FL Group passe en Streaming avec Robe

Lucas Enguerrand et son frère Quentin, qui travaillent tous deux chez FL Group, voulaient garder le moral pendant le confinement. Avec la permission et le soutien de François Lamberdière, propriétaire de FL Group, d’utiliser l’entrepôt de la société et son équipement, et avec l’aide de quelques amis, ils ont activé un plan de production live diffusée en direct en collaboration avec un certain nombre d’artistes français contemporains.


Lucas et Quentin ont commencé par créer un éclairage et un design vidéo, inspirés de la forme conique d’un sablier ! Trois structures en forme de chevrons ont été accrochées au toit de l’entrepôt, dans l’ordre décroissant de taille, la plus grande en haut et ils ont bordé chaque pont de leds.

Chaque structure supportait des projecteurs Robe LEDBeam 150, vingt-quatre au total. Dix étaient sur les deux structures les plus hautes, huit sur les deux moyennes et six sur les deux sections basses… juste au-dessus de la tête de l’artiste !

12 MegaPointe assuraient les contres, deux Tarrantula les latéraux, et à la face se trouvaient quatre WashBeam BMFL. « L’idée de base était de créer une scène de festival”, explique Lucas.
Lucas et Quentin ont proposé au rappeur français Rim’K, un proche de FL Group, de tester leur création… lors du tournage de la vidéo officielle de sa nouvelle sortie «Midnight».

La vidéo a eu plus de 3,3 millions de vues… il est donc clair que ses fans ont également apprécié la musique et les éléments scénique construits.
Après cette expérience, le confinement s’est intensifié, et les deux frères ont décidé de se lancer dans des directs live…


Ils ont donc transformé le décor et les éléments scéniques de «l’espace de production» après le tournage de Rim’K et ont approché leurs nombreux contacts, amis musiciens, ar-tistes ainsi qu’un groupe de DJ et producteurs de musique populaires ou d’avant-garde afin de coordonner une tournée diffusée en streaming depuis l’entrepôt.
On pouvait y trouver Ra-koto3000, Hony Zouka, MG, Jam Hill, Stéphane dos Santos, Livoo, Tony Vegas, DJ XLR, DJ Seif et Don Darrell pour n’en nommer que quelques-uns!

Tous étaient désireux de revenir à une certaine forme de performance « live » et leurs diffé-rents sets ont été diffusés via les plateformes Facebook Live et Twitch. En moyenne chacun a généré environ 5000 vues.

“Ca a été une expérience fantastique de retrouver l’univers de la musique “presque live“ et pouvoir faire tourner un véritable show lumière », déclare Lucas avec enthousiasme. « En ce moment, c’est la version la plus proche possible des véritables concerts avec les vibrations du direct que nous aimons tous et qui nous manquent tellement! »

Lucas apprécie les produits Robe en général pour leur fiabilité et la qualité de leurs fonction-nalités comme les couleurs ou les mélanges de couleurs et apprécient de pouvoir intégrer des projecteurs de la marque dans ses créations.
FL Group, comme tous ses confrères, attend avec impatience un monde post-Covid-19 et le retour progressif d’un public qui pourra danser, bouger, groover et profiter de la musique live à nouveau !

Plus d’informations sur les produits sur le site de Robe France

Nexo présente ID14, sa plus petite enceinte jamais construite

Une paire de ID14.

Malgré une réglementation contraignante sur ses processus de production, NEXO dévoile une nouvelle enceinte point source révolutionnaire, portant sa réputation de faiseur de produits au rapport puissance / taille encore plus haut.
Le plus petit design des 40 ans d’histoire de la société, la nouvelle ID14 et son sub S108 sont les derniers ajouts à la série d’enceintes compactes haute puissance ID. Comme le plus grand modèle, ID24, ID14 est léger, polyvalent et vraiment résistant au plein air.

Entièrement fabriqué en France, ID14 est une minuscule boîte en polyuréthane de 5 pouces contenant un transducteur coaxial de haute puissance, capable de délivrer des crêtes de 116 dB SPL avec une réponse en fréquence allant de 120 Hz à 20 kHz.

Mesurant 130 mm x 130 mm x 120 mm et pesant 1,7 kg, il est équipé d’un haut-parleur de 4″ avec une bobine de 1,3″ et dispose en son centre d’un diaphragme de 1,4 « pour le haut du spectre.
ID14 est proposé avec deux options de directivité: un pavillon 100° x 100° en standard, avec une alternative asymétrique offrant une dispersion de 90° x 140 °.

Cette puissante micro enceinte point source peut être employée seule ou en système distribué pour déboucher en nez de scène ou bien partout en tant que délai. Disponible en blanc, noir ou tout RAL, ID14 va être particulièrement prisée par les intégrateurs.

Un Rubik’s RAL ID14.

C’est un outil créatif pour gagner les défis architecturaux dans les bâtiments historiques, ou bien accompagner le besoin de puissance et de discrétion visuelle dans les lieux de culte, les aéroports, les hôtels et les lieux accueillant le public.

ID14 devrait également s’avérer populaire pour les applications de son surround et d’effets, et est l’outil parfait pour satisfaire aux besoin d’enceintes pour le son immersif même dans les environnements les plus complexes.

Il existe deux versions de ID14 qui partagent les mêmes composants. Celle dédiée à l’installation comprend une face avant équipée d’un tissu acoustique et un presse-étoupe avec câble à 2 conducteurs pour l’entrée audio, offrant une protection IP55. La version Touring de ID14 utilise une face avant en acier Magnelis et la plaque arrière abrite deux connecteurs Speakon.

Un sub ID S118 portant sur son dos une ID14, bref, une enceinte trois voies bi-amplifiée !

ID S108 est le sub / renfort de grave spécialement conçu pour ID14, créant un système à 3 voies extrêmement compact et puissant, idéal pour les petits clubs et les bars à musique. Utilisant un design bass-reflex à haute efficacité, ID S108 dispose d’un haut-parleur à aimant néodyme et à longue excursion de 8″ précisément calé pour compléter à la réponse en fréquence de ID14. Comme la tête, ID S108 est disponible en version tournée ou installation, en noir, blanc ou couleurs personnalisées sur demande.

Il existe une gamme complète d’accessoires pour permettre l’utilisation de ID14 dans une grande variété d’applications en commençant par un support en U dédié, mais il peut également être installé sur un pied de micro. À l’arrière de l’enceinte, deux inserts M6 (pas de 73 mm) sont prêts pour les accessoires NEXO pour les applications murales. Parce que ID14 a une conception entièrement symétrique, il n’y a pas de version gauche ou droite : chaque unité dans le stock est identique.

Une paire de subs ID S108.

La solution d’amplification recommandée est le NXAMP4x1Mk2, qui peut alimenter jusqu’à 4 ID14 par canal. Un preset dédié à chaque directivité est disponible dans le NXAMP, assurant une couverture parfaite à n’importe quelle fréquence. Enfin, le DTDAMP4x0.7, associé à un contrôleur DTD, peut alimenter jusqu’à 2 ID14 par canal.

D’autres informations sur le site Nexo

L-Acoustics présente la suite d’outils de mesure et monitoring M1

Parallèlement à la sortie récente de LA Network Manager 3, L-Acoustics bonifie encore son logiciel de contrôle du système avec l’introduction de la suite M1, un ensemble complet d’outils de mesure et de monitoring.
De l’acquisition des mesures au réglage du système en passant par le monitoring en temps réel, M1 exploite la puissance du processeur P1 certifié par Milan et de la puissance de calcul des contrôleurs amplifiés pour offrir un processus d’étalonnage du système rationalisé ainsi qu’une surveillance des performances en temps réel.

La nouvelle suite L-Acoustics M1, intégrée à LA Network Manager 3, fonctionne avec le processeur P1 et les contrôleurs amplifiés pour offrir le réglage du système et le monitoring en direct.

La suite M1 est une première dans l’industrie, associant un logiciel de mesure et de contrôle système pour fonctionner de manière native comme une solution unique. Offrant une méthode d’étalonnage originale, fiable et plus efficace, M1 permet aux utilisateurs d’étendre leurs capacités et d’optimiser leur temps.

Le calage idéal d’un système dans un lieu nécessite à la fois la capture et l’analyse des données. Pour la plupart des systèmes du marché, les processus de calage impliquent généralement l’estimation des paramètres optimaux d’égalisation et de calage temporel, la mesure de ces paramètres via le placement du micro, puis la saisie des données.

Pour chaque réglage, le placement des micros et la capture des données doivent être effectués plusieurs fois pour obtenir des mesures dans l’ensemble du lieu. Tout changement d’égalisation ou autre obligerait naturellement l’utilisateur à répéter le processus de placement du micro et de saisie des données mesurées.

M1 est une plate-forme de mesure FFT à deux voies qui automatise ce processus – coupant et réactivant séquentiellement les différentes parties du système qui doivent être mesurées, capturant l’audio, étiquetant les mesures et stockant automatiquement les données dans les groupes appropriés.
Avec M1, le placement et la capture micro dans toute la salle ne sont effectués qu’une seule fois. Les données sont saisies et compilées dans le logiciel, et les mesures peuvent être visualisées individuellement, sous forme de moyennes et de sommes d’éléments.

