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Le château de Heidecksburg en vert Paladin d’Elation pour la St. Patrick

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La fête nationale irlandaise de la Saint Patrick célébrée le 17 mars est largement reconnue par les irlandais et célébrée dans monde entier. A Rudolstadt en Allemagne, le prestataire en évènementiel, LB-TEC a été commandité pour illuminer le fameux château d’Heidecksburg en vert, la couleur nationale de l’Irlande. Il a choisi d’utiliser le projecteur Paladin d’Elation.

©Tommy Pekruhl

LB-TEC qui a illuminé le palace pendant des années, a toujours utilisé un grand nombre de wash à LED. Les projecteurs étaient installés avec une protection relativement encombrante pour être protégés des intempéries. Cette solution était coûteuse et longue à mettre en place. Cette année, pour l’éclairage de la Saint Patrick, le prestataire a opté pour une solution plus pratique en investissant dans 8 projecteurs Paladins wash/blinder/strobe classés IP-65.
“Nous avons choisi le Paladin Elation car c’est un projecteur à l’épreuve des intempéries avec un haut niveau en sortie et une plage de zoom intéressante. Le ratio prix/performance était en plus très convaincant” nous explique Volker Schmidt, propriétaire d’LB-TEC. “Dans le futur, nous utiliserons ces appareils principalement pour des éclairages d’ambiance en extérieur, pour des effets scéniques et, comme dans le cas d’Heidecksburg, à grande distance.”

©Tommy Pekruhl

Le Paladin classé IP65 est un appareil hybride polyvalent recevant 24 Leds RGBW de 40W qui peut être utilisé en wash très brillantes lumineux, en strobe couleur, ou en blinder extrêmement puissant. Il possède un zoom motorisé de 6 à 32°. LB-TEC a été capable d’illuminer l’intégralité de la façade du château avec seulement huit appareils, la couvrant ainsi entièrement de vert.
Installer ces projecteurs et ajuster le zoom a pris seulement quelques minutes. Les Paladins ont été placé à environ 200 mètres de la façade et bien qu’elle n’ait été illuminée qu’en vert, soit seulement un quart de leur puissance mobilisée, le bâtiment était intensément imprégné de couleur.

Démo video du Paladin


Plus d’infos sur le site Best Audio & Lighting et sur le site Elation

 

7rental organise sa Welcome Day le 12 septembre 2018

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7rental, société de location de matériel audiovisuel et Evénementiel, organise une journée portes ouvertes le 12 septembre 2018 dans ses locaux de Fresnes-lès-Montauban près d’Arras.
Vous pourrez découvrir leur parc matériel, les locaux, les nouveautés de leurs partenaires, et participer aux activités de votre choix, prévues exclusivement pour l’événement : démonstrations, ateliers, shows lumière…

Différents intervenants de grandes marques seront présents pour vous présenter leurs nouveautés, comme  Freevox, L-Acoustics, Robe… Cette journée sera aussi l’occasion de rencontrer les équipes et d’échanger autour d’un petit-déjeuner et d’un barbecue le midi.

La liste des intervenants et le programme sont disponibles sur le site 7Rental. N’hésitez pas à le visiter régulièrement, les informations étant complétées au fur et à mesure.
C’est l’occasion pour vous de venir partager un moment de convivialité et de découvrir leur parc matériel, leurs locaux et leurs nouveautés.



Le Programme

  • De 9h à 10h : petit déjeuner d’accueil
  • De 10h à 12h30 : présentations des nouveautés, démonstrations…
  • De 12h30 à 14h : barbecue géant
  • De 14h à 18h : show lumière, ateliers, animations

Les intervenants

  • Freevox : présentation de la gamme Arkaos
  • L-Acoustics : présentation du P1 ;
  • Robe : présentation du MegaPointe, du Tarrantula, du LEDBeam 150, du Spiider et du RobotSpot

Si vous souhaitez participer à cette Journée Portes Ouvertes, :

– Inscrivez-vous sur le site 7rental rubrique Welcome Day 2018

– Et pour plus d’infos, n’hésitez pas à les contacter au 03 91 19 00 63

Rendez-vous le 12 septembre 2018, chez 7rental au Carrefour de l’Artois – Bâtiment 13 à Fresnes-lès-Montauban !


 

ISE déménagera à Barcelone en 2021

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Pour donner une chance à ce salon de grandir, Integrated Systems Events, producteur de l’exposition Integrated Systems Europe, annonce que l’édition 2021 se tiendra à Gran Via, au parc des expositions “Fira de Barcelona”, en Espagne, du 2 au 5 février. Ce nouveau site deviendra le lieu permanent du plus grand salon d’intégration audiovisuelle au monde.

La décision de déménager l’ISE fait suite à 18 mois d’études sur la viabilité de rester au RAI d’Amsterdam. Avec une croissance des exposants et des visiteurs proche de 10% par an, et une prévision de croissance du marché audiovisuel international de 5% par an jusqu’en 2021, il a été conclu qu’ISE allait dépasser la capacité de son site historique hollandais.
ISE 2018 a attiré 80 923 participants, dont 22 000 visitaient le salon pour la première fois tandis que 1 296 exposants ont rempli 53 000 m2 de surface dans 15 halls. ISE 2019 devrait encore dépasser ces chiffres record.

Mike Blackman, Managing Director Integrated Systems Events, précise : « Le RAI et Amsterdam nous ont fourni un site exceptionnel, ils ont été d’excellents partenaires et ont contribué au succès du salon. Mais la demande des exposants et l’augmentation continue du nombre de visiteurs nous ont montré que la surface disponible risquait de freiner le développement du salon. Malgré tous nos efforts, c’est une question qui ne pouvait pas trouver de solution en restant à Amsterdam.
« Nous avons mené une étude approfondie auprès des exposants et des visiteurs et visité de nombreux grands centres d’exposition en Europe avant de prendre cette décision importante. En annonçant notre déménagement dans l’un des sites les plus grands et les plus prestigieux d’Europe, nous pouvons désormais continuer à nous concentrer sur la création d’une expérience unique pour tous les visiteurs et planifier avec confiance le développement de l’ISE à long terme.
Dans le même temps, nous veillerons à ce que les deux prochaines éditions qui resteront au RAI d’Amsterdam soient les meilleures de son illustre histoire et un moyen approprié de conclure notre relation de 14 ans avec le lieu et la ville.  »

De plus amples informations sur le déménagement à Barcelone ont été révélées lors de cette conférence organisée à Barcelone le jeudi 19 juillet.

La Fira de Barcelona est l’un des espaces de congrès et de conférences les plus prestigieux d’Europe. Le complexe dispose de deux sites distincts et accueille chaque année 140 salons professionnels internationaux, avec plus de 30 000 exposants et plus de deux millions de visiteurs. Au total, il offre plus de 400.000 m² de surface et 14 halls.

Gran Via est l’un des sites les plus grands et les plus modernes d’Europe. Avec 8 halls d’exposition sur une surface de 200 000 m², il allie une architecture et une fonctionnalité exceptionnelles. Il facilite également l’accueil des visiteurs et offre des services et une logistique de pointe. Il est idéalement placé pour accéder à l’aéroport international via les transports en commun.

Les copropriétaires d’ISE, AVIXA et CEDIA, souhaitent souligner les avantages de la décision de déménager.

David Labuskes, PDG d’AVIXA, a commenté : « Notre réflexion pour arriver à cette décision a été motivée par notre désir de servir et de fournir de la valeur pour nos membres, participants et exposants à ISE. Nous pouvons mieux atteindre ces objectifs dans un lieu qui peut évoluer avec nous et continuer à refléter le marché dans lequel nous travaillons. Le succès continu d’ISE et la croissance prévue dans le secteur de l’audiovisuel nous ont amenés à prendre cette décision sans attendre pour assurer une transition en douceur.  »

Tabatha O’Connor, Présidente et PDG de CEDIA Global, a déclaré : « Le nouveau site n’est pas seulement un lieu à la pointe de la technologie pour notre salon, mais la ville de Barcelone est l’une des villes les plus animées et passionnantes d’Europe. C’est le choix parfait pour une exposition et une industrie en pleine croissance qui favorise la créativité et le commerce.  »


Fira est l’une des principales organisations de salons professionnels en Europe et est étroitement liée à la marque de Barcelone, une ville qui compte plus d’un siècle de tradition commerciale. Sa contribution économique annuelle à la ville de Barcelone et ses environs est estimée à plus de 2,6 milliards d’euros. Fira est un consortium composé de la Mairie de Barcelone, de la Generalitat Catalane et de la Chambre de Commerce de Barcelone, qui associe propriété publique et gestion d’entreprise autonome.

Les éditions 2019 et 2020 de l’ISE qui se dérouleront au RAI Amsterdam, devraient être les plus importantes et les plus réussies de ses 16 ans d’histoire.

D’autres informations sur le site ISE

 

La RCF HDL 6-A diffuse une œuvre multicanale au Sage Gateshead

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Une vue du Sage Gateshead depuis la rivière Tyne qui traverse la ville de Newcastle.

Un des déploiements les plus originaux de la HDL 6-A, la petite tête amplifiée de l’italien RCF, est sans conteste celui qui a vu 40 exemplaires de ce modèle être accrochés au Sage Gateshead, une salle de spectacle anglaise de Newcastle au nord de l’Angleterre, dans le cadre du The Great Exhibition of the North.

L’installation de ces 40 enceintes a été pensée et exécutée avec soin par Nitelites, partenaire de la marque transalpine au Royaume Uni, afin de suivre parfaitement les formes circulaires de la magnifique verrière du bâtiment. Le but de ce déploiement est de reproduire de la meilleure des façons l’œuvre sonore commandée au sculpteur sonore de Sheffield, Mark Fell et appelée Protomusic #1.

Une moitié des HDL 6-A, les petits rectangles noirs qu’on devine sur les cadres des vitrages.

L’installation n’a pris que 3 jours et a nécessité la création d’étriers de fixation sur mesure, usinés dans les ateliers de Nitelites afin que chaque tête puisse être intégrée dans le décor tout en ayant l’angle horizontal et vertical optimal.
L’œuvre sonore de Mark Fell consiste en une compilation de trois heures de sons naturels repiqués durant une période de deux mois sur 60 instruments traditionnels du monde entier joués par la Royal Northern Sinfonia ainsi que par des musiciens amateurs et indépendants. Cette œuvre dépeint le nord de l’Angleterre.

Un montage précis et discret de chaque HDL 6-A

La Sage Gateshead entretient des relations étroites avec RCF dans la mesure où Nitelites a déjà installé dans les deux salles principales, des systèmes de la marque italienne. Ce complexe est désormais entièrement basé sur des enceintes RCF.

