plus d’infos sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio

Inventive Show, un réseau de prestataires initié par Hit Music

Fédérer un réseau de prestataires de services autour de ses marques est le concept Inventive Show initié par Hit Music en début d’année avec déjà un très beau succès en Région Parisienne.
Auvisys, Dimmer, Embase, Impact, MDS Audio, M. Vision, Novelty et 4J Evénements ont adhéré à cette offre, unique en France, qui les implique avant la vente. Explications.

Sur le stand briteq à Prolight+Sound, Luc De Bauw (à gauche) et Pierre Denjean, associés du groupe belge Beglec qui a fusionné avec la société française Hit Music.

L’offre produits de Hit Music a bien évolué ces dernières années, élargissant les cibles de l’entreprise aux installations fixes et à la prestation de service.
A cela plusieurs raisons : l’orientation de ses propres marques historiques Audiophony et Contest vers les besoins de l’installation, et la fusion de l’entreprise française avec la société Belge Beglec il y a deux ans, qui apporte les marques Briteq et Synq au catalogue.

Nous avons rencontré sur le stand Briteq à PL+S, Pierre Denjean, fondateur et président de Hit Music, associé du groupe Beglec.

SLU : Pierre, explique-nous pourquoi tu as fusionné avec Beglec ?

Pierre Denjean : J’ai eu une offre de Marc et Luc De Bauw, propriétaires de Beglec.
Pour information, ils ont repris la société derrière le père qui l’a fondée il y a plus de 30 ans. Côté Hit Music, nous avions besoin de faire une alliance avec une société solide pour nous développer et c’est le cas de Beglec, une entreprise familiale qui a toujours réinvesti ses bénéfices dans les fonds propres de l’entreprise.
Dans leur projet de rachat, il y avait la condition impérative que je sois associé et que je reste à la tête de Hit Music, sans rien changer à notre mode de fonctionnement. J’ai accepté parce que j’avais la garantie de pouvoir continuer avec mon équipe à Cahors et donner plus de stabilité à Hit Music. Généralement dans les fusions il y a toujours des emplois qui sautent. Et là au contraire nous avons pu embaucher un peu en France pour nous renforcer.

Un joli mur de BT Vintage exploité sur une tournée en Chine

Aujourd’hui Hit Music fait vivre 29 personnes en France et réalisera j’espère cette année 11 millions d’euros de chiffre d’affaires. Beglec est plutôt sur 14 millions et eux aussi se renforcent. Le courant est passé, même si nous sommes différents. Ce n’est pas qu’une histoire d’argent. C’est de pouvoir travailler tranquillement, intelligemment dans le respect de ce qui a été bâti des deux côtés, respecter les gens, les salariés et maintenir une bonne ambiance dans l’entreprise. Marc et Luc nous font confiance et nous invitent à continuer ce que l’on sait faire. Les deux sociétés ont une complémentarité évidente et nécessaire.

SLU : Quelles sont justement ces complémentarités ?

Pierre Denjean : Déjà nous avons des similitudes de philosophie de travail. Hit Music était déjà une des seules sociétés en France à vivre à 100 % de ses propres marques, ce qui est aussi le cas de Beglec. La complémentarité c’est que nous avons une dominance installation. Si à sa création Hit Music avait une offre destinée aux magasins, petit à petit nous avons migré vers les installations avec au fond de moi l’envie d’aller vers les prestataires, mais je n’avais pas vraiment les produits. Beglec lui touchait les prestataires car dans le Benelux il n’y a plus de magasins depuis longtemps donc ils s’adressent naturellement aux sociétés de location.

SLU : Et l’addition des marques va créer une synergie…

Pierre Denjean : En effet, nous pourrons développer le marché installation au Benelux et le marché de la prestation/location en France. Nous pourrons aussi nous développer à l’export car Beglec est habitué à aller au-delà des frontières avec la maîtrise des langues. C’est une question de survie pour un petit pays comme la Belgique.

Le BT-Nonabeam, inspiré du Svoboda mais à sources leds et intelligemment modernisé.

