Pour équiper les plateaux TV de 16 émissions diffusées par France Télévision, TF1 et M6, les Directeurs Photo Jean-Philippe Bourdon et Frédéric Dorieux ont sélectionné plus de 1000 projecteurs Martin : MAC Quantum Wash, MAC Encore Performance, MAC Aura, MAC Aura XB et Atomic Dot.
« Danse avec les Stars » 135 machines – Le plateau TV de Danse avec les Stars est équipé d’un ensemble de MAC Encore Performance et de MAC Aura. Au total 135 machines choisies par Frédéric Dorieux.
« N’oubliez pas les paroles » 28 machines N’oubliez pas les paroles tourne avec un groupe de 28 MAC Aura sur une conception de Jean-Philippe Bourdon.
« La France a un incroyable talent » 86 machines – MAC Encore Performance et MAC Aura, 86 machines au total éclairent le plateau de La France a un incroyable talent avec Frédéric Dorieux.
« The Voice & The Voice Kids » 120 machines – Pour The Voice Kids et The Voice, Frédéric Dorieux utilise120 MAC Encore Performance et MAC Aura XB.
« Vous avez la parole » 134 machines – L’émission Vous avez la parole propose une combinaison 134 Atomic Dot et MAC Aura, un choix de Frédéric Dorieux.
« Quotidien » 59 machines – Le plateau du Quotidien mis en lumière par Frédéric Dorieux compte un kit de 59 MAC Aura et MAC Quantum Wash
Et aussi
Onze autres plateaux sont équipés de projecteurs Martin comme C politique C polémique, Les enfants de la télé ou encore de Tout le monde veut prendre sa place.
Dushow TV a aussi investi dans 150 Atomic Dot pour ses différentes prestations.
La rénovation du théâtre du Chatelet terminée après deux ans de travaux s’accompagne d’un gros investissement en High End et ETC. La régie lumière accueille deux consoles Eos Ti et une Ion Xe 20, le local de gradateurs reçoit 7 armoires Sensor 3 garnies au total de 600 cellules, 46 SolaFrame 3000 viennent garnir les perches et le parc de découpes Source Four LED Series 2 Lustr passe de 12 à 72.
Les deux régisseurs lumière, Christophe Leuba et Bernard Maby, qui assistent Renaud Corler, chef électricien du Châtelet, sous la direction technique de Jacques Ayrault sont particulièrement satisfaits de ces nouveaux investissements. Christophe Leuba a réalisé le potentiel des consoles ETC, lors d’un atelier découverte organisé par ETC : « J’ai participé à une session Eos à Saint-Denis présentée par Philippe Roy (Field Project Coordinator au sein de ETC). De retour au Chatelet, j’ai immédiatement partagé mon enthousiasme avec l’équipe lumière et nous avons demandé à ETC qu’une session soit organisée dans nos locaux.
ETC est venu en février 2019, pour une introduction au système Eos à laquelle participaient également des membres de l’équipe de l’Opéra Comique. C’est particulièrement la simplicité de langage du système, qui fait la différence quand on réalise le patch, et l’outil couleur qui ont déterminé notre choix. La gestion des couleurs de ce pupitre est sans pareil aujourd’hui. »
L’une des deux consoles Eos Ti de la régie passe en salle pendant les phases de création, et la Ion Xe 20 a été choisie pour faire les correctifs depuis le plateau car plus compacte. La complémentarité entre les gradateurs Sensor 3 et les consoles Eos a également été un point positif pour ETC. « Le contrôle des gradateurs par la console est vraiment optimisé et c’est vraiment agréable d’avoir le retour d’infos directement sur le pupitre, indique Bernard. »
Les armoires de gradation sont placées sous la scène, dans un local bénéficiant d’une nouvelle climatisation. 7 armoires Sensor 3 totalisent 582 cellules pour les besoins spectacle et une armoire additionnelle de 24 cellules se réserve l’éclairage de salle. Niveau réseau, l’équipe a choisi le protocole sACN pour la communication entre les consoles, les gradateurs et les projecteurs.
C’est Dushow qui a fourni les projecteurs après avoir organisé une démonstration comparative des modèles pouvant répondre aux critères de l’équipe lumières. « La démo de Dushow était superbe car très objective, raconte Christophe Leuba. Le SolaFrame 3000 est sorti du lot grâce à sa puissance notamment mais aussi la qualité de ses couleurs et son module de couteaux. » Au total, c’est un investissement de 46 SolaFrame 3000.
Le lieu possédait déjà une douzaine de découpes Source Four LED Séries 2, achetées sur une production trois ans plus tôt. L’équipe a ajouté 60 unités supplémentaires. « Nous avons la version Lustr. C’est une superbe machine avec une émulation tungstène de qualité. Et la gestion des couleurs avec l’Eos, c’est juste incroyable. Cette découpe consomme très peu et produit de superbes couleurs ! »
Équipées d’un Zoom 25° – 50°, les 72 découpes ETC s’associent parfaitement aux SolaFrame 3000 sur les perches du Châtelet pour “Les Justes“, la pièce d’Albert Camus mise en scène par Abd Al Malik, jouée pour la réouverture du théâtre.
RME, distribuée en France par Audio-Technica a annoncé une mise à jour de l’ADI-2 DAC qui devient l’ADI-2 DAC FS, intègre le convertisseur haut de gamme AK4493, dispose d’une télécommande Multi-Remote-Control et d’une sortie pour casques intra auriculaires.
Avec l’ADI-2 DAC, RME a créé un convertisseur numérique vers analogique de très grande qualité et particulièrement flexible qui a rapidement trouvé sa place dans le cœur des utilisateurs, aussi bien dans le monde de la Hifi que dans le monde des studios.
Cet appareil est désormais disponible dans une version modernisée. L’intégration du convertisseur AK4493 (précédemment AK4490) améliore le rapport signal/bruit, la distorsion est réduite de 10 dB pour atteindre un fantastique -120 dB au niveau digital maximum. Le sensationnel -118 dBu, qui permet une sortie pour casque intra auriculaire totalement silencieuse est désormais amélioré pour atteindre -120 dBu.
Si les caractéristiques de base et les fonctionnalités de l’ADI-2 DAC restent inchangées, l’appareil est dorénavant livré avec une télécommande améliorée, la MRC (Multi-Remote-Control) qui pourra contrôler jusqu’à 4 futurs appareils RME. Actuellement, seul l’ADI-2 DAC est supporté. Avec les améliorations apportées au niveau de l’appareil et la nouvelle télécommande, RME aspire à perfectionner un convertisseur déjà presque parfait.
L’ADI-2 DAC FS est disponible au prix public indicatif de 999€ TTC.
Alors que La Roue de la Fortune entame sa 37e saison de tournage, le célèbre jeu télévisé a remplacé ses projecteurs à lampe par des luminaires à leds consommant moins d’énergie, générant moins de chaleur et ne nécessitant que peu d’entretien. Des projecteurs à découpe Ayrton Khamsin fournis par Sony Set Lighting s’ajoutent kit lumière du plateau.
