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StageSmarts C24, les armoires de distribution expertes

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Imaginez suivre un tournoi sportif manettes aux poing dans l’enceinte d’une Arena.
Imaginez d’anciens gamers devenus éclairagistes, les pieds dans l’informatique, la tête dans les réseaux.
Imaginez qu’à la moindre occasion les jeunes techniciens dégainent leurs RJ45 et leurs tablettes sur les plateaux.
Imaginez maintenant un bloqueur devant ses armoires, alims tirées. Leur quotidien est équilibrage de phases, calculs de courants de fuite ou gestion des appels de charge ; une mathématique sans droit à l’erreur.

L’armoire de distribution C24 se décline en plusieurs configurations

Certes le gradué a pratiquement disparu, sauf qu’entre la gestion des alimentations de leds, les électroniques d’écrans ou les moteurs asservis, la donne a radicalement changé. Une précision rendue obligatoire par les contraintes de sécurité quand, dans le même temps, se multiplient les potentielles sources de pannes.

Cela est devenu l’obsession de la société suédoise StageSmarts : imaginer une conversion électrique avec des armoires non pas intelligentes, elles ne raisonnent pas encore toutes seules, mais ‘expertes’. Une expertise qui va de la qualité des disjoncteurs différentiels jusqu’au soft de surveillance en temps réel. Ainsi sont nées l’armoire PDU 400 A, puis depuis quelques mois une version compacte en 63 A, dans un concentré de technologie. L’armoire de directs ‘nouvelle génération’ C24.

C24 – Compact 24 circuits

Le sectionneur 4 pôles est placé à l’arrière, au-dessus de la fiche d’alimentation 63 A en embase carrée type Harting.

L’armoire C24 est une armoire de distribution 63 A vers 24 circuits en format rack de 6U, soit moins de 30 cm de haut. Une réflexion globale fut menée pour économiser un maximum de place.
L’alimentation générale, par exemple, s’effectue via une embase réduite ILME 4 pôles + Terre, qu’on utilisera avec un adaptateur vers P17 ou autres. Elle est située, comme tous les connecteurs, à l’arrière de l’appareil avec son sectionneur, ne laissant à l’avant que les disjoncteurs des sorties, l’écran de test et l’arrêt d’urgence en coup de poing sécurisé.

Alimentation 63 A et sortie 32 A

Le disjoncteur principal 63 A utilisé est de la marque industrielle allemande Doepke, une référence de la sécurité avec rupture ultra-rapide en cas de défaillance du système. Les fusibles verre situés au-dessus protègent l’électronique de l’armoire.

En entrée, le disjoncteur magnéto thermique principal 63 A, ou Main Breaker, est précédé d’une unité de mesure afin d’effectuer tous les tests avant d’enclencher. Par ailleurs celle-ci est protégée par un transformateur redresseur capable de résister aux surtensions accidentelles.

Sur l’afficheur de monitoring sont indiqués, entre autres, les courants consommés (total et sur le neutre) les tensions entre phase et phase ou entre phase et neutre, la puissance en kilowatts-heure et la température de fonctionnement.

Le testeur industriel Socomec est situé sous le coup de poing d’urgence, protégé des fausses manipulations par une couronne sertie.

Une sortie 32 A complémentaire sur P17 est disponible à l’arrière pour alimenter un récepteur tiers. Celle-ci est protégée par un disjoncteur hydromagnétique avec un différentiel ajustable séparé, de 30 mA à 300 mA avec test et reset.

Le différentiel réglable de la sortie 32 A, sous la référence X1, surplombe la P17 et côtoie l’embase grise de la clé de verrouillage.

Dans les cas d’utilisation avec des charges spécifiques, tel que télécommande moteur ou écrans leds, le différentiel peut être désactivé par une clef de verrouillage. Cette précaution est associée à un voyant de fonctionnement situé sur la face avant, avec le sectionneur 32 A.

24 sorties 16 A indépendantes

Plusieurs configurations sont possibles pour les 24 voies de direct en sortie, en connectique Harting 6 ou 8 circuits, Socapex 6 circuits ou encore en embase PowerCON.
Dans tous les cas de figure les circuits de 21 à 23 ont des recopies sur embases PowerCON tandis que la 24e et dernière est disponible en Schuko pour pouvoir y brancher directement d’autres petits périphériques.

Ici dans sa configuration Socapex, l’armoire C24 propose une lecture simple des circuits, avec recopie des voies de 21 à 24 pour des branchements directs. Une fiche de terre est accessible sous la sortie 32 A pour les mises en conformité électrique.

Les disjoncteurs de sorties 16 A utilisent des disjoncteurs hydromagnétiques de haute qualité contre les surcharges, avec une grande tolérance contre les fuites à la terre, une meilleure gestion des appels de courant et une totale indépendance aux différences de température ambiante. Ils travaillent en courbes B et C, de manière à supporter les grandes longueurs de câbles jusqu’aux projecteurs.

La lisibilité des disjoncteurs est optimum, avec, en détail sérigraphié, la phase utilisée par chaque sortie.

Chaque disjoncteur est regroupé avec un différentiel de fuite à la terre pour la protection humaine et utilise les 2 pôles pour être déconnecté en totale isolation.
Ce sont des différentiels 30 mA très précis dont le seuil de tolérance ne varie pas, et qui ne se déclencheront pas à 15 ou 20 mA après quelques utilisations comme sur les armoires habituelles.
Une protection certes plus onéreuse mais qui permet d’utiliser chaque sortie au maximum de ces capacités sans souci, et de les isoler individuellement pour éviter qu’une défaillance sur une voie entraîne la coupure de tout un multipaire.

Les disjoncteurs utilisés sont des versions industrielles type militaire stables et fiables quelles que soient les conditions (-10° à + 40°), étanches à la poussière et à l’humidité.

Pour une meilleure visualisation des problèmes, les disjoncteurs adoptent trois positions : tout en haut, fonctionnement normal, en cas de court-circuit ils se coupent et se mettent dans une position basse, en cas de problème différentiel ils se coupent et se mettent en position moyenne.

Des capteurs et voyants de contrôle sont associés à chaque sortie, avec des indicateurs de charge pour identifier d’un seul coup d’œil l’état des charges.
En absence de charge, le voyant est éteint. En charge il passe au vert. En cas de courant d’appel, si le circuit approche de la surcharge, la led se met à clignoter en rouge. Si cette limite est franchie le disjoncteur coupe et le voyant passe en rouge.

Sécurité et monitoring

Nouveauté amenée par StageSmarts, très à cheval sur la sécurité, la protection contre rupture de neutre. Pour prévenir d’un implacable survoltage causé par la perte du neutre, le système est capable de détecter toute rupture du neutre et enclenchera instantanément la déconnexion ultrarapide de l’alimentation générale.
Bardée de capteurs, les armoires PDU 36/48/72 sont intégrées avec un software de contrôle et de management. Dans le futur une unité externe de contrôle sera aussi disponible pour contrôler jusqu’à huit C24.

Le port RJ45 situé à l’arrière permet de récupérer toutes les informations fournies par les capteurs de l’armoire sur un ordinateur en réseau.

La C-Série, une interface par Web serveur développée pour accéder au logiciel de contrôle, permet de visualiser un grand nombre de valeurs depuis son ordinateur. En temps réels seront affichées la charge de chaque sortie, les tensions et courants d’alimentation, plus neutre, la température et le statut du disjoncteur principal. Lors d’un accident sérieux, les données des 15 dernières minutes seront conservées pour les analyses a posteriori.

La dernière mise à jour du software SmartPDU bénéficie depuis le printemps d’un grand nombre de correctifs et ajouts. Il est ainsi possible d’importer et d’exporter des réglages sous format de listes Excel. La supervision du voltmètre est intégrée.
La navigation est améliorée avec plusieurs accès directs. Est affichée la consommation électrique par sortie et au total, le nom de chaque sortie avec les codes couleurs des connecteurs, puis la liste de toutes les armoires connectées en affichage rapide. Enfin l’effacement des anciennes listes et un reset total ou par blocs deviennent possibles.

Utilisation

Cette armoire trouvera naturellement sa place dans les installations fixes pour s’adapter à toute sorte d’accueil, ou dans les tournées high tech remplies de projecteurs et d’écrans leds, avec des impératifs stricts de sécurité et de fonctionnement.
La présence d’un différentiel par sortie et d’un monitoring préventif et d’enregistrement de données sont des atouts très importants, dont le coût n’est pas si extravagant pour assurer les opérations sans stress. La C24 sera sans doute particulièrement appréciée des bloqueurs de nouvelle génération, à cheval entre réseau, gestion des alimentations et monitoring constant.