Hit Music a tardé à exporter. Nous avons exposé à Prolight+Sound pour la première fois en 2015, donc notre chiffre est fait en grande majorité sur le marché français.
Nous associer avec Beglec c’était aussi grossir à l’export, faire plus de volume donc fabriquer nos propres produits pour les vendre avec plus de valeur ajoutée sur le marché français. C’est pareil pour Beglec sur le Benelux.

Cette année nous sommes à Prolight+Sound sur le stand Briteq avec la possibilité de générer l’intérêt des prestataires français car certains produits comme le Nonabeam ou le BT Retro sont plutôt novateurs.

SLU : Comment s’organise la stratégie du groupe ?

Pierre Denjean : Depuis janvier, j’ai une spécialisation commerciale dans le groupe et Luc mon associé une spécialisation achats. Le but est d’acheter ensemble. Pour bien acheter il faut bien vendre et pour bien vendre il faut bien acheter donc on a un rôle différent tous les deux, tout en étant chacun impliqué, lui dans sa société en Belgique et moi dans la mienne en France.
Nous avons mis en place une commission technique du groupe avec Sylvain Terrou directeur technique de Hit Music et Mark Ameryckx chef produits chez Beglec. Cette commission se réunit physiquement régulièrement avec Luc aussi pour définir ce que seront les marques du groupe demain et pour qu’elles puissent cohabiter harmonieusement. Nous devons rendre cohérente l’offre produits du groupe et chaque société s’appuie sur ses équipes techniques de développement produits, car les compétances sont des deux côtés.

La gamme Briteq est large, avec de la distribution électrique et des télécommandes moteur.

SLU : Vous faites appel au même fabricant pour Briteq et Contest ?

Pierre Denjean : Non, car les marchés concernés par ces deux marques sont différents donc les technologies nécessaires ne sont pas les mêmes. Briteq va devenir la marque des prestataires dans le groupe et Contest la marque des installateurs lumière.

SLU : Qui sont vos fabricants ?

Pierre Denjean : Ils sont en Chine. Il y en a que l’on partage avec d’autres marques et certains même insoupçonnés chez lesquels on investit en spécifiant des caractéristiques pour se protéger. Tu sais qu’en Chine il y a beaucoup de fabricants mais peu d’entre eux sont sérieux.

SLU : Comment pouvez-vous vous protéger

Pierre Denjean : Par des “gentlemen’s agreements”. Tu as confiance ou pas.

SLU : C’est possible la confiance ?

Pierre Denjean : Oui vraiment. Certains d’entre eux ont une approche européenne ou américaine de fidélité, de loyauté. Ca existe heureusement.

Le nouveau BT-Blinder2-IP à leds, assure une simulation exemplaire de la progression de température de couleur en fonction de la gradation, et même l’émulation de l’inertie du filament.

SLU : Vous envisagez de créer d’autres marques ?

Pierre Denjean : On a prévu de réunir les produits de Beglec et Hit Music de même famille sous une seule marque. Par exemple la structure sera commercialisée dans le groupe sous ConteStage.
Les accessoires et cordons, qui représentent une gamme importante porteront la marque Hilec qui aura fin 2019 son propre site web.
Chaque marque aura ses propres outils marketing et les outils seront identifiés par cibles, à savoir : les prestataires / loueurs, les installateurs, les magasins et les distributeurs (pour l’export). Notre stratégie est de monter en gamme et de travailler essentiellement en B2B.

SLU : Vous travaillez toujours avec les magasins…

Pierre Denjean : Oui, car c’est un peu la spécificité française On continue de les alimenter mais on essaie surtout de les amener vers l’installation. Généralement les magasins qui résistent bien sont ceux qui se sont dotés d’un département installation et location un peu élaboré.

Inventive Show, un partenariat avec des prestataires

SLU : Comment est né ce concept Inventive Show Pierre ?

