photo svp : Lydie Bonhomme

MPM fournit des projecteurs Robe pour la tournée de Stromae

Stromae en avant-première de sa tournée mondiale est revenu sur scène avec 3 prestations à Bruxelles, Paris (Accor Arena) et Amsterdam pour présenter son nouvel album « Multitude ». Après une si longue attente, ses fans se sont précipités à l’Accor Arena de Paris où il a joué à guichets fermés pour 10 000 privilégiés, la jauge étant réduite.


Photo Lydie Bonhomme

Stromae est resté fidèle à son équipe lumière puisque Paul Chappet revient signer le design lumière avec Cédric Babin au pupitre. Au total, 154 projecteurs motorisés Robe Lighting dont 34 x FORTE et 120 x LEDbeam 350 sont utilisés dans le show. Du matériel fourni et installé par la société de prestation MPM.

Les FORTE ont été utilisés à la face (6), à contre (10) et en latéraux au Sol (18). Les LEDBeam 350 sont positionnés sur des panneaux asservis placés au-dessus et en arrière de scène. Ces panneaux réversibles laissent apparaître en alternance les LEDBeam 350 et des écrans vidéo. Ce décor voyagera avec la production et suivra l’artiste sur toute sa tournée mondiale.

Robe Forte

LEDbeam 350


Concernant le choix de ces machines Paul Chappet et Cédric Babin précisent : « Les projecteurs Robe nous ont paru être (et se sont avérés être) les projecteurs adéquats… Ils ont la puissance nécessaire pour s’harmoniser avec les autres projecteurs du kit lumière et les écrans. ». Sur cette tournée, l’équipe lumière se compose de 7 techniciens – Clément Laurent, Alexandre Schuller, Kevin Leroy, Gary Manson, Steve Madiou, Paul Chappet et Cédric Babin.

Avant de reprendre la route des festivals européens à l’été 2022, Stromae était présent en avril pour deux concerts à Coachella (USA). Suivront ensuite une tournée nord-américaine (USA & Canada) à l’automne 2022, puis la très attendue tournée des Arénas « Multitude Tour » en 2023 avec une série de concerts prévue à Paris La Défense Arena les 16 et 17 juin 2023.

D’autres informations sur le site Robe

 

Le son du luxe

Considéré comme l’un des plus beaux hôtels urbains du monde, Cheval Blanc Paris s’installe à La Samaritaine, lieu emblématique de l’histoire parisienne, joyau de l’Art déco.

Avec 72 chambres, des vues absolument imprenables sur la capitale, une offre de restauration exceptionnelle, un jardin-terrasse au-dessus de la célèbre verrière du bâtiment et un mariage de passions avec la maison Dior pour un spa unique et inspirant, Cheval Blanc propose une expérience hôtelière d’exception.

Une vue de Le Plénitude le restaurant gastronomique 3 étoiles au Michelin de Arnaud Donckele intégré à Cheval Blanc.

L’intégralité de l’installation domotique et audiovisuel de l’hôtel a été réalisée par l’intégrateur de technologies Henri.
La sonorisation des parties communes de l’hôtel, du spa Dior et de ses cabines de soins, des salles de sports, de l’espace Limbar, du restaurant gastronomique 3 étoiles Le Plénitude, des restaurants Le Tout-Paris et Le Langosteria en terrasse, affirme de qualité le prestige des lieux avec une signature sonore JBL.


Michael Sherman, Directeur Général de Henri.

La diffusion met en œuvre les standards de la série Control Contractor avec les plafonniers Control 24CT, Control 26CT, Control 47CT et Control 19CST.
Les traitements audio sont pris en charge par BSS avec des processeurs programmables Soundweb London BLU-806 qui reçoivent les signaux à traiter sur un réseau Dante, complétés par des extensions d’entrées analogiques BLU-BIB.
Ils les transfèrent ensuite via un réseau Blu-Link vers les différents systèmes d’amplification multicanaux composés de Crown DCI 8300N, DCI 8600N et DCI 41250N.

« Il s’agit du fruit d’une longue collaboration avec le groupe LVMH : après la rénovation du Palace Cheval Blanc à Courchevel, celle de l’hôtel Cheval Blanc Saint-Tropez, nous mesurons le privilège de travailler avec le groupe LVMH dont nous partageons les valeurs d’innovation et d’excellence.
Le Cheval Blanc Paris est un projet très ambitieux et nous sommes fier d’avoir réalisé cette installation dans ce lieu où tout est exceptionnel !


Le choix de JBL, de Crown et de BSS était pour nous une évidence. Nous maitrisons parfaitement leur programmation et leur installation pour offrir la plus belle signature sonore au plus bel hôtel de Paris », Michael Sherman, Directeur Général de Henri.

Pour plus de renseignements sur les produits installés, visitez le site Freevox

 

La NEXO ID84 comble les églises américaines

Église épiscopale de St Paul. Regardez en haut à gauche et à droite de la photo, on aperçoit une paire d’ID84 noirs.

Alpha Sound, société de production et d’installation audio basée dans l’Oregon, a signalé deux installations très réussies de la série NEXO ID en ce début d’année dans des églises locales.
Le déploiement d’une paire de colonnes NEXO ID84 en tant que système principal, complété par des ID14 ultra-compactes couvrant les zones plus reculées des deux églises, est à l’origine des niveaux de performance atteints dans la St Paul’s Episcopal Church et la Kingwood Bible Church, toutes deux situées dans la ville natale d’Alpha Sound, Salem dans l’Oregon.

Devin Sheets

Devin Sheets, d’Alpha Sound, nous raconte la suite. « Lorsque nous avons pu disposer pour la première fois de l’ID84, nous avons découvert quelque chose de très différent d’une enceinte colonne classique.
Tout d’abord, les tweeters à dôme souple confèrent ce que je décrirais comme un rendu sonore presque « hi-fi », avec des aigus francs et naturels parfaitement adaptés à la reproduction de la parole, ce qui constitue une grande partie d’un service religieux typique ».

L’ID84. Huit haut-parleurs de 4″ et huit dômes souples de 1” dans un agencement en attente de brevet.

 » Et puis il y a la couverture. Avec une intelligibilité hors axe bas toujours acceptable, nous avons réalisé qu’une paire d’ID84 installés à 6 mètres de haut offraient un SPL et une réponse en fréquence cohérents jusqu’au fond de la salle. Il est légitime de considérer l’ID84 comme un substitut viable à un petit line array dans les applications où le budget est limité ».

Le système de l’église Saint-Paul utilise une paire d’ID84 dans un espace liturgique long, étroit et semi-réverbérant. Avec une signature sonore commune, les ID14 sont utilisés pour couvrir le transept, le chœur et les zones de débordement.

Le ID14 petit et efficace.

Un système similaire est déployé à la Kingwood Bible Church, où l’espace principal est un peu plus réduit à 17 mètres, avec une acoustique relativement saine. Une paire d’ID14 couvre les balcons et un seul sub NEXO L18 étend la réponse dans le bas du spectre.

Un des ID84 de la Kingwood Bible Church.