Si des ajustements d’égalisation sont nécessaires, ils peuvent être effectués virtuellement, puis analysés et optimisés dans M1, ce qui signifie que l’utilisateur atteint le meilleur étalonnage pour le lieu beaucoup plus rapidement. Une fois les mesures saisies, l’équipe son peut même quitter les lieux et terminer le calage offline, libérant ainsi du temps et des ressources pour la configuration d’autres éléments de production.

Scott Sugden fait une brève présentation des possibilités de la suite M1 :


Toutes les données saisies dans M1 sont mémorisables. Si l’utilisateur souhaite retravailler un projet des jours ou des mois après le calage, M1 est toujours prêt. Modifiez simplement votre calage virtuellement dans le logiciel de contrôle et uploadez-le dans la salle où que vous soyez dans le monde.
Chaque ajustement effectué est mémorisé dans le logiciel et peut être rappelé et réanalysé. Lorsque le calage souhaité est programmé et que la prestation artistique commence, M1 fournit une surveillance du système en direct via un analyseur en temps réel (RTA), évaluant son comportement et l’optimisant à tout moment.

Pendant un spectacle, les conditions atmosphériques comme l’humidité et la température peuvent fluctuer; le contenu peut varier du pianissimo au forte; le public ajoute ses voix, affectant l’excitation de la pièce. Chacune de ces variables peut entraîner des changements dans les performances du système.
Pour les compenser, l’analyseur de M1 donne à l’opérateur la visualisation du comportement du système, tandis que LA Network Manager reçoit et compile en permanence les nouvelles conditions atmosphériques et propose des corrections en conséquence. Les outils de mesure et de contrôle du Manager et de M1 sont nativement intégrés; les modifications apportées à un outil sont reproduites dans l’autre et automatiquement optimisées.

Scott Sugden

«M1 avec LA Network Manager est vraiment l’avenir du calage et du monitoring système», déclare Scott Sugden, Product and Technology Outreach Manager chez L-Acoustics.
«En intégrant une plate-forme de mesure complète dans notre logiciel de contrôle d’amplificateur, nous aidons très efficacement les professionnels du son à gagner du temps, à réduire les erreurs et à concentrer leurs compétences sur la création d’expériences étonnantes pour leurs artistes et leur public.

– Email : [email protected]

– Web : L-Acoustics.com

Deux best sellers d’Audio-Technica en série limitée violette et noire

Audio-Technica annonce le lancement en édition limitée de ses casques d’écoute les plus vendus, les ATH-M50x et ATH-M50xBTen violet et noir. Ces nouveaux modèles sont dotés de coques en coloris violet métallique avec des touches de noir, incluant un arceau et des coussinets d’oreille distinctifs.

L’ATH-M50xPB reprend les mêmes fonctionnalités reconnues que les casques d’écoute M50x, utilisés par des millions de streamers, de musiciens et de producteurs du monde entier, avec des transducteurs à large diaphragme de 45 mm, des coques à isolation sonore et une construction robuste. Conçu au Japon, ce casque d’écoute permet d’apprécier l’enregistrement et l’écoute dans un coloris violet metallique et noir exclusif.

L’ATH-M50xBTPB exploite le légendaire son studio du M50x et offre une expérience d’écoute sans fil exaltante, avec une clarté exceptionnelle et des basses profondes et précises. Grâce à la technologie Bluetooth, L’ATH-M50xBTPB allie performance et fonctionnalités puissantes, telles qu’une autonomie de 40 heures et des commandes tactiles pour assistance vocale. Une connexion filaire est également proposée.

Les casques en édition limitée Audio-Technica ATH-M50xPB (169 € TTC) et
ATH-M50xBTPB (219 € TTC) seront disponibles à partir d’août 2020 sur le site Audio-Technica et chez les revendeurs Audio-Technica.


Caractéristiques de l’ATH-M50xPB :
– Transducteurs à large diaphragme propriétaire de 45 mm munis d’aimants au néodyme et de bobines en fil d’aluminium recouverts de cuivre
– Clarté exceptionnelle sur une vaste plage de fréquences, avec des basses profondes et précises
– Design circum-auriculaire qui épouse le contour des oreilles pour une excellente isolation sonore dans des environnements bruyants
– Écouteurs pivotants à 90 degrés facilitant l’écoute mono oreille
– Pliable pour un encombrement réduit et un rangement pratique
– Câbles détachables (incluant un câble spiralé de 1,2 m à 3 m, un câble droit de 3 m et un câble droit de 1,2 m)

Caractéristiques de l’ATH-M50xBTPB :
– Jusqu’à 40 heures d’utilisation en continu après charge complète
– Commandes tactiles permettent d’accéder facilement à l’assistance vocale
– Microphone et boutons intégrés à la coque facilitant la gestion des appels, la lecture de musique et le réglage du volume
– Transducteurs exclusifs à large diaphragme de 45 mm délivrant une clarté exceptionnelle sur une vaste plage de fréquences, avec des basses profondes et précises
– Conception circum-auriculaire offrant une excellente isolation sonore dans des environnements bruyants
– Coussinets et arceau de qualité professionnelle permettant une utilisation et un confort durables
– Compatible avec les codecs aptX et AAC

Vari*Lite joue la carte Profile

Vari-Lite annonce la disponibilité de sa nouvelle lyre à couteaux, la VL800 EventProfile. Nous avions quitté la marque Américaine entre 2 parties de Poker.

A droite, une belle main remplie d’atout, avec le renouveau des figures couronnées Vari-Lite remis au goût du jour, VL5LedWash et VL6500 Wash en avant.
Dans la gauche, une suite en entrée de gamme, la série VL800 Event, cherchant le meilleur compromis entre qualité et budget.

C’est dans cette dernière ligne que vient se nicher le VL800 EventProfile, quelques mois après une présentation express d’un futur VL800 EventSpot. En lieu et place de cette dernière, c’est finalement une Spot Profile à couteau, légère et abordable, qui vient d’être mise sur la table. Celle-ci mise sur un moteur led de 350 Watts, et trois modes de puissance, du plus silencieux (Studio) au plus puissant (Boost) avec 17.000 lumens annoncés.

Martin Palmer, chef produit Senior Vari-Lite et Strand au sein de la holding Signify, la décrit comme « une découpe asservie compacte avec un flux puissant, pour les professionnels à la recherche d’un outil idéal pour toutes sortes d’applications. »

Avec sa quarantaine de paramètres en DMX (RDM), ArNet et sACN, l’EventProfile offre un zoom 8-40°, une roue de 7 gobos rotatifs, plus 8 fixes sur une deuxième roue, un iris, un frost, un prisme 3xfacettes et une cassette de 4 couteaux indépendants.
Très attentif aux teintes et aux mouvements, Vari-Lite propose sa trichromie CMY réputée, un CTO variable et une roue de 6 couleurs ; ainsi que la fluidité coutumière en Pan et Tilt, siglé “Vari-Lite smooth”.

En jouant cartes sur table, voici en vidéo un tour d’horizon des capacités de la VL800 EventProfile :


Malgré, ou plutôt grâce à leurs prix très serrés, les VL800 provoquent l’intérêt. Martin Palmer nous précise. « l’EventProfile 800 est déjà choisie par de nombreux designers en tournée et en installation, séduits par sa taille réduite et sa qualité Vari-Lite. Sa palette de couleurs est toujours une référence, en s’appuyant sur les standards de la VL2600».

Cet ADN Vari-Lite, toujours présent, y compris dans les gammes préfabriquées de série, est mis en avant par Fernand Pereira, chef du Marketing et des lignes produits chez Vari-Lite : « Nous continuons à développer notre série VL800 pour répondre à tous les besoins des éclairagistes.
Notre but est de garder nos qualités et nos innovations, reconnues par tous nos clients, y compris dans cette gamme plutôt destinée à l’évènementiel. Avec certainement un excès de fierté, nous pouvons dire que cette nouvelle addition à notre catalogue répond largement à ces promesses. »

Plus d’infos sur le site Freevox et sur le site Vari Lite

Roselyne, Emmanuel, Jean, Bruno… Aimez vous le spectacle ?

Certes le gouvernement, par la voix du nouveau ministre du commerce extérieur et de l’attractivité Franck Riester, vient d’annoncer la future réouverture des foires et salons au 1er septembre, sans jauge limite et dans le respect des gestes barrière, mais conditionne cette réouverture à l’évolution sanitaire et conclut par un sordide : «…nous veillons à distinguer les rencontres professionnelles des rassemblements de masse. »

Le spectacle vivant serait donc devenu un –rassemblement de masse– à s’en demander si M. le ministre se souvient d’être passé à la culture. Remarquez, nous non plus.

Quel crédit donner aussi à cette annonce quand on regarde ce qui se passe dans les pays qui nous entourent et se referment comme des huitres, ou le taux de reproduction du virus actuellement en hausse dans l’ensemble de l’hexagone.

