Les actions de l’UDFM pour sauver vos entreprises

Toute l’énergie déployée par l’UDFM depuis sa création commence à porter ses premiers fruits. Les fabricants et distributeurs d’équipement scénique sont enfin reconnus par le ministère de l’économie et depuis hier soir, 8 octobre, intégrés à la branche événementielle. C’est une première victoire qui leur ouvre les portes d’un plan d’aide prolongé. Mais ce n’est qu’une étape. Restez mobilisés, le plus dur reste à faire.

En septembre et début octobre, l’UDFM a enchaîné les rendez-vous avec les instances gouvernementales pour rendre éligibles les sociétés de fabrication et de distribution d’équipement scénique et événementiel au plan Tourisme réservé aux secteurs sinistrés par la crise sanitaire.

Car une aide, allouées jusqu’à la pleine reprise des événements, spectacles et tournées et au-delà, est indispensables à la survie des entreprises. L’annonce du ministre de l’économie hier soir, le 8 octobre, leur garantit déjà une bulle d’oxygène avec l’activité partielle sans reste à charge et l’exonération de charges patronales jusqu’au 31 décembre 2020. Reste à militer pour un plan d’aide qui couvrira 2021. (Voir le communiqué de presse du gouvernement en fin d’article).

Nous avions interviewé deux membres de leur conseil d’administration, Atika EL Sayed et Jean-Philippe Colonna avec Antonio Morais coordinateur de l’association début octobre pour marquer les points étapes de l’association et connaître son mode de fonctionnement.


SLU : Où en est l’UDFM depuis le mois de mars en termes d’actions, d’idées ? L’association existe, a un site web très réussi. Vous faites quoi maintenant ?

Jean-Philippe Colonna : Pour résumer, en avril il y a eu des discussions embryonnaires entre chefs d’entreprise, en mai nous avons créé l’association et recruté Antonio Morais. En juin nous avons élu les membres du conseil d’administration. En juillet nous avons échangé avec nos adhérents. En septembre nous avons multiplié les rendez-vous et échanges avec les différentes instances publiques et nous nous sommes spontanément associés à l’Alerte Rouge lancée par le Synpase.

– Le 16 septembre Antonio Morais a été reçu au siège de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) par son Président national François Asselin. Le dialogue s’est poursuivi lors d’un rendez-vous de travail le 2 octobre avec Atika El Sayed et Antonio Morais. Urgences économiques, plan de relance et création de filière étaient à l’ordre du jour.
– Le 17 septembre, trois membres du conseil d’administration, Philippe Coudyser, Xavier Drouet, Nicolas Grandval et leur coordinateur Antonio Morais ont été reçus par le cabinet du Ministre des PME Alain Griset.

Cet échange a débouché sur les invitations à siéger à 2 conférences téléphoniques avec le gouvernement le 30 septembre et le 6 octobre. Au cours de ces échanges avec les représentants du tourisme, du sport et de l’événementiel, plusieurs pistes de soutien pour le secteur événementiel ont été évoquées.

SLU : Quelle a été la teneur de cette conférence ?

Antonio Morais : « Concernant la conférence téléphonique du 30 septembre, quand le cabinet d’Alain griset m’a appelé pour m’inviter, j’ai immédiatement proposé à mon homologue du SEINEP / l’Alliance de se joindre à moi dans l’objectif de servir toutes nos entreprises d’une seule voix. Il était déjà compliqué pour nos interlocuteurs de nous identifier dans la filière événementielle ; en ordre dispersé nous aurions risqué un rejet.

Nous nous sommes donc retrouvés, assis virtuellement à la table des grands en présence de Bruno Le Maire, Elisabeth Borne, Roxana Maracineanu, Alain Griset, Baptiste Lemoyne, mais aussi du directeur du cabinet de Roselyne Bachelot.
Élisabeth Borne s’est engagée à prolonger l’activité partielle sans reste à charge pour les entreprises de la liste des annexes S1 et S1bis jusqu’au 31 décembre 2020.

Pour le secteur événementiel, vu le nombre de représentants et le temps imparti à cette conférence, c’est Bertrand Biard de L’Evénement qui a eu la parole. Il a évoqué toutes les problématiques de la branche et a très clairement précisé les raisons pour lesquelles il était nécessaire d’intégrer les fabricants et distributeurs de matériel pour le spectacle et l’événementiel dans la liste S1. C’est notamment grâce aux contributions très en amont du Synpase que notre spécificité a été intégrée dans les échanges entre acteurs de l’événementiel.
Suite au travail effectué par toute la branche, l’événementiel est désormais considéré comme un secteur distinct et durablement impacté par la crise sanitaire. Bruno Le Maire, Ministre de l’économie, l’a confirmé. Il a donc demandé que le périmètre de cette branche soit clairement défini pour mesurer le volume de l’aide nécessaire en termes d’argent public.

Le 5 octobre, le cabinet d Alain Griset nous a demandé pour le lendemain, une liste détaillée des entreprises de nos activités, avec les codes APE et numéros de SIRET. Nous avons décidé en urgence, avec mon homologue du Seinep / l’Alliance, de partager nos informations et de les compléter en nous répartissant le fichier.
Le gouvernement se donne une dizaine de jours pour étudier précisément les différents dossiers, notamment la situation des entreprises à la date de leur dernier bilan afin d’évaluer l’enveloppe nécessaire à leur soutien. Les décisions concernant la teneur du plan d’aide et les ayants droit seront communiquées par le Premier ministre Jean Castex le 12 octobre prochain.

SLU : l’événementiel est devenu un terme générique représentatif de la profession

Antonio Morais : Dans l’événementiel sont effectivement identifiées plusieurs branches : les prestataires de services, les organisateurs de foires et de salons, les distributeurs et fabricants de matériel pour le spectacle et l’événementiel, les agences de communication évènementielles ou encore les traiteurs. Bruno Le Maire parle même dorénavant des fleuristes ou photographes de l’événementiel…

SLU : Quels sont donc vos résultats tangibles ?

Jean-Philippe Colonna : En termes de résultats, je retiens que le métier de fabricants et distributeurs d’équipement pour le spectacle et l’événementiel entre dans le discours de nos représentants politiques.

Antonio Morais : Il ne faut pas oublier que dans le premier plan Tourisme n’étaient identifiées que les sociétés de sonorisation, et les chapiteaux. Il y a un immense progrès.

Atika EL Sayed : Nous avons fédéré des sociétés de fabrication et distribution. En mars, nous étions tous isolés et désemparés par cette crise qui s’annonçait déjà interminable pour nos entreprises. C’est depuis la création de L’UDFM que les gens ont compris qu’ils pouvaient se réunir autour d’un projet.

SLU : Quels sont vos objectifs à court terme et votre feuille de route ?

Jean-Philippe Colonna : Notre feuille de route se détaille en 3 étapes.

– Continuer à échanger avec les ministères avec lesquels nos métiers sont liés, c’est-à-dire l’économie, les PME et la culture.
– Intensifier notre action avec la CPME,
– Consolider notre amitié avec le Synpase et être solidaire de leurs actions comme l’Alerte Rouge.

Notre objectif est d’obtenir l’activité partielle sans reste à charge et l’exonération de charges patronale pour que nos entreprises puissent survivre et garder leurs salariés.

Atika EL Sayed : Notre activité ne reviendra pas à la normale avant 3 à 5 ans, c’est une estimation partagée par de nombreuses entreprises. En termes d’aide, un plan étendu jusqu’à fin 2021 est vraiment un minimum. On ne peut pas perdre des 20 à 60 % de chiffre d’affaires pendant des mois et revenir à la normale en 6 mois alors que nous n’avons aucune vision de l’avenir.

SLU : Quel est l’état des prestataires ?

Antonio Morais : Philippe Abergel, délégué général du Synpase mettait en avant des baisses d’activité de 80 % en moyenne pour les prestataires et, en parallèle, 76 % des dates de spectacle vivant ont été annulées ou reportées.
Les prestataires ont besoin d’une aide immédiate, jusqu’à la pleine reprise des spectacles et événements. Mais ce retour à l’activité et à la croissance ne soldera pas les problèmes immédiatement. Le retour à un fonctionnement normal nécessitera de nombreux mois et le retour à une bonne santé financière peut être davantage encore. Pendant cette période de « récupération » nous craignons pour leurs capacités d’investissements dans de nouveaux matériels.
La situation des fabricants et distributeurs risque de se dégrader dans le temps avec l’impossibilité de vendre à un rythme normal les appareils nécessaires à l’artistique. Nos entreprises ont un besoin d’accompagnement à long terme pour supporter, entre autres, les R&D et garder leurs collaborateurs. Ce sont des effets de retard dont il faut faire état.

Atika EL Sayed : Si nous sommes contraints à licencier 20, 30 à 50 % de notre personnel, nous aurons beaucoup de mal à retrouver des candidats possédant des mêmes connaissances et le même savoir-faire quand l’activité repartira, donc il faut impérativement sauvegarder l’emploi.

SLU : Où en êtes-vous avec le Seinep / l’Alliance ? Un rapprochement est-il possible ?

Jean-Philippe Colonna : Nous avons créé l’UDFM pour défendre et fédérer une profession : les fabricants et les distributeurs du monde du spectacle et de l’évènementiel. Au début nous n’avions pas connaissance de l’existence du SEINEP et de ses missions.
Récemment, l’Alliance a été créée et c’est tant mieux ; 2 associations c’est mieux que 0 pour nous défendre actuellement. Aujourd’hui nos coordinateurs respectifs se parlent et coopèrent et nous en sommes ravis à l’UDFM. Est-ce que nous irons plus loin, je ne sais pas. Ce que je souhaite, et c’est bien le plus important, c’est que ces 2 associations se montent dynamiques et efficaces, c’est tout ce qui m’importe.