L’œuvre immersive est jouée grâce à un algorithme non répétitif et à faible volume entre 10 heures et 21 heures, chaque enceintes recevant un signal différent. A la fin de cette exhibition sonore, une partie des HDL 6-A vont retrouver le dépôt de Nitelites, mais le reste va être réemployé pour d’autres tâches par les gestionnaires techniques du Sage Gateshead comme nous l’explique son régisseur général Clair Willis :
« Nous accueillons dans nos petites salles des événements de différente nature et ce système ne recueille que des critiques positives. C’est partant de cette constatation que j’ai suggéré d’employer RCF pour l’œuvre de Mark Fell. Cette dernière a été choisie par l’équipe de programmation en vue d’apporter une expérience immersive. »

Le manageur produit de Nitelite Ed Gamble ajoute : « Pour convaincre Mark quant à la qualité de la HDL 6-A, nous lui en avons envoyé une afin qu’il l’essaye. »

La suite nous est racontée par Mark lui-même : « 15 minutes après avoir raccordé l’enceinte dans mon studio et joué avec quelques sons, j’ai compris qu’il s’agissait exactement du produit dont j’avais besoin. J’ai ensuite été sur site au Sage Gateshead et connaissant désormais le rendu et la polaire de l’enceinte, j’ai pu me rendre compte de la difficulté que représente cet espace à sonoriser avec ses multiples surfaces réfléchissantes avec lesquelles il est totalement impossible de se battre. C’est évident que ce projet demandait beaucoup de savoir-faire et d’imagination, y compris et surtout dans le choix de l’enceinte idéale. »

Comme souvent, son nom dit son pédigrée. Deux woofers de 6’’, un moteur de 1,7’’, filtrage FIR, bi-amplification, pour un total de 1400 W et un SPL Max de 131 dB.

Le résultat final a dépassé ses souhaits et ses attentes : « La HDL 6-A a offert un niveau inédit de contrôle, un rendu fidèle et tout en détail. Ceci m’a donné l’opportunité de me servir de cet espace avec beaucoup de précision au lieu de me battre contre lui et certains de ses défauts ont pu être exploités en phase créative.
En conclusion j’ai été enchanté par le résultat obtenu. Les équipes de Nitelites ont réalisé un travail méticuleux et parfaitement dans les temps et j’ai trouvé ces enceintes impressionnantes dans leur rendu »

Parlant d’un point de vue de l’intégration du système sonore, il ajoute : ”Vu d’en bas, le système est totalement intégré dans le bâtiment, un boulot de grande qualité. Les prestataires et autres intégrateurs ont parfois une approche du câblage assez peu esthétique ce qui n’est absolument pas le cas ici. »

Un montage un peu déformé mais montrant le quasi ensemble du déploiement sonore.

Ed Gamble qui a géré ce projet pour le compte de Nitelites, a précisé que la directivité de 100° x 10° était parfaite pour ce projet en concentrant le son direct sur l’audience. « La polaire très précise de la HDL 6-A a permis un raccordement inaudible de boîte en boîte tout au long du hall.
Un autre avantage de cette tête est la taille et son poids, tous deux incroyablement petits. » Mark Fell a aussi développé une app iPhone et Android permettant au public d’interagir avec lui en lui faisant parvenir automatiquement le fruit de leur expérience sonore et visuelle, plus du texte, sur son propre serveur.

Mark conclut par ces mots : « Je suis très content de ce travail. J’ai collaboré pour la première fois avec un grand nombre de musiciens qui ont beaucoup apporté à l’ensemble.
Sans aucun doute les HDL 6-A ont elles aussi contribué à cette réussite avec une fidélité qui faisait partie de mes vœux. J’adore par-dessus tout la précision de reproduction des détails, et c’est exactement ce que délivrent ces enceintes. »

The Great Exhibition of the North est produit par le NewcastleGateshead Initiative et durera jusqu’au 9 septembre 2018.

D’autres information sur le site RCF et sur le site Nitelites

 

Pour le Projet Hyperion, Spotlight invoque le dieu Soleil

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Le cahier des charges de la nouvelle série Hyperion

Spotlight a invoqué les astres et surtout les leds, pour renouveler sa gamme de projecteurs traditionnels. Un soir d’Italie, au cœur de l’atelier, a germé l’idée de trois costumes de lumière. Deux viennent de faire leur apparition officielle à quelques semaines d’écart.
Les Fresnel et Profile Hyperion sont taillés sur des leds nouvelle génération, en six couleurs, protégées par un plastron d’aspect assez conventionnel, à l’extérieur tout du moins.

A l’intérieur tout a changé

D’abord la source. Ici c‘est une led hexacolor de 300 W. Du rouge, du vert, du bleu, de l’ambre, du cyan et du lime, autrement dit l’association parfaite pour recréer toutes les nuances possibles, sans aucun accroc dans le spectre visible.
Parlons température de couleur. Les six couleurs précédentes y participent également. La maille part de 2500 K à 8000 K, tout en maintenant un IRC entre 94 et 97. C’est cousu très fin. L’efficacité maintenant. On peut s’attendre, avec 300 W de consommation, à n’avoir que 50 W utilisés par chaque composante de couleur.

Les larges ouvertures sur le dessus permettent une circulation d’air optimale à l’intérieur du projecteur.

Logique, mais un peu frustrant lorsque l’on veut une teinte pure, ou un simple mélange, avec du punch. C’est là qu’intervient le Colorbooster de l’Hyperion. Dans ce cas de figure, la puissance totale est réaffectée en partie sur les seules leds utilisées.
Les seules limitations sont données par les capteurs de température et consommation qui analysent en temps réels ces données pour protéger les matrices de leds. Très malin.

À l’inverse, il y a des cas de figure où la canicule règne autour des projecteurs. L’aération naturelle obtenue par le double corps et les larges évents peut se révéler insuffisante. Deux cas de figure sont prévus : Dans un premier temps le ventilateur interne s’enclenche et régule la température sans modifier la puissance de sortie ; on perd simplement le quasi-silence de fonctionnement.

Si cela ne suffit pas, dans les cas extrêmes, la puissance est réduite de quelques pourcents pour rester dans la zone de travail des leds. Tout est sous contrôle, sans aucun risque pour les leds, qui par nature sont exposées à une détérioration fatale en cas d’échauffement du circuit électronique.


Le Fresnel Hyperion en émulation tungstène

Venons-en à la coupe des nouveaux projecteurs qui reste classique, dans la continuité industrielle, sombre bardée de gris, en beaucoup moins austère. Angles arrondis, poignées de serrage en plastique noir, large lentille, ventilation apparente sur tout le dos et construction efficace en sont les points clé. Avantage supplémentaire, l’accès aux lentilles pour le nettoyage ou la maintenance se fait en un tour de main, en dévissant la partie arrière.

Un des modes de fonctionnement DMX, le full color RGBACL en 8 bits de précision.

Et à l’usage ? Cela monte d’un cran.

Les courbes d’intensité sont lissées en 16 bits, y compris dans les tout premiers pourcentages, pour un démarrage en douceur.
C’est encore plus prégnant en émulation tungstène, avec la reproduction spécifique du dimmer et de l’inertie d’une lampe halogène. Enfin un paramètre « Amber Shift » agit sur la teinte pour qu’elle se rapproche aussi d’un projecteur traditionnel.

Bien sûr, toute la série Hyperion possède un réglage de fréquence pour éviter le flickering ; la possibilité de faire varier la vitesse de ventilation, tout comme un contrôle stand alone, master/slave ou DMX – RDM avec sept différents modes.


En attendant le PC et une éventuelle poursuite, voici déjà les caractéristiques du Fresnel et de la découpe.

Le Fresnel Hyperion 6 couleurs, appelé par son étiquette technique : F300-6C.

Hyperion Fresnel Led 300 Watts : Ce Fresnel se remarque par sa large lentille de 200 mm, à l’avant d’un projecteur compact et léger (moins de 9 kg). Son zoom se retouche de 12,5° à 43°.

Trois versions coexistent :

– Le premier, présenté au Prolight+Sound, avec le fameux tissu led 6 couleurs décrit ci-dessus.
– Le deuxième en leds « Pure White » de 300 W, 3200 K ou 5600 K, destiné à remplacer les halogènes 2 kW, avec un CRI de 95.
– Un troisième bientôt, prévu en blanc variable.

Le premier prototype de la découpe Led Hyperion

Hyperion Profile Led 300 W : 

Dévoilé au salon de Rimini début mai, ce projecteur comporte bien évidemment le même moteur de led 6 couleurs, inséré dans une découpe compacte à deux objectifs interchangeables : 15°-30° et 25°-50°. D’autres focales disponibles sur le marché seront compatibles.


Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Spotlight

 

La nouvelle lyre spot Led SGM G-7 atteint l’IP 66

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Peter Johansen Président de SGM, sur son stand à Prolight+Sound avec la G7 Spot, compacte, légère et IP66. A droite, on aperçoit le G4 Wash équipé de ses volets motorisés.

C’est devant un mur 100 % Led, que nous retrouvons Peter Johansen, Président de SGM, qui en personne nous présente les nouveautés 2018. (Les lunettes de soleil étaient vivement conseillées et distribuées !)

Le nouveau spot G-7 et son design particulièrement réussi.

Quoi de mieux comme entrée en matière qu’une nouvelle lyre spot IP 66, équipée d’un moteur de leds blanches de 350 W !

Bienvenue au G-7 Spot, un beau bébé de seulement 25 kg au design franchement réussi.
Sous des dimensions compactes se cachent un zoom de 6 à 48°, une trichromie soustractive CMY aidée par une roue de 9 couleurs, deux roues de gobos dont une rotative, prisme, iris, frost linéaire…
SGM nous annonce un flux de 14 300 lumens. Nous remarquons l’effort apporté à la manutention de l’appareil facilitée par 4 très larges poignées.

La machine suivante, baptisée G-4 Wash Motorized Barndoors est une petite lyre wash à leds équipée de 4 volets motorisés pilotables bien évidemment en DMX, y compris la rotation de l’ensemble des volets.

Les volets ainsi que leur rotation en action sur le G-4 Wash Motorized Barndoors.

Cette machine compacte utilise une source RGBA + mint, capable de 7 000 lumens avec un IRC de 92. Le projecteur tout léger (12 kg) utilise un zoom de très grande étendue 9 – 76°.
Peter Johansen nous explique que le module de volets peut être adapté au G4 classique moyennant le changement de lentille. Elle est principalement destinée aux studios TV ou théâtres.