Roselyne Bachelot va quant à elle tenter une sorte de synthèse via des états généraux prévus à Avignon dès que l’été aura plié ses rayons afin, dit-elle de : « se projeter dans un modèle viable de festival ».
Comme si la gestion de l’urgence c’était le passé et que tout allait bien dans l’écosystème du Spectacle et de l’Événement. Rappelons juste que le chômage partiel qui devait s’arrêter au 30 septembre serait prolongé jusqu’au 31 décembre 2020 (annonce du Secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie, Jean-Baptiste Lemoyne du 29 juillet) mais les modalités sont encore floues et rien ne dit que l’activité aura repris au delà de cette nouvelle date butoir.

Bruno le Maire enfin prépare son plan de relance « qui sera vert » S’il a besoin d’aide, on peut lui proposer une infinité de teintes pour son plan. Les couleurs, on sait faire, même si pour le moment, c’est le noir disjoncté qui prédomine.

En attendant nos métiers se liquéfient comme une glace à l’eau au soleil et le public désapprend à aimer la fête, oubliant jusqu’à l’existence d’un concert, d’une pièce de théâtre ou d’un club. C’est d’ailleurs ce désamour qui sera le plus difficile à contrer et ce n’est pas le cinéma qui tourne à 30% de son potentiel habituel, qui nous contredira.

Dans le monde réel, hors des dorures et des maroquins en cuir des ministères, le festival de musique electro Elektric Park de Chatou courageusement programmé le 5 septembre, prend acte de la situation et se prépare à jeter l’éponge, tout en pointant les incohérences qui accompagnent cette crise où le Spectacle vivant, et encore plus le monde de la nuit, servent de variable d’ajustement sanitaire. Il vient d’ailleurs de lancer un appel à la mobilisation estimant que le traitement qui est infligé aux événements culturels est injuste. https://twitter.com/elektric_park


En attendant notre écosystème s’organise et se prépare pour le grand show de la rentrée où notre voix devra être entendue, quitte à sortir un peu de bois des dépôts. Ça aussi on sait faire. SoundLightUp répercutera toutes les initiatives et les manifestes.

Bonnes vacances quand même, vraies ou forcées et ci-dessous un peu de lecture pour suivre au mieux notre actualité sur :

Le site de l’UDFM
Le site du Synpase
Le site de L’évènement
Le site du Seinep

Communiqué Synpase du 24 Juillet

Le monde est frappé depuis le début de l’année par une crise sanitaire sans précédent, à laquelle s’ajoute une catastrophe économique d’une ampleur que nul n’aurait pu imaginer.
La France subit de plein fouet les conséquences du Covid-19 menaçant des secteurs d’activité entiers directement liés aux rassemblements de publics divers, au premier rang desquels le spectacle et l’évènementiel.

Dans ce contexte, les prestataires techniques pour le spectacle vivant et l’évènement (sonorisation, éclairage, vidéo, décors, scènes et structures, costumes, pyrotechnie, régie technique, etc.) représentés par le Synpase, craignent aujourd’hui pour leur outil de travail et pour les emplois qui composent leur secteur, et ce malgré les mesures d’accompagnement déjà mises en œuvre dans le cadre du Plan Tourisme.

Le constat et les perspectives sont malheureusement sans appel :

– De mars à la fin de l’été : un chiffre d’affaires proche de 0
– Du 1er septembre au 31 décembre : un chiffre d’affaires situé entre 15 et 20% par rapport à l’activité habituelle, d’après des projections « optimistes »
– Année 2021 : un chiffre d’affaires, en scénario « positif », autour de 50% par rapport à une année normale


En effet, la tenue d’un évènement ou d’un spectacle dépend tout d’abord d’une décision d’investissement des organisateurs, particulièrement hasardeuse dans le contexte actuel, puis d’un temps incompressible de préparation et d’organisation de 3 mois a minima. Cet effet retard est donc à avoir à l’esprit, sachant que les signaux positifs ne sont pas aujourd’hui réunis, rendant la reprise de nos activités plus que lointaine.

Les prestataires techniques pour le spectacle vivant et l’évènement générant un chiffre d’affaires annuel d’environ 1 milliard d’€, la perte de chiffre d’affaires sera d’environ 800 millions d’€ en 2020 et de 500 millions en 2021, ce qui bien sûr rend la survie des 700 entreprises et des 25 000 emplois (permanents et intermittents) du secteur particulièrement incertaine.
Spécificité de notre activité, les prestataires techniques en France portent l’investissement de la grande majorité du matériel scénique, ce qui nécessite par ailleurs de disposer de locaux de stockage très importants, et qui se traduit par des charges mensuelles incompressibles, hors salaires, particulièrement élevées, et des niveaux d’emprunts divers très lourds.

Chaque mois passant rapproche nombre de prestataires techniques de la cessation de paiement… et donc de la cessation d’activité. Si nous saluons les mesures mises en place par le Gouvernement depuis mars dernier, elles ne pourront permettre, en l’état et en tout état de cause, d’atteindre les objectifs du Président de la République et d’éviter une catastrophe sans précédent.
Beaucoup de secteurs ont été bien malheureusement frappés durement par la crise découlant de la pandémie, mais peu verront leur chiffre d’affaires baisser en moyenne de 80 % ! D’après une enquête très récente, 60% des prestataires techniques envisagent de devoir licencier, quand 53% estiment le risque de dépôt de bilan élevé ou très élevé dans les mois à venir.

Nous en appelons donc solennellement au Gouvernement pour étendre les mesures déjà mises en place pour les secteurs particulièrement sinistrés au premier rang desquels le nôtre, en cohérence d’ailleurs avec les mesures demandées par les filières du spectacle et de l’évènement :

– Extension de l’exonération de charges sociales patronales jusqu’au 31/12/2021
– Extension du chômage partiel sans reste à charge jusqu’au 31/12/2021
– Extension du fonds de solidarité jusqu’au 31/12/2021 pour les gérants TNS, les gérants et dirigeants salariés non cotisants à l’assurance chômage ainsi que pour les mandataires sociaux non majoritaires, et relèvement des plafonds du fonds à 50 salariés et 10 millions d’€ de chiffre d’affaires, avec effet rétroactif au 17/03/2020
– Exonérations ou allègements fiscaux (CET, Impôt sur les sociétés, etc.) jusqu’au 31/12/2021
– Extension du report des remboursements d’emprunts divers (bancaires, crédits-baux, leasings, etc.) par les établissements de crédits au 01/01/2022, particulièrement importante au regard de nos spécificités
– Facilitation de l’obtention de PGE dans notre secteur et transformation des PGE en crédit longue durée sur 8 ans avec différé d’amortissements au 01/01/2022, et/ou transformation en prêt participatif


Il est crucial que les TPE, PME mais également les ETI de notre secteur puissent bénéficier de façon automatique de l’ensemble de ces mesures, sachant que les 5 ETI que compte la profession passeront mécaniquement sous la barre des 250 salariés en 2020, du fait de la chute d’activité et donc du non recours au personnels intermittents du spectacle.

Nous en appelons tout autant aux élus locaux, acheteurs importants de prestations techniques, et aux instances locales de soutien économique, pour mobiliser tous les moyens d’actions possibles afin de préserver leur tissu économique et social dans cette épreuve collective.
Seule la mise en place de cet accompagnement spécifique et massif, s’inscrivant sur 2020 et sur toute l’année 2021, sera de nature à permettre à nos entreprises de « passer » cette période, tout en évitant d’ajouter à la problématique sanitaire des drames économiques et sociaux dans notre secteur.

D’autres informations sur le site du Synpase

Contact : Philippe Abergel, Délégué Général – [email protected] / 06 74 05 74 68

 

Nouvelle Chamsys MQ500M à faders motorisés et 256 univers

Vous l’attendiez, il arrive ! Le pupitre MQ500 Stadium sort avec 15 faders motorisés et des évolutions de soft sous la référence MQ500M. Un cadeau pour les techniciens fans de la marque et peut-être un déclencheur pour ceux qui hésitaient, car son prix reste très doux pour une console qui passe à 256 univers.

Nous avons obtenu des infos auprès d’Ugo Knaff, responsable marketing chez Sonoss.

Cette nouvelle console utilise le même soft que la version précédente et ce soft évoluera pour les deux versions sauf que les fonctions dédiées aux faders motorisés ne seront exploitables que sur les 500M. Chamsys conserve une parfaite compatibilité entre toutes les plateformes et entre toutes les versions de soft. Une fonction qui permettra de réassigner rapidement les playbacks entre les consoles compactes et les consoles Stadium en développement.

Présentation vidéo


15 faders motorisés

Sur La MQ500M les 15 playbacks ont un fader motorisé. Donc quand on change de page de playback, les potentiomètres vont automatiquement s’ajuster au niveau des playback actifs ou au niveau programmé si on utilise l’option d’activation automatique des playbacks lors d’un changement de page.

Une nouvelle fonction Bank vient étendre le système de page : chaque page de playback dispose de 6 Banks de 30 playbacks, correspondant aux 15 playbacks sur faders motorisés et aux 15 playbacks sur encodeur, et on peut passer d’une bank à l’autre à la volée par un appui long sur les boutons de changement de page.

Les faders motorisés.

La motorisation des faders permet à ChamSys d’offrir d’autres modes de fonctionnement des playbacks, eux aussi changeables à la volée: un mode de contrôle de l’intensité de chaque machine, un mode pour l’intensité de chaque groupe et un mode pour le niveau de chaque canal DMX.

