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Atelier des Lumières, le plus bel anti musée qui soit

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Imaginez un vieux bâtiment perdu au milieu d’une cour d’immeubles à Paris et qui a hébergé une fonderie dès 1835. Retapé de fond en comble et équipé sans aucune concession, il accueille désormais 7/7 environ 3 000 visiteurs par jour pour des expositions virtuelles projetées et sonorisées aussi belles qu’envoûtantes. Gros coup de cœur.

L’entrée assez discrète à 8 heures du matin. A partir de 10 heures la queue s’allonge, s’allonge…

38 rue st Maur à Paris, 8 heures du mat, pas de temps à perdre, les portes ouvrent à 10 heures. L’Atelier des lumières a beau n’avoir ouvert que depuis le 13 avril 2018, le succès est tel que les lieux pourtant grands, se remplissent très vite. Nous pénétrons par l’accès technique dans la cour qui héberge l’ex-fonderie, refaite de fond en comble pendant un an, dehors comme dedans.
L’isolation phonique a notamment été soignée avec une double peau dont les murs intérieurs sont constitués de 4 couches de plâtre croisé de 25 mm et découplés de ceux extérieurs. Les portes sont plus que lourdes et la climatisation est équipée de pièges à son. La dalle de sol est coupée au-delà de la première peau pour ne pas conduire de vibrations à la seconde qui pourrait devenir une membrane et rayonner à l’extérieur.

La définition, la profondeur des couleurs, la fluidité des mouvements d’image, la précision du rendu sonore. Un plaisir.

La raison d’une telle isolation en est le modèle économique voulu par Culturespaces, qui gère les lieux et souhaite offrir au-delà de l’exploitation diurne, des privatisations tirant le plein potentiel de la sonorisation Nexo déployée dans tout l’espace et le bar, sans la moindre émergence pour un voisinage ceinturant la salle.

Shootés depuis la passerelle où se trouve une des baies d’amplis, à gauche Philippe Wojtowicz et à droite Glen Loarer qui est son pendant pour la vidéo chez Cadmos.

Notre visite, guidée par Philippe Wojtowicz dit Wojto pour le son et Glen Loarer pour la vidéo, tous deux travaillant pour le compte de Cadmos qui a équipé l’Atelier des Lumières, débute par le nodal où ça calcule plus vite que son ombre et à plus forte raison vu que les ombres ici, on n’aime pas ça.

Des racks de média serveurs Modulo Pi délivrent 4 flux 4K sur fibre optique aux vidéoprojes, et sont affiliés en tant que VNode au Modulo Kinetic Designer Master, cerveau de l’installation, avec un kinetic Designer Slave qui bascule automatiquement si le Master a une défaillance.

La batterie de média serveurs Modulo Pi avec au centre la baie de brassage des fibres. 32 machines plus deux de spare.
Son petit nom est Yamaha AlC 128-D. Elle est ici insérée dans un port PCIe du média serveur construit sur une base PC.
Les switches du Dante, du pilotage et enfin en 10 Giga pour la vidéo en 4K.

Enfin une troisième machine dite Créa permettra de travailler sur des shows vidéo pour des privatisations et préparer les futurs shows du musée virtuel sans influer sur la projection automatique des expositions animées qui tournent en boucle. Le flux audio en Dante est récupéré à l’arrière d’un média serveur équipé spécialement d’une carte Dante Yamaha.

Une des baies avec la matrice Yamaha, les deux switches Netgear prenant chacun un brin de fibre et l’un des NXAMP4x1 dont chaque canal n’alimente qu’une seule enceinte afin de permettre à terme, de travailler le son en mode multicanal.

Difficile de faire plus simple d’autant qu’à 96 kHz et 24 bits, elle passe 128 canaux bidirectionnels.
Le flux Dante issu de la carte est ensuite routé vers un switch spécifique qui le poussera à l’aide de fibres vers une matrice MRX 7-D Yamaha qui a en charge le pilotage, le matriçage et la distribution des signaux vers les deux baies d’amplis.
Cette matrice est commandée à distance via des panels et en Wifi via Wireless DCP.


Les amplis NXAMP4x1 alimentant indifféremment des iD24 ou des subs iD S110. Autant dire que les HP ne manquent pas de répondant ! Fiabilité garantie.

Ces deux baies sont géographiquement séparées et contiennent l’ensemble des amplis NXAMP4x1 nécessaires aux têtes iD24 et aux subs iD S110 Nexo déployés dans la salle.

Ces deux baies sont situées dans la voie de passage qui existe entre la « peau interne » et « celle externe » du bâtiment. Il suffit de lever ou de baisser la tête pour retrouver l’ensemble des enceintes déployées par Wojto pour couvrir tout l’espace accueillant du public.
Les subs sont au nombre de 11, répartis au pied des 8 piliers métalliques portant la charpente, et en hauteur au-dessus de la mezzanine. Chaque sub repose sur quatre ressorts les découplant de leur support, et les 8 qui sont situés au niveau du plancher sont en plus encagés pour éviter d’être détériorés par les pieds des visiteurs.

Toujours la tête en l’air, on débusque chacune des iD24 placées en haut des colonnes en bord des deux murs externes de la salle avec des renforts à l’intérieur.

Visible à gauche des piliers portant le toit du bâtiment, un des 8 subs iD S110 enfermé dans sa cage grillagée, gage d’une bonne tenue dans le temps. Un seul 10” mais avec un montage qui en tire la quintessence :  43 Hz à -3 dB et un SPL Max de 125 dB.

SLU : Quel était le cahier des charges pour cette diffusion ?

Wojto : Une couverture la plus homogène possible et une pression entre 90 et 100 dBA.

SLU : Durant les visites «musée»?

Wojto : Nooon, lors des privatisations et sans la moindre émergence pour le voisinage. J’ai travaillé avec Paul Massiani de Nexo avec lequel j’ai collaboré durant 25 ans et qui a validé le projet. Paul est parti à la retraite tout de suite après. (Paul, si tu nous écoutes ! NDR)

Une des 33 iD24 Nexo placée en hauteur et fixée avec tout le luxe de précautions que requiert la sécurité. Remarquez les 4 fixations tenant les deux ressorts de découplage, solidaires d’un profilé sur lequel vient se fixer l’accroche Nexo portant l’enceinte et grâce à laquelle l’inclinaison de cette dernière est possible. Plus un lien de sécu en acier.

SLU : Chaque iD24 est elle aussi désolidarisée de son support…

Wojto : Chaque enceinte dispose de ressorts. Les iD24 ne génèrent pas beaucoup de basses mais qui peut le plus, peut le moins.
On a des impératifs d’isolation acoustique et on s’y tient. Un acousticien a travaillé sur l’isolation et le traitement avec des contraintes importantes. Les murs sont bruts comme le sol. Seul le plafond est traité à l’aide de laine compressée. (Effectivement à salle vide un écho flottant est présent, heureusement atténué dès que le public remplit la salle. NDR).

SLU : Comment sont mises en phase les différentes enceintes?

Wojto : Le temps 0, ce sont les deux murs. Les enceintes accrochées au centre de la salle sur les deux rangs de poteaux sont retardées par rapport aux murs qui leur font face et comme ces deux rangs de colonnes ne sont pas à la même distance des murs…

SLU : Le temps varie. Et les subs sont retardés par rapport aux têtes et par rapport aux murs…

Wojto : Exactement. Et je joue en stéréo croisée.

SLU : Cet écart d’un mètre entre colonnes et murs, tu n’aurais pas pu le compenser en bougeant les enceintes pour avoir le même temps ?

Wojto : Non, l’esthétique prime.

SLU : Subs et bar mis à part, il y a combien de points de diffusion ?

La MRX 7-D Yamaha, une sacrée bestiole et la clef de voûte du son à l’Atelier des Lumières.

Wojto : Il y a 33 directions, largement de quoi imaginer une future multidiffusion. Avec les 126 sorties de la carte Dante, tout est possible. Tu fais ce que tu veux, quand tu veux, où tu veux, même si pour le moment, l’image prime.

SLU : Revenons à la matrice MRX Yamaha. Elle reçoit les signaux en Dante depuis un des Modulo mais pas que…

Wojto : Elle reçoit aussi d’autres flux en Dante qu’on pourrait considérer comme des entrées additionnelles externes, et qui sont activées quand on bascule du setup du show à celui pour les prestataires en cas de privatisation.
Je mets à disposition des gens de la sono des boîtiers Dante Radial afin qu’ils puissent accueillir par exemple un DJ. Les niveaux sont gérables par un mobile. Cela facilite la vie de tout le monde et ça évite à des opérateurs externes d’avoir la main sur le setup d’ensemble. Un limiteur est placé sur ces entrées afin d’éviter tout problème.

Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est simple. Une fois branchée la source, on ouvre le fader correspondant au canal Dante affecté à telle ou telle prise via Wireless DCP de Yamaha qui a la main sur la matrice, et le tour est joué.

Durant l’été 2018, on va aussi déployer ProVisionaire Touch de Yamaha, un second soft qui permet de constituer à sa guise un ensemble de fonctions du MRX sur tablette. Cela offre des fonctions plus poussées que celles que l’on a déjà sur mobile.

SLU : Les VP, le choix de la marque et l’implantation sont de ton ressort ?

Glen Loarer : Oui, pour tout sauf la marque Barco qui a fait un deal avec le client. On avait un cahier des charges en termes de couverture, de luminosité et de définition, ce qui a déterminé le nombre et l’implantation des VP. On a veillé à ce qu’il n’y ait pas d’ombres portées. Tout est croisé au point que les poteaux ne créent pas d’ombre et même les spectateurs ne voient pas la leur puisqu’elle se confond avec leurs pieds.

Un des Barco PGWU 62L.

SLU : Et la partie câblage réseau et fibre ?

Glen Loarer : Ce sont d’autres personnes de Cadmos, Romane et Nicolas qui ont fait l’étude de faisabilité et le câblage à proprement parler, et ont choisi d’employer de la fibre optique sur l’ensemble du dispositif.
Les distances le demandaient pour une bonne partie des machines. On prend ainsi de l’avance dans l’hypothèse où les flux augmentent encore dans un futur proche, sans oublier qu’à capacité égale, la fibre est moins chère que le cuivre.

SLU : Cadmos va assurer le suivi du chantier et la formation ?

Glen Loarer : Les opérateurs ont été formés et j’accompagne actuellement la prise en main de l’outil qui est assez complexe. Cadmos assurera par ailleurs la maintenance afin que l’outil ne se dégrade pas, ce qui peut être très rapide. On accompagnera aussi l’évolution qui est rapide lors de privatisations où des besoins nouveaux apparaissent.

Un des shows, un peu plus futuriste et disposant d’une bande-son mettant en valeur la diffusion avec Glen Loarer la tête dans les étoiles.

SLU : Quel est le cheminement d’une privatisation avec des médias originaux…

Glen Loarer : Cela passe par un studio de création qui est agréé par l’Atelier des Images et connaît les surfaces pixellaires et le potentiel de la salle pour pouvoir travailler. Les créneaux sont aussi très limités pour que les studios puissent venir valider leurs idées. J’ai dû donner des créneaux tels que d’une heure à cinq heures du matin !

SLU : N’existe-t-il pas le WYSIWYG de la vidéo pour travailler plus facilement et hors créneaux de nuit ?

L’interface principale comportant un déplié de toutes les surfaces du bâtiment. Normalement dans chacune d’entre elles, on devrait apercevoir l’image qui y est projetée mais pour préserver les ressources de la machine, cette option n’a pas été activée.

Glen Loarer : Cela fait partie des évolutions. On est en train de mettre sur pied un poste de créa qui fonctionne avec une 3D d’autant plus que le player lui-même permet d’utiliser une 3D et d’obtenir une simulation.
On songe aussi à un casque VR afin d’être en mesure d’effectuer la plus grande partie de la création pendant les heures d’exploitation. Cela évite toutes les périodes d’essais sur site, surtout que ça tourne 7/7…

SLU : Il y a bien des jours off pour la maintenance et les essais des créations.

Glen Loarer : Oui, il y a une fermeture annuelle d’un mois afin d’effectuer la grosse maintenance et accueillir les créateurs pour travailler le show suivant. Ici, les expositions s’apparentent à un spectacle et comme il se doit, il faut le travailler sur site. Après la programmation d’un nouveau show, il faudra aussi réorganiser le stockage des médias dans les différents serveurs y compris ceux de spare qui doivent pouvoir prendre très vite la place d’une unité défaillante. Pour que cette éventuelle bascule aille plus vite, une grille fibre est prévue en lieu et place du patch manuel actuel.

Wojto, François Bouffard parti vers d’autres aventures depuis le reportage, et Glen Loarer. La photo a été prise dans la salle tenant lieu de régie technique avec les écrans de surveillance de la salle et ceux de suivi du player et de la machine de création.

SLU : Quelle est la capacité de stockage des Designer Master, Slave et Crea ?

Glen Loarer : 12 Tera de SD-RAM. Les quelques machines de spare ont la même capacité car, pour accélérer leur éventuel déploiement, elles sont pré-chargées avec l’ensemble des médias des shows.

SLU : Et pour le son, quel est le maximum de flux audio qui peuvent être lus par la machine avant qu’elle commence à piocher dans les ressources de la vidéo ?

Wojto : J’ai été jusqu’à 25 canaux 48/24 pour le moment. Forcément les serveurs donnent priorité à l’image donc il faut un peu travailler la taille des buffers ;0)

SLU : Quelques mots sur Culturespaces ?

Glen Loarer : C‘est une entreprise privée qui fait de la gestion culturelle pour des musées. Ils développent aussi des projets comme Carrière de Lumières au Baux-de-Provence et bien sûr l’Atelier des Lumières. Les créateurs italiens du show de Klimt projeté ici travaillent depuis 20 ans pour Culturespaces et alimentent Carrière de Lumières, mais d’autres artistes et collectifs vont petit à petit s’ajouter. Il y a pas mal de projets en cours dont on ne peut pas parler mais cet outil va être forcément bien alimenté.

SLU : L’équipe de permanents de l’Atelier des Lumières va être en mesure de gérer toute sorte de demandes ?

Glen Loarer : Le fonctionnement au quotidien oui, absolument. Les outils ont été conçus en ce sens. Pour toutes les demandes spécifiques, essentiellement en phase de privatisation ou de préparation des nouveaux shows, nous intervenons à la demande.

Le bar de l’Atelier des Lumières. Ne le ratez pas. Le sol laqué prolonge magnifiquement les images projetées et l’ambiance est très cosy.

Conclusion

Un tour dans le bar donne un aperçu du savoir-faire de Cadmos. 4 iD24 et un sub, cachés dans le faux plafond, jouent en sourdine, et des VP F50 avec des optiques ultra grand-angle habillent les murs, un travail de Projectiondesign, filiale très qualitative et sur mesure de Barco. C’est sans doute l’un des bars les plus originaux de Paris.

Le DCP qui contrôle le niveau dans le bar, une fonction très pratique pour s’adapter rapidement à la fréquentation ou à la nature du message sonore. A droite le AV-Wall AuviTran convertit toute source analogique en Dante avec ses trois entrées et son sélecteur rotatif. Cela facilite la privatisation du bar.

Une commande murale permet de contrôler très facilement le niveau sonore qui y règne.
Le temps ne défilant hélas pas à la vitesse des légionnaires, on demande à ce que des extraits des shows au nombre de trois, soient lancés, avant l’ouverture des portes ce qui est très facilement exécuté par Glen depuis sa tablette avec laquelle il a la main sur le player.

Le rendu sonore est très vivant, avec un grave tendu et probablement bâti aussi sur les inévitables interférences entre les divers points d’émission des subs. L’ensemble est plaisant et « événementiel » On sent que les boîtes qui envoient du son ont du répondant, ce qui permet d’avoir un ratio de champ proche suffisant pour masquer les réflexions de la salle vide. Le niveau est sage, on peut se parler assez facilement. Cette impression positive, outre la conception et le calage, est essentiellement due à la couverture très homogène des iD24 et à leur nombre.

Un extrait du show dédié à Klimt illustré par du classique confirme l’écoute. On baigne dans le son, et la corrélation avec les images atténue la sensation de douche. Il est d’ailleurs important de ne pas se focaliser uniquement sur l’audio mais de le recevoir comme l’indispensable complément de la partie projection qui, pour magnifique qu’elle est, ne peut s’en passer, ne serait-ce que pour masquer les turbines refroidissant les VP et le souffle de la climatisation en faisant de même avec le public.

10 heures, le public afflue, et comme par magie, le show de Gustav Klimt inonde la salle.

Ce son fidèle et efficace n’est malgré tout qu’une invitation, l’amuse-bouche d’un futur multicanal. Le choix fait par Culturespaces de donner à chaque iD24 un canal Dante et une patte d’ampli, ouvre la porte à une certaine forme d’immersion qui ajoutera encore au charme de l’endroit, mais demandera à développer un outil ou une salle reproduisant les points de diffusion afin de composer et programmer une œuvre sonore à la mesure de celles projetés. Cette possibilité artistique existe et apportera, si nécessaire, infiniment plus qu’une simple stéréo.