Attardons-nous quelques instants devant le P6.
Reprenant le look de la série P, ce projecteur transpire la polyvalence : wash, strobe, flood, matrice de segments ou encore blinder. Equipé de 24 sources led RGBW de 24 W et collimateur de 10°, il promet un flux de 19 000 lumens.

Deux filtres diffuseurs portent l’angle de diffusion à 18° ou 47°. Magnétisés, ils s’adaptent en un clin d’œil à la sortie du projecteur. Six segments sont contrôlables indépendamment pour diffuser des effets graphiques. On retrouve ici aussi un indice IP 66 et un contrôle en DMX-RDM avec ou sans fil grâce au récepteur LumenRadio intégré.

Un certain air de famille pour le nouveau P6 équipé de 24 sources led.

Plus d’informations sur le site Sonoss et sur le site SGM

Les GSL de d&b se sont frottés à Muse, et réciproquement

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Depuis 16 ans, Marc Carolan est le mixeur de Muse. Lors du passage du groupe en Australie, JPJ Audio a mis à disposition de la tournée son nouveau système GSL, une première pour Marc qui n’avait pas encore eu la possibilité de travailler avec.

« Au début de cette branche de tournée mondiale, nous avons joué à 360° en utilisant en fonction des besoins, un mélange entre la série J et V » nous dit Marc. « Déployer le GSL a été un plaisir. Bien sûr quand on se sert de quelque chose pour la première fois, cela met les sens aux aguets, mais étant un produit d&b, je n’ai vraiment pas été inquiet.
J’avais eu la chance d’écouter le GSL lors d’un autre show donc je savais que tout allait bien se passer d’autant que je connais suffisamment Bruce Johnston de JPJ Audio pour savoir qu’il ne m’aurait jamais mis dans l’embarras ! »

Marc Carolan face à son XL4 et ses racks de goodies analogiques old school.

Sans perdre de vue le fait que la série J a été développée en une dizaine d’années, Marc a été surpris par cette première écoute du GSL et par le potentiel d’évolution de cette boîte. Le détail et l’analyse de cette enceinte sont remarquables.

« Je mixe sur une XL4 Midas complétée par une Pro2 qui gère mes automations et, insidieusement, les techniques mises en œuvre dans le GSL, rendent mon choix de partir en analogique encore plus pertinent puisque la qualité supérieure de la XL4, s’entend fort et clair, » ajoute Marc.
« Le contrôle du bas du spectre est incroyable et la quasi absence de tout son à l’arrière des boîtes, rend ce système indispensable en plein air. Je suis enfin ravi que le GSL ne repose pas sur une dose massive de traitements DSP qui, selon moi, ajoutent de la couleur au son et finissent par l’abîmer et fatiguer l’oreille en cas d’abus. »

« D’un point de vue du rendu, c’est un grand pas en avant et l’on n’en est encore qu’aux balbutiements de ce que le GSL pourra faire dans le futur. » Lors des shows de Sidney et Melbourne, le GSL a été employé comme système principal épaulé sur les côtés par du J et dans le bas du spectre par des SL-Sub. Marc a remarqué que la puissance de projection du grave des têtes GSL a rendu superflue l’accroche des subs.

« Nous avons joué avec un ensemble de subs très en retrait de ce que nous avons l’habitude de déployer pour bénéficier d’un tel impact, » conclut-il. « C’est encore un gros point positif de ce système, il va permettre d’alléger les accroches et au fur et à mesure que les techniciens se l’approprieront, je suis certain que même la taille des lignes va diminuer. »

D’autres informations sur le site d&b

L’été du Plug-In Collective sera show avec Eventide

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L’offre du Plug-In Collective de Focusrite qui court du 5 juillet au 6 septembre 2018 va faire des heureux. D’abord vous pourrez recevoir gratuitement votre copie d’EQuivocate, ensuite vous bénéficierez de 50% de remise sur le remarquable pack Elevate Mastering d’Eventide et Newfangled Audio.

Parfaits pour le mixage et le mastering, les filtres « auditifs » d’EQuivocate modélisent l’oreille humaine et disposent de la fonctionnalité incroyablement puissante de « matching » de l’égaliseur. Simple à utiliser, EQuivocate emploie 26 bandes qui, en excitant une zone différente de votre oreille interne, rendant toute combinaison de réglages aussi naturelle que possible. En combinant cela avec une forme de filtre à phase linéaire qui réduit le pré-écho, EQuivocate devient un égaliseur au rendu aussi fin qu’efficace.

En vidéo, une balade dans EQuivocate. En anglais. Saisissant.


Le bundle Elevate Mastering inclut les plug-ins Elevate, EQuivocate, Punctuate l’enhancer de transitoires adaptatif et Saturate, le clipper spectral. Le limiteur multibande Elevate est unique. L’égaliseur intra-auriculaire et l’« optimiseur » audio puissant augmentent le volume de votre mix tout en conservant et en améliorant la perception de dynamique.

Il utilise une technologie intelligente et adaptative qui répond en temps réel à la musique afin de créer non seulement le plus fort, mais surtout le meilleur mastering possible.
Les utilisateurs et nouveaux acquéreurs d’interfaces Focusrite peuvent accéder automatiquement à cette offre logicielle en se connectant à leur compte sur le site de la marque.

Et d’autres informations sur le site Algam

 

360° de son Nexo au US Bank Stadium de Minneapolis

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Le STM bien épaulé par son petit free GEO S12 de Nexo, vient de réussir un exploit à 360° au sein de l’un des plus grands stades américains de la NFL, le US Bank Stadium, lors d’une cérémonie religieuse devant 50 000 fidèles, accueillant des stars telles que LeCrae et Hillsong. Le prestataire était Reach Communications.

Sorti de terre en 2013, le US Bank Stadium est déjà réputé pour son acoustique difficile mais aussi pour être l’un des lieux accueillant les plus grandes tournées internationales, inutile de dire que ce déploiement d’enceintes Nexo a été observé avec la plus grande attention !
Le système déployé à 360° comprenait en principal, renfort latéral face, latéral coté et rappels, du STM. Pour l’arrière-scène, le choix s’est porté sur des S12. Les renforts de proximité ont bénéficié de M10. Pour les subs, le choix a été fait d’associer des S118 accrochés et posés et des RS18 cardioïdes posés.

Très bien visibles de gauche à droite, les 18 M28, les 15 M46/B112 et pour les plus observateurs, semblant être accrochés en dessous de cette ligne, les 12 GEO S12 de jardin.

Dan Brown de Reach Communication, avec l’assistance sur site du spécialiste du support technique Nexo Val Gilbert et de Preston Gray de Yamaha Commercial Audio, a dû faire son design en tenant compte de problématiques de charge spécifiques à ce stade.

Une ligne constituée de 15x M46/B112 prolongés par 2x M28 prête à monter.

Le système principal est constitué de 15x M46/B112 par côté. Même déploiement pour le renfort latéral face, avec en bas de ces 4 lignes, 2x M28 en renfort de proximité.
Deux lignes de 8x S118 ont été prévues pour pousser du grave au lointain. Au sol, deux ensembles de 8x S118 en montage omni et de 12x RS18 en mode cardio, ont complété par côté, la construction d’un bas du spectre solide.

2 lignes de 12 x GEO S12 ont eu la lourde tâche de couvrir les gradins arrière, ce qui a été parfaitement réussi et ont raccordé parfaitement avec les deux lignes de 18x M28 qui étaient en charge des spectateurs trois quart arrière de la scène.
L’ensemble du système a été amplifié par 62 x NX4x4 reliés en Dante et secourus en analogique. Le contrôle, égalisation, mise en phase et matriçage a été effectué au travers de 1 x LAKE LM26 et 3 x LM44.

Une vue de l’immense parterre avec les deux délais en M28 sur des tours haubanées du fait de leur hauteur.

« Le système a largement dépassé nos attentes, » précise Val Gilbert, « et malgré un fonctionnement adossé aux limiteurs, personne n’a pu reprocher un quelconque manque de dynamique. Les mixeurs ont été globalement satisfaits. Le SPL a atteint 120 dBA en crête à la régie. En tenant compte de la difficulté à faire sonner cet espace, le rendu a été très bon. »
Preston Gray de Yamaha Commercial Audio a ajouté être : « agréablement surpris par l’uniformité de la couverture obtenue en rapport au nombre de boîtes relativement faible mises en œuvre dans un des plus grands stades NFL américains. Cela prouve, s’il en est, de la puissance et de la qualité de la polaire de la série STM qui est parvenue à atteindre des crêtes de 120dBA et 131dBC à la régie sur un sonomètre calibré NTI XL2. »

Une vue du plateau depuis la régie.

Système :

  • Principal: 15x M46/B112 + 2x M28 par côté
  • Renfort latéral face: 15x M46/B112 + 2x M28s par côté
  • Latéral arrière: 18 M28 par côté
  • Arrière : 12x S12 par côté
  • Subs en accroche : 8x S118 par côté
  • Subs au sol : 12x RS18 (Cardioïde) et 8x S118 (Omni) par côté
  • Renforts premiers rangs : GEO M1012
  • Délais : 15x M28 par côté
  • Drive : Lake LM44 et LM26 via Dante

Pour plus d’infos visitez le site Yamaha Pro Audio et le site Reach Com

 

Ayrton Ghibli. Vers le standard du spot/découpe à leds

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Présenté et sorti en 2017 le Ghibli a fait son entrée dans les parcs début 2018. Cet asservi très compact, dont la source blanche à leds de 600 W génère un puissant faisceau permettant des effets de spot et de couteaux, est en passe de devenir un des standards du genre.

Une machine ultra-compacte

Le Ghibli est une machine dont la conception tourne autour d’un maître mot : Compact !

Tous les éléments qui le constituent ont été pensés pour obtenir une machine élégante et de taille réduite. Chaque volume qui a pu être gagné a été profondément réfléchi jusque dans le moindre détail. Très joli esthétiquement ce Ghibli…

Le design reste classique, fin et élégant. Il semble d’ailleurs qu’Ayrton ait justement choisi de faire très attention au design, avec la préoccupation du minimum de visserie apparente pour une finition impeccable.
Le poids de la machine, 35,6 kg, est bien optimisé pour un projecteur Led de cette puissance, aux multiples fonctions.

Un faisceau bien sympathique !

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Le Ghibli fait honneur à Ayrton par la luminosité et la régularité de son faisceau. Notre mesure de flux de 20 000 lumens pour un angle de 20° est plus que satisfaisante sur un spot aussi compact. Aucun compromis en matière de lumière ! Le faisceau est propre et limpide, ultra-homogène, que du bonheur. Il est très malléable et peut être zoomé de 7° à 56°. Le zoom est très rapide et précis.

