Bobo et Blive sur le Festival des festivals

On n’y croyait pas, et puis, si, aussi invraisemblable que ce soit, nous avons dépoussiéré les membranes et fait prendre l’air à nos flights qui attendaient un peu trop sagement …
Pendant 3 jours nous avons eu le plaisir de retrouver le parc de St Cloud et nous éloigner un peu de la morosité ambiante.

Bobo, l’homme qui valait 3 milliards, nous offre son meilleur profil. Vous remarquerez sa jambe bio-ionique droite.

L’exercice était malgré tout très différent cette année, les priorités et le cahier des charges de la télé imposaient de s’adapter plus que jamais aux contraintes visuelles et artistiques.
Pour l’implantation du système de diffusion, nous avons donc dû nous contenter d’un L-R ouvert vraiment large (36 m) aux extrémités des deux petits plateaux et complété par une jolie broderie de fronts fills cachés derrière les cotons grattés des jupes de scène.

La magie du système KSL d&b et de l’AP (Array Processing) est venue en renfort pour appréhender au mieux le contexte particulier et nous offrir une belle projection sur l’ensemble de l’audience.

Couverture & SPL à 4 kHz.


AP settings

Le but de l’exercice n’étant pas de privilégier le niveau sonore mais l’intelligibilité (plus que primordiale sur les talks des présentateurs).
L’Array Processing avec un travail méticuleux d’angulation, fait de véritables merveilles.

Pour les régies, nous avons fait le choix de confier à chacune des deux, un couple de SSL L550 (une en FOH et une en retours) avec des racks de scène partagés. Pour la partie talks, magnétos, interviews, monitors du proscenium, un couple CL5 / QL1 a été mobilisé.


La régie FOH.

Restait à régler la problématique de l’interconnexion de tout ce petit monde afin de s’échanger des flux de com, de renvois de mix, de magnétos …

Petit tour de la solution réseau implantée à Saint Cloud et de façon plus large des choix de distributions standardisés. On appelle cela, le réseau de Bobo.

Depuis plusieurs années, nous avons adopté Dante comme protocole audio de distribution pour nos systèmes de diffusion. En plus d’une solution aboutie et orientée utilisateur, Dante nous apporte une assez grande flexibilité. Une fois l’infrastructure réseau implantée, nous bénéficions de la convergence des différents protocoles pour simplifier les liaisons, Artnet, MA-Net, intercom… Nous avons l’habitude d’ouvrir différents VLANs Dante pour assurer les liaisons scène / régie des consoles, indépendamment du système.

Nous avions établi une première mouture de standard en adoptant la série de switches Ethernet GHOST d’Agora. Nous avions vraiment été séduits par la facilité d’utilisation, la fiabilité, et l’accompagnement d’Agora dans nos réflexions de standardisation et de déploiements. Et puis, en 2019, Agora a donné naissance à FAST, une machine qui embarque 2 switches indépendants associés à une alimentation électrique redondante ; ou comment dans un seul U, allier la facilité d’utilisation et la redondance physique !


Après plusieurs réflexions de topologies, et en dimensionnant au plus juste nos besoins en ports et VLANs, nous avons choisi de basculer notre standard de distribution vers FAST et dédier nos GHOST à des implémentations plus complexes et plus gourmandes en ports.

Les FAST sont des machines vraiment étonnantes et malléables qui peuvent fonctionner selon 3 modes :
– Open : les deux switches embarqués sont complètement indépendants, il n’y a aucun lien interne entre eux.
– Single : les deux switches embarqués sont reliés à la fois par un VLAN de contrôle et un lien Gigabit (tronc commun) qui permet de transférer tous les VLAN d’un switch à l’autre.
– Dual : les deux switches embarqués ne sont reliés que par un VLAN de contrôle.

Schéma de principe d’un FAST. Les deux alimentations électriques sont reliées à une carte de redondance, ce qui permet à chaque switch (nommés Primary et Secondary) de bénéficier d’une redondance d’alimentation. Le lien de contrôle et le lien Gigabit peuvent être actifs ou inactifs en fonction du mode (SINGLE – DUAL – OPEN)

Si on déploie une topologie avec plusieurs FAST en mode Single ou Dual, on déclenche une violation de règle topologique car le flux devant atteindre un dispositif récepteur (listener) peut emprunter plusieurs chemins ; l’emploi du Spanning Tree devient alors indispensable et la redondance Dante est « court-circuitée ».
En déclarant un seul FAST en mode single ou dual et en l’associant à d’autres FASTs en mode open, on s’assure de ne pas à avoir besoin du Spanning Tree, la redondance Dante zéro coupure est alors assurée.
Les FASTs, pour notre utilisation, nous permettent, grâce à ces différents modes, de réaliser des topologies en U ou en H (voir diagramme explicatif) et de bénéficier d’une redondance zéro coupure disponible sur la plupart des modules Audinate.

Topologies en U ou en H avec les FAST Agora :


Pour le Festival des Festivals, nous avons mis en place une configuration assez classique avec un FAST 2 en mode Dual en régie FOH, un FAST 2 en mode Open à jardin et un FAST 2 en mode Open à cour. Pour gérer le matriçage et la conversion Analogique vers Dante et AES vers Dante, nous nous sommes servis du LM44 (Lake) incorporé au rack de de contrôle CU (Control Unit).

Détail des racks de CU’s standardisés. On note, juste au-dessus de l’onduleur, le FAST2, centre névralgique des différents réseaux.

Au niveau des amplis, nous utilisons des passerelles réseau DS10. Ces machines embarquent un switch interne intéressant avec un filtrage multicast « béton » pour récupérer la commande OCA (Open Control Architecture) des amplis, ce qui nous permet de simplifier encore le câblage (moins je tire de câbles, mieux je me porte ).

Autre avantage, d&b utilise le fameux User Bit de la trame AES pour proposer un mode de fall-back (basculement de repli) assez ingénieux basé sur l’affectation Dante des DS10. En se basant uniquement sur la clock AES comme méthode de fall-back, on peut se retrouver dans le scénario d’une liaison réseau défaillante, mais le DS10 enverra toujours une information d’horloge, donc le fall-back ne se déclenchera pas.
Dans ce mode dit DS Data, si le DS10 perd son assignation à ses talkers (dispositifs qui envoient les flux), il envoie une information à l’ampli et celui-ci passe alors en mode fall-back. En résumé, on dispose d’une vraie liaison Dante redondante avec redondance du hardware, plus un fall-back en analogique en DS Data mode, autant dire que la liaison est sûre …
Dans notre distribution de signal, nous avions besoin que l’ensemble des consoles utilisées (4 SSL L550 pour les mix face et retours des deux scènes, une CL5 pour le mix des talks, des magnétos…, une QL1 pour les retours du proscenium) soient reliées et puissent partager des signaux de com, les talks, les sujets envoyés par les cars, …

Synoptique du réseau constitué


La bonne solution, la plus simple et la plus efficace, était de réaliser un réseau parallèle en Dante, avec sa propre instance PTP (Point To Point). Pour garder notre topologie initiale et gagner en souplesse d’utilisation, nous avons ajouté 1 FAST2 par point (FOH, Jardin, Cour), tous configurés en mode Open pour ne pas changer le comportement des liens de transmission.
Le set up s’est fait en avance (offline), grâce au logiciel Ghost Manager. Une fois la topologie validée, il ne restait plus qu’à charger les paramètres dans les différentes machines constituant le LAN.

En exploitation, le logiciel Ghost Manager permet également de contrôler les bandes passantes Rx/Tx et de relever les éventuels drops (pertes) de paquets. En associant Ghost Manager à Dante Controller, on se retrouve avec un monitoring vraiment précis et temps réel qui nous permet d’anticiper vraiment tout problème et de détecter toute anomalie, même la plus sournoise …

Pour conclure, qu’il fût bon de retrouver le terrain. La pluie s’est même discrètement invitée au montage, comme tout festival qui se respecte, pour arroser ces quelques jours inespérés. Trois jours suspendus avant de retrouver l’attente et le mutisme de ces derniers mois.

 

La version 4.20 de PM Rivage ouvre le monde de Waves

La version 4.20 du firmware prend en charge la nouvelle carte d’extension WSG-HY128 de Waves SoundGrid. Installée dans le moteur DSP Yamaha, la carte WSG-HY128 offre 128 canaux de traitement audio, avec une très faible latence, pour l’ensemble des plug-ins Waves SoundGrid compatibles au travers d’un serveur externe Waves.

La nouvelle carte WSG-HY128 qui, connectée à votre mac et à un serveur comme l’Extreme Server-C au travers d’un switch (Waves propose un bundle incluant tout ceci) vous ouvre les portes des plugs de la marque.

En complément des nombreux plugins de haute qualité déjà inclus dans les systèmes RIVAGE PM, les ingénieurs du son peuvent maintenant choisir parmi une vaste gamme de réverbérations, d’égaliseurs, de compresseurs, de limiteurs, de délais et de nombreux autres plugins Waves hauts de gamme largement reconnus et appréciés par la profession.
Cette nouvelle extension rend les systèmes de mixage RIVAGE PM plus puissants que jamais.

Mick Olesh

Mick Olesh, vice-président directeur des ventes et du marketing de Waves, commente : « Waves est ravi de soutenir les consoles Yamaha de la série RIVAGE PM avec cette nouvelle carte d’extension Waves WSG-HY128.
Cette carte permettra aux ingénieurs du son qui utilisent un système RIVAGE PM de booster leur créativité, en leur donnant accès à la pléthore de plugins Waves sur de nombreux canaux avec une latence extrêmement faible, le tout grâce à la technologie SoundGrid de Waves ».

Motome Tanaka, directeur du département marketing et ventes Audio du groupe Yamaha, commente : « Les consoles Yamaha ont toujours été conçues pour délivrer un son transparent, permettant aux utilisateurs de modeler leur propre son à partir des meilleures sources audio possibles.

Motome Tanaka

La série RIVAGE PM est restée absolument fidèle à cet idéal. Les plugins jouent un rôle essentiel dans la construction de tout son, ce pourquoi Yamaha travaillait déjà en étroite collaboration avec Waves Audio pour rendre SoundGrid compatible avec ses consoles numériques équipées de slots pour cartes MY.
Avec la nouvelle carte WSG-HY128, Yamaha est très heureux d’avoir à nouveau collaboré étroitement avec Waves pour permettre à ses systèmes RIVAGE PM de profiter de la richesse du catalogue de plugins SoundGrid ».

Yamaha continue à écouter ses clients et utilisateurs et s’efforce d’offrir en permanence des systèmes plus flexibles et des environnements de travail plus confortables.

D’autres informations :

– Sur le site Yamaha
– Sur le site de Waves
– Firmware téléchargeable ici

50 Ayrton Khamsin au Star Theatre de Singapour

Le Star Performing Arts Centre de Singapour est heureux d’avoir acquis son tout premier parc de projecteurs automatisés Ayrton. 44 Khamsin-S et 6 Khamsin-TC ont été fournis à ce site historique, par Total Solution Marketing, le distributeur exclusif d’Ayrton pour cette région.

La majorité de ces nouveaux Khamsin profile a été installée dans le Star Theatre avec sa capacité de 5 000 places et une technologie scénique de pointe.
Le Star Theatre accueille un large éventail d’événements allant des conférences de grande envergure aux concerts pop et spectacles de danse. Il a par ailleurs récemment accueilli le concert de la fête nationale de Singapour 2020.