Disponible auprès du distributeur exclusif Axente au prix de 5 692 € HT.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Stage Smarts

Quelques caractéristiques :

Alimentation d’entrée : ILME 4 pôles + terre / 80A – TN-s 230/400V
Sectionneur : 63A Doepke DHS4 NA

Mesures et tests : Socomec Diris A10
Multimesures :
Courants
– instantanés : I1, I2, I3, In
– max moyen : I1, I2, I3, In
Tensions & Fréquence
– instantanées : V1, V2, V3, U12, U23, U31, F
Puissances
– instantanées : 3P, ΣP, 3Q, ΣQ, 3S, ΣS
– max moyen : ΣP, ΣQ, ΣS
Facteurs de puissance
– instantanés : 3PF, ΣPF

Comptage :
Énergie active : + kWh
Énergie réactive : + kVarh
Horaire :

Analyse harmonique :
Taux de distorsion harmonique (rang 51)
– Courants : thd I1, thd I2, thd I3
– Tensions simples : thd V1, thd V2, thd V3
– Tensions composées : thd U12, thd U23, thd U31

Voies de sorties 16A : 24 x 16A sur, au choix :
4×19-pin “Socapex”, 6ch/connecteur.
4×16-pin “Harting”, 6ch/connecteur.
3×16-pin “Harting”, 8ch/connecteur.
3×24-pin “Harting”, 8ch/connecteur.
24 x Neutrik Powercon TRUE1.
24 x Neutrik Powercon (grey).

Protection : Disjoncteur-différentiel CD1 Line RCBO type-A, 1 Pole + N 6kA 30mA

Voie de sortie 32A : 1 x 32A sur P17
Disjoncteur 4-pôles + RCD Siemens 5SV8000 – 6KK réglable (30-300mA / 0,02-5 sec)

Dimensions : Rack 6U (483x266x354 mm)
Poids : 23 kg

 

Foire en Scène 2019 avec Freevox

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Foire en Scène, une image prise quasiment dos aux dais qui abritent les équipes et les produits distribués par Freevox.

Chaque année la Foire de Châlons rythme la rentrée grâce à Freevox qui s’y associe en offrant un véritable écrin technique à Foire en Scène et à son plateau d’artistes avec toutes ses nouveautés son, lumière, vidéo et même instrument avec Arbiter. Vous êtes invités !

Foire en Scène ce sont aussi des retrouvailles savoureuses entre techniciens, ici en 2018 Bellote, directeur technique audio de Freevox et pacha de la grande scène et Steph Plisson venu avec Julien Clerc… Alors cette phase ;0)

Ouverture des portes le 29 août à Châlons-en-Champagne pour ce double événement avec d’un côté la foire et de l’autre, un véritable festival de musique avec chaque soir une tête d’affiche inflammable comme Gims, inoxydable comme Adamo ou exportable comme Zaz. Patrick Sébastien clôturera ces dix jours de musique le lundi 9 septembre après-midi.
Le programme complet et les horaires sont disponibles ici

On n’a plus de rois en France, mais des Crown oui avec des Vracks de i-Tech 4×3500 et 12000.

Freevox via Tekliss y présentera en pleine action sur scène et pour une petite partie sous dais où vous serez accueillis, l’ensemble de ses produits JBL, Crown, Soundcraft, les nouveaux projecteurs Starway, Vari-Lite, les écrans led Starway, les média serveurs Arkaos, les traitements vidéo RGB Link ou ceux de mesure NTI Audio.
Côté Arbiter, outre les guitares Tanglewood et les amplis Blackstar, seront présentes les écoutes à ruban AdamAudio, les effets Eventide ou les périphériques et micros Warm Audio.

Châlons-en-Champagne ce ne sont que 2 heures de voiture depuis Paris et de nombreux autres solutions existent pour vous y rendre.
Christophe Masson vous attend au 06 73 98 13 64, par mail [email protected] ou simplement en complétant le formulaire à cette adresse : https://www.freevox.fr/foire-en-scene-2019/

Des débuts spectaculaires pour le M12 NEXO au Woodstock Africain

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Une des grappes de line array en Nexo M12 sur la scène principale.

Comme on fête cette année le cinquantenaire du Festival de Woodstock originel, il y a une grande tentation à comparer tel ou tel festival plus récent à cet énorme événement musical (et météorologique, pour celles et ceux qui aiment se rouler dans la boue).
Pourtant, il existe un festival certainement bien plus discret, qui pourrait soutenir la comparaison, tant en fréquentation qu’en longévité, car ayant tracé sa route depuis plusieurs décennies, et dédié à la World Music dans son expression la plus large.

Le système line array Nexo Geo M12 a fait des débuts remarqués en Afrique du Nord, prenant possession de la scène principale du coloré Festival Gnaoua et World Music à Essaouira, au Maroc. Souvent surnommé « le Woodstock Africain », ce festival éclectique qui mixe musiques, arts et culture depuis 22 ans attire 400.000 visiteurs pour assister aux prestations de plus de 300 artistes durant plusieurs jours.

La scène principale du Festival Gnaoua et World Music 2019 d’Essaouira, entièrement équipé en Nexo M12.

Cette année, parmi bien d’autres têtes d’affiche, le public a pu applaudir Susheela Raman, Tinariwen, Moh! Kouyaté, Maâlem Omar Hayat, le Majid Bekkas Afro Ganoua Jazz Ensemble, et les légendes du Reggae Third World.

Nabil Krat, Directeur Général de Tekos Maroc.

Par la vertu d’un accord commun entre Nexo et son nouveau distributeur marocain Tekos, le tout premier système Geo M12 en Afrique du Nord a été déployé sur la scène centrale.
L’installation comprend, de chaque côté de celle-ci, une grappe de douze modules M12 en mode actif (soit 24 au total), plus seize MSUB18s en mode cardioïde, à gauche et à droite.
Le système fonctionnait sur un réseau Dante, avec une console numérique CL5 Yamaha à la façade et des racks RIO.

Nabil Krat, de Tekos Morocco, rapporte que “le son était impressionnant, avec une grande dynamique. Les ingés son de La Scène Musicale de Paris qui étaient là en visiteurs ont un confiance totale dans ce système, et disent pouvoir en tirer une réserve en puissance très confortable. Cet événement nous a donné une visibilité excellente pour les prospects marocains intéressés par Nexo.”


Vue détaillée de quelques-uns des subs Nexo MSUB18.
Un des racks de processing et d’amplification, en Dante.

Plus d’information sur le site web de Tekos, Maroc et sur la page du site web Nexo consacrée au nouveau système M12.
Et nous vous renvoyons également à l’article de SoundLightUp sur le lancement du M12 Nexo et vers la vidéo exclusive SoundLightUp sur le M12.

 

Avec 350 projecteurs Robe, le One Third de Hangzhou en met plein la vue

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Hangzhou, la capitale de la province du Zhejiang, située sur la côte orientale de la Chine, est considérée comme l’une des zones les plus prospères du pays. Déjà très diversifiée, sa vie nocturne vient de s’enrichir avec l’ouverture d’un nouveau club haut de gamme, le One Third (1/3).

@Nico Alsemgeest

A l’origine de la conception visuelle, Daan Oomen et son équipe de Live Legends, basée aux Pays-Bas ont préconisé près de 350 sources motorisées Robe pour garantir au One Third de Hangzhou une place de choix sur un marché très concurrentiel !
Le One Third de Hangzhou est le troisième membre de la famille après celui de Kunming (province du Yunnan), ouvert au début de cette année, et celui de Beijing.

Le thème qui anime le One Third est l’histoire d’une ancienne usine de locomotives. C’est Live Legends qui a fourni tous les éléments créatifs, depuis la conception jusqu’à la réalisation finale, en passant par la production des spectacles, la décoration intérieure et la conception technique. Live Legends a assuré aussi la coordination de toutes les disciplines visuelles et l’optimisation de l’expérience des clients, avec son flair et son imagination habituels.
L’identité du One Third se fonde sur un niveau de qualité synonyme d’« étalon or » en matière de clubbing. On a donc demandé à Live Legends d’apporter tout son savoir-faire, sa connaissance et sa vision du live. Choisir un fabricant européen de renommée mondiale comme Robe pour l’éclairage dynamique était essentiel à l’image de la marque One Third. Le total de 346 projecteurs Robe se compose de 210 Spikie, 130 Viva CMY et 6 T1 Profile.

@Nico Alsemgeest

Le club a une capacité de 2 500 personnes. La conception à plusieurs niveaux de la salle principale comprend un grand balcon, avec des pistes de style industriel au premier étage, une mezzanine et 12 salles VIP modulables.
La salle principale peut accueillir 2 000 personnes pour une soirée club standard, et la capacité maximale dans une configuration de concert reste à définir.

C’est parce qu’ils fourniraient à coup sûr les effets souhaités, et en raison de leur puissance, de leur fiabilité que Daan et le concepteur lumière Serge Patist ont choisi de travailler avec autant projecteurs Robe.
– Les T1 sont utilisés pour assurer la face des DJ et des actions jouées sur la scène.
– Le mur de Spikie est un élément du design qui signe la marque One Third. Pour qu’il soit plus dynamique et accrocheur, le mur est devenu triangulaire.
Les 210 Spikie constituent l’un des côtés d’un mur tournant de forme triangulaire garni de panneaux LED dupliqués sur l’envers, qui peuvent basculer d’avant en arrière au fur et à mesure que la soirée avance.