« Les LED sont aujourd’hui en mesure de remplacer les sources à décharge de 1 200 W », explique William McLachlan, directeur de l’éclairage et pupitreur. « J’ai déjà utilisé des projecteurs Ayrton sur d’autres shows ; ils construisent des lumières intéressantes et deviennent des sources principales d’éclairage. »
C’est grâce à ses relations de longue date avec ACT Lighting, le distributeur exclusif Ayrton en Amérique du Nord, qu’il a découvert les nouveaux Khamsin. « Nous voulions faire évoluer le concept avec des éclairages mobiles, et Khamsin venait de sortir. Il avait toutes les caractéristiques, le rendement et la qualité de lumière dont nous avions besoin. Il s’est clairement démarqué. »
William McLachlan les a recommandés au directeur photo et concepteur lumière Jeff Engel et les Khamsin ont rapidement rejoint le kit de 85 projecteurs asservis accrochés au-dessus du plateau de 50 m x 84 m. « C’est une grosse surface à couvrir, nous avions besoin d’éclairages utilisables à une trentaine de mètres, les possibilités du Khamsin sont bien au-delà », explique McLachlan. « Ils nous permettent de gagner beaucoup de temps lors de la programmation des tableaux. Grâce à leurs couteaux motorisés ils assurent la fonction de découpe pour délimiter la lumière. Ils peignent le décor avec des motifs, des textures, de la douceur et des couleurs et offrent aux téléspectateurs un éventail de styles différents.
Les Khamsin accompagnent la nouvelle série de l’émission depuis juillet. « Nous avons terminé nos deux premiers cycles d’enregistrement, et les Khamsins fonctionnent très bien », déclare McLachlan.
Le groupe de rock My Morning Jacket (MMJ) est une des valeurs sûres de la musique Rock du Kentucky depuis plus de 20 ans. Leur concepteur lumière depuis 13 ans, Marc Janowitz (E26 Design), a décidé de donner un grand coup de frais à leur scénographie grâce aux GLP JDC1 et X4 Bar 20. Il a été un des premiers concepteurs lumière à utiliser les lyres à LED de la série X4. « Ces lyres Wash font partie de ma panoplie depuis de nombreuses années, de la X4 S jusqu’à la X4 XL avec tous les modèles intermédiaires. »
Photo: Jay Blakesberg Photography, Inc
MMJ a profité d’un break de 17 mois de sa tournée pour tester une nouvelle scénographie pour une série de 4 dates l’été dernier. Celle-ci comprenait 2 dates au Red Rocks Amphitheater dans le Colorado, une au Capital Theatre à Port Chester, New York (à la fois pour le 20eme anniversaire du groupe et la réédition de leur premier album), et une au Forest Hills Stadium dans le Queens.
GLP X4 Bar 20
« De la préparation à la fin de cette tournée, on a eu moins de trois semaines, note Marc. Nous voulions être sûrs que les premiers shows après un tel laps de temps sans tourner aient un look totalement innovant. »
Il est parti de la demande du groupe de disposer de différentes formes de lumière. « Du coup, j’ai refait la conception et rajouté 6 structures complètes sur l’arrière. Chaque structure a une forme de cristal, avec la bordure incorporant, entre autres, des X4 Bar 20 avec un stroboscope hybride JDC1 en plein centre. »
« Le show bénéficiait déjà de strates successives de programmations avec des X4 et X4 S issues des précédentes tournées de MMJ et je voulais partir de là pour construire. Parce que le moteur LED est identique, l’espace colorimétrique et le temps de réaction de tous les appareils se sont parfaitement fondus les uns avec les autres, et la X4 Bar 20 était un outil formidable pour cette application. »
Passant en revue le stroboscope hybride JDC1, il remarque, « Même si j’ai toujours aimé les stroboscopes Xénon, j’ai senti qu’il était temps d’ajouter plus de polyvalence et de variété dans mon arsenal. J’ai été impressionné par le JDC1 depuis que mon visage a fondu lors de sa présentation au salon LDI (rires) ! En fait je porte toujours des lunettes de soleil, sourit-il. Mais je suis content de pouvoir l’emmener faire un tour sur ces dates.
GLP JDC1
Je pilote les JDC1 en mode 68 canaux pour pouvoir les faire tantôt exploser en flashes ou scintiller. Ils étaient aussi intégrés dans le pixel mapping de la console Hog. Ils sont impressionnants dans leurs possibilités de stroboscopes en blanc, en couleurs, en décoration, en mouvement, et même en Wash standard vers le public ou sur la scène. »
Les barres motorisées X4 Bar 20 étaient également utilisées en mode pixel, parfois connectées au pixel mapping de la Wholehog, et d’autres fois comme des rideaux de lumière plus conventionnels avec des faisceaux serrés. « J’ai apprécié de pouvoir les utiliser en pixels séparés pour certaines chansons, ou en barres linéaires pour d’autres morceaux, explique-t-il. »
Tout l’équipement a été fourni par Pulse Lighting. « Ils ont été d’une grande aide,” apprécie Marc. Paul et Mikey, en tant que concepteurs lumières eux-mêmes, ont le chic de sentir tout de suite ce dont le concepteur va avoir besoin, et l’aider à tout préparer en amont. »
Un maillon essentiel de l’équipe s’est avéré être le pupitreur et assistant concepteur lumière Chase Nichols. « Il joue une part majeure dans tout le processus, affirme Marc. Je porte une double casquette sur cette tournée de concepteur lumière et directeur de production. Savoir que Chase s’occupe de faire tourner tout le kit lumière me permet de faire fonctionner tout le processus. C’est aussi un très bon programmeur et il peut aider à apporter un regard avisé et créer des tableaux et des effets que je peux ensuite incorporer dans le spectacle. » « En fait toute l’équipe de MMJ est vraiment au top, il y a là un sentiment de faire partie d’une grande famille… le groupe, l’équipe, les fans. »
La société de prestation événementielle MatchEvent, spécialisée en son, lumière et vidéo, vient d’investir dans 176 projecteurs motorisés à leds Chauvet Professional : 80 Maverick MK3 Wash, 48 Rogue R2X Wash et 48 Rogue BW. Ils ont déjà été utilisés pour le congrès des Maires ou encore l’inauguration des illuminations des Champs Elysées.
Depuis sa création en 2008, MatchEvent est devenu un fournisseur important de prestations audio, vidéo et lumière, grâce à sa volonté de maintenir les plus hauts standards de service client et de rester à la pointe de la technologie.
« C’est suite à un atelier de démonstration organisé par l’équipe Chauvet Professional dans leur showroom que nous avons été impressionnés par la qualité des produits « , a déclaré Damien Legrez, directeur associé de MatchEvent. « Mais par-dessus tout, nous partageons les valeurs et l’engagement de Chauvet et de son fondateur, Albert Chauvet. Notre parc machines nous permet de fournir des solutions optimisées et accessibles pour accompagner les projets innovants de nos clients.