« Les Khamsins sont principalement installés sur les perches et le pont de face », explique le chef de service lumière, Mohamad Azhar Bin Mazlan. L’Église New Creation tient d’ailleurs son service hebdomadaire le dimanche dans cette salle, et bénéficie des capacités des Khamsin pour embellir la messe.

« Les profiles Khamsin-TC sont utilisés pour éclairer le pasteur pendant le service, les Khamsin-S étant principalement dédiés à réaliser des effets et un éclairage apportant quelques touches supplémentaires de manière occasionnelle », poursuit Mohamad.

Ayrton Khamsin S

Les Khamsin ont été choisis après que l’équipe technique du lieu ait mené des recherches pour trouver un remplacement en tête automatisée à leds qui s’harmonise avec leurs sources à décharge de 1,2 kW. « Notre objectif initial en passant à la LED était d’économiser de l’énergie, mais les Khamsin nous apportent bien plus encore », déclare Mohamad.

« Nous avons fait des essais sur site qui nous ont démontré que les Khamsin étaient les seuls luminaires à LED, alors en vente sur le marché, qui soient compatibles avec nos appareils de 1,2 kW.
Leur performance en termes de rendement est bien supérieure à nos projecteurs. En plus, ils nous offrent des couleurs riches et une variété de nouveaux dessins de gobos.

Pour couronner le tout, Khamsin dispose d’un module de découpe intégré qui permet de déterminer des zones de projection plus focalisée et plus précise, ce qui est particulièrement précieux. Mais par-dessus tout, nous sommes impressionnés à la fois par la puissance de sortie des Khamsin, en comparaison avec à nos précédents asservis de 1,2 kW, et par la quantité d’énergie économisée pour faire fonctionner ces luminaires.

Pour plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

ELEMENTS E 115 Sub D par HK Audio, le sub connecté

Il y a 10 ans, HK Audio a établi une norme en matière de systèmes de sonorisation évolutifs pour les applications live avec la série ELEMENTS. Depuis lors, cette famille est devenue un standard mondial bien établi avec plus de 100 000 unités vendues.

Les différentes façons d’utiliser le tout nouveau sub et base d’amplification E 115 Sub D avec ses éléments médium aigu.

Avec le nouveau subwoofer ELEMENTS E 115 Sub D, HK Audio répond désormais non seulement à la demande des clients pour des performances accrues dans le bas du spectre et des fonctionnalités intelligentes et modernes telles que la mise en réseau, la télécommande logicielle et le mode Cardioid en Plug’n’Play. La nouvelle électronique embarquée améliore également de manière impressionnante la reproduction des médiums et aigus des systèmes ELEMENTS existants.

Une vue du panneau arrière du 115 Sub D abritant le contrôleur numérique et les amplis, et donnant accès aux commandes locales comme aux ports réseau.

Par rapport aux précédents modèles de la série ELEMENTS, le nouveau woofer haute performances de 15”, associé à son amplificateur d’une puissance de 1500 watts, offre une pression sonore nettement accrue et une réponse en fréquences plus étendue dans le bas.
Le nouvel ELEMENTS E 115 Sub D dispose en plus d’un amplificateur de 900 watts pour piloter sans effort jusqu’à trois unités médium / aigu E 835.

La pièce maîtresse du nouveau subwoofer ELEMENTS E 115 Sub D est son contrôleur numérique de dernière génération.
Par rapport aux filtres analogiques précédents, il permet un traitement plus efficace et détaillé des caractéristiques sonores à la fois dans le bas comme dans le médium aigu.

Cela peut être entendu de manière particulièrement impressionnante avec les têtes E 435 et E 835 qui délivrent une qualité inédite en termes de réponse en fréquence, de résolution et d’efficacité lorsqu’elles sont utilisées avec le ELEMENTS E 115 Sub D.

HK Audio DSP CONTROL avec ici la fenêtre dédiée à son puissant égaliseur.

Le nouveau contrôleur haute performance fournit également une gamme de fonctionnalités modernes et pratiques. Cela inclut la possibilité de mise en réseau complète pour plusieurs ensembles ELEMENTS ou même pour la gamme LINEAR 7.

En utilisant le logiciel HK Audio DSP CONTROL disponible pour MacOS et Windows, même des ensembles complexes peuvent être contrôlés facilement et clairement depuis la régie. Il vous permet d’ajuster le volume du système, ainsi qu’un égaliseur 10 bandes entièrement paramétrique, des filtres passe-haut et passe-bas réglables, des délais, des limiteurs et d’autres paramètres.

Ici la page du menu dédiée au choix du preset, les niveaux et le statut des amplis. Entre autres…

Un autre point fort est la fonction cardioïde efficace et simple à utiliser. Pour l’utiliser, il suffit de connecter un LINEAR SUB 1500 A à la sortie audio cardioïde de l’ELEMENTS E 115 Sub D.
Le résultat est une puissante focalisation du rayonnement des graves vers l’avant avec une atténuation des basses arrière pouvant atteindre 30 dB.

Un combo tout en puissance composé de deux unités E 115 Sub D et de deux unités E 835. L’amplificateur du E 115 Sub D peut piloter jusqu’à trois E 835.

Deux 15” en montage cardioïde, la mailleur façon de pousser devant et nettoyer derrière.


Lars Reime, Senior Product Manager de HK Audio.

Lars Reime, Senior Product Manager chez HK Audio, déclare: «Le nouveau ELEMENTS E 115 Sub D se distingue non seulement par son efficacité dans le bas du spectre, sa fonction Plug’n’Play Cardioid efficace, sa capacité de mise en réseau avancée et ses options de contrôle professionnelles.
Il porte la qualité de rendu des têtes des systèmes ELEMENTS existants à un tout autre niveau, augmentant ainsi considérablement leur durée de vie et la valeur de revente ».

Le ELEMENTS E 115 Sub D va être disponible à partir de novembre 2020.

Plus d’informations sont disponibles sur le site HK Audio et sur le site Algam Entreprises


Caractéristiques

Subwoofer embarquant un 15” à hautes performances avec un total de 2 400 watts, 1 500 pour le woofer et 900 pour alimenter jusqu’à trois têtes médium / aigu
DSP intégré, pilotable par réseau avec 4 presets et sortie cardioïde Plug’n’Play
Contrôle complet des fonctions EQ, limiter, delay, presets etc.
Logiciel de contrôle à distance HK Audio DSP CONTROL offrant une compatibilité totale avec la gamme Linear 7 dont les enceintes peuvent être déployées dans le même réseau.
Le LINEAR SUB 1500 A peut être employé pour créer des configurations cardioïdes avec le ELEMENTS E 115 Sub D
Parfait complément de la série ELEMENTS existante grâce à sa compatibilité avec les têtes E 835/435 et les accessoires EP-1/2 and EF-45.
Manipulation très simple : même une grosse configuration cardioïde avec deux subs 15” et trois têtes E835 peut être transportée dans un break et mise en œuvre par une seule personne.
Garantie étendue à 5 ans après enregistrement.

Données techniques :

Max. SPL @ 10 % THD : 128 dB, 90 Hz, half space
Max. SPL Peak @ 10 % THD : 125 dB, 40 Hz – X-Over, half space
Réponse en fréquence +/-3 dB : 48 Hz – X-over
Réponse en fréquence -10 dB : 44 Hz – X-over
Puissance de sortie ampli Bass : 1,500 watts
Puissance de sortie ampli Têtes : 900 watts
Classe d’amplification : D
Haut-Parleur : 1 x 15″
Fréquence de coupure : 160 Hz
Entrée analogique : 1x XLR combo symétrique
Repiquage analogique : 1x XLR symétrique
Sortie cardioïde : 1x XLR symétrique
Port réseau : Ethercon RJ45, 1x In, 1x Thru
Presets DSP : 1x E 835, 2x E 835, 3x E 835, Remote
Logiciel de contrôle : DSP CONTROL (Windows, MacOS)
Fonctions DSP : Filtre paramétrique complet à 10 bandes avec choix entre : Passe haut, Passe bas, Polarité, Niveau, Délai, Limiteur, Mute
Fréquence d’échantillonnage : 96 kHz
Latence totale : 2.6 ms
Connection secteur : 1x Powercon NAC3, 100–240 V
Sorties HP : 1x E-Connect, 1x Speakon
Dimensions : 48.5 x 48.5 x 59.5 cm
Poids : 29.6 kg

Roadshow Chamsys MQ500M / Luminex Araneo dans le Grand Ouest

Sonoss, organise des rendez-vous présentation / démonstration Chamsys et Luminex chez les prestataires du Grand Ouest, du 19 au 23 octobre.

Ce roadshow vous permettra de découvrir le nouveau pupitre MQ500M à faders motorisés, les consoles compactes Chamsys et le logiciel de visualisation et de contrôle Araneo intégré à un réseau Luminex.


Afin de permettre aux prestataires de respecter les mesures sanitaires, il est impératif de vous inscrire.

– Lundi 19 octobre chez Melpomen / B Live de 10 heures à 12 heures & de 14 heures à 17 h 30.
(sur inscription au 02 40 50 30 36).


– Mardi 20 octobre chez Art Light de 9 h 30 à 12 heures (session en interne uniquement).


– Mardi 20 octobre chez Audiolite de 15 heures à 18 heures.
(sur inscription  [email protected])


– Mercredi 21 chez Spectaculaires de 10 heures à 12 heures de 14 heures à 17 h 30.
(sur inscription [email protected])


– Jeudi 22 octobre chez Novelty Grand Ouest de 10 heures à 12 heures & de 14 heures à 17 h 30.
(sur inscription [email protected])


– Vendredi 23 octobre chez Alive Angers de 9 heures  30 à 12 heures 30.
(sur inscription)


– Vendredi 23 octobre chez Make It Event Nantes de 15 heures à 17 h 30.
(sur inscription)



Le tour se poursuivra sur la côte d’Azur et dans le Sud-Ouest.

Les webinaires du mercredi de Yamaha

Chaque mercredi à 10 heures (HAEC), les spécialistes Yamaha interviendront pour vous présenter les nouvelles solutions de la marque dans des domaines comme le mixage, l’intégration, l’installation, les communications unifiées ou la petite sonorisation, et vous donneront les clés de leur mise en œuvre.

10 rendez-vous s’étalant jusqu’au 23 décembre sont déjà annoncés. Des sessions de questions-réponses permettront de vous éclairer sur le point de vue direct du fabricant, sur la solution la plus adaptée à votre besoin ou simplement sur les détails des produits qui vous intéressent.

Les intervenants seront Frédéric Borde pour la partie intégration, Jonathan Ntoula pour le mixage & réseau et enfin Radojica Petrovic pour les Communications Unifiées.

Retrouvez en ligne la liste des webinaires proposés et inscrivez-vous gratuitement en cliquant ici.