Le club se trouve sur le site d’une ancienne gare qui a été démolie en 1997, car sa capacité n’était pas adaptée aux besoins futurs. Une nouvelle gare a donc été construite.
Quelques années plus tard, le gouvernement local a commis un architecte pour proposer des plans de restructuration de l’ensemble de la zone, tout en conservant quelques éléments de l’ancienne gare. Le bâtiment actuel du One Third était une vieille fonderie, que Live Legends a reconvertie en une ancienne usine de trains pour les besoins de l’histoire.

Les VIVA sont utilisés pour la projection de gobos et des effets de faisceaux. Ces grands effets volumétriques qui englobent tout permettent de propulser une salle bondée dans la stratosphère. « Nous voulions vraiment sortir des ambiances chatoyantes de club et les VIVA en offrent de nombreuses possibilités », explique Daan. Ils ont également été choisis pour la puissance de leur source à leds.

@Nico Alsemgeest

La conception principale intègre environ 3 km de ruban de leds RGBW et 300 petites sources led pour éclairer le décor, ainsi que quelque 400 blinders à une cellule.
Les écrans à leds constituent une extension des éléments physiques du décor. Ces « fenêtres » permettent de transporter le public dans une pléiade d’autres mondes.

L’éclairage est contrôlé par une grandMA2, la vidéo via un média serveur Disguise. Il y a aussi un système laser avec contrôle Pangolin. Tous ces éléments, plus le contrôleur de mouvements de structures, sont intégrés dans une série de démonstrations visuelles pilotées par time code, qui jouent avec tout l’environnement.
Sous plusieurs aspects, il y avait une continuité avec l’agencement d’origine du One Third de Beijing, mais le dernier né est beaucoup plus grand et dispose d’un équipement technique ambitieux pour impressionner le public. Le One Third de Hangzhou aspire à d’être un nouveau point de repère pour la ville, qui a accueilli le 11e Sommet du G20 en 2016.
Live Legends élargit aussi ses horizons dans la production musicale et vient de sortir son deuxième single, « Gone », l’hymne du club produit pour le spectacle du One Third de Hangzhou sous la bannière Live Legends Records.

D’autres informations sur le site Robe et sur le site Live Legends

Jazz sous les pommiers de 12 pouces avec Jean-Marie Roussel et Nexo

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La salle Marcel-Hélie vue depuis le haut du gradin, la régie étant au pied de ce dernier. On aperçoit le tulle de deux couleurs, le traitement du plafond et des panneaux absorbants sur le bas des deux gradins latéraux.

Véritable institution capable d’attirer les plus grands noms à Coutances, Jazz sous les Pommiers a bénéficié cette année d’un des premiers gros systèmes de la nouvelle gamme Nexo M, le M12. Nous avons été le découvrir aux mains de Jean-Marie Roussel.

Jean-Marie Roussel l’une des rares fois où il a pu poser pour SLU…par surprise

Quand le printemps brule d’envie de s’habiller en été et de swinguer un peu, Coutances dans la Manche se métamorphose et vît le jazz dans chaque recoin de la ville. Une vraie passion commune.
Nous avons décidé d’aller à la rencontre de Jean-Marie Roussel, personnage incontournable et pilier technique du festival, afin de le découvrir ainsi que la ville/festival et accessoirement écouter du bon son. Pari gagné sur toute la ligne.

Puisqu’on parle de ce dernier, son spectre est plus que large. Jean-Marie est actionnaire de la société Atech / Atl qui est le prestataire normand du festival, est associé d’Auvisys qui rayonne en France et export et distribue toute la panoplie son, lumière, vidéo et automatismes pour l’événementiel, l’institutionnel mais aussi le broadcast et enfin il importe des solutions d’isolation et traitement acoustique, plus le nécessaire de mesure et d’analyse qui va avec. Autant dire que le bonhomme rassure son monde !

Huit M12, exploitées ici en passif derrière des NXAMP4X4

SLU : La salle Marcel-Hélie paraît très polyvalente et dispose de nombre de stratagèmes acoustiques pour améliorer son rendu.

Jean-Marie Roussel : Très, très polyvalente. Elle accueille en plus du festival de jazz, le marché couvert de Coutances, des événements sportifs ou encore des expositions.
J’ai effectué des mesures et préconisé des membranes qui ont été fabriquées par la mairie et sont installées le temps du festival sur toute sa périphérie, mais aussi des panneaux latéraux en mousse de Mélamine, des pendrillons, et un long tulle en guise de toit qui décore et aide aussi à moins exciter dans l’aigu les murs en béton.
Le traitement acoustiques des salles pour le live devient un marché très important (et ça se comprend, à quoi bon entasser du bois pour un résultat en bois…NDLR) J’ai par exemple fait le traitement du chapiteau de Marciac, celui du festival de musique classique de l’Epau au Mans. C’est inutile d’avoir des super bagnoles sur une route défoncée (rires).


Un des quatre ensembles cardioïdes de M-SUB18 cachés sous la scène.

SLU : Nexo et les Pommiers ?

Jean-Marie Roussel : C’est une vieille histoire. Je connais les équipes de Nexo et j’ai même travaillé comme sous-traitant pour eux. C’est du très bon matériel et abordable. J’en ai installé en Afrique et ça tient dans le temps.
La nouvelle gamme M est vraiment bien et le M12 convient parfaitement à cette salle. (il ouvre et la voix de Cécile McLorin Salvant en train de s’échauffer résonne, pure et cristalline) Nous avons 8 M12 par côté, 8 M-SUB18 en montage cardioïde et en petit arc sous la scène.

Une des iD24, les boîtes à tout faire de Nexo, parfaites pour déboucher discrètement des premiers rangs.

Je le serre volontairement car il faut veiller à exciter le moins possible la salle par les côtés, sinon elle entre en résonance dans le bas.
Il y a aussi quatre iD24 en lip et une paire de PS sur pied pour déboucher les premiers rangs des côtés.

Ca balance pas mal à Coutances aussi

On laisse balancer Jean-Marie car il tient la console d’accueil, une vénérable Vi6 Soundcraft toujours d’attaque, et de toute évidence il s’en sert très bien. Une balade dans la salle vide et gradinée en tubes dans sa partie arrière, prouve le bien fondé du travail de traitement dans le haut.

Jean-Marie derrière sa Vi6 complétée par pléthore de beaux périphériques analogiques et numériques.

Le temps de réverbération est acceptable et on dispose d’un rendu convaincant partout y compris à l’arrière, à une petite quarantaine de mètres du système. Uniquement les trois derniers rangs entre tulle et calage de la première M12, sont un peu ternes et manquent de SPL et vers la moitié du gradin, quelques rangs de sièges ont droit à quelques dB en plus de bas médium. Sans doute qu’en actif, il aurait été plus facile d’encore mieux lisser le tout.

Quoi qu’il en soit, à hauteur de console et dos aux premiers gradins, on apprécie la très belle phase du M12 et la qualité du guidage des guides d’onde Nexo avec une recomposition mono au cordeau. Les M ont beau se situer dans un segment abordable, aucune économie n’a été faite sur les transducteurs comme nous l’a confirmé Joseph Carcopino, le responsable de la R&D de Plailly. Et ça s’entend.

Cécile McLorin Salvant répète. Un régal pour les oreilles.

Le mix extrêmement naturel et respectueux de Jean-Marie dévoile le naturel de ces boîtes. L’aigu est un amour de douceur et de finesse et le médium est précis et présent mais sans une once d’agressivité. Le grave est plus discret, mais avec un piano voix qui répète tout en retenue, c’est assez inévitable.

Pourquoi se casser le dos alors qu’on peut les rouler ;0)

On aura l’occasion d’en avoir beaucoup plus quelques heures après avec le très joli set de la saxophoniste Sophie Alour, accompagnée pour l’occasion par des invités de grande classe dont Mohamed Abozekry au oud et en derniers Electro Deluxe qui clôtureront la journée avec leur légendaire patate dans cette même salle.

Chapeau aux équipes techniques qui arrivent avec une zénitude absolue et infiniment de courtoisie à faire balancer et passer dans de très bonnes conditions 4 artistes majeurs différents auxquels s’ajoutent les médias locaux et nationaux et leurs inévitables demandes. Certes on est loin des débuts du festival et un diner en compagnie de Jean-Marie au milieu des techniciens et artistes bruissants d’anecdotes sur les éditions passées en témoigne, il n’empêche qu’à Coutances, on sait mêler plaisir et rigueur.

Noir salle (enfin, presque)

Cécile McLorin Salvant, un show tout en dentelle et en complicité avec le public

Le public accède à la salle pour les concerts du soir, un public exigeant et connaisseur qui évoluera en fonction des artistes et des goûts, Coutances bruisse de mille performances huit jours durant et ce n’est pas le choix qui manque.

Sophie Alour partage la scène avec Mohamed Abozekry pour un moment aussi classieux qu’inclassable, la définition même du jazz avec un grand J.

