Tournée « À la poursuite du bonheur » en lumières

Les 1001 facettes de M Pokora

La scène

Lâché sur les routes de France pour une grande tournée, le Justin Timberlake français fait son show à l’américaine en emmenant sur scène avec lui danseurs, musiciens, décor imposant et écran géant. En souhaitant faire de cette série de concerts un évènement marquant de sa carrière, le jeune artiste a su s’entourer d’une équipe de choc, et a confié le design de ses lumières au directeur photo Régis Vigneron et aux équipes techniques de MPM.

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Regis Vigneron

Regis Vigneron

Encore une fois au pupitre, c’est Marco Saby qui se charge d’enflammer la salle au sens propre comme au figuré, le spectacle 2012 réservant entre autres surprises, des effets pyrotechniques.
Avec un kit lumière aux petits oignons faisant la part belle aux nouveautés Martin, des belles lyres à LED Mac Aura en passant par les panneaux vidéo EC 10, et aux faisceaux avec du Sharpy Clay Paky à gogo et les indétrônables lyres spot Vari*Lite, le designer lumière se donne les moyens de faire vivre le décor volumineux souhaité par M Pokora. Créé par Cyril Houplain, cet ensemble de podiums et d’escaliers futuristes représente un vaisseau spatial directement sortit d’un bon film de SF, entièrement bardé de miroirs, le tout posé sur un sol laqué. De la réflexion en veux-tu en voilà, des multifaisceaux dans tous les sens, des diodes et des miroirs qui bougent, bref de quoi régaler nos mirettes et les vôtres !


Les Mac 101 au sol répondent aux Mac Aura en l'air

Les Mac 101 au sol répondent aux Mac Aura en l’air pour un éclairage (presque) tout en LED.

C’est en province que nous avons assisté au show, dans le grand Palais des expositions d’Épernay, prêt à accueillir 4000 fans déchaîné (es). Arrivées en avance dans le pays champenois, nous avons rejoint Marco Saby qui nous a fait faire un tour du propriétaire dans une bonne humeur communicative. Car si l’ambiance sur scène promet d’être électrique, celle en backstage démontre le plaisir de l’ensemble des techniciens à participer à cette aventure, malgré une petite équipe lumière et des temps de montage et de démontage importants.
Puis nous avons rencontré Régis Vigneron, pilote en chef de cette implantation aux allures de porte des étoiles…

Un décor de science fiction

SLU : Régis, comment as tu imaginé le design lumière de cette tournée ?

Régis Vigneron : Dès le début du projet, Matt et la production souhaitaient une ambiance futuriste et linéaire. Après avoir beaucoup voyagé et assisté à pas mal de show aux états unis, ils désiraient une scène évoquant l’univers de la science fiction et des références très actuelles qui nous parlent à tous, du film Tron en passant par Transformers. L’artiste voulait donc un décor très graphique, avec beaucoup de lignes. Nous avons alors collaboré avec Cyril Houplain (jeune illustrateur et graphiste qui est notamment responsable de l’univers visuel des tournées et clips de M) pour imaginer un podium /navette spatiale posé sur la scène et balisé de lumières.

podium central futuriste

Le podium central futuriste inspiré de l’univers du film Tron a été équipé de rubans de LED par les équipes de MPM.

J’ai ensuite adapté l’implantation des projecteurs pour coller à cet esprit en imaginant des latéraux représentant des ailes de vaisseaux ou, et je le vois personnellement comme ça, les yeux d’un robot géant, articulé.
C’est un peu fou mais très amusant à mettre en œuvre !
Enfin, pour coller à l’aspect graphique, une implantation symétrique et des barres de LED ont été utilisées.

SLU : Elles sont intégrées dans le décor ?

Régis Vigneron : Nous avons en effet directement fixé sur le podium des bandeaux de LED afin d’en marquer les arêtes, de le baliser et d’apporter les éléments de linéaires. Elles s’allument en séquences, en flashes et en couleurs pour dynamiser l’ensemble du podium et de l’escalier, plutôt imposant…

SLU : La programmation de l’ensemble n’a pas du être une mince affaire !

Régis Vigneron : C’est le moins que l’on puisse dire ! Nous avons passé quatre nuits à encoder l’ensemble du show avec Marco Saby (pupitreur Grand MA sur la tournée), et il s’est parfois bien arraché les cheveux. Chaque module devait être contrôlé séparément afin de différencier les séquences et les enchaîner, un coup en haut du podium, un coup à l’opposé !

Marco Saby : 25 alimentations ont été nécessaires pour piloter les bandes de LED et nos deux techniciens automatiques en ont sacrément bavé pour les intégrer et les raccorder lors des premiers jours de montage, ils ont fait un vrai travail de fourmis. Mais maintenant ça roule, le plus dur est passé !

alimentations

Des alimentations installées minutieusement par les techniciens lumières pour faire briller les mètres de rubans de LED intégrés dans le décor/podium.

SLU : Il est vrai qu’avec un tel décor, les temps de montage et de démontage doivent être importants ? Comment gérez vous cet impératif dans le cadre d’une tournée de plus de 50 dates ?

Marco Saby : C’était difficile au début, mais à présent tout est en place et nous avions au départ tout prévu pour optimiser les temps de montage. Par exemple, l’ensemble du décor est évidemment démontable et les palettes de stockage y sont directement insérées. Comme les alim’ et les bandeaux de LED qui, une fois fixés, ne bougent plus et se démontent en même temps que les éléments du podium.
Comme nous sommes une équipe réduite, (5 personnes pour la lumière, c’est vrai que c’est un peu juste…) il était nécessaire de procéder de cette façon.

Régis Vigneron : C’est d’ailleurs aussi cette raison qui justifie l’absence de projecteurs traditionnels dans le kit car si on devait ajouter un temps de réglage et de ”focussage” en plus des montages light et déco, on ne s’en sortirait pas. J’ai voulu alléger la tache des techniciens qui ont déjà beaucoup à faire sur ces concerts.

Un kit tout automatique

Les Sharpy à l'oeuvre...

Les Sharpy à l’oeuvre…

SLU : Justement, parle-nous du kit lumière que tu as choisi, lui aussi devait regarder vers le futur ?

Régis Vigneron : Evidemment il était logique de choisir des projecteurs récents, dotés de technologies modernes, comme les LED par exemple. Mais c’est surtout sur l’implantation que l’esprit se retrouve avec en latéraux des ponts formant un triangle qui entoure une cerce, symétriques et accueillant essentiellement des projecteurs automatiques qui délivrent les faisceaux et les effets.


Un des deux ensembles triangles

Un des deux ensembles triangles + cerces composant les latéraux du grill avec du beau monde accroché: VL 3000, Mac 700, Atomic Color et Mac 101 sur le triangle, associés à une grappe de Sharpy sur la cerce.

L'implantation symétrique de Régis Vigneron

L’implantation symétrique de Régis Vigneron s’accorde totalement à la scène futuriste et graphique souhaitée par M Pokora.

 


Pour cela, les grappes de Sharpy Clay Paky étaient idéales. Bien sûr ce projecteur est très à la mode, mais il est d’une efficacité redoutable surtout associé aux miroirs !

SLU : Oui, car en plus des barres de LED, le podium est recouvert de miroirs et posé sur un sol laqué, un enfer de réflexions pour un éclairagiste ?

Régis Vigneron : C’est vrai que toutes ces surfaces réfléchissantes sur la scène peuvent être compliquées à travailler en lumière mais c’est justement ce qui nous a plu. Et quitte à jouer le jeu des réflexions, on a décidé de le jouer à fond en ajoutant sur la scène des lyres à miroir Studio Due. Le rendu de la combinaison de ces miroirs mobiles et des faisceaux des Sharpy est incroyable et colle parfaitement au concept du show.

Les lyres à miroir reviennent à la mode

Les lyres à miroir reviennent à la mode, ici une Studio Due attend de recevoir les faisceaux des Sharpy.

Le multifaisceau à l'état pur

Le multifaisceau à l’état pur grâce au combo Sharpy Clay Paky + lyres à miroir Studio Due.

 


SLU : Encore une fois, la programmation et le réglage de ces effets n’a pas dû être une sinécure ?

Marco Saby : Ce n’était pas la première fois que je travaillais avec des lyres à miroir, j’en avais déjà utilisées sur la tournée d’Alain Souchon, et je dois dire que j’aime beaucoup travailler avec ce type de machines qui reviennent définitivement à la mode. Bien sûr il a fallu bien caler les positions mais le rendu live est juste énorme.

Régis Vigneron : La vraie difficulté rencontrée a été au moment de l’implantation des Sharpy sur les cerces latérales, que je souhaitais motorisées au départ (histoire de compliquer un peu plus la chose ?), mais qui sont restées fixes pour une question de budget, et qui devaient être parfaitement calés par rapport aux lyres miroirs posées au sol. Cependant, les lyres bougeaient légèrement à chaque remontage. On a donc fini par trouver une solution pour conserver la bonne position et le bon angle mais on a vraiment ramé !

SLU : D’autant qu’il n’y a pas que les Sharpy qui produisent du faisceau sur la scène !

Régis Vigneron : Nous avons aussi des Mac 700 Martin au sol et en arrière scène, des VL 3000 Vari*Lite en l’air et des VL 3500 en pont de face.

Marco Saby : Nous faisons d’ailleurs nos faces avec les VL 3500 puisque, comme tu l’as remarqué, il n’y a que très peu de trad accroché, juste les Molefay utilisés sur le public en blender et une poursuite Cyrano.

douche de lumière

Un peu d’intimité ne fait pas de mal avec une douche de lumière en bonne et due forme.

SLU : Cette absence de lumière halogène n’est elle pas handicapante, pour les températures de couleurs par exemple ?

Régis Vigneron : Pour cela les LED font très bien leur travail, mais j’avoue que j’aime beaucoup mélanger les deux types de sources, chaudes et froides. Cependant sur ce show, ça fonctionne très bien comme ça et la colorimétrie des Mac Aura est si juste que le problème ne s’est pas posé.

Marco Saby : Il est vrai que parfois, pour les « pèches », un peu de trad aurait aider à emmener de la force à l’ensemble, mais il n’y pas réellement de manques sur cette conception, et pour les faces non plus. Travaillées aux automatiques, elles sont complètement satisfaisantes. Après, une deuxième poursuite n’aurait pas été du luxe, mais on en a déjà demandé une plus puissante, elle est nécessaire…


petit Mac 101 entre Sharpy et Mac 700

Un pont latéral bien rempli en lyres Martin et Clay Paky avec le petit Mac 101 entre Sharpy et Mac 700.

LED avec les Mac Aura Martin et lampes

Un très beau tableau mettant en valeur les différentes sources accrochées au dessus de la scène, LED avec les Mac Aura Martin et lampes du côté des spot Vari*Lite.

 


SLU : Régis, tu parles des Mac Aura Martin, pourquoi avoir choisi ces lyres à LED ?

Régis Vigneron : Je voulais de la LED pour rester dans une ambiance futuriste et graphique, et ces lyres sont idéales. Elles zooment, des couleurs superbes, une belle luminosité et un joli look ce qui ne gâche rien. Nous somme très contents de ces machines, on en a quand même mis une trentaine dans le kit !