Le zoom

A force de tester des machines de ces gammes, on en oublierait presque que son amplitude est impressionnante ! Pour info, le faisceau grand ouvert du Ghibli, à 5 mètres, s’étale sur 5,4 mètres. Rien que ça… De quoi se rendre compte de la polyvalence de l’instrument dans toutes les conditions.

Trichromie + CTO + roue de couleur

Ce projecteur à source blanche dispose d’une trichromie CMY constituée d’un ensemble de drapeaux dichroïques dont l’entrée dans le faisceau est tramée et découpée en courbe. Les trois couleurs primaires sont complétées par un quatrième jeu de drapeaux CTO.

La trichromie est belle et équilibrée, même si les teintes vertes sont assez peu lumineuses (classique sur ce type d’engin), elles sont tout de même très exploitables. Il est à noter que toutes les teintes qui absorbent de la lumière de façon habituelle sur une trichromie soustractive, se voient compensées par une vraie belle verrerie en full teinte sur la roue de couleurs complémentaires.

La trichromie CMY + CTO

Vous pouvez ainsi retrouver un magnifique vert pétant, un rouge ultra-profond, un orangé acidulé ou un bleu foncé très dense sur cette roue de couleurs. Cette roue comporte 7 emplacements occupés par des couleurs saturées et un filtre rehausseur de CRI. Ce dernier permet de passer d’un CRI de 75, que dispense en natif la machine, à un CRI de 90.
Les filtres sont trapézoïdaux, avec des coins arrondis. Ils sont clipsés donc extractibles très facilement pour un remplacement éventuel ou de la maintenance. On peut travailler la plupart des teintes excepté le congo-blue ultra UV qu’aucune source Led blanche ne peut générer à l’égal des puissantes HMI /MSR et consorts…
Si le faisceau est coloré de façon très homogène, on note qu’à certains angles de zoom, notamment en serrant le faisceau, on peut distinguer dans la volumétrie de celui-ci, sur le premier mètre de sa sortie, une légère apparition des couleurs employées pour la teinte sur la périphérie du faisceau.

Gobos et effets graphiques

Ghibli possède deux roues de gobos, une de 8 gobos fixes, et une de 7 gobos tournants indexables, tous en verre et de même diamètre. D’origine, un gobo est coloré. Il s’agit d’un cône découpé en secteurs, qui comporte des éléments jaunes pouvant jouer en mélange avec la couleur du faisceau pour une grande diversité d’effets.

Les gobos tournants

Une roue d’animation vient générer des stries horizontales dont on peut régler l’introduction et le défilement dans le faisceau. On peut cependant regretter un manque de netteté à 5 mètres, le positionnement de cette roue d’animation dans le chemin optique ayant été optimisé pour une projection un poil plus lointaine compte tenu de la puissance lumineuse du projecteur destiné à se produire dans les grandes salles.

Les gobos sont bien étudiés et permettent aussi bien de la projection graphique que des effets volumétriques dans le brouillard. On retrouve un panel de figures très appréciées au théâtre comme du feuillage ou des lignes vaporeuses, mais aussi quelques gobos très originaux et très efficaces en volume, comme des entrelacements de triangles ou des voies circulaires, sans oublier certains classiques à la limite du rétro comme le cône (intemporel finalement et toujours magique), une passoire, et un « explode », également parmi les grands classiques, toujours efficace.

Les gobos fixes

Le faisceau peut aussi être trituré par deux frosts à insertion progressive. L’un s’appelle « Edge », faisant référence à un frost assez « soft » permettant de flouter légèrement les bords d’un faisceau ou d’une projection, et l’autre s’appelle “Frost”, faisant référence à… bah un frost…
Dans la réalité, le « Edge » est tout de même assez violent et même s’il permet réellement des variations quand même très progressives et dosées en fonction de son introduction dans le faisceau, on est loin d’une subtilité absolue. Loin de moi l’idée de râler, moi qui passe mon temps à me plaindre justement de ces pseudos frosts à la limite de l’inefficacité car tellement légers qu’ils ne servent à rien. Au moins là je suis servi.

Le deuxième frost (Frost donc !) lui est bien plus violent encore et va complètement flouter le faisceau jusqu’à disparition totale de toute projection. Le mélange des deux est possible mais n’apportera rien de plus que le passage du deuxième frost dans le faisceau.

Effets des frosts et du prisme.

Un prisme rotatif circulaire à 5 facettes permet d’éclater le faisceau et d’organiser soit des projections d’effets avec une démultiplication des images, ou de permettre des effets volumétriques de grande amplitude avec un jeu de faisceaux différent.
Le mélange des images est très sympa, ça crée un déploiement très équilibré entre un éclatement suffisamment conséquent pour être efficace, la superposition des images qui peuvent ainsi se raccorder sans non plus se mélanger excessivement, et la préservation d’une homogénéité lumineuse et de netteté particulièrement remarquable. Bref ce prisme est nickel !

Effets graphiques variés.

Je me suis amusé comme un petit fou avec toutes les possibilités de combinaisons pour créer des effets graphiques. Le morphing entre les deux roues de gobos est efficace car elles sont suffisamment éloignées pour permettre un vrai fondu de l’une à l’autre. Le prisme est également très efficace et vient compléter ces effets de façon spectaculaire.
Vous pouvez sans aucun problème imaginer de tapisser une surface extrêmement importante avec une multitude de gobos et de projections diverses dont les effets peuvent être renouvelés en permanence par une programmation dont votre imagination ne connaît pas forcément toutes les limites.

Ca coupe fort !

Le module de couteaux permet très classiquement de modeler le faisceau selon les possibilités de quatre lames à fermeture totale. Le support des lames est orientable à ±45° (avec donc une amplitude totale de 90°) pour présenter le plan de découpe dans tous les sens. Ces couteaux, vifs et rapides, peuvent en plus servir à générer des effets spéciaux spectaculaires, ne limitant pas l’usage de cet outil à de subtils cadrages en théâtre.

Fonctionnement de la découpe

4 couteaux à fermeture totale implique qu’ils sont forcément chacun sur un plan focal distinct ce qui ne permet donc pas un net absolu de toutes les lames simultanément. C’est un compromis très classique sur toutes les machines actuelles équipées de couteaux et qui semble convenir à tout le monde.
Ce module de découpe fonctionne très bien, même si nous avons pu constater quelques légers reflets parasites générés par les couteaux eux-mêmes dans l’optique de sortie sur écran blanc brillant : moins de 10 lux d’image fantôme contre 4 600 lux au centre. Quand on n’est plus en conditions de laboratoire mais en conditions réelles, dans une salle noire, ce phénomène est à peine perceptible.

La source de lumière

La source est à base de ce qu’Ayrton appelle un « Array » de leds blanches, comprenant 9 lignes de sources générant le flux de lumière, qui est récupéré et concentré ensuite par les optiques de la boîte à lumière. La source peut être jouée « ligne par ligne » générant ainsi des effets prenant des aspects variés et assez rigolos en fonction des gobos ou des différents états de netteté.
On peut par exemple créer un effet de lumière tremblotante si caractéristique des anciens projecteurs de cinéma. Sans constituer une révolution absolue, cet effet original mérite d’être approfondi et pourra probablement un jour s’avérer utile.

Les mesures photométriques

Derating

Nous démarrons le test par le derating. Projecteur à pleine puissance, faisceau centré sur notre cible, nous mesurons l’éclairement au centre 30 secondes après l’allumage, puis toutes les 5 minutes. L’éclairement du Ghibli se stabilise en moins de 5 minutes avec une atténuation de 8 %.

Faisceau serré

Au plus petit net, qui correspond à un angle de 6,87°, l’éclairement au centre à 5 mètres atteint 48 020 lux après derating et 52 150 lux à froid. Le flux de 14 870 lumens après derating atteint 16 150 lm à froid.

Faisceau 20°

C’est à notre mesure de référence de 20° que le Ghibli montre le maximum de son efficacité. Un éclairement après derating de 8 811 lux, 9 567 à froid, et surtout un flux de 19 880 lm après derating et 21 590 lm à froid qui lui vaut un vrai succès mondial.
Une machine très lumineuse et efficace sur la plupart des terrains où on aura besoin de puissance et de belle lumière. C’est un gros spot comme les éclairagistes les aiment !

Faisceau large

Au plus grand net, qui correspond à un angle de presque 58°, Ghibli garde un flux très élevé de 18 000 lm après derating et 19 600 lm à froid qui lui assure une grande polyvalence.

Le Dimmer

Le dimmer est évidemment sous contrôle électronique de la luminosité des leds. La machine propose dans son menu deux courbes de dimmer ; « Linéar » et « Square Law ». Nous avons tracé la courbe « Square Law » dont les caractéristiques se rapprochent très fort de la montée d’un projecteur halogène.

La courbe du dimmer Square Law de 0 à 100 %..
…et de 0 à 10 %.

Construction

La construction du Ghibli est tout à fait classique, et digne de ce qui se fait de mieux dans le genre. Une petite base très compacte, une large lyre et une tête particulièrement effilée et compacte. Seuls les leviers permettant le blocage mécanique de pan et de tilt pour le transport ou la maintenance dépassent de cet ensemble carrossé avec élégance.

La machine démontée

On accède à la tête en retirant deux vis cruciformes, imperdables par capots, et chaque capot est retenu par une petite élingue qui peut facilement se démonter pour plus de facilité lors des opérations de maintenance.
Les moules plastiques de tout le projecteur sont très bien ajustés et s’emboitent parfaitement au remontage. Impec ! Les autres capots externes (bras externes, bras internes, base) sont fixés par vis BTR.

L’habillage des bras utilise 4 pièces. Deux pièces pour englober toute la structure de la lyre, de bas en haut, tandis que deux pièces cachent les côtés. Ce sont ces derniers qui sont à démonter pour la maintenance.
L’un des bras comporte la courroie crantée d’entraînement du tilt, reliée au moteur via une poulie, dans l’autre on retrouve le passage d’un faisceau de câbles, la carte électronique de gestion du pan/tilt et le moteur du pan.

La vue de la sortie de lumière avec les sources Led

A l’intérieur de la tête, 4 parties sont bien distinctes de l’arrière à l’avant : le module de sources leds, le module gobos/couleurs/effets, le module iris/couteaux et la partie avant avec zoom/focus/frosts/prisme.

La partie arrière est donc occupée par la boîte à lumière dans laquelle se trouve enfermé le module de source. Il s’agit d’un module de 600 W de leds, disposées en « Array », c’est-à-dire 9 lignes de leds (70 watts par ligne), qui génèrent une lumière blanche à 7000 K avec un IRC de 75.

Vue arrière de la machine démontée, avec vue sur le refroidissement de la boîte à lumière, la courroie de TILT, et les câblages et connecteurs en provenance des drivers de leds situés dans la base.