Jean-Marie garde le cap et nous offre un super 83 dBA et 3-4 dB de plus en C qui est tout sauf frustrant avec un grave très précis. Les derniers titres à 87 montrent les capacités des M à bas niveau.

Quelques heures plus tard, la stratégie du sondier d’E2Lux sera au contraire de taquiner les 102 dBA et masquer les résonances du grave par la pression que génèrent les M12 et les M-SUB18.
Ca passe crème avec un bas médium bien rempli et gras, un haut toujours agréable et un vrai grave de concert même si un peu retenu, la preuve qu’un 12” ça peut taper aussi bien qu’une paire de 10” et descendre un poil plus.

Electro Deluxe sans Thomas Faure et ses autres cuivres « habituels » mais avec une pêche à faire tomber les pommes des Pommiers.

La neutralité de cette boîte ne se fait pas sur sa polyvalence. Confrontée à la douceur elle sait se faire câline et porter loin, face à un mix très dense et bien compressé, elle répond présent et ne paraît pas au bout de son potentiel malgré le nombre raisonnable déployé dans une salle pas si petite que ça et un fonctionnement en passif. Il est vrai que c’est derrière des 4X4, le genre d’ampli qu’il est difficile de prendre à défaut quand il faut délivrer.

D’autres informations sur :

 

Coemar finit sa mue Led avec les Fresnel Otello

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Coemar procède ces temps derniers à un changement radical dans ses gammes de projecteurs qui a démarré en 2014 avec les premières découpes LEDko.

ReLite

Au format du fameux Magis de De Sisti, le module Mini ReLite vise à renouveler les traditionnelles ampoules halogènes de 500 ou 650 W avec une consommation et une chaleur drastiquement réduites.

Ainsi, la mise au point des solutions de remplacement d’ampoules tungstènes standard connues sous la référence ReLite a connu un beau succès d’estime.
Disponibles maintenant aux formats de culot GX9.5, GY9.5, GY16 et G22, les nouveaux ReLite HD et Mini ReLite prendront la place des lampes halogène dans les PC et Fresnel conventionnels de 300, 500, 650, 1 000 ou 2 000 Watts.

Un exemple parlant avec l’installation d’un module ReLite dans un ST1 Arri. Un grand nombre de marques sont compatibles.

Disponibles en 3 200 K ou 5 600 K, ces modules peuvent également se piloter par les anciens gradateurs de façon linéaire de 30 % à 100 %.
Pour affiner le réglage d’intensité et bénéficier d’un contrôle DMX, les boîtiers ReLite Kit Led se brancheront simplement entre les lignes graduées de toute installation conventionnelle et les projecteurs équipés en ReLite.

LEDko

Le nouveau menu HD s’accompagne désormais de touches de fonctions rapides pour les tests et réglages.

Dernière évolution de la gamme de découpe LEDko, les Full Spectrum 6 couleurs passent en version HD. Le changement de software s’accompagne d’un nouveau menu avec un écran LCD tout récent pour ces découpes Led de 210 W.

Le système de mix de couleurs est toujours aussi précis avec une gestion en 20 bits des 6 couleurs complémentaires rouge, verte, bleue, blanc, lime et ambre, et une gestion de la température de couleur de 2 700 à 6 500 K.

Les couleurs obtenues grâce aux LEDko Full Spectrum sont d’une finesse remarquable, comme ici lors du dernier Salon Prolight+Sound.

Les courbes d’intensités 16 bits sont proposées au nombre de 4, toutes garanties flicker-free en préservant un IRC supérieur à 90.
Les utilisateurs apprécient également une gestion des couleurs en différents modes et la multitude d’accessoires disponibles, nez de zoom et optiques fixes de 5° à 90° ou autres accessoires studio, compatibles avec ceux déjà disponibles sur le marché.

Otello

Hormis les embases DMX, les Otello ont un look tout à fait standard, calibré pour les studios et les théâtres.

Le Fresnel Led Phantom, dévoilé fin 2018 en version zoom motorisé, est maintenant remplacé par la gamme Otello, des sources Fresnel déclinées directement des LEDko.

Ces projecteurs se séparent en deux types de sources, blanc variable ou module 6 couleurs.
– Le premier se nomme Otello 6 HD Variwhite et se présente en taille de lentille de 150 mm et en puissance de 200 W de led. Il couvre le spectre en blanc de 2 700 à 6 500 K avec un IRC maximal.
– Le deuxième est l’Otello 8 HD FullSpectrum, qui utilise une source rouge, vert, bleu, cyan, lime et ambre avec un IRC supérieur à 95. Plus grand, il utilise une lentille de 200 mm et une source de 300 W.

Tout comme les découpes LEDko, l’électronique HD, l’entrée DMX et le menu LCD permettent une gestion particulièrement fine en 16 et 20 bits, garantie flicker-free, avec de larges possibilités de contrôle des teintes ou de la température de couleur, inspirées par le travail en studio et en Opéra.

Disponible en différentes tailles et puissances, l’Otello reste d’une apparence et d’un poids modestes.

Dernière particularité, un zoom motorisé en DMX, avec lequel l’Otello peut faire varier son champ de projection de 10 à 83° (14° à 81° pour le Variwhite) tout en gardant une ergonomie standard avec sa lyre et ses volets d’obturation.

Toute la gamme Coemar est distribuée en France par la société Dimatec.

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Coemar

Chauvet Professional au festival de Glastonbury

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De la Pyramid Stage, où Tim Routledge a utilisé la rampe Colorado Solo Batten pour la performance de Stormzy, au charme de la scène Flying Bus, Chauvet Professional a inondé de couleurs vives et de lumières éclatantes la 36e édition du festival de Glastonbury.

@Timmsy

Les projecteurs Chauvet Professional ont éclairé certains des plus grands groupes et des attractions les plus populaires du festival. Sur la scène principale en forme de pyramide, un grand ensemble de rampes Colorado Solo Batten a permis de souligner l’architecture du décor et d’envoyer leurs flux de couleurs immersives.
A l’Unfairground, l’équipe de GLX Productions, dirigée par Glenn Gridley, directeur général et concepteur lumière, a utilisé toute une gamme de projecteurs Maverick. Sur la scène de Flying Bus, ils ont créé un effet rayonnant et irréel au moyen de 12 Maverick MK Pyxis, 12 Maverick MK1 Spot et trois Maverick MK1 Hybrid placés à l’intérieur du bus et dessous.

Les Maverick ont eu aussi un effet mutagène sur le Greenpeace Field du festival, où l’équipe de Bailes + Light s’est appuyée sur le Maverick Storm 1 Wash, spécifié IP65, pour créer une forêt de lumière respectueuse de l’environnement. A ce paysage extérieur sont venus s’ajouter des Colorado Solo Batten, Épix Strip IP, Colorado Panel Q40, Strike 1 et Strike P38 accompagnés de murs vidéo F4IP.

@Timmsy

Rob Sangwell et Simon Johnson de Fineline Lighting ont ajouté beaucoup de punch à la scène acoustique avec un système comprenant 16 Maverick MK3 Spot et 18 Maverick MK3 Wash. C’est la qualité des couleurs et la puissance lumineuse des Maverick qui ont décidé Fineline à les intégrer comme projecteurs de base de leurs projets pour Glastonbury.
Visiblement, les concepteurs lumière de passage partageaient cet enthousiasme. Lorsque Landon Bloss, directeur de l’éclairage du groupe de country The Mavericks, a vu pour la première fois fonctionner le Maverick MK3 Spot sur la scène acoustique, il pensait qu’il s’agissait de projecteurs à lampe, et n’avait pas imaginé un instant qu’ils pouvaient être à LED. Mais à Glastonbury, il est de tradition de provoquer de grandes surprises…

Plus d’infos sur le site Chauvet France

Le T1 de Robe éclaire ‘Aus LICHT’ au Holland Festival 2019

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Le service de l’éclairage du Dutch National Opera & Ballet a préconisé et installé cent quarante projecteurs asservis à LED Robe T1 Profile pour trois représentations de « aus LICHT » sous la direction de Pierre Audi dans le cadre du Festival de Hollande 2019.

Invasion – Explosion et adieux. ©Ruth & Martin Walz, Dutch National Opera

Chacune de ces représentations héroïques s’est déroulée sur trois jours consécutifs. Elles ont réjoui les amateurs de Karlheinz Stockhausen et les fans d’opéra avec 15 heures de musique par spectacles constitués d’extraits du cycle de sept opéras « Licht » du compositeur, qui s’est déroulé sur les 7 jours d’une semaine.
« Aus LICHT » est le fruit d’une collaboration entre l’Opéra national des Pays-Bas, le Holland Festival, le Conservatoire royal de La Haye et la Fondation Stockhausen. La musique de LICHT a été présentée dans une mise en espace de Pierre Audi, directeur de la création pour le DNO et le Festival.

