Eos V.3 ETC intègre Augment3d

ETC lance la version 3.0 du logiciel Eos, avec un environnement de programmation 3D et des possibilités de contrôle via la réalité augmentée. Cette mise à jour EOS intègre l’outil Augment3d.

Augment3d, permet aux utilisateurs de programmer des asservis à une vitesse et une facilité jamais atteintes auparavant, de visualiser les successions de Cues dans la modélisation 3D de leur plateau, et utiliser leur smartphone pour commander les faisceaux des projecteurs avec la fonction « focus wand » de l’application. Plus de 5 000 utilisateurs ont participé au bêta-test du logiciel au cours de ces derniers mois et leurs retours ont aidé à optimiser ce nouvel outil.

L’environnement 3d de programmation de la nouvelle version 3.0 d’EOS

Le nouvel OS fonctionne nativement sur tous les derniers pupitres de la famille Eos y compris le logiciel ETCnomad sur Mac et PC. Tous ceux qui souhaitent apprendre à utiliser l’Eos peuvent télécharger gratuitement le dernier logiciel ETCnomad et utiliser l’espace de programmation Augment3d pour concevoir virtuellement des projets.
ETC a également créé un fichier de démonstration pour aider les étudiants à utiliser Augment3d et à en apprendre davantage sur l’éclairage.

Si le potentiel pédagogique d’Augment3d semble parfaitement adapté à la situation actuelle et à l’apprentissage à distance, les applications professionnelles à long terme d’Augment3d sont encore plus intéressantes. Augment3d prend en charge plus de 50 formats de fichiers 3D pour l’importation de plans ou de décors, et vous pouvez facilement importer votre plan de feu à l’aide d’un plugin Vectorworks.
Même sans plan ou modèle préexistant, l’outil d’estimation de position des appareils permet de retrouver rapidement les coordonnées des asservis à partir de seulement quatre palettes de focus. Le montage dans un nouveau lieu de tournée n’a jamais été aussi simple.

Dans un plan de feu virtuel, avec Augment3d vous disposez d’une multitude de nouveaux outils pour faire simplement les réglages et les Cues à la volée. Vous pouvez positionner le faisceau d’un projecteur traditionnel ou asservi avec un clic ou une touche. La fonction de visualisation “Axe des faisceaux“ (ou “Stick-beam” en anglais) montre les trajectoires.
En utilisant les “Poignées de réglage“ (“Focus-Handles“) il est ensuite possible de déplacer l’impact du faisceau d’un ensemble de projecteurs tout en conservant l’espacement prédéfini. Vous pouvez même faire le réglage du point de vue de l’appareil pour obtenir une vue aussi immersive que si vous étiez un poursuiteur derrière l’appareil.

Un nouveau mode appelé “Staging Mode” offre une nouvelle ergonomie intuitive, en plus des modes “Live” et “Blind”, vous permettant de prévisualiser et de modifier vos créations avant de les enregistrer ou de les restituer. Un nouveau kit de touches “Staging Mode” pour console Eos est disponible sur le site Web ETC.

L’opérateur utilise la fonction Wand de son application pour Smartphone.

Les applications mobiles de télécommande iRFR et aRFR d’ETC disposent désormais d’une nouvelle fonction de réalité augmentée “Wand”.
Après avoir scanné une l’image d’un point de référence que vous aurez préalablement disposé au sol dans votre espace, vous pourrez voir et sélectionner vos projecteurs à l’aide de la caméra de votre smartphone, glisser vers le haut ou vers le bas pour contrôler l’intensité, pincer pour zoomer et pointer vos faisceaux avec la fonction « Find Me” ou en utilisant votre téléphone comme pointeur.

La mise à jour Eos v3.0 ne se limite pas à l’ajout d’Augment3d. L’interface utilisateur graphique (GUI) bénéficie d’une refonte majeure, avec de nouvelles fonctionnalités de gestion de l’affichage qui permettent de réorganiser les onglets par glisser/déposer.
Des informations supplémentaires ont également été ajoutées aux fenêtres Faders, Palettes, Presets et Groupes. Les utilisateurs travaillant dans le domaine de la captation vidéo peuvent désormais superposer différentes options dans le Color Picker et ainsi choisir les couleurs les plus adaptées à la caméra.

La mise à jour de Magic Sheets apporte des options permettant de créer des objets ou des Magic Sheets sans interactivité, uniquement pour de l’affichage, et la possibilité de modifier le type d’un objet tout en conservant toutes les autres informations qui lui sont liées. Vous pouvez désormais affecter les softkeys dans les magic sheets, afficher la couleur attribuée à une macro ou surveiller l’état du réseau (relais, horloges). Des fonctionnalités supplémentaires des Magic Sheets offrent un contrôle amélioré des cellules de projecteurs multi-cells.

Le logiciel apporte également de nouveaux outils pour travailler avec les effets, les projecteurs multi-cells, les paramètres des projecteurs, etc. Eos v3.0 vous donne plus de contrôle sur les effets “aléatoires“, vous permettant soit de créer un “vrai aléatoire“ différent à chaque fois ou de visualiser différents effets “aléatoires“ jusqu’à ce que vous trouviez celui que vous aimez.
De nouvelles commandes permettent également d’ajouter plusieurs miroirs à vos sélections via Offset, d’inverser votre sélection de circuits lors de l’utilisation de la fonction saut ou d’utiliser l’ordre de sélection des circuits. Un nouveau graphique affiche une animation de la distribution appliquée aux circuits sélectionnés.

Un nouvel outil multi-cellules permet de créer facilement des sous-groupes pour tous les éléments d’un circuit, tandis qu’une autre nouvelle fonctionnalité permet de copier la valeur d’un paramètre et de l’appliquer à d’autres paramètres. D’autres mises à jour accélèrent les processus de correction des pixelsmap et de mise à jour des profils de projecteurs.

Vidéo d’introduction par Nick Gonsman ETC Field Project Coordinator


En raison des exigences de l’environnement de programmation 3D, Eos v3.0 est incompatible avec certains matériels Eos plus anciens basés sur Windows XP. Cependant, le nouveau logiciel inclut une option dans le shell qui permet de démarrer dans une version antérieure du logiciel au cas où vous auriez besoin de l’utiliser pour être compatible avec matériel sous XP.

Pour en savoir plus et télécharger le logiciel Eos v3.0, visitez le site ETC

Les découpes ELP Martin arrivent en version IP65

La découpe full color ELP CL en version IP équipée du nouveau zoom 25 – 50°.

Quelle que soit leur version, WW à moteur de leds blanches ou CL équipée d’un moteur RGBAL (rouge, vert, bleu, ambre et lime), les découpes ellipsoïdales Martin étendent leur polyvalence aux applications extérieures grâce à leur indice IP65 de protection à l’humidité, à la poussière, et leur résistance à la corrosion. La gamme s’attache également deux nouveaux zooms.

Cette gamme se démarque aussi par une fonction de Fine Focus à engrenages et Fast Focus pour un réglage sans console (l’intensité du projecteur passe à 100 % pendant 1 minute en maintenant la touche Enter enfoncée 5 secondes).

La découpe full color ELP CL en version IP équipée du nouveau zoom 25 – 50°.

Elles intègrent aussi un gradateur en 16 bits et 4 courbes de gradation. Pour la version CL à 5 teintes de leds, 26 présélections de couleurs correspondent aux références de gélatines standards.

Les découpes ELP sont disponibles en boîtier noir ou blanc et reçoivent les optiques fixes 19, 26, 36 et 50°, ou les deux nouveaux zooms 15 – 30°et 25 – 50° développés au Danemark.

Leur conception optique à 6 lentilles optimise le flux en sortie et une répartition homogène de lumière dans le faisceau. Elles sont aussi compatibles avec des optiques tiers et s’attachent une gamme d’accessoires :
porte gobo, porte gélatine pour les versions WW…



Plus d’infos sur :

– Le site Algam Entreprises
– Le site Martin by Harman
– SLU : Martin Mac Allure Profile & découpe ELP

Algam-Audia recherche un(e) chef(fe) produit Shure retail – Nantes

Leader de la distribution d’instruments de musique et de matériel audio en France, fabricant des guitares Lâg et des pianos Pleyel, avec un développement à l’international, Algam recherche un(e) chef produit Shure retail pour sa division Audia.
Rattaché(e) à la Direction commerciale, vous êtes l’ambassadeur(drice) de la marque qui vous est confiée, pour le secteur retail. De formation commerciale, marketing ou technique, bac +2 minimum, vous justifiez d’une expérience réussie d’au moins 5 ans en qualité de chef de produit ou technico/commercial sur des produits audio idéalement.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Plan de soutien au spectacle vivant du 27 août 2020

Le Premier ministre Jean Castex a dévoilé son plan de soutien au spectacle vivant lors d’une rencontre au ministère de Culture le 27 août 2020. Nous vous copions ici l’intégralité du communiqué de presse qui résume les mesures proposées.

