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UNICA & POWERSOFT AU JENNY CRAIG PAVILION DE SAN DIEGO

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Onze plates-formes d’amplification Powersoft Unica 9K4 basées sur le cloud offrent une efficacité énergétique inégalée et une facilité d’utilisation ultime à la salle de sport Jenny Craig Pavilion de San Diego, en Californie.

Situé sur le campus de l’Université de San Diego, le Jenny Craig Pavilion d’une capacité de 5 100 places, accueille les équipes masculine et féminine de basket-ball des San Diego Toreros, ainsi que l’équipe féminine de volley-ball des San Diego Toreros. L’arène couverte a été inaugurée en 1999 et rénovée en 2015, avec un sol redessiné et des tables de marque à LED. La récente modernisation, achevée en mai, était la première révision majeure du système audio vieillissant depuis l’ouverture de l’arène.

Onze Unica 9K4, le premier chiffre étant la puissance commerciale totale du bloc d’alimentation, 9 kW, et le dernier, 4, le nombre de canaux. Pour mémoire, un total de 100 kW.

« J’ai utilisé les systèmes ampli Powersoft à de nombreuses reprises au cours de ma carrière, mais ces nouveaux modèles Unica étaient tout juste sortis de Scandicci, si l’on peut dire », déclare John Pierce, directeur technique de l’intégrateur ITI Systems, qui a associé les amplificateurs Unica à un système Fulcrum Acoustic à 14 enceintes (DX1226 avec Sub118) pour le Jenny Craig Pavillon. »

Comme il s’agissait de notre premier déploiement de cet amplificateur particulier, nous avons été soulagés de constater à quel point il était facile à configurer, et l’assistance de Powersoft a été presque immédiate ; vous appelez, ils décrochent et fournissent une assistance technique de qualité, ce que nous avons également apprécié. »
« Ils cherchaient une plateforme d’amplification de qualité pour leur nouveau système audio : l’intelligibilité et l’efficacité étaient les facteurs clés », ajoute Peter Hogan, directeur des initiatives stratégiques pour ITI Systems et chef de projet pour l’installation de cette arena, qui comprenait également l’intégration d’un nouveau système de broadcast.

Hogan explique que le choix de l’Unica était essentiel pour répondre à la demande d’une installation audio plus efficace qui offrirait une expérience audio à fort impact tout en s’intégrant à l’infrastructure existante : « Les amplis Powersoft sont plus efficaces que l’ancien système, ce qui permet d’alimenter plus d’enceintes en consommant moins. Le gain de place était également important dans l’espace existant, et grâce à la taille compacte des amplificateurs, nous avons pu éliminer un rack.

« Il s’agissait donc d’une combinaison de puissance, efficacité et capacité à délivrer le son que l’université attendait et Unica le fait sans effort. »

Une vue de la baie d’amplification pendant le processus d’intégration.

Pour le Jenny Craig Pavilion le choix s’est arrêté sur le modèle 4 canaux de forte puissance 9K4 (quatre canaux audio, 9 000 W), Unica. Il s’agit d’une plateforme d’amplification de troisième génération, basée sur le cloud et pour les installations fixes.
Véritable solution unique, la gamme Unica est conçue pour répondre aux exigences des installations de toutes tailles et de toutes envergures, permettant aux professionnels de l’audiovisuel et aux intégrateurs de couvrir un large éventail d’applications au sein d’une seule et même famille d’amplificateurs.

Travaillant sur la base d’un design réalisé par le consultant AV Anthony James Partners, Hogan et son équipe ont également spécifié le traitement Q-SYS et le réseau Dante pour l’arène, l’ensemble du système pouvant être contrôlé par le département athlétisme à partir d’un pavé tactile situé sur la mezzanine.
« L’intelligibilité, la clarté et les performances globales d’Unica sont en parfaite adéquation avec les enceintes Fulcrum et le reste du système », commente Pierce.

En plus de sa puissance et de son efficacité énergétique, Pierce fait l’éloge des capacités cloud d’Unica et du logiciel MyUniverso qui permettent de contrôler facilement les amplificateurs à distance.
« Nous sommes très satisfaits des performances, de la puissance et des capacités de supervision offertes par MyUniverso », déclare-t-il. « Nous pouvons voir comment les amplificateurs fonctionnent et comment ils se comportent en termes de puissance, de contrôle et d’application de la puissance de manière appropriée. Nous apprécions cette visibilité. C’est donc un outil très utile ».

L’équipe d’ITI Systems et l’utilisateur final sont ravis du résultat obtenu au pavillon Jenny Craig Pavillon, conclut Pierce. « Le retour de l’équipe d’athlétisme a été excellent – ils sont très satisfaits à la fois de notre performance et de leur nouveau système », déclare Pierce.
« En termes d’efficacité et d’intelligibilité, cette mise à niveau représente une différence majeure pour eux. Il est agréable d’avoir travaillé sur un projet dont le résultat est si apprécié par le client. »


Pour en savoir plus sur :
– Unica
– ITI Systems
– le Pavillon Jenny Craig

L’écosystème réseau AV Luminex 10 Gb, pour le touring et l’installation

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Il y a deux familles dans la gamme des switches Luminex GigaCore 10 Gigabits, qui permettent de faire passer des flux lumière, son et vidéo (compressée) sur un réseau convergé. Et le logiciel Araneo, de configuration et de contrôle en temps réel d’un réseau, évolue. Présentation de la gamme par Ugo Knaff responsable Marketing de Sonoss.

La famille Touring et la famille Installation se différencient par leur format de connecteurs adaptés aux besoins et contraintes de l’utilisation : cages SFP 10Gb pour fibre, ports EtherCon et RJ45 1Gb.
Chaque GigaCore peut intégrer en option une alimentation PoE pour alimenter nodes Luminex, convertisseurs vidéo ou audio, enceintes, caméras PTZ directement via leur prise Ethernet : 95 W par connexion en PoE++ avec la limite de ce que l’alimentation du switch est capable de fournir.

GigaCore 10t, le petit dernier de la gamme, avec ses 2 cages SFP et 4 ports EtherCon 1Gb en façade. Il a aussi 4 ports EtherCon à l’arrière.

Voici quelques-uns des protocoles audiovisuels supportés : Avnu AVB/Milan, Dante, RAVENNA/AES67, Ethersound, Q-SYS/Q-LAN, NDI, IPMX, ST-2110, sACN, Art-Net, MA-Net, HogNet, RTTrPL (BlackTrax…

Le dernier né de la gamme, le 10t, dispose de 4 ports EtherCon en façade, 4 à l’arrière, donc 8 en tout, plus 2 cages SFP 10 Gb pour la fibre. C’est un demi-rack robuste que l’on peut monter en rack par paire ou tout seul grâce à sa patte d’accroche (qui est fournie) permettant sur un événement, sur un festival, d’aller amener de la fibre un peu partout même sur un pont. Il sera aussi disponible en version 1Gb.


Tableau récapitulatif de la Gamme


Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site Luminex

Robe Happy Hours à la Kchette studio, Wissous le 15 janvier

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Pour ses premières Happy Hours de l’année, Robe a choisi comme lieu d’accueil la Kchette studio dans le sud de Paris à Wissous. L’équipe au grand complet invite tous les acteurs de la lumière à découvrir les dernières innovations Robe et consoles Avolites qui seront impliquées sur la scène où se produiront musiciens et DJ.
C’est aussi l’occasion de rencontrer Josef Valchar, PDG et fondateur de Robe qui a confirmé sa présence à cette soirée exceptionnelle.

Programmées le 15 janvier à partir de 18 h 30, ces Happy Hours seront donc un moment musical festif et comme toujours gourmand régalé par food trucks et vin chaud.

L’événement est ouvert à toutes et à tous, alors n’hésitez pas à venir nombreux, mais n’oubliez pas de vous inscrire : robelighting.fr/happy-hours

Infos : Le 15 janvier à partir de 18 h 30 à La Kchette Studio – 10 avenue Lavoisier – 91320 Wissous

La ChamSys MQ500M+ contrôle 400 univers

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La MagicQ MQ500M+ Stadium offre un niveau de contrôle de show encore plus élevé que la 500M et sa petite sœur la ChamSys MaficQ Stadium MQ250M contrôle avec John Artonne la dernière tournée d’Hervé.
La nouvelle console MagicQ MQ500M+ Stadium prend en charge 400 univers (contre 256 pour la 500M) directement, sans nécessiter d’unités externes grâce à un processeur plus puissant, et elle intègre un switch 1 Gb.

Comme sur la 500M dont elle a repris l’interface, les 15 faders motorisés et les 15 encodeurs sont rétroéclairés en RGB ce qui ajouté aux 12 touches de section, totalise 42 playbacks. Elle dispose de 2 écrans tactiles full HD, et peut accueillir deux écrans tactiles complémentaires sur display port. Il est possible aussi de lui connecter une MagicQ MQ500M Wing pour doubler le nombre de faders et d’encodeurs et disposer d’un écran tactile supplémentaire pour un contrôle encore plus poussé.

Et parce qu’un discours vaut mieux qu’un long descriptif technique, Laetitia Balland, spécialiste marketing pour Chauvet France, aidée d’une doublure mains en la personne de Rémy Rouvoy, Responsable du Développement Commercial et du Support de ChamSys, nous la présente en vidéo.


ChamSys séduit de plus en plus d’utilisateurs, en témoigne la présence de la ChamSys MagicQ Stadium MQ250M, sur la dernière tournée album du chanteur Hervé intitulée « Adrénaline », utilisée par John Artonne.

Plus d’infos sur le site ChamSys

iDzia, soirée d’inauguration et Journées Professionnelles Audio Vidéo Lumière

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L’équipe d’iDzia vous invite à participer aux Journées Professionnelles Audio Vidéo Lumière les mercredi 15 et jeudi 16 janvier 2025 dans ses nouveaux locaux.
C’est aussi l’occasion pour ce prestataire technique audiovisuel, de  fêter ses 15 ans d’activité et d’inaugurer Le ScenikLab® et le studio de production Audio et Vidéo lors d’une soirée organisée le Mardi 14 janvier.

Lors de ces journées, vous pourrez :

Rencontrer directement les distributeurs de cinquante marques réparties sur 16 stands
Trouver les solutions techniques adaptées à vos besoins
Découvrir les produits en fonctionnement lors des démonstrations
Échanger de manière directe et privilégiée lors de rendez-vous pris en BtoB
Visiter nos nouveaux locaux et découvrir ScenikLab®
Partager entre professionnels techniques dans les Espace de rendez-vous

Mardi 14 Janvier 2025

18h30 : Inauguration du ScenikLab® et du studio de production Audio et Vidéo
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Mercredi 15 Janvier 2025

12h à 14h : Possibilité de déjeuner sur place avec foodtruck
14h à 18h : Ouverture aux visiteurs professionnels
18h à 19h : Démonstration Soundscape dans Le ScenikLab®

Jeudi 16 Janvier 2025

09h à 13h : Ouverture aux visiteurs professionnels
12h à 14h : Possibilité de déjeuner sur place avec foodtruck


Pour confirmer votre participation à la soirée du 14 janvier : idzia.com/inscription-inauguration

Pour les Journées Professionnelles Audio Vidéo Lumière, les mercredi 15 et jeudi 16 janvier 2025, plus d’information & inscriptions : idzia.com/journees-pro-2025

Les inaugurations et Journées Pro se tiendront dans les locaux d’iDzia 102 rue Edmée Chandon 13200 Arles.