Les projecteurs Maverick MK3 Wash, Rogue R2X Wash et Rogue BW ont été choisis après un processus d’évaluation minutieux et des comparaisons aux produits concurrents. Au final, la qualité de la lumière LED, et l’offre de Chauvet Professional ont fait la différence. Nous sommes extrêmement heureux de cette nouvelle acquisition. »
L’activité de Production44 – société nantaise de prestation technique AV (sonorisation, éclairage, vidéo et structure) pour l’événement créée en 1986 – est dirigée par We Are Events (société par actions simplifiées) depuis le 1er octobre, dans le cadre d’une reprise de fonds de commerce suite au départ à la retraite de son fondateur, Bruno Alain.
Bruno Alain, Fondateur de Production44 : « J’ai vécu plus de 35 années passionnantes à diriger Production44. Le métier a beaucoup évolué ces dernières années et je suis très fier de céder ma société à Clément Robert et Julien Robert-Mercier, directeurs associés de We Are Events. Cette nouvelle génération porte un projet ambitieux et saura dynamiser l’entreprise. Je remercie tous les clients qui ont contribué au développement de Production44 depuis ses débuts. »
Clément Robert, directeur associé de We Are Events : « Le secteur de l’événementiel est challengé par de nouvelles façons de travailler, les matériels utilisés de plus en plus technologiques et des clients qui demandent flexibilité et réactivité. Nous faisons évoluer nos outils et notre organisation pour leur répondre avec plus de réactivité. En 2020, nous prévoyons de créer un bureau d’ingénierie d’événement (conception 3D, vidéo) mais aussi d’investir 25 % de notre chiffre d’affaires annuel pour développer notre parc de matériel. Afin de soutenir ces investissements, nous procéderons à une augmentation de capital d’ici la fin de l’année. »
Julien Robert-Mercier, Directeur associé de We Are Events : « Production44 occupera une place stratégique au sein du groupe We Are Events, en proposant à partir de janvier 2020 un lieu de rencontres et d’expérimentation aux acteurs de l’événement : – Un open space avec 10 postes de travail à louer à la journée ou au mois, – Une salle de réunion équipée, – Une salle de préproduction intégrant les solutions Wysiwyg, Autocad et le pupitre GrandMa 3, – Un showroom de 350 m2 doté d’un grill motorisé.
A propos de We Are Events Fondé en 2019 par Clément Robert et Julien Robert-Mercier, We Are Events est un groupe de services dédié au secteur de l’événementiel. Production44 by We Are Events conçoit des solutions sur-mesure mêlant scénographie, son et image. Production44 est titulaire du ” Label du Spectacle ” n°147.
Les deux frères, experts en communication et marketing, cumulent plus de 15 années d’expérience professionnelles. Julien Robert-Mercier, 33 ans, diplômé d’un Master en Management de l’IPAG Business School Paris, a débuté sa carrière au sein du groupe GDF SUEZ, comme contrôleur de gestion stratégique en appui à la direction dans le cadre de la réorganisation de la business entity (B2B) et au développement de projets innovants en énergies renouvelables. Il a ensuite intégré en 2013 le groupe pluri-média SFR Média comme contrôleur de gestion en charge de BFMTV/BFM Business, puis devient directeur administratif et financier de NewsCo Group en 2015, filiale de média et événements B2B de SFR Média. Depuis 2017, il est entrepreneur et associé au sein de link media group, groupe marketing B2B (média et événements B2B) dont il est directeur général adjoint. Il quitte ses fonctions en 2019 afin de fonder We Are Events.
Clément Robert, 30 ans, directeur associé, est diplômé en comptabilité et management d’entreprises culturelles. Il a débuté sa carrière dans une société de production audiovisuelle parisienne. Il cumule plusieurs expériences de chargé de communication et d’administration au sein de sociétés de « l’économie créative » spécialisées en architecture, scénographie, événementiel et création-conception-fabrication d’objets Design et Mobilier (Métalobil, Block et Guinée*Potin). En 2017, il prend en charge la communication (interne et externe) d’un groupe industriel, producteur indépendant d’électricité éolienne (green économie) et fournisseur de services. Il quitte ses fonctions en 2019 afin de fonder We Are Events.
d&b France avec désormais à la baguette Alain Richer a présenté pour la 1ère fois en France les enceintes A-Series, le sub ultra-compact B8-Sub, la passerelle réseau Milan DS20 et enfin la télécommande à écran tactile R90.
d&b A-series, « Augmented Array ». La toute nouvelle Série A de d&b audiotechnik introduit le concept d’« Augmented Array » : un concept d’enceintes évolué, issu de la l’expérience de développement de d&b. Combinant des angles de couplage variables, deux approches d’optimisation électronique et une conception sophistiquée du guide d’ondes, la Série A répond aux besoins des applications dans lesquelles la flexibilité de la couverture, tant horizontale que verticale, est primordiale.
Combinant toute l’adaptabilité d’une source ponctuelle sous forme de cluster avec les nombreuses options de contrôle d’un line array d&b, le système comprend les enceintes AL60 et AL90, les modèles ALi60 et ALi90 conçus pour une installation permanente. En utilisant les accessoires appropriés, quatre enceintes peuvent être accrochées en array vertical ou horizontal. Les angles de couplage variables entre enceintes adjacentes peuvent être réglés de −10° à +10° par pas de 5°, ce qui permet les réglages les plus fins et garantit au son d’être dirigé précisément là où il est désiré.
Le contrôle de la directivité des médiums (MDC pour « Midrange Directivity Control ») assure une directivité uniforme des fréquences entre 200 Hz et 2 kHz, quel que soit l’angle de couplage. Les enceintes AL60/AL90 ont en commun une conception passive à 2 voies avec chambre de compression à embouchure de 1,4″ et diaphragme de 3″ montée sur un guide d’ondes pour les aigus et deux haut-parleurs néodyme de 10″ pour les graves.
Spécialement conçus pour les systèmes d&b, les amplificateurs quatre canaux 30D, D20 et D80 offrent des outils de corrections complète réglable par l’utilisateur au moyen de deux égaliseurs 16 bandes à filtres paramétriques, coupe-bande, en plateau et asymétriques, ainsi qu’un délai numérique pouvant atteindre 10 secondes. Les V-GSUB et Vi-GSUB sont recommandés pour étendre la bande passante dans les basses fréquences de la Série A, cependant beaucoup d’autres options sont disponibles selon les applications mobiles ou fixes, quelle que soit leur taille.
Caisson de graves ultra compact B8-SUB
Le B8-SUB est un caisson de graves ultra compact qui complète les enceintes d&b des séries xC, xS et E. Le B8 abrite deux haut-parleurs de 6,5” dans un caisson bass-reflex. Sa faible hauteur en fait une solution idéale pour les applications mobiles de taille réduite qui nécessitent à la fois une réponse en fréquence étirée dans le bas du spectre et une pression acoutique élevée. Sa réponse en fréquence s’étend de 43 Hz à 170 Hz.