Le mot de la fin : Allez-y. C’est beau, c’est innovant et si vous prenez soin d’y aller en semaine à l’ouverture, vous serez presque seuls. Bonheur.

 

Les Dalis 860 sur les Nouvelles Pièces Courtes de Philippe Decouflé

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Avec Nouvelles Pièces Courtes, créée en mai 2017, le chorégraphe français Philippe Decouflé (Compagnie DCA) offre une composition modulable de danse contemporaine. Chaque pièce raconte une histoire différente, ce qui exige une identité visuelle très distincte pour chaque œuvre.

©Laurent Philippe

« Mon attachement aux formats courts me vient probablement du rock’n’roll : des morceaux brefs et efficaces gagnant en puissance ce qu’ils perdent en longueur, » explique Philippe Decouflé. « Ce format court correspond bien à la danse, où l’écriture est souvent plus poétique que narrative, et permet aussi, dans un même programme, de traverser des univers différents et d’avoir le plaisir de s’y perdre. »

©Laurent Philippe

L’éclairagiste Begoña Garcia-Navas a utilisé les projecteurs Robert Juliat pour mettre en lumière chacune des pièces. Elle a choisi 20 cycliodes à LED Robert Juliat Dalis 860 pour éclairer un grand cyclorama en fond de scène, et également de nombreux projecteurs de découpe Robert Juliat 613SX, 614SX, 713SX et 714SX, comme sources d’éclairage conventionnelles.

Begoña a également spécifié trois poursuites RJ, les modèles variant en fonction des lieux où la compagnie se produit. « En France, nous utilisons beaucoup de projecteurs Robert Juliat, » confie Begoña. « Ils sont vraiment fiables, ergonomiques et pratiques, et le rendu lumière est de grande qualité. »

Pour Nouvelles Pièces Courtes, Begoña Garcia-Navas a positionné dix rampes Dalis 860 accrochées sur la structure haute et dix autres rampes au niveau du sol, à une distance minimale de 40/50 cm du cyclorama, en fonction de l’espace disponible sur les différentes scènes où se joue le spectacle. Dans cette configuration, les rampes Dalis ont permis de couvrir toute la hauteur de 6,5 m avec une grande homogénéité.

©Laurent Philippe

Pour créer une ambiance singulière avec le cyclorama, Begoña a puisé son inspiration dans les œuvres du peintre américain Mark Rothko – des peintures à partir desquelles elle a développé un thème construit avec des fonds bicolores.
Grâce aux Dalis, Begoña a façonné une série de tableaux irradiant de couleurs qui mettent en valeur les silhouettes des artistes, avec une lumière intense en contre et une palette composée de couleurs très saturées ou de teintes pastel.

Begoña a retenu les projecteurs Dalis après avoir essayé plusieurs options. « A l’origine, nous utilisions des rampes LED plutôt employées en architectural, puis nous avons essayé de travailler avec 60 cycliodes halogène et filtres couleurs, mais je n’étais pas satisfaite du résultat obtenu, » déclare Begoña. « J’ai donc comparé plusieurs rampes à LED et c’est le Dalis 860 qui m’a convaincue.»

“Le Dalis est en tout point la meilleure solution pour la qualité des couleurs, les transitions, la gradation et le mélange des couleurs. En outre, la puissance des rampes Dalis a été le facteur le plus déterminant dans mon choix.”

Lahlou Benamirouche, directeur technique de la Compagnie DCA est également séduit par les Dalis : « Tous les techniciens sont convaincus par ce projecteur et reconnaissent leur grande qualité. Les Dalis sont très fiables. Je les utilise depuis maintenant deux ans et je les recommande vivement à tous les directeurs techniques avec lesquels je suis amené à travailler – je suis probablement le meilleur ambassadeur pour ces projecteurs ! »

©Laurent Philippe

Après avoir tourné en France en 2017, le spectacle Nouvelles Pièces Courtes s’est produit à nouveau au Théâtre National de Chaillot à Paris en avril 2018. Il est actuellement en tournée au Japon. Les projecteurs RJ y ont été fournis par Sogo Butai, distributeur exclusif pour le Japon, grâce à Kohei Nishida qui a supervisé le projet. Le spectacle sera joué au Saitama Arts Theater, puis au Kitakyushu Performing Arts Center et au Biwako Hall, avant de partir de nouveau en tournée au Brésil et en Russie.

Plus d’informations sur la gamme Dalis (cycliode, bain de pieds pour nez-de-scène et projecteur wash), sur le site Robert Juliat

 

Le brevet Meyer sur la technologie de ses moniteurs de studio Bluehorn

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Meyer Sound a déposé un brevet américain sur le design du circuit numérique qui permet au système Bluehorn™ de reproduire des signaux musicaux complexes avec une réponse en fréquence et en phase totalement linéaires sur l’ensemble du spectre audio, une première dans un moniteur studio de haute puissance.
Le nouveau brevet numéro 9,992,573 B1 est intitulé “Phase inversion filter for correcting low frequency phase distortion in a loudspeaker system.”

Le brevet

Il décrit les moyens de calcul numériques mis en œuvre pour effacer les anomalies de phase inhérentes à chaque système de reproduction électroacoustique et dues à la masse des transducteurs et aux résonances de l’enceinte elle-même.
La technique brevetée par Meyer rétablit les relations de phase de l’ensemble, y compris aux fréquences les plus basses, par un travail d’annulation par inversion de phase.
Les algorithmes de filtrage brevetés sont exploités par un processeur qui corrige à la fois la tête médium-aigue à deux voies et l’enceinte de grave.

La correction spécifique à ce modèle a été programmée après avoir méticuleusement analysé l’ensemble des non linéarités physiques et électriques du système entre 25 Hz et 20 kHz de telle sorte à pouvoir superposer à tous les niveaux la phase et la réponse en fréquence du signal rentrant avec celui reproduit. La perfection du résultat atteint celle des casques électrostatiques ouverts haut de gamme qui exploitent des membranes très légères.

« Ce brevet couvre la technologie embarquée dans le système Bluehorn™ et prouve pourquoi il est devenu un outil si important pour les professionnels de l’audio, » précise John Meyer, le directeur général de Meyer Sound.
« Certaines écoutes studio peuvent enjoliver le son reproduit en apportant une couleur agréable générée pour partie par des erreurs de phase, mais cela ne peut qu’induire en erreur les opérateurs.
Le système Bluehorn™ délivre un son amplifié qui est la copie conforme du signal rentrant, et dont la phase ne bouge pas quelle que soit la pression, d’un murmure aux niveaux les plus importants employés brièvement en salle d’écoute. »

Le système Bluehorn™ est disponible en stéréo comme en configuration LCR, chaque canal étant composé d’une tête deux voies pour médium et aigu, d’un élément séparé pour la reproduction du grave et d’un processing spécifique et séparé.

Il a été conçu en tant qu’écoute à très haute résolution pour des studios de moyenne taille, qu’ils soient d’enregistrement musique, de post production cinéma ou de mastering. L’encombrement de la tête du système Bluehorn™ de même que la configuration du guide d’onde sont les mêmes que celles du système Acheron Designer. En revanche, ce nouveau modèle est équipé d’un moteur de nouvelle génération et les amplificateurs de puissance gagnent en rapport signal/bruit et en distorsion.

Un des premiers utilisateurs de ce système d’écoute est le compositeur de musiques de film John Powell qui a équipé de ces enceintes 5 Cat Studios, son studio de Los Angeles. « Pour le type de travail que je fais, j’ai besoin d’écoutes qui n’ajoutent aucune couleur à la musique, » dit-il. « Je n’ai pas de temps pour savourer ce que nous avons bien fait, je dois juste percevoir les choses qui ne vont pas aussi bien de telle sorte à les corriger, et pour cela, il n’y a rien de mieux que les Bluehorn. »

D’autres informations sur le site Best Audio et sur le site Meyer Sound

 

Nick Whitehouse emmène des Ghibli pour la tournée de Brett Eldredge.

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Dès que Premier Global Production, situé à Nashville, a reçu 26 projecteurs Ghibli, le premier spot lumière à leds Ayrton équipé d’un système de découpe, ils sont partis sur la tournée de Brett Eldredge, auteur-compositeur de musique country avec l’éclairagiste Nick Whitehouse.
“The Long Way Tour” est la première tournée de Brett Eldredge et elle s’ajoute à la sortie de son dernier single éponyme sorti en avril. Premier Global Production fournisseur d’équipement lumière et scénique pour certains des plus grands artistes musicaux du monde possédait déjà 60 MagicBlade avant d’acheter les Ghibli.