Et plus d’infos sur le site iDzia

Le moment urbi et orbi

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2025 est là, mais ne comptez pas sur nous pour vous adresser des… A quoi bon échafauder des plans sur la comète, téléporter au pays de Candy tous ceux qu’on aime et invoquer Petit Poney afin qu’il déverse amour, gloire, beauté, immortalité et arcs-en ciels chocolatés sur nos proches. Ça ne marche pas ; pire, d’année en année on n’a pas fini de les mettre en ligne nos… que ça part en sucette quelque part pour rester poli.

Alors, dans l’attente de l’arrivée d’une armée de sauterelles géantes anthropophages, on va se prendre en main, on va dire à ceux qu’on aime qu’on les aime, on va choisir un challenge raisonnable comme enfin porter nos EPI*, on va penser un peu plus aux autres, perdre un peu moins de temps sur InstaTok, profiter à fond de ce que le monde nous laisse de beau et vous verrez que, Barbatruc, ça ira bien mieux.

On pourra toujours compter sur SoundLightUp ? Pas qu’un peu mon neveu, on est même en grand carénage pour être encore plus chouettes à lire, et le carnet de bal de cette année semble assez riche en nouveautés, événements, cessions, rapprochements pour qu’on reste copain encore longtemps.

Souhaitons simplement que nos politiciens nous oublient un peu, que Donald et Elon comprennent qu’il n’y a de place que pour un Calife et que le climat nous laisse une chance.

Tout le monde est prêt ? Noir salle ! 2025 n’attend pas de vœux, mais bien mieux.

Le Domaine d’O choisit Amadeus et HOLOPHONIX

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Amadeus et HOLOPHONIX ont été choisis pour concevoir et installer un nouveau système de sonorisation spatialisée à l’Amphithéâtre d’O. Situé au nord du Domaine d’O, complexe artistique et de divertissement multidisciplinaire à Montpellier, ce théâtre en plein air peut accueillir jusqu’à 1 800 spectateurs dans une configuration semi-circulaire. Cette dernière a représenté un défi électroacoustique majeur, tant sur le plan de la couverture du public que du contrôle de la directivité.

Chaque année, l’Amphithéâtre d’O accueille à minima trois festivals majeurs au printemps et en été, dont Le Printemps des Comédiens, festival de théâtre qui se déroule en juin, Folies d’O, festival de théâtre musical qui se déroule début juillet, et le Festival Radio France Occitanie, festival de musique qui se déroule pendant le mois de juillet.
Au cours des 15 dernières années, l’Amphithéâtre d’O a été équipé avec différents systèmes de façade, issus de fabricants très renommés. Tous ces systèmes étaient basés sur des enceintes ligne source, disposées en stéréo ou en configuration L/C/R et louées pendant la saison des festivals. Par conséquent, seuls les spectateurs situés dans la zone de sweet spot, à savoir une centaine de personnes placées à quasi-équidistance des enceintes, pouvaient profiter d’une expérience stéréo durant les spectacles. Plus de 90 % du public présent dans ce théâtre de style grec, écoutait de la monophonie et du filtrage en peigne.

Les 18 enceintes point source C15 au cadre de scène. Remarquez l’orientation de chaque boîte afin de couvrir au total environ 160° de spectateurs.

Consciente qu’il était impossible de localiser précisément les sources sonores si les auditeurs n’étaient pas assis au centre de la salle, quelle que soit la marque des enceintes, les équipes Son ainsi que la Direction Technique se sont intéressées aux systèmes de spatialisation sonore. La société Texen, fournisseur de longue date de ressources techniques au Domaine d’O, a ainsi sollicité Amadeus et HOLOPHONIX, entre autres, pour trouver un moyen de résoudre ce problème de diffusion et ainsi offrir la meilleure expérience possible au public.

Tout en haut du nez de scène on distingue les éléments constituant la rampe de débouchage pour les premiers rangs, cette dernière offrant elle aussi une image sonore spatialisée. Remarquez tout à droite, deux des 4 subs infra Maestro 1 de cour.

Le système spatialisé de l’Amphithéâtre d’O, conçu par Amadeus et HOLOPHONIX est notamment composé d’une rampe sonore de front-fill mesurant près de 20 mètres de long, incluant plusieurs modules de haut-parleurs, chacun mesurant 146 centimètres. Ces modules sont fixés en applique du nez de scène.

Une ligne principale constituée de dix-huit enceintes point-source Amadeus C 15 est suspendue au cadre de scène. Ces enceintes sont complétées par un réseau de renforts de grave composé de quatre stacks cardioïdes de DIVA M² SUB NEO (1 x 15’’ LF) posés au grill et de deux stacks de subwoofers MAESTRO I posés au plateau.


Toutes les enceintes Amadeus sont contrôlées par le tout nouveau processeur HOLOPHONIX Ultra

Nicolas Minssen, Directeur Technique du Domaine d’O.

« Nous souhaitions que l’image sonore vienne le plus possible du plateau. Nous voulions que le système de sonorisation disparaisse autant que possible sur le plan perceptif et de la localisation, » évoque Nicolas Minssen, Directeur Technique du Domaine d’O. « Parmi les principaux avantages de la solution déployée cet été au Domaine d’O figurent la précision du son, la parfaite cohérence de l’image sonore pour l’ensemble des spectateurs installés dans les gradins, ainsi que la discrétion esthétique du système, » poursuit Nicolas Minssen.

« Le principal avantage, qui saute aux oreilles, c’est la localisation du son et l’homogénéité de cette localisation. Où que l’on soit dans l’Amphithéâtre, le son provient du plateau. C’est très agréable comme sensation, on oublie complètement la diffusion, » décrit Loïc Lambert, Responsable Son de l’Amphithéâtre d’O.
« Les spectacles accueillis n’ont pas été créés en immersif, et les plannings de montage et de répétitions en festival n’accordent pas de temps supplémentaire pour le son. Il faut que ça marche tout de suite. Nous assurons d’abord une rétro compatibilité. Nous sommes tout le temps en mesure de pouvoir diffuser les sorties de console classiques telles que le L/R et/ou le cluster central simulés dans un bus WFS par exemple », poursuit Loïc Lambert.

Une image qui en dit long sur la difficulté d’offrir à chaque siège, un rendu immersif cohérent et acoustiquement satisfaisant.

« En amont, nous préparons aussi en relation avec les opérateurs les sources pré-routées et pré-positionnées dans HOLOPHONIX, ainsi que la configuration de console, afin que la bascule stéréo vers mixage objet puisse se faire en deux clics, dès que l’opérateur est prêt et sans perdre de temps. Nous passons ainsi très facilement d’une configuration stéréophonique à une configuration immersive ou bien hybride. Certains sont aussi partis en full objet dès le départ, le workflow à la console reste finalement le même, » conclut Loïc Lambert.

Adrien De Giovanni, PhD Acoustic Engineer chez Amadeus.

« Le challenge principal lié à la calibration du système était d’obtenir la meilleure uniformité de la qualité sonore dans l’Amphithéâtre d’O. Ce système permet une expérience spatiale encore jamais obtenue auparavant, tout en préservant une grande qualité de timbre et une couverture uniforme afin que chaque spectateur puisse profiter de cette nouvelle expérience, » déclare Adrien De Giovanni, PhD Acoustic Engineer chez Amadeus.

« Nous poussons néanmoins les enceintes Amadeus C 15 à leurs limites, non pas en termes de puissance ou de SPL, mais en termes de capacité de projection dans le bas-médium. En effet, la dernière rangée de spectateurs se trouve à près de 35 mètres des sources. Ces haut-parleurs de technologie point source, qui de fait ne peuvent pas être installés dans une configuration ligne-source, ne permettent donc pas de couplage acoustique afin de maximiser la portée. Cependant, nous travaillons actuellement sur une nouvelle gamme d’enceintes ligne source à courbure constante, cardioïde, trois voies, qui devrait être prête pour la saison prochaine et permettrait ainsi un upgrade du système, » ajoute Adrien De Giovanni.

Antoine Lenfantin, Directeur Technique et associé société Texen.

« La solution de sonorisation proposée par Amadeus et HOLOPHONIX apporte une homogénéité, une qualité sonore et une image sonore respectée pour l’ensemble du public, assurant une expérience immersive et naturelle, » évoque Antoine Lenfantin, Directeur Technique et associé au sein de la société Texen, qui a déployé le système de sonorisation cette année, et les années passées.

« Comparée aux solutions antérieures, la mise en place physique du système Amadeus a requis quelques ajustements et recherches techniques. Ces défis ont été résolus efficacement grâce à une étroite collaboration entre les équipes du Domaine d’O, Amadeus, et Texen, » ajoute Antoine Lenfantin


Les quatre Maestro I de cour, des modèles embarquant chacun deux 12”. Il existe au catalogue d’Amadeus aussi des Maestro II qui sont équipés avec des 15”.

Les équipes de conception ont par ailleurs prêté une attention particulière aux premiers sièges situés très près du bord de scène. Grâce à la technologie HOLOPHONIX, le niveau sonore de chaque haut-parleur de la rampe de front-fill a été ajusté afin que le public bénéficie du même niveau de pression, de la même clarté et du même effet spatial dans la partie inférieure de la salle.

« La mise en phase des C 15 avec les compléments de grave DIVA M² SUB NEO a permis un couplage suffisamment efficace pour offrir une sensation d’impact perceptible par les spectateurs installés en haut du gradin, sans pour autant inonder les sièges du bas gradin. La configuration cardioïde des DIVA M² SUB NEO nous a permis de limiter la quantité d’énergie sur la scène, offrant ainsi un meilleur confort acoustique aux artistes, » explique Adrien De Giovanni.

« Les huit subwoofers MAESTRO I, intégrant un pavillon hyperbolique replié de plusieurs mètres de longueur, complètent le système en termes de très basses fréquences. Ceux-ci se sont avérés très directifs, permettant de conserver le plateau exempt de toutes ondes arrière ou latérales, » ajoute Adrien De Giovanni.


Francesco Papaleo, ingénieur application HOLOPHONIX.

« La flexibilité, la précision et la transparence du système sonore devaient être assurées », précise Francesco Papaleo, ingénieur d’application chez HOLOPHONIX. « Lors des premiers essais et workshops que nous avons organisés au Domaine d’O, nous avons partagé nos réflexions et nos principes de conception avec les équipes Son, notamment avec les ingénieurs du son Loïc Lambert et Samuel Pionnier.
Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre l’ampleur du défi auquel nous étions confrontés et les multiples contraintes guidant le projet. En conservant à l’esprit l’objectif d’un système flexible, nous avons conçu un preset par défaut au sein du logiciel HOLOPHONIX pouvant être facilement et rapidement adapté à tous les cas d’utilisation requis, » se souvient Francesco Papaleo.

« La configuration HOLOPHONIX correspond à une approche de mixage objet, tirant parti de la grande rampe sonore de front-fills, de la ligne principale constituée de C 15 et de la ligne de subwoofers constituée de DIVA M² SUB NEO. En quelques clics dans le logiciel HOLOPHONIX, le système peut virtuellement s’adapter à d’autres approches telles qu’un L/C/R, ou un L/R hybride avec quelques autres objets sonores, », ajoute Francesco Papaleo.

Adrien Zanni, PhD Lead Developer HOLOPHONIX.