Derrière ce dispositif se trouve l’énorme système de radiateur à caloducs qui évacue la chaleur de la source aidé par deux ventilateurs.

Le module suivant, extractible, comporte les roues de gobos, la roue d’animation, la trichromie + CTO, et la roue de couleurs.

L’ensemble est extrêmement serré, mais il est visiblement assez simple d’effectuer la maintenance courante. Par contre, ce module ne doit pas être simple à démonter !

Le module couleurs / effets
Vue des drapeaux de trichromie. On aperçoit la roue d’animation et un gobo fixe en arrière-plan.

Un des choix techniques permettant de gagner en poids et en place, est celui de moteurs pas à pas d’un genre peu habituel. Ils sont cylindriques et un peu plus petits que les classiques moteurs pas à pas cubiques utilisés depuis des décennies dans nos projecteurs.

Le module couleurs / effets côté verso. On peut voir les moteurs cylindriques.

Nous remarquons sur ce module la présence d’un filtre dont la fonction est de baisser la température de couleur lors de l’introduction des gobos dans le faisceau. Les ingénieurs d’Ayrton ont constaté que la température de couleur du faisceau se modifiait dès lors qu’un gobo était engagé, et ce petit filtre corrige automatiquement la chose.

Il est à noter que l’utilisateur peut choisir, au niveau du software de la machine, de l’utiliser ou non en fonction de sa volonté, soit de garder toujours une température de couleur identique dans toute situation, soit de privilégier le flux à tout prix. Notons que la différence est très subtile, et que le filtre ne modifie pas la luminosité de façon très sensible. C’est un petit détail qui, comme d’autres, contribue à faire du Ghibli une machine dont les performances peuvent satisfaire les utilisateurs les plus exigeants ou tatillons.

Le module suivant comporte les couteaux et leur petite carte de gestion électronique, mais aussi l’iris. Les 4 lames sont emprisonnées dans un ensemble mécanique complexe, à double motorisation pour chaque lame, le tout assemblé sur une plaque orientable.

Le module couteaux côté verso.
Le module couteaux côté recto.

Les modules couleurs / effets et couteaux se démontent assez facilement en débranchant un petit connecteur sub-D par module, et, pour le module couleur / effets, en desserrant quatre petites vis. Il ne s’agit pas à proprement parler de vis imperdables (elles peuvent se retirer complètement), simplement l’astuce est qu’il suffit de les desserrer légèrement pour faire glisser une petite languette qui libère le module. La vis reste donc sur l’appareil (sauf si vous ne connaissez pas le système et que vous dévissez jusqu’au bout comme un bourrin…). Pour extraire le module des couteaux, par contre, il faut retirer les vis…

Les deux modules retirés on aperçoit la qualité d’usinage du banc d’alignement.

Il existe des quantités de solutions techniques permettant de ne pas avoir des petites vis qui se baladent partout (vis imperdables, système quart de tour, etc…) et de garantir à ces machines qui peuvent être amenées à être entretenues entre deux concerts, dans le noir à l’arrière d’une scène, une facilité de maintenance.

L’extrémité de la tête de l’appareil enfin, comporte une tringlerie supportant le zoom et le focus avec leur motorisation, devant laquelle l’imposante lentille de sortie trouve sa place en sortie du faisceau. Les guillotines portant le prisme et les deux frosts viennent entrer dans le rayon juste avant le passage de la lumière dans le système zoom/focus.

Vue de la machine démontée avec les modules en place.

Chaque module est équipé de sa propre carte driver, ce qui permet de sectoriser l’électronique de chaque élément, et de rationaliser le routing. C’est une technique devenue courante.
Exit les cartes mères monstrueuses dans la base de la machine. Cette nouvelle technique autorisée par la miniaturisation des composants, entre-autre, offre l’avantage de réduire considérablement la taille des faisceaux de câbles qui circulent partout dans la machine.
Le démontage de la base nous laisse voir un espace très rempli. Nous y trouvons les deux alimentations: celle de l’électronique de gestion et celle de la source Led. Un récepteur LumenRadio pour la transmission des données sans fil est soudé directement sur la carte électronique. Il se configure dans le menu.

Dans la base se trouve également un petit support pour la batterie (Lithium de type ICR-14500 de 3,7 V) permettant d’accéder au menu quand l’appareil est hors tension. En raison des normes de sécurité des transports aériens qui interdisent les batteries lithium, elle n’est pas fournie avec la machine.

De chaque côté de la base rectangulaire, se trouvent les poignées de transport, les deux autres surfaces accueillant d’un côté le panneau de connecteurs (XLR5 In & out, 2 RJ-45, le porte fusible et le connecteur True1 d’alimentation), et de l’autre côté on trouve classiquement l’afficheur et d’une roue d’accès au menu.

Le panneau de connecteurs
L’afficheur avec sa roue cliquable.

L’accroche du Ghibli utilise deux étriers Oméga qui se fixent à l’aide de camlock quart de tour sur la base de la machine.

Software et fonctions du display

Le menu est très fourni mais simple et logique. Il suffit d’un doigt pour se balader dedans. On y retrouve le paramétrage classique de l’adresse DMX. On note que ce projecteur peut servir de switch réseau via ses ports RJ-45. Un menu « signal select » permet de choisir le mode de contrôle (DMX, Wireless, Art-Net, sACN…)
La machine se commande par 3 modes : Basic 8 bits (36 canaux), Standard (38 canaux), et étendu (58 canaux) où quasiment tous les canaux sont doublés en 16 bits. Il est possible de créer ses propres modes et de les enregistrer pour les rappeler à volonté.
Nouveauté chez Ayrton, la possibilité d’uploader le software d’une machine vers une autre simplement en les connectant entre elles.

C’est également dans les options du menu que l’on configure les 4 modes ventilation. Le mode « Auto » laisse la machine gérer automatiquement sa ventilation en fonction de la température interne mesurée auprès de différents composants, le mode « Stage » met d’office toutes les ventilations à fond, un mode « studio » fait chuter les bruits de ventilation de manière significative au prix de quelques points de lumière en moins, et un mode « silence » réduit la ventilation à un quasi-silence, au prix d’une diminution de 20 % de luminosité par rapport à son niveau maximum.

Conclusion

Le Ghibli est une machine remarquable qui positionne Ayrton d’entrée de jeu comme une référence en matière de lyre spot de haut vol de dernière génération. C’est un outil vraiment agréable et efficace qui devient un standard du genre. A l’heure où nous postons cet article, Axente en a vendu plus de 400 (voir ci-dessous la liste des prestataires en France qui en ont en parc).
On est passé d’une époque pas si lointaine où la technologie Led émergente avec laquelle Ayrton a été à la base de nombreuses innovations, produisait des wash et projecteurs à effets, à une ère où les spots à leds viennent remplacer les spots à lampe de catégorie « 1200 HMI » de façon parfaitement maîtrisée.


Les prestataires équipés de Ghibli : AMS Evenement, Amplitude, Astoria, Audio Presta Service, Contact Sonorisation, Decibels Sonomax, DS Event, DistriScenes (revente Palais des Festivals), Ecouter Voir, Ericsson ( Installation plateau TV), Impact Evénement, L&DB, Melpomen, Novelty, Novita Prod, Pan Tilt Lighting, Regietek (Revente TGP Saint Denis), Remote, Scène de Nuit, Skynight France, SEP, Stienne Production, Sub Impact, Ultra Son, VLS.


On aime

  • La lumière
  • La versatilité
  • La qualité optique
  • La puissance
  • Le format compact
  • La richesse des effets

On regrette

  • La légère lumière parasite à l’engagement des couteaux

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Art Rock avec Eurolive et ses GSL d&b

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Notre président a parlé de mafia en évoquant les bretons. Si investir avant les autres, s’équiper au top de la technologie, prendre des risques calculés et faire du bon boulot c’est être mafieux, il ne faudra pas qu’on oublie notre gilet pare-Kouign-amann quand on retournera voir Bob et sa bande d’Eurolive !

Au détour d’une rue de Saint-Brieuc…

Nous l’avons déjà annoncé dans nos colonnes binaires, les bretons d’Eurolive, grands fans devant l’éternel du bois allemand de d&b, ont dégainé les premiers en s’offrant un kit de GSL avant et pour le bonheur de tout le monde.

Nous avons donc profité de la première grosse sortie du nouveau système lors du festival Art Rock à Saint-Brieuc pour aller l’écouter avec autre chose que des CD. Ça déménage vraiment.
Pour ceux qui ne le savent pas, Art Rock n’est pas qu’une scène. Toute la ville s’ouvre trois jours durant à la musique et s’offre aux visiteurs dans 8 endroits différents, plus le off.

La grande scène n’est pas si grande puisqu’elle est hébergée en plein centre-ville rue Poulain Corbion sur le parking éponyme qui mesure 100 x 50 mètres, un demi hectare en somme, où nous sommes accueillis par Matthieu Le Failler qui jouera parfaitement le rôle de guide dans la ville quand nous irons visiter les autres scènes installées par Eurolive.

Le grand angle et la vue plongeante depuis la tour technique donnent une impression d’espace. La réalité est que la capacité d’accueil maximum de ce parking transformé en parterre est de 7000 festivaliers. Il faut garder de la place pour nourriture et boissons, sanitaires, une tribune en tubes, mais aussi le backstage d’un vrai festival.
La ligne de cour, accrochée en tension à 2 moteurs d’une tonne sur son frame triangulaire. Les faibles angles pris ne nécessitent pas de passer en mode compression. A 80 kg la boîte, le coefficient de sécurité sur deux moteurs est très important.

Nous arrivons juste à temps sur cet espace pour shooter les deux lignes de GSL composées de 8 SL8 et 4 SL12 par côté.
Les habituels tulles micro perforés et imprimés avec le nom du festoche sont en train d’être mis en place afin de fermer les côtés de la scène montée par Stacco, des tissus qui n’aiment que très modérément d’être gorgés d’eau de pluie ou, pire encore, d’être repeints, ce qui revient au même puisque cela bouche les perforations acoustiques.

Deux panières de 6 D80 donnent le la aux 24 têtes malgré l’Array Processing, une par côté. Le GSL est un deux voies actives seulement, soit deux boîtes et deux jeux de DSP différents par D80.
Les GSL-Sub nécessitent chacun 2 pattes de D80 ce qui fait que deux racks de 3 amplis, suffisent pour en alimenter 12.

SLU : Matthieu, je ne vois pas les sécus sur les deux lignes…

Matthieu Le Failler : Non, les moteurs portent facilement la charge. On préfère ne pas en mettre pour pouvoir affaler plus rapidement en cas d’intempérie (ahhh ces bretons NDR)

La ligne de 12 subs GSL-Sub, très généreusement constituée pour cet événement, et étirée par un montage où les extérieurs sont simples et les intérieurs doublés.