La danse de Lucifer. ©Ruth & Martin Walz, Dutch National Opera

La conception des éclairages et des décors de Urs Schönebaum a été interprétée et réalisé par son responsable de la scène, de la vidéo et des éclairages, Pieter Huijgen, et son directeur/chef de l’éclairage, Cor van den Brink.
Spécialistes très expérimentés de la production d’opéra, Urs Schönebaum et Pierre Audi recommandaient une source de lumière silencieuse (moins de 33 dBA). Ils ont recherché ce qui était disponible sur le marché et ont sélectionné quatre projecteurs potentiels, dont le T1 Profile de Robe.

Puis ils ont procédé à une confrontation qui a été remportée par le T1, présenté par Kuno van Velzen de Controllux, le distributeur de Robe au Benelux. Outre le silence, les caractéristiques qui les ont impressionnés sur T1 Profile sont l’élégance du mélange de couleurs (beaucoup de couleurs très saturées étaient utilisées dans le spectacle) et l’intensité du blanc.

La procession des anges. ©Ruth & Martin Walz, Dutch National Opera

Ils ont également estimé que la plage de températures de couleur, comprise entre 2 700 et 8 000 K, était parfaite pour cette application. Le zoom et la précision des couteaux ont également influencé leur choix.
Toutes ces considérations répondaient aux exigences des concepteurs, explique Cor.

Les projecteurs ont été montés sur 24 ponts au plafond du Gashouder, une salle circulaire dotée d’une toiture métallique, située au centre de Westergasfabriek, un groupe d’usines à gaz qui alimentait jadis la banlieue ouest de la ville. Il a été restructuré en espace artistique, culturel et de loisirs.

« Aus LICHT » se déroulait sur trois scènes réparties autour de la salle, le public était assis au centre et l’orientation des sièges était modifiée pendant les pauses et les entractes. Une quatrième scène remplie d’écrans à LED constituait également un élément essentiel de la production technique.
Les projecteurs T1 couvraient l’ensemble de l’espace et étaient utilisés comme un projecteur de découpe. On ne les voyait bouger à aucun moment de la représentation qui se déroulait sur 5 ou 6 actes par jour et nécessitait une programmation intensive de l’éclairage.
En plus de satisfaire à tous les critères techniques, Pieter et Cor étaient ravis d’avoir recours à Robe pour la fiabilité des produits qu’ils connaissent bien, puisque le gril de l’Opéra comporte des Spiider WashBeam et des LEDWash 1200 et 300. Ils louent aussi fréquemment des projecteurs de la série DL7 pour des spectacles particuliers.

Le voyage de Michael autour de la terre. ©Ruth & Martin Walz, Dutch National Opera

Pour « Aus LICHT », les T1 provenaient de plusieurs sociétés de location. L’éclairage des neuf spectacles composant les trois représentations d’« Aus LICHT » a été programmé par Jasper Paternotte, Bart van Kooten, Michiel van den Heuvel et Sharon Huizinga.
Pour produire une œuvre de musique et d’imagination d’une telle force créative et d’une telle ampleur, le plus gros défi était le temps, avec seulement deux répétitions complètes pour chaque scène, une répétition générale pour l’ensemble de la pièce… puis un passage direct au premier spectacle.
Une expérience exceptionnelle totalement immersive pour cette œuvre originale et revigorante, saluée comme un panorama spectaculaire du chef-d’œuvre de Stockhausen et très applaudie par la critique. L’opéra national néerlandais était dirigé par Kathinka Pasveer et les costumes ont été conçus par Wojchiech Dziedzic.

À propos de LICHT et Aus LICHT
Licht est un cycle condensé de sept opéras sous-titré Die sieben Tage der Woche (Les sept jours de la semaine) composés entre 1977 et 2003 par l’allemand Karlheinz Stockhausen (1928-2007). Au total, il y a 29 heures de musique. Cette pièce explore les tensions et les subtilités liées aux différences de perception de la réalité.
Elle est centrée sur trois personnages principaux, Michael, Eve et Lucifer. Stockhausen avait des idées très claires au sujet de certains aspects de la production technique et de l’action théâtrale. La structure musicale du cycle repose sur trois mélodies ou formules contrapuntiques principales, chacune associée à l’un des personnages centraux.

Aus LICHT regroupe des passages principaux des sept opéras du cycle. Il présente l’ensemble de la palette des traitements expressifs de Stockhausen dans un périple de trois jours dans son univers musical. C’est la toute première fois qu’on pouvait entendre cette musique sous une forme intégrée et c’était un moment idéal pour se familiariser avec l’esprit d’un véritable visionnaire et l’un des sommets de l’histoire de la musique contemporaine.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Tim Routledge donne du glamour aux Spice Girls avec le Dalis

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Icônes de la pop des années 90, les Spice Girls ont entamé leur tournée d’été des stades « Spice Girls – 2019 Tour » en mai au Croke Park de Dublin. Comportant 13 dates, elle a culminé en juin au Stade de Wembley, transformant progressivement la nostalgie des années 1990 en émotion du XXIe siècle.

© timmsy

Pour adapter ce parfum presque vintage aux sensibilités modernes, une équipe de conception composée de fans complètement investis a été constituée par Lee Lodge, directeur de la création. Elle comprend le décorateur Jason Sherwood, le chorégraphe et scénographe Paul Roberts et le concepteur d’éclairage Tim Routledge, sous la direction artistique de Kate Moross, qui a réussi à créer un spectacle fusionnant théâtralité et musique live à l’échelle d’une tournée.

La rampe bain de pieds Dalis 862

Ardent défenseur des systèmes Robert Juliat Dalis, Routledge a étalé plus de cent rampes à leds Dalis 862 de 150 W, la version bain de pieds du projecteur.
« Nous avions deux priorités », dit-il. « D’abord, le spectacle devait être extraordinaire dès le début en plein jour, et, nous devions veiller à ce que les Spice Girls et leurs danseuses apparaissent séduisantes à tout moment en les éclairant de la plus belle façon possible. »

Le principal défi à relever résidait dans la scène principale de 30 m sur 11 m et le long proscenium de 41 m de diamètre qui pénètre de 34 m dans le public. « Seules des poursuites sont capables d’être performantes sur une telle surface », déclare Routledge.
La réponse a été apportée par 101 bains de pieds Dalis 862 déployés le long du bord incurvé de la scène principale et sur toute la longueur du podium.

PRG, le fournisseur du kit lumière, les a protégés dans des boîtiers étanches fabriqués spécialement à cet effet. « Pendant la tournée, il a beaucoup plu », confirme Routledge, « donc nous en avions absolument besoin et ils n’ont eu aucun effet négatif sur le faisceau. »

© timmsy

« Nous avons utilisé les Dalis pour faire en sorte que les Spice Girls et l’immense troupe de danse restent bien éclairées à tout moment », explique Routledge. « Le Dalis 862 est la version à blanc variable, couvrant toute la gamme du blanc chaud au blanc froid. Nous les avons donc fixés à une couleur de base correspondant à la lumière du jour et nous les avons utilisés tout le temps comme éclairage principal.
Ainsi, nous pouvions introduire une lumière douce parfaitement adaptée aux caméras et donner du relief aux visages alors que les poursuites les aplatissent. Cela nous a fourni l’éclairage glamour que nous recherchions et a ajouté une autre dimension aux Spice Girls, ce qui leur a vraiment permis d’exploser sur cette grande scène de stade. »

À certaines occasions, le rythme soutenu du spectacle pop cédait le pas à des moments de pure théâtralité où les rampes Dalis prenaient véritablement tout leur sens. « Dans Queer Tango, par exemple, nous avons éclairé les deux danseuses en n’utilisant que les Dalis et un peu d’éclairage à contre, c’était absolument magnifique », confirme Routledge. « Les Dalis ont fait un travail fantastique en détachant les artistes du fond. »

D’autres informations sur le site Robert Juliat

 

Luke Combs sonorisé par SES, en L-Acoustics

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Pour sa tournée des stades américains, Luke Combs, l’étoile montante de la musique country, est équipé en K1/K2 par Special Event Services (SES) qui configure facilement le système pour chaque spectacle avec les nouveaux outils Autosolver de Soundvision.

Special Event Services fournit le système L-Acoustics de la tournée. © 2019 David Bergman – www.DavidBergman.net

En deux petites années qui se sont écoulées depuis la sortie de son premier album, This One’s for You, Luke Combs a connu une ascension fulgurante de sa popularité, et se distingue comme étant le seul artiste dont les six premiers singles ont été classés numéro un au Country Airplay chart de Billboard.

Le natif de Caroline du Nord va démarrer la deuxième branche nord-américaine de sa tournée Beer Never Broke My Heart (« la bière ne m’a jamais brisé le cœur »), sonorisée avec le système K1/K2 de L-Acoustics par Special Event Services (SES).
Initialement prévue de mars à juillet, la première partie du circuit des arénas a rapidement affiché complet dans tous les sites, ce qui a amené le musicien à ajouter une nouvelle série de 29 dates en automne, de fin septembre à début décembre.