Adrien Zanni, PhD Lead Developer chez HOLOPHONIX, mentionne : « La flexibilité du système HOLOPHONIX nous a aidés à mettre en place une gestion dynamique et rapide en Arc Sub de la ligne de subwoofers DIVA M² NEO. Il existe deux méthodes pour gérer les configurations de subwoofers dites en Arc. Les subwoofers peuvent être positionnés physiquement à intervalles réguliers sur un arc de cercle avec un rayon fixe. Cependant, dans de nombreuses salles, y compris au Domaine d’O, il est difficile, voire impossible, de les positionner ainsi.

« La deuxième méthode consiste alors à les placer en ligne droite à intervalles réguliers et des délais sont appliqués pour simuler une courbure. La quantité de retard pour chaque enceinte est déterminée par la courbure de l’Arc souhaitée. Les délais peuvent être calculés à la main ou à l’aide d’outils dédiés, puis paramétrés dans le DSP des amplificateurs.
Il s’agit d’un processus très fastidieux et statique, ce qui signifie que si vous souhaitez modifier le rayon virtuel, vous devez recalculer et entrer à nouveau toutes les valeurs. Afin de proposer une approche plus ergonomique, nous avons utilisé l’algorithme Wave Field Synthesis (WFS) disponible au sein du processeur HOLOPHONIX, qui permet de synthétiser des fronts d’ondes virtuels que nous utilisons ici pour gérer dynamiquement la sous-configuration en Arc. »
« Grâce aux paramètres ‘Delay Scaling’ et ‘Gain Scaling’ offerts par la WFS, vous disposez d’un outil extrêmement puissant pour gérer dynamiquement les configurations en Arc Sub, offrant un calcul automatique des gains et des retards en fonction de la position des sources virtuelles. Cette gestion dynamique du subwoofer permet d’effectuer des ajustements individuels et localisés pour chaque source, garantissant ainsi la cohérence avec leurs positions réelles.

Une capture de l’interface graphique d’Holophonix 3D montrant les objets déclarés dans Holophonix. On aperçoit au-dessus des C15, les 4 ensembles de 2 renforts de grave DIVA M² NEO et au lointain, derrière les derniers sièges, les huit C12R de surround.

Contrairement aux configurations traditionnelles, nécessairement figées et monophoniques, cette approche permet d’obtenir des avantages, notamment de démasquage spatial, de maximisation de la sommation et d’amélioration de la qualité du timbre. De plus, lorsqu’il est associé à un système principal également piloté en WFS, la cohérence spatiale et temporelle de ces systèmes amène une expérience très convaincante de recréation du champ sonore sur toute la largeur du spectre sonore, » conclut Adrien Zanni.

Gaëtan Byk CEO Amadeus et Holophonix

« Les rôles de chaque partenaire ont été bien définis, grâce aux premières discussions entre Texen et l’équipe du Domaine d’O, qui recherchait un système FOH à faible impact visuel et offrant une véritable image sonore.
La collaboration avec Gaëtan Byk chez Amadeus et HOLOPHONIX a permis de créer une synergie. En écoutant et en proposant des adaptations tout au long du projet, la cohésion entre les équipes s’est renforcée, assurant une intégration technique en adéquation avec les besoins du lieu et des événements, » évoque Antoine Lenfantin.

« Les technologies déployées pour cette sonorisation ont reçu des retours très positifs de la part des opérateurs accueillis pendant la saison estivale. Loïc Lambert et Samuel Pionnier, les référents HOLOPHONIX, ont été particulièrement impliqués et convaincus par le dispositif, contribuant largement à la réussite du projet au Domaine d’O, » précise Antoine Lenfantin.

« La réussite de ce projet a suscité l’intérêt d’opérateurs, de scénographes et de professionnels du spectacle qui sont venus observer les performances du système en conditions réelles. Cette expérience réussie ouvre la voie à de futurs projets axés sur le son spatialisé et renforce l’attrait des solutions immersives dans le spectacle vivant, » conclut Antoine Lenfantin.

« Nous sommes enfin parvenus à offrir une expérience auditive aboutie à l’ensemble de l’audience. Cet objectif a pu être atteint au terme de quinze années d’intervention dans ce magnifique endroit. Je remercie profondément l’ensemble des acteurs de ce projet ambitieux, » conclut Nicolas Bellino, Directeur et associé chez Texen.


Le nouveau système de sonorisation de l’Amphithéâtre d’O est composé de :

– 14 modules de rampe sonore Amadeus SR 1460 DO spécialement conçus, chacun équipé de deux transducteurs coaxiaux de deux voies à membrane de 5,25 pouces. Ces modules sont fixés en applique du nez de et sont utilisés comme système de front-fill.
– 18 enceintes triaxiales Amadeus C 15, chacune équipée d’un woofer de 15 pouces et de deux moteurs à chambre de compression. Ces haut-parleurs sont disposés en ligne au-dessus de la scène.
– 8 renforts de grave Amadeus DIVA M² NEO, chacun doté d’un haut-parleur de 15 pouces et d’un évent laminaire à très faible bruit avec terminaison progressive. Ces enceintes sont placées sur la passerelle technique, au-dessus de la ligne de C 15. Elles sont utilisées de 55 Hz à 110 Hz dans un arrangement cardioïde comme complément de grave.
– 8 subwoofers Amadeus MAESTRO 1, équipés de deux haut-parleurs de 12 pouces et dotés d’un pavillon hyperbolique replié. Ces subwoofers infra sont positionnés sur scène et utilisés de 28 Hz à 70 Hz pour étendre la réponse du système dans le grave.
– 8 retours de scène modulaires Amadeus C 12 R, chacun accueillant un haut-parleur coaxial de 12 pouces et un moteur à chambre de compression chargé par un pavillon ellipsoïdal de 80° x 60°. Ces enceintes sont principalement utilisées comme enceintes de surround.


Plus d’informations sur Amadeus et sur HOLOPHONIX

Women In Lighting à Paris, une 3e édition encore plus suivie

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Les sessions de conférences et de networking « Women In Lighting » attirent de plus en plus de monde.
Les sessions de conférences et de networking « Women In Lighting » attirent de plus en plus de monde.

Les « Women in Entertainment Lighting Sessions » se sont déroulées une nouvelle fois à Paris au siège d’Ayrton. Cette troisième édition couronnée de succès réunissait environ 80 participantes venues des 4 coins du monde. La journée s’est terminée au Musée Jacquemart André pour un cocktail de fin d’année réunissant également les distributeurs de la marque.

Après cinq ans d’existence de la plateforme Women In Lighting, l’objectif est maintenant connu de mettre en valeur des femmes, professionnelles de la lumière, pour promouvoir leurs passions, leurs travaux afin d’encourager, de soutenir et d’être sources d’inspiration pour les générations à venir.

Le projet est soutenu par des femmes dans plus de 75 pays, les ambassadrices de Women In lighting constituant un point de contact dans chacun d’eux pour toute personne souhaitant en apprendre plus sur cette communauté internationale. Women In Lighting a de nombreux supporters et sponsors dont Ayrton, un des premiers engagés, qui a accueilli dans ses locaux cette 3e édition de conférences.

Women In Entertainment Lighting, 3e ouvrage de la série, trace le portrait et les références de nombreuses femmes professionnelles de la lumière à travers le monde.

Christina Thanasoula, Clementine Fletcher-Smith, Clara Daguin et Lauren King ont détaillé leurs parcours et leurs conceptions lumière. Elles ont également répondu à des questions sur leur façon de s’affirmer dans un domaine qui a encore du mal à se féminiser. Des conseils précieux pour toutes les professionnelles de l’éclairage, et qui vont dans le sens de ce mouvement né pour mettre leurs réalisations en valeur.
Officiellement lancé à cette occasion, le livre « Women in Entertainment Lighting » de Martin Lupton et Sharon Stammers était offert à chaque invitée. Il est d’ailleurs disponible à la vente sur Internet.


Les conférences se sont terminées par la restitution du dernier show de démonstration Ayrton.

Le show Ayrton sera plébiscité deux fois.

Puis chacune et chacun se sont dirigés vers le Musée Jacquemart André à Paris pour une soirée réunissant les distributeurs Ayrton et les Women In Lighting. Sur place, petits fours et champagne ont permis à tous de finir l’année en beauté !


Présentation vidéo de différentes expériences d’éclairagistes

Christina Thanasoula, d’origine grecque raconte son expérience d’éclairagiste pour le théâtre d’Épidaure.


Clara Daguin, d’origine française a grandi aux Etats-Unis. Elle a conçu le costume lumineux de Juliette Armanet pour sa prestation époustouflante sur Seine qui a marqué la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024.


Clementine Fletcher-Smith, est d’origine anglaise. Elle présente son approche de la lumière architecturale et la façon dont elle impacte les perceptions, l’atmosphère et le comportement des visiteurs.


Lauren King est basée à Los Angeles. Elle a travaillé entre autres pour les « Riots Games LCS World Championship ». Elle expose ses meilleurs conseils pour évoluer dans le milieu de la lumière pour le spectacle et le Broadcast.

Deneb LED Strip 230 V, 3i pour le spectacle

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I pour IP67, I pour IK10 et surtout I pour IRC supérieur à 90, le nouveau ruban LED Deneb 230 VAC est né pour le spectacle, développé par Yvan Guyot, responsable du service Support & intégration.
Rappelons qu’ESL propose sous sa marque Deneb, une large gamme de led Strips, matricés et non matricés de différentes puissances et IRC, en blanc et en couleurs.

LED Strip 230 VAC blanc

Disponible en plusieurs températures de blanc 2300 K, 2700 K, 3000 K, 4000 K, ce nouveau ruban flexible non matricé a une densité de 120 leds SMD au mètre espacées de 8,33 mm pour un flux de 1500 lumens/m. Il est enfermé dans une gaine silicone avec traitement UV, et étanche : IP67. Protégé par un indice IK10, on peut marcher dessus et même lui rouler dessus avec une voiture. Facile à installer, il s’alimente directement en 230 Volts.
Jusque-là, rien ne le distingue d’un LED strip de Chantier. C’est son IRC de haut vol qui fait toute la différence pour des applications de spectacle, architectural ou concert, sa flexibilité permettant de souligner les arrêtes d’un bâtiment ou les éléments scéniques d’un concert.

Le Gradateur LTech recommandé pour contrôler les rubans LED monochromes, blanc variable ou RGB en 230 VAC est également IP67.

Il sera alimenté directement en 230 V (jusqu’à 100 m sur une prise 16 A) soulageant ainsi des multiples alimentations nécessaires à un strip 24 V.

Et pour l’impliquer dans un design lumière, ESL propose un gradateur DMX 3 points en résolution 8 ou 16 bits qui permet de driver jusqu’à 50 mètres de ruban depuis la console, de l’intégrer dans une programmation et même de mémoriser des séquences.
Sécable tous les 10 cm, ce Led strip en version leds blanches est livrable jusqu’à 100 m d’un seul tenant, et vendu à la coupe au mètre.


LED Strip 230 VAC RGB

La version RGB, présente les mêmes qualités de robustesse et étanchéité. Toujours alimentée en 230 V, (jusqu’à 50 m sur une prise 16 A) elle comporte 50 leds SMD au mètre espacées cette fois de 20 mm pour un flux de 1000 lm/m, une température de couleur en full RGB de 5500 K et une consommation de 18 W/m.
Sécable tous les 50 cm, sa longueur maxi atteint 50 m. Les rubans Deneb, disposent d’un adhésif au verso pour une disposition rapide ou pour les coller dans un profilé alu.

La version RGB, gérée par le même gradateur LTech.

