Shure diversifie sa distribution pour se renforcer en France

Shure, leader mondial de la fabrication de micros et d’appareils électroniques audio, annonce le renforcement de sa stratégie de distribution sur le marché français via des partenariats accrus.

Objectif : accompagner les ambitions de la marque et au-delà de sa position de leader dans le domaine de l’audio professionnel, s’imposer en France auprès des acteurs du secteur de l’Intégration et pénétrer le marché grand public.

UNE POLITIQUE DE DISTRIBUTION RENFORCÉE EN RÉPONSE AUX ÉVOLUTIONS DES MODES DE CONSOMMATION.

Depuis sa création en 1925, Shure contribue à façonner l’industrie du son live, fédérant autour d’elle une communauté de professionnels, mélomanes et audiophiles. Forte de cet héritage et réputée pour la qualité et la performance de ses microphos, Shure a engagé une stratégie de diversification. Pour ceci faire Shure a décidé d’étendre son réseau de distribution en s’appuyant sur une nouvelle stratégie de partenariats.

En complément de celui historique avec Algam, premier diffuseur de matériel de musique en France, Shure s’engage dans une alliance stratégique avec le distributeur spécialisé Sidev afin de conforter sa position sur le marché de la visioconférence et développer sa visibilité auprès des professionnels de l’IT.

En parallèle, Shure poursuit son développement sur le segment grand public en s’appuyant sur CMS Distribution. Via sa filiale française Avesta, spécialiste des solutions nomades, le grossiste sera chargé de développer le référencement physique et digital de la marque auprès des grandes enseignes.

Cette approche holistique de la distribution, alliée à de nouvelles ressources et un champ d’expertises élargi, permet à Shure de renforcer sa présence et sa visibilité en France, tout en accompagnant l’évolution des modes de consommation portée par l’essor du sans fil et de la visioconférence.

« Grâce à Algam, présent à nos côtés depuis près de 15 ans, » déclare Guillaume Le Royer, Market Development Director, Shure France, « Shure a réussi à s’implanter durablement dans les magasins de musique et auprès des plus grands prestataires qui accompagnent les tournées d’artistes et interviennent aussi sur les plateaux de télévision et radio. Nous lui renouvelons notre confiance et continuerons de nous appuyer sur ses compétences en tant que leader de la distribution sur le cœur de métier de Shure.

En parallèle, les partenariats que nous venons d’établir avec les distributeurs spécialisés IT, Sidev et CMS Distribution, nous permettront de toucher de nouveaux utilisateurs et différents clients finaux. »

LA VISIOCONFÉRENCE, UN RELAIS DE CROISSANCE NÉCESSITANT POUR SHURE D’ADAPTER SA DISTRIBUTION ET D’ÉLARGIR SON CHAMP D’ACTION AUPRÈS DE L’ÉCOSYSTÈME IT FRANÇAIS.

En France, les enjeux de plus en plus complexes autour de la prise de parole, de la connectivité et de l’organisation du travail à l’ère du numérique, s’accompagnent d’une hausse des besoins en termes d’investissements audio. Après les grèves, le confinement n’a fait que confirmer l’impulsion donnée au télétravail, qui s’est désormais imposé dans la culture de l’entreprise. Dans ce contexte, les directions informatiques anticipent une croissance de la visioconférence et réaffectent leurs budgets pour être en mesure de proposer des réunions virtuelles compatibles avec tous les systèmes utilisés.

Ces nouveaux usages nécessitent un champ d’expertises élargi et de nouvelles ressources sur le terrain afin de sensibiliser et éduquer les utilisateurs et clients finaux et faciliter une prise de conscience de leurs enjeux. En parallèle, la disponibilité prochaine de solutions audio, adaptées à une grande variété d’applications et de salles de conférence, implique pour Shure de renforcer sa visibilité et sa présence auprès des intégrateurs et professionnels de l’IT.

Guillaume Le Royer

« Tous les musiciens ont déjà un micro, voire plusieurs. Radios, télévisions, productions et prestataires ont déjà des micros, » explique Guillaume Le Royer. « Ces sont des marchés de renouvellement, alors que l’intégration s’apparente davantage à un marché de création de lieux avec des besoins de captation.
Il faut donc expliquer, éduquer, démontrer, tester, valider des solutions qui correspondent à de nouveaux usages, pour faire comprendre que, au-delà de la qualité vidéo, celle audio est un must-have et c’est encore plus vrai aujourd’hui. »

Guillaume Le Royer continue, « Depuis que la visioconférence est entrée dans les mœurs, les DSI revoient leurs priorités et placent l’expérience utilisateurs en tête de leurs préoccupations. La question est de savoir si leur salle de réunion est compatible avec les systèmes utilisés par les collaborateurs, clients et fournisseurs. La multi-compatibilité est devenue essentielle. Et dans un écosystème qui prend plus d’ampleur, Shure doit accroîtrevla visibilité de ses produits et solutions sur un marché en forte croissance. »

L’expérience de Sidev dans le déploiement de solutions AV-over-IP, alliée à sa culture de l’Intégration et une équipe sur le terrain d’une vingtaine de commerciaux, permettra à Shure de valoriser son approche, sa compétence et son savoir-faire dans l’innovation audio, sur un réseau de distribution étendu. De son côté, Sidev pourra désormais proposer aux DSI un projet d’intégration audio-vidéo-informatique complet et cohérent, quel que soit le type d’environnement, pour une captation audio optimale et un budget maîtrisé.

William Zadnik

«Shure doit s’adapter au marché français sur lequel des domaines de compétence comme l’audiovisuel, l’informatique et la vidéo convergent de plus en plus. Les très gros distributeurs issus de l’IT ont tous en leur sein, aujourd’hui, une filiale assignée AV.
Pour les accompagner Sidev aura accès à 100 % de notre catalogue de solutions et pourra les proposer câbles, écrans, caméras, micros, codecs…
Les DSI pourront ainsi voir leurs projets d’intégration être déployés de A à Z, sans multiplier les fournisseurs », précise William Zadnik, Senior Applications Engineer, Shure France.

D’autres informations sur le site Shure

Les amplis d’installation Powersoft sont désormais certifiés EN 54-16

La norme EN 54-16 spécifie les exigences minimales et les tests de laboratoire pour assurer un niveau de sécurité pour la voix de contrôle d’alarme et de signalisation dans le cadre d’un système d’alarme incendie.
La certification nouvellement obtenue couvre la gamme d’amplificateurs dédiés à installation fixe de Powersoft, notamment les Ottocanali, Quattrocanali, Duecanali, ainsi que la série X.

Les systèmes d’évacuation sont reconnus comme étant un moyen efficace de produire une bonne réponse chez la plupart des gens lors de l’utilisation du guidage vocal dans les situations d’urgence, par opposition à celle au texte écrit et au signal d’alarme, auxquels moins de la moitié seulement des personnes réagissent utilement.
Il a été démontré que l’emploi de messages vocaux diminue considérablement le temps de réponse et offre la possibilité de guider les personnes vers la voie d’évacuation la plus sûre.

Avec cette certification, nos clients peuvent investir dans des amplificateurs non seulement dans le cadre d’un système de divertissement, mais également en tant que système d’alarme vocale. Les amplificateurs Powersoft offrent désormais des solutions d’évacuation dans l’Union Européenne. Les intégrateurs, les consultants et les utilisateurs peuvent désormais bénéficier de la large gamme d’amplificateurs de la marque italienne également à des fins de sécurité.

Les tout derniers modèles prêts pour l’EN 54-16, DueCanali 6404 DSP et Quattrocanali 8804 DSP.

Pour les entreprises, la certification de la large gamme d’amplificateurs Powersoft apporte un niveau de rentabilité inédit aux infrastructures d’évacuation. Les amplificateurs pouvant désormais être utilisés dans le cadre d’un système de divertissement (comme la musique de fond) ainsi que d’un système d’urgence, il n’est pas nécessaire d’investir dans des équipements supplémentaires pour un système d’alarme vocale certifié.

Esthétiquement et d’un point de vue réseau, un système deux-en-un offre également une infrastructure moins lourde et visible. Autre avantage, la compatibilité totale des produits Powersoft avec des équipements d’autres marques permet le déploiement d’amplis plus récents et puissant sans avoir besoin de renouveler l’ensemble de l’installation audio.