Le Premier ministre Jean Castex a dévoilé son plan de soutien au spectacle vivant, un plan assez ambitieux et surtout à même de permettre une potentielle forme de reprise de la vie artistique française à l’arrêt quasi total depuis la mi mars.
Bien entendu, cette reprise est entièrement soumise à l’évolution de la 2è vague de Covid-19 dont nul ne peut plus douter de la réalité tant les contaminations ont atteint depuis quelques jours une croissance exponentielle. Il n’en est pas moins vrai que ce plan, s’il est maintenu au-delà de ce nouveau pic de contaminations, sera une bouffée d’oxygène et un vrai signe fort envoyé à un monde de la culture durement touché.

Astera illumine l’installation “Cent Invisibles” à Bristol UK

Tim Smith, directeur de production et lighting designer de TS-TS Productions basée à Bristol a utilisé les tubes sans fil Astera pour éclairer son « One-undred Unseen », une installation artistique le 11 août 2020, journée de campagne britannique visant à souligner l’état critique de l’industrie du spectacle live dans cette période de pandémie.

Photo Sarah Koury

Les spectacles et les événements se sont brusquement interrompus en mars, bloquant les entreprises, les lieux, les organisations et une grande communauté de créatifs et de techniciens indépendants sans aucun revenu et actuellement, aucune feuille de route pour la réouverture.
« One undred Unseen » présentait 100 professionnels de l’événementiel invités à prendre part à l’action artistique vêtus de noirs scène portant des masques rouges sur College Green, l’un des endroits les plus importants de Bristol juste en face des chambres du conseil municipal de Bristol.
La pièce hautement symbolique représentait le caractère invisible des techniciens travaillant dans toutes les disciplines de productions pour le spectacle et l’événementiel.
Tim a demandé au concepteur lumière Chris Bushell de concevoir un kit lumière mobile et rapide à installer pour éclairer le One-Hundred en « rouge d’urgence » pendant la “blue hour” (tombée de la nuit).

Photo Sarah Koury

Un écran LED installé à l’arrière du One-Hundred affichait des faits et des statistiques liés à l’industrie du spectacle live et aux énormes revenus qu’il rapporte au Trésor britannique, tandis que les gens étaient éclairés en rouge par 38 tubes Astera Titan placés à l’arrière et sur les côtés.

Douze AX5 TriplePAR Astera posés au sol à l’arrière tiraient à travers les jambes des participants. L’éclairage qui comprenait quelques autres luminaires et couvrait une superficie d’environ 70 mètres de large sur 15 de profondeur et a joué un rôle déterminant dans le récit de Tim.

Tim était ravi du résultat. « Créer une grande œuvre d’art humaine spontanée comme celle-ci était un défi, et un sujet de discussion ! L’éclairage apportait la touche finale qui a aidé cette action à se démarquer. La qualité de la lumière des luminaires Astera est fantastique, et Chris a fait un travail incroyable ! » conclut-il.

« Apparaissant de nulle part et sortant de l’ombre pour faire entendre leur voix collective », a expliqué Tim, « la pièce exprimait toute une gamme d’émotions et de scénarios personnels. Les One-Hundred représentent un petit pourcentage des plus de 200 000 professionnels du secteur l’événement au Royaume-Uni qui ont un besoin urgent d’assistance pour traverser la crise. »

Les luminaires Astera pour « One -undred Unseen » ont été fournis par Utopium et SLX, deux sociétés de location et de production technique locales qui ont uni leurs forces avec plusieurs autres et ont travaillé ensemble pour la journée d’action, reflétant l’ambiance générale d’unité qui imprègne actuellement cette industrie.

Photo Sarah Koury

Les actions de Bristol s’inscrivaient dans l’action de grande envergure #WeMakeEvents ‘Red Alert’ organisée par l’association PLASA le même jour dans 17 grandes villes du Royaume-Uni. Plus de 700 bâtiments à travers le pays qui ont été éclairés en rouge par le mouvement #LightItInRed pour alerter sur la situation critique actuelle des professionnels du spectacle et de l’événementiel.

Les scènes sur College Green ont été rendues possibles grâce à une collaboration des sociétés événementielles basées à Bristol SLX Hire & Events, Fineline, Enlightened, Utopium, Cirque Bijou, BES Marquees, Pytch et Okoru Events.
Tous ont souligné l’importance de Bristol avec sa culture et son histoire richement investies dans la musique, les événements et les arts de la scène et de nombreuses sociétés événementielles brillantes avec des employés et des indépendants très talentueux – participant à la campagne nationale #WeMakeEvents.

Plus d’infos sur le site la BS et sur le site Astera

 

ETC renforce le charme français à Taïwan

La tour Taipei 101 est le bâtiment historique de Taïwan. Le gratte-ciel a récemment bénéficié d’une installation artistique sur le thème de l’élégance française dans l’atrium 4/F.
Un jardin de fleurs et de plantes colorées, autour d’une véranda de style Art nouveau, anime le centre commercial de luxe de la tour.

Pour donner vie à cette installation dans le respect des couleurs, Chan Jen Wei directeur artistique a proposé le Source 4WRD II ETC.
Le bâtiment abrite à la fois des bureaux, une terrasse et un centre commercial de luxe.
Le Taipei 101 souhaite offrir une expérience agréable et les meilleurs produits à ses visiteurs.
Lors de l’étude technique pour cette installation artistique, l’équipe recherchait un projecteur de haute qualité aux performances exceptionnelles.


ETC Source 4WRD

« Après l’évaluation des différentes marques par l’éclairagiste, le Source 4WRD II a finalement été sélectionné car il satisfaisait aux exigences de température de couleur et de leur restitution avec son IRC élevé.
Son moteur led est également très lumineux et peu gourmand en énergie », explique Chan Jen Wei, le directeur artistique de Rokerfly Design et concepteur lumière du projet pour Taipei 101.

Le tableau a un franc succès auprès des clients de Taipei 101 qui ont plaisir à renouveler leur visite des lieux.

Plus d’informations sur le site ETC et sur SLU : ETC le Source 4WRD

 

Anolis illumine « les Bassins de Lumières »

Plus de 160 luminaires LED Anolis (marque architecturale de Robe) ont été utilisés pour éclairer les espaces publics des Bassins de Lumières, un abri imposant pour sous-marin de la Seconde Guerre mondiale et situé à Bordeaux.
Initialement connu sous le nom de « Betasom », quatre des 11 vastes bassins sous-marins ont été repensés par l’organisation privée « Culturespaces » pour être utilisés comme un sanctuaire étonnant et innovant pour les arts numériques immersifs et les installations multimédias.

©4eleven

Nicolas Valette, éclairagiste de la S.A.S. 4eleven, a été chargé de créer un design lumière mettant en valeur l’architecture interne de ces impressionnantes baies remplies d’eau et mesurant 115 mètres de long avec une profondeur située entre 9 et 11,40 mètres.
Chacune d’elles est séparée par un mur en béton de 6 mètres d’épaisseur. Dans leur ancienne vie, chacun des quatre bassins pouvait accueillir deux sous-marins.

©4eleven

Nicolas a trouvé une beauté austère et brute dans ces structures de béton fonctionnelles et brutalistes, et a entrepris de créer un dialogue et une interaction entre la lumière, les ombres et la réflexion sur la surface des matériaux.
Les murs, les plafonds et l’eau sont souvent utilisés pour effectuer des projections géantes d’œuvres d’artistes. L’éclairage interne devait donc les compléter tout en étant capable de fonctionner de manière autonome pour que les visiteurs puissent également visiter le lieu hors expositions.

« Mon point de départ a été de me rendre sur place pour ressentir l’ambiance et l’émotion à l’intérieur du lieu tout en tenant compte du fait que si l’éclairage n’était pas l’élément majeur, il devait être très efficace », explique Nicolas.
Son équipe et lui travaillent souvent dans le secteur du live, et ils ont appris à fusionner les deux mondes que sont l’éclairage architectural et événementiel.

Il avait besoin de luminaires classés IP car proches de l’eau et dans une atmos-phère humide avec un taux hygrométrique tournant autour de 80 %. Les luminaires devaient être discrets pour les visiteurs tout en offrant une sortie de haute qualité.

©4eleven

Quelques mois avant de démarrer le projet, Nicolas s’est également rendu au siège de Robe France à Paris et a examiné de manière attentive tous les produits et options proposés par Anolis. Il trouve que : « La gamme est très intelligente avec de nombreuses possibilités ». Suite à sa première visite du lieu, il en a donc conclu que les projecteurs Anolis seraient une bonne solution pour le design qu’il avait en tête.

©4eleven

L’espace d’exposition des Bassins de Lumières est divisé en quatre sections. Des tests ont donc été organisés sur place avec les luminaires Anolis qu’il avait choisis afin de présenter au client le design final.
En effet, pour des superficies de plus de 13 000 mètres carrés, les plans de feu, photos et rendus ne suffisent pas à retranscrire une impression réaliste !

Anolis ArcSource Outdoor 24MC.

Vingt luminaires Anolis ArcSource Outdoor 24MC RGBW sont donc dédiés à l’éclairage des murs et 24 x ArcSource Outdoor 16MC RGBW avec différentes len-tilles ont été déployés pour frôler les colonnes en béton et mettre en évidence les arches dans les zones de promenade.

Ces projecteurs IP67 font partie d’une famille de luminaires à leds multipuces, ro-bustes et compacts, offrant un excellent rendement et disposant d’une large gamme d’objectifs et d’optiques.