Plus d’infos sur le site ESL :

– Led strip 230 VAC
– Gradateur Ltech

Ayrton Rivale Wash, le Fresnel option gobos

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Nous retrouvons Alain-René Lantelme, DG adjoint d’Axente, pour nous détailler les possibilités du Rivale Wash, qui bien que doté d’une lentille Fresnel propose de nombreuses manières de modeler son faisceau.

Deux nouveautés arrivent chez Ayrton dans la nouvelle gamme Ultimate. Initiée avec le Rivale Profile, elle conjugue rendement lumineux inégalé, polyvalence, format compact, pan-tilt infini et classement IP65.

Rivale Wash

Le Rivale Wash : une lentille Fresnel, des couteaux et une pincée de vintage dans son look.

Déclinaison du Rivale Profile, Le Rivale Wash fait aussi une apparition remarquée dans la catégorie des machines de puissance intermédiaire, car doté d’une source led de 430 W.

Il bénéficie d’une lentille de type Fresnel spécialement retravaillée permettant d’obtenir un rendement 10 % supérieur à celui d’une Fresnel classique, améliorant au passage le rendu du mixage des couleurs et surtout sa compatibilité avec l’utilisation de couteaux internes. Nous y reviendrons.

Son moteur de leds blanches, 6500K, offre un flux de 28 000 lumens (mesure sphère). La lumière ainsi générée peut être colorée au moyen d’une trichromie CMY secondée par un CTO progressif variable entre 2700 et 6500 K plus une roue de 7 filtres dont certains multicouleurs.

Le faisceau à bord diffus caractéristique de la lentille Fresnel.

L’ajustement de l’IRC est possible entre 70 et 88.
En héritage de l’Huracan Wash, le Rivale Wash est doté d’un module de couteaux asservis en interne assurant une grande flexibilité au faisceau. À défaut de découper la lumière avec la netteté d’un profile, son action ici est à mi-chemin avec l’effet obtenu par l’utilisation de volets.

Puisque nous évoquons les couteaux, la machine est dotée de modules dont la présence dans un projecteur à faisceau diffus est rare. Nous retrouvons par exemple un iris asservi mais également une roue de 6 gobos rotatifs indexables.

Présentation vidéo du Rivale Wash

L’appareil utilise un système optique élaboré à 12 lentilles avec zoom linéaire de 4° à 57° (on se rapproche avantageusement du Beam !). Pour les nostalgiques de la fameuse “banane” des washs à lampe, un filtre ovalisant est lui aussi de la partie, en indexation comme en rotation.

Le Rivale Wash (allumé en cyan) est le premier de la gamme envisagée par Yvan Peard, designer d’Ayrton.

Quant au filtre frost à insertion progressive, il permet d’étaler encore un peu plus le faisceau.
Nous retrouvons également les mouvements PAN et TILT infinis ainsi que l’indice de protection IP65 déjà présent sur le Rivale Profile. Notons que ce projecteur fait l’objet d’une version TC, dotée d’un IRC plus élevé au prix d’un peu moins de puissance lumineuse.

Veloce Profile

Le Veloce Profile avec une source led de 850 W, donc plus puissant que le Rivale Profile, produit un flux plus élevé : 43 000 lumens (mesure sphère) et assure la même polyvalence. Il est décrit ici dans soudLightUp

La gamme Ultimate Profile compte aujourd’hui deux projecteurs : le Rivale Profile allumé en cyan et le Veloce Profile en magenta.

Plus d’infos sur le site Axente distributeur de la marque et sur le site Ayrton

Starway, une entité unique et de nouvelles ambitions

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Le stand Starway, terrain de jeu du Baracca 360 dont les faisceaux transpercent l'espace !
Le Baracca 360 WET.

Karima Djellal, nouvelle directrice de la firme française Starway, nous fait part de la réorganisation de l’entité et de ses nouvelles ambitions.
Marque emblématique du groupe CSI audiovisuel, Starway s’inscrivait dans un catalogue dédié à la distribution d’équipements d’éclairage. En Janvier 2024, Halto a été cédée à Leblanc Illuminations, une autre division du groupe et la distribution des autres marques a été arrêtée. Starway se détache ainsi complètement et incarne maintenant la seule division lumière de CSI audiovisuel.
Cette réorganisation va de pair avec l’harmonisation de son offre et cette dynamique a fait naître des nouvelles ambitions de développement à l’international comme récemment au Moyen-Orient. Pour se faire, tous les collaborateurs se consacrent exclusivement à la marque : les commerciaux, les techniciens, le SAV et la R&D.

Parallèlement, Starway s’est engagée dans la Responsabilité Sociétale et Environnementale en obtenant le badge RSE 26000 – Entreprise engagée délivré par Le Bon Cap. Par soucis d’intégrer les enjeux du développement durable dans la stratégie de l’entreprise, Karima Djellal nous explique dans cette vidéo la démarche qu’entreprend Starway.

Nous retrouvons également Hugo Tinot, adjoint de Bernard Cheramy à la R&D des produits Starway, pour nous parler du nouvel indice de réparabilité mis en place récemment par l’Alliance APESA et baptisé “Pro AV Repair Index”. A la manière des appareils électroménagers grand public, il est censé permettre à l’utilisateur d’obtenir plus de transparence concernant la prise en charge, la réparabilité, la durée de disponibilité des pièces détachées des produits vendus neufs.

Sur les projecteurs actuellement en vogue chez Starway, première apparition du QR Code de l’indice de réparabilité des produits (la note à titre d’exemple ne correspond pas à un produit en particulier).

Bien que nous ne connaissions pas encore le protocole exact permettant d’obtenir la note, celui-ci se base sur une multitude de critères à remplir par le fabricant et évalués sur liste et grille de calcul ainsi qu’une probable adhésion à l’Alliance. Nous aurons sûrement, l’occasion d’approfondir ce sujet pleinement en phase avec les questions actuelles de durée de vie des produits, longévité de leurs composants et possibilités de réparation.

Hugo Tinot nous présente aussi dans cette vidéo le projecteur beam à source laser Baracca 360 WET. (Weather Extended Technology).

Version outdoor du Baracca 360, il en reprend toutes les caractéristiques et fonctionnalités : source Laser 260 W, CMY, roue de 17 couleurs, roue de 19 gobos, 2 prismes, frost, pan-tilt infini, DMX sans fil Wireless Solution et la même librairie DMX pour contrôler indifféremment les deux versions sur un même show.

Plus d’infos sur le site Starway

Wireless Workbench & Wavetool, les indispensables Shure

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C’est un fait, le déploiement de liaisons HF pour la captation et les retours artistes est de plus en plus important. Que ce soit sur les spectacles musicaux ou au théâtre, sans oublier les événements sportifs et d’entreprise, la gestion des systèmes sans fil devient de plus en plus complexe et nécessite une attention permanente et indispensable à la bonne réalisation de la prestation technique.

C’est la responsabilité des opérateurs HF et pour les aider dans leur mission, des solutions logicielles ont été développées. Shure en est un des artisans, avec les incontournables Wireless Workbench et Wavetoool. Pour vous les décrire in situ, nous retrouvons Léna Brun dans les coulisses de la comédie musicale Les 10 Commandements à la Seine Musicale. Elle nous explique tout !

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SLU : Bonjour Léna, pour commencer, comment devient-on une opératrice HF renommée dans le domaine des comédies musicales ?

Léna Brun : Renommée je n’irai pas jusque-là. Mais c’est comme pour tout je pense. On commence par faire une comédie musicale. Ça se passe bien. On te rappelle pour en faire une deuxième puis on se retrouve à en faire beaucoup. J’ai commencé par une école de son, l’ISB filière Image & Son à l’université de Brest. Les premiers contacts dans le métier qui m’avaient été donnés à l’époque pour les stages étaient dans la comédie musicale. C’était parti.
Ce sont des spectacles dans lesquels il est intéressant de travailler à tout niveau parce que c’est très complet, que ça soit pour la HF mais aussi au mixage. J’ai travaillé sur le Roi Lion au théâtre Mogador pendant plus de 3 ans. J’ai commencé par la mise en place HF pendant la création avant de basculer sur le mixage façade pendant les deux dernières années. Pour un spectacle comme le Roi Lion, on est sur une quarantaine de liaisons et encore plus de micros filaires pour l’orchestre. L’exercice est très plaisant et gratifiant aussi bien en tant qu’opérateur HF qu’en tant que mixeur façade.

Les racks HF pour les 9 chanteurs des 10 Commandements.

SLU : Ici aujourd’hui nous avons beaucoup moins de sources à gérer ?

Léna Brun : Oui, pour Les 10 Commandements, nous avons neuf chanteurs sur scène. Leurs liaisons micro sont assurées en numérique par des Shure Axient Digital, douze canaux en tout dans le rack dont 3 spare. Pour leurs retours intra auriculaires, ce sont des liaisons HF analogiques Wisycom. Nous en avons 14 au total, dont 2 pour la technique et 3 spare.

J’ai aussi fait le choix d’utiliser des systèmes d’antennes Wisycom car elles proposent des fonctionnalités de gestion de bandes de fréquences très pratiques quand on a comme ici des ears et des micros HF à gérer simultanément, permettant l’ajustement de gain et la délimitation précise de leur plage de fréquences en réception.

SLU : Tout ceci complété par un gestionnaire de spectre ?

Léna Brun : Le gestionnaire de spectre Axient AXT600 permet de lancer des scans afin de mettre au point un plan de fréquences. J’aime beaucoup cet appareil qui fonctionne aussi de manière autonome. Il est toujours dans mes configurations. Je peux scanner l’environnement HF à tout moment sans monopoliser une de mes liaisons, ce qui m’évite de couper le son sur un de mes micros. Je peux scanner quand je désire et même pourquoi pas en continu et enregistrer cette timeline, ce qui peut être un outil très puissant en cas de problème pour pouvoir observer ce qu’il s’est passé.

Workbench au travail pour le plan de fréquences.

SLU : Et mis en réseau avec l’ordinateur ?

Léna Brun : Par l’intermédiaire d’un switch, l’ensemble de ces appareils peut être surveillé et piloté depuis les ordinateurs, un pour Workbench et un pour Wavetool dans le cas présent. Ces deux logiciels sont quasi toujours intégrés dans mes setups HF de comédie musicale. Bien qu’il existe d’autres softs pour le calcul des plans de fréquence, j’avoue que Workbench a l’avantage d’être gratuit, d’être utilisable avec d’autres marques et de fonctionner très bien. Et bien sûr, il communique directement avec les appareils Shure pour le déploiement de fréquences et le monitoring.

SLU : Un système HF composé de plusieurs marques peut être exploité avec Workbench ?

Léna Brun : Workbench est un des rares logiciels constructeur à permettre la gestion d’appareils d’autres marques, pour la partie offline. De nombreux profils sont disponibles incluant leurs données techniques. Il est même possible de créer des profils pour des machines non répertoriées en renseignant leurs valeurs propres.
Ainsi, le logiciel comprend quelles sont les bandes de fréquences dans lesquelles ces équipements fonctionnent et le spacing d’intermodulation à utiliser pour le calcul du plan de fréquences. Ensuite, si des équipements ne peuvent être directement contrôlés par le logiciel de Shure, il suffit de rentrer manuellement dans ces machines les valeurs proposées par le plan de fréquence calculé via Workbench.

Workbench à gauche et Wavetool à droite, toute la HF est sous contrôle.

SLU : Comment prépares-tu le setup avant le show ?

Léna Brun : En réalité, on peut faire beaucoup de choses en amont du jour J avec ces outils. Comme ici nous avons des machines Shure, c’est très simple. Une fois le réseau de contrôle des machines configuré, elles apparaissent d’elles-mêmes dans le logiciel.