Cette crise est dure. Nous sommes dans une phase de deuxième vague. Nous risquons un hiver compliqué et a priori ce n’est pas demain que les prestataires vont travailler sur des concerts et des grands événements.
L’UDFM est sur le pont pour intensifier les actions. Pour ma part je trouve qu’il y a une très bonne ambiance au sein de l’association car nous sommes soudés, nous nous partageons les missions. Notre équipe est très diversifiée il y a des femmes, des hommes qui ont ou pas une longue expérience du secteur, et de différentes origines et ça fait notre force. On partage les mêmes valeurs de simplicité d’humilité de sympathie. Il n’y en a pas un parmi nous qui veut prendre le dessus pour s’afficher comme le meilleur.

SLU : Où en est l’UDFM en termes d’adhésions ?

Jean-Philippe Colonna : il y a une montée en puissance au niveau du rythme des adhésions, ça progresse. Nous avons aujourd’hui 22 sociétés adhérentes. On a également des sympathisants et nous restons tous focalisés sur les actions à mener jusqu’à ce que l’on obtienne des résultats.

Antonio Morais : L’UDFM a été créé comme un collectif en termes d’esprit et d’engagements. J’en veux pour preuve que chaque adhérent a payé sa cotisation. Donc rejoindre l’UDFM, c’est rejoindre un collectif, et toutes les entreprises y trouveront leur compte à court ou à moyen terme. Il y a des profils d’entreprises et de dirigeants très différents ; c’est cette richesse qui nous fait avancer.

Nous organisons un rendez-vous mensuel avec nos adhérents pour les informer de l’avancement de nos actions et aussi pour répondre à leurs problématiques administratives. Ils peuvent poser des questions et on va les aider à effectuer leurs démarches. Nous avons un vrai rôle auprès des petites entreprises qui sont parfois perdues dans les méandres de l’administration et le flot d’informations.

SLU : À l’heure actuelle nous serions basculés de l’aide d’urgence à la relance. Est-ce que vos interlocuteurs parlent toujours de relance alors que l’on grimpe au sommet de la deuxième vague d’épidémie.

Antonio Morais : Effectivement il ne faut pas confondre plan d’accompagnement dont bénéficient les entreprises selon leur activité et qui est demandé a minima jusqu’à avril 2021, et plan de relance. Le Prodiss (Syndicat national du spectacle national et de variété) a d’ailleurs demandé l’activité partielle à taux plein jusqu’en avril 2021.

Jean-Philippe Colonna : La relance pour moi viendrait quand l’épreuve est passée pour faire repartir l’activité.
L’épreuve n’est pas passée, on se prend une deuxième vague, on ne sait pas jusqu’à quand, on ne sait pas si ce virus va disparaître un jour, on ne sait pas si on aura un vaccin et quel sera son degré d’efficacité. Il nous faut un plan d’urgence avant même de parler de relance.

Antonio Morais : il ne faut pas confondre plan de soutien et plan de relance. Le plan de relance, c’est 100 milliards d’euros avec des attributions d’aide qui seront fléchées sur l’écologie, la compétitivité et la cohésion. Pour l’industrie, ce sont 35 milliards avec quatre critères à satisfaire : la modernisation de l’outil, la relocalisation, l’innovation, la décarbonisation.
Certaines entreprises de nos activités seront donc concernées. Nous demandons au gouvernement que les modalités de demandes soient les plus accessibles possible pour ne pas décourager les dirigeants avec des dossiers trop compliqués et trop chronophages.
Mais pour en revenir aux plans de soutien, le projet de finances pour 2021 fait état de montants faramineux qui n’ont jamais été évoqués par le passé. C’est là où l’UDFM prend tout son sens. Dans cette crise qui nous frappe et qui peut durer, on a besoin d’être reconnus et intégrés pour bénéficier de cet argent disponible. Ca vaut le coup de se battre.
C’est justement le moment de se mobiliser car le jeu en vaut la chandelle.

SLU : Quels sont les arguments qui pourraient inciter les sociétés à vous rejoindre alors qu’a priori vous faites déjà le job.

Atika EL Sayed : Il faut que nous soyons nombreux pour nous faire entendre car : « vous êtes combien ? » est la toujours la première question posée par les ministères.
Nous aimerions aider les petites structures à savoir lire les procédures administratives en leur apportant une vision claire de ce qu’il est possible d’obtenir et des actions à mener pour sauver leurs entreprises et les accompagner dans leurs besoins. L’UDFM organise des rendez-vous conférence dans le but justement de répondre aux questions de ses adhérents.

Antonio Morais : la CPME a déjà fait remonter des demandes. Quel que soit le plan de relance, il faut absolument que ce soit simple pour les PME d’y accéder. Dans l’état actuel, c’est illisible et comme d’habitude la grande majorité des PME ne s’inscrit pas, contrairement aux grands groupes qui ont des équipes formées et disponibles pour monter ces dossiers.
On est très vigilants aujourd’hui pour que, quels que soient les dispositifs, on puisse accompagner nos membres afin qu’ils aient accès le plus simplement aux bonnes informations.
Et pour conclure, dans toute formation liée à la création d’entreprise on apprend qu’une des règles prioritaires est de ne pas s’isoler. Un entrepreneur s’en sort mieux s’il est connecté à d’autres. Dans le monde technique du spectacle, chacun pouvait mener son entreprise seul en toute sérénité.
Les temps ont changé, les organisations politiques, gouvernementales, et financières ont changé et l’isolement est un vrai frein au développement de l’entreprise et aujourd’hui à sa survie.

Plus d’infos sur le site UDFM

Cliquez sur l’image du communiqué de presse gouvernemental ci-dessous pour y accéder:

 

Les systèmes de gestion d’éclairage Sundrax chez Algam Entreprises

Algam Entreprises, distributeur reconnu d’une vingtaine de marques professionnelles dédiées aux installateurs et prestataires, vient d’ajouter la gamme Sundrax à son portfolio.

Cette nouvelle gamme vient étoffer l’offre d’Algam Entreprises, ajoutant ainsi la partie distribution et gestion du signal du contrôle d’éclairage, que ce soit pour les installations fixes, extérieures ou les prestataires de services.


A Propos de Sundrax

Sundrax est une société Russe basée à Moscou, avec une filiale située à Londres en Angleterre. L’offre de services et de produits de Sundrax s’étend de l’éclairage urbain, routier (avec gestion à distance), industriel jusqu’à l’éclairage architectural et scénique.
Ce sont ces deux derniers champs d’applications, principalement gérés depuis l’Angleterre, qui viennent rejoindre le catalogue d’Algam Entreprise.

Une gamme étendue

Sundrax n’est pas un nouvel acteur dans le domaine de la distribution de données dédié à l’éclairage scénique et architectural. La société possède une solide expérience, principalement dans le domaine de l’éclairage architectural, avec de nombreuses références en Russie et à travers le monde.
C’est précisément l’origine de la marque qui fait aussi partie de son expérience en termes de contrôle pour l’éclairage urbain et architectural, ce pays nécessitant des produits pouvant résister à des variations de température très élevées. Dans ce domaine, Sundrax possède un vrai savoir-faire.

Sundrax utilise les media et technologies suivantes pour le transport du contrôle d’éclairage :

DMX
Câble réseau RJ45
Fibre Optique
Sans fil
Courant porteur

La gamme se compose principalement de :

Convertisseurs Ethernet
Splitters DMX
Emetteur/récepteurs DMX et réseau sans fil
DMX via courant porteur
Drivers de LED
Switches Ethernet
Relais

Les convertisseurs Ethernet-DMX

Sundrax propose des convertisseurs pour tout type d’application : scénique, architecturale, dans le grill ou au sol, et même un modèle qui s’intègre directement dans un boîtier saillie type Legrand !

La gamme de convertisseur Sundrax offre une large gamme de fonctionnalités.

Support des protocoles ArtNet, sACN, Kinet et RTTrPL
Mélange HTP/LTP, Backup, Trigger, XFade, redirection d’univers.
Support du RDM E1.20
Enregistrement de scènes statiques
Profils préprogrammés (Splitter, mélangeur…)
Isolation galvanique sur tous les ports
Certains modèles, tel que l’ArtJet pro, proposent nativement une connexion fibre optique en 100BaseFX sur connecteur SC.

La configuration s’effectue au travers d’une interface web simple d’utilisation. Les convertisseurs Sundrax supportent également l’ArtNet 4, ce qui rend possible la configuration distante du node depuis des consoles supportant cette fonctionnalité.


L’interface web embarquée pour configurer les convertisseurs Sundrax. Ici la configuration des ports DMX.

L’interface web embarquée pour configurer les convertisseurs Sundrax. Ici la configuration avancée. A noter la terminaison activable par port !

Les Splitters

La gamme de splitter Sundrax offre la plupart des fonctionnalités que l’on peut attendre d’un splitter aujourd’hui :

Isolation galvanique
Support du RDM E1.20
Port de recopie (Thru)
Mode backup disponible sur certains modèles

Tout comme avec ses convertisseurs, Sundrax propose des splitters pour tout type d’application : scénique, architecturale, dans le grill ou au sol.

Un point intéressant : certains modèles offrent l’usage du splitter en mode doublé (1 entrée pour un certain nombre de sorties), disponible deux fois au sein du même appareil. Mais on peut également utiliser une entrée commune pour toutes les sorties.

Il existe également un modèle permettant la transmission sans fil via le système BeDMX propre à Sundrax. La plupart des splitters sont disponibles avec des connecteurs 3 ou 5 broches, et en EtherCon.

Un ensemble complet de solutions

Sundrax offre la plupart des équipements nécessaires à la création d’un réseau de distribution du signal DMX, dans la plupart des applications. De la conversion Ethernet (convertisseurs) et le transport (Switches), en passant par la transmission sans fil (BeDMX), le courant porteur, les drivers de LED, l’offre est complète !
Le nouveau partenariat établi avec Algam permettra au milieu professionnel d’avoir accès à cette gamme de distribution de données, tout en bénéficiant du support reconnu des équipes d’Algam Entreprises.