Le système complet de la Kingwood Bible Church est alimenté par un seul contrôleur amplifié NXAMP4X1MK2, tandis que le système de St Paul utilise un NXAMP4X1MK2, complété par un NEXO DTD/DTDAMP4x0.7 qui alimente les ID14.

« Le NXAMPMK2 est notre solution d’amplification préférée », poursuit Devin. « Le fait de disposer de presets pour chaque enceinte et guide d’onde permet de configurer rapidement et facilement des systèmes combinant différentes enceintes de la gamme NEXO. Et c’est également très avantageux. Nous pouvons même utiliser quelques canaux supplémentaires pour alimenter des enceintes existantes, comme des plafonniers dans d’autres pièces. »

Le Nexo L18, ou comment remplir son bas avec un seul sub.

En plus de ses caractéristiques sonores et de couverture, la forme de la colonne ID84 est également bien adaptée aux espaces liturgiques, avec leurs caractéristiques architecturales typiquement verticales.

« Les gens nous ont dit : « Ouah, le système sonne bien, mais où se trouve-t-il ? « C’est juste un autre exemple de la façon dont la série NEXO ID est si bien adaptée aux applications dans les lieux de culte. »

Plus d’informations sur le site Alpha Sound et sur le site NEXO

 

Robert Juliat Zep2 au service du Cadre Noir de Saumur

Soirée de gala au Cadre Noir de Saumur © B. Lemaire – Cadre noir IFCE

Le Cadre Noir de Saumur IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Equitation) a récemment investi dans un grand nombre de projecteurs à LED Zep2 et de poursuites Robert Juliat pour renouveler l’éclairage scénique du Grand Manège.

Le Cadre Noir, une des quatre hautes écoles d’équitation les plus renommées au monde, est à ce titre, inscrit au patrimoine de l’Unesco. Héritier d’un illustre passé militaire et s’appuyant sur une culture équestre ancestrale, il perpétue sa mission de formation et de rayonnement de l’Equitation de tradition française depuis presque deux siècles.

Ce lieu prestigieux ouvrira sa saison 2022 sous les projecteurs à Led de Robert Juliat. 120 Fresnel Zep2 360LF2, 6 découpes Zep2 660SX2 et 2 poursuites Super Korrigan ont récemment été installés dans le Grand Manège par la société Geste Scénique, partenaire Robert Juliat.

Le Grand Manège du Cadre Noir de Saumur IFCE © Geste Scénique Christian Desaivres.

Soirée de gala au Cadre Noir de Saumur © B. Lemaire – Cadre noir IFCE

« La collaboration avec les équipes de Geste Scénique s’est avérée très efficace », commente Benoît Lemaire, régisseur son et lumière du Cadre Noir. « Nous disposons désormais d’un éclairage scénique de qualité nous permettant de mettre en valeur les différents formats de soirées de galas présentés dans le Grand Manège et aussi en tournée.

Grâce à cette nouvelle installation, nous allons également pouvoir mettre en lumière les matinales, un format particulier destiné aux visiteurs et basé sur la pédagogie du travail des chevaux.»

« Les 120 projecteurs Fresnel Zep2 360LF2 sont répartis sur trois ponts et sur la structure du Grand Manège, » précise Benoît Lemaire.

Robert-Juliat ZEP 360LF

« Le pont central constitue une artère alternant projecteurs en blanc chaud et en blanc variable. Il nous permet de créer des chemins de lumière dans lesquels les cavaliers et leurs montures évoluent avec élégance.

J’avais bien quelques appréhensions quant au flux lumineux nécessaire au début du projet, mais je suis désormais convaincu que nous avons fait le bon choix, notamment devant la puissance et la belle homogénéité des lumières obtenue sur la piste. »

Robert-Juliat Super-Korrigan

Les deux poursuites Super Korrigan ont été choisies pour renforcer les besoins du lieu et compléter les deux Super Korrigan déjà en service depuis de nombreuses années.

« Nous sommes ravis d’accompagner l’excellence à la française défendue par le Cadre Noir, en associant nos projecteurs, conçus et fabriqués dans notre usine en France, à un lieu aussi emblématique », conclut François Juliat, directeur général Robert Juliat.

Plus d’informations sur les gammes de projecteurs Robert Juliat sur www.robertjuliat.fr

 

Pro Day Freevox le 21 avril. Découvrir Twinkly Pro

Venez apprécier tout ce qui est possible de faire en décoration lumineuse avec la technologie Twinkly Pro, en présentiel, dans les locaux de Freevox le 21 avril.
Vous découvrirez en quoi consiste cette technologie, sa conception, ses caractéristiques et tout son potentiel pendant cette présentation technique, animée par Stéphane Caria.

En savoir plus sur Twinkly Pro

Vous êtes technicien, opérateur ou concepteur lumière, profitez de cette journée de présentation pour comprendre et acquérir les connaissances de base nécessaires à l’exploitation des produits Twinkly Pro.

Twinkly Pro Day : Jeudi 21 avril 2022 de 9 h 30 à 17 h 00 h
Animateur : Stéphane Caria
Lieu : Freevox -22 rue Edouard Buffard – 77144 Montevrain.

En présentiel uniquement

Cet événement est gratuit, uniquement conditionné par votre inscription (S’inscrire ici)


Plus d’info sur le site Freevox

 

JBL passe la garantie de ses sonos mobiles à 7 ans

JBL, leader mondial de la sonorisation professionnelle depuis plus de 75 ans, offre désormais une garantie sans précédent de 7 ans sur plusieurs de ses produits, à compter de la date d’achat (la facture client final faisant foi).

Cette garantie, d’une durée exceptionnelle, est le fruit de l’engagement continu de JBL par l’utilisation de composants de qualité, la pratique de tests dont celui des 100 heures de résistance acoustique, la résistance aux chutes et au vieillissement, ainsi qu’un large éventail de procédures et de certifications électroniques au niveau mondial.

*Les produits concernés par cette extension de garantie de 7 ans sont :

– EON700 Series (EON710, EON712, EON715 & EON718S)
– EON ONE Compact
– EON ONE MK2
– PRX ONE

La gamme EON 700 concernée par l’extension de garantie. Il ne manque que le sub EOS 718S sur la photo.

Remarque : Le programme d’extension de garantie s’applique à tous les composants du produit, à l’exception des batteries qui bénéficient d’une garantie de trois ans.


Plus d’info sur www.freevox.fr

 

Robe adopte la “Rebel Cause”

Les organisateurs de l’extravagante Rave Rebels XXL à qui s’est déroulée sur deux jours à Bruxelles, sont passés au niveau de supérieur pour ce phénomène à haute énergie qui bénéficiait d’une conception époustouflante – éclairage et décor de Thomas Boets – avec 200 projecteurs motorisés Robe Pointe.
Thomas a choisi le Pointe, pour sa capacité à suivre efficacement le rythme techno… et l’énergie qui l’accompagne !