Toutes les machines apparaissent dans l’Inventory de Workbench.

SLU : Tout ceci en mode automatique ?

Léna Brun : De manière générale je n’aime pas trop travailler en mode automatique que ce soit en réseau ou en HF. Même si la plupart du temps on peut avoir confiance dans les machines, il peut arriver qu’il y ait des bugs. Et surtout, bien que la machine soit plus rapide que moi en cas de problème, j’ai une vision plus globale du contexte. Je suis donc plus à même qu’elle de prendre la meilleure décision sur comment réagir face à ce problème.

Pour revenir au réseau j’utilise toujours des plans d’IP fixes. Ainsi les machines apparaissent plus rapidement sur le réseau et ça évite aussi certaines prises de tête dues aux ordres d’allumage des appareils etc… Je retrouve donc toutes ces machines dans l’inventaire de Workbench. Pour les machines d’autres marques, comme ici les Wisycom, je les rajoute manuellement en mode offline. Bien sûr, Workbench ne communique pas avec, mais tient compte de leurs données constructeurs. Ainsi je vais pouvoir calculer un plan de fréquence, paramétrer mes liaisons Shure, les organiser visuellement via des ordres et des couleurs pour m’y retrouver plus facilement.

SLU : Il est même possible de préparer son setup en avance ?

Léna Brun : Oui, la mode offline permet de préparer tout son setup avant même d’avoir les machines. Le gros avantage de Workbench est de pouvoir enregistrer des presets de coordination de fréquences. En tournée, je prépare donc ma session avec toutes mes machines puis toutes les coordinations pour chacune des villes où nous allons passer. A chaque date je rappelle la coordination de la ville dans laquelle nous jouons et je peux l’envoyer directement dans mes machines.
Pour les produits Wisycom, comme pour ceux d’autres marques, je crée des “custom groups” qui mémorisent les fréquences que j’ai organisées par ville. Quand j’arrive sur place, je fais un petit scan avec l’AXT600 pour valider ou adapter ma prédiction offline. Une fois que ma coordination est validée avec l’environnement HF, je déploie toutes les fréquences vers les liaisons Shure. Pour les Wisycom je rappelle le groupe de fréquences que j’avais préparé. En moins de dix minutes mon plan de fréquences est déployé et prêt à jouer. Ici le setup est réduit, c’est donc relativement rapide à paramétrer et à mettre en œuvre, mais sur des configurations plus conséquentes le travail en amont est primordial.

Workbench connaît déjà les canaux TV et DAB pour les villes les plus importantes.

SLU : Comment faire une prédiction sans aller dans une ville ?

Léna Brun : Workbench mémorise dans une base de données mise à jour régulièrement les informations de canaux TV et de radio DAB pour chaque ville. Il existe aussi des sites web sur lesquels on peut trouver ces informations. Il est parfois bon de recouper les deux pour avoir une vue exacte de la situation.
Honnêtement, pour moi qui me déplace beaucoup avec les tournées, la prédiction est bonne dans la plupart des cas. Il existe toutefois quelques endroits plus compliqués, notamment en zones frontalières, dans les montagnes et en proximité de ports, par exemple à Nice, où l’environnement fréquentiel est beaucoup moins prévisible. Dans ce cas, je réadapte ma coordination très rapidement sur site.

SLU : Et tu recharges simplement la programmation une fois sur site ?

Léna Brun : Oui je recharge la coordination qui a été enregistrée. Workbench contient trois types de fichiers. Un fichier session qui comprend notre inventaire et tous les réglages de nos machines, un fichier de scan qui peut être enregistré et réimporté dans la session si je retourne dans une ville où je suis déjà passée et un troisième fichier qui enregistre toute la partie coordination de fréquences et qui contient tous les calculs.
Donc quand on prépare un setup, on choisit sa ville en utilisant un scan issu d’un précédent passage dans l’agglomération ou pas, et le logiciel est capable de calculer toutes les fréquences de nos liaisons. C’est relativement simple. Je vais aussi calculer en avance des fréquences de backup qui pourront être utilisées si la principale s’avérerait perturbée.

SLU : Maintenant que tout est connecté nous pouvons voir ce qui se passe ?

Léna Brun : Dès que nous chargeons les infos de la ville nous pouvons voir les canaux TV en rouge avec leur numéro en dessous. Comme j’utilise la plupart du temps des machines capables de fonctionner dans une large plage de fréquences, j’affiche la totalité de la bande utilisable en France. Les bandes bleues correspondent aux bandes de fréquences que nos machines sont capables d’utiliser. On voit la bande des Wisycom (470-800), G56 pour mes liaisons Shure Axient Digital et R4 pour mes micros d’ordres Sennheiser. Le scan de fréquences de l’AXT600 s’affiche sous la forme d’une courbe bleu foncé, ceci nous permet de discerner clairement notre bruit de fond HF.
Sur cet exemple, on remarque des pics de fréquences. Comme nous sommes proches de la Seine, cela peut être des fréquences en provenance de bateaux, ou de la gendarmerie ou même d’émissions de talkies. Ceux-ci ne peuvent être anticipés. En tout cas, cela permet de voir les fréquences gênantes et de comprendre ce qui se passe en cas de perturbation. Pour terminer, les traits verticaux verts et rouges représentent les fréquences des liaisons de notre inventaire selon leur compatibilité ou incompatibilité avec l’environnement HF présent. Il suffit de cliquer dessus pour voir les informations de l’appareil concerné.

Le plan de coordination de fréquences calculé par Workbench.

SLU : Il y a beaucoup plus de marqueurs verts que de liaisons ?

Léna Brun : Sur cet exemple, je ne me suis pas restreinte en termes de fréquences calculées. Ces marqueurs comprennent également des fréquences de spare. C’est très utile pour changer une fréquence en cas de problème ou lors d’un Media Day qui est la journée où la production fait venir la presse. Souvent, les équipes techniques admises utilisent des liaisons HF. Je peux alors taper dans mes backups pour leur en donner en toute sécurité, tout en sachant qu’elles ne gêneront pas puisque coordonnées et compatibles avec le reste de mes fréquences en jeu.

SLU : Ces fréquences de backup peuvent aussi être utilisées en cas de problème sur une ou plusieurs liaisons ?

Léna Brun : Sur un setup comme celui-ci, il est très facile de recalculer une fréquence liaison en cas de problème, parce que nous avons de la disponibilité spectrale et peu de machines. Dans le cas d’une configuration plus importante où la place manque et où toutes les liaisons rentrent un peu au chausse pied dans le plan de fréquences, il vaut mieux prévoir en avance des fréquences de remplacement. Un recalcul peut impliquer de devoir modifier plusieurs fréquences, les répartissant autrement dans le spectre, afin de trouver un résultat compatible.

L’analyse spectrale avec ses recommandations d’évitement

Si le show a déjà commencé, ça peut être très problématique ! Plus le nombre de liaisons augmente, plus le temps de calcul du plan de fréquence est long. Ici avec ces quelques liaisons, c’est pratiquement instantané, mais sur un setup de plus de 60 fréquences, cela peut prendre quelques secondes voire quelques minutes, et cela dépend bien évidemment de la puissance de l’ordinateur.

Workbench offre aussi la possibilité de gérer des setups adressant plusieurs espaces, comme plusieurs salles dans un bâtiment ou plusieurs scènes sur un festival. Ceci permet de construire un plan de fréquence global pour des évènements et ainsi éviter les interférences que la proximité des espaces pourrait générer.

Le paramétrage des fonctionnalités radio d’une liaison, avec le choix du mode de détection d’interférences.

SLU : Workbench peut commuter automatiquement une liaison vers une de ces fréquences de backup ?

Léna Brun : Si une interférence importante apparaît sur une transmission, Workbench va la détecter et nous avertir. Chaque machine peut être paramétrée dans le logiciel pour basculer automatiquement vers une nouvelle fréquence (pour les configurations possédant un Showlink).
Personnellement, je ne souhaite pas que le logiciel agisse par lui-même. C’est pourquoi, si l’alerte se présente, je ne changerais manuellement de fréquence que si j’appréhende ou entend un impact dans l’audio. Il me proposera alors de choisir une nouvelle disponible dans le plan de fréquences.

L’émetteur et le récepteur Shure distant seront automatiquement mis à jour grâce à la technologie Showlink, qui permet une communication en temps réel entre le Tx, le Rx et l’AXT600 sur un certain nombre de paramètres. Cela fonctionne grâce à une liaison sans fil indépendante sur la bande des 2.4 GHz. Sans ça, on prend un des boîtiers de spare qui est à la régie, on le synchronise rapidement via IR au Rx par exemple et on le fait parvenir à l’artiste une fois reconfiguré pour gagner du temps en cas de problème.

Une fenêtre pour monitorer l’ensemble des liaisons…

SLU : Tout ceci est contrôlable sur l’ensemble des machines ?

Léna Brun : Oui et Workbench nous permet de surveiller en permanence toutes nos liaisons pendant le show grâce à l’onglet Monitor. Pour chacune, il est possible de changer comme nous l’avons vu la fréquence, mais par exemple aussi de modifier le gain ou muter l’audio. Tous les paramètres des machines Shure présentes dans l’inventaire sont contrôlables, même la puissance d’émission. Grâce au Showlink, nous pouvons même changer un certain nombre de paramètres à distance via les onglets Radio et Audio.

Tout savoir sur un pack émetteur distant. Moïse n’a qu’à bien se tenir.

SLU : Et nous pouvons surveiller chaque pack distant ?

Léna Brun : l’onglet Active TX nous donne un certain nombre d’informations qui remontent du pack HF. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut modifier. Ceci nous permet de connaître son état. Nous avons son niveau audio, son niveau de batterie ainsi que le niveau de qualité de la transmission. Il est aussi possible de le muter.

C’est très important. Cela permet de gérer par exemple un comédien qui aurait un problème de costume et qui ne peut pas rentrer à temps sur scène. Plutôt que le micro s’ouvre en salle alors que le comédien est encore backstage, nous pouvons directement muter la liaison puis prévenir le mixeur façade des évènements. C’est un bouton rapide et une très bonne sécurité.

Une liaison, plusieurs transmetteurs… parfait pour gérer une large programmation d’intervenants.

SLU : Il est aussi possible de gérer plusieurs packs pour une même liaison ?

Léna Brun : Les systèmes Axient Digital de Shure savent gérer plusieurs packs sur une même fréquence. Bien entendu, un seul d’entre eux peut être actif à la fois. Workbench me permet de les programmer dans l’onglet Transmitter et de les activer à distance sans gêner l’artiste ou le comédien.
C’est très pratique sur les plateaux TV où on a beaucoup d’artistes et pas assez de récepteurs, ou plus assez d’entrées disponibles sur les consoles. La liaison, par exemple chanteur, est prête et il suffit de switcher le bon transmetteur au fur et à mesure que les artistes se produisent.

La liste d’exclusion indique les fréquences rejetées dans le calcul du plan de fréquences.

SLU : Nous avons vu ici l’utilisation basique, mais Workbench permet de gérer des configurations encore plus complexes ?

Léna Brun : Si Workbench est un outil simple et rapide pour gérer des configurations basiques, il est aussi capable de gérer des configurations HF plus complexes grâce à ses fonctions de groupes d’inclusion et de zones. Sur les 10 Commandements, j’utilise à la fois des micros et des ears de plusieurs marques différentes. Une telle configuration va impliquer plus de précautions de calcul pour limiter les risques d’interférences.
Workbench va me permettre d’utiliser des groupes d’inclusion qui restreignent les bandes des machines qui y sont affectées. Dans un environnement spectral complexe et avec un grand nombre de liaisons à loger, cela permet d’optimiser et de faciliter le calcul du plan de fréquence.