Pierre Denjean : C’est une idée qui est née l’année dernière, spécifique à la France, et qui pourrait peut-être se développer plus tard sur le Benelux, pourquoi pas. Le but est d’aller plus loin que la vente de produits, d’amener d’autres services. J’ai réussi à obtenir l’année dernière quelques rendez-vous chez des prestataires importants comme Dimmer, Impact, Novelty, qui dans la vie précédente de Hit Music n’étaient pas clients et qui aujourd’hui commencent à regarder les produits Briteq ou autres et les achètent.

Accessoire très astucieux, l’embase Clamp Base GEN2 verrouillable par cam-lock pour crochet

Nous leur avons proposé le concept Inventive Show qui est fédératif et ne dépassera pas une vingtaine de prestataires en France. Notre objectif était d’abord d’avoir le noyau parisien où nous en avons fédéré huit : Auvisys, Dimmer, Embase, Impact, MDS Audio, M. Vision, Novelty et 4J Evénements.

Nous souhaitons étendre le réseau à la province avec une douzaine de prestataires supplémentaires. Nous leur proposons des produits évidemment mais aussi de nous retrouver, de faire de la formation et du bêta testing sur les nouveaux produits.
L’idée principale est de les intéresser à nos projets et à l’évolution de nos gammes, et de les inviter à nous solliciter pour définir précisément leurs besoins, et puis leur apporter un échantillon à 80 % fini mais modifiable selon leur application. C’est cette ouverture d’esprit que l’on peut apporter, la fraîcheur d’une boîte française aussi, à capitaux familiaux, conviviale.

SLU : Concrètement, tu leur offres quoi ?

Pierre Denjean : Du fédératif autour de nos produits sur deux niveaux. Le premier niveau de partenaire prestataire et un second niveau de partenaire distributeur. Le partenaire prestataire c’est l’utilisateur des produits qui signe l’agrément pour bénéficier de services un peu VIP. S’il est embêté avec un produit par exemple, on lui trouve une solution dans la semaine.

Le BT Retro, mixe le blanc chaud de sa lampe halogène et les couleurs de ses leds RGB exploitées pour colorer le réflecteur. !

Le partenaire distributeur va, sur une zone de chalandise donnée, alimenter de petits prestataires avec nos produits. Il s’engage sur un niveau de chiffre d’affaires, doit avoir une bonne connaissance de nos produits et doit être organisé pour faire un peu de distribution sur son département voire deux ou trois départements périphériques.

Parmi les huit prestataires parisiens que je viens de nommer, il y en a quatre qui sont distributeurs (Auvisys, MDS Audio, Novelty, 4J Evénement) et capables de revendre nos produits à des prestataires de petite taille que l’on enverra chez eux en fonction de leur localisation. Nous sommes certains que leur discours sera le bon, et qu’ils auront certains de nos produits à terme dans leur parc pour réaliser les ventes.

SLU : Quels sont les outils que vous mettez à leur disposition ?

Pierre Denjean : Un site internet avec une partie produits segmentée par gammes, un catalogue, et aussi la présentation de chaque partenaire car le but est aussi de parler de leurs prestations. A terme l’idée, quand il y aura une vingtaine de prestataires, c’est de pouvoir croiser les disponibilités des produits pour indiquer qui en a en stock afin de faciliter des compléments de parc…
C’est-à-dire essayer de faire un petit réseau autour de nos produits. Voilà, c’est un petit peu ambitieux mais on avait envie de profiter des atouts des produits Briteq et des autres produits de notre catalogue, d’essayer de faire quelque chose qui n’a pas été fait ou pas bien mais sans non plus révolutionner la chose.
Ce projet a plu à Olivier Hagneré (DG de Novelty), il a plu aussi à Stéphane Fleury (DG d’Impact) avec lesquels je n’avais pas vraiment de contacts jusqu’à l’année dernière. Et ce côté fédératif a plu à d’autres aussi. Ils reconnaissent que nous venons leur parler d’autre chose finalement que de nos produits. C’est en partie ce qui les a décidés à nous suivre. Je suis content que l’on ait ce noyau parisien car la province réagit beaucoup par rapport à Paris.