Plus d’infos sur le site d’Algam-Entreprises

Le bilan du mouvement Alerte Rouge lancé par le Synpase

L’alerte rouge, un mouvement lancé par le Synpase (Syndicat National des Prestataires de l’Audiovisuel Scénique et Évènementiel) du 14 au 18 septembre, a rencontré un franc succès auprès des acteurs du secteur événementiel.
L’objectif était d’alerter sur leur situation précaire et incertaine afin de prévenir une autre crise à venir : celle de toute une profession en souffrance depuis le ralentissement puis l’arrêt de ses activités le 17 mars dernier.

Pour rappel, à cette date une mesure de restriction avait été ordonnée par le gouvernement afin d’enrayer la propagation du virus Covid-19.
Selon Philippe Abergel, délégué Général du Synpase, la profession technique du spectacle et de l’événementiel comprend environ 5 000 salariés permanents et un peu plus de 15 000 intermittents techniciens à l’année soit environ 3 000 salariés en équivalent temps plein répartis sur un petit millier d’entreprises. Suite à cette mobilisation, de sérieuses négociations avec Bruno Le Maire, le Ministre de l’économie, ont été entamées.

SLU : Comment s’est passé le mouvement Alerte Rouge ?

Philippe Abergel

Philippe Abergel : L’Alerte Rouge a été très suivie à travers toute la France, notamment par les prestataires techniques et ce sont près de 400 entreprises qui se sont mobilisées en éclairant leurs propres locaux ou des bâtiments extérieurs assez symboliques.
A posteriori cet événement a été bien relayé par la presse locale mais moins par la presse nationale. Par ailleurs cela a permis aux prestataires d’obtenir plus de visibilité, notamment auprès d’élus locaux et de créer le débat autour de nos métiers.

En effet, quand on parle culture, spectacle ou événementiel, l’opinion publique semble penser tout de suite à des lieux, ou à des organisateurs mais envisage moins les métiers techniques qui y sont associés.

SLU : Sur quoi cette prise de conscience a-t-elle débouché ?

Philippe Abergel : Suite à cette mobilisation, Bercy nous a contactés pour ouvrir une discussion avec le Ministre de l’économie Bruno Le Maire suivie d’une réunion de travail avec son cabinet, le jeudi 1er octobre à 19 h 30. Aujourd’hui, je peux dire qu’il y a une vraie prise de conscience de la difficulté vécue dans nos métiers et une volonté d’aller assez vite pour apporter des réponses.
Cependant, les discussions sont compliquées de par cette filière événementiel/spectacle évidemment très polymorphe et les débats portent surtout sur le périmètre d’action afin de pouvoir faire des projections.

SLU : Y a-t-il un risque que certaines entreprises ou acteurs soient oubliés dans le décompte ?

Philippe Abergel : A ce stade l’État ne veut pas créer de plan spécifique afin d’éviter un précédent qui rendrait trop complexe la gestion d’autres secteurs. L’attention est donc concentrée sur les listes S1 et S1 bis des codes APE mais on essaie de les faire bouger car certains métiers n’y figurent pas.
En effet toutes les entreprises ne font pas forcément attention à leur nomenclature ou ne l’actualisent pas. Donc nous essayons de trouver des solutions pour qu’il y ait le moins de trous possible dans la raquette. Cependant, il faut qu’elles puissent être techniquement réalisables par le gouvernement, et nous sommes donc dans ces débats actuellement afin de leur permettre d’identifier les enjeux.

Nous devrions être fixés aux alentours du 15 octobre sur les décisions prises. Suite à l’annonce qui sera faite par le Premier Ministre Jean Castex, soit nous considérerons qu’elles permettent effectivement de sauvegarder les structures et les emplois, et dans ce cas-là, nos actions collectives auront permis d’avancer dans le bon sens. Soit ce ne sera pas le cas et évidemment nous envisagerons un nouveau mouvement ayant plus d’ampleur.

SLU : Mis à part cette annonce imminente, avez-vous obtenu le renouvellement de l’activité partielle sans reste à charge ?

Philippe Abergel : Oui, nous avons obtenu l’assurance que l’activité partielle à taux plein sera prolongée jusqu’à la fin de l’année 2020 mais bien évidemment c’est beaucoup trop court. On sait qu’au premier trimestre 2021, il n’y aura aucune activité et donc on porte aussi cette demande d’obtenir plus de visibilité sur l’évolution du secteur.
Economiquement, les entreprises doivent savoir si elles peuvent temporiser, ou si elles devront licencier voire déposer le bilan. Donc il y a urgence à obtenir des réponses. »

La filière est donc dans l’attente de la prise de parole du Premier Ministre Jean Castex, qui devrait avoir lieu aux alentours du 15 octobre. Elle pourra ensuite évaluer si la réponse est à la hauteur des besoins.

Pariscène recherche un(e) Technico-commercial(e)

Spécialisé depuis de nombreuses années dans l’étude et la réalisation de projets théâtres, studios, musées…,  le choix des équipements scéniques et la mise en œuvre des technologies adaptées au spectacle, Pariscène recherche un(e) technico-commercial(e) pour assurer le développement et le suivi de son portefeuille clients.


Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Robert Juliat recherche un Ingénieur R&D électronique dominante software (H/F)

Robert Juliat, PME industrielle du Sud de l’Oise (Limite 95), mondialement reconnue pour ses projecteurs de poursuite (followspot) et projecteurs scéniques de forte puissance à leds et à lampe recherche un ingénieur R&D en électronique à dominante software pour assurer la programmation embarquée des cartes électroniques et le développement de logiciels haut niveau.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Les nouvelles solutions architecturales ETC

La gamme ArcLamp LED d’ETC, plusieurs fois primée, reçoit un nouveau modèle nommé Flicker ainsi que de nouvelles versions de driver. Flicker produit un scintillement aléatoire imitant la lueur des bougies, grâce à une source 2 700 K avec variation de teinte.
Cette nouvelle source fonctionne également sans scintillement, en modifiant la valeur de son unique circuit DMX.

De nouveaux Drivers ArcLamp, décrits ci-dessous, bénéficient de plusieurs options de montage mural et en rack.

– Version 150 : prend en charge 25 ArcLamp, disponible uniquement en montage mural
– Version 350 : prend en charge 60 ArcLamp, disponible en montage mural et en rack
– Version 700 : prend en charge 120 ArcLamp, disponible en montage mural et en rack


ETC a aussi développé une déclinaison en suspension de l’ArcSystem Pro Four-Cell sous la référence Pendant qui permet avec Round, de résoudre de nombreux besoins de montage. En effet, l’option Round avec un écrou prisonnier 1/2″ ou une plaque de montage M10, apporte plusieurs alternatives de suspension, (un crochet, une tige filetée ou un câble métallique), pour sécuriser l’accroche du projecteur.

La nouvelle version Pendant apporte une rosace et une tige métallique creuse pour passer le câblage, et assure ainsi une finition impeccable. Cette nouvelle version du ArcSystem Pro Four-Cell s’alimente de 100-277V avec une version optionnelle UL924 pour rejoindre un circuit dédié à l’évacuation d’urgence.

Les deux versions Four-Cell Pendant et Round de forme ronde et épurée s’intègrent facilement dans tout type d’espace d’autant qu’elles sont disponibles en finitions de couleur noire, blanche et personnalisée. La suspension est proposée en plusieurs longueurs de tige métallique, de 15 à 244 cm, avec personnalisations possibles.

Plus d’infos et des vidéos sur la gamme ArcLamp

Plus d’infos sur la suspension Pendant

 

150 machines Robe dans le kit d’Unmasked en Belgique

Masked Singer, est un concours de chant télévisé présentant des célébrités dissimulées derrière de fantastiques costumes et masques de loup, de libellule ou de reine, pour n’en citer que quelques-uns. Ce concept qui prévoit de garder secrète l’identité des participants tout en interprétant des reprises, fait son entrée à la télévision belge pour la première fois cet automne !
Présenté par Niels Destadsbader et enregistré au NEP Studio à Londerzeel, un jury ainsi que le public collectent des indices quant à la véritable identité des interprètes qui est ensuite révélée à l’issue des votes, c’est-à-dire à la fin de chaque épisode.

L’éclairage de ce show, diffusé sur VTM, est conçu par Michiel Milbou et comprend  150  machines Robe : 58 x Tetra2, 56 x CycFX, 36 x LEDBeam 150. Les quelque 400 machines (y compris la vidéo et les panneaux à Leds) ont été fournies par le prestataire Splendit.

Photo @Frank Lambrechts

Michiel a été sollicité par le directeur de production Olivier Deprez, qui, avec la réalisatrice Maryse van den Wyngaert et le scénographe Koen Verbrugghe, forme une équipe créative et dynamique ayant déjà eu une expérience commune sur plusieurs productions télévisuelles époustouflantes. La seule requête spécifiée dans le cahier des charges de The Masked Singer était de prévoir deux masques à gauche et droite de la scène afin de marquer l’entrée et la sortie des chanteurs.

La conception du décor a ensuite évolué vers un look épuré et minimaliste dont l’entrée comprend bien les deux masques géants avec pour particularité d’être revêtus d’une surface blanche neutre afin de pouvoir les mapper par des vidéo-projecteurs. Ils sont complétés par un écran LED mobile au centre ainsi que deux écrans vidéo mobiles à l’extérieur des masques.

Robe Tetra2

Devant se trouve une scène noire avec un revêtement de sol brillant et dont les sections frontales ont été revêtues de LED. Michiel souhaitait avoir un éclairage vertical pour définir le décor et la scène, c’est pourquoi il a spécifié les Tetra2 et les CycFX 8.

Les Tetra2 ont été montées à l’étage et orientées verticalement pour produire des lignes et des tranches de lumière capables de scanner et de balayer, tandis que les CycFX8 ont été utilisés pour définir la scène et les bords de la passerelle.