SLU : Utilisez vous l’Aura ?

Régis Vigneron : La fonction de rétro éclairage du projecteur ne me séduit personnellement pas plus que ça. Je préfère utiliser le potentiel du projecteur en lui même et sa puissance plutôt que l’effet Aura, un peu gadget…

Marco Saby : D’autant plus que nous avions besoin de puissance lumineuse pour que le projecteur existe aux cotés des autres grosses sources du kit, et que nous sommes sur une scène de concert. Je pense que l’Aura s’applique plus aux planches de théâtre et aux spectacles plus intimes. Mais je trouve cette fonctionnalité très intéressante.

Les petits Mac 101 Martin balisent le podium

Les petits Mac 101 Martin balisent le podium

SLU : Il y au aussi des petits Mac 101 Martin sur cette scène très bien remplie !

Régis Vigneron : J’avais besoin de projecteurs pour baliser le décor, et au départ j’étais parti sur des Mac Aura aussi, mais les Mac 101, plus petits, s’intégraient mieux sans masquer la visibilité. Dans cette fonction de signalétique motorisée, ils sont parfaits, et visuellement ils s’intègrent bien dans un décor de SF.

Une vidéo imposante qui sait s’intégrer à la lumière.

SLU : Vous vous êtes encore tournés vers des produits Martin avec les panneaux vidéo EC 10 installés en fond de scène, pourquoi ?

Régis Vigneron : N’étant pas un grand fan du mur vidéo de fond de scène qui fait, selon moi, plus ressembler le spectacle à une séance de cinéma qu’à un concert live, je souhaitais répondre à la demande de l’artiste (qui lui désirait un écran géant) avec des modules semi transparents EC 20 pour casser le côté projection plate et jouer avec des sources placées derrière. Cette proposition n’a pas été retenue, et la production a préféré privilégier la définition d’image en installant des EC 10 (pitch de 10 mm). Cependant la qualité des médias réalisés spécialement pour le concert, en prenant en compte nos demandes, fait qu’on échappe au «film de fond de scène» grâce aux différentes textures et vidéos projetées qui semblent intégrer des sources lumineuses. Et même si il est vrai que j’aurais préféré un écran plus déstructuré derrière le décor, en cascade par exemple, ce mur vidéo s’intègre bien à l’ensemble.

écran vidéo à LED Martin EC 10

Le très bel écran vidéo à LED Martin EC 10 abrite une porte permettant l’entrée live de l’artiste.

podium tout en LED et miroirs...

Ambiance très réussie avec un podium tout en LED et miroirs, un écran vidéo au pitch et à la luminosité adaptés et les belles couleurs des Mac Aura.

 


Marco Saby : Les panneaux EC 10, en plus d’être super beaux sont très puissants, je ne les joue jamais à plus de 30 % pendant le show, c’est dire !

SLU : Comment est pilotée la vidéo, par la console lumière ?

Marco Saby : C’est le prestataire Alabama qui est en charge de la vidéo sur la tournée en collaboration avec Arkan pour le média serveur, un Catalyst V4 qui génère les médias. Une partie est pilotée par une console mais l’autre est time-codée avec certains bruitages et arrangements sonores.

La console lumière Grand MA

La console lumière Grand MA Ma Lighting pilotée par Marco Saby

La régie vidéo d'Alabama

La régie vidéo d’Alabama


SLU : Marco, tu utilises une console lumière Grand MA Lighting première du nom, à quand le passage à la V2 ?

Marco Saby : Je ne suis pas un « geek » des consoles. Pour moi c’est avant tout une boîte à boutons ! Ce sont les projecteurs, leur lumière et ce qu’on en fait qui comptent, la console n’est qu’un simple outil. J’utilise la Grand MA 1 comme j’aurais pu utiliser la 2 ou une autre console de marque concurrente, peu importe.”

Et ce sont effectivement les projecteurs et leurs faisceaux qui doivent tenir le défi lancé par un Matt Pokora en lévitation sur la scène du Palais des Exposition d’Épernay, décidé à nous régaler d’un show hors du commun. Bien entouré, l’artiste chanteur, danseur, et pianiste à ses heures, déambule entre les miroirs et les différents niveaux du décor, jouant avec les réflexions du sol et des miroirs mobiles ou déboulant sur scène par une porte intégrée dans le mur vidéo.
On comprend alors le choix des Sharpy et du formidable duo qu’ils forment avec les lyres motorisées à miroir Studio Due pour baigner la scène et la salle de multifaisceaux lors des tableaux rythmés, faisant oublier lasers et autres habitués des night club.
On approuve aussi les Mac Aura pour leurs belles couleurs et les ambiances proposées lors des tableaux plus calmes, finalement assez nombreux, le chanteur nous faisant découvrir une autre de ses facettes sur des douces mélodies romantiques.
Enfin on se réconforte de retrouver des valeurs sures comme les spot Vari*Lite encore et toujours au top, ou les strobe Atomic 3000 Martin, indispensables sur les scènes du monde entier !

Et même si on sentira parfois un petit manque de puissance lumineuse sur les faces, nous faisant regretter de ne pas pouvoir parfois mieux deviner le joli minois de Matt Pokora, l’ensemble des tableaux pilotés live par un Marco Saby très en forme lui aussi, est harmonieux car totalement dans l’univers imposé. Ceci grâce à une implantation symétrique et graphique où chaque projecteur est placé idéalement pour être aussi beau à regarder éteint, pour mimer une tête robotique futuriste ou allumé pour inonder la salle de faisceaux acérés.

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Petit module d’écran vidéo hyper créatif

Martin VC Grid 25

MartinVC-Grid25

Premier d’une nouvelle série, avec seulement 20 cm de côté, le nouveau module d’écran à LED Martin VC Grid 25 autorise toutes les fantaisies de création et d’intégration en installation fixe et sur les plateaux de télé, avec ou sans diffuseur frontal. Ce petit module d’écran à LED semi transparent à un pitch de 25 mm, soit 64 pixels contrôlables individuellement en couleur et en niveau. Un câble unique transporte l’alimentation et les datas, ce qui facilite et limite le câblage d’un ensemble de modules. Le VC Grid 25 est disponible en trois versions de pixel au choix : RGB blanc froid, ou blanc moyen ou encore RGB blanc chaud pour répondre de façon optimale au type d’exploitation. Vous pouvez aussi choisir sa forme (triangle par exemple) pour dessiner un écran original ou tout simplement s’adapter au lieu d’intégration. Il est enfin pilotable par les contrôleurs vidéo de la famille P3 au même titre que tous les écrans à LED Martin et totalement pris en charge par le nouveau contrôleur Martin P3 Power Port 1500 qui embarque l’alimentation et le processeur vidéo de commande auquel il se relie par un seul câble dédié terminé d’un simple connecteur XLR : facile !


Caractéristiques

Dimensions : 200 x 200 mm
64 pixels contrôlables individuellement
Luminance : 4000 nits (mode calibré)
Contrôle des couleurs sur 16 bits
Pixels calibrés en niveau et en couleur
Contrôlable par P3/DMX (détection automatique de protocole)
Mapping et adressage intuitifs par contrôleur P3
Transport de l’alimentation et des datas dans un seul câble
Disponible en RGB blanc froid ou blanc moyen ou encore RGB blanc chaud
Designs personnalisés disponibles sur commande (pitch et forme des modules)

 

Euro 2012

Philips éclaire les stades d’Ukraine et de Pologne

Philips éclaire les principaux stades d’Ukraine et de Pologne accueillant le championnat d’Europe de football dont le stade olympique de Kiev et le stade municipal de Poznan dont la façade bénéficie d’un éclairage dynamique grâce à 195 ColorBlast.

Le stade Olympique de Kiev en Ukraine : 608 Arena Vision

Les plus récentes innovations de Philips sont optimisées pour la qualité HDTV et contribuent à améliorer l’expérience visuelle pour les joueurs, les spectateurs et les téléspectateurs. Philips assure l’éclairage de terrains et de façades dans six des huit stades qui accueillent des rencontres : le Donbass Arena, le stade Metalist, la Kharkiv Arena de Lviv, le stade municipal de Poznan, le stade municipal de Wroclaw et le stade olympique de Kiev.

Stade olympique de Kiev
Philips a fourni des systèmes d’éclairage sur mesure au stade olympique de Kiev, le plus grand stade d’Ukraine, qui peut accueillir 60.000 spectateurs. Au total 608 projecteurs Philips ArenaVision répondent à un concept alliant des solutions d’éclairage fonctionnelles et décoratives, afin de créer l’effet d’un « anneau de feu » sur le rebord de toit du stade. Philips a par ailleurs réalisé des calculs d’éclairage, mis en adéquation les systèmes électriques et de commande, supervisé l’installation, y compris la définition des objectifs, la sous-traitance de travaux, les mesures de design d’éclairage en coopération avec les organisations partenaires.
Philips éclaire également les locaux techniques et publics.

Le Stade municipal de Poznan en Pologne : 195 Color Blast produisent un éclairage dynamique de la façade

Stade municipal de Poznan
Le stade de Poznan se distingue par l’éclairage coloré dynamique de sa façade extérieure, qui exploite 195 projecteurs LED ColorBlast Philips, conçus par la division Color Kinetics, associés à un système et de logiciels de contrôle.

Ces projecteurs RGB ne consomment que 55 W et s’inscrivent parfaitement dans le projet politique de la ville de Poznan qui, depuis des années, se concentre sur l’environnement et le développement durable, notamment dans le cadre de l’accueil de la conférence COP 14 sur les changements climatiques.

 

Jeff Ravitz choisit le Wildsun 500 C

Ayrton sur la tournée de Bruce Springsteen

Le Wildsun 500 Ayrton démarre sa carrière internationale sur la tournée mondiale « Wrecking Ball » de Bruce Springsteen and the E-Street Band’s. Il fait donc le tour du monde dans le kit de Jeff Ravitz, le Lighting Designer de Springsteen.

Ayrton est fier d’annoncer que plus de 65 lyres wash motorisées à LED Wildsun 500 C sont embarquées sur la tournée mondiale de Bruce Springsteen. Jeff Ravitz et Morpheus Light (le prestataire lumière de la tournée) ont sélectionné le Wildsun après de nombreux essais et comparaisons avec d’autres appareils automatisés à LED. Jeff Ravitz précise :  ”Il apporte à la conception lumière du show une vision étonnamment différente. La qualité de ses blancs chauds, ses couleurs vives, la régularité des mouvements de la lyre et le flux remarquable du Wildsun 500C sont vraiment uniques.” 

Le Wrecking Ball Tour a démarré à Atlanta en Georgie mi-mars, se poursuit en Europe depuis mai jusqu’en juillet et retournera aux USA pour une tournée des stades en Aout et septembre 2012.

 

Lyre asservie

Clay Paky Alpha Spot 800 QWO

C’est la nouvelle lampe Philips MSR Platinium 35R, 800 W, qui a inspiré le R&D de Clay Paky, avec dans le cahier des charges de cette Alpha Spot 800 QWO un format ultra compact et un zoom de très grande amplitude. L’objectif visé étant de fournir le flux d’une 1200 W dans le coffret d’une 700 W avec un haut niveau de qualité de projection.