Mercredi 21 octobre, 10:00
Dante et consoles CL/QL

Initiation à la technologie Dante à travers l’étude des consoles Yamaha séries CL & QL
Présentation de l’écosystème CL/QL, fonctionnalités et outils
Intervenant : Jonathan Ntoula
Durée : 2 heures
Prérequis : Bonnes connaissances des outils informatiques et de la chaine audio (notamment des consoles de mixage)

Mercredi 28 octobre, 10:00
Les produits d’intégration

Découverte de la gamme des matrices, contrôles, amplificateurs, enceintes et switches
Intervenant : Frédéric Borde
Durée : 2 heures
Prérequis : aucun

Mercredi 4 novembre, 10:00
Communications unifiées : systèmes d’audioconférence Yamaha YVC

Découverte des systèmes USB et Bluetooth YVC-200, YVC-330 et YVC-1000
Intervenant : Radojica Petrovic
Durée : 2 heures
Prérequis : aucun

Mercredi 11 novembre, 10:00
Les systèmes RIVAGE PM

Présentation générale des systèmes RIVAGE PM, dont les derniers nés RIVAGE PM5 et PM3
Intervenant : Jonathan Ntoula
Durée : 2 heures
Prérequis : Bonnes connaissances des consoles de mixage numérique

Mercredi 18 novembre, 10:00
Les produits d’intégration

Découverte de la gamme des matrices, contrôles, amplificateurs, enceintes et switches
Intervenant : Frédéric Borde
Durée : 2 heures
Prérequis : aucun

Mercredi 25 novembre, 10:00
Communications unifiées : systèmes d’audioconférence Yamaha YVC

Découverte des systèmes USB et Bluetooth YVC-200, YVC-330 et YVC-1000
Intervenant : Radojica Petrovic
Durée : 1 heure
Prérequis : aucun

Mercredi 2 décembre, 10:00
Dante et consoles CL/QL

Initiation à la technologie Dante à travers l’étude des consoles Yamaha séries CL & QL Présentation de l’écosystème CL/QL, fonctionnalités et outils
Intervenant : Jonathan Ntoula
Durée : 2 heures
Prérequis : Bonnes connaissances des outils informatiques et de la chaine audio (notamment des consoles de mixage)

Mercredi 9 décembre, 10:00
Audioversity – Programmation MTX

Matrices MTX & contrôle
Intervenant : Frédéric Borde
Durée : 3 heures
Prérequis : Bonnes notions concernant l’intégration (zoning, réseau, pilotage, etc.)

Mercredi 16 décembre, 10:00
Communications unifiées : systèmes d’audioconférence Yamaha YVC

Découverte des systèmes USB et Bluetooth YVC-200, YVC-330 et YVC-1000
Intervenant : Radojica Petrovic
Durée : 1 heure
Prérequis : aucun

Mercredi 23 décembre, 10:00
Les systèmes RIVAGE PM

Présentation générale des systèmes RIVAGE PM, dont les derniers nés RIVAGE PM5 et PM3
Intervenant : Jonathan Ntoula
Durée : 2 heures
Prérequis : Bonnes connaissances des consoles de mixage numérique


Et d’autres informations sur le site Yamaha

 

La Balise inaugure sa régie Eos et ses projecteurs ETC

Nouvelle salle de spectacles, entre Nantes et La Rochelle, la Balise a choisi un équipement full LED avec notamment 136 projecteurs ETC et une régie EOS fournis et installés par Melpomen Groupe B-Live.
Ce nouveau lieu, né de la volonté des élus communautaires du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, est implanté à Saint-Hilaire-de-Riez. La décision d’une lumière 100 % LED a été portée par la décision de réduire la consommation d’énergie suivant une démarche écoresponsable.

A gauche, Maxime Drouillard, directeur technique de La Balise et Thierry Liaigre, chargé de projet chez Melpomen (Groupe B Live).

Maxime Drouillard, directeur technique du lieu, avait visité les JTSE en compagnie de Pascal Mouillard, chargé par la communauté de communes de lancer le marché de l’équipement. Leur choix s’est arrêté sur ETC pour les projecteurs : « Les projecteurs à leds ont beaucoup progressé en quelques années, commente Maxime. J’ai été le premier surpris ! J’ai vu les produits ETC dans la boîte noire, et leur choix d’optiques. Avec Pascal nous avons eu le même ressenti. En termes de colorimétrie, les projecteurs à leds ETC ont une longueur d’avance. »

Au total, 106 découpes Source Four LED 2 constituent le parc matériel de la salle, 96 dans la version Lustr HD et 10 dans la déclinaison Tungsten HD avec des zooms 15-30°, des zooms 25-50°, des adaptateurs Fresnel et des adaptateurs Cyc qui permettent de faire de beaux cyclos. 30 ColorSource Par ETC s’ajoutent à ce joli kit.

La Balise n’est pas la première salle à oser le 100 % LED, mais il y a toujours une appréhension des compagnies qui doivent jouer avec un parc matériel qui s’écarte du plan de feu initialement défini. C’est justement le rôle du directeur technique de préparer l’accueil.
« Tout se passe bien. Il faut juste gérer l’adaptation en amont. On a pas mal échangé avec Nicolas Fandard, régisseur général au Théâtre Jean-Claude Carrière au Domaine d’Ô. Il a déjà plusieurs années de recul sur l’accueil en LED. On doit récupérer les plans de feu à l’avance et préparer l’accueil des prods, et quand ils viennent sur place, ils sont bluffés et la pression retombe immédiatement. »

En régie, Maxime a choisi un Eos. Ce choix s’explique par la pluralité du lieu qui programme indifféremment théâtre, danse, concerts, conférences, one man show. Maxime a donc souhaité un pupitre qui réponde aux exigences du théâtre mais qui se montrera souple sur tout type de production. « On a vu que l’Eos arrivait en force en France et que les techniciens allaient être formés très rapidement sur ce pupitre. Je n’en entendais que du bien autour de moi. »

Thierry Liaigre, chargé de projet au sein de Melpomen Groupe B-Live, a également poussé dans cette direction : « Nous venons d’équiper le Grand R à La Roche-sur-Yon d’un Eos Gio. Au vu de leurs programmations, ça a plus de sens de partir sur ce choix et d’envisager une location quand c’est nécessaire. De plus, ETC se montre très dynamique avec l’Eos et sa nouvelle version qui intègre le simulateur Augment3d. »

Plus qu’un simple installateur, Melpomen a également joué son rôle d’accompagnateur, en faisant le lien avec les intermittents de la région.

Les adaptateurs Cyc pour créer de beaux cycloramas

« Nous avons présenté Guillaume Boisnon à Maxime car il travaillait avec le CYEL à La Roche Sur Yon que nous avions entièrement équipé en projecteurs LED ETC il y a quelques années et qui était donc compétent tout de suite sur les projecteurs Lustr et ColorSource PAR.
Il y a également Eric Leroy, qui est formateur Eos au centre de formation STAFF à Nantes et qui avait des disponibilités sur les dates de La Balise, ce qui a permis à Maxime de disposer rapidement d’une équipe professionnelle et d’être serein pour l’ouverture. »

La gamme Eos étant large, Maxime a hésité entre le Gio et l’Ion Xe 20. C’est finalement l’Ion Xe 20 qui a été retenu. « La console est facile à déplacer en haut ou au centre des gradins. Et puis je préfère les écrans déportés que je peux orienter pour que leur luminosité ne gêne pas le public placé parfois derrière la régie. »
La jauge de la salle est en effet modulable avec plusieurs configurations allant de 630 places assises à presque 1 600 personnes debout.

La balise a ouvert en pleine crise du COVID 19. C’est une bonne chose car la culture a besoin de balises en ces temps agités. La salle qui n’est pas située en zone rouge a pu ouvrir et faire le bonheur des habitants de la région.
Malgré des débuts réussis et un protocole sanitaire déjà bien en place, Perrine Desproges, directrice du lieu, a tout de même décidé de jouer la carte de la prudence en limitant la jauge pour les prochains spectacles. Ce type de décision rassure également le public. La salle a déjà vendu plusieurs centaines d’abonnements annuels. Belle vie à La Balise !

D’autres informations sur le site ETC France

 

Shure lance SLX-D, une nouvelle liaison accessible et performante

Pionnier de la microphonie sans fil, Shure franchit une nouvelle étape avec le lancement de SLX-D, un système numérique sans fil qui, même dans un environnement RF encombré, offre aux salles de jauge modeste une grande fiabilité de la liaison HF et une excellente qualité sonore à un coût raisonnable.

Configuration simplifiée, conception mécanique repensée, cette nouveauté vient compléter le catalogue de systèmes numériques sans fil de Shure, en remplacement de la version analogique initiale SLX.

De bas en haut le récepteur double SLXD4D, celui simple SLXD4, l’émetteur body pack SLXD1 et l’émetteur main SLXD2.

Une technologie numérique sans fil avancée sans être surdimensionnée

Petites salles de spectacle, café-théâtres, salles municipales, séminaires d’entreprise… Si, dans l’industrie du live, certains espaces ne nécessitent pas l’utilisation de plus de 4 à 8 canaux sans fil, les productions n’en demeurent pas moins exigeantes, naviguant dans un contexte économique et technologique toujours plus contraignant.

Lors d’un événement live, même dans une salle de jauge modeste, la parfaite continuité du signal audio se doit d’être assurée sans risquer le moindre décrochage ni artefact, malgré un environnement RF chargé. Avec SLX-D, Shure permet désormais aux professionnels du son de bénéficier d’une technologie numérique sans fil de qualité et abordable.

Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio, Western Europe, chez Shure.

« L’usage des technologies sans fil ne cesse de croître dans l’industrie événementielle. Et avec l’introduction de la 5G, le secteur va continuer de voir le spectre disponible se réduire.

C’est pour cette raison que nous n’avons de cesse de faire évoluer nos technologies sans fil dans leur conception-même, afin de permettre la présence simultanée d’un nombre toujours croissant de liaisons sans fil, sans compromis sur la qualité audio.

Dans notre catalogue, ULX-D et Axient Digital sont des systèmes haut de gamme utilisés dans le cadre de grands événements pour leur donner une ampleur inédite. Mais les professionnels du son n’ont pas toujours besoin d’utiliser 40 à 60 canaux sans fil.

Une coup d’oeil à la face arrière du récepteur pour mieux comprendre cette nouvelle gamme. Pas de sortie AES ou de Dante, mais une prise réseau qui change tout et bien sûr, une diversité d’antenne. Et sans surprise pour que le prix soit sympa, c’est made in China.

C’est pourquoi nous avons tenu à repenser le système analogique SLX pour proposer une version numérique qui bénéficie des mêmes avantages que nos systèmes existants en termes de fiabilité, de robustesse et de qualité audio, mais à un coût qui reste raisonnable pour un théâtre de quartier, une école, une collectivité locale ou encore une petite entreprise de location », explique Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio, Western Europe, chez Shure.

Fiable, Robuste, Ecologique et sans compromis sur la performance audio

Le système numérique sans fil SLX-D offre aux professionnels du son 3 fois plus de canaux sur la même bande de fréquence qu’un système analogique, des options de recharge intelligentes et une facilité d’utilisation accrue, avec en plus deux types de récepteurs (un ou deux canaux) et d’émetteurs (micro à main et body pack)

Si vous parlez anglais, un rapide tour d’horizon de la gamme SLX-D en images :


– Efficacité spectrale maximale pouvant accueillir jusqu’à 32 canaux dans 44 MHz, même dans un environnement RF encombré, sans risque de décrochage ou d’artefacts. SLX-D assure une grande fiabilité de la liaison HF grâce à un schéma de modulation numérique à haute performance et une qualité du signal optimale.

L’émetteur main SLXD2, ici avec la tête SM58 mais quasiment toute la gamme Shure peut être montée et en commande directe, il est livrable en SM58, B58, B87A et K8B.