Robe CycFX 8

Les deux sources lumineuses linéaires se complétaient parfaitement. Il avait déjà utilisé les CycFX 8 à plusieurs reprises, mais c’était la première fois qu’ils les associaient aux Tetra2, dont il est ravi.
Le spectacle est axé sur « de grandes entrées et la création d’une atmosphère personnalisée pour chaque costume et chanson interprétée.
Il y a donc de multiples facettes qui influencent les programmations », explique Michiel, ajoutant que c’est aussi pourquoi l’équipe a choisi d’avoir plusieurs éléments vidéo afin de servir les transitions dramatiques.

La position des sources était essentielle. Avec autant de vidéo sur scène, et pour assurer une cohabitation harmonieuse, Michiel voulait que l’éclairage soit séparé afin de s’assurer que les faisceaux des deux sources de lumière ne deviennent pas une bouillie indistincte.
À cette fin, il a aimé le fait que les barres Tetra2 puissent être focussées sur de petits points ou dézoomées pour créer un wash de zones plus larges, et ce contraste est devenu une caractéristique du spectacle. « C’est extrêmement brillant pour ce type d’appareil et j’ai aimé découvrir à quel point ils peuvent être efficaces. »

Photo @Frank Lambrechts

Pour des émissions comme celle-ci, les réactions du public en direct sont généralement une partie essentielle de l’ambiance. Cependant, en raison des restrictions relatives au coronavirus, les sessions d’enregistrement n’avaient qu’un public réel très limité.

Robe LedBeam 150

Une première rangée de sièges située le long de l’avancée de la scène a été allouée pour les invités, qui étaient éclairés par des LEDBeam 150. Certains étaient situés au sol et d’autres sur des ponts afin de donner l’impression d’un plus grand nombre de personnes !

Un public virtuel est apparu sur les écrans devant la scène via Zoom pour le vote et les applaudissements et afin que les candidats puissent voir des visages. En plus, le travail de captation et de montage veillait à ne pas montrer d’espaces vides ! Un grand moment de « magie audiovisuelle » !
Ce sont deux consoles grandMA mises en réseau qui ont été utilisées pour contrôler les projecteurs et les médias, gérées respectivement par Cédric Eestermans et Niels Huybrechts.

Michiel et toutes les personnes impliquées étaient tout simplement ravies de reprendre le travail après une pause forcée par la pandémie en mars. Il était également particulièrement heureux de travailler sur un nouveau spectacle pour la Belgique. « Il y a toujours tellement d’attentes avec une nouvelle production, et bien que cela ajoute de la pression, c’est d’autant plus excitant. », conclut-il.

Pour plus d’informations, consultez le site Robe Lighting France

 

L-Acoustics K3, le nouveau ligne source full range

Taillé pour prendre le relai à partir de 35 mètres des boîtes à moyenne portée de la série A, K3 a été conçu pour délivrer une réponse full range grâce à ses deux 12” hérités de K2 tout en ayant des dimensions et un poids qui le rapprochent d’offres concurrentes en 10” comme nous le précise Florent Bernard, Executive Director of Application Design de L-Acoustics

Florent Bernard

« Notre équipe de R&D a créé un système à double 12” avec les dimensions et le prix d’un design de 10 pouces, mais sans les limitations inhérents aux HP plus petits.
K3 offre des performances en longue portée et full range dans un ensemble compact et accessible, conçu sur mesure pour les événements et les salles de petite à moyenne capacité qui représentent le cœur de métier de la plupart des prestataires.
Il s’agit d’un modèle «sans compromis», parfaitement adapté au paysage événementiel actuel et, lorsqu’il est associé à K1 et K2, il est le complément idéal pour les événements de grande capacité. »

Son poids de 43 Kg au lieu de 56 dans K2 et surtout la moindre largeur avec 93 cm en lieu et place de 134, est due à l’abandon des quatre 6,5” et à l’adoption d’un unique gros moteur au néodyme de 4” manifestement puissant puisque la baisse en SPL par rapport à K2 n’est que de 4 dB à 143 dB en ouverture horizontale de 70° alors qu’il « fait le travail » de quatre médiums et deux moteurs 3”.

Les dimensions de K3 sont celles de K2 au millimètre près en hauteur et profondeur, sauf sa largeur qui est sensiblement moindre.

Pour bien resituer la gamme entière, K1 c’est 149 dB, K2 délivre 147 dB, K3 donne 143 dB, Kara II 142 dB et enfin Kiva II 138 dB SPL. Ces chiffres sont obtenus à la directivité horizontale la plus serrée et avec un facteur de crête de 4.

La K family au grand complet avec K3 pile au centre.

Bien entendu la gestion de l’onde arrière des deux graves se fait via des évents à faible turbulence et écoulement laminaire L-Vents. Le moteur quant à lui est couplé à un guide d’onde DOSC disposant des volets Panflex lui offrant 4 directivités horizontales avec au choix : deux symétriques à 70° et 110° et deux asymétriques de 35° / 55° ou l’inverse.
Au delà des volets, Panflex dispose aussi de 3 presets K3-70, K3-90 et K3-110 ce qui lui donne un début d’efficacité à partir de 350 Hz.

La polaire horizontale de K3 à 110° avec un résultat idéal pour le moteur et un comportement visiblement maitrisé y compris dans le bas médium.

A 70° le bas médium apparaît un peu moins tenu (la dispersion est à -3, -6 et -12 dB à chaque changement de couleurs) mais le guidage à partir de 1 kHz est quasiment parfait et gage d’un bonne maitrise des réflexions et d’une longue portée.


K3 délivre une réponse pleinement full range très proche de celle de ses deux illustres ainées avec quelques Hz de moins dans l’extrême grave et dans l’extrême aigu. Pour le reste, les courbes peuvent être superposées en appliquant une simple correction de gain.

La réponse en fréquence de K3 prouve le bien fondé du choix des deux 12” avec le point bas à -10 dB placé à 42 Hz ce qui laisse un vrai grave pleinement exploitable sans avoir de renfort de grave dédié en accroche, mais uniquement des subs pour bénéficier de plus de contour et compléter la partie infra.
Avec un ratio d’un KS28 pour deux K3, le contour gagne 12 dB à 100 Hz et pour 3 K3 il est, toujours à 100 Hz, de 10 dB.


Le complément en contour et en infra avec une paire de KS28 portant 4 K3 pour un stack redoutable. Quel DJ le demandera ?

Le fait d’être une enceinte deux voies 8 Ω fait de K3 un produit économe en canaux d’ampli. Si LA4X accepte deux têtes et LA8 quatre, LA12X en prend 6. Le choix consiste à savoir si vous souhaitez bénéficier à plein des Autosolver Tools auquel cas il est préférable de limiter le nombre de boîtes par canal, ou bien recherchez la densité maximum.

Une ligne de 8 K3i (livrables en 2021) avec son frame spécifique et très dépouillé K3i-Bump.

Un projet L-ISA en mode étendu avec K3 qui risque de devenir l’enceinte de référence pour cet usage par objets grâce à sa plus petite taille et poids.


K3 sans sa face avant, assez rare pour être montré.

L’ébénisterie de K3 est réalisée en multipli de bouleau balte optimisé en épaisseur afin de garantir la solidité et l’absence de résonances, mais aussi le poids le plus faible, et les côtés en aluminium.
L’ensemble de l’enceinte est conçue et traitée pour une utilisation en plein air avec un IP de 55.


Un détail du rendering 3D d’une ligne de 18 K3. Un seul LA_RAK II fixé sur le bumper avec des accessoires spécifiques, suffit à la contrôler et amplifier.

Enfin l’accrochage reprend les bonnes idées de K2 avec un système captif à 4 points disposant de pastilles de couleur garantissant le verrouillage.
Un ensemble d’accessoires accompagne le lancement de K3 dont:
– le bumper et sa barre pour lever avec des chaînes jusqu’à 24 têtes,
– le rigbar pour 12 têtes qui peut aussi servir de pullback,
– le tilt pour les montages au sol,
– le rackmount pour lever un LA-RAK II avec les têtes,
– le chariot spécifique et les housses.

La disponibilité de K3 est immédiate puisque les premières unités partent déjà vers les premiers clients. Le prix de vente de K3 se détermine approximativement à l’aide de cette formule : K3 = ( K2 + Kara II ) : 2

Soundvision a été mis à jour pour K3 en  Version 3.2 téléchargeable dès à présent.

La version d’intégration K3i est attendue pour le premier trimestre 2021.

Pour plus d’informations sur ces produits, visitez le site L-Acoustics

La magie de Alta Lumina aux Gets avec Yamaha

Pour avoir fréquenté à titre personnel Les Gets l’hiver, le fait de retrouver la station envahie de prairies et de fleurs est plus que déroutant et pourtant, épidémie ou pas, on s’y amuse toujours autant et ça dévale les pistes même en plein mois d’août, mais à vélo et déguisé en tortues ninja.

L’entrée d’Alta Lumina en plein jour depuis le terre-plein, éclairé et chauffé l’hiver où l’on attend le top départ et l’ouverture des portes.

Nous arrivons à l’office de tourisme de la station accompagnés de Christian Crolle, le directeur de l’Audio Pro chez Yamaha Music Europe et Pascal Bessenet chargé d’affaires chez Yamaha à la rencontre de Chrystelle Felisaz, l’attaché de presse des Gets, avec qui nous prenons la direction de la toute proche pinède où se trouve l’attraction conçue par Moment Factory fraichement inaugurée.
La présence de Christian et Pascal s’explique par le choix de Moment Factory d’équiper Alta Lumina avec des enceintes, amplis et matrices de la firme aux trois diapasons et de jouer la carte de la finesse du rendu propre à la marque.

Ce tas d’épines et de pâte de bois de plus d’un mètre de diamètre n’est pas un reste du chantier mais bien une fourmilière à ciel ouvert au sein d’Alta Lumina. Après la photo nous avons du nous frotter chaussures et pantalon pour ne pas ramener de fourmis à l’hôtel !

Une fois sur place, on remarque des marques profondes dans les troncs occasionnées par l’exploitation précédente en tant qu’accrobranche de cette magnifique pinède. Il n’en sera rien avec le système de montage choisi par le facteur de rêves québécois.
Nous avons enfin opté pour une visite du site de jour, afin de mieux comprendre comment tout cela fonctionne, mais bien entendu nous avons aussi parcouru l’expérience de nuit.