Les projecteurs Ghibli délivrent 23 000 lumens en sortie dans un format très compact. Son système optique propriétaire produit un gros faisceau très uniforme et sans point chaud. La sélection de gobos et de couleurs a été faite en collaboration avec des concepteurs lumière afin de satisfaire au mieux les besoins de l’industrie.

Nick Whitehouse, le concepteur lumière de la tournée, explique le déroulement du spectacle : “Un autre de nos partenaires, Kelly Sticksel, était à la production et à la conception de la tournée. Il a pris la direction en créant différentes atmosphères, chacune représentant une partie différente de la personnalité de Brett.
La narration est amusante et engageante pour l’audience et le fond de scène en mur vidéo ainsi que les éléments de décor placés devant eux ont aidé à définir différentes atmosphères et environnements.” Le but était de concevoir “un éclairage de type théâtre qui mettrait en valeur le décor vidéo ainsi que les objets puis de vous embarquer dans un spectacle de musique presque pop” nous explique Nick Whitehouse qui devait également considérer le budget de la tournée, sa taille ainsi que l’efficacité et l’entretien de l’équipement sur le long terme.

“Une des exigences de notre directeur de production par rapport aux équipements d’éclairage était la fiabilité et un entretien facile” confie-t-il. “Il a insisté pour que nous trouvions des projecteurs à leds qui conviennent à nos besoins. Pour ma part, je n’étais pas très content du profil de faisceau de ceux que j’avais utilisés jusqu’à présent.

J’ai donc demandé à ACT Lighting s’ils avaient quelque chose de nouveau. Ils m’ont présenté le Ghibli et nous avons effectué des comparaisons avec d’autres sources. Cela m’a beaucoup impressionné. Le Ghibli a une bonne taille et un poids acceptable ; c’est une source Led dont la luminosité est équivalente à celle d’une 1 200 W à décharge, et son faisceau est super également.”
Vingt-trois des appareils Ghibli étaient actifs sur la tournée et trois en secours. “Ils assurent une lumière théâtrale sur le décor, Brett et les musiciens, et ils projettent des effets incluant de gros beams et des textures sur scène. Ce sont de véritables chevaux de course” nous dit Whitehouse.

Selon Mike Marcario, un concepteur lumière et pupitreur qui est intervenu en qualité d’opérateur sur la tournée, six projecteurs Ghibli sont accrochés au pont de fond de scène et 7 au pont milieu. Six T-bars, de différentes longueurs, suspendues au pont arrière reçoivent un Ghibli à chaque extrémité. A l’arrière de la scène à cours et à jardin, deux projecteurs Ghibli ont été installés au sol.
“Je suis très impressionné par leur fiabilité” nous confie Marcario. “Nous n’avons utilisé aucun des Ghibli prévus en secours sur la première partie de la tournée. Nous avons conservé les 23 mêmes projecteurs du début à la fin. J’espère utiliser les Ghibli pour de futures conceptions lumière dont je serai partie prenante.”

“Nous sommes contents des Ghibli,“ nous exprime Dominic Smith, concepteur lumière et pupitreur sur la tournée mais également Directeur créatif chez Neon Black basé à Londres. “Le Ghibli est parfait pour les théâtres et les petites salles. Il rivalise bien avec les sources à décharge. Son faisceau homogène est magnifique, il restitue bien les couleurs et a également de beaux gobos nets. Il offre tous les outils dont nous avons besoin dans un spot motorisé.”
“Le résultat final a été fantastique. Je suis très content des Ghibli” nous confie Nick Whitehouse. “Je les utiliserai certainement pour d’autres projets”. La tournée The Long Way Tour de Brett Eldredge a repris en juin et des dates sont prévues aux Etats-Unis et au Canada jusqu’en octobre 2018.

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Dynacord revient en force avec les amplis 4 canaux TGX

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Après les débuts primés à l’ISE des amplificateurs de puissance IPX pour l’installation fixe, Dynacord, qui maintenant reprend l’ensemble de la fabrication des amplificateurs du groupe Bosch Security System (notamment pour Electro Voice) a dévoilé en juin (à InfoComm) les nouveaux amplificateurs de touring 4 canaux TGX, attendus depuis longtemps.
Les deux modèles, TGX10 (10 kW/4 ohms) et TGX20 (20 kW/4 ohms), sont fabriqués en Allemagne (à Straubing) et placent la barre très haut en termes d’efficacité, de traitement de signal et de qualité audio.

Puissance et traitement de signal up to date dans 2U
Avec une puissance crête 4 x 2 500 W (TGX10) et 4 x 5 000 W (TGX20) sous 4 ohms et même plus sous 2,7 ohms (soit 3 enceintes de 8 ohms en parallèle) – 4 x 6 kW-, les amplificateurs de puissance TGX offrent une densité de puissance très importante tous les canaux pilotés simultanément. Ils exploitent une technologie classe D à fréquence de commutation fixe et sont dotés de tous les raffinements qu’on peut attendre aujourd’hui d’amplificateurs de touring bien nés.

Les TGX sont équipés de la connectivité réseau Dante (ou AES 67 et OCA) ainsi que d’entrées AES3 et analogiques et d’une plateforme DSP 96 kHz (40 bits flottant) parmi ce qui se fait de mieux dans notre industrie actuellement avec notamment :
le filtrage FIR en raccordement (jusqu’à 1025 cellules) ou en correction, de la combinaison d’une latence ultra-faible (environ 0,66 ms en 96 kHz en AES), d’un rapport signal-bruit de 118 dB (pondéré A pour le TGX20), et d’une faible distorsion (THD et intermodulation à moins de 0,05 % et 0,15 % à mi-puissance) résulte un haut niveau de qualité audio.

Pensés pour une fiabilité irréprochable
Le module de protection avancée des TGX surveille plus de 200 paramètres pour assurer que même dans les conditions les plus difficiles, l’amplificateur continue de fonctionner au maximum de ses possibilités. En outre, leur correcteur de facteur de puissance (PFC) à contrôle numérique permet de faire face aux réseaux fluctuants. Les amplificateurs TGX resteront stables et efficaces quelles que soient les conditions d’alimentation.
La technologie de modélisation de la température des jonctions (JTM) permet de toujours garantir une puissance de sortie élevée sans interruption ni perte de qualité audio. Les ports réseau sont doubles avec repli automatique.

Le Smart System Rack
Pour les TGX, Dynacord propose un rack système TGX, une solution modulaire conçue et construite pour les professionnels itinérants. Ce rack est préconfiguré avec trois amplificateurs TGX plus deux commutateurs réseau indépendants pour un fonctionnement sans failles et un montage réversible pour la distribution d’énergie. Les racks TGX peuvent être empilés verticalement et verrouillés ensemble pour fournir jusqu’à 180 kW de puissance de sortie.


Supervision complète et logiciel de contrôle.
Un nouveau logiciel multiplateforme permet des « workflows » intuitifs et rationalisés pour économiser temps et efforts. Il est conçu pour s’interfacer avec les logiciels de prédiction (comme Ease focus) et de mesure en temps réel tel SysTune. Les TGX peuvent également être gérés via Iris-net, qui offre de nombreuses options pour les configurations de systèmes de son les plus complexes. Mais grâce à leur écran LCD tactile couleur et à l’encodeur de façade, les TGX peuvent être paramétrés facilement en local.

Plus d’infos sur le site EVI Audio France et sur le site Dynacord

 

Deux nouveaux Profile dans la famille Axcor Claypaky

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Dans la famille Axcor, Claypaky annonce deux nouveaux éléments brillants. L’Axcor Profile 600 et l’Axcor Profile 400. Ils viennent se placer au cœur de la gamme Axcor et se confronter à la concurrence émergeante des spots/couteaux à leds de puissance intermédiaire répondant aux besoins quotidiens des sociétés de prestation et des lieux fixes.
D’abord ce buzz sur le site Claypaky, puis une Newsletter de Dimatec, son distributeur en France, le confirme. Le fabricant italien annonce le lancement de l’Axcor Profile 600, probablement à l’occasion du Plasa à Londres.