L’émetteur body pack SLXD1. Jusqu’à 8 heures avec une paire de AA.

– Excellente qualité audio. Un son clair, précis, naturel et intelligible, grâce à une plage dynamique supérieure à 120 dB permettant de gérer des sources sonores très variés, sans distorsion.

– Technologie rechargeable. Jusqu’à 8 heures d’autonomie en utilisation continue que ce soit avec des piles AA standard ou l’accu lithium-ion optionnel, rechargeable sur une station de charge en réseau à 2 emplacements.

– Facilité d’utilisation. Un scan complet et efficace de l’environnement HF en quelques secondes, même pour un système de plus de 30 canaux, grâce aux fonctions Guided Frequency Setup (assistant de configuration de fréquence) et Group Scan (scan de groupe) qui permettent de configurer plusieurs canaux en attribuant automatiquement des fréquences à tous les récepteurs via des connexions Ethernet.

L’affichage des récepteurs. La mise en œuvre du système SLX-D est extrêmement simple et automatisée.

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Thomas Delory, Channel Manager Pro Audio, Shure France

« Le lancement de la gamme SLX-D marque une étape importante dans l’histoire de Shure qui investit dans le wireless depuis plusieurs décennies.
Je suis convaincu qu’à l’instar du SM58 ou de l’Axient Digital, notre nouveau système SLX-D saura s’imposer rapidement comme une référence dans sa catégorie, aussi bien dans le live que dans l’intégration audiovisuelle », ajoute Thomas Delory, Channel Manager Pro Audio, Shure France.

Pour en savoir plus et avoir une idée des prix :

– www.shure.com/slx-d
– Algam Entreprises

 

L’Alliance, un syndicat pour les distributeurs et fabricants de produits scéniques

Découvrez l’Alliance / SEINEP, un syndicat regroupant les distributeurs et fabricants de matériel pour l’événementiel.
Une longue interview en visioconférence pour un tour d’horizon très complet de ses promoteurs, structures et projets.


SLU : Pouvez vous nous préciser comment se nomme votre structure et quelles sont les relations qui existent entre APESA, Alliance, SEINEP, FICIME et tout en haut Medef.

Evangéline Pirot

Evangéline Pirot (Administratrice de l’Alliance, présidente du SEINEP, Administratrice de la Ficime) :
Le SEINEP, le syndicat des entreprises internationales de négoce en électronique professionnelle a été fondé en 1984. Il regroupe des entreprises œuvrant dans le médical et dans l’audiovisuel.
Le SEINEP est affilié à la FICIME qui est une fédération d’entreprises internationales de la mécanique et de l’électronique, et regroupe 13 syndicats ou unions.

Cela donne au SEINEP la possibilité de disposer des 15 cadres permanents de la FICIME et de services concernant le droit social, fiscal ou juridique et les contacts avec les cabinets ministériels.


Jean Marie Le Guen

Jean-Marie Le Guen (secrétaire général de la Ficime) : La FICIME a aussi une expertise dans les conventions collectives puisqu’elle négocie et est associée à plusieurs conventions collectives (Import-Export, Commerce de Gros, Métallurgie).
La FICIME a aussi des mandats dans plusieurs instances nationales, dont la Commission d’examen des pratiques commerciales. Bien entendu les adhérents du SEINEP peuvent bénéficier des informations dont on dispose via les ministères et administrations directement.

Evangéline Pirot : Le SEINEP a été très actif lors de l’évolution des bandes de fréquences où nous avons beaucoup travaillé avec l’Anfr et l’Arcep, et on est actif à nouveau puisque se prépare la Conférence mondiale des radiocommunications 2023 avec de possibles interactions entre l’UHF et la 5G.

SLU : Au sein du SEINEP il y a deux branches, le médical et l’audiovisuel…

Evangéline Pirot : Oui, et durant le printemps et face à la crise actuelle, on a ressenti le besoin de dynamiser le SEINEP et lui donner un pôle plus dédié à l’audiovisuel, d’où la création de l’Alliance.

Arnaud Leschemelle

Arnaud Leschemelle (Président de l’Alliance et Vice-Président pôle audiovisuel du SEINEP) : J’ai pris mes fonctions le 1er septembre 2020 à l’issue d’une assemblée générale qui a aussi vu l’élection d’Evangéline Pirot à la présidence du SEINEP, à la suite d’André Zagury.
L’Alliance regroupe les fabricants, les distributeurs professionnels de l’audiovisuel à destination des marchés de l’évènementiel et du spectacle.

Notre représentativité est garantie par la présence au bureau en tant que vice-présidents d’Hervé Guillaume PDG de L-Acoustics Group, Bruno Garros Directeur général de Robe France mais aussi d’Alain Richer, DG de d&b Audiotechnik France, de Benjamin Garnier, DG d’Algam, d’Olivier Bordini de Dimatec et de Thierry Chenot, directeur et co-fondateur de ASD en tant qu’administrateurs.

Hervé Guillaume

Bruno Garros


Benjamin Garnier

Alain Richer


Olivier Bordini

Thierry Chenot


Nous nous sommes retrouvés entre nous, liés par une problématique commune allant bien au-delà de la taille de nos entreprises : l’effondrement de notre marché au niveau mondial. Les artistes et les Intermittents étaient lisibles par l’état, les prestataires ont le Synpase, un syndicat qui regroupe plus de 200 entreprises.
Nous avons donc lancé un certain nombre de chantiers parmi lequel celui visant à faire accepter nos métiers de la distribution et de la fabrication de matériel pour l’Evénementiel au sein du plan Tourisme, nous y sommes parvenus le 8 octobre. Nos sociétés, ainsi que l’ensemble des distributeurs et fabricants, ont désormais rejoint la liste S1 et vont pouvoir bénéficier des aides de l’état afférant au secteur de l’évènementiel.

SLU : Structurellement l’Alliance est un syndicat ?

Arnaud Leschemelle : Oui absolument, nous sommes reconnus comme une organisation professionnelle. Jean-Marie Le Guen est secrétaire général du SEINEP qui est affilié à la FICIME et nous bénéficions ainsi des moyens de la Ficime. Je profite de cette tribune pour dire que l’espace de quelques temps, nous avons communiqué sous le nom d’Apase mais pour diverses raisons nous avons préféré en changer et sommes désormais tous réunis sous le nom de l’Alliance.
Si on prend les premières lettres de l’Alliance des Professionnels de l’Événement, du Spectacle et de l’Audiovisuel, cela donne APESA, un clin d’œil à l’apaisement que l’on recherche. Nous sommes ici pour œuvrer pour le bien de nos entreprises et de nos salariés et c’est le seul débat qui nous intéresse. Nous ajoutons désormais aussi la formation car c’est un élément important, trop peu mis en avant dans nos professions et pourtant primordial pour nos activités.

SLU : Quels sont les chantiers et les but que vos mandants vous demandent de porter ou d’atteindre ?

Olivier Bordini (Administrateur de l’Alliance) : Le premier but est celui de fédérer une profession de fabricants et distributeurs qui était très éparpillée. Là où la FICAM est présente pour l’univers télé et ciné, le SYNPASE pour les prestataires de l’audiovisuel scénique et événementiel, le PRODISS pour le spectacle musical et de variété et un certain nombre d’autres qui se sont montés durant cette crise, nous étions peu visibles.
Ensuite au cours des réunions hebdomadaires que nous avons avec les adhérents, nous avons recueilli un certain nombre de problématiques autres auxquels il sera possible de répondre au travers de la puissance de la FICIME et cela regarde les douanes, les homologations, les labos, les normes, le développement durable ramené à nos appareils et à leur consommation.

Bruno Garros (Vice-Président de l’Alliance) : Grâce à mon contact fréquent et privilégié avec eux, j’ajouterai deux points qui reviennent souvent auprès des adhérents : le besoin d’avoir recours à des experts indiscutables pour nombre de problématiques que certaines structures n’ont pas les moyens de régler seules.
Le second point est la confidentialité des échanges et le traitement des données financières ou sociales. Nous avons signé une charte de confidentialité avec la personne au sein de la FICIME qui gère le traitement et le stockage des données afin de garantir que personne ne fera un usage indu des chiffres.
Nous avons ainsi une grande liberté et une tranquillité d’esprit. Il faut comprendre que nous sommes concurrents et que c’est la première fois que l’on se regroupe. Il a fallu établir des règles pour que la confiance règne entre nous. Enfin les adhérents sont sensibles à la variété des métiers et à la diversité et la représentativité des entreprises adhérentes comme de celles qui composent le bureau.

Arnaud Leschemelle : Pour compléter les propos de Bruno, je pense par exemple à la déléguée générale de la FICIME Laurence Fauque qui est rompue aux métiers du lobbying, connaît beaucoup de monde et sait comment présenter et mobiliser telle ou telle personne dans le cadre de nos démarches.
Enfin la FICIME est adhérente du Medef ce qui fluidifie encore les relations et la rapidité des remontées vers son président Geoffroy Roux de Bézieux, un battant qui est en contact au quotidien avec le gouvernement et qui comprend parfaitement les problématiques d’une entreprise. On a beau être sympa, nous sommes les acteurs de l’ombre, il faut donc toucher les bonnes personnes afin de pouvoir être reconnu.

SLU : On sait bien que notre branche pèse peu face à d’autres secteurs économiques…

Arnaud Leschemelle : Fabricants et distributeurs réunis, on atteint environ une centaine de structures et 950 millions d’euros de CA. Quand on ajoute les prestataires, on est à environ 2 milliards d’euros ce qui est beaucoup et peu à la fois. Il y a pourtant des pépites incroyables en France. J’ai été frappé par la méconnaissance d’une marque comme L-Acoustics parmi nos politiques. Quand ils parlent de relocalisation sans se pencher sur une boîte qui conçoit et fabrique tout en France et exporte partout dans le monde, je suis assez interloqué.

SLU : Comment est structurée l’Alliance ? Qui dit services et experts, sous-entend frais pour y avoir accès…

Jean-Marie Le Guen : (sourire) Bien entendu… Pour compléter les propos d’Evangéline, la FICIME regroupe, avant la création de l’Alliance, environ 420 entreprises. Les ressources mises en commun sont financées par l’ensemble de ces entreprises. Il y a donc deux niveaux d’adhésion, celui à l’Alliance plus abordable et celui à l’Alliance et au SEINEP, cette dernière option ouvrant grand les portes des services qui ont déjà été longuement évoqués.
Je tiens à préciser que les adhérents à l’Alliance bénéficient d’un prix plus accessible que ce que la FICIME propose à d’autres très grandes entreprises. Je conclurai en rappelant que nous sommes extrêmement stricts quant à la déontologie, la confidentialité et les règles de concurrence au sein de la FICIME et des syndicats qui la forment. On s’appuie sur la loi de 1884 sur les organisations professionnelles et le droit de la concurrence.

Bruno Garros : Nous avons constaté que la nature des services rendus et la possibilité d’y avoir recours ou pas lors de l’adhésion, ne bloque pas les sociétés, tout au contraire, elles acceptent et comprennent parfaitement le besoin de payer dès lors qu’il y a un vrai service offert, ce qui est le cas. Certains d’entre nous ont donc fait le choix de bénéficier des services de la FICIME en plus des actions de l’Alliance.