Autant le dire tout de suite, quelques enceintes, machines à fumée et rares projecteurs mis à part, ce bout de forêt a été particulièrement bien préservé par Moment Factory, fourmilière incluse, et il faut un regard un peu plus expert pour remarquer les gaines qui cachent les liaisons vers les arbres servant de mats pour porter les « fixtures », et les chalets hébergeant les baies techniques. Construits comme de vraies habitations, ils se fondent eux aussi dans le décor.

Le chalet principal situé à l’entrée de l’animation et le seul à être habitable sans être un rack ! Il sert principalement de refuge, de bureau et de stock.

Sur place la visite est menée avec une rare gentillesse par Emeric Dubois, le responsable technique de Alta Lumina, un des 4 techniciens permanents sur site, appuyés par 4 à 5 saisonniers pour accueillir, guider et aider les visiteurs. Il nous a ouvert toutes les portes et répondu le plus possible à nos questions. On le retrouvera le soir même parmi le personnel aidant ça et là les visiteurs se baladant entre les 7 zones disposant chacune d’un style lumineux, d’une ambiance sonore et d’une personnalité propre.

La première requête à laquelle Emeric répond de bon cœur, le fait rire

Installés dans la nacelle du héros virtuel de l’animation où chaque nuit il est possible de se faire tirer le portrait automatiquement, on retrouve de gauche à droite Emeric Dubois le responsable technique de Alta Lumina, Chrystelle Felisaz l’adorable attaché de presse des Gets, Pascal Bessenet chargé d’affaires Yamaha et Christian Crolle le directeur de l’Audio Pro chez Yamaha Music Europe.

SLU : Pourrait-on voir votre local technique et les serveurs au sein de votre grand chalet près de l’entrée ?

Emeric Dubois : Volontiers, mais vous allez être déçus. Il n’y a pas de studio, pas de local technique ou de grandes baies de serveurs. Tout tient dans un iPad pour la commande et le retour infos et dans quelques mini serveurs répartis dans les chalets le long du parcours qui exploitent X-Agora.

SLU : Tu nous expliques X-Agora ?

Emeric Dubois : Il s’agit du soft propriétaire de Moment Factory qui a servi à programmer, délivrer à la demande le show complet Dante, ArtNet et les média vidéo et sert aussi de remote grâce à plusieurs onglets thématiques dans nos tablettes.

Nous partons donc à la recherche des chalets pour découvrir la partie technique. Une première structure plus petite est l’exception qui confirme la règle.

Pas de toit ou de bois mais une baie dissimulée par un filet de camouflage étanche. Climatisée comme les chalets en chaud et froid, elle accueille la base commune comportant la gestion de la rocade en fibre qui véhicule tous les éléments constitutifs de l’animation, et les blocs de remote, de commande lumière, de caméra de surveillance (il y en a 16 sur tout le parcours) et de puissance Yamaha pour les enceintes de la même marque nippone.

Bien cachée même en plein jour, cette baie est absolument invisible durant l’exploitation la nuit. Placée sur une dalle en béton, sa pérennité ne fait aucun doute. Elle remplace l’un des chalets du fait de sa moindre densité de machines. L’excroissance que l’on devine sous le nœud est l’unité de clim et chauffage.

Chacun des chalets est alimentée en tri. Pour cette baie plus simple, il s’agit d’une antenne de fibre et pas de la boucle nous précise Emeric.

Coté pile de la baie étanche avec deux amplis Yamaha XMV4280 à quatre et 8140 à huit canaux, les deux étant en version D comme Dante. Est-ce le charme de la montagne ou la qualité des filtres et la récente mise en route, la quantité de poussière sur les appareils est négligeable.

SLU : Ta tablette est ton seul outil…

Emeric Dubois : Le seul (sourire) On lance le programme chaque soir, on suit son déroulement sur la timeline du show control, on surveille switch par switch l’infrastructure réseau y compris Dante, les températures, les problèmes. Pour les températures on a un capteur dans chaque cabane et un Raspberry qui nous les délivre via X-Agora.

Dès le matin à la mise en route, on peut envoyer par exemple le programme test de l’audio où chaque enceinte reçoit son numéro lu à l’audio et pour ça, un réseau WiFi est présent sur tout le parcours et permet de nous déplacer en gardant la main sur les serveurs.

Protégé des intempéries un Viper NT délivre la fumée qui est ensuite dispersée via la gaine qu’on aperçoit.

J’ai toujours ma tablette avec moi y compris le soir durant l’animation puisqu’on peut aussi régler la puissance de fumée des Viper NT en fonction des l’aérologie et du nombre de personnes sur le circuit.

SLU : Pourquoi y a-t-il ce souffle perceptible ?

Emeric Dubois : Ce n’est pas un mauvais ajustement du gain ou un étage qui souffle mais un bruit blanc qui est généré en permanence et en dehors du programme audio, afin de maintenir en mouvement, aussi faible soit-il, les équipages mobiles. Ça aide à lutter notamment contre le froid. De la même manière l’ensemble des baies reste sous tension H24 pour éviter froid mais aussi rosée le matin.

Un problème de calendrier n’a pas permis de retrouver sur site des responsables de Moment Factory, nous avons donc recueilli leurs réponses les quelques jours qui ont suivi notre reportage sur site, des réponses collégiales à des questions très variées de notre part.

SLU : Peut-on prendre à la lettre votre nom de « fabrique d’instants / moments » pour décrire votre travail ?

Moment Factory : Oui, absolument! À travers nos divers projets, notre objectif est d’insuffler un sentiment d’émerveillement collectif et de connexion. Alors que la technologie nous offre de multiples façons d’interagir à travers nos appareils personnels, le besoin de se rassembler physiquement semble plus vital que jamais.

SLU : Depuis combien de temps créez vous et quelle est la répartition entre créations pérennes et éphémères ?

Moment Factory : Depuis ses débuts en 2001, Moment Factory a créé plus de 450 projets uniques dans le monde dont les parcours nocturnes Lumina.

Gravée comme il se doit dans la pierre, la promesse (tenue) d’Alta Lumina.

SLU : Est-ce vous qui sollicitez les collectivités ou l’inverse ?

Moment Factory : Chaque projet et collaboration est différent, en revanche dans le cas de Alta Lumina, la relation a commencé lorsque la SAGETS¹ nous a contactés à l’hiver 2019 après avoir entendu parler des parcours nocturnes Lumina. En visitant le lieu et la région, notre équipe a tout de suite été inspirée par le site et a vu le potentiel pour créer un parcours nocturne Lumina qui serait opéré presque à longueur d’année.

¹ La SAGETS est la contraction de Société d’Aménagements Gêtoise d’Equipements Touristiques et Sportifs. La Sagets gère les activités et loisirs de la station des Gets, en charge des remontées mécaniques et du domaine skiable, mais aussi des activités VTT, golf, parcours nocturne enchanté Alta Lumina, garderie et lac de baignade.


SLU : Combien de temps faut-il entre commande et livraison d’une animation comme AL ?

Moment Factory : En général, un parcours nocturne Lumina prend environ 1 an de travail, de la conception à l’ouverture.

SLU : Qui créé et programme les animations et les musiques / bruitages ?

Moment Factory : Nous avons au sein de l’équipe créative du projet un directeur musical qui compose la musique originale, souvent en s’inspirant des sons de la nature et des influences locales.

SLU : Est-ce que chaque animation dispose de son histoire / style / musique ou bien répétez vous le même « programme » et les mêmes thèmes lumineux ailleurs ?

Moment Factory : Chaque expérience Lumina que nous créons est unique et adaptée au lieu et à l’environnement dans lequel nous travaillons. Alta Lumina est le 12e parcours nocturne Lumina de la série et le premier parcours en France et en Europe.
Les parcours Lumina fonctionnent sur un principe de collection dans laquelle chaque expérience est unique. On y retrouve un univers visuel et une direction artistique propre à la série des parcours nocturnes Lumina, mais une trame narrative originale est adaptée pour chaque site et chaque expérience.

Les mécaniques enchantées ou comment apporter aux visiteurs une part d’interaction via des manivelles à tourner…en rythme ! Le gel hydroalcoolique est bien entendu de la partie !

SLU : Une évolution ou un renouvellement de l’animation / technique / musique pour éviter la lassitude du public ou pour déployer une nouveauté technique majeure est-elle prévue aux Gets ?

Moment Factory : Alta Lumina a été conçue pour être vécue été comme hiver, la nature changeante permettra de vivre et revivre l’expérience à travers les saisons. L’histoire ne changera pas, nous ferons certainement des ajustements techniques avec le temps.
Pour l’instant pas de nouveautés majeures sont planifiées, mais certains ajouts créatifs pourraient être envisagés après quelques années d’exploitation pour entretenir la magie et inciter le public à revenir.

SLU : Comment sont choisis les intégrateurs et/ou les équipes locales en charge de construire une animation ?

Moment Factory : Normalement les intégrateurs font partie de l’équipe de Moment Factory et ont déjà eu une expérience d’intégration avec nous. Dans le cas d’Alta Lumina, nous avons aussi travaillé avec des équipes locales. Pour ce faire, nous collaborons dès le début du projet avec notre client afin de trouver un prestataire de la région qui a l’expérience nécessaire, pour les Gets il s’agit de CarpeDiem le prestataire de Sallanches qui a assuré une partie du câblage.

Un des serveurs X-Agora délivrant tous les médias constitutifs du show et gérant aussi le monitoring de l’ensemble des machines et du réseau. Il s’agit ici de la machine de spare.

SLU : Le coeur informatique de AL peut-il être audité à distance et le cas échéant dépanné pour sa partie soft ?

Moment Factory : Oui, nous demandons toujours un accès VPN afin d’effectuer des suivis à distance.

SLU : Comment sont choisies les marques d’appareils son et éclairage déployés sur une animation ?