Marc Kocks

« Nous cherchons toujours des moyens d’accompagner au mieux nos clients, et la certification EN 54 est une nouvelle étape en ce sens », a commenté Marc Kocks, directeur du développement commercial de Powersoft et responsable mondial de l’ingénierie de l’intégration.
« Sécurité et fiabilité ont toujours été une priorité absolue pour nous et cette certification offre désormais à nos clients un équipement de grande qualité et sécurité d’emploi pour leur infrastructure EN 54. »

Bien que la spécification EN 54 couvre toute l’Union Européenne, les codes de pratique locaux doivent être pris en compte lors de l’installation des systèmes d’alarme vocale, car ils peuvent différer en termes de performances et de critères de conception de pays en pays, et peuvent nécessiter que les produits utilisés soient conformes à la spécification EN 54-16 en fonction de la taille et de la complexité d’un projet.
La plupart des codes de pratique autorisent des écarts par rapport à la norme, pour autant que ces écarts soient bien documentés, justifiés et évalués en fonction des risques.
« La certification EN 54-16 de notre gamme de modèles pour l’intégration déjà réputée pour sa fiabilité va lui ouvrir les portes des infrastructures EN 54 ou de toute installation qui s’écarte légalement de cette norme, » conclut Kocks.

Plus d’informations sur le site Powersoft

 

Avant-Scènes installe des projecteurs Chauvet Pro au Manège, de Reims

Le Manège de Reims avec son cirque en forme de polygones à 16 côtés, est une Scène nationale qui accueille un projet « 100 % mouvement », dédié à la danse, au cirque et aux marionnettes.

Pour favoriser la diversité des spectacles produits dans ce lieu, un système d’éclairage d’éclairage polyvalent a été installé par la société Avant-Scènes intégrant une série de projecteurs Chauvet Professional.
En collaboration avec Cédric Barbillat, régisseur lumière du Manège de Reims, l’équipe d’Avant-Scènes a complété l’équipement de cette jauge de 1 000 places avec 16 COLORado 2 Quad Zoom, 6 Maverick MK1 Spot et 10 Maverick MK2 Wash.

Ils sont positionnés sur le gril du cirque pour offrir une couverture et une flexibilité maximales. « Avec les asservis, il est maintenant possible de créer des plans de feu avec beaucoup plus de possibilités que précédemment avec le trad, sans quasiment aucune contrainte », déclare Benjamin Labourot, Directeur d’Avant-Scènes.

« La partie intéressante de ce projet était de trouver un produit qui puisse correspondre à presque toutes les configurations possibles d’une installation de cirque, tout en étant capable d’accueillir la grande variété des spectacles programmés par le Manège.

« L’Équipe du Manège recherchait un projecteur avec un flux lumineux suffisamment puissant pour éclairer à une hauteur de 14 m, tout en étant capable de projeter un faisceau assez étroit », précise M. Labourot. « Les Maverick répondent à ces critères en général. De plus, ils sont assez compacts pour être déplacés régulièrement dans l’installation et assez robustes pour le supporter ».

Dans l’attente de l’ouverture en septembre d’une saison forte de 51 projets, le Manège propose durant l’été un ensemble de manifestations dans et hors les murs (Exposition, interventions poétiques, projet interactif en ligne, balades accompagnées, visites nocturnes, fête foraine chorégraphique, résidences…).
Les fans qui se rendront dans ce lieu enchanteur s’émerveilleront de sa beauté particulière. Ils pourront également assister à des spectacles rendus encore plus captivants par un système d’éclairage aussi polyvalent que ce bâtiment lui-même.

D’autres informations sur le site Chauvet Lighting France

 

Julien Bourgeois s’est éteint le 25 juin dernier

Un des techniciens les plus talentueux en matière d’installation Leds nous a quittés le 25 juin dernier. Julien Bourgeois était un époux, un père et le président de la société Canal Led. Nous nous sommes rapprochés de Fabrice ‘Tom’ Azoulais, son collègue et ami depuis 22 ans.

A droite Julien Bourgeois avec son collègue et ami Fabrice ‘Tom’ Azoulais.

Fabrice très affecté par ce départ, nous raconte comment il s’est lié d’amitié avec Julien alors qu’ils étaient collègues chez Euro Media. Julien assurait l’accueil et la sécurité du bâtiment 233, à la Plaine Saint Denis qui accueillait le plateau du Hit Machine. Tom était chef électro au magasin lumière dirigé par Alain Duc.
Après plusieurs années, portés par une envie de projet commun, ils décident de créer la société Canal Leds. « Julien a eu cette idée car on  parlait beaucoup de leds. Lui avait un appui et c’était un peu ma spécialité ».

Julien a alors appris un nouveau métier sur le terrain, celui d’installateur, jusqu’à devenir un des spécialistes les plus doués de ce secteur. Il travaillera entre autres pour France TV ou Disneyland Paris.
C’est Fabrice qui lui a appris les ficelles du métier et ces dernières années, Julien a pris le relais jusqu’à gérer l’intégralité des chantiers pendant que Fabrice se consacrait aux prescriptions et à la conception des projets.

Julien était respecté par ses collègues qui appréciaient sa gentillesse et son professionnalisme. Premier arrivé sur les chantiers avec le matériel et il était toujours le dernier parti laissant son chantier rangé.
Il nous manquera… A sa femme Béatrice, son fils Jordan, sa mère Nicole et sa sœur Virginie nous adressons nos sincères condoléances.

Une cagnotte a été créée à l’attention de ceux qui souhaitent soutenir sa famille. Si vous voulez participer, cliquez ici

Les obsèques de julien se dérouleront le mercredi 15 juillet. Sa famille convie tous ceux qui le souhaitent, à lui rendre un dernier hommage,

Déroulement des obsèques :

– 11 heures / Cérémonie religieuse Église Saint Pierre Saint Paul – 10 rue des Boudoux – 92400 Courbevoie
(Port du masque et respect des gestes barrière obligatoires, pas de nombre limité de personnes, l’église est grande. Il sera demandé aux personnes souhaitant laisser un dernier mot à Julien, d’utiliser leur stylo personnel afin d’éviter toute propagation du virus.)

– 13 heures / Cérémonie d’hommage et crémation – Crématorium de Nanterre – Rue du Calvaire – 92000 Nanterre
(Le nombre de personnes est limité à 30 au crématorium)

Chers amis, votre présence sera réconfortante.
Tom


 

Le WildSun K25-TC éclaire l’église de Reykjavik

Avec ses 75 mètres de hauteur, l’église Hallgrimskirkja au centre de Reykjavik est la plus grande église d’Islande et l’un des plus hauts bâtiments du pays. Sa façade et son clocher dominent l’horizon par sa hauteur et son architecture spectaculaire signée Guðjón Samúelsson. Il s’est inspiré des structures cristallines de la roche basaltique si répandue dans ce pays volcanique.

Construite en 41 ans et mise en service pour la première fois en 1937, elle a servi de cadre aux célébrations marquant le centenaire de la communauté des sages-femmes islandaises, le 16 janvier 2020. La société islandaise de prestation Exton, a eu pour mission d’éclairer l’immense façade de l’église avec une lumière blanche brillante, symbole de la revitalisation du monde.

Pour obtenir la luminosité requise, le concepteur lumière d’Exton, Erling Þorgrímson, a utilisé 12 wash LED WildSun K25-TC comme seuls luminaires pour le projet : « Les WildSun étaient les seuls capables de couvrir une aussi grande hauteur avec l’intensité requise, dit-il. »

Ayrton WildSun K25-TC

Les WildSun K25-TC ont été placés au niveau du sol éloigné de 20 mètres du devant de l’église, d’où ils ont pu couvrir toute la longueur et la largeur de la tour et des ailes avec une brillance visible loin dans la ville.

« La puissance du WildSun K25-TC est sans comparaison avec les produits d’autres marques, confirme Vignir Hreinsson, le directeur technique d’Exton. Nous avons pu fournir à nos clients un luminaire avec zoom, qui projette une énorme quantité de lumière qu’aucune autre marque ne peut égaler.

Les WildSun K25-TC sont des Wash très spécifiques avec une température de couleur bien définie et nous les avons également utilisés avec succès dans les productions de notre City Theater. En toutes occasions, ils ont été extrêmement fiables et sans aucun problème.

Plus d’infos sur SLU : Ayrton Wildsun K25, sur Le site Axente, et sur Le site Ayrton

L’industrie événementielle allemande lance un appel à l’aide

Déjà fortement éprouvée par les premiers mois de restrictions des grands rassemblements liés à la pandémie, l’industrie événementielle allemande vient d’en apprendre la prolongation jusqu’à fin octobre…

La tour Hornisgrinde illuminée par 12 BMFL Wash et 8 Spiider. © Andreas Baßler

Pour attirer l’attention des gouvernements allemands et du public sur la situation économique dramatique de leur secteur d’activités, le prestataire de services allemand LK AG a proposé à ses confrères de colorer en rouge leurs bâtiments dans la nuit du 22 au 23 juin baptisée Night of Light.
L’appel de LK a été entendu. Plus de 9.000 sites ont été illuminés, la plupart en Allemagne dans 250 villes, mais aussi dans d’autres pays d’Europe, d’Amérique et même d’Asie.