L’équipe audio de Beer Never Broke My Heart de Luke Combs à la régie façade (de gauche à droite) : Jeremy White, technicien audio/diffusion de SES, Jerry Slone, directeur de la production, Michael Zuehsow, ingénieur retours, Dan McLaughlin, coordinateur RF/technicien audio, Andrew Steelman, technicien audio principal de SES (remplaçant Joey Lefebvre), et Todd Lewis, ingénieur façade. © 2019 David Bergman – www.DavidBergman.net

« Lors de la préparation de mes budgets de production pour la tournée 2019, Michael Brammer de SES et moi-même avons discuté des choix pour le matériel de sonorisation », explique Jerry Slone, directeur de la production. « Quand j’ai découvert que le K1/K2 tiendrait dans notre budget, c’était une évidence !
Bien que je sois actuellement le responsable de la production de cette tournée, j’ai également passé de nombreuses années à travailler avec d’autres artistes en tant qu’ingénieur du son façade. Je connais donc très bien L-Acoustics, ce qui m’a facilité le choix du K1/K2 comme le système dont nous avions besoin et que nous avions envie d’avoir en tournée. »

L’ensemble du système de diffusion se compose d’une douzaine de K1 suspendus avec jusqu’à six K2 en downfill par côté, de 12 K2 supplémentaires par côté en outfill, plus quatre ARCS II en sidefill si nécessaire.
L’assise grave est fournie par une douzaine de KS28 mis en œuvre dans diverses configurations selon la géométrie de chaque site. Trois LA-RAK II, contenant chacun trois contrôleurs amplifiés LA12X, fournissent l’alimentation et le traitement aux enceintes K1 et KS28, tandis que trois LA-RAK contenant chacun trois LA8 contrôlent le reste du système.

Les grappes principales de la tournée sont composées de 12 K1 surmontant jusqu’à six enceintes K2 en downfill. © 2019 David Bergman – www.DavidBergman.net

Joe Lefebvre, technicien de SES, a piloté la conception du système pour chaque étape de la tournée à l’aide du logiciel de simulation 3D Soundvision.
« A chaque fois que c’était possible, j’ai préplanifié chaque spectacle avec les fichiers de données Soundvision de la salle auxquels j’avais accès, et Vic Wagner, ingénieur d’application tournées de L-Acoustics, a été d’un grand secours pour dénicher tous les plans de salle que je n’avais pas », dit-il.

« Les fichiers que j’avais m’ont donné une bonne idée de la manière dont j’aurais envie de déployer le système. Les nouveaux outils Autosolver de Soundvision sont vraiment utiles.
J’ai obtenu des résultats particulièrement intéressants avec les fonctions Autosplay et Autofilter, qui permettent d’avoir très rapidement une couverture uniforme de tout le public avec les grappes, sans avoir à faire trop de modifications. En particulier, les filtres FIR et AIR COMP facilitent le réglage de l’ensemble et permettent au système de balancer de l’énergie là où on en a besoin et de la minimiser là où on n’en veut pas. Même au plus loin des grappes, on peut encore fournir une transparence exceptionnelle et une expérience de concert à plein registre. »

Avec une console DiGiCo SD12 en façade et à un SD-Rack équipé de nouvelles cartes d’entrée à 32 bits, la fluidité du processus de configuration et de réglage du système acoustique se traduit de soirée en soirée par une excellente expérience de l’ingénieur façade, Todd Lewis.
« Durant la première partie de la tournée, nous avons entendu de nombreux commentaires positifs sur le son, dont ceux de la star de la country Mark Wills. Il m’a dit qu’il entendait tous les détails de chaque instrument, et qu’il pouvait fermer les yeux et savoir où se trouvait chaque musicien sur scène », se souvient Lewis. « Je ne pouvais pas espérer meilleur compliment ! »
« Avant de travailler pour Luke en 2016, j’étais avant tout un gars de festival et le responsable de production de The Orange Peel à Asheville, en Caroline du Nord », poursuit-il. « Je n’ai eu que peu de contact avec L-Acoustics avant d’atterrir dans certains des plus grands festivals comme celui de Stagecoach. Après avoir écouté le K1/K2, j’ai compris c’était le bon choix pour nous.

Jusqu’à présent, tous les stades de la tournée nord-américaine 2019 de Luke Combs sont complets. © 2019 David Bergman – www.DavidBergman.net

Le spectacle de Luke demande de la force, pas seulement du volume, mais la capacité de faire bouger réellement. Le niveau de pression acoustique n’est pas particulièrement élevé (102 dBA max) mais quand on y parvient, on entend des réactions du genre : « Je ne me souviens pas d’avoir assisté à un spectacle aussi agressif sur le plan physique ».
Quand j’ai entendu ce commentaire venant d’un technicien système, je ne suis pas sûr d’avoir tellement apprécié. Mais maintenant, je sais ce qu’il a voulu dire et je pense que c’était très positif.
Sur le plan logistique, Lefebvre souligne qu’il apprécie l’efficacité de l’accrochage et de la mobilité des K1/K2. « Nous avons un excellent rythme de travail et nous avons toujours notre système prêt en temps et en heure », dit-il. « C’est définitivement la sono la plus rapide à monter et démonter avec laquelle j’ai travaillé, environ une heure, voire moins, ce qui est très acceptable. »

Le directeur de la production de la tournée ajoute : « De plus, le système s’intègre très bien dans les camions, ainsi que dans les contraintes de temps et de budget. Le système L-Acoustics sonne merveilleusement, surtout dans les mains de SES, notre fournisseur de son et de notre équipe son, qui utilise tous les outils à sa disposition pour faire de chaque spectacle un succès. Jusqu’à présent, c’est une situation gagnant-gagnant, et nous sommes ravis de la reconduire lors de la prochaine partie de la tournée Beer Never Broke My Heart. »

Liste des étapes de la prochaine tournée Luke Combs disponible sur le site Luke Combs

Et d’autres informations sur le site L-Acoustics et sur le site de Special Event Services

 

Technicien de maintenance Bâtiment polyvalent

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Le Parc de l’événement, zone d’activité spécialisée dans les métiers de l’événementiel et de la communication, (Impact Événement, Axente, GL Event Live, Abaques, Artbox, Brandnewcoat, Levenly, Communic’action, Concept Événements…) recherche un technicien polyvalent pour effectuer les petits travaux de maintenance des locaux en électricité, plomberie, peinture…

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Braquage à l’italienne, signé De Sisti et Storaro

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Coup de génie et démesure. Maestro Vittorio Storaro, bientôt octogénaire, n’a toujours pas raccroché sa cellule de directeur photo. Celui qui a trusté les oscars de la photographie dans les années quatre-vingt, pour Apocalypse Now, Reds et Le Dernier Empereur alterne depuis entre recherche formelle sur l’éclairage et plateaux de cinéma.

La fratrie des ‘Muses of Light’, une collection de projecteurs Led pour le cinéma, en cours d’achèvement dans l’usine De Sisti

Auteur de la photographie

Sa réputation prend toute son envergure avec sa gamme de filtre Storaro du catalogue Rosco, ses livres et conférences sur la peinture et l’éclairage et sa collaboration avec le grand réalisateur Carlos Saura. Il retrouve avec Woody Allen cette envie constante d’évolution qui ne l’a jamais quitté. Convaincu tardivement par le numérique en 2016, le peintre de l’argentique s’est offert une signature inédite chez De Sisti en développant avec sa fille, architecte lumière, une gamme étonnante de projecteurs Leds pour le cinéma.

Les tout premiers essais furent réalisés en présence du Maestro Vittorio Storaro.

The Muses of Light

Le 4 juillet 2019, les prototypes des projecteurs Led ‘The Muses of Light’ furent révélés et utilisés pour la première fois sur le tournage du dernier film de Woody Allen, Rifkin’s Festival, tourné à San Sebastian.
Inspirés à Vittorio Storaro par les neuf muses, il a ajouté la déesse du cinéma aux neuf filles de Zeus, cette gamme de projecteurs vise à assurer pratiquement tous les types d’éclairage sur un tournage. Toutes basées sur un assemblage de diodes blanches à température de couleur variable, elles se déclinent en un large éventail de formes précédant leur fonction.

Spot Lights

Honneur à l’aînée avec Calliope, poétesse épique, dont le projecteur associé prend place dans un corps de PC autour d’une source Led unique de 600 watts.

5 muses aux faisceaux spot les plus serrés sont réunies dans la page de gauche de cette brochure encore confidentielle.

Avec une température de couleur variable de 2 800 K à 6 600 K, Calliope projette un faisceau ouvert à 60° produisant de puissantes ombres découpées, tel un HMI Goya plus traditionnel.
Amenée à s’amincir pour sa sortie officielle, la Calliope bénéficie des réglages propres à un PC et de 4 volets.

Melpomène, tout comme la majorité de ses sœurs, se base sur une figure géométrique spécifique pour répondre à différents besoins. Ici c’est un triangle produisant un fort faisceau serré de 11° grâce à la disposition de ses multiples leds.
Utilisée comme source incidente à propos dramatique, Melpomène utilise 640 Watts de leds blanches de température variable entre 2 800 K – 6 600 K pour projeter plus de 9 000 lux à 10 mètres.