SLU : Tu parlais précédemment de formation. Où, quand, comment ?

Pierre Denjean : Elles peuvent se dérouler chez nous à Cahors ou lors de petits séminaires organisés en régions. Stéphane Fleury, par exemple, a proposé de nous accueillir dans l’espace de réception d’Impact Evénement, à la fois showroom et espace bar, sur une journée où les prestataires parisiens pourraient venir assez facilement.

Une gamme de trad soignée à leds

SLU : Qu’est-ce qui différencie les projecteurs Briteq des autres produits du marché ?

Pierre Denjean : Ce sont des produits fiables, bien conçus et dans une fourchette de prix raisonnable. Quelques-uns sont originaux et un peu exclusifs, particulièrement ceux qui sont sortis en fin d’année. Et ils font mouche. C’est par exemple le cas du BT-Nonabeam dont la forme est protégée, du ventilateur BT-LedRotor, un des premiers sortis sur le marché, du BT-Retro ou du BT-Blinder à leds qui simule parfaitement le rougeoiement du filament d’une lampe tungstène et son inertie de descente. On a mis des efforts dans ces produits et on n’a pas les mêmes que X ou Y donc ça aide.

L’Avis d’un prestataire

Justement, au détour d’une allée de Prolight+Sound, on tombe sur Stéphane Fleury, DG d’Impact Evénement. L’occasion est trop belle de lui poser 2 ou 3 questions.

SLU : Stéphane, qu’est ce qui t’a plu dans cet agrément Inventive Show ?

Stéphane Fleury : Il y a pas mal de petits produits innovants dans la gamme Briteq et surtout l’équipe Hit Music est très à l’écoute de choses que l’on recherche, de moutons à 5 pattes. J’avais besoin de petits Fresnel de déco en 4000K, alors qu’ils existent en 3200K, et ils ont proposé de nous les faire, c’est en cours. Ce qui m’a plu c’est de pouvoir obtenir des produits qui correspondent à nos besoins. On a fait des essais sur quelques produits et ça se passe bien, ils sont sérieux et motivés. On a acheté par exemple des Fresnel et des télécommandes moteurs.

SLU : Y a-t-il des exigences particulières dans l’agrément Partenaire prestataire ?

Stéphane Fleury : Aucune. C’est un bon partenariat serein.

SLU : Les produits que tu as acheté sont-ils fiables ?

Stéphane Fleury : Nous ne les avons que depuis quelques mois et pour l’instant c’est correct.

Le réseau Inventive Show part comme une flèche en ayant su séduire des prestataires parisiens et non des moindres, très solicité de tous côtés, avec un concept participatif qui apporte un peu de fraicheur et beaucoup de service . Reste à séduire la province ce qui ne saurait tarder car les produits très appréciés dans le nord de la France notamment, ont une belle réputation de fiabilité et Hit Music apporte la possibilité rare dans cette fourchette de prix de les customiser.

 

Journée portes ouvertes La BS le 22 mai à Ris Orangis

La BS Ris-Orangis

La BS organise une journée portes ouvertes le 22 mai marquée par un programme de conférences et d’ateliers formation gratuits sur des sujets techniques d’actualité, la présentation des nouveaux produits et la visite des locaux.
Un mini-salon ouvert à tous pour présenter une quarantaine de marques, organisé sur 500 m2 dans les locaux de Ris Orangis de 9h00 à 22h30.


La BS Ris-Orangis

Eric Espaze à gauche, gérant de la BS et Frédéric Gallet son directeur commercial et marketing.

Grossiste historique de tous les équipements nécessaires aux techniciens du spectacle, La BS dispose de deux plateformes de vente, une boutique physique à Paris, et le site web la-bs.com qui permet d’accéder à tous les produits de leur volumineux catalogue.
LA BS est aussi connue pour apporter des solutions simples et originales à des problèmes techniques via un programme de vidéos ludiques posté sur sa web TV.