C’est ce que nous allons vérifier par la mesure et les essais effectués dans le fabuleux show room de la société Impact Evénement où nous sommes invités à faire nos tests.

Presentation

lampe Philips MSR Platinium 35

La fameuse lampe Philips MSR Platinium 35, puissance de 800 Watts, arc très court de 3mm, température de couleur 7750K, avec une durée de vie de 750 heures.

Pour commencer, présentons cette nouvelle lampe qui génère un flux de 55000 lumens, comparable, selon le fabricant, aux anciennes sources à décharge d’une puissance de 1200 Watts : elle s’inscrit donc parfaitement dans la tendance « Green Power » actuelle de recherche d’économie d’énergie. Avec une température de couleur très élevée de 7800K et un IRC supérieur à 75, la perception de sa forte luminosité par l’œil humain s’en trouve « renforcée ». Cette lampe dispose d’un culot de type « Mini Fast Fit » à engagement par ¼ de tour, ce qui facilite grandement son remplacement, et sa durée de vie est annoncée à 750 heures, ceci avec une bonne tenue de ses performances dans le temps.

Mais c’est aussi grâce à sa compacité que cette source lumineuse est censée permettre la réalisation de projecteurs aux dimensions réduites. Et sur ce dernier point, la lyre ALPHA SPOT 800 QWO a réussi le pari.

Mais au fait, quel est ce nom de code QWO dont est affublé la machine ? Ce sont tout simplement les initiales pour « Quality Wide Optic », ce qui signifie littéralement « Optique Large de Qualité »… Nous y reviendrons plus tard, mais il faut savoir en effet que ce projecteur dispose d’un argument de poids : le fabricant annonce un zoom très généreux d’une plage de 11° à 55°, doté d’un extra zoom descendant à 7,6°.

La lampe se retire facilement

La lampe se retire facilement en effectuant une rotation de 1/8 de tour sur son culot. Les 3 vis CHC disposées à 120° permettent le centrage et l’avancement de la lampe dans le réflecteur, pour obtenir un faisceau type « Hot Spot » ou « étalé » au choix.

Poursuivons par l’examen externe de ce projecteur : nous sommes en présence d’une lyre asservie à effets de marque reconnue, et à ce titre nous sommes en droit d’attendre toutes les fonctionnalités et les raffinements des machines haut de gamme actuelles. Et nous n’allons pas être déçu…

Son format d’abord : La machine est vraiment compacte et racée, et de même format que l’Alpha Profile 700 dont elle reprend les volumes à l’identique : beaucoup de parties externes doivent d’ailleurs être compatibles. Son poids nous rappelle que nous avons affaire à une machine puissante : 30 kg, ce qui reste une valeur raisonnable, ceci grâce à la présence d’un ballast électronique. Les capots en plastique moulé sont bien finis et correctement ajustés, et les parties visibles en tôle disposent d’une peinture noire satinée en raccord parfait avec les pièces plastiques. La finition extérieure est très bonne.

Côté tête, tout de suite, la lentille de sortie nous fait face avec son diamètre visible de 102 mm, nécessaire à l’obtention des performances du zoom. A l’arrière de la tête nous découvrons 4 généreuses grilles de ventilation et le logement pour la lampe.

La connectique

La connectique est regroupée sur la face arrière de la base. Tous les connecteurs XLR3, XLR5, EtherCon et PowerCon sont des originaux de marque Neutrik, gage de qualité. Un interrupteur/disjoncteur thermique est également implanté.

La base de la machine regroupe d’un côté l’interface homme-machine dotée d’un afficheur LCD monochrome et de 5 touches de navigation, tandis que la face opposée est dédiée à la connectique data et secteur, et à l’interrupteur/disjoncteur.
De larges ouïes de ventilations sont aménagées à même les capots de la base pour permettre un bon refroidissement des éléments internes.
Le dessous de la machine intègre classiquement une plaque permettant la fixation de 2 attaches rapides pour colliers à fixation par ¼ de tour. A noter que seulement 2 positions de fixation (à 90°) des attaches rapides sont possibles.

Deux poignées situées de chaque côté de la base permettent le transport de la machine. D’ailleurs, on retrouve sur la lyre un système de blocage de PAN à 4 positions (tous les 90°) et de TILT à 7 positions (tous les 45° sur 270°), bien pratique pour déplacer la machine ou pour la bloquer dans la position désirée lors d’opérations de maintenance.

plaque de fixation

Le dessous de la machine révèle la plaque de fixation destinée aux attaches rapides ¼ de tour pour les crochets, au nombre de 2.

32 ou 36 canaux DMX seront nécessaires pour piloter la bête, et comme beaucoup de machines aujourd’hui il est possible de contrôler la machine en Artnet. Celle-ci dispose d’ailleurs d’un Node Artnet vers DMX intégré pour fournir un signal DMX standard aux autres projecteurs qui seront raccordés à sa sortie DMX.

Une batterie au plomb 6V / 1,2Ah, intégrée dans la base de la machine, permet le réglage des paramètres principaux de la machine sans devoir recourir à une alimentation secteur.

Un mode de gestion de la lampe « Half Power » en demi-puissance est prévu et contrôlable à distance par l’utilisateur, pour disposer d’une puissance de 400 Watts.

La mise à jour logicielle de la machine d’effectue via la prise Ethernet et ne prend que quelques minutes, et une machine à la dernière version peut mettre à jour d’autres machines compatibles qui lui seraient raccordées.

Un raffinement lié au zoom permet de simuler un autofocus à l’aide de 2 canaux DMX, dont les paramètres doivent être renseignés par l’utilisateur (selon le lieu, en fonction des différentes distances d’exploitation). Il est à noter que sur la machine d’essai fournie, cette fonction n’était pas encore implémentée et ne sera donc pas testée.

Une fonction « Dyna-Cue-Creator » permet de programmer simplement des mémoires intégrant des temps avec une console basique… même si ce n’est pas le but premier de cette machine, plutôt destinée à être contrôlée par des consoles haut de gamme.

Demontage et inspection

Découvrons maintenant les entrailles de cette machine.
D’abord, l’accès à la lampe, qui sera à remplacer tôt ou tard (durée de vie annoncée de 750 heures) : c’est très simple, dévisser les 2 vis situées sur le capot arrière de la tête et celui-ci se retire, maintenu à la tête par une petite élingue de sécurité, et laisse apparaître le culot arrière de la lampe, laquelle se retire facilement par rotation d’un quart de tour. 3 vis permettent le réglage de la lampe dans le réflecteur, pour obtenir un faisceau « HotSpot » ou « étalé ».

La tête côté pile

La tête côté pile. La ventilation y est à l’honneur : un gros ventilateur en bas pour la partie boîte à lumière, et un gros ventilateur au dessus destiné à refroidir le module Couleurs. La carte électronique assure le contrôle des fonctions Zoom, Focus, Prisme, Frost.

La tête côté face

La tête côté face. De bas en haut, la boîte à lumière, le module Couleurs, le module Gobos, puis le module zoom/focus, se terminant par une grande lentille de sortie. On trouve 21 moteurs pas à pas dans la tête.

Comme toute lyre asservie à tête mobile, l’essentiel des organes est regroupé dans la tête de la machine. L’accès à ces organes est aisé, car la tête de la machine est protégée par 2 capots identiques, dont leur retrait est effectué par 4 vis à verrouillage ¼ de tour. Ces capots restent dans un premier temps accrochés à la tête de la machine par une petite élingue de sécurité.
Premier constat visuel lorsque les capots sont retirés : l’implantation y est très dense, c’est le prix à payer pour gagner en compacité, ce qui est la tendance actuelle.

Boîte à lumière :

L’imposant ventilateur

L’imposant ventilateur spécifique de la boîte à lumière dispose d’un revêtement spécial argenté anti-chaleur et d’un conduit de ventilation permettant d’amener le flux d’air au travers du réflecteur, via un dégagement sur ce dernier.

La partie arrière est consacrée à la boîte à lumière, et outre la lampe on y retrouve un réflecteur elliptique dichroïque, un filtre anti-calorique en deux parties, le tout équipé d’un savant mélange de ventilateurs et de conduits destinés à maintenir l’ensemble dans des températures fonctionnelles. Visiblement, assurer le refroidissement de cette lampe « survitaminée » a fait l’objet d’une étude soignée. A noter que le ventilateur principal refroidit la lampe au travers d’un conduit de ventilation en passant dans une échancrure aménagée dans le réflecteur lui-même. Ce ventilateur spécifique dispose d’un revêtement argenté, ce qui augmente sa résistance à la chaleur. Un autre petit ventilateur de type turbine centrifuge propulse son flux d’air directement sur le culot de la lampe. Un contacteur thermique, installé à proximité de la lampe, veille à la sécurité et coupera son alimentation si un quelconque problème de température est détecté.

On constate la présence d’une quantité importante de plaques de métal à l’arrière de la tête; ce sont des masselottes destinées à contrecarrer le poids de l’optique et permettre un équilibrage correct de la tête de la machine.

En se dirigeant depuis la boîte à lumière vers le nez de la machine, on trouve successivement un Module dédié Couleur, puis un module dédié Gobos et effets, et enfin le module de Zoom. Et ô joie, ces différents modules sont facilement extractibles pour l’entretien et la maintenance.

Module Couleurs :

Le module Couleurs

Le module Couleurs, côté pile, nous dévoile ses lames dichroïques à guillotine de la trichromie CMY, et au premier plan les lames du Dimmer.

Ce module est monté sur des glissières et peut être extrait en retirant 2 vis imperdables et 1 connecteur (type SUB-D62 à 3 rangées de contacts).
On y trouve un système de trichromie CMY réalisé par des doubles guillotines de lames dichroïques, un filtre CTO variable réalisé de la même manière, une lame en métal martelé occultante pour le shutter/strobe, et 2 lames dentées travaillant en synergie pour faire fonction de dimmer. Un ventilateur de diamètre imposant permet de refroidir efficacement les fragiles lames dichroïques. Sur l’autre face de ce module on trouve la roue de couleurs disposant de 8 filtres dichroïques en forme de trapèze. Ils sont collés sur la roue et ne peuvent donc pas être remplacés facilement par l’utilisateur …Dommage. On trouve successivement sur cette roue un rouge profond, un correcteur CTO 2500K, un vert profond, un vert pâle, un « lavander », un « aquamarine », un orange et finalement un « congo blue ».

Module Gobos

Le Module Gobos

Le Module Gobos présente ses deux roues de gobos en verre, l’une est rotative, l’autre est fixe. Du fait de leur diamètre différent, les gobos ne peuvent pas passer d’une roue à l’autre. En bas on distingue la vis sans fin qui permet l’insertion progressive de la roue d’animation en verre, située sur l’autre face de ce module.

Le module Gobos côté face

Le module Gobos côté face, avec sa roue d’animation en verre texturé. Par l’orifice central on distingue l’iris à 16 lames dans sa position la plus fermée possible.