Le B8-SUB peut être suspendu à l’horizontale ou à la verticale. L’arrière du caisson est muni d’une poignée et d’un insert fileté M20 sur le dessus qui accueille le pied d’enceinte d&b Z5013 pour le déploiement de certaines enceintes « full range » de d&b avec une charge maximale de 8 kg. Deux inserts filetés M8 ont été prévus sur un côté pour la fixation d’une équerre d’accrochage dédiée.
Le caisson est en contreplaqué marine revêtu d’une peinture de finition (noire ou blanche) résistante aux chocs. La façade de l’enceinte est protégée par une grille métallique rigide doublée de mousse acoustiquement neutre. Le B8-SUB s’alimente de préférence par l’amplificateur d&b D20. Il pourra aussi l’être par les modèles d&b D6, D80, 10D et 30D.
Passerelle audio réseau MILAN DS20
La passerelle audio réseau DS20 de d&b est le premier produit de la marque servant à connecter ses enceintes au protocole Milan, basé sur des normes ouvertes. La DS20 est un choix naturel pour les utilisateurs d&b désireux d’effectuer une mise en réseau. Milan est un réseau déterministe qui hérite de tous les avantages techniques de la technologie AVB : fiabilité accrue, synchronisation optimale et mise en œuvre facile d’un réseau.
Intégrée de manière transparente dans un système d&b, la passerelle audio réseau DS20 sert d’interface entre les réseaux Milan et les signaux audio numériques AES3, tout en assurant la distribution des données de télécommande par Ethernet. Les métadonnées, notamment les libellés des canaux Milan et les informations de câblage, sont propagées via le flux AES3 jusqu’aux amplificateurs d&b à quatre canaux.
Positionnée en amont des amplificateurs dans la chaîne du signal, cette unité en rack 1U est aussi bien adaptée aux environnements mobiles qu’aux installations fixes. En plus de fournir une interface entre le réseau audio Milan et les entrées numériques des amplificateurs d&b par Ethernet, la DS20 offre quatre canaux d’entrée numériques AES3 dans les cas où un point d’accès depuis une console de mixage de façade est nécessaire.
Télécommande à écran tactile R90
Simplifiant le fonctionnement général d’un système d&b, ce PC à panneau de 7″ permet à tout utilisateur y compris un personnel aux connaissances techniques limitées, de contrôler d’un doigt des fonctions prédéfinies – alimentation électrique, coupure du son, niveaux par zones et rappel de jusqu’à neuf préréglages AmpPresets.
Toutes les fonctions de commande de la R90 fonctionnent indépendamment du logiciel de commande à distance d&b R1, ce qui élimine le risque de modification accidentelle d’un des réglages soigneusement équilibrés du système. Le réglage et la configuration des paramètres d’un projet R90 s’effectuent rapidement et facilement, directement depuis l’écran tactile, après quoi les activités quotidiennes peuvent être gérées sans la présence d’un technicien. Fonctionnant sous architecture AES70 / OCA, la télécommande à écran tactile R90 peut être facilement intégrée à n’importe quel système d&b (utilisant jusqu’à quinze amplificateurs) sans nécessiter de programmation supplémentaire.
La partie matérielle est composée d’un PC industriel (IPC) à écran tactile de 7″ (800 x 480 pixels) qui intègre un processeur ARM Cortex-A8 à 1 GHz dans un boîtier en acier avec façade en aluminium. Tous les connecteurs sont accessibles sur le bas du panneau arrière de l’appareil. La faible profondeur et les pattes de fixation rétractables facilitent le montage, sans aucune pièce détachable.
La société Remote France basée à Plaisir dans les Yvelines vient d’investir dans un kit complet de line-array AiRAY Coda Audio et rejoint ainsi le réseau de partenaires utilisateurs de la marque allemande.
Une partie de l’équipe technique de Remote lors des journées de prises en main du système animées par Yves Guégan de CODA Audio France. De gauche à droite : Tony Baptiste, Flavien Tirole, Yannick Ferret, Yves Guégan, Pascal Menin, Eliott Olivier, Manon Assofi, Jo Lacube, Stéphane Prados, Patrick Barros.
Ce nouveau kit se compose de : Têtes AiRAY, Renforts et subs SC2-F, SCV-F, SCP-F, têtes à courbure constante APS et points source HOPS5, contrôlés et amplifiés par des T-RACK, M-RACK et LiNUS10C. Pascal Ménin, et Yannick Ferret, les directeurs associés de Remote ont choisi le AiRAY pour répondre à une demande grandissante d’accueil pour des concerts de moyennes et grandes jauges dans des lieux mythiques parisiens.
L’équipe de Remote à l’Olympia de Paris. De gauche à droite : Yves Guégan (CODA Audio France), Nicolas Souchet (FOH), Pascal Menin (Directeur Associé Remote), Alizée Tricart (Ingénieur Système)
C’est d’ailleurs à l’Olympia de Paris que son système de diffusion a été déployé pour la première fois pour le show « One Night in Tunisia » avec la participation de Souad Massi. L’accueil a été extrêmement favorable et le AiRAY a une nouvelle fois surpris en délivrant des performances hors normes dans un format ultra compact.
REMOTE FRANCE – 660, rue du Valibout – 78370 PLAISIR
Sooner Routhier a conçu l’éclairage de la tournée mondiale « Simulation Theory » du groupe anglais Muse. Lancée en février, cette tournée fait suite à la sortie très acclamée du huitième album du groupe en novembre 2018. C’était le tout premier projet d’éclairage de Sooner pour le groupe, et elle était ravie de collaborer avec le directeur artistique Jesse Lee Stout pour la création de cette tournée.
Sooner a choisi Robe pour faire partie intégrante de son projet, avec 98 projecteurs pour les arénas (74 MegaPointe et 24 BMFL Spot) et 114 pour les concerts dans les stades (72 MegaPointe, 30 BMFL Spot, 12 BMFL FollowSpot LT).
Le matériel d’éclairage a été fourni dans le monde entier par la société de location américaine Upstaging, et supervisé en tournée par le chef d’équipe Seth Conlin. Sooner a programmé le spectacle lors des répétitions de la production à Beaumont (Texas), et Aaron Luke était son directeur/opérateur d’éclairage en tournée.
L’univers de « Simulation Theory »
C’est Jesse et Metaform Studio, sa société basée à Los Angeles, qui ont assuré la direction créative et la conception scénique de la tournée. Jesse a également supervisé tout ce qui concernait l’esthétique, y compris les pochettes d’album, les séances photos, les jeux vidéo et la production d’un film en direct après la tournée, qui porteraient tous sur le même thème narratif… l’univers de la « Simulation Theory », inspiré d’un mélange de science-fiction et de jeux vidéo des années 80-90.
La réalisation des pochettes de l’album et les emprunts à SOS Fantômes rejoignent, entre autres, Kill Bill et Aeon Flux, tandis que le vaisseau spatial fait son apparition. Cela se traduit dans la vidéo, puis, dans un format totalement différent, dans la forme de la scène. C’est l’affirmation d’un parti-pris artistique cohérent, qui, mêlé à un grand spectacle rock, renforce la puissance et la présence du groupe.