Arnaud Leschemelle : Pour aller encore plus loin, la FICIME dispose d’un budget de fonctionnement annuel de 2,5 millions d’euros, ce n’est pas la petite association du coin. Quand tu n’as pas de DRH, de DAF, de spécialiste douanier, d’avocat et qu’en 24 heures tu as une réponse, c’est une force pour nos adhérents. Quand, en tant que distributeur, tu as un doute sur le contrat d’une nouvelle marque de distribution et que tu bénéficies de conseils avisés et extrêmement précis, c’est une vraie valeur ajoutée.

SLU : Est-ce que le Covid vous a fait grandir et vous a aidé à passer un cap entrepreneurial majeur ?

Olivier Bordini (Administrateur de l’Alliance) : Nous nous sommes fédérés. Cela n’éteindra jamais nos différends commerciaux mais on a su passer outre pour construire de nouvelles relations humaines empreintes d’un indispensable respect afin de pouvoir structurer notre profession.

Arnaud Leschemelle : Cette crise a servi de catalyseur et a permis de nous rapprocher. J’estime qu’il faut savoir rendre au métier ce qu’il t’a donné. J’ai la chance d’avoir des cadres de grandes valeurs dans mon groupe, ce qui me donne du temps pour pouvoir me consacrer à l’Alliance. J’apprends aussi car au contact d’une fédération comme la FICIME, je découvre un nouvel univers plus proche du monde de la politique. On apprend à tout âge !

SLU : Les temps sont durs. Comment faites-vous pour tenir ?

Arnaud Leschemelle : Je pense que nous sommes tous partis en confinement le cœur léger et convaincus que cela n’allait être qu’une courte pause avec sans doute un été difficile. Aujourd’hui tout le monde est préoccupé voire en colère car 78% des tournées 2020 auront été annulées. La 2e vague est une réalité et même les derniers salons de l’année sont annulés. En moyenne parmi nos adhérents, nous affichons une baisse de 40% de notre CA, cela variant de -25 à -75%.
C’est beaucoup et difficilement supportable malgré le chômage partiel ou les PGE qui ont certes fait du bien et donné une bouée à certains, mais qui risquent aussi de se transformer en enclume le printemps prochain. Les distributeurs / fabricants de produits lumière et encore plus ceux qui ont pour clients les prestataires sont les plus exposés, en revanche les sociétés qui ont les intégrateurs ou les magasins à destination des particuliers comme clients, s’en sortent mieux. Attention enfin aux chiffres. Certaines baisses de CA qui semblent acceptables cachent des baisses importantes de marge.

SLU : Quand imaginez-vous retrouver une activité normale ou quasi normale ?

Arnaud Leschemelle : Pas avant la mi 2022. La fin d’année risque aussi d’être calme puisque les hôtels de la capitale sont à 50% fermés et cela va encore augmenter, or ça va de pair avec l’arrêt des événements et met en pause nos business. Bien sûr la visioconférence est dynamique, mais les budgets sont très faibles en comparaison des équipements des prestataires techniques.
On a en France cela étant une chance incroyable. En 2023 on va héberger la Coupe du monde de rugby, la Coupe du monde de ski à Courchevel et Méribel et enfin en 2024 les Jeux Olympiques. Nous vivons une séquence extrêmement difficile, mais je rappelle à nos politiques qu’un rebond existe. A eux de faire en sorte que cela soit une vitrine pour nos entreprises et leur savoir-faire.

SLU : Avez-vous l’impression que la branche qu’il convient maintenant d’appeler événementielle et qui pèse 2 M€, est aussi considérée et aidée que d’autres ?

Arnaud Leschemelle : Considérée et reconnue, désormais c’est oui, aidée autant qu’a pu l’être l’aérien ou l’automobile, la réponse est non, mais cela ne signifie pas que nous ne sommes pas soutenus. Les ministres avec lesquels nous avons pu parler savent que l’événementiel est dans une situation très difficile voire dramatique. Antonio Morais de l’UDFM et Jean-Marie le Guen ont travaillé ensemble pour bâtir une liste d’entreprises qui a permis à nos entreprises d’être ajoutées à la liste S1 du plan Tourisme, et on attend d’autres annonces de la part de Jean Castex très prochainement.
Notre travail est loin d’être fini car on ne sait absolument pas comment sera l’évolution de la pandémie les prochains mois et cela aura forcément une incidence sur la saison de sports d’hiver et la période de noël qui est essentielle à l’économie de notre pays. Bruno le Maire prévient enfin qu’il va falloir apprendre à vivre avec le Covid durant de nombreux mois. Malheureusement nous avons déjà des adhérents qui ont supprimé des postes et risquent d’en supprimer d’autres. Sur les 2 400 personnes que comporte notre branche des distributeurs et des fabricants, je crains que nous atteignions les 600 postes supprimés d’ici à la fin de l’année 2020.

SLU : Quel serait le scénario d’aides idéal ?

Arnaud Leschemelle : Nous avons porté un certain nombre d’idées au-delà de ce qui existe déjà comme le chômage partiel. On demande par exemple à ce qu’il soit prolongé jusqu’à décembre 2021. Il y a aussi un certain nombre d’allégements de charges qui pourraient compléter le dispositif et nous laisseraient la possibilité de redémarrer au rythme de nos clients. On pourrait aussi imaginer un dispositif permettant aux entreprises déficitaires de bénéficier d’un remboursement immédiat de leurs déficits comptables afin de réduite le montant des PGE.

Jean-Marie Le Guen : Saluons quand même les efforts du gouvernement qui est désormais très réceptif à nos problématiques et, dans le respect des autres branches et aussi des finances de la France, va faire tout son possible pour nous accompagner.

SLU : Deux « porte-voix » de votre profession désormais existent, UDFM et Alliance. Comment peuvent-ils collaborer et existe-t-il des spécificités qui les rapprochent ?

Jean-Marie Le Guen : Les relations avec l’UDFM datent du début de l’été dès que nous avons eu connaissance de sa création. Dernièrement cela s’est cristallisé de manière professionnelle puisque j’ai travaillé en présentiel avec leur représentant sur des demandes qui nous ont été faites par le ministère. Pour revenir à notre spécificité : c’est d’être un syndicat professionnel relevant de la loi de 1884 qui est un peu différente de celle de 1901 qui régit les associations.
Pour la suite des événements c’est difficile de prévoir, même si tout est envisageable. L’objectif commun sur le court terme est de servir notre branche et la filière de plein droit, en ayant l’oreille des pouvoirs publics. Sur le long terme rien n’est fermé et je pense refléter par-là, la vision de tout le monde autour de la table, y compris, me semble-t-il, l’UDFM.

SLU : Combien d’adhérents a l’Alliance / SEINEP aujourd’hui ?

Bruno Garros : 31 (update à date) sociétés nous ont rejoint et la dynamique est assez incroyable. Depuis un mois et demi nous en comptons 3 à 4 nouveaux par semaine. Ce chiffre comporte les deux types d’adhérents, ceux qui souhaitent les services de la FICIME et ceux qui rejoignent simplement l’Alliance. Par ailleurs je suis en discussion avec une dizaine de sociétés en plus. On pourrait donc être une quarantaine d’ici début décembre.
A 31, nous représentons dès à présent plus de 50% de l’emploi de nos branches distribution et fabrication réunies. Le CA est sensiblement du même ordre, voire un peu plus. Au-delà des chiffres, je sens une volonté de travailler ensemble, de créer une force et une mécanique au service de tous.

Arnaud Leschemelle : Bien sûr c’est le Covid qui nous a unis, mais on poursuivra l’aventure. Le fait de s’adosser à une fédération forte et structurée permet de proposer des services complets et à même de faire de l’Alliance, un projet utile et donc d’avenir. C’est ce qui fait notre force et me donne l’énergie de continuer l’aventure commencée en 1984. Si notre travail ne plaît pas, on ne sera pas réélus. C’est aussi simple que ça.

SLU : La crise du Covid complique et réduit la possibilité d’organiser des salons. Comment vous positionnez vous en tant qu’entreprises exposantes ?

Arnaud Leschemelle : Au sein de notre organisation c’est très partagé. Certains doivent faire des choix économiques, d’autres ne souhaitent pas exposer pour des raisons personnelles et d’autres enfin ne souhaitent pas exposer leurs équipes et leurs prospects au risque sanitaire. L’Alliance n’a pas une position et chaque entreprise est libre d’agir comme elle le souhaite.

Jean-Marie Le Guen : Nous sommes en effet solidaire de toute la filière- salons mais aussi médias- car c’est tout notre écosystème qui est impacté par la crise actuelle. Les salons font partie de l’écosystème des entreprises et ce moment de contact et d’exposition de ses produits est très utile. Il n’est donc pas question de le remettre en cause la solidarité de toute une filière et nous qui en demandons de notre côté, on serait bien mal inspirés de ne pas en donner.

D’autres informations sur le site Alliance et sur le site de la Ficime

Le Théâtre National de Grèce choisit Robe

Le Théâtre national de Grèce (NTG) a organisé trois représentations de la tragédie Les Perses d’Eschyle en juillet dans l’ancien amphithéâtre en plein air d’Épidaure, pour un public réparti selon les règles de distanciation de 4 500 spectateurs dans une jauge habituelle de 10 000, qui a apprécié le drame et l’énergie du spectacle vivant de cette œuvre classique.

Photo Thomas Daskalakis

La lighting designer Christina Thanasoula a choisi d’utiliser des LEDBeam 150 Robe pour ajouter de la flexibilité et de multiples options à sa conception, en plaçant 10 des petits luminaires polyvalents en position bain de pieds en arc au-devant de scène.

Les trois spectacles, dirigés par Dimitris Lignadis (directeur artistique du NTG), étaient complets et la deuxième soirée a été diffusée en direct dans le monde entier avec le soutien du ministère grec de la Culture en partenariat avec Google Grèce dans le cadre Festival d’Épidaure 2020 d’Athènes. Plus de 100 000 personnes ont pu visionner cette œuvre qui a été largement applaudie par la presse, la critique et le public.

Photo Thomas Daskalakis

Il s’agissait de la première production du Théâtre national grec depuis la fin du confinement initial de la pandémie. Les spectacles en plein air ayant été à nouveau autorisés en Grèce à partir du 17 juillet, ils ne perdirent pas de temps à satisfaire l’appétit du public en programmant ces performances marquantes dès fin juillet.
Christina a travaillé pour la première fois dans la salle Epidaurus il y a deux ans, concevant des éclairages pour Electra, dirigée par Thanos Papakonstantinou, également pour le Théâtre national de Grèce, où elle a utilisé des luminaires Robe BMFL Wash Beam.

Elle a choisi le LEDBeam 150 fourni par MSH-Europe pour son format très compact et son silence de fonctionnement car ils étaient positionnés à seulement 2 mètres de la première rangée du public.

« Une petite taille et la discrétion en termes de bruit étaient en tête de ma demande. Je n’aurais pas été en mesure d’envisager d’utiliser ces luminaires, sans « cocher » ces deux cases au préalable », a expliqué le designer.
Elle aime aussi sa courbe de gradation qui est «un atout majeur pour des fondus extrêmement lents.»
De plus, « ce petit luminaire offre une excellente palette de couleurs et de nuances de blanc, avec un excellent zoom (3,8 – 60°) lui permettant de couvrir de nombreux besoins d’éclairage, du wash au beam. »


Elle a également examiné attentivement la présence simultanée de différentes sources d’éclairage pour les caméras. C’était un scénario où les sources tungstène, HMI et LED devaient toutes fonctionner ensemble de manière harmonieuse à la caméra. La palette de couleurs du LEDBeam 150 et son CRI élevé ont permis à Christina de faire correspondre les différentes températures de couleur et de créer des scènes bien équilibrées.