Ce module est également monté sur glissière et se retire en dévissant 2 vis imperdables et un connecteur (type SUB-D44 à 3 rangées de contacts).
On trouve sur ce module la roue de huit gobos fixes (31,5 cm de diamètre), la roue de sept gobos rotatif (25,7 mm), l’iris à 16 lames et la roue d’animation en verre texturé. Tous les gobos sont en verre et ont une taille image très petite de 19 mm.
Le remplacement des gobos fixes est une simple formalité, une languette de clinquant en métal les plaque efficacement dans leur logement et permet leur retrait facilement. En revanche, l’accès aux gobos rotatifs n’est pas des plus simple et nécessite un peu d’habitude et une certaine dextérité. C’est la « cassette » entière du gobo qui se retire (c’est-à-dire son logement et son engrenage d’entraînement), puis le gobo se libère de cette cassette par le retrait d’un classique anneau clip.

Module Zoom

Ce module peut être extrait de la tête en retirant hui vis et trois connecteurs. Il est cependant moins facilement accessible que les autres modules.
Le bloc zoom est repris de la lyre Alpha Profile 700. Les lentilles bénéficient d’un traitement de surface spécial afin notamment de minimiser la tendance verte de la couleur générée par la lampe, dixit le distributeur français.

Le module Zoom/Focus

Le module Zoom/Focus, en 3 groupes séparés, en place dans la machine. On distingue le prisme rotatif en bas. La translation des deux groupes mobiles est assurée classiquement par des guides avec entraînement par courroies, reliées aux moteurs pas à pas.

Le zoom et le Focus sont constitués de deux groupes de lentilles mobiles, dont la translation est assurée par courroies, entraînées par des moteurs pas à pas.
La lentille de sortie du projecteur est montée fixe, cela a l’avantage d’éviter les entrées de poussières diverses à ce niveau du projecteur.
Le prisme est monté sur une plaque mobile qui vient s’intercaler entre les groupes zoom et focus. L’insertion et la rotation du prisme sont également assurées par deux courroies crantées. Le Frost est un simple filtre dépoli rond monté sur une fine plaque mobile qui peut s’engager plus ou moins entre les deux groupes mobiles du module zoom.

La base et les bras

Ces parties du projecteur intègrent une foule de composants. Pour les détails, il suffit de se reporter aux légendes des photos correspondantes de l’album.

l’allumeur de la lampe et le moteur du TILT

Dans le bras disposant du système de verrouillage du PAN, on trouve l’allumeur de la lampe et le moteur du TILT, entraînant la couronne d’axe de TILT par courroie. La tension de celle-ci est assurée par 2 ressorts situés sur le support moteur.

une grande carte électronique

Ce bras intègre une grande carte électronique qui assure le contrôle des moteurs de la majorité des fonctions regroupées dans la tête. Il renferme également à sa base le moteur d’entraînement du PAN et à son sommet le système de verrouillage du TILT.




une carte mère imposante

Dans la base, une carte mère imposante avec une implantation de composants dense, dotée des derniers raffinements : Ethernet, mise à jour logicielle via prise Ethercon/DMX, etc… Il semble que ce soit une base commune aux dernières lyres de la série ALPHA de CLAY PAKY.

le ballast électronique

La base intègre le ballast électronique destiné à piloter la lampe de 800 watts. C’est un élément d’origine Philips.

Les essais

Pour les tests, la lampe a conservé le réglage tel qu’il a été fait par le distributeur avant le prêt de cet appareil, c’est-à-dire un faisceau homogène qui est peut-être moins avantageux pour les mesures d’éclairement qu’un ”hot spot”, mais certainement plus adapté à la fonction première de cette machine : la projection de gobos.

Mesures de Flux

A 5 mètres, intégration par couronnes de 10 cm

Faisceau serré
Diamètre du faisceau bord net0,64 m
Angle du faisceau correspondant7,32°
Eclairement au centre78 450 lux
Flux15 510 lm

Intensité faisceau serré

Faisceau large
Diamètre du faisceau bord net10,32 m
Angle du faisceau correspondant54,59°
Eclairement au centre1 530 lux
Flux15 375 lm

Intensité faisceau large

Faisceau 20°
Diamètre du faisceau bord net3,56 m
Angle du faisceau correspondant20°
Eclairement au centre10 950 lux
Flux13 848 lm

Intensite Faisceau 20 deg

Eclairement au centre par couleurs (mesure effectuée pour le faisceau 20°)
 Eclairement (Lux)Pourcentage relatif (%)
Blanc10950100
Rouge341031,1
Vert377034,4
Bleu440,40
Cyan124011,3
Magenta4233,8
Yellow870079,4

Variation du dimmer

Luminosité et homogénéité : les impressions

L’appareil a été mesuré dans 3 configurations d’ouverture de zoom, qui sont au plus serré (mesuré à 7,3°), puis à angle moyen de 20°, et enfin avec son zoom réglé au plus large (mesuré à 54,5°). Nous saluerons au passage le fabricant pour l’exactitude des angles annoncés dans ses données photométriques officielles.
Le flux moyen de ces 3 séries de mesures est d’environ 14500 lumens.
Si on considère que le flux initial de la lampe est, comme annoncé par Philips, de 55000 lumen (ce que nous ne pouvons pas vérifier avec nos moyens de test), on peut considérer que le rendement de la machine est d’environ 26%. Cela peut sembler une valeur assez faible, mais c’est à mettre en relation avec un système optique zoom complexe formé de plusieurs éléments qui est forcément « consommateur » de lumière. Cela dit la luminosité de la machine est très convaincante, d’autant plus que la température de couleur très élevée du faisceau émis, qui est inhérent au choix de la lampe, renforce encore cette impression de puissance lumineuse.

Le faisceau « au net »

Le faisceau « au net », en position zoom moyen, lampe réglée pour obtenir le meilleur compromis d’homogénéité. Point chaud peu marqué.

L’homogénéité du faisceau est très bonne, même si on ne parvient pas à éliminer complètement le point chaud central.
Pour preuve, en position 7,3° on obtient un ratio entre centre et bords de 3,6. Ce ratio passe à 4 en position zoom 20° et grimpe jusqu’à 7.5 en position zoom large à 54.5°.

Couleurs et mélanges : les impressions

La trichromie mélange les couleurs de manière homogène et la palette de couleurs offerte est riche. On remarquera que le rouge effectué à la trichromie manque de profondeur et vire un peu vers l’orangé.
Mais la palette de couleur s’enrichit largement avec la combinaison du CTO variable et de la roue de couleur, cette dernière dispose notamment d’un rouge profond qui palie à la trichromie. Ce n’est d’ailleurs probablement pas un hasard si le filtre rouge est placé en position numéro 1 de la roue de couleurs.
Cette roue enchaîne les couleurs demandées en passant toujours par le chemin le plus court entre les différents filtres, le résultat est que, quelles que soient les couleurs choisies, le changement s’effectue toujours de manière très rapide.
La couleur UV ou Congo remplit parfaitement sa fonction.
Le correcteur CTO variable est efficace. Les mesures montrent qu’il permet de faire varier la température de couleur du faisceau de la machine de 7780K (la température de couleur de la lampe installée) jusqu’à 2700K (correcteur engagé à 100%). Il offre ainsi toute une palette de couleurs ambrées très convaincante.
Enfin, une macro de couleur intégrée combine des associations de trichromie/ roue de couleurs / CTO pour obtenir une palette d’une cinquantaine de teintes en équivalence LEE filters ou ROSCO.

Choix des gobos et effets : les impressions

GOBOS fixes et rotatifs

L’usage de gobos verre a l’avantage de permettre le choix de formes plus complexes les unes que les autres

Le choix des gobos adopté par Clay Paky sur cette machine est judicieux et homogène : on trouve d’une part des gobos très chargés du style feuillages ou branches, couvrant bien la surface de projection, ils sont donc parfaits pour occuper une surface dédiée de la scène. Mais on trouve également des gobos géométriques particulièrement adaptés pour matérialiser le faisceau du projecteur dans la fumée, comme des ronds, un anneau, le triangle, 6 tubes, un rectangle, une nuée de petits points, etc… Et nul besoin de saturer de brouillard à outrance la scène pour matérialiser le faisceau, car la machine, de par son optique, est visiblement prédestinée également pour cette tâche.

La projection d’un des gobos fixes

La projection d’un des gobos fixes. On constate que la définition et le « piqué » du gobo est très bonne, ceci sur toute sa surface.

Le seul gobo verre texturé (rotatif) installé dans la machine

Le seul gobo verre texturé (rotatif) installé dans la machine, dont l’épaisseur variable forme des creux et des crêtes à sa surface, est particulièrement indiqué pour la réalisation d’effets tels que les reflets d’eau, en association avec la roue d’animation, un peu de trichromie, et une subtile variation sur le focus, par exemple.

un gobo verre multicolore

Clay Paky a aussi prévu un gobo verre multicolore. En rajoutant un peu de couleur via la trichromie, on obtient des effets variables intéressants, car certaines parties de ce gobo s’effacent peu à peu.

Côté netteté, le « piqué » des gobos est très bon avec pour contrepartie que la moindre salissure ou poussière présente sur un gobo sera irrémédiablement projetée. Le nettoyage minutieux et fréquent des gobos apparaît donc comme une nécessité sur cette machine ; c’est la contrainte d’une optique de qualité.
L’effet d’irisation sur les arrêtes des gobos est quasiment inexistant.
On pourra regretter que les roues de gobos ne passent pas par le chemin le plus court pour passer d’un gobo à l’autre, mais ceci est compensé par la grande vitesse de rotation de ces roues, et au final le changement « à vue » passe assez bien.

On a beaucoup aimé le gobo verre texturé (rotatif), particulièrement efficace pour simuler des effets de reflets d’eau. La machine dispose également d’un gobo verre multicolore très fourni donc certains motifs apparaîtront ou disparaîtront en fonction du réglage des couleurs et notamment de la trichromie.

La roue d’animation en verre texturé (non remplaçable) et à engagement progressif ajoute un effet de relief certain aux gobos projetés et permet d’obtenir une foule d’effets intéressants, directement dépendants du réglage du focus. Le champ d’investigation est vaste.

L’iris, disposant de 16 lames, réduit énormément le faisceau, mais ne va pas jusqu’à la fermeture totale. Si son fonctionnement en contrôle manuel apparaît assez saccadé, l’usage des macros d’iris implémentées rend l’iris parfaitement fluide et rapide… à noter que sur la machine d’essai, une des lames de l’iris avait tendance à coincer un peu, ceci explique peut-être cela.

Zoom et effets sur le faisceau : les impressions

Commençons par le zoom : la partie exploitable avec les gobos s’étend de 11° à 55° environ, c’est dans cette fourchette qu’il est possible d’effectuer une mise au point au net sur le gobo. On obtient un ratio de zoom de 5:1, ce qui est déjà remarquable. Comme évoqué ailleurs, le « piqué » du zoom est très bon.
Mais il est également possible de descendre encore (toujours en progressif) jusqu’à quasiment 7° en oubliant les gobos nets, on obtient alors un faisceau vraiment très concentré et intense qui augmente considérablement la portée du projecteur.
Le zoom est très fluide et relativement rapide, mais n’espérez pas pour autant faire des effets de variation de zoom (pompage) instantanés, après tout le zoom est entraîné par courroie et translate sur une bonne distance. Nous avons constaté sur la machine d’essai un très léger décalage du centre du faisceau entre les positions zoom mini et zoom maxi, de l’ordre de 8 cm à 5 mètres de distance, cela est très probablement dû au fait que la machine mise à disposition soit un modèle de démonstration qui a dû déjà beaucoup tourner et subir quelques démontages, et une pièce du groupe optique a pu être malencontreusement désaxée.