Le scénario demandait un grand écran IMAG convexe en fond de scène, essentiel au décor, car Jesse ne voulait pas que les gens soient distraits ou regardent vers les côtés comme c’est le cas avec les écrans IMAG placés dans la position classique. L’autre aspect majeur de l’architecture scénique était une élégante piste dégagée à l’avant qui permettait à Matt Bellamy, en particulier, de se rapprocher du public et des fans, un lien vital qui est au cœur de tout spectacle de Muse.
L’ensemble de l’équipe souhaitait s’écarter des productions précédentes, qui comportaient d’imposantes pièces d’architecture mobiles. Avec « Simulation Theory », ils voulaient être plus théâtraux et plus bruts, et se présenter de manière plus spectaculaire sous la forme de NPC (personnages non joueurs), terme du jargon des jeux vidéo qui désigne les figurants qui entourent et assistent les personnages principaux.
Les interprètes ont été strictement chorégraphiés par Andrew Winghart avec une succession de mouvements robotiques hautement stratégiques et formaient des formes géométriques précises et stylisées qui renforçaient le scénario. Leurs costumes réfléchissants et leurs masques à LED imitant les lunettes de réalité virtuelle, également portés par le groupe, affirment la prise de conscience du futur de la Réalité Virtuelle et de la Réalité Augmentée.
L’éclairage, comme un vrai personnage
En matière d’éclairage, Jesse souhaitait une approche intelligente et originale, et il était convaincu que Sooner était un excellent choix. Tous deux avaient déjà travaillé ensemble sur plusieurs projets, notamment The Weeknd et Imagine Dragons. « L’éclairage était essentiel », a commenté Jesse, expliquant que, l’Univers de la théorie de la simulation étant un environnement « Cyber Black », l’éclairage est devenu un personnage à part entière de l’action.
Dans l’esprit science-fiction, Sooner souhaitait instaurer une « linéarité » dans l’éclairage, avec des lignes fortes et claires et un fond uniformes intégrant des barres profilées capables de sortir rapidement de l’ombre et participer subrepticement à l’action . Les couleurs et les combinaisons de couleurs étaient francs, riches et directs pour avoir le plus d’impact possible, et dans un véritable style Black, la lumière sculptée par Sooner a apporté un air d’anticipation frénétique à l’événement.
Jesse avait déjà introduit de nombreux éléments à LED dans le spectacle : les lunettes portées par le groupe, les uniformes et les accessoires, le « gant électrique » réalisé spécialement pour Matt Belamy, le contour à LED du piano, la batterie, etc Jesse et Sooner ont également discuté en détail des ambiances lumineuses des moments particuliers dans le décor, notamment en utilisant les MegaPointe sur les tours dans le public. Un autre objectif était d’avoir un éclairage « immersif ».
Robe se pointe
C’est sur la base de ses expériences précédentes avec la marque au service d’artistes exigeants comme Depeche Mode, The Weeknd, Halsey autres, et aussi de leur puissance, leur énergie et leurs fonctionnalités, que Sooner a choisi les projecteurs de Robe.
Pour la version du spectacle dans les arénas, 32 des MegaPointe ont été déployés sur les rampes qui entourent le décor, 22 le long de l’avancée et sur la scène B à son extrémité, et 20 sur des tours autour des gradins public.
Les 24 BMFL Spots étaient accrochés au-dessus de la scène B et télécommandé, avec d’autres projecteurs, par un système BlackTrax. Les BMFL étaient principalement utilisés pour l’éclairage de face. Ils ont suivi avec précision tous les mouvements sur la scène et « concentré leur puissance » pour faire ressortir le groupe.
Dans la configuration stades, 44 MegaPointe étaient installés sur les rampes autour du plateau et 28 sur les tours dans le public. 30 BMFL Spot étaient montés sur deux tours de retard séparées derrière le système de diffusion de façade (15 sur chaque tour), ce qui donnait un impressionnant ensemble frontal. Les 12 BMFL FollowSpot LT étaient accrochés sur les deux mêmes tours de retard, six sur chacune.
Sooner avait besoin de projecteurs réellement polyvalents, fonctionnant aussi bien en Beam, en Spot ou en Wash. Le MegaPointe était donc un choix évident. « Avec la multitude de subtilités et de détails musicaux que je voulais mettre en valeur et souligner, j’avais besoin d’un éclairage fiable capable de réagir très rapidement, comme le MegaPointe », a-t-elle expliqué. Les BMFL, elle les avait déjà utilisés à de nombreuses reprises et adorait la qualité de la lumière et les « belles » teintes de peau, ainsi que les températures de couleur et les autres caractéristiques « parfaites ». En plus de ces projecteurs, il y avait dans le système d’autres projecteurs asservis ainsi que nombre de barres à LED et de stroboscopes.
Aaron Luke, le directeur de l’éclairage, a commenté la bonne tenue de tous ces appareils pendant plus de 10 mois de tournée. Selon lui, les MegaPointe sont « polyvalents et dotés d’une grande richesse fonctionnelle », le tout dans un format compact, et ils offrent, comme dit Sooner, un véritable hybride Spot/Beam « sans compromis ».
Annoncé au LDI par Robert Juliat, Arthur est à ce jour le projecteur de poursuite à LED le plus puissant de la gamme Robert Juliat mais aussi du marché avec un moteur de leds blanches de 800 watts au CRI supérieur à 90.
Elle est ci-dessous présentée par François Juliat, DG de Robert Juliat :
La gamme de poursuites à leds qui a démarré avec Roxie (300 W), puis Alice et Oz (600 W) accueille Arthur qui reprend le zoom 7/14° de Oz dans une nouvelle plateforme mécanique. Une attention toute particulière à la conception de la lanterne facilite les opérations de maintenance.
La disponibilité d’Arthur est prévue au cours du premier trimestre 2020.
Quand le jazz est X2 là, il y a aussi Audio-Technica ; on a donc été à la rencontre de Valérie Ekoumè, une belle artiste qui utilise les produits de la marque nippone, voir comment se comporte sur le terrain la liaison Serie 5000 et plonger dans Jazz à Vienne.
Thomas Boffard
Et comme il se doit, nous sommes accompagnés par « Mister A-T » Bertrand Allaume et nous retrouvons sur place le plus adorable des chaperons en la personne de Thomas Boffard, Ingénieur Commercial Audio-Technica pour la région Sud-Est.
Le programme est chargé. Après la rencontre de Valérie et son concert sur la Scène de Cybèle équipée par GL Events, nous suivrons son batteur de compagnon qui accompagne le soir même aussi un certain Manu Dibango. Pas mal non ? C’est d’ailleurs dans les coulisses à ciel ouvert de cette scène gratuite que nous retrouvons l’artiste, les musiciens, techniciens, bref, le jazz comme on l’aime.
On attaque avec le clou de ce reportage, la série 5000 qui, début juillet, a entamé sa carrière aux mains d’artistes qui collaborent avec Audio-Technica.