GLP (German Light Products) a très naturellement voulu prendre part à cet événement mondial et a coloré de rouge flamboyant les bureaux et les entrepôts de son siège social à Karlsbad.

Façade du siège social GLP.

Robe Lighting a soutenu cette initiative avec enthousiasme via sa filiale allemande Robe DE, et a mis à disposition son parc de matériel de démo pour aider à l’illumination de 4 sites dont la tour Hornisgrinde, un mât radio de 206 mètres de haut dans le Bade-Wurtemberg, une partie de la vallée du Rhin située sur la plus haute montagne de la Forêt-Noire à une altitude de 1125 mètres.

Le bâtiment de la filiale Robe DE.

Rappelons que la pandémie de Coronavirus a imposé le confinement à l’ensemble du secteur du spectacle et de l’événementiel dans le monde entier. Du jour au lendemain, tous les événements, festivals et concerts ont été annulés. Par la suite, les entreprises de restauration, les hôtels, les constructeurs de stands de salons, les techniciens et les sociétés de prestation ont vu leurs activités réduites à pratiquement zéro.

La Tour Olympia éclairée par 36 LEDBeam 150, 16 MegaPointe et 16 Esprite. © Magic Event & Medientechnik GmbH .

La société allemande LK AG de la ville d’Essen a voulu envoyer un message pour appeler les gouvernements à trouver des solutions à cet énorme problème.

LK AG a lancé la « Night of light » (Nuit de Lumière) demandant aux participants de colorer un bâtiment en rouge vif le soir du 22 juin.
Rouge parce que c’est la couleur de la passion, pour l’industrie de l’événementiel et du spectacle. C’est aussi la couleur du danger, car des centaines de milliers d’emplois et l’avenir des entreprises de ce secteur sont en jeu. C’est enfin une déclaration enflammée au public pour rappeler combien de milliers de personnes sont gravement touchées par cette situation.

Mettingen Werkstatt ©Sandra Stege

Le chiffre d’affaires de l’industrie événementielle en Allemagne voisine les 130 milliards d’euros et emploie jusqu’à un million de personnes.
Ces chiffres augmentent considérablement pour atteindre environ 200 milliards d’euros et 3 millions d’employés en intégrant toutes les entreprises associées.

Le secteur est effectivement à l’arrêt depuis le 10 mars : rassemblements de foules interdits, lieux de loisirs fermés, concerts live annulés ou reportés, entreprises fermées. Les employés sont mis en disponibilité ou licenciés et des centaines de milliers de talentueux techniciens indépendants, créatifs et l’ensemble de l’infrastructure de soutien aux événements fonctionnant normalement dans ce secteur de marché en plein essor… sont sans travail ni entreprise et sans ressources.

Il est de plus en plus difficile pour les entreprises et les free lance de survivre aussi longtemps sans aucun flux de trésorerie. Des pertes de revenus durables comprises entre 80 et 100% sur 8 mois ne peuvent pas être compensées de manière réaliste, même avec l’année 2021 qui s’annonce potentiellement très chargée.

Adam Hall. Des accessoires contre le Covid-19

Nous ne pourrons venir à bout du Covid-19 que si nous continuons à respecter les règles d’hygiène et de distanciation. Adam Hall Group présente deux petits accessoires indispensables : le pied pour distributeur de gel Hydro alcoolique Gravity et le ruban adhésif de distanciation sociale AH Accessories.

Pied distributeur de gel Gravity

Composé du pied de micro GMS23 à base circulaire et du support universel pour distributeur de désinfectant GMADIS01B (W), le Gravity® GMS23DIS01B (W) est réglable en hauteur.
Il convient aussi bien à un usage mobile que fixe dans les zones d’accueil des lieux recevant du public.

Il se monte à l’aide d’une pince universelle SCP710B Super Clamp notamment sur les échafaudages, garde-corps ou traverses.
Ses fentes de montage offrent une protection contre le vol.
Pour info, le distributeur est vendu séparément

Ruban adhésif Adam Hall Accessories

Pour faire marquer les repères de distanciation dans les files d’attente, Adam Hall Accessories propose un nouveau ruban adhésif imprimé.

D’une longueur totale de 66 m, ce ruban en PVC jaune et noir convient parfaitement au marquage temporaire intérieur et extérieur.

Le marquage des repères de référence de 0,5 mètre permet de placer les distances requises rapidement et sûrement. Il est actuellement disponible dans quatre langues (allemand, anglais, français, néerlandais) et même en version spéciale pour la Grande-Bretagne, permettant d’assurer la distance de sécurité en vigueur de deux mètres.


Plus d’infos sur le site Adam Hall et sur le site Gravity

Ubitech ajoute trois nouvelles formations à son catalogue

Ubitech Formation poursuit sur sa lancée en ajoutant à son catalogue trois nouvelles formations. Deux pour les professionnels du son et une en lumière.

– La formation SMAART sur 4 jours pour approfondir ses compétences en analyse de son.

– Une formation spécialisée sur l’utilisation des consoles EOS et agréé par ETC qui démarrera en septembre.

– Le niveau 2 de la formation Installation et réglage des systèmes de sonorisation autrement dit calage système.


Les sessions « réseaux Son Niveau 2 » ont donc démarré. Pour rappel, ce niveau propre à Ubitech s’adresse uniquement aux stagiaires ayant déjà effectué leur formation « réseaux Son Niveau 1 ».
Ludovic Maurin, formateur réseau son, et Théo Brun, un des stagiaires, nous présentent un des TP réalisé.


Cette piqûre de rappel comme la qualifie Ludovic Maurin a permis à certains des tout premiers stagiaires du centre, ayant assisté au Niveau 1 en 2015, de mettre à jour leurs connaissances sur les évolutions techniques (AVB, Dante, switchs…), les nouveaux produits et les mises à jour (Agora Ghost, Luminex Gigacore, Audiotoolbox, AV-WALL, L-Acoustics AVB, Meyer Sound AVB, Dante Avio, etc.).

Le schéma du TP, attention les yeux ( et les oreilles !!)

Ces nouvelles connaissances leur donneront accès à des domaines plus spécifiques comme le SNMP, les réseaux Soundgrid, l’OSC ou les réseaux Dante évolués (Gestion des flux, Dante HC…). Les travaux pratiques du Niveau 2 s’articulent autour de ces différents protocoles et accessoires réseau prévu en quantité pour repousser les limites des configurations possibles.

Aux stagiaires ayant déjà suivi le N1 et souhaitant plutôt valider leurs connaissances, Ubitech proposera à l’automne 2020 une formation réseau intitulée « Maintien des Acquis et des Connaissance sur les réseaux audionumériques niveau 1 (MAC 1) ». Le programme reprendra les thèmes de la formation initiale N1 mais en commençant par les travaux pratiques pour mieux évaluer les besoins théoriques de chacun.

A noter que MAC 1 et N2 peuvent être cumulées en fonction des besoins.


Plus d’information sur le site d’Ubitech Formation

Le salon Plasa est reporté à 2021

L’association PLASA annonce le report du salon PLASA qui devait se dérouler du 6 au 8 septembre à l’Olympia de Londres. La crise du Covid-19 en est la cause.

Dans son communiqué, l’association déclare : « C’est avec grand regret que nous annonçons l‘annulation de l’édition 2020 du PLASA Show 2020 programmé à l’Olympia de Londres du 6 au 8 septembre en raison des effets persistants du COVID-19 et de l’incertitude concernant les politiques de distanciation sociale et de confinement.
Cependant, le salon PLASA reviendra à Olympia en 2021 du 5 au 7 septembre et nous avons hâte de vous y retrouver.

Sophie Atkinson, responsable des événements de l’association, commente : « Il est bien sûr très décevant de devoir reporter le PLASA Show cette année, une première dans le Grand Hall de l’Olympia. Mais je ne doute pas que c’est la bonne décision à prendre pour l’industrie en cette période difficile.
Cette année, le salon PLASA nous manquera et nous espérons pouvoir vous retrouver à Londres du 5 au 7 septembre 2021. Nous espérons qu’alors, l’industrie sera rétablie et que nous pourrons célébrer avec un fantastique spectacle le « retour » en face-à-face. En attendant, restez en sécurité et restez en contact. »

Plus d’infos sur le site du Plasa

 

Robe Esprite, un spot/couteau tourné vers l’avenir

ROBE Esprite

Si les fabricants de luminaire premium ont tous à leur catalogue des machines spot / couteaux à led blanches de grosse puissance, Robe n’avait pas encore vraiment rendu sa copie dans ce domaine et préférait se concentrer sur l’additif avec des sources couleurs natives.