Le focus est très efficace et précis, à cela rien d’étonnant car il nécessite 2 canaux DMX pour assurer son contrôle « aux petits oignons », fonctionnant en 16 bits.

prisme et le gobo multicolore associé

L’un des effets utilisant le prisme et le gobo multicolore associé à un mélange de couleurs.

Le prisme installé sur la machine est un X6, qui multiplie donc l’image projetée en 6 images regroupées en cercles. Ce dernier est surtout exploitable tel qu’on l’entend avec les focales serrées du zoom, car dès que celui-ci s’élargit vraiment le prisme devient vitre tronqué sur sa périphérie, le rendu du faisceau avec prisme ne peut pas être d’un diamètre plus grand que l’ouverture au net en zoom large du projecteur. Il est rotatif, mais non indexable, entendez par là que l’on ne peut pas l’orienter dans une position désirée.

Le projecteur dispose d’un Frost progressif, qu’à l’usage nous qualifierions plutôt de « Light Frost ». Il sera surtout utile pour adoucir les bords d’un faisceau ou « flouter » un gobo, mais il n’a pas pour vocation d’élargir vraiment le faisceau (ou très peu).

Le Dimmer est quant à lui très progressif, aucune saccade ou pallier n’est visible pour une descente au noir ou une apparition, il est très doux. Il fonctionne en 16 bits.

Le Shutter/strobe est très rapide, bien que sa fréquence maximale n’ai pu être mesurée avec précision (elle est de l’ordre de treize flashs par seconde).

Réamorçage tiède

Le système ne permet pas un réamorçage à chaud de la lampe, mais assure néanmoins un réamorçage « tiède ». Nous avons pu lors de nos essais constater que la lampe chaude, volontairement coupée puis rallumée aussitôt, se réamorçait en 1 minute environ et qu’il lui suffisait d’une quarantaine de secondes supplémentaires pour retrouver sa pleine luminosité, ce qui est très correct.

Déplacements et bruits : les impressions

La machine est très réactive au niveau de ses déplacements, les mouvements sont francs et rapides et il y a très peu d’inertie lors de la commande de mouvements à contre-sens.
Les déplacements lents sont un exemple du genre, le lissage des pas est très bon, notamment lorsque de longues diagonales sont effectuées en combinant simultanément les mouvements PAN et TILT. La machine réussit cet exercice avec brio.

Quant au bruit, le fabricant indique que cette lyre dispose d’un mode « Silent » implanté d’office. Le niveau de bruit maximum que nous avons enregistré est 44,4dB, mesuré à 1 mètre, machine en mouvement, pour 33dB ambiant.

Mesures Générales
Température la plus chaude sur le projecteur98 °C sur l’arête située entre les grilles de ventilation de la tête (mesuré à 22°C ambiant)
Bruit ambiant33 db
Bruit machine en route @1m44 db
Bruit en fonctionnement au plus bruyant @1m44,4 db
Consommation (Phase 230 volts)NC
Diamètre pour Iris mini zoom mini à 10 mètresNC
Vitesses & Temps 
Durée du Reset complet (OFF/ON)NC
Durée du réamorçage de la lampe (OFF/ON)1 minute pour réamorcer + 40 secondes pour retrouver la puissance initiale de la lampe
Déplacements rapides
Pan 360°3,2 sec
Tilt 180°1,7 sec
Aller/Retour Pan 360°6,4 sec
Aller/Retour Tilt 180°2,9 sec
Déplacements lents
Fluidité du Pan et Tilttrès bon, 4 sur 5

Conclusion

  • Compacte, racée, efficace et diablement bien équipée, la lyre ALPHA SPOT 800 QWO a décidément tout pour satisfaire le plus grand nombre. Son zoom est à lui seul une vraie réussite, et sa palette d’effets lui procure de très sérieux atouts.
  • Nul doute qu’elle ravira les utilisateurs exigeants, notamment là ou l’encombrement et la consommation électrique sont des contraintes essentielles qui ne permettent pas de choisir des machines « monstrueuses ».
  • Evénements scéniques en tous genres, concerts, plateaux télé, et pourquoi pas au théâtre, on risque fort de la voir partout cette sympathique machine.
  • Mais la concurrence reste rude dans ce créneau de puissance, et l’avenir nous dira si cette belle italienne y trouvera une place de choix.

ALPHA SPOT 800 QWO

Dimensions et poids
Longueur385 mm (profondeur base)
Largeur405 mm (largeur base)
Hauteur650 mm (tête vers le haut)
Poids30 Kg (donnée fabricant)
Caractéristiques générales
Type de machineLyre asservie à tête mobile
Tension secteur et puissance absorbée200-240 V / 50-60 Hz, ou 100-120 V / 50-60 Hz – 1200VA à 230V/50Hz
Protection aux intempériesNON, protection IP20
RefroidissementVentilation forcée
Contrôlevia protocole DMX512
Nombre de canaux DMX et Modes DMX32 canaux (mode Standard) ou 36 canaux (Mode Vector)
Type de lampe – T° K – Durée de viePhilips MSR Platinium 35R mini Fast Fit – 7750K – 750 heures
Réglage de la lampevia 3 vis CHC
Réamorçage à chaud de la lampeNON, mais réamorçage «tiède» assez rapide
Type de ballastElectronique – avec mode HALF Power 400 W
Système optiqueRéflecteur elliptique en verre dichroïque + filtre anti-calorique – lampe arrière
Accès à la têtevia 2 capots amovibles, dotés chacun de 4 vis 1/4 tour imperdables
Accès aux bras1 capot par bras, 4 vis imperdables par capot
Accès à la base1 face avant (4 vis) + 1 face arrière (4 vis) + 2 plaques métal- liques (8 vis)
Accès aux effetsFacile, via 3 modules d’effets extractibles
Type de gobosGobos verre dichroïques uniquement
Taille des gobosRotatifs : diam. 25,7mm / image 19mm – Fixes : diam. 31,5mm / image 19mm
Remplacement des gobosRotatifs : dans modules extractibles avec clip – Fixes : coincés dans languette métal
Remplacement des filtres couleursNON, filtres dichroïques collés sur roue de couleurs
Nombre de moteurs23 moteurs pas à pas
Connectique2x XLR 5 + 2x XLR 3 + 1 EtherCon RJ45 + 1 PowerCon (connectique NEUTRIK)
Panneau de contrôleAfficheur LCD graphique monochrome + 5 boutons méca- niques à clic
Version logicielle du modèle d’essaiV 1.6.021
Mise à jour logicielleOUI, via prise RJ45
Fixation des crochets2 fixations rapides 1/4 de tour type Oméga amovibles
Blocage PAN et TILTOUI, 4 positions sur PAN (intervalle 90°) et 7 positions sur TILT (intervalle 45°)
Poignée(s) de transport2 sur la base
Point de fixation pour élingue de sécuriteOUI, sous la base
Fonctions
Pan et TiltPAN 540° – TILT 240°
Zoom11° à 55° linéaire + «extra zoom» 7,6° (netteté gobo impos- sible en extra zoom)
FocusOUI, sur 16 bits, fonction de simulation autofocus intégrée
IrisOUI, à 16 lames, fermeture partielle
Dimmer / Shutter2 demi-guillotines + 1 lame martelée
Prismes1 seul prisme X6, rotatif mais non indexable – tronqué à partir de 50% d’ouverture de zoom
FrostOUI – Frost assez léger
CouleursTrichromie soustractive CMY + CTO variable + roue de cou- leurs à 8 couleurs
Gobos7 rotatifs, 8 fixes
Roue d’animationOUI, en verre, non remplaçable, rotative
CouteauxNON
Paramètres de vitessesOUI en mode VECTOR (4 canaux DMX supplémentaires, soit 36 canaux au total)
FONCTION du canal DMX
Canal DMXMode STANDARD (32 canaux)Mode VECTOR (36 canaux)
1CYANCYAN
2MAGENTAMAGENTA
3YELLOWYELLOW
4CTOCTO
5COLOUR WHEELCOLOUR WHEEL
6MACRO COLORSMACRO COLORS
7STOP / STROBESTOP / STROBE
8DIMMERDIMMER
9DIMMER FINEDIMMER FINE
10IRISIRIS
11STATIC GOBOSTATIC GOBO
12ROTATING GOBOROTATING GOBO
13GOBO ROTATIONGOBO ROTATION
14GOBO FINEGOBO FINE
15PRISM INSERTIONPRISM INSERTION
16PRISM ROTATIONPRISM ROTATION
17FROSTFROST
18ANIMATION DISK INSERTIONANIMATION DISK INSERTION
19ANIMATION DISK ROTATIONANIMATION DISK ROTATION
20FOCUSFOCUS
21AUTOFUCUS DISTANCEAUTOFUCUS DISTANCE
22ZOOMZOOM
23AUTOFUCUS DISTANCEAUTOFUCUS DISTANCE
24AUTOFOCUS ADJUSTMENTAUTOFOCUS ADJUSTMENT
25MACRO EFFECTSMACRO EFFECTS
26PANPAN
27PAN FINEPAN FINE
28TILTTILT
29TILT FINETILT FINE
30FUNCTIONFUNCTION
31RESETRESET
32LAMP CONTROLLAMP CONTROL
33 PAN TILT TIME
34 COLOUR TIME
35 BEAM TIME
36 GOBO TIME

 

120 lyres voltigent sous le chapiteau Gruss.

L’homme aime Vari*Lite

Empreintes, le nouveau spectacle du cirque Arlette Gruss a débuté en janvier et entame une tournée en France jusqu’en décembre. L’occasion idéale de réaménager le parc d’éclairage !

« Pour 2012, nous souhaitions renouveler notre parc d’éclairage qui devenait ancien, et on voulait gagner du temps sur l’entretien des machines », nous confie Julien L’homme – concepteur lumière pour Gruss depuis 17 ans – « Comme Vari*Lite sortait une nouvelle gamme avec de la LED, entre autre, on s’est dit qu’on allait essayer ! Et on adore !».

Le groupe Dushow a donc rééquipé le parc d’éclairage avec vingt-et-un VL880, dix-neuf VLX3, huit VL3500 Wash et six VL2500 Wash Vari*Lite pour le plus grand plaisir des spectateurs.

 

Prestataires et développement durable

Le Label Prestadd, pour anticiper

Alors que le Label social fête son 15e anniversaire et compte 450 membres, le Synpase (SYndicat National des Prestataires de l’Audiovisuel Scénique et Evénementiel) propose, depuis une année le label Prestadd, un outil de valorisation du comportement environnemental, social et économique des sociétés de prestation.

Ces questions, dont on sait à quel point elles sont déterminantes dans la prise de marchés publics, commencent à être posées aussi par les donneurs d’ordre du spectacle et de l’événementiel. Prestadd pourrait bien devenir très vite le ”Pass” partout des prestataires.