Soixante-quatorze ArcSource Outdoor 4MC RGBW sont utilisés pour éclairer l’architecture du bâtiment, y compris les colonnes et les arcs, avec 15 projecteurs à longue portée Divine 160 RGBW équipés d’objectifs 40° pour éclairer les murs et créer des effets en arrière-plan.

Anolis ArcPar

Ensuite, 30 x Anolis ArcPar 150 RGBW avec volet coupe flux pour une fermeture précise, offrent un mélange de couleurs en modes CMJ et RGBW, et rejoignent les projecteurs destinés aux zones de passage.

Le plus grand défi du projet était de réaliser une installation discrète et donc ne pas montrer trop de sources de lumière ce qui impliquait une réflexion et des dissimulations intelligentes sans entraver les possibilités d’éclairage.
Le projet a bénéficié du savoir-faire de l’intégrateur Audiopro basé à Mérignac en collaboration avec Cadmos. Tous les projecteurs ont d’abord été programmés grâce à une console grandMA2 et les valeurs DMX pertinentes ont ensuite été transférées au contrôleur/media serveur Modulo Pi qui gère l’éclairage en plus d’autres éléments autour du bâtiment.

Nicolas a travaillé en étroite collaboration avec le spécialiste en architecture d’Anolis, Bruno François et son collègue Eric Tabuteau, ainsi qu’avec Philippe Chassereau, chef de projet chez Audiopro et Augustin de Cointet, directeur exécutif des Bassins de Lumières, qui lui a confié la mise en lumière de cet espace.

©4eleven

À propos de la base sous-marine

Betasom était l’une des cinq bases construites par les Allemands sur la côte atlantique pendant la Seconde Guerre mondiale et pouvait accueillir jusqu’à 30 sous-marins.
Le bâtiment est constitué d’un bloc de béton armé de 245 mètres de long et mesurant 162 mètres de large et 20 mètres de haut avec une tour bunker attachée de 48 × 73 mètres. Il abrite onze cellules ou baies pour les sous-marins, mesurant entre 100 et 115 mètres de long. Quatre d’entre elles peuvent accueillir deux sous-marins.
Sous l’occupation, il a initialement été utilisé par la Marine Royale italienne. Son nom de code était « Betasom » « Beta » comme la lettre grecque initiale de Bordeaux, et « som » pour « sommergibili » sous-marin en italien.

Après l’armistice Cassibile en 1943, les cinq sous-marins italiens en résidence sont saisis par les Allemands. L’ensemble de la zone est alors recouvert d’une toiture en béton armé de 3,5 mètres d’épaisseur puis d’une seconde dalle de 2,10 mètres d’épaisseur.
À partir de 1943, avec la portée accrue des bombardiers alliés et de leurs bombes toujours plus puissantes, les Allemands renforcent le toit en construisant un écran Fangrost au-dessus. C’est un ensemble de poutres parallèles en béton de 32 tonnes, espacées de 5 à 6 mètres et recouvertes d’autres poutres plus petites.
Elles ont pour but de faire exploser les bombes avant qu’elles n’atteignent la dalle. Les deux derniers sous-marins quittent Bordeaux en août 1944, trois jours avant que les Alliés n’occupent la base le 25 août !


©4eleven

Pour plus d’informations sur les Bassins de Lumières, veuillez consulter leur site Internet

Sur les appareils d’éclairage Robe et Anolis, veuillez consulter le site Robe et/ou le site Anolis

217 iPointe Robe marquent le Festival d’Edimbourg

Superbe installation d’art de la lumière à grande échelle, My Light Shines On » a été conçu par Kate Bonney et Simon Hayes de Lightworks, à la demande du plus grand festival mondial des arts de la scène. Le Festival International d’Édimbourg tenait à marquer ce qui aurait dû être le week-end d’ouverture de la saison 2020.

Le château d’Edimbourg.

Célébrant l’esprit, l’énergie, l’ambiance et l’imagination, avec un programme multidisciplinaire, ce festival a été annulé pour la première fois en sept décennies en raison de la pandémie de coronavirus. 14 installations d’éclairage distinctes autour de la ville ont mis en évidence certains des lieux les plus célèbres du festival d’Édimbourg en août.

Les iPointe disposés en anneaux.

Deux cent dix-sept Robe iPointe ont été sélectionnées par les artistes comme essentiels. Quatre sites emblématiques, le château d’Édimbourg, Calton Hill, Bristo Square et Charlotte Square, bénéficiaient tous d’une installation circulaire identique impliquant 36 iPointe sur une terrasse, disposés en deux anneaux concentriques : 12 unités sur l’anneau intérieur et 24 sur l’extérieur.

Les concepteurs lumière Kate Bonney et Simon Hayes se sont inspirés de la tradition des lumières fantômes : une seule lumière reste toujours allumée dans un théâtre. C’est un symbole pour signifier que, même si la scène est vide pour l’instant, le bâtiment sera à nouveau rempli de rires, de larmes et d’applaudissements.

Trois autres sites étaient balisés, le sommet du Théâtre du festival (35 x iPointe disposés sur deux lignes), 9 x iPointe sur le Queen’s Hall et une autre collection de projecteurs asservis sur Usher Hall. L’œuvre intégrait également l’éclairage des portes de scènes et des collections de “lumières fantômes” dans le foyer de théâtres, déployant plus de 280 luminaires à LED. Quatorze sites qui devraient être normalement bourdonnants d’activité et de créativité… ont été célébrés dans ce chef-d’œuvre visuel.

Calton Hill.

Dan Quayle, le responsable de l’éclairage du Festival, a coordonné le déploiement de tout l’équipement lumière, en étroite collaboration avec Calder Sibbald et James Gow de la société de location d’Édimbourg Black Light. John Robb, le responsable technique a quant à lui, supervisé l’ensemble de l’opération, y compris la planification, la logistique et l’équipe, en veillant à ce que tout soit livré conformément aux exigences de conformité sanitaire.

Le Festival international d’Édimbourg a approché Simon et Kate, basés à Édimbourg, qui travaillent ensemble sous le nom de Lightworks depuis 2013 avec une liste de sites qu’ils souhaitaient inclure dans la conception.
« Nous avions pour mission de créer un design percutant et représenter chacun des différents festivals d’août de la ville avec un spectacle lumière passionnant. », précise Kate. « Capturer l’ambiance du moment était une tâche délicate et exigeante. C’était essentiellement une célébration, mais à un moment très sensible… et à un moment où le live est l’un des secteurs complètement stoppés par la pandémie. »

Autour du château.

La conception a ensuite évolué vers de multiples phases de chorégraphie avec une effervescence vive « à la fois d’une manière structurée, précise avec une spontanéité désordonnée », se terminant par 10 minutes de flux géométriques magnifiquement fluides de mouvements de faisceaux, des éventails aux hélices, courbes, triangles, tous programmés par Neil McDowell Smith.

Les iPointe ont été choisis comme l’une des deux options de projecteurs motorisés pour leur luminosité et leur disponibilité, ainsi que Robe réputé pour la fiabilité de ses machines.
Simon et Kate avaient besoin d’un appareil étanche, car il était hors de question d’avoir recours à toute sorte de dôme pour des questions d’esthétique.

C’était la première fois que Lightworks connu entre autres pour la conception visuelle de la forêt enchantée de Pitlochry qui a été primée utilisaient le iPointe, et ils ont été bluffés par l’intensité et la qualité des faisceaux. C’était définitivement le choix gagnant pour fournir “cette énergie de mouvement” et dynamiser la ville pendant le week-end.

Bristo-Square.

En plus des 36 iPointe du château d’Édimbourg, 17 autres appareils ont été installés sur les remparts du château, via une connexion DMX sans fil envoyée à un récepteur situé à l’étage de base en contrebas sur l’esplanade. Le WIFI à Calton Hill était également fourni à partir de la connexion Internet filaire du château car il y avait une ligne de vue directe entre les deux points forts de la ville.

Le design des sites a été programmé et exécutés sur grandMA avec 9 points autour des sites, tous fonctionnant indépendamment déclenchés par le même time code. Tous les sites avaient accès à Internet et étaient mis en réseau, de sorte que toutes les mises à jour du contrôle «  de base  » du château pouvaient être envoyées simultanément à toutes les consoles, de n’importe où via l’ordinateur portable ou le téléphone de Neil, ce qui était très efficace.

L’accueil pour tous les sites a commencé le 28 juillet en vue d’une nuit de répétitions le 6 août, avec trois équipes chargées des installations et une équipe de préparation dirigée par l’adjoint de Dan, John Campbell. L’aspect le plus galvanisant du projet sur le plan logistique était de s’assurer que toutes les réglementations de sécurité sanitaire soient respectées, y compris la distanciation sociale des équipes.

En plus des 265 projecteurs mobiles utilisés par « My Light Shines On », 480 autres luminaires génériques et LED ont été utilisés sur tous les sites pour mettre en évidence certains monuments et structures connexes et des détails environnementaux comme les arbres de Charlotte Square. Un éclairage architectural supplémentaire a été fourni pour le monument national d’Écosse sur Calton Hill et le château a vu son installation permanente standard améliorée avec celle des autres sites.

Le chateau d’Edimbourg.