Robe-Rave-Rebels

Les deux organisateurs, Jens Grieten et Nick Ramoudt, qui dirigent également le célèbre Kompass Klub, une salle de concert techno underground de Gand, voulaient que ce spectacle soit « industriel » – brut, austère, high-tech et à fort impact – à l’image de l’ambiance du club, mais à une échelle démesurée pour enthousiasmer et surprendre les 30 000 fans de techno pendant les deux nuits.
Thomas a collaboré étroitement avec plusieurs créatifs talentueux, dont René van Dijk, créateur de contenu / VJ et son équipe, pour l’aspect général du show, et aussi le pupitreur Kristof Blancquart et le concepteur/opérateur d’automatisations Rik Uytersprot de Gravity.

La planification de ce projet a commencé plusieurs mois avant le show (lorsque les spectacles en public semblaient encore compromis à long terme) suivant un processus vraiment exaltant et satisfaisant, « non seulement pour créer un espace et des moments vraiment étonnants, mais aussi pour travailler à nouveau sur un véritable événement en public, avec un fantastique programme musical et un vrai public à divertir et à impressionner », s’enthousiasme Thomas.

© Rave Rebels / nachtschaduw

Le mouvement a souligné l’ensemble du concept visuel, avec 66 axes d’automatisation installés autour du lieu. Une pièce centrale en forme de cadre de 7 x 7 mètres, qui se déplaçait sur 54 mètres depuis la position d’origine, juste en amont de la cabine du DJ, jusqu’à la console d’écoute et vice-versa, a été construite en structure entourée de LED holo et remplie d’une sélection de projecteurs, ainsi que d’un écran central pour les projections laser de logos en 3D et autres animations.

Une matrice 6×6 à contre composée de 36 Robe LEDBeam 150 et de 20 Robe Tetra2 a contribué à rendre ce cadre tridimensionnel. Ces deux types d’appareils ont été choisis pour leur « puissance » et leur potentiel d’effets « époustouflants ».
« Lorsque cette impressionnante structure se mettait à bouger, nous pouvions littéralement créer un tunnel de lumière à travers cette matrice », commente Thomas.

Tous les signaux visuels du spectacle ont été reliés par un réseau utilisant les protocoles Art-Net et PSN (PosiStageNet), conçu pour que l’éclairage, l’automatisation et la vidéo fonctionnent ensemble de manière transparente, permettant ainsi de synchroniser le contenu de l’éclairage, le mouvement et deux robots industriels installés sur des socles spéciaux de 2 mètres de chaque côté de la scène.

© Rave Rebels / nachtschaduw

Comme l’événement durait 14 heures, une équipe FOH dédiée était nécessaire pour planifier et construire le spectacle sur toute la durée pour respecter la demande de l’organisateur de créer un spectacle extrêmement fluide.

Les deux grands robots industriels, issus de l’industrie automobile, (résultat d’une sérieuse mission de recherche menée par Thomas, Kristof, René et Bram van Hansewijck, l’ingénieur en chef des robots), ont été décorés de rubans led pour créer des effets délirants, ajoutant ainsi au plaisir et au sentiment d' »extraordinaire ».
Programmés pendant plusieurs mois dans leur protocole natif, ils ont été décodés et intégré dans l’architecture de contrôle du spectacle par le spécialiste des réseaux Roel Apers et l’ingénieur système Joost Potters, permettant ainsi de déclencher le mouvement des robots à partir du pupitre GrandMA.

Robe Pointe

« Nous voulions emmener le public dans une expérience visuelle qui corresponde à l’expérience musicale », a déclaré Thomas. « L’éclairage était un élément essentiel de cette très grande image visuelle, et alors qu’il y avait évidemment BEAUCOUP de lumières sur le spectacle, les Pointe au cœur du spectacle plantaient le décor et soulignaient tout. »

Dans l’arène, 128 Robe Pointe ont été accrochés sur 16 ponts mobiles, à l’aide de supports personnalisés, afin d’obtenir les angles exacts souhaités par Thomas pour que la géométrie du faisceau se propage correctement dans toute la salle. « C’était la base de toutes sortes d’effets de folie », explique-t-il.

Ces structures supportaient également des stroboscopes orientés vers le haut pour éclairer le toit massif, ainsi que des projecteurs orientés vers le bas pour éclairer le public. Les éléments structurels des appareils et de la métallurgie étaient mis en valeur par des lumières provenant de la grille mère située au-dessus.

En plus de luminaires très rapides disposant d’une grande variété d’effets, Thomas avait besoin de la luminosité du Pointe pour rivaliser avec deux grandes colonnes de LED qui bordaient le cadre de la scène. Il utilise régulièrement des Pointe pour les événements technos, car « ce sont les appareils les plus géniaux pour ce type de musique – surtout pour leurs effets de faisceaux et de strobe ».

© Rave Rebels / nachtschaduw

Sur les deux côtés du Palais 12, deux structures continues de 54 mètres de long, également montées sur des treuils, ont été baptisées les « Anacondas » car elles serpentaient sur toute la longueur du site.
Elles étaient équipées d’un seul Robe BMFL WashBeam à chaque extrémité et de 760 barres de leds. Les faisceaux de ces quatre BMFL ont produit un carré massif de gros bâtons de lumière encadrant toute l’arène.
« Nous avions tout simplement besoin d’énormes faisceaux pour cette fonction, donc nous avons naturellement choisi le BMFL, WashBeam », a déclaré Thomas.

Au-dessus de la scène, au-dessus de la cabine du DJ, se trouvaient cinq structures de 2 mètres – également sur le système d’automatisation – chacune équipée de deux Pointe, d’un Tetra2, d’un miroir motorisé de renvoi et d’un laser en couleur, et tous ces éléments volaient de haut en bas, ajoutant au chaos aérien ! Six élévateurs mobiles étaient équipés chacun de deux Pointe, qui fonctionnaient en tandem avec les luminaires des cinq ponts courts.

© Rave Rebels / nachtschaduw

Thomas voulait que l’expérience de Rave Rebels soit « totalement XXL », tripante et provocante, afin que le public soit simplement bluffé par « cet environnement optique incroyablement riche et complet qui se synchronisait parfaitement avec la musique ».
Il aime le rythme effréné et la dynamique sonore et visuelle extrême de la musique techno pour créer ces spectacles époustouflants qui tissent ensemble des heures de magie imaginative et d’artifices technos à plusieurs niveaux.

Tous les équipements lumière, vidéo et son ont été fournis par Lust for Live (le nouveau nom de L&L Stage Service).

Ont également participé aux efforts de l’équipe Rave Rebel :

Sam Elitas : directeur technique
Rene Bruisten : chef rigger
Roen Apers : spécialiste du traitement des données
Joost Potters : ingénieur système
Rene van Dijk et Rodrigo Guzman : opérateurs vidéo / créateurs de contenu
Jeroen Claes : opérateur laser
Memet Ekici : opérateur audio
Manfred Kedde : ingénieur du son
Joris Bensch : assistant de production

L’équipe du site était dirigée par Nick Levens et Ilse Wilcox et Thomas Moon était le régisseur.


Plus d’infos sur le site Robe

 

LD Systems & Cameo dans les parcs de trampolines Jump Academy

Les parcs de trampolines intérieurs sont des terrains d’aventure pour petits et grands et invitent de manière ludique à sauter d’un trampoline à l’autre. Même la pandémie du Covid-19 n’a pu freiner que temporairement la tendance du trampoline, comme le montrent plusieurs parcs nouvellement ouverts en France en 2021.