Nouvelle donne aujourd’hui, le fabricant tchèque arrive avec l’Esprite, de puissance intermédiaire à source blanche et CMY équipé d’un module de leds interchangeable. L’Esprite de ROBE est à ma connaissance la première machine à proposer cette notion de durabilité et une ouverture possible sur l’évolution des leds à venir.

Nous allons voir en détail comment fonctionne ce projecteur, mais avant toute chose, il faut bien comprendre que l’Esprite c’est un module de leds remplaçable, avec une traçabilité accessible à l’utilisateur comme nous le décrit Vincent Bouquet dans l’article publié sur SLU : « Le moteur de leds interchangeable de l’Esprite garde tout en mémoire »

Le fameux module de LED 650 W démontable avec son électronique et antenne NFC pour communiquer ses données.

L’Esprite d’équipe

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L’Esprite est physiquement un projecteur très compact à la tête fine et élancée. Il pèse 28 kg. Le design Robe est ici une fois de plus particulièrement réussi. Les habituelles poignées sur la base, les blocages pan tilt rendent l’appareil parfaitement aisé à manipuler. L’engin consomme 860 W.
Le concept même de l’Esprite repose sur un module de 73 leds blanches Osram à 6 550 K d’une puissance totale de 650 W, permettant d’obtenir un flux d’environ 24 000 lumens à froid et 22 000 après derating.

Ouverture, depuis l’iris mini jusqu’au zoom ouvert à fond.

L’IRC de 68 obtenu par ce moteur de leds nommé Performance n’est pas très élevé. Robe a en effet privilégié le flux pour des applications concert. Signalons qu’une roue d’effet dans la machine permet d’augmenter l’IRC jusqu’à 85 au prix de quelques pourcents de flux. Robe étudie en collaboration avec Osram un module de leds “Studio”avec un IRC de 93 en natif et la même température de couleur que le « Performance” monté en standard dans l’Esprite. Il sera prochainement disponible en option.

Ce fameux module de leds se compose d’un bloc complet avec le circuit de leds monté sur un radiateur à caloducs, remplaçable facilement et permettant à tout moment, pour un coût très raisonnable, de retrouver une machine avec ses caractéristiques d’origine, tant en termes de luminosité, qu’en termes de colorimétrie.
Tout étant une question de proportions et de références, le module LED est garanti 4 ans et Robe annonce moins de 30 % de perte de flux sur 20 000 heures Je vous laisse mettre ça à côté de celle d’une lampe à décharge qui, suivant les modèles, tournait entre 400 et 700 heures avant d’être complètement rincée…

Le capteur de luminosité, placé à l’avant de la tête.

Chaque module de LED est équipé d’une puce électronique permettant de mémoriser l’ensemble des infos en rapport à son fonctionnement. Son intensité, son nombre d’heures d’utilisation, son numéro de série, les machines sur lesquelles il a été monté et combien de temps il a passé dans chacune d’elles, les températures qu’il a subies, etc. Il sera donc possible d’avoir une « traçabilité » sur l’utilisation du module au retour de location.

En gros, c’est par exemple utile si vous louez des machines dont le module de leds affiche 100 heures et qu’au retour il en accuse 5 000. Et le contrôle est instantané grâce à l’application Robe Com pour smartphone. Même si ce genre de pratique n’est heureusement pas monnaie courante, elle a déjà été vécue avec des lampes…

Toutes ces infos sont lisibles sur n’importe quel smartphone (IOS ou Android) via une petite antenne NFC intégrée sur le module LED. Il suffit d’approcher le téléphone, comme pour un paiement sans contact, pour obtenir une traçabilité totale de la vie du bloc LED. A l’inverse, l’Esprite livre aussi un historique complet de l’état de la machine et de ses rencontres avec différents modules led.
Le soft donne la possibilité d’identifier, à la console, via un canal DMX, l’intensité des machines d’un kit mémorisée dans les modules, et de calibrer rapidement l’ensemble sur l’intensité de la machine la plus faible. Dans un kit mixant des projecteurs neufs et d’autres qui en sous location par exemple accusent une perte de flux, c’est un vrai gain de temps.


Roue d’animation et morphing entre les roues d’animation et de gobos.

Mesures

Courbe de derating de l’Esprite.

Nous commençons nos mesures par le Derating. Projecteur allumé à pleine puissance nous mesurons l’éclairement au centre de la cible 30 s après l’allumage à pleine puissance pour éviter le pic d’alimentation.
La lumière se stabilise en moins de 5 minutes avec une atténuation de 7,83%. Nous pouvons alors démarrer les mesures photométriques.

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Faisceau 20°

20°, c’est notre mesure de référence, celle qui permet de comparer les projecteurs. L’éclairement au centre à froid est de 10 100 lux (93 00 après derating). Le flux atteint 23 900 lumens (22 000 à chaud). La courbe d’intensité lumineuse, très plate et régulière est typique d’un faisceau très homogène.


Faisceau large

Au plus grand net, soit un angle de 49,6°, nous obtenons 1 780 lux à froid (1641 lux après derating) et le flux augmente à 24 100 lumens (22 200 à chaud). Le flux est classiquement optimisé aux grandes ouvertures et la lumière est remarquablement répartie.


Faisceau serré

Le plus petit net correspond à un angle de 5,9° et nous donne à 5 mètres un éclairement au centre de 77 880 lux à froid (71 800 à chaud). Le flux est alors de 14 480 lm (13 300 lm à chaud).


Démontage de l’Esprite

Un seul tournevis cruciforme est nécessaire pour démonter complètement toutes les parties de la machine nécessitant un entretien (nettoyage, changement de gobos, etc.). Pour une maintenance plus poussée, d’autres outils seront requis.
La tête de l’Esprite se démonte en ôtant les deux demi-capots tenus chacun par deux vis cruciformes quart de tour imperdables, et une petite élingue de sécu, elle-même retenue par une vis quart-de-tour.

Le premier système condenseur, collé aux sources.

Dans la tête, le fond est occupé par le module LED et son système de refroidissement. Il est protégé par une plaque recourbée qui forme le fond de la tête, et se retire avec 4 vis cruciformes.
Le circuit de leds est monté sur une plaque de cuivre solidaire du radiateur à caloducs. L’ensemble tient avec 4 grosses vis cruciformes, et le raccordement de deux connecteurs. Le bloc est positionné entre deux ensembles de 3 gros ventilateurs (3 qui soufflent, et trois qui aspirent).

Le circuit de leds vient s’ajuster précisément contre une première plaque de 73 collimateurs (un par led). Juste derrière se situe la trichromie, suivie d’un gros condenseur optique. Inhabituellement emmurée entre les deux systèmes de condenseurs, la trichromie agit donc directement à la base des faisceaux de leds, ce qui favorise l’homogénéité des couleurs.

La sortie de lumière (post-trichromie) et les roues de couleurs (dont l’effet à 4 couleurs).

Revers de la médaille, les filtres de cette trichromie sont difficiles d’accès pour l’entretien, mais l’intérieur de la tête, entre les sources et la sortie de lumière, est totalement fermé, sans aucune aération ou ventilation.
Il n’y a donc aucune raison pour que de la poussière ou toute pollution extérieure puisse s’introduire. A l’exception de la condensation et ce qu’elle peut entraîner, rien ne devrait pouvoir venir polluer les filtres de couleurs, gobos ou effets. Un vrai plus concernant l’entretien.

Après le deuxième condenseur, les deux roues de couleurs qui suivent sont fixées dans la machine et non pas dans un module extractible. Les larges pétales de verre trapézoïdaux collés les uns contre les autres promettent des transitions très douces et des faisceaux bicolores superbes.

Trichromie + CTO.

La première roue est équipée de 5 filtres de couleurs dichroïques bien saturées.
La seconde dispose de 2 filtres IRC, permettant d’augmenter l’IRC du faisceau à 70 et 85 (au prix d’un peu de flux), et 2 couleurs pleines, et enfin un assemblage de 4 filtres de couleurs vifs (magenta / Cyan / orange / jaune) disposés en carré.
Ce filtre multicouleur quoique d’aspect assez « disco » à première vue, va s’avérer capable de générer des effets redoutables aussi vifs que doux suivant la façon dont on s’en sert.

Quelques couleurs CMY mixées.