Projecteur Spot à couteaux motorisés, il reçoit un moteur de leds de 500 W en deux versions : 6500 K, CRI de 70 et flux optimum pour le Profile 600, et 5600 K, CRI supérieur à 90 garant d’un excellent rendu des couleurs pour la version 600 HC.
Et pour compenser l’habituelle perte de flux lors de l’introduction d’un gobo dans le faisceau, Claypaky a développé le “Boost Mode” un dispositif breveté qui canalise le flux pour optimiser la luminosité en sortie.
Un Axcor Profile 400 est aussi annoncé, avec moteur de 300 W, également en deux versions : 6500 K, CRI de 70 pour le Profile 400, et 5600 K, CRI supérieur à 90 pour la version 400 HC.

Caractéristiques Axcor Profile 600

  • Moteur Led blanc 500 W
  • Diamètre de la lentille de sortie : 125 mm
  • Zoom linéaire de 5 à 45°
  • CMY+CTO linéaire complétée d’une roue de 7 couleurs
  • Roue de 6 gobos rotatifs
  • Prisme x4 rotatif

D’autres informations sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

INNLED, Les p’tites leds qui accrochent

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Les Montpelliérains d’INNLED continuent d’innover dans leur secteur de l’éclairage professionnel de proximité. À destination de l’hôtellerie, de l’événementiel ou de la communication, ils proposent des balises créatives lumineuses, des mâts déco tout intégrés ou encore des renforts d’éclairage sur batterie.
Parmi les points communs entre toutes ces sources, un design minimaliste léché qui intègre batterie et leds, une quantité d’astuces d’accroche et de mise en place, puis pour piloter le tout un contrôle universel HF DMX.

Les Montpelliérains à Prolight+Sound.

Hariz

La nouvelle Hariz fait peau neuve avec sa nouvelle base allégée. Équipée de deux batteries Lithium ion, elle assure jusqu’à douze heures d’autonomie pour profiter pleinement de ce luminaire de table original. La source est une ligne de cinq leds RGB + blanc chaud de 9 W, située le long de la gorge où vient s’enficher le diffuseur sculpté. Celui-ci, grâce à son profil plexiglas en microbilles, diffuse tout le flux lumineux sur 360°.

La nouvelle base de la lampe Hariz, fine et joliment carrossée ici en version cuivrée.

Cette idée de feuille semi-transparente, dont la silhouette reprend les contours d’icônes de lampes plus ou moins traditionnelles afin d’absorber et diffuser la lumière émise à sa base, est la signature d’INNLED.

Une trentaine de formes est disponible en série, ainsi qu’une dizaine de couleurs pour la peinture de la base, dont des tons ocre et cuivrés. En outre un service customisation vous permet de créer tout type de profil ou de revêtement adhésif sur mesure.

Un récepteur DMX HF est intégré directement dans le socle, pour permettre de changer les ambiances soit par une console DMX et un transmetteur DMX HF, soit avec l’application Android « L’APPS » ou, pour encore plus de simplicité par la télécommande « LA’KO ».
L’Hariz nouvelle génération est disponible.

La’Ko

Pour répondre aux demandes des lieux de réception, peu enclins à utiliser une console lumière ou une application dédiée sur tablette, INNLED a créé une télécommande simplifiée de ses produits. La « LA’KO » est dotée d’un écran tactile couleur et d’antennes Wifi et DMX HF, tous deux dans la bande 2,4 GHz.
Les menus sont réduits à l’essentiel. La première page pour trouver les fréquences disponibles en HF. À partir de là, un mode auto scanne et repère les canaux disponibles. Il suffira d’affecter les différents luminaires dans un des huit groupes disponibles.

Une autre page est dédiée à la gestion des luminaires avec les couleurs de base, les niveaux d’intensité et un color picker. La dernière est dédiée au générateur d’effet simple, « Chaser », « Rainbow » ou « Random ». Cette télécommande est compatible avec les Hariz, les PAK et le Kub, soit l’intégralité de la gamme HF d’INNLED.

PAK

Le PAK n’est pas une réelle nouveauté, mais l’occasion est fortuite de le présenter en quelques lignes dans SoundLightUp. Ce luminaire discret rassemble trois petits spots orientables au-dessus d’un module équipé d’une batterie et d’une liaison DMX HF en option.
Grâce à son poids plume et sa taille de guêpe, il peut s’accrocher partout : sur des surfaces métalliques grâce à son socle aimanté ou sur tout type de mât ou de branche avec ses straps en Velcro. Possibilité supplémentaire, comme présenté ici, profiter de son pas de vis micro 3/8’’ pour le fixer à des pieds, des bras magiques ou tout accessoire de scène.

Pack, trois petits spots…
… et plusieurs modes de fixation.

Son autonomie dépend de l’intensité choisie. Au niveau fort on part sur cinq heures, à niveau moyen dix heures. Les trois faisceaux émis sont propulsés par des leds Cree 3 W, en 3000K ou 4000K, ouvrant à 26° en standard. Des lentilles supplémentaires permettent de faire varier l’ouverture à 6°, 16° et 46°.
Robuste et versatile, il est prévu pour l’événementiel, la muséographie, la restauration d’extérieur ou l’éclairage d’appoint. INNLED propose d’ailleurs des couleurs sur mesure pour ses clients. Touche finale, la plaque possède un insert pour antivol.

NanoPAR

Découlant tout naturellement du PAK, les spots utilisés sont maintenant déclinés dans des versions individuelles plus musclées. Le marché visé est celui de l’intégration, pour les musées, les vitrines ou l’éclairage d’intérieur.

Une version plus musclée du NanoPAR qui montre les ailettes de son radiateur.

La source Led passe en Cree XPG2 2,5 W. Trois choix de température de couleur: 3000K, 4000K (Standard) et 6000K.
Cinq lentilles de diffusion possibles : 6°, 16°, 26° (standard), 46° et asymétrique 38°x21°

Comme il s’agit cette fois d’un projecteur fixe, à installer par un électricien, il ne comporte ni batterie ni système HF.
Des accessoires d’alimentation ou d’accroches murales sont disponibles en option.

Tous ces appareils sont disponibles en France chez ESL, qui présente également leurs nombreux accessoires : pilotage en W-DMX, kit antivol, mallettes de transport, chargeurs, transmetteur Wifi DMX etc.

Pour plus d’infos sur le site INNLED ou sur le site ESL

 

LumenRadio, DMX is in the air

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Après une décade au compteur, Niclas Norlén, le fondateur et CTO de LumenRadio, continue d’imaginer un futur toujours plus connecté. À l’horizon 2025, le network mondial comportera plus de 75 billions d’appareils.
À la moindre échelle de nos projecteurs, la révolution douce imaginée par la firme suédoise mise sur un sans-fil intelligent et partageur dont la facilité d’utilisation permettra de se consacrer pleinement à nos éclairages.

A droite de l’image et de face, Niclas Norlén, fondateur et CTO de Lumen Radio sur son stand à Prolight+Sound

Meshed Network Support

Les liaisons DMX sans fil existent depuis de nombreuses années maintenant. Dans la plupart des cas, un univers DMX filaire est injecté dans un émetteur qui transmet ces informations à un ou plusieurs récepteurs par ondes radio, Wifi ou Bluetooth. Facile dans le cas d’événements de proximité, plus compliqué lorsque l’on s’attaque à l’architectural.
Les distances entre les éléments, la nature des matériaux adjacents et les difficultés d’accès imposent la création d’un réseau complexe avec antennes directionnelles déportées, relais d’émission et une surveillance constante des signaux. Un dispositif lourd à concevoir et manipuler.

Le protocole développé par LumenRadio utilise, lui, chacune des unités connectées comme autant de relais intelligents qui se chargeront de créer un maillage de redondance totale. Le DMXmesh fonctionne de façon complètement autonome, en analysant automatiquement les fréquences disponibles et en échangeant en temps réel avec tous les appareils du réseau.

Dans un tel cas de figure, le signal est renouvelé par 4 unités supplémentaires afin d’atteindre les 7 émetteurs. En cas de défaillance d’un seul Repeater, toute la chaîne est corrompue.
Le système DMXmesh créé des liaisons entre tous les récepteurs, sans passer par une colonne vertébrale unique.

La technologie DMXmesh est entièrement Plug’n’light, supprimant pour vous le temps passé à la configuration et la création d’un réseau sans-fil complexe. Deux produits bénéficieront de cette innovation : le module intégré TimoTwo et le nouvel émetteur-récepteur de poche MoonLite.

TiMoTwo

Le TiMoTwo est aussi compatible avec les normes sans-fil CRMX (LumenRadio), W-DMX G2, G3, G4 et G4S (Wireless Solution).

La carte d’intégration TimoTwo succède à la TimoOne. Elle est destinée aux grandes marques d’éclairage qui veulent donner des ailes et des capacités sans-fil à leurs projecteurs.
Ainsi les Ayrton, Claypaky, DTS, GLP, Robe, Robert Juliat, SGM, Vari*lite, Wahlberg, sans compter des dizaines d’autres, se reposent sur les technologies sans-fil LumenRadio.