Moment Factory : À travers les années et l’expérience, nous avons développé des partenariats avec différentes compagnies.

Une infime partie de la diffusion basée sur la gamme VXS avec à gauche une VXS8 disposant d’un 8” et un dôme d’un pouce, et à droite une VX5 gardant le même tweeter à dôme 1” mais avec un 5” pour le bas du spectre. La gamme entière est certifiée IP35.

SLU : Pourquoi mélangez-vous des têtes Yamaha et des subs JBL? Problème de rating IP?

Moment Factory : Effectivement, c’est une question de rating IP, nous n’avons malheureusement pas trouvé le sub Yamaha pour subvenir à nos besoins.

SLU : Qui gère techniquement AL et garantit sa disponibilité chaque soir ?

Moment Factory : C’est le client, la SAGETS, qui est responsable de l’animation, l’équipe de MF est en support si nécessaire.

SLU : Quelle latitude d’intervention technique ont les équipes sur place ?

Moment Factory : Ils sont responsables du niveau #1, c’est-à-dire toutes les installations physiques. Pour les interventions au niveau système c’est Moment Factory qui procède via VPN. Les opérateurs peuvent avoir des demandes au niveau du show control mais ça va toujours être Moment Factory qui fait l’intégration si c’est jugé nécessaire.

SLU : Quels épisodes météorologiques peuvent empêcher ponctuellement l’ouverture d’AL?

Moment Factory : La décision est à la discrétion de l’opérateur, mais habituellement en cas d’orage et d’éclairs, l’expérience ne peut avoir lieu.

Un des chalets disséminés sur le parcours et qu’on devine à peine la nuit venue. Remarquez la baie machine bien visible. Chaque construction parfaitement isolée est à la fois climatisée et chauffée, un choix sur l’avenir, la climatisation surtout, tant le réchauffement impacte notre climat.

SLU : Quelle est la pérennité des infrastructures techniques soumises aux aléas climatiques ? Vos origines doivent aider ;0)

Moment Factory : Effectivement nous avons des expériences Lumina et autres qui opèrent dans des conditions hivernales et bien qu’il existe toujours certains défis techniques nous visons une pérennité de 5 ans pour l’installation. La maintenance des équipements est à la charge des opérateurs, mais nos équipes sont toujours en support.

SLU : Comment sont protégés les courants vis-à-vis du climat (je pense aux différentiels) et d’un éventuel visiteur baladeur sortant du parcours ?

Moment Factory : Le niveau primaire est enfoui sous le parcours, seul le niveau secondaire et tertiaire est au niveau du sol. Le tout est fait selon les normes locales avec des électriciens certifiés.

SLU : Comment luttez-vous contre l’accumulation de neige sur les éclairages ? Brossage ou plein feu ?

Moment Factory : Nous utilisons le brossage, de plus l’appareil est toujours en fonction afin de dégager une certaine chaleur et ainsi éviter quelque peu les accumulations.

Parfois il peut être facile de protéger une enceinte, ici une VXS8 placée à l’accueil de l’animation sous le toit du chalet principal.

SLU : Comment maintenez vous les enceintes et les projecteurs (lampes et vidéo) « en chauffe » ?

Moment Factory : Dans le show control nous avons un mode veille avant le début de l’expérience. Les projecteurs sont toujours allumés et les enceintes ont toujours un white noise pour rester actives.

SLU : Pourquoi ne pas avoir deux baies Sinology séparées pour disposer d’une redondance des baies en plus des médias?

Moment Factory : Les médias sont en local sur chacun des serveurs.

SLU : Le serveur que vous employez et qui paraît très endurci, complet et compact est un modèle créé pour vous ou un modèle du commerce ?

Moment Factory : C’est un modèle créé par nous, X-Agora.

SLU : En cas de perte de données sur site, disposez-vous de la possibilité de « jouer » ponctuellement des médias distants ?

Moment Factory : Non malheureusement pas.

SLU : Qu’est-ce qui est prévu en termes d’alerte évacuation sur site ?

Moment Factory : De l’éclairage de secours est prévu par les clients en cas de panne. Le show control peut aussi émettre une alarme sonore et mettre tous les éclairages en plein feu blanc pour évacuer le site.

La nuit est là et Alta s’illumina

Vous l’avez compris, Alta Lumina prend vie quand les étoiles brillent dans le ciel et le soleil est parti en faire de même de l’autre côté du globe. La plus belle définition de ce parcours est donnée par le créateur lui même : « une expérience où la musique se voit et la lumière s’entend ».
Une balade sur un sentier serpentant au milieu d’une pinède où se déroule une histoire très simple et sans dialogue aucun, une allégorie sensorielle et poétique, suggérée par la lumière et confortée par le son…ou l’inverse.

« La tempête », une explosion de lumière et de son où, un bas du spectre un peu plus costaud, ajouterait à l’immersion.

On ressent 45 minutes durant, un plaisir et une douce régression caressés par des faisceaux réglés ou choisis pour être peu lumineux afin que la lumière reste cantonnée à chacune des zones et que nos yeux mettent le paquet, question gain, pour voir en pleine nuit au cœur des résineux, le chemin à suivre.
De la fumée très bien dirigée vient souligner quelques tableaux comme le passage par la zone des laser verts. Chaque note, inflexion mélodique ou bruitage est souligné à l’image près. C’est très réussi et pourtant on en a vu.

« Les nouveaux accords » avec ses milliers de faisceaux émis par des diodes laser qui plongent la forêt dans une ambiance pour le moins féerique. La fumée est bien entendu de la partie.

Le son made in Yamaha et très finement restitué par la gamme VXS repose sur un air décliné de zone en zone avec un fil rouge mélodique et une gamme compatible permettant aux zones de fondre l’une dans l’autre en créant un continuum sans fausses notes. La mise en sommeil relatif de celle où vous êtes au bénéfice de la suivante, vous attire irrésistiblement et ainsi de suite. Il en va de même avec les bruitages et les éclairages qui se déplacent imperceptiblement vers la zone suivante.

« La marche » Une ombre chinoise du héro projetée dans la nuit par un VP. Les sons parfaitement calés de bruits de pas et de pelle dans la terre très bien restitués font le reste.

La programmation sonore est aussi très touffue et un certain nombre de canaux Dante véhicule mélodies, virgules et bruitages dans une boucle fibrée d’où chaque chalet abritant une baie machine, extrait ce dont il a besoin pour alimenter ses amplis et ses enceintes proches.

Tout cet audio est par ailleurs mis en forme et routé au travers de deux matrices Yamaha MRX7-D qui servent d’aiguillage savant, gèrent aussi la mise en phase, la couleur et bien sûr les niveaux de chaque point sonore.
Les niveaux sont sages, ce qui permet de se parler et s’émerveiller sans hausser le ton et évite tout ou partie des faibles émergences constatées à notre arrivée à l’orée de la forêt qui le soir venu s’illumine faiblement ça et là et exhale sa mélopée attirante.

La distribution du son vers les 88 enceintes Yamaha, 52 VXS8 et les 36 plus petites VSX5 est remarquablement bien faite et très rares sont les petits accidents de phase où deux boîtes jouent le même message. Leur nombre, leur excellent rendu et leur polaire très large est suffisant pour qu’on oublie la présence de sources sonores ponctuelles.

Arena et VP pour une sortie de toute beauté qui s’intitule «Dans les airs»

Parfois on aimerait tout de même un recul un peu plus grande vis-à-vis des enceintes et un grave un peu plus étoffé, cela dit, il faut reconnaître que dans la bande son, pas grand chose ne nécessite des muscles dans le bas. Les rares fois où cela s’est tout de même produit, on aurait aimé avoir quelques sensations en plus. Pourquoi ne pas aller chercher dans le catalogue d’une société du groupe Yamaha comme Nexo. Ils disposent d’une gamme de subs très complète. Enfin on ne peut qu’être admiratif quant à la puissance et la versatilité de X-Agora. Avec cette plateforme multimodale tout paraît possible et question compacité, on a rarement fait mieux.

Le final de l’expérience en bouquet de feu d’artifice est splendide, avec une utilisation très maligne des arbres et quelques dB de plus au niveau du son. On reste en revanche sur notre faim à la toute fin, avant de quitter le bois. Un VP projette une image fixe en guise de résolution de l’histoire via un simple texte écrit. Gageons que Moment Factory va remettre un jour une touche de magie en plus, elle déborde de leurs poches !

La preuve en images grâce à ce bout à bout monté grâce à des rushes fourni par le studio québécois.

D’autres informations sur :

– Le site Moment Factory
– Le site Alta Lumina
– Le site Les Gets
– Le site Yamaha

Sennheiser fête 75 ans avec HD 800 S en série limitée

Depuis ses débuts en 1945, Sennheiser façonne le futur de l’audio. Des clients du monde entier apprécient les expériences audio que leur font vivre les produits et solutions de la marque.
Le modèle de référence, Sennheiser HD 800 S, en est un bel exemple, de par sa reproduction du son et sa spatialité remarquable.

Pour célébrer ses 75 ans, Sennheiser sort une édition collector limitée à 750 exemplaires dans le monde. Pour cette édition chaque casque portera sur l’arceau une gravure au laser de son numéro de série.

« Cette année, nous sommes très heureux de fêter 75 ans d’une indéfectible passion pour le son, marquée par des innovations et la concrétisation de nombreux projets ambitieux », déclare le Dr. Andreas Sennheiser, co-CEO de Sennheiser, troisième génération de la famille à la tête de l’entreprise au côté de son frère, Daniel Sennheiser.

Photographiés lors de l’expo sonore d’un groupe anglais qu’on vous laisse deviner, les deux frères Sennheiser avec à gauche Daniel et à droite Andreas.

« Nos casques de référence HD 800 S sont une illustration de cette passion qui nous anime. Les audiophiles du monde entier l’adorent, aussi voulions-nous leur proposer une édition collector pour cette occasion spéciale », ajoute Daniel Sennheiser, co-CEO.