Viennent ensuite deux modules extractibles. Celui des roues de gobos, et celui qui porte le module de couteaux et l’iris. Ils se démontent en retirant deux vis par module, et un connecteur raccordant les moteurs à la petite carte de jonction des différents éléments internes.

Gobos

Le module de gobos est équipé de deux roues, dont une comportant 9 gobos fixes, et l’autre 7 gobos tournants indexables. Ils sont en verre, et se clipsent d’un mouvement de doigts. Les supports orientés vers la sortie de lumière sont recouverts de peinture noire mate pour éviter tout reflet parasite. A ces deux roues s’ajoute une roue d’animation avec son disque strié qui peut entrer dans le faisceau et ensuite tourner à l’infini.

Roue de gobos fixes.

Roue de gobos tournants.


Couteaux

Module de couteaux.

Dans le deuxième module, les 4 lames fines de couteau peuvent s’incliner de 60° dans chaque sens (donc 120° en tout) et leur plan focal est assez rapproché pour permettre une netteté un peu au-dessus des compromis que l’on observe habituellement.
L’iris est installé au cœur de ce dispositif. C’est un modèle tout à fait classique, un diaphragme à 20 lames, rapide comme tout (jusqu’à 3 Hz).

Couteaux en action.


Lentille

Le chemin optique sans les modules. On y voit les roues de couleurs, le prisme et les deux frosts montés sur les chariots zoom / focus.

On a fait le tour des modules. Ensuite, le faisceau arrive sur une lentille de belle taille montée sur un barillet motorisé.
Elle forme avec celle située plus loin, juste devant la sortie, l’ensemble zoom / focus permettant de définir l’ouverture du faisceau et la mise au net des effets.
Entre les deux, le prisme et les deux frosts sont montés sur le même chariot que les lentilles.

A gauche : sans prisme. A droite : avec prisme.

Le prisme, tournant et indexable, est un modèle à 6 facettes. Les deux frosts sont sur potence, ce qui permet de les insérer progressivement dans le faisceau. Le premier est un frost léger (1°) permettant d’adoucir les bords du faisceau. Le deuxième, 5°, étale davantage le faisceau. Il est monté sur un support aimanté permettant de le remplacer par un autre, optionnel, qui fait lui 10°.

Sans frost / frost 1° / frost 5°.

Lors des différentes positions de mise au point, les deux lentilles de zoom et ces effets peuvent être amenées techniquement à entrer en conflit. Mais globalement, la plupart des courses peuvent être assurées avec toutes les combinaisons possibles.

Les bras et la base

Les bras sont construits de manière très classique, et s’ouvrent en retirant deux capots latéraux qui sont tenus par 4 vis cruciformes imperdables. La motorisation est située dans le bas des bras, près de la base, avec un renvoi par courroie.
Le remplacement éventuel de la courroie tilt est simple car aucun câble ne passe par l’axe de ce côté, mais nécessitera le démontage d’un renfort de bras pour libérer la poulie. La tension se fait par une poulie mobile dont l’inclinaison se règle pour atteindre la tension idéale.

Panneau de connecteurs

La base s’ouvre en retirant deux capots tenus par 5 petites vis, et laisse un petit accès à l’électronique qu’elle contient.
Dedans logent deux modules d’alimentation, l’un pour une partie des leds, et l’autre, pour l’autre partie des leds et les moteurs. Deux ventilateurs aspirent les calories internes.
Le panneau de connecteur réunit l’embase d’alimentation True1, accompagnée de son porte fusible, les embases XLR in et out en 5 points et 3 points, ainsi qu’un connecteur Ethernet RJ 45.

L’écran tactile.

Côté display, l’écran est tactile mais s’accompagne aussi de 4 boutons sur le côté. Il est toujours bête de ne pas pouvoir utiliser une machine à cause d’un écran qui a pris un mauvais coup ou d’une défaillance de la dalle tactile.
Les mises à jour du soft passent via la prise RJ45, mais de nouvelles options devraient arriver qui permettront d’utiliser le connecteur USB situé juste à côté de l’écran. A suivre…
Sous la base se nichent les points d’accroche des deux omégas. Ils ne permettent hélas aucun déport en cas de conflit avec une jonction de pont ou une entretoise. C’est vraiment dommage.


La qualité de la lumière et des effets : un bon Esprite…


La lumière de l’Esprite est splendide avec sa température de couleur de 6550K. Le flux est tout à fait à la hauteur des machines de sa catégorie, avec une belle optimisation du faisceau en ouverture large. La lumière très homogène offre un faisceau limpide et assure des projections impeccables.
Le choix du kit gobos est remarquable. Il saura satisfaire à peu près tous les utilisateurs, aussi bien en théâtre qu’en live, ou encore en événementiel. Ils sont variés, utilisent bien le flux de lumière, beaucoup sont originaux pour des effets volumétriques efficaces et variés, mais aussi des projections très intéressantes. C’est l’un des kits de gobos les plus intelligents que je connaisse, à utiliser aussi bien au net qu’en flou.

Les couleurs sont également tout à fait remarquables. La trichromie est très efficace. Les variations subtiles offrent des teintes pastel de toute beauté.

Si les mélanges délicats peuvent se voir très légèrement sur les bords du premier mètre de faisceau, ce phénomène est beaucoup plus léger que sur de nombreuses machines concurrentes. Probablement grâce à la position de la trichromie avant le deuxième condenseur. Le CTO linéaire est superbe, offrant une jolie teinte ambrée comme je les aime. En tout cas, c’est réellement très propre.

Quelques vues des roues de couleurs.

Le filtre 4 couleurs et quelques effets en projection.

Je signale d’ailleurs aussi que les roues de couleurs sont particulièrement réussies et permettent des effets saisissants, dont ce fameux filtre « 4 couleurs » qui assure des projections très colorées, ou même subtilement colorées associé à la trichromie. Les filtres sont bien placés les uns par rapport aux autres pour des faisceaux bicolores sublimes.

Gobos + roues de couleurs + prisme + qualité de projection de l’Esprite : résultat exceptionnel. Franchement j’adooore !

Effets de projections avec gobos / prisme / roues de couleurs et CMY.


Dimmer

Le dimmer est exemplaire. Nous avons mesuré la courbe en mode « square low », et même si le premier pourcent est un peu vif, ça ne se voit pas à l’œil.

Courbe de dimmer de 0 à 100.

Courbe de dimmer de 0 à 10.

Fonctions et DMX

Je ne vais pas m’attarder sur la totalité des options contenues dans le menu, elles sont nombreuses et tout à fait classiques pour une machine de cette trempe. L’accessibilité est excellente, et les menus sont très logiques. Le côté tactile permet de se balader comme on le veut entre les options techniques, les calibrations et les adressages. C’est ultra-clean.

On dispose de deux modes de pilotage en DMX. Le mode standard 49 canaux exploite la plupart des fonctions en 16 bits. Le mode 42 canaux réduit en 8 bits à peu près toutes les fonctions exceptés les pan et tilt. Le pilotage de certaines fonctions est un peu compliqué parfois, notamment au niveau de l’interaction entre les canaux multiples d’un même outil qui changent de mode de fonctionnement, notamment lorsque vous avez le malheur de passer sur une valeur de macro et où vous ne comprenez plus pourquoi vous perdez le contrôle de certains paramètres…
Les regroupements de fonctions progressives et d’effets (notamment sur les frosts) me semblent un peu malheureux car empêchent certaines transitions de se faire sans passer par des valeurs réservées à des effets… Résultat, au milieu d’un fondu lissé, des macros d’effets peuvent se mettre en route… De la même façon, pour la roue de gobos tournants, il y a une sélection pour l’index et une autre sélection pour la rotation. C’est très relou quand il vous arrive de bidouiller vos bibliothèques un peu rapidement… Bref, c’est parfois à mon goût un peu compliqué pour pas grand-chose, mais je fais mon éclairagiste tatillon là… car cette machine répond par ailleurs très bien.

Esprite es-tu là ?

La puissance est bien là, elle correspond parfaitement aux attentes du marché pour une machine de cette catégorie et la totalité de ses fonctionnalités est absolument excellente. En plus, elle ouvre la voie d’un nouveau mode de consommation en matière de projecteurs asservis, une nouvelle réflexion sur l’investissement, et un concept qui promet de projeter son parc de matériel avec une sérénité nouvelle face à l’évolution constante si dans les 5 années à venir l’efficacité des leds de cette taille évolue.
Donc cette machine excellente a de très gros atouts dans sa besace et devrait très rapidement s’imposer dans les parcs (plus de 300 machines sont déjà en loc dans l’hexagone…).
J’ai hâte !