La nouvelle génération de ce module récepteur/émetteur intègre un support complet du RDM, des connectivités Bluetooth et la technologie DMXmesh. Le Bluetooth permet d’utiliser les applications lumière spécifiques des appareils nomades, d’effectuer des mises à jour et de supporter la norme DMX over Bluetooth.

Le DMXmesh permet le contrôle, mais aussi la configuration par RDM. De plus la plage de fréquences des émissions RF est réduite, pour gagner en stabilité et dynamique. Cette puce de 32,5 mm x 18,5 mm qui se base sur un module SMT avec antenne intégrée et port de connexion UF.L pour antenne externe sera disponible dès le quatrième trimestre 2018.

MoonLite

Petit format mais multiples possibilités, le MoonLite est décrit comme le couteau suisse LumenRadio.

Le MoonLite est une interface sans-fil combinant la technologie de transmission CRMX, des connectivités Bluetooth et une batterie intégrée, basé autour du TiMo module.
Son format réduit à l’extrême et un prix rabaissé permet de l’envisager dans une multitude de configurations légères ou d’être intégrée dans le package des techniciens 2.0 manipulant les réseaux avancés.

Boîte à outils nouvelle génération, elle offre des possibilités d’émission et de réception sans-fil DMX, l’intégration du DMXmesh et la possibilité d’y associer par Bluetooth de nombreuses applications, comme Luminair ou le CRMX Toolbox de LumenRadio pour la transformer en testeur DMX/RDM. Cette dernière appli pour tablette et mobile permet de détecter les erreurs de DMX, de patcher et contrôler les projecteurs en RDM ou encore de mettre à jour et configurer les produits CRMX.

Un port DMX mâle et un port DMX femelle encadrent le corps du Moonlite, tour à tour émetteur ou récepteur. Une succession de voyant permet de vérifier son mode d’utilisation, la réception ou l’appairage de sa partie sans-fil. La batterie donne 8 heures d’autonomie, et un port USB micro-B assure son utilisation sur secteur.
Le MoonLite sera aussi disponible au 4e trimestre 2018.

Plus d’infos sur le site Avab Transtechnik et sur le site LumenRadio

 

Pour Jacob Dinesen, Niller Bjerrgaard compte sur les Mega Robe

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Jacob Dinesen, jeune chanteur danois, guitariste et star montante des charts a joué deux shows spectaculaires pour lancer sa tournée d’été. Un dans sa région natale à Aabenraa et un à Copenhague, utilisant en majorité des MegaPointe et des Spiider Robe.
L’éclairage de ces deux shows a bénéficié de la programmation et du pupitrage du concepteur lumière Niller Bjerrgaard.

Niller a rejoint l’équipe de production du chanteur pour ces deux spectacles uniquement suite à la recommandation de l’ingénieur du son Mad Mikkelsen, les deux ayant également travaillé pour les heavy metal heroes Volbeat. En fait quatre membres de l’équipe ont participé à la production des deux artistes, et bien que le style de Dinesen soit d’une certaine manière plus léger, le son est “solide” et définitivement rock !

Niller a pris part au projet de Dinesen au moment où une ébauche de la conception de l’éclairage était déjà en place. C’est Jacob Beckman qui en était l’auteur. Il a discuté de cela avec l’équipe et son directeur de production Jonathan Koch. Il a ajouté certaines de ses idées et il a été décidé de créer un gros kit rock, ce qui était tout à fait dans l’état d’esprit de Niller.
“Je voulais que le style et l’ambiance du spectacle soit un peu brut et improvisé, donc j’ai construit le spectacle lumière en utilisant une combinaison de cue list et de live” nous explique Niller. Certains des 30 MegaPointe et des 20 Spiider situés au centre de l’installation avaient déjà été validés par Jacob Beckman, cependant, quand Niller a repris le projet, il a demandé des projecteurs supplémentaires et était très content de travailler avec ces deux produits Robe pour la première fois.

Les PAR qu’il était initialement prévus sur des échelles ont été remplacés par des Spiiders, “ce qui était la meilleure chose à faire” nous confirme Niller. Les MegaPointe et les Spiider ont été achetés neufs pour la tournée par le prestataire Vigso, nous explique Niller. “Actuellement, les MegaPointe et les Spiider sont les projecteurs les plus populaires sur les fiches techniques au Danemark, c’était donc une bonne opportunité pour moi de les connaître un peu mieux !
Les MegaPointe étaient positionnés sur quatre ponts au plafond, trois étant droits et celui du fond de scène courbe pour accueillir une large toile de fond et ajouter une dynamique à l’image. Huit des Spiider étaient sur les ponts. Douze autres étaient situés sur six échelles verticales en fond de scène placées de chaque côté d’un écran à led.
Il y avait également des panneaux à leds Elidy sur les échelles. Utilisés de temps en temps pour un impact maximum, ils ont permis d’ajouter une touche de tungstène à l’ensemble.

Niller était très “impressionné” par les MegaPointe et les Spiider. Pour lui le Spiider est un super projecteur wash. Il adore son effet flower qu’il a d’ailleurs optimisé pour le spectacle de Dinesen. “Il y a tellement de possibilités” dit-il. Pour la tournée d’été de Volbeat, son choix s’est ensuite porté sur 36 Spiider, 32 MegaPointe et 12 BMFL.

Il apprécie la brillance du MegaPointe “même avec une couleur saturée ou un gobo dans le faisceau de lumière. Ils sont toujours véritablement très brillants” s’enthousiasme-t-il, ajoutant que le mouvement est très fluide quels que soient les déplacements : lents, à haute vitesse ou lors des transitions aux changements de tempo.
Niller a restitué les shows à la Aabenraa Arena et au forum de Copenhague en utilisant sa propre console ChamSys Stadium MQ500. A l’occasion de ces deux spectacles de Jacob Dinesen, il a travaillé en collaboration avec le chef d’équipe lumière Martin Jepsen et Niels Stenger de Vigso.

D’autres informations sur le site Robe

 

Essai transformé pour Sixty82, le nouveau fabricant de structures 2.0

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Nous retrouvons Alain René Lantelme (directeur général adjoint d’Axente) à Prolight+Sound pour le tour du stand ainsi qu’une démo de la toute nouvelle application pour smartphone.
Pour rappel : Sixty82, c’est une marque de structures en aluminium lancée très récemment en mars 2018 par trois groupes d’experts en la matière, anglais, français et hollandais.

Le credo de cette jeune entreprise : associer des produits de haute qualité (alliage 6082-T6) à un coût raisonnable, un service et une réactivité exemplaires, tout en surfant sur les innovations technologiques comme l’utilisation de puces RFID pour la gestion de stocks ou de la réalité augmentée.

L’étiquette présente sur chaque morceau de structure comportant un QR Code. A sa droite, la puce RFID.

A l’occasion de ce salon, la marque dévoile son application pour smartphones dont nous avons pu apprécier l’originalité, tout d’abord grâce à l’utilisation de la réalité augmentée.
L’appli utilise la caméra du téléphone pour détecter par exemple une page d’un catalogue Sixty82, ou un sticker de présentation d’une structure et le morceau de structure en question apparaît : c’est bluffant !

Vue d’ensemble d’un des towers présents sur le salon, à ses pieds, son sticker qui une fois visé avec l’appli, s’affiche en réalité augmentée

L’appli peut aussi simuler le montage de différents éléments de structures en réalité augmentée sans aucune difficulté.
Alain René nous explique que cet outil peut être utilisé dans des proportions bien plus importantes, comme sur un site qui doit accueillir une scène pour réaliser une démonstration à un client.

Autre intérêt (et pas des moindres) de cette application, la reconnaissance du QR Code intégré à chaque morceau de structure.
Un simple passage rapide sur le code placé sur l’étiquette, et toutes les données techniques et abaques s’affichent sur l’écran, un outil très pratique pour les techniciens sur le terrain !

Plus d’infos sur les sites :

B LIVE Group rachète le groupe belge Eye-Lite

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B Live Group, leader européen de la prestation technique pour le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, l’événementiel, l’installation et l’intégration, annonce le rachat du Groupe Belge Eye-Lite.
Avec une offre complète dans les domaines de l’éclairage, de la caméra, des véhicules et de l’énergie, et une présence en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en France et au Maroc, le Groupe Eye-Lite, dirigé par Thierry Dubois, s’est imposé depuis plus de 60 ans comme le leader belge de la prestation technique pour le monde du cinéma et de la fiction.