Mais avant de valoriser le comportement éco responsable et social d’une société qui en a la démarche, il faut le mesurer en répondant à un certain nombre de critères. Le Synpase fait l’inventaire de toutes les questions relatives à ces sujets, un travail énorme, presque deux ans de réflexion, pour tout mettre à plat et proposer un questionnaire très complet.
Y a plus qu’à…pour les sociétés de prestation, répondre à ce référentiel, documents justificatifs à l’appui. C’est aussi un gros travail, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle !

Interview de Philippe Abergel,
délégué général du Synpase.

SLU : Philippe, qui a eu l’idée de ce nouveau label ?

Philippe Abergel : Le Synpase a commencé à travailler le sujet en 2005 en signant la charte d’Eco-événement, un collectif de sept associations et syndicats de l’événement. La démarche était positive mais avançait lentement. C’est difficile d’être rapide quand on est sept à se réunir. C’est Stanislas Surun (Magnum), qui nous représentait à Eco Evénement, qui a donné l’impulsion. C’est Stan le moteur. On l’appelle l’homme vert (rire) !

Nous avons donc vite engagé une personne formée au développement durable qui, pendant un an et demi, a constitué un référentiel bien complet de trente pages sur les trois volets concernés: environnemental, social et économique.
Ce label a été lancé en juin 2011, la première commission d’attribution de Prestadd a eu lieu en octobre 2011 et a décerné le label à sept entreprises.
Nous sommes liés à de nombreux partenaires du spectacle et de l’événement et Ecocert, organisme de contrôle et de certification en matière de développement durable, certifie le référentiel et sa grille de notation.

SLU : De qui est constituée la commission d’attribution du label Prestadd ?

Philippe Abergel : Elle est constituée d’un collège de donneurs d’ordre aussi bien côté événement que spectacle, d’un collège d’entreprises labellisées, et d’un collège d’experts.

Pour les donneurs d’ordre : l’ANAé (association des agences de communication événementielles), le SNES (syndicat des entrepreneurs de spectacles), la ffm2e (Fédération Française des Métiers de l’Exposition et de l’Événement), Les Eco Maires (association des maires pour l’environnement et le développement durable) et AACC (syndicat des agences conseil en communication).

prestadd

Les partenaires Prestadd

 

Les entreprises labellisées sont celles qui ont composé la commission du Synpase quand on a commencé à travailler sur les questions de développement durable: Magnum, Contact, Lumière & Son, Côté Cour, L’Usine à 5 Pattes, Scène de Nuit.
Et les experts interviennent dans les domaines couverts par le référentiel : Recyclum (recyclage des lampes), Screlec et Batribox (recyclage des piles) CMB (santé au travail) Good Planet (action carbone), le festival We Love Green, l’association Les Amis du Vent (à l’origine du Festival du Vent), Audiens (protection sociale) et l’Afdas parce que l’on parle aussi formation professionnelle.

SLU : Donc, supposons que je représente une société de prestation et que j’ai bien envie de ce label, comment dois-je procéder ?

Philippe Abergel : Il faut d’abord se rendre sur le site www.prestadd.fr, cliquer sur l’onglet ”je souhaite obtenir la marque Prestadd” et se laisser guider.

prestadd

En cliquant sur l’onglet ”Je souhaite obtenir le label Prestadd”, juste un formulaire à remplir pour obtenir de charlotte les codes d’accès à l’espace membre : facile !

 

Charlotte Haroug, le référent Prestadd, communique ses codes d’accès à l’entreprise afin qu’elle puisse accéder à son espace membre où elle trouvera le référentiel qu’il faudra renseigner en ligne de la façon la plus complète possible.

On a fait un site zéro papier et chaque entreprise qui s’inscrit charge tous ses justificatifs en ligne.

SLU : Peux-tu me donner un avant-goût de ce formulaire ?

Philippe Abergel : On a voulu que le référentiel soit vraiment un outil pédagogique – car nos chefs d’entreprise ne sont pas tous des pros en développement durable – et qu’il aborde tous les sujets. Il intègre une partie sociale qui est aussi importante que l’environnement et une partie économique plus light. En gros la répartition est de 40% pour l’environnement, 40% pour le social et 20% l’économie.

En première partie, des questions sur le fonctionnement de la société, afin de savoir par exemple si l’entreprise est propriétaire ou locataire (ce qui forcément va jouer sur ses investissements). Puis des questions sur les consommations énergétiques, car pour l’instant on n’a aucune donnée sur les consos de ce secteur d’activités. Le but c’est que d’ici trois à quatre ans on puisse faire des moyennes ou avoir des idées de consommation par métier.

On rentre ensuite dans le cœur du référentiel de trente pages avec, à chaque réponse, l’ajout d’un justificatif. Il y a aussi des questions sur les transports et pour chaque question une aide assez complète qui liste toutes les filières et options possibles, les informations légales sur tel ou tel point, Il y a aussi des documents de sensibilisation mis à la disposition de l’entreprise.

Une page du référentiel, volet environnemental avec des questions relatives au transport. Notez à droite, la flèche verte pour charger en ligne les justificatif suivant une démarche écologique !

 

Sur le social on essaie d’aller encore plus loin que ce que l’on demande pour le label ”prestataires de services”. On parle de formation, de prévention des risques, de confort des salariés, accidents du travail, exposition aux risques sonores, parité homme/femme, promotion de la diversité avec une charte, politique des ressources humaines, handicap seniors, apprentis, stagiaires.

Une page du volet social. Ici il est question de confort des salariés et de prévention des risques.
L’économie représente 20% du référentiel/ Ici les achats responsables.

Comme c’est un pdf dynamique, l’entreprise peut remplir le formulaire et joindre des pièces au fur et à mesure, et quand elle estime que son dossier est complet, le soumettre à la commission d’attribution.
Charlotte fait alors une pré-notation et identifie les points à soumettre à la commission pour avoir son avis et ensuite la commission majore ou minore la notation par rapport aux discussions.

Le principe pour avoir le label c’est obtenir 50% au moins sur chacun des trois volets.
Si l’entreprise obtient 80% en environnement mais 20% en social, ça ne va pas.

SLU : Quelle est la durée de validité de ce label ?

Philippe Abergel : Le label est attribué pour trois ans, au terme desquels il est renouvelable à condition d’augmenter son score de 10 points, le but étant de s’améliorer.
Sachant qu’après chaque commission, Charlotte fait une feuille de route pour les trois ans à venir où elle identifie les points faciles à améliorer pour aller dans le bon sens.
Donc l’entreprise reçoit son diplôme de labellisé et en même temps la feuille de route qui lui permettra d’avancer.
Le but est vraiment d’amener toute la branche dans la bonne direction.

SLU : Et le coût ?

Philippe Abergel : Nous avons voulu créer un outil abordable et le coût est uniquement destiné à couvrir les frais administratifs. Les frais de dossier, au dépôt de la candidature, s’élèvent à 150 € et le droit d’usage de la marque est fonction du CA de l’entreprise.
Le mini est à 150 € par an jusqu’à un CA de 300 000 €.

SLU : Il faut compter combien de temps en moyenne pour constituer le dossier ?

Philippe Abergel : Constituer le dossier prend du temps car il faut justifier tout le questionnaire.
Magnum a par exemple mobilisé pendant trois semaines à temps plein une personne dédiée à ce projet.

SLU : Vous pouvez proposer une aide à ceux qui le souhaitent.

Philippe Abergel : Oui, le référent Prestadd est là pour les aider, et nous comptons organiser des journées de sensibilisation au cours desquelles ceux qui on demandé l’accès, peuvent venir se faire expliquer les différents points.

SLU :SLU : Prestadd est-il réservé aux titulaires du Label prestataire de service du spectacle vivant ?

Philippe Abergel : Non, ce n’est pas lié et on est assez surpris car il y a des sociétés vraiment hors champ qui nous le demandent. On l’a attribué par exemple à la Compagnie du Mobilier, qui n’est pas vraiment chez nous car elle fait de la location de mobilier pour l’événementiel, mais le référentiel s’adapte bien. Il est large.

SLU : C’est quoi le retour des entreprises qui ont mené la démarche à son terme ?

Philippe Abergel : Un des retours que l’on a porte sur le temps. Mais ça a surtout permis de remettre à plat pas mal de choses en interne, de faire participer tous les salariés car chacun dans son domaine a des choses à dire sur le développement durable. Ca a permis aussi de remettre du lien entre les équipes.

On a des retours supers, sachant que les premiers inscrits – par exemple pour ce qui concerne les flottes de véhicules, les plans de formation – nous ont envoyé leurs tableurs Excel et ont accepté qu’on les mette en ligne pour tout le monde.

Il y a pleins de docs Excel tout fait que les entreprises peuvent télécharger et utiliser pour leurs propres besoins.

Donc long, certes, mais ça remet du lien et ça remet un certain nombre de process à plat.

SLU : Penses-tu que ce label puisse devenir un jour incontournable ?

Philippe Abergel : Ce n’est pas la volonté mais clairement, notre démarche est d’anticiper.

Il n’y a plus un appel d’offre sans dossier de développement durable à remplir. Et dans ce cas, le chef d’entreprise d’une petite société est vraiment perdu.

Du coup, avoir le label Prestadd permettra d’éviter de remplir le dossier développement durable en cas de réponse à un appel d’offre public.

SLU : Que mettez-vous en place pour cela ?

Philippe Abergel : Notre démarche évidemment est de le faire connaître en participant à tous les salons liés à nos enjeux.

Le fait d’avoir les producteurs et les agences d’événement autour de la table permet d’être reconnus par les donneurs d’ordres, c’est important. Nous avons rencontré le ministère du développement durable qui était très intéressé par notre démarche car à ma connaissance nous sommes le premier label sur la prestation de service qui traite vraiment des trois sujets. Le volet social est souvent mis de côté. Il était pour nous incontournable, compte tenu de notre engagement à travers le label social ”prestataires de services”.

Le Grenelle de l’Environnement encourageait les branches professionnelles à créer des labels sur le développement durable, le problème c’est qu’ils sont en retard sur leur planning de lancement de soutien.

SLU : Vous avez prévu une évolution du référentiel ?

Philippe Abergel : Dans ce domaine, il est important de suivre toutes sortes d’évolutions, qu’elles soient technologiques, règlementaires, etc.

Nous réunissons une fois par an un comité d’éthique pour faire le point sur ces éventuelles évolutions et adapter critères et barème de notation.


Si vous êtes sensible à la responsabilité sociale et environnementale de votre entreprise de prestation, si vous pressentez qu’une remise à plat de toutes ces questions peut redonner du lien à vos équipes, vous faire réaliser des économies et préparer l’avenir sereinement, connectez-vous sur le site www.prestadd.fr.

Les entreprises déjà labellisées Prestadd

Sur la scène du Grand Journal/Canal+

Adamson invité à Cannes

Sting invité du Grand Journal

C’est maintenant un système line source Adamson qui assure la diffusion principale sur le plateau du Grand journal de Canal+, Jérôme Abraham qui représente la société de prestation Visual TV, ayant choisi un système compact Metrix complété d’un Metrix sub avec deux sub MDC-1 pour renforcer l’extrême grave.
L’amplification et le contrôle sont gérés par deux Lab.gruppen PLM10000Q.