Outre les attractions de trampoline créatives, les “Jump Academys” des villes françaises de Bayonne et de Lescar ont un autre point commun : une multitude de projecteurs Cameo et de systèmes de sonorisation de LD Systems, qui ne faiblissent pas, même dans les conditions les plus difficiles.

Sonorisation

Pour les “Jumping Academys” de Bayonne (env. 1.500 m2) et de Lescar (env. 2.500 m2), l’intégrateur système AES (Audio Equipements Spectacle) a opté pour un système de sonorisation LD Systems Stinger composé d’enceintes passives Stinger 12 G3 fullrange, réparties dans toute la salle grâce à des supports de truss Stinger G3 TMB EasyMount adaptés sur de petits systèmes de traverses.

AES n’a pas seulement été impressionné par la manipulation des supports TMB, mais souligne également les performances des systèmes Stinger 12” : “Pour un haut-parleur 12”, la pression sonore est vraiment exceptionnelle, surtout dans les basses” nous explique Tony Vincent d’AES

Grâce aux avantages sonores des Stinger 12 G3, AES a pu maintenir l’installation la plus légère possible et renoncer à des caissons de basses séparés, même dans un vaste hall de trampolines.
Les Stinger 12 G3 sont alimentées par deux amplificateurs DSP LD Systems DSP 45 K à 4 canaux, qui sont déjà équipés en usine des préréglages DSP appropriés pour les Stinger 12 G3.

Éclairage

Dans chacune des deux Jumping Academy, 16 spots Flat Pro 12 LED et 8 lyres Auro Spot 200 Led assurent l’éclairage des différentes zones. En plus des effets de gobos dynamiques des lyres, la série Cameo Flat Pro fait valoir ses atouts en tant que projecteurs à la fois compacts et puissants pour l’éclairage coloré des surfaces.


Les produits suivants sont utilisés dans les parcs de trampolines Jumping Arena :

– 12 x LD Systems enceintes STINGER 12 G3 (passifs)
– 12 x LD Systems STINGER G3 TMB EasyMount support de truss
– 02 x LD Systems DSP 45 K amplificateur de puissance DSP 4 canaux
– 16 x projecteurs Cameo FLAT PRO 12
– 08 x Lyres Cameo AURO SPOT 200 LED


Plus d’informations sur :

– jumpacademy.fr
– groupe-aes.fr
– ld-systems.com
– cameolight.com
– adamhall.com
– event.tech

 

Cyberlight revisité en LED

L’iconique scanner Cyberlight équipé dans sa dernière version 2.0 d’une énergivore lampe MSR 2000 SA sort en version LED avec une source blanche de 470 W et un design renouvelé magnifique. Il est fabriqué à Austin, Texas dans le département High End d’ETC.

Le Cyberlight LED surpasse les projecteurs automatiques sur plusieurs points comme ses mouvements pan / tilt ultrarapides inhérents à la légèreté du miroir et un format réduit qui lui permet de se positionner dans des endroits exigus, comme souvent nécessaire en installation fixe ou pour se glisser dans un décor.

Les clients amateurs de scans, notamment les clubs, salles de spectacles et des parcs thématiques, pourront désormais moderniser leur parc avec le Cyberlight LED, pour un fonctionnement plus économe en énergie.

La source LED blanche de 470 W, d’IRC 90 associée à un système optique de haute qualité produit 12 750 lumens en sortie et un excellent rendu des couleurs. Ce nouveau projecteur intègre une trichromie CMY + CTO et une roue de couleurs, une double roue de gobos rotatifs, un zoom 10-28°, un iris, un prisme X4 et un frost.

Matt Stoner, responsable des projecteurs automatiques ETC, a déclaré : « L’industrie de l’éclairage nous demande depuis des années une version LED du Cyberlight. Nous avons saisi l’occasion pour moderniser intégralement le projecteur avec les nouvelles technologies des projecteurs automatiques.
En réduisant sa taille, nous avons réussi à y intégrer un ensemble de fonctionnalités beaucoup plus complet, une plage de zoom plus large et d’un codeur de position pan tilt pour un redémarrage sans reset de position du miroir. Le Cyberlight LED comprend un moteur LED interchangeable et bénéficie d’une conception qui facilite la maintenance, la longévité et la précision. »

Scott O’Donnell, spécialiste ETC des environnements thématiques, a déclaré : « La vitesse fulgurante du Cyberlight dépasse tout autre appareil sur le marché. Et puisque vous pouvez parfaitement intégrer le projecteur dans le décor, le Cyberlight est exactement le type de sources nécessaires pour des environnements thématiques éblouissants.

Plus d’informations sur le site ETC

 

Focusrite Group achète Linea Research

Focusrite plc has announced the acquisition of Linea Research, the UK based designer and manufacturer of professional amplifiers, controllers and software. Linea Research becomes the ninth brand of the Focusrite Group joining Focusrite, Novation, Ampify, ADAM Audio, Martin Audio, Optimal Audio, Focusrite Pro and Sequential.

Linea Research, créée en 2003 par une équipe de spécialistes de l’audio professionnel, conçoit, développe, fabrique et commercialise des équipements audio professionnels innovants dans le monde entier.
Ses produits comprennent une gamme d’amplificateurs novateurs, dont la série M de renommée mondiale, ainsi que des processeurs de signaux numériques, des réseaux audio et des produits logiciels. Deux des fondateurs originaux, Davey Smalley, directeur commercial, et Ben Ver, directeur technique, continueront à diriger l’entreprise après l’acquisition.

Martin Audio, filiale de Focusrite, est un client important de Linea Research. Sa technologie est à l’origine de la série d’amplificateurs iKON, qui alimente les line arrays Wavefront Precision utilisés lors de tournées et de festivals prestigieux.

Le contrôleur amplifié iKon iK42.

L’acquisition renforce la source d’approvisionnement en modules d’amplification pour Martin Audio et permettra une plus grande intégration des haut-parleurs et des amplificateurs dans les produits Martin Audio. Cependant, l’intention est également de continuer à développer les ventes des produits Linea Research par le biais de la distribution à des tiers et la fourniture de produits OEM à d’autres fabricants de systèmes acoustiques.
En élargissant les activités du groupe à de nouveaux produits et marchés, qui complètent ses offres existantes, l’acquisition est stratégiquement alignée sur les objectifs du groupe communiqués précédemment, à savoir la croissance de la clientèle, l’expansion sur de nouveaux marchés et l’augmentation de sa valeur pour ses clients.

Tim Carroll, Directeur Général de Focusrite Group.

Tim Carroll, Directeur Général, a déclaré : « C’est un très grand plaisir d’accueillir Davey, Ben et toute l’équipe de Linea Research au sein de Focusrite Group. Nous connaissons bien l’équipe et l’entreprise étant donné que Martin Audio est un client majeur de Linea Research. Cela conduira à de nombreuses synergies et devrait améliorer la marge brute tant pour Martin Audio que pour l’ensemble du groupe.
Les produits de Linea Research sont reconnus mondialement comme les meilleurs de leur catégorie et nous sommes tous enthousiastes quant aux opportunités et aux possibilités qui nous attendent grâce à l’expertise collective des équipes de R&D et de vente de Linea Research et du groupe Focusrite. »


Davey Smalley, Directeur de Linea Research.