My Light Shines On a eu un énorme succès à Edimbourg et autour du monde. Cette cérémonie a aussi remonté le moral des équipes qui ont eu la chance d’être impliquées. « Nous avons tous été ravis de reprendre le travail », a déclaré John Robb. Chaque fois qu’il y a une activité c’est une chance pour la communauté d’indépendants extrêmement talentueuse et ingénieuse de faire ce qu’elle aime.

Plusieurs entreprises locales ont travaillé sur le projet, notamment Black Light et Direct Control, qui ont géré toute la puissance et la distribution électrique. Black Light a également collaboré avec Hawthorn, l’un des principaux fournisseurs du Festival.
My Light Shines On, les paroles sont tirées de « Movin on Up » de Primal Scream ont également illustré une grande créativité et une grande intensité dans la façon dont le vecteur de la lumière peut être utilisé pour écrire l’espoir à l’horizon.

Plus d’infos sur le site Robe et sur le site Edimbourg International Festival

Le Labo 2020 du Festival de Saintes avec Astoria et d&b

Inutile de vous faire un dessin, on savait faire du son et de la lumière, il va falloir désormais apprendre à le faire autrement et lors dune belle après-midi d’été en Charente-Maritime, on nous a présenté une des possibilités. Saintes abrite chaque été depuis 1972 son festival de musique classique appelé sobrement le Festival de Saintes.

L’Abbaye aux Dames dont on devine l’église abbatiale. Les transats sont aussi plaisants que mal placés car en dehors du dispositif immersif. On devine la régie tout à droite et bien sûr l’écran et le système frontal à gauche.

Son problème est que les très beaux concerts se tiennent dans l’abbatiale de l’Abbaye aux Dames, un lieu aussi magique que petit et forcément clos. Impossible cette année d’y accueillir du public. La solution est venue de la création du Labo 2020, une façon nouvelle et inédite de partager un concert en réduisant le confinement et en luttant contre l’aérosolisation propre aux lieux clos tout en permettant au plus grand nombre de profiter d’oeuvres intemporelles.

L’idée est d’effectuer une captation de chaque oeuvre et de l’exploiter ainsi en télé, web, radio en léger différé et pour le public sur place. Ce dernier peut librement profiter des répétitions et de la captation dont on entend le son dans le système, et le soir venu, ce même public prend place dans la plus pure tradition saintaise dans les jardins de l’abbaye et savoure son plateau repas et son concert sur grand écran.
Cette idée a été complétée par un déploiement à 360° Soundscape d&b afin de recréer pour le public, une acoustique rappelant celle de l’abbatiale. Et le pire c’est que ça marche ;0)

La Saintes équipe démasquée uniquement pour la photo. De gauche à droite : Denis Pelletier le gérant d’Astoria, Julien Biscondi, technicien freelance au mix FOH et à la vidéo pour Astoria, Philippe Lechelle du support technique d&b et un quasi local de l’étape venu durant ses congés, Guillaume Huard technicien d’Astoria et enfin Mathieu Delquignies, un autre vacancier, parfois en charge des formations d&b et bien plus encore.

C’est Astoria, un prestataire charentais idéalement placé entre Angoulême, Cognac et Saintes qui a été chargé de ce challenge avec la complicité de d&b France et d’un certain Matthieu Delquignies qui s’est arrêté sur la route des vacances pour nous raconter cette belle aventure sonore.

Le son direct

Premier coup de bol, on nous autorise à entrer dans l’abbatiale en pleine captation des 2è et 5è Symphonies de Beethoven, 250è anniversaire de sa naissance oblige. On est dos aux caméras. Shhhhhhhtt… L’Orchestre des Champs-Elysées occupe tout l’espace et surtout excite les murs par sa puissance sonore.
Les lieux ne sont pas idéaux pour un symphonique et on se prend à compter les secondes de TR. Immense avantage, durant ces quelques minutes, on absorbe le plus possible de sensations sonores et visuelles, on s’imbibe de ces œuvres très connues et prenant ici un tout autre relief.

L’Orchestre des Champs-Elysées dirigé par Philippe Herreweghe en pleine action. Le son est divin et à la fois très chargé. Pour des raisons sanitaires, le public est exclu et l’orchestre prend ses aises, mais normalement il devrait être dans le transept et le public à sa place.

Quelques photos et mesures de SPL plus tard (84 dB LEQ A en direct), nous ressortons et allons nous placer dans le jardin au cœur du dispositif à 360° pour écouter le rendu qui associe frontal et immersif et que mixe Julien Biscondi, un free-lance travaillant pour Astoria, sur une CL5 en récupérant un flux Dante du repiquage réalisé par Radio France et là…

Flashback

Mais revenons en arrière quelques instants. Profitant de la présence de Mathieu en plus de Julien, on leur pose quelques questions avant de pénétrer dans l’abbatiale.

SLU : Est-ce possible de modéliser une salle comme celle qu’on va visiter avec la matrice DS100 ?

Julien Biscondi : Non, les réverbérations sont à convolution. On a choisi un type de salle qui correspond à ce qu’on veut entendre et on a agi sur les paramètres qui sont à notre disposition.

La matrice DS100 surplombée par un Ghost2 et une passerelle réseau DS10 de d&b.

Mathieu Delquignies : Il y a un paramètre qui agit comme un time stretch sur la réponse impulsionnelle qui te permet de faire varier le temps des premières réflexions et modifie la taille de la pièce et un second qui agit sur l’énergie entre avant et arrière pour pouvoir se localiser.

Julien Biscondi : Et on peut régler l’effet puisqu’il est placé sur un départ d’aux par entrée.

SLU : Quel choix as-tu fait pour ta salle virtuelle et champêtre ?

Julien Biscondi : On n’a pas voulu trop jouer la copie de la salle mais plutôt offrir à chacun quelque chose d’intelligible et un peu moins brouillon que ce qu’on va entendre. Ce matin un habitué du Festival nous a dit qu’hier il avait préféré la captation jouée à l’extérieur au le son naturel qu’il entend chaque année.

Retour à Beethoven

…et là, c’est la claque. Julien nous joue la 5è Symphonie de Beethoven qu’il vient de mettre en boîte en guise de Virtual Soundcheck. Le contraste avec le direct qu’on vient d’entendre est saisissant, presque cruel. D’abord les micros sont remarquables et les préamplis le sont tout autant ce qui, de la part de Radio France est normal.
Le placement desdits micros est aussi bien choisi. Deux couples, un proche et un plus éloigné restent malgré tout sagement fermés sur la console de Julien et ce sont ceux par pupitre qui sont le plus mis à contribution. En outre le principe même de couple ne fonctionne pas trop quand on mixe « dans l’air » avec une matrice.

Le frontal avec 4 points en Y8 et Y12 pour la boîte du bas, alignés par l’Array Processing à raison de 3 dB d’atténuation par doublement. Pas facile pour aussi peu de têtes mais pourtant très joli résultat.

La restitution amplifiée est définitivement crédible et extrêmement naturelle. On a beau sortir de l’abbatiale, la sobriété, la simplicité et pour tout dire l’élégance du rendu étonnent. Le symphonique sonne comme il le ferait dans une belle salle de musique classique et pas dans une abbatiale même si on entend encore pas mal le TR bénédictin. Le bas du spectre est beaucoup mieux construit et « assis » que celui entendu quelques minutes plus tôt dans la pierre. Et une fois encore plus juste.

Certes faire jouer un symphonique dans un lieu avec un tel TR est un choix fort, mais la version amplifiée avant même que nous parlions de l’apport de Soundscape, est un choix non seulement indispensable pour préserver le festival durant le C-19, mais surtout acoustiquement très judicieux. Un rapide passage par le mix stéréo effectué pour la diffusion radio de la même œuvre rappelle la tristesse de cette représentation du son, surtout en classique. C’est pourtant un bon mixage, mais il sonne comme une œuvre de César. Tout réduit.

L’enfilade de sept T10 par côté, suffisamment éloignées des premiers spectateurs pour que leur influence se mêle aux boîtes adjacentes. Une seconde vie pour ces toutes petites têtes

Comme nous avons du temps et le public qui déambule autour de nous ne semble pas gêné par nos tripatouillages, nous revenons à la version Soundscape mais sans la corolle à 360°.
Adieu notre bel espace et tout cet air qui nous caresse les oreilles et la nuque et rend plausible une œuvre comme la 5è en plein air.
C’est joli devant, mais définitivement sec comme du vieux pain. On remet la corolle mais en algo « cathédrale » non optimisé.

Ça ne ressemble pas à l’abbatiale, on perd en crédibilité vis à vis de l’oeuvre et les notes s’entremêlent sans fin. C’est long 5,7 secondes de TR. Le choix opéré par Julien Bisconti est donc totalement justifié même auprès d’organisateurs qui prônent les instruments d’époque dans les pierres d’époque, mais qui ont su apprécier une solution technique maitrisée et respectueuse.

Le système d&b

Cette solution consiste en un déploiement frontal de quatre fois quatre Y, dont trois Y8 et une Y12 en bas de ligne, peaufinés par une touche d’Array Processing (-3 dB par doublement de distance), soutenus par huit Y-Sub alignés au sol et complétés par quatre front fills en Y10P pour les deux centraux et Y7P pour les deux extérieurs.