Photo Thomas Daskalakis

La scénographie brute, émotionnelle et minimaliste de l’équipe créative s’intègre pleinement à l’environnement naturel du lieu. « Nous ne voulions pas obstruer la vue magnifique en ajoutant des tours ou toute autre structure énorme à l’arrière », a expliqué Christina.

L’ensemble conçu par Alegia Papageorgiou comprenait une élégante rangée de sièges d’église et l’absence d’autres éléments physiques du décor sur scène exigeait l’utilisation « humble » d’appareils d’éclairage, qui ne créeraient aucune « nuisance visuelle ».

A Épidaure, en raison de l’angle de vue très raide, le sol de la scène est toujours visible et devient par défaut une toile de fond de l’action. Donc, il fallait qu’il soit propre et dégagé de tout encombrement !
Un éclairage optimisé par le public présent et le streaming a ajouté des défis supplémentaires et toutes les décisions ont été prises dans cet esprit. La diffusion en direct a également rendu impératif qu’il n’y ait pas de moments sombres en direct.

« Les LED Beam 150 ont servi de manière dramaturgique de luminaire principal pour les parties du chœur et ont également été un filet de sécurité pour les caméras en direct au cas où il serait nécessaire d’augmenter les niveaux d’intensité ou éclairer discrètement des zones spécifiques de la scène qui semblaient légèrement sous-éclairées à la caméra », souligne Christina, ravie des résultats.

Photo Thomas Daskalakis

MSH-Europe est l’un des plus grands fournisseurs d’équipements audiovisuels en Grèce. Christina a décrit l’entreprise son compte était géré par Charalambos Economopoulos comme « vraiment utile » pour garder un œil attentif sur leurs besoins.
Tout l’équipement Robe était bien préparé et en bon état, y compris le spare. Ils ont également offert une assistance téléphonique 24 heures sur 24 si nécessaire à l’équipe d’éclairage du Théâtre National. « Leur attitude professionnelle a définitivement facilité notre travail », ajoute-t-elle.

D’autres informations sur le site Robe France

Photo : Thomas Daskalakis

 

200 luminaires Chauvet pour The Mask Singer en Belgique

Photo Picturesk

Tout au long de la carrière qui l’a amené à travailler sur des débats présidentiels à la Commission européenne ou sur des programmes populaires, comme Dancing With The Stars Belgium et Liefde voor Muziek, l’éclairagiste Michiel Milbou s’est bâti une excellente réputation.
Pour le récent projet de la version belge de The Masked Singer, Michiel a pu s’écarter des préoccupations habituelles concernant l’éclairage des visages et le résultat est une effusion de créativité et de couleurs.

Photo Picturesk

« Il n’y avait aucun visage à éclairer dans ce spectacle, car tout le monde portait un masque, explique Michiel, le fondateur et propriétaire de Never Fear Shadows. C’était très différent et, à bien des égards, un changement intéressant, car cela ouvrait à de nombreuses possibilités créatives.
Ca nous a permis d’opter pour des couleurs qui étaient assorties aux masques sans nous soucier de l’éclairage de face au sens classique du terme. Pour un personnage avec un masque bleu, nous avons par exemple choisi d’utiliser des bleus divers. C’est le système Follow-Me qui a été utilisé pour suivre ces personnages masqués sur scène afin de pouvoir conserver toutes sortes d’effets différents sur eux. »

Maverick-MK3

Les 27 profiles Chauvet Professional Maverick MK3, tout comme le reste du kit, ont été fournis par Splendit. « Nous avons utilisé le profil MK3 pour éclairer les masques et les costumes, déclare Michiel. Son mélange de couleurs CMY + CTO et son rapport de zoom ont été utiles pour nous permettre de créer plus options créatives. »

L’interaction entre les couleurs et les masques des personnages n’était que l’un des artifices que Milbou et son équipe ont apporté à leur conception. Sur scène, deux grands masques figuraient bien en évidence sur le plateau. C’était la seule exigence imposée par la franchise internationale pour cette déclinaison belge de l’émission.

Et ces masques ont pris vie grâce à quelques projections riches de sens, mappées sur leur surface et grâce à une collection de projecteurs Épix Strip IP placés à l’intérieur.
Michiel a utilisé 128 bandes LED mesurant 1 mètre et nombre d’entre elles étaient situées à l’intérieur de ces grands masques, avec une feuille de miroir placée juste derrière. En utilisant les bandes pour créer une lumière blanche brillante, il a doté les masques d’une lueur captivante très bien retranscrite à l’image.

Des barres d’Epix Strip équipées de plusieurs types de diffuseurs

« Nous avions les bandes ÉPIX intégrées dans les masques et nous les avons fait briller contre la feuille de miroir que nous avions placée derrière, déclare Michiel Milbou.
La lumière blanche brillante s’est reflétée dans les écrans LED situés à l’intérieur des masques. Je suis très fan de faire passer ces bandes en blanc pour accentuer tout ce qui les entoure.
Je suis aussi un fan de contrôler ces bandes en DMX, donc j’ai pu créer des effets beaucoup plus nets. Tout au long du programme, nous avons projeté différents modèles de mouvements avec ces Strips pour coller aux différents styles de musique. »

Selon Michiel Milbou, coordonner l’éclairage et la vidéo avec huit styles à part pour différencier les artistes masqués et cela sans répéter les tableaux au cours des huit épisodes de show, était un tour de force pour l’équipe impliquée dans la partie créative de The Masked Singer.

Photo Picturesk

Les différentes combinaisons de couleurs et accents qu’il a utilisés pour illuminer les interprètes masqués et les motifs créés avec les ÉPIX Strips ont contribué à cette réalisation. Il en a été de même pour la variété de tableaux spectaculaires qu’il a créés à l’aide des 33 projecteurs Maverick MK1 Hybrid positionnés en pyramide, et sur trois rangées, au centre de la scène triangulaire.

En plus de créer un motif géométrique agréable sur scène pour la caméra, la disposition de ces projecteurs hybrides a ouvert le champ des possibles pour Michiel. En effet, il a fait fonctionner ces unités de 440 W à la fois comme spot et wash et dirigeait parfois leur lumière vers l’extérieur pour évoquer une image céleste. À chaque mouvement, les hybrides étaient coordonnés avec les 10 Maverick MK3 Wash afin d’assurer un flux continu de nouveaux tableaux.

Photo Picturesk

« Tous les participants de cette production étaient très fiers de créer quelque chose d’original, » confie Michiel Milbou, qui attribue le succès de cette entreprise à ses collègues : le producteur exécutif Olivier Deprez, le producteur Stien Smets, la réalisatrice Maryse van den Wyngaert, le scénographe Koen Verbrugghe, et a une « grande équipe d’éclairage et de vidéo ».

Pour Michiel, qui a commencé à travailler sur l’émission début juin, The Masked Singer était une opportunité bienvenue suite à la crise sanitaire. « Nous étions tous très heureux de nous revoir », a-t-il déclaré. Et en regardant l’émission lorsqu’elle a été diffusée, il a aussi été très heureux du résultat final. Apparemment, ce sentiment est partagé par beaucoup de téléspectateurs belges car cette saison de The Masked Singer a battu des records d’audience.

D’autres information sur le site Chauvet France

 

Lakeshore Drive-In ouvre sa salle de concert avec Ayrton Perseo

L’été Chaud du COVID-19 à Chicago a pu enfin entrapercevoir une scène live renaissante au bord du lac et en toute sécurité grâce à un nouveau lieu, le Lakeshore Drive-In.
AudisBliss société de gestion des droits pour différents artistes a dirigé le projet en collaboration avec LEC Event Technology, Inc, afin de transformer un parking, situé à l’ouest du planétarium Adler, en salle de concert.

C’est LEC qui a fourni les projecteurs Ayrton Perseo-S pour la scène. Ce nouveau projecteur compact et multifonctions avec un indice de protection IP65 a, en effet, été développé pour une utilisation intensive en extérieur.

©weissbro

« Le Lakeshore Drive-In est l’une des initiatives les plus respectées du pays et le seul modèle ayant du succès tout en respectant scrupuleusement les directives COVID, déclare Matt Brotz, propriétaire et directeur des opérations chez LEC. LEC a assumé son rôle de prestataire en respectant un budget serré qui ne tolérait aucune mauvaise surprise. Nous avons été très satisfaits des appareils Ayrton Perseo, et notre client également. »

« Avec le Lakeshore Drive-In, nous avons offert à nos invités l’expérience la plus proche d’un spectacle live se déroulant dans des conditions normales », note Adam Weiss, cofondateur d’AudisBliss. Nous les organisons pour donner aux gens l’occasion de profiter de la musique en toute sécurité et Chicago en avait besoin. »

Le parking accueille environ 200 voitures distanciées les unes des autres. Les clients peuvent aussi quitter leur véhicule pour s’installer dans des chaises selon un placement précis. Des plats à emporter et les produits dérivés des artistes étaient également accessibles. Le lieu a accueilli, au minimum, trois spectacles par semaine durant l’été avec des têtes d’affiche telles que Lil Yachty, Mic Jenkins et Ric Wilson, Peekaboo et Autograf.

©weissbro

« Il a été demandé à LEC de concevoir une scène qui mettrait en valeur les talents, s’adapterait aux réglementations de distanciation sociale et serait suffisamment robuste pour accueillir des shows, explique Matt Brotz. La scène devait être à la fois percutante et pratique pour résister aux intempéries pouvant avoir lieu au bord du lac. »

Perseo : Le premier Profile étanche Ayrton

Sur les 24 Perseo du kit lumière, 18 sont montés sur pont et six reposent au sol. LEC qui avait investi en début d’année en Perseo a pu répondre positivement au cahier des charges technique de ce lieu atypique.

« Nous avons choisi le Perseo pour ses performances robustes en extérieur, déclare Matt Brotz. Nous ne voulions pas devoir constamment accéder aux rig lumière. » Il note que « Perseo est plus brillant que n’importe quel appareil de sa catégorie.
Sa source LED est rentable, et son jeu de gobos ainsi que ses optiques sont phénoménaux. Il est également léger et aucune ingénierie particulière n’est requise pour l’utiliser. »
Toujours selon Matt, « de nombreux éclairagistes utilisant Perseo pour la première fois en tombent amoureux. Ils apprécient son faisceau homogène et la netteté des optiques, d’autant plus que les Perseo peuvent couvrir de grandes surfaces. »

Durant la pandémie du coronavirus, la mise en place d’un lieu de musique live sûr a certainement été un défi. « L’échec des autres ciné-parcs nous a rappelé ce qu’il ne fallait pas faire », explique Adam Weiss. « Le stress est élevé, mais cela en vaut la peine quand vous voyez les réactions positives des fans. Et il en a été de même pour les artistes interprètes. Aucun d’eux n’est sorti de scène sans le sourire aux lèvres. »

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

Nexo au Festival espagnol Porta Ferrada en distancé

Le Festival Porta Ferrada. La musique est de retour fort et clair avec NEXO.