Dans une déclaration commune, Davey Smalley et Ben Ver, directeurs de Linea Research, ont conclu : « Nous sommes ravis de pouvoir poursuivre l’histoire à succès de Linea Research au sein du groupe Focusrite. Ayant vu le soutien et la croissance des marques au sein du groupe, nous pensons que cela nous fournit une base solide pour poursuivre nos efforts de R&D et notre gamme de produits, en renforçant la marque Linea Research tout en poursuivant les partenariats avec nos partenaires OEM de longue date. Cela ne peut être qu’une bonne chose pour nos clients, les utilisateurs et surtout notre personnel. »

Pour plus d’infos sur Linea Research et sur Focusrite Group

Widespread Panic joue au festival Mempho avec Domino

Le groupe de rock américain Widespread Panic a fait sa première apparition au festival Mempho 2021, à côté des spots/profiles à leds Domino IP65 choisis par Pulse Lighting.

©Soshua Timmermans

Mélange de groupes nationaux en tournée et de favoris locaux, Mempho 2021 s’est tenu du 1er au 3 octobre au Radians Amphitheater du Memphis Botanic Garden. Widespread Panic, groupe formé il y a trois décennies, a joué deux nuits du festival de musique.
Connu comme des guerriers de la route, le groupe a battu des records de fréquentation dans tout le pays en tête d’affiche de la plupart des grands festivals américains. Ils ont vendu plus de 3 millions d’albums, généré 4 millions de téléchargements et ont été intronisés au Georgia Music Hall of Fame.

Ayrton Domino

Paul Hoffman, l’un des propriétaires et président de Pulse Lighting à Nashville, est devenu le concepteur lumière de Widespread Panic en 2009 après avoir été le chef d’équipe du groupe pendant trois ans. Il s’est approché d’ACT Entertainment, le distributeur exclusif d’Ayrton pour l’Amérique du Nord, afin d’obtenir des Domino pour les débuts de Widespread Panic à Mempho.

« Nous aimons travailler avec ACT », déclare Hoffman. « Nous possédons au moins 150 projecteurs Ayrton Mistral et Ghibli, qui travaillent pour nous vaillamment. Les Domino sont notre première expérience de projecteurs IP65, mais nous sommes intéressés par tous les produits de la gamme Ayrton. »

Le classement IP65 de Domino le rend particulièrement intéressant pour les spectacles en plein air comme Mempho, rapporte-t-il. « On dit qu’il suffit d’un seul événement météorologique pour perdre 100 000 dollars. Il faut être prêt à encaisser des coups parfois, et les bâches de protection contre la pluie fonctionnent pour les lumières, mais c’est génial d’avoir un appareil qui résiste aux intempéries pour ne pas avoir à s’en soucier. »

Il s’est avéré que l’indice IP65 des Domino n’a pas été testé à Mempho 2021, mais Paul Hoffman est convaincu que les luminaires se seraient bien comportés si le temps s’était gâté. Il a placé 10 Domino sur la scène, derrière le groupe, pour silhouetter les musiciens, et leur a appliqué des gobos, et des wash de couleurs à contre.

« Ils étaient vraiment percutants », se souvient-il. « Nous les avons également utilisés en mode faisceau pour des effets de traceur à contre. Puis nous les avons retournés pour des projections graphiques sur le mur du fond de la scène, comme le champ d’étoiles que nous avons utilisé pour la chanson ‘Space Wrangler’. Nous avons eu beaucoup de plaisir à jouer avec eux. »

Pour Hoffman : “Le Domino est « de loin le luminaire à leds le plus puissant que j’aie utilisé – son rendement est sa caractéristique la plus remarquable. Ils ont inondé la scène d’un large et puissant wash – beaucoup plus que ce à quoi j’étais habitué. J’ai été très impressionné ».
Hoffman place Domino sur la liste des souhaits de Pulse Lighting pour 2022. « J’aimerais vraiment avoir quelques Dominos dans notre inventaire », dit-il. « Ils seraient utiles toute l’année, et leur indice IP65 serait particulièrement pratique pour la saison des festivals d’été. »

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Les 50 ans immersifs de FIP

Lancée sur les ondes moyennes à Paris le 5 janvier 1971, FIP traverse les époques sans se départir de sa recette initiale : de la bonne musique, peu de paroles toujours féminines, douces et utiles, quelques lignes d’infos et enfin du jazz le soir.

Covid oblige, l’anniversaire n’a pas eu lieu exactement le jour dit, mais a tout de même illustré à merveille le slogan : « Vous n’êtes plus là, vous êtes sur FIP » avec une bulle, ou plutôt une île installée dans l’Agora de la Maison de la Radio et de la Musique, grâce à la complicité de L-Acoustics, et un cocktail de lancement où SLU était convié.

La bulle vitrée mais sans plafond, contenant Island.

Quand on sait que 24% de l’effectif de L-Acoustics travaille dans la R&D, on comprend qu’on y prend l’innovation au sérieux, même lorsqu’il s’agit de permettre à de très rares chanceux de s’offrir du son à la mesure de leurs moyens illimités.

Island, puisque c’est de ce « canapé sonore » dont il s’agit, fait partie des L-Acoustics Creations, une nouvelle division de la maison mère dont la mission est d’amener le son du live chez soi via des concepts et des produits dérivés de l’univers pro et délivrant la pression, la qualité et la masse sonore propre à un système de diffusion professionnel.

Island mis à nu. Outre les 13 coaxiaux de dos et les deux 18” de face, on devine aussi les deux moteurs électriques faisant pivoter l’ensemble sur 360°. Remarquez les charges reflex et l’emplacement différent des évents dans les 5 voies arrière (en haut).

C’est ainsi qu’on s’est retrouvé face à 13 coaxiaux 8” et moteur de 1,5” passifs, intégrés dans des charges reflex individuelles, placées en arc de cercle avec un angle de 15° entre chaque enceinte, soit 180° frontaux. Si vous aimez la X8, vous ne serez pas dépaysé.

BluSpace pleinement déployé ce sont 24 voies soit 23.1 = 13 front, 5 arrière, 5 top et 1 double sub.

5 autres enceintes identiques habillent l’arrière de la structure bois, cette fois-ci avec un écart angulaire de 30° ce qui complète une immersion à 360°.

Deux 18”, des SB18 pour ne pas les nommer, prennent place dans des ébénisteries équipées de L-Vents faisant partie du dossier du meuble où sont aussi rackés cinq LA4X pour du 18.1 et six pour monter à 23.1, le maximum du standard maison BluSpace ; on y reviendra.

Cédric Montrézor & Franck Surena

Cédric Montrézor, Executive Director of Application Project et Franck Surena Ingénieur technico commercial de L-Acoustics faisant partie des présents, on en a profité pour leur poser quelques questions avant d’écouter des titres mixés et encodés grâce à la collaboration de Radio France, pour pleinement tirer parti du format natif d’Island.