Les Y-Sub, très importants pour apporter toute l’assise nécessaire à des lignes courtes. Remarquez aussi les deux Y10P et Y7P.

La corolle immersive est constituée d’un total de 20 têtes. Sur les deux côtés, quatorze T10 et à l’arrière six E8. Ce mélange de références ne pose en définitive pas réellement de problème du fait de la nature « paisible » du message sonore reproduit par les deux modèles même si les E8 coaxiales manquent un peu de portée. L’ensemble alimenté par la matrice DS100 elle même recevant ses futurs objets par la CL5 Yamaha de Julien.

Une vue de la « salle ». On voit distinctement la corolle de boîtes latérales et arrière. L’immersion est parfaitement bien dosée, et que l’on soit placé au centre ou sur les bords de la zone de couverture, on n’est pas distrait par le message réverbéré. La toile assez haute et pointée vers le système, ne gène pas la diffusion.

SLU : Le flux Dante est délivré par Radio France..

Julien Biscondi : Oui, on leur a demandé de nous fournir ce format et ils le convertissent pour nous. Le repiquage est quasi tout Schoeps sur des préamplis Lawo, autant te dire que je reçois de l’excellent son. 23 micros en tout. La seconde partie du Festival aura lieu sans captation, on effectuera donc nous même la prise.
J’effectue juste quelques points d’EQ et je gère très légèrement la dynamique mais pour le reste je ne modifie ni dénature rien. On cherche surtout à placer nos objets et trouver les bon réglages pour la construction de notre «salle»

Une première par objet

Julien en plein boulot de prépa. Grand bravo à lui pour sa patience et son courage. Il comprendra ;0)

SLU : Tu avais déjà mixé par objets?

Julien Biscondi : Non, c’est une première avec ce festival. Je découvre avec beaucoup de plaisir l’absence de sommation avec tout ce que cela implique de qualité et de dynamique en plus. C’est un peu déroutant mais très agréable.

Je ne sais pas ce qu’il y a dans la machine pour que cela soit aussi cohérent et en phase mais je trouve que les sources sont encore plus précises avec Soundscape que sans, et ce sont les mêmes enceintes. Peut être est-ce dû à l’absence de sommation dans la console.
Enfin la réverbération naturelle de la salle sortant par le frontal se marie bien avec celle issue de la corolle en couleur et en temps. Tous ces détails font que les chefs d’orchestre sont intéressés voire séduits. On travaille ainsi à cause du Covid, mais peut être cela donnera-t-il des idées au Festival pour les 50 ans. Ce sera en 2022.

SLU : Est-ce que d&b France a participé à cet événement ?

Mathieu Delquignies : Astoria a entièrement géré la partie matérielle. Toute la diffusion leur appartient et la matrice vient d’Eurolive à Rennes (Bob & les amis, si vous nous écoutez!). De notre côté nous avons assuré la formation du personnel à l’utilisation de Soundscape. Je suis venu il y a une quinzaine sur site. Nous avons monté une configuration et durant 48 heures nous avions a parcouru le plus possible de sujets pour leur permettre d’être rassurés et autonomes.

L’Abbatiale sans public. Triste et pratique à la fois pour laisser libre court à son imagination et permettre de faire tous les essais de placements entre orchestre, chef et captation.

SLU : Julien, tu es freelance pour Astoria…

Julien Biscondi : En charge du son et de la vidéo…

SLU : Les deux ? Quelle branche as-tu commencé en premier ?

Julien Biscondi : Le son par envie et puis le hasard a voulu que mes parents me poussent à me former en son. Comme il me semblait déjà avoir des bases suffisantes grâce au terrain, j’ai pris l’option vidéo et là j’ai bien appris. Ça m’arrive donc souvent de travailler les deux et cette polyvalence m’a aidé à sortir du confinement. On intervient en ce moment sur des opérations qui n’étaient pas prévues et celles qui l’étaient ont été annulés. Et il y a beaucoup de vidéo.

SLU : Tu es très mobile ?

Julien Biscondi : Je ne vais quasiment jamais à plus d’une heure et demi de chez moi. Ce n’est pas une volonté en tant que tel mais j’ai assez de boulot dans la région et en même temps ça m’arrange ;0)

Une des E8 arrière, dos à la régie. Le public est en place, Ludwig va bientôt retentir.

SLU : Où as-tu appris à mixer du classique ?

Julien Biscondi : (sourire) Ce n’est pas du tout ma spécialité et j’ai eu peur du public de mélomanes qu’on trouve à Saintes.
A part ce festival, les occasion de travailler le classique sont assez rares ici, surtout pour moi. Il était donc question qu’il y ait un mixeur en plus de Guillaume Huard (Technicien son permanent d’Astoria) et moi même en vidéo et support système.
Pour diverses raisons ce mixeur n’est pas venu, du coup je me suis lancé et comme tout est différent avec Soundscape, je me suis entièrement fié à mes oreilles et j’ai essayé de faire quelque chose d’assez naturel…

SLU : Comment as-tu positionné tes objets ?

Julien Biscondi : Au début on a voulu mimer le plan de scène, mais ça ne marche pas trop puisque la distanciation a aussi écarté des pupitres. Pareil pour la nature du son des instruments anciens. La quantité d’aigu est assez faible, j’ai donc respecté ce timbre particulier dans mon mix.

SLU : Aucun effet en plus de la réverbération naturelle et celle à convolution En-Space de la DS100 ?

Julien Biscondi : Non, en revanche j’ai placé une compression légère et j’ai laissé les contrebasses vivre sans modifier leur rendu. La précision du grave est due au niveau d’envoi dans la corolle plus faible que le reste de l’orchestre et à un son frontal un peu plus fort (Excellente idée. Les subs ajoutent le moelleux nécessaire).

Astoria

Nous profitons de quelques minutes passées avec Denis Pelletier le gérant d’Astoria, Guillaume Huard aussi d’Astoria et Philippe Lechelle de d&b autour d’un dîner que le pauvre Julien a dû zapper (voir ci-dessous) bloqué sur sa régie mêlant son et vidéo.

Denis Pelletier

SLU : Comment se passe cet été pour Astoria ?

Denis Pelletier : Juillet très bien et on profite d’une semaine de break pour se former au réseau grâce à Whiti Audio Formation qu’on accueille dans notre dépôt. On sera 11 techniciens et régisseurs, notre écosystème entre gens issus de lieux où l’on travaille et techniciens qu’on emploie. On a investi dans du Ghost et comme on sait que c’est l’avenir, on prend le temps qu’il faut.

SLU : Août ?

Denis Pelletier : Les deux dernières semaines on bosse à fond. De l’événementiel et le Festival du film francophone d’Angoulême. On équipe pour eux une salle en 5.1 Du T10 et du E8 sur les côtés. On équipera aussi l’Espace Carat du Parc Expo, l’équivalent Zénith d’Angoulême en 5.1 mais là ce sera du V et du Y.

Pour la rentrée on a sorti pas mal de devis en événementiel. On nous demande beaucoup de visio et de captation. Tout est bien entendu soumis à la manière dont le virus va repartir. On a très peu emprunté et on bosse un peu donc pour le moment ça va. Hier on était au Festival Drôles de Rues à Jonzac avec Skip the Use et Sanseverino. Nos clients notamment prennent de nos nouvelles donc c’est rassurant.

SLU : Comment sélectionnez-vous vos intermittents ?

Denis Pelletier : Très simplement. On appelle ceux qui participent au développement de la société et s’intègrent à fond. On répartit les postes pour que tout le monde s’y retrouve sur le peu d’événements que l’on a.

Amarum in fundo…

Pour des raisons qui ont à voir un peu avec la technique, forcément avec l’humain, certainement avec le temps qui a manqué et un peu avec la malchance, le soir de notre venue à Saintes, Julien n’a pas disposé du repiquage en multipistes monté à l’égal de la captation image, elle même éditée. La diffusion du concert au public a donc été faite à partir du mix stéréo télé.

La position des objets dans En-Scene pour La Passion. Si vous regardez attentivement, les deux les plus excentrés sont ceux qui ont été attribués aux deux capteurs d’une tête Neumann KU100. Elle n’a en définitive pas été utilisée mais écoutée au casque pour comparer le son dans l’abbatiale et dans le dispositif Soundscape. Julien précise que : « la localisation et le sentiment de « naturel » sont finalement assez proches, comme si on permettait à une audience de 600 personnes de profiter d’une même position d’écoute. »

Cela n’enlève en rien la qualité sonore que nous avons appréciée toute la journée, l’originalité artistique de la démarche et l’intérêt de cette exploitation en mode «Labo 2020» d’autant que, quelques jours plus tard, Julien et les équipes d’Astoria, ont pu faire un super travail sur la Passion selon Saint-Jean de Bach par l’ensemble Vox Luminis.

Leur disposition étant en cercle quasi fermé, ils ont positionné le public à la place du chef, avec les sources autour du lui. Et ce parti pris circulaire a été concluant pour la technique, les artistes et le directeur artistique du festival, ainsi bien sûr que pour le public.