L’autre star du show, l’émetteur T5202 neuf au point de ne pas avoir la moindre marque ou rayure, analogique et fier de l’être avec se tête aussi simple qu’efficace.
SLU : C’est une liaison analogique à double compander grave/aigu séparé et sortie Dante, le haut de gamme d’Audio-Technica en somme…
Bertrand Allaume : C’est cela, le récepteur s’appelle le ATW-R5220DAN mais il existe aussi sans la sortie Dante. Comme Il n’y a qu’une prise de sortie, il suffit d’interposer un switch agréé et tu auras autant de sorties que tu veux (rires). La grosse bonne idée c’est le double compander car le résultat de ce traitement multibande s’entend beaucoup moins et le son gagne en naturel perdant complètement le côté compressé « son de HF » habituel.
L’ATW-R5220, le récepteur deux canaux déjà verrouillé sur 473.125 Mhz, la fréquence du micro chant de Valérie. Le demi rack au-dessus est un émetteur M3T toujours d’Audio-Technica lui appartenant et dont elle se sert pour chanter avec ses propres ears gravés !
Le fait de rester en analogique nous évite aussi la latence et nous donne la meilleure portée possible, d’autant qu’on peut pousser la puissance des émetteurs jusqu’à 50 mW (Il existe aussi une position Low à 2 mW et une Mid à 10 mW). Le squelch dispose aussi d’un réglage automatique qui trouve tout seul le meilleur compromis entre portée et bruit.
L’ATW-T5201
SLU : Il sert à quoi le bouton sur le corps de l’émetteur ?
Bertrand Allaume : A plein de choses car il est programmable mais il a une fonction très utile: le changement de fréquence d’émission, et bien sûr aussi de réception, si celle choisie au départ se trouve brouillée. Il faut donc veiller à la programmer à l’avance pour pouvoir bénéficier de cette option. Bien sûr il est possible de le faire aussi depuis le récepteur si l’ingé retours s’en rend compte avant.
SLU : Il y a aussi un pack ceinture ?
Bertrand Allaume : Bien sûr (il le sort de sa valise magique) Il s’appelle ATW-T5201 là où l’émetteur main prend une unité en plus: T5202. Il a exactement les mêmes fonctions, puissance et bouton multifonctions programmable. Gros avantage sur la gamme précédente, il est beaucoup plus petit et léger. Du coup la connectique est désormais en 4 broches Ch verrouillable.
Valérie Ekoumè prête à monter sur scène.
SLU : Fréquences ?
Bertrand Allaume : Le récepteur travaille de 470 à 700 MHz et les émetteurs peuvent être livrés au choix en 470-590 MHz ou 580-700 MHz. 120 MHz de plage chacun, de quoi couvrir largement tous les cas de figure pouvant se présenter. Gros avantage de l’analogique, la consommation est moindre. Avec un jeu de piles alcalines et à pleine puissance, l’autonomie est déjà de 7 heures.
SLU : Soft de pilotage ?
Bertrand Allaume : Wireless Manager. Tout neuf, réécrit de fond en comble ! Il marche désormais sur mac et PC et permet de prendre la main sur autant de récepteurs qu’on veut ainsi que sur les chargeurs en réseau de la série 3000. Il permet d’effectuer toutes les fonctions habituelles… Noms, plans de fréquence, mises à jour, suivi en temps réel…
C’est ce même logiciel qui, une fois choisi les noms, puissances, fréquences principale et secours, fonctionnalité du bouton, va prendre la main sur les émetteurs pour les programmer via le port infra-rouge du double récepteur. Enfin un effort a été fait sur les écrans OLED du récepteur, très lumineux et définis avec deux vues, une standard très complète et une n’affichant que les paramètres essentiels.
Sous le regard attentif de Bertrand, Vincent Fleury explique sa façon de placer les over head à équidistance de la caisse claire. Un certain George Massenburg fait pareil ;0) Derrière on aperçoit le système en Kara, SB28 et Kiva en proximité.
Show devant, on n’attend que ça !
L’heure fatidique approche, Valérie et Guy sortent des loges en habits de lumière et de couleurs si ce n’est qu’ils ne vont pas tuer un taureau, mais faire bouger des centaines de spectateurs qui n’attendent que ça.
On quitte l’arrière scène et on rejoint Vincent Fleury qui mixe la face de Valérie. Comme dirait un gourmand, ça tartine bien et, surtout, ça joue sur scène, avec le sourire en étendard. Les titres filent, les tubes défilent et la voix de Valérie qui passe de murmure a cri en quelques mesures, sort toujours bien, avec beaucoup de vie et de précision. Vincent est obligé de la compresser un peu sur sa console.
Vincent Fleury : Ah oui, c’est obligatoire, elle a une dynamique de cinglé ! Il vaut mieux la monter au fader et avoir une bonne compression.
Rien de tel qu’un peu de jeune, voire très jeune public sur scène pour faire danser les notes !
Le reste du groupe est présent dans le mix, bien tenu et, malgré la taille très raisonnable du système, on se régale. Certes Guy joue bien, mais la batterie est très belle avec ce qu’il faut d’attaque et de rondeur. Pareil pour la basse de Georges Totol et la gratte de Christopher Peyrafort. Ce dernier marche sur une patte et demi, mais ses 10 doigts volent. On parle enfin souvent de l’importance du choix de la tête qui convient le mieux à une voix et ce n’est pas toujours la plus chère. Dans le cas de Valérie Ekoumè, c’est dans le bas du catalogue Audio-Technica que cela a matché.
On retrouve donc sur le manche un capteur dynamique à moins à 100€, le C510, tiré de l’ATM510, en quelque sorte le SM58 de la firme nippone, si ce n’est que l’aimant est au néodyme, le filtre anti-vent composé de plusieurs grilles différentes et la réponse en fréquence étendue vers le haut et bien nerveuse. Le fameux rapport qualité prix d’Audio-Technica a encore frappé, un peu comme avec certaines cellules phonographiques de la marque dont on n’ose dire le prix ;0)
Manu Dibango sur la TRES grande scène du Théâtre Antique. Derrière les plexi, le chapeau rouge de Guy trahit sa présence.
Magie de Jazz à Vienne, nous enchaînons avec le show d’un grand monsieur de la musique Africaine, Manu Dibango pour un Safari Symphonique avec énormément de musiciens et d’artistes sur scène. On n’a d’yeux que pour lui et ses 85 ans si bien portés et pour Guy à la batterie qui aura tapé comme si de rien n’était, près de 4 heures de suite. Makossssaaaaaaahhhhhh…
L’Opéra National de Finlande (FNOB, Finnish National Opera & Ballet) a mis à niveau son parc de média serveurs Green Hippo en investissant dans le tout dernier Système Hippotizer V4. Fourni par Msonic Oy, distributeur exclusif de Green Hippo en Finlande, le nouveau matériel se compose de sept Hippotizer Karst+ DVI, deux Hippotizer Boreal+ DP et six serveurs Hippotizer Montane+ RTX, tous équipés de deux cartes d’entrée SDI.