Franck Surena et à droite Cédric Montrézor

SLU : Christian Heil est à l’origine de L-ISA et de l’immersif. Quel est le produit qui a lancé la filiale L-Acoustics Creations et donc l’exploitation de l’audio hyperréel à la maison ?

Cédric Montrézor : C’est Island qui a donné l’impulsion et l’envie de transporter le live à la maison. C’est aussi à partir de ce premier produit qu’est né Creations.

SLU : Le standard BluSpace 23.1 est propriétaire. Qu’en est-il du catalogue de musique disponible à ce format ?

Cédric Montrézor : Il y a plusieurs façons de profiter de BluSpace. Il y a les BluBubbles, des albums immersifs disponibles sur le site de L-Acoustics Creations. Ensuite il y a les remix et les encodages d’œuvres que nous faisons à la demande, des œuvres privées comme une partie de celles qui sont proposées pour cette opération FIP.
Enfin il est tout à fait possible d’écouter sur Island de la stéréo, du Dolby Atmos ou d’autres formats au travers de processeurs audio capables de récupérer des flux pour alimenter Island.

On collabore avec des partenaires spécialisés dans le résidentiel qui disposent du savoir-faire et de passerelles pour exploiter Island facilement et avec un grand nombre de sources et de formats, notamment le Dolby Atmos Music dont le nombre d’œuvres disponibles ne cesse de grandir (depuis que notamment Apple Music l’a adopté NDR)

SLU : Pour les films c’est pareil…

Cédric Montrézor : Absolument, regarder un film avec Island est depuis toujours possible et le nombre de voies offert par BluSpace convient à tous les formats. La nature même d’Island demande quoi qu’il en soit à ce qu’un intégrateur agréé travaille avec un architecte d’intérieur pour optimiser son déploiement. Il est en effet possible de changer l’aspect et l’usage d’Island qui peut contenir un bureau, un canapé voire un lit et qui pivote sur 360° pour faire face à un écran.

Pour répondre à ta question, le châssis en bois d’Island sort de chez Simea, notre usine qui assemble toutes nos ébénisteries et le montage final est réalisé comme pour tous nos produits à Marcoussis. Une équipe R&D et Applications spécifique est dédiée à L-Acoustics Creations, et des spécialistes basés à Londres se déplacent dans le monde entier pour mettre en service et calibrer nos systèmes domestiques.

SLU : L’aspect résidentiel et luxueux de ce système s’accommode avec le bruit potentiel des ventilateurs des LA4X ?

Cédric Montrézor : Vu les niveaux sonores très importants qui sont générés par nos enceintes en ultra proximité, on n’arrive jamais à faire chauffer suffisamment ces contrôleurs pour que la ventilation forcée se déclenche. A titre personnel je n’y suis jamais arrivé.

Island une fois de plus tout nu et chargé par six LA4X dans son dos, de quoi alimenter l’ensemble de voies offertes par BluSpace.

Nous avons aussi optimisé la chaine de gain pour éviter que la proximité avec les moteurs et leur nombre fasse que le bruit de fond des amplis ne soit perceptible. Ce qui est acceptable quand une ligne est à des dizaines de mètres de distance ne l’est pas ici. Cette exigence technique est bénéfique, le résidentiel et le pro se complètent l’un l’autre.

SLU : Mais ce sont deux mondes à part…

Franck Surena, Sales manager L-Acoustics : Et deux réseaux de distribution à part aussi.

SLU : Si j’habite Nantes, ce n’est pas Melpo qui va venir ?

Franck Surena : Non. Il faut des spécialistes du résidentiel qui maitrisent la vidéo, la hi-fi, la domotique et qui comprennent et accompagnent un client qui ne sait pas trop ce qu’il veut acheter mais va vouloir comparer et surtout écouter les différents composants d’une chaîne, câbles y compris. C’est quelque chose que dans le milieu Pro, on ne pratique pas.
On ne veut donc pas que ce soit poreux entre les deux marchés pour éviter que l’un se serve chez l’autre et propose des services en plus à une clientèle qui n’est pas la sienne et dont il ne maitrise pas les rouages ou les aspects techniques.

Allonge-toi sur le divan

Après ces quelques mots et dans le calme retrouvé, un concert ayant drainé le public vers l’un des studios de la Maison de la Radio, Franck me propose de m’allonger sur le divan.

L’écrin vitré mais ouvert par le haut laisse respirer le système. Peut-être certains utilisateurs des bureaux donnant sur l’Agora, n’ont pas vu d’un mauvais œil la fin des festivités de FIP ;0)

Tablette en main, il démarre alors une séance mémorable qui a peu à voir avec la psychanalyse mais tout avec une vraie dégelée de sensations, toutes plus viscérales les unes que les autres.
Avec Island, on ne coupe pas les cheveux en quatre mais on les perd tellement ça pousse. Je me surprends à baisser le volume ; la musique est parfaitement démasquée, intelligible, profonde, inutile de faire des castagnettes avec ses osselets.

La constellation de X8 apporte un grave bien sec, un bas médium riche et analytique et un aigu assez doux et polyvalent pour des moteurs. Les deux SB18, du moins les transducteurs de 18” à l’arrière et de part et d’autre du dossier, raccordent le plus naturellement du monde avec le reste du spectre sans en abîmer la dynamique et la précision, juste tirant le tout une octave et demie vers le bas.


Franck Surena, le Monsieur Loyal d’Island trois semaines durant. Quel plus beau bureau déporté que l’Agora de la Maison de Radio et de la Musique !

C’est nerveux, c’est mastok et même si on ne peut pas appeler ça un rendu audiophile, je mets au défi n’importe quel système résidentiel d’apporter de telles sensations, un tel plaisir.
Qui plus est, le ratio direct/réverbéré naturellement très élevé, apporte une précision du rendu et une spatialisation sans merci, les enceintes jouant le rôle des surround étant de qualité et puissance identiques à la face ce qui est rare, même en studio.

Idem pour les subs qui ne font pas qu’une bave d’escargot cinéphile mais complètent fidèlement et sans ramollir le bas et l’infra. C’est ce côté jusqu’au-boutiste de l’univers pro qui fait le charme et la force d’Island comme certainement les autres offres résidentielles de L-Acoustics Creation.

20 dB de contour en hi-fi ? Pfffff…

J’avoue avoir redécouvert Jean-Michel Jarre avec Island, ou mieux encore j’ai écouté *enfin* Jean-Michel Jarre en dehors du cadre désuet de la hi-fi et de la stéréo qui n’a que peu à offrir à une musique qui se nourrit d’espace.

La collaboration entre l’artiste, Hervé Desjardins de Radio France et les équipes de L-Acoustics a accouché d’un bijou sonore. Pareil pour Molécule dont un extrait de la musique montre à quel point elle est composée à 360° et exploite au mieux l’énorme potentiel en termes d’immersion mais aussi le rendu patateux d’Island.