Prévue comme un carré de leds, Tersicore dévore 1 280 W d’électricité pour alimenter ses 320 leds à blanc variable. Le puissant flux de Tersicore reste uniforme malgré son ouverture serrée à 17° idéal pour des arrivées de lumière franche dans le champ. Près de 10 000 lux sont envoyés à 10 mètres avec ce modèle de Spot light.

Version réduite de la muse précédente, la Clio est un rectangle moitié moins grand, dont les performances sont logiquement divisées par deux. Consommant 640 W, les 160 leds en blanc variable offrent quasiment 5 000 lux à 10 mètres. Elle reprend l’impact et l’ouverture réduite à 17° de la Tersicore, à laquelle elle s’associera naturellement.

Soft Lights

Polymnia est un projecteur pentagone à rayonnement diffus. Ses 280 Watts de leds, toujours blanc variable, provoquent un halo moyen de 25° pour des rattrapages ou des ponctuels feutrées. Avec quasiment 4 000 lux à 5 mètres, Polymnia se révèle dans les éclairages de proximité.

Tandis que les 5 muses d’ambiance ornent la page de droite.

Plus large, plus diffuse, Erato sert de source d’appoint hexagonale à large diffusion. Equipée de 360 W de leds, son angle de 38° assure une belle couverture d’ambiance pour les faibles distances.
Les 2 800 lux à 5 mètres de l’Erato la réservent aux éclairages tout en douceur.

Bâtie sur le même modèle, Euterpe prend place dans un support à 8 côtés à peine plus large. Cet octogone de lumière se repose sur 700 W de leds, au rayonnement très large. La lumière se propage doucement sur 60° de couverture, en procurant moins de 1 500 lux à 5 mètres, avec des ombres très fines.

Véritable foyer de lumière, Talia fait surgir 1 500 W de leds sur une très large zone de 80°. Son format Dodécagonal, à 12 arêtes, permet une illumination sans pratiquement d’ombres portées, avec une belle énergie de 3 000 lux à 5 mètres.

Urania est moulée dans un support semi-circulaire asymétrique. De taille réduite, elle est dédiée aux applications les plus proches ou à des éclairages spécifiques en utilisant une projection en demi-disque à 180° pour des lumières aux formes radiales.

Spot lights Aurea

Monstre solaire, Aurea, cette nouvelle muse du cinéma, est la plus radicale de la série.

Avec un large disque de leds, 2 400 W de puissance et un angle fermé à 11°, le faisceau frappe comme un soleil avec plus de 30 000 lux à 10 mètres.

Elle vient couronner avec panache cette gamme de projecteurs si particuliers.


Ce catalogue de luminaires imaginés par Vittorio Storaro et conçus par De Sisti est encore à l’état de développement, certes fonctionnel, mais loin d’être finalisé. Les projecteurs verront tous leurs tailles réduire dans les versions finales, et seront proposés avec une gamme d’accessoires propres au cinéma, Chiméra et autres.
Outre le respect dû à ce grand monsieur de la photographie, on ne peut être qu’en admiration devant sa vision d’artiste et sa rigueur scientifique intactes depuis plus de 50 ans.

Le tout premier teaser de cette série Storaro par De Sisti


Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site De Sisti

Kraftwerk à la Philharmonie. Ceci n’est pas un reportage

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La Philharmonie, l’oeuvre de Jean Nouvel. Belle dehors, acoustiquement somptueuse dedans.

Juste un hommage analogique et numérique, intemporel et wobulé, pour fêter Kraftwerk et leur remarquable show dans un drôle de Thermos en plein été qu’on appelle la Philharmonie. Peu ou pas de technique, mais 50 ans de plaisir et de musique. Non stop.

40 KSL & 8 KSL-SUB, un kit généreux et qui a donné pleine satisfaction. En revanche les D80 sont partis au McDo après le concert, ils n’ont pas eu grand chose à manger.

Si, tout de même, quelques mots sur une diffusion allemande maitrisée de bout en bout par d&b avec un déployement massif et immersif en Soundscape de KSL et SL-SUB, avec une corolle de T entourant le parterre peut être un peu trop haute et définitivement trop légère face à la redoutable modernité et efficacité du K.

Un petit bout d’une régie décidément très numérique, ici le mélangeur Waves. Comme ceci n’est pas un reportage, je ne ferai qu’un commentaire. Il est beau hein ?

On dit ça et en même temps comment faire dans une salle à la fois haute et ramassée dont on va reparler un peu plus loin.

Autre surprise, un mélangeur Waves LV1 sous la forme de 4 écrans et tout de même deux bancs de faders physiques, parce que le virtuel, ça va un peu ;0)

Kraftwerk, déjà 50 ans

Machine, machine, machine, machine, machine, machine, machine, machine, machiiiiine………

Kraftwerk, déjà 50 ans à faire comprendre qu’un oscillateur sentant bon le transistor chaud, placé en grand nombre et en de bonnes mains, peut apporter du plaisir, de l’art et autant d’émotion que 6 cordes tendues sur un manche. Ralph Hütter et ses trois acolytes fluoréscents nous ont offert un voyage techno pop aussi statique sur scène que réussi.

Tour de France et une pensée à Maxime Schmitt, un producteur français qui a « travaillé » Kraftwerk chez EMI et a avalé des kilomètres en deux roues avec eux.

Le secret ? Des titres en tube massif soutenus par une belle conversion immersive et illustrés par une 3D basée sur l’iconographie du groupe parfois facile mais d’une qualité et d’une résolution qui ont fait lever les mains de certains dans l’espoir de capturer une note faisant du radada au-dessus de nos têtes.

Allez, pour Tour de France nous avons eu quelques images d’archives. Il faut dire que la petite reine et Kraftwerk, c’est une vieille histoire d’amour.

Et ça marche

Le V, une très belle boite équilibrée et musicale, utilisée ici pour construire et descendre l’image sur scène et combler les premiers rangs.

La matrice DS100 donne un aperçu de ses possibilités. Le son est massif, précis et quand il bouge, il le fait sans le moindre artefact. Le design et le calage soignés tirent parfaitement vers le bas l’image sonore du système principal malgré l’angle entre ce dernier et le public. Une armada de V posée sur le nez de scène l’y aide.

Comme souvent, le groupe aurait pu aller plus loin et donner aux morceaux matière à créer, intéragir avec les images 3D et étonner encore plus. Certains titres explosent de beauté et remplissent l’espace, arrière compris, d’autres moins et le contraste fait comprendre à quel point le son peut continuer sa marche en avant, et en arrière, et sur les cotés…

@Ralph PH

Il est vrai qu’on n’en est qu’à la préhistoire du spectacle multicanal et immersif, et plus que la technique pure, la production de ces shows doit encore prendre la mesure des possibilités immenses qu’offrent les matrices qui fleurissent aux catalogues des différentes marques de diffusion, surtout en support des groupes où tout est à inventer sur scène pour créer l’événement, construire l’inoubliable.
Un bémol tout de même. Si le parterre est superbement bien servi, les balcons latéraux et arrière qui sont la raison d’être de la Philharmonie, le sont beaucoup moins. Les T étant tournés vers le parterre, il manque au public assis, une partie importante du show. On pense par exemple au titre Autobahn qui exploite à plein la corolle.

Un des côtés en T. Discret, presque invisible mais manquant de ressort face à un golgot comme le KSL. Plus loin dans l’alphabet de Backnang il y a la lettre Y…
La corolle arrière.

La salle parisienne est conçue pour enrouler les spectateurs autour d’un l’orchestre symphonique et rend une couverture électro-acoustique frontale et à la fois « immersive » impossible dès qu’on quitte le parterre. Espérons que les prochaines salles sortant de terre tiendront compte des besoins de la multidiffusion en forme comme en pré équipement facilitant le déploiement matériel.

Autobahn, une 3D et un rendu sonore immersif splendide.

Un gros travail en revanche a été fait sur le son de différents morceaux de Kraftwerk afin de combler le côté un peu maigre de certaines sonorités anciennes et apporter de la matière au système, en gommant les années séparant les titres. Mission accomplie. L’analogique reprend des couleurs et la vraie spatialisation le sort de sa relative monotonie et monophonie.

Une vue indiscrète de la spatialisation des sources volée avant le concert.

Les membres du groupe ont la main sur des filtres et font varier le rendu de quelques sonorités. Ralph Hütter en fait de même et se paie le luxe de parler et chanter afin de déclencher le fameux Vocoder Sennheiser VSM 201, désormais sans doute en DSP puisque l’unité hardware originale a été vendue en 1999…

Un mot enfin sur la Philharmonie dont on est tombé amoureux du rendu. Le lieu est beau et envoutant à l’usage. Jean Nouvel et les acousticiens qui ont conçu la grande salle de concert Pierre Boulez de 2400 places, lui ont donné une très grande polyvalence et surtout un TR d’une couleur et tessiture parfaite allant du grave, dense mais chutant vite, à l’aigu qui, ici encore, ne s’aventure ni trop haut, ni trop longtemps.