La liste d’inclusion donne priorité aux users groups pour les 10 Commandements.

Et avec les systèmes actuels qui travaillent en large bande (WMAS) et peuvent donc s’attribuer des fréquences un peu partout sur le spectre, faire un peu d’ordre en concentrant les mêmes types de transmission dans des zones déterminées ne fait pas de mal.
Donc ici, j’ai créé une liste d’inclusions que j’ai appelé 10COM dans laquelle j’ai réparti des bandes de fréquence pour mes machines, en concentrant les ears d’un côté et les micros de l’autre. En tournée où je ne sais pas forcément quel environnement radio je vais rencontrer, sans compter les endroits comme en Belgique où les bandes de fréquence utilisables sont très restreintes, cette organisation est absolument nécessaire.

SLU : Une nouvelle version 7 de Workbench est disponible depuis peu

Léna Brun : Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de tester les nouvelles fonctionnalités présentes dans cette version. Mais ne serait-ce que pour l’affichage sombre je dirais que ça vaut le coup. Pour nous qui travaillons dans des endroits peu éclairés, la luminosité de nos régies est un vrai problème surtout dans le cas où elles se situent bord scène ou proche public. Encore plus si les racks sont déportés et que l’utilisation de Workbench est indispensable pour le monitoring des machines.

SLU : Maintenant passons au deuxième logiciel Wavetool, si tu le veux bien…

Léna Brun : J’utilise souvent les deux lWavetool est parfaitement complémentaire et adapté à la gestion des systèmes sans fil pour la comédie musicale. Pour bien les différencier, rappelons que Workbench sert à établir le plan de fréquences, puis paramétrer et monitorer les machines Shure, mais ne permet pas d’écouter l’audio. Wavetool, lui, permet d’en écouter l’audio. Il permet également de monitorer les paramètres de réception et le facteur de qualité de la liaison audio, le niveau de batterie, si l’audio est muté au récepteur ou non, etc… et ce pour plusieurs marques de constructeur HF. Le but de ce logiciel, conçu essentiellement pour gérer des configurations de grande taille, est de pouvoir surveiller en temps réel les liaisons et de les écouter.

Wavetool, à chaque liaison son profil, un œil et une oreille sur tout en permanence. (Les photos des artistes ont été retirées par confidentialité, celles des Muppets sont pour le spare).

Avant d’être racheté par Shure, ce logiciel indépendant n’était pas lié à une marque et était capable de gérer des machines ‘autres fabricants. Shure a maintenu cette pluralité. Pour chaque channel, on attribue une entrée audio, une entrée de paramètres de contrôle de la liaison HF et un player de profil d’équipement.
Grâce à ces players sur chaque channel d’écoute, j’ai la photo de l’artiste correspondant avec la position de son micro. Ainsi si l’artiste tombe malade et est remplacé, je peux enregistrer plusieurs players et les charger sur le bon channel le moment venu. Je peux y attacher des notes qui me rappellent tout un tas d’informations utiles qui correspondent au comédien sélectionné.

SLU : Comment fait-on pour écouter la liaison ?

Léna Brun : Quand on clique sur le channel, on peut écouter la liaison. On peut l’enregistrer et la rejouer jusqu’à 5 minutes en arrière. C’est un outil très pratique. Imaginons que je sois en train de faire un changement rapide avec un artiste, mais que pendant ce temps, sur scène un problème survient sur un autre artiste. Ça me laisse 5 minutes pour regagner mon ordinateur et réécouter ce qu’il s’est passé. Et si je ne suis pas sûre d’avoir identifié le problème je peux faire un export de l’audio et de l’image des courbes de réception HF sur ces 5 dernières minutes pour essayer de comprendre à postériori ce qu’il s’est passé. C’est comme la boîte noire d’un avion.

Instant Replay pour comprendre à posteriori l’origine d’une perturbation.

SLU : Wavetool est donc un outil très puissant pour détecter et corriger les causes de perturbation ?

Léna Brun : Oui, c’est un outil hyper puissant. En comédie musicale, nous pouvons avoir une configuration qui fonctionne parfaitement au moment des tests HF mais qui pendant le show va rencontrer des problèmes, récurrents ou non. Je vais ainsi pouvoir analyser les enregistrements pour découvrir l’origine du problème.
Par exemple, une casse de micro due à un costume ou un endroit sur le plateau où le décor me fait perdre la réception. Wavetool est donc d’une aide considérable pour la gestion des pannes HF, avec la timeline audio pour détecter un problème sans même être à l’écoute ou avec l’Instant Replay pour traquer des pannes plus complexes à résoudre.

Tout est bien rangé, n’est-ce pas ?

SLU : Il faut donc insérer le logiciel Wavetool dans le setup audio ?

Léna Brun : Wavetool est capable de gérer 64 canaux audio. Sur les 10 Commandements, il est installé sur un Mac mini que j’ai relié à un réseau Dante pour la partie entrée audio et à une carte son basique avec un potard de volume pour la partie sortie audio. On pourrait très bien imaginer récupérer l’écoute du Wavetool directement dans un mix de ear.

Pour ma part j’aime avoir un set le plus basique et autonome possible pour la partie écoute de mes liaisons. Dans un autre temps, il faut récupérer les informations de contrôle via le réseau des récepteurs HF. Une fenêtre permet de visualiser la liste des machines montées en réseau avec leurs adresses IP. Bien entendu ceci fonctionne pour toutes les marques.

SLU : Et affecter les entrées audio et les machines HF aux différents canaux ?

Léna Brun : Pour chaque channel, on choisit l’entrée audio et la machine HF correspondante. On nomme le profil et on dispose de plusieurs paramètres pour faire un trim, régler le pan ou activer l’option Instant Replay. On a aussi la possibilité de créer deux zones (Panel). Par exemple, à Mogador où le setup est beaucoup plus important, nous avons tous nos micros HF d’un côté et tout l’orchestre d’un autre. Comme ce dernier est entièrement en filaire, on exploite Wavetool d’une autre façon, sans remontée d’information HF sur le channel. Uniquement une timeline audio. Wavetool est une solution qui peut être envisagée pour résoudre des problématiques de monitoring en dehors de toute HF.

L’affectation des canaux dans Wavetool.

SLU : Avec 64 canaux de monitoring, Wavetool est une solution très puissante ?

Léna Brun : C’est la solution idéale pour les comédies musicales et les événements grand format. En concert avec juste quelques artistes, il est moins utile. Avec un écran assez grand, on a sous les yeux tout notre setup HF, du niveau de réception à la forme d’onde audio en passant par les données batterie. Il est très rapide de visualiser un problème avant même de l’entendre.

La gestion des groupes et des snapshots.

SLU : Ce que je vois à droite de la fenêtre, ce sont des snapshots ?

Léna Brun : Comme sur une console, on peut faire des snapshots et des groupes d’écoute. Ceci me permet au fur et à mesure du spectacle de faire des groupes d’écoute pour chaque titre, scène ou acte. J’aime bien avoir des groupes pour les artistes qui chantent et ceux qui sont aussi sur scène mais ne chantent pas. Je fais aussi un groupe que j’appelle next qui contient les artistes qui vont chanter et/ou entrer sur scène dans le tableau suivant. Ainsi je peux immédiatement les rappeler et les écouter pour vérifier que tout va bien avant leur entrée en scène.

Quand j’ai beaucoup de comédiens et de tableaux, je fais encore plus de groupes comme les ensembles hommes, les ensembles femmes et les leads. En cas de problème, je localise ainsi plus rapidement le groupe et le comédien en cause. Wavetool m’aide aussi en proposant différents types de solo. L’ensemble des snapshots me donne une conduite facile à suivre et qui est directement dans mon logiciel d’écoute. Il est possible de lier ces snapshots à ceux du mixage de façade pour les faire défiler automatiquement mais je préfère être autonome et passer mes mémoires quand j’en ai l’utilité. Ainsi en cas de problème, mon écoute n’est pas interrompue même si la conduite continue de se dérouler à la face.

Le chat très pratique de Wavetool, avec des messages préformatés.

SLU : Wavetool met à disposition une solution de messagerie instantanée. Quand t’en sers-tu ?

Léna Brun : Il faut d’abord déployer un deuxième ordinateur pour créer cette messagerie instantanée. C’est très pratique pour chatter avec l’ingé à la face. Sur cet écran, nous pouvons nous envoyer des messages préformatés, du genre : micro bouché, check position du micro ou autre. Même si nous avons un circuit d’ordre, c’est parfois compliqué de se parler quand la console est au milieu du public. Cette messagerie permet une communication rapide et efficace sans perturbation sonore pour le mixeur façade.

Mesdames et messieurs les artistes, la ponctualité est sous contrôle ??

SLU : Wavetool permet aussi de mieux s’organiser?

Léna Brun : Oui notamment avec la fonction Mic Check Mode. Cela permet de valider les positions de micros avant le lancement du show. Ainsi, pour un spectacle où il y a plusieurs opérateurs HF, on garder la trace de ce qui a déjà été fait par l’un ou l’autre. Cela sert aussi au mixeur façade s’il a un serveur Wavetool.
Il peut alors savoir où en est l’avancée de la préparation des artistes sans déranger l’opérateur HF. On peut aussi mémoriser les validations avec les heures de passage, pour chaque acte en cas de problème de retard récurrent. Ainsi l’artiste pourra être sensibilisé aux impératifs de la technique.

SLU : Ces logiciels peuvent-ils être utilisés sur des tablettes pour plus de mobilité ?

Léna Brun : Oui bien sûr. Déjà ils ne prennent que très peu de place dans la régie, un écran, un ordi et une carte son. Pour une consultation à n’importe quel endroit de la salle ou de la scène, Wavetool peut être utilisé sur tablette en mode streaming. Mais il faudra toujours un ordinateur qui opère tel un serveur pour le faire fonctionner. Une app ShurePlus Channels permet aussi un monitoring des liaisons HF sur tablette et smartphone.

SLU : L’échange avec le fabricant reste un paramètre important ?

Léna Brun : Cela me paraît très important de pouvoir échanger avec les fabricants. Avec Shure, nous avons une très bonne communication et de nombreuses discussions sur l’exploitation de leurs systèmes HF. A Mogador, nous étions parmi les premiers en France à exploiter une configuration complète en Axient Digital avec les ADX1m. Au lancement du Roi Lion, nous avons eu des petits soucis d’instabilité avec le Workbench, notamment de rafraîchissement d’affichage dans le logiciel.
L’équipe Shure s’est montrée très réactive, à l’écoute, et le problème a été résolu très rapidement avec une mise à jour beta test spéciale pour Mogador, avant d’être diffusée au grand public. Ce sont souvent des détails qui nous permettent d’utiliser pleinement ces logiciels en live, l’écoute et la réactivité du fabricant est plus qu’importante pour nous.

Avec Workbench et Wavetool, Shure propose aux opérateurs HF un duo d’outils extrêmement utiles et performant pour améliorer le confort d’exploitation de leur système et leur niveau de sécurité. Merci à Léna Brun de nous avoir expliqué leurs rouages et montrer comment ils peuvent contribuer à la réussite de spectacles ou d’événements intégrant un grand nombre de liaisons sans fil.
Avec l’arrivée des nouveaux systèmes WMAS large bande et un paysage HF de plus en plus complexe, il ne fait aucun doute que ces deux logiciels continueront à être très utilisés et appréciés.