La faim de sensations justifie les moyens

Égoïste, exclusif et addictif, Island est un objet unique et qui embarque, si l’on met de côté la ligne source, l’essentiel de l’ADN de L-Acoustics, et rien que pour ça il a sa place dans nos colonnes. À la question de savoir si ce type de système se vend bien, Franck nous a répondu d’un très habile : « ce n’est pas le but ». Island n’en reste pas moins le porte-drapeau d’une firme dont les produits et la R&D sont assez polyvalents pour aller jouer les chamboule tout aussi dans l’univers feutré de la hi-fi de prestige.

Enfin si vous pensez qu’il s’agit d’un caprice, sachez que c’est bien L-Acoustics que les Américains de C-SEED ont choisi pour équiper leurs écrans repliables de très, mais alors très grande diagonale et prévus pour s’ériger et se déplier en extérieur ou sur les ponts des yachts. Qu’importe le caisson pourvu qu’on ait l’ivresse !

D’autres informations sur le site L-Acoustics

 

Axente accueille Astera dans son catalogue lumière

Depuis le 1er février 2022, Axente est le distributeur exclusif d’Astera en France. Les projecteurs nomades, sur batterie, Wireless et IP 65 de ce fabricant allemand se sont fait une place de choix en éclairage événementiel, de spectacle et même de prise de vue.

C’est avec un enthousiasme communicatif que Jérôme Bréhard et Alain-René Lantelme (respectivement DG et DG adjoint d’Axente) nous détaillent l’intelligence de la gamme.

SLU : C’est le fabricant qui est venu vers vous ou l’inverse ?

Jérôme Bréhard : « C’est le fabricant qui nous a approchés. Il se trouve que l’ancien distributeur, LA BS, arrivait au terme d’un premier contrat et Astera recherchait un autre format de distributeur pour se développer sur le marché français, même si LA BS a fait un très bon travail. »

SLU : Quels sont les critères qui vous ont amenés à accepter ?

Alain-René Lantelme : « La marque en général. Elle est réputée qualitative et très intelligente dans la conception des produits. C’est ce qui a fait son succès chez les prestataires et auprès d’une clientèle très difficile du cinéma et de la prise de vue en général. Nous connaissons Astera depuis ses débuts et nous sommes admiratifs de la technologie déployée dans les produits. Quand on nous l’a proposée nous n’avons pas hésité plus de 2 secondes. »

Jérôme Bréhard : « On a surtout des images de son implantation internationale. Nous voyageons énormément, nous fréquentons la plupart des salons internationaux. On sait que la marque Astera à travers d’autres pays d’Europe est extrêmement connue et appréciée. Et c’est la seule marque que je connaisse qui soit aussi forte en produits lumière autonomes, sur batterie, Wireless, IP 65 et qui a une gamme aussi large avec un excellent niveau technique. »

La gamme Astera. Les luminaires sont vendus à l’unité ou par groupes en flight-case intégrant les plaques de charge, le contrôle et les accessoires de montage.

SLU : L’origine est allemande et la fabrication ?

Jérôme Bréhard : « Les produits sont fabriqués en Chine dans une usine (ISO 9001) de plus de 5 000 m2 qui appartient à Astera. C’est vraiment très important car ils ont la maîtrise complète de la chaîne d’approvisionnement, de production et de contrôle qualité.
Ils ont à Munich une force de R&D qui est colossale. La production est à Shenzhen d’où sont dispatchés directement les produits et l’équipe administrative est située à Hong Kong.

SLU : C’est quoi la taille d’Astera en nombre d’employés et d’ingénieurs R&D ?

Jérôme Bréhard : Astera emploie plus de 300 personnes dont 30 ingénieurs R&D. C’est une marque qui est implantée dans 32 pays avec, en tête des ventes, l’Allemagne, l’Angleterre et les Etats Unis. »

Alain-René Lantelme : « ils ont une excellente R&D, beaucoup d’idées et ils sont très proches du terrain pour recueillir le feedback des utilisateurs dont ils tiennent compte scrupuleusement. »

Nouveau, le PAR led Astera AX9 équipé 7 sources Titan RGBMintAmbre. Puissance totale 105 W, flux 3000 lm, IRC supérieur ou égal à 96 de 2700 à 5500 K. Son autonomie est supérieure à 20h.

SLU : Qui est leur fournisseur de leds

Alain-René Lantelme : « Information non disponible. Ils font fabriquer spécialement leur moteur Titan à 5 couleurs RGB Mint et Ambre dont le Titan tube a été le premier à bénéficier.

Astera a choisi les spécifications des puces led pour obtenir une palette de blancs indexés de super qualité avec des CRI-Ra /TCLI supérieurs à 96 de 3200 K à 6500 K, très appréciés en prise de vue. »

SLU : Qui fabrique les optiques

Jérôme Bréhard : « Beaucoup d’entre elles sont fabriquées en France chez Gaggione, ce qui est un gage de qualité et du meilleur rendement optique. »

La gamme

SLU : Astera s’est distingué avec les tubes led 100 % sans fil, AX1 et Titan. Y a-t-il d’autres produits dans la gamme qui se démarquent ?

Alain-René Lantelme : « il y avait une demande du marché pour un tube led plus court et un autre plus long. Astera a donc développé l’Helios qui est un 1/2 Titan de long, et le grand frère Hyperion qui est un double Titan. Ils ont les mêmes fonctions globalement si on fait abstraction de la longueur et de la puissance. »



Jérôme Bréhard : « Il y a une série de PARs LED plus traditionnels dont L’AX9, équipé de leds Titan. C’est la nouvelle version de l’AX10 avec moins de sources mais plus performantes. »



Ils ont sorti une barre de leds, AX2 PixelBar, toujours en leds Titan et deux longueurs : 50 cm et 1 mètre.



PixelBrick, petit projecteur mono source, est un AX3 de nouvelle génération avec un moteur Titan, un nouveau boîtier carré, une nouvelle technologie et des possibilités d’assemblage en cercle, en carré grâce aux glissières latérales et, malgré sa petite taille, il a un afficheur.



La mutation technologique chez Astera est semble-t-il d’équiper tous les produits de ce module de leds Titan, plus performant et plus précis que les classiques modules RGBW de départ.
Tous les projecteurs Astera à l’exception de l’ampoule NYX, fonctionnent sur batterie, intègrent l’alimentation, le driving, les systèmes de communication sans fils. Ils sont classés IP65, bénéficient d’une mécanique d’une précision redoutable avec pléthore d’accessoires de positionnement et d’accroche et en plus ils sont beaux. »

L’AX2 Pixelbar existe en deux versions, 50 cm (80 W, 2265 lm à 5500 K) et 1 m (160 W, 4530 lm) avec les leds Titan et une série d’accessoires (poignées, volets coupe flux, flight case de 4, poignée d’accroche…)

Détail de la mécanique d’alignement de l’AX2 avec ses petites tiges rétractables qui encadrent un émetteur infrarouge. Quand on couple les barres mécaniquement, elles sont auto adressées et communiquent entre elles.


SLU : Quels sont les protocoles de contrôle embarqués

Jérôme Bréhard : « DMX, ArtNet… »

Alain-René Lantelme : « …Les projecteurs intègrent à la fois un récepteur CRMX LumenRadio et un récepteur UHF dans la bande des 800 MHz qui dialogue en Bluetooth avec l’application Astera via l’émetteur propriétaire ART7.