Ces modes agissent au niveau du programmeur et on peut naviguer entre les différentes machines/groupes/canaux à l’aide des boutons de page. On peut choisir d’utiliser ces modes sur tout le patch ou seulement sur la sélection en cours. Deux autres modes permettent d’affecter des masters d’intensité créés automatiquement pour chaque machine ou pour chaque groupe.

Pour utiliser les différents modes ou banks il faut par défaut faire un appui long sur une touche physique puis un second à l’écran, mais il est par exemple possible d’assigner directement le mode souhaité sur l’un des 12 boutons physiques du pavé Execute, déjà présent sur la MQ500.
On pourra donc changer la fonction des playbacks à la volée grâce aux faders motorisés qui peuvent du coup adapter en même temps physiquement le niveau sur lequel ils sont et passer d’un niveau envoyé par un playback à un niveau d’intensité envoyé par un groupe. Un cadeau pour le pupitreur.

15 playbacks sur potentiomètre

Les nouveaux potentiomètres attachés aux boutons flash.

Au-dessus de cette rangée de 15 faders, on retrouve comme sur l’ancienne 15 playbacks supplémentaires. Chacun d’eux dispose maintenant d’un potentiomètre, là où la précédente version offrait simplement un bouton flash.

Il est donc désormais possible de contrôler le niveau des attributs envoyés pour ces playbacks. De nouvelles fonctions permettent d’exploiter ces nouveaux potentiomètres, par exemple pour contrôler l’amplitude ou la vitesse des effets enregistrés sur un playback en particulier comme sur tous les playbacks de la page ou la bank.

Faders rétroéclairés et nouveaux boutons

Ces faders motorisés de la 500M sont rétroéclairés en RGB avec possibilité de choisir la couleur de chaque fader. Idem pour les nouveaux potentiomètres situés au-dessus des playbacks. D’autres fonctions sont tout à fait envisageables à l’avenir comme celle de paramétrer la console pour que chaque témoin de potentiomètre affiche la couleur que les projecteurs sont en train d’envoyer pour faciliter le repérage des playbacks.

Les boutons s’offrent un nouveau look et un toucher plus doux. Les pavés de boutons sont aussi redessinés moins denses et ce n’est pas du luxe car il était difficile à moins d’être un virtuose, de trouver instinctivement la touche dans le bloc de 15 boutons collés les uns aux autres sans la chercher visuellement. Les blocs de 6 boutons seront plus faciles à repérer au toucher. Les boutons flash bénéficient aussi de touches plus modernes.

Le rétro-éclairage de la console

Tous les boutons ont maintenant un rétroéclairage blanc pour gagner en visibilité dans l’obscurité, et un rétro éclairage rouge indique si une fonction ou une page est active.

La Magix MQ500M dispose en plus d’une vue plan et d’un visualiseur, une timeline avec des fonctions audio, un color-picker adaptables à tous les systèmes de mélanges de couleurs. Le système de palettes 3D et la prise en charge des trackers XYZ externes permettent d’utiliser des fonctionnalités innovantes pour régler rapidement plusieurs projecteurs sur des lignes, ou suivre des artistes et des objets en mouvement.

Le soft débridé sur PC

Un nouveau mode arrive dans le soft pour résoudre le problème de limitation à 64 univers sur PC qui posait problème pour pré-encoder un show destiné à être contrôlé par une MQ500. Avec 64 univers disponibles sur PC contre 200 sur le MQ500, pour encoder un gros show sur PC il fallait acquérir un dongle.
Ce nouveau mode “Stadium” dans le soft permettra de pré-encoder 256 univers en désactivant les sorties réseau du soft. Ça permettra aux utilisateurs de la Stadium de pré-encoder dans le soft sans être bloqués ensuite sur le terrain par une limitation d’univers.

Rappelons que de base, le logiciel permet de sortir 64 univers ArtNet ou sACN et de les convertir en DMX à l’aide de n’importe quel node, Luminex par exemple, ce qui est assez généreux pour un soft gratuit. Pour un contrôle physique Chamsys propose des wings…

Une nouvelle MQ500M Wing

Pour étendre la surface de commande de la 500M, Chamsys sort la MQ500M Wing. Elle propose 15 faders motorisés et 15 potentiomètres ainsi qu’un écran tactile 15’’ comme sur la MQ500M. Ses 4 sorties DMX supplémentaires permettent à la MQ500M d’utiliser 8 lignes DMX directes.

La MQ500M Stadium complétée de la MQ500M Wing.

Contrairement à l’ancienne Stadium Wing dont elle est l’évolution et qui pouvait également être utilisée avec la MQ80 ou MagicQ PC, son usage est réservé à la MQ500M.

Un kit pour upgrader la MQ500 en 500M

Chamsys ne laisse pas sur la touche les nombreux possesseurs de la MQ500 en leur offrant la possibilité d’upgrader leur pupitre en MQ500M. Le kit d’upgrade comprend le remplacement de toute l’électronique située directement sous la surface de contrôle ainsi qu’un nouveau système de stockage. Cette manipulation nécessitera un retour chez le distributeur, en l’occurrence Sonoss.
La console passera donc à 256 univers. Son look sera un peu différent de celui du nouveau modèle pour éviter de remplacer l’intégralité des façades mais les fonctions seront identiques. Les flight cases existants pourront ainsi être réutilisés.

Jusqu’à cinq moniteurs tactiles supplémentaires peuvent être connectés au système formé par une MQ500M et sa MQ500M Wing ce qui porte le nombre total d’écrans à 8.

Rassurez-vous Chamsys garde sa politique d’amélioration continue que ce soit du soft ou du hard dans ce cas précis en évitant tant que possible les ruptures technologiques qui pourraient empêcher les utilisateurs de passer d’un hardware à un autre. Chris Kennedy est toujours à la tête de Chamsys avec des idées bien arrêtées à ce niveau.

Tarifs :
– MQ500 M : 26 550 € HT
– MQ500M Wing : 8 340 € HT
– Kit faders motorisés :  6450 € HT main d’œuvre et port retour inclus  pour passer d’une MQ500 à une MQ500 M


La MQ500 sera supprimée du catalogue dans les mois à venir mais elle gardera toujours la compatibilité du soft et bénéficiera des nouvelles les fonctions à venir, hormis bien sûr celles qui concernent les potentiomètres motorisés.

Disponibilité : premières livraisons en septembre 2020.

D’autres informations sur le site Sonoss et sur le site Chamsys

Neumann introduit le pré-ampli micro V 402

Neumann présente le V 402, un pré-ampli micro à la pointe de la technologie avec ampli casque de contrôle intégré. Le V 402 est le tout premier pré-ampli micro autonome de Neumann, bien que la société ait créé plusieurs générations de modules de pré-amplification de haute qualité pour ses consoles de mixage, comme le légendaire V 476 B dans les années 80.

Comme ses prédécesseurs, le V 402 est conçu comme un complément idéal à tous les microphones de studio Neumann mais également des modèles haut de gamme d’autres marques. «Tous les microphones Neumann, classiques et actuels, ont des caractéristiques sonores uniques», explique Ralf Oehl, le nouveau PDG de la société berlinoise.
«Trouver un pré-amplificateur avec une fidélité sonore sans compromis n’était pas toujours facile jusqu’à présent! Le V 402 fournit le transfert de signal idéal pour tous les microphones Neumann car il est exempt de toute coloration. »

Le V 402 est un pré-amplificateur deux canaux soigneusement conçu pour maintenir l’intégrité sonore du signal d’origine. Sa circuiterie sans transformateur amplifie le signal du microphone sans coloration indésirable ni artefacts sonores. Bien que cela soit également souvent revendiqué pour les pré-amplis simples tels que ceux des interfaces audio, le V 402 est construit selon des normes beaucoup plus élevées.

«Il a fallu un processus de développement élaboré avec mesures et de tests d’écoute critiques pour créer un pré-amplificateur digne du nom Neumann», commente Sebastian Schmitz, responsable produits. « Et nous avons également inclus le côté monitoring.
Le V 402 établit une chaîne de transmission des signaux entièrement transparente s’étendant du microphone jusqu’à l’oreille de l’ingénieur. Trouver la meilleure position de microphone n’a jamais été aussi simple. »

Le V 402 est équipé d’un amplificateur de casque de qualité studio garantissant une qualité d’écoute sans compromis au stade de l’enregistrement. Des commandes de volume indépendantes pour chaque canal permettent de composer un mixage d’écoute sans latence sans affecter le signal enregistré.

Une fabrication manuelle méticuleuse allemande

En digne produit Neumann, le V 402 se caractérise naturellement par une extrême attention portée à chaque détail. L’entrée DI, notamment, est conçue pour préserver la pureté du son.
Cette entrée à forte impédance capture le son des guitares et basses électriques et des autres instruments sans aucune perte au niveau des détails et sans bruit audible.

Son filtre passe-haut commutable (60 Hz) anti-rumble, est ultra efficace sans dégradation du signal. Un atténuateur 20 dB permet d’utiliser le V 402 avec des sources délivrant jusqu’à 28 dBu (20 V) sans distorsion.
Le V 402 est intégré dans un rack 2U 19” de 89 mm x 483 mm x 242 mm. Il est en cours de commercialisation au prix de vente recommandé de 2 749 euros.