SLU : Combien de techniciens sont présents pour le son de la grande scène ?

Matthieu Le Failler : L’équipe de la grande scène est constituée de 8 personnes en tout. Deux à la face, deux au retours et 4 au patch.

De gauche à droite : Bruno le Bouc mix retours, Jean-Philippe Esnault technicien plateau, François Rumin technicien plateau, Arnaud Pichard ingé système, Yacine Monnet technicienne plateau, Jean-Marc Vaisson mix retours, Matthieu Le Failler chaperon presse et technicien son façade et enfin Perig Menez technicien son plateau. Tous pas peu fiers devant une XL250 Midas.

SLU : Que proposes-tu comme consoles ?

Matthieu Le Failler : A la face une XL4 et une Pro2 Midas, et une CL5 Yamaha. Aux retours une CL5 et une XL250 Midas, plus bien entendu tout ce que nous accueillons des groupes qui viennent avec leur régie.

Une minute en régie avec Wilfried Lasbleiz qui mixe la face de Marquis de Sade. XL4, gates Drawmer, supers réverbérations, un multi assez court entre le plateau et les préamplis, ça sonne pile poil comme il faut.

SLU : Vous avez beaucoup de consoles analogiques à Eurolive ?

Matthieu Le Failler : Oui 7 en tout dont aussi des Heritage. Les alimentations que tu vois sur la XL250 sont d’ailleurs celle de l’Heritage qui sont plus « nerveuses ». On a encore celles d’origine, mais quand les nouvelles sont disponibles, on ne se prive pas de les prendre. Ça fait un rack assez lourd puisque les H3000 ont besoin d’une double alim et d’un spare, mais ça sonne vraiment mieux et puis comme dit Bob, autant en avoir trois parce que quand une claque, sinon, t’as plus de spare (rires !)

SLU : Qu’avez-vous en termes de retours ?

Matthieu Le Failler : Des wedges M4, des sides en 2 V-Sub et 3 V, et pour les batteurs on a aussi des V-Sub.

La scène finie avec deux V8 en lip fill, deux V8 et une V12 par côté en infill et enfin deux V7P d’accueil couvrant les nouveaux arrivants et tirant donc à l’opposé des infills.

Arnaud Pichard, d&b et lui, c’est du sérieux !

SLU : Arnaud, tu es en charge du système. Comment sont filtrés les subs et les têtes ?

Arnaud Pichard

Arnaud Pichard : “Ils sont filtrés à 70 Hz, et les boîtes sont en full range. Les 14’’ des têtes ont beaucoup d’impact et certainement plus que les 21” qui équipent les subs. Autant laisser faire à chaque HP ce qu’il fait le mieux.

SLU : S’agit-il d’un arc sub ?

Arnaud Pichard : Oui, les ensembles de subs sont espacés de 2,5 mètres. Ce choix de Matthieu nous permet de contrôler la directivité jusqu’à 82 Hz.
Plus on resserre, plus on monte la fréquence de contrôle. Comme on coupe à 70, on préfère avoir une ligne plus large. Et c’est ArrayCalc qui nous donne le délai entre chaque pile. Ce qui me reste à rentrer à la fin c’est le délai de phase entre subs et têtes.”

SLU : A quoi vous sert de nos jours le vénérable mélangeur XL88 Midas ?

Matthieu Le Failler : “A recevoir tous les signaux analogiques de spare des diverses consoles chaque soir. Ça me permet aussi de ressortir proprement des signaux analogiques pour les télés et radios en mono ou stéréo via un distributeur de ligne Drawmer.

La visualisation de l’onglet SubArray dans ArrayCalc 10 avec en haut le mapping SPL et en dessous la polaire obtenue. En bas à gauche, le logiciel livre les temps à sélectionner pour chaque pile.

SLU : Comment le mix est routé vers la face ?

Matthieu Le Failler : Le numérique rentre directement dans le DS10 d&b qui le transporte et le distribue aux autres DS10 qui sont dans les racks d’amplis.

L’analogique transite par l’XL 88 avec la possibilité d’insérer un Klark DN370. Un Lake LM44 fait la conversion vers le numérique.

SLU : Quels choix de réglage avez-vous fait pour l’Array Processing ?

La sommation des différentes mesures du système effectuées par Arnaud. Ce coup-ci il y a de l’aigu, du bas, c’est droit, bref, le J peut se préparer à faire valoir ses droits à la retraite. Pour info, l’aigu est même plus beau que ça mais le micro de mesure dont on taira marque et modèle, faiblit un peu tout là-haut ;0)

Matthieu Le Failler : D’abord d’atténuer assez fortement le niveau une fois atteint le bout du gradin arrière afin d’éviter de boxer le mur qui n’est qu’à 55 mètres et génère des réflexions arrière (encore assez présentes dès que le système est excité avec un signal clair et dynamique NDR) ensuite atténuer à raison d’un dB par doublement de distance.

C’est théorique mais on n’en est pas loin. Rappelons que je dispose de beaucoup de boîtes, d’une forte réserve de dynamique et d’une surface à couvrir très modeste. Ça passe aussi en termes de ressources DSP et d’impact sur le son ; nous n’allumons que deux jaunes.

SLU : Comment vois-tu l’arrivée de la nouvelle norme 102 ?

Matthieu Le Failler : J’ai d’abord un petit doute dans mon rôle d’accueil. Si un groupe électro joue avec un gros contour qui désormais apparaît dans la norme dBC, je ne me vois pas amputer artistiquement sa musique.

Un montage classique et qui marche bien mais qui, à l’instant où vous lisez ces lignes, vit ses dernières heures, toutes marques confondues. La distance entre le plateau, les front fills, les subs qui sont presque entièrement pris en compte par la norme dBC (-1 à 63 Hz contre -26 en dBA) et le public, font qu’il faudra jouer très bas avec ces derniers. Gros avantage du GSL, les têtes font du grave qui porte, inutile donc de bastonner au sol.

Quoi qu’il en soit je dispose avec les sonomètres Amix de mon outil de référence et d’enregistrements requis par la loi, et dès maintenant on essaye de travailler dans le gabarit de la nouvelle norme en profitant de la sensation de pression offerte par le nouveau système.”

Une fois le système calé, on profite d’un moment de répit dans la régie pour mieux découvrir Arnaud Pichard dont la compétence et la connaissance des systèmes d&b saute aux yeux.

Pour ne pas perdre la boule, autant en avoir une d’avance et flashy qui plus est !

SLU : Tu fais quoi au quotidien Arnaud…

Arnaud Pichard : “Je tourne avec des artistes de différents styles et parallèlement je bosse avec des boîtes comme Eurolive ou Expert Event à Paris car je suis parisien. En plus de tout ça, je suis responsable du SAV pour d&b chez Diversity avec l’agrément pour les enceintes et les amplis.

SLU : Et tu as le temps de faire tout ça ?

Arnaud Pichard : C’est très compliqué, j’y arrive mais je n’ai plus beaucoup de temps pour moi. Il va falloir que je prenne des décisions car le nombre de dates est en augmentation. Je fais en sorte quoi qu’il en soit de ne jamais mettre plus de 48 heures pour dépanner un produit d&b. Je suis en atelier deux à trois demi-journées par semaine.

SLU : Et quand tu es comme ici une semaine entière ?

Arnaud Pichard : Je prends une semaine de vacances (rires !) Non, les clients me connaissent et savent très bien comment je fonctionne. Ca fait 10 ans que je le fais et il n’y a jamais eu de problème.

SLU : Surtout qu’il n’y a pas tant de SAV que ça que je sache avec d&b…

Arnaud Pichard : Justement ! C’est un matériel qui est extrêmement fiable mais la quantité de produits vendus en France est très importante. Depuis les P1200, les A1, les C4, C7, forcément on arrive à 20 ans, c’est donc normal qu’il faille faire de la maintenance dessus. Quand on prend les références actuelles comme le D80, je n’en ai eu jusqu’à présent qu’un, et encore, il avait pris de l’eau.
Du J, je n’en ai jamais eu. Peut-être d’autres centres agréés en ont reçu mais pas moi. Du Q1 un peu plus, les moteurs d’aigu essentiellement, mais rapporté à la quantité en circulation, ce n’est pas grand-chose, d’autant qu’il a été souvent employé au-delà de ses possibilités réelles. (On sait, Jamie Cullum, Zénith de Paris archi-comble, période artistique où le son s’était épaissi et pourtant il n’y avait que 9 Q1 par côté. Dans les limiteurs tout du long NDR)

Un des deux petits renforts en 3 x T10 redonnant vie derrière la régie son et éclairage.

SLU : Les HP de grave doivent aussi trouver le temps long non ?

Arnaud Pichard : Bien sûr. On m’en rapporte parfois en précisant que le son a changé (rires). 17 ans pour une suspension, c’est très long. Certes l’échange du transducteur coûte cher, mais après, t’es reparti pour 15 ans.

SLU : Remembranage ?

Arnaud Pichard : Non, chez d&b c’est changement du HP complet qu’on fixe à la clé dynamométrique. Eurolive est agréé pour le faire, mais pour la partie électronique, ne sont agréées que Fa Musique et Diversity.

SLU : Il y a quand même eu l’épisode de la fameuse nappe du D12 (rires)

Arnaud Pichard : Cela a été long car j’ai fait le tour de France pour aller les remplacer sur la quasi-totalité du parc français, et il y a eu beaucoup de D12 vendus. Quand je voyais un ampli rentrer en SAV, je demandais que les autres modèles en parc chez ce prestataire me soient envoyés. Je suis devenu le roi de la pompe à dessouder. Didier Lubin avait parlé d’un mec qui avait pris l’habitude de le faire… c’était moi (rires) !Quelques E-Pac ont été concernés car ils ont la même nappe.

Matthieu Le Failler, Bruno Le Bouc, Ludo, Arnaud Pichard et, last but not least, Bob Le Louarne.

SLU : Revenons à toi. Tu te vois comment à part avec une pompe à dessouder les prochaines années ?

Arnaud Pichard : J’ai commencé par de la prestation mais aujourd’hui il ne me reste plus qu’Eurolive pour qui je collabore sur Art Rock, la scène 3 de Carhaix, Paimpol et Expert Event. Je pense que je vais mixer de plus en plus. Je travaille pour l’Orchestre national de jazz, Thomas de Pourquery Supersonic, quelques dates pour Vitalic en remplacement de mon pote Freddy Martineau, Maestro…

SLU : Comment as-tu connu Bob Le Louarne ?