Nul ne sait où en sera le virus l’année prochaine, mais Le Labo 2020 mérite d’évoluer en Le Labo 20XX tant le potentiel offert par le mix par objets sur du classique et en extérieur est intéressant et dispose d’un gros potentiel artistique.
Chapeau à d&b pour la qualité du rendu de la DS100, objets comme réverbération. On a hâte d’entendre la grande sœur ! Merci enfin à Astoria et au Festival de Saintes pour leur accueil et la qualité des moments qu’ils offrent.

La preuve en images avec leur aftermovie 2020 :


Et d’autres informations sur :

– Le site Astoria Live
– Le site d&b Audio

 

Ayrton et Robert Juliat rentrent au lycée Waterford. USA

L’installateur Clearwing Systems Integration a fourni la conception et l’intégration des systèmes pour la mise à niveau de l’éclairage LED de l’auditorium de la Waterford Union High School et a choisi des poursuites Roxie2 Robert Juliat et des spots à couteaux Diablo Ayrton.

© Clearwing Systems Integration-Waterford Union High School

La Waterford Union High School est située à environ 40 km au sud-ouest du bureau de Clearwing à Milwaukee. Clearwing avait pour mission de moderniser tout le parc lumière du lycée, de l’éclairage tertiaire aux projecteurs scéniques en remplaçant des lampes tungstène par des luminaires à leds.

« La flexibilité et les performances ont été les facteurs les plus importants dans le choix des luminaires, ainsi que les économies d’énergie et la réduction des coûts d’entretien associés au passage aux leds, déclare Mitch Van Dyke, chargé de l’Ingénierie chez Clearwing Systems Integration. L’école nous a fait confiance pour optimiser les performances en fonction de son budget. »

Clearwing a installé en fixe les Spots / Profile Diablo Ayrton dans l’auditorium de l’école. Ils sont sollicités pour les productions théâtrales des étudiants, les réunions administratives et un camp de théâtre d’été, ainsi que loués en accueil.
Ayrton Diablo est un spot à couteaux très compact, léger, très lumineux et un des plus efficaces de sa catégorie. Pesant un peu plus de 20 kg, avec un flux très élevé de 19 000 lumens à partir de sa source de 300 W, Diablo est polyvalent et riche en fonctionnalités.

Sa source à leds en version S génère une lumière blanche métallique calibrée à 6500K et en version TC, une température de couleur de 5700K avec un CRI natif supérieur à 90 et un TM30 élevé.
« L’école avait besoin d’un projecteur motorisé très polyvalent pour ajouter à son éclairage théâtral traditionnel, note Van Dyke.


© Clearwing Systems Integration-Waterford Union High School

La vaste plage de zoom du Diablo (7-53°), le mélange de couleurs et le module découpe de haute qualité, le tout enveloppé dans un design élégant, constituent un choix solide pour compléter le parc conventionnel.

Van Dyke précise que la taille du Diablo était également importante : « L’école voulait un projecteur motorisé capable de faire la face, des projections de gobos et du wash dans une petite taille qui s’intègre parfaitement sur le gril.

Clearwing a aussi opté pour des poursuites Robert Juliat Roxie2 pour répondre aux besoins de plusieurs lieux de l’école, y compris l’auditorium, la salle de sport pour les assemblées et l’espace qui accueille les spectacles. Roxie2, le premier projecteur LED de Robert Juliat, a été développé en pensant aux écoles et aux petits budgets.

Cette poursuite compacte de 300 W est la solution écoénergétique idéale pour les salles qui souhaitent réduire leurs coûts de fonctionnement sans compromettre la qualité. Roxie offre un excellent rendement lumineux, une plage de zoom de 11 ° à 20 ° et un flux comparable à la plupart des spots à décharge de 575 W du marché.

© Clearwing Systems Integration-Waterford Union High School

« Les Roxie sont portables contrairement aux vieux spots qui étaient gros et massifs », explique Van Dyke. « Elles fonctionnent sur une ligne standard de 15 ampères et ont un très bon rendement. Le rapport de zoom est adapté à la taille du théâtre, de la salle de sport et de l’auditorium. Et elles sont faciles à utiliser pour les opérateurs étudiants qui n’ont pas nécessairement beaucoup d’expérience.
De plus, le directeur technique a adoré avoir un contrôle DMX sur le gradateur. Leurs petites dimensions, leur efficacité et leur facilité d’utilisation nous font penser qu’elles conviendront parfaitement pour les années à venir. »

« Nous avons été ravis d’aider Clearwing à sélectionner l’équipement qui convient parfaitement à la Waterford Union High School, déclare Aaron Hubbard, directeur régional des ventes d’ACT Lighting. Les Diablo Ayrton et Roxie Robert Juliat sont sûrs d’offrir la flexibilité et les performances que l’école a souhaitées. »

Plus d’infos sur :

– Sur le site Axente distributeur d’Ayrton
– Sur le site Ayrton
– Sur le site Robert Juliat

 

Jordan Magnée créé une matrice en Atom X4 GLP pour Izïa

Plus connue sous son nom de scène Izïa, Izïa Higelin a récemment effectué une tournée de 24 dates intitulée Citadelle. Son éclairagiste, Jordan Magnée, inspiré par l’Atom X4 GLP une matrice inclinable de 96 Atom (sur un total de 124 projecteurs) pour donner vie à la scénographie.

S-Group qui fournissait l’équipement, a investi dans l’Atom spécialement pour cette tournée. Le zoom 34° à 3,5° de ce petit projecteur qui embarque une source LED fullcolour de 30 W, permet de faire agréablement varier la taille volumétrique du faisceau.

Cette tournée a démarré avant la crise du Covid-19 quand les mesures de sécurité plafonnaient les “rassemblements” à 1 000 personnes. La date de l’Olympia a donc été annulée et Izïa a alors pris la décision de jouer deux concerts consécutifs à “La Vapeur” à Dijon, accueillant 500 spectateurs pour le premier concert et 700 personnes à 21 heures.

C’était la première collaboration entre Izïa et Jordan Magnée. « Pour rester dans l’esprit du nouvel album, elle a souhaité repartir de zéro pour constituer son équipe. » Jordan a adopté les Atom X4 sur la recommandation d’un autre éclairagiste. « Je cherchais un projecteur compact pour être intégré dans une matrice, avec un flux lumineux suffisant pour passer à travers le flux des autres projecteurs. Je les ai testés au “Studio” de S Group. La qualité de leur faisceau et leur rapport de zoom m’ont immédiatement séduit. »

« Je cherchais à obtenir un look rock’n’roll dans l’esprit “retour aux sources” en envoyant du plafond de scène soit un wash parfaitement homogène, soit une forêt de faisceaux quasiment verticaux comme des faisceaux de PAR, à l’ancienne. Nous avons même accentué la ressemblance en ne sélectionnant que du blanc chaud sur les trois premiers titres, et en n’utilisant de la couleur qu’après, comme une belle surprise. »

Le décor a été conçu pour être évolutif, explique Jordan. « Pour les plus grandes salles, la matrice pouvait être étendue, et dans les lieux où le plafond n’était pas assez haut, elle était déployée à l’horizontal ; les cadres rectangulaires de huit atom ont ensuite été installés à 60 cm du sol. Bien sûr, cette version est plus « frontale » du point de vue de l’audience, mais au moins nous avions toujours la possibilité d’utiliser les effets de pixels et bénéficier de l’impressionnant rapport de zoom de l’Atom. »

Jordan Magnée (à gauche) et Etienne Gennatas.

Jordan Magnée a été épaulé par Etienne Gennatas (opérateur grandMA3), et collaborateur de longue date. Chacun des Atom X4 était programmé en mode complet de 9 canaux, contrôle de mélange de couleurs RGBW, plus zoom et gradateur / stroboscope.
Jordan précise : « J’utilise le logiciel Resolume pour envoyer les données afin que la matrice réagisse directement au contenu créé spécifiquement pour ce spectacle. »

S-Group a été très performant, explique-t-il, rapide pour l’accroche et pour les dérivations de la matrice. « Nous avons dû trouver comment installer le système rapidement à chaque date, tout en conservant la possibilité d’avoir deux configurations. »

Ils ont trouvé qu’assembler un treillis d’échelles de 290 mm était le moyen le plus intelligent et efficace pour supporter les Atom qui s’intégraient parfaitement dans ce type de cadre, tout en laissant l’espace nécessaire pour les blocs d’alimentation externes.

Pour l’Atome X4, plus généralement vu en installation fixe, il s’agissait d’un déploiement original.
Le responsable France de GLP, Bruno P. Souchaud, se souvient des 178 atomes X4, fabriqués dans un blanc RAL spécifique, qui ont été vendus pour une exposition fixe de Pierre Cardin il y a quelques années.

En conclusion, Jordan Magnée se dit ravi de la dynamique créée par la matrice des Atom X4 et de leur fiabilité. « Après une douzaine de concerts, nous n’avons rencontré aucun problème.” Sauf nouvelles recommandations, la tournée reprendra en octobre.

Plus d’infos sur :

– Le site GLP
– Le site de Jordan Magnée
– Le site de S Group

Nouveaux Cyclos led Prolights ECLCYC

Puissantes et précises, équipées de leds RGB+ blanc chaud à haut rendement, les nouvelles barres led Prolytes visent la qualité colorimétrique avec des valeurs d’IRC supérieures à 92, R9 et TCLI > 93. Leur système optique large et asymétrique assure l’éclairage uniforme de cyclorama et une utilisation en bain de pieds.