Le sub MDC-1, comme toute la gamme MDC (créée en 2006), est une fabrication européenne qui répond à un cahier des charges élaboré par Didier Dal Fitto (directeur technique de DV2). A la fois compact et puissant (1800 WAES), il utilise un haut-parleur au néodyme de 18”avec bobine mobile de 5,3”. C’est DV2 qui le distribue en Europe à prix très attractif.

MDC-1

Le nouveau sub MDC-1 pour compléter le système Adamson Metrix et Metrix sub

Le système quitte Paris pour s’inviter à Cannes pendant une dizaine de jours sur la scène installée par Canal+ en plein-air pour la durée du festival avec également les Adamson Point 8 qui assurent les retours des journalistes et invités réunis autour de la mythique table du Grand Journal et les retours de scène M15 du plateau où se produisent les artistes invités.

 

Le rétrofit, pour passer à la LED en douceur

BBS Aledin 2, Ledonardo, Force V

Le radiateur à Caloduc qui refroidit efficacement la source LED.

Le radiateur à Caloduc qui refroidit efficacement la source LED.

BBS (Brothers, Brothers & Sons) est une petite société danoise qui a voué son activité au développement et à la fabrication de boîtes à lumière à LED pour s’adapter en rétrofit, aux projecteurs traditionnels les plus célèbres. La découpe Aledin et le Fresnel Ledonardo passent en version 2 et Source Five montre le bout de son nez.

Dans ce bureau d’études, constitué de neuf membres, éclairagistes, pupitreurs ou ingénieurs de développement on retrouve Thomas Brockmann, Peter Plesner, Henrik Christensen, Christian Poulsen, Claus Jespersen, Jan Bryld, Søren Peglau, Sylvain Roy (juriste), et Iben Plesner (marketing).

En 98, BBS a collaboré au développement du Warp ADB, un nouveau concept de découpe halogène motorisée et il y a deux ans a créé Aledin1, une boite à lumière à LED conçue pour remplacer la lampe halogène d’une 614 SX.

Henrik Christensen, directeur de projets R&D, a un peu raccroché les clés de sa Grand Ma qu’il a très longtemps programmée pour des émissions télé et des show à grand succès en France et aux Etats Unis.

Henrik Christensen, directeur de projets R&D, a un peu raccroché les clés de sa Grand Ma qu’il a très longtemps programmée pour des émissions télé et des show à grand succès en France et aux Etats Unis.

Ils développent fabriquent et commercialisent maintenant sous leur propre marque BBS, Aledin, Ledonardo et Force Five, le concept de rétrofit ayant fait des petits.

L’objectif est clair, aider les prestataires à passer économiquement en douceur à la technologie LED, leur source se substituant à la lampe pour une somme très raisonnable : moins de 1600 € HT.

Leur boîte à lumière est vraiment performante, stable en flux et température de couleur. BBS étant un des premiers si ce n’est Le premier à exploiter la technologie du caloduc pour refroidir efficacement la source : une simple goutte d’eau circulant dans le tube de cuivre qui conduit les calories dans le radiateur. En complément, BBS utilise aussi un ventilateur très silencieux asservi à la température mesurée sur le circuit LED.

Aledin, passe en version 2, toujours en deux températures de couleur, 3600 et 5700K, maintenant équivalente à une 1000 W halogène pour le blanc chaud, et à une 1200 W à décharge pour le blanc froid. Elle ne consomme que 115 W maxi, assure encore 70% de son flux après 50 000 heures de fonctionnement, un IRC de 72 en 3200K et de 80 en 5700K, une gradation qui part de 0 jusqu’à 100%, et se commande par quatre canaux DMX quand on choisit une résolution de 16 bits.

La démo de Aledin2 est complète et convaincante : net sur couteaux, net sur gobo, et quand on ”défocusse”, la lumière reste propre et étale.

Une découpe Juliat 614 SX équipée de la source BBS Aledin 2 à double alimentation.

Une découpe Juliat 614 SX équipée de la source BBS Aledin 2 à double alimentation.

La Source Five BBS adaptée sur une optique de Source Four ETC

La Source Five BBS adaptée sur une optique de Source Four ETC


Le Source Five, utilise les optiques du Source Four ETC, focales fixes et zooms, qui s’adaptent très facilement au bloc source et alimentation. Il répond à une demande des plateaux de télé avec une lumière étale, sans point chaud. En cela, il se démarque du Source Four lampé.

Ce Fresnel Desisti aura encore de longues heures de durée de vie grâce à Ledonardo 2

Ce Fresnel Desisti aura encore de longues heures de durée de vie grâce à Ledonardo 2

Et le rétrofit étant décidément la philosophie BBS, les possesseurs de l’Aledin 1 pourront évoluer en Aledin 2 pour une somme modique : on parle de 399€ environ car il faut changer la matrice de LED et une carte électronique.

La mise à jour de Ledonardo coûtera moins de 200€. Ce serait dommage de s’en passer.

Ledheimer, une boite à lumière polyvalente

Ledheimer, une boite à lumière polyvalente avec un système d’assemblage qui permet de constituer une puissante matrice de quatre projecteurs.

Nouveau produit, de pur design BBS, Ledheimer est une boite à lumière très compacte, qui s’adaptera à tous vos besoins, avec un réflecteur aluminium interchangeable pour trois angles de projection : 17°, 25° et 40°, en sortie duquel on adapte une lentille Fresnel ou PC, des volets, etc : un outil malin. Il existe en deux températures de couleur, 3600K et 5700K, et son flux est comparable à celui d’une 800 W halogène.

 

Le plus mobile des luminaires fixes à LED

Ayrton Versapix

La 4G permet de contrôler chaque couleur de led individuellement.

Versapix, né de la contraction de versatile et de pixel, est un éventail de lumière. C’est aussi une soucoupe volante fixe ou en mouvement. C’est une planète soleil ou une grosse boule de magma rouge ! C’est même un cylindre tournant vite, vite et qui disparaît, pfout !
Vous l’avez compris, Versapix répond à un concept de modularité et c’est son format de quart de soucoupe, avec un angle précis de 90°, qui autorise toutes les formes de luminaires imaginables alors que son électronique permet toutes les fantaisies. Sur le Stand Ayrton à Prolight&Sound, 32 Versapix constituaient une sphère énorme éblouissante de possibilités et de puissance : 3800 W de LED !.

Huit collimateurs sont répartis sur le quart de couronne. Ces optiques haut rendement diffusent, en natif, des faisceaux très serrés de 7,5° produits par autant de sources LED RGBW 15 W. Ayrton a choisi des LED de couleurs saturées et un blanc à 6500 K, caractéristiques du S comme Stage qui s’attache à la référence pour plaire aux designers lumière de concert et spectacle.

L ‘angle serré permet de bien matérialiser les faisceaux dans la fumée.

Donc en version standard, chaque faisceau est net, clairement découpé et tire loin. C’est en ajoutant en sortie de collimateur des filtres holographiques optionnels elliptiques ou sphériques, que l’on peut obtenir une lame de lumière horizontale, ou des lames verticales ou encore des faisceaux plus larges et diffus. C’est là que l’effet du luminaire se détermine : je tire des faisceaux fins, j’éclaire la salle d’une masse lumineuse ou encore je la ventile avec un éventail de faisceaux.
Un porte-filtre bien étudié avec détrompeur s’adapte en sortie de collimateur.
Versapix porte également les lettres 4G qui indiquent une gestion séparée de chaque élément de chaque bloc LED pour travailler finement et indépendamment la couleur de chaque pixel, ici 32 canaux, et simuler la mobilité de l’engin quel qu’il soit.

L’intérieur aussi est bluffant car Versapix sous son capot de fonte d’aluminium, qui déjà participe aux échanges thermiques, cache un radiateur à gaz caloporteur derrière chaque source LED. C’est magnifique ! Huit caloducs se répartissent en arc derrière les sources pour dissiper la chaleur, aidés par deux ventilateurs internes. Le trajet de l’air est déterminé par un vrai guide qui n’oublie pas d’aérer l’alimentation.

Chaque source LED s’offre un radiateur à caloduc.

Ayrton met vraiment les moyens pour optimiser le refroidissement des LED et assurer la plus grande stabilité en flux et en couleur qui pourra ainsi assurer des stations prolongées en applications architecturales.

Versapix a déjà inspiré l’éclairagiste français Dimitri Vassiliu. Pour la comédie musicale Adam et Eve, il a fait réaliser une boule à facettes géante dont l’ossature est constituée de 16 Versapix. Un rapide calcul (16 x 8 x 15W) nous amène à 2000 W de LED !

Les entrées/sorties data et puissance (XLR3 et Powercon Neutrik) favorisent les différents empilages possibles, horizontaux ou verticaux. Un petit panneau de commande tactile donne accès à toutes les fonctions, paramétrages (4 canaux DMX en mode le plus restreint, 32 canaux pour le plus étendu) et macros. Car toute la gamme S a en mémoire des macros de couleurs et d’effets identiques pour synchroniser automatiquement des effets sur des prestations éphémères.

Versapix est disponible

 

Deux découpes à Led 100% Juliat

Robert Juliat Tibo et Zep

Robert Juliat Tibo_1

Tibo, nouveau design compact et un moteur à LED de 75 W.

Smaller et Brighter (plus petite et plus lumineuse), c’est ainsi que Robert Juliat qualifie les deux premières découpes à LED Tibo et Zep développées de A à Z par le R&D de la marque.

D’abord il y a eu Aledin, une boite à lumière à LED développée par une petite société de développement danoise, BBS, pour remplacer la lampe d’une 600 SX en rétrofit.
Aujourd’hui Robert Juliat conçoit ses propres sources à LED et propose deux nouvelles lignes de découpes 100% made in France et très séduisantes.

Tibo (smaller) c’est la petite, une découpe ultra compacte proposée en deux versions de source : Tibo Tungsten et Tibo LED.
La version LED fournit le même flux que l’Aledin1 dans un corps plus petit, plus léger : la fonte d’aluminium a remplacé la tôlerie pour un joli design moderne.
Elle s’offre une matrice de LED de 75 W (vers un double condenseur optique) que l’on choisit en blanc chaud (3000K), blanc neutre (4000K) ou blanc froid (6500K) et de nouvelles optiques à haut rendement.

Tibo, quelle que soit sa version de source, a un zoom qui couvre deux plages focales 30–45° ou 15-35° simplement en retirant une lentille. Les deux modèles offrent aussi une rotation complète et manuelle du bloc optique, des trappes d’accès aux lentilles pour le nettoyage, quatre couteaux et blocage des couteaux comme sur toutes les découpes SX.
Elles accueillent un gobo de taille M et un porte filtre de 135 x 135 mm.
On note que Juliat est le premier fabricant à utiliser le nouveau connecteur PowerCon True one de Neutrik, (jaune et noir) qui, grâce à son système de coupure, peut être déconnecté en charge.
Le DMX sans fil est une option.

Tibo Led utilise un ventilateur pour refroidir son circuit de LED, soit à rotation continue, soit régulée en fonction de la température mesurée par capteurs sur le circuit.

Tibo Tungsten (à convection naturelle) reçoit deux types de douille :
G9.5 : lampe 600 W
GY9.5 : lampes 300, 500 et 650 W.