Boing, Boom Tschak

Le tout enveloppe, habille magnifiquement le son avec une décroissance certainement idéale en classique mais convenant tout aussi bien à la musique amplifiée.
Si on accepte cette réverbération unique en la complétant par quelques temps plus courts et quelques délais, on peut y jouer tranquillement. Le grave ne tourne pas et garde définition et attaque. Superbe.

La set list défile devant nos yeux et dans nos oreilles, imparable, comme les applaudissements nourris qui l’accompagnent. Le charme opère car tout est spectaculairement beau. On en oublie très vite notre métier, le son, les lumières, la vidéo, la salle et on se laisse emporter par le talent de Kraftwerk. Le terme est pompeux mais quand on aime, on ne compte pas. Va pour le « Gesamtkunstwerk (Oeuvre d’art totale) ».

Flamanville attendra, Kraftwerk le dit et le répète…

Un dernier mot. Comme ceci n’est pas un reportage, ce que vous voyez ne sont pas des photos, rien de plus que des instants volés avec un iPhone. Si vous le pouvez, allez voir ce show. La musique doit tant à Kraftwerk…

 

City Theatrical: le plein d’univers DMX ‘Made In Broadway’

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City Theatrical est une vieille dame respectueuse de la profession (plus de 30 ans d’existence dans le milieu de l’éclairage scénique US), mais, un peu comment la star de Hello Dolly, elle sait s’encanailler avec de nouvelles idées, et revenir dans le jeu de façon parfois inattendue.
A l’occasion de la mise à jour de la compatibilité du DMXcat avec le Multiverse, revenons en détail sur ce dernier lancé au dernier Prolight+Sound.

Le stand City Theatrical, Gary Vilardi (à gauche) et ses deux collègues, à l’assaut de la concurrence suédoise en Europe…

Ils nous avaient déjà fait le coup il y a quelques années avec le DMXcat, petit boîtier brillant et sans fil pour tester dans les deux directions un univers DMX en Bluetooth depuis votre téléphone. Mais si, rappelez-vous, SoundLightUp avait bien craqué pour cette version sans fil à la patte du regretté Espion de Robert Juliat, voici de quoi vous rafraîchir la mémoire avec ce lien.

Du coup, je demande au toujours très affable Gary Vilardi, Vice-Président chargé des ventes, « Wazzup Gary ! » dès mon arrivée sur son stand.

SoundLightUp : Bonjour Gary, en attendant le vrai lancement de votre concept Pathway qui se fait un peu attendre, quoi de vraiment neuf, et surtout disponible (sourires) ?

Gary Vilardi, Directeur Marketing chez City Theatrical : Tu as raison de revenir à la charge, le Pathway (système de pilotage lumière aussi bien pour le Live que pour l’installation, encore en cours de finition, mais prometteur, NDLR) « va » arriver, mais là, j’ai un vrai concept qui va faire bouger les lignes ! Il s’agit de la toute nouvelle version du Multiverse, le premier émetteur pouvant envoyer simultanément 10 univers DMX512 complets.

SLU : Je crois me rappeler que le ShoW Baby disposait déjà de 4 univers simultanés, s’agit-il d’une version « boostée » de ce beau bébé ?

Gary Vilardi nous présente les deux aspects, hardware avec un Multiverse, et software avec l’appli du DMXcat désormais compatible directement avec ce boîtier.

Gary Vilardi : Oui et non, car c’est déjà un boîtier plus imposant, mais on a bien sûr gardé la compatibilité avec le ShoW Baby, lequel d’ailleurs dans sa toute dernière version peut même envoyer simultanément 6 univers.
Le brevet sur lequel repose le Multiverse est issu de la cinquième génération de nos développements en matière de MDX sans fil, donc on commence à bien maîtriser le sujet… (sourires).

SLU : Comment se différencie et se caractérise ce système ?

Gary Vilardi : Tout d’abord, il fonctionne sur une gestion intelligente et en temps réel des « paquets » DMX : si rien ne se passe sur un univers DMX, ou que tous les canaux ne sont pas utilisés, on en profite pour économiser de l’énergie sur la transmission HF, on appelle ça l’Auto Dynamic Limited Burst et le MDMX.
Dans certains cas, comme à Broadway où pas mal de canaux peuvent être assez souvent inactifs ou moins nombreux sur un univers, ça joue beaucoup : costumes à base de rubans led, décors, découpes ou Fresnel avec peu de changements ou de fondus, etc.

SLU : Du coup, le système Multiverse, comme d’ailleurs les boîtiers ShoW Baby qui se sont succédé, ne sont aucunement compatibles avec les deux standards suédois les plus utilisés (en tout cas en Europe) que sont le CRMX de Lumen Radio et le W-DMX® de Wireless Solutions ?

Un exemple d’écran de l’application DMXcat désormais pleinement compatible directement sur un Smartphone avec le système Multiverse. Il communique ici en bidirectionnel avec un Multiverse et un Multiverse Node.

Gary Vilardi : Par définition, non ! (Rires) Mais pour les fabricants de projecteurs, nous fournissons le Multiverse Module, ultra-compact et qui peut s’intégrer dans toute machine.
Pour être très complet, précisons que ce système est bien sûr RDM, mais que nous avons aussi ajouté une « surcouche » de sécurisation appelée MRDM, pour filtrer sélectivement les infos RDM indésirables pour les projecteurs (parfois d’une génération précédente) que cela pourrait perturber.
Et pour ceux qui veulent juste un univers à un endroit précis, ils peuvent désormais passer par le Multiverse Node, que tu vois accroché ici en différents points de la structure du stand, il dispose de plusieurs de fixation pour ça.

SLU : On se rappelle que ce système avait reçu l’Award du « Best Debuting Product » fin 2018 au LDI, qu’apporte cette nouvelle version ?

Gary Vilardi : Nous l’avons optimisée pour l’Europe, car la partie en 900 MHz est surtout utile (et interdite en Europe, NDLR) aux U.S.A., et surtout on dispose désormais du pilotage intégral par l’application du DMXcat, ce qui en simplifie considérablement la gestion ! Plus besoin du boîtier DMXcat dans ce cas…

SLU : Ce n’est pas un peu dangereux d’ouvrir cet accès à distance en BlueTooth ? Il y a de plus en plus d’utilisateurs de DMXcat, on peut en redouter trop en simultané sur le même plateau, sans parler de plaisantins ou de malveillants ?

Gary Vilardi : Non, aucun risque, de multiples Multiverse peuvent coexister, et aussi plusieurs DMXcat, ou Smartphones équipés de l’appli. De toute façon, la fonction de ShoW Key Security verrouille totalement les accès de tel ou tel de ces appareils. Sur Broadway, on ne plaisante pas avec les imprévus, « The Show must go on ! » (rires)

Plus d’information sur le site City Theatrical

Giglam Electrise l’EMF avec plus de 200 MegaPointe

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L’EMF, la grand-messe électro du sud-est de la France, programmée en juillet à Port-Barcarès a été fournie en son et en lumière par Concept Group suivant le design et la scénographie de l’équipe Giglam : Clarisse Paravey, Andreas Monschauer et Vincent Rautureau.

© EMF Event Made In France.

De renommée internationale, l’EMF (Electrobeach Music Festival) offrait cette année une programmation éclectique, avec notamment Steve Aoki, Vladimir Cauchemar, David Guetta, Kungs, Kid Noize, Charlotte de Witte… répartie sur 3 scènes : la Mainstage à vocation EMD, la Technostage et la Hardstyle montées par Magnum.

© EMF Event Made In France.

Ce sont trois concepteurs de GiGlam qui ont réalisé la scénographie, et le design.
Clarisse Paravey (scénographe et architecte), Andreas Monschauer (Lighting Designer) et Vincent Rautureau (Stage Designer et CEO).

« Nous assurons la conception lumière et scénique de ce festival depuis maintenant 6 ans, précise Vincent Rautureau. C’est une belle histoire qui se réinvente à chaque édition avec tous les ans des contraintes que nous arrivons à respecter et à contourner.
Quand le design est défini, nous encodons en 3D un show vidéo pour chaque production qui sert d’étalonnage à la rédaction des appels d’offres auxquels les sociétés de prestation répondent».

En accueil lumière, on retrouve Andreas Monschauer, Cédric Davignon, Jonathan Martin. Sur la Mainstage, dans la gamme Robe, ils ont retenu 130 MegaPointe et 6 BMFL WashBeam. La Technostage utilise 70 MegaPointe, 70 Spiider et 2 BMFL Blade, et on retrouve sur la HardStyle, encore des MegaPointe et des LEDBeam 150. Les Spiider contrôlés en full pixel, ont produit de superbes effets graphiques même en plein jour et un faisceau très défini.

© EMF Event Made In France.

« En règle générale, nous sommes satisfaits de la fiabilité des projecteurs Robe, nous confie Vincent Rautureau. Ils résistent aux conditions difficiles, fortes températures, poussière et sable, que l’on peut rencontrer sur un festival de bord de mer dans le Sud. C’est rassurant de pouvoir compter sur nos machines… ».

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France