Les cyclos led Prolights ECLCY existent en deux longueurs : 50 cm et 1 m.

Les barres led ECLCYC existent en deux longueurs : 50 cm pour l’ECLCYC050 et 1 m pour l’ECLCYC100 qui permettent de résoudre tout besoin sur scène, plateau et studio TV.
Elles sont discrètes avec seulement 12 cm de haut, 15 cm de profondeur et assurent un éclairage uniforme de cyclorama sans qu’il soit nécessaire de les accoler.

Le fabricant préconise jusqu’à 3 mètres d’espacement entre elles avec un recul de 1 à 3 mètres en fonction de la surface à colorer et de l’éclairement souhaité. Car le rendement de ces engins est assez exceptionnel : plus de 80 lm/W. Pour la version 1 m, équipée de 330 W de leds, Prolytes annonce 27 000 lumens en sortie de l’optique asymétrique 80° x 40°.


Les leds RGBW génèrent classiquement une grande variété de couleurs contrôlées en 16 bits, réglables en mode manuel ou sélectionnable dans une roue de couleurs virtuelle. La plage de blancs de 2800 à 6500 K assure le respect de restitution des couleurs avec des indices élevés :

– IRC : > 93 (@ 3 200 K) / > 92,6 (@ 5 600 K)
– R9 : > 88 (@ 3 200 K) / > 93,7 (@ 5 600 K)
– TLCI : > 91 (@ 5 600 K)
– TM30 Rf/Rg : 89,8/106 (@ 5 600 K)


En bain de pieds ou projecteur de cyclorama, écran ou rideau de scène, elle assure un éclairage uniforme de qualité.

Plusieurs systèmes optiques sont adaptables en sortie. Le filtre standard 80 x 40° (H x V) et les filtres optionnels 40°, 10 x 60° et 30 x 60° en fonction de vos besoins. Des volets coupe flux sont aussi disponibles en option.

Sur chaque flanc, les embases d’alimentation PowerCON et signaux de commande XLR5 et RJ45, entrées d’un côté et sorties à l’opposé.

Les studios bénéficieront d’un ajustement du niveau green/magenta et d’un réglage de la fréquence PWM entre 600 Hz et 25 kHz garant de l’absence de scintillement à l’image.

Les ECLCYC se contrôlent en DMX RDM, Art-Net, W-DMX sur prises XLR5 et RJ45, in-out situées sur les flancs de la barre. La gradation en 16 bits utilise 4 courbes. Enfin, refroidies par convection naturelle, elles assurent un parfait silence de fonctionnement.


Grâce aux platines Oméga fournies en standard, on peut lui adapter une lyre optionnelle avec commande par perche.

Plus d’infos sur le site ESL

 

Meyer Sound annonce la sortie de MAPP 3D

Meyer Sound annonce la sortie de MAPP 3D, la maj la plus importante de son outil de prédiction acoustique depuis son lancement en 2001. MAPP 3D fonctionne sur Mac et Windows sur les ressources de l’ordinateur et est téléchargeable gratuitement sur le site de Meyer. Comme son nom l’indique, MAPP 3D fournit des rendus tridimensionnels très précis de la performance prévue du système de diffusion.

Tout aussi important, MAPP 3D offre désormais une intégration complète avec la plate-forme réseau GALAXY et le logiciel de contrôle Compass® pour un flux de travail fluide depuis la conception initiale jusqu’au réglage sur site.
Les paramètres de traitement complets pour les systèmes évolués peuvent être optimisés à l’aide des prédictions MAPP 3D. Les paramètres de processeur résultants peuvent être implémentés directement dans plusieurs processeurs GALAXY par un simple clic de souris.

Une vue ISO d’une salle de cinéma.

En plus des sources traditionnelles de signaux de test de réglage, MAPP 3D intègre le M- NoiseTM, une norme émergente de l’industrie pour déterminer le SPL linéaire maximum pour la musique. Cette combinaison fournit la prédiction la plus précise de l’industrie en donnant la capacité maximale d’un système sonore lors de la reproduction de la musique.

« La sortie de MAPP 3D marque une étape importante dans le développement de logiciels de conception de systèmes sonores, non seulement pour Meyer Sound, mais pour l’ensemble de l’industrie », déclare Perrin Meyer, directeur de Meyer Sound pour les technologies émergentes. « Le détail des rendus est spectaculaire et la flexibilité de l’interface utilisateur est sans précédent, mais ce qui distingue vraiment MAPP 3D, c’est l’extrême précision des prédictions. Ce que vous mesurez avec les microphones virtuels de MAPP 3D est précisément ce que vous obtiendrez avec des microphones réels. »

Une prédiction à 4 kHz de l’ensemble du système d’un stade.

La combinaison d’une interface simplifiée et conviviale, l’intégration facilitée avec les processeurs GALAXY, ainsi que l’importation facile des fichiers SketchUp (SKP) et AutoCAD (DXF), permettront de réaliser d’importantes économies de temps et de coûts tant pour la conception du système que pour l’optimisation sur site.

Avec plusieurs angles de vues et le contrôle par l’outil de rotation libre, les zones d’audience peuvent être rapidement définies, même dans une architecture complexe. Les systèmes ligne-sources peuvent être rapidement configurés et automatiquement distribués pour une couverture uniforme, plusieurs options de réglages système peuvent être utilisés simultanément.

Le processing U-Shaping sur GALAXY

En outre, MAPP 3D permet aux concepteurs de systèmes d’effectuer l’optimisation du système virtuel dans la phase de conception. MAPP 3D inclus les processeurs de signaux virtuels GALAXY, permettant au concepteur d’ajouter et de configurer les processeurs, d’afficher les résultats de prédiction et de synchroniser ces paramètres plus tard directement dans les machines sur site. Des fonctions complètes de traitement de sortie sont disponibles sur tous les modèles de processeurs GALAXY, une fonction copier-coller peut être utilisée également pour reproduire les paramètres dans un ou plusieurs autres canaux de traitement.

L’export de mesures d’un array de LEO.

Parce que MAPP 3D inclut des données très précises de tous les haut-parleurs Meyer Sound, il donne des valeurs d’une grande fiabilité tant pour le SPL réel que pour l’atténuation. La précision des données, couplée à l’utilisation du M-Noise fournit également des prédictions très précises de la dynamique du système. Ainsi, une prévision de grande fiabilité de la dynamique du système atténue toute tendance à surdimensionner les systèmes de diffusion, ce qui entraîne une meilleure gestion des besoins techniques et donc financiers.

La résolution du MAPP 3D repose sur plus de 65000 points de mesure tridimensionnels, pris en résolution 1/48e d’octave dans la chambre anéchoïque de Meyer Sound. De plus, les prédictions MAPP 3D sont précises sur toute la bande passante de tous les haut-parleurs, y compris à 12,5 Hz pour le 1100 VLFCTM.

Une prédiction en 3D vue par le côté.

MAPP 3D exploite également les avantages inhérents à l’utilisation de haut-parleurs auto-amplifiés et fabriqués avec des normes extrêmement strictes pour une uniformité des performances sur toute la gamme.

« Lorsque vous travaillez avec les prédictions du MAPP 3D, vous pouvez être sûr que vos haut-parleurs virtuels se comporteront exactement comme les modèles physiques testés dans la chambre anéchoïque », déclare Todd Meier, directeur de la gestion des produits chez Meyer Sound, « tout comme les haut-parleurs qui seront installés sur site.

Todd Meier

De plus, l’auto-amplification élimine les variables associées à l’amplification externe, comme le type d’amplificateur, la configuration de sortie de l’amplificateur et la longueur des câbles des haut-parleurs, qui ajoutent de la complexité et présentent un risque d’erreur dans d’autres outils de prévision exclusifs. »

Les graphismes de haute résolution et l’interface utilisateur flexible de MAPP 3D offrent un large choix d’options pour la conception et l’analyse des performances du système. L’utilisateur peu insérer un model géométrique 3D simple pour révéler le comportement du système de diffusion en dehors de la zone d’audience.

Les couches (Layer) peuvent être activées et désactivées pour simplifier le flux de travail et la visualisation. Les « plans de prédictions » sont rapidement créés à partir de formes mises à disposition. De même, il est possible de créer rapidement des plans de prédiction multiples en utilisant les fonctions « d’extrusion linéaire et angulaire » en combinaison avec les outils « Mirror » et « Align ».

MAPP 3D est compatible avec les ordinateurs les plus récents sous Windows 10 ou Mac OS version 10.5.6 Catalina ou ultérieure. Un processeur quad-core et au moins 8 Go de RAM sont recommandés.

La disponibilité pour le téléchargement gratuit est prévue à partir du 19 août 2020 avec le lien ICI.

Et d’autres informations sur le site Best Audio

Clandestin mais légal, un concert en drive-in avec Robe

Le monde technique du spectacle est réputé pour être animé par des équipes qui savent sortir des sentiers battus … et cette pandémie ne voit pas la fin des initiatives créatives de techniciens et d’entreprises qui tentent tout pour garder le moral et soutenir l’âme du spectacle vivant.