D’autres informations sur le site Neumann et sur le site Sennheiser

Ca bouge chez PikiP

Certes les temps sont durs pour la culture, mais une prise de conscience sociale et environnementale pousse les acteurs.trices du milieu musical à innover. Les solutions techniques pour la transition vers les énergies renouvelables se multiplient.

PikiP Solar Speakers entend s’inscrire dans ce mouvement, avec l’ambition de se déployer sur l’ensemble du territoire à court terme.Dans cette logique, pas moins de 6 machines sont sorties des ateliers de Pantin au cours des 3 derniers mois. Une première !

PikiP Booth, un des deux modèles autonomes disponibles

Direction le sud pour les ateliers

Pour l’équipe, le temps est venu de multiplier les horizons. La Réserve des Arts, qui héberge déjà l’entreprise à Pantin, ouvre une nouvelle antenne à Marseille. PikiP saisit l’occasion pour s’engager dans une deuxième colocatio, un beau partenariat qui se pérennise.

L’atelier prendra sa place dans le quartier des Crottes loti derrière les docks aux airs de Pantin 4 Chemins. La première mission de l’équipe sera de s’entourer d’artisans et fournisseurs locaux : découpe bois CNC, soudure, peinture, époxy. PikiP Solar Speakers cultive la proximité, une valeur primordiale au cœur de l’histoire de la marque.

Un nouveau partenaire en IDF

Mais l’entreprise reste aussi fidèle à Pantin. L’équipe du développement commercial de PikiP reste implantée à 4 Chemins.

Côté prestations, c’est MX Evénements, nouveau partenaire de la structure, qui gère désormais le secteur de Paris et sa région. Prêts à déployer les machines pour la reprise évènementielle et culturelle !

Cet été PikiP monte sur la Tour Eiffel

Après une première session de SOLAR STREAMS avec DJ 4 Climate au sein des ateliers de Pantin, PikiP & Friendsome s’associent pour passer l’été ensemble au premier étage de la tour Eiffel avec des DJ sets pour venir chiller tout l’été sur la terrase du 1er étage de la Dame de Fer ! Atmosphère détendue et vue imprenable sur Paris garantie !

Un Booth dans les airs !

Jeudi 23 juillet : Mira Ló & Riks
Vendredi 24 juillet : SHUGI & Matthus
Jeudi 30 juillet : Louisahhh & Zelpec (Takirimatia)
Vendredi 31 juillet : Paloma Colombe & Yuko Kakizawa
Jeudi 6 août : FEADZ & LeLeon
Vendredi 7 août : H2O • & Osiris
Jeudi 13 août : Calling Marian & Pilou
Vendredi 14 août: Mab’ish & Radio Fragile
Jeudi 20 août: Sara Zinger & Mamboussa
Vendredi 21 Août : Gabriel & Belaria b2b Kostii
Jeudi 27 août : Aurèle & Isa GT
Vendredi 28 août : Francesca Lombardo & MoMs


Et d’autres informations sur le site PikiP

 

Afterlife 2020 débute à Dubaï avec 100 Sharpy

Afterlight sous les beams de 100 Sharpy

Afterlife, le festival mondial de musique électronique a été organisé à Dubaï pour la première fois, en février 2020, avec en tête d’affiche le duo de DJs italiens Tale of Us.
Le concepteur lumière Pascal Bach de VEM Visionemotion a utilisé 100 luminaires Claypaky Sharpy pour offrir le look Afterlife dans l’espace monumental de l’entrepôt industriel Hangar 4.

La structure centrale, supporte 50 Sharpy…

« L’élément principal de la conception était une structure linéaire de 60 mètres au centre du hangar long de 100 mètres. Elle était chargée de 50 Sharpy et de Wash complémentaires, explique Bach.
L’idée était de créer un ensemble massif de faisceaux lumineux qui se comportent comme un seul objet de manière organique.


… dont les faisceaux forment une tente géante sous laquelle les festivaliers vibrent à l’unisson.

En général, les spectacles Afterlife sont relaxants et privilégient de jolies ambiances de détente loin des effets fous et mouvementés. Les gens doivent ressentir la musique en accord avec les visuels et les lumières sans que l’ambiance les rende fous. »
L’installation comptait aussi 25 Sharpy sur chacun des deux ponts latéraux et 30 B-EYE K10 pour créer une lueur latérale et illuminer l’homme Afterlife, l’élément emblématique du show.

« Sharpy, un luminaire largement utilisé, était le seul disponible dans la quantité dont j’avais besoin pour un prix raisonnable, note Bach. Il réunissait aussi tous les paramètres nécessaires en termes de taille, de poids et de vitesse.
De plus, il a une belle sélection de couleurs, des faisceaux fins et un frost. Il n’existe pas beaucoup d’appareils sur le marché qui peuvent produire un faisceau mince et extrêmement solide dans un petit format comme le Sharpy », ajoute-t-il.

Quand les ponts latéraux viennent en renfort, ils ajoutent encore 50 faisceaux aux tableaux.


Equipe artistique et technique d’Afterlife

Production : encodetalent
Scénographie : Andrea Cuius de Nocte
Visuels : Michael Titze
Direction artistique : Roberto Rosolin
Direction technique : Christopher Lundie
Prestataire : LighTech in Dubai


Et plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

L’Eden d’Etienne Daho avec MDG

A l’occasion de la réédition de l’album “Eden” fin 2019, l’auteur-compositeur-interprète et star de la pop, Etienne Daho, entamait une tournée de 17 concerts dans les plus belles salles de France : Philharmonie, Pleyel, Olympia. La dernière date a eu lieu en janvier 2020, évitant de justesse les mesures de confinement liées à la crise du Covid-19.

©Victorien Cayzeele

Victorien Cayzeele, jeune éclairagiste surdoué, ayant à cœur d’obtenir le meilleur rendu pour son artiste, a spécifié sans hésitation un générateur de brume MDG Atmosphere pour matérialiser la lumière de sa conception.
« Dans mon kit, je n’avais quasiment que des wash, très peu de sources spot. J’avais donc be-soin d’une densité de brouillard assez forte pour matérialiser la couleur qui baignait le plateau. Sur cette tournée on essayait juste d’avoir un niveau homogène et stable tout au long du con-cert. »

©Victorien Cayzeele

La musique, tendance électro-pop, d’Etienne Daho imposait un gros travail de concordance de la lumière avec la rythmique.
Victorien nous confie qu’Etienne fonctionne beaucoup au ressenti et n’hésite pas à laisser la vedette à un parti pris de lumière intéressant.
« Il y a des effets de couleurs saturées et des directions particulières qui ne vont pas mettre l’artiste en avant, au profit d’une proposition créative liée à l’album ou à la scénographie. »

Cette belle collaboration entre Étienne Daho et Victorien Cayzeele a débuté lors de la tournée Blitz en 2018. Victorien la décrit de cette manière : « Nous avons établi une vraie relation de confiance. Étienne est quelqu’un qui a un regard et du goût. Il va être capable d’émettre des demandes, et en même temps laisser mes intentions s’exprimer. Il y a un réel échange entre nous. »
Victorien, conscient de l’effort vocal que peut représenter une tournée pour un chanteur, apprécie par ailleurs le brouillard produit par l’Atmosphere. Dépourvu de glycol, il ne dessèche pas les cordes vocales, ce qui représente un paramètre majeur lors d’une succession de dates sur un court laps de temps.

Victorien nous explique : « Le brouillard MDG n’est pas irritant et c’est important pour certains artistes. Il est arrivé que l’on fasse des dates avec d’autres machines, à l’étranger par exemple. Etienne s’en rendait compte et s’en plaignait. »
Cette tournée s’est produite sur des scènes de 14 m d’ouverture par 10 m de profondeur mais dont la cage de scène mesure généralement 25 m x 20 m, et avec une hauteur sous plafond de 18 à 25 m.

©Victorien Cayzeele

Victorien Cayzeele précise : « La difficulté avec le brouillard c’est de devoir anticiper pour remplir l’espace, mais avec une seule Atmosphere on obtenait une bonne qualité en moins d’une heure et demie. » C’est un gain de temps mais aussi de poids car pour cette tournée, une bouteille de CO2 de 15 kg suffisait pour assurer 5 ou 6 concerts. Cette faible consommation implique une logistique réduite en termes de transport ce qui impacte moins le budget total.