On aime :

  • Le concept de module interchangeable
  • La qualité du faisceau
  • Les effets

On regrette :

  • Les omégas non déportables

Tableau général

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Les Grandes Eaux de Versailles Deleau, Duson, Dushow !

Cette installation a été déployée comme chaque année dans le Petit parc qui fait face au Château et qui de petit n’a que le nom puisqu’il couvre avec ses différents bosquets thématiques, une surface de plus de 50 hectares.
Cet ensemble de bosquets et de bassins s’étend du Château au Bassin d’Apollon. Ouvertes depuis le 6 juin en diurne, Les Grandes Eaux Musicales sont complétées par les Grandes Eaux Nocturnes depuis le 27 juin.

Un plan du Petit parc devenant musical pendant quelques mois. Cherchez les points rouges. Ce sont des enceintes, des nids à amplis ou la régie !

Laissons la parole à Benoit Soutenet, chargé d’affaires chez Dushow et fin connaisseur du dossier.

Benoit Soutenet : Cela fait 7 ans qu’on travaille pour CVS (Château de Versailles Spectacles) pour cet événement récurrent et d’autres l’ont fait avant nous, car les Grandes Eaux datent de 1666 !

Le Bassin de Neptune avec en arrière plan le dragon qui crache de l’eau depuis son propre bassin.

Il existe donc une équipe de fontainiers et un immense savoir faire sur place pour tout ce qui concerne l’eau car il y a beaucoup d’entretien pour garder en marche et quasiment sans pompes électriques l’ensemble des pièces d’eau qui ne marchent qu’avec de l’eau pluviale drainée dans tout le parc et stockée dans le Grand Bassin et dans d’immenses réservoirs enterrés ou placés sur le toit de bâtiments entourant le Château.

Benoit Soutenet et Neptune. Pfff, même pas peur.

SLU : Comment connais-tu aussi bien ce dossier…

Benoit Soutenet : Quand j’ai commencé avec Versailles, Dushow s’appelait encore Dispatch, en 2000!

SLU : Votre boulot consiste en quoi alors ?

Benoit Soutenet : Nous installons le système de son assez complexe qui permet de créer une déambulation entre les différentes pièces d’eau dans le jardin.
Il y a une continuité de son dès la sortie du Château et jusqu’au Bassin d’Apollon et le cahier des charges du concepteur sonore est que le son soit le plus homogène possible jusqu’en bas.

SLU : Vous vous êtes adaptés aux lieux et jouez la carte de la discrétion…

Benoit Soutenet : Absolument. On est en proximité avec des produits de petite taille et quand ce n’est pas possible comme par exemple au Parterre de Latone, on accroche des stacks dans les bosquets alentour.

L’esplanade dite Parterre de Latone avec les 4 cabanes techniques repérées B5, B7, B8 et B10 et juste à côté les boîtes accrochées, du Kara en B5 et B8 et du dV-Dosc en B10 et B7 avec en point 5 et 8 des montages end fire de 8 SB28 par côté.

Des lignes de 12 Kara recouvertes par une capote étanche sauf sa face avant acoustiquement transparente. Remarquez le vert RAL Versailles, tissu comme tubes. Tout est aux couleurs officielles ! Au pied de chacune des lignes de Kara se trouvent les 8 SB28.

Les subs levés du sol et emmaillotés par deux  en montage end fire.

On complète le dispositif avec des Bose 802 qui servent en fait au Tapis Vert qui mène au Bassin d’Apollon et au Grand Canal. Il y a une de part et d’autre de cette allée tous les 10 mètres.
De mémoire il y en a 58 en tout alimentées par des PM4500. Nous avons aussi fait le choix de piloter la diffusion avec des Galileo ou des Callisto Meyer dans chaque cabane technique.

Une des cabines servant à des Kara via des LA8 ou des 802 Bose, via un ampli Powermatch 4500 qu’on devine sous le Galileo. En haut à gauche c’est un indispensable extracteur,

SLU : Ce n’est pas une marque habituelle chez Dushow Bose.

Benoit Soutenet : Quand on a pris cette affaire il y a 7 ans, comme le design a complètement changé, nous avons investi pour répondre au cahier des charges en 802, en colonnes MA12 et en 360 qui sont pratiques pour faire du rappel ponctuel et en amplis pour les alimenter.

SLU : On verra plus loin d’autres lieux de diffusion, mais parfois lignes et compléments se recouvrent. Un calage a été effectué ?

Benoit Soutenet : Bien sûr par Hervé Herrero qui est le concepteur de toute la partie audio. Le but consiste à maintenir le son le plus possible dans les jardins sans émergences et à garder une pression faible avec la meilleure couverture.
Le programme musical est le même dans la grande descente qui mêne au Bassin d’Apollon, mais chaque bosquet joue son programme distinct. Le Miroir par exemple joue sa propre musique dans deux stacks de 4 V-DOSC au milieu desquels on retrouve le même montage cardioïde end fire de 4 x 2 SB28. Le but consiste donc à permettre cette variété musicale sans pollutions.

On voit bien sur ce plan la cabane technique marquée F à gauche de laquelle on distingue un des deux stacks de V-DOSC et plus à gauche les 4 ensembles de SB28 et l’autre stack de vénérables V-DOSC.

Un des deux stacks de V-DOSC cachés par la végétation en train d’être mis en place.

SLU : Vous n’alternez pas un peu comme dans les festivals les lieux actifs ?

Benoit Soutenet : Non, la totalité des fontaines ont des programmes autonomes qui se déclenchent tous les quarts d’heure et durent dix minutes. Les niveaux et le choix principal d’enceintes de proximité ou d’enceintes très directives permettent avec la végétation de cantonner le son à le zone visée.

SLU : Tu disposes de quelques références L-Acoustics et de Bose en fonction des besoins..

Benoit Soutenet : C’est ça. Par exemple au bosquet Encelade nous avons choisi des colonnes assez longues et donc directives de Bose, les MA12EX. A d’autres endroits on favorisera des produits plus full range et puissants comme les 802 ou enfin des Freespace 360 qui, comme leur nom l’indique, ouvrent à 360°.

On se demande bien quel modèle se cache sous sa housse…Spoiler : elle est américaine et comporte 8 transducteurs.

En L-Acoustics nous avons des V-DOSC, des dV-DOSC et des Kara avec en subs des SB18, dV-SUB et SB28. Ce sont d’ailleurs des subs SB18 en montage cardioïde qui complètent la réponse dans le grave des colonnes de MA12EX de l’Encelade.

SLU : Qui fait le choix des enceintes?

Benoit Soutenet : Hervé Herrero qui est le responsable audio pour Château de Versailles Spectacles.
C’est lui par exemple qui nous a demandé des Freespace 360, sorte de petits champignons verts qu’on voit dans tous les parcs d’attraction.
Il y en a plein au Bosquet des Trois Fontaines afin de les faire jouer tout doucement et être le plus homogène possible. Quand c’est nécessaire pour couvrir par exemple le bruit de l’eau, on ajoute des 802.

Des V-Dosc en quasi « mint condition » comme disent les américains. Des enceintes qui depuis près de 30 ans ont écrit l’histoire du spectacle vivant et continuent de le faire à Versailles.

SLU : Comment sont protégées les différentes enceintes ?

Benoit Soutenet : Par des housses étanches spécifiques de RAL 6003 qui est le vert officiel de Versailles. Ces housses restent tout le temps sur les stacks et sont une partie transonore avec un tissu déperlant. Il aurait été impossible de les couvrir et découvrir en fonction des horaires et des conditions météo. L’utilisation de ces housses empêche de fait les modèles amplifiés qui ne pourraient pas refroidir.

Des Kara en plein montage.

La protection est essentielle, les enceintes restent 7 mois dehors et prennent toutes les intempéries. La partie nettoyage est essentielle à chaque fin de saison et nécessite une dizaine de jours.
Les amplis notamment brassent énormément de poussière et doivent être entièrement soufflés. On y a retrouvé aussi des fourmis…

SLU : Tout reste sous tension la nuit ?

Benoit Soutenet : Oui absolument. On n’éteint jamais pour éviter l’accumulation d’humidité.
Les cabanes sont en plein bosquet et le matin il y a beaucoup de rosée.

SLU : Les enceintes que vous employez ici, surtout les dV et les V ne sortent que sur cette opération ?

Benoit Soutenet : Oui. C’est un kit « Grandes Eaux » qui ne fait que cette prestation très spécifique et qu’on entretient spécialement pour ça. Cela convient au client. Il n’est en revanche pas impossible qu’avec le temps on renouvelle ce kit. On a d’ailleurs du Kara qui remplace du dV qui a été vendu. Cela a apporté un plus.