Concert EMD en mode drive-in.

Joe Cole, basé à Seattle, aux États-Unis, propriétaire de la société de prestation lumière R90, savourait une bonne conversation et un whisky avec son ami, l’avocat Neil Juneja de Gleam Law un mercredi soir. Comme pour la plupart d’entre nous, les spectacles, la musique et l’incroyable camaraderie des live qui se sont temporairement évaporés dans le monde entier leur manquent.
Repensant aux concerts en drive-in qu’ils avaient vu se produire au Danemark, en Allemagne et dans d’autres pays européens… Joe et Neil ont eu un éclair d’inspiration ! Le bureau du gouverneur de Seattle venait de publier une directive spéciale autorisant le début des services religieux en drive-in dans l’État de Washington !

Le lendemain, Neil a commencé à approfondir les lois sur le confinement et la nouvelle directive, découvrant que “l’affiliation religieuse” est un terme ouvert à une interprétation dynamique dans un tribunal, ils ont donc décidé qu’un service religieux en drive-in avec de la musique en offrande ne contrevenait en fait à aucune loi en vigueur. Le Covert Bat Drive Thru Rave était né.

Les spectateurs écoutent religieusement cette offrande musicale.

Neil s’est engagé dans une enquête juridique approfondie qui comprenait la communication avec d’innombrables responsables de la ville, du comté et de l’État. Quelques jours après le début de sa mission, il a constaté que personne n’avait de problème avec le projet proposé ou n’a pu trouver une seule raison légale pour qu’il ne se concrétise pas !

Le lieu de la première Covert Bat Drive Thru Rave, un clin d’œil scientifique intelligent au « noble mammifère ailé » (la chauve-souris) en combinaison avec l’esprit de la rave souterraine qui a gardé les premiers événements strictement secrets, était le dépôt de R90 sur la 1re avenue sud, à Seattle.

C’est une grande surface de chargement et une série de portes à volets roulants où les camions reculent pour charger le matériel et suffisamment d’espace pour la distanciation nécessaire à 21 véhicules afin qu’ils puissent avoir les fenêtres baissées !
Puis Joe, Erik Mahowald le concepteur lumière de Bending Lite Productions et Christian Jackson, le pupitreur, un autre habitué du R90 qui possède beaucoup de kits de sonorisation – ont commencé à penser à la musique et à la production.

La conception lumière d’Erik était basée sur la façon de remplir trois baies de quai de chargement avec des projecteurs polyvalents qui fonctionneraient sur l’alimentation électrique disponible. Tout le kit, y compris le système de sonorisation, fourni par Christian pour les premiers événements, devait tenir à l’intérieur des baies, afin qu’ils puissent simplement relever les volets style improvisation et que le plaisir commence !

Dans le parking de R90, les faisceaux des MegaPointe envahissent l’espace.

Avec un entrepôt rempli de matériel d’éclairage et la détermination de produire quelque chose de spécial pour ce qui serait le premier véritable spectacle depuis le confinement, Joe, Erik et Christian ont mesuré les baies, modélisé le lieu en 3D et choisi des positions de projecteurs dans un design époustouflant qui « avait l’air superbe et correspondait aux paramètres limités », a expliqué Erik.

Ils ont utilisé 15 MegaPointe et 27 x LEDBeam150 sur le rig, les MegaPointe étant déployés sur le bord inférieur de la scène dans la baie centrale pour une répartition uniforme sur la zone du quai de chargement, avec un autre appareil loin à l’intérieur de chaque baie pour créer des silhouettes et un contre à fort impact.
Erik adore les MegaPointe, en particulier la combinaison gobo et prisme qui « démultiplie l’ouverture projecteur pour créer des looks incroyables et des effets aériens intenses. » R90 a réalisé de gros investissements en Robe au cours des deux dernières années.

Les MegaPointe posés à contre devant le DJ et les LEDBeam 150 accrochés sur des towers.

Trois towers ont été déployées, une au centre de chaque baie, chacune équipée de 9 x LEDBeam 150 et de six luminaires supplémentaires, toutes les lumières étant contrôlées à partir d’une console grandMA3.

Les premiers Covert Bat Raves étant EDM, cette sélection de lumières offrait des options infinies pour créer de multiples looks grands, audacieux, lumineux et diversifiés qui immergeaient le parking.

Le Line Up de DJ locaux de haut niveau comprenait Darrius, Pezzner, Subset et Powermitten couvrant une gamme de genres EDM et créant une musique, des vibrations et une expérience passionnante pour tout le monde. Un set acoustique expérimental avec le chanteur / compositeur / guitariste Glen Cannon leur a permis de tester  » un genre différent, et Joe note, qu’en général, les DJ et les sets acoustiques sont plus pratiques pour la distanciation sociale et à installer que des groupes complets !

Cela laisse également la possibilité de présenter aux mélomanes et aux artistes des opportunités de performances solo vraiment uniques ! Les premiers événements de Covert Bat en phase avec le rythme cardiaque de l’underground ont été promus uniquement par le bouche-à-oreille, un geste pour les garder sympa et périphériques d’une part, mais aussi pour plusieurs raisons sensées, y compris pour la sécurité et, dans cet esprit de rester dans la légalité pour la protection de tous.

Les sets de DJs pour les premières raves étaient limités à 50 minutes car si les gens sortaient de leur voiture pour satisfaire un besoin « essentiel », ils enfreignaient immédiatement les règles de confinement. Deuxièmement… Ils n’avaient pas de salle de bains, donc les clients ont été prévenu à l’avance de la nécessité de prévoir leurs ablutions.

Les 3 towers chargées des LEDBeam 150.

Il n’y avait pas de limite au nombre de personnes par voiture à condition que le véhicule ait les jeux de ceintures de sécurité correspondants et les occupants devaient provenir de groupes ou de familles confinés ensemble. Les masques étaient également obligatoires.

Conformément aux coutumes du service religieux, les membres du public pouvaient faire des « dons ». Le concept a été un énorme succès, de nombreux visages ont souri, le mot s’est vite répandu et les événements ont été extrêmement appréciés par un public affamé de musique live.
Bien que Joe et son équipe de R90 soient des professionnels expérimentés de l’éclairage et de la production, ils sont également les premiers à admettre que la promotion et la billetterie ne sont pas leur fort, donc ils sont maintenant associés à des promoteurs locaux et ont commencé à augmenter l’échelle et l’organisation des événements et trouver de plus grands lieux.

Le but pour l’avenir immédiat est de continuer à diffuser beaucoup de vibrations à une échelle légèrement plus grande tout en conservant l’essence spéciale qui a vu Covert Bat évoluer en tant que mouvement musical alternatif de base du moment.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Les subs d’installation S 12 et S 10 de RCF sont disponibles

RCF propose deux nouveaux subs d’installation, les S 12 et S 10. Très compacts et puissants, ils embarquent un 12” ou un 10”. Capables d’atteindre 40 Hz avec leur charge bass reflex, ils délivrent la pression de modèles de taille plus importante.

La série de subs S comprend des subwoofers haute puissance adaptés aux applications où la place fait défaut et équipés en 10 « et 12 ». Étendant la réponse en fréquence au-dessous de 40 Hz, le montage très efficace est capable de fournir des pressions normalement associées à des modèles considérablement plus grands.
Ces subs subwoofer sont particulièrement bien adaptés aux applications multimédia de haute qualité, aux clubs, bars et cafés, aux théâtres et aux applications corporate.

Le S 12

Le S 12.

La réponse brute du S 12. Si vous avez besoin de pression entre 40 et 200 Hz, vous serez servis !

Le S 12 est un sub compact de grande puissance, idéal pour les installations où la petite taille et l’impact d’un haut-parleur de 12 pouces sont souhaités.

Étendant la réponse en fréquence en dessous de 40 Hz, ce sub acceptant 400W AES, produit un SPL Max de 125 dB. Le transducteur de 12″ dispose d’une bobine mobile de 2,5″.

Sa conception est le résultat des dernières recherches dans la production de subs compacts. De fait on obtient une reproduction nerveuse et freinée de la gamme de fréquences graves.


Le S 12 sans sa grille avant.

L’ébénisterie est en contreplaqué de haute qualité et la grille avant en acier est doublée d’un tissu acoustiquement transparent.

Une embase à filetage M20 est présente dans la partie supérieure du sub. L’entrée et la sortie du signal s’effectuent grâce à un connecteur Euroblock à 4 points.

Le S 10

Le S 10 est le petit frère du S 12 dont il délivre à 1 dB près la même pression crête et fréquence basse grâce à sa puissance admissible de 400W AES, mais dans une ébénisterie encore plus ramassée. Caché sous une banquette il va faire un malheur.

Le S 10 avec sa charge bass reflex et son 10”. La bobine est la même que celle qui équipe le modèle supérieur, une 2,5” d’où des performances très proches.

La musique est un partenaire essentiel de tous les établissements et commerces.
La série RCF Sub S est conçue pour des performances optimales en musique d’ambiance tout en préservant la même qualité lorsque la pression est élevée.
Votre public vivra une expérience musicale captivante et immersive.

D’autres informations sur le site RCF