Le brouillard MDG, n’encrasse pas les machines. C’est aussi un argument intéressant en tour-née par rapport à la maintenance des appareils. « Les particules des produits MDG sont sèches comparées à celles d’autres machines présentes sur le marché » précise Victorien. « La machine ne salit pas le sol comme d’autres qui laissent une tache d’huile à la fin du concert et c’est un carnage. De plus, le brouillard salit très peu les projecteurs et c’est ultra-important. »

©Victorien Cayzeele

Ce faible niveau d’encrassement permet donc de réduire la fréquence de nettoyage des machines. Victorien poursuit : « Par exemple sur Daho, la tournée était trop courte pour qu’on ait eu besoin de procéder à un nettoyage en profondeur. »

On en mesure l’importance quand le kit comporte de nombreux wash multisources led, comme nous l’explique Victorien : « Ce qui pose problème avec ce type de wash, c’est qu’il est constitué de multiples petits collimateurs en plastique quasiment indémontables (…) En tournée, on va nettoyer la surface extérieure mais pour retirer la poussière et le gras qui s’infiltrent à l’intérieur, les projecteurs doivent repartir au dépôt, ce qui n’a pas été nécessaire sur cette tournée. »

C’est S-Group, prestataire français, qui a fourni le très beau kit de cette tournée. Il comprenait :

– 1 x MDG Atmosphere
– 70 x projecteurs wash multisources leds
– 1 x Spot découpe à lampe
– 12 x barres leds cyclonale
– 16 x bars motorisées à leds

Equipe technique

Jean Maxence Chagnon : Pupitreur lumière
Antony Etienne : Chef électricien
Paola Picasso : Technicienne Lumière
Pascal Meley : Directeur de production


Plus d’information sur le site MDG

L-Acoustics Creations dévoile sa gamme de systèmes domestiques

L-Acoustics Creations, une division de L-Acoustics, se consacre à la mise à disposition des produits et des technologies audio professionnelles de la marque de Marcoussis aux environnements audiovisuels privés, résidentiels, culturels et marins de pointe.

Alors que la demande des consommateurs pour des systèmes audio et de divertissement à domicile novateurs augmente, L-Acoustics Creations répond à cette demande avec la sortie d’Archipel Sound Systems, offrant l’impact et la dynamique d’un concert en direct

Cinq systèmes L-Acoustics Creations peuvent être précommandés dès aujourd’hui sur le nouveau site L-Acoustics eStore

Fiji 2.1 – Travaillez et jouez comme un pro. Basé sur l’enceinte coaxiale compacte X4i, le Syva Sub et le tout dernier contrôleur amplifié LA2Xi, Fiji est étudié pour accompagner votre ordinateur ou animer votre salon.

L-Acoustics FIJI


Hawaii 2.1 – Basé sur la X8 coaxiale, une paire de Syva Sub et le contrôleur amplifié de 4 fois 1000 W LA4X, Hawaii est capable de sonoriser une pièce de 80m² et d’apporter des sensations inédites.

L-Acoustics HAWAII


Tahiti 2.1 – Avec une paire de colonnes Syva, deux Syva Sub et un contrôleur amplifié LA4X, le package Tahiti joint la beauté à la puissance pour une configuration assurant discretion et qualité de rendu pour des surfaces jusqu’à 200 m².

L-Acoustics TAHITI


Tonga 2.1 – Tonga transforme toute surface intérieure comme extérieure de 800 m² en salle de spectacle grâce à ses deux colonnes Syva, deux renforts de basses Syva Low et quatre Syva Sub, l’ensemble contrôlé et amplifié par deux LA4X. Fidélité, dynamique et sensations garanties pour tout type de source sonore.

L-Acoustics TONGA


Ibiza 2.0 – Découvrez chez vous le retour utilisé par les meilleurs DJ de la planète. Basé sur 3 Kara II bi-amplifiées et une paire de subs SB18 par côté et amplifié et contrôlé par une paire de LA12X, le plus gros moteur de L-Acoustics, Ibiza est un système énorme.

L-Acoustics IBIZA


D’autres systèmes sur mesure peuvent être composés par un réseau d’intégrateurs audio-visuels résidentiels en voie de développement.

« Un besoin se fait sentir en systèmes domestiques très haut de gamme afin de pouvoir profiter des performances enregistrées ou en stream des artistes, » nous explique Nick Fichte, le Business Manager de L-Acoustics Creations.

Nick Fichte

« Par conséquent, l’intérêt pour les meilleurs systèmes de sonorisation à domicile monte en flèche et L-Acoustics Creations est particulièrement bien placé pour répondre au désir de restituer les sensations d’un concert à la maison.
Nous avons mis trois décennies d’expérience audio professionnelle à créer des packages clé en main qui transforment le contenu musical en une expérience qui satisfait les audiophiles les plus exigeants. »

Les packages domestiques L-Acoustics Creations peuvent être pré-commandés dès maintenant. Visitez le site L-Acoustics Creations pour découvrir en détail les systèmes et connaître leur prix.

Les ventes en ligne bénéficieront aux fournisseurs certifiés L-Acoustics et aux partenaires via un programme de recommandation volontaire permettant des remises spéciales pour les clients.
D’autres informations ainsi que les prix des packages sur le site L-Acoustics Creation et sur le site eStore L-Acoustics

L’Européen avec Studio Novum devient Pur

Tout commence à l’Européen, un théâtre né en 1872, niché juste derrière la place Clichy à Paris et hébergeant aussi l’école Hourdé dont la spécialité est de dispenser une année de prépa avant d’attaquer les écoles d’art ou bien d’offrir un cycle complet. Cette école a eu un rôle essentiel en 1987, celui de sauver l’Européen d’une reconversion en parking en s’y implantant.

La façade de l’Européen où des bonshommes de Mesnager se partagent la façade avec d’autres œuvres d’artistes graffeurs. Vous êtes prévenus, ici l’art, on connaît et on aime.

Spectacle et apprentissages se partagent depuis les lieux et tout le monde se plie de bon aloi aux horaires et silence qu’impliquent les élèves qui s’y pressent avec, en contrepartie pour ces derniers, le contact direct avec le métier et les artistes, et surtout une salle de 350 places avec ses dépendances pour apprendre le spectacle vivant. Il y a une vraie dynamique entre les deux.

Studio Novum

Souvenirs… Bernard Garabédian à gauche et Sébastien Beslon pour SpotMe.

Studio Novum quant à lui conçoit et développe des solutions interactives et innovantes comme des lutheries numériques afin d’offrir aux artistes des passerelles créatives avec la technique.
Gros avantage de cette agence, elle effectue de la Recherche & Développement de façon indépendante et on lui doit déjà la création de SpotMe pour Robert Juliat qu’on ne va pas vous décrire tant nous l’avons déjà fait dans ces colonnes.

Bicéphale, elle repose sur les idées et la compétence de Bernard Garabédian à la conception et au développement technique et Sébastien Beslon à la définition du projet et sa gestion. Tous deux sont jeunes, mais pas trop car déjà vieux de la vieille dans le spectacle vivant, ce qui est rassurant.

SLU : Comment fonctionne ce triptyque l’Européen, l’école Hourdé et Novum…

Sébastien Beslon : Toute l’activité spectacle et école ainsi que les murs appartiennent à l’école Hourdé. Depuis qu’ils ont repris les lieux, ils ont mené en parallèle la gestion de l’école et de l’activité salle de spectacle. Lorsque le fondateur Philippe Hourdé est décédé, ses deux fils Thomas et Julien ont repris le flambeau et confié la partie spectacle à Beslon Management.
C’est ainsi que depuis 2009 j’ai en charge la gestion et la programmation de l’Européen avec mon associé Bertrand Yde. Une sorte de délégation de service. Studio Novum existe par ailleurs, a ses locaux propres et vient en quelque sorte tester ses produits et inventions ici à l’Européen et aussi au Théâtre de Longjumeau qui dispose d’une surface supérieure. Bernard passe donc nous voir assez souvent mais n’est en rien résident ici.

La salle de l’Européen servant à la fois au spectacle comme d’amphi pour y donner des cours. Au fond à gauche, on aperçoit la régie. Les bancs dans la fosse circulaire peuvent être retirés augmentant d’autant la jauge.

SLU : vendredi 13…

Sébastien Beslon : A midi, j’apprends comme tout le monde qu’on ne peut pas jouer le soir. Naïvement je me dis, ça ne va durer que quelques semaines le temps de voir qui l’a et qui ne l’a pas… On n’a rouvert en petite jauge que le 22. De 350 on est passé à 240 mais ça va évoluer à la fin des vacances si tout va bien.

SLU : Vous avez donc 350 assis…

Sébastien Beslon : Et 400 maxi quand on retire les bancs et on crée une fosse. Les sièges entourent à 210° la scène et il n’y a pas de mauvaises places ou d’angles morts. On tourne entre 350 et 400 représentations par an en double horaire et à 95 % de taux de remplissage.
Sauf cette année… On n’avait pas anticipé un virus. On joue beaucoup d’humour One Man, de l’impro et un peu de musique mais pas trop bruyante. On a des émergences et on a trouvé le bon mix de shows musicaux, le style et la pression acceptable pour nos voisins (rires).

SLU : Vous avez un système quasi vintage…

Bernard Garabédian : En quelque sorte, mais on a changé les dômes des moteurs et il est en parfait état. Il nous permet de maîtriser les niveaux. Même des artistes comme Yannick Noah ou Calo ont joué avec nos MTD115a. On a calé le SB218 avec quelques points d’EQ savants inspirés par un certain Alain Français avec qui j’ai eu la chance de travailler chez De Pref et franchement, ça sonne encore bien.

La scène vue depuis la salle. Le système est accroché sauf le sub qui est encastré sous le proscenium.