Arnaud Pichard : Par le biais du SAV d&b chez Diversity. Zoli, avec lequel je m’entendais très bien, m’a présenté Didier Lubin (Lulu..si tu nous écoutes ! NDR) Bob et plein d’autres, et m’a formé sur le SAV d&b. Quand j’ai rencontré Bob, on s’est bien entendu et c’est grâce à lui si j’ai pu venir en festival.
C’est le genre de mec qui fait plaisir aux techniciens avec le matériel. SI on a besoin de quelque chose, il le fournit, et en plus Eurolive est une des dernières sociétés à avoir gardé autant de régies analogiques en parfait état de marche et un vrai esprit de famille. Bob c’est un ami avant d’être un patron de boîte.”

Si Bob m’était compté, non, conté..

Inutile de préciser que cette entrée en matière d’Arnaud sur Bob nous a bien mis sur les rails. Du coup, c’est plus fort que nous, nous l’interrogeons sur ses pistes pour le développement et surtout la transmission à moyenne échéance d’Eurolive. Le marché français recèle en effet plein de petites pépites dont le mentor approche la soixantaine…

Bob Le Louarne (BLL élevé et gaffe au débattement des bretons NDR) : “On a plusieurs pistes. J’attends de voir des propositions. Si ces dernières ne nous conviennent pas, on mettra en place une continuité basée sur les techniciens et d’autres personnes très proches de la société. Eurolive se porte bien et jouit d’une très bonne réputation, technique comme en termes de gestion, ce qui nous a permis d’investir dans 12, 12, 12 et 12.

Matthieu en grande conversation avec un Bob on ne peut plus corporate avec son t-shirt d&b !

SLU : ??

Bob Le Louarne : 12 GSL, encore 12 GSL, 12 GSL-Sub et 12 D80. Il en faut 18 pour faire marcher le système mais j’avais 6 amplis d’avance ! Notre banquier, le propriétaire du système, va venir nous voir (Nous avons eu le plaisir de répondre à quelques-unes de ses questions le soir même NDR).

SLU : Comment pourrait-on décrire le fonctionnement d’Eurolive, ta gestion…

Bob Le Louarne : J’ai toujours avancé comme sur une route que tu ne connais pas, quand les paysages ne te plaisent pas tu avances, et parfois ils sont beaux et tu t’arrêtes. Je ne fais pas de plans à 5 ou 10 ans. Ça dépend d’où vient le vent, et je peux très bien changer d’avis si le besoin s’en fait sentir en termes de gestion.

Pour ce qui est du matériel, j’ai des idées très claires et si j’ai investi dans le GSL c’est parce que je sais que c’est du bon matériel rentable. Ce système est plus puissant et efficace que le J, c’est pour ça qu’on en rentrera un peu plus pour pouvoir disposer de deux ensembles de 8 têtes et 6 subs. Ça permettra de bien le valoriser et de mieux amortir son coût tout en garantissant à nos clients un excellent résultat. Ce n’est pas le nombre de boîtes qui compte, mais le résultat. Avec le GSL j’en mets un peu moins et pourtant c’est mieux !”

Mais Art Rock c’est aussi…

Une balade à pied dans Saint-Brieuc nous donne un aperçu de la façon avec laquelle le festival est décliné en de multiples plateaux plus petits.

Une XL200 pour la face de la Passerelle avec une petite numérique derrière. Une fois encore, même pour une petite scène, tout est prévu par Eurolive.
La scène de la Passerelle, une mini salle avec un maxi son et comme son nom l’indique, la possibilité de savourer les concerts depuis la fosse ou autour. 3 V et 2 V-Sub par côté et deux B2 pour aller chercher l’infra. On devine aussi une paire d’Y7P en infill.
Le vénérable C7 en colonne, ça pousse très fort si besoin est, ça se déploie facilement en mode plug’n’play, c’est léger et ça satisfait tout le monde. Eurolive en a gardé cinq kits. Cette configuration a été déployée sous la tente du Village pour la scène RATP avec une console iLive. Les wedges Turbo, amplifiés en QSC, apportent la touche finale à cette config simple, pro et efficace. Parmi les autres chouchous de Bob, le P1200 est ses 48 kg. 2 x 600W indestructibles. De nos jours pour le même poids on a deux D80 rackés ;0)

Et le son dans tout ça

Une première vraie écoute du GSL et pas une démo du fabricant (STOP les CD avec 2 dB de dynamique… NDR), apporte pas mal de réponses.

Bruno Le Bouc, tout de jean vêtu, face aux deux racks superposés de 3 D80 préposés aux 12 GSL-Sub. Au-dessus la ligne de 10 SL8 et 2 SL12.

Le remarquable bass/batt envoyé pour savoir où il met ses oreilles par un des mixeurs, donne le sourire et fait lever des pouces sur l’esplanade de la Grande Scène.

Oui, le GSL a un grave incroyable, dense, plein, directif et totalement autosuffisant pour mixer, un vrai grave de « gros » système. Oui, le GSL a de l’impact et même beaucoup d’impact dont il faudra savoir faire bon usage.
Oui, le GSL a de l’aigu avec une signature très proche du V qui est un délice, et une finesse comparable, sans pour autant manquer de mordant et de puissance et enfin oui, le GSL a conservé son bas mid pavillonné qui lui apporte cette attaque caractéristique et très appréciée.

Très bien aussi sa sécheresse malgré un arc sub qui n’est pas spécialement réputé pour apporter définition et impact à un système. Il va être difficile de dire du GSL qu’il est trop tenu, processé ou limité dans une enveloppe sonore typée d&b.
La filiation avec la marque est évidente, mais la quantité de matière délivrée est telle qu’il est désormais possible de façonner une dynamique et une couleur tout en bénéficiant des avantages de ce système en termes de puissance, directivité large bande et uniformité de couverture grâce à l‘Array Processing dont il faudra malgré tout résister aux sirènes.

La page des niveaux de la grande scène sur R1. Zoomez dedans et vous comprendrez. On vous promet qu’il y avait du son, et gros. La réserve est très, très importante.

Pour avoir eu la chance d’écouter le GSL avec et sans processing, je peux certifier que sagesse et raison font du meilleur son.

Enfin une balade derrière la scène est presque inquiétante. Si au plateau amplis et retours ne marchent pas, comme lors de l’écoute d’un virtual, la pression est si basse qu’on ne sait réellement pas si la face est ouverte.

On se retrouve à se parler sans crier et sans être submergé par l’habituelle masse d’infra et de grave qui noient tout à l’arrière et sur les côtés. Les habitants de la place doivent apprécier.

La Midas prête pour Marquis de Sade. Deux petites numériques ont pris place devant. Tout à droite, le sonomètre indique 102 dBA en LEQ et des crêtes de 114 en dBC.

Hélios, tu nous ferais le noir salle ?

Le soir même, l’écoute de Mat Bastard et de Marquis de Sade confirme nos premières impressions. Ça pousse très fort et le grave porte loin devant, un bas qui fait vibrer les flights et les pantalons. Autre constatation, chaque groupe dispose de sa couleur et de sa dynamique et le seul trait commun est le sentiment de puissance et d’headroom de ce système en 12 têtes.

Mat Bastard en plein show. Skip The Use coule dans ses veines et le son est excellent.

Pour Art Rock, 8 têtes par côté auraient largement suffi, et il en va de même pour les subs qui ont joué à -6 dB, voire moins. Le haut du spectre revigoré par rapport au J va en revanche nécessiter un peu de sagesse de la part des mixeurs. Les désormais trois moteurs qui équipent chaque boîte ont des muscles.
La seule crainte qui était celle de ne pas disposer de la patate d’une tête en 12” et de subs en 18” est balayée. Les 14” des SL ont la claque et avec leurs nettoyeurs en 10”, profondeur et portée. Les 21” des SL-Sub sont forcément moins nerveux que des 18, mais utilisés quand c’est possible avec les SL en full range, ils musclent bien les deux dernières octaves et descendent clairement très bas.

Marquis de Sade mis en son par Wilfried Lasbleiz et avec les lumières d’Art Light

Nous quittons St. Brieux à regret. La ville toute entière vibre au rythme de Art Rock. Encore merci aux organisateurs du festival et à tous les techniciens d’Eurolive qui nous ont reçus avec huitres, vin blanc & sourire, sans parler de Bob ! Bon vent à tous et rendez-vous à la rentrée dans les jardins de St Cloud. Mon petit doigt m’a dit que les magiciens sonores de Backnang n’ont pas chômé et qu’une surprise nous y attend…

D’autres informations sur le site d&b audio, le site Eurolive et sur la page FB Art-Light


L’équipe lumière :

– Pupitreurs: Philippe Menez – Arnaud Presse
– Blockeurs : Julien Riefenstalh – Thomas Guillerme
– Plateau : Rodrigue Gourong
– Conception : Manu Gourong

Les matériels Lumière :


R2 Lights, 100% made in Poland

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une ode à l’halogène, ou presque, sur le stand R2 Lights

Éclairage et géographie forment un duo restreint. Europe de l’Ouest, Amérique du Nord, Asie de l’Est, en moins de dix nations la messe est dite. Une onzième est cependant en train de rejoindre cette communauté fermée.
Avec un passé industriel glorieux, une main-d’œuvre bon marché et une économie ultra-dynamique, la Pologne peut se targuer d’être l’un des seuls pays à ignorer la crise européenne, tout en maintenant un système éducatif très performant qui fait la part belle aux mathématiques et aux langues étrangères.

Il n’est donc pas étonnant de voir surgir des fabricants polonais, à l’image de Portman et R2 Light, dont les projecteurs sont complètement modernes et résolument vintage. R2 Lights est une filiale d’Imperial Lighting Factory. Cette compagnie, basée à Bialogard, dans le nord-ouest de la Pologne, est spécialisée dans la fabrication de luminaires pour l’architectural et les particuliers.

Les modules triangulaires si particuliers du Jorgos, gérés en matrice

Pour répondre à une demande de Giorgos Stylianou-Matsis, un éclairagiste polonais réputé, R2 Light a conçu un produit bien particulier : le Jorgos.

Ce projecteur unique est composé de seize petites sources triangulaires, assemblées dans un grand triangle de 80 cm de côté. Ces sources peuvent être traditionnelles, lampes halogènes Osram de 60, 100, ou 150 W ou plus modernes avec des leds de 15 W.

Rassurez-vous, avec ces sources Led non seulement la température de couleur est respectée, 2800 K, mais l’effet d’incandescence aussi, avec une baisse de la température de couleur à 2050 K quand l’intensité chute à 10 % de la puissance maxi.
L’IRC est supérieur à 97, l’électronique et les gradateurs sont intégrés. Les Jorgos se contrôlent en DMX et peuvent s’assembler en de multiples matrices, grâce à des points d’accroche disséminés tout autour.