Le concept de mission de formation se retrouve dans la formule de leur journée portes ouvertes orientée contenu son, lumière et vidéo pour informer et même former ceux qui le souhaitent.
Vous pourrez butiner des infos entre l’espace d’exposition, les salles de conférences et les ateliers de 9h à 21h30 et vous détendre en soirée autour du buffet. Voici le programme.

L’espace démo avec des ilots de discussion au centre

Les conférences

DMX 512 – 10h
Votre formateur retracera l’historique du signal DMX 512, tant filaire qu’en version HF. Il parcourra le large éventail des maillons de la chaîne DMX 512, leurs possibles problèmes ou dysfonctionnement, et les meilleurs outils pour les combattre et solidifier vos réseaux.

Kramer – La transmission HDMI longue distance – 10h
Les différentes solutions existantes pour transmettre votre signal vidéo sur une longue distance.

Sennheiser – La transition analogique et numérique – 11h15
Deux grandes familles de systèmes HF se distinguent aujourd’hui : la transmission analogique et numérique. Un rappel de la législation et de l’espace utilisable à ce jour ainsi qu’une présentation de la gamme analogique et numérique Sennheiser. Découvrez les différences, les avantages et les inconvénients de chacune d’elles.

Robe Lighting – Les 25 ans de l’aventure Robe – 11h15
Le début de l’aventure ROBE jusqu’aux automatiques utilisés tous les jours sur les plus grands shows à travers le monde.

Les conférences sont organisées dans les salles de réunion du bâtiment administratif.

Riglift – Nouvelle marque de produits de levage de La BS – 13h30
LA BS vous présente une nouvelle marque de produits de levage : RigLift. Dédiée spécialement au monde du spectacle respectant les normes et au-delà, les certifications et les règlements européens avec une traçabilité et une qualité accrue ! La BS présente aussi la dernière sélection des élingues, steelflex, manilles, anneaux et appareils de levage.

Optoma – La technologie des vidéoprojecteurs – 13h30
La vidéo projection « moderne ». Présentation de la marque Optoma (technologie laser Phosphore, gamme Proscene, produits LED, écrans interactifs et technologie laser).

Astera -Eclairages à leds autonomes et révolutionnaires – 14h45
Astera est spécialisée dans la conception d’éclairages LED autonomes et astucieux au design novateur qui répondent à des besoins d’étanchéité, de dissipation thermique, de facilité d’installation et de robustesse. Le tout avec une qualité de lumière rarement atteinte !

Yamaha/Dante- le Réseau audio numérique – 14h45
Une réponse courte et facile d’accès abordant trois points clés : les principales caractéristiques du réseau Dante, les paramètres de configuration à maîtriser, et quelques astuces pour résoudre les principaux dysfonctionnements rencontrés.

Pioneer DJ – 16h45
Une présentation de toutes le solutions produits et logiciels pour les DJ professionnels d’aujourd’hui à travers le leader mondial incontesté, Pioneer DJ !

Neutrik – Connecteurs cuivre et fibre optique – 16h45
Venez découvrir en détail l’ensemble des connecteurs classique et fibre optique du leader mondial Neutrik.

Soraa Technologie led – 18h
La technologie LED aujourd’hui, les solutions techniques sont désormais élargies et améliorées. SORAA, leader américain pour les ampoules haut de gamme, vous présente ses gammes de produits, leurs possibilités et leurs domaines d’applications.

Roland- Mixeurs et streaming live vidéo – 18h
Aujourd’hui le streaming est partout que ce soit sur Facebook, YouTube ou sur d’autres plateformes. Venez découvrir les dernières techniques et tendances en matière de streaming pour gagner en confort d’utilisation et surtout en qualité de diffusion.

Kosnic – Les principles normes réglementaires et les solutions préconisées dans les ERP – 20h
Découvrez les nombreuses possibilités de l’éclairage à LED dans les ERP.

MA Lighting – Console GrandMA3 – 20h
Présentation générale de la console lumière GrandMA3 MA Lighting (formation d’une durée de 1 heure 30).

L’entrée et les conférences sont gratuites et accessibles à tous sur inscription préalable ici


Et Plus d’infos sur le site La BS