Les organisateurs du Festival Porta Ferrada, rapportent que la quinzaine de concerts a été un énorme succès,avec un taux de remplissage de 95%, malgré la pandémie de coronavirus.
Le prestataire BTM a travaillé en étroite collaboration avec NEXO pour fournir les systèmes de sonorisation de l’événement, desservant de nouveaux lieux qui ont dû être repensés conformément aux nouveaux protocoles de sécurité du festival.

Désormais à sa 58ème édition à Sant Feliu de Guíxols, près de Gérone, le Festival a dû se réinventer en présentant la nouvelle «Guíxols Arena». Autrefois scène principale de l’événement, cet espace a du prendre l’apparence d’un auditorium assis, limitant la capacité à 800 spectateurs socialement distancés, répartis entre stands et stands. Malgré ces contraintes, plus de 10 000 billets ont été vendus et 20 concerts ont été organisés.

9 têtes STM M46 avec autant de renforts de grave STM B112 plus 6 subs STM S118 par côté. Pour les premiers rangs, rien de tel que les inusables PS15 !

BTM Sound, le prestataire basé à Gérone, travaille pour le Festival Porta Ferrada depuis de nombreuses années et, depuis 2014, les systèmes audio sont issus du catalogue NEXO.

Cette année, le concepteur système de BTM, Enric Guso, a spécifié la série modulaire STM, avec un gauche/droite comprenant des ensembles de têtes STM M46 avec des renforts de grave STM B112.

Auparavant le design habituel fazisait appel à des têtes STM M28. Ces enceintes ont été utilisées cette année pour élargir la zone d’écoute.

«Nous avions besoin de la couverture supplémentaire offerte par les têtes et les renforts de grave..», explique Guso, «..et NEXO a pu nous soutenir avec des modules supplémentaires ainsi qu’une aide à la conception du système.

Le système principal a été déployé avec 9 ensembles M46+B112 complétés par 6 subs STM S118, de chaque côté. Pour les latéraux, j’ai utilisé des stacks de 3 têtes M28, sur un seul sub 118. Pour déboucher les premiers rangs, il y avait 8 PS15 et nous avons installé des GEO S12 pour les côtés en champ proche. »

Aussi étrange d’aspect qu’agréable de rendu, une paire de 45N12

Sur scène, tous les artistes ont utilisé les retours 45N12 de NEXO. C’était également le cas sur la deuxième scène, plus petite, dans le Village et où BTM Sound a mis en place un système de sonorisation de la série PS, complété par des ID24.
Pour les deux sites, l’ensemble des enceintes a tiré sa puissance des amplificateurs NXAMP4x4 et NXAMP4x2, équipés en Dante pour le transport du son.

Le directeur du festival, Iñaki Martí, est fier de cette « édition si spéciale, dans laquelle le public nous a soutenus avec une participation jamais vue auparavant. Nous avons ainsi montré que la culture est sûre », a-t-il commenté.
« Espérons que cela inspire d’autres d’autres municipalités pour qu’elles reprennent leurs spectacles. »


D’autres informations sur le site BTM Sound et sur le site Nexo

Les actions de l’UDFM pour sauver vos entreprises

Toute l’énergie déployée par l’UDFM depuis sa création commence à porter ses premiers fruits. Les fabricants et distributeurs d’équipement scénique sont enfin reconnus par le ministère de l’économie et depuis hier soir, 8 octobre, intégrés à la branche événementielle. C’est une première victoire qui leur ouvre les portes d’un plan d’aide prolongé. Mais ce n’est qu’une étape. Restez mobilisés, le plus dur reste à faire.

En septembre et début octobre, l’UDFM a enchaîné les rendez-vous avec les instances gouvernementales pour rendre éligibles les sociétés de fabrication et de distribution d’équipement scénique et événementiel au plan Tourisme réservé aux secteurs sinistrés par la crise sanitaire.

Car une aide, allouées jusqu’à la pleine reprise des événements, spectacles et tournées et au-delà, est indispensables à la survie des entreprises. L’annonce du ministre de l’économie hier soir, le 8 octobre, leur garantit déjà une bulle d’oxygène avec l’activité partielle sans reste à charge et l’exonération de charges patronales jusqu’au 31 décembre 2020. Reste à militer pour un plan d’aide qui couvrira 2021. (Voir le communiqué de presse du gouvernement en fin d’article).

Nous avions interviewé deux membres de leur conseil d’administration, Atika EL Sayed et Jean-Philippe Colonna avec Antonio Morais coordinateur de l’association début octobre pour marquer les points étapes de l’association et connaître son mode de fonctionnement.


SLU : Où en est l’UDFM depuis le mois de mars en termes d’actions, d’idées ? L’association existe, a un site web très réussi. Vous faites quoi maintenant ?

Jean-Philippe Colonna : Pour résumer, en avril il y a eu des discussions embryonnaires entre chefs d’entreprise, en mai nous avons créé l’association et recruté Antonio Morais. En juin nous avons élu les membres du conseil d’administration. En juillet nous avons échangé avec nos adhérents. En septembre nous avons multiplié les rendez-vous et échanges avec les différentes instances publiques et nous nous sommes spontanément associés à l’Alerte Rouge lancée par le Synpase.

– Le 16 septembre Antonio Morais a été reçu au siège de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) par son Président national François Asselin. Le dialogue s’est poursuivi lors d’un rendez-vous de travail le 2 octobre avec Atika El Sayed et Antonio Morais. Urgences économiques, plan de relance et création de filière étaient à l’ordre du jour.
– Le 17 septembre, trois membres du conseil d’administration, Philippe Coudyser, Xavier Drouet, Nicolas Grandval et leur coordinateur Antonio Morais ont été reçus par le cabinet du Ministre des PME Alain Griset.

Cet échange a débouché sur les invitations à siéger à 2 conférences téléphoniques avec le gouvernement le 30 septembre et le 6 octobre. Au cours de ces échanges avec les représentants du tourisme, du sport et de l’événementiel, plusieurs pistes de soutien pour le secteur événementiel ont été évoquées.

SLU : Quelle a été la teneur de cette conférence ?

Antonio Morais : « Concernant la conférence téléphonique du 30 septembre, quand le cabinet d’Alain griset m’a appelé pour m’inviter, j’ai immédiatement proposé à mon homologue du SEINEP / l’Alliance de se joindre à moi dans l’objectif de servir toutes nos entreprises d’une seule voix. Il était déjà compliqué pour nos interlocuteurs de nous identifier dans la filière événementielle ; en ordre dispersé nous aurions risqué un rejet.

Nous nous sommes donc retrouvés, assis virtuellement à la table des grands en présence de Bruno Le Maire, Elisabeth Borne, Roxana Maracineanu, Alain Griset, Baptiste Lemoyne, mais aussi du directeur du cabinet de Roselyne Bachelot.
Élisabeth Borne s’est engagée à prolonger l’activité partielle sans reste à charge pour les entreprises de la liste des annexes S1 et S1bis jusqu’au 31 décembre 2020.

Pour le secteur événementiel, vu le nombre de représentants et le temps imparti à cette conférence, c’est Bertrand Biard de L’Evénement qui a eu la parole. Il a évoqué toutes les problématiques de la branche et a très clairement précisé les raisons pour lesquelles il était nécessaire d’intégrer les fabricants et distributeurs de matériel pour le spectacle et l’événementiel dans la liste S1. C’est notamment grâce aux contributions très en amont du Synpase que notre spécificité a été intégrée dans les échanges entre acteurs de l’événementiel.
Suite au travail effectué par toute la branche, l’événementiel est désormais considéré comme un secteur distinct et durablement impacté par la crise sanitaire. Bruno Le Maire, Ministre de l’économie, l’a confirmé. Il a donc demandé que le périmètre de cette branche soit clairement défini pour mesurer le volume de l’aide nécessaire en termes d’argent public.

Le 5 octobre, le cabinet d Alain Griset nous a demandé pour le lendemain, une liste détaillée des entreprises de nos activités, avec les codes APE et numéros de SIRET. Nous avons décidé en urgence, avec mon homologue du Seinep / l’Alliance, de partager nos informations et de les compléter en nous répartissant le fichier.
Le gouvernement se donne une dizaine de jours pour étudier précisément les différents dossiers, notamment la situation des entreprises à la date de leur dernier bilan afin d’évaluer l’enveloppe nécessaire à leur soutien. Les décisions concernant la teneur du plan d’aide et les ayants droit seront communiquées par le Premier ministre Jean Castex le 12 octobre prochain.

SLU : l’événementiel est devenu un terme générique représentatif de la profession

Antonio Morais : Dans l’événementiel sont effectivement identifiées plusieurs branches : les prestataires de services, les organisateurs de foires et de salons, les distributeurs et fabricants de matériel pour le spectacle et l’événementiel, les agences de communication évènementielles ou encore les traiteurs. Bruno Le Maire parle même dorénavant des fleuristes ou photographes de l’événementiel…

SLU : Quels sont donc vos résultats tangibles ?

Jean-Philippe Colonna : En termes de résultats, je retiens que le métier de fabricants et distributeurs d’équipement pour le spectacle et l’événementiel entre dans le discours de nos représentants politiques.

Antonio Morais : Il ne faut pas oublier que dans le premier plan Tourisme n’étaient identifiées que les sociétés de sonorisation, et les chapiteaux. Il y a un immense progrès.

Atika EL Sayed : Nous avons fédéré des sociétés de fabrication et distribution. En mars, nous étions tous isolés et désemparés par cette crise qui s’annonçait déjà interminable pour nos entreprises. C’est depuis la création de L’UDFM que les gens ont compris qu’ils pouvaient se réunir autour d’un projet.

SLU : Quels sont vos objectifs à court terme et votre feuille de route ?

Jean-Philippe Colonna : Notre feuille de route se détaille en 3 étapes.

– Continuer à échanger avec les ministères avec lesquels nos métiers sont liés, c’est-à-dire l’économie, les PME et la culture.
– Intensifier notre action avec la CPME,
– Consolider notre amitié avec le Synpase et être solidaire de leurs actions comme l’Alerte Rouge.

Notre objectif est d’obtenir l’activité partielle sans reste à charge et l’exonération de charges patronale pour que nos entreprises puissent survivre et garder leurs salariés.

Atika EL Sayed : Notre activité ne reviendra pas à la normale avant 3 à 5 ans, c’est une estimation partagée par de nombreuses entreprises. En termes d’aide, un plan étendu jusqu’à fin 2021 est vraiment un minimum. On ne peut pas perdre des 20 à 60 % de chiffre d’affaires pendant des mois et revenir à la normale en 6 mois alors que nous n’avons aucune vision de l’avenir.

SLU : Quel est l’état des prestataires ?

Antonio Morais : Philippe Abergel, délégué général du Synpase mettait en avant des baisses d’activité de 80 % en moyenne pour les prestataires et, en parallèle, 76 % des dates de spectacle vivant ont été annulées ou reportées.
Les prestataires ont besoin d’une aide immédiate, jusqu’à la pleine reprise des spectacles et événements. Mais ce retour à l’activité et à la croissance ne soldera pas les problèmes immédiatement. Le retour à un fonctionnement normal nécessitera de nombreux mois et le retour à une bonne santé financière peut être davantage encore. Pendant cette période de « récupération » nous craignons pour leurs capacités d’investissements dans de nouveaux matériels.
La situation des fabricants et distributeurs risque de se dégrader dans le temps avec l’impossibilité de vendre à un rythme normal les appareils nécessaires à l’artistique. Nos entreprises ont un besoin d’accompagnement à long terme pour supporter, entre autres, les R&D et garder leurs collaborateurs. Ce sont des effets de retard dont il faut faire état.