Les nouveaux serveurs ont été recommandés par Johan West, chef de produit vidéo chez Msonic. Utilisateur de longue date des Hippotizer, West bénéficie de rapports étroits avec l’Opéra National Finlandais depuis qu’il a recommandé pour la première fois l’emploi d’un système Green Hippo en 2008. Depuis lors, il est responsable de la formation de l’équipe de l’Opéra, ainsi que du conseil sur l’utilisation des Hippotizer sur de nombreuses productions.
« Sur une nouvelle série d’œuvres, le concepteur a voulu utiliser des flux vidéo de caméras en direct, mélangés avec du contenu, en temps réel », explique West. « Cela nous a donné quelques sujets de réflexion : latence des sources caméras, latence du traitement des vidéoprojecteurs et écrans à LED, de la distribution du signal…
Tout devait respecter certaines règles : la latence devait être maintenue aussi faible que possible, et tout devait être très souple et accepter les formats de signaux de diffusion existants. » Il ajoute : « Ici, SHAPE, la boîte à outils 3D d’Hippotizer, joue un rôle important à cet égard. L’Opéra utilise des surfaces de projection mobiles mappées à l’aide de SHAPE. De plus, une partie de l’automatisation est définie à l’aide d’objets d’automatisation dans SHAPE. » Les nouveaux serveurs ont été spécifiés pour gérer le contenu de façon transparente sur les écrans de projection du FNOB, ainsi que sur le mur de LED ROE Visual CB3 récemment acquis. Les trois projecteurs Barco HDQ-2K40 et le projecteur laser Barco UDX22 de l’auditorium sont exploités à partir d’un Boreal+ DP et d’un Karst+, chacun doté d’un système de sauvegarde, situés dans le rack de la régie.
Trois serveurs Montane+ RTX sont dédiés au nouveau mur de LED, qui devrait être utilisé dans de nombreuses productions à venir, et un Karst est utilisé via ArtNet pour le pixel mapping de projecteurs divers. Un autre Karst, toujours équipé d’un secours, est utilisé à Almi Hall, l’auditorium de 500 places, et un autre est localisé dans le studio 3D de l’opéra, où sont programmés et testés les spectacles.
Heikki Riihijärvi, programmateur vidéo et responsable des opérations Hippotizer au FNOB, commente : « Nous sommes une maison de répertoire, et nous avons un spectacle en répétition le matin et un autre en représentation le soir, il nous faut donc des systèmes qui ont beaucoup de souplesse, ce que cette mise à niveau des Hippotizer a grandement amélioré. De plus, nous nous préparons à avoir du 4K sur l’ensemble du site, et les nouveaux serveurs nous donnent la possibilité de répondre à ces évolutions futures. »
Après une toute première preview sur le stand Wysiwyg lors du Prolight+Sound, notre attente est enfin récompensée par la sortie officielle de la R43 au mois d’octobre.
Nous avons pu mettre la main sur Julien Ferreiro, plus connu comme DonPelo, son nom de scène signant toutes ses réalisations de concerts virtuels sur sa chaîne YouTube. Formateur, revendeur et bêta-testeur reconnu et approuvé par Cast-Software depuis 2009 et ses clips virtuels de Rammstein, il nous livre ses premières impressions et nous détaille les fonctionnalités de cette version.
Julien Ferreiro : « Il y a peu de vraies nouveautés sur cette version, car l’objectif premier de Cast était la réécriture de tout le soft en architecture 64 bits, un travail titanesque. Treize développeurs ont travaillé dessus pendant des mois. Sur cette partie-là le contrat est rempli largement, on retrouve le confort de la R42 avec tout l’environnement accéléré.
Bien sûr il faut un ordinateur adapté. J’utilise pour ma part une tour dédiée avec une carte graphique haut de gamme très puissante, qui est déjà largement optimisée. Mais les ordinateurs portables vont bénéficier d’un vrai coup de boost dans la majorité des cas, et gagner beaucoup de temps de travail. »
64 bits
Julien Ferreiro : « Tout d’abord l’installation s’effectue de la même manière. L’exécuteur s’installe maintenant dans C:\Program Files\CAST Software\WYSIWYG Release 43 par défaut, mais c’est anecdotique. Par contre il faut bien penser à désinstaller toutes les anciennes versions, avec l’outil de clean inclu ou manuellement. Cette nouvelle version, du fait de son architecture 64 bits s’accorde mal avec les anciennes en 32 bits.
Un petit mot sur le passage à 64 bits. En fait, cela permet de dépasser les limitations architecturales 32 bits, en utilisant plus de 4 Gb de mémoire vive pour les applications et ouvertures de fichiers. Le temps de réponse et la fluidité sont ainsi nettement augmentés dans les modes CAD, DATA, PRES, un peu moins dans les modes LIVE et DESIGN. Cela se sent dans tous les changements de menu, le chargement des layouts de présentation, l’affichage des fenêtres et des outils complexes, etc.
Les ressources vidéo profitent aussi de cette augmentation de mémoire. Ainsi les rendus vidéo, en utilisant une carte graphique ogham, permettent de créer des images plus riches en pixels sans descendre la vitesse de rafraîchissement (FPS). Les optimisations 64 bits continueront dans la version R44 avec l’amélioration des rendus virtuels en ‘Shaded’. A ce moment-là, ce sont les modes LIVE et DESIGN qui profiteront vraiment de cette nouvelle architecture. Les rendus d’images statiques seront séparés et traités dans l’application tiers Background Rendering Manager qui reste, elle, en 32 bits. »
Enregistrement vidéo à la volée
Julien Ferreiro : « Il sera maintenant possible de capturer en vidéo un show de la vue shaded nativement dans Wysiwyg depuis les caméras virtuelles. Le nouvel outil ‘Shaded View Output Tool’ remplace aisément l’emploi de CamStudio, ce logiciel tiers dédié à l’enregistrement vidéo. Il y a un choix d’enregistrement en plusieurs qualités (high, medium, low) et en codec .MP4. Bien sûr il sera toujours possible d’utiliser un autre logiciel pour l’enregistrement, surtout si on veut externaliser les calculs vidéo hors de Wysiwyg, mais on a enfin un vrai menu interne d’enregistrement efficace. »
Gestion du format NDI
Julien Ferreiro : « Après la gestion des flux vidéo NDI rentrant, c’est maintenant le tour des flux NDI sortant. Le NDI, pour simplifier, permet de transférer du streaming vidéo sur le réseau de manière universelle. On utilisait déjà le NDI pour envoyer des images d’un média serveur dans des écrans virtuels du Wysiwyg. Aujourd’hui chaque vue ‘shaded’ peut être utilisée comme flux NDI et être envoyée en temps réel sur votre réseau. N’importe quel logiciel tiers, média serveur ou même console, peut ainsi récupérer ces flux. L’idée derrière ça c’est de pouvoir envoyer le rendu du Wyg sur plusieurs ordis, de délocaliser les enregistrements vidéo sur un autre poste ou de créer des “retours camera wyg” pour les pupitreurs ou la régie du réalisateur. »
Les options de flux NDI sont disponibles depuis le nouveau menu “Shaded View Output”.