Exposés également à PL+S, deux produits voisins sont en cours de développement.

Cinq Tower assemblées dans un grand mur rectangulaire. La différence entre les leds et l’halogène n’est perceptible que pour les spécialistes.

Le premier est une déclinaison des triangles en colonne appelée Tower. On retrouve les seize sources en version Led, IP65, Flicker Free, pour un rendu très proche.

Le deuxième est beaucoup plus qu’un projecteur. Il s’agit d’ARM, un immense bras robotique articulé tenant fermement six modules Jorgos. Un délire post-punk impressionnant que beaucoup d’artistes rêveraient d’avoir sur scène.

Détail du prototype de l’ARM en mode paparazzi, celui-ci étant installé dans les coulisses
Détail

Par le design et l’ambiance dégagée, les produits de R2 Lights semblent sortir d’un film de science-fiction slave, où la modernité va toujours de pair avec une certaine nostalgie graphique.
Point de passéisme cependant sur la fabrication, la qualité des produits d’Imperial Lighting dans le secteur industriel n’est plus à prouver.
Leur usine équipée des lignes d’assemblage les plus récentes et leur certification ISO 9001 largement ratifiée sont là pour le prouver.

Il ne leur reste plus qu’à trouver un distributeur en France. Et plus d’infos sur le site R2 Lights

 

FL Group poursuit ses investissements en Robe

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Déjà bien équipé en projecteurs tchèques, FL Group poursuit ses investissements avec une nouvelle commande de 48 BMFL WashBeam, 96 LEDBeam150 et 48 MegaPointe.
François Lamberdière, fondateur et dirigeant nous explique ce choix qui lui permet de passer à plus de 100 BMFL : « Aujourd’hui, le marché est là car le BMFL est ce qui se fait de mieux. J’avais déjà 56 BMFL Blade et je les complète en WashBeam pour leur polyvalence. »

La polyvalence, maître-mot des produits Robe, séduit les professionnels. Alors la marque au point rouge enfonce le clou avec le LEDBeam 150, la nouvelle petite lyre ultra-polyvalente avec un incroyable zoom qui passe d’un beam de 3,8° à un wash de 60°.
« Le poids et la taille sont aussi des facteurs très importants. Avec le LEDBeam 150, je peux les transporter en flight case de 8, alors qu’avec un produit comparable je n’en logeais que 6, précise François. »

Après avoir lancé Sound Light Evenement en 2012, François a progressivement fait grossir son projet en reprenant d’autres sociétés comme Interdits de Nuit, Artificiel Techologies, FX Concept ou Event-Déco. La création de FL Group il y a 2 ans visait à structurer la société autour des savoir-faire acquis au cours des années.
La croissance du parc de matériel avec des produits à succès comme les séries Pointe, BMFL ou PATT Robe, montre que FL Group vise à développer davantage la partie location pour devenir une référence dans ce domaine.

D’autres informations sur le site Robe et sur le site FL Group

 

Nexo et Yamaha donnent de la voix à Verdi en Pologne

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PogoArt, prestataire disposant du plus gros inventaire de produits Nexo en Pologne, dont une PM7 Rivage flambant neuve, a participé au montage d’un Nabucco de toute beauté avec l’Opéra de Varsovie et en utilisant l’opéra même comme élément de décor et de plateau pour accueillir les 350 artistes.

Marcin Nałecz-Niesiołowski

L’Opéra de Varsovie est habitué à se produire en extérieur, mais avec ses 700 m² de plateau accueillant sur trois niveaux l’orchestre, le ballet et les choristes, le montage de ce Nabucco place Wolnosci, a été un réel challenge. Marcin Nałecz-Niesiołowski, directeur de l’opéra de Varsovie et chef d’orchestre, a précisé que de telles grandes opérations sont toujours le fruit de compromis à cause d’une acoustique peu favorable.

Adossé au fronton de l’opéra, le grand plateau de 35 mètres de large demandait un système puissant et généreux dans sa couverture latérale, Il a donc été demandé à Sławek Pogorzała de PogoArt  de mettre en œuvre une solution technique basée sur le système modulaire STM raccordé à des mélangeurs Yamaha RIVAGE PM, CL et QL.

Le ballet, le décor majestueux et 12 x M28 !

« Le point le plus important était de garantir une couverture régulière dans la vaste zone d’écoute avec le meilleur rendu possible. Le STM M28 ayant une ouverture très large, cela a été solutionné facilement. Des compléments en nez de scène ont débouché les premiers rangs et fermé la zone avant recouvrement des lignes principales » nous précise Sławek Pogorzała.

Au premier plan la CL5 en charge du chœur, en haut de l’image, la nouvelle venue dans la famille Rivage, la PM7.

Le système principal était constitué par des lignes de 12 x M28, complétés dans le bas du spectre par des subs éprouvés, 8 x CD18.
Le système a été amplifié et processé par des amplis NXAMP4x4, raccordés à la nouvelle console Yamaha PM7 déployée via un réseau en Dante.
Les chœurs ont été repiqués par une CL5 en réseau avec des stages R-series. Les retours ont été pris en charge par une paire de QL5.

Plus de 2000 personnes ont assisté à chaque concert donné à guichets fermés, sûrs de la qualité artistique d’un opéra jouissant d’une réputation internationale. « Il était vital que le système soit en mesure de délivrer le rendu le plus fidèle à chaque spectateur ; Nabucco est un opéra très connu et les fans sont familiers avec les airs et le livret » précise Marcin Popek de LAUDA Audio, le distributeur polonais de NEXO.

« Il ne fait aucun doute que cette année le son a été une réussite et nombre de commentateurs ne se sont pas gênés pour noter l’amélioration vis-à-vis des années précédentes qui n’ont pas bénéficié de l’apport décisif d’une console comme la PM7 et d’un système tel que le STM. »

Une vue des front fills en M28, rendus encore plus indispensables par l’écartement du système principal.

Pour plus d’informations sur le site Pogoart et sur le site Nexo

 

ColorBeam, Pixyline, SunFlood, OxO multiplie ses sources leds

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OxO, filiale d’Axente, propose une quantité de projecteurs malins à petit prix depuis 2012. Trois projecteurs à leds, le ColorBeam, le Pixyline et le SunFlood, ont connu de multiples améliorations depuis leur naissance.

Exercice OxO 2018. Saurez-vous identifier chaque source led ?

Mathématiques de Leds : En partant du principe que la technologie led est soumise à la loi d’Haitz qui considère qu’à chaque décade l’énergie lumineuse est multipliée par vingt et le coût par lumen divisé par dix, que la clientèle est avide de puissance, de colorimétrie étendue et d’effets de matrices, calculez les nouvelles caractéristiques du ColorBeam90, du Pixyline 150 et du SunFlood500…

ColorBeam 90

Le ColorBeam90 côté face. Les inserts sur les côtés sont en attente pour les futurs accessoires.

Les élèves ayant suivi les cours du JTSE 2017 ont bien sûr trouvé sept leds de 12 W, toutes RGBWAUV. Soit, sur une seule puce, un trio de rouge, vert, bleu pour la colorimétrie standard, du blanc et de l’ambre pour la précision et, plus étonnant, de l’UV.

Pour cette première présentation mondiale, OxO donne de plus amples précisions. Le projecteur est compact, arc-bouté sur sa double lyre d’accroche, étanche et léger.
En chiffres cela donne des dimensions de 128 x 284 x 178 mm, un classement IP de 65, un poids de 3,6 kg, une consommation de 90 W.

Les fiches XLR5 IN et OUT, ainsi que les PowerCON d’alimentation aussi sont étanches.

Son angle de projection est fixe, à 20°. Ses paramètres DMX peuvent atteindre les 11 canaux, pas assez pour un contrôle led par led, mais assez pour toute la colorimétrie, une roue virtuelle Lee Filter, une température de couleur variable de 2700 K à 8000 K, un strobe et un dimmer électronique. Le menu, lui aussi étanche, est accessible par 4 boutons. Il est disponible au prix public HT de 250 €

SunFlood 500

Séance de rattrapage également pour le SunFlood 500. 24 leds blanches de 20 W calibrées à 6500 K, cela se traduit par une consommation de 460 W pour un flux max de 40 000 lumens, avec un IRC de 85, dans la moyenne.

Le SunFlood500

Nativement à 12° d’ouverture, trois optiques permettent d’y remédier : les deux filtres holographiques de 16° et 40° inclus, ou encore en option le dépoli effet « banane » asymétrique 10°- 40°.

Prévu pour l’expo et l’architectural, il se pilote en local, en DMX, ou avec une option « snapshot » pour enregistrer un état fixe au redémarrage.

Le corps moulé sous pression est capable d’évacuer la chaleur importante sans ventilation en mode “studio”. Pour les situations plus compliquées, un mode auto enclenche le cas échéant les ventilateurs de refroidissement.

L’impressionnant canon du SunFlood500, serti de grilles d’aération.

Le SunFlood500, son volet quatre-faces, son porte filtre sont proposés à partir de 1 090 € HT public.

Pixyline 150

Tout nouveau produit, le Pixyline 150 est un concentré de fonctions, façon barre de led à géométrie variable.

Les pieds du Pixyline peuvent jouer à 90°, utile dans les situations serrées.

Pour ce dernier exercice voici l’énoncé :

Les élèves sont autorisés à utiliser la télécommande Pixyline 150 pour calculer eux-mêmes leurs couleurs et leurs effets.

On détaille 14 leds de 10 W RGBW, calibrées à 3000 K, et toutes pilotables individuellement. Le projecteur est IP65, donc étanche, avec un écran tactile et des entrées sorties DMX et alimentation. On ajoute une télécommande infrarouge pour des utilisations autonomes, sinon nous utilisons les protocoles DMX et RDM.

Pour le faisceau, l’ouverture de 20×50° est optimum pour l’éclairage de murs ou de cyclos. Nous prévoyons aussi de l’utiliser en barre d’effet avec ses options de matriçage. Pour ce faire, nous multiplions les modes simples, de 5 et 10 paramètres, pour atteindre les 62 canaux DMX.

Ceux qui n’ont pas de console sophistiquée peuvent se servir des librairies standards, où se situent une roue virtuelle Lee Filter et des macros déjà toutes prêtes pour reproduire des scintillements, des effets d’eau ou de feu.

Enfin les pieds asymétriques sont réglables, rotatifs pour se coller contre les murs, et possèdent CamLock et insert pour s’accrocher partout. La solution est simple : 500 € HT prix public.

Plus d’infos pour l’ensemble des produits sur le site Axente