Eye-Lite rejoint ainsi le pôle Cinéma / Fictions / Publicité de B Live Group, déjà constitué de Transpalux, TranspaGrip, TranspaCam, TranspaSet, Lumex, Cininter, Cicar, pour former un leader européen sur son marché. L’acquisition du Groupe Eye-Lite marque une nouvelle étape dans le développement de B Live Group, visant à en faire dans les années qui viennent l’acteur de référence sur l’ensemble de ses métiers en Europe.

Avec un chiffre d’affaires de plus de 80 millions d’euros et plus de 300 salariés permanents, B Live Group est aujourd’hui le seul acteur du marché capable d’offrir à ses clients une offre globale et un niveau d’excellence dans le cinéma et la fiction, la publicité, l’audiovisuel, le spectacle vivant, l’événementiel, l’installation et l’intégration.

 

Des Sharpy dans le kit de Nicolas Riot pour l’Antichrist Superstar

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Né en 2003 à Donington Park, en Angleterre, le Download Festival qui s’est frayé un chemin à l’international au fil des années est en voie de s’imposer en région parisienne sur la base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge comme un incontournable.
Alors qu’il s’agit seulement de sa deuxième édition, le Download remporte le pari de faire venir les plus grands du paysage rock et métal, avec en tête d’affiche Ozzy Osborne, Marilyn Manson, les Foo Fighters et Guns N’Roses.

©Manuwino  http://www.manuwino.com/ 

Les Sharpy Claypaky et les gradateurs Avolites sont à nouveau à l’honneur !
Dushow a livré 2 gradateurs 36×3 ART2000 pour la scène I ; 24 Sharpy et 2 gradateurs 36×3 ART2000 pour la scène II ; 22 Sharpy Wash et 1 gradateur 36×3 ART2000 pour la scène III ; et enfin, 1 gradateur 36×3 ART2000 pour la scène IV.

L’équipe de communication de Dimatec est allée à la rencontre de Nicolas Riot, cofondateur de Chirac Design et lighting designer de Marilyn Manson. Il a utilisé le Sharpy Claypaky pour illuminer l’Antichrist Superstar.

Dimatec : Comment es-tu arrivé dans le milieu du rock/métal et, plus particulièrement, auprès de Marilyn Manson ?

Nicolas Riot : J’ai débuté ma carrière au Ferrailleur, un club rock à Nantes et en parallèle je faisais les lumières pour UltraVomit, groupe de métal parodique Nantais. Depuis, je suis un peu resté abonné au rock/métal. Pour Marilyn Manson, j’ai été appelé pour un remplacement et au final je suis resté pour toute la tournée.

Dimatec : Pourquoi le Sharpy ?

Nicolas Riot : Le Sharpy est devenu un classique. Je suis sûr d’en trouver sur tous les continents. Pour Marilyn Manson, les tableaux se construisent autour de couleurs ultra-saturées avec beaucoup de washs et de multiples beams transperçant les couleurs.
Le Sharpy est un projecteur solide qui ne coûte pas cher à louer. Sur Manson on demande également que les beams soient extrêmement rapides sur les déplacements et le Sharpy est une des machines les plus rapides de sa catégorie.


Dimatec : Comment les utilises-tu sur ton plan de feu ?

Nicolas Riot : Sur le plan il y a 8 Sharpy au sol entourant le boss et 24 sur les ponts.

Dimatec : Quelle esthétique cherches-tu à créer sur la scène de Marilyn Manson ?

Nicolas Riot : Tous ces Sharpy permettent de créer des tableaux « moody » « creepy » et « powerful » que demande Manson. J’essaie également de recréer toute la symbolique evil qui l’entoure. De plus les Sharpy me permettent de recentrer l’attention du spectateur autour de Manson quand on en a besoin en focusant toutes les machines sur lui.

Dimatec : Quels sont les défis/obstacles auxquels tu as été confronté sur le Download ?

Nicolas Riot : Le problème que je rencontre en festival avec les kits locaux est de mélanger mes Sharpy avec les beams d’autres marques. Les vitesses de déplacement ne sont pas les mêmes et je dois alors faire beaucoup de compromis.

Dimatec : As-tu un chouchou parmi les projecteurs Claypaky ?

Nicolas Riot : J’utilise des produits Claypaky sur d’autres groupes. Le K20 est une machine que j’affectionne particulièrement. Je l’utilise sur quasiment chaque projet. C’est devenu mon wash/fx de référence.

– Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky
– Et retrouvez Chirac Design sur le site web Headline Magazine

Prolights RA3000 Profile, 1 kW de leds dans ce spot à couteaux

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Le nouveau RA3000 tout en sobriété.

Le RA3000 Profile, dernier né de chez Prolights, est un projecteur motorisé de type spot à couteaux, alliant puissance et précision. Le moteur de leds blanches (6000 K) qui équipe l’appareil atteint la puissance symbolique de 1 000 W, promettant un flux de 25 000 lumens en sortie avec un IRC de 90.

Ses quatre couteaux motorisés à fermeture totale, sont orientables sur ± 35°, et montés sur une cassette rotative sur ± 45°. Prolights a porté une attention toute particulière à son zoom d’amplitude 6° – 50° en maintenant un haut niveau de précision de la projection grâce à un bloc optique composé de 19 éléments.
Le module de trichromie est épaulé par un CTO progressif pouvant faire varier le blanc de 6000 K à 3000 K et par une roue de couleurs. 2 frosts sont disponibles dont un progressif.

Présentation vidéo du Prolights RA3000 Profile par Fabio Sorabella, Managing Director.


Parmi les fonctions plus classiques, l’appareil est équipé d’une roue d’effets, d’un iris, d’un prisme rotatif à 4 facettes et d’une seule roue de gobos rotatifs. Ce projecteur, aussi imposant soit-il (91 cm de hauteur, nez en haut et 49 kg) sait se faire discret, aidé par son système de ventilation très silencieux qui complète l’action du radiateur à caloduc.
Pour le contrôle de toutes ces fonctions, le RA3000 communique en DMX51-RDM, Art-Net et DMX sans fil grâce à un récepteur Wireless Solution embarqué en standard.

Il est commercialisé par ESL au prix de 13 360 € HT.

Plus d’informations sur le site ESL et sur le site Prolights

 

La famille LEO donne des muscles à la tournée de Post Malone

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Post Malone, star du hip-hop US, vient de terminer la branche nord-américaine de sa tournée 2018 où il présente son dernier album Beerbongs and Bentleys qui fait un carton. VER Tour Sound a mis à sa disposition un très gros système Meyer LEO apte à satisfaire les besoins des 26 dates où il s’est produit.

Post Malone

« Le système LEO, c’est une bête ! » lance tout de go Joe Hellow qui tient la face de Post Malone mais a aussi une grosse expérience en studio. « Une telle puissance pourrait même intimider des mixeurs débutants qui auraient peur de ne pas arriver à maitriser ce type d’enceintes. Mais avec VER, leurs outils et leurs équipes à mes côtés, je travaille en toute sérénité. Je suis ravi du son de cette tournée, les échos sont unanimement positifs. »

Même si la taille du système change en fonction du lieu où l’artiste se produit, généralement la face comporte par côté 14 Leo prolongés par 4 Lyon-W. Les outfills sont composés de 6 Leopard, et 4 UPJ-1P sont déployés là où nécessaire pour combler les derniers trous. Le bas du spectre est bien servi avec 12 1100-LFC accrochés et 18 posés au sol.

Une version allégée pour une jauge réduite. 10 Leo, 4 Lyon-W et 6 subs 1100-LFC.

“Le 1100 est une brute épaisse et bien ronde,” précise Joe Hellow « et il n’interfère pas avec mon mix. Je me sers des subs en accroche pour renforcer le bas du spectre et les subs au sol presque comme un effet pour que les infras enveloppent le public.
On a l’impression que votre short bouge tout seul. Dans certaines salles je suis même obligé de baisser le départ des subs tellement ces 30 caissons sont efficaces. »

Le mur du son, et tant pis pour le bas de vos pantalons.

Dennis Danneels, le directeur de prod, a été impressionné et emballé par la portée du système principal. « Les lignes en Leo et Lyon donnent sans répit, » remarque-t-il. « On a l’impression qu’il y a toujours de la puissance en réserve. Nous avons joué dans des salles avec à disposition des délais un peu trop âgés. Nous avons pu nous en passer grâce à la puissance disponible dans nos propres boîtes. »

Post Malone sans doute assez heureux. Ses pieds ne touchent plus le sol. Face au public, un Leopard.