Une écoute qui fait la différence

La réponse en champ diffus du HD 800 S.

La pureté de ses aigus, la précision de ses basses, son niveau de détail et de réalisme et sa réponse en fréquence s’étirant de 4 à 51 000 Hz (à -10 dB) font du casque HD 800 S un modèle très recherché.

La membrane du transducteur de 56 mm est faite en Duofol, un matériau breveté par Sennheiser, pour une reproduction exacte de la musique avec moins de résonances et une THD de moins de 0,02%.

De plus, la technologie innovante d’absorption de Sennheiser réduit « l’effet de masque », un phénomène acoustique qui empêche l’oreille humaine de percevoir certains aigus en présence de fréquences plus basses, d’un volume plus élevé. En neutralisant l’énergie de la résonance, elle empêche les pics indésirables et garantit l’audibilité de toutes les composantes de la musique, même les plus fines nuances.
Les oreillettes de type circum-aural ont été conçues avec une grande attention portée aux détails, de façon à orienter les ondes sonores selon un angle précis, créant de ce fait une expérience audio naturelle et spatiale.

Un design luxueux au service du son

Les casques HD 800 S de cette édition anniversaire sont fabriqués à la main dans l’usine de Wedemark de la marque en Allemagne. Pour le corps du casque, Sennheiser a opté pour un plastique renforcé avec de la fibre de verre, généralement utilisé dans l’industrie aéronautique, ce qui rend ces modèles particulièrement durables et légers.

Les coussinets en velours doux assurent un confort optimal, tandis que les grilles sont en acier inoxydable. Les éléments or mat de ce casque HD 800 S confèrent à cette édition anniversaire une finition aussi élégante que le son. Le numéro de série de chacune des 750 unités de cette édition collector est gravé au laser sur l’arceau.

Ces casques seront commercialisés à partir du 22 septembre au prix de 1 599 euros sur la boutique en ligne Sennheiser, dans les points de vente Sennheiser et par certains revendeurs partenaires.

Et pour vous donner envie, savourez cette prise de son justement au casque;0)


Et d’autres informations sur le site Sennheiser

 

L’espace de dégustation de La Maison Krug par Amadeus

Depuis 1843, la Maison Krug explore de nouvelles façons d’enrichir l’expérience de dégustation. Aujourd’hui, de plus en plus de recherches scientifiques reconnaissent l’influence de l’ouïe sur l’expérience gustative.
Ces découvertes revêtent une grande importance pour la Maison Krug qui considère la musique comme un moyen singulier de créer une toute nouvelle expérience de dégustation.


L’espace de dégustation où seront désormais assemblés de manière immersive les vins issus des 10 parcelles de la Maison Krug.

Le défi lancé par la maison Krug

C’est sur cette base et avec la volonté de plonger ses invités au cœur du savoir-faire de la Maison que les équipes de Krug dont Eric Lebel, Chef de Caves de la Maison et Alice Tétienne, membre de l’équipe œnologique ont mis les chercheurs de l’Ircam au défi de réussir, grâce aux pouvoirs du son, à faire partager l’expérience de dégustation des vins clairs. Car, c’est la dégustation quotidienne de ces même vins clairs, considérés comme les instruments de travail du Comité de Dégustation Krug, qui guide les décisions d’assemblage et permet in fine la composition des Champagnes de la Maison.

Comment faire partager cette expérience de dégustation sans avoir besoin de recourir à un vocabulaire œnologique professionnel ?

Une approche par le design sonore

Les équipes Perception et Design Sonores et Espaces Acoustiques et Cognitifs du laboratoire STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) hébergé au sein de l’Ircam ont travaillé ensemble à ce projet.

Une des PMX 4 merveilleusement habillée.

Elles ont proposé à la Maison Krug de relier des propriétés des sons à des propriétés œnologiques afin de créer un environnement sonore capable d’offrir une expérience multi-sensorielle, dans la nouvelle salle de dégustation de la Maison de Famille Krug, à Reims.

Cette approche a permis de cartographier les relations entre les propriétés d’un son et les caractéristiques œnologiques d’un vin. La création de 10 paysages sonores, métaphores de 10 parcelles de la Champagne utilisées dans les assemblages Krug, a été confiée au compositeur Roque Rivas.
La musique a ici pour rôle de révéler les attributs les plus frappants des vins utilisés dans les créations de Champagne Krug. Elle illustre en quelque sorte le son de chaque région de la Champagne.

Un système de diffusion sonore immersif a enfin été conçu sur mesure par l’Ircam en collaboration avec la société Amadeus afin de rendre l’expérience d’écoute plus fluide et de rapprocher au plus près expérience de dégustation et expérience sonore.

Une association d’expertises complémentaires

Pour la conception et la réalisation de ce salon immersif de dégustation, l’Ircam s’est associé au cabinet d’architecture AW2 et à la société Amadeus. C’est en joignant leurs expertises respectives qu’ils ont ainsi créé un espace singulier et innovant. Un système de diffusion sonore original et conçu spécifiquement pour ce lieu combine deux grands ensembles électroacoustiques.

Les Krug speakers avec le K, symbole de la marque champenoise, ou comment beau peut rimer avec bon son.

Le premier ensemble, frontal, est subtilement intégré au sein du ‘Mur des 400 Vins’. Il est articulé autour de 18 enceintes coaxiales Amadeus PMX 4 régulièrement réparties sur trois niveaux et sur une ouverture de 9 mètres de largeur.

Le second ensemble plus immersif est réparti autour et au-dessus des convives. Il se compose de 8 enceintes acoustiques intégrées au plafond et de six enceintes développées spécifiquement.
Ces dernières sont fixées en applique au niveau des parois murales.
Ce dispositif est complété par 2 enceintes dédiées à la reproduction des basses fréquences. Chacune des 34 enceintes composant le système de diffusion est naturellement amplifiée et traitée de manière indépendante.

La création et la diffusion de contenus sonores pour ce dispositif unique s’appuient sur le logiciel de spatialisation sonore de l’Ircam, le Spat. La matrice frontale intégrée dans le ‘Mur des 400 Vins’ offre aux créateurs et designers sonores une possibilité inédite de spatialisation dans la verticalité et une création de tableaux sonores très graphiques.
Son association avec le dispositif immersif confère à l’ensemble une grande richesse de vocabulaire pour l’élaboration d’un contrepoint sonore à l’expérience gustative.

Huit enceintes sur-mesure, usinées en acier Cor-Ten

La finition « rouille » ou comment sublimer le sur mesure.

Véritable challenge esthétique, technique et acoustique, le développement de ces enceintes a été orchestré par la designer Stéphanie Ledoux, associée au cabinet AW2 et à Michel Deluc, Directeur de la Recherche et du Développement de la marque Amadeus.
Chaque enceinte embarque un transducteur coaxial à longue élongation, favorisant une réponse étendue à 60 Hz. Chaque transducteur disparaît derrière une face avant usinée au laser laissant deviner un K, pattern symbole de la Maison Krug.
La finition de couleur ‘rouille’ résulte de la fine oxydation rapide de la matière, stoppée par procédé chimique, puis ‘fixée’ avec un verni mat incolore.

Deux enceintes dédiées à la reproduction des basses fréquences, baptisées ML 12 K ont également été développées. Le transducteur de 12 pouces (30 centimètres) embarqué est intégré derrière une ‘grille’ en bois, directement usinée dans la matière, laissant transparaître de fines lignes ou ‘lames’ verticales ; alternance entre vide et matière.

Pour toutes informations complémentaires, contactez Amadeus à [email protected], ou visitez le site Web d’Amadeus

Le Klub Rezidenca, lieu de pèlerinage moderne éclairé par Cameo

Il y a peu encore, les visiteurs de la commune de Sveta Ana, dans le Nord-Ouest de la Slovénie, se rendaient avant tout à l’ancienne église paroissiale, qui constitue le point de départ d’un itinéraire de pèlerinage bien connu.

Depuis octobre 2019, ce village tranquille comprend un lieu d’attraction supplémentaire qu’apprécient avant tout les touristes amateurs d’EDM : le Klub Rezidenca.
Cependant, ici, tout n’est pas aussi tranquille que sur la voie du pèlerinage. L’ambiance est garantie notamment par les nombreux projecteurs Cameo, que l’intégrateur chargé du projet, Ozvocen.si, a installés au-dessus des deux pistes de danse du Rezidenca.

Pour les effets d’éclairage à l’étage principal, l’équipe réunie autour du directeur d’Ozvocen.si, Tomaž Bačun, a misé entre autres sur des lyres à Les Auro Spot 200 et des lyres à faisceau Movo, Beam Z100.
Les fonds colorés sont assurés par plusieurs spots TS60 RGBW installés sur la poutrelle avant, ainsi que par des projecteurs Par à Led Flat Pro 7 XS Quad comme éclairage par l’arrière.

Les 12 barres à Led Tribar 400 Ir, qui, suspendus au-dessus des visiteurs, donnent vie à la piste de danse grâce à des effets de couleurs dynamiques, constituent un élément central du système d’éclairage. Une barre Flash Bar 150, installée dans chaque coin des poutrelles, produit des effets de stroboscope et blinder, ajoutant ainsi un supplément de dynamisme.

Pas de club sans laser au Rezidenca, le laser show Rgb Luke 700 de Cameo assume cette fonction essentielle.

Outre l’étage principal, le club dispose d’un second niveau aux plafonds bas, qui créent une ambiance underground animée. Les Movo Beam Z100 révèlent pleinement leurs atouts grâce à leurs dimensions compactes et à leurs faisceaux très focalisés.

Les Movo sont assistés par les lyres à faisceau non moins compactes Hydrabeam 1000 RGBW. Les barres à Led UV Bar 200 IR et Tribar 400 IR créent une ambiance et soulignent la profondeur des escaliers et des marches.