De la poussière ? Mais quelle idée, pas du tout. Le problème est que plus l’on ventile les cabanes techniques pour chasser les calories rejetées par l’électronique, plus on aspire de la poussière.

SLU : L’humidité te joue des tours au niveau des membranes ?

Benoit Soutenet : Non, on a eu extrêmement peu de casse voire quasiment pas. Les systèmes sont tous anglés en positif donc l’eau ruissèle et n’atteint pas les transducteurs. Les amplis souffrent un peu plus à cause de la chaleur mais année après année nos extracteurs s’améliorent.
L’avantage d’être en fibre c’est de pouvoir prendre en réseau les LA8 et de savoir comment ils se portent. Les amplis Bose en revanche étant parfois éloignés des Auvitran ne peuv ent pas être suivis, mais comme ils n’alimentent que des enceintes moins stratégiques et jouant très doucement, c’est moins pénalisant.

Un coup d’oeil à un des racks dans la régie Dauphin d’où partent les signaux en fibre optique. Les interfaces sont des Apollo16 Universal Audio et on retrouve aussi un Galileo et un DX800 XTA pour distribuer l’audio directement aux cabanes ampli pour le Tapis Vert.

SLU : D’où partent les signaux ?

Benoit Soutenet : D’une régie centrale dans une cabine qui se trouve le long du Tapis Vert à gauche du Bosquet du Dauphin. Elle contient des MacMini qui sont la propriété de CVS et sont placés sous la responsabilité d’Hervé Herrero.
Ils embarquent du Ableton Live et la configuration est redondée. Nous prenons la main à partir des interfaces Apollo qui sont branchées aux ordinateurs.

La configuration totale est calée en temps, couleur et niveau mais il est possible d’intervenir en fonction de la météo ou des éventuels événements spéciaux qui ont lieu en plus des Grandes Eaux. Le niveau est aussi plus élevé le soir pour accompagner le feu d’artifice qui est tiré en clôture des Grandes Eaux Nocturnes.

SLU : La fibre optique existe depuis quand ?

Benoit Soutenet : Depuis que nous avons repris la main sur ce chantier. Lorsque nous sommes arrivés, les liaisons étaient analogiques et pour certaines très, très longues ce qui n’est jamais très bon pour un signal audio. On a fait évoluer l’ensemble avec CVS. Ils ont fait tirer la fibre car ils voulaient aussi faire de l’éclairage architectural.
Désormais nous disposons de boîtiers sur lesquels nous pouvons nous brancher aux points stratégiques. A l’arrivée et en fonction du nombre de canaux dont nous avons besoin, nous avons dans chaque cabane technique un rack Auvitran AVBx7 ou AVDT-BOB.

Depuis le cœur de la régie Dauphin, les fibres aboutissent aux AVBx7 ou aux BOB avec des processeurs Meyer pour assurer le calage, drive et matriçage final de chaque zone.

SLU : C’est Hervé Herrero qui reste en régie ?

Benoit Soutenet : Non, Hervé conçoit, monte avec nous et cale. L’exploitation au quotidien est le travail de François Baillergeant. Il est sur site 4 jours par semaine et se charge de toutes les représentations. Tous les matins il fait sa mise, lance des sons, fait le tour et en cas de problème il a deux possibilités. Soit il peut réarmer un disjoncteur ou reprogrammer toute coupure éventuelle seul, soit, en cas de vraie panne de matériel, il nous contacte et on intervient. Il dispose aussi d’un certain nombre d’amplis en spare sur site.

Le Chateau de Versailles dispose d’un vrai savoir faire, de personnel et comme c’est une installation qui revient d’une année sur l’autre, tout a été mis en œuvre pour qu’on dispose aux bons endroits de secteur et de fibre. Ce n’est pas une installation temporaire à proprement parler même si on démonte et remonte chaque année.

Un modèle de guide d’onde assez primitif mais déjà coaxial !

SLU : Le jardin devient sonore chaque été, j’imagine que quelques voisins se manifestent..

Benoit Soutenet : Ça peut arriver mais cela est du ressort de CVS qui reçoit les éventuelles remarques et d’Hervé Herrero qui ajuste en fonction de ces dernières. On intervient très peu sur ces problématiques et tout est fait pour orienter les enceintes et maitriser les niveaux.

Vidéo de présentation (magnifique…)


D’autres informations sur le site Chateau Versailles et sur le site Dushow

 

Culturespaces s’appuie sur Modulo Pi pour ses centres d’art numérique

Alors que Culturespaces ouvre le plus grand centre d’art numérique au monde, l’opérateur culturel poursuit son étroite collaboration avec Modulo Pi. Ouverts le 10 juin 2020, les Bassins de Lumières s’appuient sur 30 x médias serveurs Modulo Kinetic pour offrir une expérience artistique immersive exceptionnelle.

Concepteur de médias serveurs nouvelle génération, Modulo Pi est heureux de poursuivre une collaboration durable et réussie avec Culturespaces Digital, branche de l’opérateur culturel Culturespaces, en charge de la création et du développement de centres d’art numérique.
Culturespaces Digital a fait appel à Modulo Pi et choisi la solution média serveur Modulo Kinetic en 2018, lors de la création de l’Atelier des Lumières, premier centre d’art numérique ouvert à Paris. Inauguré en avril 2018, l’Atelier de Lumières a déjà accueilli plus de 2 millions de visiteurs venus vivre une expérience immersive dans les oeuvres de peintres illustres tels que Klimt, Van Gogh, Monet, etc.

Depuis l’ouverture de l’Atelier des Lumières, Modulo Kinetic est devenu le média serveur exclusif pour chaque centre d’art numérique de Culturespaces Digital : les Carrières de Lumières (Les Baux-de-Provence, France), le Bunker de Lumières (Île de Jeju, Corée du Sud), et aujourd’hui les Bassins de Lumières (Bordeaux, France).

Inaugurés le 10 juin à Bordeaux, les Bassins de Lumières constituent le plus grand centre d’art numérique au monde. Installé dans une ancienne base sous-marine de la Seconde Guerre mondiale en face de l’océan Atlantique, le site est 6 fois plus grand que l’Atelier de Lumières. Les Bassins de Lumières comprennent 4 vastes bassins, un cube, et une citerne immersive pour une surface de projection totale de 14 000 m².

Pour être à la hauteur de ce lieu unique, le dispositif audiovisuel repose sur 71 x vidéo-projecteurs Barco F80-Q12, 24 x vidéo-projecteurs Barco G60-W10, 80 x haut-parleurs Meyer Sound CAL 32, ainsi que 30 x médias serveurs Modulo Kinetic de Modulo Pi.
Le système Modulo Kinetic a joué un rôle essentiel tout au long du workflow : étude, simulation, gestion des soft edge et de la déformation pour assurer une projection sans accroc sur l’immense canevas du site. Le show control est également géré dans Modulo Kinetic.

Augustin de Cointet de Fillain, Directeur de Culturespaces Digital et des Bassins de Lumières, déclare : « Grâce à Modulo Kinetic, la technologie n’est plus un souci. Nous avons un système stable et fiable qui nous libère de nombreux aspects techniques et nous permet de nous concentrer sur l’essentiel : l’art et la création. »

Depuis le 10 juin et grâce aux premières expositions dédiées à Gustave Klimt et Paul Klee, les visiteurs peuvent apprécier les oeuvres des peintres qui viennent épouser l’architecture du site et se refléter sur l’eau au rythme de la musique.

Plus d’info sur le site Modulo PI

Yamaha Music Europe commercialise les produits Ampeg en Europe

Suite au rachat de cette marque emblématique née en 1946, Yamaha Music Europe (YME) est fière d’annoncer qu’elle représente et distribue désormais en Europe les produits d’Ampeg, leader mondial des amplis de basse.

Yamaha Guitar Group Inc. (YGG), U.S. filiale du groupe Japonais Yamaha Corporation, a fait l’acquisition de la marque AMPE. Marcus Ryle (Co-président de YGG au moment de la transaction) a déclaré: “Nous sommes extrêmement enthousiastes. Ampeg est sans conteste la marque d’amplis basse la plus reconnue à travers le monde. On peut notamment lui attribuer la création du premier modèle d’ampli basse. Nous sommes très heureux de reprendre le flambeau”.
C’est donc tout naturellement que YME, en tant que filiale de Yamaha Corporation et société sœur de YGG, se lance à présent dans la distribution locale des produit Ampeg.


La marque emblématique Ampeg, en rejoignant le groupe Yamaha, va venir enrichir et compléter une gamme déjà existante et élargir une offre de solutions dédiées aux guitaristes et aux bassistes.
Avec un portefeuille de marques qui regroupe maintenant Yamaha, Bösendorfer, Line 6, et Ampeg, Yamaha Musique Europe renforce encore davantage sa position de leader sur le marché européen des instruments de musique.