Atika EL Sayed : Si nous sommes contraints à licencier 20, 30 à 50 % de notre personnel, nous aurons beaucoup de mal à retrouver des candidats possédant des mêmes connaissances et le même savoir-faire quand l’activité repartira, donc il faut impérativement sauvegarder l’emploi.

SLU : Où en êtes-vous avec le Seinep / l’Alliance ? Un rapprochement est-il possible ?

Jean-Philippe Colonna : Nous avons créé l’UDFM pour défendre et fédérer une profession : les fabricants et les distributeurs du monde du spectacle et de l’évènementiel. Au début nous n’avions pas connaissance de l’existence du SEINEP et de ses missions.
Récemment, l’Alliance a été créée et c’est tant mieux ; 2 associations c’est mieux que 0 pour nous défendre actuellement. Aujourd’hui nos coordinateurs respectifs se parlent et coopèrent et nous en sommes ravis à l’UDFM. Est-ce que nous irons plus loin, je ne sais pas. Ce que je souhaite, et c’est bien le plus important, c’est que ces 2 associations se montent dynamiques et efficaces, c’est tout ce qui m’importe.

Cette crise est dure. Nous sommes dans une phase de deuxième vague. Nous risquons un hiver compliqué et a priori ce n’est pas demain que les prestataires vont travailler sur des concerts et des grands événements.
L’UDFM est sur le pont pour intensifier les actions. Pour ma part je trouve qu’il y a une très bonne ambiance au sein de l’association car nous sommes soudés, nous nous partageons les missions. Notre équipe est très diversifiée il y a des femmes, des hommes qui ont ou pas une longue expérience du secteur, et de différentes origines et ça fait notre force. On partage les mêmes valeurs de simplicité d’humilité de sympathie. Il n’y en a pas un parmi nous qui veut prendre le dessus pour s’afficher comme le meilleur.

SLU : Où en est l’UDFM en termes d’adhésions ?

Jean-Philippe Colonna : il y a une montée en puissance au niveau du rythme des adhésions, ça progresse. Nous avons aujourd’hui 22 sociétés adhérentes. On a également des sympathisants et nous restons tous focalisés sur les actions à mener jusqu’à ce que l’on obtienne des résultats.

Antonio Morais : L’UDFM a été créé comme un collectif en termes d’esprit et d’engagements. J’en veux pour preuve que chaque adhérent a payé sa cotisation. Donc rejoindre l’UDFM, c’est rejoindre un collectif, et toutes les entreprises y trouveront leur compte à court ou à moyen terme. Il y a des profils d’entreprises et de dirigeants très différents ; c’est cette richesse qui nous fait avancer.

Nous organisons un rendez-vous mensuel avec nos adhérents pour les informer de l’avancement de nos actions et aussi pour répondre à leurs problématiques administratives. Ils peuvent poser des questions et on va les aider à effectuer leurs démarches. Nous avons un vrai rôle auprès des petites entreprises qui sont parfois perdues dans les méandres de l’administration et le flot d’informations.

SLU : À l’heure actuelle nous serions basculés de l’aide d’urgence à la relance. Est-ce que vos interlocuteurs parlent toujours de relance alors que l’on grimpe au sommet de la deuxième vague d’épidémie.

Antonio Morais : Effectivement il ne faut pas confondre plan d’accompagnement dont bénéficient les entreprises selon leur activité et qui est demandé a minima jusqu’à avril 2021, et plan de relance. Le Prodiss (Syndicat national du spectacle national et de variété) a d’ailleurs demandé l’activité partielle à taux plein jusqu’en avril 2021.

Jean-Philippe Colonna : La relance pour moi viendrait quand l’épreuve est passée pour faire repartir l’activité.
L’épreuve n’est pas passée, on se prend une deuxième vague, on ne sait pas jusqu’à quand, on ne sait pas si ce virus va disparaître un jour, on ne sait pas si on aura un vaccin et quel sera son degré d’efficacité. Il nous faut un plan d’urgence avant même de parler de relance.

Antonio Morais : il ne faut pas confondre plan de soutien et plan de relance. Le plan de relance, c’est 100 milliards d’euros avec des attributions d’aide qui seront fléchées sur l’écologie, la compétitivité et la cohésion. Pour l’industrie, ce sont 35 milliards avec quatre critères à satisfaire : la modernisation de l’outil, la relocalisation, l’innovation, la décarbonisation.
Certaines entreprises de nos activités seront donc concernées. Nous demandons au gouvernement que les modalités de demandes soient les plus accessibles possible pour ne pas décourager les dirigeants avec des dossiers trop compliqués et trop chronophages.
Mais pour en revenir aux plans de soutien, le projet de finances pour 2021 fait état de montants faramineux qui n’ont jamais été évoqués par le passé. C’est là où l’UDFM prend tout son sens. Dans cette crise qui nous frappe et qui peut durer, on a besoin d’être reconnus et intégrés pour bénéficier de cet argent disponible. Ca vaut le coup de se battre.
C’est justement le moment de se mobiliser car le jeu en vaut la chandelle.

SLU : Quels sont les arguments qui pourraient inciter les sociétés à vous rejoindre alors qu’a priori vous faites déjà le job.

Atika EL Sayed : Il faut que nous soyons nombreux pour nous faire entendre car : « vous êtes combien ? » est la toujours la première question posée par les ministères.
Nous aimerions aider les petites structures à savoir lire les procédures administratives en leur apportant une vision claire de ce qu’il est possible d’obtenir et des actions à mener pour sauver leurs entreprises et les accompagner dans leurs besoins. L’UDFM organise des rendez-vous conférence dans le but justement de répondre aux questions de ses adhérents.

Antonio Morais : la CPME a déjà fait remonter des demandes. Quel que soit le plan de relance, il faut absolument que ce soit simple pour les PME d’y accéder. Dans l’état actuel, c’est illisible et comme d’habitude la grande majorité des PME ne s’inscrit pas, contrairement aux grands groupes qui ont des équipes formées et disponibles pour monter ces dossiers.
On est très vigilants aujourd’hui pour que, quels que soient les dispositifs, on puisse accompagner nos membres afin qu’ils aient accès le plus simplement aux bonnes informations.
Et pour conclure, dans toute formation liée à la création d’entreprise on apprend qu’une des règles prioritaires est de ne pas s’isoler. Un entrepreneur s’en sort mieux s’il est connecté à d’autres. Dans le monde technique du spectacle, chacun pouvait mener son entreprise seul en toute sérénité.
Les temps ont changé, les organisations politiques, gouvernementales, et financières ont changé et l’isolement est un vrai frein au développement de l’entreprise et aujourd’hui à sa survie.

Plus d’infos sur le site UDFM

Cliquez sur l’image du communiqué de presse gouvernemental ci-dessous pour y accéder:

 

Les systèmes de gestion d’éclairage Sundrax chez Algam Entreprises

Algam Entreprises, distributeur reconnu d’une vingtaine de marques professionnelles dédiées aux installateurs et prestataires, vient d’ajouter la gamme Sundrax à son portfolio.

Cette nouvelle gamme vient étoffer l’offre d’Algam Entreprises, ajoutant ainsi la partie distribution et gestion du signal du contrôle d’éclairage, que ce soit pour les installations fixes, extérieures ou les prestataires de services.


A Propos de Sundrax

Sundrax est une société Russe basée à Moscou, avec une filiale située à Londres en Angleterre. L’offre de services et de produits de Sundrax s’étend de l’éclairage urbain, routier (avec gestion à distance), industriel jusqu’à l’éclairage architectural et scénique.
Ce sont ces deux derniers champs d’applications, principalement gérés depuis l’Angleterre, qui viennent rejoindre le catalogue d’Algam Entreprise.

Une gamme étendue

Sundrax n’est pas un nouvel acteur dans le domaine de la distribution de données dédié à l’éclairage scénique et architectural. La société possède une solide expérience, principalement dans le domaine de l’éclairage architectural, avec de nombreuses références en Russie et à travers le monde.
C’est précisément l’origine de la marque qui fait aussi partie de son expérience en termes de contrôle pour l’éclairage urbain et architectural, ce pays nécessitant des produits pouvant résister à des variations de température très élevées. Dans ce domaine, Sundrax possède un vrai savoir-faire.

Sundrax utilise les media et technologies suivantes pour le transport du contrôle d’éclairage :

DMX
Câble réseau RJ45
Fibre Optique
Sans fil
Courant porteur

La gamme se compose principalement de :

Convertisseurs Ethernet
Splitters DMX
Emetteur/récepteurs DMX et réseau sans fil
DMX via courant porteur
Drivers de LED
Switches Ethernet
Relais

Les convertisseurs Ethernet-DMX

Sundrax propose des convertisseurs pour tout type d’application : scénique, architecturale, dans le grill ou au sol, et même un modèle qui s’intègre directement dans un boîtier saillie type Legrand !

La gamme de convertisseur Sundrax offre une large gamme de fonctionnalités.

Support des protocoles ArtNet, sACN, Kinet et RTTrPL
Mélange HTP/LTP, Backup, Trigger, XFade, redirection d’univers.
Support du RDM E1.20
Enregistrement de scènes statiques
Profils préprogrammés (Splitter, mélangeur…)
Isolation galvanique sur tous les ports
Certains modèles, tel que l’ArtJet pro, proposent nativement une connexion fibre optique en 100BaseFX sur connecteur SC.

La configuration s’effectue au travers d’une interface web simple d’utilisation. Les convertisseurs Sundrax supportent également l’ArtNet 4, ce qui rend possible la configuration distante du node depuis des consoles supportant cette fonctionnalité.


L’interface web embarquée pour configurer les convertisseurs Sundrax. Ici la configuration des ports DMX.

L’interface web embarquée pour configurer les convertisseurs Sundrax. Ici la configuration avancée. A noter la terminaison activable par port !

Les Splitters

La gamme de splitter Sundrax offre la plupart des fonctionnalités que l’on peut attendre d’un splitter aujourd’hui :

Isolation galvanique
Support du RDM E1.20
Port de recopie (Thru)
Mode backup disponible sur certains modèles

Tout comme avec ses convertisseurs, Sundrax propose des splitters pour tout type d’application : scénique, architecturale, dans le grill ou au sol.

Un point intéressant : certains modèles offrent l’usage du splitter en mode doublé (1 entrée pour un certain nombre de sorties), disponible deux fois au sein du même appareil. Mais on peut également utiliser une entrée commune pour toutes les sorties.

Il existe également un modèle permettant la transmission sans fil via le système BeDMX propre à Sundrax. La plupart des splitters sont disponibles avec des connecteurs 3 ou 5 broches, et en EtherCon.

Un ensemble complet de solutions

Sundrax offre la plupart des équipements nécessaires à la création d’un réseau de distribution du signal DMX, dans la plupart des applications. De la conversion Ethernet (convertisseurs) et le transport (Switches), en passant par la transmission sans fil (BeDMX), le courant porteur, les drivers de LED, l’offre est complète !
Le nouveau partenariat établi avec Algam permettra au milieu professionnel d’avoir accès à cette gamme de distribution de données, tout en bénéficiant du support reconnu des équipes d’Algam Entreprises.

Plus d’infos sur le site d’Algam-Entreprises