Zep (Brighter) est aussi une nouvelle découpe, même si elle ressemble à une 600 SX dont elle reprend le corps mais dans une version un peu plus longue. Sa source, une matrice de LED de 150 W vers un double condenseur optique, ne sera donc pas adaptable à un produit antérieur mais en flux elle passe la barre d’une 1000 W Halogène.

Robert Juliat Zep

Zep, joue dans la cour du 1000 W halogène avec un moteur de LED 150 W

Elle est disponible en deux versions de blanc : chaud 3200K, ou blanc froid 6000K, Juliat garantissant encore 70% du flux après 50 000 heures d’utilisation. Trois plages de zoom sont disponibles : 28–54° (643 SX), 16-35° (644 SX), 11-26° (641 SX). Zep propose jusqu’à huit couteaux avec blocage des couteaux, deux supports d’effets pour utiliser simultanément gobo (taille A) et iris, un porte-filtre interne et supportera en sortie un simple ou double changeur de couleurs.
Zep s’offre une alimentation à découpage, un réglage de niveau local ou DMX, filaire ou pas (en option), une courbe de gradation réglable (dans le menu) et une fonction strobe.
La source LED est en contact avec un radiateur sophistiqué constitué de multiples lames traversées par des tubes de cuivre (vides) qui conduisent la chaleur vers le radiateur, un ventilateur à vitesse régulée accélérant le refroidissement.

Robert Juliat annonce la disponibilité de Zep au début de l’été 2012.
Pour Tibo, il faudra attendre septembre.

 

TECHNOLOGIE SELADOR : 7 COULEURS DE LED

ETC Source Four Lustr+

ETC propose une gamme de trois découpes à LED : Tungsten en blanc chaud 3200K, Daylight en blanc froid 5600K et Lustr+, découpe couleur qui s’offre une boite à lumière utilisant sept couleurs de LED suivant la technologie Selador. Elles sont spécialement développées pour s’intégrer à des kits de Source Four à lampe, dont elles utilisent les optiques.

La boite à lumière de Lustr+ utilise 60 LED en sept couleurs (Rouge, Vert, bleu, ambre, Cyan, blanc, Indigo) donc un spectre riche, pour projeter en couleurs (une palette très complète), mais surtout en blanc avec la même température de couleur que les lampes (halogène et à décharge), et avec un IRC (indice de rendu des couleurs) de 92, donc très proche d’une lampe standard.
La répartition des LED est remarquable. La démonstration sur le stand ETC visant à comparer la Lustr+ à une 750 W halogène, les deux découpes côte à côte en net sur couteaux, montraient la même température de couleur, une lumière plus uniforme pour la Lustr+, et un tout petit peu moins de flux ; ce qui lui sera pardonné puisqu’elle ne consomme que 120 W.
Il est possible de configurer le gradateur en différent modes : gradation linéaire en flux ou en température de couleur pour simuler la gradation d’une lampe halogène en ajoutant du rouge et de l’ambre, et aussi une inertie de lampe tungstène en cut et enfin un mode strobe. Un gradateur manuel par potentiomètre placé au cul du projecteur attaque les LED à 1%.
Pour contrôler la température des précieux composants, ETC a prévu un capteur sur chaque circuit qui déclenche le ventilateur.
Et là encore plusieurs modes sont proposés.
Un mode boosté : alimentation au max pendant 10 mn avant le déclenchement de la ventilation, un mode régulé et un mode protégé : alimentation à 60% pour des applications de lumière en continu, architecturales entre autres.

 

Un wash à source Led RGBW ponctuelle

Robe Robin DLF

ROBIN DLF Wash

Robe reprend la source ponctuelle à Led RGBW du projecteur Spot DLX pour développer le DLF, premier projecteur Wash sur lyre motorisée qui ajoute aux qualités d’un projecteur à lampe, un effet de volets, un zoom de très grande amplitude et un flux bien supérieur en couleurs

La première caractéristique d’une source ponctuelle c’est de projeter une seule ombre nette pour convaincre les éclairagistes de théâtre et directeurs photo. Robe ajoute un zoom 5,5°-60° qui avec le frost (progressif) devient 20°-70° soit une amplitude totale de 5,5 à 75°, la lentille Fresnel assurant un excellent mixage des couleurs et un faisceau homogène ou à point chaud et bords diffus en fonction de la position du zoom. En couleurs on compare le DLF à une 700 W à décharge, sa source Led RGBW ne consommant en moyenne que 250 W.
Le système interne de volets à quatre faces est rotatif et indexable. Il limite le faisceau et en projection nette sur écran autorise la création de nombreux effets innovants et rapides. Un iris ultrarapide à 3Hz et un prisme rotatif indexable ajoutent encore d’innombrables possibilités de création.

Le software aussi sait s’adapter aux différentes habitudes de travail des éclairagistes qui pourront contrôler les couleurs en RGBW ou en CMY ou utiliser la roue de couleurs virtuelle offrant plus de 230 couleurs préprogrammées dont des blancs de 2700K, 3200K, 4200K, 5600 et 8000K. Plus fort encore, ils pourront graduer la source soit en niveau , soit en température de couleur de 3200 à 2700K pour simuler la gradation d’une lampe halogène en ajoutant du rouge.
Les premiers exemplaires devraient arriver courant juin.


Caractéristiques

Source: Module LED RGBW
RNS2 – Robe Navigation System avec écran tactile LCD
Ecran et paramètres sur batterie, capteur gravitationnel pour
orientation automatique de l’écran et enregistrement du journal
d’évènements.
Zoom motorisé 5,5°– 60° (75° avec Frost)
Mélange des couleurs RGBW ou CMY
Roue de couleurs virtuelle avec 237 couleurs préprogrammées,
dont les blancs (2700K, 3200K, 4200K, 5600K et 8000K)
Effet lampe Tungstène sur les blancs 2700K et 3200K
Filtre CTO
Volets internes 4 faces
Frost variable
Iris ultra rapide, ouverture et fermeture jusqu’à 3 Hz
Prisme 3-faces 11°, rotatif à vitesse variable et bidirectionnelle
Focus motorisé
Dimmer / shutter 16 bits, effet strobe rapide (max. 20 flashes/
seconde)
Alimentation électronique adaptative 100 – 250 V AC, 50-60 Hz
Pan et tilt en résolution 16/8 bits sur 540 °/280 ° avec système de
blocage
Protocoles USITT DMX-512, ArtNet,MA Net, MA Net2, RDM
Canaux DMX: 35, 24, 22
Technologie Wireless CRMX™ de Lumen Radio en option
Poids: 20.8 kg
Accroche: 2 paires de 1/4-tour + 2 x supports Omega .-tour

 

Puissantes et rapides

Trois Wash à LED Clay Paky A.LEDA

ALEDASeries

A.LEDA, la gamme de trois projecteurs wash/beam Clay Paky K20, K10 et K5 vient bouleverser la donne établie par les pionniers de la LED.
Car avant de proposer sur le marché du spectacle des projecteurs à Led, Clay Paky a patiemment attendu que le composant en lui-même permette de créer des luminaires capables de rivaliser en flux avec les lampes à décharge. L’approche est légitime et la gamme de trois projecteurs qui viennent de voir le jour présente de vrais atouts.
A commencer par les pan/tilt qui, en fluidité, rapidité et accélération ont contribué au succès du Sharpy. On le reconnait dans le K10 de la gamme A.LEDA, alors que le petit K5 est encore plus vivace car plus léger, aussi agile qu’un miroir !

Clay Paky a choisi le multichip Osram RGBW 15W associé à une optique de grand diamètre et haut rendement qui descend en natif à 6° sur le K5.
Un zoom motorisé 8°-40° vient élargir le faisceau des K10 et K20.
Chaque couleur de chaque multichip se contrôle individuellement pour des effets infinis de graphiques, rotations multiples et variées proposées dans une librairie d’effets pré-programmés que l’opérateur pourra personnaliser en modifiant les paramètres de dimmer, couleur, vitesse d’exécution, etc : ça va vite, très vite comme le montre la séquence que nous avons filmée dans le show room de démonstration Clay Paky.
Puissantes, elles le sont. Elles jouent dans la cours des 575W à arc pour la K10 et 700 W pour la K20 en blanc.
Clay-Paky a développé un concept modulaire pour un SAV rapide, un système de refroidissement asservi au contrôle de température, une fonction auto test avec indication d’erreur.
Une batterie tampon autorechargeable embarquée, permet de paramétrer les projecteurs et de faire les mises à jour du firmware quand ils ne sont pas connectés au secteur.




A.Leda Wash K20

37 LED RGBW 15 W
Flux : 18 000 lm
Consommation Maxi des led : 555 W
Consommation maxi totale : 600 W
Zoom électronique : 8° – 40°
Entrée secteur : Powercon Neutrik
Entrée/sortie DMX : XLR 3 et XLR 5
Prise Ethernet
Contrôle : 18 canaux DMX (basique)+ 148 canaux (mapping)
Dimensions : 395 x 330 mm (base) + 456 mm (Φ) – H totale : 576 mm
Poids : 16,5 kg

A.Leda Wash K10

19 LED RGBW 15 W
Flux : 9000 lm
Consommation Maxi des led : 285 W
Consommation maxi totale : 350 W
Zoom électronique : 8° – 40°
Entrée secteur : Powercon Neutrik
Entrée/sortie DMX : XLR 5
Prise Ethernet
Contrôle : 18 canaux DMX (basique) + 76 canaux (mapping)
Dimensions : 358 x 254 mm (base) + 358 mm (Φ) – H totale : 475 mm
Poids : 12 kg

A.Leda Wash K5

7 LED RGBW 15 W
Flux : 3500 lm
Consommation Maxi des led : 105 W
Consommation maxi totale : 150 W
Angle : 6°
Entrées/sorties: Powercon Neutrik IN/OUT
Entrée/sortie DMX : XLR 5
Prise Ethernet
Contrôle : 18 canaux DMX (basique) + 28 canaux (mapping)
Dimensions : 358 x 254 mm (base) + 259 mm (Φ) – H totale : 377 mm
Poids : 7,5 kg

 

Un zoom d’amplitude record

Vari-Lite VL 3015 LT Spot

VariLiteVL3015LT

10 :1, c’est le rapport optique du zoom fabuleux embarqué dans le prototype de la nouvelle lyre Spot Vari-Lite LT qui passera en linéaire d’un faisceau serré, 4,5° à un faisceau large de 50° : un record !

Le LT qui s’attache à la référence signifie Long Throw (longue portée) grâce aux 40 000 lumens de flux produit par la lampe Osram 1500 W arc court dans une optique de haute qualité.

Pour un accès rapide aux couleurs, deux roues de cinq filtres complètent la trichromie et le CTO progressif. Pour de multiples effets de morphing, les gobos rotatifs indexables utilisent trois roues, chaque roue supportant quatre gobos de grande taille. Et c’est avec les trois lentilles de zoom qu’il sera possible de jouer pour faire des entrées/sorties de focalisation, un canal étant prévu pour la vitesse du zoom. Classique, le 3015 LT offre un iris, un strobe rapide à double lame séparé du dimmer, et un support rotatif et indexable pourra accueillir soit un frost (Yes !!!) soit un prisme cinq facettes.