Plus d’informations sur le site Ampeg

Thomas Delory nommé Channel Manager sur le marché Pro Audio de Shure

Shure, leader mondial des micros et d’appareils électroniques audio, annonce la nomination de Thomas Delory au poste de Channel Manager Pro Audio afin d’accompagner la dynamique de croissance et d’innovation de l’entreprise sur le marché français.

Sous la responsabilité directe de Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio Western Europe, Thomas sera chargé de renforcer la présence et la visibilité de la marque en France auprès des acteurs majeurs du broadcast, du théâtre et de l’événementiel, en étroite collaboration avec le distributeur Algam.
Fort de sa longue expérience dans le secteur de l’audiovisuel et de la production live, il aura pour mission de développer le réseau de partenaires, de prescripteurs et d’utilisateurs de Shure, d’accroître le portefeuille clients et d’accompagner le renforcement de l’offre, pour accélérer la croissance sur le marché Pro Audio et accéder à de nouvelles opportunités.

Thomas Delory

Au sujet de sa nomination, Thomas Delory déclare : « Shure est une entreprise étonnante qui ne cesse de me surprendre par la richesse de sa culture imprégnée d’un état d’esprit Rock’n Roll assurément, mais pas que. Au-delà du live musical, Shure adresse bien d’autres secteurs comme le broadcast, le théâtre ou encore l’événementiel d’entreprise.

Après avoir contribué à développer la marque sur le marché de l’intégration audiovisuelle, je suis heureux aujourd’hui de revenir dans le domaine du Pro Audio que j’affectionne tout particulièrement, pour faire connaître toutes les possibilités offertes par les produits et solutions Shure.
Ma priorité consistera à identifier les besoins spécifiques du marché et à nouer sur le terrain une relation de proximité avec chacun de ses différents acteurs. Et quel meilleur moment pour s’y atteler que celui précisément où l’industrie, en pleine reconstruction, est portée par un nouvel élan. C’est un défi que je suis impatient de relever.»

Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio, Western Europe, chez Shure, ajoute : « Je me réjouis d’accueillir Thomas au sein de notre équipe européenne. Alors que l’industrie du live se trouve dans une période complexe et agitée, le parcours de Thomas est un atout précieux pour nous, en raison de sa connaissance approfondie du marché audiovisuel français et de ses compétences reconnues dans le développement et la gestion de réseaux commerciaux sur ce territoire.
La France est un marché prioritaire pour Shure. Nous sommes heureux de nous adjoindre l’expérience de Thomas dont l’expertise et le savoir-faire nous permettront de nous rapprocher davantage de nos clients et de renforcer la présence de la marque dans l’Hexagone. »

Diplômé de l’Université de Valenciennes, Thomas Delory, 48 ans, a commencé sa carrière dans la distribution en milieu industriel chez Descours & Cabaud.

– En 2000, Thomas intègre Yamaha Music France en tant que Commercial grands comptes sur le marché des instruments de musique.
– En 2003, il est nommé Responsable grands comptes pour la région Ile-de-France au sein de la division Pro Audio nouvellement créée, ce qui lui permettra de construire son expérience sur sept années pendant lesquelles il contribuera à développer un tissu relationnel avec les intégrateurs, prestataires et professionnels de l’audiovisuel.
– Fin 2010, en tant que Country Manager, Thomas prend la direction de Roland Pro AV pour la France. Après avoir mené avec succès la refonte du réseau de distribution, il devient Key Account Manager de Roland Central Europe en 2013, où il se voit confier, entre autres, le développement du réseau de prescripteurs et d’utilisateurs finaux.
– Après un passage chez Harman, Thomas rejoint Shure France fin 2017 pour occuper le poste de Channel Manager sur le marché de l’intégration audiovisuelle, avec pour principale mission de renforcer la position de l’entreprise sur les segments institutionnels et éducation, auprès des intégrateurs et clients finaux.


D’autres informations sur le site Shure

Nouveautés Claypaky présentées sur un stand virtuel

Installez-vous confortablement devant un écran d’ordinateur pour assister à la démo virtuelle des nouveautés Claypaky. C’est tout comme à Prolight+Sound, avec présentation et démonstration par familles de produits. Et l’on butine, à notre gré, les vidéos et/ou les fiches techniques.

Honneur à l’Arolla Profile HP, un des plus puissants Spots/Profile à moteur de leds blanches du marché : 45 000 lumens pour 1 200 W de leds.
Claypaky lance aussi le wash Beam multisources Midi B et la très jolie barre led motorisée Tambora Batten. Ils ont en commun les sources led RGBW Osram 40 W du HY B-EYE.
Axcor Profile 600 et HY B-Eye K25 sortent en version Teatro avec une mécanique et un système de refroidissement repensés pour en réduire le niveau sonore.


Arolla Profile HP

L’Arolla Profile-HP avec un moteur de 1200 W sous le capot.

Maîtriser une source led de 1 200 W dans un projecteur de 80 cm de haut, sans compromis sur la variété d’effets est une prouesse dont quelques rares fabricants sont capables aujourd’hui.
Claypaky monte sur le podium avec l’Arolla Profile HP, un Spot à couteaux motorisés annonçant 45 000 lumens de flux au prix surprenant de 11 060 € HT : on vit une époque formidable !

HP oblige, l’Arolla Profile assure un faisceau homogène au profil plat dont l’angle varie de 5° à 50° grâce au zoom de rapport 10 :1. Il est coloré par une CMY, un CTO progressif et une roue de 6 couleurs.
Pour faire vivre ce faisceau Arolla dispose d’une palette complète d’effets. Une roue d’animation, deux roues de gobos (6 rotatifs et 7 fixes) en verre dichroïque haute définition et interchangeables, un système de découpe 4 couteaux motorisés à fermeture totale et canal de macro dédié, deux frosts, prisme X4, iris à 16 lames. Et comme il est d’usage maintenant, un filtre est intégré à une des roues de couleurs pour augmenter l’IRC de la machine.



Son poids optimisé à 44 kg est classique pour ce niveau d’équipement et de puissance qui nécessite un refroidissement de course. L’Arolla bénéficie de plusieurs modes de ventilation qui lui permettent de s’adapter à tout type de lieu. Pour atteindre ce prix imbattable, ce projecteur, développé en Italie, est assemblé en Chine. Sa disponibilité est programmée pour septembre 2020

Tambora Batten

Motorisée en tilt sur 220°, la barre Tambora Batten, longue d’un mètre est garnie de 16 puissantes sources Stage II RGBW Osram de 40 W, les mêmes que celle du HY B-Eye. Chacune d’elles est contrôlable individuellement, un switch intégré permet de relier plusieurs Tambora en série, installées en ligne ou en matrice pour faciliter le pixel mapping.

Claypaky Tambora Batten

Cette barre propose un zoom 4°-40° dont on peut contrôler l’adoucissement du bord des faisceaux en mode Wash. Un canal est dédié au contrôle de la température de couleur de 2500 à 8000K, et à l’émulation de différents types de lampes.
Arolla Batten sera commercialisée par Dimatec au prix de 3 850 € HT



Midi-B

Avec une couronne de led de plus que le Mini-B, le Midi-B présente 19 sources Osram RGBW de 40 W et un flux qui atteint 10 000 lumens en sortie de cette petite tête mobile de 40 cm de diamètre. Dans la catégorie Beam/Wash, son zoom 4°-50° permet de passer d’un bâton de lumière net et concentré pour un effet volumétrique à un wash à bord diffus.

Midi-B en beam…

… et en wash à bord diffus.

Chacune de ses trois couronnes est contrôlable individuellement pour générer des animations qui feront beaucoup d’effet à contre dans une petite salle.
Prix catalogue : 4 350 € HT



Mini-B PARled Aqua

Les produits classes IP65 ont le vent en poupe, les produits d’installation aussi. Après le SharpyPlus Aqua, c’est le Mini-B en version statique qui s’offre une combinaison anti pluie.

Mini B Parled Aqua, la version statique et IP 65 du Mini B.

Rien ne change par ailleurs. On retrouve les 7 sources RGBW Osram de 40 W, le zoom motorisé 4-55°, la gestion indépendante de la diode centrale, les macros d’effets et le canal dédié au réglage de température de couleur entre 2500K et 8000K.
Son flux : 3 000 lm.
Son prix via Dimatec : 1 750 € HT



Plus d’infos sur le stand virtuel Claypaky. Pour le visiter, vous devez saisir un identifiant (votre adresse mail) et un mot de passe.