Nouvelles options pour la VR (réalité virtuelle)
Julien Ferreiro : « L’utilisation des périphériques de réalité virtuelle, en particulier les casques tel que l’Oculus Rift, l’HTC Vive ou autres, rencontrent un succès d’estime dans la présentation de rendus Wysiwyg auprès des clients. C’est le fameux effet ‘Waouh’ devant cette combinaison ludique et virtuelle. La R43 pousse plus loin cette utilisation avec pas mal de réglages supplémentaires :
– Les effets de fumée, réflexions et qualité de faisceaux pourront être activés, ou désactivés, directement dans les réglages d’options de vues du menu VR. – Les détails de chaque projecteur, modèle, position et patch, s’affichent directement en pointant dessus. – Les commandes de déplacement sont simplifiées par l’utilisation du contrôleur main droite et l’utilisation de gestes basiques pour se mouvoir ou se tourner. – Une mini-carte, telle que celle présente dans les jeux vidéo, permet de se repérer facilement dans les fichiers Wysiwyg les plus larges. Cette mini-carte est activée automatiquement et peut être gérée directement avec le contrôleur main droite. Sur cette carte ultra-précise figurent les tous les projecteurs et les positions de caméras dans l’espace 3D. – Toujours inspirée des jeux, la possibilité de se ‘téléporter’ d’une caméra à l’autre simplement en la sélectionnant et en cliquant dessus permet de se déplacer très rapidement à l’intérieur de l’espace virtuel.
Si toutes ces commandes sont évidentes pour les dessinateurs 3D, ce n’est pas forcément le cas des clients. Mais grâce à un nouveau menu “VR Companion Mode, l’opérateur Wysiwyg peut garder le contrôle des caméras, rendus, scènes et options de vues depuis son poste. Accessible depuis l’application sur PC, cela permet de guider les explorateurs virtuels à l’intérieur de l’espace 3D, sans que ceux-ci aient à se familiariser avec Wysiwyg. »
Voici un résumé vidéo des nouveautés de la VR
Compatibilité Sketchup
Julien Ferreiro : « L’emploi d’une architecture 64 bits permet aussi une compatibilité avec les versions de Sketchup 2017, 2018 et 2019. Il était frustrant depuis pas mal de temps de demander des exports en Sketchup 32 bits. C’est enfin résolu avec la 43. »
Configuration des vues de travail
Julien Ferreiro : « Déjà disponible en mode CAD, l’agencement avancé des vues de travail permettait de remplacer la vue ‘quad’ par une composition sur-mesure. Cet outil est maintenant disponible en mode Design et Live. Le menu ‘Custom Tabs’ permet d’agencer votre écran en plusieurs parties suivant huit configurations différentes, et d’affecter n’importe quelle vue à chacun de ces espaces. »
Le menu ‘Custom Tabs’ est accessible depuis un clic droit sur une vue ou via le menu Vue.
Gestion des caméras
Julien Ferreiro : « Les caméras pourront être visualisées de manière plus précise et plus marquante dans les vues Shaded de Wysiwyg. Outre une icône revue, leur nom et leur champ de perception pourra s’afficher directement. A mon sens c’est surtout très utile pour la VR, quand on doit se déplacer dans Wysiwyg avec un casque virtuel. »
cette représentation des caméras pourra être désactivée dans le menu Vue de Wysiwyg.
BugFixes
Julien Ferreiro : « Quelques réparations logicielles sont aussi de la partie, en particulier concernant les délais et la stabilité lors des changements de mode et mise à jour de vues, ou l’incorporation de nouveaux drivers ArtNet et sACN en 64 bits. »
Librairies
Julien Ferreiro : « En sus d’une remise à plat des librairies et des objets avec de nouveau ‘DLL’, cette version s’enrichit de 230 librairies de projecteurs, ainsi que de nombreux objets, accessoires, ponts et gobos. On peut citer, entre autres, l’arrivée des tout derniers projecteurs Ayrton, Cameo, Chauvet, Claypaky, High-End, Robe et Starway, plus les LEDko Coemar et SuperLed Desisti. Mais j’en oublie sûrement. »
Cloud Licence étudiante gratuite
Julien Ferreiro : « Les étudiants d’écoles reconnues pourront bénéficier d’une licence gratuite “Wysiwyg Student Edition” en ligne. A la fin de la procédure d’enregistrement à l’aide de leur cursus, ID, lettre de l’école et date d’examen, leur Wysiwyg sera activé sur le Cloud. C’est surtout valable pour les écoles américaines, mais en France certains cursus, comme 3is ou le CFPTS par exemple pourront en bénéficier. Cette version étudiante est une Perform avec 4 univers complets avec la présence d’un Trademark discret dans la vue Shaded. » Le lien d’activationest disponible ici
Futurs développements
Julien Ferreiro : « Comme indiqué précédemment, la R44 apportera tout un complément à l’architecture 64 bits de la 43. Il y a encore beaucoup de développements sur la partie vidéo et VR, avec une nette influence du vidéo-game pour enrichir les présentations. Il reste encore plein de possibilités à explorer, comme l’utilisation de la réalité virtuelle pour travailler directement à l’intérieur de Wysiwyg. Cela pourrait être assez fou de déplacer les ponts ou de focaliser les projecteurs comme en vrai.
La partie présentation, je pense, va progresser de la même manière. On s’oriente aussi vers de plus en plus de licences ‘Cloud’ en abandonnant progressivement les Dongles physiques. Pour l’Intégration en MA3 et l’utilisation du format GDTF c’est encore un peu tôt pour en parler, mais j’espère que les deux constructeurs trouveront un moyen de continuer leur collaboration avec le passage à la nouvelle plateforme de MALighting. »
Audio-Technica France s’associe à nouveau à Flux:: pour vous offrir le plugin Flux Evo.IN d’une valeur de 70,80€ TTC pour toute interface audio RME achetée chez un revendeur agréé français entre le 1er octobre 2019 et le 31 janvier 2020.
Le plugin Evo.IN, développé en partenariat avec Yves Jaget, est un double outil conçu pour tirer le meilleur parti de vos prises de son, en live comme en studio. D’une part il s’agit d’un outil facilitant la remise en phase de vos prises multipistes (ex : batterie) et d’autre part il incorpore un générateur de saturation douce pour apporter de la chaleur et de la vie à vos prises, sans ajouter de distorsion audible.
Le tout est présenté dans une interface simple et très facile à prendre en main. Enfin, le plugin Evo.In renferme tout le savoir-faire de Flux:: combiné à l’expérience d’Yves Jaget, afin de proposer un plugin de traitement de tout premier plan.
Rien de mieux qu’Yves Jaget pour découvrir Evo.IN sur cette vidéo :
Pour plus d’informations concernant la marche à suivre afin d’obtenir la licence Flux Evo.IN, rendez-vous sur le blog Audio-Technica