Le PixelBrick, mono source avec et sans dôme diffusant. Dans moins de 10 cm de côté, 1,12 kg, il a tout des grands et des accessoires qui assurent toutes les fantaisies de montage : cercle, matrice, ligne….

L’application fournit ainsi le retour d’information projecteur par projecteur, le nombre d’heures d’utilisation, le pourcentage restant d’autonomie de la batterie…

En bref la totale des informations de supervision et en même temps, elle envoie n’importe quel type d’ordre dynamique où statique à tout ou partie des projecteurs.

Elle peut cohabiter avec un pilotage par console qu’il soit filaire ou Wireless. Et dans les produits il y a des répéteurs qui vont se charger de redistribuer les datas aux produits alentour.


L’émetteur ART 7 Astera.

Pour le contrôle sans fil, on peut utiliser soit l’émetteur Astera ART 7 soit un émetteur LumenRadio classique. La différence c’est que sur l’ART7 il y a 2 antennes, une pour le CRMX et une pour l’UHF qui dialogue avec les produits depuis l’application en bluetooth, comme s’il y avait 2 appareils dans la boîte. »

Jérôme Bréhard : « Nous avons prévu d’organiser des formations de pilotage sans fil sur de larges installations Astera. C’est facile mais il y a des précautions à prendre sur le nombre d’univers, le mode de pilotage, la charge des batteries de manière générale.
Astera aussi pensé aux utilisateurs qui ne sont pas forcément des adeptes du contrôle DMX ou ArtNet via une console.
Les produits sont pilotables par une simple télécommande infrarouge qui a 2 fonctions principales : piloter plein de fonctions comme le niveau, les couleurs… et valider les ordres lancés par l’application.
Ils ont aussi démocratisé le contrôle du Titan en prévoyant 2 boutons pour régler instantanément le niveau et la couleur. »

Alain-René Lantelme : « C’est surtout pratique en tournage pour régler la température de couleur. Il y a aussi un minus green si nécessaire et, en mémoire, une grande partie du nuancier Lee et du Rosco indexés en 3200 kelvins et en lumière du jour.
Le tube Astera est un concentré de technologie mais on retrouve les mêmes fonctions sur la gamme avec le même soin et la même intelligence.

SLU : Ils se câblent comment ?

Alain-René Lantelme : En fonction des produits, soit par un petit connecteur, soit sur une connectique classique 230 volts directe. Il y a aussi des plaques de charge pour une recharge directe quand ils sont dans le flight-case adapté. »

SLU : Et les prix ?

Jérôme Bréhard : « Ils sont bien placés compte tenu de la technologie et de l’intelligence embarquées, de la précision mécanique, de la qualité de la lumière et de l’étendue des applications. Le rapport qualité prix est excellent.

Toute la gamme disponible. En production chaque luminaire est calibré unitairement. C’est l’une des raisons de la fidélité des clients pour cette marque.

SLU : Astera s’engage sur quelle durée de garantie ?

Jérôme Bréhard : 2 ans… »

Alain-René Lantelme : « Hormis les batteries qui sont garanties contractuellement pendant 6 mois. Dans la réalité, cela dépend de la cause de l’échange de la batterie. S’il s’agit d’une mauvaise utilisation, la garantie ne s’applique pas, mais si c’est une déficience technique, la batterie sera sous garantie même au-delà de 6 mois.

SLU : C’est quoi une mauvaise utilisation de batterie ?

Alain-René Lantelme : Typiquement c’est un client qui a stocké sa machine déchargée dans son entrepôt non chauffé trop longtemps, ce qui est très mauvais pour les batteries lithium-ion quelle que soit leur marque. La batterie se vide complètement et tu as 9 chances sur 10 qu’elle soit morte et à remplacer. Ce n’est pas récupérable et c’est vrai pour n’importe quel produit.
C’est le seul cas particulier de non-application de la garantie et encore, Astera a développé des dispositifs pour éviter où minimiser la dégradation des batteries dans ses produits, une sorte de mode parking qui permet de la déconnecter afin d’assurer un stockage de plus longue durée sans problème. »

Jérôme Bréhard : « Il est d’une manière générale prudent de veiller à ce que les batteries soient toujours chargées. Si par exemple le produit rentre d’une prestation avec 50 % d’autonomie disponible, il vaut mieux le remonter à 100 % ce qui ne compte pas pour un cycle mais pour un 1/2 cycle.
Nous prévoyons de fournir un maximum d’informations à nos clients justement sur la bonne utilisation des produits. Et pour le service, l’ensemble du SAV d’Axente a été formé à la réparation des produits Astera. Nous avons commandé des quantités importantes de pièces détachées puisque nous reprenons le SAV de tous les produits vendus en France. Et ils sont nombreux car la BS a fait du très bon travail. Ça veut dire qu’il faut être en mesure de les dépanner si besoin. »

SLU : En quoi consistent les pannes ?

Alain-René Lantelme : « Soit de la casse mécanique pour les tubes quand les utilisateurs jouent à Star Wars, soit des problèmes de batterie. Plus sérieusement, Il y a des clients qui ont des parcs assez importants et c’est normal que statistiquement sur les tournages ou les spectacles il y ait un peu de casse. »

SLU : Ce sont des produits à la fois d’installation et de prestations ?

Jérôme Bréhard : « Plutôt prestation. Ils sont utilisés parfois en installation, la plupart du temps en studio, mais il y a des précautions à prendre, comme les alimenter câblés et mettre les batteries en sécurité quand on ne les utilise pas.
Pour la plupart, les projecteurs Astera ont des fonctionnalités qui vont bien avec les installations fixes, comme la fonction d’urgence qui pallie une coupure secteur où DMX. On peut leur attribuer une couleur ou un blanc full 4000 K pour un éclairage de sécurité.
Les prestataires les utilisent évidemment sur batterie mais aussi très souvent câblés quand sur une tournée les projecteurs font partie du décor. C’est ce qui fait l’intérêt des produits de pouvoir les amortir sur beaucoup d’utilisations et de projets différents. »

Les Accessoires DOP Choice

Un des accessoires de montage des tubes Titan, Helios, Hyperion. Mélange de polycarbonate et d’aluminium ils diffusent sur 180° et se contrôlent pixel par pixel . Un mode vidéo est prévu pour le pixel mapping . Leurs pixels RGGBA assurent un IRC et TCLI supérieurs à 96.

La gamme d’accessoires attachée à chaque produit est large, pour les poser, les accrocher, modifier l’angle de diffusion, et même pour créer les éclairages diffus nécessaires à la prise de vue.

Jérôme Bréhard : Astera a travaillé en collaboration avec DOP Choice pour proposer des accessoires de lumière soft : SnapBag, SnapBox, Chimera… en toile aluminisée ou pas.
Certains de ces produits existaient déjà pour les tubes fluo par exemple et ils se montent directement sur les Titans. Axente devient également distributeur de DOP Choice pour la gamme qui s’adapte à Astera.

Plus d’infos sur :

– le site Axente
– le site Astera