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Yamaha présente de nouveaux produits immersifs & Audio Pro à l’ISE 2025

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Yamaha revient à Integrated Systems Europe. L’ISE 2025 se déroulera à la Fira de Barcelone du 4 au 7 février. Yamaha sera présent au stand 3D200 dans le hall 3, où il présentera de nouveaux produits, des technologies améliorées et d’autres programmes de partenariat clés.

Outre des produits nouveaux et améliorés, l’entreprise présentera sa toute dernière suite logicielle ProVisionaire. Elle présente le double avantage d’aider les intégrateurs de systèmes et de technologies de l’information à concevoir et à spécifier une large gamme de solutions audio complexes et polyvalentes, tout en étant très faciles à contrôler pour les utilisateurs finaux.

Le portefeuille croissant de partenariats clés de Yamaha lui permet d’offrir un véritable guichet unique à des marchés tels que les expériences immersives, l’hôtellerie, l’éducation, le tourisme et bien d’autres encore, ainsi que son leadership bien établi sur le marché du live.

L’entreprise présentera son concept de solution audio complète, de l’entrée à la sortie, y compris les nouveaux dispositifs de mise en réseau et les logiciels de gestion. Des démonstrations en direct auront lieu sur le stand pendant toute la durée du salon.

Cette année, l’accent sera mis sur les solutions immersives. En collaboration avec NEXO, les derniers développements seront présentés dans une zone de démo distincte, l’Audio Room F4 du Hall 8.

Par ailleurs, pour confirmer son intérêt pour le marché de l’éducation, Yamaha participera au Sommet des technologies de l’éducation de l’ISE, axé sur l’apprentissage numérique intelligent. Ce sommet aura lieu le mercredi 5 février, de 14h00 à 18h00, dans la salle CC5.1.

Des ingénieurs du groupe Yamaha, leader mondial de l’ingénierie des systèmes, seront présents au stand 3D200 pour discuter de la manière dont l’entreprise peut aider à créer des systèmes qui améliorent l’expérience des clients, en façonnant des paysages sonores qui rassemblent les gens et font une réelle différence.

Pour recevoir votre entrée gratuite pour l’ISE 2025 de la part de Yamaha

Pour plus d’informations sur ISE 2025, veuillez consulter le site www.iseurope.org

Innled T4-E, un mât d’éclairage pour l’événementiel, 100 % “Remade” in France

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Le T4-E, un mât d’éclairage pour l’événementiel, modulable en hauteur, qui reçoit toujours 4 spots led.

Visuellement, rien ne le distingue du célèbre T4 vendu à plus de 5 000 exemplaires dans le monde. La réalité du T4-E c’est une nouvelle étude partie d’une réflexion sur la refonte du système d’alimentation autonome qui a conduit à l’utilisation de batteries de réemploi.

Dans le secteur technique de l’événementiel, et du spectacle ils sont les seuls à notre connaissance. Il y a un risque ? Même pas, Innled s’engage sur 18 mois de garantie ! C’est tout bénef pour la planète ! Chapeau à cette société française à laquelle nous décernons un prix de l’innovation SLU.

Ce prix ne concerne pas le produit en lui-même vous l’aurez compris, mais l’engagement d’Innled à réduire à son niveau, l’exploitation d’une ressource fossile comme le lithium dont l’extraction est extrêmement polluante.
Utiliser des batteries de réemploi dans un mât autonome sur un secteur professionnel où “show must go on” est une démarche courageuse. Il faut expliquer, convaincre et rassurer les utilisateurs mais c’est une de leurs seules voies possibles pour envisager un avenir plus durable.

Tous les fabricants d’équipement scénique et événementiel, peu ou prou, font un geste pour la planète, en optimisant le poids des produits, la logistique pour éviter d’inutiles transports, en prévoyant des conditionnements carton recyclable, des batteries rechargeables, des modules de leds interchangeables et aussi par l’augmentation du rendement lumineux de leurs projecteurs…
Innled lui, depuis sa naissance il y a 13 ans, a choisi le Made in France. Ses mâts d’éclairage sont assemblés près de Montpellier à partir d’éléments sourcés à 94 % dans l’hexagone. Mais pour son P.dg et CTO Eric Gasiglia, il y avait encore un pas à franchir…


A l’exception du CRMX LumenRadio intégré, la Tête du mât T4-E n’a pas changé. Ses 4 spots led sont disponibles en versions blanc 3000 K, blanc 4000 K, blanc variable, RGB et enfin CRI supérieur à 90.

Mais étudions le T4-E en détail et comparons-le au T4. Hormis la tête qui supporte les 4 sources led et la base, il est difficile de les distinguer. Les possibilités de hauteurs sont identiques, suivant un choix de la R&D qui avait pour priorité de permettre le mélange des deux versions dans un même lieu.

Autre différence, pour répondre à la demande des clients, le T4-E se commande sans fil, grâce à un récepteur CRMX Lumen Radio intégré dans la tête, en plus des protocoles sans fil INNLED déjà existants.
Cette dernière reçoit aussi de nouvelles sources à led Cree bénéficiant de l’évolution technologique galopante : un flux plus élevé qui permet de maintenir la proposition d’un mode “boost” et un meilleur rendement lumineux.

Les possibilités de hauteur du T4-E.

C’est entre la tête et la base que se glissent les évolutions, invisibles, notamment celles qui concernent les fameuses batteries comme nous l’expliquent Amanda Sempill directrice du marketing et Eric Gasiglia.


Eric Gasiglia

Eric Gasiglia : « Jusqu’alors, on utilisait des batteries constituées de classiques cellules 18650 au lithium enfermées dans une gaine thermorétractable pour former un bloc terminé par un circuit électronique. Et ce bloc s’intégrait dans nos mâts. Mais je n’étais pas fan de ce système difficilement réparable si une ou plusieurs cellules venaient à lâcher.
Je n’étais pas satisfait non plus de la taille du circuit de contrôle, soudé à la batterie, qui assure le driving, la charge et le contrôle. J’avais envie d’un système plus simple à intégrer et d’un produit plus durable.

SLU : C’était la solution adoptée dans le T4

Eric Gasiglia : Tout à fait, et dans tous nos produits : T3, K2, K3, et tous les fabricants de produits sur batterie dans l’industrie, que ce soient des perceuses ou des vélos électriques, moulent les cellules dans de la résine, enfin dans de la gaine thermorétractable, et font des packs. J’avais dans l’idée de concevoir un système plus simple avec holders (supports de piles) dans lesquels on pourrait loger des cellules lithium, faciles à intégrer et à remplacer.


Le nouvel élément recevant les cellules fait l’objet de deux modules séparés. Ils sont en plus déconnectés si la batterie n’est pas montée sur l’embase.

J’ai donc développé des circuits plus courts recevant les holders et un système maître esclaves. Sur le maître il y a toute l’électronique; charge, suivi de charge, driving et sur les esclaves il y a juste la protection, donc beaucoup moins d’électronique.
L’autre avantage, concerne le transport. Chaque module étant indépendant, tant que la batterie n’est pas connectée (grâce à un petit commutateur) les éléments sont séparés. Au lieu d’avoir une batterie de 140 Wh, on relie 2 batteries de 70 Wh. C’est ce que font aujourd’hui les fabricants de groupes électrogènes “verts”, à batteries. »

Les batteries de réemploi

SLU : Donc à ce moment du développement tu envisageais d’intégrer des cellules neuves indépendantes ?

Eric Gasiglia : Oui et non. Nous étions en recherche d’une solution écoresponsable et c’est à ce moment que nous avons rencontré l’équipe de la société VoltR dont le credo est de donner une seconde vie aux batteries Lithium. Ce n’est pas du recyclage, c’est du réemploi. Au lieu de jeter, de casser, d’en faire de la matière première, on prend les cellules de batterie telles qu’elles sont et on les réutilise. »


Inauguration de l’usine VoltR à Angers le 6 octobre 2023. Sur l’image de gauche, l’équipe VoltR éclairée par des T4-E. On reconnaît Amanda et Eric aux extrémités. Sur l’image de droite, Christophe Béchu, alors ministre de la transition écologique, prononce le discours d’inauguration.

SLU : Donc ça veut dire que ce sont des batteries qui ont été rejetées parce que leur capacité à stocker de l’énergie a chuté. Il reste quel pourcentage ?


Amanda Sempill

Amanda Sempill : « Il leur reste 80 % de ce qu’elles annonçaient neuves. J’aimerais préciser avant de rentrer dans le détail, que nous avons entrepris pas mal de démarches chez Innled… On a organisé des formations en transition écologique, on a fait certifier nos produits Made in France à la douane, et on s’est rendu compte que la nomenclature du T4 était à 94 % Made in France, les cellules, étant encore sourcées en Asie. C’était un des postes à creuser pour augmenter le pourcentage de Made in France.
On a rencontré VoltR, une équipe de jeunes, spécialisée dans la récupération de batteries issues de l’e-mobilité : trottinettes, vélos électriques, etc. Ce sont des gros blocs, plein de cellules résinées ensemble, et qui en fait sont souvent jetées alors qu’elles ont encore 80 % de leur capacité. L’idée était de dire : alors qu’une trottinette a besoin de puissance intense pour rouler, accélérer, et freiner en charge, nos mâts ont une demande énergétique beaucoup plus faible et très linéaire.


La Tête du mât T4-E n’a pas changé. Les 4 spots led sont disponibles en versions blanc 3000 K, blanc 4000 K, blanc variable, RGB et enfin CRI supérieur à 90.

Le seuil de 80 % de capacité en mAh qui les condamne en e-mobilité représente très largement les 100 % dont nous avons besoin pour notre mât. Ce qui nous importe c’est l’autonomie et le niveau de luminosité et nous gardons une réserve énorme.
On se retrouve finalement avec un double bénéfice. D’une part on abandonne les blocs de 18650 pour passer sur des 21700 qui ont plus de capacité, ce qui nous a permis de réduire le nombre de cellules nécessaires. »

Eric Gasiglia : « Dans la version T4, le bloc batterie était très long puisqu’il enfermait 12 cellules 18650, et placé dans l’élément supérieur du mât. Les cellules 21700 qui s’intègrent dans le T4-E ont quasiment la même longueur à 5 mm près, mais du coup, comme elles sont plus grosses en diamètre, elles ont plus de capacité.


Le module batterie est monté directement sur la base. Le bouton assure le mode manuel avec 4 pas d’intensité + boost et 7 pas de température de couleur.

Nous avons donc pu réduire leur nombre à 8 et du coup les descendre dans la partie inférieure du mât en gardant une longueur de tube inférieure à 1,20 mètre pour le transport sur palette. L’avantage est que le centre de gravité est plus bas donc le mât est plus stable.
Et pour ceux qui veulent recharger les batteries en utilisation, sur un salon qui dure une semaine, ou pour une application pérenne, la connexion n’est plus au milieu du mât mais au niveau de la base, ce qui est plus discret. »


SLU : L’autonomie du T4-E est-elle identique à celle du T4 ?

Eric Gasiglia : « Absolument

SLU : Donc du coup, le prix de ces batteries est allégé !

Eric Gasiglia : Oui et non, il est allégé par rapport à une cellule neuve mais très légèrement, parce que cette démarche implique la main-d’œuvre française de VoltR. Dans leur atelier à Angers ils réalisent les opérations qui consistent à ouvrir les blocs batterie, sortir les cellules de la résine, les dessouder, les passer au banc de test, les qualifier, etc. Et ensuite, les reconditionner dans des boîtes en carton. D’ailleurs, on a même mis en place avec eux une consigne sur les emballages. Transporter des cartons vides n’est vraiment pas compliqué. »

Une garantie de 18 mois

SLU : Comment ce nouveau concept de batteries de réemploi est-il accueilli par vos clients?