SLU : Arrive donc le 13 mars. Vous fermez mais, contrairement à d’autres producteurs et gestionnaires de salles, vous ne baissez pas les bras.

Sébastien Beslon : Si, les premières semaines on est comme tout le monde, c’est le coup de bambou, et puis on commence à réfléchir et la première idée qui nous vient c’est l’aérosol bien chimique.

Bernard Garabédian : Notre salle a la particularité d’y voir défiler jusqu’à 1 000 personnes par jour entre étudiants et spectateurs, il fallait donc qu’on puisse la « nettoyer » et garantir à chaque groupe de ne pas risquer de contaminer l’autre.

Bernard Garabédian, cofondateur de Studio Novum et « homme à la blouse blanche » de la structure.

Mais l’aérosol plusieurs fois par jour est onéreux, écologiquement c’est un désastre et cela veut aussi dire exposer l’équipe de permanents et les étudiants à de fortes doses d’agents nocifs. On a donc vite abandonné l’idée.
Je me suis souvenu à ce moment-là d’une petite boîte à lumière bleue où ma sœur coiffeuse mettait pour la nuit ses peignes et ciseaux afin de les désinfecter et je suis tombé sur la pub d’Osram qui avec Philips et Sylvania, fabrique des tubes émettant des UV-C germicides.

SLU : De là est née l’idée d’en déployer dans les salles pour les traiter.

Bernard Garabédian : C’est ça. On s’est intéressé de très près à cette technologie tout en acceptant ses mauvais côtés à savoir la forte nocivité pour la peau et les yeux, mais aussi pour certaines autres matières ce qui nous a poussés à immédiatement réfléchir à une mise en œuvre très sécurisée et automatisée.

SLU : Quel est le principe germicide de cette source lumineuse ?

La raie blanche mais invisible correspond à la portion de spectre utile et germicide dans la bande UV-C, les petites « scories » visibles en bas du graphique apportent la faible luminosité constatée à l’allumage des tubes.

Bernard Garabédian : Ses rayons très spécifiques, on parle d’un spectre très serré et centré autour des 254 nanomètres, dégradent tous les germes et évitent leur prolifération.
On travaille avec deux valeurs, la puissance d’émission par surface et un temps d’émission nécessaire afin de détériorer les germes et on se base sur les abaques donnés par les fabricants. Il faut savoir que c’est une technologie déjà employée avec succès depuis de nombreuses années dans le domaine médical.

Une paire de tubes TUV 36W T8 Philips débusqués dans les cintres de l’Européen.

SLU : A quelle hauteur doivent se situer les tubes pour être efficaces ?

Bernard Garabédian : Entre deux et quatre mètres et demi du sol. Nous attendons notre radiomètre UV-C d’ici la fin juillet pour pouvoir vérifier précisément l’exactitude des abaques et la dosimétrie des rayons à chaque endroit de la salle.

SLU : Pour une salle plus haute il faudrait équiper des perches afin de placer les sources à la bonne distance?

Bernard Garabédian : Oui par exemple, ou multiplier les sources. Nous allons étudier précisément tous ces cas de figure. On connaît le temps nécessaire et la puissance par surface, avec le radiomètre et un peu de maths on trouvera des solutions.
Pour la circulation de l’air il existe aussi des sources lumineuses qui se placent dans la climatisation et garantissent la destruction des germes. Cela existe aussi depuis pas mal de temps.

L’avantage de notre solution comparée à un aérosol où il faut tout fermer est de pouvoir « nettoyer » la salle tout en assurant le renouvellement de l’air. Quand on sait qu’à cause de la circulation du SARS-CoV-2, nous devons couper la ventilation durant chaque show, c’est intéressant de savoir qu’on peut traiter et renouveler l’air en même temps. Pour les spectateurs qui rentrent, c’est une garantie d’avoir de l’air frais et une salle saine.

Une image de la salle de l’Européen prise par un photographe ayant utilisé un retardateur. Les couleurs sont bien entendu la représentation qu’en fait un capteur soumis à des raies qu’il ne comprend pas et d’autres qu’il n’aime pas spécialement. Remarquez le nombre de tubes et l’uniformité de « l’éclairement »

SLU : Quelle est la durée de vie d’un tube ?

Bernard Garabédian : 8 000 heures avec une perte de luminosité dans le temps dont on tient compte pour garantir son action virucide. Nous avons aussi fait le choix d’en employer deux dans des réglettes grillagées afin de les protéger lors du montage des éclairages d’un spectacle. Cela n’obère pas la qualité du rayonnement.
On protège plus d’un choc qui peut intervenir dans nos métiers plus que d’une rupture en fonctionnement qui de toute manière n’interviendrait qu’en l’absence de toute personne.

Les tubes Philips employés par deux pour diminuer le temps de désinfection et protégés par une grille anti maladresses. Comme vous pouvez le remarquer, il n’y a pas de réflecteur derrière les tubes. Il aurait amélioré le rendement de ces derniers mais généré aussi une gêne visuelle en renvoyant les faisceaux des projecteurs scéniques.

SLU : Pourquoi deux tubes ?

Bernard Garabédian : Pour gagner du temps en augmentant la puissance du rayonnement par unité de surface. Dans notre cas on passe de 30 à 15 minutes pour une désinfection.

SLU : Vous avez choisi des tubes Philips.

Bernard Garabédian : Les trois marques offrent des produits similaires en efficacité et durée de vie. Nous avions choisi des sources Osram pour bénéficier aussi de leurs réglettes équipées d’un capteur de mouvement qui coupe immédiatement le fonctionnement en cas de présence.
Malheureusement la marque a été en rupture de stock (Désormais Dimatec livre sans problème NDR). Nous avons donc basculé sur Philips et continué la conception et la construction d’un système complet de gestion de présence via des capteurs, des contacts et nous y avons ajouté des caméras pour sécuriser le personnel pendant la désinfection.

Côté salle, un détecteur volumétrique placé sous le bloc autonome d’éclairage et de sortie. Sa portée est de 12 mètres.

SLU : Le système est automatique ? Il n’y a pas de commande manuelle des tubes ?

Bernard Garabédian : Le système est automatique et l’alimentation des tubes n’intervient qu’après avoir tapé l’un des codes utilisateur sur les pupitres de commande tactiles et surtout une fois un nombre important de vérifications générées par une centrale à laquelle aboutissent divers senseurs.

A l’Européen par exemple nous avons 9 battants de portes qui donnent accès à la salle et tous disposent d’un capteur. Nous avons aussi 6 détecteurs volumétriques couvrant toute la salle et un dernier dans un volume additionnel auquel on accède via une échelle de pompier qui donne dans la salle.

La visualisation de l’état via un écran et des leds rouges clignotant pour attirer l’attention. Ici le message est « Porte 1 – Désinfection interrompue » Nous avons volontairement bougé le battant et le capteur l’a détecté.

A chaque accès de la salle se trouve un écran affichant l’état du système et lorsqu’on lance le processus, chacun d’entre eux affiche un message écrit interdisant l’accès avec un décompte, et un message préenregistré d’évacuation pour désinfection est diffusé par le système son dans la salle durant tout le cycle.

On ajoutera probablement un gyrophare pour que d’éventuels techniciens au casque ou de visiteurs mal entendants disposent d’une alerte visuelle. Des arrêts d’urgence sont prévus à chaque porte qui, bien entendu, ne se verrouille pas.
En cas d’intrusion, les tubes sont coupés avec une latence d’un centième de seconde. Centrale, détecteurs, capteurs, boutons d’arrêt, tout est en réseau gigabit et testé constamment, switch gigabit programmable inclus. En cas de défaillance, les tubes ne peuvent pas s’allumer.

Le clavier tactile de commande avec à côté un bouton d’arrêt d’urgence.

Enfin l’ensemble de ces étapes, mise en marche, fin, interruption etc, est mémorisé sur un log et donne lieu à un envoi de SMS à l’administrateur par la centrale. Les différents codes personnels employés pour démarrer un cycle sont aussi exploités pour assurer la traçabilité.
Un écran est enfin prévu pour le public qui accède à la salle afin de l’informer de la bonne tenue d’une désinfection, un gage de sérieux très utile pour le rassurer.


SLU : Comment chaque module et les différents capteurs sont-ils alimentés ?

Bernard Garabédian : En POE par le switch. Le système dispose d’un système d’exploitation volontairement très petit et en Linux. Deux logiciels tournent en même temps et un surveille que l’autre fonctionne. En cas de défaillance, tout est arrêté. Il en va de même avec l’alerte incendie de la salle. Si elle est percutée, cela rend impossible l’allumage des néons pour d’évidentes raisons de sécurité.

SLU : J’imagine qu’on ne peut pas programmer de cycles.

Bernard Garabédian : Non absolument, la présence d’un humain pour le lancer sur site après un contrôle visuel dans la salle est indispensable. Après cette première vérification, on lance un premier message audio d’évacuation immédiate, on revérifie dans la salle que personne ne s’y trouve et seulement après on enclenche le processus de mise en route des tubes.

L’afficheur signalant qu’une des portes n’est pas fermée et interdit donc la mise sous tension des tubes.

SLU : A-t-on une idée de la dangerosité pour une personne en temps d’exposition ?