« Pour le Klub Rezidenca, nous avions besoin d’une technique d’éclairage à la fois compacte et puissante, à laquelle notre client et nous pouvons nous fier à chaque instant », explique Tomaž Bačun de Ozvocen.si.
« Ziga Krajnc de Adam Hall (Sales Representative Slovénie & Croatie) nous a fourni de très bons conseils. Cameo est une marque d’éclairage jeune, innovante et en pleine expansion, qui ne cesse de surprendre avec de nouvelles approches. Nous attendons déjà avec impatience les prochains projets ! »

Les produits suivants sont utilisés au Klub Rezidenca :

6 Movo Beam Z100 de Cameo
6 Auro Spot 200 de Cameo
3 TS60 RGBW de Cameo
1 machine à brouillard Istant Hazer 1400 T Pro de Cameo
12 Tribar 400 IR de Cameo
4 Flash Bar 150 de Cameo
12 Flat Pro 7 XS de Cameo
4 Hydrabeam 1000 RGBW de Cameo
4 UV Bar 200 IR de Cameo
2 Luke 700 RGB de Cameo
1 SB6 Dual de Cameo
1 Control 6 de Cameo


Plus d’informations sur :

– Le facebook Disko klub Rezidenca
– Le site Ozvocen
– Le site Cameo light
– Le site Adam hall
– Le Blog Adam hall
– Le site Adam hall Event Tech

 

EQUIPHOTEL 2020 reporté en 2022

Dans le contexte sanitaire actuel local et mondial qui ne cesse de se dégrader, Reed Expositions France annonce que l’édition 2020 d’EQUIPHOTEL initialement prévue du 15 au 19 novembre 2020 est reportée en 2022.

L‘équipe de Reed Expositions France a œuvré ces derniers mois au maintien de la manifestation et ce, dans le respect des réglementations adoptées sur recommandation des autorités sanitaires.

Cependant, dans un contexte national et international de plus en plus incertain, et après consultation d’un grand nombre d’exposants et de partenaires, il est apparu préférable de reporter EQUIPHOTEL.

Jean-François Quentin, Directeur Général de Pôle, Reed Expositions France déclare que « Nous avons étudié l’ensemble des options envisageables, et soucieux de l’intérêt collectif, nous avons pris la décision en concertation avec nos partenaires de reporter EQUIPHOTEL. C’est une décision très difficile mais la tenue d’EQUIPHOTEL n’est plus envisageable en 2020, notre proposition de valeur ne pouvant plus être garantie compte tenu du contexte sanitaire et économique actuel ».

« C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous nous sommes résolus à cette décision. Nous remercions nos clients exposants visiteurs et partenaires, pour leur soutien ainsi que pour la patience et la compréhension dont ils font preuve durant ces derniers mois si complexes à gérer » ajoute Béatrice Gravier,
directrice d’EQUIPHOTEL

L’équipe du salon reviendra vers tous ses clients et partenaires dans les meilleurs délais pour préparer avec eux l’édition 2022.

 

Le monde de Paulo

J’étais si fier de prendre ces photos que jamais je n’aurais imaginé les publier en cette triste occasion. Le décès de notre ami Paulo…

Paulo m’avait alors ouvert les portes de son monde, alors que j’étais venu travailler au Théâtre Sébastopol. Depuis des années, presque des décennies, je ne voyais son domaine que d’en bas, sans me douter de ce qu’il y avait là-haut…

Un monde très particulier, où l’ambiance sonore très étrange et la verticalité de tout ce qui s’y trouve vous perturbent. Un autre monde.
C’était le monde de Paulo. Son univers, son antre.

Perché dans ses cintres, veillant sur ses perches et ses contrepoids, Paulo nous observait, prêt à manœuvrer.

Nous sentions son regard bienveillant et nous sentions parfaitement en sécurité le sachant là-haut, disponible et attentif.
«Paulo !!!, tu peux charger la 34 ? !»


Et pourquoi « Paulo » d’ailleurs ? Il s’appelait Alain Rouver…
Je n’ai jamais su… C’était Paulo, et c’est tout… Ca nous a toujours suffi, et ça lui allait tellement bien.

Même après l’heure de la retraite, Paulo était toujours là, régulièrement, et on en était plus qu’heureux.
Lui qui était si discret et qui avait évolué dans le monde du théâtre qu’il connaissait infiniment, et dont il savait transmettre les secrets à ceux qui se montraient réceptifs et intéressés.

La plupart des gens qui sont passés par le « Sébasto » l’ont côtoyé. Il était comme un repère.
Il était en tout cas une belle âme et je suis très fier de l’avoir connu, et d’avoir immortalisé quelques instants de son existence qui restera à jamais gravée dans l’histoire du Théâtre Sébastopol de Lille…

Son esprit, là-bas, veillera sur nous pour toujours.

Ayrton Ghibli et Diablo au Southbank center de Londres

L’emblématique Southbank Centre de Londres se dresse fièrement sur la rive sud de la Tamise depuis près de 70 ans. Dans des circonstances normales, il accueille plus de 2000 spectacles de musique, de danse et de littérature par an en plus de quelque 2000 événements gratuits.

Comme tous les lieux artistiques, le Southbank Center n’a pas pu se mettre à l’abri du bouleversement économique et culturel causé par le COVID-19 mais avant le confinement, l’équipe avait pris la décision de poursuivre le renouvellement de son parc en machines à LED, et tout particulièrement de mettre en place des installations complètes d’automatiques en fixe sur les grils des trois salles du lieu : Le Royal Festival Hall (2 700 places), le Queen Elizabeth Hall (916 places) et la salle Purcell (295 places).

Ayrton Ghibli

Dans le cadre de cette démarche de s’équiper en LED, l’équipe du Southbank Center a choisi les projecteurs Profile Ayrton Ghibli et Diablo. Ils ont été fournis par White Light, et apportent une uniformité et une qualité à son parc de projecteurs motorisés.

« Début 2018, nous avons effectué un premier achat de 16 Spots à couteaux Ghibli dont 6 pour le Royal Festival Hall et 10 pour le Queen Elizabeth Hall, lorsque le Southbank Centre a rouvert ses portes suite à une rénovation majeure qui a duré deux ans », déclare Roger Hennigan, directeur technique du Southbank Centre.
« Nous étions extrêmement satisfaits et avons choisi d’investir dans 10 Ghibli supplémentaires fin 2019 au profit de la salle du Royal Festival Hall. Tous nos projecteurs mobiles sont donc désormais à LED.

« Nous avons choisi Ghibli suite à un appel d’offres entre 3 et 4 grands fabricants pour trouver une nouvelle unité LED performante qui remplacerait notre tungstène déjà vieux de 12 ans et déchargerait les projecteurs motorisés. Nous pensions avoir déjà choisi un produit alternatif, mais lorsque nous avons découvert le Ghibli, nous avons été tellement impressionnés que nous avons changé d’avis. Sa luminosité, le nombre de ses fonctionnalités, le silence et son prix étaient exceptionnels !

« La programmation du Southbank Centre est très variée et exigeante : nous organisons des concerts contemporains chaque semaine ainsi que des événements annuels réguliers comme le Festival de Jazz et le Festival Meltdown où les appareils sont utilisés de manière intensive sur dix jours. Les fonctions du Ghibli nous assurent une flexibilité unique grâce à sa deuxième roue de gobos. Il est Idéal pour nos spectacles de rock and roll à rotation rapide, il nous permet plus de variété de visuels.

Cressy Klaces, technicien senior, poursuit : « Les Ghibli sont faciles à utiliser avec de belles couleurs et un excellent mélange de celles-ci. La courbe de gradation est excellente. Ce sont des outils extrêmement polyvalents avec lesquels on peut faire beaucoup de choses très intéressantes. Les couteaux sont superbes, il y a peu de cas de figure où je ne peux pas les positionner exactement comme je le souhaite et les gobos rotatifs interagissent de manière étonnante avec la roue d’effets.
Celle-ci apporte beaucoup de subtilité et ajoute de la texture et de la profondeur. J’ai pu créer de magnifiques effets d’eau grâce à elle avec une ondulation presque imperceptible et légèrement décalée qui fonctionne à merveille sur le sol sombre du Queen Elizabeth Hall.

« Les Ghibli sont un choix idéal pour nous car ils peuvent passer d’un concert de rock à un concert pour enfants, en passant par un spectacle de danse et une pièce de théâtre facilement. Ils produisent un faisceau homogène et un zoom qui couvre tous nos be-soins.
C’est un très bon projecteur de concert qui peut également éclairer du théâtre, et je les adore pour cela. Je serais heureux si partir en tournée avec un kit complet de ces appareils, car j’aurais tous les outils en un. »


Ayrton Diablo

En plus de cet investissement, 6 x Ayrton Diablo ont été acquis pour la salle Purcell. « Diablo est comme une version plus petite du Ghibli avec toutes ses fonctionnalités », déclare Klaces.
« Mis à part l’absence de la deuxième roue de gobos, ils sont tout aussi polyvalents que le Ghibli, et si brillants que nous envisageons de les déplacer au Queen Elizabeth Hall.

C’est un appareil si compact, qu’il est parfait pour un studio comme la salle Purcell. D’une manière générale, ils sont si lumineux qu’ils peuvent assurer dans n’importe quel type d’espace facilement.
J’ai été profondément impressionné par la fiabilité de ces nouveaux projecteurs Ayrton», conclut Hennigan. Comme pour de nombreux sites, le Southbank Centre est actuellement fermé, mais prépare sa réouverture au printemps 2021 avec les équipements les plus récents et les plus polyvalents.


Ayrton Ghibli est un spot à couteaux à LED de 23 000 lumens et de 600 W avec un zoom 7°-56°. Premier appareil spot d’Ayrton avec un module couteaux à fermeture totale, le Ghibli regorge de fonctionnalités pour des possibilités créatives infinies et sans aucun compromis sur la qualité ou le rendement.

Ayrton Diablo est le petit frère du Ghibli avec ses 19 000 lumens et ses 300 W. Avec un zoom 7 °- 53 ° et un ensemble complet de fonctions, il peut presque rivaliser avec son plus grand frère !

Pour plus d’informations sur le site Axente