Eric Gasiglia : « On connaît nos clients. Ce sont des professionnels. Ce qui leur importe, c’est que le produit fonctionne sans problème quand ils arrivent sur site. Et c’est le cas. Le réemploi, la RSE, tout le monde en parle, c’est important, mais c’est vrai que globalement, ça passe en deuxième analyse. On y croit tellement à notre produit que nous nous engageons sur 18 mois de garantie pour nos batteries.

SLU : 18 mois quand la plupart des fabricants de produits autonomes s’engagent dur 6 mois !

Eric Gasiglia : En utilisation normale, oui. On a toutefois ajouté dans l’électronique de quoi enregistrer leurs conditions d’utilisation. Il y a des capteurs de température, de pression, un accéléromètre pour savoir si elles subissent des chocs. Si elles reviennent chez nous, on peut savoir si elles ont été maltraitées. On a fixé un cadre à la garantie, ce qui paraît logique. Mais peu importe, on les garantit 18 mois parce qu’on est sûr de notre coup. Quand j’achète une cellule chez VoltR, je sais qu’elle est passée dans un banc de test.

Elles sont toutes qualifiées. On a le pedigree de chacune des batteries qui composent nos produits. Quand elles sont assemblées, notre numéro de série correspond à un certain nombre de cellules dont on a exactement le pedigree accessible par code-barres. Ce qui veut dire aussi que nous avons la certitude que notre mât va présenter les caractéristiques d’éclairement et d’autonomie que nous avons fixées. Donc on peut s’engager sur 18 mois de garantie sans faire prendre de risques à l’entreprise. »

Amanda Sempill : « D’autant qu’aujourd’hui, on n’a quasiment aucun SAV sur des cellules qui seraient arrivées en fin de vie sur des T4 qui sortent toutes les semaines depuis 5 ans. 

Par contre, on était bien conscient, que certains clients seraient plus ou moins friands du passage immédiat vers la nouvelle batterie. Après discussion avec nos distributeurs, nous avons décidé de garder en production l’ancienne batterie un certain temps pour que les différents marchés aient le temps de faire la transition.

SLU : Que devient le T4 ? Est-il toujours au catalogue ?

Amanda Sempill : Théoriquement il n’existe plus, mais on peut le fabriquer sur demande pour certains clients si vraiment ils tiennent à avoir exactement le même parc. Sachant que de toute façon, entre un T4 et un T4-E, il n’y a aucune différence visuelle. »

T4 et T4-E, même flux, même autonomie, mêmes hauteurs

Assemblage d’un T4-E de 2,30 m de hauteur.

SLU : Peut-on upgrader un T4 en T4-E

Amanda Sempill : « Le T4 est composé de 4 éléments. Si on part de la base, il a un premier élément, une rallonge, l’élément comportant la batterie et la tête. Le T4-E est de conception complètement différente mais il reste compatible.
La batterie est maintenant au plus près de la base, la rallonge au-dessus et la tête qui a une fonctionnalité supplémentaire, celle de la compatibilité CRMX LumenRadio®, mais qui est interchangeable avec celle du T4. Donc si tu veux upgrader un T4 en T4-E ce n’est pas la batterie que tu vas changer, ce sont forcément tous les tubes à l’exception de la tête et de la base. »

Eric Gasiglia : « Et suivant notre démarche RSE, si ton T4 n’est pas obsolète et que tu veux rajouter le protocole CRMX, nous avons prévu la possibilité de l’intégrer dans la tête. C’est un petit kit très facile à mettre en œuvre en retirant le bouchon du haut pour remplacer la carte qui est à l’intérieur. «

SLU : Donc les deux versions montent à la même hauteur ?

Amanda Sempill : C’était un de nos enjeux car beaucoup de prestataires ont, par exemple, une vingtaine de mâts pour leurs utilisations courantes et lorsqu’ils ont à couvrir de plus grands événements, ils vont louer des mâts supplémentaires chez un confrère. C’était donc obligatoire pour nous de permettre le mélange des parcs.
Dès le départ, le cahier des charges du T4-E était clair. Il fallait que visuellement, esthétiquement, il soit très similaire au T4. Que l’on puisse le monter et le descendre aux mêmes hauteurs. Le T4-E a exactement les mêmes fonctionnalités à ce sujet-là que le T4.
Il a toujours deux tubes qui sont un peu différents en raison des nouvelles dimensions, mais il a toujours deux rallonges, une de 265 et une de 500 qui, selon comment on les positionne, permettent d’arriver exactement aux mêmes hauteurs que le T4. »

Pour éviter de se tromper lors du montage de deux versions de mats, les éléments du T4-E sont identifiés par des pastilles vertes.

Vers une économie circulaire

SLU : Et elles deviennent quoi ensuite les batteries quand elles n’ont plus la capacité nécessaire pour les mâts ?

Eric Gasiglia : « Déjà elles sont faciles et très économiques à remplacer par d’autres cellules de réemploi sur le T4-E. Et nous réfléchissons avec VoltR à pousser plus loin cette démarche circulaire et à récupérer les cellules qui auront eu une deuxième vie dans nos mâts mais qui auront toujours une capacité suffisante dans des terminaux de paiement électronique, dans l’Internet des objets, etc. Peut-être que 20 % chez nous représenteront 100 % pour d’autres. »

L’économie circulaire souhaitable pour limiter l’extraction de lithium.

Amanda Sempill : « Nous avons un réseau de distribution qui s’étend à une dizaine de pays en Europe et nous sommes incroyablement proches de tous nos distributeurs. Ils soutiennent à fond notre démarche.
Ils gèrent leur SAV voire la garantie dans certains cas chez eux et ils sont complètement d’accord pour participer et faire vivre ce réseau de récupération.
Donc c’est quelque chose qui n’est pas si difficile à mettre en place en ayant conscience que c’est à nous de sensibiliser le client final. »

Eric Gasiglia : « Aujourd’hui le T4-E arrive avec une vraie force au niveau de cette idée de batterie en réemploi, et nous avons vraiment envie de faire tache d’huile, que tous les gens nous suivent. Que le secteur comprenne que, oui, la batterie en réemploi c’est une très bonne idée. Au moins on réduit l’extraction minière. Quand je regarde cette batterie, je me sens quand même un petit peu moins responsable car elle a déjà eu sa vie et je lui en donne une deuxième. »

Quand on pense à l’engouement des usagers pour l’e-mobilité, les patinettes et vélos électriques en tout genre dans le monde, on imagine le nombre de batteries destinées au rebut à moyen terme. C’est vertigineux !
Saluons la démarche vertueuse des sociétés comme VoltR qui en ont pris conscience, et celle d’Innled qui a pris un risque, calculé certes, mais un risque tout de même, sur un marché de l’événementiel particulièrement exigeant.

Vous pourrez découvrir le T4-E et d’autres nouveautés Innled à l’ISE 2025 Barcelone où l’équipe expose sur le stand 6G100

Plus d’infos sur :

– Le site Innled
– Le site de son distributeur en France Axente
– Le site VoltR


Caractéristiques
• Tête réversible 180° à 4 spots
• Position droite ou inclinée
• Bloc batterie tubulaire Li-Ion
• Rallonge intermédiaire
• Embase ajourée (embase pleine sur demande)

Matières
• Profilé aluminium extrudé 6106T5
• Spot aluminium injecté AS13
• Hermalink® et Hermatwist® : polypropylène injecté et goupilles Inox
• Bouchon HF : polyamide 6-6 injecté
• Embase et lest en acier

Finition
• Peinture époxy thermolaquée
• Noir RAL2100ST Texturé ou Blanc RAL9003 Fine texture et tout RAL sur commande

Température de couleur des sources
• CCT Blanc variable (3000K à 5600K)
• 3000K
• 4000K
• RGB

Lentilles de focalisation
• 26°

Puissance des spots led
• 18W (4 x 4,5 W)
• LED Cree XPG3 HE

Flux lumineux : jusqu’à 2 000 lumens

Batterie
• Autonomie : de 6 à 110 heures en fonction du réglage d’intensité
• Chargeur intégré
• Cellules Li-Ion 21700 Samsung reconditionnées
• Assemblage 14.8V / 140 Wh (2x70Wh)
• Alimentation de recharge : 100 / 240V AC 50-60Hz – 24V DC – 27,8W – 1,16A

Température d’utilisation
• 0°C à +40°C

Normes
• Class III
• IP32 – IK08
• UN38.3 (en cours) • CE

Poids
• 6,5 Kg

Dimensions
• Hauteur (Droit) : 2,35 m • Hauteur (Incliné) : 2,30 m

Garantie
• 2 ans sur le produit
• Étendue sur la nouvelle batterie Li-Ion : 18 mois en usage normal

Sixty82 inferno, l’élingue qui se plie à tout

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Inferno est une petite élingue souple en Aramide qui, supportant 2 tonnes, rivalise avantageusement avec l’acier. La société hollandaise propose aussi une nouvelle structure carré L52S MB avec un tube supplémentaire pour supporter un écran vidéo.

Inferno

Une élingue souple supportant 2 tonnes

Cette petite élingue est constituée de fibres 100 % Aramide : sa gaine et ses milliers de fibres internes dont le diamètre ne dépasse pas 15 microns. Aramide, vient de la contraction de l’anglais ARomatic polyAMIDE, connue sous le nom de Kevlar®, Nomex® ou encore Twaron® selon les fabricants qui l’exploitent.

C’est donc une fibre artificielle dont les propriétés sont multiples : très résistante à la déchirure, aux chocs et à la coupe, c’est aussi un des matériaux les plus résistants à la traction, autant que l’acier, à la rupture, au frottement, à la flexion et à l’abrasion et c’est de surcroît un des matériaux les plus résistants à la chaleur (entre 200° et 300 °C) qui est utilisé pour fabriquer les vestes de pompiers et les gilets pare-balles.


Si on ajoute son extrême souplesse et sa légèreté, on comprend pourquoi Sixty82 a eu l’idée de l’utiliser pour former des élingues qui supportent 2 tonnes avec un coefficient de sécurité de 7 et une classification au feu jusqu’à 200°.
C’est une élingue ronde qui existe en 50 cm, 1 m, 1,5 m et 2 mètres (le double de circonférence si on la déplie ce qui est impossible évidemment) pour répondre aux sections de ponts.

Pour contrôler son état, c’est facile et rapide. Comme la gaine extérieure est du même matériau que les fibres internes, il suffit de vérifier visuellement son aspect. Si elle n’est pas abîmée, c’est que le produit est en bon état.Une élingue souple, plus résistante qu’une élingue en acier et qui passe le test au feu contrairement à toute autre élingue textile.


Nouvelle structure L52S MB

La L52S-MB utilise un nouveau profilé pour les traverses et la frame.

Sixty vient ajouter à sa série L52 la L52S MB. MB, pour Middle Beam, caractérise un tube supplémentaire pour l’accroche d’un écran vidéo ce qui permet de centrer la charge : c’est toujours un avantage

La nouveauté c’est qu’elle est entièrement fabriquée par le système de robot ce qui a permis d’utiliser un nouveau profilé rectangulaire pour les frames et les diagonales.
La production est ainsi plus rationnelle et la capacité de charge plus élevée que celle de la L52 standard.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Sixty82