Bernard Garabédian : Bien sûr. Sans équipement spécifique en termes de vêtements pour couvrir entièrement la peau et de lunettes, la norme de référence est la NF EN ISO 15858 du 14 octobre 2016 : APPAREIL UV-C – Information sur la sécurité – Limites admissibles pour l’exposition humaine.
Avec nos tubes qui ont une irradiance à 1 mètre de 145 µW par cm², en tenant compte de leur hauteur la plus basse et de leur nombre, on obtient 1 minute d’exposition maxi sans protections. Mais cela est bien entendu déconseillé et on s’oppose formellement à la présence de quiconque durant chaque désinfection à l’Européen.

SLU : Quels sont les effets des UV-C sur les matériaux ?

Bernard Garabédian : Nous avons effectué un échantillonnage des matériaux présents à l’Européen y compris un SM58 et les avons placés à une distance des tubes et à un temps de rayonnement calculé pour simuler l’équivalent de 5 000 doses nécessaires à une désinfection.

Seuls les matériaux blancs sont visuellement impactés. Un léger voile jaune apparaît sur du papier classique 80 grammes et sur papier glacé blanc 450 grammes. Sur du plastique blanc, c’est plus subtil et le flash a permis de faire ressortir une très légère teinte des zones exposées. Il semble aussi que le plastique soit un peu plus rigide, plus cassant. On va effectuer des mesures pour bien cerner cela.
Sur les tissus (noir et rouge), le bois verni (dos de siège), les gélatines, les mousses acoustiques, les micros et les capots de flight, rien à signaler au niveau visuel. Le micro ne présente pas de différences sensibles dans sa réponse en fréquence en dehors des variations propres aux tolérances admises par son fabricant.

SLU : Il est donc prévu de désinfecter aussi toute la régie, les câbles, les micros…

Bernard Garabédian : C’est l’idée. Il suffit de sortir les émetteurs, les récepteurs ceinture et l’ensemble des appareils qui seront employés y compris les douchettes des gens de l’accueil ou les talkies, et de les placer idéalement debout sous un tube, d’où nos tests d’impact. On va aussi cet été équiper en tubes UV-C les couloirs et les loges artistes pour rassurer au maximum ces derniers et on projette d’en faire de même avec les locaux de l’école.

La fine équipe qui nous a reçus à l’Européen, réunie dans son foyer. De gauche à droite Sébastien Beslon, Bernard Garabédian et Antoine Valette le régisseur de la salle et qui nous a ouvert toutes les portes !

SLU : Qui a investi pour cette première installation de votre système ? Et au fait, il s’appelle comment ?

Bernard Garabédian : Studio Novum va le commercialiser sur le nom de Pur et c’est l’Européen qui a choisi de s’équiper et ainsi devenir la première salle de spectacle et à la fois amphithéâtre pour les élèves de l’école Hourdé à garantir une désinfection sans produits chimiques et en 15 minutes. Au lieu de renouveler notre vénérable système son, nous avons préféré la sécurité.

Sébastien Beslon : Annoncer qu’on a une salle désinfectée peut s’avérer un bon choix et on pourra dire au public – vous avez plus de garanties chez nous que dans le métro !

SLU : Pur peut être commercialisé en l’état ?

Bernard Garabédian : Le système fonctionne et est sûr. Il nécessite d’être adapté à chaque lieu et est complètement sur mesure, mais il dispose de modules qui ont été créés et programmés spécifiquement pour lui, donc la réponse à ta question est oui. Nous avons un certain nombre de démos programmées et l’intérêt est certain et risque de déborder du simple spectacle. L’événementiel et quelques grandes marques cherchent des solutions.

Sébastien Beslon : Pour un directeur de salle, pouvoir offrir une climatisation mais aussi une désinfection performante est un plus. Il faut rassurer les spectateurs et faire repartir le marché. Notre métier c’est le live. Il est en revanche vrai que certaines architectures et tailles de salles rendront notre système difficile à mettre en œuvre tel quel, ou avec les mêmes temps très courts de désinfection. On pense à d’autres solutions plus mobiles.

SLU : Qui dit commercialisation dit prix…

Sébastien Beslon : Il est tellement dépendant de la nature de la salle, de son câblage et de sa taille que c’est difficile à établir sans avoir un plan sous les yeux. On travaille en tout cas à cette question pour pouvoir être en mesure de donner une fourchette rapidement.

L’entrée de l’Européen, espérons bientôt bruissant de dizaines de spectateurs impatients ou repus de bonnes grosses rigolades, une des spécialités des lieux.

Et ça marche ?

La démo qui nous est faite ne souffre d’aucune critique. Pur, c’est ceinture et bretelles et quelle que soit la tentative de prendre à défaut le système, le résultat est toujours le même. Les tubes sont coupés, le défaut est tracé et un SMS est envoyé pour signaler l’interruption et la raison de cette dernière. Nous n’avons pas aperçu de lumière durant la désinfection, le spectre visible étant particulièrement faible en taille et puissance, mais une très légère odeur d’ozone prouve le bon fonctionnement du système.

Sa rapidité est aussi un atout, de même que sa traçabilité et la sécurité de son emploi, sans oublier que la technique de l’émission d’UV-C à 254 nm est parfaitement efficace et communément employée depuis des années pour désinfecter l’eau, l’air et des lieux aussi sensibles que des blocs opératoires pour les virus existants et à venir. Enfin des certifications garantiront sous peu l’ensemble du process de Pur. Bravo à Novum, gageons que leur prochaine trouvaille marque la fin de cette période noire du spectacle vivant.

Et une petite dernière pour accompagner la mise en vente de nombre de salles parisiennes et soufflée par Seb Beslon : tu sais comment tu deviens millionnaire dans le spectacle ? Tu commences milliardaire !

D’autres informations sur :

– Studio Novum
– La salle
– L’école

Ayrton Domino, 51 000 lumens pour les grandes jauges extérieures

Armé pour braver les climats hostiles, ce Profile à led, résiste à tout, l’eau, le sable, la neige avec son indice de protection IP 65. Son énorme flux en sortie, 51 000 lumens vient d’une source à leds blanches de 1 000 W. Il vient coiffer la gamme IP 65, initiée par le Profile Perseo.

Domino, copieusement arrosé dans le théâtre d’eau d’Aquatic Show.

Contre vents et marées Ayrton poursuit le développement de sa gamme de projecteurs en cochant progressivement toutes les cases : proximité, moyenne puissance et grande puissance en Spot, Profile et Wash à haut rendement. Les projecteurs destinés à travailler à l’abri dans les salles portent des noms de vent alors que les machines classées IP 65 s’attribuent des noms de yacht.

Dans un parc de machine, on reconnaît la gamme IP aux gouttelettes moulées dans les capots. Perseo, le premier profile de la gamme IP65 affiche un flux intermédiaire de 32 500 lumens d’une source led blanche de 500 W. Ce nouveau Profile Domino annonce 51 000 lm en sortie optique avec un moteur de 1 000 W.

Signe de reconnaissance de la gamme IP65, les gouttelettes moulées sur les capots.

Il est disponible en deux versions. Domino-S privilégie le flux ; Domino-TC répond avec un IRC élevé. Il combine la source et l’optique de Huracán-X et les fonctions du Khamsin, dans un boîtier classé IP65.
Domino peut donc résister aux grands écarts de température, au vent et au brouillard salin, à la pluie, à la grêle, au sable et à la poussière.

Pour une efficacité maximale, il utilise un système de refroidissement liquide avec six ventilateurs submersibles classés IP68 à l’extérieur de son boîtier étanche. Équipé d’un objectif frontal de 178 mm, son système optique est constitué de 13 lentilles pour un rapport de zoom 10:1 et une plage de 6 ° à 60 °. L’optique fournit un faisceau extrêmement uniforme sans point chaud et reproduit des images impeccables sur toute la plage de zoom.

Voici la vidéo de démonstration de 12 Domino intégrés dans un spectacle d’Aquatic Show

Ayrton – Domino – Presentation from Ayrton on Vimeo.

Domino utilise une trichromie soustractive CMY associée à un CTO progressif et à une roue de six couleurs pour produire des couleurs pastel et saturées. La section découpe reprend la cassette 4 couteaux à fermeture totale.
La section effets propose 14 gobos verre HD interchangeables sur deux roues, une roue d’animation standard et une roue multicouche CMY, un iris à 15 lames, deux frosts, deux prismes rotatifs (un circulaire à 5 facettes et un linéaire à 4 facettes), un effet sparkle dynamique à vitesse et fade réglable et des filtres d’optimisation de CRI et TM30.

Domino sur fond de projection de la roue d’animation CMY

Domino-S fournit une lumière blanche 7 000 K avec un flux de 51 000 lumens. Domino-TC est calibré à une température de couleur de 6 000 K avec un IRC supérieur à 90 et TM30 très élevé pour optimiser le rendu des couleurs. La machine est ultra-compacte 84 cm de haut au regard de ses performances, et pèse, 52 kg.

Domino est conçu pour les décors de la taille d’un stade et une utilisation extérieure intensive. Ce projecteur à ce jour livrable par son distributeur Axente.

D’autres informations sur le site Ayrton et sur le site Axente