Dennis pointe aussi la qualité de la collaboration avec Meyer et les équipes de VER qui ont su s’adapter à la variété des configurations nécessaires de salle en salle. « De nos jours, nous sommes confrontés à des différences notables entre les dates d’une tournée et l’adaptabilité est indispensable.
La famille Leo a relevé tous les challenges tout comme les jeunes équipes de VER, talentueuses, compétentes et pétries de bonne volonté. J’ai fini par surnommer ces techniciens -le futur- »
La conclusion de Joe Hello est sans appel : « J’ai mixé sur tous les derniers systèmes disponibles. Désormais Meyer va être tout en haut de mon rider. »

L’équipe de tournée de VER était managée par l’ingé système Kevin Valind, aidé par Justin Stiepleman et Colten Mortensen. VER a aussi eu en charge les lumières et la vidéo. Les retours ont été mixés par Blair Bondy.
Enfin à la face, Joe Hellow a bénéficié d’une SD10 DiGiCo avec un serveur SoundGrid Waves.
Le micro chant de Post Malone a été un Axient Digital Shure avec une tête d:facto DPA et un Shelford Neve l’a accueilli de la meilleure des manières.

De gauche à droite: Dennis Danneels, Kevin Valind, Blair Bondy, Joe Hellow, Willie Linton et Kurt Kuehn; assis sur les subs : Colten Mortensen et Justin Stiepleman.

D’autres informations sur le site Meyer Sound, le site VER et sur le site Best Audio

Arri SkyPanel, le plein de commandes avec le Firmware 4

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Arri Skypanel

Arri a réussi à croiser deux univers hermétiques, le cinéma et l’évènementiel. Son levier ? Un projecteur led d’ambiance, fixe, mais d’une inventivité incroyable. À tel point que les électros de tournage se sont mis à la console et au DMX sans-fil.
À tel point qu’Arri a franchi les portes des défilés, studio de TV et concert. Le SkyPanel, sorti en 2015, n’a cessé d’évoluer et sa V.4 offre de nouveaux modes de contrôle ultra-complets.

SkyPanel

Le SkyPanel type « C » se décline en quatre tailles, S30, S60, S120 et S360. Tous sont « Full Color » et possèdent une armada de réglages en ce sens : température de couleur, mode HSI, RGB, références de gélatines, correction plus ou minus green, source match ou encore sélection par coordonnées de chromaticité X,Y.

La gamme SkyPanel au grand complet. Les deux modèles « beiges » sont des version Remote Phosphore, en blanc variable.

Purs produits cinéma à la base, ils peuvent s’accessoiriser avec une infinité de diffuseurs, volets, Chimera, SnapGrid, SnapBag et j’en passe…

Plus gros modèle de la gamme SkyPanel, le S360-C annonce 120 000 lumens de flux pour 1 500 W de consommation.

Tout terrain, relativement légers, ils peuvent se monter sur pied, en accroche, en déport et surtout être équipés d’une batterie électrique autonome « V-mount » que l’on vient fixer sur l’arrière de l’appareil en un tour de main.

En plus de leur excellent flux lumineux, précis et homogène, les SkyPanel offrent un certain nombre d’effets cinématographiques. Pour recréer l’ambiance d’un feu d’artifice, du rayonnement de télé, de gyrophares ou encore d’éclairs, il suffit de quelques secondes de réglages.
Le contrôle de tous ces paramètres s’effectue en local, grâce au simplissime panel situé à l’arrière, avec une télécommande filaire, en DMX ou encore sans-fil grâce au système SkyLink développé avec Lumens radio.

Au-delà d’une construction extrêmement bien pensée, les ingénieurs d’Arri ont écouté les nombreux retours des utilisateurs pour améliorer leur Firmware, offrant encore plus de contrôles, d’effets et d’ergonomie.

Firmware 4

Les trois boutons rotatifs permettent de régler à la volée n’importe quelle fonction du SkyPanel. Ici, la calibration en mode RGBW.

Le contrôle de la colorimétrie est poussé à son paroxysme ! Après avoir sélectionné une couleur dans les (déjà) très nombreux modes disponibles, huit ajustements viendront faire leur apparition : Réglage de température, de saturation, paramétrage des rouges, verts, bleus, cyans, magentas et jaunes. Accessible à la fois manuellement et par DMX.

Seconde innovation, un mode matrice. Le Panneau Led du S30 est l’unité de mesure de la gamme SkyPanel. Un S60 se compose de deux panneaux Led, quatre pour le S120 et donc… douze pour le S360. En version 4, chacun de ces panneaux est contrôlable individuellement, comme un mini-SkyPanel. Les effets s’enrichissent avec des simulations d’explosions, de soudure, de circulation automobile et des soubresauts de tubes fluorescents.

Le menu préféré des electros, le simulateur d’effets visuels, s’enrichit de quatre nouveaux effets. Tous sont entièrement customisables.

Preuve de l’intérêt scénique pour les SkyPanel, une courbe de dimmer adoucie, garantie sans heurts, est disponible pour les éclairagistes de théâtre ou de concert. Ce réglage s’appelle d’ailleurs « Stage Mode ». Dans le même ordre d’idée, une fonction Strobe est disponible, quel que soit le mode utilisé.

Pour les aficionados du DMX, les nouveaux modes permettent enfin un contrôle étendu de toutes les fonctions à la console. Fini le choix draconien d’utiliser tous les réglages de couleurs sans pouvoir accéder aux effets ou l’inverse ! Dans la version ultime, il faudra compter 42 canaux pour l’intégralité des paramètres et jusqu’à 193 canaux DMX pour la matrice du S360-C…

Le menu adaptable du SkyPanel. Le mode DMX Ultimate 16 bits est la somme de tous les contrôles possibles.

Toutes les informations DMX sont répercutées en direct sur l’écran du SkyPanel, dans le DMX Live page. Les coordonnées X, Y d’une couleur précise, mesurées par un spectromètre, pourront être directement reportées dans le X,Y Coordinate Onboard Control, ajustées directement, puis enregistrée comme preset directement dans le SkyPanel.

Toutes ces fonctions, complètes au possible s’enrichissent d’un nouvel accès par WebPage. Avec une liaison Ethernet ou Wifi, l’ensemble des réglages et des informations sont disponibles sur n’importe quel ordinateur ou tablette.

Cet update est accessible gratuitement et téléchargeable sur le site Arri. La mise à jour s’effectue simplement par clé USB ou en utilisant le software ALSM pour PC et Mac (Arri Lighting Service Manager), disponible par le même biais.

SkyLink

Présenté en septembre 2017 à l’IBC, le SkyLink mérite l’attention de tous les utilisateurs de SkyPanel. Avec l’aide de la société Innovative Dimmers, Arri a développé un système de liaison sans-fil exclusif. Une sorte de routeur wifi sophistiqué tient lieu d’émetteur : la SkyLink Base Station.

La base SkyLink et un récepteur. Les voyants indiquent en permanence l’état d’alimentation, du wifi, du port Ethernet ou XLR 5 points. Ils montrent aussi les protocoles utilisés, DHCP, DMX, RDM ou CRMX.

Entre son entrée DMX, son port RJ45 et son point d’accès wifi classique, elle est capable de recevoir toutes informations en provenance d’une console lumière standard, d’un ordinateur équipé d’une liaison ArtNet ou sACN ou encore d’une tablette sans-fil équipée d’un soft lumière tel que Luminair 3 ou Vibrio, parmi tant d’autres…

À son tour celle-ci est capable de transmettre, via une seconde puce Wireless, vers tous les émetteurs compatibles CRMX Lumen Radio, dont un récepteur poids plume, le SkyLink Receiver, un concentré d’ingéniosité. Celui-ci, petit oiseau de 100 g, se fixe directement sur l’entrée DMX d’un SkyPanel et se branche en USB sur la prise idoine du projecteur pour s’alimenter. Avec son antenne à 180° il captera alors les ordres de la base SkyLink dans un rayon de 400 mètres.

Le récepteur accueille quatre voyants de renseignement et un bouton pour désappairer. L’appairage s’effectue manuellement sur la station, qui reliera tous les récepteurs libres.
Le nouveau SkyPanel 360-C n’aura pas besoin du SkyLink Receiver, et pour cause puisqu’il est intégré d’origine au projecteur.

Le système SkyLink associe au DMX le protocole bidirectionnel RDM pour un contrôle total du projecteur. La base, elle, se configure simplement par un portail Web dédié. L’ensemble est disponible à l’unité ou en kit de trois ou dix récepteurs, avec la station.

Plus d’infos sur le site Eclalux et sur le site Arri